MOZART REQUIEM TON KOOPMAN/ORCHESTRE NATIONAL DE … · 2020-03-27 · de Corelli. À l’instar de...

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| je. 1 er juin 20h | sa. 3 juin 18h | symphonique MOZART REQUIEM TON KOOPMAN/ORCHESTRE NATIONAL DE LYON/CHŒURS DE L’OPÉRA DE LYON

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| je. 1er juin 20h | sa. 3 juin 18h | symphonique

MOZART REQUIEMTON KOOPMAN/ORCHESTRE NATIONAL DE LYON/CHŒURS DE L’OPÉRA DE LYON

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L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Ton Koopman © Camille Schelstraete

Georg Friedrich Händel (1685-1759)Concerto grosso en sol majeur op. 6 n° 1, HWV 319I. A tempo giusto / II. Allegro / III. Adagio / IV. Allegro

[11 min]

Concerto pour orgue en sol mineur, op. 4 n° 1, HWV 289 I. Larghetto e staccato / II. Allegro / III. Adagio / IV. Andante

[15 min]

Concerto a due cori en fa majeur, HWV 334I. Ouverture (Maestoso) / II. Allegro / III. Allegro ma non troppo / IV. Adagio /

V. Andante larghetto / VI. Allegro

[17 min]

— Entracte —

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Requiem, KV 626 (Version achevée par Franz Xaver Süssmayr)I. Introït (Requiem æternam) : Adagio (Soprano solo et chœur)

II. Kyrie/Christe : Allegro (Chœur)

III. Séquence

– Dies iræ : Allegro assai (Chœur)

– Tuba mirum : Andante (Soprano, mezzo-soprano, ténor et basse solos)

– Rex tremendæ : Adagio (Chœur)

– Recordare : Andante (Soprano, mezzo-soprano, ténor et basse solos)

– Confutatis : Andante (Chœur)

– Lacrimosa : Andante (Chœur)

– Amen : Allegro (Chœur)

IV. Offertoire

– Domine Jesu Christe : Andante con moto (Soprano, mezzo-soprano, ténor

et basse solos, chœur)

– Hostias : Andante – Allegro (Chœur)

V. Agnus Dei : Larghetto (Chœur)

VI. Communion 

– Lux æterna : Adagio (Soprano solo et chœur)

– Cum sanctis : Allegro (Chœur)

[50 min]

Orchestre national de Lyon Chœurs de l’Opéra de Lyon (Préparation des chœurs : Denis Comtet) Ton Koopman, direction Sylvia Schwartz, soprano Rachel Frenkel, mezzo-soprano Ariel Hernandez Roque, ténor Jasper Schweppe, baryton

Interlude propose un service de bar et de restauration légère avant et après le concert et pendant l’éventuel entracte.

Nous vous rappelons néanmoins qu’il est interdit d’emporter toute boisson et toute nourriture en salle.

Retrouvez Luc Hernandez et ses invités dans «Les Trésors cachés de l’ONL» sur RCF (88.4 & RCF.fr) les deux premiers lundis de chaque mois à 20 heures.

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Georg Friedrich Händel Concerto pour orgue en sol mineur, op. 4 n° 1, HWV 289 Composition  : c. 1736. Création  : Londres, théâtre de

Covent Garden, 19 février 1736.

Tout au long de sa longue carrière londonienne, Händel a composé de nombreux concertos, de genres et de formes divers. En 1734, l’éditeur londonien John Walsh fait paraître, sans la supervision du compositeur, un premier opus qu’il dénomme Oboe Concerti op. 3. Ce titre est troublant, car le frontispice original précise qu’ils sont destinés à «deux violons et violoncelle concertant obligati», ensemble à cordes et basses. De plus, ces compositions foisonnantes s’inspirent non pas du modèle institué par Corelli dans ses Concerti grossi op. 6 de 1715, mais plutôt des concerti grandi con molti stromenti [grands concertos à nombreux instruments]. Ce genre faisant appel à un ensemble coloré, mêlant vents et cordes, danses et mouvements variés, était particulièrement apprécié des compositeurs saxons, tels Heinichen, Zelenka et Bach. Les premiers concertos londoniens s’inscrivent donc dans la tradition des origines saxonnes de Händel.

En 1738, Händel supervise la publication, à nouveau chez Walsh, de son deuxième opus de six concerti. Ceux-ci sont d’un genre inhabituel pour l’époque : ils sont destinés à l’orgue (ou le clavecin, voire la harpe) avec accompagnement d’orchestre (une autre série de six concerti pour orgue, l’opus 7, sera publiée de manière posthume en 1761). Ces pièces avaient été originellement composées afin d’être jouées par le compositeur lui-même, en guise d’intermezzo, durant les entractes de ses oratorios, alors que l’on vendait des rafraîchissements au public (d’où leur surnom amusant et apocryphe de Concerti Sorbetti).

Le Concerto op. 4 n° 1 a été composé pour la production de l’ode en musique Alexander’s Feast. Il adopte la structure d’un concerto da chiesa [concerto d’église], en quatre mouvements lent/vif/lent/vif, suivant le modèle que Corelli

avait institué dans son opus 6. Le Larghetto e staccato initial est de caractère noble et élégiaque, empli de fusées impératives et de grands intervalles expressifs. Le deuxième mouvement permet à l’orgue de déployer toute sa virtuosité, en particulier dans ses longs soli, sans accompagnement, placés entre les divers retours de la ritournelle orchestrale. Le très court Adagio n’offre qu’une trame simple à l’organiste à partir de laquelle, à l’imitation de ce que faisait Händel avec génie durant ses concerts, l’interprète est invité à improviser brillamment. Le dernier mouvement, en dépit de sa mesure à 6/8, a l’allure d’un galant menuet irrégulier où la virtuosité de l’orgue va croissant.

Concerto grosso en sol majeur op. 6 n° 1, HWV 319Composition : achevée le 29 septembre 1739. Date et lieu

de création inconnus.

En 1740, John Walsh publie un troisième opus de douze concerti qu’il intitule Grands Concertos op. 6. Le compositeur a supervisé leur impression  et apporté un soin extrême à leur gravure  : il a précisé les dates d’achèvement de chacune des œuvres, mentionné avec une minutie peu habituelle l’orchestration et l’ornementation. Plus qu’aucune autre composition haendélienne, ces concertos sont imprégnés du modèle de Corelli. À l’instar de l’opus 6 romain, les concertos de l’opus 6 londonien opposent un concertino de deux violons et un violoncelle solistes à un ripieno de quatre parties de cordes et basse continue. Le Concerto op. 6 n° 1 revêt la forme parfaite d’un concerto da chiesa. Le premier mouvement est de caractère grave et majestueux, où d’emblée les trois solistes ponctuent le discours par de lumineuses interventions, émaillées de délicates dissonances. L’Allegro suivant revêt un caractère plus fiévreux, souligné par les incessants trémolos du ripieno. L’Adagio est une douloureuse méditation, où les trois solistes s’adonnent à de plaintifs échanges que viennent ponctuer les interventions consolatrices du ripieno. Le lamento fait alors place à une alerte fugue, introduite par les deux violons rapidement rejoints par l’orchestre. Le concerto s’achève par

une danse de rythme ternaire, revêtant à nouveau l’allure légère d’un menuet.

Concerto a due cori en fa majeur, HWV 334Composition  : 1747 (?). Création  : Londres, théâtre de

Covent Garden (?), 1er avril 1747 (?).

Outre les quatre opus imprimés par Walsh entre 1734 et 1761, d’autres concertos de Händel nous sont parvenus sous forme manuscrite, parmi lesquels les quatre Concerti a due cori (HWV 332 à 335a/b). Leur genèse et leur forme originelle demeurent encore mystérieuses. Une première source avait été collectée par J.C. Smith junior et offerte au roi George III, en 1774  : ces partitions sont aujourd’hui conservées à la British Library de Londres. Leur construction et leur nomenclature les rapprochent des vastes architectures orchestrales conçue par Händel dans les années 1749 : les Feux d’artifices royaux et les Water Music. De fait, les musicologues ont souvent avancé que ces pièces auraient pu être conçues à la même époque, pour des exécutions en plein air, sans doute dans les jardins de Vauxhall ou de Ranelagh : plusieurs dates ont même été proposées, entre 1746 et 1749, suivant les différents «concerts à souscription» auxquels Händel était alors associé. Le Concerto HWV 334 fut réédité pour la première fois en 1894 par l’éditeur Chrysander. Depuis lors, une nouvelle source manuscrite a été redécouverte : elle présente de nombreuses divergences et le concerto y est intitulé Concerto in the Oratorio «Judas Maccabeus». Il semblerait donc que cette partition ait servi d’entracte durant la production de Judas Maccabeus, présentée pour la première fois le 1er avril 1747 au théâtre de Convent Garden. Cette date de création demeure néanmoins hypothétique.

Comme leur nom ne l’indique pas, les «concertos à deux chœurs» sont en fait destinés un triple ensemble instrumental. Le Concerto HWV 334 est écrit pour un ensemble de cordes accompagné de la basse continue, qui dialogue avec deux «cori» de vents composés, chacun, de deux hautbois, deux cors et une partie de «bassons» [au pluriel]. La construction de ce concerto est composite. Son premier mouvement, Maestoso, est une

brève ouverture à la française, parodie largement réaménagée d’une précédente composition de Händel aujourd’hui dénommée Ouverture Fitzwilliam. Le long Allegro suivant est écrit dans le goût italien et déploie un vaste dialogue virtuose entre les trois chœurs. Le début de l’Allegro ma non troppo réduit cet échange aux seuls groupes de vents, les cordes ne venant les rejoindre que pour la conclusion du mouvement. Après un bref Adagio dans la sombre tonalité de ré mineur, l’Andante larghetto introduit un caractère plus souriant et galant. L’œuvre s’achève par un Allegro aux allures de gigue, où les parties de cor se révèlent particulièrement périlleuses. Cet ultime mouvement est, comme le premier, la parodie d’une composition précédente  : en l’occurrence une aria da caccia [air de la chasse], «Io seguo sol fiero», tirée de l’opéra Partenope (1730).—Denis Morrier

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Wolfgang Amadeus MozartRequiem, KV 626(Version achevée par Franz Xaver Süssmayr)

Composition  : 1791, inachevé. Création  : Vienne, église

Saint-Laurent, 10 décembre 1791, l’initiative d’Emanuel

Schikaneder et en hommage à Mozart, décédé cinq jours

auparavant.

De la vie au mytheConstance Mozart n’a certainement pas imaginé que la mythologie née du Requiem lui survivrait plus de deux cents ans. Veuve habile en affaires, elle vendit l’autographe quatre fois en promettant l’exclusivité à chaque acheteur. Elle avait donc intérêt à ce que les pistes se brouillent et on peut aussi admettre que l’œuvre et les circonstances aient ébranlé le bon sens des proches. Les rumeurs se propagèrent donc très vite : le messager anonyme laissant Mozart présager qu’il composait son propre Requiem,  persuadé d’avoir été empoisonné  ; sa situation misérable l’acculant à accepter… Chaque argument a pourtant cédé aux évidences : entre 1790 et 1791, Mozart est reconnu au point de refuser trois postes prestigieux et lucratifs ; en septembre 1791, pour le couronnement de Léopold II, à Prague, on lui commande La Clémence de Titus, on donne son Don Giovanni, sa musique religieuse accompagne toutes les cérémonies et les bals sont donnés sur ses contredanses…

En outre, on a identifié le commanditaire du Requiem, le comte Walsegg, qui avait la marotte de recopier les œuvres de compositeurs célèbres et de se faire passer pour l’auteur. Mais Constance savait à qui livrer la partition pour toucher le solde. Aussi la fit-elle compléter par Franz Xaver Süssmayr, élève de Mozart – qui lui avait laissé toutes les consignes nécessaires à l’achèvement –, parce que sa graphie était proche de celle du maître. Rien ne l’acculait donc à accepter une commande qui lui revenait en tant que second Kapellmeister de la cathédrale Saint-Étienne. Le premier biographe de Mozart, Franz Xaver Niemetschek, a rapporté son intention de réaliser une œuvre que «ses amis et ses ennemis étudieraient après sa mort».

Néanmoins, son rapport équivoque à la mort est vecteur de création : «Son image… m’est plutôt rassurante et consolatrice  ! Et je remercie mon Dieu de m’avoir accordé le bonheur – vous me comprenez ! – de la découvrir comme la clé de notre véritable félicité», écrit-il à son père mourant (lettre autographe du 4 avril 1787). L’incise «vous me comprenez» renvoie à leur initiation maçonnique qui lui a enseigné l’attente sereine de l’événement. Ainsi l’évocation de la trompette du Jugement dernier, «Tuba mirum», n’est-elle pas terrifiante mais majestueuse. La voix de basse et le trombone sonnent aux couleurs de Sarastro, grand-maître bienveillant de La Flûte enchantée. Plus loin («Recordare pie Jesu»), la figure consolante du Christ est implorée dans un legato plein de tendresse qui rappelle sa perception de l’au-delà, évoqué à la mort d’un ami comme «un monde meilleur» (lettre autographe du 3 septembre 1787). Et il trompe sa douleur après celle de son père avec la grotesque Plaisanterie musicale tant il est vrai que, longtemps, son appétit de la vie reprendra le dessus.

Par conséquent, c’est avec un dramma giocoso (un ouvrage entre tragédie et comédie), Don Giovanni, qu’il convoque la mort, quelques mois plus tard, en octobre 1787  : une histoire de revenant, comme on les aime à la Toussaint. Mais l’évocation infernale, totalement décalée pour un genre léger, ne laisse pas indemne. Et la violence des pages sur le Jugement dernier du Requiem ne fera que l’accroître  : «Confutatis» dont la rhétorique du Sturm (tempête) secoue tout l’orchestre, «Rex tremendæ» écrasant le moi terrassé du «Voca me» et du «Salva me» ou encore l’explosion des conventions pour adjurer la miséricorde quand «Kyrie» et «Christe» fusent en une même fugue. Car aucun tribut terrestre ne saurait effacer la faute originelle, la mort de sa mère dont son père lui fait porter la charge : «Comme elle ne faisait pas d’histoire, tu l ’as pris à la légère. Lorsqu’on appela le médecin, il était déjà trop tard» (lettre autographe du 31 août 1778).

Du mythe à la vieLe poids du sacrifice de sa mère «par amour pour toi» s’alourdit au fil des années. Avec la commande du Requiem, l’occasion lui est donnée d’élever un monument à la mort. Il veut y englober passé et présent, l’inscrire dans une lignée de chefs-d’œuvre. Les références sont donc nombreuses, du plain-chant à Reutter, Händel, Wilhelm Friedemann Bach, Michael Haydn ou Gossec dans un jeu d’intertextualité toujours signifiant. Le «Recordare», par exemple, fondé sur la Sinfonia en ré mineur de Wilhelm Friedemann Bach, est enserré dans la dramaturgie moderne d’une forme sonate, dont la résolution symbolise sa foi en la résurrection. L’étude de l’infrastructure thématique montre également une volonté d’élaboration à l’échelle de toute l’œuvre, si complexe qu’elle élude toute prétention externe sur son achèvement. Mais ses proches ont rapporté l’émotion suscitée par la composition. Alors il pose sa plume après les huit premières mesures du «Lacrimosa»  : les siens sauront bien reporter les consignes laissées. Car il n’est pas Dieu mais homme et il n’en peut plus. Et ce n’est pas sur le Requiem qu’il lâche prise mais sur l’air de Papageno «Der Vogelfänger», qu’il demande à entendre une dernière fois avant de perdre conscience, pour s’envoler à son tour, plus légèrement.—Florence Badol-Bertrand

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I. IntroitusRequiem æternamRequiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.Te decet hymnus, Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem : exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

II. Kyrie

Kyrie eleison.Christe eleison.Kyrie eleison.

III. Sequenza

Dies iræDies iræ, dies illa, solvet sæclum in favilla, teste David cum Sibylla.

Quantus tremor est futurus, quando Judex est venturus, cuncta stricte discussurus!

Tuba mirumTuba mirum spargens sonum, per sepulchra regionum, coget omnes anre thronum.

Mors stupebit et natura,cum resurget creatura, Judicanti responsura.

Liber scriptus profererur, in quo totum continetur, unde mundus judicetur.

Judex ergo cum sedebit, quidquid latet apparebit, nil inultum remanebit.

Quid sum miser tunc dicturus, Quem patronum rogaturus, cum vix justus sit securus?

I. Introït

Requiem æternamSeigneur, donne-leur le repos éternel, et fais luire pour eux la lumière sans déclin. Dieu, on chante dignement tes louanges à Sion, et l ’on vient t’offrir des sacrifices à Jérusalem. Écoute ma prière, toi vers qui iront tous les mortels. Seigneur, donne-leur le repos éternel, et fais luire pour eux la lumière sans déclin.

II. Kyrie

Seigneur, prends pitié.Christ, prends pitié.Seigneur, prends pitié.

III. Séquence

Dies iræJour de colère que ce jour-là, où le monde sera réduit en cendres, selon les oracles de David et de la Sibylle.

Quelle terreur nous saisiralorsque le Juge viendrapour nous examiner rigoureusement !

Tuba mirumLa trompette, répandant la stupeurparmi les sépulcres,rassemblera tous les hommes devant le trône.

La mort et la nature seront dans l ’effroilorsque la création ressusciterapour rendre compte au Juge.

Le Livre tenu à jour sera apporté,livre qui contiendra tout ce sur quoi le monde sera jugé.

Quand donc le Juge tiendra séance,tout ce qui est caché sera connuet rien ne demeurera impuni.

Malheureux que je suis, que dirai-je alors ?Quel protecteur invoquerai-je, quand le juste lui-même sera dans l ’inquiétude ?

Rex tremendæ Ô Roi, dont la majesté est redoutable,toi qui sauves par grâce, sauve-moi, ô source de miséricorde.

Recordare Souviens-toi, ô doux Jésus,que je suis la cause de ta venue sur terre.Ne me perds donc pas en ce jour.

En me cherchant, tu t’es assis de fatigue,tu m’as racheté par le supplice de la croix :que tant de souffrances ne soient pas perdues.

Ô Juge qui punis justement,accorde-moi la grâce de la rémission des péchésavant le jour où je devrai en rendre compte.

Je gémis comme un coupable : la rougeurme couvre le visage à cause de mon péché ;pardonne, mon Dieu, à celui qui t’implore.

Toi qui as absous Marie-Madeleine,Toi qui as exaucé le bon larron :à moi aussi tu donnes l ’espérance.

Mes prières ne sont pas dignes d’être exaucéesmais toi, plein de bonté, fais par ta miséricordeque je ne brûle pas au feu éternel.

Accorde-moi une place parmi les brebiset sépare-moi des boucsen me plaçant à ta droite.

Confutatis Et après avoir réprouvé les mauditset leur avoir assigné le feu cruel,appelle-moi parmi les élus.

Suppliant et prosterné, je te prie,le cœur brisé et comme réduit en cendres,prends soin de mon heure dernière.

Lacrimosa Oh ! jour plein de larmes,où l ’homme ressuscitera de la poussière :cet homme coupable que tu vas juger :

Rex tremendæ Rex tremendæ majestatis, qui salvandos salvas gratis, salva me, fons pietatis.

Recordare Recordare, Jesu pie,quod sum causa tuæ viæ, ne me perdas illa die.

Quærens me, sedisti lassus, redemisti crucem passus; tantus labor non sit cassus.

Juste judex ultionis, donum fac remissionisante diem rationis.

Ingemisco tanquam reus, culpa rubet vultus meus, supplicanti parce, Deus.

Qui Mariam absolvisti, et latronem exaudisti, mihi quoque spem dedisti.

Preces meæ non sunt digne, sed tu bonus fac benigne, ne perenni cremer igne.

Inter oves locum præstaet ab hædis me sequestra, statuens in parte dextra.

Confutatis Confutatis maledictis, flammis acribus addictis, voca me cum benedictis.

Oro supplex et acclinis, cor contritum quasi cinis, gere curam mei finis.

Lacrimosa Lacrimosa dies illa, qua resurget ex favilla judicandus homo reus.

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Épargne-le, mon Dieu !Seigneur, bon Jésus,donne-leur le repos éternel. Amen.

IV. OffertOire

Domine Jesu Christe Seigneur, Jésus-Christ, roi de gloire, préserve les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l ’enfer et de l ’abîme sans fond. Délivre-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu’elles ne tombent pas dans le lieu des ténèbres. Que saint Michel, le porte-étendard, les introduise dans la sainte lumière que tu as promise jadis à Abraham et à sa descendance.

Hostias Nous t’offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange. Reçois-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd’hui. Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie.

V. SanctuS

Saint, saint, saint le Seigneur, dieu des Forces célestes. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux !

VI. BenedictuS

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.Hosanna au plus haut des cieux ! VII. agnuS dei Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-leur le repos.Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-leur le repos éternel.

VIII. cOmmuniOn Lux æternaQue la lumière éternelle luise pour eux, au milieu de tes saints et à jamais, Seigneur, car tu es miséricordieux. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans déclin luise pour eux.

Huic ergo parce, Deus, pie Jesu Domine,dona eis requiem. Amen.

IV. OffertOriO

Domine Jesu Christe Domine Jesu Christe, Rex gloriæ, libera animas omnium fidelium defunctorum de pœnis inferni et de profundo lacu. Libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum ; sed signifer sanctus Michæl repræsentet eas in lucem sanctam : quam olim Abrahæ promisisti et semini ejus.

Hostias Hostias et preces tibi, Domine, laudus offerimus. Tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus. Fac eas, Domine, de morte transire ad vitam.

V. SanctuS

Sanctus, sanctus, sanctus, Dominus Deus Sabaoth! Pleni sunt cœli et terra gloria tua. Hosanna in excelsis.

Vi. BenedictuS

Benedictus qui venit in nomine Domini.Hosanna in excelsis. VII. agnuS dei Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : dona eis requiem.Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : dona eis requiem sempiternam.

VIII. cOmmuniO Lux æternaLux æterna luceat eis, Domine : cum sanctis tuis in æternam, quia pius es.Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

Biographies

Rachel Frenkel, mezzo-sopranoDe plus en plus demandée sur la scène internationale, Rachel Frenkel a récemment chanté Mercédès dans Carmen de Bizet sous la direction de Sir Simon Rattle au Festival de Pâques de Salzbourg, Idamante dans Idomeneo de Mozart à l’Opéra de Lille, Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach au Festival de Bregenz et Cherubino dans Les Noces de Figaro de Mozart au Lyric Opera de Chicago et au Festival d’Édimbourg.Elle a aussi interprété Ramiro dans La finta giardiniera de Mozart au Festival de Glyndebourne  ; Dorabella dans Così fan tutte de Mozart dirigé par Omer Meir Wellber à la Semperoper de Dresde  ; Cherubino à la Staatsoper de Bavière, ainsi qu’avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et Gustavo Dudamel et l’Orchestre du Festival de Budapest et Iván Fischer  ; Angelina dans La Cenerentola de Rossini et Fenena dans Nabucco de Verdi à la Staatsoper de Vienne ; Dryade dans Ariane à Naxos de Strauss sous la baguette de Christian Thielemann à Baden-Baden  ; Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini à la Staatsoper de Berlin avec Daniel Barenboim, etc.Parmi ses engagements récents et à venir, citons la Petite Messe solennelle de Rossini avec Hervé Niquet au Concertgebouw d’Amsterdam, le Magnificat de Bach avec l’Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Ton Koopman, la Symphonie «Jeremiah» de Bernstein avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich ou encore Lakmé de Delibes avec l’Orchestre de la Radio de Munich. Rachel Frenkel est diplômée de l’École de musique Buchmann-Mehta de Tel-Aviv.

Ariel Hernández Roque, ténorNé à Cuba, il a commencé ses études musicales à un âge précoce et obtenu son diplôme en musique à l’Institut supérieur d’art de La Havane. Après une formation comme percussionniste et chanteur, il a chanté à partir de 1998 en tant que ténor soliste dans au sein de la Schola Cantorum Coralina, participant à de nombreuses tournées nationales et internationales, réalisant également plusieurs enregistrements.Depuis 2004, il vit en Espagne, où il a commencé à travailler auprès d’Almudena Ortega et donne des récitals comme ténor lyrique léger, avec son pianiste habituel Josu Okiñena. Il a été membre du Stuttgart Festival-Ensemble dirigé par Helmuth Rilling et de l’Europa Chor-Akademie dirigée par Joshard Daus.Il a fait partie du Nova Lux Ensemble du Chœur de chambre de Pampelune et a chanté avec les plus grands groupes de musique ancienne en Espagne, notamment avec la Chapelle Peñaflorida, Musica Ficta, La Hispanoflamenca y Alfonso X El Sabio et récemment avec la Chapelle royale de Madrid, ensemble avec lequel il a participé au projet ambitieux d’interpréter l’intégrale des cantates et les grandes œuvres religieuses de Johann Sebastian Bach.Il a également travaillé sous la direction de Federico Maria Sardelli, Kent Nagano, Andreas Spering, Paul Goodwing et Ton Koopman, qui récemment l’a invité à chanter lors du concert Ton Koopman 70 jaar avec l’Orchestre baroque d’Amsterdam aux Pays-Bas et le cycle Baroque Masters avec l’Orchestre philharmonique royal de Liverpool. Il est actuellement membre du Chœur national d’Espagne.

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Sylvia Schwartz, sopranoLa soprano espagnole Sylvia Schwartz a chanté sur les plus grandes scènes et festivals d’Europe : Scala de Milan, Staatsoper de Berlin, Vienne et Bavière, Théâtre Bolchoï de Moscou, Mai musical florentin, Festivals d’Édimbourg, Baden-Baden, Salzbourg et Verbier sous la direction de chefs aussi prestigieux que Claudio Abbado, Daniel Barenboim, Philippe Jordan, René Jacobs, Fabio Luisi, Nikolaus Harnoncourt, Sir Colin Davis, Gustavo Dudamel, Marc Minkowski, Ivor Bolton, Yves Abel, Jean-Christophe Spinosi, Helmut Rilling et Christopher Hogwood.En 2016/2017, elle chante notamment La Clémence de Titus de Mozart au Teatro Real de Madrid, Don Giovanni de Mozart au Festival d’Édimbourg avec l’Orchestre du Festival de Budapest et fait ses débuts à l’Opéra de Bergen dans Le Turc en Italie de Rossini. En concert, elle se produit avec l’Orchestre symphonique de la NHK de Tokyo sous la direction de Charles Dutoit et avec l’Orchestre symphonique de Malmö. On a récemment pu l’entendre avec l’Orchestre philharmonique de Berlin dirigé par Sir Simon Rattle ou encore en tournée aux États-Unis avec Bernarda Fink, Michael Schade et Thomas Quasthoff dans des récitals dédiés aux Liebeslieder-Walzer de Brahms.En récital, Sylvia Schwartz chante au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wigmore Hall de Londres, à la Staatsoper de Vienne, au deSingel d’Anvers ou encore à la Schubertiade de Schwarzenberg avec les pianistes Wolfram Rieger, Charles Spencer et Malcolm Martineau.

Jasper Schweppe, basseJasper Schweppe a commencé ses études musicales au Conservatoire de Zwolle aux Pays-Bas et les a terminées au Conservatoire royal de La Haye. Il aime aborder un large répertoire, du chant grégorien avec l’ensemble Hartkeriana à la musique contemporaine. Il affectionne tout particulièrement le répertoire baroque, et notamment la musique de Jean-Sébastien Bach, Claudio Monteverdi et Constantijn Huygens.Il a participé à la production très acclamée

des Indes galantes de Rameau avec l’Orchestre du xviiie siècle sous la direction de Frans Brüggen. Il a chanté dans plusieurs opéras avec la Camerata Trajectina, notamment celui avec le célèbre écrivain néerlandais Gerrit Komrij. Jasper Schweppe se produit sous la direction de chefs comme Ton Koopman, Jan Willem de Vriend, Risto Joost, Jos van Veldhoven, Peter Dijkstra et Pieter Jan Leusink. Il aime particulièrement chanter la mélodie et le lied. Il a remporté le premier prix de la chanson française contemporaine au Concours Musicora à Paris. Depuis lors, il donne de nombreux récitals en Europe. Dans son disque La Bonne Chanson, il interprète des mélodies de Fauré sur des poèmes de Verlaine.Jasper Schweppe fait partie des plus prestigieux chœurs des Pays-Bas et, depuis 2005, il est coordinateur artistique du Nederlands Kamerkoor

Chœurs de l’Opéra de LyonLes Chœurs de l’Opéra de Lyon sont composés de 34 chanteurs titulaires et sont régulièrement invités en France et à l’étranger  : Théâtre des Champs-Élysées et Théâtre du Châtelet à Paris, Festival d’Édimbourg, Athènes, Baden-Baden… Ils participent à l’histoire discographique de l’Opéra de Lyon, avec des enregistrements audio et vidéo comme Les Contes d’Hoffmann, The Rake’s Progress et Doktor Faust (Busoni) sous la direction de Kent Nagano, L’Élixir d’amour et Lucie de Lammermoor sous la direction d’Evelino Pidò, Orphée aux Enfers, ou encore Divo, Diva avec Joyce DiDonato. Parmi ces enregistrements figurent également des premières mondiales  : Rodrigue et Chimène de Debussy, Médée de Michèle Reverdy, Le Premier Cercle de Gilbert Amy ou Claude de Thierry Escaich. Avec l’Orchestre, les Chœurs de l’Opéra de Lyon étaient en tournée au Japon en juin et juillet 2014 pour Les Contes d’Hoffmann avec Kazushi Ono. À l’été 2015, ils se produisaient au Festival d’Aix-en-Provence dans Iolanta/Perséphone (Tchaïkovski/Stravinsky).Alan Woodbrigde a dirigé les Chœurs de l’Opéra de 1995 à 2014. Philip White lui a succédé en 2015.

Sopranos

Sharona ApplebaumMarie CognardMarie-Eve Gouin Marie-Pierre FanjatSophie LouMaki NakanishiPascale Obrecht Pei Min Yu

Altos

Sophie Calmel-El-courtJoanna CurelaruAlexandra Guerinot

Sabine HwangAlix LeparouxSylvie MalardentiKarine MotykaCélia Roussel BarberVéronique Thiebaut

Ténors

Yannick Berne Brian BruceFabrice ConstansPhilippe Maury Hidefumi NaritaJulien Picard

Didier Roussel Jean-Noël Poggiali

Basses

Dominique BenefortiJean-François Gay Kwang Soun Kim Charles Saillofest Alain SobieskiPaolo StupenengoPaul-Henry VilaChristophe De BiaseFlorent Karrer

Denis Comtet, préparation des chœursDenis Comtet est aujourd’hui un des chefs de chœur français les plus demandés sur la scène internationale  : chef associé du chœur de chambre Accentus de 2000 à 2006, à l’invitation de Laurence Équilbey, puis fondateur du chœur du Concert d’Astrée, à l’initiative d’Emmanuelle Haïm, il est ensuite invité par le Chœur de Radio France, le chœur Les Métaboles, le Chœur de l’Opéra de Lyon, le Chœur de Chambre de Namur, le Chœur national de Corée, le Chœur d’État de Lettonie et les principaux chœurs de radio allemands, notamment dans le répertoire contemporain. Depuis 2012, Denis Comtet est l’invité du RIAS Kammerchor, à Berlin, qu’il a préparé et dirigé dans une vingtaine de productions  : répertoire baroque et classique en collaboration avec les Berliner Philharmoniker, répertoire lyrique (La Flûte enchantée) et musique contemporaine, notamment Disputatio, de Pascal Dusapin, créé à Paris, Munich et Berlin.Nommé sur concours chef assistant de l’Ensemble intercontemporain en 2002, il a dirigé par la suite de nombreux orchestres, tels le Philharmonisches Staatsorchester de Halle, l’Orchestre du SWR (Fribourg et Baden-Baden), l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre de Dijon-Bourgogne et l’Orchestre national de Lettonie. Il mène par ailleurs une carrière active d’organiste et est directeur artistique du Festival de musique de chambre Ars Terra, dans la Somme, depuis 2011.

Ton Koopman, directionArtiste associé de l’Auditorium-Orchestre national de LyonTon Koopman est né à Zwolle (Pays-Bas) en 1944. La passion pour la musique baroque l’a conduit à créer en 1969, à l’âge de vingt-cinq ans, son premier orchestre baroque. Il a fondé l’Orchestre baroque d’Amsterdam en 1979, puis le Chœur baroque d’Amsterdam en 1992. Au clavecin et à la tête de l’Orchestre et du Chœur baroques d’Amsterdam, il s’est produit au Concertgebouw d’Amsterdam, au Théâtre des Champs-Élysées et à la salle Pleyel à Paris, au Musikverein et au Konzerthaus de Vienne, à la Philharmonie de Berlin, au Barbican Centre et au Royal Albert Hall à Londres, au Lincoln Center et au Carnegie Hall de New York, au Suntory Hall à Tokyo, etc. Ton Koopman a enregistré l’intégrale des cantates de Bach et les œuvres complètes de Buxtehude. Il est souvent invité à diriger les grands orchestres d’Europe, des États-Unis et du Japon, tels que l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre symphonique allemand de Berlin, l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise à Munich, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, les Orchestres symphoniques de Vienne, Boston, Chicago et San Francisco, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Cleveland, etc.Ton Koopman enseigne à l’université de Leyde. Il est membre honoraire de l’Académie royale de musique de Londres. Depuis sa première venue en mars 2010, Ton Koopman a dirigé à plusieurs reprises l’Orchestre national de Lyon ; en avril 2011, il a donné à l’Auditorium la Passion selon saint Jean de Bach à la tête de l’Orchestre et du Chœur baroques d’Amsterdam.

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Leonard Slatkin, directeur musicalDirecteur musical de l’Orchestre national de Lyon (ONL) et du Detroit Symphony Orchestra (DSO), Leonard Slatkin mène en outre une carrière intense de chef d’orchestre invité, en plus de ses activités de compositeur, d’auteur (avec Conducting Business) et de pédagogue.Parmi les temps forts de la saison 2015/2016, citons un festival Brahms de trois semaines à Detroit  ; des engagements avec le St. Louis Symphony, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic et l’Orchestre symphonique de la NHK (Tokyo)  ; des débuts avec l’Orchestre philharmonique de Chine (Pékin) et l’Orchestre symphonique de Shanghai  ; et une tournée d’été au Japon avec l’ONL. Leonard Slatkin a fait plus de 100 enregistre-ments, qui lui ont valu 7 Grammy Awards et 64 nominations. Il a dirigé les principaux orchestres mondiaux, et sa carrière lyrique le mène sur des scènes prestigieuses, du Metropolitan Opera de New York à la Staatsoper de Vienne. Il a été directeur musical du New Orleans Sympho-ny, du St. Louis Symphony et du National Symphony (Washington), et chef principal du BBC Symphony (Londres). Il a été premier chef invité du Royal Philharmonic et du Philharmo-nia (Londres), du Pittsburgh Symphony, du Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl, et du Minnesota Orchestra.Né à Los Angeles dans une éminente famille de musiciens, Leonard Slatkin a commencé l’étude de la musique par le violon et a étudié la direction d’orchestre avec son père, puis avec Walter Susskind à Aspen et Jean Morel à la Juilliard School. Il réside à Bloomfield Hills (Michigan), avec son épouse, la compositrice Cindy McTee. Titulaire de la National Medal of Arts, la plus haute récompense conférée à un artiste par le gouvernement américain, Leonard Slatkin est aussi chevalier de la Légion d’honneur.

Leonard Slatkin est représenté par R. Douglas Sheldon (agent général, représentant pour les Amériques et l ’Asie) chez Columbia Artists Management Inc. et par Julia Albrecht (agent pour l ’Europe) chez Konzertdirektion Schmid.

Orchestre national de LyonFort de cent quatre musiciens permanents ayant le privilège de travailler et répéter dans la salle de concert (2100 places) qui lui est dédiée, l’Orchestre national de Lyon, l’un des plus anciens de France (1905), est actuellement dirigé par le chef américain Leonard Slatkin, par ailleurs titulaire de l’Orchestre symphonique de Detroit (Michigan).Apprécié pour la qualité très française de ses vents, qui en fait l’un des interprètes reconnus du répertoire français (Ravel, Debussy, Berlioz,…) mais aussi des grandes formes symphoniques du xixe, il explore également le répertoire du xxe siècle et passe régulièrement commande à des compositeurs d’aujourd’hui. Pionnier en ce domaine, il s’illustre avec brio dans des ciné-concerts ambitieux (Le Seigneur des anneaux, Matrix, Pixar) ou accompagne des œuvres majeures du cinéma muet (Chaplin, Fritz Lang, Murnau,…).Au-delà des très nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’Orchestre se produit dans les plus grandes salles et capitales européennes. Premier orchestre symphonique à s’être produit en Chine, il a donné en 2016 une série de concerts au Japon, notamment trois programmes à Tokyo. En 2017, il effectue une tournée américaine et se produit notamment dans la salle new-yorkaise mythique de Carnegie Hall.L’Auditorium de Lyon, impressionnant monolithe de béton et d’acier, inauguré en 1975, d’un confort exceptionnel, accueille de très nombreuses phalanges internationales et les plus grands solistes de la scène musicale. Les nombreux    partenariats qu’il a su nouer avec des manifestations tels le Festival Lumière, Ambronay ou Jazz à Vienne, ont permis d’ouvrir largement la salle à tous les genres musicaux et tous les publics. Chaque année, ce sont près de 250 000 spectateurs qu’il accueille dans ses murs.

Établissement de la Ville de Lyon, l ’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’Orchestre national de LyonLeonard Slatkin directeur musical

L’Auditorium-Orchestre national de LyonAline Sam-Giao directrice générale ; Emmanuelle Durand secrétaire générale ; Mathieu Vivant directeur de production ; Stéphanie Papin directrice administrative et financière ; Christian Thompson délégué artistique ; et l’ensemble des équipes administratives et techniques.

Violons I

Violons solos supersolistes

Jennifer GilbertGiovanni Radivo

Premier violon solo

Jacques-Yves Rousseau

Deuxième violon solo

Jaha Lee

Violons du rang

Audrey BesseYves ChalamonAmélie ChaussadePascal ChiariConstantin CorfuAndréane DétienneAnnabel FauriteSandrine HaffnerYaël LalandeLudovic LantnerPhilip LumbusAnne RouchRoman Zgorzalek

Violons II

Premiers chefs d’attaque

F. Souvignet-KowalskiCatherine Menneson

Deuxième chef d’attaque

Tamiko Kobayashi

Violons du rang

Bernard BoulfroyLéonie Delaune Catalina EscobarEliad FloreaVéronique GourmanelKaé KitamakiDiego MattheyMaïwenn MererSébastien PlaysHaruyo TsurusakiBenjamin Zékri

Altos

Altos solos

Corinne ContardoJean-Pascal Oswald

Alto co-soliste

Fabrice Lamarre

Altos du rang

Catherine BernoldVincent Dedreuil-MonetMarie GaudinVincent HugonValérie JacquartSeungEun LeeJean-Baptiste MagnonCarole MilletLise NiqueuxManuelle Renaud

Violoncelles

Violoncelles solos

Nicolas HartmannÉ. Sapey-Triomphe

Violoncelle co-soliste

Ph. Silvestre de Sacy

Violoncelles du rang

Thémis BandiniMathieu ChastagnolPierre Cordier Dominique DenniStephen EliasonVincent FalqueJérôme PortanierJean-Étienne Tempo

Contrebasses

Contrebasses solos

Botond KostyákVladimir Toma

Contrebasse co-soliste

Pauline Depassio

Contrebasses du rang

Daniel BillonGérard FreyEva JanssensVincent MennesonBenoist NicolasMarta Sanchez

Flûtes

Flûtes solos

Jocelyn AubrunEmmanuelle Réville

Deuxième flûte

Harmonie Maltère

Piccolo

Benoît Le Touzé

Hautbois

Hautbois solos

Jérôme GuichardClarisse Moreau

Deuxième hautbois

Ph. Cairey-Remonay

Cor anglais

Pascal Zamora

Clarinettes

Clarinettes solos

Nans MoreauFrançois Sauzeau

Petite clarinette

Thierry Mussotte

Clarinette basse

NN

Bassons

Bassons solos

Olivier MassotLouis-Hervé Maton

Deuxième basson

François Apap

Contrebasson

Stéphane Cornard

Cors

Cors solos

Joffrey QuartierGuillaume Tétu

Cors aigus

Paul TanguyYves Stocker

Cors graves

Jean-Olivier BeydonStéphane GrossetPatrick Rouch

Trompettes

Trompettes solos

Sylvain KetelsChristian Léger

Deuxièmes trompettes

Arnaud GeffrayMichel Haffner

Trombones

Trombones solos

Fabien LafargeCharlie Maussion

Deuxième trombone

Frédéric Boulan

Trombone basse

Mathieu Douchet

Tuba

Tuba solo

Guillaume Dionnet

Timbales et percussions

Timbalier solo

Adrien Pineau

Deuxième timbalier

Stéphane Pelegri

Première percussion

Thierry Huteau

Deuxièmes percussions

Guillaume ItierFrançois-Xavier Plancqueel

Claviers

Claviers solo

Élisabeth Rigollet

Harpe

Harpe solo

Éléonore Euler-Cabantous

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ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95

| ve. 2 juin 20hrécitalANNE QUEFFÉLEC

Érik Satie Gnossienne n° 1 – Gnossienne n° 3 – Gymnopédie n° 1 – Gymnopédie n° 3 Maurice Ravel À la manière de ChabrierFrancis Poulenc «Pastourelle»Déodat de Séverac «Où l’on entend une veille boîte à musique»Reynaldo Hahn Hivernale et Le Banc songeur Claude Debussy Clair de luneGabriel Dupont Après-midi de dimancheCharles Koechlin Chant de pêcheursFlorent Schmitt GlasMaurice Ravel Miroirs

Anne Queffélec, piano

Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

| me. 7 & je. 8 juin 20h

| ve. 9 juin 20h | sa. 10 juin 18hciné-concertTHE ARTIST LIVE IN CONCERT

Michel Hazanavicius The ArtistFrance, 2011, 1h40, N&B / avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell, Penelope Ann MillerMusique originale de Ludovic Bource

Orchestre national de Lyon Ernst van Tiel, direction Ludovic Bource, piano

Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

| ve. 16 juin 20hsymphoniqueANNE-SOPHIE MUTTER

Edward Elgar Symphonie n° 1, en la bémol majeur, op. 55 Tōru Takemitsu Nostalghia, pour violon et orchestre à cordes Felix Mendelssohn Bartholdy Concerto pour violon en mi mineur, op. 64

Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Anne-Sophie Mutter, violon

Tarif : de 30 € à 68 € / réduit : de 8 € à 62 €

www.auditorium-lyon.com

prochainementSauf mention contraire, les concerts ont lieu à l’Auditorium.

Anne Queffélec © Lilyrose