Mon Premeir Alphabet

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ilon

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  • ilon

  • LA PETITE FRANOISE A DSIR JOUER AU BALLON, A LA DINETTE, ET ROBERT A BIEN VOULU;MAIS A LA FINII. A DIT : REGARDONS DES IMAGES . IL RACOKTE ALORS DE JOLIES HISTOIRES, LUI QUI SAIT LIRE.

  • Mon

    PAR

    MADEMOISELLE H.-S. BRSALBUM ILLUSTR DE 340 GRAVURES

    en Noir et en Couleurs.

    PARISLIBRAIRIE HACHETTE79, Boulevard Saint-Germain, 79

    Droits de proprit et de traduction rservs

  • ALIX ET ABEL MNENT LEUR ANE A L'ABREUVOIR... TRISTE AVENTURE : L'ANE MARCHE SURI\UN CLOU..., IL A BIEN MAL..., IL BOITE... ALIX A PEUR DE TOMBER.., PAR BONHEUR,L'ATELIER DU MARCHAL N'EST PAS LOIN ET L'APPRENTI TE LE CLOU AVEC SA PINCE.

  • ALPHABET, classement ordinaire.

    A

    B

    C.

    Jj ES SIGNESCONVENTIONNELSde l'alphabetne disent rien l'enfant et-, par suite, se fixent tout d'abordmalaismentdans sammoire.Lesmamans carterontcette difficult et faciliteront les dbuts en montrant leurs petits lves copier aufur et mesure les lettresqu'ilsapprennent,aussi bien lescaractresd'imprimeriequelesautres.L'enfant, ehdessinantaussi fidle-mentque possible les signesqu'ila regards attentivement, les retiendramieux et l'criture le distrairaet le reposera de la. lecture.

  • 6 ALPHABET, classement ordinaire.

    D

    E-

    F.

  • ALPHABET, classement ordinaire.

    G

    H

    I. 7

  • 8 ALPHABET, classement ordinaire.

    J

    K

    L.

  • ALPHABET, classement ordinaire.

    M

    N

    0.

  • 10 ALPHABET, classement ordinaire.

    P

    Q

    R.

  • ALPHABET, classement ordinaire.

    S

    T

    U. J1

  • 12 ALPHABET, classement ordinaire.

    V

    X

    Y.

  • ALPHABET, classement ordinaire.

    Z. 13

    ALPHABET, majuscules et minuscules, classement ordinaire.APPRENDREA LIREest chosesi compliqueque tontesimplificationest bonne adopter ; or, en voici une assezimportante :

    On peut enseigner ds l'abord aux enfants la prononciationdes consonnes d'aprs leur valeur ordinaire dans les mois,soit be, ie, je, me, etc., plutt que leur nom de convention: b, effe, ji,.emme, etc. Dans ce derniercas, en effet, ilfautmodifier le nom des consonnesds qu'elles rencontrent une voyelle, et enseigner que b-a ne se Ut pasba,maisba. Aucontraire, be-a fait plus aisment ba surtout si l'on accoutume l'lve prononcer la consonne isole trs brivement .etd'une faon presque lide : b ' f ', etc. Les autres procdsarrivent auxmmes rsultats, maispardes chemins plus dtourns.,ite continueront, donc, cela va sans dire, rendre de bonsservices auxmamansqui se dfientun peu des innovations.A B C D E F Ga b c d e f gH I J K L M Nh i j k 1 m I0

    .

    P Q R S T Uo p q r s t uV X Y Z

    .

    v x y..

    z

  • 14 ALPHABET PELE-MELEO-I-M-L-F-T-A-R-N-Z-X-Q.A FORCE de rencontrer les lettresdans lemme ordre, Venfant apprend les rpter comme un refrain, sanspour cela les

    **- connatre rellement. Voici des groupementsquelconques o il sera trs bon de faire lire souvent pour parer ce danger.

  • ALPHABET PLE-MLE 15G-K-C-J-E-V-D-P-^B-U-H~S

  • 16^

    ALPHABET PLE-MLE

    MAIUSCULES et MINUSCULES-_

    . .P K Q'-E X J U A Gpkqexj u a cL D S I F Z R1 d s i f z r0 T N Y H M B G V

    otnyhmbgvCONSONNES. MINUSCULES.j c z q k r f x t

    p h m d n v 1 b s gVOYELLES MINUSCULES.

    ou e y i a

  • ELLES SONT JOLIMENT BONNES LES CERISES !

  • 18 DIPHTONGUES OU-AN-

    ON-IN-UN-EU.JJES SONS ci-dessusn'ayantpas de figures propres, pour leur en prter une qui frappe l'oeil de l'enfant et. s'y grave, il fautfaire considrer, le plus possible comme un ensemble, les signes emprunts d'autres lettres dj connues ; on feradonc lire les dipUongues sans pellation pralable, comme un signe unique et pour ainsi dire comme une lettre nouvelle.

  • SYLLABAIRE 19

    1er TABLEAU

    b bc

    acd e df i f

    g sh hj u jk k1_

    1

    m mn a nP e Pq

    .

    qr ! rs o st tv u Vx xz z

    r 'INCONVNIENT signal J-J propos de l'alphabetprsenttoujours dans le mme ordre netarde pas paratre pour les ta-bleaux, naturellement invariables,des syllabaires ordinaires que l'en-fant sait bien vite par coeur. Nousproposons donc aux mamans d'ysubstituer les deux tableaux ci-contre qui se prtent tous les exer-cices lmentaires de syllabationqu'ellesjugeront utiles. Ces tableauxne prsentant aucun signe quel'enfant ne connaisse dj parfaite-ment, il s'agitde les lui faire combi-ner entre eux.

    1 la consonneappuye sur une voyelle simple :ba, be, bi, bo, bu,

    fa, fe, fi,fo, fu, etc. ; on pourrait fairedfiler d'abord la mme consonnedevant toutes les voyelles simples :ba, be, bi, bo, bu,

    fa, fe, fi,o, u, etc. ; puis toutes les con-sonnes devant la mme voyelle,ba,ca, da, etc. (on viterademontrerce, ci, ge, gi, qui ncessitentdesexceptions de prononciation).

    2 Mmes exercices pour les diph-tongues.

    3Pour l'tudedessylla-bes inverses: ac, ic, oc, uc, etc.

    4" Pour les syllabes trois l-ments : bal, b, bol, bl, ete.Quoi qu'il en soit, voici commenton procdera, soit faire lire bi :de l'index de la main gauelie, lamaman indiquera dans la premirecolonne la consonne, tandis quel'index de la main droite dsignerala voyelle dans la seconde,

    oubien le mdius de la main gauches'arrtera sous la consonne, tandisque l'indexde la mmemain se pla-cera sous la voyelle, et que l'indexdela main droite dsignera une deu-xime consonne (ce dernier procdest le seul pratiquepour les syllabesde trois lettres). Quant l'enfant, ilsera invit unir les lettres indi-ques sans pellation pralable.L'intrt du petit lve est, en

    gnral, vivement veill par le va-et-vient d'une lettre l'autre et iltcJie de ne pas se laisser embar-rasser par l'imprvu des mouve-ments. On l'amnera d'autant plusvite une lecture intelligente, qu'onl'iiabituera moins peler, carl'pellation altre compltemmt laforme des mots ; or il va sans direque tous ces exercices doivent tou-jours aboutir la lecture des motset des phrases, groups par ordresde difficults, dans la srie des 32exercices qui vont suivre.

    2e TABLEAU

    b b"an

    c l cd on df

    fm

    j ou jk' un k1_

    1

    m mn an nP on Pq

    qY in Ys eu st t

    x un xz z

  • 20 MODLES. D'CRITURE.JUSQU'ICI, LES ENFANTS n'ont eu copier que des caractres isols ; cependant ces exercices les ont assez familiarissavec les lettres pourque, sans autres prliminaires, ils puissentaborder l'criture desmots entiers, surtoutsi lesmamans veu-lent bien, adopter la disposition des lignes ci-dessous : Chaque lettre est excuted'abord isolmentpendant une ligne, d'aprs un

    modle pos au commencement par la maman ; pour finir vient le mot complet comme rcompense et couronnement des efforts.Cela est suffisant pour que chaque modle soit bien tudi sans que l'exercice ait le temps de devenir monotone et mcanique.Certaines lettres subissent par leur rapprochementun complet cliangementde valeur, elles ne doivent donc pas tre plusspa-res dans l'criture que dans la lecture, puisque chacune d'elles, prise -part, ne ferait plus du tout le mme son.

  • .CES ENFANTS SONT TRS SAGES, MAIS LA PETITE MARIE A BIEN-TORT D'CRIRE AVEC SA MAIN GAUCHE.

    JEUX ALPHABTIQUESOU EXERCICES PUREMENT ORAUX SUR LES SONS DES LETTRESTL EST EXCELLENT de proposer aux enfants des jeux qui les rendent attentifs la faon dont ils se servent de leur petitebouche pour parler et leur fassent observer les sons qui composent les mots qu'ils prononcent. Cela leur facilitera la.

    lecture, car, lorsqu'ils y retrouveront les sons qu'ils ont remarqus dans les mots, ce seront dj de vieilles connaissanceset ils retiendront plus aisment .leur figure graphique.

    Nous conseillons donc fort aux mamans les jeux ci-aprs.

    UNE SYLLABE.

    Question : En un coup, que dirons-nous?

    Rponse : Ciiat.

    Rat.

    Pot.

    Lit.

    Coq.

    Dent.

    Main.

    Pied.

    Chien.

    Banc, etc.

  • 22 JEUX ALPHABTIQUES (suite)DEUXSYLLABES.

    Question : En deux coups, que dirons-nous?

    Rponse :

    Maman.

    Papa.

    Maison.

    Tambour.

    Coussin.

    Mouton.

    Chapeau.

    Bonbon.

    Enfant.

    Fort.

    Crayon.

    Rideau.

    Canard.

    Oiseau, etc.

    TROIS SYLLABES.

    Question : En trois coups, quedirons-nous?

    Rponse :Domino.Papillon.

    Matelot. Canap.Ecureuil.Liseron.Cavalier,etc.

    VOYELLE A.

    Question : O habite Monsieur A?

    Rponse : Dans unecarafe.

    Une dame.

    Un ne.

    Un chat.

    Un crabe.

    Un cadenas, etc.

    VOYELLE I.

    Question : O habiteMonsieurI?

    Rponse : Dans une pipe.

    Un nid.

    Uniris.

    Une bourriche.

    Unemiche.

    Une pie.

    Une niche, etc.

    VOYELLE 0.Question:O habiteMonsieur0?Rponse:Dansunepomme.Un loto.

    Une cloche.

    Un piano.

    Un bol.

    Une botte.

    Un marmot, etc.

  • JEUX ALPHABTIQUES (suite). 23VoYELLE U.

    Question :OhabiteMonsieurU?Rponse :Dansune plume.

    Unjuge.Uncur.Uneautruche.

    Une truffe.Une flte.Unvestibule.Unbureau.

    Unetulipe. Uneprune. Uncruche.Unfusil.

    Unnuage,.etc.

    ON.

    Jet vendsmon corbillon.

    Qu'ymet-on? Unjambon.Unchausson.Unpapillon.Unpoisson.--Unballon.Unpigeon.Unbouton,etc.

    IN.

    Je viens du moulin.

    Qu'as-tu vu au moulin? Un poussin.Un pain.Unmoulin.

    Un poulain.Un bambin.

    Un crin. Unboudin,etc.

  • 2i JEU DE LETTRES.i

    TESVINGT CASES ci-dessouscontiennent, toutes les lettres gnralementemployes dans lesmots usuels. Quand les enfantsseronthabilesaux jeux alphabtiques oraux et connatront peu prs l'alphabet,on pourra leurproposersur cette page lejeu suivant : Laisser tomber au hasardun d, un jeton ou un petit objet quelconque et fournir leylus vite possible un mot

    renfermant la lettre marquedans la case ou l'objet s'est arrt. Exemple : Le jeton tombe sur la caseL l'enfant doit crieraussitt Lune.

    Si la maman joue avec son petit lve, l'intrt et le plaisir deviendront encore plus vifs par l'mulation:

  • (LE PRINTEMPS : commence le 20 mars, finit le 21 juin, dure 93 jours.)CCILE CUEILLE UN BOUQUET, TOUTA COUP ELLE S'ARRTE: COMMEC'EST JOLI LE PRINTEMPS,IL Y A DES FLEURS,

    DES OISEAUX DU CIEL BLEU. OH ! COMME C'EST JOLI !

  • 26 r-EXERCICE DE LECTURE.B-CD-F-G-J-L-M-N-O-P-R-S-T-VA-E-I-O-U---- etc.

    LESMAMANSvoudront bien remarquerquechaquegroupedemois est comme l'esquissed'une historiette, dontelles pourrontfaire la rcompense des petits lves, quand ils auront bien lu. Les dernires lignes serviront de modles d'criture.MOTS D'UNE OU DEUX SYLLABES.

  • 1er EXERCICE DE LECTURE (suite). 27MOTS D'UNE, DEUX, TROIS ET QUATRE SYLLABES.

  • 28 2e EXERCICE DE LECTURE.X-Z-CH-GN-ILL.-

  • 3e EXERCICE DE LECTURE. 29ON-

    AN-

    IN.

  • 30 3e EXERCICE DE LECTURE (suite).OU-EU-UN.

  • (L'T : commence le 21 juin, finit le 22 septembre, dure 93 jours.)SYLVESTRE, QUI DEPUIS LE MATINFAUCHE LES BLS MURS, AU GRAND SOLEIL, EST BIEN CONTENTMAINTENANT.

    POURQUOI ?

  • 32 4e EXERCICE DE LECTURE.L'A-

    L'-

    L'I-

    L'O-

    L'U...-

    AR-

    IR-

    OR-

    UR...

  • 5e EXERCICE DE LECTURE. 33BAL-

    BIL-

    BOL-

    BUL...

  • 34 6e EXERCICE DE LECTURE.BLA-

    BLE-

    BLI-

    BLO-

    BLU.

  • : ' T EXERCICE DE LECTURE. 35IAI-IO^IU.

  • 36 8e EXERCICE DE LECTURE.OI-OIN,

  • (L'HIVER : commence le 21 dcembre, finit le 20 mars, dure 89 ou 90 jours.)LA NEIGE! LA NEIGE! TOUT EST BLANC ET L'ON CROIRAITMARCHER SUR UN TAPIS TRS DOUX.

  • 38 I.-

    LILI.J^ESDOUZEPETITSCONTESsuivantsoffrent l'application des lments simples enseigns l'enfant dansla.srie des

    exercices qui prcdent.

    On trouvera, de la page 45 la page 54, une nouvelle srie de vingt-quatre exercicesprsentant successivement les exceptions et les difficults qu'amnent les diffrentes combinaisons orthographiques.

    Lili va l'cole; l'cole se trouve un peu loin; Lili.chante pour rjouir.sa route. Lili a un sacpour contenir son livre, sa plume, sa rgle.Sur son sac se trouve une petite gravure ;le sac a pour bride un joli ruban brun.Lili se dpche, car la cloche tinte. Vite l'cole ! vite l'tude ! Lili rve de savoircrire la lin de l't, car son papa partira

    pour un sjour la montagne, il lui crira. Lili voudrarpondre ! oui, une grande rponse par la poste.

    II.-

    MEDOR.Gustave a couru son coin favori, du ct de la petite

    mare ; son bon Mdor l'a suivi ; couch sur.le gazon, Mdorregarde son ami ; pour sr, Gustave sera un marin :de la moindre feuille il forme un navire; une fleur figurele pilote... Plouf! voil Gustavelui-mme parti, il a trbuch,il roule la tte la premire...Il va tre mouill ! Non ! Mdora vu la chute de son ami ; il abondi; d'un lan, il l'a rejet sur le gazon, seule uneboucle blonde a touch la mare... Grande peur, peude mal ! Gustave cline son brave Mdor. Il l'a mrit !

  • m.-

    LA MONTRE. 39

    Zo a une montre ; son frre Toto a demand la voir ;Zo a sorti sa montre; Toto laregarde. La montre a une petiteboucle pour la retenir; la montrea une clef; la montre marchele matin, la montre marche lesoir ; la montre chante : tic tac,tic tac. La montre a un cadran;sur son cadran se trouve unegrande branche ct d'une petite; la grande branchemarche vite. Sur le tour du cadran se trouve une sin-gulire criture noire; voil l'criture du cadran

    :

    I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII.

    IV.-

    COIN! COIN! COIN!

    Madame la cane mne sa troupe la mare. Chacunse dandine, chacun sedpche. Un caneton sejuche sur une planche; ilpiaille

    :Coin ! coin ! coin !

    Vole un peu, mon chri !

    vole un peu , lui rpte samaman. Il tche d'obir.

    Bon! le voil sur la mare, o toute la troupe barbote.

  • 40 V.-

    LOLA.Alix va conduire sa Lola la promenade, car sa maman

    lui a prt la voiture de Bb ; on a dj relev la capote ;Alix fera le cheval, Lola sera la dame ; on galopera ; on

    fera le tour du jardin ; on sor-tira sur la grande route : lacourse sera charmante.

    ALIX:Dpche-toi, Lola,

    la voiture va partir.

    Lolaa peur, Alix la grond;

    Aux:Lola, regarde si mon frre pleure la prome-

    nade. Notre maman le garde ; moi, je te garde de mme :calme-toi donc.

    Lola se console. Bon ! on va vite partir.

    VI.-

    CACHE-CACHE.Voil mon ami Cache-Cache. Il demeure sur un chne.

    Il a bti l une petite cabane l'abri d'une normebranche. Il a garni sa cabane de bon foin fin. Il selve la pointe du jour. S'il va pleuvoir,il retourne dormir. Sinon il se prpare partir : il lche son poil, il tire samoustache. Il djeune d'une amande desapin ; son djeuner achev, il se pro-mne : il danse, il cabriole, il se montre, il se cache. Lemoindre frou-frou l'pouvante. Paf ! le voil disparu

    : on

    a march sur une feuille sche. Adieu, Cache-Cache !

  • (Vu JARDIN DU LUXEMBOURG : LES BATEAUX.

  • VIL-

    UNE SINGULIRE CAVALCADE. 41Dd a vu son ami Robin-Mouton; il a voulu venir

    ct de lui. Sa petite maman, Marion, l'a amen.DD

    :Chre petite Marion, monte-moi

    sur Robin ; il sera mon cheval.MARION

    :Demande Robin....

    Dd consulte son ami ; le brave animalble pour dire oui. Marion soulve unpeu son frre ; le voil sur Robin-Mouton.Robin marche ou broute son gr ; Dd chante.

    MARION:Ecoute, Dd

    :Robin se montre bon pour toi ;

    son tour, mon Dd sera poli pour Robin, il lui couperaune grande plante de trfle.

    DD:Oui, oui, une grande plante de trfle !

    VIII.

    LE LAPIN DE LA MONTAGNE.

    Moi, le jeune lapin de la montagne, je me lve debon matin. Je broute unpeu de lavande pour mondjeuner; je cabriole, je bati-fole

    ....

    Chut ! on marche,... jerelve la tte, j'coute

    :voil

    Mirza, voil Fox, voil legarde. Adieu lavande, adieu

    romarin3 je retourne mon trou !

  • 42,

    IX.-

    LA TOUR. :

    Madelon a sorti son jeu de domino. Frdric, son frre,va lui btir une tour, une grandetour solide. Madelon regarde. A touteminute Frdric rclame un domino Madelon.

    FRDRIC:Pour la muraille, Made-

    lon ; pour la porte, pour la fentre,pour la plate-forme....

    La tourmonte, une tour norme. Madelon

    chante:Bravo !

    Frdric admire sa tour. Voil la fin,le domino de la toiture. Bravo ! bravo ! Non ! la tourbranle.... Paf !... la voil sur la table!

    X.-

    UGRATIGNURE D'ANDR.Moustache a voulu venir dire bonjour son ami Andr,

    il a mont sur la table, il a jou, il afil son ronron ; Andr a t ravi ; lafin, Andr tire le poil de Moustache.Gare Andr ! Moustache se fchera,il gratignera ! Andr pleurera ; ilracontera sa maman la conduitede Moustache

    : Regarde, maman, Moustache a gra-

    tign ton Andr . La maman rpondra : Mon Andra tir le poil de Moustache: il a mrit son gratignure .

  • (L'AUTOMNE : commence le 22 septembre, finit le 21 dcembre, dure 91 jours.)VIVE L'AUTOMNE ! DISENTLES PERDREAUXEN BECQUETANTLES BAIES ROUGES ET LES GRAINSDORS, HLAS!

    VOILA UN COUP DE FUSIL, PUIS UN AUTRE. PAUVRES PERDREAUX!

  • XL-

    LE FRRE D'UN JOUR.Mimi a un jour ; Nina a voulu le voir, Marc a suivi Nina.

    NINA:Bonjour, mon Mimi chri !

    MARC : Regarde, Mimi : Ninasera ta petitemaman ; moi, ton papa.

    Mimi ouvre sa bouche : il varpondre ? Non ! Il pleure ! VoilNina toute triste. Marc la console;la nounou console Mimi.

    MARC:

    Ecoute, Nina : notreMimi grandira, il parlera, ilmarchera seul, il sera notre ami.

    LA NOUNOU : Chut ! Mimi va dormir.

    XII.-

    FIFI.Voil l't. Fifi, le pinson du jardin de Sara, a reparu,

    suivi de Fifine. Il a rebti sa petite demeure l'abri duchvrefeuille

    : un peu de paille sche,un crin de cheval, de la plume.... DjFifine couve. Son mari gazouille surune branche.

    Unmatin Fifine murmure : Regarde,Fifi !

    Fifine se lve demi ; le pinson regarde : voilune petite tte ! Bon, une seconde tte ct de la pre-mire ! Fifi chante sa chanson de fte :

    Bonjour ! bonjour !Pinson joli !

    Bonjour ! bonjour !Pinson chri !

  • 9\ 10: ET IV EXERCICES DE LECTURE. 459e.-

    ASE-

    ISE-

    OSE... quivalent AZE-

    IZE-

    OZE...TES VINGT-QUATREEXERCICES qui suivent (pages 45 53) prsentent les exceptions et difficultsqu'amnentles

    diffrentes combinaisonsorthographiques.

    Dans ces exercices, lesmots continuent tre le plus possiblegroups d'aprsles.ides qu'ils veillent ; cependant les exigences de l'orthographe ont impos plusieurs manquements celle rgle ; lesmamans voudront bien y remdier en inventantelles-mmes les transitions ncessaires pour soutenir l'intrtdes petits lecteurs.

  • 46 12% 13e ET 14e EXERCICES DE LECTURE.12.-GUE-GU-GUI.

  • 15% 16e ET 17e EXERCICES DE LECTURE. 4715e.-

    AFFE-

    IFFE-

    OFFE taient AFE-

    IFE-

    OFE.

  • 4S 18e ET 19e EXERCICES DE LECTURE.18*.-

    =AI-El-ET...

  • 20% 21e ET 22e EXERCICES DE LECTURE. 4920e .-I quivaut lD-IE-IS-IT- IX -IZ- Y.

  • 50 23% 24e ET 25e EXERCICES DE LECTURE.23e.-AN quivaut AM

    -

    ANT-

    AND -EN-

    ENT.

  • 26% 27e ET 28e EXERCICES DE LECTURE. 5126e. -OU quivautOUE-OUP-OUT-OUX.

  • 52 29% 30e ET 31e EXERCICES DE LECTURE.29: EU quivaut EUE+ EUT-EUX-OEU-OEUD,

  • 32e EXERCICE DE LECTURE. 53JliS quivalent L dans les monosyllabes : GES, DES, LES, lVlLS, ILS...

    C "y" marques du pluriel la fin des I ]71\[rp marque du pluriel la fin jp^ "- mots ne se prononcent pas. \ *-'' ' * des verbes se prononcent J-J'LES DINDONS.

  • 54 L-

    LES BULLES DE SAVON.J'ENFANT qui possdera bien les 32 exercices prcdentspeut tre considrcomme sachant lire ; et les onze petits contes

    ci-aprs, o les mots difficiles ont t admis comme les autres, sont destins lui prouver son jeune savoir.

    Ren est sorti avec son papa. Ils sont alls au bureau de tabac,.pourtant le papa ne fume pas.

    loc, toc ,fait Ren. La marchande regarde avec surprisece petit garon encore en robe, qui lui dit : Une pipe blanche, s'il vous plat, Madame.

    En mme temps, Ren montre un sou danssa main. Il paie et rejoint son papa qui Faattendu dehors.

    Vite la maison maintenant,... et une jatte,...et de l'eau,... et du savon... Bon, cela mousse !Jacques plonge alors sa pipe neuve, puis souffle

    dedans : Ah ! Ah ! comme la pipe blanche fait de belles bulles de savon !

    IL-

    A LA BROCHE !Il y avait dans une ferme deux jeunes poulets : ils taient frres et

    auraient d s'aimer tendrement. Pas du tout : du matin au soir ilsse querellaient et se battaient.

    A la fin la fermire dit : Comment,deux frres se battre ainsi ! Ces petits coqssont vraiment trop mchants ! Et elle les mit tous les deux la broche.

    III.-

    PETITES SOURIS.C'est le soir, il n'y a plus personne dans la salle manger. Trottinette

    et Grisemine, deux soeurs souris, sortent de leurtrou. Elles vont, sans bruit, se promener sousla table, et elles grignotent les miettes.

    Parfois elles trouvent de trs bons morceaux,de grosses crotes, des dbris de dessert. Alorselles s'appellent doucement

    : Pst, pst, viensdonc voir !

    Les voil leur endroit favori: sous la chaisede Bb ; il est encore maladroit et laisse tomber

    beaucoup de-

    choses. Grisemine trouve juste-ment la moiti d'un macaron : Oh! comme

    c'est bon, dit-elle en lchant ses moustaches ; tiens, gote, Trottinette !

  • IV.-

    LE PARAPLUIE ROUGE. 55

    Louison, la laitire, vient d'entrer; elle a laiss son grand para-pluie rouge tout ouvert ; il est prs de laporte du vestibule, o Jeanne joue avecPetit-Paul.

    Quelle chance! Eux qui dsirent tant fairele tour du jardin par la pluie.

    Les voil partis : L'averse est si forte quel'eau leur rejaillit jusqu' la figure. De plus,Paul saute de joie, ce qui clabousse encore.

    Oh ! comme on s'amuse !...Mais Louison va chercher son parapluie ;

    les domestiques viendront lui aider; on regar-dera dehors....

    Et Jeanne et Paul, mouills et crotts jusqu'auxoreilles, iront, je crois, finir leur promenade dans leur lit!...

    V.-

    UN BON PETIT GARON.

    Le jardinier du papa de Henri, le brave vieux Franois, avait tlongtemps malade. Enfin, hier, il tait redescendu au jardin.

    Hlas! comme en son absence la mauvaise herbe avait pouss! Ah! disait-il, voil qui me fait peine

    voir , et il essayait de se baisser pour arra-cher un peu d'herbe, mais cela le fatiguaitbeaucoup....Henri accompagnait son vieil ami dans sa

    promenade et il l'avait entendu. Alors ce matinil s'est lev avec le soleil; il a pris sa pelle etsa brouette et il est parti travers le jardin.

    Avec sa pelle, il arrache l'herbe, puis il en remplit sa brouette, etl'emporte la fosse aux dbris.

    C'est Franois qui sera surpris et content, quand il reviendra au jardincet aprs-midi! Henri en est tout joyeux d'avance.

  • VI.-

    LE MARCHAND DE SABLE.

    MUSIQUE DE MLLE L. COLLIN.-

    PAROLES DE MLLE E. S. B.

  • LE MARCHAND DE SABLE. s?

    MOTSDIFFICILES.

    demainNol

    soeur

    soulier

    seau

    neige

    pelleane

    offerte

    cuisinednette

    MOTSDIFFICILES.

    sommeilquandlampe

    fourneaubruit

    bonhommemarchandheureuxenfantbientttemps

    C'est demain Nol !

    Nol, qu'apportera-t-il aux deux petites soeurs qui viennentde mettre leurs souliers dans la chemine ? Hlne, la plus jeune, voudrait un mouton quible, une pelle et un seau neuf pour ramasser de la jolie neige blanche. Quant Aime,l'ane, elle dsire surtout une cuisine pour faire la dnette, et une de ses poupes s'est djofferte comme cuisinire.

    Les voil couches, mais elles n'ont pas du tout sommeil. Dis, Nounou, demandeAime, crois-tu que mon fourneau sera trs gros ?

    Qui sait ! rpond la bonne en riant.Mais, gros ou petit, il faut dormir !

    Attends, attends, ma chre Nounou, s'crie Hlne ; je crois que j'ai entendu un

    petit bruit, c'est peut-tre le bonhomme Nol ?

    J'espre que c'est plutt le marchandde sable , dit Nounou.

    Oh ! que non ! assure Aime, ce soir, vois-tu, Nounou... Mais Nounou est partie,

    et bientt Hlne ne rpond plus sa soeur, puis Aime se tait son tour, car lemarchandde sable est bel et bien venu, et il a jet partout sa poudre d'endormilloii..'Bonne nuit,heureux petits enfants ! Vous serez bientt demain, car le temps passe vite quand ondort !

    8

  • 5S VIL-

    TAC.

    MOTSDIFFICILES

    chienmauvaisplaisir

    claire-voieaboyermatresoudaincocher

    " peut-tre

    MOTSDIFFICILES

    pauvrersistancepatientmietteportail

    aboiementcarquillerhargneux

    reconnaissant

    Tac tait un petit chien noir fris, de si mauvais caractre, que son plus grand plai-sir tait d'aller aboyer la claire-voie du jardin de son matre,mais on ne le craignait pas,car il ne pouvait sortir. Un jour, pourtant, il russit s'chapper et jappait aumilieude laroute, quand soudain il se mit gmir : une voiture au galop lui avait pass sur la patte.Le cocher ne s'en aperutmme pas, mais une troupe d'enfants accourut : Pauvre bte ! s'crirent les fillettes.

    Si nous lui bandions la patte ? t> proposa un garon. Oh ! rpondit

    un autre, il est peut-tremchant ? il aboie toujours contre nous. Mais Tac se laissait prendre sans rsistance, et Marie avait dj sorti un peu d'toffe

    de sa poche. Rose offrait au patient une miette de fromage, si bien qu'en un tour de mainla patte fut bande et Tac parut trs soulag ; alors on alla sonner la porte du jardinpourle ramener chez lui...

    Quelques jours plus tard, les mmes enfants, venant passer, entendent, derrire lemur qui longe la route, de petits aboiements trs doux et, lorsqu'ils arrivent la claire-voie,ils aperoivent Tac qui semble leur dire : Approchez-vous,mes amis, approchez-vousdonc !

    Et ils s'approchent, grimpant sur le mur ou se perchant sur la barrire. Alors voil

    le petit fris qui se tient droit, prsente les armes et danse... Les enfants carquillent leursyeux ; Rose se penche tomber ; Marie, Jean, Louise et les autres poussent des cris dejoie ! Ce Tac, si hargneux !... Eh ! c'est que Tac est reconnaissant.

  • VIII.-

    LE VIEUX SABOT. 59

    MOTSDIFFICILES

    sabot

    grenieraraigne

    pousseter

    creuser

    percergentil

    ciron

    plongeon

    capitaine

    MOTSDIFFICILES.

    oisillon

    effort

    accueil

    papier

    pavoiser

    honntement

    service

    chaussure

    maintenant

    mtier

    Il y avait une fois un vieux sabot dpareill, qui dormait dans un grenier, sous les toiles d'arai-gnes et la poussire ; et il croyait rester toujours l, quand, un jour, il se sentit prendre, pousseter,puis creuseret percer de plusieurs trous au fer chaud ; il se crut perdu ! Mais dans les trous on plantades btonnets ou bien on y passa des ficelles, et deux voix joyeuses s'crirent bientt : Oh ! queljoli navire ! Oui, c'tait un navire, que le grand-pre, vieuxmarin, avait ainsi fait en quelquesminutes avec

    ce vieux sabot.Qui tait content ? Jeanne, Eugne et le sabot donc,... lui qui avait cru mourir au grenier, rongpar les cirons ! Aussi jamais navire ne flotta plus bravement : si un coup de vent le renversait, ilpoursuivait sa route sur le flanc ; si une vague l'engloutissait, il ne faisaitqu'un plongeonet remon-tait au plus vite. Tout l'quipage prissait (capitaine et matelots de papier dcoup), qu'il marchaitquandmme !Enfin, un jour il fit, lui tout seul, un sauvetage : un oisillon peine couvert de plumes tomba

    d'une branche qui s'avanait sur l'eau ; le navire se balanait doucement dans le voisinage ; l'oi-seau l'aperut et par un effort suprme il russit venir s'y percher. Les matelots lui firent bon.accueilet le capitaine commanda aussittde gagner la terre. Doucement, doucement, le vieux sabotse rapprocha du bord, bientt il l'atteignit et, dposant son passager, il allait repartir, quandJeanne et Eugne, qui le. guettaient, s'lancrent : Viens, brave des braves ! viens, qu'on te fasse.fte !

    Et Jeanne chercha tous ses rubans ; Eugne coupa son plus beau papier d'or en bandelettespour pavoiser ce vieux sabot qui, aprs avoir fait honntementsur terre son service de chaussure,faisait maintenant si glorieusement sur mer son mtier de navire.

  • 60 IX.-

    LE REVE D'ALICE

    MOTSDIFFICILES

    septcorbeillereinejouetdouilletchoy

    baguette

    .

    croissant

    MOTSDIFFICILES

    cadeauxgrimacephrasesemainebergeriepaquetplusieurspauvret

    Alice a eu sept ans cematin et elle a reu la plus jolie corbeille de joujoux que l'on puisse dsirer ;aussi s'est-elle amuse comme une reine pendant toute la journe. Maintenant, aprs avoir replactous ses jouets, elle est alle se coucher, et sa maman lui a dit, en la bordant dans son lit douillet :Quelle heureuse petite fille tu es, ma chrie : choye, comble, tandis que tant d'autres petits

    enfants n'ont jamais de fte !... Alice s'est endormie, mais tout coup elle a vu entrer dans la chambre une belle dame blanche,

    avec un croissant d'or au front et une baguette d'argent la main. La belle dame prend la cor-beille de jouets dans ses bras, la pose sur la table ; elle fait un signe de sa baguette vers Alice, etcelle-ci se trouve apporte tout habille devant la table : Je suis la fe aux joujoux des pauvresenfants, dit la belldame ; et tu n'as pas besoin de moi ; cependant je t'apporte un dernier cadeau :un de mes livres de grimoire... Alice ne peut rprimer une petite grimace : Peut-tre n'y comprendras-turien, ajoute la fe ;

    peut-tre aussi... ; enfin, le voil par-dessus tout le reste. Et la fe disparat. Alice prend le petitlivre, le feuillette ; chaque page il y a unnom et.une petite phrase :

    Henri Mora, 6 ans, petit garon infirme ;

    Jeanne Nalou, 4

    .ans, n'a pas mme une poupe en chiffons , etc.

    Deux ou trois semaines plus tard, c'tait le Nouvel An, et, Alice ayant mis part sa bergerie,des livres et des poupes, elle en fit des paquets et crivit l'adresse de ses petits voisins : HenriMora, Jeanne Nalou, Francis Boy et plusieurs autres pauvrets des environs. Elle avait compris,le grimoire de la fe.

  • X.-

    LES CINQ SENS. 61

    Ce chien et ce chat ont une triste histoire, qui serait plus triste encore sans leur petitmatre, Maurice. Tous trois se sont levs ce matin de trs belle humeur et se sont mis djeuner de bon apptit, Maurice avec unetartine de miel, Azor avec un os,Minetavecun bol de lait; chacun se rgale : Mauricetrouve sa tartine un dlicieux got desucre et de fleurs, et Minet fait claquer salangue en buvant, car son lait a trs bongot, et c'est avec la langue et le palaisque l'on s'aperoit du got des aliments.

    Tout coup, Minet tourne les yeuxvers Azor ; or, comme les yeux servent voir, et que Minet a une trs bonne vue, ilaperoit un petit brin de moelle tombe del'os d'Azor. Minet adore la moelle ; ils'lance. Azor, qui avait mis ce bon mor-ceau de ct pour la fin de son repas, sefche. Minet se sauve et, l'un pourchassantl'autre, ils vont tomber dans un grandbaquet de petit-lait aigre pos par l.

    Ils auraientpu s'y noyer ; c'est alors que Maurice, qui les a suivis des yeux, est venu leur secours et les a sauvs ; avec samain droite, qui est la plus habile, il a saisi Azor, le plusgros ; avec sa main gauche, moins exerce, il a rattrap Minet et les a tirs du baquet.Maintenant ilva les porter dehors,au soleil, afin qu'ils se schent.Mais ce n'est pas agrable

    du tout d'avoir les mains dans ces fourrures mouilles,car les doigts, qui sont l'organe principal du toucher,comme chacun sait, ont une extrme sensibilit.

    D'autre part, Maurice souhaiterait, en ce moment,une troisimemain pour se boucher le nez, car ce petit-lait aigre empeste et c'est le nez qui est l'organe del'odorat ; et il n'en ddaigneraitpas non plus deux autrespour se boucher les oreilles : Azor aboie, Minet miaule ;je crois qu'ils se disent encoredes sottises, c'est un affreuxconcert, et c'est l'oreille qui entend ou qui out, commeon disait autrefois.

    En somme, voil les cinq sens de Maurice : le got, la vue, le toucher, l'odorat etl'oue, tous employs en quelques instants ; comme ils sont utiles. Ceux qui n'y voient pas,les aveugles, et ceux qui n'entendentpas., les sourds, sont vraiment bien plaindre.

  • M LES HEURES.AU CADRAN ET DANS LE CIEL.

    .

    '

    Voici le mois de mai :II est cing heures du

    matin : la petite aiguilledu cadran est devant lenombre cinq, et la grandedevant le nombre douze-Le soleilparat ; ilmontedans.le ciel et ses rayonscommencent toucherle sommet de la gi-rouette ; la campagnes'claire, les hommes selvent et vont au travail.Il va tre midi : la

    grande et la petite ai-guille arrivent au milieudu cadran. Le soleil estau milieu du ciel, toutl-haut, et il est bienchaud, car c'est le moisde juillet ; on fait lamoisson, mais les mois-sonneurs boivent leurgourde, ou se reposentun moment, assis l'om-bre de leurs gerbes.

    C'est la fin de l'aprs-midi : la grande aiguillearrive sur le nombredouze; la petite est sur lenombre sept,carilvatresept heures. Le soleil estdescendu vers l'horizon,on dirait qu'il se plongedans la mer. Peu peu,le jour diminue, l'ombres'tend et le soir appro-che. Les marins, quiveulent rentrer avant lanuit, se htent de ramervers le port.C'est bientt minuit.

    La grande et la petiteaiguille sont places surle cadran comme midi ;mais, au lieu du beausoleil dor, on voit lalune et les toiles, et,malgr leur lumire, ilne fait plus jour, l'air estfrais et les hommes dor-ment. Bonnenuit tous!

  • QUEL EST L'IMPERTINENT QUI OSE ME REGARDER AINSI ?

    UANNE, LES MOIS, LES SAISONS, LES JOURS.Voil leNouvelAn ! voille nouvel alma-

    nach 1 Une anne a fini, une autre com-mence. Qu'est-ce qu'une anne ? Regardez :Plus de feuilles aux arbres, plus de fleursdans les jardins ; il fait trs froid, et celas'appelle l'hiver ; puis plus tard il feramoins, froid, les feuilles reviendront, lesoiseaux chanteront, il "y aura des fleurs, etcela s'appellera le printemps.

    Ensuite il fera trs chaud et il y aurades fruits de toutes sortes, cerises, abri-cots, mirabelles, et ce sera l't. Mais aprsil commencera faire moins chaud, lesfleurs se faneront, les feuilles tomberont,ce sera l'automne. Et quand ce sera re-devenu tout fait comme prsent, qu'ilfera froid et sombre, il y aura un an depass. Ce sera le Nouvel An de nouveau ;

    or, c'est au bout de 365 fois un jour et une nuit que ce sera ainsi. L'anne se compose donc de quatre saisons :l'hiver (v.p. 37); le printemps (v. p. 25) ; l't (v.p. 31) ; l'automne (v.p.43), qui durent ensemble 365 jours en tout.

    On divise en outre l'anne en 12 mois de 30 ou 31 jours et en 52 semaines de 7 jours chacune.Et voici com-ment, en partant du NouvelAn, une poule contait son histoire :Au 31 Janvier, Poulette tait ne.Au 28 Fvrier, s'tait fiance.Jusqu'au 31 Mars, elle avait dans.Et le 30. Avril, s'tait marie.

    Jusqu'au 31 Mai, elle avait chant.Puis le 30 Juin, elle avait pondu.Au 31 Juillet, elle avait couv.Puis, au 31 Aot, elle avait glouss.

    Au 30 Septembre, elle avait pleur.Au 31 Octobre, elle tait perdue.Au 30 Novembre, tait reparue.Au 31 Dcembre, on l'avaitmange.

    Quant aux sept jours de la semaine, voici leur refrain : Bonjour, Lundi.

    Et toi, Mardi,

    Va dire Mercredi-

    Que nous irons Jeudi

    ChercherVendredi,

    Pour aller Samedi

    Dner chez Dimanche,

    En cravateblanche.

  • 64 LA NOURRITURE.LE PAIN.

    C'est l't : les bls sont jaunes ; les moissonneurs sepromnent dans les champs avec leurs grandes fauxqui coupent les pis en rangs serrs ; on les ramasse, onles lie ensemble : ce sont les gerbes ; puis on battra lebl, on recueillera les grains sortis des pis, on lesportera au moulin, o ils feront de la belle farineblanche et fine qui deviendra du gteau,mais surtoutdupain, de ce pain que l'on mange avec la viande et leslgumes et qui, lui tout seul, peut rassasier les affa-ms. Vive le bl ! vive l farine !Principaux ouvriers ncessaires pour un seul petit

    pain : le laboureur, le semeur, le moissonneur, le bat-teur, le vanneur, le meunier, l boulanger.

    LE VIN.C'est l'automne : le raisin est mr et les vendangeurs

    se rpandentdans les vignes, un couteau dans la main,un panier au bras, et les grappes s'entassentdedans, nonsans qu'on en picote un grain-ici et l ;

    allons, cou-rage, la grande cuve attend dj la rcolte ; ds qu'ellesera pleine, on commencera faire le vin, le bon vinqui fortifie et fait du bien, pourvu qu'on n'en boive pastrop. La vigne semble tre originaire de l'Asie ; des ma-rins l'apportrent d'abord sur les ctes de laMditerra-ne, d'o elle se rpandit dans tout le Midi de la France.Peu .peu on la cultivamme assez avant dans le Nord,car les rois francs se faisaient gloire d'avoir des vi-gnobles sur tous leurs domaines.

    L'OEUF.

    Cot ! cot ! cot ! La poule est contente : elle a pondu unoeuf ! La fermire l'est aussi, elle va chercher l'oeuf bienblanc, bien frais ; elle le fait cuire un instant dansl'eau bouillante, et elle l'apporte sa petite fille, quiest un peu malade. Mais c'est si bon l'oeuf la coque,que cela va lui faire du bien, pour sr.Et quand elle aura'fini, elle saura peut-tre deviner

    l'nigme que voici :Ma mre en chantantM'habille de blanc ;Et pourtant la bonneDit que je suis jaune.Qui suis-je ?

    LE SUCRE.Dans un grand champ il y a de grosses plantes qui

    ressemblent des carottes, et qui sont si douces, sidouces, que les enfants en mangent quelquefois destranches ; mais ce n'est pas pour cela qu'elles se trou-vent l : on va les presser pour avoir leur jus, on pr-parera ce jus, et, aprs bien des travaux, on aura... cesboites rectangulaires de papier gris que l'on voit chezles piciers, et qui sont... du sucre !

  • LES JEUX AU JARDIN D'ACCLIMATATION.

  • LE VTEMENT 65LA LAINE.

    Be, be-e I Ce sont messieurs les mou-tons qui causent, les uns se rjouissant, lesautres se dsolant de quitter leur manteaud'hiver. Mais l'homme aux grands ciseauxsait que l't approche, et il tond tout le trou-peau sans s'arrter. Du reste, la grand'mreattend dj la laine pour faire le fil des bas etdes mitaines, et les grandes' machines rcla-ment celle dont elles feront nos toffes.

    LA TOILE.Pan, pan, pan ! Pauvre chanvre, son his-

    toire n'est qu'un long martyr : peine saplante est grande, qu'on l'arrache pour lamettre pourrir dans l'eau ; quand il est moi-ti pourri, on l'tal pour le frapper toursde bras, jusqu' ce que toute la belle tigedroite soit devenue un affreux cheveauembrouill ; puis, quand il est fil, tiss,transform en beau linge blanc, les lavan-dires lvent sur lui leur lourd battoir...Pauvre chanvre !

    LE COTON.

    Le cotonnier est un arbre des pays trschauds, et le coton, c'est d'abord une fleur,puis le chapeau plume d'une graine ; on ladcoiffe sans se gner, et plume sur plume,duvet sur duvet, viennent s'entasser dans degrands sacs ; on travaille tout cela jusqu' ceque les brins soient tous emmls les uns auxautres, ce qui fait la douce ouate blanche.Puis on l'allong en fils que l'on tisse, etvoil l'indienne, le calicot, la mousselinedontla maman fait toutes sortes de vtements.

    LA SOIE.

    Un petitver sort d'un petit oeuf ; comme unaffam, il mange des feuilles de mrier pen-dant un mois environ, puis il s'enferme dansun cocon qu'il tisse autour de lui avec unlong fil luisant sorti de sa bouche.Les hommesdvident tout le fil ainsi enroul, et ils enfabriquentles longs rubans et les belles toffesfines, souples et brillantes, ces toffes desoie dont maman a des robes qui chantentfrou-rou quand elle marche.

  • 66 AUTREFOIS ET MAINTENANT.

    L'HABITATION.

    Il y a bien longtemps, bien long-temps, quand les hommes commen-crent se btir des habitations, ilsse faisaient des huttes de feuillageet de roseaux, basses, sans fentres, peine perces d'un trou pour laisserpasser la fume ; en guise de plancher,le sol battu.Et maintenant I

    L'CLAIRAGE.Il y a bien longtemps, bien long-

    temps, quand les hommes commen-crent essayer de remplacer la lu-mire du soleil, ils coupaient dans lafort voisine un rameau de sapin ;ils le mettaient dans leur foyer et leretiraient quand il tait enflamm.Alors cela flambait avec une fumesi paisse qu'elle cachait presque laflamme. C'tait la torche de rsine.Et maintenant I

    LES VOYAGES PAR TERRE.

    Il y a bien longtemps, bien long-temps, quand on voulait voyagercommodment, on construisait unchariot de bois beaucoup plus lourdet grossier que nos charrettes ordi-naires ; on y attelait des boeufs,qui marchaient naturellement commedes boeufs, lentement, lourdement. Onemployait des semaines pour le pluspetit voyage.Et maintenant1,

    LES VOYAGES PAR EAU.

    Il y a bien longtemps, bien long-temps, quand les hommes voulaientaller sur les rivires, ils creusaientun tronc d'arbre et se mettaient dansce canot, qu'ils dirigeaient avec delongues perches plonges jusqu'aufond de l'eau. Descendre tait assezfacile, mais remonter le courant...Quelle affaire ! On avanait de troiscoups de rame, on reculait de deux.Et maintenant I

  • UNE PETITE PROMENADE SUR LA BICYCLETTE DE MAMAN.

  • 68 A TRAVERS LE MONDE.

  • NOMS -DE NOMBRE.

    '69

  • w EXERCICES DE CALCUL.CHIFFRES ARABES.

  • LES MONNAIES, LES MESURES... ri

  • 72 LA MAISON QUE PIERRE A BATIE.

    Ceci est la maison quePierre a btie.

    Ceci est la farine qui estdans le grenier de la maisonque Pierre a btie.

    'Ceci est le rat qui a man-

    g la farine qui est dans legrenier de la maison quePierre a btie.

    Ceci est le chat qui aattrap le rat qui a mangla farine qui est dans legrenier de la maison quePierre a btie.

    Ceci est le chien qui atrangl le chat qui a at-trap le rat qui a mang lafarine qui est dans le gre-nier de lamaison que Pierrea btie.

    Ceci est la vache qui acorn le chienqui a tranglle. chat qui a attrap le ratqui a mang la farine quiest dans le grenier de lamaison que Pierre a btie.

    Ceci est la servante quia trait la vache qui a cornle chien qui a trangl lechat qui a attrap le ratqui a mang la farine quiest dans le grenier de lamaison que Pierre a btie.

    Ceci est le mchant bri-gand qui a battu la servantequi a trait la vache qui acorn le chien qui a tran-gl le chat qui a attrap lerat qui a mang la farinequi est dans le grenier de lamaison que Pierre a btie.

    Ceci est le bon monsieurqui a arrt le mchantbrigand qui a battu la ser-vante qui a trait la vachequi a "corn le chien qui atrangl le chat qui aattrap le rat qui a mangla farine qui est dans legrenier de la maison quePierre a btie.

    Ceci est le coq qui aveill le bon monsieur quia arrt lemchant brigandqui a battu la servante quia trait la vache qui a cornle chien qui a trangl lechat qui a attrap le ratqui a mang la farine quiest dans le grenier de lamaison que Pierre a btie.

    Ceci est Pierre qui asem le grain qui a nourrile coq qui a veill le bonmonsieur qui a arrt lemchant brigand qui abattu la servante qui a traitla vache qui a corn lechien qui a trangl le chatqui a attrap le rat qui amang la farine qui estdans le grenier de-torra-isonque Pierre a Jre.' ' :'-!j\

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    Mon Premier Alphabet!