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Méthodes projectives

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Méthodes projectives

1. Définitions

La projection

• L’individu projette une sensation intérieure en perception extérieure

• Mécanisme normal que nous utilisons tous• Il s’agit de répéter au dehors ce qu’on refuse de

reconnaître en soi-même ou d’être soi-même.• Patho: ex Paranoïa : construction délirante

essentiellement accusatrice; le sujet positionne en l’autre la source de ses problèmes

Personnalité

• Caractéristique relativement stable et générale de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve

• Une organisation interne au sujet qui détermine son comportement propre

Historique : tests projectifs

• Les premiers tests d’intelligence (BINET), le Q.I• 1939 méthodes projectives utilisées par les

marines de l’armée américaine• Ces techniques cherchent à saisir la structure

psychologique dans son entier et tentent d’avoir une perception globale de la personnalité

• ROSCHACH: épreuve de personnalité et non de capacités imaginatoires (les réponses sont cotées avec des critères spécifiques à l’aide notamment d’un psychogramme)

2. Les différentes méthodes

Constructives ConstitutivesInterprétatives

A. Méthodes constructives

a) Généralités

• Le matériel est défini et le sujet doit l’organiser en structures plus larges.

• Test du village pour les enfants: on donne des éléments à l’enfant et on lui demande de réaliser un village,on lui pose des questions

• Test de dessin d’une personne : on s’intéresse aux éléments dans le corps absents ou non

• Test de la famille : on demande à l’enfant qui il serait dans la famille ; il peut projeter ses désirs, cela permet une projection évidente

b) Le dessin chez l’enfant et son développement général

Crise de l’adolescence: rupture de l’équilibre des trois

instances, réactivation du complexe d’oedipe, recherche

de nouvelles identifications

Latence:dépassement du

complexe d’oedipe

Stade phallique:

complexe d’oedipe,

complexe de castration,

identification au parent du même

sexe

Stade anal: introduction principe

de réalité, différentiation des

sexesStade oral : principe de plaisir

Développement affectif

(psychanalyse)

Transformations corporelles de l’adolescence, représentations

corporelles perturbées

Stabilisation de la représentation

mentale du corps

Perfectionnement du contrôle,

image unifiée du corps

Influence de l’axe du corps, contrôle

moteur, freinage du geste

Coordination intersensorielle→

préhension

Développement sensori-moteur

Involution ou

régression de la qualité

du dessin

Dessin ressemblant: dessine ce qu’il

voit

Dessin de l’objet intériorisétransparence rabattement

Dessin peu ressemblant

avec intention de représenter

Gribouillage(vertical et

horizontal) et forme fortuite

Trace : rencontre corps

milieuDessin

15 ans11ans 7ans5 ans3 ans0 an Développement

Valentine

• Dessin d’un bonhomme• 3 ans et 11 mois• Suite à l’accouchement avec « cuillères »,

elle a présenté un torticolis congénital droit• Séances d’ostéopathie à partir de un mois• Pas de déficit visible à la rotation et à

l’inclinaison au niveau du rachis cervical

L’enfant et son dessin• Ce qu’il dessine c’est la façon dont il ressent le monde,

l’image qu’il a de lui-même• Le dessin peut être un indicateur intéressant pour savoir

comment l’enfant vit son corps• Le sur ou le désinvestissement d’une des parties du corps

peut signaler ce qui ne va pas ; ex: dans le dessin du bonhomme la représentation des dents est très rare, dans le cas contraire elle peut représenter une agressivité massive

• Ce sont les associations que fait l’enfant qui apportent les éléments d’interprétation: attention aux interprétations sauvages!!!!!!!

c) Test constructif : maison, arbre, deux personnes

Technique projective

• Inspirée du test « house-tree-person » (htp) crée par John BUCK.

• Méthode d’investigation de la personnalité• Le dessin ne comporte pas de matériel proprement

dit par rapport aux autres techniques projectives comme le tat ou le rorschach (qui ont un matériel àregarder ou à manipuler)

• Crayons noirs et de couleurs, papiers blancs, thèmes verbaux successifs, un questionnaire correspondant à chaque dessin

Différents stimuli du test

• Le thème énoncé dans la consigne constitue le premier et le plus important des stimuli

• Puis c’est l’espace blanc de la feuille• Le questionnaire constitue le troisième

stimulus (recueillir le plus de données)• Les couleurs constituent un stimulus

nouveau

Les thèmes• Familiarité des thèmes (maison, arbre, personne)• La maison: associations possibles concernant le chez-soi et

ceux qui y vivent, symbole féminin avec le sens de refuge, de protection

• L’arbre: symbole des rapports entre la terre et le ciel, des associations concernant le rôle social du sujet et son aptitude à aller chercher des satisfactions dans son environnement

• Une personne: provoque le plus d’associations conscientes, il s’agit du choix affectif d’un sexe dont le sujet a donné la 1ère place (manière dont il se sent exister)

• Personne de sexe opposée

Thèmes et aspects de la personnalité

• Les relations avec le milieu familial• Les aptitudes à entrer en contact et à

échanger avec le milieu environnant• Sa position, son vécu, son choix préférentiel

par rapport à son propre sexe et au sexe opposé

• La valence du pôle masculin et du pôle féminin de sa propre personnalité

Étude de l’espace

• L’espace de la feuille blanche est entièrement livré à l’accomplissement du désir inconscient du sujet

• Le graphisme peut indiquer le visible et suggérer l’invisible (intérêt de l’espace vide)

• La surface de la feuille fonctionne comme un miroir

Symbolique de l’espace : significations des différentes zones

• Le haut: zone de spiritualité, de l’imaginaire• Le bas : zone de matérialisme• La droite: zone de l’avenir de l’action• La gauche: zone de l’affectivité , du passé• Le centre: zone de projection du moi actuel• Emplacement du dessin sur la feuille : espace vécu

par le sujet, en étroite relation avec la position que le sujet pense occuper dans le monde

Le questionnaire

• Une quinzaine de questions standardisées• Les premières questions portent sur

l’identification du dessin par le sujet• Les questions suivantes cherchent à explorer les

sentiments du sujet vis-à-vis de l’objet représenté• Le testeur peut aussi poser d’autres questions pour

pouvoir identifier tous les détails présents • Instauration d’un dialogue avec le sujet, rendant

verbal le test jusque là non verbal

Les couleurs

• Le sujet choisit ses couleurs préférées• Il utilise les couleurs qui d’après lui sont censées

être aptes à représenter les thèmes de la consigne• La moyenne des couleurs employées se situe aux

alentours de 3 à 5• À partir de 7 ans, l’emploi des couleurs et la

ressemblance avec la réalité extérieure s’affirme de plus en plus

La symbolique des couleurs• Rouge: excitation, passion, amour, colère, violence• Orange: équilibre, épanouissement intérieur, anxiété• Jaune: gaieté, sagesse, supériorité,divinité, relaxation,

orgueil de soi• Bleu: douceur, sérénité, tendresse,vérité, froideur,

intellectualisme• Vert:espoir, renaissance, repos, amertume, révolte• Violet: tristesse, nostalgie,imagination aberrante,sensibilité

et réflexion profonde• Marron: contrainte, inhibition, humeur morose sérieux• Noir: anxiété, deuil,mystère,culpabilité• Blanc: neutralité, absolu,vide,pureté, chasteté physique et

morale.

Administration du test• Phase achromatique (sans gomme ni règle)

– Donner la feuille dans le sens de la hauteur (noter le renversement de la feuille s’il y a lieu)

– Faire dessiner :une maison, un arbre, une personne, une deuxième personne de sexe opposé à la 1ère

• Pendant la passation il faut noter– L’heure du début de chaque dessin– Le temps de latence– Les séquences du dessins, les hésitation, les retouches, les retours– Les commentaires spontanés du sujet, son comportement– Le temps total du dessin

• Quand les 4 dessins sont terminés, les reprendre un à un et poser le questionnaire correspondant

• Phase chromatique (8 crayons de couleur) 4 dessins et questionnaires abrégés à la fin

Les règles d’interprétation• Interpréter les dessins si possible à la lumière des

informations sur l’environnement du sujet dans le passé et le présent

• Ne jamais interpréter aucun indice observé dans le dessin sans avoir recueilli les associations de sujet

• Analyser chaque tracé particulier en fonction de la configuration totale dans lequel il s’intègre

• Tenir compte des réactions et des commentaires du sujet au cours de l’exécution du dessin et lors du questionnement

• La synthèse finale doit tenir compte de l’ensemble des données de la situation « ici et maintenant »

• S’il s’agit du dessin d’un enfant il faut tenir compte du stade de développement dans lequel il se trouve

Le dessin de la maison

Analyse des détails

Les détails essentiels

• Un toit• Un mur• Une porte• Une fenêtre• Une cheminée (facultatif par rapport aux

moyens de chauffage actuels)

L’ordre habituel des séquences

• Du haut vers le bas: toit, cheminée, mur, portes , fenêtres,..

• Du bas vers le haut: ligne du sol, murs(s), toute séquence inhabituelle est à noter même si la qualité finale du dessin n’en souffre pas

Le toit• C’est une zone de l’imaginaire, de la pensée, de la fantaisie• La dimension moyenne du toit est le tiers de la hauteur

totale de la maison• Plus grand que le reste de la maison: recherche de la

satisfaction dans l’imaginaire• Plus petit que le reste de la maison ou sans rapport:

mauvais indice de l’organisation de la personnalité• Renforcements des rebords du toit: attitude

hyperdéfensives• Matériau du toit en fonction qualité du détail et du temps

consacré pour le faire

Le mur

• Il est considéré comme une représentation grossière du Moi du sujet

• Le renforcement du pourtour du mur indiquerait un effort pour maintenir le contrôle du Moi et inversement

• Les gouttières et les rigoles sont considérées comme un renforcement de l’attitude défensive mais en même temps comme un effort pour évacuer les stimuli déplaisants

La porte

• Lieu de passage, de contact direct avec l’environnement, elle révèlerait le degréd’accessibilité du sujet

• Porte minuscule: retrait en soi, refus de contact• Petite porte: peu de désir entrer en contact avec

l’environnement• Très large porte: grande réceptivité, voire

dépendance à autrui

La fenêtre

• Contact moins direct et moins immédiat avec l’environnement

• Fenêtre dessinée avec beaucoup de vitres donnant l’impression d’une fenêtre à barreaux: retrait, enfermement du sujet

• Fenêtre ouverte: haut degré d’accessibilité ou manque de défense

• Grandeur des fenêtres : il faut s’informer de la cause s’il existe une disparité dans les différentes grandeurs des fenêtres.

La cheminée

• Détail important indiquant la maturité et l’équilibre sensuel du sujet

• Elle est prise comme symbole phallique mais aussi comme l’axe du monde reliant le ciel à la terre, le lien social

• Grande cheminé: tendance exhibitionniste ou préoccupation d’ordre sexuel

• Si beaucoup de fumée: grande tension interne

Les détails non essentiels

• Volets, Stores, Rideaux..• Fenêtres munies de volets, rideaux non fermés: le

contact avec l’environnement est consciemment contrôlé

• Volets ou rideaux ou stores fermés: attitude défensive avec tendance l’anxiété

• Rideaux, volets mis à certaines fenêtre: se faire préciser à qui sont attribuées ces fenêtres

Les détails additionnels• Détails ajoutés par le sujet pour structurer l’environnement de façon

plus complète• La ligne au sol : dessinée spontanément : besoin du sujet à lier sa

maison à quelque chose de plus tangible que le simple espace• Le soleil: s’il est dessiné spontanément: figure de grande autorité pour

le sujet• Les arbres ; ils représentent fréquemment des personnes( à faire

identifier). Leur emplacement vis-à-vis de la maison peut révéler la vision du sujet à propos de sa famille

• Les nuages: anxiété• Les montagnes en arrière plan : attitude défensive• Détails dégradants comme les ordures: sentiment d’hostilité ou

d’agressivité partiellement intériorisés

Les proportions

• Une maison moyenne occupe entre un tiers et deux tiers de la surface totale de la feuille

• Une très petite maison (1/9 ou 1/16 de la surface totale): un manque de contact ou un retrait avec la réalité

• Une très grande maison : sentiment d’être en conflit avec environnement

Signes cliniques

• Temps moyen : 1minute< m<7 minutes• Temps de latence moyen : 10 à 15

secondes( long temps de latence: inhibition)• Arrêt à l’intérieur du dessin: conflit avec ce

qui vient d’être dessiné ou avec ce qui vaêtre dessiné

• Qualité des tracés• Commentaires pendant la passation

Analyse de ce premier dessin

• Aperçu sur certains traits psychologiques du sujet• Le rapport entre l’aire de la pensée, de

l’imaginaire et l’aire des besoins fondamentaux du corps (toit/corps de maison)

• Degré de solidité des structures de base de la personnalité (qualité des tracés..)

• Capacités défensives du moi (analyse des détail)• Capacité d’ouverture du sujet vers le monde

extérieur et son désir de contact avec autrui

Analyse de la maison en couleur

• Comparaison avec la maison au crayon noir (amélioration, emplacement)

• Importance de l’analyse des couleurs choisies, de leur nombre, du réalisme des couleurs employées

• Connaissance de comment le sujet exprime ses émotions

Questionnaire de la maison• Groupe « réalité » ou information : questions en rapport avec ce qui

est dessiné sur le papier ex:cette maison a combien d’étages,avec quel matériau a-t-elle était construite, est-ce votre propre maison

• Groupe « associations » : questions destinées à provoquer des associations du sujets permettant de déceler les sentiments ex: a quelle maison pensiez-vous en dessinant celle-ci, aimeriez-vous posséder cette maison, quand vous regardez cette maison vous paraît-elle proche ou lointaine

• Groupe « pression » : thèmes riches et significatifs pour une maison idéale ex: cette maison est-elle gaie, accueillante ou triste, qu’est-ce qui vous donne cette impression, quel temps fait-il dans ce dessin (faire rajouter le soleil et lui demander qui pourrait être comme personne ce soleil)

Conclusion après le premier dessin

• Ébauche des traits psychologiques du sujet en tant qu’identité en évolution et en situation avec la force/ou la faiblesse de ses mécanismes de défense

• La maison en couleur montre le sujet en tant qu’entité socialisée face à autrui et le mode d’expression de son émotivité

Même procédé d’analyse à effectuer pour l’arbre, la personne et la

personne de sexe opposée

Conclusion générale du test

• Intérêt d’évoquer les problématiques fondamentales de l’individu– Sa relation avec son corps propre et son vécu affectif– Ses capacités de contact

• Les questionnaires cherchent à rendre explicite les points conflictuels perceptibles sur les dessins

• La création projective finale (dessin +questionnaire) est donc une expression des traits caractéristiques de la personnalité du sujet testé.

B. Méthodes constitutives

a) Généralités

• Utilisation d’un matériel varié ou peu structuré• Le test le plus connu « le rorschach »1921• Hypothèse : face à un matériel peu structuré, le

sujet va devoir faire appel aux ressources de sa personnalité pour lui donner une forme.

• À partir des réponses, on peut avoir une vision de son fonctionnement psychique

• Découverte faite en plusieurs étapes en réunissant son intérêt pour la peinture et le psychiatrie.

b) Le RORSCHACH

Administration

• Le test comporte 10 images ou planches• La première est noire, les deux suivantes sont en

noir et rouge, les 4,5,6, et 7èmes sont noires et les trois dernières sont colorées

• Consigne: je vais vous montrer 10 planches et vous allez me dire à quoi elles vous vont penser; il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, dites ce qui vous vient à l’esprit

1ère phase: passation du test

• Aucune intervention du psychologue, s’il y a demande du sujet on peut répondre (on ne devance pas les questions)

• On donne la planche en main au sujet• Il est préférable de tourner la planche après chaque

utilisation• On note ce que le sujet dit, on mesure le temps de

latence ou de réaction entre la présentation et la 1ère réponse, la durée de passation de chaque planche et le temps total

2ème phase: l’enquête

• Est-ce que vous vous souvenez de ce que vous avez vu là

• Question à poser de façon systématique pour repérer la localisation de la réponse

• On recueille également d’autres réponses dites additionnelles

• Est-ce que si c’était en noir et blanc auriez vous vu un papillon: pour savoir si la couleur a influencé la réponse

3ème phase: le choix des planches

• On donne en main au sujet toutes les planches

• « Choisissez les deux planches que vous aimez le plus et les deux planches que vous aimez le moins et vous me direz pour quelles raisons »

Psychogramme• Modes d’appréhension (localisations des formes)

– G: totalité de la planche D: grand détail (fréquent statistiquement)– Dd: petit détail Dbl: détail blanc

• Nombre de réponses R=30– G: 20 à 23 % D: 68% Dd: 10% Dbl: 5 à 10 %

• Déterminant : forme (F+, F-,F%), couleur (C,CF,FC), mouvement(K,Kan,Kob)

• Contenu des interprétations : A (animal), H (humain), objet, anatomie, Bot (botanique)

• Perception courante: Ban• Noter les persévérations, les chocs

Synthèse du Rorschach• Fonctionnement cognitif: productivité de la pensée; degrès

d’organisation de la pensée, adhésion à la pensée du groupe social: %ban,qualité du rapport au réel:%F+)

• Affects (angoisse) et Humeur (dépressivité)• Identité:unité de l’image du corps par rapport aux limites

soi/autrui (planches 1,5,4,6), identification de base (imago maternelle pl.7 et 9, imago paternelle pl.4), identification sexuelle(pl.3), représentations des relations pl.àconfiguration bilat (2,3,7,8,9,10)

• Mécanismes de défenses• Conclusion : hypothèse diagnostique en terme de

fonctionnement psychique de type…

Planche I

Exemple de réponses

• « Masque avec un grand nez qui essaye de faire peur avec deux trous pour les yeux, le plus drôle c’est qu’il n’y a pas de ficelle pour accrocher le masque »– au choix des planches:il rejette cette planche « il me

fait peur cela me fait penser à mon père »– Ce sujet perd les limites, il attribue des intentions au

masque– Réponse d’un patient schizophrène après interprétation

finale

Planche II: ex de réponse:une peau de rat étalée avec des tâches de sang, deux hommes qui trinquent avec

des bulles de vin

Planche V

Réponse : planche V

• « une chauve souris »• À l’enquête : c’est la forme et la

couleur,une chauve souris c’est évident• cotation G FCA ban

Planche VIIIex de réponse: un pont, 2 crabes, 2 rivières

qui s’écoulent

C. Méthodes interprétatives

Ex : test de « patte noire » pour les enfants

a) Généralités

• Le sujet doit donner un sens à une situation dont le sens est ambigu

• Le TAT (thematic aperception test de Murray) 1935 constitué d’une série de planches avec des scènes dont le sens a priori n’est pas univoque. Le sujet donnera le sens qui lui est propre à ses images

• Le P.N (patte noire de Corman): c’est un petit cochon qui a une patte noire et qui vit des aventures. l’enfant s’y identifie et raconte l’histoire du petit cochon

b) Test de la « patte noire »• Même héros de planche en planche• 17 planches de situations différentes des aventures d’un

cochon: on demande à l’enfant de raconter l’histoire de patte noire

• Pas d’ordre établi: choix ordre et nombre de planche fait par l’enfant

• Suivant la religion le cochon est remplacé par un agneau• Choix de planches aimées et non aimées : lui demander qui

il aimerait être dans la planche• Puis planche de la fée: dire trois vœux• Dessiner de mémoire la planche la plus préférée

Prise de conscience

• Des différents niveaux de défense• De la dynamique interne du sujet• De ses mécanismes de défense• Appréhension de ses tendances et de la

structuration du Moi