Mots & Choses – Foucault

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Prijace Ce livre a son lieu d6 naissance daM un d6 Borges. Da,.. le rire qui .ecoue Il .0. lecture toutu lu familiarités de la penlH - de la nôtn : d. celle qui a notre 4ge et notre géographie-. ibranlant toules le3 8urrlWBll oràonnéM et tous les plans qui oe,a- gissent pour noUl le foisonnement de, êtres, faisane vaciller et inquiétant pour IongtBmp, no'rs pratiqua millénaire du M21718 d6 l'AutnJ. Ce te3;lfJ cite une certaine encyclopédie chinoi,u il ese écrit que c les animaw: ,e dipissnt sn : a) appartenant fi l'Empereur, b) smbaumU, c) apprivoisés, d) cochons ds lait, e) sirènes, f) fabulew:, g) ChieM en libertB, h) inclus daM la présente classification, i) qui ,'agitent comme de8 fO/l8, j) innom- brables, k) dessink allec un pinoeau très fin en poils de chameau, 1) et coetera, m) qui viennent ds CQ8ser la cruchs, D) qui d8 loin ,emblent des mouches •• Dans l'émerveillement de cette tD.1;inomie, ce qu'on rejoint d'un bond, ce qui, fi la fapeur de Z'apologU/l, 1IOUS est indiqué comme le charme 1JX0tique d'une autre peTUléB, C'"' la limite de la n6tre : "impossibilité nue de penssr cela. Qu'est-il donc de peMer, et ds qlUJZls Impossibilité ,'agit-ilP A chacuTIB d6 ce, ,inguLières rubriqua, on peut donner 8ens précis et contenu oesignable;quelques-une, enveloppent. bien des êtres fantastiquu - ammaus fabulew: ou .irèna; mais juso tsment en lsur faisant place li pare, l'encyclopAdie chinois, en localise les poul/oir, de contagion; elle distingU/l avec 80in 188 animaw: bien réel. (qui .'agitent comme du foUB ou qui piennent de cauer la cruche) et cew: qui n'ont leur .its qua dans l'imaginaire. Le, dangmus mélanga BOnt conjurés, lu blaso", et le. fabla ont njoint leur haut lku; pas d'amphibie inconcel/able, pas d'aile griffus, pas d'immonde peau. .quamelJ8e, nulle de cu faces polymorphes et tUmoniaquu, pas d'haleine de flammu. La mDTUltruo.ité ici n'altère aucun corpa réel, ne modifie en rkn le bestiaire de l'imagination; sUe ne IS cache dans la profondeur d'aucun poupoir étrange. Elle ne .erait même nuU.

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Prijace Celivre a son lieu d6naissance daM un W d6 Borges. Da,.. lerirequi .ecoue Il .0. lecture toutu lu familiaritsdelapenlH - delantn :d. cellequianotre4geetnotregographie-. ibranlant toules le3 8urrlWBlloronnM ettous lesplans qui ,a-gissentpournoUllefoisonnementde,tres,faisanevacilleret inquitantpourIongtBmp,no'rspratiquamillnaireduM21718 ~d6l'AutnJ.Cete3;lfJcite unecertaineencyclopdiechinoi,u oil esecritquec lesanimaw: ,e dipissntsn :a)appartenant fi l'Empereur,b)smbaumU,c)apprivoiss,d)cochonsdslait, e)sirnes,f)fabulew:,g)ChieMenlibertB,h)inclusdaMla prsente classification, i) qui ,'agitent commede8fO/l8,j)innom-brables, k) dessink allec un pinau trsfin en poils dechameau, 1)et ctera, m)qui viennentdsCQ8serlacruchs,D)qui d8loin ,emblent des mouches Dansl'merveillement decettetD.1;inomie, cequ'onrejointd'unbond,cequi,filafapeurdeZ'apologU/l, 1IOUSestindiqucommelecharme1JX0tiqued'uneautrepeTUlB, C'"'lalimitedela n6tre:"impossibilitnuedepenssrcela. Qu'est-ildonci m p o B 8 i ~depeMer,etdsqlUJZlsImpossibilit ,'agit-ilP AchacuTIBd6ce, ,inguLires rubriqua, on peut donner 8ensprcis et contenu signable;quelques-une, enveloppent. bien destresfantastiquu - ammaus fabulew:ou .irna; mais juso tsmentenlsurfaisantplaceli pare,l'encyclopAdiechinois,en localiselespoul/oir,decontagion;elledistingU/lavec80in188 animaw:bienrel.(qui.'agitentcommedufoUBouqui piennentdecauerlacruche)etcew:quin'ontleur.its qua dansl'imaginaire.Le,dangmusmlangaBOntconjurs,lu blaso",etle.fablaontnjoint leurhautlku;pasd'amphibie inconcel/able,pas d'ailegriffus,pasd'immondepeau. .quamelJ8e, nulledecu facespolymorphesettUmoniaquu,pasd'haleinede flammu. La mDTUltruo.it ici n'altre aucun corparel,ne modifie enrkn lebestiairedel'imagination;sUeneIScachedansla profondeurd'aucunpoupoirtrange.Ellene.eraitmmenuU. 8 pMIprHtnte en ce'" ciallifiCGtion ,i eUene .e glill.ait dan. tout ""paceyid8,do,..loutleblancinrer.tilielquilparete.tl'fl' lesunsde.autre Cene,ontpoilu animaw: (abulew:qu, ,ontimposdbllJs,pUl.qu"la,ont commetell,mai, l'troitedltance'IllonlaqueUeila.ont juztapos,au.zchiensBn liben ou ceuz yui deloin aemblentde, mouc1,e,.Cequi traM-gr,." touteimagmation,toutepensepOBBibk,c'est,impkment la srie alphabtique(a, b, c, d) qui lie li loulu ks awu chUCURB dece,catgorie Encorene ,'agit-il pas delabi:a"erie de, rencontre. insolite On ,ait ce qu'il 11a de dkoncertant dam la prozimit du e:&tr8mca outoutbon1lllmentdaMleyoiainage.oudaindeidw,u,am rapport;l'numrationquilu entrechoquepollBdeelle.eulB unpOUf/oird'enchantement:,J. lIB.ul plUIIjeln,ditEUII-chnu.Pourtoutcejourd'hui,'eronten,/lreUdema.aliflB: ,A 'pic"Amphisb,,",Anerudwe.,AbedeB8imom,AiarmD, Amnwbates,Apinaos,Alatmbam,Aracte8,Alterions,Aleha-rata, Ar811s,Araines, A,calabu, Attelabe"A.calabotu, Aemo,.. rorde' MaistoUIIce,fier.et "rpe"", WUIIcel 8tru depourri-'ure et defll.oositigroui&nt, comme k, syllabu qui 18, nomment, dan. la ,alifle d'EustMne, : c'ut l que toUIIont leur lieu commun, tommesurlatabled'opration18pMapluieetlamachineci coudl'fl;.i l'trangetdeleurrencontrec'est.ur (ondda cel et, deceen, dece sur dont la .olidiu et l'videncegarantis,ent lapoa.ibilitd'une Il taitcene.improbableque lu lsaaraigne,etlu CJl1II1WbatuYu:n1lllntUnjour .fImiler80UIIlestkntl,r EUBtl&nes,mais,aprtout,jlnceue bouclreaccueiUanUetfIOrace,llaallaientbien.dequoi .e logerel 'roulier18palaiBdelsurcouisten. La mOnBlruosl que Borgu faitcirculer doM .on numratio" conaisteau contraireen cecique"upace commun dtlsrencontre, 8'ytrouvelui-mmeruinA.Cequi.ut imp08.ible,cen'ut pal le vol.inagedescho8u.c'utle.itelui-m8meo eUs.pourrai"nt 90isiMr. Lu animaw: i) qui ,'agitent comme des (OUI,j) innom-brables, k) d68.iruiB al'ec un trs fin pinceau depoit. de cham6au J, - opourraient-ilajamai... rencontrlJl',.auf danslayoi:& immatriellequi.prononlsurtnumAratwn,,auf .ur lapag" qui.la transcrit? O p'UfI6nt-ila .e jw:tapour ,inon daM 18non-lieu dulangage? Mal celui ci.en lu dployant,n'oUf/re jamal qu'unespaceimpemable.Lacatgoriecentralsdesanimaw: inclUII daM la prujlnte cla"ificion Jindique (INez, par l'ezpli-rfrencecitk.parade.conn""qu'onneparlliendra jamaisdtfin,r entrechacundecu .",emblu'"celuiqui.lu riur,it tousun rapport ,,,,ble decontenu conUnant : Bitousles animauz rpal1i e logent .arll ezception danaunedescasesde Prfat'A9 la di.tr&bution,ut-ce qU4JtOiMe' lu Gutra neIOn!pCJIen celU-cii' Eteelle-ci ci.on tour, en qU4Jl apat:e rutlB-t-ell L'ab,urde ru.lM la et de Z'numiral.;'on en frappant d';,mp088ibiliU le en olherparli-raientluclununumr".Borgun'ajouaucunefigureci l'atlasdel'impossible;il ne(a jai.Ui.rnullep'-'t&l'clairdeId rencontrep08tique;il eaqu;,pe.eulement lapZ""discrtemau la piusiMistantede,nku,ls;il ,0Uleraltl'emplacemenl,16.01 muet ole,&rerpeullenl8eju:&taposer.Duparition masqueou pluttdrisoirementindiqueparla,rieabcdairedenoIrs alphabet,qui el' cenau ,er"ir defil d;,recteur(le seulpuihle) au.s numratLQna d'une encyclopdie c1Linoise ... Ce qui ut retir,en un mot,c'estlaclbre1tabled'opration 1; etrendantRoussel unefaiblepartdecequiluied 'oujourlld,j'empwiecemot table 1en d.6u:z;"ns 8uperpos, :tablenicheik,caoutchouteuse, enpelopped.6blancheur,ei,7IC8lan80USlesoleiZdeverrtJqui dvorele8ombre8, - lo pour un iMtant,pour toujourspeut-tre,leparapluie rencontrela machine coudre;et,tableauqui permetlapensed'op4rer,ur lsII8eruU718mue enordre,un partageen classe.,ungroupementnominalpar quoi.ont dsi-gne,leu",imitudel etleur.diRreneu, - lo,depuule fonddes'emp', lelangage .'entrecroile avec l'"pace. Ce te%te tU Borg" m'a fait rire longtemps, non ,a718 un malaise certainBtdifPcilacipainere.Peut-2treparu qU4Jdans .on .illage nai88ait le loupon qu'il y CI pire dsordre qU4Jcelui del'incongrl1 fi du rapproch6ment decs qu, Mco1wient paB; ce serait le tUsordrB qui(ait8cintiUerleB(raf'MntId'ungrandnombre,tordra polSible,danala dimemion,.. ansloi.ni.gomitrB, de"hl:tro-clitejetil famenndre cemot aupl"" pr, deBontymoZogie: leachosesyBOnt couche, 1,po'Bea l,disposu 1da718deB ,itercicepointdiRrentlqu'ileBtimpo88iblsdetrouperpour eu:z;unupaced'aceue,dedfinirau-dea8oUldesU718etdu autru un lieu commUD. Le. utopies C07l8olent:c'ut qU4J,ielle. n'ont paB de lieu rel, elleB ,'panou"ent pourtant dans un "PfJC8 merpeiUcu:z;etISle;elluouprentJacitlaWlpaste8111'671"", desjardinabi.enplanli., des 1!ay.facile.,mme ,i leur acoMel& chimiriqU4J.Le8 htrotopies Inquitent, 8/IIV doute parcs qu'eUM mineR! .ecrtement lalangage,parcequ'eUe.Ilmpichentdeno,,,,-mer ceciet cela,paru qu'elle.bmBnt le,nomBcommunaou lai Bncluwtrent,parcequ'elluruinentd'oponcelaynlaU "" pal .eulament cella qui construit lu plltfJ868, - celle moi1l3 mani-futequi(ai.t tenir,nsemble 1(ctIIIte",fat:eluU718des autru)le,motletleachB8.C'B8tpourquoiluutopi68per-mettentle.fableretlu discout. :eUe.IOn!danaladroitfil du langage,daMladimBnBionfOn4anrentaledela fabula;lsIIhlCl-rotopies(commeonentrou".,ifrlfrummentcM,BO'8611) 10Lesmot3etlMChOSM de ..kMnt kpropos,arrtentl88mots BurSUZ-nWl1UlS,dsS/Iraci1l8,toutepossibilit degrammaire;ellesdrwuentlu mythes et frappentdest8rilit lelyrismedesphrasM. Ilparttquectlrta.n8aphasiqurlSn'arriventpasclasserde faoncohr6ntalescheveaw:delainesmulticoloresqu'onleur prsente ,ur la ,urface d'U1l8table;commssi csrectangLeuni ne poupaitpa3servird'tJ8pacshomogT/8etneutreolesCIwS63 viendraient lafoi!mani(e8ferl'ordrecontinudeleursidentitll oudelsuradiffreT1U8etlechampdeleurdrwmi-nation.Ilsforment,en cetespaceuni o leschosesnormalement udistribuent et 86nomment,unemultiplicitti depetit3domaina grumeleux et (ragmentaireB o des ressemblances Bans nom agglu-tinentlu chosesenloI3dillcontinu$;dansun coin,illlplacent leslesplUIJclairs,dansun autrele.,rouges,aiUeurs quiontuneconsistanceplu..slaineuse,ailleursencoreles plwlongs, ou cew; quftirent sur lepiolet ou ceuz qui ont tnous enboule.Mais peine esquisss,taus gro!&pement3Bedfont, carlaplaged'identitquilessoutient,aussitroitequ'eUesoit, estencoretroppourn'trapMillstable;etL'infini,18 malade rassemble et spare,entasse lu similitudes divers63,ruine lesplu..s"idenles,disperseluidentits,&uperp08e18scritre, diffrentB,.'agite,recommence,,'inquite etarrivefUll8mentau borddel'angoisse. La gnequifaitrirequandon lit Borgu est apparentesaFU douteauprofondmalaisedeceuzdontlelangageestruinA: avoirperdule*commun _ dulieudunom.Atopie,apha.,ie. PoUl"tantlet6:l;ledeBorgespadansWI6direction;cet.t6 distor,ion duclassement qui nous empkhe delepenser, ce tabl6au ,ans upllCecohrent,Borgeslsurdonnepourp/Jlriemythique unergion prcise dont le nom seul constitue pour "Occidentune granderheTPed'utopiu.LaChine,dansnotrarve,n'est-eUe 1!GSjustementlelieuprivilgidel'espace?Pournotresy81atne amaginaire,laculturechinoiseestlaplUlmticuleUlte,laplia hirarchise,lapluslourdeaw:,wtinetne11t8dutemps, laplru atWchi8aupur droulementdel'tuuluejnousBongsoMcieUe comFMciunecipilillationdedigue8etdebarragessou..slaface terneUaducieljnou,lal'oyonsrpandueetfigeBurfoutela 8uperficie d'un continent cernl demuraiUes. Son criture mime rI8 reproduitpaltenZignMhori:umtaleslepolfuyantdela PO3;;eUe dresBeen colonnesl'imageimmobileet encorereconna88abledu choS88ellu-mmu.Sibien quel'encyclopdiechinoisecitepar BorgM8tlatinomie qu'elleproposeconduisentciunepense 801'13espace,cidu mot. et ci du caUgones "am feuni lieu, mais qui reposentau (OMsurun upace BOleMBl,toutsurchargde figureecomplexeB,decheminsenclievltru.de,ieu trangee.da Prfaceil pa.3,agesetdscommumca&WnIimprivuu;il11ourtlic ainsi,L'autre utrimit dsla.te"e que7IOUShabltoM,unecul-'urePOrdetoutentireZ'ordonnanuda"dlendue,mai. quiIN distri.bueraitlaprulifration dudaM aucun ,u, upacu 0' il nuus est pos8ible de7IOm1R6r,de parler, t penaer. QuandMUSi1l8tau.r01l8uncla8.am.entrflchi,quand7IOUS dBoM que le chat et le chisn ,e res.emblent moins que dew: UII,iBl'8, mme,'ils .ont "un etl'a"'retlppr",ois.ou embaums,mme .'ils courenttoUldA!1J,IJ;commedufous,etmeme,'ilsviennent decasserlat:r/.I.C,qui' ut doncle801cipartir daquoiMUS rtabliren toutecsrtitudePSurquelletable,selon quelespaced'identiUs,de.imilitcules,d'analogiu,fJ4I01&l-nous pris Z' habitude de J,i"'ribuer tant de choi61 diRrentu ct parelca P ut cette cohirenc8 - donton lIoitbien to'" desuite qu'elle n'estnitUterminAeparun enchanementaprioriet nB088,aire. niimposepardescontenusimmdiatementse1&8i.bluPCaril nA!s'agitpasdelierduconsquenC81,maisda,approoheret d'isoler, d'aruJlyser,d'ajust8r et d'emboUer d6I contenusconcrets; riendeplustdtonnant,riendeplusempirique(aumoina8n apparence)que"instauration d'un ordreparmi 161chosu;rien quin'ui.geun i.lplus ouvert,un langageplw fidleeCmiew: modul;rienquiMdemandBallecplusd'i."",isCancequ'on8e laisseporterparla p'roli(rationdMqualit.etdu forme..Et pourtant un regard qui 1&8 .erait pa.3 arm pou"ai' bi.n rapprocher qlUlquesfiguruBemblabZeaeten distinguer d'autresdrailon c telleou telk diRrenu :en fait,il n'y a,mmepour l'la plus natllB, aucuneauculUl distinction qui 1&8rsulte d'une opration prcise et del'application d'un criHrepralable. UnsystmedS/Jlments 1-unetUfini.l.ionde.8egmentsBUI' kaqu.eZspourrontapparatreZear6lBIJmbiaTUJUetlu diRrence., lu types deIIariationdontcu .egments pourront BlreaRec", le /Jeuilenfin au-da.usduqu.elil 11auradiRrlJnceetau-dessous duquelilyaurasimilicut- estindispensablepourl'tabli,,-BBrnentdel'ordre le plus 8imple.L'ordre,c'ut cila foiscequi 8. donnedans le. chos8/JCOm1R618urloiintrieure,ler.eau Becrel /Jelonlequel eUe/J8eregardent en quelque BorteZeaunes lBBa"',. et ce qui n'u8te qu' trtwer, la grille d'un regard, d'une attention, d'unlangage jetc'ucseulementda"",lesca868blanchudece qrUJdriliagequ'ilB8manifesteenprofondeurcommedjl, attendant 8n .ilence le moment d' Itrenond. LescodesfondamentCJu:r;d'uneculture - ceu:!:quirigi"enC .on langage,S61,ckmasperceptif.,861changu,S8ItechniqUBI, auPaleurB,lahi.rarc1liede881pratiquu - fountd'entrec jeupourchaquehommelu ordresempirique.aU%1JuelBil aura aRatretCdan.le.quelsil ",.,tro,,"era.Al'autre.rmit d. Lesmotsetleslapense,du'Mories8cientifiquuouduinterprtationsde philosophesexpliquentpourquoiiZyaengnralunordre,ci quallsloignraleil obit,quelprincipepeut en rendrecompte. pour queUe raison C'MtpluMt cet ordre-ci qui elt tabli et non plJl f8Z autre. Mais entre ces deu:e rgwnui distant8ll, rlgntJ un domaine pOUl' {Wo.r surtout un rle d'intermdiaire, n'en ut pas mom. fondamental:i.l63tplusconfus,plusolncur,moinafacileSaM doul6analyser.C'cstl qu'unsculture,sedcalantinsensible-ment desordr6Bempiriquesquilui sontprescritsparS8Scodu primaires,instaurantunepremiredista1lC8parrappor& eu:e, leurfaitpmireleurtranapareninitial8,cessedeselais8#Jl' "fIISs.l'ml6nttrfJC1enerpareuz,88dprend.dBleurspoupoir. immdiatsetirwisibw,selibrepourconsta!uquecu ordrunesontpeut-BtreplJl 188seulspos,iblesni lesmeilleurs; desom qu'eUesetrouvetlyantlefaitbrutqu'il y a,au.-dtfflsous de 88Bordm 8P0ntanis, de, choses qui 80nt en ell8l-mBmeBordon-nables, qUI- appartiennent un certain ordre muet,bref qu'il ya dBrordre. Comme si, s'affranchissant pour uns part dB MU grilla linguistiques,perceptipes,pratique8,lacultureappliquaitlur ceUes-ciune 8riUe seconde qui les neutralise, qui, en les doublant. lu fontapparattre etlesexcluent en mmetemps,et 8etrouvait du mimecoupdevantZ'Btrebrut de"ordre.C'estau.nol!'decd ordraquetescode.dulangage,delaperception,delapratique .ont critiqusstrenduspartiellementi,walides.C'est,urfo114 daestordre,tenupOUl'80lpositif,qlJ688btirontle.thonu gnralesde"ordonnancedu chosesetlesqu'eUs appelle. Ainsi entrels regard dj cod et la connaissance rflexillB, il ya unergion mdianequi dlivrerordra en son lire mhne: c' l qu'il apparat, selon les cultures et selon les poquu, contin" atgraduoumorcelaetdiacontinu, lili l'upaceou conafitu ci chaqueinstant par la pOU8sedu temps,apparent un tableau devariablesoudfinI- parde.sys:muspar.dacohrencu, compoddereuemblancuquisesuiventdeprochsenprocha ou88rpandenten miroir,organisautourdediffrencescrois-14ntU, etc. bJnqueceUsrgi.onc m8clwnB l,dansla ","UI'B elleles modes d'de"ordre,peue S8 don1UR'comme laplusfondamenlal8:anUrieurBaw;mots,aw: el aw;gute, qui ,ont C8msalorslatraduireaveoplusoumam. d'exactitudeoudabonheur(c'estpourquoi.ceUsexprien da"ordre,en80ntrema.ssifetpremier,jouetoujoUrBun 76lecritiqlMl);plus.olide,plU8archarque,moins doul6U8e,joursplusc vraie 1quelesthorie,qui88,aJntdeleurdonner uneformaexplici18,uneapplicationexhau8tiJla,ouunfonds. msnt philoaoph.i.qua. Ainsi dam toutecultlJl'8entre"usa,edeCf qu'anappder lescodu ordinateurs0''" .u, Prlfa13 ziorilre.il Ya l'e:l:prienCitR!J8ds"ds,u modu tJ:itre. Daml'ludeq!J8poici,o'e&tceUee:l:pbwnqu'a"poudrai, analyser.Il .'agit demontrercequ'elleapu devenir,depui, le XVIe sicle,au mJud'unecl.J.turecommela ntre:deq!J811e manire,enremonUmt,commecontre-coura"',lelangagetel q,,'iltai.tparl,lestrunaturel.tel$qu'il.taientperU$ee rassembls,le.change.telsqu'ifstaientpratiqu,notrecul-t"T8li manifestqu'ilyal'aitdel'ordre,etqu'aut: modalitsde cetordreleschangesdsva8ntlsur.10;",le.tre.vl'antBleur rgularit,te.motsteur8nchatnementetleurvaleurreprsen-tatiye;qusUssmodalitdel'ordreonttreconnues,pose" nouesavecl'espaceetletemps,pourformerls.oclspositif .18. connais,ancutellfl,qu'elle8"dploientdamlagr/Jln11'l.areee danslaphilolog6,NM18naturelleetdanslabiologie, tL,nsl'tudedesriches8e.6tdansl'conomJpolitiqus.Unetelle uRlllyse,onlepoit,nerell'epasdel'hiBtoTedesidesoudu sciencu:c'est plutiJtunBtud8qui .'elforC6dsrtltroufl6rpanu. dequoiconnais,ance8etthioriuonttpouibw;.elonque' Il'paced'ordre8'est constitule'iWoir; .ur (aM dequel apriori historiqueetdansl'lmentdequsllep08itipitduidbutontpu apparltre,dss .ctences 86constitU8J',ds8ezpirencu .e rflchi.r dansduphilosophies,desmtionalits88former,pour,peut-tre, se doo!J8r et 8'llanouir bient6t.Il nesera doncpal question deconna;",ancesdcritesdansleurprogrperiluneobjectil'U dans laquelle notrB science d'aujourd'hui. pourrait enfin 88rBcon-nltre;cequ'onpoudraitmeUreaujour,e'es'lechamppiBt-mologique,l'pistmolu connais.wa1&C8l,8n,,;"ageshorsde tout critr"BBrfrant ur l'aleurrationnelleou leursforme. objectil'6l,enfoncentleurpo.itiviUelmanifestentaiRl'uns histoireq'"n'eBtpalcelledeurperfectioncroissants,mai. plu"'toeUedeleur.conditionBdepoS!ibit; encercit,ce '1'" croit apparatre, ce .ont, dans Z' espace du. savoir, les configuratioM qui ont donnAlieu aru forme,dil'Brsudela conna;"ranceempi-rique.Pluttqued'une au,senstraditionneldumot,il s'agit d'unec archologie 1:1. Or,ceUeenqutearchologiqueamontrdeuzgrandudis-conti.nuitsdans"pistmdelacultureoccidentale:cellequi inaugure l'gecla.uique (fI8r8lemilJudu XVIIe sicle) et CIJUe qui, au dbut du XIXe marquels B6uil de notr. modemit.L'ordrlJ 814"fondduquelno""pemonBn'apal lemmtJmodecl'treqUIJ celuide.clasBiq!J88.Nousal'OnBbeauiWQtr"impruiiond'u" moul'ementpresque delaratio8u.ropBnnedepu8 1.Lesproblmesdemthodepoalpar une&eUec arch6ologfe a ..ron' examinsdanaunprocba1ouvrage. la Renai8'tlnce jusqu' nos jour.,noUBavonsbeaupel18er quela cw..ificatWntkLinn,pluaoumoinsamnge,peulen8ro, continuer avoir une sorte tk yalidit6, que la thorietk layaleur chezCQndWacst retrouvepourunepartdanslemarginalisme du XIXe sicle,queKeyna abitm Bentil'affinit desespropres anlyaes "Pee celle, deCamillon,qtuJlepropo, dela Grammaire gnrale(l8lqu'onletroupeCMZlesauteuradePort-Royalou chezBaru)n'estpas.i loigndenotreoclw!llelinguistiqu6, - toutecetquasi-continuitauniveau de.tidks et. desthm611 n'est 8ansdoutequ'un en6tdesurface;au nweau archologiqtuJ, on POtquelesystmedu posliyith a changd'unefaon11IlJ8-8iY8au tournantduXVIlleetduXIXe .icle.Nonpasque la raisonaitfaitdu progrs;maiso'e" qtuJlemoded'trede. chosfJIIetdefordrsquien lesrpartis,antlesoffreaus(Woira tprofondbnent altr.Si "hUtoirentureUedeTournefort.,da Linn e&deBuffonarapportautrechosequ'eUe-m2rne,ce n'ut pas la biologie, l'anatomie comparie de CuvlSr ou "yo-lutionnisme deDarwin, c'est la grammaireginraledeBaU1k, c'utl'annl.ys6dala1nOnnieetdelarichessetellequ'onla trorwecher.Law,chezVron ch Fortbonnaisou chezTurgot.Le. '!()nnnissalICMparviennent peut-tre ,'engendrer,lesidks Be .ra1l!formeretagirlesunes8ur188autr611(maiscomment1 leshr.storiensjuqu'pruent718noUB,'ontpasdit);U1I8choslJ entoutcas6IItcertaLnS:C'Mtquel'archiologie,,'adressantil l'upace gnraldu s(Woir, 86Soonfigumtwns et a" mode d'2t.rtJ des chos6ll qui. y apparaissent, dfinit d6IIsyltmes de simultanAit, ainsiquela 8riedesmutationsn6ces8aire8et8uffi8an1e8pour circonscrirsleseuild'u1l8positivitnoUYtlle. Ail18il'arwlY8eapl' montrerlacohrencequiauist,fout Ilt, longdel'dgecWssiqtuJentrela thoriedelareprsentation6& ceUesdu langage, desordres naturels, dela richs8seet de la yaleur. C'estcetteconfigurationqui,partirduX/xesicle,change entirement;lathoriedelareprsentationdisparaUcommefon-dementg n ~ r a ldetouslesordr88possibles;lelangagecomms tableau8pontanA et quadrillagepremier d6IIchoses,commerelais indispensableentrelar8prMentatwne&le8tre8,s'effaceson tour;unehistorioitproforulepntreaucurdeschoses,les isoleetlfJIIdfinitdansleurcohrencepropre,leurimposede, formesd'ordrequi80ntimpliqu68parlacontinuitidu I6mps; "analyse l8changMet dela monnaiefaitplace l'tudedela production,celled6l'organismepmulle pCJ8surla r6cherchedss coracr6slazinomiquujet surtout lelangager.erd 8aplacepri vilgiketdevientsonlourU1I8figuredel histoirecohrente a,'eel'pa3seur deson pCJ88.Maismesure queleschosess'8n-roulentBltrelles-mmes,118demandantqu'Ifurd,yenirleprin Prfa15 cipe de lAIurinklligibiliU et abandonnant l'upa dela reprsen-taricln,l'homme.on wu,. etpoUr'la pnmiArefois,dan .. Z,champduSlJfIol'occidenlal. "/aomme - dontla connaissance ptJlfH Il rk&yeu naif, pour la plu. vieille recherche depu.Soera1.6 - n'ut 8anldoutarian pl""qU'UMcertaiM dchiruredansl'ordredu cho.ru,UMconfiguration, en tout CM, deB,inepar la diapo,ieion nou,""lle qu'il a priaeriClrnmentdansle .avoir. Del,ont nUs lu cllim8rtJ8dtJBnouveaw;huma-n811UJB,le,facilitsd'UManthropologie J,ent6ndU8 commerflaiongnArale,mi-positive,mi-philOsophiqU8,sur l'homme.Rconfortcependant,etprofondapaisementdepenser quel'hommen'68tqu'lJ.1I8inventionrcenf8,unefigurequin'a pas dew: siclu,un .. implepli.dansnotre .avoir, et qu'il dispa-redira d qU8celui-ci aura trouvuneformenouvelle. Onvoit quecetterechercherpondun peu,COI1lln6lincho,au d'crire UM histoire de la folie ci "tSge clsique; elle a dana letempslesmmu articulati.ons,prenant 801' dpartcilafinda la Renats8ance et trouPant, elle aussi, au tournant du XIXesidcl", le nuil d'une modernit dontno"" nesommu toujour.pas 8078. AIor8quedans,'hlaeoiredela (aliB,oninterroglltla manU,. donEUMculture peut po,er 80USUMfOrmBmaBsiVII et gnAralsla diffirencequilalimite,il .'agit d'ob'lITgericilamaniredont dll! prougelaprimit dtJBcha8M,dontelletablitle2ableau deleur.parenliset"ordre811wnlegU8'il fautlesparcourir.n .'agiten .tommed'unehistoiredelal'S8smnblance:ciqueUe, conditions la pense claIsique a-t-elle pu ,.lllichi.,., entP'ele, chosea, du rapporC8 de ,imilariU ou d'iquivalencIJ qui fondent les mors, lu classifications, les khange A panir de 91MJZa priori m,torUjuet possibk darUfinir legraM damIR dtJBiden-tiUsdistinctes'lui,'tablit 'Ur'lefondbrouilU,i.ndfini,8ans 9isage et COI1lln6indiffrent, du diffrencesP L'histoire dela folie 8eraitl'hiBtoiredeZ'Autrs, - dece'lui,pourUMCultUT6,68' la foisintrieur et tranger,donc(pour Bnconjurer,. pril inMrieur)mais Bnl'enfermant (pour81'rduirel'aUlrit); "hiatoire dol'om,.s da. ChOBUBerait l'histoiredu MamtJ, - dl ce qui pourunecultureed cilafoi.&disper8et .apparsnt,donc ci distmgue,. par dM marqw4 et recueiUi,. dGnsdtJBidenritis. Et 8i on songe que 14 maladie tJ8t la fotsled,ordre,la ptr-'euse altrit dans le corps humain et jusqu'au cur de la PI, mais aussiun pl,nomnBdenalurequi a 8tJ8rgularits,88' rusem-blanceset 868typ6S, - onPOitqueUeplacepourrait avoi,.UM archologie du.regard mdical.Del'e:&prience-limitedel'Autre au fOP'm1l8constitutives du savoi,. mAdical, et de celle,..ci l'ordre da.chosesetla.pensBduMime,cequi,'offrecil'analY88 archologique,c'ur tout le8avoirclauique,ouplutt ceaeuilgui 16 1JQ,".pa.redelapmi""conrituanot .... 11lOIUmU. S14T'ce .euil uL appanu:pour lafo" cette trangtlfigurs du BaVOL,.qu'on l'lwm"",, Ilt qui a ouvertunpropr. UI./oZBciencellhumainu.En",ayantde7emeUreau iourceUe profond.sdinivtlUoJ.wncklacultureoccLmlal6.e'ut notrsBOl .ilenctlWJetnaEvementimmobileque no," 7t1ndoru;e, T'upturu, .IoninstabiliU,86'fai.l'iluiqui,'inquite cinoUI'BaU 80'" no, pal. 1 CHAPITRE1 Lessuivantes 1 Lepeintre est lgl'ementeuretrait dutableau.TIjette Un coup d'il sur le modle;peut-tre s'agit-il d'ajouter une der-nire touche, maisil sepeut aussi que le premier trait encore n'ait pas t pos. Le bras qui tient le pinceau est repli sur la gauche,dans la direction dela palette; il est, pour un instant, immobileentre la toilt'et lesoouleurs.Cette mainhabileest suspendue au regard; et le regard, en retour, repose sur le geste arrt. Entre lafinepointe du pinceau et l'acier duregard, le spectacleva librer son volume. Nonsansun systmesubtild'esquives. En prenant un peu dedistance,lepeintres'estplacctde l'ouvrageauquel il travaille. C'est--dire que pour le spectateur qui actuellement le regarde, il est droitedeson tableau qui, lui, occupe toute l'extrme gauche.Acemmespectateur,]e tableau tourne le dos:Onnepeutenpercevoirquel'envers,avecl'immense chssisquilesoutient.Le peintre,en revanche,est parfaite-mentvisibledanstoutesastature;en toutcas, il n'estpas ~ 8 q u par la haute toile qui, peut-Atre,va l'absorber tout l'heure,lorsque, faisantun pasverselle, il seremettrason travail;sansdoutevient-il,l'instantmme,d'apparattre aux yeux duspectateur,surgissantdecettesortedegrande cage virtuelle que projette vers l'arrire la Burfacequ'il est en train depeindre . Onpeutlevoirmaintenant,enun instant d'arrt, au centre neutre decette oscillation. Sa taille sombre, IOn 'Yisage clair sont mitoyens du visible et de l'invisible : sortant decette toilequi nousflchappe,ilmergenosyeux;mais lorsque bientt il fera un pas vers la droite, en se drobant nos regards, il lie trou'Ye1'8 plac juste en facede la toile qu'il est en train de peindre; il entrera dana cette rfitono.son tableau, 20 ngligun illlitant,va,pour lui,redevenirsonsombre ni rticence. Comme IIi le peintre ne pouvait la fois tre YU sur letablclluo ilelltreprsentet voirceluioil s'emploieil reprllent.erquelquechose.Il auseuilde cesdeuxvisi-hilits incolllputibles. Le}leintrerr.gonle,lBvisagelgrementtOUTllet 11\tte penche vers l'llauJe.Il fixe un point invisible, niais qllC nous. lesspectuteurs,nou:'!pouvonsassignerpuillque\:0 Jloint,c'est nous-mmes: notre corps, notrevisage,nosyeux. Le spectacle qu'il observe est donc deux fois invisible: puis'lu'il n'cstpasreprsentdansl'espacedu tableau,etpuislIU'ilIle lIitueen ce point aveugle, en cette cache e5sentitllle osedrobepournous-mmesIlotreregardaumomento nous regardons. Et pourtant, cette invisibilit,comment pour-rions-nousYiterdelavoir,lBOUIInosyeux,Plsqu'ellea dansletablel\ului-mArneBonsensible1luivalent,SBfigure Icelle?Onpourrait en ellet deviner ceque lepeintre regRrde, l'iltaitpossibledejeter lesyeuxsur latoilelaquelleil l'applique;maisdectille-cionn'a{lCl'oitquelatrame,]e8 montantB l'horizontale, et, il la vertICille, l'obliquedu chevalet. Lehaut rectangle monotone qui occupe toute la partie du tRbleaurel,et quifigureJ'enversde latoile reprsente, restituesouslesespcesd'unesurface l'invisibilit en profon-dcur de ce que l'arll"tc contemple: cet ellpflce o nous .Olumes, que nous sommes.Des ycux dupeintre ce qu'il regarde, ulle ligne impriculleest tracequenousnesaurionsviter, nouli qui regardons: elle travertle le tableau rel et rejoint en avant desasurfacecelieud'onousvoyonslepeiutrequinoUB observe;cepointillnouiatteintimmanquablementlitnOUS liela repr$entation du tableau. En apparence,ce lieu est.simple; il est de pure rciprooit: nousregard unsun tableaud'ounpeiutresontournous contemple.Rien dtiplusqu'un faceface,quedesyeuxqui scsurprennent,quedesrllgardsdroitsquienBC se superposent.Etpourtantcettemincelignedevisibiliten ret.ourenveloppetoutuncomplexed'incertitudes, d'changesetd'esquives.Lepeintrenedirigelesyeuxvers nous quedans la mesure ollOUSnous trouvons il la placede son motif. Nous autres, spectateurs, nous sommes en sus. Accueil-Ii!!sousce regard,nous sommes cha!l!s par lui, remplacs pltr ce qui de tout temps s'est trouv l avant nous: par le modle lui-mme. Mais inversement. leregard du peintre adresshors du tableau a.uvidequi lui fait facea.ccepteautant de modles qu'il lui vjeut de spectateurs; en ce lieu prcis, majs iudifrreut, lel'egardant et leregardl'cha.ngent!jlU1Scesse.Nulrtlg'drd 21 D'eststable,oupluti\t,dam]esillonneutreduregardqui transpercela toUelnperpendiculaire,lesujet dl'objet,le spectateuretlemodleinversentleurrlel'infini.Etla granetoileretoumel'extrmegauchedutableauexerce lsasecondefonction:obstinmentinvisible,elleempche quesoit.jamaisreprableni dfinitivementtabli lerapport desregards.LafixitOpaquequ'ellelaitrgnerd'uuct rendpour toujours instable le jeu desmtamorphosesqui au centre s'tablit. eutre le spectateur et le modle. Parce quenoul ne voyousquecet euvers,nousn6savonsqui noussommes, nice que nouilfaisons.Vusou voyut? Le peintre fixeaotuel-lement un lieu qui d'instant en instant ne cellse dechanger de contenu,deforme,devisage,d'identit.Maisl'immobilit attentive de aes yeux renvoio li unollutre direction qu'ils ont suivie souvent djfl, et que bientt, li n'on pas douter, ils vont reprendre:celledelatoileimmobilesurlaquellesetrace.. est trac pent-tre depuis longtemps et pour toujours, un por- qui ne s'eRacera jamais plus. Si bien que le souve-raindupeintrecommandeun triangle virtuel, quidfiniten Ionparcourscetableaud'untableau:ausommet - seul pointvisible -les yeuxdel'artiste;labase,d'unct, l'empla.cement invisibledu modle,de l'autre la figureproba-bl"mtmt esquisse aur la toile retourne. Aumomentoilil. pla.cent lespectateur danslechampde leur regard, les yeux du peintre le saisissent, le contraignent entrer dansle tableau, lui assignentun lieu lIa foisprivilgi et.obligatoire,prlvent sur lui sa lumineuse et.visible eapce, et. la surfacede la retourne. li VOltIlon IDVJslblht rendue villiblepour l pemtreet traIlll-poseenuneimagedfinitivementinvisiblepourlui-mme. Surprisequiestmultiplioet rendueplusinvitableencore pal'unpigemarginal.Al'extrmedroite,letllbl8llureooit sa lumire d'une reprsente selon une perspective trs coune;onn'envoitgurequel'embrasure;sibienquele fluxdelumirequ'ellel'pandlargementbaignelafois, d'unegnrosit, deux voisins, entrecroiss, mais irrductibles:la.surfacedelatoile,aveclevolumequ'elle :reprsente(c'est-t-direl'atelierdupeintre,oulesalondana lequel il a install Ion chevalet), et en avant de cette surface 1: volume rel qu.'occupe lespectateur (ou encore le site irrel du modle).Etparcourantlapicededroitegauche,lavaste lu.miredore elllporte lIa lois le spectateuT vers le peintre, et le modle vers la toile; c'est "Ile .uasi qui, en clairant le peintre. lerend,isibleau spectateur et faitbrillercommeautantde lignelld'or aux. yeux du modle le cadre de la toile nigmatique 22 o!Ion image, trnnllporte,va sc trouver enclose. Cette (entre extrme,partielle,peineindique,libreunjourentieret mixtequisertdelieucommunblnreprsentation.Elle qui-libre, l'autre bout du tableau, ln toile invisible: tout comme celle-ci,entournaot le dosaux spectateurs,sereplie contre le tableau qui la reprsente et formo,par lade son envers visible sur la SUnl\Ce du tableau porteur, le lieu, pOUl' nous inaccessible,oscintillel'Imageparexcellence,demmela fentre,pureouverture,inlltaureunespaceaussimaniEe8te que l'autre est cel; aussi commun au peintre, aux personnages, aux modles,aux spectateurs, que l'autre est solitaire (CQrnul neleregarde,pasmmelepeintre).Deladroite,a'panche pllr une feotre iovisible le pur volume d'une lumire qui rend visihlotoutereprsentation;gauchea'tendlalurfacequi esquive, del'autre ct de sa trop viBible trame, la reprsenta-tion qu'elle porte. La lumire, en inondant la scne (je veux dire aURsibien lnpice que la toile, la pice reprs8nt6e sur la toile, et ]a pice o la toile est pInce),enveloppe lespersonnages et lea spectateurs et les emporte, sous le regard du peintre, vors le lieuO"lsonpinceauvalesreprllenter. Maiscelieuoous est drob. Nous nous regardons regards pnr le peintre, et rendus nsibles sei!yeux par la mme lumirequi noOBlefaitvoir. EtaumomentonousallonsnOU8saisirtranscritspor&Il maincommedausun miroirn01111oe pourronssurprendrede celui-ci que l'envers morne. L'autre ct d'une psych. Or, exactement en face des spectateurs - de nous-mmes -, sur le mur qui constitue le fond de la pice, l'auteur a reprsent une srie de tableaux; et voil que parmi toutes ces toiles suspen-dues,l'une d'entre eUes brille d'un clat singulier. Son cadre eat plus large, plus sombre que celui des autres; cependant UDefine ligneblanche ledoubleversl'intrieur, dilIusant surtoute 8& BUnaee un jour mulllis li.assifPler; car il ne vient de llulle part, sinon d'un espnce qui lui serait intrieur.Dans cejour trange apparaissent deux silhouettos et au-de96UBd'eUes,un peu vers l'arrire,un lourd rideau depOUl'pro.Lesautrestableauxne donnent; gure voir que quelques taches plus ples b la limite d'unenuitsansprofondeur.Celui-ciaucontraires'ouvreBur un espace en recul o des formes reconnaissables s'tagent dans uneclartquin'appartientqu' lui.Parmitousceslments qui sontdestinsoffrir des reprsentations,mais lescontes-tent, lesdrobent,lesesquivent par leur position ou leur di,.. tance,celui-ci est leseul qtfonctoooeen toute hoootet6 et qui donnevoir cequ'il doitmontrer.En dpitde8011loi-gnement,endpit del'ombre qui l'entoure.Maiscen'ellt pail un tableau:c'estun miroir.Il offreenfinenchantement 23 du douhle que refusaient aussi bicn lespeintures loignes que lalumiredupremier plan avcelatoile ironique. Detouteslesreprsentationsquereprsenteletahleau,il cl>1.1alIcule visible; mais nul ne le regarde.Debout ct de sa tuile,et l'attention toute tireverssonmodle,lepeintre ne peutvoircetteglacequihrilledoucementderrirelui.Les autrespersonnagesdutableauliantpourlapluparttourns eux aU5siverl ce qui doit sepasser en avant, - vers la claire qui borde la toile, vers ce balcon de lumire o ]eUl'S regardsoutvoirceuxquilesvoient,et non verscecreux sombre par quoi se furme 111chambre o ils sont reprsents.fi yabienquelquesttesquis'offrentdeprofil:maisaucune n'cstsulIisammeutdtournepourregarder,aufonddela pice,cemiroirdsol,petit rectangle luisant,quin'estrien d'autrequevisibilit,maissansaucun regardquipuilses'en emparer, la rendre actuelle,et jouir du fruit, mQ.rtout coup, de80nspectacle. Ilfaut reeonnattreque cette indiffrence n'a d'galequela lIienne.Ilne reflte rien,en effet,dece qui se trouve dans le mmeespaceque lui: ni lepeintre quiluitourneled08,ni lei personnages au centre de la.pice.En sa claire profondeur, ce n'eat pasle visible qu'il mire.Dans la.peinture hollandaille, il tait de tradition que les miroirs jouent un rle de redouble-nient: il!>rptaient ce qui tait donn une premire foisdans le tableau, mail l'intrieur d'un espace irrel, modifi, rtrci, recourb. On yvoyait la mme chose que dans la premire ins-tancedutableau,maiadcomposeetrecomposeselonune autre loi.Icilemiroir nedit rien de ce qui at6djdit.Sa l,osition pourtant est peuprs centrale:Ion bord suprieur estexactement sur la lignequi partageen deux 1" hauteur du tableau1 il occupe aur le mur du fond(oudu moins surlapart decelUI-ciquiestvisible)unepositionmdiane;il devnit donctretruversparlesmOrneslignespel'5pectivesquele tableaului-mme;onpourraits'attendrequ'un mmeatelier, un mmepeintre,unemme toilesecl.!posenten lui lielonuu espaceidentique; il pourraittreledoubleparfait.. Or, il nefait rien voir de ceque le tableau lui-mwe repr- Sonregardimmobileva'lai sirau-devantut.ableau. dan8cette rgion ncessairement invisible qui en furme la (ace extrieure,lespersonnagesquiysontdisposs.Aulieude tournerautourdesobjet. visibles,cemiroir traversetoutle champ de la reprsentation, ngligeant ce qu'il pourrait ycap-ter, et restitue la visibilit ce qui demeure hors de tout regard. cette invisibilit qu'il surmonte n'est pascelledu cach: Il ne contourue pas un obstacle, il nc dtour:le pa.s une perspec live, ils'adreasc ilcequi cst. invisible 111fois par la structU1'e dutableauet 1!arsonexistencecommepeinture.CequiS6 reflteenbli, c est ce quo tous lespersonnage."de la toile sont en traindefixer,leregnrddroit.devanteux;c'estdoncce qu'on pourrait voir si lntoilese prolongeftit vers l'avant, des-cendantplus bos,jl1Squ'ilenvelopper les per!onnages qui ser.-vent.de modlesnupeintre.Maisc'estaussi,puisque )at.oile l,donnant voir le peintre et son at.elier,cequi eaf. extrieur ou tableau,danslamesureo il esttableau,c'e5t--dire fragment.rectangulairede ligneset decouleurscharg6 de reprsenter quelque choseaux yeux de tout spectateur pOlt-sible.Au fonddela pice, ignor detous, lemiroir inattendu fait luire les figuresque regarde le peintre (le peintre en su r6a-litreprsent.e,objective,depeint.reau travail);maisaussi bien lesfiguresqui regardent le peintre (eu cette ralit. mat-rielle que les lignes et les couleurs ont dpose sur 10 toile). Ces deux figuressont aussi inacoessibles l'une que l'autre, mais de faondilIrente :la premirepar un effetde composition qui cst propre au tableau; la seconde pOl' la loi qui prside l'exis-tence Blme de tout tableau en gnral.Ici, le jeu de la repr-sentation consisteamener l'unela placedel'autre,dans unesuperpositioninstable,cesdeuxformesdel'invisibilit, - ct de les rendre aussitt 11.l'autre extrmit du tableau - ceple qui est le plus hautement reprsent: celui d'une pro-fondeurde:refletaucreuxd'uneprofondeurdetableau.Le miroir8Smt'Ounemtathsedela visibilit.quientamela foisl'espace reprsentdans le tableau et sa nature de repr-sentation; il fait voir,au ceDtrede la toile,ce qui du tablcou est deux foisncessairement invisible. trangefaond'appliquerau pieddela lettre,maisen10 retournant, le conseil que le vieux Pachero avait donn6, paratt-il, li.sonlve,lorsqu'iltravaillaitdanal'atelierdeSville: L'imagedoitsortirdu cadre. 1 Il Maispeut-Mreest-iltempsdenommerenfincelleimage quiapparattaufonddumiroir,et quelepeintrecontemple en avant du tableau. Peut-tre vaut-il mieux fixer ulleballll6 foisl'identitdespersonnagesprsentsou indiqus.pourne pas nousembrouiller l'infini dans ces Bottantes, unpeuabstraites,toujourssusceptiblesd'quivoquesetde 2S dtlouLlements : Ile Jleintre JI,.lcs persollnugp.9 n,IL le! modles_, alt:ssI'cctateurs Il,lesimages Il.Aulieudepoursuivresans termeWllangagefatalement inadquat auvisible,il suInrait de dire que Vlasquez Il composun tableau; qu'cn ce tableau ils'e!;t rcpr5ent lui-mme, dans son atelier, ou dalUlun salon de l'Escurial, en train de peindre deux personIl8ges que l'infante Morbrucritevientcontempler,entourededubrnes,dosui-vantes,e courtisanset de nains; qu' ce groupe on pout trs pl'l!r,slllent attribuer des Doms: la tradition reconnalt ici doa Marin AglL';tlnaSarmiento, l-bas Nilo, au premier plan Nico-!aso Pertusato, houfTon italien. n suffirait d'ajouter que les deux perllonnagesquiserventdemodll1esau peintrena sontpas visibles,au moinsdirectement;mois qu'on peut lesapercevoir dans une glace; qu'il s'agit' li. n'en pas douter du roi Philippe IV et desonpouseMarianna. Ces noms propres formeraient d'utiles repres, viteraIent des dliignationsambigus;ilsnousdira.iententout casceque regardelepeintre,et avec luilaplupart des personJi.ogesdu tableau. Maisle rapport du langagela peinture est unrap-Jlortinfini.Non pasque la parolesoitimparfaite,et enface duvisible dans un dficit qu'eUe s'efforcerait en vain de z:attra-1ler.IlsSOlltirrductiblesl'unl'autre:on Ilbeaudirece qu'olt voit,cequ'on voit neJogejamais dans ce qu'on dit, et on uhouu taire voir, pur des images, des mtaphores, des com-pamisl)ns,ccqu'onesten traindedire,lelieuoelles1'6s- plcndisscHtn'estpasceluiquedploient lesyeux,maiscelui que dfinissent les sucl:essions de la syntaxe. Or le nom propre, danscejeu,n'61,1;qu'unartifice:il permetdemontrerdu doigt, c'est--dire de fairepasser subrepticement de l'espace o l'on parle l'espace o l'on regarde, c'cst--dire du lenefermer commodmentl'unsurl'Ilutrecommes'ilstaientadquats. Maissi on veut maintenir ouvertle rapportdu langagectdu visible,sion veut parler non pas l'encontre mais partir dB leur incompatibilit, de manire rester au plus proche e l'un et de l'autre, alors il faut effacer les noms propres et semain-tenir daas l'infini e la tche. C'est pellt-trcparl'intermdiaire decelangabregris,auonyme, toujoursmticuleu..'ICet rptitif parcequetroplarge,quelapeinture,petitpetit, allumera sesclarts. Il faut donc feindre de ne pas savoir qui se refltera au lond dela glace,et interroger cereUe!.au ras de son exisltmce. D'aburd il est l'envers de la grande toile reprsente gauche. L'envers ou plutt l'endroit, pUiqu'il montre de {acece qu'die ~ a c h epursoposition.Dcplus,il s'opposelaftmtreet.la renrorce. Comme ellc, 11est un lieu COIDIDIUlau tableau et ce 26 qui lui est extrieur.Mais lafentre oprepllrlemouvement ClOntinud'une effusion qui, de droite gauche, runit. nID:per-sonnagesaUenti(s,au peintre,autableau,lespectaclequ'ils ClOntellIpleuti10miroir,lui,parWlmouvementviolent.ins-tantan, et.de pure surprise,va chercher en avant .lu taLleau ce qui est rtlgard, Blais nou villiblo, pour le rendre, au bout de la prolondtSllr fictive, visible mail! indillreut tous les regards. Le point.illCtimprieuxquiest trac eatrtSle relletetcequ'il reUtecoupe laperpelldiculaire le flux la.trltlde IIIlumire. Enfin - et. o'sst. la troisime fonction de ce miroir - il jouxte Wleportequ.is'ouvrecommeluidanslemurduloud.Ello dcoupeclltSaUBtiiWlrect.angleclair dont.la lumire IUlltene rayonnepaildaualupillee.Coneseruit qu'un apluLdor,s'il n'tait crew; vlll'IIl'extritlUl', (!ar un batt.ant Bculpt, la oourllo d'Wl rideouct J'ombre de pluBunus marcboll.L commeuce Wl. corridor,maisI1Ulieudeseperdrecarmil'ohscurit,ilse dissipedansunclotementjauneoalumire,Bilnlleutrer, tourbillonne8urellclomeetrepose.Surcefond, fuis proche et se.DSlimit.e,un homme dtaclle sahaut.esilhouettu; il est vu de profil; d'une main, il retient le poids d'une tenturll; ses pieds sont poss Slll' deux marches diffrentes; il alegenou flchi. Peut-tre vat-il entrer dans la piee; peut-tre se home-t-jl pierce qui se passe l'intrieur, content de surprendre sauli tre observ. Comme le miroir, il fixe l'envers de la scne: pas plUli qu'au miroir, oune prte attentionUui. Onne sait d'o il vieut; ou peut lIupposer qu'en Buivlint d'meerLllls curridors, il acontourn la pice o lesperllolwageli:sont riuuls et o tra-vaille le peintre;peul-tre tait-il lui aUIIl!i,tout l'heure,sur le devant dam scne da us la. invillibleque contempleut 'touslesyouxdutaLleau.Couune1118images'l;u'oua}Jeruit aufonddumiroir,il Silpeutqu'IlsoitWl6lWslI!redecet espacevidentet cach.Il yacependant uneditItirlll1ce:il estl en choir et en 08; il surgitdu dehors, 8Useuilde l'aire reprsente; il est indubitable - non pas reUet probllble mais irruption. Le miroir, en faisant voir, au-del mme des mW'sde l'atelier, ce qt se passe en avant du tableau, fait osciller, dans sa dimension sagittale, l'intrieur et J'extrieur. Un pied SUI' la marche,etleentirementdeprofil,le visiteurambigu entre et sort la fois,daus un balaucement immobile.Il rpt.e 8W' place, mais daus la ralit sOlllbre de sou corps, lemouve-ment instantao des uuagesquitravel'lltmt la pice,plltrent le mrul:,s'y J'lluhislieut et eu rejaillincuL COUWICdes espcell viibles,uouvellet;et.ideutiques.Pleli.uliuuscwcs,cestiiJ houettes daDIIIIlglace BOlltpar la estlioliesl,a-'ure de l'hullllDe qui surgit dallti l'elllbr.lImre de lal'0rte. 'J.7 Mais ilraut redesoendre du fonddu tableau vers le devaut de la scne; il raut quitter C6 pourtolU" dont. on vient de parcourir lavolute.Enpartantduregarddupeint.re.qui,gaucbe, constitue comme un centre dcal, on BIJeroit d'abord l'envers de latuile,puis les tableaux exposs, avec auceutn lemiroir, puislapone ouverte,denouveauxtableaux,maisdontulLe perspective trs aigu ne laisse Il voir quo lescadresdansleur paisseur, enfin l'extrAme droite la fentre, ou plutt.l'ehan-CMU'6parosedverselalumire.Cettecoquilleonhlice oiTretout lecycledela reprsentation: leregard,la palette et lepinceau,latoile innocentedesignes(cesont lesinst.ru-menta ma1.rielsde la reprsentation), les tableaux, les reflets, l'homme rel (la reprsentation acheve, mais colOnie allrancbie de ses contenus illusoil'8S ou vritables qui lui sont juxtaposs); puislareprsentationIlednoue:onn'envoitplusquelea cadres,et cette lumire qui baigne de l'extrieu.. lestableaux, mais que ceux-ci en retour doivent reconstituer en leur espce propretoutcommesiellevenaitd'ailleurs,traversantleurs cadres de hois sombre. Et cette lumire, on la voit en eRet sur le tableau qui semble sourdredansl'intersticeducadre;et de l elle rejoint le front,lespommettes, lesyeux, leregard du peintrequitientd'unemainlapalette,del'autre lefin pinceau...AinsisefemaeIIIvolute,ouplutt.parcette lumire,elles'ouvre. CeUe ouverture, ce n'est plus comme dlUllllefond,uneporte q,,'ODatire; c'est la largeur mmedu tableau, et les regards qui ypassllntne sont pas d'un visiteur lointain.La irise qui occupelepremieretlesecondplllndutableaureprsente, - si on y comprend le peintre - huit personnag8ll. Cinqd'entre eux, la tte plus ou moins incline, tourne ou penche, regardent Il la perpendiculaire d" tableau. Le centre du groupe caf. occup-par la petite infante, avec Ion ample robe griso et rose. La prin-cessetournelattever.ladroitedutableau,alorsque1011 buste et.les grands volants de la robe fuient lgrement. vers la gaucho; mllis le reard se dirige bien d'aplomb dans la diruction duspectateurquI8etrouvecnfacedutableau.UDeligne mdianepllrtageantlatoileendeuxvolet.gauxpassel'ait entre les deux yeux de l'enfant. Son visage est autiers de la bautclU"totaledu tableau.Si bien que l, n'enpasdouter, rside le thme principal de lacomposition;Il, l'objet mme de cette peinture. Comme pour le prouver et le souligner mieux cncore,l'a11te11l'Eleurecourswae6guretraditionnelle:Il Ctdu personnagecent1'8l,ilen aplacun autre, agenouill et qui le regarde. Comme le donatour en prii:re, comme l'Ange saluantle.Vierge,unegouvernanteil genollXtend lesmains 28Lu motsetlllschuses vers la princesae.Son visage se dcoupe solon un profil parfait. n est la hauteur dede l'enlant.Laduogne reb'8J'de)a princesse et ne regarde qu'elle.Un peu plus sur la droite, une autresuivante,tourneelleaussiversl'infante,lbtrement incline au-dessusd'eUe, mais lesyeux clairement dirig6svon l'avant, l ou regardent dj le peintreet]aprinooSBo.Enfin deux groupes de deux personnages: l'un est en retrait, l'autro compos de nains, ellt au tout premier plan. Dans chaquo couJ1Ic, un personnage regardeen Iace,l'autre droiteougaucho. Por lour position et. par leur taille, ces deux groupes se rpondent et forment doublet: derrire, les courtisans (la femme, gfluchc. regarde vers)adroite);devant,lesnains(legaron qui est li. l'extrme droite regardo li. l'intrieur du tableau). Cet ensemble de personnages, ainsi dispos6s, peut constituer, selon l'attention qu'on porte au tableau ou le centre do rfrence que l'on choisit, deux figures. L'une serait un grand X; nu {'oint suprieul'gauche, il y aurait ]e J'egarddu peintre, et drolto celui du court.isau; la pointe infrieure,du c6t6 gnuohe, il ya)e coinde la toile reprsente l'envers(plus exactement le piedduohevaJet); du ct droit, le nain (sa chaussure pos6e Bur le dos duchien). Au croisement deccsdeux lignes,au centre de l'X, le regard de l'jnfante. L'au tre figure serait plut6t celle d'une vuste courbe; ses deux homes lIer"ient dtermines pal' le peintre li gllucbe ot le courtisan de droite - extrmits hauteset recules; ]ecroux, beaucouppluirapproch,avec]evisagedela princesse,etavecleregardqueladugnedirigeverslui. Cette ligne souple deslline une vasque, qui tout ]a foisenserre etdgage,aumilieudutableau,l'emplacementdumiroir. Il yIl donc doux centresquipeuventorganiser]etableau, selonquel'attentionduspectateur pupiUoteet s'attache ici ou l.La princesse se tient. debout. au milieud'unecroixde Sa.int-Andrquitourneautourd'elle,avecletourbillondes courtisans,dessWTIlntcs,. dosanimaux etdesboulions.Mais ce pivotement est ng6.Fig par un speot"cIe qui serclit absolu-ment invisiblesicesmmesrCI'SonDag6B,80uduinimmobiles, n'ofJraient comme au creux dune coupe la pOllsibiliLde regar-der au fond d'un miroir le double imprvu de leur contemplation. Danslesensde]apro rondeur,laprincessesesul,erposeau miroir; dans celui de la hauteur, c'est le reflet qui se superpose au visage. Mais la perspective les rend trs voisins l'un de l'autre. Or,dechacWl d'eux jaillit une ligne invitable; l'une issuodu miroir !ranchit toute l'paisseur repr6.'Iente(etmmedavlln-tage puisque le miroir troue le mur du fond et rait nattre der-rire lui lU1 autre espace); l'autre est plus courte; elle vient du regard de l'enfant et ne traverse que le premier plan. Ces deu 29 lignessagittales sont convergnntell, selonun angle trs aigu et le point de leur rencontre, jaillissant de la toile, se fixe .l'!I.\"8Dt du tableau, l peu prs d'o nous le regardons. PoinL douteux puisque noull ne le vorons pas; point invitable et par{l.Litement dfinicependantpwqu'i1estpl'flKCl'tparcesdeuxligures et confirm de plus par d'Bntres pointills adjacents quiJiaiAsentdutablt'.8uct.euxaussis'ouchapl"mt.. Qu'y a-t-il enfin en ce lieu parfaitement inacefl5sillic puisqu'a ost 8xtricur au tableau, mais prescrit par toutes IClIlignes de sa compusition?Quel est ce spectacle, qui sont ces visages qui se ruflt.t:lltd'abordau fonddespnmellcsdel'inmnte,puisdes courtisans et.du peintre, et finalement dans laclart lQintaine du miroir? .Mltillla question aUllsitt\t se ddoublc : le visugo que rflchitlemiroir,c'cstgalementceluiquilecontemple;ce CJUBrugardent touslespenonnagesdutableau,cesontaussi Dien lus persounages aux yeux de qui ils sont offerts comme une lIellne contempler. Le tableau en Ion entier regarde une scne pour qui il est il son tour WJ6 scne. Pure rciprocit que mani-10miroir regardant et :regard, et dont les deux moments sontaux deuxanglesdu tableau:gauche la.t.oile retoume, par laquelle le point extrieur devient pur spectacle; drolte le chien 8Uong, seul6161D8nt du tableau qui ne regarde ninebouge,pal'cequ'iln'e8'tfait,avecBesgrosreliefset la. lumire quijoue dans ses poils Boyeux,que pour tre un objet regarder. Cespectllcle-en-regard, Jepremier coup d'il sur letableau noullaappris de quoi il est fait. Cesont les souverains.On les devinedjdansleregardrespectueuxdel'assistance,dans l'tonnementdel'enfantetdesnains.Onlesreconwt,au boutdutableau,danslcsdeuxpetitessilhouet.tesquefait miroiter la gla.ce.Au milieude tousces visages.ttentifs,d. touscescorpspars, ils50ntla plus ple,la plus irrelle,la pluscompr:ousedetouteslesimages:tDlmouvement,Wl peudelumiresulliraientlesfams'vanouir.Detousces penunnages en reprsentation, ilssont 8,uSlliles plus ngligea., car nul ne prBte attention ce reOet qui se glisse derriretout lemondeet s'introduit silencieusement par un espace insoul" unn;dans la mesure o ils sont visibles, ils sont la formela plus frle et. la plus loigne de toute ralit_Inversement, dans la IDetiurcUlI,rsidant l'extrieur du tableau, ils soniretirs en une invisibilitessentielle, ils ordonnent autour d'eux toute la l'Cl'rsentHtion;c'estla eux qu'on faitrace,verseux quon 8etoume,il leurs veux quonpIisente laprincessedanssa l'obede fle;de 1. toile retoum6e lal'infute et de cene-ci au nainjouantl'extr!medroite,unecourbesedessine(ou 30 encore,laLranche infrieurede l'X s'ouvre)pourordonner~ leur regard toute la disposition du tableau, et.faire apparaltre ainli levrit.abl. centre de la composition auquel le regardde l'inranle et l'image dans le miroir lont finalement soumis. CeceutreestlIymboliquemeutsouveraindansl'anecdote, l,uiNqu'ilest occup par le roi PhilippeIV et son pou.'!e.Mais liurtollt,ill'ost par 1.11triple lmction qu'il occupepar rapport au tableau. En lui vieouent 8e luperposer exactement le regard dumodbleaumomento011lepeint,celuiduspectateur quicontempl6 lascne,etceluidupeintreau momentoil composeBontableau(nonpaBceluiquiest ."prsent6, mais celui qui est. devant nous et dont nous parlons). Ce!!trois {onc-tions1regardantes BOconfondentenun powt ext.rieurau tableau: c'est--dire idal par rapport li C6qui est reprsent, mais parlB.itement rel puisque c'est. partir d61ui que devient possible la reprselltation. Dans cette ralit mme, il neJ!eut pas no pas tre invisible. Et cependant, cette ralit est projete l'intrieur du tableau, - projete et diffracte en troi& figures qui correspondent aux trois fonctionsdo ce point idal et reL Cesont: gauche le peintreavecsapalette 1t.la main(auto-portrait del'auteurdu tableau);Il droite le visiteur,un pied .ur la marche prllt 1t.entrer dans la picei il prend revers toute )a scne, wais vuit defacele couple royal, qui est lespectacle JnmojaucentreeDfw,le reRetduroiet delareine,pars, iUJluobile6,dal1lSl'Iltt.itwledes modlesfatients. ReReLqui montre navement, et daus 1 ombre, ce que tout le Dlonde regarde au premillr plan. 11 rasti tue comme par.enchante-montcoquimanquechaqueregard:Ilcelui du peintre,le modle que recopi6 lbas sur le tableau son double reprsent; Ilccluidul'oi,lionllorlrait qui s'achveBurceV I l r ~ n tdela toile qu'ilnepeut percevoird'o ilesL;celuidu spectaLeur, lecentre r6eldelasoone,dont ilapri5la.placecommepitt' etTraction.Maispeut-tre,cettegnrositdumiroirestelle feinte;peuttrecachetitautantetplu!!qu'ilnemanifeste. La place o trne le roi avec sonpouse est aUIllibilWcelle de l'arListeet celle du spectateur:ail fonddl1miroirpou.rra.iellt apparaitre - devraientapparatre - levisageanonymedu pusant et celuideVlas'luezoCal' la fOllctiondecereUetIlIIt d'attirerl'intrieurdutableaucequiluiestintimement iitrauger:leregardquil'a.organiset celuipour lequelil S8 dploie.Maisparcequ'ilssontI-rsentsdansletableau,~ droite et W'uche,l'artiste et levisiteur ne peuvent tre logs dausie uairuir : tout comUle le roi appaTSlt au fondde laglace dallala mOSUloemllmeo il u'appartient pel!!autableau. DaDa la grande volute ql.l.iparcourait le Ilrjmtre de l'atelier, 31 depuisJeregarddupeintre.IIIl'MIelleetsa1IIitinenarrt tableaux achevs. la,'accom-plissnit pour se dfaire nouveau dans la lumire; le c)'cle tait parfait.En revanche.leslibrnellquitraversentIIIprorondeur du tableau t'ont incompltes; lleur manque li toutes uue partie deleurtrajet.Cettelacuneestdueill'absellooduroi,-absence qui est un artifice du peintl"e. Mais cel. art.ifice recouvre etdsigneWillTacancequi,elle,estillundillLo:ceUedu peintreet du spectateur quand ilsl'tIgardent ou composent le tableau.C'estquepeut-tre,eucetableau,commeentoute reprsentation dont il est pour ainsidire manifeste, l'invisibilitprofondedecequ'onvoitest solidairede l'invi-sibilitdeceluiquivoit, - malgr les miroirs,lesreflets,les imitations, les portrcits. Tout autour de la scne sont dposs lessigneset lesformes8uccessivesdela.reprsentation;mais ledouble rapportde]a sonmoleet son souverain, 80n auteur comme celui qui on en fait offrande, cerapportestnce!l8airementinterrompu.Jamaisill1epeut treprsentBallSreste,fdt-cedansune repr!lenta.tiouqui 10 donnerait elle-mmeen apectacle.Dllns la profondeur qui tra-verselatoile,lacreusefict.ivement,et.IIIprojetteena.vant d'elle-mme, il n'est palipossible qUI! le pur bonheur de l'image oare copleinelumireleuudt.requireprsent.eet.le souverainqu'oureprsente. Peut-treya-t-il, daDacetableaudeVlasquez, commela reprsentatiolldelareprsentationclassiquo,et ladfinition de l'espace qu'elle OUV1"6.Elle entreprend en effet dos'y repr-Menter en tous ses lments, avec ses Jmnges, les regards auxquels eUes'offre, les visagp.5qu'elle rend visibles, les geste:;qui la font naitre.Maisl,danscettedispersionqu'elle recueil1eet tale tout. ensemble, un vide essentiel est imprieu.'\emtmt indiqu de tOllt6Sparts: ]a disparition nce.'1!Biredece q'lla fonde, - de celui qui elle ressemble et de celui/lUX yeux de quielle n'est que Cesujet mme - quiestle mme - ftt lid. Et libre enfin dece rapport qui l'eucbolnait.. lu reprsen-tationpeutsedonnercommepurereprllcnttl,l.ion. CDAPITRBIl La prose dumonds 1.I.ES(lUATnEJU!lqll' h lafindu XVIela rellscmbJanC6 ajou6 un rOle btisseur dans le lavoir de la culture occidentale. C'cst eUe qui aconduitpourunegrandepartl'exgseetl'interprtation dts textll!i;c'est eUe qui aorganis le jeu des symbolos, fermil laconnaissancedeschaillesvisibleset invisibles,guid 1 arL de lesreprsenter.Lemondes'enroulaitsurlui-mme:laterre rptant le ciel, les vjsages Ile mirant clanliles toiles, et l'herbe enveloppant dans ses tiges les secrets qui servaient l'homme. La peinture imitaitEt la reprsentation - qu'elle fllt fteousavoir - sc donnaitcomme rptition:thtre de la vieou miroirdumon do,c'taitlletitredetout langage, liamaniredes'annonceretdeformulersondroitparler. Il fautnousarrl\tcr un peu ence momentdu temps ola ressemblance va dnouer son appartenance au savoir et dispa-rnltre, au moills pour une part, de l'horizon de la connaissance. Ala findu XTIB sicle,au dbut enco1'6 du X"'llB,comment la similitude litait-elle pense? Comment pouvait-elle organiser les :figuresdu savoir?Et s'il est vrai que les chosesqui se ressem.-blaient tllient en nombre infini, peut-on, du moinll,tablir leI formes selon lesquelles il pouvait leul' arriver d'tro semblables les unesaux autres? Le.trames6muntiquedela re!I!lembJance au XVIesicleest lortriche: Amiaitia, Aequalitas(contraatw, C01l88I'1BUS,mahi-momum., lIociew, paz et 8imilia), COMonanna, Concenu., Comi-naum,Paritas,Proporl.w, SimiLiluclo,ConjunctilJ, Copulai. Et il yaencore bien d'autres notions qui, la surfaee de la pens6e, .'entrecroisent,sechevauchent,se renforcentouse limitent. 1. P. Gregoire. SgnffUJtAJn GIf" mlrall"ia (CoIDSlle,16101,p. 28. 33 Qu'il suffise pour principales figuresqui prescrivent leurs articulatlonl au savotr de la res!lemblanee.fi yen aquatre qui. 60nt,coup a6r, essentielle.... D'abord ]a con9tlnientia. A vrai dire le voisinage des lieux se trouve,par cemot,plusfortementdsignque" lasimilitllde. SOllt convenantes .lcs clloses qui, approchant l'une de l'autre, viennent se jouxter; elles80 touchent du bord, leursfranges scmlent,l'o:lrtmmit6del'unedsigneledbutdel'autre. Parl,lemouvementsccommunique,lesiuOuencesetles passionl,lespropritsaussi.Dosortequ'encettocharnire des chosesune ressemblance apparatt. Double ds qu'on eSliaie dela:ressemblancedu lieu,du site olanature .. pInc les deux choses, donc similitude des proprits; car en ce contenant naturel qu'est 10monde, le voisinage n'est pal une relation extrieure entre les ehoSCB,mais le signo d'une parenUt au moins obscure.Et puis de eeeontnet naissent par change nouvellesressemblances; un rgime commun s'imposo; la similitude comme raison sourde du voisinnge,se superpose une re.'Isemblaneoquies' l'ellet visiblede laproximit6.L'Ameet le corps, par exemple, sont deux fois convenants: il a fallu que Jepchnit rendu l'me 'paisse, lourde et tene.'Itre,pour que Dieu la placc au plus creux de la matire. Mais par ce vOlsinage, l'me reoit les mouvements du corp., et s'assimile lui, tondis que ]e COl'flS s'nIt re ct se corrompt par les passions de l'me 1 Dans la vaste syntaxe du monde, lestrcs diJlrents s'ajustent lesunsauxautres;laplantecommuniqueaveclabte,la terre a,vecla mer, l'homme avec tout ce qui l'entoure. La res-semblance imposedes voisinagesqui assurent.leur tourdes ressemblances. Le lieu et la similitude s'enchevtrent: on voit pousser des mousses sur le dos des coquillages, des plantes daM la rame des eerfs, des lIones d'herbes sur le visage dcs hommes; et l'trange zoophyte juxtapose en les mlant lesproprits qui lerendentsemblahleaussibienIIIplantequ'l'animal Autant.designesdeconvenance. Lacom'enientia est une ressemblance lie J'espIlcedans la forme du c proche ou proche Il.Elle est de l'ordre de la conjono-lion et del'ajustement.C'estpourquoiclIcBppartient moins auxchosescUes-mAmosqu'aumondedanslerr.ue1cnes68 trouvont.1.0monde,c'estlac convenance ltumve1'5elledos choses;il y8autant de poissonsdansl'eau sur la terre d'animnl1xoud'objetsproduitspar la nature ou leshommes (n'y a-t-il pas des poissons qui s'appellent Epi&copru,J.G"POI'l:l, 1.a humlJine (trad. franaIse, J6!;ti), p. 1. 2.U. Aldru\"Ulldl,hi.roriarrJonolllo8,1617),p. 663. 34 CatlJna,d'aut.resPriapluP)j dansJ'eauet Bur]aRurffll:edela. terre,autautd'tresqu'il yenadansleciel, et auxquelsils rpondent;enfindanstoutcequielltcr.il'1enaautant qu'onpourraitentrouverminemmentcontenuBenDieu, 1Semeur del'Existence, duPouvoir,delaet de l'Amour 1J. Ainsi par l'enchalnement de la ressemblance et de l'esJlace,parlaforcedecetteconvenancequiavoisinele semblable dt assimile les ,Proches,le mondeformechaneavec lui-mme.Enchaquepomt decontat oommenceetfinitun anneauquiressembleau prcdentetressembleauluivI\nt. et de cerclesen ceroleslossimilitudes8epoursuivent retenant les extrmes dans leur distanco (Dieuet ia matire), les rappro-chantdemanireque]avolontduTout-Puissuntpntril jusqu'aux ooinsles plus endormis.C'Ctitcette chaloe immense, tendueetvibrante,cettecordedelaconvenancequ'voque Porta en un texte de flaM(Jgianaturerk: 1Quant l'gard de 8&vgtation,laplanteconvientaveclahtebrute,etpar aentimtlntl'animalhruts.1avecJ'hommequiseconformeau reste des1I.8trespar Bonintelligence;cette liaison procde tant proprement qu'elle aemble une corde tendue depuis la premire cause jusqu'aux choses hasses et infimes,par une liaison rci-proque et continue; de sorte que la vertu IUprieurepandant 8esrayons viendracepointqueaion touche uneextrmit d'icelle,elletrembleraetfer.mouvoirlereste 1. Ln seoondeformedelIimilitude, C'61Itl'aemulcJtio:une lIorte deconvenance,mais qui lierait .tTranchie de la loi dulieu,et jouerait,immobile,dansladistance.Unpeucommesi]a connivence spatiale avait t rompue et que lesanneaux de la chane,dtachs,reproduisaientleurscercleB,loin lesunsdes autres, selon une ressemblance sans contact. li yadllDSl'mu lation quelque chose du reflet et du miroir: par elle leschoses dispersestraverslemondesedonnent rponse.De loin le -v!;ageest l'mule du ciel, et tout comme l'intelleat de l'homme reflte. imparfaitement,]asage.'1gedeDieu,demme les deux yeux, avec leur elartfl borne, rflchissent lagrande illumina "tion que rpandent, dans le ciel, le soleil et III lune; la bouche elll Vuus, par elle passentles baisers et]es paroles d'amour; le nezdonnela minusculeimagedu sceptredeJupiter et du caducede:Mercure '. Par cerapportd'mulation,leschoses peuvent s'imiter d'un houtl'autre de l'wverasansencha!-nement ni proximit: par sa rduplication r.nmiroir, le monde abolit la dista.nce qui luiest propre; il triomphe par l!l.dulieu 1.T.Gamponella, phtlo.opflla(Francfort,1623),p.98. 2.G.Porto,Magieflalure/ld(trad.trana\Jie,ROUilll,1650),p.22. 3.U.Aldl'QYlIudJ.Mo,,,lrorumhutoria,p.3. La pros6duTnOIiM35 quiestdonnchaquechose.Decesrefletsquiparcourent l'e9paoo,quelssontlespremiers?Out ]aralit,oest l'image projete?Souventil .pASpossibledeledire,cal' l'mu]atirlll est une sorte de gemelht naturene des elle Daitd'une pliure de l'tre dont lesdeux ctll, immdiatement, sefontface.Paracelse compareceredoublement fondamental dumondel'imagededeuxjumeauxIl quiseressemblent parfaitement, saD&qu'il soil possiblelpersonnede dire lequel aapportl'autresasimilitude 1 Pourtant l'mulationnelaissepasinertes,l'une enfacede l'autre,lesdeuxfiguresrflchiesqu'elle oppose.Il arrive que l'une soit ]a plus faible, et accueille la forte influence de cellequi vient.sereflterdanssonmiroirpassif.LestoilesDel'em-portent-ellespussur lesherbesdelaterre,dontellessont le modle sons changement, la lorme inaltrable, et sur lesquelles il leur est donndesecrtement dverser toute la dynastie de leurs La tel'l'e sombre est le miroir du eielsem, mais en cette joute lesdeux rivaux ne sont ni de valeur ni de dignit ga.les.Lesclnrtbdel'herbai8ansviolence,reproduisentla. fonnepure duciel:Il Lestoiles,dit Crollius,80nt lamatrice de toutes lesherbeset chaque toile du oieln'estqU6 la spiri-tuelle prfigurationd'une herbe,tellequ'elle larer.rsente,et tout ainsi quecllRqueherbe ouplante est une tOIleterrestre regardant le ciel,de mmeaussichaquetoileest une plante clesteenformespirituelle,laquellen'estditTrentedester-restresquepal'laseulematire. .. ,lesplantesetlesherbes clestes sont tournes duct delaterre et regardent directe-mentlesherbesqu'ellesont procres,leur influantquelque vertuparticulire 1. MalSil arrive aussi quela joute demeure ouverte, et quele calme miroir ne rflchisseplus que l'imagedes deux soldats irrits..La,-iroilitudedevientalorslecombatd'uneforme c0!1tre uneRutre - oupluttd'wlemmeformesparede 801 pal' le poids de]a matire ou la di&tanc6 des lieux.L'homme deParacelseest,COlUlD6lefirmament,coostelld'ast.res maisil neluiestpaslicommeIllevoleurauxgal(,rel5,le meurtrier la roue, le poi85on au pcheur, le gibier celui qui le. chasse lin appartientoufirmamentdel'hommed'tre et pUISsant Il,deIl n'oMirfi.aucun ordre 1,den'tre rgipOl'aucunedesaut1'68cratures SOIlciel intrieur peut t1'6 autonome et Ile reposerqu'ensoi-mme, mais condition que par sa sagesse, qui est aussi savoir, il devienne semblable li. !.Pa1"1lC1!l186.Lllltr Prrramirum[lmd.Gril")l rieGivry, 1!l13!,p.3. Crllllhu:,Trailtd,.6lgl/Qlllru(trad.Jr;uII;OIiee,Lyon,1624),p.18. 36 l'ordre du monde, le reprenne on lui et fasse ainsi basculer dana Ion nrmament intemoceluioscintillent lOIvisibles6toiles. Alors,cette sagessedu miroir envelopperaen retour le monde o elle tait pInce;songrnndannMU toW'llemjusqu'au fond ducie],etau-del;l'hommedcollvriraqu'ilcontient1:los toiles l'intrieur de soi-mi\me ... , et qu'il porte ainsi 10flmul.. ment avec toutes ses influences 11. sedonned'abordsouslaformed'unsimple refiet,furtif,lointain;eUeparcourt ensilencelesespaces du Inonde. Mais la distance qu'elle franchitn'est pas annule par sa subtile mtaphore;elledemeureouverte Jlourla.visibiht. Et dansceduel,lesdeux figuresaffrontess'emIl81'Cntl'une del'autre.Lesembll\bleenveloppelesemblable,quili.Bon tour Jecerno, peut-lre sera-t-il nouveau envelopp,par un redoublementquialepouvoirde se poursuivre l'infini. Los nnnellux de 1'6mulat,ion Deforment pas une chainecomme les lments de la COJlVlmlUlCe : mais plut.t deI cercles concen-triques,rflchiset rivaux. Trois.tmeformedesimilitude,l'analogie.Vieuxconcept familierdejb.lasciencegrecqueetllapensemdivale, mais dont l'u!l8ge ost devenu probablement ditIrent. En celte analogiesesuperposentooll96nienlBetaamulatw.Comme ceUe-ci,eUeassurelemerveilleuxaffrontementdesressem-blancestra.versl'espace;maiselloparle,commecelle-l, d'ajustement.s, de liens et de jointure. Son pouvoir est immense, car lessimilitudesqu'elletraitonesontpascelles,visibles, massives, des choses elles-mmesj il suffit que ce soient les l'es" plussubtilesdes 1'8.pports.Ainsia.llge,elle Jleut tendre,ilpartird'unmmepoint,unnombreindMimdo parents.Lerapport,pal'exemple,desastresaucieloiails scintillent, on le retrouve aussi bien: de l'herbe ]8 terre, des vivallts au globe qu'ils habitent, des minraux et desdiQmants aux roobers o ilssont enrouis,desorganes dessens a.u visage qu'ilsaniment,dest.achesde1.peauaucorpsqu'elles mOTq1lcntBocretemsnt.Uneanalogiepeut aussiseretourner Burelle-mme sans litre pour autant conteste. La vieilleana-logie de ]a plante l'animal (le vgtal est UDS bte qui se tient ]a tto en bas, la bouobe - ou lesracmes - enfoncedaoa 1. terre),Csalpin ne lacritique ni ne l'efface;illareoforceau contraire, il la multiplie pal' eUe-mme, lorsqu'il dcouvre que la plante,c'cst un animal debout,dont lesprincipes nutritifs montent du bas vers lesommet, tout au long d'une tigequi .'tend comme un corps et s'a.chve par une tate, - bou'!uet, J.Paraoelac.loc.cU. La pro., dumonde37 Beurs,feuilles: inverlte,mais .non contradi.ct?re, .avec l'analogie qUI.lail la partaede la plante, 1/\ tige hla partIe aUpl'leure. car chez les amma.ux, leveineuxcommenceaWlllilapartieinfrieureda ventre ot la veine principale monte vora le cur et.la tte 1 .. CeLterversibilit,comme cette polyvalence, donne Ill...... logieWl universeld'application.Parelle,touteslos figuresdu mondo peuvent se rapprocher.n elstecependant, dansospace sillonn en toutes les direotiont, UD.point pri-vilgi: il est satur d'analogies(chaeune peut ytrouver l'un desespointsd'apIn)et,enpaSl!antparlui,lesrapporta .'inversentSaDSs'alLrer.Cepoint,o'estl'homme;ilosten proportion avec le ciel, comme aveo les animaux el. los plantes, commoIlvecla terre, les mtaux, les stalaotites ou losorages. Dress entre les faces du monde, il a rapport au firmament (SOll visage ost.80ncorpsceque la facedu ciel est l'ther; Ion poulsbatdanssesveine.'!,oommelesastrescirculentselon leurs voies I,ropres; les sept ouvertures formcnt dans son visage cequolIontles sept plantes du ciel);mais tous cesrapporls, il les fllit basculer, et on les retrouve, similairlls. dans l'analogie de l'animal humain avec la terre qu'il habite: la ehair est ulle globe, ses osdes rochers, ses veines de grllndsfleuves; sa ...6S:!ie. o'ost. la mer,et sessept membresprincipaux, les sept mtaux quisc cac}leotau Ionddesnoes a.Le corpsde l'hommeest toujours lamoitipossibled'lUlatlasuniversel.On" saitcom-ment Pierre Belon a trac. et.jusque dans le dtail, la premire plauche compare du squelette hwnain et de celui des oiseaux: on yvit l'aileron nomm apptmwx qui est on proportion en l'aile, au lieu du }Jouce en la maiu; l'extrmit de l'aileron qui Cl!tcommelesdoigtsen nous... ;l'osdODIlpour jambesaux OIseaux correspondant notre talon; tout ainlii qu'avoDs ([uatre orteilsespieds,ainsilesoiseauxont quatredoigtsdesquels celui de derrire est donn en proportion comme le grosorteil enDOUS 1 Tantdeproeillionn'6IItanatomittcompareque pourunreganlarmdesconnaissancesdu XIX!sicle.li se trouvequelagrilletraverslaquellenouslaissonsvenir jUS(lU: notre savoir lesfigl1l'esde la ressemblance. recoupe eD cepomt(et.presque enceseulpoint)cellequ'avaitdispose sur les ChOS6Sle savoir du XVIesicle de Belon ne relve li vraidirequede la qUl 1 arendue,son poquepossible.Ellen'cs'tni plus rationnolle, ni plus scientique que telle observation d'Al-I.Depl/Jn/.lillriXVI ()583). 2.CloWus.TI'aittdu "gllaluru, p. 88. 3.P.Belon,m,loi,.. deIII1I/IItU'Idu olleaUII(PUll,1555),p.37. 38LM mot.etle.chOlltlll drovandi, lorsqu'ilcompare le!!parties basses de l'hommeaux lieux infeotadu monde," l'Enfer, sestnbres, aux damn6s qui lIont.commo les excrments de l'Univers 1; elle appartient Il la mme cosmographio analogique que]. comparaison, classique l'poque de Crollius,entre l'apoplexie et la tempte: l'orage commonce quand l'air s'alourdit et s'agite, la crise au moment olcspensesdeviennentlourdel,inquite6;puislesnuages s'amonccUent, le ventre sc goufle, le tonnol'l'Oclate et la vessie serompt;lesclairsfulIUnenttandisquelosyeuxbrillent d'un clat terrible, la pluie tombe, )a boucho cume, laloudre sedchanetandisquelesespritsfontclaterlapeau;mais voilque le temps redeviontclair ct que la raisonse rtablit chez lemalade 1. L'espace des analogies est au fond un espace dera)'onnemwt.Dotoutesparts,l'hommeertconcernpar lui;mais ce mme hornmo, inversement, transmet lesressem-blancesqu'ilreoitdu monde.n est legrandfoyerdespro-portions, -la centreolesrapportaviennents'appuyeret d'o ilesont rllflchis Ilnouveau. Enfin laquatrimefonnederessemblanceestassurepar le jeu dcsll1Jmpalhiu. L nul chemin n'est dtermin l'avance, nullodistancen'est8uppose,nulenchalnementprescrit.La sympathie joue l ' ~ t a tlibre dans leliprofondeursdLLmonde. Elleparcourt en un instant les espaces lesplusvastes:de la plantel'hommequ'ellergit,lasympathietombadeloin comme la foudre; eUe pCLLt naltre au contraro d'un seul contact, - commeces l' rosesdedeuiletd6SqutlllcsonS8seraservi aux obsques JI,qui,par 10seul voisinage de Jnmort,rendront toute personnequien respire le parfume triste etmourante a :Mailtelestsonpouvoirqu'ellene80contente pasdejaillir d'ununiquecontactetdeparcourirlesespaces;ellesuscite le mouvement des choses dans le monde et provoqne Je rappro-chement des plua diatantes. Elle est principedemobilit:eUe .ttire los lourds vers ln lourdeur du sol, et les lgers V01'S l'ther sana poids; elle pousse les racines vers 1'eau, et eUe fait virer avec la courbe du soleil )a grande fleur ja.une du tourneso). Bion plus, en attirant les choses les unes vers lesautresparun mouve-ment extrieur ct viSlole,elle susciteen secret un mouvemont intrieur, - un dplacement des qualits qui prennent la relve ]es unes des autres: ]e feu parce qu'il elt chaud et lger s'lve dans l'air,vers lequelses flammesinlassablementse dressent; mais il perd sa propre scheresse (qui l'apparentait laterre) et acquiert ainsi uue humidit(qui le li. Ill'eau et11l'air); il 1.Aldrovani,MonllrOf'um"',(orla,p.4. 2.Crolllui.l ' r a l f ~du ,ignolUrll.p.87. 3.G.PorLa,Magienl1lunJlt.p.72. dirlpurllit.alorsen vap-:ur.en bleue,en nuage: i! estduvelluair.Lasympat.lllllunemstanceduM,J."..Il forteeL!.Iipressante qu'dle nBle content.epas fnrmcsdu semblable;tillealedangereuxpouvOIrdasa,m,"', de rendre les cho!1C5idunt.iques dolillfairedi:!paraitre. elLleur. llldlVldualit, --:- doncdelea rendre cc qu ....'11 sympathie transforme. Ellcultre,IDIIIS, dal,lsIiitbrecLIQILde Ildentlque,. deque sisunJlouvoirn ta1tpus bnlnnc6,le mondetieredwralt un poinl,liunelilamorueMAIne: toutesfiespartiessetllmdraJontet.cOIlUnumqucr&J8nt.entre ellesI!iUlSrupturenidist.ance,:omBleceschl1tncsdemtal h"l"d'ul'1 sUSl1tloduesparsympa t.leaat.ttranceunseRimant. C'Clitpourquoilasympathieestcompens6epal'safigure jwoclle, l'ant.ipathie. Celle-ci maintient. les choses en leur isole Illimtet.empchel'assimilation;Illleenfermechaqueespce daos 8adilIrence obstiDc et Silpropension li.persvrer en C6 qu't:lle t:st: c Il e!lt assez connu que les plantt'.5 ont haine entl'e ellt!s ... on dit que l'olive et]a vigne baient le chou; le concombre fuit l'olive ...Entendu qu'ellescroiueot par IIIch.Ieurduaoleil et l'humeur de la terre, il est. ncessaire que tout arbreopaque et. pais soit. pernicieux aux autres et aWisi celui qui aplulieun racinesl.Ainsi li. l'infini, travers le temps, les tres dUlDonde Ile )uw-ont. et cont.re toute sympathie DUlintit!ndront leur froce apptit. f[Le rat.d'Iude est pernicieux au crocodile cm:Nature leluiadonnpour ennemi;desorlequelorsqueceviolent. s'gaieausolt:il,il luidrelilleembcheetflness8mortelle; apercevautquelecrocodile,endormiensesdlicesdortla gueulebe,il entre par l et se coule par le large gosier dans levenued'icelui,duquelrongtlUlltIllsentrailles, il sort eafin par le venue delabte occitie.,Maillli son tour lesennemis duratleguettentcaril estendiscordavecl'araigne,et !souventesloisavecl'aspic,ilmeurt J.Par ce leu de l'antipathie qui lCIIdispCl"sc,mais tout autant les attire nuco,!,bal, lesrend Inllurtrireset. lesexpose li.leur tour li. la mort, il se trouve que les choses et les Mtcs et toutes les figures dumonde dt:meurtmt ce qu'elles sont. L'identit deschoses, le fait qu'elles peuvent ressembler aux autres et Il'a pprocher d'elles, mais sans s'y engloutir et en prieer-vunt.leursingularit,-c'cstle ba.lancementconstantdelaaym- et de l'antipathie qui en rpond. n explique que le. cho/lel crOissent, se d6veloppent, le mlanpnt, dispara.illient, meure...t G.PorLa,/I1l'lflitnarurotlle,p.72 2.J. Cardan, De la "'II/Ili/. (&rad. frBDGlllHoPuIs, 166ti), p.164. 40 maisindMinimentseretrouvent;bref,qu'ilyaitunespace (quipourtant n'estJM'Ssans reprenirptition,sanshavre .lesimilitude)et untemps(quipourtantlaisser6aPPf\rallre ind6finiment les mi!rnesfigures, lesmmesespces, lesmllmcs lments).c Conlbienqued'cux-mmeslellquatre corps(etlu, .ir, feu, terre) soient simples ct ayant leurs qualits distinctes, toutefois d'autant que le Crateur IlordulUl que des lments Dllsaerontcomposslescorpslmentaires,voilpourquoi leunconvenancesetdiscordanceslontremarquables,cequi ae conna.U par leurs qualits. L'lment du feu est chaud et see; il a donc antipathie aveo ceux de l'eltu qui est froide et humide. L'air chaud est hwnide,la terre lroide esL sc:hc, c'est antipathie. Pour les Ilccorder,l'air a t mis entre le feu et l'eau, l'eau entre la terre et l'air. En tant que l'air cat chaud, il voisine bien avec le feu et son llllmiiL s'accommode avec celle de l'eau. Derechef, pour ce que son humidit est tomJlrlic,elle modre lachaleur du feu et on reoit aide aussi, comme d'autre part par sa chaleur mMiocre,il attiMitlafroidurehumidedel'cau.L'humidit de l'cau C!lt chauffepar la chaleur de l'air et soulage la froide acherc!ise de la terre 1 La souverainet du couple sympathie-antipathie, le mouvement et la dispersion qu'il prescrit donnent lioutouteslesformes .deressemblaDce.Ainsisetrouvent repriseset expliqueslestrois premires similitudes. Toutle volume dumonde,touslesvoisinagesde la convenaQce,tuus les chosde l'mulation, tousIllsencha.tnementsdel'analogie sontsupports,maintenusetdoublsparcetespacedela sympa.tbieetdel'antipathiequineceuederapprocherles choses et de les tenir distance. l)ar ce jeu, le monde demeure identique; les ressemblances continuent tre ce qu'elles sont, et. kIleressembler.Lemmerelilelemtime,et verrouillSUI' lOI. ILLBSSIGIU.TURBS Etpourtantlesystmen'estpusclos.Uneouvorture demeure:parelle,toutlejeudesftlSsomblancesrisquerait des'chapperil oudedomeurerdanslanuit,IIi une figurenouvelle de la similitude ne venait achever le cercle, -le l'Cndrela foisparfaitct manireste. COnlll!Runtia,tu1mulnlio,analogieet81JmpalAr.enoU!!disent 1.S.G.5., Annolaflon.GIIGrrllld l.firoir duMOI/III!d, Ducll,.n" p. 498. La pr088dumoRd. comment le monde doit se replier BtU' lui-mOrne, 80 redoubler, se rOcJ!irou s'enchaner pour que les ohoses puissent 8Cressem-bler.Ellesnousdisent lescheminsdeIIIsimilitude etpar o ils passcut; non l o clic est, ni comment on la voit, Di il quelle marqueunlarecollnat.Or,peut-treDOUSarrivernt-iido traveI'licr tout celoi:lonnement merveilleux desressemblances, snn!lmme nous douter qu'il est prpar depuis longtemps par l'ordredumonde,etpournotreplus bienfait.Pour savoirque l'aconit gurit D08maladies d'yeux ouque ]a noix pile uvce de l't:sprit de vin so.igne les mauxtte, il faut. bic!l qu'unc.marque nous en : sans .quol.ceindfimmllutensommeil.Sauralt-onlamaISqu ilyadun hommcsa plaulo un rapportde gmellitou dejoute,s'il D'Yavait sur son corps et parmi les rides de son visage, le signe qu'il est rival de Mars ou apparent li.S.tW'ne?n faut que les similituduseillouiessoient signllielila 8W'facedeschoses; il est bc!;oin d'Wlemarque visible des analogies invisible!.'l'uute ressembluIlcen'est-ellepas,d'unmmecuup,cequiCllt.le plus manifeste ct cc qui est. le mi"ux cach? Elle n'est. pas eOI1lVo-s6eenetTetdcmorceaux juxtaposs, -les UllSidentiques,IIlI autres difJrcnts : elle est. d'un 8eul ttlnant une similitude qu'oD voitouqu'onnevoit.pas.ElleseraitdonosansoriLre,s'il n'y avaiten eUe - ouau-dessusou li.0616 - un blmentd. dci:;ionquitransformesonscintillementdouteuxcnclaire certitllde. TIn'yapasde ressemblancesllnssignature.Le mondedu similaire nepeuttrequ'un monde marqu6.c Cen'est pas la volont de Dieu, dit. Paracelse, que ce qu'il cre pour le bnfice de l'homme et ce qu'il lui adonn demeure cach.Et mme s'ilacachcertaines choses, il n'a rien laiss sans signesext-rieurs et visibles avec des marques spciales - tout comme un hommequi Ilenterr un trsor en marque l'endroit an qu'il puisse]eretrouver 1li.Lesavoir desliimilitudessefondeSUl' lerelevdeCCIsignatureset surleurdchiffrement.Inutile s'arrter l'corcedesplantes pour connatre leur nature; li .faut droit leW'8marques, - c li.l'ombreet imagede Dlcuqu ellt:sportent011lavertuinteme,laquelleleW'Il t donneducielcommepardotnaturel, vertu,dia-je, sereconnultplutOtpar lasignature S Il.Lesyst.me desSIgnaturesrenverselerapport duvisiblel'invisible.La ressemblancel:taitlaformeinvisibledecequi,dufonddu monde, rtmait 165choses visibles; maispourque cet.te forme t. 1 Paraete,Die"Na!uflJRuum(CEuuru,6fibruresdel'Ancien 'l'estamcnt.sontlessigneslointu.insdel'lucar'laLionetdu Rachat).Lacertitudede]0liaison:uusignepeuttresi constaut qu'on est s4r de sa fid6lit(c'est aillllLque la respira-tiondsignelavie);maisil peuttreSioll'lclIlent.probable (comme lapleur pour lagrossesse).Aucunedeces fONnesde liaison n'implique ncessairement la similitude; le signe naturel lui-mme ne J'exige pu : lea cris sont les signul:! spont.an6s, oillis Don analogues, de la peur; ou encore, comme le dit Berkeley, les senlalionsvisuellllllBontdessignesdutouchorinst.aurspar 1.Lp,rqu, '" Port-Roya',l' parUe,cbup.IV. ReprktnMr73 Dieu, el pourtanl ellesne lui ressemblent. eDaucune manire1 Cestroisvariablesaesub,tit.uentllaressemblancepour dfinirl'efficacedu siguedaDlJedomamedescODllaissancos empiriques. i. Lesicne,puisqu'ilesttoujoursoucertainouprob.ble, doittrouverIonespacel'intrieurdelaconnaissance.Au :UI' sicle, on considl'llit bien que le. signes avaient t dposs surleschosespourqueleshommespuissentmettreaujour leurssecrets,leur nature ou leurs vertus; mais cette dcouverte n'tait rien de plus que la fin derniro dcs signes, la justificat.ion de leur c'tait leur utilisation possible, et. la moilleure SIUl5dou.teimaisilsn'avaient.pasbesoind'6treconnuspour exister:mmes'ilsrestaientsilencieuxet sijamais pe1'6onDe nelesapercevait,ilsneperdaient riendeleurconsistanoe. Ce n'tait.pas 1.. connaissance, mais le langagedes OhOS68 qui les instaurait dans leurfonctionsignifiante.Apartirdu :xvue sicle,toutledomaine du signe sedistribueentre1. certain et )e probable: 'clit-l-dire qu'il ne saurait plus y avoir designeinconnu,powlde marquemuette.Nonpasqueles hommes soionten posse1lsionde tousle!!signes possibles. Mais c'cst. qu'il n'y adll signe qu'. partir du moment.osetrouve COMI.Ullaposaibilit. d'un rapportdosubstitutionentredeux lmentsdjilconnus.Lusignen'aUendpassilencieusement lavenue deceluiqui peut lereconDait.re:ilnelieconstit.ue jamais que par un acte de connaissance. C'est l que le savoir rompt savieillo parent6avecladvi-nntio.Celle-cisupposaittoujoursdessignesquiluitaient antrieurs: de sorte que la connaissancese logeait.tout. ent.ire daM lablUlcc d'un signe dcouvert ou affirm ou secrtement transmis.Elle avait pour tlchedereleverunlangageprb-lable rparti par Dieu dans le monde; c'est en cc sensquepal' UDeimplicatioD.essentielleelledevinait,etelledevinaitdu divin.DaonDIIsc'estll'Dtrieur dela connaissanccque le signecommencerail signi&er :c'estIlelle qu'il empruntera. certitude ou III.probabilit. Et si Dieu utilise encore des aignes pour noUl parler il travers )11.nature, il se sert de notre connai.. sance et des liens qui l'tablissent. entrelesimpressionspour ina\aurer dans notre esprit UD rapport designification. Tel est le rledu sentimentchezMalebrancheOllda lalensationchez !Jerkeley: duale jugement naturel, dans le sentiment, dausles vi8UeUes, dans la perception de la troisime dimcn-BIon,cesontdesconnaissanceshtives,confuses,maiapl'6ll-1. Berkeley.B.roid'unelIDuudl.ffllOl'iedelal1i,ion(ulII'Uelloufu# 'rlld.Leroy,Paril,1944,LJ,p.163UH). 7' Lu motset la Ch08t.8 sant.es,invitablesotcontraignantes,quiserventde signesli. desconnaissances discursives, que nous aulres, parce quo 110US DOsommes pa!!de purs esprits, nous n'avous plusleloisir ou la permi!l.'1iond'atteindre nOlis-mmesetparJaseuleforcede Dotrecsprit.ChezMalebrancheet Berkeley,le signe mnag parDieu,c'cst la superposition ruseetprvenantededeux eonnaissanr.c!l.Iln'yapillsldedipinatio, - d'iJlscrtion delaconnaissancedansl"cRpne66nigmatiquc,ouvertet ancrdessignes;maisuneconnaissancebrveet.ramasse surelle-mme]0replid'UDOlonguesuitodejugements dans lafigurerapidedusigne.Onvoitaussicomment,par un mouvementen retour,laconnaissance,quiaemermlcs BignOBdans 80n espacepropre, va pouvoir mnintenant .,'ouvrir J. prob[1bilit : d'wle impression il une autre le rar,port.llera de signesiguifi,c'est.--direun rapportqui,illamanirede oolui doB6dl)loieradela plus 'IliblePl'Obabilit6 laplllSgrandecertitude. Laconnexiondesidesimplique Donpasla relationdecauseeffet,muis seulementcelle d'lm indicect d'un signeli.lachosesignifie.Leleu que l'on voit n'est pas la CRll!l6 de la douleur dont je souffre si j'en approche: il enestl'indicequimeprvientdecettedouleur 1,.Ala eonnaissanle qui devinait, au hal/Ard, des signes absolus 'et plus anciensqu'elle,s'est substituun rseaudusignesbti pas paspar la connaissanceduprobable.UwneCIItdevenupos-sible. 2.Seconde variable du Rigne: la forme de sa liaisoD avec ce qu'ilsignifie.Par lejeude ]nconVCDWlce,del'mulation,et desympatbie surtout, la similitude au XVIOsicle triomphait de l'espace et du temps:CBI'il appartenaitau signederame-ner etderUllir.Avec leclRs!Ielsrnc,au contraire, lesigne se caractrisepar son essentielledispersion.Lemonde circulaire dessignesconvergentsestremplac6pal'undploiement. l'infini. En oetespace,Jesignepeut avoirdouxpositions: oubienilfaitpartie,titred'lment,decequ'ilsert dsigner; ou hien ilenestrellementetactuellementsll.par. A vraidirecettealternativeD'estl'II!!1'8.dicalejcar leSigne, pourfonctionner,doit tre la fois insr dans ce qu'il signifie et distinct de lui.POUl' que lesigne,en effet,soitce qu'ilest il a.ralluqu'ilsoitdonn laconnaissanceenmmetemps quecequ'ilsignifie.CommelefaitremarquerCondillac, un sonnedeviendraitjamais pourun enfant lesigne ... erbal d'une chose s'il n'avait t entendu,pour le moins,unefoia 1.Berkole)..,Prlndpu delac:ormallUlu lIumain. (Qi'1IlII'CIchoral."t.r, p.2671 Reprl.enter75 aumomllntocettecholleestperue 1.Maispourqu'un lment d'une perception en prusse devenir le signe, ilne suffit pasqu'ilenfassepartie;il fautqu'illioildistinguillitre d'lmentet dgagdol'impressionglobalelaquelleiltait Clon[usment li; il faut donc que celle-ci soit divise, que l'atten-tiontie!loit port6e sur l'une de CliSrgionsenchevtres qui la composent et qu'elle l'en ait isole. Ln constitution du sir"rneest donc insparable de l'analyse. n cn est le rsultat puisque, SIlIlB elle, il ne saurait apparatre.Ilenest aussil'instrument puis" qu'unefoisdfini et isol, il peut tre report sur de nouvelles im11l'essions; et l, il joue pa1'rappol't il elles comme le rle d'une grille.Parce que analyse,]esigneapparat.Parceque l'espritdesignes,l'ana.lysenecessede sepoursuivre. Oncomprendpourquoi deCondillacil DestuttdeTra.cy et il Geraodo,ladoctrinegnraledessigneset]adfinitiondu 'Pouvoird'analysede lapense se sont trs exactement mper-posesdansWleseuleet rn!hnethorie de la connaissance. Lo1'!lrptolaLogiquedePort-Iloyal disait qu'un signe pouvait tre inhront li.00qu'il dsigne ou spar de lui, ellemontrait quele signe,l'geclassique, n'estpluschargderendre ]e mondeproche de soi et inhrent li S65propresforme!!,maisau contraire de l'taler, de 10jmttaposer selon une surface indfmi-ment ouverte, et de poursuivre Ilpartir de lui le dploiement BanS termedllssuhstituts danslesquelsOn le pense.Et o'est l qu'on l'ofTrela fois l'analysa ct il la combinatoire,qu on le rend,de bout en bout, ordonnable. Le signe dans lapcnllooclas-siquen'effacepaslesdistances,etn'abolit }las]e temps:an contraire, i] permet de les droulcr ct de les parcourir pas li.pas. Par luileschoses deviennentdistinctes, scconserventen leur identit,sednouentet se lient.La raisonoccidentaleentre dans J'gedujugement. 3.fi l'eliteunetroisime variable: celle quipP.Ut prendre les deux valeurs delaoature et de la convention. On sa.vait depuis longtemps - ct bien avant Je Cralyle - que les signespeuveot tredonnsparlanatureouconstitusparl'homme.Le XTlesicle ne l'ignorait pas lui non plus, et recolUlai!lsait.dans leslanguesbumaineslessignesd'institution_Maissignel artiliciels ne dtlvaient leur pouvoir qu' leur fidlitauxsiglles na.lurt:ls.Ceu.'(ci,deloin,fondaienttouslesautres.Apartir duXVIIesiclo,on donneWlevaleurinverse lanatureet laconvention:naturel,lesignen'estriendeplusqu'un61-mentprlevsurleschosoo,ct.constitucommeliignopar 1. Condillnc,Es!o "Ir rorigine du conlltli_nee6 numana (ullrea, l'lIr!, 17gndelaconnaissanceeUe-mme.C'estparellequela reprsentationpeut6treconnue,c'eat-li-direcompareavee cellesquipeuventtreSimilain:I,aualyaeenlments.(en 1.Hobbes,LOflqu (trad.Destutt deTraCT, IlUmlll"Il'ltUologl"PlIne. 1806,1..Ill, p.699J. 2.Hum",E"ai ...,.laMIIIN'''illw/n,(trad.Leroy,Parill.1946),Lr. p.7580. a.Keriaa, RI/faio". pltil_phifUu .ur ,. '''_'''llnel (1767), P. 3 el 40 RtJprhBnUr83 l6mentsqui lui lont communa avec d'autres reprsentations), combineavec cellesquipeuvent prsenterdesidentitspar-titlllesctdirtribu6061Ullementenuntableauordonn.La similitude daDs ln philoliophieclassique(o'ost-Ildiredans une del'analyse)joueun l'lesymtrique celui qu'assureralediversdans la penlecritiqueet daules phi-losophiesdujugement. En cette position de limite et de condition (ceBansquoi et' endedequoionnepeutconna1tre),laressemblance88 situe du ct del'imaginationou, pluiexactement,eUen'ap-pUI'aitquepar lavertudel'imaginationet l'imaginationen retournes'exercequ'enprenantappuisur elle.En efTel,si onliupposedanslachatnejninterromputJdelareprsenta tion,desimpressions, leBplus simples qui soient, et qui n'au-raient entreelleslemoindredegr6deressemblance,il n'yauraitaucunepossibilitpourqueIIIseconderappene lapremire,la fasserapparaltreetBuLoriaeainsi8arepr scntlltiondansl'imaginaire;lesjmpressionsBeluccderaient dnnBladitTrencelaplustotale,- sitotalequ'eUene pourrait mme pas tre perue pui!MJUejamais unereprsenta-tion n'aurait l'occasionde sefigersur place,d'enrcasusciter uneplul ancienneet de sejuxtaposer IIelledonner lieu IIunecomparaison;la minceidentit ncessau." toute difI6-renoiation ne serait mmepal donn6e.Leohangement perp6-tuel IledrouleraitSBDSrepre dansla perptuelle monotonie. Maias'iln'y avaitpasdansIIIreprsentation l'obscur pou-voir deaerendreprsenteli.nouveau une mpression palse, aucuneiamaan'apparattraitcommesemblable..uneprc-denteou dissemblable d'eUe.Cepouvoir de rappeler implique au moinl la possibilitde faire appualtrecommequasIsem-blables(comme voisinesetcontemporaines,commeexistant presquede la mme faon)deux impressionsdont l'une pour-tant est prsente alors que l'autre, depuis longtemps peut-tre, a cess6 d'exister. Sanll'imagination, il n'y aurait pas de ressem-blance entre leBchoses. Ollvoitledoublerquillit.Ilfautqu'ilyait,dansleI ehosesreprsentes,lemurmureinsistantdelareaaem- ilfautqu'il yait,danslareprillentation,lerepli touJourspossibledel'imugination.Etnil'Wlnil'autrede ces. nepeutIledispenserde celuiquilecomplte et !Ulfaitface.De l,deux directionsd'BIUlIyaequi.e lont mamtenuestout au longde l'geclassiqueet n'ontceBI'de drapprooher pour 6noncer finalementdans la dernire moiti' uXTIl18sicleleur vritcomm1D1ed8D8l'Idologie.D'Wl Ct,ODtrouve l'analyse qui reDdcompte du renversement de Lu ma"etlu cf,osu ]. srie dos rcprllentntionsen un tablllau inactuel mois simu1-"andecomparaisons:analY80del'impression,delarmi-nisconce,del'imagination,delammoire,detoutcefond in,,'olontairaquiestcommelamcaniquedel'imagedanale temps.De l'autre, il yfi l'analyse qui rendcomptedelarell-semblnneo deschoses, - de leur rellScmblonce avant leur mise enordre,lourdcompositionenlmentsidentiqueset dif[-rents, larpartition en tableau de Jeun similitudesdsordon-nes:pourquoidoncleschosessedonnent-eUesdans unTauchement,dansunmlange,dansunentrecroisemento leur ordreessentiel est hrouill,mais assez visible encore pour qu'il transparaisse sous formede ressemblances,de similitud08 VRbrues,d'oocasonsallusivespour UDemmoire en werte?La premiresrie de problmes correllpond tin gros l'analytique ds l'imagiMti.on,commepouvoirpositif de trcinsronner le temps linairedelareprsentationenespacesimultand'lments virtuels;lasecondecorrespondengrosl'analysedela nalure,avec leslaClmes,les dsordres qui brouillent le tableau destres et l'parpiUentenunesuitede reprsentationsqui, vaguement,etdeloin,se Or, cesdeux. momentsopposs(l'un,ngatif, du dsordrede lanflturedansJesimpressions,l'autre,positit,dupouvoir dereconstituerl'ordrepartirdecesimpressions)trouvent leur unitdansl'ide d'une gense .Et cecide deux faons possibicli.Oubienlemomentngatif(celuidudsordre, de la vagueressemblance)est mis au comptede l'imaginutioD quiexercealors elleseuleunedoublefOllctioD : si elle peut, par le seul redoublement de la reprsentation, res-tituerl'ordre,c'estdanslamesurejustemento emp-che