MON PIF PRO REPÈRES - reperes.qc.careperes.grics.qc.ca/documents/GA-PIF2.pdf · 2 MON PIF PRO ! On...

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MON PROPIF Un PIF INTERACTIF pour les élèves de 3e secondaire

REPÈRESGuide d’accompagnement

Une production de la Société GRICS en collaboration avec la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

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MON PIF PRO ! On parle de quoi au juste ?

On parle d’un outil-INTERNET mis à la disposition des intervenants en approche orientante, mais aussi et surtout offert aux élèves de 3e secondaire impliqués dans l’univers PIF (Plan Individualisé de Formation).

Nous voulons que les « explorateurs » de MON PIF PRO ! vivent une soirée spéciale - un vendredi soir - où il est temps de se retrouver entre amis pour aller au cinéma, parler de soi, de ce qui prend encore beaucoup de temps : l’école, jaser d’expériences vécues et surtout de rêves d’avenir. Même si le site possède un plan précis d’exploration, il nous semble évident que le soutien d’un ou plusieurs intervenants de l’A.O. est souhaitable pour ne pas dire nécessaire.

La logique que nous proposons se doit d’être « éclairée » par les accompagnateurs. Si l’ordinateur offre une séquence précise à l’élève, le véritable soutien relève bien sûr des accompagnateurs qui exposent les élèves à cette démarche PIF.

Cette version du site donne la vision de ses deux auteurs (André LARICHELIÈRE à l’écriture et Elise ESKANAZI à la conception graphique). Dès lors, les commentaires des élèves et des intervenants ne pourront qu’améliorer le contenu et ainsi enrichir cet outil de l’approche orientante. Sa large diffusion dans les milieux scolaires québécois via les OPTIONS de REPÈRES INTERNET et sa versatilité assurent à chaque école non seulement la possibilité de donner une couleur locale à la démarche, mais encore celle de faire connaître les aventures vécues par ses élèves.

Le site est un outil « autosuffisant », générant assez d’activités pour une démarche PIF complète. Il peut être aussi utilisé comme outil « point de départ », permettant la création d’activités PIF complémentaires.

Le Guide d’accompagnement de la SALLE DES PROS de REPÈRES INTERNET propose quelques réflexions sur l’approche orientante et sur sa place dans la Réforme, l’utilité du site dans un organigramme L’É.O. et la perspective générale (1er et 2e cycle) dans laquelle nous l’inscrivons. Vous y trouvez enfin des fiches d’accompagnement, une légende des boutons de navigation et un agenda d’interventions pour chacune des rubriques et des sections du site.

L’APPROCHE ORIENTANTELE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE : APPROCHE ORIENTANTE & ÉCOLELE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE : ORIENTATION ET ENTREPRENEURIAT & APPROCHE ORIENTANTEMON PIF PRO ! ET LES CYCLES DU SECONDAIREMON PIF PRO ! ET L’ORGANIGRAMME L’A.O.MON PIF PRO ! ACCOMPAGNEMENT ETC.

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De nombreuses réflexions sur l’éducation au Québec ont contribué à faire émerger le concept. À l’occasion des États généraux sur l’éducation, l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation suggérait de développer une « culture d’orientation », c’est-à-dire le jumelage des processus d’apprentissage et d’orientation. Il serait ainsi possible de faire découvrir à l’élève un lien direct entre les disciplines scolaires qu’il doit maîtriser au cours de ses études et leur place effective dans les métiers et les professions, comme dans la vie en général.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité de la réflexion amorcée par le Rapport Parent qui recommandait déjà de faire de l’orientation la pierre angulaire du nouveau système d’éducation.

Dans un PROJET ÉDUCATIF, l’approche orientante est un concept intégrateur proposant que l’élève, dès son entrée au secondaire, commence une « démarche » personnelle à l’intérieur de ses différents cours afin d’établir des liens entre ce qu’il y apprend et les connaissances nécessaires pour évoluer et réussir sur le marché du travail.

En résumé, l’approche orientante :

se fait dans le respect des compétences disciplinaires; expose l’élève à des activités pour mieux se comprendre et comprendre le monde

et pour mieux comprendre la relation entre ses études et le monde du travail; vise l’intégration des savoirs, des compétences transversales et des compétences liées

au développement de carrière; se caractérise par l’engagement des personnels scolaires et de la communauté face

à la mission orientante de l’école; réfère à un projet éducatif qui intègre le développement identitaire des élèves

dans les apprentissages scolaires : soutient l’acquisition d’une « attitude motivée » en matière d’orientation (la mobilisation).

Quand il est question d’actualiser le concept de l’approche orientante dans un milieu éducatif particulier, on parle maintenant d’une école orientante, d’une organisation qui correspond aux potentialités et ressources du milieu et d’une série d’interventions.

Si la quête des identités personnelle et professionnelle comporte des périodes distinctes, de même, un jeune vit des périodes où la question de son orientation le préoccupe différemment. Le deuxième cycle du secondaire constitue une période d’approfondissement de la connaissance des dimensions de sa personnalité et de sa personnalité professionnelle. La connaissance du système scolaire et des différentes formations offertes; le rapport entre les disciplines scolaires et les domaines de l’activité humaine; la connaissance du monde du travail et la préparation à la vie post-secondaire sont également des éléments majeurs propres à cette période de questionnement en matière de choix de carrière.

Dans l’A.O., on retrouve une vision et une pratique qui correspondent bien sûr à la visée et aux objectifs des intervenants du milieu, mais aussi et toujours l’actualisation de trois principes fondamentaux.

L’infusion crée un lien significatif pour les élèves entre ce qu’ils apprennent à l’école et ce qui se passe au travail. L’infusion crée une place commune fréquentable par toutes les disciplines et activités scolaires. Ainsi, dans le cadre ordinaire de la vie de l’école, des notions se rapportant au choix de carrière et au monde du travail sont présentées aux élèves. L’infusion constitue donc une valeur ajoutée à l’enseignement. En effet, en créant des liens avec le monde du travail, elle permet de mieux répondre à une des éternelles questions des élèves : « À quoi cela va-t-il me servir plus tard ? ». Il est évident que plus l’infusion est pratiquée, meilleures sont les connaissances et les compétences quand vient le temps de faire un choix de carrière.

La collaboration se réfère au partenariat entre les personnels scolaires et entre l’école et la communauté. Les parties travaillent à réaliser « l’arrimage » entre les activités d’apprentissage, les exigences du marché du travail et les conditions de vie en société. Les tâches de plusieurs intervenants sont bien définies.

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C.O. - C.I.S.E.P. Fournir, par ses connaissances du processus d’orientation,

l’aide en orientation scolaire et professionnelle (individuellement et en groupe). Accompagner, par ses connaissances des milieux scolaire et

professionnel, les enseignants dans le processus d’infusion. Soutenir la collaboration entre les différents intervenants adultes

dans le cadre de l’école orientante (conférences de travailleurs, de travailleurs parents, « mentorat »…). Participer aux instances stratégiques pour promouvoir

l’actualisation du concept de l’approche orientante (COMITÉ DE GESTION, C.P.E., CONSEIL D’ÉTABLISSEMENT, CONSEIL D’ÉLÈVES, ORGANISMES DE LA COMMISSION SCOLAIRE...). Intervenir auprès des élèves pour réaliser une meilleure explora-

tion du monde du travail (visites organisées de milieux de travail...). Intervenir auprès des parents pour qu’ils deviennent de meilleurs

agents du développement vocationnel de leurs enfants.

CONSEIL D’ÉTABLISSEMENT Favoriser l’application dans le projet éducatif d’un plan de

développement de l’école orientante. Faire la promotion auprès des parents du projet d’école orientante. Soutenir les diverses interventions de l’école orientante.

DIRECTION D’ÉCOLE Favoriser l’application dans le projet éducatif d’un plan de

développement de l’école orientante. Fournir les meilleures conditions possibles (matérielles,

financières, autorisations de sorties d’élèves, affectation du personnel, accueil de ressources extérieures) pour développer le partenariat école / monde du travail. Fournir les conditions de collaboration avec la communauté.

ÉLÈVES Participer activement aux activités PIF. S’impliquer activement dans le processus d’apprentissage des

disciplines scolaires et le processus du développement vocationnel. Faire de façon continue le portfolio personnel.

ENSEIGNANTS Encourager les élèves dans leurs apprentissages et favoriser

l’acquisition de compétences. Explorer les environnements professionnels reliés aux

disciplines inscrites au curriculum scolaire. Intégrer dans leur enseignement des activités L’É.O. qui

permettent une meilleure connaissance du marché du travail. Développer chez l’élève des valeurs de travail, de bonnes

habitudes de travail et de prise de décision.

ÉQUIPE RÉPONDANTE Rédiger les documents de référence, les PIF, les documents

d’observation en milieu de travail… Accompagner les enseignants dans le processus d’infusion. Soutenir la collaboration entre les différents intervenants

adultes dans le cadre de l’école orientante. Participer aux instances stratégiques pour promouvoir

l’actualisation du concept de l’approche orientante (COMITÉ DE GESTION, C.P.E., CONSEIL D’ÉTABLISSEMENT, CONSEIL D’ÉLÈVES, ORGANISMES DE LA COMMISSION SCOLAIRE...). Intervenir auprès des parents pour qu’ils deviennent de

meilleurs agents du développement vocationnel de leurs enfants.

PARENTS Aider leurs enfants dans leur développement vocationnel. Se sensibiliser au développement de carrière de leurs enfants

et au concept de l’approche orientante. Fournir aux élèves des occasions d’exploration professionnelle. Servir de modèles de travailleurs, de « mentors », de conférenciers...

REPRÉSENTANTS DU MONDE DU TRAVAIL Faire connaître les professions, le marché du travail, les

qualités exigées des travailleurs par les différents employeurs. Fixer avec le C.O., le C.I.S.E.P., l’équipe L’É.O. et le personnel

enseignant les paramètres requis pour l’application du principe de collaboration. Mettre en évidence la relation entre les disciplines scolaires et

les exigences du monde du travail.

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La mobilisation définit l’intervention auprès de l’élève : celle qui est susceptible d’éveiller chez lui le désir de réussir et de s’orienter, qui lui permette de se donner une attitude motivée. Ce principe vise donc à susciter chez l’élève la motivation pour sa propre démarche d’orientation. Une activité orientante, dans sa proposition comme dans sa réalisation, doit permettre à l’élève d’être « en pouvoir », de ressentir son pouvoir sur sa réussite présente et future.

« On aura beau proposer des liens entre les matières enseignées et les professions, entre la vie de l’école et la vie de travail, on aura beau offrir des événements, des expositions, des visites d’entreprises, des témoignages de travailleurs, si l’élève n’est pas intéressé à sa propre orientation, s’il n’est pas motivé à faire des choix, ni même à participer aux activités d’exploration, l’approche orientante sera sans effet. »PELLETIER, D. L’approche orientante La clé de la réussite scolaire et professionnelle 1. L’aventure, p. 25

« La motivation vient de l’intérieur de la personne. »Ce n’est pas la formation ni l’approche orientante qui en sont la source, mais l’une comme l’autre sont un soutien indispensable à l’attitude motivée.

dES OUtILS dE L’aPPROchE ORIENtaNtEL’approche orientante, proposant une démarche d’infusion, « commandant » un nouveau partenariat entre l’école et la communauté et soutenant la motivation scolaire (pour assurer une entrée sur le marché du travail la plus favorable possible à l’épanouissement de la personne et de la communauté), privilégie l’utilisation d’outils de travail.

Le PIF, le Plan Individualisé de Formation, constitue une démarche singulière dans l’approche orientante qui permet à l’élève d’exprimer son propre rêve de carrière; il est l’outil de référence permanent tout au long de son cheminement vocationnel.

En plus de faire réfléchir l’élève sur son identité personnelle et sur les différentes carrières, il lui permet de développer des compétences transversales, en particulier dans le domaine général de formation « Orientation et entrepreneuriat ». Toujours centré sur la connaissance de soi et des milieux scolaire et

professionnel, préoccupé par une exploration des domaines de l’activité humaine et par le rêve de carrière, il accompagne l’élève de la première à la cinquième secondaire par une série d’interven-tions et dans l’élaboration continue de son « portfolio personnel ».

Le PORtFOLIO se construit dès le début du PIF. Dans ce celui-ci, l’élève collige des informations sur lui-même, sur son école et les disciplines scolaires qu’il étudie, sur ses rêves de carrière, sur des professions qui l’intéressent. En quatrième et en cinquième secondaire, le portfolio général sera enrichi par la constitution d’un portfolio de carrière.

Dans le cas des PIF INTERACTIFS, l’élève peut accéder à un WEBFOLIO, c’est-à-dire un espace personnel dans REPÈRES où sont sauvegardés certains résultats de ses recherches, de ses explorations...

Le WEBFOLIO est un outil d’aide à la planification de carrière et, éventuellement, à la recherche d’emploi.

Le WEBFOLIO, c’est l’élaboration d’un dossier personnel qui permet à l’élève de reconnaître ses points forts. Il est un excellent moyen de rassembler, d’organiser et de conserver des traces de sa formation, de ses compétences et de ses expériences.

À quoi sert le WEBFOLIO ? à savoir ce qui peut être fait maintenant pour augmenter ses

chances de décrocher un emploi plus tard; à commencer maintenant à documenter ses réalisations, ses

expériences, ses forces et ses aptitudes; à suivre et évaluer l’orientation de sa carrière; à mettre en évidence l’étendue et la qualité de sa formation et

de ses acquis scolaires; à « se vendre » auprès d’un établissement de formation,

d’un organisme ou, pendant sa recherche d’emploi, de divers employeurs.

« Ça prend un village pour éduquer un enfant. » GRAND’MAISON, J. Réenchanter la vie, p. 212

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LE RENOUvEaU PédagOgIqUE :aPPROchE ORIENtaNtE & écOLEL’école québécoise d’aujourd’hui a le mandat d’offrir des services éducatifs à tous les jeunes, de prendre en considération les élé-ments diversifiés de leur univers et de les outiller pour qu’ils puissent actualiser leur potentiel tant sur le plan social que sur le plan intellec- tuel, et ce, pour leur vie personnelle aussi bien que professionnelle.

La MISSION dE L’écOLE qUéBécOISE

En conséquence, son intervention auprès des jeunes devant être multidimensionnelle sa mission s’articule autour de trois axes : 1. INStRUIRE DANS UN MONDE DU SAVOIRLe monde d’aujourd’hui est notamment caractérisé par l’impor-tance des savoirs comme moteur des entreprises humaines, tant techniques que sociales. Dans ce contexte, l’école voit s’amplifier son rôle d’intermédiaire entre les générations pour la transmission des acquis collectifs. Cependant, l’augmentation constante des connaissances et la nécessaire ouverture à des sources culturelles planétaires exigent de l’école non seulement qu’elle soutienne l’acquisition par les élèves d’une sélection de savoirs jugés aujourd’hui essentiels, mais aussi qu’elle les aide à développer leur aptitude à accéder à d’autres données lorsque le besoin s’en fait sentir.

Même si l’école ne constitue pas le seul lieu d’apprentissage des jeunes, elle joue un rôle essentiel en ce qui a trait à la construction de leurs connaissances et au développement de leurs capacités intellectuelles. Plus que jamais, sa responsabilité à l’égard de la formation de l’esprit s’avère fondamentale pour les individus comme pour la collectivité.

Sans aucun doute, dans cette première mission de l’école québécoise, l’approche orientante est l’une des réponses essentielles à la question de l’instruction des jeunes. Elle au cœur même du pragmatisme si cher à la société occidentale contemporaine.Quand il est question de savoir-faire et de savoir agir, la réponse de l’approche orientante à la question : « À quoi cela va-t-il me servir plus tard ? » est très adéquate. Le fait de soutenir, chez les élèves, le développement cognitif aussi bien que la maîtrise des savoirs, qu’ils se destinent ou non à des études supérieures ne peut que s’associer au fait d’éclairer la démarche des élèves dans leur développement vocationnel. Une école orientante expose chaque élève à des activités pour mieux se comprendre, mieux comprendre le monde et mieux comprendre la relation entre ses études et le monde du travail.

À qui sert le WEBFOLIO ?Le WEBFOLIO est l’affaire de l’élève mais il peut demander de l’aide à toute personne qui veut bien l’écouter, qui connaît bien le milieu de l’éducation et le milieu du travail, qui veut lui consacrer du temps, une personne en qui il a confiance et qui est de bon conseil.Le WEBFOLIO peut donc servir à cette ou ces personnes qui sont à l’école ou en dehors de l’école : un enseignant; un conseiller d’information scolaire ou d’orientation; un parent (père, mère, sœur, frère...); un autre élève de sa classe ou de son école; un ami; toute autre personne qui a de l’attachement pour lui.

dans quels contextes utiliser le WEBFOLIO ?Le WEBFOLIO pourra être utilisé lors : des activités orientantes à tous les niveaux d’études; du Projet Personnel d’Orientation (PPO); du projet intégrateur de 5e secondaire; de rencontres avec le conseiller d’information scolaire et

professionnelle ou d’orientation.

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2. SOcIaLISER DANS UN MONDE PLURALISTE

La mobilité géographique et professionnelle ainsi que la renégociation perpétuelle des relations interpersonnelles - liée notamment à la recomposition de nombreuses familles et aux nouveaux partenariats de travail - nous obligent à poser un regard renouvelé sur les rapports entre les individus. Pour assurer à la fois l’épanouissement des personnes et l’institution d’une collectivité solidaire, chacun doit apprendre à apprécier les différences personnelles et culturelles chez les autres tout en obtenant, en retour, le respect de sa réalité particulière.

L’école est appelée à jouer un rôle d’agent de cohésion en contribuant à l’apprentissage du vivre ensemble et à l’émergence chez les jeunes d’un sentiment d’appartenance à la collectivité. Elle constitue une communauté où la quête d’autonomie et l’identification à des groupes de référence doivent être perçues comme des impulsions à canaliser pour faire l’apprentissage de la solidarité. Elle doit ainsi chercher à prévenir en son sein les risques d’exclusion, dont la menace est d’autant plus réelle au secondaire que les adolescents expriment parfois leur besoin d’affirmation de soi par le rejet de l’autre. Il incombe donc à l’école de se préoccuper du développement socioaffectif des élèves, de promouvoir les valeurs à la base de la démocratie et de veiller à ce que les jeunes agissent, à leur niveau, en citoyens responsables.

Sans aucun doute, l’approche orientante a une place privilégiée dans cette deuxième mission de l’école québécoise. Elle est une vision porteuse de sens et un instrument de socialisation.Son actualisation dans une école orientante fournit un lieu propice à l’apprentissage du vivre ensemble et au développement d’un sentiment d’appartenance à la collectivité. L’école orientante fait la promotion de valeurs à la base de la démocratie et prépare les jeunes à devenir des citoyens responsables en les initiant au monde du travail, un des hauts lieux de la responsabilisation sociale. Enfin, elle offre un sens à la « socialité scolaire » qui est, pour certains élèves, une dimension importante de l’école sinon la seule qui les y retient.

3. qUaLIFIER DANS UN MONDE EN CHANGEMENT

Une société du savoir appelle l’accroissement du niveau de scolarisation de l’ensemble de la population. L’école québécoise est ainsi mise en demeure d’assurer à tous la possibilité d’acquérir les moyens nécessaires pour mieux prendre leur place au travail, dans leur famille et dans la vie collective. Pour ce faire, elle doit gérer l’hétérogénéité croissante des élèves et soutenir des progressions diversifiées sans tomber dans la ségrégation. Chacun devrait pouvoir quitter l’école secondaire avec un diplôme qui soit l’équivalent d’un passeport reconnu pour son cheminement dans la vie, et ce, quelle que soit la

voie qu’il choisira pour la poursuite de sa formation ou de son insertion dans la société. Par ricochet, l’école secondaire doit soutenir l’orientation de chaque jeune vers la voie qui convient à ses aspirations et à son potentiel.

À l’importance de favoriser chez tous les élèves la maîtrise des savoirs de base s’ajoute la nécessité de leur faire acquérir l’aptitude à apprendre tout au long de la vie. Il importe de faciliter leur passage à d’autres paliers du système éducatif, de même que leur retour à l’école ou dans d’autres milieux de formation, s’il y a lieu. La reconnaissance officielle des acquis et des compétences doit s’inscrire dans ce courant de développement continu et mettre en évidence le chemin parcouru par chacun.

Sans aucun doute, l’approche orientante dessine la trame existen-tielle de cette troisième mission de l’école québécoise. Elle existe pour faciliter l’intégration sociale et professionnelle des élèves, peu importe la voie choisie au terme de leur formation secondaire.Si la mission de l’école est enfin d’accompagner les jeunes dans leur quête d’identité et dans la recherche d’une voie qui convienne à leurs aspirations et à leur potentiel, cela ne porte qu’un seul qualificatif : l’approche orientante.Peu importe les orientations et les mesures mises en place pour vivre le Programme de formation de façon à tenir compte des caractéristiques des élèves et du principe de l’égalité des chances pour tous, l’approche orientante est leur voie royale.

Les visées du programme fournissent une trajectoire commune aux interventions éducatives et donnent à penser que l’école ne fait pas qu’outiller l’élève, mais qu’elle lui permet aussi d’entrevoir une vie à réaliser et une société à bâtir.

L’approche orientante soutient la démarche éducative de l’école en donnant à l’élève un sens à ses apprentissages. Autant le lien avec le monde du travail démontre à ses yeux leur utilité, autant le lien avec l’orientation scolaire et professionnelle lui offre une raison, voire une motivation à apprendre. Un élève est d’autant plus motivé à réussir qu’il voit la portée future de sa formation actuelle.Ces visées sont au nombre de trois.

1. La cONStRUctION d’UNE vISION dU MONdE

Le regard de chacun porté sur le monde dépend de multiples facteurs. L’héritage culturel et le milieu familial le marquent singulièrement. Un large répertoire de connaissances et des sources culturelles variées constitue, pour les élèves, un lieu pour la construction de leur vision du monde. Aussi le Programme de formation propose-t-il de soutenir le développement intégré de savoirs en puisant aux sources disciplinaires tout en les reliant à la réalité telle qu’ils la perçoivent.

L’approche orientante propose aux intervenants d’intégrer au contenu de leurs activités des références à l’orientation

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professionnelle, au monde du travail. En fait, une notion placée dans le contexte d’une pratique est plus facilement maîtrisée parce qu’elle fait référence à de l’information vivante, à un agir précis; elle exprime une compétence. Les mises en contexte conjuguent le futur au présent, puisque les indices de celui-là sont reconnaissables dans celui-ci, celui des élèves. (INFUSION) 2. La StRUctURatION dE L’IdENtItéÀ l’adolescence, l’école constitue un lieu d’influence pour la structuration de l’identité personnelle, sociale et culturelle. Elle offre au jeune l’occasion de mettre à profit ses ressources et ses talents en se mesurant aux autres, en exploitant ses forces et en repoussant ses limites… Tous les domaines d’apprentissage contribuent à développer l’identité de l’élève en le mettant en contact avec des univers de connaissance variés, en élargissant ses horizons de même que la connaissance qu’il a de lui-même et de ses origines, en mobilisant ses facultés, en l’incitant à prendre position au regard des grands débats de la société et en l’amenant à s’ouvrir aux références morales et spirituelles de son milieu.

L’approche orientante, en s’intégrant à un projet éducatif, se fait concertante en rassemblant dans une même culture, la culture d’orientation, les principaux référentiels à partir desquels l’identité personnelle se construit.

Les enseignants, pour mettre en place les conditions nécessaires à l’apprentissage de compétences. Les parents, pour témoigner de leur expérience de travail, soutenir la motivation des enfants et partager (voire confronter) leur idée de l’avenir. Les membres de la communauté économique et les représentants du monde du travail, pour témoigner aussi de leur expérience et pour faire connaître les exigences du milieu. (COLLABORATION)

3. Le dévELOPPEMENt dU POUvOIR d’actION

Savoir agir tant pour faire face à la complexité des enjeux actuels que pour répondre aux grandes questions éthiques et existentielles s’avère, pour le jeune, une source de pouvoir sur sa vie. Ce pouvoir sera d’autant plus grand qu’il prendra appui sur une vision du monde cohérente et sur une identité affirmée. Le savoir agir repose sur la combinaison de connaissances et habiletés qui servent d’outils pour l’action comme pour la réflexion. La volonté de faire acquérir aux élèves un pouvoir d’action conduit ainsi à la notion de compétence.

L’approche orientante, quand il est question de pouvoir personnel, mobilise en mettant de l’avant des interventions susceptibles d’éveiller chez les élèves le désir de s’orienter, de réussir comme travailleur, comme citoyen, comme personne. (MOBILISatION)

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LE RENOUvEaU PédagOgIqUE :Et ENtREPRENEURIat & aPPRO-chE ORIENtaNtE

Les domaines généraux de formation, c’est la réalité, le monde... c’est la vie. Les domaines (de grands ensembles) regroupent les problématiques contemporaines autour de sujets qui ont un impact majeur sur la vie personnelle et sociale. Ils sont généraux (par opposition à spécifiques), car ils abordent les phénomènes dans leur contexte et débordent les approches disciplinaires. Ils sont de formation (un choix éducatif), car ils sont des repères pour le développement de capacités à relever les défis du monde contemporain.

Si les intentions éducatives et les axes de développement des DGF sont précis, leur actualisation est multiple puisqu’elle s’ajuste à la vie de chaque milieu scolaire…

À partir de celles-là, les connaissances et les compétences qui leur sont associées ont à se développer dans le continuum des formations scolaires primaire et secondaire.

La tâche éducative, en s’y référant, apporte les conditions qui « ouvrent » les élèves sur le monde et leur donnent le goût d’y laisser leur trace. Les élèves sont ainsi placés devant des possibilités qui font naître en eux le besoin d’agir (et non de subir) et celui de donner sens à ce qu’ils vivent maintenant.

En fait, les problématiques des DGF (SANTÉ ET BIEN-ÊTRE, ORIENTATION ET ENTREPRENEURIAT, ENVIRONNEMENT ET CONSOMMATION, MÉDIAS, VIVRE-ENSEMBLE ET CITOYEN-NETÉ) sont présentes depuis longtemps dans les pratiques éducatives parce qu’elles permettent de motiver les élèves, de leur faire apprendre, mais aussi de les éduquer.

1. POUR MOTIVER (dES thÈMES aUX cONtEXtES)

Si l’apprentissage devient plus intéressant pour un élève quand il rattache à la réalité ce qu’il fait en classe, il ne suffit pas de mettre uniquement de l’avant des thématiques. Pour que les DGF soient bien exploités, il faut mettre à profit leur pouvoir de liaison (apprentissages disciplinaires/monde extérieur) permettant de traiter réellement les problématiques. Ils reformulent les questions pour découvrir des réponses, celles qu’on se construit en analysant les faits à partir des savoirs collectifs. Répondre de façon pertinente à la question « À quoi ça sert d’apprendre ce que j’apprends ? » amène l’élève à accepter l’effort qui accompagne tout apprentissage.

expériences de vie des élèves afin de les amener à s’engager véritablement dans leur formation. Sous cet angle, dire que ça compte, c’est aller au-delà d’une logique de notes à cumuler.

2. POUR FaIRE aPPRENdRE (dES cONNaISSaNcES cUMULéES À dES cOMPétENcES INtégRéES)

Les connaissances apportées par les DGF ne peuvent être traitées comme des contenus à mémoriser. Trop de connaissances et leur mémorisation peu utile amènent plutôt l’école à accompa-gner l’élève dans la construction de compétentes transférables. Ils exigent l’acquisition de compétences transversales et requièrent le développement de la capacité de mettre à profit les compétences acquises pour une zone dans de nouveaux contextes.

Les axes de développement (les noyaux de connaissances essentielles) sont à combiner avec les contenus disciplinaires. Ils inscrivent les apprentissages à l’intérieur des grandes questions et incitent l’élève à mettre à profit ses savoirs disciplinaires dans de multiples contextes où ils peuvent être utiles. Les tâches induites par les DGF sont donc nécessairement de type complexe.

3. POUR édUqUER (dES cOMPORtEMENtS cONtRÔLéS À dES chOIX écLaIRéS)

« Ce que nous proposons aux jeunes contribue-t-il à les rendre plus responsables quant à leur sécurité, plus lucides à l’égard de leurs habitudes de consommation, plus conscients de leurs responsabilités collectives… ? » À cet égard, les intentions éducatives seront donc visibles dans le projet éducatif de l’école, dans son plan de réussite, en fait, dans toutes les démarches et les projets qui se vivent en classe et à l’école en général.Pour que les intentions éducatives s’actualisent, il faut aussi que l’élève reconnaisse la pertinence d’en faire ses intentions personnelles. La responsabilité de préparer les jeunes à faire face à la complexité de la vie et à faire des choix réfléchis repose beaucoup sur l’ensemble des intervenants scolaires.

Si la nature des DGF laisse une grande marge de manœuvre au professionnalisme des agents d’éducation, il importe d’arrimer les actions aux besoins de motivation, d’apprentissage et d’éducation et de planifier les interventions.

Le Programme de formation invite les équipes (école ou cycle) à prendre ensemble la responsabilité des apprentissages des DGF et, du même coup, à actualiser le projet éducatif, à planifier un travail efficace et à se donner une stratégie éducative.

Le Programme de formation invite les enseignants à créer des situations d’apprentissage et d’évaluation liées aux compétences disciplinaires et transversales, mais aussi inscrites dans les

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La détermination de l’élève à s’engager dans l’action dépend de sa volonté d’atteindre un but, d’où l’intérêt de lier les apprentis-sages aux réalités de la vie. Si les DGF mettent en évidence que la fonction d’instruction ne peut s’exercer à vide, une école qui installe un rapport vivant au monde reconnaît l’importance d’amener ses élèves à la conscience de sa complexité. Dans cette optique, les DGF mènent à la compréhension d’enjeux concrets, en puisant aux ressources disciplinaires et transversales. Dans le domaine ORIENTATION ET ENTREPRENEURIAT, les enjeux sont particulièrement pertinents et se rapprochent grandement de ceux mis de l’avant dans l’approche orientante.

L’insertion personnelle et professionnelle est plus complexe que jamais elle ne l’a été. La nature et les formes de travail se transformant profondément, il importe que, très tôt, le projet d’apprentissage de chaque individu se construise comme un projet de vie évolutif, un projet lié à la vie scolaire et professionnelle et qu’il réponde à la question existentielle : « Quelle est ma place dans ce monde ? ».

En assurant à l’élève des occasions d’apprendre à se connaître et à se dépasser, l’école, dans sa mission de qualification, le définit au centre de son orientation et comme l’entrepreneur de sa propre vie.

Amener chaque élève à la réalisation de soi s’exerce au quotidien et est l’affaire de tous (personnels de l’enseignement et des services complémentaires). Mettre chaque élève sur chemin de la réussite, en s’appuyant sur un exercice éducatif soutenu et différencié, exige une sensibilisation aux réalités du monde du travail et aux rôles sociaux.

Pour l’élève du secondaire, le monde du travail prend un visage plus concret, notamment parce qu’il expérimente souvent le travail à temps partiel. Il constate que certaines réalités peuvent influencer ses choix professionnels : ses performances scolaires, ses champs d’intérêt, ses aptitudes, la proximité des lieux de formation, le niveau de soutien que sa famille peut lui offrir.

Quand l’école suscite chez les élèves le goût de mieux se connaître, de se donner des projets et de les réaliser, les apprentissages disciplinaires et les compétences transversales se conjuguent au présent et les élèves découvrent des voies qui les projettent dans leur vie future.

Quand l’école encourage la tenue de projets d’envergure où les élèves ont à décider et à s’engager, elle contribue à l’éclosion du leadership et leur fait prendre conscience du pouvoir qu’ils ont sur l’actualisation de leur potentiel.

Si les DGF doivent être présents dans l’action éducative parce qu’ils sont des vitrines sur le monde, Orientation et entrepreneuriat est non seulement une de ses vitrines, mais ce domaine offre le lieu d’actualisation privilégié pour l’approche orientante. Une école orientante, où les savoirs-orientants sont pratiqués, est une vitrine sur le monde. Elle permet à ses élèves de construire pour eux-mêmes un savoir qui les concerne, de construire dès maintenant leur avenir en élaborant et réalisant des projets riches personnellement et de développer un savoir-faire qui rendra service à leur communauté. Dans les deux cas, se retrouvent la même réalité scolaire, la même exigence pédagogique et la même vision éducative.

ORIENTATION ET ENTREPRENEURIAT (axes de développement)

conscience de soi, de son potentiel et de ses modes d’actualisation

appropriation des stratégies liées à un projet

connaissance du monde du travail, des rôles sociaux, des métiers et des professions

APPROCHE ORIENTANTE MON PIF PRO ! (thématiques)

connaissance de soi connaissance du milieu scolaire

Exploration d’orientation Engagement

connaissance du milieu de travail Exploration d’orientation Engagement

L’école n’est pas une société entre parenthèses, mais la société elle-même, du moins dans sa dimension « en préparation ». Dès lors, dans toutes ses actions, elle se doit de faire référence aux attentes et aux exigences sociales (en particulier pour ce qui est du travail) et de soutenir l’élève dans l’appropriation de sa place sociale, de sa place, en particulier, dans le monde du travail.

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Voici la perspective thématique, de la 1ère à la 5e secondaire, des trois PIF INTERACTIFS.

La cONNaISSaNcE dE SOI 1ère à 5e secondaire

Les « changements » personnels Le jeu des influences Les projets : désirs et réalité La motivation Les formes d’intelligence L’estime et la maîtrise de soi La personne : une histoire de besoins Les valeurs personnelles, professionnelles et sociétales La personnalité « professionnelle » Les relations humaines et la pression sociale Les projets de vie Pourquoi travailler ? Le travail et la famille !

La cONNaISSaNcE dU MONdE (ScOLaIRE Et PROFESSIONNEL) 1ère à 5e secondaire

L’école : une « organisation » L’école : un « régime » L’école : un lieu de compétences L’école qui devient travail Le système scolaire québécois Les relations de travail Les conditions de travail La santé et la sécurité au travail

L’EXPLORatION d’ORIENtatION 1ère à 5e secondaire

L’activité humaine et les modèles de vie Un « rêve de carrière » Le travail : une histoire de besoins Les secteurs de formation Les domaines professionnels et les domaines d’apprentissage La recherche d’information en choix de carrière La recherche et l’entrevue d’emploi

L’ENgagEMENt 3e, 4e et 5e secondaire

L’engagement et le choix de carrière Les rencontres, les visites et les stages Le portfolio de carrière

MON PIF PRO ! est construit pour les élèves de la troisième année du secondaire et ses quatre thématiques occupent l’espace propre aux développements identitaire et vocationnel du jeune de cet âge. Le dernier PIF INTERACTIF au secondaire en poursuivra l’étude pour les classes de quatrième et de cinquième secondaire.

Voici les thématiques pour MON PIF PRO !Quatre rubriques, l’aLLéE, l’aRRIvéE, la PROJEctION et le REtOUR, se divisent chacune en un certain nombre de sections. Elles présentent des thématiques et les sections développent l’étude de ces thématiques.

La première thématique (l’aLLéE) est la connaissance de soi. La connaissance de soi n’est pas infuse et toujours à compléter. De là, l’importance d’en faire un espace d’exploration à la découverte de sa personnalité et de sa personnalité professionnelle.

La deuxième thématique (l’aRRIvéE) est l’exploration du monde scolaire. À la veille d’un premier choix « professionnel », s’imposent un survol du système scolaire québécois, une explo-ration des formations professionnelle au secondaire et technique au collégial et un premier regard sur la formation universitaire.

La troisième thématique (la PROJEctION, le REtOUR) est l’engagement. En troisième secondaire, l’élève continue à « construire » son avenir professionnel; de là, l’importance d’en faire un espace spécifique d’exploration par un engagement réel dans un milieu de travail.

La quatrième thématique (la PROJEctION, le REtOUR) est l’exploration d’orientation. Au début du 2e cycle du secondaire, l’élève continue à « construire » son avenir professionnel; de là, l’importance d’en faire un espace spécifique d’exploration par l’expression d’un rêve de carrière.

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MON PIF PRO ! n’est pas une île lointaine, au large des interventions PIF quotidiennes d’une école orientante.

Bien au contraire, il est partie prenante de toutes les activités qui « actualisent » l’approche orientante. Dans l’organigramme A.O. suivant, le présent site et les autres PIF INTERACTIFS orchestrent la collaboration et l’infusion, donnant ainsi à la démarche éducative d’une école une perspective orientante cohérente.

Dans cette dernière partie du guide d’accompagnement, voici trois ensembles d’informations pratiques pour soutenir l’intervention auprès des élèves :

1. dES FIchES d’accOMPagNEMENt une pour chacune des quatre rubriques et pour chaque section d’une rubrique. Les fiches ont toujours la même structure :

1. INtRO : la mise en contexte2. cONSIgNES : la gestion du contenu d’une rubrique ou d’une section3. ENRIchISSEMENt : la gestion d’une activité complémentaire

2. UNE LégENdE présentant une brève explication des boutons utilisés pour faciliter la « navigation » dans le site.

3. UN agENda d’INtERvENtIONS qui, à titre de suggestions, donne des moments et des lieux d’infusion de MON PIF PRO ! dans les différents cours et activités scolaires.

Les PIF INTERACTIFS

et L’A.O.

Répondants A.O.Parents A.O.

Enseignants A.O.Élèves A.O.

L’A.O. : les programmes particuliers

L’A.O. : le projet éducatif et le plan de réussite

cOLLaBORatION INFUSION

PREMIER CYCLEJ’me PIF un secondaire !

3e SECONDAIREMON PIF PRO !

4e et 5e SECONDAIREUN PIF BRaNché !

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INFUSION

LA RENCONTRE

RUBRIQUE 1 L’ALLÉESECTION 1.1 Les valeursSECTION 1.2 Les formes d’intelligenceSECTION 1.3 Les compétencesSECTION 1.4 La maîtrise de soiSECTION 1.5 Les besoins humainsSECTION 1.6 Le RIASEC

RUBRIQUE 2 L’ARRIVÉESECTION 2.0 Le système scolaireSECTION 2.1 La formation professionnelle au secondaireSECTION 2.2 La formation technique au collégialSECTION 2.3 La formation universitaire

RUBRIQUE 3 LA PROJECTIONSECTION 3.1 La visiteSECTION 3.2 Le stage

RUBRIQUE 4 LE RETOURSECTION 4.1 L’engagementSECTION 4.2 Un rêve de carrière

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Permet d’accéder au menu principal.

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Permet d’accéder à l’écran suivant.

Permet de recommencer un questionnaire.

Permet d’imprimer un document pour compléter un exercice.

Permet d’obtenir les résultats d’un questionnaire terminé ou de quitter un exercice incomplet en conservant les réponses inscrites.

Permet d’accéder à une nouvelle section du site.

Permet d’accéder à de l’information supplémentaire. Elle apparaît dès qu’on place le curseur sur le mot.

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1 Le cours d’Éducation au choix de carrière est considéré comme le lieu de référence par excellence pour l’infusion L’A.O. À partir du cours, l’usage du site par les élèves peut être organisé. À partir du cours, les activités promues par MON PIF PRO ! dans les diverses disciplines et les activités scolaires peuvent aussi se déployer.

3 A.O. = les répondants de l’A.O. A = domaine des arts D.P. = domaine du développement personnel D.P.F. = domaine du développement professionnel L = domaine des langues M.S.T. = domaine de la mathématique U.S. = domaine de l’univers social

MOIS RUBRIQUES/SECTIONS L’INFUSION 2

SEPTEMBRE LA RENCONTRE 3 les répondants A.O. - C.O. - C.I.S.E.P. + direction + services aux élèves L’ALLÉE Les valeurs A.O. + D.P.

OCTOBRE L’ALLÉE Les formes d’intelligence A.O. + services aux élèves Les compétences + tous les domaines

NOVEMBRE L’ALLÉE La maîtrise de soi A.O. + D.P. + services aux élèves L’ALLÉE Les besoins humains A.O. + tous les domaines

DÉCEMBRE L’ALLÉE Les besoins humains + Le RIASEC A.O. + tous les domaines

JANVIER L’ALLÉE Le RIASEC A.O. + É.C.C. + tous les domaines L’ARRIVÉE A.O. + D.P.F.

FÉVRIER L’ARRIVÉE A.O. + D.P.F. LA PROJECTION A.O. + D.P.F.

MARS LA PROJECTION A.O. + D.P.F.

AVRIL LA PROJECTION A.O. + D.P.F. LE RETOUR A.O. + D.P.F. + D.P.

MAI LE RETOUR A.O. + D.P.F. + D.P.

3 En début d’année, il est recommandé que le C.O. ou le C.I.S.E.P., la DIRECTION-ADJOINTE, le répondant L’A.O. rencontrent tous les groupes d’élèves au sujet du PIF de troisième secondaire (explication générale, présentation de l’agenda d’activités propre à ce niveau).

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INtRO :MON PIF PRO ! propose à l’élève de 3e secondaire d’explo-rer sa personnalité, sa personnalité professionnelle, l’uni-vers des formation professionnelle et technique et de vivre une exploration-engagement dans un milieu de travail. Il lui permet de conserver des traces de ces explorations, de faire des décou-vertes et d’en parler à des personnes en qui il a confiance ou à des spécialistes.

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! »

La troisième secondaire : ce n’est pas encore le temps de courir, mais c’est le temps de PARTIR À POINT !

PARTIR À POINT ! pour bien faire un premier choix important : celui de poursuivre des études à la formation générale ou à la formation professionnelle. PARTIR À POINT ! pour vivre et même fêter un événement

particulier : la « mi-temps » des études secondaires. PARTIR À POINT ! pour jeter un premier coup d’œil sur le

monde du travail et commencer à prendre connaissance de ses possibilités et exigences. PARTIR À POINT ! pour une nouvelle EXPLORATION PIF.

Nous voulons que « l’explorateur » de MON PIF PRO ! suive l’itinéraire d’une sortie au cinéma. Cette situation prétexte lui permet de retrouver des amis pour se rendre au cinéma; de s’attarder dans le hall du cinéma, assister à une projection plutôt spéciale et, au retour, jaser, jaser du présent et du futur, rêver l’avenir. Dans cette perspective, les quatre rubriques sont les suivantes :

L’aLLéE Pour faire un choix de carrière PRO, il faut toujours commencer par la connaissance de soi en précisant ses valeurs, ses formes d’intelligence, ses compétences, sa maîtrise de soi et surtout sa « personnalité professionnelle ».

L’aRRIvéEPour faire un choix de carrière PRO, il faut aussi connaître le mieux possible le système scolaire, en particulier la formation profes-sionnelle au secondaire et la formation technique au collégial; on peut également jeter un premier regard sur la formation universitaire.

La PROJEctIONPour faire un choix de carrière PRO, il importe aussi de se faire une bonne idée du monde du travail, en « visitant » un lieu de travail, en « faisant un stage » dans un milieu de travail.

LE REtOURPour faire un choix de carrière PRO, le PIF de 3e propose à l’élève de considérer l’importance de l’engagement, de prendre connaissance d’un bilan de l’ensemble de sa démarche et de dévoiler son « rêve de carrière ».

cONSIgNES : Présenter le site comme :

un outil d’exploration personnelle et vocationnelle; une démarche PIF propre à la 3e année du secondaire. Présenter et expliquer l’imaginaire propre au site : celui d’une soirée au cinéma : le trajet pour s’y rendre;

le temps d’arrêt dans le hall du cinéma, le choix des salles de projection et enfin le retour. Expliquer que la première rubrique est à explorer selon un ordre chronologique et que l’exploration

des autres doit respecter leurs exigences particulières.

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INtRO :Pourquoi parler de l’aLLéE ?Parce que c’est la première étape de l’exploration PIF de troisième secondaire.

Dès la RENcONtRE, le premier personnage en définit le sens et la perspective générale. Pour se rendre au cinéma, il faut d’abord faire un trajet. L’élève se retrouve donc sur « un quai de métro » pour commencer la première exploration. À la sortie, il se retrouve sur « un quai d’autobus » pour réaliser la seconde exploration. Des éléments relatifs à ces deux moyens de transport en commun (plans, tableaux indicateurs, horaires…) balisent sa démarche.

Cette rubrique présente une seule thématique : la connaissance de soi. Le trajet vers le cinéma se fait en deux parties - une partie du dans le métro et une autre en autobus - et chacune permet des temps de réflexions et de découvertes.

Dans le 1er TEMPS, divers sujets (valeurs, formes d’intelligence, compétences et maîtrise de soi) sont traités. Les croyances sur soi-même ayant une influence déterminante sur le cheminement personnel et vocationnel, mieux se connaître c’est pouvoir mieux reconnaître les possibilités qu’offre le monde du travail.

Dans le 2e TEMPS, par la question des besoins humains, l’élève est « plongé » dans l’univers de la personnalité profession-nelle. Fort de la conviction que le monde du travail est encore plus compétitif que le monde scolaire, il faut porter attention aux composantes (R.I.A.S.E.C.) de la personnalité professionnelle et apprivoiser les différents enjeux d’un choix de carrière.

L’ALLÉE, le point de départ obligatoire de la démarche, contient le plus grand nombre de sections (6). Les quatre premières explorent quatre éléments de la personnalité et les deux dernières s’intéressent à la personnalité professionnelle.

cONSIgNES : Explorer la rubrique au début de la démarche en expliquant la

thématique et les sujets traités. Encourager le « dialogue » entre l’accompagnateur et l’élève,

entre les élèves, mais aussi entre l’élève et lui-même eu égard aux sujets traités.

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INtRO :Commencer l’exploration par une réflexion sur les valeurs.La personnalité « configure » la manière d’être et d’agir dans le monde et quand on en parle, on ne peut que parler des valeurs qui donnent sens aux actions, qui guident la personne dans les choix qu’elle a à faire.Autant y a-t-il de préoccupations humaines, autant y a-t-il de catégories de valeurs.Cette connaissance permet à chaque individu de déterminer ce qu’il y a de bon, de vrai et de beau dans sa vie.

cONSIgNES : Laisser compléter les exercices sur les valeurs et leur hiérarchisation. Revoir la signification des valeurs proposées. Permettre les échanges sur la sélection des valeurs.

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ENRIchISSEMENt : « L’atELIER PRO 1 »

TITRE : « Il y a VALEUR et VALEURS ! »

RÉFÉRENTIEL : LES vaLEURS

Une valeur : un point de référence qui permet à une personne de déterminer la qualité des personnes, des choses, des situations et d’agir en conséquence.

Une valeur : des caractéristiques représente un choix. En affirmant ses valeurs, une personne en arrive à distinguer ce qu’elle croît être bon

pour elle. Les valeurs permettent de porter un jugement de qualité sur ce qui arrive, sur les événements de la vie... Elles donnent une identité, affirment la personnalité de chacun. suscite de la fierté. En affirmant ses valeurs, une personne ressent de la fierté dans ce qu’elle vit; le

sentiment d’être en accord avec ses convictions; le bien-être vécu quand on est honnête avec soi-même. pousse à l’action. En affirmant ses valeurs, une personne fait « le premier pas », car il faut aussi agir

conformé- ment à ce que l’on privilégie. Une valeur n’est pas qu’une idée, mais elle est surtout une action, un geste à poser.

Une valeur : des catégories biologiques qui répondent aux besoins de la survie et de la qualité de vie; économiques et matérielles qui répondent aux besoins de cet ordre; morales qui orientent l’agir (ce que l’on fait pour être heureux); religieuses qui donnent un sens à la vie.

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : Les valeurs à l’adolescence : des « hauts » et des « bas » !

cEttE actIvIté PEUt ÊtRE MULtIdIScIPLINaIRE. LE déBUt dE L’atELIER, LE tEMPS aLLOUé À Sa RéaLISatION Et À Sa PRéSENtatION SONt détERMINéS daNS L’agENda d’INtERvENtIONS.

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INtRO :Poursuivre l’exploration par une réflexion sur les intelligences multiples.La personnalité « configure » la manière d’être et d’agir dans le monde et quand on en parle, on ne peut que parler de l’intelligence qui ouvre la connaissance, qui fait naître la vérité dans la réalité. Si on a déjà pensé qu’il n’existait qu’une forme d’intelligence, on découvre maintenant les manifestations de plusieurs formes d’intelligence (au moins huit). La question n’est plus de savoir si une personne est intelligente, mais plutôt de connaître ses formes d’intelligence.Cette connaissance permet à chaque individu de manifester ses aptitudes et d’agir en connaissance de cause.

cONSIgNES : Laisser répondre au questionnaire. Engager une discussion sur la signification

des différentes formes d’intelligence. Laisser compléter les associations.

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ENRIchISSEMENt : « L’atELIER PRO 2 »TITRE : « INTELLIGENCE ? Vous dites : INtELLIgENcES ? »

RÉFÉRENTIEL : LES INtELLIgENcES MULtIPLES

L’intelligence corporelle (kinesthésique) ou la facilité à utiliser son corps pour la communication ou dans un contexte artistique; pour l’apprentissage par la manipulation des objets; pour la pratique d’exercices physiques… On peut penser à Ludmilla CHIRIAEFF, Bruni SURIN… L’intelligence visuelle - spatiale ou la facilité à utiliser des capacités intellectuelles spécifiques pour la

représentation mentale du monde; pour la création d’œuvres artistiques; pour l’agencement harmonieux de l’environnement… On peut penser à Léonard DE VINCI, Paul-Émile BORDUAS… L’intelligence logique - mathématique ou la facilité à utiliser des capacités intellectuelles spécifiques pour

l’analyse des causes et conséquences des phénomènes, l’émission d’hypothèses complexes et l’exécution d’opérations conséquentes… On peut penser à Albert EINSTEIN, Julie PAYETTE… L’intelligence musicale ou la facilité à penser en rythmes et en mélodies; à reconnaître des modèles musicaux;

à être sensible à la musicalité des mots et des phrases… On peut penser à Wolfgang A. MOZART, Grégory CHARLES… L’intelligence naturaliste ou la facilité à utiliser ses connaissances sur les animaux, sur les végétaux ou sur les miné-

raux; à travailler à la conservation de la nature… On peut penser au Frère MARIE-VICTORIN, Jacques-Yves COUSTEAU… L’intelligence interpersonnelle ou la facilité à agir et à réagir avec les autres de façon correcte; à l’empathie, à la

coopération, à la tolérance; à s’appliquer à la résolution de problèmes liés aux relations avec les autres…On peut penser à René LÉVESQUE, Lucille TEASDALE… L’intelligence intrapersonnelle ou la facilité à faire de l’introspection, à identifier ses sentiments, à analyser ses

pensées, ses comportements et ses émotions; se comprendre soi-même et voir ce qu’on est capable de faire…On peut penser à Bill GATES, Alphonse DESJARDINS… L’intelligence verbale - linguistique ou la facilité à utiliser le langage pour comprendre les autres et pour

s’exprimer; pour reconnaître les sons, les différents aspects des langues…On peut penser à Victor HUGO, Michel TREMBLAY…

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : Des personnes remarquables… Des intelligences remarquables !


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INtRO :Poursuivre l’exploration par une réflexion sur les compétences.La personnalité « configure » la manière d’être et d’agir dans le monde et quand on en parle, on ne peut que parler des compétences qui rendent l’agir efficace, qui permettent l’atteinte d’objectifs.Les compétences sont ces qualités d’action qui se manifestent dans les choses que l’on réussit à bien faire. Acquises par l’expérience (à l’école, dans un travail ou dans un passe-temps), elles permettent une plus grande assurance et une réelle efficacité. Cette connaissance permet à chaque individu de se manifester et quand il est question de choix de carrière, de réaliser ce dont il est capable.

cONSIgNES : Laisser répondre au questionnaire. Laisser compléter l’exercice « MES COMPÉTENCES ». Engager une discussion sur la pertinence des différentes catégories de compétences dans le monde du travail actuel.

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TITRE : « LES COMPÉTENCES D’ABORD ! »

RÉFÉRENTIEL : dES cOMPétENcES PRIvILégIéES

capacité d’adaptation ou travailler efficacement dans diverses situations; comprendre et évaluer des points de vue différents… capacité de communiquer ou interagir efficacement avec d’autres personnes et d’autres

groupes; écouter, s’assurer de la compréhension de l’autre, respecter ses opinions… Initiative et persévérance ou entreprendre des choses plutôt qu’attendre que cela arrive;

s’engager dans la poursuite d’objectifs clairs sans abandonner au moindre obstacle… Raisonnement analytique ou comprendre les situations, identifier les enjeux importants; identifier

les relations de cause à effet afin de résoudre les problèmes, de prendre une décision et d’agir… Sens des responsabilités ou se sentir concerné par la réalisation des tâches, s’engager dans

l’atteinte d’objectifs; prendre des décisions profitables pour la communauté sans mettre de côté des objectifs personnels… Souci des clients ou le désir d’offrir un service ou un produit de qualité; mettre de la rigueur dans

ses relations avec les autres et solutionner efficacement les problèmes… travail d’équipe et coopération ou collaborer avec les personnes impliquées dans un

projet commun; s’engager et se préoccuper à la fois des tâches à accomplir et des relations interpersonnelles… volonté d’apprendre ou connaître ses besoins en matière de développement personnel

et professionnel; rechercher des occasions d’apprendre et enrichir ses compétences…

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : Les compétences PRO au travail : un monde à découvrir !


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INtRO :Achever le 1er temps de l’exploration (le trajet en métro) par une réflexion sur la maîtrise de soi.La personnalité « configure » la manière d’être et d’agir dans le monde et quand on en parle, on ne peut que parler du pouvoir personnel, du « JE PEUX, donc JE VEUX. »La maîtrise de soi est synonyme de contrôle dans les situations de la vie, de gestion adéquate des attitudes et des comportements, de prise de décision appropriée; elle n’est rien d’autre en fait que la différence entre « être mené » et « mener ». Cette connaissance permet à chaque individu de porter un jugement de valeur averti, de mieux apprivoiser la réalité, d’être plus efficace dans les tâches et, en définitive, de grandir la confiance en soi.

cONSIgNES : Laisser compléter le « PORTRAIT ROBOT ». Engager une discussion sur les aspects de la maîtrise de soi. Laisser compléter le questionnaire.

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TITRE : « JE, MOI et MOI-MÊME : vous connaissez ? »

RÉFÉRENTIEL : LE cONcEPt dE SOI : SES cOMPOSaNtES

L’estime de soi permet à une personne « d’évaluer » ce qu’elle est et fait. Construite à partir des réalisations, des succès et des échecs dans les diverses expériences vécues, elle est aussi marquée par des opinions ou des commentaires exprimés par les amis, les parents, les patrons… L’image de soi permet à une personne de laisser « paraître » des aspects d’elle-même, d’en laisser entrevoir

certains et d’en garder d’autres secrets. L’acceptation de soi permet à une personne de « se changer », de se réaliser, car elle est la seule à pouvoir

dépasser ses faiblesses et actualiser ses forces. Les sentiments révèlent la personne dans son quotidien. Ils se distinguent des émotions par leur persistance et leur

stabilité relative dans le temps. Les comportements « révèlent » aussi la personne dans son quotidien. Comme les comportements sont plus

facilement observables que les attitudes, la relation entre les actions (comportements) et les façons d’être (attitudes) détermine très souvent la qualité de vie des individus. Les besoins personnels organisent un grand nombre d’activités quotidiennes. La réponse à ses besoins affecte

ses aspirations, ses désirs eu égard à son bien-être physique, psychologique et spirituel.

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : Le concept de soi : un concept pas toujours facile à vivre !


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INtRO :Commencer le 2e temps de l’exploration (le trajet en autobus) par une réflexion sur la satisfaction des besoins.Dans le présent PIF, l’exploration d’aspects importants de la personnalité doit mener à la reconnaissance de la « personnalité professionnelle » et du travail comme lieu de réalisation professionnelle.La règle numéro un pour trouver LE travail qui convient est de prendre la voie qui donne réponse à ses besoins. L’humain a toujours consacré une grande partie de son temps à la réponse à ses besoins. La vie est une question de stratégie de survie et de vie au cœur de laquelle le travail est enchâssé.Parler d’une personnalité professionnelle, c’est d’abord parler de besoins à combler.

cONSIgNES : Laisser compléter l’exercice sur la pyramide des besoins. Engager une discussion sur la satisfaction des besoins humains « individuels ». Laisser compléter l’exercice sur l’histoire des besoins humains. Engager une discussion sur la satisfaction des besoins humains « sociaux ».

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TITRE : « BESOINS, BESOINS, TOUJOURS DES BESOINS ! »

RÉFÉRENTIEL : LES BESOINS hUMaINS INdIvIdUELS - la pyramide de MASLOW

- BESOINS PRIMAIRES - Besoins physiologiques - La réponse aux exigences et nécessités corporelles : manger, boire, respirer, éliminer les déchets, se

réchauffer et dormir. La satisfaction minimale de ces besoins est essentielle à l’émergence des besoins supérieurs.vBesoins de sécurité - L’existence dans un environnement sécuritaire pour survivre et réaliser son potentiel. La sécurité physique ou être protégé contre les maladies, les accidents... Mais aussi, la sécurité psychologique ou être réconforté, protégé contre les humiliations, supporté dans ses entreprises... La satisfaction de ces besoins est également essentielle à l’émergence des besoins supérieurs.

- BESOINS SECONDAIRES - Besoin d’amour et d’appartenance - Les personnes ont besoins de communication, d’amour, d’amitié et de relations

interpersonnelles fructueuses.La satisfaction de ce besoin est à la base de la dynamique personnelle et sociale; s’y manifestent la fidélité, l’admiration réciproque, la tendresse, le désir… Besoin d’estime de soi - Les personnes ont besoin d’avoir le sentiment d’être valables, uniques et pleines de potentiel; de pouvoir

reconnaître leurs talents, leurs mérites et leurs capacités.La satisfaction de ce besoin donne la confiance personnelle, permet d’aborder l’avenir avec confiance, d’affronter les difficultés avec courage. Besoin de réalisation de soi - Les personnes ont besoin de créer, de produire, de se sentir utiles et de se réaliser

en accomplissant quelque chose (activités intellectuelles, arts, sciences, sports...).La satisfaction de ce besoin permet la « prise en charge » personnelle, l’évaluation authentique des expériences et la décision judicieuse en vue de réaliser rêves et ambitions.

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : À chaque niveau, de nouveaux besoins ! (les besoins, les moyens de les satisfaire, des conséquences de leur satisfaction ou de leur non-satisfaction et des professions reliées).


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LES BESOINS hUMaINS SOcIaUX - la classification CLÉO

La quête des ressources - Les ressources naturelles sont essentielles à la subsistance de l’être humain (se nourrir, se vêtir, se loger). Pour utiliser les ressources, il faut d’abord les rechercher pour ensuite les extraire, les transformer. L’exploration, l’exploitation, la conservation sont les actions liées à ce besoin. La production des biens - Il faut concevoir, planifier et organiser les divers procédés et méthodes utilisés

pour transformer les matières premières, fabriquer des produits et en contrôler la qualité. C’est ainsi que diverses ressources naturelles sont transformées et deviennent du papier, des meubles, des vêtements, des aliments… La planifi-cation, la transformation, la fabrication, la construction, l’entretien et la réparation sont les actions liées à ce besoin. L’organisation politique - Vivre en société signifie bénéficier des biens et services publics instaurés par la

société, mais aussi participer à la mise en place de ceux-ci, par des contributions financières, le respect des droits et libertés des personnes. La législation, l’application de la justice et la protection sont les actions liées à ce besoin. L’activité économique - Depuis longtemps, l’être humain a créé des services d’échange afin d’obtenir les

biens nécessaires pour vivre : d’abord le troc, puis l’argent comme moyen d’échange. Toute cette activité entraîne l’instauration d’organisations au sein desquelles on planifie le développement économique, on veille à l’administration des biens et services et on assure leur commercialisation. La planification, l’administration et la commercialisation sont les actions liées à ce besoin. Le bien-être des personnes - L’être humain a divers besoins qu’il cherche à combler afin de veiller à son

équilibre. Il recherche également ce qui peut contribuer à améliorer son bien-être et sa qualité de vie. La société cherche également à mettre sur pied et à organiser divers services pouvant répondre aux besoins de ses membres. Les services, les soins de santé et les services d’aide sont les actions liées à ce besoin. Le savoir et la culture - La croissance sociale est liée à l’acquisition et à la transmission du savoir, à

l’expression et à la conservation de la culture. Qu’il s’agisse du savoir proprement dit ou de musique, de danse, l’enseignement communique non seulement les connaissances, mais aussi l’expression de l’expérience humaine sous tous ses aspects (émotions, réflexions…). L’acquisition, l’expression et la conservation sont les actions liées à ce besoin.

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : À chaque époque, de nouveaux besoins ! (les besoins, les moyens de les satisfaire, des conséquences de leur satisfaction ou de leur non-satisfaction et des professions reliées)


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INtRO :Achever le 2e temps de l’exploration (le trajet en autobus) par une réflexion sur la personnalité professionnelle et sur ses composantes.Le profil professionnel (l’ensemble des aspirations et des façons de faire quand il est question de travail) se dessine chez un individu à l’aide de six types et de la prédominance de certains sur d’autres. Ces profils touchent les aptitudes, les intérêts et les traits de personnalité et leur organisation est tributaire de l’interaction dynamique de l’hérédité avec l’environnement. Comme les aptitudes, les intérêts et les traits de personnalité actuels ont une grande chance d’être encore présents à l’âge adulte, il est probable qu’un travail sera d’autant plus satisfaisant, qu’il correspondra à leur organisation. Donc, la personnalité « professionnelle » actuelle de l’explorateur PIF de 3e indique assurément le chemin à emprunter dès maintenant pour se réaliser. Parler d’une personnalité professionnelle, c’est toujours parler de qualités à développer et de compétences à exploiter. Le passage à REPÈRES se fait à partir du NIP PRO ! de l’élève.

cONSIgNES : Laisser répondre aux questionnaires « RIASEC ». Expliquer la signification de MON NIP PRO ! Engager une discussion sur la portée du RIASEC et sa pertinence quand il est question de choix de carrière. Encadrer le passage à la Banque d’information scolaire et professionnelle de REPÈRES.

- Le passage se fait à partir des lettres de MON NIP PRO ! - Le visionnement d’une liste de professions qui se rapportent à chacun des trois secteurs de formation

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ENRIchISSEMENt : « L’atELIER PRO 6 »tItRE : « LE RIASEC EN ACTION ! »

RÉFÉRENTIEL : LE R.I.a.S.E.c. Le type Réaliste (préférer travailler physiquement ou manipuler des instruments) fait référence à des activités telles que

réparer des moteurs d’avions, pratiquer un sport, cultiver des arbres, entretenir des appareils mécaniques ou électroniques, manipuler des instruments de précision… Le type Investigateur (préférer comprendre les phénomènes et résoudre les situations problématiques) fait référence à des

activités telles qu’analyser des produits alimentaires, comprendre les motivations des comportements, identifier les problèmes de fonctionnement des ordinateurs, faire des expériences en laboratoire… Le type artistique (préférer accomplir des tâches de création) fait référence à des activités telles que faire du théâtre, composer

de la musique, exécuter des dessins, confectionner des pâtisseries, faire de la photographie… Le type Social (préférer travailler en contact avec des personnes) fait référence à des activités telles qu’apporter une aide

psychologique à une personne en détresse, soigner des malades, divertir les gens, garder des enfants… Le type Entreprenant (préférer décider, superviser, influencer des personnes) fait référence à des activités telles que diriger un

groupe, promouvoir un produit ou un service, prendre des responsabilités, convaincre les autres… Le type conventionnel (préférer travailler de façon méthodique selon des normes précises) fait référence à des activités telles

que classer des vidéos, accueillir des personnes, photocopier des documents, remplir des formulaires, trier le courrier, assurer la sécurité d’un édifice…

RÉALISATION :1. L’atelier se fait en équipe.2. Inventer un jeu, créer une B.D., dessiner des posters publicitaires, éditer un numéro spécial d’un journal, rédiger un dossier, constituer un portfolio, mettre en scène un sketch, préparer une exposition… Faire une activité originale traitant du sujet de cette section.3. La thématique : La rencontre des aptitudes, des intérêts et des traits de personnalité : une grande rencontre ! (pour chaque type : la présentation des composantes, d’un éventail de professions idoines et son importance pour le bon fonctionnement d’une société)


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INtRO :Pourquoi parler de L’aRRIvéE ?Parce que c’est une deuxième étape de l’exploration PIF de troisième secondaire. Dès la RENCONTRE, le second personnage en définit le sens et la perspective générale. L’élève, à son arrivée au cinéma, est à nouveau mis en situation, cette fois devant un comptoir de restauration. Unique en son genre, le tableau des produits donnent des informations sur le système scolaire, tout particulièrement au sujet de deux ordres d’enseignement et trois secteurs de formation.

Cette deuxième rubrique présente une seule thématique : la connaissance du monde scolaire. À partir de l’organi-gramme du système scolaire québécois, elle explore les formations professionnelle au secondaire et technique au collégial, leurs caractéristiques, leurs exigences, mais aussi les nombreux débouchés vers le monde du travail. Elle permet aussi un premier regard sur la formation universitaire.

L’aRRIvéE contient deux sections et, dans chacune, l’accès à la Banque d’information scolaire et professionnelle de REPÈRES est possible.

cONSIgNES : Explorer la rubrique à la suite de la première (l’aLLéE) en expliquant la nouvelle thématique et les sujets traités. Reprendre la rubrique à d’autres moments de la démarche s’il y a une demande ou un besoin.

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SECTION 2.0 Le système scolaire

INtRO :Au Québec, le système scolaire offre à la population étudiante une variété de programmes d’études et de services éducatifs. On y reconnaît plusieurs ordres d’enseignement, des enseignements obligatoires et optionnels, une formation générale et une formation professionnelle. La présentation de l’organigramme général permet non seulement à l’élève de se situer dans le curriculum scolaire, mais aussi de voir les différentes passerelles possibles vers le monde du travail.

cONSIgNE : Expliquer le tableau et surtout les trois sujets d’exploration.

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INtRO :La formation professionnelle au secondaire est un univers d’études qui convient à la personne qui veut apprendre un « vrai métier » et le pratiquer dans la « vraie vie ». Les enseignements y sont conçus pour satisfaire les intérêts, les aptitudes et les traits de personnalité d’une personne qui veut une formation courte, mais adéquate (au niveau des connaissances et des compétences); une sortie rapide vers le marché du travail, mais aussi une poursuite possible des études. Le passage à REPÈRES se fait à partir de MON NIP PRO !

cONSIgNES : Laisser répondre au questionnaire. Engager une discussion au sujet de la FP (les possibilités). Encadrer l’exploration de la Banque d’information scolaire et professionnelle de REPÈRES.

À partir des types de ta personnalité professionnelle, c’est à toi maintenant de faire une exploration de ce que t’offre la FP au secondaire.

1. Professions selon ton NIP2. Professions selon chacun des trois éléments de ton NIP

Engager une discussion au sujet des découvertes dans REPÈRES. Laisser compléter « L’atELIER FP ».

ENRIchISSEMENt : « LES vISItES dES PROS »tItRE : « PLACE AUX INVITÉS ! »

RÉALISATION :Organiser, à l’école et au sujet de ce type de formation, des rencontres avec des travailleurs (parents d’élèves - travailleurs de la communauté…), des kiosques d’information…

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INtRO :La formation technique au collégial est un univers d’études qui convient à la personne qui veut apprendre un « vrai métier » et pouvoir le pratiquer dans la « vraie vie ». Le collège (CÉGEP) est le premier lieu de formation non obligatoire au Québec, les choix de formation y étant personnels. En plus d’être un endroit où s’acquièrent des connaissances et des compétences, le collège constitue un milieu de vie en soi (activités socioculturelles, artistiques, sportives et communautaires). Le collège offre un cheminement scolaire permettant une sortie moins rapide vers le marché du travail, mais aussi une poursuite possible des études.

Le passage à REPÈRES se fait à partir de MON NIP PRO !

cONSIgNES : Laisser répondre aux deux questionnaires. Engager une discussion au sujet de la FT (les possibilités). Encadrer l’exploration de la Banque d’information scolaire et professionnelle de REPÈRES.

À partir des types de ta personnalité professionnelle, c’est à toi maintenant de faire une exploration de ce que t’offre la formation technique au collégial.


Engager une discussion au sujet des découvertes dans REPÈRES. Laisser compléter « L’atELIER Ft ».

ENRIchISSEMENt : « LES vISItES dES PROS »tItRE : « PLACE AUX INVITÉS ! »

RÉALISATION :Organiser, à l’école et au sujet de ce type de formation, des rencontres avec des travailleurs (parents d’élèves - travailleurs de la communauté…), des kiosques d’information…

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INtRO :La formation universitaire au Québec se donne dans des établissements francophones et anglophones; l’étudiant est libre de choisir l’université qui lui convient. L’enseignement universitaire se divise en trois cycles d’études : le 1er cycle conduit à l’obtention d’un baccalauréat. Le 2e conduit à l’obtention de la maîtrise et le 3e cycle, à celle du doctorat. Les universités décernent également des certificats, des diplômes et d’autres formes d’attestations pour sanctionner la réussite de programmes courts. Elles offrent un cheminement scolaire de grande qualité et des formations spécialisées pour répondre adéquatement aux demandes du monde du travail. Dans cette section du site, il s’agit de porter un premier regard sur les possibilités et les exigences de cette formation de haut calibre. Le passage à REPÈRES se fait à partir de MON NIP PRO !

cONSIgNES : Présenter la formation universitaire (possibilités et exigences). Encadrer l’exploration de la Banque d’information scolaire et professionnelle de REPÈRES.

À partir des types de ta personnalité professionnelle, tu peux faire une première exploration de ce que t’offre la formation universitaire.


Engager une discussion au sujet des découvertes dans REPÈRES.

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INtRO :Pourquoi parler de la PROJEctION ?Parce que c’est une autre étape de l’exploration PIF de troisième secondaire.Dans la RENcONtRE, le troisième personnage en définit le sens et la perspective générale. La projection, dans chacune des salles, n’est pas le simple visionnement d’un film, mais la porte ouverte vers la rencontre d’employeurs et de travailleurs « en action » dans le marché du travail.La mise en situation, celle du cinéma-réalité, permet à l’élève de devenir l’acteur principal, de faire une véritable visite professionnelle et/ou, plus encore, de vivre un engagement de travail.

Cette troisième rubrique présente les thématiques de l’exploration d’orientation et de l’engagement. Elle propose à l’élève deux grands projets : la visite d’un lieu de travail et un stage dans un milieu de travail (à l’école ou ailleurs).Un carnet de visite, accompagnant chaque projet, permet de sauvegarder les informations recueillies.

La PROJEctION contient deux sections qui chacune demande l’organisation d’un temps pour réaliser les activités proposées.

cONSIgNES : Annoncer la rubrique en expliquant les nouvelles thématiques et les projets suggérés. Encadrer l’organisation des activités proposées.

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INtRO :En troisième secondaire, l’élève a un « choix professionnel » à faire. Terminer ses études au secondaire (avec un D.E.P. ou un D.E.S.) et entrer sur le marché du travail ou bien poursuivre ses études au CÉGEP (éventuellement à l’Université) et entrer sur le marché du travail.La section propose de faire une visite dans un lieu de travail pour aider l’élève à prendre une décision. Concrètement, le projet consiste à trouver un endroit que l’élève a envie de visiter pour ce qu’on y vit et fait. Il y est invité à compléter son carnet et à faire des liens avec son idéal d’emploi futur.

cONSIgNES : Laisser compléter l’activité « MOI, JE VISITE. » Encadrer la préparation et la réalisation de la visite. Organiser une mise en commun des expériences vécues

et des informations recueillies à la suite de la visite.

INtRO :En troisième secondaire, l’élève a un « choix professionnel » à faire. Terminer ses études au secondaire (avec un D.E.P. ou un D.E.S.) et entrer sur le marché du travail ou bien poursuivre ses études au CÉGEP (éventuellement à l’Université) et entrer sur le marché du travail.La section propose de faire un stage dans un milieu de travail pour aider l’élève à prendre une décision. Concrètement, le projet consiste à trouver un endroit (à l’école ou ailleurs) où l’élève a envie d’œuvrer pendant un certain temps. Il est invité à s’y impliquer, à compléter son carnet et à faire des liens avec son idéal d’emploi futur.Le projet demande du temps, mais c’est du temps d’aujourd’hui qui lui évitera assurément de perdre du temps de demain.

cONSIgNES : Laisser compléter l’activité « MOI, JE M’IMPLIQUE. » Encadrer la préparation et la réalisation du stage. Organiser une mise en commun des expériences

vécues et des informations recueillies à la suite du stage.

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INtRO :Pourquoi parler du REtOUR ?Parce que c’est la dernière étape de l’exploration PIF de troisième secondaire.Dès la RENcONtRE, le quatrième personnage en définit le sens et la perspective générale. La dernière mise en situation découle tout simplement de l’après-projection. Elle est l’occasion de réfléchir sur ce qui a été vu et vécu pendant la projection, d’en parler avec les autres et surtout et le prétexte à rêver « presque éveillé » à son avenir, à une carrière à la hauteur de ses aspirations actuelles.

Cette dernière rubrique présente deux thématiques : l’engagement et l’exploration d’orientation. Puisque le rêve de carrière est à l’intersection du désir (CE QUE J’AIMERAIS ÊTRE ET FAIRE) et de la réalité (CE QUE JE SUIS ET CE QU’EXIGE LA PROFESSION RÊVÉE), la rubrique est à la fois une réflexion sur l’engagement, une rétrospective (le bilan des démarches déjà faites) et une prospective.

Le REtOUR contient deux sections. L’une présente une première grande synthèse PIF et l’autre propose le dévoilement d’un rêve de carrière.

cONSIgNES : Explorer la rubrique à la fin de la démarche PIF de la 3e secondaire en expliquant les thématiques et les sujets traités. Encourager encore ici et tout spécialement le « dialogue » entre l’accompagnateur et l’élève, entre les élèves, mais aussi

entre l’élève et lui-même.

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INtRO :La poursuite de buts significatifs concourt au développement de l’attitude motivée et à l’accomplissement personnel. L’engagement y est au cœur.L’engagement, c’est donc se donner des buts

personnels, atteignables selon un échéancier réaliste, provoquant un stress tolérable, exigeant un niveau d’effort soutenu, permettant la révision en cours de route des éléments de son choix de carrière.

cONSIgNES : Laisser répondre aux questionnaires. Permettre les échanges sur les données des questionnaires.

INtRO :En troisième secondaire, la réflexion et l’engagement exigés servaient à développer l’estime de soi et à donner des indices sur les compétences acquises ou à développer. Une démarche proposant donc un plan d’action, mais aussi le temps du dévoilement d’un rêve de carrière.Cette projection dans l’avenir ne peut qu’être bénéfique, car la représentation mentale de son idéal structure les stratégies nécessaires pour l’atteindre; elle favorise le regroupement des idées et des émotions et orchestre les efforts à fournir pour surmonter les difficultés.La réussite n’est pas magique ! Elle est une « composition » où se retrouvent la connaissance de soi et du monde, la planification, la persévérance et un rêve de carrière.RÊVE DE CARRIÈRE - POUVOIR PERSONNEL : DES INSÉPARABLES !

cONSIgNES : Engager des échanges sur les dix raisons de l’engagement. Encadrer la consultation de « MON PORTRAIT-BILAN ». Laisser réaliser l’activité « MON RÊVE À MOI ! ». Permettre les échanges sur les résultats de l’exercice.

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