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Adolph Coors Company Rapport Annuel 2004

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Adolph Coors Company Rapport Annuel 2004

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À propos de ce rapport annuel

À la suite de la fusion entre Molson et Coors, concrétisée au début de

l’année 2005, ce document constitue le dernier rapport annuel produit

par Adolph Coors Company. Il comprend un résumé des avantages de

notre fusion d’égaux avec Molson, une brève analyse du rendement de

Coors en 2004, un coup d’œil sur Molson, notre partenaire dans cette

fusion, ainsi que des messages de quatre des nouveaux dirigeants de

notre entreprise : Eric H. Molson, président du conseil d’administration;

Peter H. Coors, vice-président du conseil; Leo Kiely, chef de la direc-

tion; et Tim Wolf, chef de la direction financière.

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Adolph Coors Company a terminé l’exercice 2004 avec une performance

en progression et une solide plateforme de succès. La Société a entre-

pris 2005 par une fusion transformationnelle avec Molson Inc., qui

ouvre de nouveaux horizons.

Molson et Coors. Deux grands brasseurs déterminés à exceller au

sein d’une industrie férocement concurrentielle en pleine consolidation

à l’échelle mondiale. Deux grandes traditions brassicoles animées par

une seule passion – être les meilleurs.

Un mariage parfait. Une combinaison gagnante. Un avenir excitant.

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Le moment est propice.

L’industrie mondiale de la bière se

consolide rapidement et devient chaque

jour plus concurrentielle. Aujourd’hui

plus que jamais, l’envergure est déter-

minante pour tout brasseur visant

l’excellence. Le temps était donc bien

choisi pour l’avènement de Molson

Coors. Une alliance idéale entre deux

joueurs connaissant le succès dans les

marchés brassicoles mondiaux les plus

profitables. Ensemble, nous sommes

plus puissants et plus efficaces finan-

cièrement. En augmentant ainsi notre

envergure, notre fusion améliore notre

capacité de mener des campagnes

de marketing audacieuses, d’introduire

de nouveaux produits innovateurs et

de réaliser une expansion géogra-

phique stratégique.

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Le 28 janvier 2005, à Montréal (Québec) et le 1er février 2005, à Golden (Colorado), les actionnaires ont opté pour un avenir prometteur en approuvant la fusion de Molson et de Coors.

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Nos marques sont solidement établies.

Partout sur la planète, les consomma-

teurs optent de plus en plus pour des

bières rafraîchissantes et faciles à boire.

Le portefeuille de marques Molson

Coors comprend certains des noms les

plus reconnus du monde dont Molson

Canadian, la marque no 1 au Canada,

Coors Light, la bière légère préférée

des Canadiens et la quatrième marque

la plus populaire des États-Unis, ainsi

que Carling, la lager la plus vendue au

Royaume-Uni. Ces marques sont au

sommet d’une gamme de produits

vedette, tous dotés du profil gustatif

et de la notoriété nécessaires pour

engendrer de la croissance.

Notre portefeuille comprend certaines des marques de bière et de boissons les plus appréciées sur la planète. Des produits frais augoût net et rafraîchissant – réclamés par de plus en plus de consommateurs à l’échelle mondiale.

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Nos possibilités ne connaissent

pas de frontières.

Le succès dans l’industrie brassicole

repose sur deux conditions : la réalisa-

tion d’une croissance rentable dans

nos marchés principaux et l’accession

à de nouveaux marchés mondiaux à

potentiel élevé. Notre nouvelle entreprise

élargie est mieux placée que jamais pour

connaître la croissance dans nos quatre

marchés nationaux comptant parmi les

plus importants et profitables du monde –

le Canada, les États-Unis, le Brésil et le

Royaume-Uni – tandis que nous intégrons

de façon sélective d’autres marchés à

croissance rapide. Molson Coors pos-

sède la portée, l’envergure et le talent

pour connaître la croissance, tant dans

les marchés où nous sommes déjà

établis que dans les marchés où nous

faisons notre entrée.

Nous travaillons au renforcement de notre présence au Canada, au Brésil, aux États-Unis et au Royaume-Uni,tout en établissant nos marques de manière sélective dans d’autres marchés comme la Chine, le Mexique,le Japon et, plus récemment, la Russie, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

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Coors 2004: notre année brassicole

Coors a su progresser de façon constante

tout en préparant sa fusion durant la

seconde moitié de 2004, et ce, en dépit

d’un marché présentant des défis impor-

tants de chaque côté de l’Atlantique.

Nous avons terminé l’année en force

grâce à une augmentation de nos

volumes, de notre productivité et de

nos marges bénéficiaires, ainsi qu’à

notre chaîne d’approvisionnement de

calibre mondial aux États-Unis et à

une gamme excitante de nouveaux

produits – prêts à arborer les couleurs

de Molson Coors.

Aux États-Unis, Coors a accompli un travail acharné sur tous les

fronts afin d’améliorer ses perspectives de croissance en 2004.

Nous sommes parvenus à adresser avec succès les enjeux reliés

à l’implantation des systèmes et processus liés à la gestion de

notre chaîne d’approvisionnement. Nous avons recentré notre

structure de vente de manière à mieux desservir nos clients

clés, tant en consommation sur place qu’en consommation

à domicile. Nous avons également revu la publicité entourant

Coors Light afin de mettre l’accent sur les atouts distinctifs

de nos marques principales. À la fin de l’année, nous avons

commencé à voir les résultats de nos efforts se concrétiser

avec le retour à la croissance de nos volumes et l’amélioration

continue de notre rentabilité.

Amélioration de nos activités aux États-Unis

Nos efforts ont entraîné une progression constante de tous les

aspects des activités de Coors, à commencer par notre nouveau

système de gestion de la chaîne d’approvisionnement à la fine

pointe de la technologie, qui fonctionne désormais parfaitement

et nous offre une efficience et un contrôle sans précédent. En

2004, le système de maintenance préventive et prédictive «Asset

CARE» a continué de rehausser l’efficience de nos installations,

la qualité de nos produits et le cycle de vie de nos équipements

pour tout ce qui touche nos activités de brassage et d’emballage.

Et, tandis que nous progressions dans l’amélioration de notre

chaîne d’approvisionnement et que nous réduisions nos coûts,

nous avons implanté le Système de gestion de la qualité Coors, un

outil conçu pour aligner nos pratiques et processus liés à la qua-

lité à travers l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement, des

fournisseurs aux consommateurs.

Dès le début de 2005, une Molson Coors optimisée a com-

mencé à prendre forme avec l’annonce de notre intention de

fermer notre brasserie de Memphis, en 2007, dans le cadre des

synergies engendrées par la fusion. Cette décision est venue

compléter notre projet dévoilé en 2004 d’ajouter des capacités

de brassage à notre installation d’emballage/conditionnement

existante de Shenandoah, située à Elkton, en Virginie. Le projet

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de Shenandoah viendra réunir une capacité de brassage et

d’emballage/conditionnement de 7 à 8,2 millions d’hectolitres

dans une même installation, augmentant ainsi considérablement

notre capacité de distribuer nos produits avec efficacité et sou-

plesse dans nos marchés de l’est des États-Unis.

Une nouvelle structure de vente pour nos clients nationaux aux États-Unis

En 2004, nous avons rehaussé l’efficience et l’efficacité de

notre capacité de brasser et de distribuer nos produits – ainsi

que notre capacité de les vendre.

En mars, nous annoncions une restructuration de notre secteur

des clients nationaux, que nous appelons désormais «clients clés».

Nous avons ajouté du personnel et des ressources dans nos trois

canaux les plus importants, soit les épiceries, les dépanneurs et

les établissements de consommation sur place, afin d’améliorer

la qualité et la valeur de notre service. La nouvelle structure répar-

tit notre force de vente en fonction de canaux précis dans le but

d’offrir une expertise plus spécifique à nos partenaires de chaque

canal. Nous avons également créé une équipe de Marketing par

canaux dans le but de concevoir des promotions sur mesure

permettant de combler les besoins précis de chaque client.

Dès le quatrième trimestre, Coors avait repris son rôle de chef

de file de la gestion de catégorie auprès d’un nombre croissant

de clients. Les clients clés, qui constituent plus de 35 pour cent

du chiffre d’affaires de Coors aux États-Unis, connaissent mainte-

nant une croissance plus rapide que le reste de notre clientèle.

Une publicité toute en fraîcheur pour Coors Light aux États-Unis

Dans un contexte commercial où de plus en plus de produits

clament leur unicité, Coors Light a su occuper le haut du pavé

en affirmant fièrement ce qui fait son caractère exclusif: son

procédé de brassage et de filtrage « à froid » et notre principe

d’expédition et d’entreposage réfrigérés, qui permettent de gar-

der au frais nos produits vendus aux États-Unis, de l’emballage

jusqu’à la livraison chez les détaillants.

Nous avons poursuivi nos commandites exclusives de la NFL

avec Coors Light et Coors toute l’année durant, dans l’ensemble

des canaux de distribution, et nous avons procédé avec succès

au lancement de Aspen Edge, qui occupe déjà le deuxième rang

des bières réduites en glucides dans la plupart des marchés. Le

produit Coors Original est devenu simplement Coors, en plus de

remporter une médaille d’or à l’édition 2004 du Great American

Beer Festival. La marque Blue Moon a poursuivi son ascension

dans un nombre accru de marchés, réalisant une solide crois-

sance à deux chiffres pour l’année. La marque Keystone, avec

sa promotion « Road Trippin », a pour sa part enregistré une

croissance respectable dans la catégorie des sous-premium.

Quant à la nouvelle Zima XXX, elle a enregistré une croissance

à deux chiffres durant l’exercice 2004.

De nouveaux produits et emballages en 2004…et au-delà

Les nouveautés jouent un rôle important dans la réalisation

d’une croissance soutenue. Dans un marché où les consomma-

teurs en âge de consommer de l’alcool sont constamment à

l’affût de nouveaux produits, il est primordial de jouer un rôle de

premier plan et de proposer des produits différents. Après le lan-

cement de Aspen Edge et de Zima XXX, durant la première moitié

de 2004, nous proposons cette année la nouvelle saveur Pommes

vertes ainsi qu’un emballage dégustation comprenant trois bou-

teilles de chaque saveur de la gamme Zima XXX – Pommes

vertes, Cerises noires, Orange et Citron-lime.

Après le succès remporté sur les marchés-témoins en 2004,

Coors Light lance sa toute nouvelle canette de huit onces – un

format allongé pratique et attrayant pour les jeunes consomma-

teurs en âge de consommer de l’alcool, et qui offre un produit

plus rapidement refroidi, capable de conserver sa fraîcheur jus-

qu’à la dernière goutte.

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Remporter la bataille des lagers au Royaume-Uni

La « croissance » a le goût du « lager » dans l’industrie britannique

de la bière. Les lagers comptent actuellement pour 70 pour cent

de la bière consommée au Royaume-Uni, une proportion qui devrait

atteindre 80 pour cent d’ici cinq ans. Notre stratégie « Win in

Lager », qui met l’accent sur nos produits Carling, Grolsch et

Coors Fine Light Beer, nous a aidés à hausser notre part de mar-

ché à près de 21 pour cent en 2004 et a fait de Coors Brewers

Ltd. (CBL) le premier brasseur de lagers en termes de volumes

dans les canaux de consommation sur place au Royaume-Uni.

« Si vous aimez le soccer, vous aimez Carling. » Avec cet

énoncé, la marque Carling a continué d’associer la lager la plus

populaire du pays avec le sport préféré des Britanniques, grâce à

la toute première campagne publicitaire télévisée interactive de

l’histoire des boissons alcoolisées. En effet, les consommateurs

dotés d’un système de télévision interactive ont vu apparaître

une fenêtre publicitaire sur leur écran durant les messages « Big

Match », les invitant à participer à un concours pour remporter

des drapeaux « Love Football » aux couleurs de l’Angleterre, de

l’Écosse et du Pays de Galles – de concert avec une promotion

intitulée « One Million Flags » en consommation à domicile.

La marque Grolsch, la lager européenne qui enregistre la

plus forte croissance au Royaume-Uni, a lancé quant à elle une

campagne publicitaire évoquant l’histoire de l’héritage, des ingré-

dients, des méthodes de brassage et des traditions de service

de cette marque légendaire originaire des Pays-Bas. Au même

moment, Coors Brewers Ltd. poursuivait ses efforts audacieux

pour accroître le nombre de points de distribution de la marque

dans les canaux de consommation sur place et à domicile, avec

des résultats prometteurs.

Un bon début pour Coors Fine Light Beer

Plus que jamais, les consommateurs britanniques font l’expérience

du rafraîchissement exceptionnel des montagnes Rocheuses

du Colorado en dégustant une Coors Fine Light beer glacée dans

le confort de leur salon ou de leur pub local favori. Après un lan-

cement hautement ciblé dans les canaux de consommation sur

place en 2003, nous avons présenté ce classique américain

dans le plus grand lancement de l’histoire de CBL sur le marché

de la consommation à domicile. Notre campagne publicitaire,

promotionnelle et de relations publiques intitulée « Whipping up

a Snowstorm » nous permet de promouvoir les qualités uniques

de notre produit directement chez les consommateurs. Offerte

en emballages de quatre, dix et douze bouteilles ainsi qu’en fût,

cette marque prometteuse a déjà fait son entrée chez nos princi-

paux clients britanniques.

Une vague de nouveautés au Royaume-Uni

Partout dans le monde, les consommateurs de bière sont très

attentifs à la question « Quoi de neuf? » Nous avons doté notre

principale marque britannique d’un refroidisseur électrique exclu-

sif portant les couleurs de Carling et offert aux consommateurs

comme aux établissements licenciés – une véritable innovation

capable de refroidir une canette ou un verre de bière en moins

d’une minute.

Nous avons également introduit deux produits uniques –

Kasteel Cru, une lager importée raffinée brassée en Alsace, en

France, offerte dans une bouteille distinctive produite dans la

région de Champagne; et C2, fruit d’une décennie d’essais et

d’élaboration de recettes. C2 est la nouvelle lager Carling conte-

nant deux pour cent d’alcool par volume. Contrairement aux

bières sans alcool, qui sont désalcoolisées après le brassage,

C2 est naturellement brassée de manière à obtenir une teneur

de deux pour cent – sans le moindre compromis sur le goût et

la richesse d’une bière digne de ce nom.

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La performance de nos ventes en route vers de nouveaux sommets au Royaume-Uni

Nos stratégies sont centrées sur le choix des clients appropriés

pour améliorer continuellement la performance de nos ventes.

Les clients de consommation sur place à établissements mul-

tiples (chaînes, bars et restaurants) occupant de plus en plus

d’espace sur le marché, nous avons mis sur pied des équipes

intégrant à la fois les fonctions de marketing de marque et de

marketing client, dans le but d’offrir aux grandes chaînes une

meilleure expertise en gestion de catégorie et un service sur

mesure. Afin de maximiser nos ventes dans le secteur des

clients de consommation sur place indépendants, nous avons

transformé notre service national de ventes téléphoniques en y

ajoutant du personnel et en changeant notre façon de travailler

afin d’aligner ce service sur notre stratégie de vente générale.

Excellence opérationnelle en voie d’amélioration au Royaume-Uni

Tandis que nous poursuivions nos investissements dans notre

brasserie de Burton et que nous concrétisions la vente de notre

propriété de Cape Hill, nos initiatives d’approvisionnement straté-

gique ont entraîné une amélioration constante de notre performance

opérationnelle. Nous avons considérablement réduit le nombre

de nos fournisseurs ces dernières années, réduisant ainsi notre

complexité et nos coûts tout en établissant des relations à valeur

ajoutée plus stratégiques avec nos fournisseurs-partenaires. En

2004, nous avons signé une entente d’impartition de la propriété,

de l’approvisionnement et du suivi de nos barils et tonneaux d’une

durée de 15 ans avec la société TrenStar. Cette décision viendra

améliorer le niveau de service offert aux détaillants et l’utilisation

de nos actifs, en plus de réduire les taux de perte de contenants

et de libérer des liquidités pour nos activités principales.

International – Notre présence mondiale en pleine expansion

Jusqu’à la concrétisation de la fusion, nous avons maintenu

nos efforts entourant la marque Coors Light, la bière légère la

plus populaire au Canada, avec des promotions incluant la tour-

née Coors Light Trauma, un feu roulant de sports extrêmes et

de musique qui a fait courir les foules du Canada tout entier

durant l’été 2004. Après plusieurs années difficiles, nous avons

enregistré de la croissance à Porto Rico durant la quartiéme

trimestre de 2004, consolidant notre position de marque de bière

no 1 à l’aide d’une combinaison dynamique de programmes de

marketing et communautaires.

Au Mexique, notre entente de distribution avec FEMSA, initié

en septembre 2004, a fait du plus important fabricant de bois-

sons d’Amérique latine le distributeur exclusif de Coors Light

dans ce pays qui occupe le huitième rang mondial de l’industrie

de la bière. Nous élargissons également notre présence en Chine,

plus important marché mondial en termes de volume, où Coors

Light fait partie des principales marques premium dans 53 pour

cent des marchés ciblés. Nous avons également amélioré le ren-

dement de Zima au Japon, avant d’introduire la marque Coors

Fine Light Beer en Russie – un vaste marché d’expansion pour

la bière – en 2005.

Depuis la fusion entre Molson et Coors, nous jouissons

d’une présence dans sept des huit principaux marchés mondiaux

de la bière – le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine,

le Mexique, le Brésil et la Russie.

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Joindre nos forces à celles

d’un symbole canadien

Lorsque nos actionnaires ont approuvé

la fusion entre Molson et Coors, début

2005, nous avons consolidé une relation

d’affaires éprouvée avec un véritable

chef de file. Fondée il y a plus de 200

ans sur les rives du fleuve Saint-Laurent,

à Montréal, Molson n’est pas seulement

la plus ancienne brasserie d’Amérique

du Nord et le principal fabricant de

bière au Canada – l’entreprise est un

véritable symbole canadien, synonyme

d’intégrité, de qualité et d’engagement

communautaire.

Une tradition familiale d’excellence brassicole vieille de 219 ans

C’est en 1782, alors qu’il n’avait que 18 ans, que John Molson

émigra de l’Angleterre au Canada à la recherche d’une occasion

d’affaires. Les colons et les traiteurs de fourrures assoiffés de

Montréal lui fournirent rapidement cette occasion : dès 1786, il

fonda une entreprise brassicole qui allait traverser six générations.

La brasserie Molson de Montréal est située sur son emplacement

original, où se trouve toujours la cave construite un an après sa

fondation – un rappel constant des débuts modestes de ce bras-

seur de calibre mondial.

Après plus de 160 années de croissance soutenue, la brasse-

rie a connu une véritable accélération de son expansion au début

des années 1950, au moment où Molson entreprit une progres-

sion rapide dans l’ensemble du Canada. L’entreprise devint ensuite

celle qu’elle est aujourd’hui : le plus grand brasseur canadien et la

plus ancienne brasserie d’Amérique du Nord, offrant aux consom-

mateurs les marques de boissons les plus appréciées, forte d’une

présence internationale qui inclut une participation majoritaire dans

Kaiser, troisième brasseur en importance au Brésil.

Molson aujourd’hui : les meilleures marques de bière canadiennes

Le portefeuille de marques Molson a de quoi satisfaire tous les

goûts, avec sa gamme de produits prisés par les consommateurs.

Mentionnons entre autres Molson Canadian, une délicieuse lager

blonde et claire au goût franc et à la finition toute en douceur –

une marque qui illustre bien la fierté des jeunes Canadiens (souve-

nez-vous de Joe Canadian). Mais Molson Canadian n’est pas

réservée qu’au public du Canada. Son goût net attire de nombreux

adeptes aux États-Unis et possède les qualités requises pour

séduire les amateurs de bière du monde entier. Il y a aussi

Molson Export – la préférée de notre président du conseil – une

ale classique dont la saveur riche et primée rappelle avec éloquence

la grande tradition brassicole de Molson. À titre de maître brasseur,

M. Molson sait reconnaître une bonne bière lorsqu’il en boit une.

Mentionnons également Molson Dry, une bière très populaire pour

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son goût net et distinctif issu d’un procédé unique de brassage à

sec, et Rickard’s, une famille de bières de type artisanal fabriquée

et originaire de l’Ouest canadien, qui inclut la rousse la plus ven-

due au Canada. Quant à Molson Ultra, elle est le choix idéal des

consommateurs qui surveillent leur consommation de glucides.

De plus, impossible de passer sous silence la présence de Carling

Black Label, une excellente lager qui partage ses origines avec la

marque de lager la plus vendue au Royaume-Uni. Et finalement,

les Canadiens recherchant un peu d’exotisme sont comblés avec

A Marca Bavaria, une importée brésilienne rafraîchissante brassée

depuis 1877.

Un chef de file au profil solide et équilibré

En tant qu’entreprise, Molson est sans contredit à la hauteur

des excellentes marques qu’elle fabrique. Le plus important

brasseur canadien jouit d’une part de marché dominante dans

les provinces totalisant 80 % du volume national, incluant l’Ontario

et le Québec – deux marchés principaux dont la marge bénéfi-

ciaire compte parmi les plus élevées au Canada.

La capacité de production hautement efficace de Molson

comprend cinq brasseries stratégiquement réparties à travers le

pays pour une couverture optimale du marché. La stratégie d’amé-

lioration de la productivité mise en place ces dernières années a

engendré d’importants progrès vers la réalisation d’une perfor-

mance de calibre mondial. Au même moment, Molson augmentait

ses efforts consacrés aux innovations de produits et d’emballages

dans le but d’accroître sa part de marché au Canada. Les initia-

tives de marketing déployées avec succès en 2004 incluent la

bière réduite en glucides Molson Ultra, ainsi que le format Cold

Shot Molson Canadian, une nouvelle lager plus forte en alcool

offerte dans une canette mince et élégante.

Au Brésil, quatrième marché mondial de la bière, la brasserie

Kaiser de Molson produit plus de neuf millions d’hectolitres de

bière annuellement dans ses huit brasseries, dont une seule date

de plus de vingt ans. De concert avec son partenaire-distributeur,

Coca-Cola, Kaiser jouit d’un accès à plus d’un million de points

de vente – un potentiel énorme dans un marché énorme.

Un grand nom canadien

Depuis sa fondation au Canada, il y a plus de deux siècles, le

nom Molson a toujours été associé à davantage que de grandes

bières. Dès ses premières années, John Molson a fondé une

banque et construit une flottille de bateaux à vapeur. Plus remar-

quable encore fut sa contribution déterminante à la fondation

du premier hôpital de la ville, l’Hôpital général de Montréal. La

compagnie Molson a également été propriétaire de nombreuses

entreprises depuis sa fondation, dont un détaillant de matériaux

de construction, des entreprises de l’industrie chimique et des

équipes de hockey, jouant ainsi un rôle actif à plusieurs niveaux

dans le développement du Canada.

De nos jours, le nom Molson est intimement lié au tissu

culturel canadien, notamment en tant que commanditaire des six

équipes canadiennes de la LNH. Présente partout à titre de com-

manditaire de grands événements, l’entreprise est un véritable

chef de file déterminé à apporter son aide à la jeunesse en diffi-

culté, à développer le sens du leadership des jeunes, à appuyer

les athlètes amateurs et à soutenir les efforts de sensibilisation,

de recherche et de traitement entourant le SIDA.

Un partenariat éprouvé

Depuis plus de deux décennies, Molson et Coors agissent à titre

de partenaires dans de nombreuses initiatives de marketing et

de distribution de leurs produits.

Notre partenariat avec Molson au Canada, qui date de 1985,

a permis à Coors Light de devenir la bière légère la plus vendue

au pays. Quant à notre coentreprise américaine, constituée en

janvier 2001, elle voit à l’importation, à la mise en marché, à

la vente et à la distribution des marques Molson aux États-Unis.

La création de Molson Coors constitue la suite logique de

cette relation d’affaires solide et éprouvée. Nos équipes de

direction travaillent ensemble depuis de nombreuses années.

Nos employés ont en commun leur fierté, leur détermination

à être les meilleurs…et leur grande passion pour la bière.

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Un Message d’Éric Molson et Peter Coors

Chères actionnaires, Chers actionnaires, Nous venons de réunir sous

une même bannière deux des brasseries les plus anciennes et les

plus réputées d’Amérique du Nord, créant ainsi une nouvelle force au

sein de l’industrie brassicole mondiale.

Nous occupons aujourd’hui le cinquième rang mondial des brasseurs

en termes de volume, forts d’une main-d’œuvre de près de 14 000

individus répartis entre nos marchés locaux du Canada, des États-Unis,

du Royaume-Uni et du Brésil. Nous jouissons également d’une présence

importante dans les Caraïbes et en Asie, en plus de connaître des débuts

prometteurs au Mexique et dans d’autres marchés.

Notre portefeuille de produits inclut désormais plus de 40 marques

répondant aux goûts en constante évolution des consommateurs du

monde entier, pour des ventes annuelles d’environ six milliards de dollars

US et un volume de plus de 58 millions d’hectolitres par année, soit

près de 50 millions de tonneaux.

C’est donc ainsi que naît notre nouvelle entreprise. Notre mission,

qui commence dès maintenant, sera de convertir le potentiel de

Molson Coors en résultats concrets – un travail qui s’annonce à la fois

exigeant et excitant. Nous cheminerons ensemble en tant qu’équipe,

unissant nos forces afin d’aller au-delà des niveaux de performance

qui étaient hors de notre portée avant notre fusion.

Molson Coors représente tout un monde de nouvelles possibilités –

des possibilités dont nous comptons profiter au maximum.

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Remerciements

Nous tenons à remercier nos investisseurs – les anciens action-

naires de Molson et de Coors désormais réunis – pour la confiance

et le soutien qu’ils nous ont témoignés en votant si massivement

en faveur de cette fusion, début 2005. Nous tenons également

à exprimer notre reconnaissance au personnel, à l’équipe de

direction et au conseil d’administration de Molson et de Coors

pour leurs efforts exceptionnels. Cette transaction n’aurait pu

être envisageable sans leur compétence et leur travail acharné.

De plus, nous devons de sincères remerciements à nos

employés, plus que jamais présents à l’échelle mondiale. Nous

savons tous que ce ne sont pas les stratégies, mais bien les

individus qui produisent les résultats – des individus qui travaillent

en équipe avec passion, intégrité et créativité, qui connaissent

l’importance de la qualité et qui visent l’excellence dans tout

ce qu’ils accomplissent.

Voilà qui décrit fort bien les employés de Molson Coors.

C’est cette raison plus que toute autre qui nous rend si confiants

de voir bientôt notre nouvelle entreprise célébrer son succès.

Réaliser le potentiel de Molson Coors

Avec des marques dominantes dans quatre des huit marchés

de la bière les plus rentables du monde, un bilan reluisant et

d’excellentes capacités de générer un solide flux de trésorerie,

la nouvelle Molson Coors Brewing Company possède un potentiel

hors du commun pour l’entreprise et ses investisseurs.

Le succès d’une fusion dépend de la capacité des entre-

prises fusionnées de créer une vision et une culture commune

convaincantes. Un des objectifs immédiats de notre équipe de

direction et de notre conseil d’administration sera donc de réunir

tous les secteurs de l’entreprise autour d’une vision claire et

motivante, d’un ensemble de valeurs communes et d’une pro-

fonde compréhension du rôle de chaque équipe dans le succès

de Molson Coors Brewing Company.

Régie d’entreprise : une véritable fusion d’égaux

Le conseil d’administration de Molson Coors est constitué d’un

groupe bien équilibré d’experts et de représentants des action-

naires. Les membres des familles Molson et Coors demeureront

très présents au sein du conseil, prenant une part active aux

choix d’avenir de l’entreprise.

Le conseil comprend quinze administrateurs, pour la plupart

issus des anciens conseils de Molson et de Coors. Neuf de ses

membres sont des administrateurs indépendants, dont tous les

membres du Comité de vérification. Il s’agit d’un conseil impres-

sionnant, parfaitement en mesure de soutenir la Société dans

ses efforts d’optimisation de son potentiel. Il a été conçu de

manière à ce que les intérêts des actionnaires soient constam-

ment pris en compte dans les décisions déterminantes pour

l’avenir de l’entreprise.

Un avenir prometteur

Molson Coors possède le talent, l’envergure et la force finan-

cière nécessaires pour être un concurrent redoutable au sein de

l’industrie brassicole mondiale. Maintenant que nous sommes

unis, nos efforts demeureront centrés sur les objectifs qui ont

toujours animé les équipes de Molson et de Coors : bâtir nos

marques, renforcer et multiplier nos partenariats, réduire nos

coûts et construire notre équipe. Tout en ne ménageant aucun

effort pour exceller à ces chapitres, nous demeurerons

constamment à l’affût de nouvelles occasions

d’accélérer notre performance et d’améliorer

notre position. Notre nouvelle entreprise vient

littéralement de doubler sa taille d’un seul

coup, ce qui met à notre disposition des

ressources sans précédent. Nous comp-

tons en profiter de toutes les manières

possibles pour bâtir nos marchés princi-

paux, développer notre présence dans de

nouvelles régions et augmenter la valeur

offerte à nos actionnaires.

Peter H. Coors

Vice-président du conseil

d’administration

Molson Coors Brewing Company

Eric H. Molson

Président du conseil

d’administration

Molson Coors Brewing Company

Page 18: MOLSONCOORS_AR2004_FR

16 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Leo Kiely : le Point de Vue du Chef de la Direction

Un bref coup d’œil à l’année 2004 de Coors

La société Coors a offert un bon rendement en 2004 en dépit

d’une vive concurrence, d’une tendance à la baisse dans la

demande de notre industrie et d’une climat fort défavorable,

tant aux États-Unis qu’au Royaume-Uni. Malgré une légère baisse

de nos volumes, qui se sont établis à 38 373 700 hectolitres

(32 703 000 tonneaux) en 2004, notre chiffre d’affaires net

consolidé s’est accru de 7,6 pour cent par rapport à 2003,

pour atteindre 4,3 milliards de dollars, et notre revenu net a

progressé de 12,6 pour cent pour s’établir à 196,7 millions de

dollars. De plus, les solides flux de trésorerie générés durant

l’exercice nous ont permis de poursuivre le remboursement de

notre dette avec une avance considérable sur les délais prévus.

Malgré les coûts élevés du carburant, des transports et des

services publics, notre performance a bénéficié d’un certain

nombre de facteurs favorables aux États-Unis : un contexte

tarifaire avantageux, une gestion serrée des coûts contrôlables,

notre rétablissement spectaculaire à la suite des problèmes

subis par notre chaîne d’approvisionnement en 2003, et l’intro-

duction de nouveaux produits.

Résultat, nous avons surpassé nos objectifs de réductions de

coûts dans de nombreux secteurs d’exploitation. Aux États-Unis,

notre nouvelle équipe de vente dédiée aux clients clés a connu

une progression constante, dépassant le rendement de nos autres

clients dès le quatrième trimestre. Nous avons également rétabli

la croissance de nos volumes durant le quatrième trimestre, en

partie à cause de la faiblesse enregistrée un an plus tôt, mais

également grâce à la performance de nos produits Blue Moon

et Zima et à l’introduction de Aspen Edge, en mars. Plus encoura-

geant encore, notre marque porte-étendard Coors Light a renversé

la tendance au déclin constatée plus tôt cette année en enregis-

trant de la croissance.

Au Royaume-Uni, la météo défavorable a entraîné nos volumes

à la baisse durant l’importante saison estivale. Nous avons fort

heureusement retrouvé notre élan au quatrième trimestre, gagnant

un demi-point de part de marché pour terminer 2004 avec une

part record de près de 21 pour cent. En fait, Coors Brewers est

désormais le plus important vendeur de lager au Royaume-Uni,

avec ses marques Carling, Grolsch et Coors Fine Light Beer.

Nous avons également bénéficié de la conclusion de la vente de

notre propriété de Cape Hill et d’un contexte tarifaire amélioré

dans les canaux de consommation sur place et à domicile.

L’année complète fut très positive pour Coors à l’échelle

internationale. Coors Light a engendré une forte hausse de ses

bénéfices au Canada; Porto Rico a repris le chemin de la crois-

sance durant le quatrième trimestre de l’année; nous avons lancé

Coors Light au Mexique en vertu d’une entente avec FEMSA; et

nous avons poursuivi notre croissance en Chine, tant en termes

de volumes que de distribution.

Un nouveau leader pour notre division américaine

En mars 2005, nous avons annoncé avec satisfaction l’embauche

de Frits van Paasschen, qui a accepté le poste de président de

Coors Brewing Company, la division américaine de Molson Coors.

Frits se joint à nous en provenance de la société Nike Inc., où il

a acquis une réputation de leader énergique capable d’engendrer

de la croissance dans des contextes de marché dynamiques. Il

est entré en fonction le 29 mars dernier et nous sommes très

heureux de l’accueillir parmi nous.

Priorités commerciales de Molson Coors en 2005

Trois secteurs retiendront particulièrement notre attention en

2005, alors que nous intégrerons Molson et Coors au sein d’une

culture et d’une vision communes : la croissance, la productivité

et le rendement financier.

En termes de croissance, notre objectif pour 2005 sera

d’augmenter nos revenus mondiaux entre cinq et dix pour cent,

et nos volumes entre un et cinq pour cent. Quant à notre produc-

tivité, nous avons fixé à 50 millions de dollars notre objectif

d’économies de synergie pour 2005, ce qui constitue la première

étape de notre plan triennal de 175 millions de dollars. Nos

objectifs de rendement financier pour l’année incluent une crois-

sance entre dix et quinze pour cent de notre BAII, et un BAIIA de

plus d’un milliard de dollars, avant les synergies et les frais liés

à la fusion.

Nous atteindrons ces objectifs généraux en exécutant nos

stratégies dans chacune de nos géographies clés : les États-

Unis, le Canada, le Royaume-Uni et le Brésil. Au Canada, nous

devons stopper l’érosion de notre part de marché et stabiliser

nos marques Canadian, Export et Dry, en centrant davantage nos

efforts sur les consommateurs et sur les détaillants, et grâce à

une hausse considérable des investissements. De plus, nos

efforts incluront désormais une gestion audacieuse du segment

des bières économiques, ainsi que l’optimisation des tendances

favorables entourant Coors Light.

Page 19: MOLSONCOORS_AR2004_FR

Nous poursuivrons également nos efforts actuels afin

d’accroître la présence de nos autres marques en Asie, en

Australie, en Nouvelle-Zélande et en Europe. Molson apporte

à Molson Coors les droits de distribution exclusifs de Carling

dans une grande partie du monde, soit en Asie (à l’exclusion

de Hong Kong), en Afrique (à l’exclusion de l’Afrique du Sud), au

Canada et en Amérique latine. Cette marque Carling a récemment

été lancée en Nouvelle-Zélande et en Australie par l’intermédiaire

d’un partenaire local. Au même moment, A Marca Bavaria gagne

du terrain en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni.

Connaître le succès de manière responsable

Molson Coors compte remporter son pari au sein de l’industrie

brassicole, et ce, de manière responsable. La nouvelle entreprise

combine deux traditions profondément ancrées de marketing

responsable et d’engagement communautaire afin de s’attaquer

au problème de la consommation chez les jeunes n’ayant pas

atteint l’âge de consommer de l’alcool, ainsi qu’à celui de la

consommation irresponsable. En plus de faciliter notre crois-

sance, notre envergure et notre force accrues viendront donc

raffermir notre capacité de faire une différence dans cet aspect

important de nos affaires, et ce, partout où nous vendons

nos produits.

Chacun d’entre nous chez Molson Coors partage un réel

enthousiasme face aux possibilités que soulève la fusion de

ces deux grandes entreprises. Gardez donc un œil sur nous –

le plaisir risque d’être au rendez-vous.

Leo Kiely

Chef de la direction

Molson Coors Brewing Company

Trois secteurs retiendront notre atten-

tion pour concrétiser le potentiel de

Molson Coors en 2005 : la croissance,

la productivité et le rendement financier.

Au Royaume-Uni, notre priorité sera de maintenir la tendance

à la hausse de notre part de marché et de soutenir notre succès

dans le segment des lagers, avec nos marques Carling, Grolsch

et Coors Fine Light Beer. Nous devrons également poursuivre la

réduction de nos frais fixes, tandis que nous nous adaptons aux

changements en cours dans les secteurs de la consommation

sur place et à domicile.

Aux États-Unis, nous centrerons nos efforts sur la croissance

de Coors Light. Notre marque principale a subi l’influence de

plusieurs tendances du marché ces dernières années et n’a pas

atteint les niveaux de croissance dont nous avons besoin pour

gagner. Les données récentes de la marque sont plus encoura-

geantes; un élan que nous chercherons à accélérer toute l’année

durant. Au-delà de Coors Light, nous devrons gérer l’ensemble

de notre portefeuille de marques de manière à engendrer une

croissance rentable et à poursuivre la réduction de nos coûts.

Au Brésil, notre principal défi sera d’accroître le taux de crois-

sance de la marque Kaiser, en particulier dans notre marché

principal de São Paulo. En étroite collaboration avec nos parte-

naires de Coca-Cola distribution, Fernando Tigre et l’équipe de

direction de Kaiser mettent actuellement en place un plan des-

tiné à rebâtir la notoriété de la marque, à stabiliser et accroître

sa part de marché et à redonner un élan aux ventes. La priorité

immédiate de la nouvelle entreprise est d’évaluer soigneusement

la situation avant d’élaborer la stratégie pour l’avenir de cette

entité régionale.

Bâtir nos marques à l’échelle mondiale

Bien que nos efforts soient principalement centrés sur nos

marchés locaux, nous entrevoyons un vaste potentiel pour le

développement de marques globales ailleurs dans le monde.

Nous comptons donc poursuivre la croissance de Coors Light en

Chine et ailleurs en Asie, au Mexique et dans les Caraïbes, et

continuer d’appuyer celle de Zima au Japon. De plus, après le

lancement récent de Coors Fine Light Beer en Russie, nous

serons désormais actifs dans un autre des plus grands marchés

mondiaux de la bière.

Page 20: MOLSONCOORS_AR2004_FR

1 Les résultats des périodes précédant le 2 février 2002 excluent Coors Brewers Limited.2 La différence entre les chiffres d’affaires brut et net provient de la taxe d’accise.

(En milliers de dollars, sauf les données par action) 26 décembre 2004 28 décembre 2003 Variation

Volume de bière et autres produits de malt en barils – Coors 32«703«000 32«735«000 -0,1 %

Chiffre d’affaires net 4«305«816 $ 4«000«113 $ 7,6 %

Bénéfice net «««196«736 $ ÷«174«657 $ 12,6 %

Immobilisations corporelles nettes 1«445«584 $ 1«450«785 $ -0,4 %

Actif 4«657«524 $ 4«444«740 $ 4,8 %

Capitaux propres 1«601«166 $ 1«267«376 $ 26,3 %

Dividendes ««««30«535 $ «««««29«820 $ 2,4 %

Nombre d’employés de Coors 8«400 8«500 -1,2 %

Nombre d’actionnaires enregistrés 2«966 2«985 -0,6 %

Nombre d’actions ordinaires de catégorie A en circulation 1«260«000 1«260«000 –

Nombre d’actions ordinaires de catégorie B en circulation 36«392«172 35«153«707 3,5 %

Par action ordinaire de Coors

Résultat net de base «««««««««5,29 $ ÷÷÷÷«4,81 $ 10,0 %

Résultat net dilué «««««««««5,19 $ ÷÷÷÷«4,77 $ 8,8 %

Valeur comptable «««««««42,53 $ ÷÷÷«34,80 $ 22,2 %

Dividendes «««««««««0,82 $ ÷÷÷«««0,82 $ –

Résultats de Adolph Coors Company seulement – n’incluent pas les résultats de Molson Inc.

Faits Saillants FinanciersAdolph Coors Company

Profil Avant sa fusion avec Molson Inc., Adolph Coors Company (cotée en bourse de New York sous le symbole ‘RKY’) était

classée parmi les 500 plus grosses compagnies publiques aux Etats-Unis. Sa filiale principale et le troisième plus gros

brasseur aux États-Unis, Coors Brewing Company, continue d’être la principale filiale américaine de Molson Coors Brewing

Company. Avec son siège social et sa brasserie principale situés à Golden au Colorado, la compagnie possède aussi le

deuxième plus gros brasseur au Royaume-Uni, Coors Brewers Limited. La Molson Coors Brewing Company est maintenant

cotée aux bourses de New York et Toronto sous le symbole ‘TAP’.

Bénéfice net1

(En millions de dollars)

00 01 02 03 04

225

180

135

90

45

0

Résultat net par action 1

00 01 02 03 04

6,0

4,8

3,6

2,4

1,2

0

(manque les dollars dans la version anglaise)

De baseDilué

Chiffre d’affaires1,2

00 01 02 03 04

6,0

4,8

3,6

2,4

1,2

0

(En milliards de dollars)

BrutNet

Volume1

(En millions de barils)

00 01 02 03 04

35

28

21

14

7

0

18 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Page 21: MOLSONCOORS_AR2004_FR

L’année 2004 passera à l’histoire de Coors comme une véritable

période de transformation. Notre revenu net s’est accru de près de

13 pour cent; nos rentrées nettes de fonds se sont accélérées, nous

permettant de rayer plus de 380 millions de dollars US de notre dette;

notre équipe du Royaume-Uni a augmenté ses volumes et ses parts de

marché, haussant ainsi de 15 pour cent les revenus avant impôts de

notre filiale européenne; notre équipe des Amériques est parvenue à

réduire ses frais d’exploitation contrôlables en plus d’augmenter ses

volumes et ses parts de marché au Canada et de tirer profit des

nouvelles capacités de notre chaîne d’approvisionnement, terminant

l’année avec Coors Light en bonne position pour connaître une crois-

sance au sein de l’industrie extrêmement concurrentielle de la bière

aux États-Unis – le tout, sans manquer d’augmenter de près de 18 et

cent ses revenus avant impôts.

Nous venons de réaliser une neuvième année de croissance consé-

cutive de nos revenus et un taux de croissance annuel composé de

19 pour cent durant la dernière décennie. Les actionnaires de Coors

ont bénéficié d’un rendement total de 470 pour cent au cours des dix

dernières années, soit plus du double du rendement des entreprises

du S&P 500 durant la même période.

Rendement FinancierAdolph Coors Company

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 19

Page 22: MOLSONCOORS_AR2004_FR

Nous serons activement à la recherche de nouvelles syner-

gies de coûts et de revenus, et d’autres économies engendrées

par notre fusion dans nos structures fiscales, d’endettement

et d’exploitation. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de

nous mettre au travail et de réunir le grand bassin de talents et

d’idées que notre nouvelle entreprise fusionnée, plus vaste et

plus forte met désormais à notre disposition.

Plus importantes encore seront les synergies de cultures,

d’idées et de talents qui émergeront de notre entreprise fusion-

née. Notre poids financier, notre souplesse et nos capacités ont

immédiatement fait un bond considérable. Mais avec le temps,

ce sont les synergies moins visibles qui naîtront de la collabora-

tion et du talent des équipes de Molson et de Coors qui feront

de notre entreprise un joueur puissant et déterminé.

Nous entreprenons 2005 unis en une seule équipe, résolus

à surpasser le rendement que ces deux grandes entreprises

auraient obtenu individuellement. Molson Coors Brewing Company

vit une période déterminante, alors que nous consacrons tous

nos efforts à la création d’un joueur mondial encore plus grand

et puissant sur le marché de la bière, capable d’offrir un rende-

ment encore supérieur à ses actionnaires.

Timothy V. Wolf

Chef de la direction financière,

Molson Coors Brewing Company

Antérieurement chef de la direction financière,

Adolph Coors Company

Alors que nous bâtissons les capacités

de Molson Coors, l’entreprise est assu-

rée de pouvoir compter sur la force

financière accrue engendrée par la

fusion. Tout aussi important sera l’effet

positif de la mise en commun de nos

cultures, de nos idées et de nos talents

sur notre performance.

Trois ans après notre acquisition de ce qui est désormais

Coors Brewers Limited, nous avons rayé 862 millions de dollars

du capital de notre dette – soit plus de la moitié de la dette

d’acquisition originale –, surpassant ainsi considérablement nos

engagements envers de nombreuses institutions importantes.

Bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour que nous puis-

sions nous considérer parmi les meilleurs, nous avons augmenté

nos rentrées nettes de fonds, amélioré l’efficacité de notre fonds

de roulement, consolidé notre discipline déjà stricte en matière

de dépenses en capital, converti nombre d’éléments d’actif

secondaires en espèces et haussé le rendement de notre capital.

Depuis 2002, notre retour sur le capital investi s’est accru de

2,4 points de pourcentage, pour un total de 10,6 pour cent à

la fin de 2004.

Ces efforts sont le reflet d’une série de secteurs où nous

ne pouvons nous permettre de retirer notre attention. Au contraire,

maintenant que nous sommes Molson Coors, nos devoirs et res-

ponsabilités sont désormais ceux d’une entreprise plus grande,

ce qui signifie davantage de marchés, de clients, d’employés,

de parties prenantes, d’actionnaires et de cultures. Il est donc

primordial pour nous de continuer de bâtir nos capacités finan-

cières, à tous points de vue.

La notion de « bâtir nos capacités » est au coeur de la fusion

d’égaux entre Molson et Coors : capacité de réaliser des écono-

mies annuelles d’au moins 175 millions de dollars dès la troisième

année, améliorant ainsi notre bilan; capacité d’accroître et d’opti-

miser la masse critique du cinquième brasseur mondial, dont la

valeur des actifs s’élève à près de 9 milliards de dollars, les

revenus pro-forma à 6,2 milliards de dollars, le bénéfice avant

intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) à environ un milliard

de dollars (bénéfice d’exploitation selon les principes comptables

généralment reconnus d’environ 528 mil-

lions de dollars), et le volume à plus

de 58 millions d’hectolitres, le tout

provenant d’un nombre accru de

marchés et de pays.

Rendement FinancierAdolph Coors Company

Page 23: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 21

Sommaire exécutifNos résultats de 2004 reflètent le bon rendement financier enregis-

tré par Coors, malgré un climat concurrentiel difficile dans tous nos

principaux marchés. Le chiffre d’affaires net a progressé de 7,6 %,

le bénéfice net a augmenté de 12,6 %, et le résultat net par action

s’est accru de 8,8 %. Ces résultats positifs tiennent aux prix fermes

de la bière ainsi qu’à la poursuite de mesures de réduction des

coûts. La croissance de notre bénéfice pour l’exercice est également

attribuable aux gains provenant de ventes d’actifs et aux taux de

change favorables.

Le bénéfice avant impôts du secteur Amérique s’est établi à

260,7 millions de dollars, en hausse de 17,8 % par rapport à l’exer-

cice précédent, en raison principalement des prix fermes de la bière

aux États-Unis, de la vente d’actifs résiduels, ainsi que de la compa-

raison avec les faibles ventes et la hausse des coûts survenues

simultanément au quatrième trimestre de l’exercice précédent en

raison de difficultés au sein de la chaîne d’approvisionnement aux

États-Unis. Ces facteurs positifs ont largement contrebalancé la

baisse du volume des ventes et l’accroissement des coûts aux États-

Unis. Par ailleurs, la hausse du bénéfice de Coors Light au Canada a

contribué aux bénéfices du secteur Amérique pour l’exercice.

Le bénéfice avant impôts du secteur Europe s’est chiffré à

158,7 millions de dollars, en hausse de 15,2 % par rapport à l’exer-

cice précédent. Les résultats du secteur Europe en 2004 découlent de

l’appréciation de 12 % sur douze mois de la livre sterling par rapport

au dollar américain, l’appréciation en 2003 s’étant élevée à 8,4 %.

Ces résultats ont donné lieu à une augmentation du bénéfice du sec-

teur Europe de 8,8 millions de dollars en 2004 et de 9,8 millions de

dollars en 2003, bien que cette augmentation ait été en partie neu-

tralisée par la hausse des intérêts débiteurs sur notre dette libellée

en livres sterling. Outre les taux de change favorables, le bénéfice à

la hausse du secteur Europe provient de la croissance du volume

de consommation à domicile, de l’amélioration des prix et, par la

suite, de l’accroissement des marges de consommation sur place et

de consommation à domicile. Nous avons également réalisé un gain

de 7,5 millions de dollars avant impôts à la vente de notre brasserie

de Cape Hill.

Nous avons remboursé des obligations au titre de la dette totali-

sant 382,0 millions de dollars en 2004. Bien que les activités aient

continué de générer de solides flux de trésorerie, les ventes d’actifs

résiduels et le contrôle des dépenses en immobilisations ont forte-

ment contribué à réduire le levier financier.

À la conclusion de la fusion, notre Société est devenue le

cinquième plus important brasseur au monde. Comme société nou-

vellement fusionnée, nous devons d’emblée nous concentrer sur nos

principaux marchés et investir dans la croissance de nos grandes

marques. Nos objectifs à court terme sont les suivants :

• raviver la croissance de la marque Coors Light aux États-Unis;

• assurer la croissance rentable des marques Molson Canadian et

Coors Light au Canada;

• poursuivre notre croissance et accroître notre part de marché au

Royaume-Uni;

• retirer des synergies de coûts et d’autres avantages de la fusion,

pour créer de la valeur pour les actionnaires;

• déterminer les possibilités à court et à long terme des opérations

de Kaiser au Brésil.

Résultats d’exploitation – Secteur AmériqueLe secteur Amérique produit, commercialise et vend le porte-

feuille des marques Coors aux États-Unis et dans ses territoires,

et comprend les résultats des coentreprises Rocky Mountain Metal

Container (RMMC) et Rocky Mountain Bottle Company (RMBC), les

activités de Coors Light au Canada, et la vente de produits Molson

aux États-Unis, qui, avant la fusion, était effectuée par l’intermé-

diaire d’une coentreprise avec Molson, soit Molson USA. Le secteur

Amérique comprend aussi le volume moins important de ventes de

bières de marques Coors hors des États-Unis et de ses territoires,

notamment au Japon, en Chine, au Mexique et dans les Caraïbes.

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

(En milliers, sauf les pourcentages, exercices terminés les) 26 déc. 2004 Variation 28 déc. 2003 Variation 29 déc. 2002

Volume en barils 22«208 (0,7) % 22«374 (1,4) % 22«688

Chiffre d’affaires net 2«481«038 $ 3,0 % 2«409«595 $ 0,4 % 2«400«849 $

Coût des produits vendus (1«478«882) 0,3 % (1«474«250) (0,5) % (1«481«630)

Bénéfice brut 1«002«156 7,1 % 935«345 1,8 % 919«219

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (760«623) 6,0 % (717«622) 2,3 % (701«454)

Éléments exceptionnels, montant net1 – – – – (3«625)

Bénéfice d’exploitation 241«533 10,9 % 217«723 1,7 % 214«140

Autres produits, montant net2 19«150 449,5 % 3«485 (28,4) % 4«864

Bénéfice avant impôts3 260«683 $ 17,8 % 221«208 $ 1,0 % 219«004 $

1 Les éléments exceptionnels constatés en 2002 se composent de charges liées à la restructuration et à la dissolution de notre ancienne coentreprise de canettes et de fonds, contrebalancéespar un paiement en espèces au titre d’une dette de notre ancien partenaire dans une brasserie en Corée du Sud. 2 Se compose principalement de gains à la vente d’actifs résiduels, de droits d’usage de l’eau, d’un règlement de redevance et de la quote-part des pertes de Molson USA.3 Le bénéfice avant impôts de 2004 comprenait une tranche de 13 015 $ de la participation minoritaire au bénéfice attribuable aux coentreprises RMBC et RMMC.

Page 24: MOLSONCOORS_AR2004_FR

22 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Chiffre d’affaires net et volume Le chiffre d’affaires net du secteur

Amérique s’est amélioré de 71,4 millions de dollars ou 3,0 % en

2004, même si le volume des ventes a reculé sur douze mois. Le

chiffre d’affaires net par baril s’est pour sa part amélioré de 3,7 %

en raison d’un environnement favorable de prix dans l’industrie.

L’amélioration des prix de base aux États-Unis et la diminution des

rabais promotionnels se sont traduites par un apport de 46,7 millions

de dollars au chiffre d’affaires et à la rentabilité, et la croissance des

activités au Canada a donné lieu à un apport de 13,2 millions de

dollars. Le chiffre d’affaires du secteur Amérique a bénéficié du lan-

cement de la marque Aspen Edge plus tôt cette année, ainsi que de

la forte croissance de nos marques Blue Moon et Zima XXX au qua-

trième trimestre de l’exercice (incidence de 10,7 millions de dollars

liée à la gamme de produits). Le recouvrement de surtaxes sur le prix

du carburant auprès des clients s’est traduit par un ajout de 4,6 mil-

lions de dollars.

Le chiffre d’affaires net du secteur Amérique avait augmenté de

8,7 millions de dollars ou 0,4 % en 2003 par rapport à 2002. Le

chiffre d’affaires net par baril avait progressé de 1,8 %, tandis que

le volume avait reculé de 1,4 % sur douze mois. L’environnement

favorable de prix aux États-Unis et la croissance importante de nos

activités au Canada avaient eu une incidence positive de 37,4 mil-

lions de dollars et de 10,6 millions de dollars, respectivement, sur

le chiffre d’affaires net.

Les difficultés que nous avons éprouvées au cours des deux der-

niers exercices au chapitre de nos ventes tiennent entre autres à la

baisse du volume découlant de l’intérêt croissant que les consom-

mateurs témoignent aux diètes à basse teneur en glucides et aux

boissons alcoolisées aromatisées, à la concurrence de la part des

producteurs de vins et de spiritueux, ainsi qu’à la tendance privilé-

giant les marques générant un bénéfice moins élevé telles que

Keystone Light, dont le volume s’est accru de 12 % depuis 2002,

contrebalancées par la hausse des ventes de bières de marques

Aspen Edge, Zima XXX et Blue Moon en 2004.

Coût des produits vendus et bénéfice brut Le coût des produits

vendus du secteur Amérique a progressé de 4,6 millions de dollars

ou 0,3 % en 2004, comparativement à 2003. Le coût des produits

vendus par baril a augmenté d’environ 1,1 %. Cette hausse découle

de l’incidence nette de l’inflation (principalement l’augmentation des

prix de carburant et des frais d’emballage) (15,1 millions de dollars);

elle est également imputable à l’accroissement des coûts de main-

d’œuvre (12,1 millions de dollars) et à la tendance privilégiant les

marques et les emballages plus coûteux, notamment Aspen Edge

(10,9 millions de dollars). La hausse a été contrebalancée par les

coûts liés aux difficultés de chaîne d’approvisionnement en 2003

(6,5 millions de dollars), ainsi que par l’adoption du FIN 46R, qui

a réduit le coût des produits vendus en retirant certaines charges

des coentreprises du coût des produits vendus figurant à l’état des

résultats (13,0 millions de dollars).

Dans l’ensemble, le bénéfice brut a augmenté, passant de 38,8 %

en 2003 à 40,4 % en 2004, en raison principalement des prix et des

autres facteurs ayant contribué au bénéfice par baril.

Le coût des produits vendus du secteur Amérique avait diminué

de 7,4 millions de dollars ou 0,5 % en 2003 comparativement à 2002,

mais le coût des produits vendus par baril avait augmenté de 0,9 %.

La hausse nette totale du coût des produits vendus par baril était

imputable à l’augmentation des prestations de retraite et d’autres

coûts liés à la main-d’œuvre (11,2 millions de dollars), ainsi qu’aux

coûts de mises à niveau informatiques (8,6 millions de dollars); ces

effets ont été compensés par la baisse du volume, par des épargnes

d’emballage et par les réductions de coûts découlant de la réorgani-

sation de 2002. L’augmentation des prestations de retraite tenait

au rendement moindre des actifs des régimes de retraite au cours

des derniers exercices et à la diminution des taux d’actualisation.

Par ailleurs, nous avions engagé des coûts d’environ 6,5 millions

de dollars de plus, au quatrième trimestre de 2003, principalement

à cause de frais de transport et de main-d’œuvre supplémentaires

et de perte de produits finis en raison de nouveaux processus et

systèmes d’approvisionnement.

Dans l’ensemble, le bénéfice brut a augmenté, passant de 38,3 %

à 38,8 %, les prix et la croissance au Canada ayant légèrement atté-

nué les répercussions défavorables sur le coût des produits vendus

par baril.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administrationLes frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’admi-

nistration se sont accrus de 43,0 millions de dollars ou 6,0 % en

2004 par rapport à 2003. Ce résultat représente une augmentation

de 2,18 $ par baril attribuable à la hausse des investissements dans

les activités de vente et de commercialisation (29,6 millions de dol-

lars), ainsi qu’à la hausse modeste des coûts de la main-d’œuvre

(5,1 millions de dollars).

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’ad-

ministration avaient augmenté de 16,2 millions de dollars ou 2,3 %

en 2003 comparativement à 2002. Les frais de commercialisation, les

frais généraux et les frais d’administration par baril s’étaient accrus

de 3,7 % en 2003 par rapport à 2002. Cette augmentation découlait

principalement de la hausse des prestations de retraite et d’avantages

sociaux (5,6 millions de dollars) et des dépenses liées à la techno-

logie de l’information (6,0 millions de dollars).

Autres produits, montant net Les autres produits se sont accrus de

15,7 millions de dollars en 2004 comparativement à 2003. Ce résul-

tat provient en grande partie de gains non récurrents totalisant près

de 12,0 millions de dollars constatés au quatrième trimestre de 2004

au titre de la vente de biens immobiliers résiduels, ainsi qu’à la récep-

tion en 2004 d’un paiement forfaitaire de redevance de 4,8 millions

de dollars dans le cadre du règlement d’un litige.

Page 25: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 23

Résultants d’ Exploitation – Secteur Europe Le secteur Europe comprend la production et la vente des marques

de CBL, principalement au Royaume-Uni, notre coentreprise relative

à la production et à la distribution de la marque Grolsch au Royaume-

Uni et en République d’Irlande, les ventes de marques appartenant

à des tiers (marques de boissons détenues par d’autres sociétés,

que nous vendons et livrons aux détaillants), ainsi que notre coentre-

prise avec Tradeteam pour la distribution physique de produits en

Grande-Bretagne. Les activités du secteur comprennent également

la vente des bières Coors Fine Light au Royaume-Uni et Coors Light

en République d’Irlande.

(En milliers, sauf les pourcentages, exercices terminés les) 26 déc. 2004 Variation 28 déc. 2003 Variation 29 déc. 2002

Volume en barils 10«495 1,3 % 10«361 13,2% 9«153

Chiffre d’affaires net 1«824«778 $ 14,7 % 1«590«518 $ 15,6% 1«375«473 $

Coût des produits vendus (1«262«812) 13,5 % (1«112«533) 19,3% (932«900)

Bénéfice brut 561«966 17,6 % 477«985 8,0% 442«573

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (421«100) 16,5 % (361«553) 9,0% (331«656)

Éléments exceptionnels2 7«522 – – – –

Bénéfice d’exploitation 148«388 27,4 % 116«432 5,0% 110«917

Intérêts créditeurs 16«024 (6,6) % 17«156 4,7% 16«390

Autres (charges) produits, montant net (5«753) n.s. 4«114 133,0 % 1«766

Bénéfice avant impôts3 158«659 $ 15,2 % 137«702 $ 6,7% 129«073 $

1 Les résultats de 2002 ne tiennent pas compte des résultats des cinq premières semaines de l’exercice de CBL, qui sont antérieurs à l’acquisition de cette société. 2 L’élément exceptionnel constaté en 2004 représente le gain à la vente de notre brasserie de Cape Hill.3 Le bénéfice avant impôts de 2004 comprend une tranche de 6 854 $ (4 798 $, déduction faite des impôts) de la participation minoritaire du bénéfice attribuable à la coentreprise Grolsch.n.s. = non significatif

Incidence des taux de change sur les résultats Le secteur Europe

a bénéficié d’une appréciation sur douze mois de 12,0 % et de 8,4 %

de la livre sterling par rapport au dollar américain en 2004 et en

2003, respectivement. En raison de cette fluctuation de taux, tous

les résultats du secteur Europe en 2004 sont considérablement plus

élevés qu’à l’exercice précédent; toutefois, ces résultats à la hausse

sont tempérés par la hausse des intérêts débiteurs compris dans

les charges du secteur corporatif, qui découlent de nos opérations

de couverture liées à la dette en livres sterling. Ainsi, l’augmentation

des taux de change d’environ 7,6 millions de dollars enregistrée en

2004 sur les opérations de couverture en livres sterling a eu une

incidence défavorable sur les charges sectorielles non réparties.

Le tableau suivant illustre l’incidence approximative des variations

des taux de change sur les résultats du secteur Europe présentés

ci-dessus pour les exercices 2004 et 2003 :

(En milliers) 2004 2003

Hausse découlant de l’incidence des taux de change1

Chiffre d’affaires net 193«473 $ 126«071 $

Coût des produits vendus (129«611) (88«950)

Bénéfice brut 63«862 37«121

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (47«311) (29«115)

Bénéfice d’exploitation 16«551 8«006

Intérêts créditeurs 1«291 1«398

Autres produits (charges), montant net (1«562) 397

Bénéfice avant impôts et participation minoritaire 16«280 $«««« 9«801 $

1 On suppose que les taux pour 2004 sont les mêmes que ceux pour 2003, et que les tauxpour 2003 sont les mêmes que ceux pour 2002.

Chiffre d’affaires net et volume Le chiffre d’affaires net du secteur

Europe a progressé de 14,7 % en 2004, et le volume s’est accru de

1,3 % par rapport à l’exercice précédent. Environ 12,0 % de la hausse

du chiffre d’affaires net résulte des taux de change. La croissance du

volume est liée aux ventes de bière des marques Carling et Grolsch,

dont le volume s’est accru d’environ 7 % et 6 %, respectivement,

pour l’exercice. La croissance du volume des ventes a été limitée

par l’été plus frais et pluvieux au Royaume-Uni qu’en 2003 qui avait

vu des températures estivales records, et en comparaison avec le

premier semestre de 2003, caractérisé par d’importants escomptes

au niveau de la consommation à domicile.

Le volume des ventes de consommation sur place, soit environ les

deux tiers du volume des ventes du secteur Europe et une tranche

encore plus importante de la marge, a affiché une très faible baisse

(0,5 %) par rapport à 2003. Ce résultat se compare à un recul géné-

ral du marché de la consommation sur place de 2,5 % au cours de

l’exercice, et a occasionné une augmentation de part de marché

d’environ 0,7 %. Le volume des ventes de consommation à domicile

a progressé d’environ 6 % en 2004 par rapport à 2003, grâce aux

bières Carling et Grolsch. La part de marché en consommation à

domicile s’est accrue d’approximativement 0,6 point de pourcentage

pour l’exercice.

Outre les variations de volumes dont il est fait mention ci-dessus,

nos prix se sont avérés favorables tant en consommation sur place

qu’en consommation à domicile, et la valeur des ventes de marques

appartenant à des tiers s’est accrue. Ces gains ont été compensés

en partie par la composition défavorable des marques et une augmen-

tation des frais reliés au réseau de distribution. Le chiffre d’affaires

net par baril tiré des ventes de marques détenues a grandi d’environ

2,6 % pour l’exercice.

1

Page 26: MOLSONCOORS_AR2004_FR

24 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Le chiffre d’affaires net du secteur Europe avait augmenté de

15,6 % en 2003, tandis que le volume avait progressé de 13,2 % par

rapport à l’exercice précédent. Cette hausse importante du chiffre

d’affaires net et du volume était due en partie au fait que nous étions

propriétaire de CBL pendant tout l’exercice 2003, tandis que nous

ne l’étions que 47 semaines en 2002. La hausse des ventes était

attribuable dans une proportion de 8,4 % au taux de change. Notre

volume des ventes avait augmenté de 6,7 % sur douze mois. Cette

croissance était attribuable aux marques Carling et Grolsch, dont

le volume de chacune a augmenté de plus de 10 % durant l’exercice.

Le volume des ventes de consommation sur place s’était accru

d’environ 5,0 % comparativement à l’exercice 2002, en raison d’efforts

de vente soutenus, en particulier pour Carling et Carling Extra Cold,

et d’un été exceptionnellement chaud au Royaume-Uni en 2003, ce

qui s’était traduit par un gain d’environ 1,5 % de la part de marché

en consommation sur place, un secteur en baisse par ailleurs.

Le volume des ventes de consommation à domicile avait progressé

d’environ 13 % en 2003 comparativement à la période correspondante

de 2002, grâce aux bières Carling et Grolsch.

L’été chaud et les importants escomptes accordés, principalement

au premier semestre de 2003, avaient contribué à cette hausse du

volume des ventes. Notre part de marché en consommation à domicile

avait augmenté d’environ 1,0 % au cours de l’exercice.

Nos volumes positifs de consommation sur place et de consom-

mation à domicile, ainsi que les prix favorables en consommation

sur place avaient été en partie contrebalancés par une baisse des

ventes de nos marques appartenant à des tiers en consommation sur

place et, en consommation à domicile, par les importants escomptes

sur les prix et par la tendance privilégiant les produits dont la vente

génère un revenu par baril moins élevé. La baisse des ventes des

marques appartenant à des tiers de consommation sur place s’expli-

quait par le fait que certains de nos grands clients de ce marché

avaient décidé d’acheter des produits d’autres fournisseurs.

Coût des produits vendus et bénéfice brut Le coût des produits

vendus a augmenté de 13,5 % en 2004 par rapport à 2003, et une

tranche d’environ 12,0 % de cette augmentation est due à l’incidence

des taux de change.

L’augmentation du coût des produits vendus exprimé en monnaie

locale tient à l’augmentation du volume et des coûts de main-d’œuvre,

à la tendance privilégiant la consommation à domicile, laquelle entraîne

des frais d’emballage plus élevés, ainsi qu’à l’accroissement de la

valeur des achats de marques appartenant à des tiers dont les coûts

sont inclus dans notre coût des produits vendus.

Ces augmentations ont été neutralisées par l’incidence favorable

de l’adoption du FIN 46R sur le coût des produits vendus et par la

réduction des coûts contractuels d’emballage par rapport à 2003,

exercice au cours duquel nous avons conclu des contrats avec des

brasseurs régionaux pour l’emballage d’une certaine partie de notre

volume de ventes de consommation à domicile durant l’amélioration

des lignes d’emballage de notre brasserie à Burton.

Le coût des produits vendus par baril a augmenté de 12,1 %; en

excluant l’incidence des taux de change, le coût des produits vendus

par baril est demeuré stable par rapport à 2003.

Le bénéfice brut du secteur Europe s’est accru de 17,6 %; en

excluant l’incidence des taux de change, le bénéfice brut a augmenté

de 5,1 %. Le bénéfice brut par baril a progressé de 16,1 %, et de 3,7 %

en excluant l’incidence des taux de change. Le bénéfice brut exprimé en

pourcentage du chiffre d’affaires net s’est accru de 0,7 % au cours

de 2004.

Le coût des produits vendus avait augmenté de 19,3 % en 2003

comparativement à 2002 et le coût des produits vendus par baril, de

5,4 %. La hausse globale du coût des produits vendus avait été sti-

mulée par les hausses de volume des ventes et de taux de change,

conjuguées au fait que nous avons été propriétaire de l’entreprise

pendant tout l’exercice, alors que nous ne l’avions été que pendant

une partie de 2002. Cette augmentation et la hausse du coût par baril

s’expliquaient également par le fait que le bénéfice de Tradeteam avait

été reclassé du poste Coût des produits vendus au poste Autres pro-

duits, montant net à compter de 2003 et que la perte de bénéfice

provenant des contrats de brassage avait essentiellement cessé

vers la fin de 2002. De plus, au cours des trois premiers trimestres

de 2003, nos coûts de production avaient augmenté en raison des

contrats que nous avions conclus avec des brasseurs régionaux pour

l’emballage d’une certaine partie de notre volume de ventes de

consommation à domicile durant l’installation de nouvelles lignes

d’emballage dans notre brasserie de Burton.

Nous avions bénéficié en ramenant les effectifs à la taille idéale

et en améliorant notre infrastructure de production au Royaume-Uni

vers la fin du deuxième semestre de 2003, ce qui avait en partie com-

pensé les hausses précitées. Celles-ci avaient également été réduites

par la diminution du volume des ventes des marques distribuées dont

le coût d’achat est inclus dans le coût de nos produits vendus, mais

dont le volume n’est pas inclus dans les volumes présentés.

Le bénéfice brut du secteur Europe avait augmenté de 8,0 % en

2003 par rapport à 2002; toutefois, en excluant l’incidence des taux

de change, le bénéfice brut était essentiellement demeuré inchangé

malgré l’inclusion d’une année complète de ventes en 2003. Le béné-

fice brut par baril avait diminué de 4,6 % et le bénéfice brut en tant que

pourcentage du chiffre d’affaires net avait fléchi de 2,1 % en 2003,

en raison du reclassement du bénéfice de Tradeteam dans les autres

produits, montant net en 2003, et des coûts contractuels d’embal-

lage engagés lors de l’installation de lignes d’emballage à Burton.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administrationLes frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’admi-

nistration du secteur Europe ont augmenté de 16,5 % au cours de

2004; et cette augmentation s’est établie à 5,0% par baril. Les fluc-

tuations des taux de change expliquent en grande majorité cette

augmentation.

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A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 25

Divers facteurs ont gonflé les frais de commercialisation, les frais

généraux et les frais d’administration en 2004 : a) nos coûts liés à

la main-d’œuvre et à la technologie de l’information ont augmenté;

b) en 2003, les coûts avaient reculé en raison d’un gain non récurrent

de 3,5 millions de dollars avant impôts à la vente des droits relatifs

à la marque Hooper’s Hooch FAB en Russie; c) l’adoption du FIN 46

a reclassé des coûts d’achat dans les frais de commercialisation,

frais généraux et frais d’administration alors qu’ils étaient auparavant

inscrits dans le coût des produits vendus. Ces hausses ont été neu-

tralisées en partie par le recul des frais de commercialisation. Les

dépenses liées à la commercialisation des principales marques ont

bondi de près de 20 % (compte tenu de l’investissement lié au lance-

ment de la bière Coors Fine Light), mais ce résultat a toutefois été

largement compensé par le recul des dépenses liées aux marques

secondaires, l’accent ayant été mis sur la croissance des marques

clés pour l’avenir.

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais

d’administration du secteur Europe avaient augmenté de 9,0 % en

2003, en raison presque exclusivement des taux de change et de la

détention de CBL pour l’exercice au complet. Les frais de commercia-

lisation, les frais généraux et les frais d’administration par baril avaient

baissé de 3,7 % d’un exercice à l’autre. Divers facteurs, qui se sont en

fait compensés, avaient influé sur ces frais en 2003 : a) nous avions

investi davantage dans l’effectif de vente et augmenté l’amortisse-

ment des investissements effectués dans les systèmes d’information

et dans le matériel de distribution, ce dernier appuyant la croissance

des ventes de consommation sur place; b) nous avions été touchés

par la perte des remboursements au titre des contrats de services

provisoires conclus avec Interbrew S.A. après l’acquisition de CBL en

février 2002, et essentiellement terminés à la fin de cet exercice. Ces

remboursements étaient comptabilisés en tant que réduction des frais

de commercialisation, frais généraux et frais d’administration en 2002;

c) nous avions réalisé des économies sur les primes des employés

et la rémunération des administrateurs; et d) un gain non récurrent

de 3,5 millions de dollars avant impôts à la vente de nos droits rela-

tifs à la marque Hooper’s Hooch FAB en Russie au troisième trimestre.

Autres produits La détérioration des autres (charges) produits en

2004 découle de la diminution du rendement de Tradeteam, des

fluctuations du taux de change et une augmentation des frais liés

aux locaux loués.

En 2003, les autres produits avaient augmenté suite à l’inclusion

des revenus de Tradeteam (qui étaient inclus dans le coût des pro-

duits vendus en 2002), aux fluctuations du taux de change, compensé

en partie par une augmentation des frais liés aux locaux loués.

Intérêts créditeurs Les intérêts créditeurs sont tirés de prêts com-

merciaux consentis aux établissements de consommation sur place

au Royaume-Uni. Les intérêts créditeurs ont reculé de 6,6 % en 2004,

malgré les taux de change favorables, en raison de la diminution des

soldes de prêts en 2004. Les intérêts créditeurs avaient progressé

de 4,7 % en 2003 en raison des taux de change favorables, et de la

constatation des résultats sur une période supplémentaire de cinq

semaines en 2003, contrebalancés par la réduction des soldes de

prêts en 2003.

Résultats d’ Exploitation – Secteur corporatifLe secteur corporatif comprend les intérêts débiteurs et certains

autres frais généraux et frais d’administration qui ne sont pas impu-

tés au secteur Amérique ou au secteur Europe. Il ne comprend pas

le chiffre d’affaires ou le coût des produits vendus, même si certains

produits tirés de redevances et frais d’administration intangibles sont

compris dans ce poste. La plupart de ces charges se rapportent à

des fonctions financières et administratives globales, notamment les

affaires corporatives, le contentieux, les ressources humaines, l’as-

surance et la gestion des risques.

(En milliers, sauf les pourcentages, exercices terminés les) 26 déc. 2004 Variation 28 déc. 2003 Variation 29 déc. 2002

Chiffre d’affaires net – $ – – $ – «– $

Coût des produits vendus – – – – –

Bénéfice brut – – – – –

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (41«496) 54,9 % (26«784) 11,0 % (24«130)

Éléments exceptionnels1 – – – – (2«642)

Perte d’exploitation (41«496) 54,9 % (26«784) n.s (26«772)

Intérêts débiteurs, montant net (69«213) (12,5) % (79«106) 19,6 % (66«122)

Autres (charges) produits, montant net2 (451) n.s 798 (43,7) % 1«417

Bénéfice avant impôts3 (111«160) $ 6,0 % (105«092) $ 14,9 % (91«477) $

1 Concerne principalement les coûts d’acquisition de CBL, y compris les frais comptables, les frais d’évaluation et les frais juridiques qui ne peuvent être capitalisés. Les coûts liés à la fusionavec Molson seront principalement capitalisés lors de la comptabilisation du prix d’acquisition. Un montant d’environ 1,8 million de dollars a été imputé aux frais de commercialisation, aux fraisgénéraux et aux frais d’administration au cours de 2004.2 Comprend les gains (pertes) de change, les frais bancaires et les gains à la vente de placements. 3 La perte avant impôts constatée en 2004 comprend une tranche de 1 595 $ de la participation minoritaire des intérêts débiteurs liés aux obligations au titre de la dette de la coentreprise RMMC.n.s. = non significatif

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26 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administrationLes frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’admi-

nistration ont augmenté d’environ 14,7 millions de dollars en 2004

par rapport à 2003, en raison de la hausse de la rémunération incita-

tive (7,5 millions de dollars), d’autres coûts liés à la main-d’œuvre

(2,5 millions de dollars), et des coûts de fusion et de conformité à la

réglementation (1,5 million de dollars). Les frais de commercialisa-

tion, les frais généraux et les frais d’administration ont augmenté

considérablement en 2003 comparativement à 2002, pour les mêmes

raisons, à l’exception des coûts liés à la fusion avec Molson. Les

coûts de conformité à la réglementation se sont accrus en raison de

la mise en œuvre de procédures aux fins de la conformité à la loi

Sarbanes-Oxley de 2002 au cours des deux derniers exercices.

Intérêts débiteurs Le montant net des intérêts débiteurs a reculé

de près de 13 % en 2004 par rapport à 2003, à cause de rembour-

sements de dette et de la conversion de certains emprunts à taux

fixe en emprunts à taux variable. Les remboursements de dette de

382 millions effectués au cours de l’exercice 2004 ont été environ

40 % plus élevés que ceux de 2003. Nos flux de trésorerie et nos

remboursements de dette ont bénéficié des ventes d’actifs et du

contrôle des dépenses en immobilisations en 2004. Au cours des

trois exercices écoulés depuis l’acquisition des activités au Royaume-

Uni, 862 millions de dollars de la dette avait été remboursée à la

fin de 2004.

Les intérêts débiteurs avaient augmenté de 13,0 millions de dol-

lars ou 19,6 % en 2003. Cette hausse s’expliquait par une structure

de dette à taux fixe pendant tout l’exercice 2003, comparativement

à une période de huit mois seulement en 2002, et par la livre sterling,

dont est libellé notre emprunt à terme, qui s’était appréciée avant le

remboursement en août 2003. L’augmentation était aussi due à notre

swap de devises et à nos intérêts débiteurs en livres sterling. Ces

facteurs avaient été en partie contrebalancés par notre programme

d’effets de commerce assortis d’un taux d’intérêt moins élevé en

juin 2003, dont le produit initial avait servi au remboursement d’une

tranche d’environ 300 millions de dollars de notre emprunt à terme

libellé en livres sterling et assorti d’un taux d’intérêt plus élevé.

Liquidités et ressources en capital Nos principales sources de

liquidités sont les flux de trésorerie provenant de nos activités d’ex-

ploitation, de nos emprunts externes et des monétisations d’actifs.

Au 26 décembre 2004, compte tenu de l’encaisse et des emprunts à

court terme, nous avions un fonds de roulement positif de 91,3 mil-

lions de dollars, comparativement à un fonds de roulement négatif

de 54,9 millions de dollars au 28 décembre 2003. Au 28 décembre

2003, les espéces et les quasi-espéces totalisaient 19,4 millions

de dollars, par rapport à 123,0 millions de dollars au 26 décembre

2004. L’amélioration de notre fonds de roulement s’explique par le

regroupement de RMMC, de RMBC et de Grolsch (28 millions de dol-

lars) et par la gestion de l’encaisse. L’augmentation de l’encaisse

est en grande partie due au regroupement de nos coentreprises au

premier trimestre de 2004 (20,8 millions de dollars), aux espèces

reçues d’Interbrew (25,8 millions de dollars) relativement au règle-

ment d’un différend concernant le passif au titre des régimes de

retraite, et à la diminution des dépenses en immobilisations (environ

28,9 millions de dollars).

Nous estimons que les flux de trésorerie provenant de l’exploita-

tion et les liquidités provenant des emprunts à court terme, contractés

au besoin, suffiront à satisfaire nos besoins de fonctionnement cou-

rants, à rembourser le capital de la dette et à payer les intérêts sur

celle-ci, à verser les dividendes et à acquitter les dépenses en immo-

bilisations prévues. Toutefois, une diminution de la demande de nos

produits dans un contexte concurrentiel, une baisse de l’acceptation

des boissons alcoolisées, toute tendance ne favorisant pas les bières

légères, ou de tout autre facteur énoncé à la rubrique « Facteurs de

risque » pourrait avoir des répercussions marquées sur nos liquidi-

tés. Nous avons également des facilités de crédit qui comportent

des engagements financiers et opérationnels et qui prévoient des

remboursements à date fixe, lesquels sont susceptibles d’avoir une

incidence sur nos liquidités présentes et futures.

Nous continuons d’évaluer les possibilités d’augmenter nos flux

de trésorerie grâce à des monétisations éventuelles d’actifs. Au

deuxième trimestre de 2004, CBL a imparti la propriété, la livraison

et le suivi d’environ 1,2 million de tonneaux et de fûts à TrenStar, Inc.

Nous avons reçu en contrepartie environ 28 millions de livres sterling

en espèces (soit 50 millions de dollars selon le taux de change en

vigueur au deuxième trimestre). Au quatrième trimestre de 2004, nous

avons vendu certains terrains situés à Golden, au Colorado, et nous

avons reçu un paiement en espèces au titre de la vente de notre

installation située à Cape Hill, au Royaume-Uni. Au total, le produit

tiré des monétisations d’actifs en 2004 s’est établi à 72,1 millions

de dollars.

Activités d’exploitation Les flux de trésorerie liés aux activités d’ex-

ploitation ont reculé de 28,9 millions de dollars par rapport à 2003.

Ce recul est principalement imputable à la hausse des impôts en

espèces en 2004 comparativement à 2003, alors qu’une vérification

fiscale s’est traduite par des remboursements, hausse compensée

par l’inclusion de flux de trésorerie additionnels à la suite du regrou-

pement de certaines coentreprises en 2004. Par ailleurs, l’amélioration

du chiffre d’affaires à la fin de 2004 par rapport à 2003 s’est traduite

par un accroissement des débiteurs et des stocks, ce qui a réduit

les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation en 2004.

Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation avaient pro-

gressé de 283,9 millions de dollars en 2003 par rapport à 2002.

L’augmentation était principalement due aux liquidités provenant des

comptes clients et des comptes fournisseurs en 2003 – résultant de

l’attention portée au fonds de roulement via l’amélioration du recou-

vrement des créances au Royaume-Uni, de l’incidence favorable des

vérifications fiscales en 2003, et de la gestion du cycle d’achats de

la Société en 2003.

Page 29: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 27

Activités d’investissement Les flux de trésorerie affectés aux acti-

vités d’investissement ont diminué de 147,2 millions de dollars en

2004 comparativement à 2003. Cette amélioration est attribuable

à la réduction des dépenses en immobilisations en 2004, à la

contrepartie en espèces reçue à la vente de tonneaux au Royaume-

Uni, ainsi qu’au règlement par Interbrew, en 2004, d’un différend

concernant les régimes de retraite. De plus, nous avons présenté

à titre d’activité d’investissement l’encaisse provenant des coentre-

prises que nous avons commencé à consolider au premier trimestre

de 2004, à la suite de la mise en application du FIN 46R (se reporter

à la note 3 afférente aux états financiers consolidés).

Au cours de l’exercice terminé le 28 décembre 2003, les flux de

trésorerie nets affectés aux activités d’investissement s’élevaient à

214,6 millions de dollars, contre 1,6 milliard de dollars en 2002.

Cette diminution était liée au paiement de 1,6 milliard de dollars,

déduction faite de l’encaisse acquise, versé pour l’acquisition de

CBL en 2002. Toutefois, mis à part ce paiement effectué en 2002,

le total des flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement

avait augmenté d’environ 231,2 millions de dollars comparativement

à la période correspondante de 2002, principalement en raison de

l’absence de ventes et d’échéances de placements en 2003 compa-

rativement à 2002. Une partie importante des placements avait été

vendue en 2002 pour financer l’acquisition de CBL.

Activités de financement En 2004, des flux de trésorerie nets de

335,6 millions de dollars ont été affectés aux activités de financement,

comparativement à 357,4 millions de dollars en 2003. La variation

s’explique surtout par l’augmentation des remboursements de dette

en 2004, compensée par les espèces générées par la hausse du

nombre d’options levées au cours de l’exercice. Nous avons également

inclus un nouveau poste, « Dividendes versés sur les participations

minoritaires », dans la rubrique portant sur les activités de financement

de nos états consolidés des flux de trésorerie. Ce poste représente

les distributions de nos coentreprises, consolidées à la suite de la

mise en application du FIN 46R, à leurs actionnaires minoritaires.

L’adoption du FIN 46R n’a pas eu d’incidence nette importante sur

les flux de trésorerie. Toutefois, d’un exercice à l’autre, les flux de

trésorerie liés aux activités d’exploitation ont augmenté et les flux de

trésorerie liés aux activités de financement ont diminué du fait que

les dividendes versés aux détenteurs d’actions minoritaires ont été

classés dans les activités de financement.

En 2003, des flux de trésorerie nets de 357,4 millions de dollars

avaient été affectés aux activités de financement, soit une baisse

de 1,6 milliard de dollars par rapport aux flux de trésorerie provenant

des activités de financement en 2002. Cette baisse était principale-

ment imputable au produit de 2,4 milliards de dollars tiré de l’émission

d’emprunts en 2002, en partie compensé par les paiements plus

importants au titre de la dette et des contrats de location acquisition

en 2002. En 2003, l’activité liée à la dette avait reflété le montant

net des remboursements de dette à long et à court terme totalisant

297,1 millions de dollars, tandis qu’en 2002, elle avait reflété une

augmentation nette de 1,3 milliard de dollars de la dette à long et à

court terme, principalement en raison des emprunts contractés pour

l’acquisition de CBL.

Structure de la dette Au 26 décembre 2004, la composition de

notre dette était la suivante :

(En milliers, au) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Emprunts à court terme 12«500 $ «««««21«309 $

Billets de premier rang, placement privé – $««««« 20«000 $

Billets de premier rang 6ek % échéant en 2012 856«971 854«043

Facilité de crédit de premier rang – 86«000

Effets de commerce – 249«645

Autres 62«735 20«006

Total de la dette à long terme (y compris la tranche à court terme) 919«706 1«229«694

Moins la tranche à court terme de la dette à long terme (26«028) (69«856)

Total de la dette à long terme 893«678 $ 1«159«838 $

Le tableau suivant présente les dates d’échéance du capital total

de dette à long et à court terme pour les cinq prochains exercices :

(En milliers) Montant

2005 38«528 $

2006 4«202

2007 4«202

2008 4«202

2009 4«202

Par la suite 876«870

Total 932«206 $

En 2002, nous avons contracté une dette importante pour finan-

cer l’achat de CBL. Depuis l’acquisition, nous avons utilisé les flux

de trésorerie provenant des activités d’exploitation et des monétisa-

tions de l’actif, déduction faite des dépenses en immobilisations et

des autres liquidités affectées aux activités d’investissement, pour

rembourser nos emprunts.

Certains de nos emprunts sont assortis d’engagements, notam-

ment de tests financiers et d’autres restrictions. Au 26 décembre

2004, nous respections tous ces engagements.

Un dividende spécial de 652 millions de dollars canadiens

(523 millions de dollars) a été versé le 8 février 2005 aux porteurs

d’actions de Molson inscrits, et ce versement était conditionnel à la

conclusion de la fusion. Par conséquent, la société fusionnée a aug-

menté ses emprunts afin de payer le dividende.

Une nouvelle facilité de crédit bancaire a été négociée dans le

cadre de la fusion, afin de financer les besoins de trésorerie liés au

dividende spécial. Nous avons l’intention de refinancer ces emprunts

au cours de 2005, au moyen d’un financement permanent.

À la suite de la fusion, Standard and Poors a ramené notre cote

de crédit de BBB+ à BBB. Les inquiétudes concernant la bonne tenue

de nos activités au Canada et au Brésil ainsi que le fardeau de la

dette découlant du versement du dividende spécial sont à l’origine de

cette décision. Moody’s nous a accordé une cote de crédit de BAA2.

Page 30: MOLSONCOORS_AR2004_FR

28 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Paiements dus par période

Moins de De 1 an à De 4 à Plus de(En milliers) Total 1 an 3 ans 5 ans 5 ans

Dette à long terme, y compris les échéances à court terme1 932«206 $ 38«528 $ 8«404 $ 8«404 $ 876«870 $

Paiements d’intérêts2 419«330 58«210 113«300 113«500 134«320

Paiements au titre des instruments dérivés2 506«270 70«970 141«940 135«580 157«789

Coûts des régimes de retraite3 201«294 88«328 29«652 25«363 57«951

Contrats de location-exploitation 100«316 25«579 34«714 14«949 25«074

Contrats de location-acquisition4 6«433 4«345 2«088 – –

Autres obligations à long terme5 3«600«774 827«766 1«100«623 815«808 856«577

Total des obligations 5«766«623 $ 1«113«726 $ 1«430«721 $ 1«113«604 $ 2«108«581 $

1 Nous avons considérablement modifié nos emprunts en 2004 : a) en raison de l’adoption du FIN 46R au cours du premier trimestre, nous avons consolidé les comptes de RMMC, dont deseffets à payer d’environ 45 millions de dollars. Le produit de la dette totalisait 40,9 millions de dollars au 26 décembre 2004, et RMMC l’a affecté au financement des immobilisations. ACC etCBC ont garanti le paiement de la dette; b) au 28 décembre 2003, 86,0 millions de dollars était tirés sur une facilité de crédit de premier rang non garantie sous forme d’un emprunt à termedégressif libellé en dollars américains. Nous avons remboursé intégralement l’encours au premier trimestre de 2004; c) en juin 2003, nous avons émis des effets de commerce d’un capital d’environ 300 millions de dollars. Au 26 décembre 2004, il n’existait aucun solde en cours. Ultérieurement au 26 décembre 2004 et concurremment à la fusion, la société fusionnée a augmentésa dette d’environ 652 millions de dollars CA (523 millions de dollars) pour payer un dividende spécial aux actionnaires de Molson. Le tableau ci-dessus ne reflète pas la dette liée à la fusion.2 Le poste « Paiement d’intérêts » comprend les intérêts courus sur nos obligations et autres emprunts en cours au 26 décembre 2004, en excluant les incidences positives des swaps de tauxd’intérêt ou de devises sur les flux de trésorerie. On suppose que les taux d’intérêt variables et les taux de change en vigueur sont constants pendant les périodes présentées. Le poste « Paiementsau titre des instruments dérivés » comprend uniquement les obligations au titre des swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises payables aux contreparties. On suppose que les taux d’inté-rêt variables et les taux de change en vigueur sont constants pendant les périodes présentées. Nous recevrons au total 462,4 millions de dollars sous forme de paiements à taux d’intérêt fixesde nos contreparties aux termes des swaps, ce qui compense les paiements indiqués dans le tableau. Toute hausse éventuelle du taux d’intérêt entraînera une hausse des paiements versés ànos contreparties. Les paiements d’intérêt nets, y compris les rentrées de fonds et les paiements au titre des swaps, au cours des périodes indiquées sont présentés ci-après. Ce tableau exclutles paiements d’intérêts ou les instruments dérivés envisagés en raison de la fusion.

Moins de De 1 an à De 4 à Plus deTotal 1 an 3 ans 5 ans 5 ans

Intérêts et paiement au titre des instruments dérivés, déduction faite des rentrées de fonds liées aux instruments dérivés 463 140 $ 67 010 $ 130 780 $ 123 260 $ 142 090 $

3 Représente les cotisations prévues en vertu de nos régimes de retraite à prestations déterminées au cours des douze mois suivants et nos paiements de prestations en vertu des régimes de soins de santé à l’intention des retraités pour toutes les périodes présentées.4 Comprend la cession-bail au Royaume-Uni comprise dans le contrat de services de renseignements mondiaux signé avec Electronic Data Systems (EDS) à la fin de 2003, entré en vigueur enjanvier 2004 et totalisant 6,4 millions de dollars au 26 décembre 2004. Le nouveau contrat conclu avec EDS comprend la prestation de services à nos secteurs et sièges sociaux américains et européens et expirera en 2010, à moins qu’il ne soit prolongé.5 Une tranche d’environ 1,9 milliard de dollars de toutes les autres obligations à long terme se rapporte aux contrats d’approvisionnement à long terme conclus avec des tiers pour l’achat dematières premières et d’énergie utilisées pour la production, notamment le contrat conclu avec Graphic Packaging Corporation, un apparenté, en date du 25 mars 2003. Une tranche d’environ1,1 milliard de dollars se rapporte aux engagements connexes avec Tradeteam au Royaume-Uni. La tranche restante a trait aux ventes et à la commercialisation, aux technologies de l’informa-tion, aux commandes d’achat ouvertes et aux autres engagements, et elle exclut toute synergie d’achat liée à la fusion.

Autres engagements commerciaux au 26 décembre 2004

Montant de l’engagement dû par période

Moins de De 1 an à De 4 à Plus de(En milliers) Total 1 an 3 ans 5 ans 5 ans

Lettres de crédit 12«084 $ 12«084 $ – $ – $ – $

Total des engagements commerciaux 12«084 $ 12«084 $ – $ – $ – $

Obligations contractuelles et engagements commerciaux Obligations contractuelles en espèces au 26 décembre 2004

Page 31: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 29

Publicité et promotions Au 26 décembre 2004, nos engagements

publicitaires et promotionnels, y compris la commercialisation dans

les établissements sportifs et les stades ainsi qu’à d’autres endroits

et événements, totalisaient environ 170,0 millions de dollars pour

les cinq prochaines années.

Dépenses en immobilisations En 2004, nous avons consacré envi-

ron 211,5 millions de dollars aux immobilisations dans le monde

entier. Environ la moitié de ces dépenses avaient pour but d’appuyer

le secteur Europe et le reste, le secteur Amérique. Nous prévoyons

actuellement des dépenses en immobilisations considérablement

plus élevées en raison de la fusion. Nous prévoyons que les immobi-

lisations de base aux États-Unis et au Royaume-Uni se chiffreront à

environ 300 millions de dollars, et que l’augmentation en 2005 sera

en grande partie liée à l’expansion de l’installation de Shenandoah

pour en faire une brasserie complète. Les immobilisations de base

au Canada et au Brésil devraient atteindre approximativement 80 mil-

lions de dollars, et les immobilisations reliées aux synergies, aux

États-Unis et au Canada, devraient se situer entre 50 et 60 millions

de dollars en 2005.

Régimes de retraite Au cours de 2004, les rendements des place-

ments et nos cotisations d’approximativement 95 millions de dollars

à nos régimes combinés aux États-Unis ont donné lieu à une légère

amélioration de la capitalisation à la fin de 2004 par rapport à la fin

de 2003, malgré la baisse continue des taux d’actualisation. À la

fin de l’exercice 2004, les obligations au titre des prestations consti-

tuées dépassaient d’environ 409,1 millions de dollars la juste valeur

des actifs des régimes en dollars américains consolidés, par rapport

à 410,8 millions de dollars à la fin de 2003. Nous avons subi des

pertes actuarielles en 2004, en raison du nombre plus élevé que

prévu de retraites anticipées en vertu du régime de retraite aux États-

Unis. Nous avons par conséquent imputé une charge avant impôts

de 42,3 millions de dollars aux capitaux propres au titre du passif

minimal supplémentaire (se reporter à la note 14, « Autres éléments

du résultat étendu »). À la fin de l’exercice 2004, les obligations au

titre des prestations projetées se chiffraient à 3,0 milliards de dollars,

et les obligations au titre des prestations constituées, à 2,7 milliards

de dollars. Les montants présentés dans les bilans consolidés relati-

vement aux obligations au titre des prestations constituées, au cumul

des autres éléments du résultat étendu et aux actifs incorporels en

2004 s’élevaient à 409,1 millions de dollars, à 401,7 millions de

dollars (259,7 millions de dollars, déduction faite des impôts), et à

34,7 millions de dollars, respectivement. En 2004, la charge consoli-

dée des régimes de retraite s’est chiffrée à 43,7 millions de dollars,

soit environ 1,1 % du coût des produits vendus et des autres

charges d’exploitation consolidés.

Nous versons habituellement dans les régimes de retraite des

montants au moins suffisants pour respecter les conditions minimales

prévues par les lois sur les avantages sociaux des employés et les

lois fiscales locales applicables. Les contributions consolidées aux

régimes de retraite se sont élevées à 95,0 millions de dollars en 2004.

Nous anticipons effectuer des contributions volontaires en 2005 de

quelques 78,2 millions de dollars aux Etats-Unis et au Royaume-Uni

(y compris les plans supplémentaires des exécutifs), ainsi que toutes

les contributions requises au Canada. Il se pourrait toutefois que nous

décidions de verser des montant supérieurs aux montants minimaux

requis pour tenir compte de facteurs liés au bénéfice et aux liquidi-

tés. De plus amples renseignements sur les actifs des régimes de

retraite figurent à la note 15, « Régimes de retraite », États financiers

et données supplémentaires.

En 2004, selon les hypothèses actuarielles que nous utilisons,

les taux de rendement à long terme sur les placements des actifs

des régimes s’établissaient à 9,0 % dans le cas du régime de

retraite aux États-Unis et à 7,8 % dans le cas du régime de retraite

au Royaume-Uni. Le choix de ces hypothèses tenait compte des

rendements des placements par catégorie d’actifs et appliquait les

pourcentages de ventilation de l’actif pertinents. Les taux d’actuali-

sation de 6,25 % et de 5,625 % utilisés pour déterminer la charge

de retraite en 2004 étaient fondés sur les rendements de placements

à revenu fixe de sociétés de qualité supérieure à ce moment-là et les

indices boursiers aux États-Unis et au Royaume-Uni, respectivement.

Sur une base consolidée, nos pertes actuarielles nettes non

constatées étaient de 616,4 millions de dollars et de 598,0 millions

de dollars au 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, respecti-

vement. Elles comprennent principalement le rendement cumulatif des

placements qui est inférieur au rendement établi selon des hypothèses

actuarielles sur les placements ainsi que les pertes attribuables à

l’augmentation du passif découlant des régimes de retraite et de la

baisse des taux d’intérêt. La charge de retraite comprend l’amortis-

sement de ces pertes actuarielles lorsqu’elles dépassent certains

seuils. Comme les pertes ont dépassé les seuils, nous avons comp-

tabilisé une perte actuarielle de 14,9 millions de dollars en 2004

et de 9,1 millions de dollars en 2003. Nous nous attendons à ce que

la charge de retraite des régimes aux États-Unis et au Royaume-Uni

passe de 43,7 millions de dollars en 2004 à environ 37,7 millions de

dollars en 2005. La réduction prévue des coûts consolidés des régimes

de retraite est principalement due aux répercussions de la hausse de

l’amortissement des pertes actuarielles et du taux de change, déduc-

tion faite des changements aux caractéristiques des régimes annoncés

après la clôture de l’exercice 2004 (se reporter à la note 20, « Évé-

nements postérieurs à la date du bilan »).

Page 32: MOLSONCOORS_AR2004_FR

30 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Vente de la brasserie de Cape Hill En mai 2004, nous avons vendu

notre brasserie de Cape Hill pour 26 millions de livres sterling (soit

environ 50 millions de dollars au taux de change actuel), payable à

raison de 6 millions de livres sterling en 2004 et de 20 millions de

livres sterling en 2005. Nous avons réalisé un gain ponctuel avant

impôts d’environ 4 millions de livres sterling (un montant de 7,5 mil-

lions de dollars a été inscrit dans les éléments inhabituels dans

l’état consolidé des résultats ci-joint). Nous avons inscrit une fraction

minime du gain ultime au deuxième trimestre de 2004, selon la

méthode de la constatation au prorata des encaissements. Nous

avons constaté le reste du gain qui découle de la vente au quatrième

trimestre de 2004, après que le solde du paiement prévu pour 2004

ait été encaissé. Le billet à recevoir est inclus au poste « Autres

actifs à court terme ».

En 2002, nous avions inscrit des charges liées à la fermeture

de notre brasserie de Cape Hill. Ces charges avaient été incluses

dans la comptabilisation du prix d’acquisition de CBL. La fermeture

de cette brasserie a commencé en juillet 2002 avec la cession des

activités de la chaîne de soutirage en fût. La production a cessé en

décembre 2002, et les actifs ont alors été reclassés dans les immo-

bilisations destinées à la vente. Aucune perte de valeur n’a été

constatée sur ces immobilisations, car leur valeur marchande était

supérieure à leur valeur comptable. Le paiement des indemnités de

départ et des autres prestations de cessation d’emploi a débuté en

juillet 2002 et s’est achevé en décembre 2004. Nous avons réduit

l’écart d’acquisition du montant des charges à payer au titre de la

restructuration au moment où le gain a été entièrement constaté en

décembre 2004. La fermeture de la brasserie de Cape Hill a été pos-

sible suite à la résiliation du contrat de production conclu avec Interbrew

UK Ltd. qui était en vigueur au moment de l’acquisition de CBL. Nous

prévoyons que les économies annuelles découlant de la fermeture de

la brasserie de Cape Hill, déduction faite de la perte de revenu tiré

du contrat de production conclu avec Interbrew UK Ltd., s’établissent

à quelque 11 millions de livres sterling (environ 20 millions de dol-

lars), et auront principalement trait au coût des produits vendus.

Éléments inhabituels de 2002 En 2002, nous avons engagé des

charges inhabituelles nettes avant impôts de 6,3 millions de dollars.

Nous avons inscrit des charges inhabituelles de 2,7 millions de dol-

lars relativement aux coûts d’acquisition de CBL, notamment les frais

comptables, les frais d’évaluation et les frais juridiques. Ces charges

ont été compensées par un crédit de 2,8 millions de dollars pour les

paiements en espèces reçus sur une dette que nous devait un ancien

associé dans une brasserie sud-coréenne. Nous avons aussi engagé

des frais de restructuration nets de 6,4 millions de dollars relative-

ment à nos activités aux États-Unis et à notre brasserie de Golden

en vue de consolider et d’abaisser nos coûts indirects futurs. Ces

frais de restructuration sont principalement constitués d’indemnités

de départ, qui ont été payées en 2003. Nous évaluons que les éco-

nomies découlant des programmes de restructuration de Golden

aux États-Unis sont de l’ordre de 10 millions de dollars par année,

principalement au niveau du coût des produits vendus.

Mise en garde au sens des dispositions de la règle refuge du Private Securities Litigation Reform Act of 1995Le présent document et les documents qui y sont intégrés par renvoi

contiennent des déclarations prospectives comportant des risques

et incertitudes. À l’exception des déclarations de faits historiques,

toutes les déclarations contenues dans le présent document et dans

les documents joints aux présentes sont des déclarations prospectives.

Les déclarations prospectives reposent sur les vues de la direction

ainsi que sur des hypothèses posées par la direction et sur l’informa-

tion dont elle dispose actuellement. Les déclarations prospectives

peuvent fréquemment, mais pas toujours, être repérées par l’emploi

de verbes au futur et de termes tels que « croire », « s’attendre à »,

« prévoir que », « avoir l’intention de », « pourrait », « devrait », « projette »,

« estime » ou d’expressions semblables. Les déclarations prospectives

ne constituent pas des garanties de résultats futurs, et les résultats

réels pourraient différer considérablement de ceux que laissent

entendre les déclarations prospectives. Les déclarations prospectives

comportent des risques, incertitudes et autres facteurs connus et

inconnus pouvant faire en sorte que nos résultats réels ou ceux de

notre secteur, nos niveaux d’activités, notre rendement ou nos accom-

plissements diffèrent considérablement des résultats futurs, niveaux

d’activités, rendements ou accomplissements dont font état ces décla-

rations prospectives ou qu’elles laissent entendre.

Les déclarations prospectives contenues dans le présent docu-

ment ou qui y sont intégrées par renvoi constituent des déclarations

prospectives au sens de l’article 27A du Securities Act of 1933 et de

l’article 21E du Securities Exchange Act of 1934, et elles sont assu-

jetties à la règle refuge de la Private Securities Litigation Reform Act

of 1995. Ces déclarations comprennent les déclarations concernant

nos plans, nos intentions, nos convictions ou nos attentes actuelles.

Parmi les facteurs importants pouvant faire en sorte que les

résultats réels diffèrent considérablement des résultats dont font

état les déclarations prospectives se trouvent les risques et incerti-

tudes décrits à la rubrique « Facteurs de risque » et ailleurs dans le

présent document et dans les autres documents que nous avons

déposés auprès de la SEC.

Les déclarations prospectives sont expressément et intégrale-

ment formulées sous réserve de la présente mise en garde. Les

déclarations prospectives incluses dans le présent document sont

faites à la date du présent document, et nous ne nous engageons

nullement à mettre à jour publiquement des déclarations prospec-

tives pour faire état de nouveaux renseignements, d’événements

ultérieurs ou d’autres faits.

Perspectives pour 2005 – Secteur AmériqueLes résultats du secteur Amérique continueront d’être dictés par le

volume et les prix en 2005. L’engouement pour les diètes à basse

teneur en glucides a commencé à faiblir en 2004, ce qui selon nous

a allégé en partie les pressions concurrentielles sur nos ventes de

bière Coors Light. Des défis importants doivent tout de même être

Page 33: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 31

relevés au chapitre des ventes de bière, comme en témoignent les

faibles ventes au détail dans l’industrie au quatrième trimestre.

Compte tenu de cet environnement, nous avons renforcé nos activi-

tés de commercialisation et de ventes, particulièrement en ce qui

concerne la marque Coors Light. Nous avons notamment lancé une

nouvelle annonce publicitaire concernant la bière Coors Light au qua-

trième trimestre et réaligné nos efforts de vente, particulièrement en

ce qui concerne la chaîne d’approvisionnement et les comptes clés.

Nous sommes d’avis que ces mesures et les autres initiatives mises

en œuvre ont contribué à l’amélioration des ventes au détail de bière

Coors Light au quatrième trimestre, et nous travaillons à poursuivre

sur cette lancée en 2005. Les prix de la bière aux États-Unis demeu-

rent généralement favorables, malgré certaines augmentations

récentes de rabais dans quelques marchés importants.

Nous avons annoncé notre intention de fermer la brasserie de

Memphis en raison des synergies attendues découlant de la fusion

avec Molson. Nous prévoyons amorcer le transfert des activités de

production de cette brasserie dans d’autres installations à la fin de

2005. Nous déterminons actuellement les coûts liés à la fermeture

de la brasserie de Memphis, et nous estimons que les économies

annuelles se chiffreront approximativement entre 32 et 35 millions

de dollars. Nous prévoyons que les frais de commercialisation, les

frais généraux et les frais d’administration aux États-Unis augmente-

ront d’au plus 5 ou 6 % en 2005, soit une croissance comparable

à celle des derniers exercices.

Aux États-Unis, nous avons récemment annoncé des modifications

à nos régimes de retraite devrant prendre effet au troisième trimestre

de 2005, de manière à mieux répondre aux besoins des employés en

matière de retraite et à freiner l’augmentation des coûts liés à ces

régimes. Aux États-Unis, nous prévoyons engager des coûts d’environ

52 millions de dollars au titre de nos régimes de retraite combinés

(y compris les régimes de soins de santé à l’intention des retraités),

et verser des cotisations d’environ 52 millions de dollars aux régimes

en 2005; nous songeons toutefois à verser des cotisations plus

élevées. Comme ces coûts sont répartis entre le coût des produits

vendus et les frais de commercialisation, frais généraux et frais

d’administration en fonction de la taille des effectifs, la majorité des

économies de coûts reliées aux modifications apportées aux régimes

en 2005 dans des exercices ultérieurs seront inscrites dans le coût

des produits vendus.

Perspectives pour 2005 – Secteur Europe En Europe, nous prévoyons une croissance continue du volume et un

accroissement des parts de marché en consommation sur place et

en consommation à domicile. Nous devrons composer avec des défis

importants au chapitre des volumes au premier semestre de 2005,

en raison des tendances du marché et de l’incidence favorable en

2004 du tournoi de football (soccer) Euro 2004. Nos tendances en

matière de prix devraient demeurer positives en 2005, tant pour la

consommation sur place que pour la consommation à domicile, mais

ceci sera compensé du moins en partie par la tendance défavorable

favorisant les réseaux de vente générant de moindres marges. Nous

prévoyons également que l’évolution des ventes de nos marques

appartenant à des tiers (marques de boissons détenues par d’autres

sociétés, mais que nous livrons aux détaillants) continuera d’avoir

une incidence financière défavorable en 2005.

Nous prévoyons que la tendance favorisant la consommation

à domicile au détriment de la consommation sur place entraînera

une augmentation du coût des produits vendus en raison des frais

d’emballage plus élevés des produits destinés à la consommation

à domicile. Nous nous attendons à ce que ces hausses et d’autres

augmentations inflationnistes soient en partie neutralisées par des

gains d’efficience dans la chaîne d’approvisionnement.

Les frais de commercialisation, les frais généraux et les frais

d’administration vont probablement augmenter légèrement en 2005,

en raison d’investissements initiaux et de coûts indirects accrus,

principalement reliés aux équipements de distribution de bière requis

pour soutenir notre présence en consommation sur place.

Nous prévoyons une baisse des autres produits en 2005, en raison

des pressions continues s’exerçant sur le rendement de Tradeteam.

AutresFusion entre Molson et Coors La fusion aura une incidence impor-

tante sur nos résultats, en raison en partie des facteurs suivants :

• Un certain nombre de plans d’action de la direction sont à l’étude

pour concrétiser les synergies, et un grand nombre de ces plans

pourraient avoir une incidence importante sur les résultats financiers

et les flux de trésorerie.

• Le marché de la bière au Canada est établi et caractérisé par une

concurrence féroce d’un important concurrent, de maints importa-

teurs ainsi que de brasseurs régionaux et de micro brasseries. Les

rabais au Canada ont augmenté considérablement en 2004.

• Les activités au Brésil ont posé maints problèmes ayant entraîné

des pertes d’exploitation, des radiations d’actifs et d’autres mesures

de restructuration depuis leur acquisition par Molson en 2002. De

plus, l’ajout d’une autre devise, à savoir le real brésilien, influera sur

les résultats.

• La dette a augmenté en raison du dividende spécial d’environ 652 mil-

lions de dollars canadiens (523 millions de dollars) versé aux

actionnaires de Molson avant la fusion.

• Les synergies de coûts de 175 millions de dollars, dont une tranche

de 50 millions de dollars servira à attiser les profits en 2005.

• Les économies d’impôts et d’intérêts liées à la fusion devraient

excéder 25 millions de dollars annuellement.

• Les actifs de Molson seront réévalués à leur juste valeur marchande,

donnant lieu à une augmentation de l’amortissement de la société

fusionnée.

• Notre taux d’imposition effectif sera plus volatil en raison de l’appli-

cation d’impôts américains sur le bénéfice et les profits au Canada,

qui seront difficilement estimables selon les ajustements à être

apportés au prix d’acquisition au cours de 2005.

Page 34: MOLSONCOORS_AR2004_FR

32 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

• Divers régimes de retraite à prestations déterminées sont offerts

aux employés de Molson au Canada. Nous évaluerons le passif net

de la Société au titre des régimes de retraite au Canada dans le cadre

de la comptabilisation du prix d’acquisition. Aucun régime de retraite

à prestations déterminées parrainé par la Société n’est offert aux

employés au Brésil. Nos obligations au titre des régimes de retraite

augmenteront considérablement avec l’ajout des régimes de retraite

de Molson et de la coentreprise Brewers Retail Inc., que nous pré-

voyons consolider en vertu du FIN 46R.

• Nous effectuerons des sorties de fonds importantes au titre des

dépenses liées à la fusion.

Structure de la dette Un dividende spécial de 652 millions de dol-

lars canadiens (523 millions de dollars) a été versé le 8 février 2005

aux porteurs d’actions de Molson inscrits, et ce versement était

conditionnel à la conclusion de la fusion. Par conséquent, la société

fusionnée a augmenté ses emprunts afin de payer le dividende.

Après la fusion, nous avons obtenu une facilité de crédit relais

de 1,3 milliard de dollars, utilisée pour financer le dividende spécial

et également pour refinancer la dette existante de Molson. Nous

avons aussi obtenu une facilité de crédit de 1,4 milliard de dollars

d’une durée de cinq ans, pour refinancer le dividende spécial ainsi

que pour répondre aux besoins généraux corporatifs et agir à titre

de sûreté pour le programme d’effets de commerce. Le financement

bancaire existant de Molson et Coors a été résilié après l’établisse-

ment de ces deux facilités.

Secteur canadien de Molson Nous prendrons des mesures pour

renverser le déclin des ventes de certaines marques principales de

Molson, particulièrement dans les provinces de l’Ouest. Nous pré-

voyons donc que la priorité accordée à la croissance des volumes

entraînera une hausse des frais de vente et de commercialisation

au Canada.

Secteur brésilien de Molson Nous évaluerons le potentiel à court

et à long terme des activités de Kaiser au Brésil au cours du premier

semestre de 2005, qui pourraient mener à des changements impor-

tants à ces activités.

Autres Outre les changements liés à la fusion, nos résultats conso-

lidés de l’exercice 2005 tiendront compte de gains non récurrents

d’environ 24,9 millions de dollars avant impôts en 2004 (ou 45 cents

par action après impôts), liés principalement aux ventes de terrains

résiduels. Nous continuerons de poursuivre les occasions qui nous

permettent de procéder à la monétisation prudente d’actifs secon-

daires ou hors exploitation en 2005.

Droits en cas de changement de contrôle Coors a conclu des

contrats avec 12 membres de sa haute direction et avec quelques

autres membres de la direction relativement à un changement de

contrôle de Coors. La fusion a constitué un changement de contrôle

au sens de ces contrats puisque le Trust Adolph Coors, Jr. ne pos-

sède plus le contrôle de la Société, et aussi puisque le conseil

d’administration de la société fusionnée n’est plus constitué d’une

majorité d’administrateurs qui siégeaient au conseil de Coors avant

la fusion. Certains termes de ces contrats ont été déclenchés la

fusion. Ces contrats prévoient de façon générale le maintien de la

rémunération et des avantages sociaux pendant deux ans suivant

un changement de contrôle.

De plus, chaque employé a droit à des indemnités de départ

si des événements déclencheurs stipulés dans les contrats se pro-

duisent. Ces événements comprennent la cessation d’emploi directe

ou indirecte sans motifs à l’appui, la démission pour motifs valables

ou la démission par l’employé au cours d’une période de 30 jours

débutant un an après le changement de contrôle. Si un événement

déclencheur se produit, le dirigeant touchera un multiple de son

salaire annuel et de ses primes et continuera de toucher des pres-

tations d’assurance-maladie, d’assurance-vie et de retraite. Les

contrats prévoient également un prix plancher basé sur la valeur

du cours de l’action de Coors à la date de la fusion, aux fins de

la levée d’options d’achat d’actions après la date de cessation

d’emploi de l’employé.

Pour ce qui est du président du conseil de Coors et de son chef

de la direction, la rémunération comprend un paiement couvrant le

reste de l’année en cours plus trois fois le salaire annuel et les primes,

majorés des avantages pour l’équivalent d’une protection de trois ans.

Pour tous les autres membres de la haute direction ayant conclu ces

contrats, la rémunération comprend un paiement couvrant le reste de

l’année en cours plus deux fois le salaire annuel et les primes, majo-

rés des avantages pour l’équivalent d’une protection de deux ans,

ainsi que l’ajout de deux ans de service aux fins du calcul de presta-

tions de retraite définies.

La Société est actuellement en pourparlers avec chacun des

employés couverts par les contrats concernant un changement de

contrôle. Un régime de maintien en fonction a été offert à certains

dirigeants ayant choisi de renoncer à leurs droits en vertu de ces

contrats. Nous n’avons pas encore déterminé l’incidence des cessa-

tions d’emploi ou du maintien en fonction d’employés en vertu des

plans offerts sur les résultats financiers futurs.

Options fondées sur le rendement et unités d’actions temporairementincessibles Par suite de la fusion avec Molson, toutes les options

d’achat d’actions et unités d’actions temporairement incessibles en

circulation détenues par des employés de Molson et de Coors sont

devenues acquises, sauf les options fondées sur le rendement et les

unités d’actions temporairement incessibles détenues par le chef de

la direction de Molson. Il existe 288 000 options d’achat d’actions

Page 35: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 33

assujetties à des critères de rendement et 18 000 unités d’actions

temporairement incessibles pouvant être portées à 54 000 selon

des critères de rendement définis. La Société comptabilisera les

options fondées sur le rendement et les unités d’actions différées

selon diverses méthodes, ce qui pourrait avoir une incidence sur

les résultats financiers futurs, selon la probabilité que les cibles

de rendement soient atteintes.

Estimations comptables critiquesLe rapport de gestion se base sur nos états financiers consolidés, qui

ont été dressés conformément aux principes comptables généralement

reconnus des États-Unis (les « PCGR »). Nous révisons constamment

nos conventions comptables. Pour dresser nos états financiers conso-

lidés, nous devons faire des estimations et formuler des jugements

qui touchent les montants présentés de l’actif, du passif, des produits

et des charges, de même que les informations à fournir sur l’actif et

le passif éventuels. Pour faire ces estimations, nous utilisons notre

expérience et diverses autres hypothèses que nous jugeons raison-

nables dans les circonstances. De par leur nature, les estimations

sont assujetties à un degré d’incertitude inhérent. Les résultats réels

peuvent différer considérablement de ces estimations si des hypo-

thèses différentes sont utilisées ou si la situation change. Nous

considérons que les estimations comptables ci-après sont essentielles

à la présentation de notre situation financière et de nos résultats

d’exploitation.

Provision pour créances douteuses Dans le secteur Amérique, notre

provision pour créances douteuses et notre risque de crédit sont négli-

geables, car la plus grande partie du solde des comptes débiteurs

américains se rapporte à des distributeurs indépendants desquels le

recouvrement se fait par transfert de fonds électronique. En outre, la

quasi-totalité du risque de crédit lié à la vente de nos marchandises

est garantie par un nantissement du prix d’achat des stocks et par des

produits encaissés, des garanties personnelles et des lettres de crédit.

Étant donné que la majorité des ventes de CBL sont effectuées

directement aux clients de détail et qu’il est pratique courante dans le

secteur d’accorder des prêts aux clients, il est crucial de pouvoir gérer

notre risque de crédit. Nous constituons donc des provisions relative-

ment à nos comptes clients et aux prêts que nous accordons aux

clients en évaluant la possibilité de pouvoir ou de ne pas pouvoir recou-

vrer les montants que ces clients nous doivent. En général, la provision

est établie pour couvrir le risque intégral propre à un client donné, à par-

tir du moment où le compte est considéré comme irrécouvrable. Nous

comptabilisons alors la provision comme une créance irrécouvrable, en

l’imputant aux frais de commercialisation, aux frais généraux et aux

frais d’administration. La provision est reprise lorsque le compte devient

recouvrable ou elle est réduite en fonction de la créance radiée.

Nous ne pouvons pas prédire l’évolution de la situation financière

de nos clients; si celle-ci se détériorait, nos estimations de recouvre-

ment de comptes clients pourraient être touchées de façon importante,

et nous pourrions être tenus d’inscrire des provisions supplémentaires.

Prestations de retraite et avantages complémentaires de retraiteNous avons des régimes de retraite à prestations déterminées qui

visent la plupart de nos employés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Aux États-Unis, nous avons également des régimes d’avantages com-

plémentaires de bien-être qui prévoient des prestations de soins de

santé à l’intention des retraités et des personnes à charge admis-

sibles, de même que de l’assurance-vie pour certains retraités. La

comptabilisation de ces régimes est assujettie aux lignes directrices

prévues par le Statement of Financial Accounting Standards No. 87,

« Employers’ Accounting for Pensions » (SFAS No. 87) et le Statement

of Financial Accounting Standards No. 106, « Employers’ Accounting

for Postretirement Benefits Other than Pensions » (SFAS No. 106).

Ces deux normes exigent que la direction formule certaines hypo-

thèses en ce qui a trait au taux de rendement à long terme des

actifs du régime, aux taux d’actualisation utilisés pour mesurer les

obligations et les charges futures, aux hausses salariales, à l’infla-

tion, aux taux tendanciels du coût des soins de santé, et autres

hypothèses. Nous considérons que les estimations comptables se

rapportant à nos régimes de retraite et régimes d’avantages complé-

mentaires sont critiques, car elles peuvent fluctuer fortement d’une

période à l’autre en fonction de la conjoncture du marché.

Nous avons analysé les obligations à haut rendement à la fin

de 2004 et comparé les résultats aux indices appropriés et aux ten-

dances de l’industrie pour déterminer les taux d’actualisation utilisés

pour calculer le passif découlant des régimes de retraite aux États-

Unis et au Royaume-Uni pour l’exercice terminé le 26 décembre 2004.

Les taux d’actualisation et les taux de rendement prévus des actifs

des régimes sont sélectionnés à la fin d’un exercice donné et se

répercutent sur les charges réelles de l’exercice subséquent. Une

fluctuation de 50 points de base de certaines hypothèses formulées

au début de 2004 aurait eu les incidences suivantes sur la charge

de retraite en 2004 :

Incidences d’une fluctuation de 50 points de base sur les coûts

des régimes de retraite en 2004

Réduction Augmentation(En millions) (défavorable) (favorable)

Description de l’élément sensible à la fluctuation

Rendement prévu des actifs du régime aux États-Unis, 9,0 % en 2004 (2,5) $ 2,5 $

Rendement prévu des actifs du régime au Royaume-Uni, 7,5 % en 2004 (7,0) $ 7,0 $

Taux d’actualisation applicable à l’obligation au titre des prestations projetées aux

États-Unis, 6,25 % en 2004 (2,7) $ 2,7 $

Taux d’actualisation applicable à l’obligation au titre des prestations projetées au

Royaume-Uni, 5,63 % en 2004 (7,5) $ 7,5 $

Page 36: MOLSONCOORS_AR2004_FR

34 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Les hypothèses touchant l’évolution du coût des soins de santé

ont une incidence considérable sur les montants indiqués pour le

régime de soins de santé des retraités. Une variation de un point de

pourcentage des hypothèses de croissance du coût des soins de

santé aurait les répercussions suivantes :

Diminution de Augmentationun point de de un point de

pourcentage pourcentage(En milliers) (défavorable) (favorable)

Incidence sur le total du coût des services rendus au cours de l’exercice et des

frais d’intérêts 318 $««« (429) $

Incidence sur l’obligation au titre des avantages complémentaires de retraite 3«668 $ (4«818) $

Les actifs des régimes aux États-Unis et au Royaume-Uni sont

constitués d’actions et, dans une moindre mesure, d’obligations

et de placements immobiliers. Les actions sont bien diversifiées,

étant réparties entre les titres internationaux et les titres nationaux.

Ces derniers sont aussi diversifiés, comprenant des titres à forte

et à petite capitalisation, des titres de croissance et de valeur. La

répartition au sein de chaque régime reflète les caractéristiques

démographiques des participants propres à ce régime. Un tableau

comparatif de la composition des actifs mettant en opposition le

pourcentage visé en date du 25 février 2005 et le pourcentage réel

au 26 décembre 2004 figure ci-après.

Actifs des régimes Actifs des régimesaux États-Unis au Royaume-Uni

Ventilation Ventilation Ventilation Ventilationcible réelle cible réelle

Titres de participation 80,0 % 80,8 % 65,0% 66,0 %

Titres à revenu fixe 11,0 % 13,8 % 28,0 % 26,9 %

Titres immobiliers 9,0 % 5,3 % 7,0 % 6,2 %

Autres – 0,1 % – 0,9 %

En juillet 2004, Interbrew nous a versé 14 millions de livres sterling

(environ 26 millions de dollars selon le taux de change alors en vigueur)

pour des erreurs relatives aux données sur les participants au régime

de retraite de CBL lorsque celle-ci avait été acquise en 2002. Les

données corrigées ont fait augmenter nos charges de retraite au

moment de l’acquisition (environ 21 millions de livres sterling, soit

38 millions de dollars au taux de change en vigueur). L’écart d’acqui-

sition lié au prix d’acquisition de CBL a été ajusté pour tenir compte

de la variation des charges de retraite et de l’encaisse recouvrée

auprès d’Interbrew au cours du troisième trimestre. L’incidence nette

de l’ajustement de l’écart d’acquisition a été mineure. L’ajustement

conséquent sur les capitaux propres a augmenté les autres éléments

du résultat étendu de 26,8 millions de dollars, déduction faite des

impôts, par suite de la diminution de l’ajustement du passif minimal

au titre des régimes de retraite. L’incidence de l’ajustement sur la

charge de retraite se traduira par une réduction de l’amortissement

des pertes actuarielles d’environ 21 millions de livres sterling (approxi-

mativement 38 millions de dollars au taux de change en vigueur) sur

la durée de travail restant des participants (estimée à 10 ans), et par

une augmentation de la composante intérêts des frais de service

annuels d’environ 1 million de livres sterling (2 millions de dollars).

Provisions pour éventualités, questions environnementales et litigesNous estimons le montant de notre responsabilité éventuelle en ce

qui a trait aux questions environnementales ou à d’autres poursuites

si le montant et l’étendue de la perte peuvent être estimés. Nous

comptabilisons notre meilleure estimation de la perte lorsque la perte

est considérée comme probable. Au fur et à mesure que d’autres

renseignements deviennent disponibles, nous évaluons notre respon-

sabilité éventuelle et révisons nos estimations. Les coûts qui prolongent

la durée de vie, augmentent la capacité ou améliorent la sécurité

ou l’efficience des biens appartenant à la Société ou les frais qui

sont engagés pour réduire ou prévenir une contamination future de

l’environnement peuvent être capitalisés. Les autres frais liés à l’en-

vironnement sont passés en charges lorsqu’ils sont engagés. Nous

passons également en charges les frais juridiques que nous enga-

geons. Les principales estimations qui pourraient influer sur nos états

financiers ont trait au fonds spécial pour l'environnement du site

Lowry (se reporter à la note 18).

Évaluation de l’écart d’acquisition et des autres actifs incorporelsNous avons adopté les dispositions du Statement of Financial

Standards No. 141, « Business Combinations » (SFAS No. 141) le 1er

juillet 2001, et du Statement of Financial Standards No. 142, « Goodwill

and Other Intangible Assets » (SFAS No. 142) le 31 décembre 2001.

Nous évaluons chaque année la valeur comptable de notre écart

d’acquisition et de nos autres actifs incorporels d’une durée de vie

indéfinie, et nous évaluons nos autres actifs incorporels lorsqu’il

est évident que certains événements ou nouvelles circonstances

indiquent que la valeur comptable de ces actifs pourrait ne pas être

recouvrable. L’évaluation de la dépréciation des actifs incorporels, en

particulier les flux de trésorerie futurs estimatifs devant provenir de

ces actifs et le taux utilisé pour actualiser ces flux de trésorerie, fait

appel à beaucoup de jugement et exige des hypothèses. Pour évaluer

l’écart d’acquisition et les actifs incorporels de brassage, nous avons

utilisé un taux de 8,0 % pour actualiser nos flux de trésorerie durant

notre évaluation annuelle de 2004, taux que nous estimons être

représentatif du coût du capital moyen pondéré d’actifs similaires

en 2004. Les modifications de ces estimations pourraient avoir une

incidence défavorable importante sur l’évaluation de l’écart d’acquisi-

tion et des autres actifs incorporels, et pourraient nous obliger à

réduire la valeur des actifs.

Instruments dérivés Nous avons recours à des instruments dérivés

dans le cours normal des affaires pour gérer notre exposition aux

fluctuations de prix des matières de production et d’emballage, de

taux d’intérêt et de taux de change. Nous avons pour politique de

ne pas conclure de tels contrats à des fins de négociation ou de

spéculation. Tous les instruments dérivés que nous détenons sont

considérés comme des couvertures qui devraient compenser de

façon très efficace les expositions sous-jacentes. Nous inscrivons

nos instruments dérivés au bilan consolidé comme actif ou passif à

leur juste valeur, conformément au Statement of Financial Accounting

Standards No. 133, « Accounting for Derivative Instruments and

Hedging Activities, as amended and interpreted, incorporating

Page 37: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 35

FASB Statements No. 137, 138 and 149 » (SFAS No. 133), que nous

avons adopté par anticipation le 28 décembre 1998. Cette méthode

comptable est complexe, comme l’attestent les nombreuses interpré-

tations de la norme comptable principale, qui ne cesse d’évoluer, de

même que la part importante du jugement qui doit être exercé et les

nombreuses estimations qui doivent être utilisées pour estimer la

juste valeur en l’absence de cours du marché. Ces estimations repo-

sent sur des méthodes d’évaluation jugées appropriées dans les

circonstances; toutefois, l’utilisation d’hypothèses différentes pour-

rait avoir une incidence importante sur la juste valeur estimative.

Impôts sur les bénéfices Nous comptabilisons les impôts sur les

bénéfices conformément au Statement of Financial Accounting

Standards No. 109, « Accounting for Income Taxes » (SFAS No. 109).

Nous devons exercer un jugement pour calculer notre charge d’impôts

sur les bénéfices à l’échelle mondiale. Dans le cours normal de nos

affaires à travers le monde, nous réalisons bon nombre d’opérations

dont les incidences fiscales sont incertaines. En outre, la charge

d’impôts sur nos bénéfices est fondée sur des calculs et sur des

hypothèses qui peuvent être examinés par plusieurs autorités fiscales

différentes. Nous rajustons notre charge d’impôts sur les bénéfices

durant la période s’il est probable que les résultats réels différeront

des estimations. Nous tenons compte des modifications aux lois fis-

cales et aux taux d’imposition dans la charge d’impôts sur les

bénéfices pour la période d’entrée en vigueur des modifications.

Nous n’avons pas choisi d’investir de façon permanente nos

bénéfices étrangers conformément à l’Accounting Principles Board

No. 23. Par conséquent, nous avons comptabilisé un passif d’impôts

reportés net selon les bénéfices non rapatriés de notre filiale au

Royaume-Uni qui seraient imposés aux États-Unis s’ils étaient rapa-

triés. Pour ce calcul, nous estimons les ajustements du bénéfice et

des profits connexes, les crédits d’impôts étrangers éventuels et les

écarts de change cumulatifs.

Nous ne comptabilisons pas d’impôts reportés attribuables à cer-

tains écarts qui découlent de notre placement, sous forme d’actions,

dans la filiale étrangère Coors Brewers Limited (« CBL »). Ces écarts

sont permanents selon le SFAS 109, car nous n’avons pas l’intention

de prendre des mesures qui entraîneraient la constatation du gain

inhérent à certains écarts entre la valeur comptable du placement et

sa valeur fiscale. Par conséquent, les différences entre les traitements

comptable et fiscal des postes de l’état des résultats de notre entre-

prise du Royaume-Uni sont considérées comme permanentes. Ce

traitement accroît la volatilité de notre taux d’imposition effectif.

Nous inscrivons une provision pour perte de valeur pour ramener

nos impôts reportés au montant dont la réalisation est plus probable

qu’improbable. Même si nous tenons compte des bénéfices impo-

sables futurs et de stratégies de planification fiscale prudentes et

réalisables pour évaluer s’il faut constituer une provision pour perte

de valeur, si nous déterminions pouvoir réaliser à l’avenir des actifs

d’impôts reportés supérieurs au montant net comptabilisé, un ajuste-

ment des actifs d’impôts reportés augmenterait notre bénéfice de la

période durant laquelle le calcul a lieu. De même, si nous détermi-

nions ne pas pouvoir réaliser la totalité ou une partie de nos actifs

d’impôts reportés à l’avenir, un ajustement des actifs d’impôts reportés

serait imputé au bénéfice de la période durant laquelle le calcul a lieu.

Les réductions de la provision pour perte de valeur liée à l’acquisition

de CBL qui se rapportent aux impôts reportés découlant de cette

acquisition réduiraient l’écart d’acquisition, à moins que la réduction

ne suive une modification des lois, auquel cas l’ajustement aurait une

incidence sur le bénéfice.

La American Jobs Creation Act of 2004, qui a récemment été

adoptée prévoit, entre autres, une déduction à l’égard des produits

tirés de certaines activités de fabrication aux États-Unis et permet un

traitement fiscal favorable à l’égard du rapatriement des bénéfices

étrangers. Bien que les dispositions de la loi n’aient pas d’incidence

sur les résultats financiers de l’exercice 2004, selon les règles

comptables actuelles, cette nouvelle loi aura vraisemblablement des

répercussions sur nos états financiers des périodes ultérieures. Nous

évaluons actuellement l’incidence financière de cette loi.

Comptabilisation à la valeur de consolidation En général, nous

comptabilisons à la valeur de consolidation les participations situées

entre 20 % et 50 % que nous détenons dans les sociétés sur les-

quelles nous exerçons une influence notable, qui ne doivent pas être

consolidées en vertu du FIN 46R. Comme il est décrit ci-après, nous

avons des participations dans diverses coentreprises et transigeons

avec ces dernières, qui se rapportent directement à nos affaires. Nos

apparentés ne possèdent aucune participation dans les sociétés que

nous comptabilisons à la valeur de consolidation (se reporter à l’ana-

lyse supplémentaire présentée à la note 4).

Coors Canada était une société en nom collectif créée pour

commercialiser les produits de CBC au Canada. Nous détenions une

participation de 50,1 % dans cette coentreprise non consolidée qui

était comptabilisée à la valeur de consolidation, car les détenteurs

y exerçaient un contrôle égal en vertu de l’entente d’exploitation.

Toutes les activités de fabrication, de distribution et de ventes de

bières de marque CBC ont été imparties à Molson par la société en

nom collectif. Cette dernière n’a jamais acquis le titre de propriété

des bières. Elle a reçu un montant égal au produit de la vente que

touche Molson de tiers clients, moins les montants que conserve

Molson aux fins des activités de fabrication, de distribution et de

vente des produits de marque CBC. Nous tenons compte de ce mon-

tant dans le chiffre d’affaires net présenté dans nos états consolidés

des résultats. Coors Canada a été dissoute et intégrée dans le sec-

teur canadien de Molson lors de la fusion et, à l’avenir, les ventes de

bière Coors Light au Canada seront considérées comme faisant par-

tie du secteur Canada.

En 2004 et en 2003, nous avions inscrit la totalité de notre

quote-part des résultats de la coentreprise Tradeteam de CBL dans

le poste Autres produits, montant net, présenté dans nos états

consolidés des résultats, en raison du caractère négligeable de ces

résultats. En 2002, nous avons inscrit notre quote-part des résultats

de Tradeteam dans le coût des produits vendus. Cette modification

de présentation tient au fait que Tradeteam n’est plus un fournisseur

captif de services de distribution et de services de logistiques à CBL.

En novembre 2002, Tradeteam a conclu un contrat visant la pres-

tation de services de distribution à Interbrew U.K. Limited, autre

important brasseur au Royaume-Uni.

Page 38: MOLSONCOORS_AR2004_FR

36 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Le poste Autres produits, montant net, comprend les pertes de

la coentreprise Molson USA comptabilisées à la valeur de consolida-

tion. Cette coentreprise a été créée afin d’importer, de commercialiser,

de vendre et de distribuer les produits Molson aux États-Unis. Nous

avons comptabilisé notre quote-part de ses résultats dans le poste

Autres produits, montant net, présenté dans nos états consolidés

des résultats, en raison du caractère négligeable de ces résultats.

Une analyse qualitative de nos résultats varierait si les résultats

de ces coentreprises étaient inscrits dans différents postes de nos

états consolidés des résultats, comme ce sera le cas pour Coors

Canada et Molson USA lorsque nous dissoudrons ou consoliderons

ces entreprises en 2005.

Consolidations en vertu du FIN 46R Les principales activités de

RMMC et de RMBC sont l’emballage et la distribution, et ces coentre-

prises ont été formées avec des sociétés possédant des compétences

de base dans la fabrication de contenants en aluminium et en verre.

La coentreprise CBL formée en collaboration avec Grolsch a pour

objectif d’établir des relations à long terme avec ce propriétaire de

marque dans un secteur clé du marché de la bière au Royaume-Uni.

En 2003 et en 2002, notre quote-part du bénéfice avant impôts de

la coentreprise pour chacune de ces participations a été portée en

réduction du coût des produits vendus présentés dans nos états

consolidés des résultats. En 2004, par suite de l’application du FIN

46R, nous avons consolidé ces entités dans nos états financiers

consolidés, car nous avons déterminé qu’elles constituent des enti-

tés à détenteurs de droits variables et que nous en sommes

principal bénéficiaire.

Nous avons examiné une autre relation d’affaires possible en

2004, dans le cadre de l’application du FIN 46R. Il s’agit de notre

relation avec Trigen, le fournisseur de la quasi-totalité de l’électricité

et de la vapeur requises pour alimenter notre usine de Golden. Trigen

a acheté nos usines de production d’électricité en 1995 et signé

un contrat de prestation d’électricité et de vapeur à notre usine de

Golden. Nous n’avons aucune participation dans Trigen, mais l’exa-

men du contrat indique que cette relation d’affaires pourrait à notre

avis être considérée comme un droit variable au sens du FIN 46R.

Toutefois, malgré les efforts importants déployés pour obtenir l’infor-

mation financière nécessaire à la poursuite de l’analyse, nous n’avons

pu l’obtenir de Trigen, qui cite des questions liées à la confidentialité

des renseignements et à la concurrence pour justifier son refus.

Comme indiqué à la note 18, nos achats d’énergie auprès de Trigen

se chiffrent annuellement à environ 34,0 millions de dollars.

Nous avons déterminé que le risque de perte importante est peu

probable et que notre perte maximale totale ne peut être estimée

raisonnablement. Nous ne sommes actuellement pas en mesure

d’obtenir l’énergie-vapeur d’autres sources pour alimenter notre

usine. Il se pourrait que nous subissions des pertes d’exploitation

s’il nous était impossible d’acheter de la vapeur de Trigen, et nous

sommes dans l’impossibilité d’estimer ces pertes. En outre, nous

sommes tenus, aux termes d’une obligation non résiliable, de verser

à Trigen des coûts fixes pour la durée du contrat. Les coûts sont

ajustés annuellement pour tenir compte de l’inflation et devraient

s’élever à 17,5 millions de dollars en 2005. Nous achetons actuelle-

ment une portion de l’électricité requise auprès d’un autre fournisseur,

moyennant des taux qui ne diffèrent pas considérablement de ceux

que nous payons à Trigen. Notre risque de perte lié à l’écart de prix

découlant de l’approvisionnement en électricité auprès d’un tiers

plutôt que de Trigen est négligeable. Si Trigen ne respectait pas ses

obligations contractuelles, Coors aurait le droit d’intervenir et d’ex-

ploiter les usines de production d’électricité. Coors rachèterait alors

les actifs des usines, et ce coût pourrait être assumé par les res-

sources en capital actuelles de Coors.

Options fondées sur le rendement et unités d’actions temporaire-ment incessibles Suite à la fusion avec Molson, toutes les options

d’achat d’actions et unités d’actions temporairement incessibles

détenues par des employés de Molson et de Coors sont devenues

acquises, sauf les options fondées sur le rendement et les unités

d’actions temporairement incessibles détenues par le chef de la

direction de Molson. Il existe 288 000 options d’achat d’actions

assujetties à des critères de rendement et 18 000 unités d’actions

temporairement incessibles pouvant être portées à 54 000 selon

des critères de rendement définis. La Société comptabilisera les

options fondées sur le rendement et les unités d’actions temporaire-

ment incessibles selon diverses méthodes, ce qui pourrait avoir une

incidence sur les résultats financiers futurs, selon la probabilité que

les cibles de rendement soient atteintes.

La fusion a donné lieu à l’acquisition immédiate de toutes les

options d’achat d’actions, y compris celles des porteurs d’options

de Molson (à l’exception de certaines options détenues par l’ancien

chef de la direction de Molson, comme il est discuté à la note 20).

L’acquisition des options de Coors par leurs détenteurs sera inscrite

à titre de charge pro forma dans les notes afférentes aux états finan-

ciers du premier trimestre, et l’acquisition des options liées à Molson

par leurs détenteurs sera prise en compte dans les états financiers

historiques de Molson précédant la fusion. Par conséquent, la charge

de rémunération constatée à compter du troisième trimestre de

2005 tiendra uniquement compte des octrois d’options ultérieurs

à la fusion, et elle pourrait être touchée par les options d’achat

d’actions de l’ancien chef de la direction de Molson qui ne sont pas

encore acquises et par les modalités des contrats visant un change-

ment de contrôle.

Récentes prises de position en comptabilitéSFAS 123R « Paiement à base d’actions » (en sa version révisée en 2004) Le Statement of Financial Accounting Standard No. 123

(le « SFAS 123R ») a été révisé en décembre 2004 et nous touchera

au troisième trimestre de 2005. Nous avons adopté les obligations

d’information contenues dans les dispositions du SFAS 123 lorsque

celui-ci est entré en vigueur en 1996. Toutefois, comme il a été décrit

précédemment, nous continuons de comptabiliser les options sur

actions conformément à l’APB 25. Pour l’instant, suivant une dispense

que prévoit la note d’orientation en ce qui concerne les attributions

d’options sur actions admissibles n’ayant aucune valeur intrinsèque

à la date d’octroi, nous devons, selon le SFAS 123, présenter la

charge de rémunération à base d’actions de notre régime d’options

sur actions dans les notes afférentes à nos états financiers. Nous

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Page 39: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 37

prévoyons choisir la méthode d’adoption anticipée modifiée exposée

dans le SFAS 123. Par conséquent, à compter du troisième trimestre

de 2005, nous serons tenus d’inscrire ces coûts dans notre état

des résultats. Bien que, suivant la note d’orientation actuelle, nous

ayons eu recours à la méthode Black-Scholes pour calculer la charge

de rémunération pro forma, la nouvelle note d’orientation nous per-

mettra de recourir aussi à la méthode binomiale. Nous évaluons les

méthodes possibles pour l’évaluation des options sur actions.

SFAS No. 128 « Bénéfice par action » (en sa version révisée) Le

Statement of Financial Accounting Standard No. 128 (le « SFAS 128 »)

devrait faire l’objet d’une révision. Nous avons adopté le SFAS 128

lorsqu’il est entré en vigueur en 1997. Nous en adopterons les dis-

positions révisées lorsqu’elles entreront en vigueur à leur tour, ce

qui devrait se produire au cours de notre premier trimestre de 2005.

Pour les besoins de nos calculs du bénéfice dilué depuis le début

de l’exercice, nous utilisons pour le moment le prix trimestriel moyen

de l’action. Aux termes des révisions nouvellement apportées au

SFAS 128, nous serons tenus d’utiliser le cours moyen de l’action

depuis le début de l’exercice. Lors d’appréciation du cours de l’ac-

tion depuis le début de l’exercice, comme ce fut notre cas en 2004,

les révisions apportées à la norme auront pour effet d’accroître la

dilution. À titre d’exemple, si nous avions adopté la norme révisée

en 2004, notre bénéfice par action dilué depuis le début de l’exercice

aurait été de 0,03 $ par action inférieur à celui qui a été présenté.

Selon la nouvelle norme, nous devrons présenter le bénéfice par

action dilué rétroactivement à l’application, ce qui signifie que le béné-

fice par action des exercices précédents sera rajusté pour rendre

sa méthode de calcul conforme à la nouvelle méthode adoptée.

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 151 « Coûts eninventaire » (SFAS No. 151) modifie le chapitre 4 de l’ARB No. 43 qui

prendra effet, pour nous, au cours de l’exercice 2006. Cette norme

clarifie la comptabilité en ce qui a trait aux montants anormaux liés

aux installations et à l’outillage inactifs, aux frais de transport, aux

coûts de manutention ainsi qu’aux coûts relatifs aux pertes de

matériel et exige que ces coûts soient passés en charges pendant

l’exercice courant et non inclus dans les frais généraux. Nous éva-

luons actuellement l’incidence qu’aura le SFAS No. 151 sur nos

résultats financiers au moment de sa mise en œuvre.

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 153 « Échanged’actifs non-monétaires » (SFAS No. 153) modifie l’opinion 29 de

l’APB qui prendra effet, pour nous, au troisième trimestre de 2005.

Cette norme resserre l’exception générale visant les échanges

d’actifs productifs semblables et la remplace par une exception

générale visant les échanges d’actifs non monétaires qui ne sont

pas de nature commerciale. Nous ne croyons pas que cette norme

aura une incidence importante sur nos résultats financiers au

moment de sa mise en œuvre.

Opérations entre apparentésOpérations avec la direction et d’autres personnes Nous embau-

chons des membres de la famille Coors, qui étaient collectivement

propriétaires de la totalité de ses actions ordinaires avec droit de

vote en 2004. Les décisions d’embauche et de placements sont

fondées sur le mérite, et la rémunération offerte est conforme aux

politiques en place pour tous les employés de la Société.

Certaines relations d’affaires Nous achetons une grande partie des

cartons d’emballage auprès de Graphic Packaging Corporation (GPC),

un apparenté. Au 26 décembre 2004, diverses fiducies de la famille

Coors étaient collectivement propriétaires de la totalité de nos actions

ordinaires avec droit de vote de catégorie A, d’environ 30 % de nos

actions ordinaires de catégorie B, et d’environ 30 % des actions ordi-

naires de GPC.

En 2004, en 2003 et en 2002, respectivement, nous avons acheté

pour 104,5 millions de dollars, 106,4 millions de dollars et 111,0 mil-

lions de dollars aux termes du contrat d’emballage que nous avons

conclu avec GPC. Les soldes des comptes créditeurs reliés compris

dans le poste « Montants à payer à des sociétés affiliées » figurant

dans les bilans consolidés se chiffraient à 3,4 millions de dollars et

à 5,0 millions de dollars au 26 décembre 2004 et au 28 décembre

2003, respectivement.

Nous sommes également commanditaire dans un partenariat

d’aménagement immobilier dont une filiale de GPC est le comman-

dité. Le partenariat est le propriétaire de certains immeubles qui

nous appartenaient auparavant directement, qu’il aménage, exploite

et vend. Nous n’avons reçu aucune distribution de ce partenariat en

2004 ni en 2003.

Facteurs de risqueLe lecteur devrait analyser attentivement les facteurs de risque

suivants (qui comprennent les risques propres à notre fusion avec

Molson) ainsi que les autres renseignements contenus dans le pré-

sent document. Les principaux facteurs susceptibles d’influer sur

l’atteinte de nos objectifs et de faire en sorte que les résultats réels

différeront considérablement de ceux dont il est fait état dans les

déclarations prospectives incluent les facteurs suivants, sans toute-

fois s’y limiter :

La concurrence intense à laquelle nous continuerons de faire face

pourrait avoir un effet négatif sur nos résultats d’exploitation.

L’industrie brassicole est fortement concurrentielle et exige d’impor-

tantes ressources humaines et financières. La concurrence au sein

de nos différents marchés pourrait nous pousser à réduire les prix,

à augmenter les dépenses d’immobilisation et autres ou nous faire

perdre des parts de marché, chacune de ces éventualités pouvant

avoir un effet défavorable important sur notre entreprise et nos résul-

tats financiers. De plus, au sein de certains de nos marchés, nos

principaux concurrents peuvent compter sur des ressources beau-

coup plus considérables, que ce soit sur le plan financier ou en

matière de commercialisation, de production et de distribution, que

celles dont disposera Molson Coors. Au sein de tous les marchés où

Molson Coors sera active, des stratégies de commercialisation dyna-

miques mises en oeuvre par nos principaux concurrents pourraient

avoir un effet défavorable sur nos résultats financiers.

Page 40: MOLSONCOORS_AR2004_FR

Les changements touchant les règlements fiscaux, environnementaux

ou autres, ou l’incapacité de se conformer aux règlements existants,

notamment en ce qui a trait aux licences et au commerce ou autre,

pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre situation

financière. Nos activités sont réglementées par les lois et la réglemen-

tation fédérales, étatiques, provinciales et locales de différents pays

touchant des questions telles que les exigences relatives aux

licences, les pratiques concurrentielles et de fixation des prix, les

pratiques d’étiquetage, de publicité, de promotion et de commerciali-

sation, ainsi que les relations avec les distributeurs, les questions

environnementales et d’autres questions. La non-conformité à ces

lois et à cette réglementation pourrait entraîner la perte, la révoca-

tion ou la suspension de nos licences, permis ou approbations. De

plus, des modifications apportées à la fiscalité, à la réglementation

sur l’environnement ou à toute autre loi ou réglementation pourraient

avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise,

notre situation financière et nos résultats d’exploitation.

Notre dette par rapport à nos capitaux propres est considérable.

Au 26 décembre 2004, notre dette se chiffrait à 932,2 millions de

dollars et concernait principalement notre acquisition de CBL, et elle

s’est accrue considérablement depuis la fusion avec Molson. Par

conséquent, une tranche importante de nos flux de trésorerie liés à

l’exploitation doit servir à payer le capital et les intérêts sur notre dette.

Si notre rendement financier et notre rendement de l’exploitation ne

génèrent pas suffisamment de flux de trésorerie pour toutes nos activi-

tés, cela pourrait avoir une incidence défavorable sur notre exploitation.

Nous subissons les fluctuations de taux de change, principalement en

ce qui concerne la livre sterling et le dollar canadien. Nous avons des

actifs, des passifs, des produits d’exploitation et des charges libellés

dans diverses devises, soit principalement notre quote-part de la

coentreprise qui vend les produits de marque Coors Light au Canada

ainsi que des actifs, des passifs, des produits d’exploitation et des

charges libellés en livres sterling depuis l’acquisition faite en 2002.

Suite à la fusion avec Molson, notre exposition aux taux de change

avec le dollar canadien et le real brésilien augmentera considérable-

ment. Nos états financiers étant libellés en dollars américains, nous

devons convertir nos actifs, nos passifs, nos produits d’exploitation

et nos charges en dollars américains aux taux de change en vigueur.

Les augmentations et les réductions de la valeur du dollar américain

influent, parfois négativement, sur la valeur des éléments figurant

dans nos états financiers, même si leur valeur en monnaie locale

demeure inchangée.

Nos opérations sont assujetties à des fluctuations de prix de matières

premières ainsi qu’à des fluctuations des taux de change qui pourraient

avoir un impact négatif important sur nos résultats d’exploitation.

Molson Coors va utiliser une grande quantité de matières premières

d’agriculture et autres marchandises dans sa production, y compris

le malt, le houblon et l’eau. La disponibilité et le prix de ces mar-

chandises peuvent être affectés par des facteurs sur lesquels nous

n’exerçons aucun contrôle, y compris le gel des récoltes, la sécheresse

et autres conditions météorologiques, ainsi que les facteurs écono-

miques touchant les décisions concernant la culture des produits, les

diverses maladies des plantes et le vol. Dans la mesure où l’un ou

l’autre de ces facteurs a une répercussion sur les prix des marchan-

dises, cela pourrait avoir une incidence importante sur nos résultats

d’exploitation. Aussi, les matières premières d’agriculture et autres

marchandises au Brésil sont transigées en dollars américains, mais

étant donné que les ventes de Molson au Brésil sont effectués en

devises locales, les fluctuations du taux de change entre le dollar

américain et le réal brésilien pourrait avoir une incidence défavorable

sur nos résultats au Brésil. Les deux sociétés ont des programmes de

couverture visant à fixer le prix des marchandises et les fluctuations

des taux de change. Toutefois, dans la mesure où nous ne pouvons

gérer de façon efficace les risques susmentionnés, et si nos pro-

grammes de couverture ne couvrent pas de façon adéquate et

complète les fluctuations de prix des matières premières et les fluc-

tuations des taux de change, ceci pourrait avoir une incidence

négative sur nos résultats d’exploitation.

Nous nous procurons les emballages et matières premières pour nos

activités auprès d’un petit nombre de fournisseurs. Nous achetons la

plupart de nos cartons et contenants auprès d’un seul fournisseur

ou d’un petit nombre de fournisseurs. Cet emballage est unique et

n’est produit par aucun autre fournisseur. Par ailleurs, nous sommes

tenus, en vertu d’obligations contractuelles, d’acheter la quasi-totalité

de nos canettes et bouteilles auprès de nos coentreprises produisant

des contenants ou de nos partenaires dans ces coentreprises aux

États-Unis, à savoir Ball Corporation (RMMC) et Owens-Brockway

Glass Container, Inc. (RMBC). La consolidation des fournisseurs de

bouteilles de verre en Amérique du nord a réduit les options d’appro-

visionnement et augmente le risque relatif d’interruption. CBL dispose

d’une seule source d’approvisionnement en canettes (Ball). S’il

advenait qu’un de ces fournisseurs soit incapable de répondre à

nos besoins et que nous manquions de temps pour trouver une autre

source d’approvisionnement, nos activités pourraient être affectées

significativement. Un certain nombre de facteurs hors de notre contrôle,

notamment la gelée du sol, les périodes de sécheresse et d’autres

conditions météorologiques, les facteurs économiques touchant les

décisions concernant la culture de produits, les diverses maladies et

fléaux des plantes pourraient influer sur l’approvisionnement et les

prix des matières premières utilisées pour produire nos bières. Si

un des facteurs ci-dessus avait un effet sur les ingrédients que

nous utilisons pour produire nos bières, cela pourrait avoir une

incidence défavorable importante sur nos résultats d’exploitation.

Notre réussite dépend en grande partie du succès de trois principaux

produits, un au Canada, un aux États-Unis et un au Royaume-Uni;

l’échec ou la faiblesse d’un ou plus d’entre eux pourrait avoir une

incidence défavorable importante sur nos résultats financiers.

Bien que notre portefeuille compte actuellement de 14 produits aux

États-Unis, plus de 51 % du volume des ventes du secteur Amérique

en 2004 provient de la marque Coors Light. Au Royaume-Uni, la

marque Carling lager est la plus vendue et représente environ 75 %

du volume de CBL en 2004. La marque Molson Canadian atteint

26 % du volume de Molson pour la période de neuf mois terminée

en décembre 2004. Par conséquent, toute tendance marquée des

consommateurs à se tourner vers d’autres bières pourrait avoir une

incidence défavorable démesurément importante sur nos activités.

38 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Page 41: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 39

Si notre contrat avec notre fournisseur actuel de services informatiques

nous faisait défaut, nos activités pourraient être grandement perturbées.

Nous avons recours à un seul fournisseur de services informatiques

relativement à notre réseau, à notre centre de dépannage, à notre

matériel, et à la configuration de nos logiciels, tant pour CBC que

pour CBL. Si le fournisseur de services faisait faillite et que nous

ne trouvions pas un autre fournisseur convenable rapidement, nous

pourrions ne pas être en mesure d’administrer correctement nos

systèmes informatiques.

Nous sommes et continuerons d’être assujettis à divers litiges éven-

tuels liés à la fiscalité, à l’environnement et à des questions connexes

et ne pouvons prédire avec certitude que nos réserves visant à couvrir

ces litiges éventuels seront suffisantes. Si les coûts actuels associés

à ces passifs éventuels s’avéraient être plus élevés que ce qui était

anticipé, nous pourrions avoir à comptabiliser des charges courues

additionnelles. Dans le cours de nos activités, nous faisons l’objet

de certaines réclamations en justice et d’autres passifs éventuels.

Celles-ci comprennent entre autres (i) des réclamations des autorités

fiscales contre Cervejarias Kaiser Brasil S.A. (filiale de Molson) en

rapport avec des impôts sur le revenu, des taxes d’accise fédérales,

des taxes sur la valeur ajoutée, des taxes sur les revenus (PIS/contri-

butions à l’assurance fédérale d’emploi), et des taxes sur l’assurance

sociale fédérale, (ii) des revendications par l’Environmental Protection

Agency aux États-Unis (EPA) à l’effet que nous sommes potentielle-

ment responsables de l’affaire concernant le fonds spécial pour

l’environnement du site Lowry et (iii) d’autres réclamations légales

dans le cours normal des affaires.

Bien que nous ayons estimé et constaté les coûts anticipés, si

les coûts additionnels réels sont plus élevés que prévu, il se pourrait

que nous passions en charges des coûts supplémentaires et ver-

sions d’autres paiements en espèces.

Risques propres au secteur AmériqueDes litiges concernant le secteur des boissons alcoolisées pourraient

avoir un effet défavorable sur les volumes de nos ventes et sur notre

entreprise. Coors et bon nombre d’autres brasseurs et fabricants

de spiritueux font l’objet de poursuites devant plusieurs tribunaux

en ce qui a trait aux pratiques publicitaires et à la consommation

par les mineurs. Les poursuites allèguent que chaque défenderesse

a volontairement commercialisé ses produits auprès des enfants et

autres consommateurs mineurs. En fait, chaque poursuite demande,

au nom d’une classe indéterminée de parents et de tuteurs, une

injonction et des dommages-intérêts non déterminés. Nous oppose-

rons une défense vigoureuse à ces poursuites. Il est impossible pour

l’instant d’évaluer les pertes éventuelles ou l’étendue des pertes,

le cas échéant, découlant de ces poursuites.

Aux États-Unis, nous dépendons considérablement de distributeurs

indépendants pour vendre nos produits, et il n’est pas certain qu’ils

seront des vendeurs efficaces. Nous vendons tous nos produits aux

États-Unis à des distributeurs qui les revendent à des détaillants.

Certains distributeurs sont désavantagés, car ils sont plus petits

que les distributeurs qui mènent dans leurs marchés. Nos distribu-

teurs vendent également des produits qui font concurrence aux

nôtres. Ces distributeurs pourraient accorder plus d’importance aux

produits concurrents, ce qui pourrait réduire nos ventes. De plus, la

réglementation dans un grand nombre d’États est telle qu’il est très

difficile de changer de distributeur. Par conséquent, s’il ne nous est

pas permis ou que nous ne sommes pas capables de remplacer des

distributeurs non productifs ou inefficaces, cela pourrait avoir une

incidence défavorable sur nos activités, notre situation financière et

nos résultats d’exploitation.

Risques propres au secteur EuropeLes regroupements des pubs et la croissance dans la taille des chaînes

de pubs au Royaume-Uni pourraient réduire notre capacité à obtenir les

prix désirés. La tendance vers les regroupements de pubs au détri-

ment de l’exploitation d’indépendants au Royaume-Uni se poursuit.

Les entités plus importantes auxquelles ces regroupements donnent

lieu ont un plus grand pouvoir de négociation de prix, qui pourrait influer

sur la capacité de CBL à obtenir des prix favorables en consommation

sur place (en raison de l’effet de propagation lié à la réduction du

pouvoir de négociation) et réduire notre bénéfice et nos marges béné-

ficiaires. Par ailleurs, ces plus grands clients ont commencé à acheter

directement un plus grand nombre de produits que nous vendions

dans le passé dans le cadre de nos activités de marques distribuées.

Ces regroupements pourraient avoir une incidence défavorable sur

nos activités.

Compte tenu du nombre de travailleurs syndiqués au Royaume-Uni,

nous pourrions être grandement touchés par les grèves, les arrêts de

travail ou autres questions de main-d’œuvre. Environ 27 % de la main-

d’œuvre de CBL est syndiquée. Nous croyons que les relations avec

nos employés sont bonnes, mais les droits plus stricts du travail au

Royaume-Uni nous exposent à un risque de perte plus élevé advenant

toute interruption de travail.

Nos principales installations de production en Europe sont respective-

ment regroupées à un seul endroit; nous pourrions donc être plus

vulnérables que nos concurrents aux perturbations de transport, aux

hausses des prix du carburant et aux catastrophes naturelles. Nos

principales installations de production en Europe se trouvent à

Burton-on-Trent, en Angleterre, où nous brassons et emballons envi-

ron les deux tiers de nos produits vendus en Europe. Alors que nos

activités en Europe demeurent centralisées, nos concurrents ont des

brasseries et des usines d’emballage dans diverses régions. Par

conséquent, nous devons livrer nos produits plus loin que certains de

nos concurrents, ce qui nous rend plus vulnérables aux fluctuations

des coûts telles que le prix du carburant ou les coûts d’emballage.

Nous avons recours à un seul fournisseur de services logistiques en

Angleterre, au pays de Galles et en Écosse pour distribuer les produits

de CBL. Nous avons formé la coentreprise Tradeteam avec Exel

Logistics. Tradeteam fait la distribution physique des produits de

marques de CBL en Angleterre, au pays de Galles et en Écosse,

sauf dans les cas où un client demande un système de distribution

différent. S’il advenait que Tradeteam ne puisse pas continuer à

distribuer nos produits et que nous ne puissions trouver un autre

distributeur rapidement, cela pourrait grandement perturber nos

activités et avoir une incidence défavorable sur notre exploitation.

Page 42: MOLSONCOORS_AR2004_FR

40 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Analyse par la Direction de la Situation Financière et des Résultats d’Exploitation

Risques propres à la fusion avec MolsonNous pourrions ne pas réaliser les économies de coûts et autres

avantages actuellement prévus en raison des défis d’intégration des

activités, technologies, ventes et autres aspects de Molson et de Coors.

Notre réussite dépendra beaucoup du succès obtenu par la direction

à intégrer les activités, les technologies et le personnel de Molson et

de Coors. Si nous ne réussissons pas à relever ces défis d’intégration

ou à réaliser par ailleurs l’un ou l’autre des avantages attendus de la

fusion, notamment les économies annuelles de coûts estimées à

environ 50 millions de dollars, 40 millions de dollars et 85 millions

de dollars pour les premier, deuxième et troisième exercices, respec-

tivement, suivant la fusion, ainsi que les économies annuelles d’environ

175 millions de dollars par la suite, cela pourrait nuire à nos résultats

d’exploitation. De plus, l’intégration globale des deux sociétés pour-

rait donner lieu à des problèmes opérationnels, frais et obligations

imprévus et détourner l’attention de la direction.

La perte de membres clés de la direction pourrait compromettre la

réussite de l’intégration ou nuire à nos activités. Nous avons conclu

des contrats avec douze membres de la haute direction, avec certains

membres de l’ancienne équipe de direction de Coors ainsi qu’avec

d’autres membres de la direction relativement à un changement de

contrôle de Coors. Les modalités de ces contrats ont pris effet par

suite de la fusion avec Molson le 9 février 2005. Nous étudions actuel-

lement les états de service de chacun de ces employés. Cependant,

la perte, ne serait-ce que de l’un ou de l’autre des membres de la

direction ou de membres clés de l’ancienne équipe de direction de

Molson pourrait avoir une incidence défavorable importante sur notre

capacité à intégrer les activités de Molson et de Coors et à assurer

la réussite de cette intégration.

Si Pentland et la fiducie Coors ne peuvent s’entendre sur une question

soumise aux actionnaires, en général, celle-ci ne sera pas approuvée,

même si elle bénéficie à la Société ou a la faveur des autres actionnaires.

Pentland et la fiducie Coors, lesquelles contrôlent conjointement plus

des deux tiers des actions ordinaires de catégorie A et des actions

échangeables de catégorie A de la Société, sont parties à des conven-

tions de vote fiduciaire qui regroupent les droits de vote des actions

ordinaires de catégorie A et des actions échangeables de catégorie

A qu’elles détiennent. Cependant, si ces deux actionnaires ne s’enten-

daient pas pour voter en faveur d’une question soumise à un vote des

actionnaires (sauf l’élection des administrateurs), les fiduciaires char-

gés de voter seraient tenus d’exercer les droits de vote se rattachant

à toutes les actions ordinaires de catégorie A et actions échangeables

de catégorie A déposées conformément aux conventions de vote fidu-

ciaire contre la question. Il n’y a pas d’autre mécanisme prévu dans

les conventions de vote fiduciaire pour résoudre une impasse possible

entre ces actionnaires. Par conséquent, si Pentland ou la fiducie Coors

ne veulent pas voter en faveur d’une transaction soumise à un vote

des actionnaires, nous pourrions ne pas conclure la transaction même

si notre conseil, notre direction ou nos autres actionnaires estiment

que la transaction profite à Molson Coors.

Molson a récemment inscrit des pertes dans son exploitation au Brésil,

des charges de restructuration et une charge pour perte de valeur, et

elle pourrait subir d’autres charges découlant des activités brésiliennes,

ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur nos

résultats d’exploitation combinés. Les activités brésiliennes de

Molson ont enregistré des pertes au cours de l’exercice terminé le

31 décembre 2004. Ces pertes ont résulté des coûts de la période

courante associés à des plans visant à accroître considérablement

les volumes et à recouvrer la part de marché par suite de la mise

en place des centres des ventes au cours des neuf derniers mois au

Brésil. Compte tenu des défis continus que présente le marché de la

bière au Brésil, Molson a constaté des charges de restructuration et

une charge pour perte de valeur relativement à ces activités avant

la fusion. Les activités brésiliennes de Molson pourraient continuer

d’enregistrer des pertes et d’autres charges pour perte de valeur

pourraient être nécessaires, ce qui pourrait avoir une incidence défa-

vorable importante sur nos résultats d’exploitation combinés.

Nous pourrions devoir exercer un contrôle sur l’entité détenant la divi-

sion de divertissements et les Canadiens de Montréal aux termes des

engagements pris envers ses prêteurs. Le 25 juillet 2001, Molson

a vendu la division de divertissements exploitée au Centre Bell à

Montréal et l’équipe de hockey des Canadiens de Montréal, laquelle

peut être touchée défavorablement du point de vue financier par l’arrêt

de travail dans la Ligue nationale de hockey. Au moment de la vente,

Molson s’est notamment engagée envers les prêteurs de l’équipe en

ce qui concerne des prêts qui s’établissaient à 92 millions de dollars

canadiens au 31 mars 2004.

De plus, Molson est garant des contrats de location de 99 ans

du terrain sur lequel est situé le Centre Bell. Le montant du loyer

varie selon les taux d’intérêt en vigueur et les fluctuations de l’Indice

des prix à la consommation. Au cours de l’exercice de Molson ter-

miné le 31 mars 2004, les paiements prévus au bail effectués par

l’acquéreur ont totalisé 3,2 millions de dollars canadiens.

Si l’acquéreur est incapable de remplir ses obligations, Molson

exercera le contrôle des entités qui détiennent la division de diver-

tissements et les Canadiens de Montréal, effectuera les paiements

exigés et financera les déficits de trésorerie, ce qui pourrait avoir une

incidence défavorable importante sur notre niveau de liquidités et

nos résultats d’exploitation combinés.

Page 43: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 41

Information Quantitative et Qualitative sur le Risque du Marché

Dans le cours normal de nos activités, nous sommes exposés

aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix

des matières que nous utilisons dans notre production et pour nos

emballages. Nous avons instauré des politiques et des procédures

qui régissent notre gestion stratégique de ces risques au moyen de

divers instruments financiers. Selon nos politiques, nous ne concluons

pas d’opérations sur instruments financiers pour des raisons de

négociation ou de spéculation.

L’objectif de notre gestion des risques liés aux fluctuations de

taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières premières

est de réduire la volatilité de nos résultats et de nos flux de trésore-

rie que ces fluctuations de taux et de prix provoquent. Pour atteindre

cet objectif, nous concluons des contrats de change à terme, des

swaps sur marchandises, des swaps de taux d’intérêt et des swaps

de devises, dont la valeur varie inversement aux flux de trésorerie

prévus. Nous ne couvrons pas la valeur des placements nets dans

les activités en devises étrangère ni les résultats de nos filiales

étrangères. Les principales monnaies auxquelles nous sommes

exposés sont la livre sterling, le dollar canadien et le yen japonais.

Nos instruments dérivés sont négociés en Bourse ou hors Bourse

et sont souscrits avec des institutions financières jouissant d’une

cote élevée. Nous ne prévoyons pas subir de perte sur les contrats

hors cote en raison d’insolvabilité des contreparties. Tous les instru-

ments hors cote sont souscrits avec des parties dont la cote est d’au

moins A (S&P) ou A2 (Moody’s). Dans certains cas, nos contreparties

et nous avons des ententes de garantie réciproque concernant les posi-

tions de juste valeur qui dépassent un certain seuil. Ces ententes

exigent que des garanties soient offertes sous forme d’espèces,

de titres de trésorerie ou de lettres de crédit au cas où une perte

de juste valeur pour nos contreparties ou pour nous dépasserait

un certain montant. Au 26 décembre 2004, aucune garantie n’avait

été offerte par nos contreparties ou par nous.

Au 26 décembre 2004, nous étions partie à certains swaps de

devises totalisant 530 millions de livres sterling (environ 774 millions

de dollars aux taux de change en vigueur en 2002 quand les swaps

ont été conclus). Les swaps comprenaient un échange initial de capital

en 2002 et requerront un échange final de capital à la date du règle-

ment de nos effets à 6_ % échéant en 2012 (se reporter à la note 12).

Les swaps prévoient aussi un échange de paiements d’intérêts fixes

en livres sterling contre des reçus d’intérêts fixes en dollars améri-

cains. Lors de l’échange initial de capital, nous avons versé des dollars

américains à une contrepartie et reçu des livres sterling. Lors de

l’échange final, nous fournirons des livres sterling à la contrepartie

et recevrons des dollars américains. Les swaps de devises ont été

assignés à la couverture des flux de trésorerie contre les variations

de valeur de l’intérêt et du capital en livres sterling résultant des fluc-

tuations du taux de change du dollar américain en livres sterling sur un

prêt intersociétés entre deux de nos filiales.

Au 26 décembre 2004, nous étions partie à des swaps de taux

d’intérêt se rapportant à nos billets à taux fixe de 63/8 %. Les swaps

de taux d’intérêt convertissent les taux d’intérêt fixes sur un montant

notionnel de 201,2 millions de dollars en taux variables, et échoient

en 2012. Nous recevrons des paiements d’intérêts fixes en dollars

américains tous les six mois à un taux annuel de 63/8 % et verserons

à notre contrepartie un taux fondé sur un écart de crédit en sus du

TIOL de trois mois et, ce faisant, échangerons une obligation à inté-

rêt fixe pour une obligation à intérêt variable. Il n’y a pas eu d’échange

de capital à la mise en place des swaps. Nous avons assigné les

swaps de taux d’intérêt à la couverture des variations de juste valeur

des billets à taux fixe de 201,2 millions de dollars reliées aux fluc-

tuations des taux de swap TIOL.

Nous surveillons les risques de change, de taux d’intérêt et

d’instruments dérivés à l’aide de deux techniques : l’analyse de la

sensibilité et la méthode de la valeur à risque. Les instruments

dérivés sensibles aux fluctuations du marché et autres instruments

financiers que nous utilisons, tels qu’ils sont définis par la SEC, sont

des contrats de change à terme, des swaps sur marchandises, des

swaps de taux d’intérêt et des swaps de devises.

Nous utilisons la méthode de la valeur à risque pour surveiller le

risque de change et le risque lié aux taux d’intérêt de nos swaps de

devises. La méthode de la valeur à risque estime le niveau de perte

d’un jour qui peut être égalée ou dépassée en raison des fluctuations

de la juste valeur de ces instruments financiers sensibles au taux de

change et au taux d’intérêt. La méthode de la variance/de la cova-

riance est le type de modèle de la valeur à risque utilisé pour estimer

la perte maximale potentielle d’un jour que peut subir la juste valeur.

Le modèle de la valeur à risque utilise comme hypothèse une conjonc-

ture normale des marchés et un coefficient de confiance de 95 %.

Diverses techniques de modélisation peuvent servir à calculer la valeur

à risque. Les formules utilisées pour calculer nos valeurs tiennent

compte des diverses corrélations entre les taux de change et les taux

d’intérêt. Les corrélations ont été établies par l’observation des fluc-

tuations des taux de change et des taux d’intérêt sur le marché au

cours de la dernière année. Nous avons exclu les opérations prévues,

les engagements fermes, les soldes de trésorerie et les débiteurs et

créditeurs libellés en monnaies étrangères du calcul de la valeur à

risque, certains de ces instruments agissant comme couverture.

Page 44: MOLSONCOORS_AR2004_FR

42 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Le calcul de la valeur à risque est une mesure statistique de

l’exposition au risque reposant sur des probabilités et n’entend pas

représenter les pertes réelles de la juste valeur que nous pourrions

subir. La valeur à risque obtenue ne représente pas toutes les pertes

que nous pourrions subir. Elle essaie de représenter la perte la plus

probable qui peut survenir 95 fois sur 100 en raison de conjoncture

de marché défavorable. Les gains et les pertes futurs réels différe-

ront des estimations faites à l’aide de la méthode de la valeur à

risque en raison des fluctuations ou des différences des taux du

marché et des interrelations, des instruments de couverture, des

pourcentages de couverture, du moment et d’autres facteurs.

La perte d’un jour estimative maximale de la juste valeur de nos

swaps de devises, calculée à l’aide du modèle de la valeur à risque,

s’est chiffrée à 10,7 millions de dollars, à 5,9 millions de dollars et

à 8,6 millions de dollars au 26 décembre 2004, au 28 décembre

2003 et au 29 décembre 2002, respectivement. Cette perte hypothé-

tique de la juste valeur est une combinaison des composantes taux

de change et taux d’intérêt du swap de devises. Les changements de

valeur attribuables à la composante taux de change seraient complè-

tement neutralisés par les augmentations de la valeur de notre prêt

inter sociétés, l’opération sous-jacente étant couverte. La perte de

juste valeur hypothétique attribuable à la composante taux d’intérêt

serait reportée jusqu’à la résiliation ou à l’échéance.

Des précisions sur les autres instruments dérivés sensibles aux

fluctuations de marché et sur les autres instruments financiers,

notamment leur juste valeur, sont fournies dans le tableau ci-après.

Les instruments en question comprennent les contrats de change à

terme, les swaps sur marchandises, les swaps de taux d’intérêt et

les swaps de devises.

Juste valeurCapital notionnel positive

(En milliers) (en dollars US) (négative) Échéance

26 décembre 2004

Gestion de la monnaie étrangère

Contrats à terme 57«538 $«««« (1«603) $ 01/05 – 11/06

Swap de devises 773«800 (237«046) 05/12

Gestion du prix des marchandises

Swaps 67«134 16«877 02/05 – 02/06

Gestion des taux d’intérêt

Swap de taux d’intérêt 201«200 9«490 05/12

Total (212«282) $

Juste valeurCapital notionnel positive

(En milliers) (en dollars US) (négative) Échéance

28 décembre 2003

Gestion de la monnaie étrangère

Contrats à terme 44«048 $ (1«382) $ 01/04 – 12/05

Swap de devises 773«800 (138«684) 05/12

Gestion du prix des marchandises

Swaps 92«468 9«638 02/05 – 02/06

Gestion des taux d’intérêt

Swap de taux d’intérêt 76«200 6«904 05/12

Total (123«524) $

Les échéances des instruments financiers dérivés détenus au

26 décembre 2004 sont les suivantes (en milliers) :

2007 et(En milliers) 2005 2006 par la suite Total

13«941 $ 1«334 $ (227«557) $ (212«282) $

Une analyse de sensibilité a été réalisée pour estimer notre

exposition aux taux d’intérêt, aux taux de change et aux prix des

marchandises sur le marché. L’analyse de sensibilité tient compte

d’un changement défavorable hypothétique de 10 % ayant trait aux

taux d’intérêt, aux taux de change et aux prix des marchandises

applicables. La volatilité des taux et des prix applicables dépend

de bon nombre de facteurs qu’on ne peut prévoir exactement. Les

fluctuations réelles des justes valeurs pourraient donc différer consi-

dérablement des résultats présentés dans le tableau ci-après.

Le tableau suivant présente les résultats de l’analyse de sensibi-

lité portant sur notre portefeuille d’instruments dérivés et de titres

de créance :

(En millions, au) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Volatilité estimative de la juste valeur

Risque de change : Contrats à terme, swaps (6,6) $«« (5,0) $

Risque lié au taux d’intérêt : Titres de créance, swaps (30,7) $ (32,4) $

Risque lié au prix des marchandises : Swaps (8,4) $ (10,2) $

Information Quantitative et Qualitative sur le Risque du Marché

Page 45: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 43

Rapport de la Direction aux Actionnaires

La préparation, l’intégrité et l’objectivité des états financiers et de

toutes les autres informations financières comprises dans le présent

rapport annuel incombent à la direction de Molson Coors Brewing

Company. Les états financiers ont été préparés conformément aux

principes comptables généralement reconnus et ont nécessité des

estimations qui, le cas échéant, reposent sur le meilleur jugement

de la direction. La direction estime que toutes les incertitudes

importantes ont été prises en compte de façon appropriée et ont

été mentionnées.

Les procédés comptables mis en place et les contrôles internes

connexes offrent l’assurance raisonnable que les actifs sont proté-

gés contre les pertes et que les politiques et procédures sont mises

en œuvre par un personnel qualifié.

PricewaterhouseCoopers LLP, le cabinet d’experts-comptables

agréés indépendants de la Société, effectue une vérification objective

et indépendante des états financiers consolidés. Son rapport ci-joint

est fondé sur une vérification conforme aux normes de vérification

généralement reconnues, vérification qui comprend le contrôle par

sondages des procédés et des livres comptables.

Le conseil d’administration, par l’entremise de son comité de

vérification constitué d’administrateurs externes et indépendants,

surveille les systèmes de contrôle comptable de la Société et exa-

mine les résultats des activités de vérification de la Société. Au

moins une fois par trimestre, le comité de vérification rencontre

séparément ou collectivement les représentants de la direction,

de PricewaterhouseCoopers LLP et des vérificateurs internes. Pour

des raisons d’indépendance, PricewaterhouseCoopers LLP et les

vérificateurs internes de la Société ont un accès illimité au comité

de vérification, qu’ils peuvent rencontrer en la présence ou hors

la présence de la direction.

W. Leo Kiely IIIChef de la direction, Molson Coors Brewing Company(antérieurement Adolph Coors Company)

Timothy V. Wolf Vice-président et chef de la direction financière,Molson Coors Brewing Company (antérieurement Adolph Coors Company)

Rapport de la Direction sur les ContrôlesInternes à l'égard de la Présentation del'information Financière

Il incombe à notre direction d'établir et de maintenir des contrôles

internes adéquats à l'égard de la présentation de l'information

financière comme les définissent les paragraphes 13 a) à 15 f) de

l'Exchange Act Rule. Le système de contrôles internes à l'égard de la

présentation de l'information financière de la Société est conçu pour

fournir une assurance raisonnable quant à la fiabilité de la présenta-

tion de l'information financière et à la préparation des états financiers

pour des besoins externes conformément aux principes comptables

généralement reconnus.

La direction a évalué l'efficacité de ses contrôles internes à

l'égard de la présentation de l'information financière en fonction des

critères établis dans l'« Internal Control – Integrated Framework »

publié par le Committee of Sponsoring Organizations de la Treadway

Commission. En se fondant sur son évaluation, la direction a conclu

que ses contrôles internes à l'égard de la présentation de l'informa-

tion financière étaient efficaces en date du 26 décembre 2004.

Le cabinet d'experts-comptables agréés indépendants mandaté

par la Société a vérifié l'évaluation qu'a faite la direction de ses

contrôles internes à l'égard de la présentation de l'information finan-

cière au 26 décembre 2004 et a publié un rapport à cet égard, lequel

est inclus dans les présentes.

Page 46: MOLSONCOORS_AR2004_FR

44 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Aux administrateurs et aux actionnaires d’Adolph Coors CompanyNous avons réalisé une vérification intégrée des états financiers conso-

lidés d’Adolph Coors Company de 2004, de ses contrôles internes

à l’égard de la présentation de l’information financière en date du

26 décembre 2004 et des vérifications de ses états financiers conso-

lidés de 2003 et de 2002 conformément aux normes prescrites par

le Public Company Accounting Oversight Board (États-Unis). Nos opi-

nions, fondées sur nos vérifications, sont présentées ci-après.

États financiers consolidés À notre avis, les bilans consolidés et

les états consolidés des résultats et du résultat étendu, des capitaux

propres et des flux de trésorerie ci-joints donnent, à tous les égards

importants, une image fidèle de la situation financière d’Adolph Coors

Company et de ses filiales au 26 décembre 2004 et au 28 décembre

2003 ainsi que des résultats de leur exploitation et de leurs flux de

trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois

ans terminée le 26 décembre 2004 selon les principes comptables

généralement reconnus des États-Unis d’Amérique. La responsabilité

de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre

responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers

en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effec-

tuées conformément aux normes prescrites par le Public Company

Accounting Oversight Board (États-Unis). Ces normes exigent que la

vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance

raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes

importantes. La vérification des états financiers comprend le contrôle

par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des

autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle

comprend également l’évaluation des principes comptables suivis

et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une

appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. Nous

estimons que nos vérifications constituent une base raisonnable à

l’expression de notre opinion.

Contrôles internes à l’égard de la présentation de l’informationfinancière De plus, à notre avis, l’évaluation de la direction, incluse

dans le rapport de la direction sur les contrôles internes à l’égard

de la présentation de l’information financière contenue dans le pré-

sent document selon laquelle la Société a maintenu des contrôles

internes efficaces pour présenter l’information financière en date

du 26 décembre 2004 suivant les critères établis dans l’« Internal

Control-Integrated Framework » publié par le Committee of Sponsoring

Organizations of the Treadway Commission (COSO), constitue, à tous

les égards importants, une déclaration juste selon ces critères. En

outre, à notre avis, la Société a maintenu, à tous les égards impor-

tants, des contrôles internes efficaces en présentant l’information

financière en date du 26 décembre 2004, selon les critères établis

dans l’« Internal Control-Integrated Framework » publié par le COSO.

Il incombe à la direction de la Société de maintenir des contrôles

internes efficaces à l’égard de la présentation de l’information finan-

Rapport des Experts-comptables Independants

cière et d’évaluer l’efficacité de ces contrôles. Notre responsabilité

consiste à exprimer une opinion sur l’évaluation faite par la direction

et sur l’efficacité des contrôles internes à l’égard de la présentation

de l’information financière en nous fondant sur notre vérification. Notre

vérification de l'efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information

financière de la société a été effectuée conformément aux normes

prescrites par le Public Accounting Oversight Board (États-Unis).

Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée

de manière à fournir l’assurance raisonnable que, à tous les égards

importants, des contrôles internes efficaces ont été maintenus à

l’égard de la présentation de l’information financière. La vérification

des contrôles internes à l’égard de la présentation de l’information

financière consiste notamment à comprendre ces contrôles, à appré-

cier l’évaluation faite par la direction, à effectuer des contrôles par

sondages et à évaluer l’efficacité des contrôles internes des points

de vue de la conception et du fonctionnement et à appliquer diverses

méthodes que nous jugeons nécessaires dans les circonstances.

À notre avis, notre vérification constitue une base raisonnable sur

laquelle fonder nos opinions.

Le contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une

société est le processus visant à fournir une assurance raisonnable

que l’information financière est fiable et que les états financiers

ont été établis, aux fins de la publication de l’information financière,

conformément aux principes comptables généralement reconnus. Le

contrôle interne à l’égard de l’information financière d’une société

s’entend des politiques et procédures qui: 1) concernent la tenue

de comptes suffisamment détaillés qui donnent une image fidèle des

opérations et des cessions d’actifs de la société; 2) fournissent une

assurance raisonnable que les opérations sont enregistrées comme

il se doit pour établir les états financiers conformément aux principes

comptables généralement reconnus et que les encaissements et

décaissements de la société ne sont faits qu’avec l’autorisation de

la direction et du conseil d’administration de la société; 3) fournis-

sent une assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou

cession non autorisée des actifs de la société qui pourrait avoir une

incidence importante sur les états financiers est soit interdite, soit

détectée à temps.

En raison des limites qui lui sont inhérentes, il se peut que

le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne permette

pas de prévenir ou de détecter certaines inexactitudes. De plus,

toute projection du résultat d’une évaluation de son efficacité sur

des périodes futures est exposée au risque que les contrôles devien-

nent inadéquats en raison de changements de situation ou d’une

détérioration du niveau de respect des politiques ou des procédures.

Denver, ColoradoLe 10 mars 2005

Page 47: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 45

États Consolidés des Résultats et du Résultat Étendu

(En milliers, sauf les données par action, exercices terminés les) 26 décembre 2004 28 décembre 2003 29 décembre 2002

Chiffre d’affaires national et international (note 4) 5«819«727 $ 5«387«220 $ 4«956«947 $

Taxe d’accise sur la bière (1«513«911) (1«387«107) (1«180«625)

Chiffre d’affaires net 4«305«816 4«000«113 3«776«322

Coût des produits vendus (notes 3 et 4) (2«741«694) (2«586«783) (2«414«530)

Bénéfice brut 1«564«122 1«413«330 1«361«792

Autres charges d’exploitation

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (1«223«219) (1«105«959) (1«057«240)

Charges inhabituelles, montant net (note 7) 7«522 – (6«267)

Total des autres charges d’exploitation (1«215«697) (1«105«959) (1«063«507)

Bénéfice d’exploitation 348«425 307«371 298«285

Autres (charges) produits

Intérêts créditeurs 19«252 19«245 21«187

Intérêts débiteurs (72«441) (81«195) (70«919)

Autres produits, montant net (note 4) 12«946 8«397 8«047

Total des autres charges (40«243) (53«553) (41«685)

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 308«182 253«818 256«600

Charge d’impôts (95«228) (79«161) (94«947)

Bénéfice avant la participation minoritaire 212«954 174«657 161«653

Participation minoritaire (16«218) – –

Bénéfice net 196«736 $ 174«657 $ 161«653 $

Éléments du résultat étendu, après impôts

Écarts de conversion 123«011 147«803 70«884

Gain non matérialisé (perte) sur les instruments dérivés (217) 282 15«358

Ajustement du passif minimal au titre des régimes (24«048) (15«031) (212«092)

Reclassements (4«686) 4«235 4«993

Résultat étendu 290«796 $ 311«946 $ 40«796 $

Résultat net de base par action 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $

Résultat net dilué par action 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $

Nombre moyen de base pondéré d’actions 37«159 36«338 36«140

Nombre moyen dilué pondéré d’actions 37«909 36«596 36«566

Voir les notes afférentes aux états financiers.

Page 48: MOLSONCOORS_AR2004_FR

46 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Bilans Consolidés

(En milliers) 26 décembre 2004 28 décembre 2003

Actif

Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces 123«013 $ 19«440 $

Comptes débiteurs et billets à recevoir

Comptes clients, moins la provision pour créances douteuses de 9 110 $ et de 12 413 $, respectivement 692«372 618«053

Montant à recevoir de sociétés affiliées 9«286 38«367

Billets à recevoir et autres comptes débiteurs, moins la provision pour créances douteuses de 3 883 $ et de 4 641 $, respectivement 123«402 94«652

Stocks

Produits finis, moins la provision pour désuétude de 666 $ et de 2 264 $, respectivement 90«943 91«214

Produits en cours 32«565 29«480

Matières premières 88«473 81«068

Fournitures d’emballage, moins la provision pour stocks désuets de 234 $ et de 1 879 $, respectivement 22«780 7«723

Total des stocks 234«761 209«485

Fournitures destinées à la maintenance et à l’exploitation,moins la provision pour fournitures désuètes de 9 600 $

et de 10 675 $, respectivement 29«576 28«512

Actifs d’impôts reportés 3«228 12«819

Autres actifs à court terme, moins la provision pour fournitures de publicité de 1 064 $ et de 1 093 $, respectivement 52«578 57«520

Total de l’actif à court terme 1«268«216 1«078«848

Immobilisations corporelles, moins l’amortissement cumulé de2 483 610 $ et de 2 695 124 $, respectivement 1«445«584 1«450«785

Écart d’acquisition 890«821 796«420

Autres actifs incorporels, moins l’amortissement cumulé de 83 591 $ et de 45 498 $, respectivement 581«043 552«112

Participations dans des coentreprises (note 4) 140«632 193«582

Actifs d’impôts reportés à long terme 168«304 204«804

Billets à recevoir à long terme, moins la provision pour créances douteuses de 11 053 $ et de 12 548 $, respectivement 95«017 108«280

Autres éléments d’actif à long terme 67«907 59«909

Total de l’actif 4«657«524 $ 4«444«740 $

Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés.

Page 49: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 47

Bilans Consolidés

(En milliers, sauf les actions et les données par action) 26 décembre 2004 28 décembre 2003

Passif et capitaux propres

Passif à court terme

Comptes créditeurs

Comptes fournisseurs 320«015 $ 318«071 $

Montants à payer à des sociétés affiliéesΩ 6«019 36«802

Charges à payer au titre des salaires et des vacances 82«902 57«593

Taxe d’accise à payer 196«720 190«983

Passif d’impôts reportés 5«852 –

Charges à payer et autres passifs 526«861 439«108

Emprunts à court terme 12«500 21«309

Tranche à court terme de la dette à long terme 26«028 69«856

Total du passif à court terme 1«176«897 1«133«722

Dette à long terme 893«678 1«159«838

Passifs d’impôts reportés à long terme 149«927 195«523

Prestations de retraite et avantages complémentaires de retraite reportés 483«255 488«640

Instruments dérivés à long terme 237«046 138«684

Autres passifs à long terme 78«687 60«957

Total du passif 3«019«490 3«177«364

Engagements et éventualités (note 18)

Participation minoritaire 36«868 –

Capitaux propres

Capital actions

Actions privilégiées sans droit de vote et sans valeur nominale (autorisées : 25 000 000 d’actions; émises et en circulation : aucune) – –

Actions ordinaires de catégorie A avec droit de vote, valeur nominale de 0,01 $ au 26 décembre 2004 et sans valeur nominale au 28 décembre 2003

(autorisées : 500 000 000; émises et en circulation : 1 260 000 actions) 13 13

Actions ordinaires de catégorie B sans droit de vote, valeur nominale de 0,01 $ au 26 décembre 2004 et sans valeur nominale au 28 décembre 2003

(autorisées : 500 000 000 d’actions; émises et en circulation : 36 392 172 et 35 153 707 actions, respectivement) 364 352

Total du capital actions 377 365

Surplus d’apport 105«111 32«049

Actions temporairement incessibles non acquises (226) (681)

Bénéfices non répartis 1«398«003 1«231«802

Cumul des autres éléments du résultat étendu 97«901 3«841

Total des capitaux propres 1«601«166 1«267«376

Total du passif et des capitaux propres 4«657«524 $ 4«444«740 $

Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés.

Page 50: MOLSONCOORS_AR2004_FR

48 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

États Consolidés des Flux de Trésorerie

(En milliers, exercices terminés les) 26 décembre 2004 28 décembre 2003 29 décembre 2002

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation

Bénéfice net 196«736 $ 174«657 $ 161«653 $

Ajustements pour rapprocher le bénéfice net des flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation

Quote-part du bénéfice net de coentreprises (59«653) (65«542) (54«958)

Distributions de coentreprises 72«754 70«900 66«616

Amortissement et épuisement 265«921 236«821 227«132

Amortissement des frais d’émission de titres d’emprunt 2«456 6«790 3«167

Gain à la vente, déduction faite de la perte à l’abandon d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels (15«027) (4«580) (9«816)

Gains à la vente de titres – – (4«003)

Impôts reportés 6«215 53«497 11«679

Gain ou perte lié aux variations du taux de change et aux instruments dérivés (5«740) 1«252 2«576

Participation minoritaire 16«218 – –

Économie d’impôts découlant des régimes de rémunération à base d’actions 8«398 412 3«410

Variations de l’actif et du passif à court terme (déduction faite des actifs acquis et des passifs pris en charge lors d’un regroupement d’entreprises comptabilisé selon la méthode de l’acquisition) et autres

Comptes clients (35«671) 31«067 (254«425)

Comptes fournisseurs (4«575) 97«761 107«619

Stocks (3«441) (5«549) 39«210

Charges à payer et autres passifs 24«386 (50«703) (60«757)

Autres 21«781 (17«955) 5«865

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation 499«908 528«828 244«968

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

Ventes et échéances de placements – – 232«758

Nouvelles immobilisations corporelles (211«530) (240«458) (246«842)

Produit de la vente d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels 72«063 16«404 27«357

Acquisition de CBL, déduction faite de l’encaisse acquise (1«587«300)

Ajustement du prix d’achat au titre du règlement des rentes de retraite 25«836 – –

Encaisse constatée lors du regroupement initial de coentreprises 20«840 – –

Encaissement de prêts accordés à des clients 54«048 51«863 64«564

Prêts accordés à des clients (25«961) (36«553) (50«987)

Augmentation de la participation dans Molson USA, LLC (2«744) (5«240) (2«750)

Autres – (630) (7«561)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement (67«448) (214«614) (1«570«761)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Émission d’actions en vertu de régimes d’actions 66«764 2«491 15«645

Dividendes versés (30«535) (29«820) (29«669)

Dividendes versés sur les participations minoritaires (7«218) – –

Produit de l’émission de la dette à long terme – – 2«391«934

Produit net (remboursement) des emprunts à court terme (8«761) (84«170) 331«333

Produit net (remboursement) des effets de commerce (250«000) 249«645 –

Paiements au titre de la dette et des obligations découlant de contrats de location acquisition (114«629) (462«547) (1«379«718)

Frais d’émission de la dette à long terme – – (10«074)

Variation du solde des découverts de banque 8«715 (32«992) (27«783)

Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement (335«664) (357«393) 1«291«668

Espèces et quasi-espèces

Augmentation nette (diminution) des espèces et quasi-espèces 96«796 (43«179) (34«125)

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces 6«777 3«452 16«159

Solde au début de l’exercice 19«440 59«167 77«133

Solde à la fin de l’exercice 123«013 $ 19«440 $ 59«167 $

Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés.

Page 51: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 49

États Consolidés des Capitaux Propres

CumulActions émises Actions tem- des autres

sur le capital Actions porairement éléments(En milliers, actions ordinaire ordinaires émises Surplus incessibles Bénéfices du résultatsauf les données par action) Catégorie A Catégorie B Catégorie A Catégorie B d’apport non acquises non répartis étendu Total

Solde au 30 décembre 2001 1«260 34«689 1«260 $ 8«259 $ – $ (597) $ 954«981 $ (12«591) $ 951«312 $

Actions émises en vertu de régimes d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe 392 93 19«731 (770) 19«054

Amortissement des actions temporairement incessibles 358 358

Autres éléments du résultat étendu (120«857) (120«857)

Bénéfice net 161«653 161«653

Dividendes en espèces,0,82 $ par action (29«669) (29«669)

Solde au 29 décembre 2002 1«260 35«081 1«260 8«352 19«731 (1«009) 1«086«965 (133«448) 981«851

Changement de constitution et modification de la valeur nominale (1«247) (8«018) 9«265 –

Actions émises en vertu de régimes d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe 73 18 3«053 (164) 2«907

Amortissement des actions temporairement incessibles 492 492

Autres éléments du résultat étendu 137«289 137«289

Bénéfice net 174«657 174«657

Dividendes en espèces,0,82 $ par action (29«820) (29«820)

Solde au 28 décembre 2003 1«260 35«154 13 352 ÷ «32«049 (681) 1«231«802 3«841 1«267«376

Actions émises en vertu de régimes d’actions, compte tenu de l’économie d’impôts connexe 1«238 12 73«062 73«074

Amortissement des actions temporairement incessibles 455 455

Autres éléments du résultat étendu 94«060 94«060

Bénéfice net 196«736 196«736

Dividendes en espèces,0,82 $ par action (30«535) (30«535)

Solde au 26 décembre 2004 1«260 36«392 «13 $ 364 $÷«105«111 $ (226) $ 1«398«003 $« 97«901 $ 1«601«166 $

Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés.

Page 52: MOLSONCOORS_AR2004_FR

50 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

1. Mode de présentation et principales conventions comptablesLe 9 février 2005, Adolph Coors Company a fusionné avec Molson Inc.

(« Molson »). Dans le cadre de la fusion (la « fusion »), Adolph Coors

Company est devenue la société mère de la société fusionnée et

a remplacé sa dénomination pour Molson Coors Brewing Company.

À moins d’indication contraire, dans le présent rapport, « nous »

s’entend de Molson Coors Brewing Company (« MCBC »), essentiel-

lement une société de portefeuille, de ses filiales en exploitation

Coors Brewing Company (« CBC »), exploitée aux États-Unis et Coors

Brewers Limited (« CBL »), exploitée au Royaume-Uni, ainsi que de

nos autres personnes morales.

À moins d’indication contraire, les renseignements contenus dans

le présent rapport excluent les activités de Molson au Canada et au

Brésil (mais comprennent nos participations dans des coentreprises

menées auparavant avec Molson, dont il est question dans la note 4),

et sont présentés en dollars américains.

Exercice Notre exercice couvre une période de 52 ou de 53 semaines

qui se termine le dernier dimanche de décembre. Les exercices termi-

nés le 26 décembre 2004, le 28 décembre 2003 et le 29 décembre

2002 comportent tous 52 semaines.

Consolidation Nos états financiers consolidés comprennent nos comptes

et ceux des filiales américaines et étrangères que nous détenons et

contrôlons de façon majoritaire. Tous les comptes et toutes les opéra-

tions inter sociétés importants ont été éliminés lors de la consolidation.

Estimations Nos états financiers consolidés sont dressés confor-

mément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR »)

des États-Unis. Ces principes exigent de notre part certaines estima-

tions et hypothèses et un certain degré de jugement. Nous croyons

que ces estimations et hypothèses ainsi que notre jugement sont rai-

sonnables, compte tenu des renseignements dont nous disposions

au moment où nous les formulions. Les écarts importants, s’il en

est, entre ces estimations et les résultats réels pourraient affecter

nos états financiers consolidés.

Données comparatives Certaines données des états financiers de

2003 et de 2002 ont été retraitées en fonction de la présentation

adoptée pour les états financiers de 2004.

Constatation des produits Les produits du secteur Amérique sont

constatés lorsque les marchandises sont livrées et que le risque de

perte passe à nos clients, ceux-ci étant principalement des distribu-

teurs ou des grossistes indépendants aux États-Unis. Les produits

du secteur Europe sont constatés lorsque nos clients reçoivent les

marchandises, ces clients étant essentiellement des détaillants

indépendants du Royaume-Uni. Au Royaume-Uni, la taxe d’accise est

comprise dans le prix que nous payons pour des boissons de marques

appartenant à des tiers, achetées à des tiers et destinées à être

revendues, taxe que nous incluons dans notre coût des produits ven-

dus une fois que la vente est conclue. Nous comptabilisons le coût

de divers programmes, notamment les programmes de promotion,

de rabais et d’octroi de coupons, en diminution du chiffre d’affaires.

Les ventes sont effectuées au comptant ou à crédit.

Sauf dans des cas inhabituels, une marchandise est générale-

ment retournée lorsqu’elle ne respecte pas nos normes de qualité,

et non à cause d’une action intentée par le client. Les marchandises

qui ne sont pas conformes à nos normes élevées de qualité sont

retournées et détruites. Nous n’avons pas de conditions standard

qui autorisent le retour d’une marchandise. Nous estimons le coût

des marchandises retournées et l’incluons dans le coût des produits

vendus, dans l’état consolidé des résultats de la période. Nous

retranchons des produits le prix de vente initial, dans la période

au cours de laquelle la marchandise est retournée.

Coût des produits vendus Notre coût des produits vendus comprend

le coût des matières premières pour la fabrication de la bière, les

matières d’emballage (y compris l’emballage promotionnel), le coût

de fabrication, les frais du personnel de soutien et les frais indirects

dans les usines, les frais de transport et les frais d’entrepôt (y compris

les frais du réseau de distribution). Les frais du réseau de distribu-

tion englobent les frais de transport d’arrivée et de sortie, les frais

d’achat et de réception, les frais d’inspection, les frais d’entreposage

et de transfert interne.

Comptabilisation à la valeur de consolidation En général, nous

comptabilisons à la valeur de consolidation les participations

situées entre 20 % et 50 % que nous détenons dans les sociétés

sur lesquelles nous exerçons une influence notable, exception faite

de certaines coentreprises devant être consolidées à titre d’entités

à détenteurs de droits variables aux termes du FIN 46R. Ce sont

essentiellement des participations dans des entreprises qui fournis-

sent des services de transport en Europe et des participations dans

des entreprises qui fabriquent, distribuent et vendent les marques

Coors Light et Molson aux États-Unis. Prière de se référer à la note 4

des présents états financiers consolidés pour consulter la descrip-

tion de ces participations.

Depuis la fusion, la coentreprise non consolidée qui distribuait

et vendait la marque Coors Light au Canada a été dissoute, et ses

activités ont été prises en charge par l’entreprise canadienne de

fabrication de bière Molson.

En date du 26 décembre 2004, nos apparentés ne possèdent

aucune part dans les participations que nous comptabilisons à la

valeur de consolidation.

Participations comptabilisées à la valeur d’acquisition En 1991,

nous sommes devenus un commanditaire dans Colorado Rockies

Baseball Club, Ltd. (« Baseball Partnership »), auparavant nommée

Colorado Baseball Partnership 1993, Ltd., en y investissant 10,0 mil-

lions de dollars, ce qui nous a conféré une participation de 17,1 %

dans la société en commandite. Les dispositions de l’Emerging Issues

Task Force Topic D-46 (l’« EITF D-46 »), « Accounting for Limited

Partnership Investments » permettent la méthode de la comptabili-

sation à la valeur d’acquisition, puisque nous avons conclu l’entente

de société en commandite en 1991. En tant que commanditaire,

nous ne participons pas au contrôle, à la gestion ni à l’exploitation

de Baseball Partnership et n’avons aucun pouvoir pour la lier par

contrat. Le bénéfice ou la perte d’exploitation de Baseball Partnership

est réparti entre les associés en fonction du pourcentage de leur

participation. En 2004, 2003 et 2002, nous n’avons reçu aucune

distribution en espèces ni aucun bénéfice. Nous estimons que la

valeur comptable de notre participation dans Baseball Partnership

n’en dépasse pas la juste valeur.

En juillet 2003, Coors a signé un billet de 2,1 millions de dollars avec

Baseball Partnership. Le montant d’emprunt de chaque associé était

établi en fonction du pourcentage de sa participation. Ces pourcentages

n’ont pas changé. Le billet est d’une durée de 20 ans et porte intérêt

au taux annuel de 5 %, et est inclus dans les autres actifs à long terme.

Page 53: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 51

En septembre 2004, un autre investisseur a acquis une part

de commanditaire dans Baseball Partnership. L’acquisition n’a pas

modifié les modalités de notre entente de société en commandite.

Toutefois, elle a eu pour effet de ramener notre part à 14,60 % en

date du 26 décembre 2004.

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administrationNos frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administra-

tion comprennent essentiellement les frais de publicité, les frais du

personnel de vente ainsi que les frais d’administration et les frais

indirects non liés à la fabrication. Les frais liés à la partie créative

de nos activités de publicité sont passés en charges à mesure qu’ils

sont engagés. Les coûts de production sont généralement passés

en charges lorsque les rubriques publicitaires sont présentées pour

la première fois. Les frais de publicité collective sont inclus dans les

frais de commercialisation, les frais généraux et les frais d’adminis-

tration. Pour les exercices 2004, 2003 et 2002, les frais de publicité

ont totalisé 627,4 millions de dollars, 588,2 millions de dollars et

586,2 millions de dollars, respectivement. Des frais de publicité payés

d’avance de 27,9 millions de dollars (17,7 millions de dollars à court

terme et 10,2 millions de dollars à long terme) et de 30,6 millions

de dollars (13,0 millions de dollars à court terme et 17,6 millions

de dollars à long terme) sont inclus dans les autres actifs à court

terme et les autres actifs à long terme, dans les bilans consolidés

au 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, respectivement.

Prêts accordés aux clients CBL accorde des prêts à des points de

vente au détail qui vendent nos marques. Certains de ces prêts sont

sans intérêt, alors que d’autres portent intérêt à un taux inférieur à

celui pratiqué sur le marché. En retour, ces points de vente au détail

reçoivent moins d’escomptes sur la bière et les autres boissons que

nous leur vendons, de sorte que, finalement, CBL obtient un taux d’inté-

rêt sur l’encours des prêts qui correspond au taux du marché. Les prêts

accordés aux clients sont classés au bilan consolidé soit dans les

autres comptes débiteurs ou dans les autres billets à recevoir à long

terme. Aux 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, l’encours

de tous ces prêts, déduction faite des provisions, s’établissait res-

pectivement 128,6 millions de dollars et à 148,3 millions de dollars.

Nous avons transféré une partie des produits tirés de la bière

dans les intérêts créditeurs, afin de tenir compte d’un taux d’intérêt

sur ces prêts qui serait semblable au taux du marché. Pour 2004 et

2003, ce montant s’élève à 16,0 millions de dollars et 17,2 millions

de dollars, respectivement. Nous avons attribué ces intérêts crédi-

teurs au secteur Europe, puisque ceux-ci sont générés exclusivement

par les activités de ce secteur.

Nous avons transféré les flux de trésorerie liés aux prêts

commerciaux se chiffrant à 28,1, 15,3 et 13,6 millions de dollars

dans les activités de financement dans les états consolidés des

flux de trésorerie pour les exercices terminés les 26 décembre

2004, 28 décembre 2003 et 29 décembre 2002 respectivement.

Provision pour créances douteuses Dans le secteur Amérique, notre

provision pour créances douteuses et notre risque de crédit sont négli-

geables, car la plus grande partie du solde des comptes débiteurs

américains se rapporte à des distributeurs indépendants desquels le

recouvrement se fait par transfert de fonds électronique. En outre, la

quasi-totalité du risque de crédit lié à la vente de nos marchandises

est garantie par un nantissement du prix d’achat des stocks et par des

produits encaissés, des garanties personnelles et des lettres de crédit.

Étant donné que la majorité des ventes de CBL sont effectuées

directement aux clients de détail et qu’il est pratique courante dans le

secteur d’accorder des prêts aux clients, il est crucial de pouvoir gérer

notre risque de crédit. Nous constituons donc des provisions relative-

ment à nos comptes clients et aux prêts que nous accordons aux

clients en évaluant la possibilité de pouvoir ou de ne pas pouvoir recou-

vrer les montants que ces clients nous doivent. En général, la provision

est établie pour couvrir le risque intégral propre à un client donné, à par-

tir du moment où le compte est considéré comme irrécouvrable. Nous

comptabilisons alors la provision comme une créance irrécouvrable, en

l’imputant aux frais de commercialisation, aux frais généraux et aux

frais d’administration. La provision est reprise lorsque le compte devient

recouvrable ou elle est réduite en fonction de la créance radiée.

Nous ne sommes pas en mesure de prédire l’évolution de la

situation financière de nos clients. Une dégradation de leur situation

pourrait sérieusement compromettre nos estimations de recouvrabi-

lité de nos comptes clients et de nos prêts accordés aux clients.

Stocks Les stocks sont comptabilisés au coût ou à la valeur

marchande, si elle est moins élevée. Le coût est établi selon la

méthode de l’épuisement à rebours dans le cas de la quasi-totalité

des stocks situés aux États-Unis et selon la méthode de l’épuisement

successif dans celui des stocks du Royaume-Uni. Aux États-Unis, les

coûts actuels, établis selon la méthode de l’épuisement successif,

dépassaient les coûts établis selon la méthode de l’épuisement à

rebours de 40,1 millions de dollars et de 38,6 millions de dollars au

26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003, respectivement.

Nous évaluons périodiquement la durée de conservation de nos

stocks et nous constituons des provisions pour ces stocks lorsqu’il

est évident que, selon nos critères, nous ne pourrons en disposer

dans des délais qui en permettront la consommation.

Machines distributrices CBL possède et entretient les machines

distributrices chez les clients qui vendent au détail. Le coût de ces

distributrices, qui acheminent la bière depuis le fût en cave jusqu’au

verre, est capitalisé au moment de l’installation et amorti selon la

méthode linéaire sur une durée de vie moyenne de sept ans. Le coût

de la main-d’œuvre et des matériaux utilisés pour l’installation des

distributrices est capitalisé et amorti sur deux ans. Les distributrices

en attente d’installation sont gardées en stock et évaluées au coût

ou à la valeur marchande, si celle-ci est inférieure. Les frais de répa-

ration et d’entretien courants sont passés en charges à mesure

qu’ils sont engagés.

Juste valeur des instruments financiers La valeur comptable de

nos instruments financiers à court terme, notamment l’encaisse, les

comptes débiteurs, les comptes créditeurs et les charges à payer, se

rapproche de la juste valeur en raison de leur courte échéance. La

juste valeur des obligations à long terme découlant des instruments

dérivés a été estimée en fonction des flux de trésorerie futurs actua-

lisés aux taux d’intérêt du marché; elle ne diffère pas énormément

des montants inscrits aux états financiers consolidés. En se basant

sur les taux de marché actuels pour des instruments analogues, la

juste valeur de la dette à long terme dépasse la valeur comptable

d’environ 110,4 millions de dollars.

Page 54: MOLSONCOORS_AR2004_FR

52 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Conversion de devises Les actifs et les passifs comptabilisés en

devise étrangère constituant la monnaie fonctionnelle d’un établisse-

ment sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan.

Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen

de l’exercice. Les écarts de conversion en découlant sont présentés

comme composante distincte des autres éléments du résultat étendu.

Rémunération à base d’actions Nous avons recours à la méthode

de la valeur intrinsèque pour comptabiliser les options émises aux

salariés conformément aux dispositions de l’Accounting Principles

Board Opinion No. 25 (« APB 25 »), « Accounting for Stock Issued

to Employees » et aux bulletins d’interprétation y afférant. Par consé-

quent, nous ne constatons pas de charge de rémunération au titre des

options sur actions attribuées aux salariés, car elles sont toujours

octroyées à un prix d’exercice égal au cours de l’action sous-jacente

en vigueur à la date d’octroi. La charge de rémunération constatée

dans les états financiers se rapporte aux attributions d’actions tempo-

rairement incessibles et, à partir du deuxième trimestre de 2004, aux

attributions aux hauts dirigeants d’actions dont l’émission est condi-

tionnelle, soit celles émises le 31 décembre 2004. Le tableau suivant

présente l’effet qu’une comptabilisation à la juste valeur selon le

modèle d’évaluation des options de Black-Scholes, conformément aux

dispositions du Statement of Financial Accounting Standards No. 123,

« Accounting for Stock-based Compensation » (le « SFAS 123 »), aurait

eu sur le bénéfice net et le bénéfice par action.

(En milliers,sauf les données par action,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Bénéfice net déjà établi 196«736 $ 174«657 $ 161«653 $

Total de la charge de rémunération à base d’actions comptabilisée,après l’incidence fiscale connexe,incluse dans le calcul du bénéfice net déjà établi 5«573 338 226

Total de la charge de rémunération à base d’actions comptabilisée intégralement selon la méthodede la juste valeur, après l’incidence fiscale connexe (21«799) (21«116) (17«673)

Bénéfice net pro forma 180«510 $ 153«879 $ 144«206 $

Résultant net par action

De base, déjà établi 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $

De base, pro forma 4,86 $ 4,23 $ 3,99 $

Dilué, déjà établi 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $

Dilué, pro forma 4,76 $ 4,20 $ 3,94 $

Par suite du changement dans les tendances d’exercice des

options, nous avons ajusté la durée prévue des options sur actions

émises en 2004 à 7,0 années pour les options attribuées aux diri-

geants de la section 16b et à 3,5 années pour les autres options

attribuées. Cette durée était de 5,4 années pour tous les porteurs d’op-

tions en 2003 et en 2002. Les charges pro forma sont amorties selon

la méthode linéaire sur un délai d’acquisition des options de trois ans.

Données de l’état des flux de trésorerie Les quasi-espèces repré-

sentent les placements très liquides dont l’échéance initiale est

d’au plus 90 jours. La juste valeur de ces placements se rapproche

de leur valeur comptable. Des informations supplémentaires sur les

flux de trésorerie figurent dans le tableau ci-après.

(En millions,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Intérêts payés en espèces 57,7 $ 78,5 $ 64,6 $

Impôts sur les bénéfices payés en espèces 51,9 $ 30,7 $ 44,6 $

Reçu d’un billet à la vente d’une propriété 46,8 $ – $ – $

Cession-bail d’équipement informatique 8,9 $ – $ – $

Émission d’actions temporairement incessibles, déduction faite des extinctions – $ 0,1 $ 0,8 $

Économies d’impôt de l’exercice des optionssur actions 8,4 $ 0,4 $ 3,4 $

Récentes prises de position en comptabilitéSFAS 123R « Paiement à base d’actions » (en sa version révisée

en 2004) Le Statement of Financial Accounting Standard No. 123

(le « SFAS 123R ») a été révisé en décembre 2004 et nous touchera

au troisième trimestre de 2005. Nous avons adopté les obligations

d’information contenues dans les dispositions du SFAS 123 lorsque

celui-ci est entré en vigueur en 1996. Toutefois, comme il a été décrit

précédemment, nous continuons de comptabiliser les options sur

actions conformément à l’APB 25. Pour l’instant, suivant une dispense

que prévoit la note d’orientation en ce qui concerne les attributions

d’options sur actions admissibles n’ayant aucune valeur intrinsèque

à la date d’octroi, nous devons, selon le SFAS 123, présenter la

charge de rémunération à base d’actions de notre régime d’options

sur actions dans les notes afférentes à nos états financiers. Nous

prévoyons choisir la méthode d’adoption anticipée modifiée exposée

dans le SFAS 123. Par conséquent, à compter du troisième trimestre

de 2005, nous serons tenus d’inscrire ces coûts dans notre état

des résultats. Bien que, suivant la note d’orientation actuelle, nous

ayons eu recours à la méthode Black-Scholes pour calculer la charge

de rémunération pro forma, la nouvelle note d’orientation nous per-

mettra de recourir aussi à la méthode binomiale. Nous évaluons les

méthodes possibles pour l’évaluation des options sur actions.

La fusion a provoqué l’acquisition immédiate des droits conférés

par toutes les options sur actions, y compris les options visant

l’achat des actions de Molson que détenaient les porteurs d’options

de Molson (exception faite de certaines options détenues par l’ancien

chef de la direction de Molson, comme il est discuté à la note 20).

Les notes afférentes aux états financiers du premier trimestre rendront

compte de l’acquisition des droits conférés par les options de Coors

à titre de charge pro forma, tandis que les états financiers historiques

de Molson préalables à la fusion rendront compte de l’acquisition

des options de Molson. Ainsi, la charge de rémunération constatée à

compter du troisième trimestre de 2005 ne tiendra compte que des

nouvelles attributions d’options consécutives à la fusion et elle pour-

rait être touchée par les options sur actions détenues par l’ancien

chef de la direction de Molson non encore acquises et par les dispo-

sitions des conventions de changement de contrôle.

SFAS No. 128 « Bénéfice par action » (en sa version révisée) Le

Statement of Financial Accounting Standard No. 128 (le « SFAS 128 »)

devrait faire l’objet d’une révision. Nous avons adopté le SFAS 128

lorsqu’il est entré en vigueur en 1997. Nous en adopterons les dis-

positions révisées lorsqu’elles entreront en vigueur à leur tour, ce

Page 55: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 53

qui devrait se produire au cours de notre premier trimestre de 2005.

Pour les besoins de nos calculs du bénéfice dilué depuis le début de

l’exercice, nous utilisons pour le moment le prix trimestriel moyen de

l’action. Aux termes des révisions nouvellement apportées au SFAS

128, nous serons tenus d’utiliser le cours moyen de l’action depuis

le début de l’exercice. Lors d’appréciation du cours de l’action depuis

le début de l’exercice, comme ce fut notre cas en 2004, les révisions

apportées à la norme auront pour effet d’accroître la dilution. À titre

d’exemple, si nous avions adopté la norme révisée en 2004, notre

bénéfice par action dilué depuis le début de l’exercice aurait été de

0,03 $ par action inférieur à celui qui a été présenté. Selon la nouvelle

norme, nous devrons présenter le bénéfice par action dilué rétroacti-

vement à l’application, ce qui signifie que le bénéfice par action des

exercices précédents sera rajusté pour rendre sa méthode de calcul

conforme à la nouvelle méthode adoptée.

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 151 « Coûts eninventaire » (SFAS No. 151) modifie le chapitre 4 de l’ARB No. 43 qui

prendra effet, pour nous, au cours de l’exercice 2006. Cette norme

clarifie la comptabilité en ce qui a trait aux montants anormaux liés

aux installations et à l’outillage inactifs, aux frais de transport, aux

coûts de manutention ainsi qu’aux coûts relatifs aux pertes de

matériel et exige que ces coûts soient passés en charges pendant

l’exercice courant et non inclus dans les frais généraux. Nous éva-

luons actuellement l’incidence qu’aura le SFAS No. 151 sur nos

résultats financiers au moment de sa mise en œuvre.

Le Statement of Financial Accounting Standard No. 153 « Échangesd’actifs non-monétaires » (SFAS No. 153) modifie l’opinion 29 de

l’APB qui prendra effet, pour nous, au troisième trimestre de 2005.

Cette norme resserre l’exception générale visant les échanges

d’actifs productifs semblables et la remplace par une exception

générale visant les échanges d’actifs non monétaires qui ne sont

pas de nature commerciale. Nous ne croyons pas que cette norme

aura une incidence importante sur nos résultats financiers au

moment de sa mise en œuvre.

2. Fusions et acquisitionsFusion avec Molson Inc. Il est question de l’opération de fusion

et du financement par emprunt qui s’en est suivie à la note 20,

« Événements postérieurs à la date du bilan ». La comptabilisation

préliminaire, sous la méthode de l’acquisition pure et simple, est com-

mencée. Voir notre circulaire de sollicitation de procurations déposée

auprès de la SEC datée du 9 décembre 2004 et notre supplément

daté du 13 janvier 2005 qui présentent les données pro forma en

date du 26 septembre 2004, compte tenu de l’acquisition.

Acquisition de CBL Le 2 février 2002, nous avons acquis la totalité

des actions en circulation de Bass Holdings Ltd. et certains autres

actifs incorporels d’Interbrew, pour un prix d’acquisition total de 1,2 mil-

liards de livres Sterling (soit environ 1,7 milliards de dollars selon

le taux de change alors en vigueur), plus les frais et les dépenses

connexes. Cette acquisition cadrait avec l’un de nos principaux objec-

tifs stratégiques, qui visent l’essor de nos activités de brasserie sur

le plan international, afin que nous puissions étendre notre empreinte

géographique, diversifier nos produits, notre bénéfice et nos flux de

trésorerie et élargir notre portefeuille de marques. Tous ces facteurs

réunis amélioreront, selon nous, notre situation concurrentielle au

sein d’un secteur brassicole mondial en consolidation.

L’existence de synergies sur le plan financier et sur plan de l’exploita-

tion était l’un des facteurs qui avait fait en sorte que le prix d’acquisition

avait donné lieu à la constatation d’un écart d’acquisition. Outre ces

synergies, les autres facteurs étaient notamment les suivants : une

équipe de direction solide; une capacité évidente pour lancer et commer-

cialiser des marques populaires; un réseau de vente et de distribution

efficace; des produits complémentaires; un bon effectif de vente.

Renommée CBL, l’entreprise possédait la majorité des actifs

qui auparavant constituaient Bass Brewers, y compris les marques

Carling, Worthington et Caffrey’s; les droits de distribution de la marque

Grolsch au Royaume-Uni et en République d’Irlande (par l’entremise

d’une coentreprise avec Royal Grolsch N.V., et sous réserve de la

prorogation de cette coentreprise, dans laquelle CBL détient une parti-

cipation de 49 %); plusieurs autres marques de bière et de boissons

alcoolisées; les brasseries et les malteries connexes au Royaume-

Uni; et une participation de 49,9 % dans un fournisseur de logistique

de distribution, soit Tradeteam. CBL est la deuxième brasserie en

importance du Royaume-Uni sur le plan du volume total de bière, et

la bière blonde Carling est la plus vendue au Royaume-Uni. Les droits

sur la marque Carling, qui, au chapitre du volume, est la marque

détenue la plus importante, couvrent principalement les pays euro-

péens. L’inclusion de CBL crée une entreprise plus solide, plus

vaste et plus diversifiée, sur un marché mondial de la bière très

concurrentiel en consolidation.

Le tableau suivant résume les justes valeurs des actifs acquis

et des passifs pris en charge à la date d’acquisition :

(En millions) 2 février 2002

Actif à court terme 546 $

Immobilisations 442

Autres actifs 398

Actifs incorporels 415

Écart d’acquisition 637

Total des actifs acquis 2«438

Passif à court terme (425)

Passif à long terme (279)

Total des passifs pris en charge (704)

Actifs nets acquis 1«734 $

Nous avons complété la comptabilisation de l’acquisition de CBL

selon la méthode comptable de l’acquisition au quatrième trimestre

de 2002. Sur les actifs incorporels acquis de 415 millions de dollars,

environ 390 millions de dollars ont été attribués aux marques de

commerce et aux droits de distribution. Le reste, soit 25 millions de

dollars, a été attribué aux brevets et aux technologies ainsi qu’aux

réseaux de distribution. Sur les 390 millions de dollars rattachés aux

marques de commerce et aux droits de distribution, quelques 286

millions de dollars ont été identifiés comme des actifs ayant une

durée de vie indéfinie et ne sont donc pas amortis. Le montant rési-

duel de 104 millions de dollars est amorti sur une durée de vie utile

moyenne pondérée de 12 ans. Les brevets, les technologies et les

réseaux de distribution de 25 millions de dollars sont amortis sur

une durée de vie utile moyenne pondérée d’environ 8 ans.

La juste valeur des marques de commerce acquises a été calcu-

lée principalement à partir des flux de trésorerie prévus actualisés.

L’actualisation des flux de trésorerie prévus s’est faite à l’aide d’un

taux de coût moyen pondéré du capital de 8,75 %. Les flux de trésore-

rie prévus ont été calculés au moyen des hypothèses de la direction

Page 56: MOLSONCOORS_AR2004_FR

54 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

quent, à compter du 29 décembre 2003, soit le premier jour de notre

exercice 2004, nous avons consolidé trois coentreprises. Ces entités

sont Rocky Mountain Metal Container (« RMMC »), Rocky Mountain

Bottle Company (« RMBC ») et Grolsch (UK) Limited (« Grolsch »).

L’adoption de cette norme s’est traduite par l’inclusion dans notre

bilan des immobilisations de RMMC et de RMBC, d’un montant net

d’environ 65 millions de dollars, de la dette de RMMC d’environ 40 mil-

lions de dollars et des actifs incorporels nets de Grolsch d’environ

20 millions de dollars (au taux de change en vigueur). L’effet le plus

important sur notre état des flux de trésorerie de l’exercice terminé

le 26 décembre 2004 est l’augmentation de l’amortissement d’envi-

ron 13,2 millions de dollars et la constatation d’une encaisse de

20,8 millions de dollars à la consolidation initiale des entités. Quant

à notre état des résultats, nous avons dû réduire le coût des produits

vendus du secteur Amérique, reclasser des frais du secteur Europe

en virant un montant du poste « Coût des produits vendus » au poste

« Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration

» et augmenter les intérêts débiteurs du secteur corporatif pour le

trimestre. La part des résultats d’exploitation de nos coentreprises

qui revient à nos associés a été éliminée au poste « Participation

minoritaire » des états consolidés des résultats ci-joints. Les états

des résultats et les bilans des périodes antérieures n’ont pas été

retraités par suite de l’adoption du FIN 46R.

Rocky Mountain Bottle Company (« RMBC ») RMBC est une coentre-

prise que nous avons formée avec Owens-Brockway Glass Container,

Inc. (« Owens ») dans laquelle nous détenons une participation de

50 %. RMBC fabrique des bouteilles de verre dans notre usine de

fabrication de verre qui sont destinées à notre brasserie de Golden.

Aux termes de l’entente de coentreprise, RMBC nous approvisionne

en bouteilles, et Owens a un contrat pour nous fournir la majorité

des bouteilles que RMBC ne peut nous livrer. En 2003 et en 2002,

notre part respective du bénéfice avant impôts réalisé par la coentre-

prise, totalisant 7,8 millions de dollars et 13,2 millions de dollars,

avait été portée au coût des produits vendus, dans nos états consoli-

dés condensés des résultats. Étant donné que RMBC est une entité

non imposable, la charge d’impôts sur les bénéfices qui figure dans

nos états consolidés des résultats ne comprend que les impôts

applicables à la part du bénéfice de la coentreprise nous revenant.

Rocky Mountain Metal Container RMMC, société à responsabilité

limitée du Colorado, est une coentreprise formée avec Ball Corporation

(« Ball ») dans laquelle nous détenons une participation de 50 %.

Nous avons signé un contrat d’approvisionnement en cannettes et

en fonds de cannette avec RMMC, en vertu duquel RMMC nous four-

nit la quasi-totalité des cannettes et des fonds de cannette dont

notre brasserie de Golden a besoin. RMMC fabrique ces cannettes

et fonds de cannette dans notre usine, qu’elle exploite en vertu d’un

contrat d’utilisation et de licence. En 2003 et en 2002, notre part

du bénéfice (de la perte) avant impôts réalisé par la coentreprise,

de 0,1 million de dollars et de (0,6) million de dollars, respective-

ment, avait été portée au coût des produits vendus, dans nos états

consolidés des résultats. Étant donné que RMMC est une entité non

imposable, la charge d’impôts sur les bénéfices qui figure dans les

états des résultats ci-joints ne comprend que les impôts applicables

à la part du bénéfice de la coentreprise qui nous revient. Lors de

la consolidation de RMMC, nous avons inclus une dette d’environ

40 millions de dollars dans notre bilan. Au 26 décembre 2004,

Coors garantissait cette dette.

jugées probables quant à la croissance ou à la régression du chiffre

d’affaires provenant de chaque marque sur la durée de vie prévue de

celle-ci. La durée de vie des marques a été établie en fonction de cer-

tains facteurs pertinents susceptibles d’influer sur cette durée de vie.

La méthode de la comptabilisation à la valeur d’acquisition a servi

à déterminer la valeur de la clientèle, à l’aide d’un coût estimatif qui

serait engagé pour recruter un client. Les technologies, les tenures à

bail désavantageuses, les contrats et d’autres actifs incorporels moins

importants ont été évalués d’après une méthode d’actualisation du

rendement ou du coût des actifs sous-jacents. L’écart d’acquisition

a été évalué d’après la méthode du montant résiduel.

L’écart d’acquisition de 637 millions de dollars a été ventilé entre

le secteur Europe et le secteur Amérique aux montants approximatifs

de 522 millions de dollars et de 115 millions de dollars, respective-

ment (pour en savoir plus sur la ventilation, voir la note 11, écart

d’acquisition et actifs incorporels). Aucun montant d’écart d’acquisi-

tion ne devrait être déductible aux fins fiscales au Royaume-Uni, mais

la totalité des actifs incorporels est amortie dans le calcul du bénéfice

aux États-Unis. Une provision pour moins-value d’environ 40 millions

de dollars a été portée en diminution des actifs d’impôts reportés

découlant de l’acquisition.

Nous avons financé l’acquisition à l’aide d’une encaisse de

quelque 150 millions de dollars et d’une dette d’environ 1,55 mil-

liards de dollars, convertie au taux de change en vigueur à la date

d’acquisition, comme il est décrit ci-après.

Monnaie(En millions) de la facilité Montant

Durée

Cinq ans Emprunt à terme amorti sur cinq ans Dollar américain 478 $

Emprunt à terme amorti sur cinq ans (228 M£) Livre sterling 322

Facilité de crédit relais de neuf mois Dollar américain 750

1«550 $

Relativement à l’emprunt à terme et à la facilité de crédit relais,

nous avons engagé des frais de financement d’environ 9,0 millions de

dollars et 0,5 million de dollars, respectivement. Ces frais ont été amor-

tis sur la durée respective des emprunts selon la méthode de l’intérêt

réel. Le 7 mai 2002, nous avons remboursé la facilité de crédit relais

de neuf mois au moyen du produit de l’émission de titres d’emprunt

à long terme. Nous avons aussi remboursé l’encours de l’emprunt à

terme libellé en livres sterling au cours de 2003. Pour d’autres rensei-

gnements sur les activités liées aux emprunts, voir la note 12, Dette.

3. Entités à détenteurs de droits variablesLe FASB a finalisé l’Interpretation No. 46R (« FIN 46R ») du FASB,

« Consolidation of Variable Interest Entities – An Interpretation of ARB

No. 51 », en décembre 2003, ce qui signifie que les nouvelles direc-

tives s’appliquent à nos états financiers du premier trimestre de

2004. Ce bulletin d’interprétation élargit la portée de l’ARB 51 et

peut exiger la consolidation d’entités juridiques appelées « entités

à détenteurs de droits variables » (« EDDV »). Lorsqu’il a été établi

qu’une entité constitue une EDDV, la partie qui y détient une partici-

pation financière conférant le contrôle, soit le principal bénéficiaire,

est tenue de consolider l’EDDV. Nous avons des participations dans

des EDDV dont nous sommes le principal bénéficiaire. Par consé-

Page 57: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 55

Grolsch Grolsch est une coentreprise entre CBL et Royal Grolsch NV

dans laquelle nous détenons une participation de 49 %. Cette coen-

treprise commercialise la marque Grolsch®au Royaume-Uni et en

République d’Irlande. En vertu d’un contrat de brasserie conclu avec

la coentreprise, CBL fabrique la majorité de la bière Grolsch®. CBL et

Grolsch NV vendent cette bière à la coentreprise, qui la revend à CBL

(pour une vente ultime aux clients) au même prix qu’elle a payé, plus

les frais de commercialisation, les frais indirects et une marge bénéfi-

ciaire. En 2003 et 2002, notre part respective du bénéfice avant impôts

réalisé par la coentreprise, de 3,6 millions de dollars et de 2,0 millions

26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Bénefice(En milliers, Total Chiffre Bénéfice Total Chiffre Bénéfice Total Chiffre (perte)exercices terminés les) de l’actif 2 d’affaires 1 avant impôts de l’actif 2 d’affaires 1 avant impôts de l’actif 2 d’affaires 1 avant impôts

Grolsch 33«407 $ 100«657 $ 13«495 $ 16«857 $ 79«086 $ 10«607 $ 14«349 $ 69«938 $ 9«437 $

RMBC 43«441 $ 84«343 $ 19«507 $ 42«953 $ 85«307 $ 12«281 $ 54«717 $ 91«513 $ 19«440 $

RMMC 58«737 $ 209«594 $ 5«156 $ 63«676 $ 205«080 $ 223 $ 67«692 $ 211«708 $ (1«260) $

1 La quasi-totalité de ce chiffre d’affaires représente des ventes effectuées à la Société et est donc éliminé à la consolidation.2 Exclut les montants à recevoir de la Société.

26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Part revenant à Part revenant à Part revenant àla Société du la Société du la Société dubénéfice (de bénéfice (de bénéfice (de

(En milliers, Total la perte) de la Total la perte) de la Total la perte) de laexercices terminés les) de l’actif coentreprise de l’actif coentreprise de l’actif coentreprise

Participations minoritaires comptabilisées à la valeur de consolidation

Molson USA, LLC. 12«393 $ (2«935) $ 14«982 $ (2«683) $ 11«631 $ (4«801) $

Tradeteam 126«008 $ (2«405) $ 129«386 $ 4«487 $ 107«873 $ 4«186 $

Trigen En 1995, nous avons vendu à Trigen-Nations Colorado LLLP

une centrale électrique située dans la brasserie de Golden, dont la

quasi-totalité des immobilisations corporelles pour produire l’énergie

exigée par l’exploitation de la brasserie. La totalité de l’énergie produite

par la centrale électrique est vendue à Coors à des tarifs comportant

des éléments fixes et variables. Nous ne détenons aucune participa-

tion dans Trigen, mais nous croyons que, en raison de la nature de

notre relation avec Trigen, nous y détenons peut-être un droit variable,

selon la définition de ce terme contenue dans le FIN 46R. Nous ne

disposons d’aucun droit ni pouvoir légal de recevoir ou d’examiner de

l’information financière relativement aux activités qui se déroulent à

la centrale. Par conséquent, après des efforts exhaustifs, nous avons

été incapables d’établir si les activités qui s’y déroulent sont une

EDDV et, le cas échéant, si nous en sommes le principal bénéficiaire

au sens du FIN 46R (voir la note 18).

4. Participations comptabilisées à la valeur de consolidation et autres produits, montant netUn résumé de nos autres participations comptabilisées à la valeur

de consolidation figure ci-après. Nous avons établi qu’en vertu du

FIN 46R nous n’étions pas tenus de les consolider.

Molson USA, LLC En janvier 2001, nous avons formé une coentreprise

avec Molson Inc. (« Molson ») en versant 65,0 millions de dollars en

contrepartie d’une participation de 49,9 % dans la coentreprise. Cette

coentreprise, Molson USA, LLC, a été établie pour importer, commer-

cialiser, vendre et distribuer les marques Molson aux États-Unis. Nous

comptabilisons cette coentreprise selon la méthode de la comptabilisa-

tion à la valeur de consolidation. Étant donné les résultats négligeables

de la coentreprise, nous constatons notre part des résultats de la

coentreprise au poste « Autres produits (charges), montant net »,

dans nos états consolidés condensés des résultats. Nous estimons

que la perte maximale que nous risquons de subir au cours de notre

période de participation requise s’élèverait à environ 42 millions de

dollars. Selon la définition du FIN 46R, Molson USA constitue une

entité à détenteurs de droits variables, mais nous avons conclu que

nous n’en sommes pas le principal bénéficiaire. Par suite de la

fusion, nous consoliderons Molson USA, LLC en 2005.

Tradeteam Tradeteam a été fondée en 1995 par CBL (alors dénom-

mée « Bass Brewers Limited ») et Exel Logistics. CBL détient une

participation de 49,9 % dans cette coentreprise. La coentreprise

exploite un réseau d’entrepôts satellites et un parc de véhicules pour

effectuer des livraisons entre les brasseries de CBL et les clients.

Tradeteam livre aussi les produits d’autres brasseries du Royaume-

Uni. Notre part du bénéfice avant impôts de la coentreprise est porté

aux autres produits (autres charges), montant net, dans nos états

financiers consolidés depuis 2003 (en raison du début d’activités

commerciales importantes avec des tiers et du montant négligeable

de ses résultats). Avant 2003, notre part du bénéfice avant impôts

de la coentreprise était inclus dans le coût des produits vendus. À

notre avis, notre relation actuelle ne nous expose pas à un important

risque de perte sur la période de propriété prévue. Nous avons établi

que Tradeteam ne constitue pas une entité à détenteurs de droits

variables selon la définition du FIN 46R.

de dollars, avait été portée au coût des produits vendus, dans nos états

consolidés condensés des résultats. Étant donné que Grolsch est une

entité imposable du Royaume-Uni, la charge d’impôts sur les bénéfices

qui figure dans les états des résultats ci-joints comprend les impôts

applicables à la totalité du bénéfice de la coentreprise. Lors de la

consolidation, nous avons inclus des immobilisations d’un montant

net d’environ 4 millions de dollars et des actifs incorporels d’un

montant net d’environ 20 millions de dollars dans notre bilan.

Le tableau suivant contient un résumé de la taille relative de nos

coentreprises consolidées (compte tenu de la participation minoritaire) :

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56 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Molson Coors Canada Inc. (« MCC »), auparavant Coors Canada,

Inc., filiale en propriété exclusive, a formé une société en nom collec-

tif, soit Coors Canada, avec Molson dans le but de commercialiser

et de vendre nos produits au Canada à compter de 1998. MCC et

Molson détenaient une participation de 50,1 % et de 49,9 %, respec-

tivement, dans Coors Canada. Aux termes de l’entente de société en

nom collectif, Coors Canada commercialisait nos produits au Canada

et concluait des contrats avec Molson pour brasser, distribuer et vendre

les marques Coors. En décembre 2000, les ententes de société en

commandite et de licence intervenues entre Molson et Coors ont été

reconduites pour une période indéterminée. Des normes de rende-

ment Molson ont été introduites dans les ententes en ce qui a trait

aux marques Coors. Coors Canada a reçu une somme de Molson qui

correspond généralement au chiffre d’affaires net dégagé sur nos

marques, moins les frais de production, de distribution et de vente

et les frais indirects qui se rapportent à ce chiffre d’affaires. Notre

part du bénéfice avant impôts de cette société en commandite est

incluse dans le chiffre d’affaires, dans nos états consolidés conden-

sés des résultats. Même si nous croyons que Coors Canada est une

entité à détenteurs de droits variables, nous avons conclu que nous

ne sommes pas le principal bénéficiaire de l’entité. Pour l’exercice

terminé le 26 décembre 2004, Coors Canada répond à la définition

de filiale importante de Molson Coors, selon la définition qu’en donne

la Securities and Exchange Commission (« SEC ») des États-Unis.

Puisque Coors Canada n’est pas consolidée, nous sommes tenus de

fournir des états financiers vérifiés pour Coors Canada en supplément

du présent formulaire 10-K. Nous déposerons ces renseignements sup-

plémentaires en tant que modification au formulaire 10-K. Par suite de

la fusion, Coors Canada a été intégrée dans Molson Canada qui pour-

suivra toutes les activités associées à Coors Light au Canada.

Les informations sommaires tirées du bilan condensé de Coors

Canada s’établissent comme suit :

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Actif à court terme 17«489 $ 22«840 $

Actif à long terme 413 $ 364 $

Passif à court terme 3«255 $ 6«171 $

Passif à long terme – $ – $

Les informations sommaires tirées des états condensés des

résultats de Coors Canada s’établissent comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Ventes 308«332 $ 139«191 $ 111«193 $

Bénéfice avant impôts 121«149 $ 94«232 $ 73«856 $

Quote-part du bénéfice avant impôts 60«693 $ 47«528 $ 37«002 $

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Autres produits, montant net

Participation minoritaire calculée à la valeur de consolidation,montant net1 (5«340) $ 1«804 $ (4«801) $

Redevances, montant net2 9«246 2«639 2«446

Gains (pertes) de change,montant net 775 1«252 (2«105)

Gains à la cession d’actifs hors exploitation, montant net3 11«601 3«520 5«875

Gains de placement – – 6«359

Autres, montant net (3«336) (818) 273

Total des autres produits,montant net 12«946 $ 8«397 $ 8«047 $

1 Provenant du bénéfice (de la perte) de Tradeteam et de MUSA.2 En 2004, aux termes d’un jugement du tribunal, nous avons reçu le paiement de redevanceséchues de 4,8 millions de dollars concernant une entreprise dont nous ne sommes plus pro-priétaires, mais de laquelle des redevances nous étaient dues. En raison de l’incertitudeinhérente au recouvrement, nous avons constaté le bénéfice au fur et à mesure que les paie-ments étaient perçus. Nous ne recevrons plus de redevances de cette entreprise.3 Inclut la cession de biens immobiliers résiduels dont il est question ci-après.

Cession de biens immobiliers à Cabela’s Le 23 décembre 2004,

nous avons vendu 80 acres de terrain situées sur l’emplacement de

notre brasserie de Golden à Cabela’s, laquelle entend construire un

magasin de détail d’articles de sports. Un gain de 3,2 millions de dol-

lars est inclus dans les autres produits (charges). Le contrat prévoit

également que Cabela’s rembourse à Coors le coût que nous engage-

rons en rapport avec la récupération de l’ancienne carrière de gravier.

Nous prévoyons constater un gain supplémentaire de 2,1 millions

de dollars dans les années qui viennent, avant toute charge pour

réclamation (estimée à environ 1 million de dollars), à mesure que

nous recevrons de la part de Cabela’s le remboursement des mon-

tants en excédent du passif de remise en état déjà existant.

Cession d’un terrain situé sur la montagne South Table Le 12 décembre 2004, nous avons vendu au comté de Jefferson,

au Colorado, un terrain situé sur la montagne South Table, voisine

la brasserie de Golden. Le bien sera conservé comme espace

vert public. Nous avons reçu 9,9 millions de dollars en espèces

et enregistré un gain de 8,2 millions de dollars, inclus dans les

autres produits.

5. Informations sectorielles et d’ordre géographiqueNous classons nos activités dans deux secteurs d’exploitation :

le secteur Amérique et le secteur Europe. Ces deux secteurs sont

gérés par des équipes d’exploitation différentes, même si tous deux

se consacrent essentiellement à la fabrication, à la commercialisa-

tion et à la vente de bière et d’autres boissons.

Aucun client n’a compté pour plus de 10 % de notre chiffre d’affaires.

26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Part revenant à Part revenant à Part revenant àla Société du la Société du la Société du

(En milliers, Total bénéfice de la Total bénéfice de la Total bénéfice de laexercices terminés les) de l’actif coentreprise de l’actif coentreprise de l’actif coentreprise

Participation majoritaire non consolidée

Coors Canada 17«902 $ 60«693 $ 23«204 $ 47«528 $ 17«714 $ 37«002 $

Page 59: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 57

L’information financière concernant nos unités fonctionnelles

se résume comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Données tirées de l’état des résultats

Secteur Amérique

Chiffre d’affaires net 2«481«038 $ 2«409«595 $ 2«400«849 $

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après la participation minoritaire 247«668 221«208 219«004

Secteur Europe

Chiffre d’affaires net 1«824«778 1«590«518 1«375«473

Intérêts créditeurs1 16«024 17«156 16«390

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après la participation minoritaire 151«805 137«702 129«073

Total des secteurs d’exploitation

Chiffre d’affaires net 4«305«816 4«000«113 3«776«322

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après la participation minoritaire 399«473 358«910 348«077

Dépenses du secteur corporatif (109«565) (105«092) (91«477)

Total du bénéfice consolidé avant impôts sur les bénéfices, après la participation minoritaire 289«908 $ 253«818 $ 256«600 $

1 Principalement les intérêts sur les prêts accordés aux clients.

Un rapprochement du bénéfice avant les impôts sur les bénéfices

et après la participation minoritaire et du bénéfice avant les impôts

sur les bénéfices et du bénéfice net présentés dans les états consoli-

dés des résultats de 2004 figure ci-après. La participation minoritaire

est comptabilisée depuis 2004 en raison de la consolidation de cer-

taines entités à détenteurs de droits variables par suite de l’adoption

du FIN 46R (voir la note 3).

26 déc. 2004

(En milliers, Secteur Secteur Secteurexercice terminé le) Amérique Europe corporatif Total

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices, après la participation minoritaire 247«668 $ 151«805 $ (109«565) $ 289«908 $

Participation minoritaire,avant impôts 13«015 6«854 (1«595) 18«274

Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices 260«683 158«659 (111«160) 308«182

Charge d’impôts (95«228)

Bénéfice avant la participation minoritaire 212«954

Participation minoritaire (16«218)

Bénéfice net 196«736 $

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Données tirées du bilan

Secteur Amérique

Total de l’actif 954«870 $ 1«576«873 $

Secteur Europe

Total de l’actif 3«702«654 2«867«867

Total

Total de l’actif consolidé 4«657«524 $ 4«444«740 $

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Données tirées de l’état des flux de trésorerie

Secteur Amérique

Amortissement et épuisement1 140«061 $ 125«151 $ 127«592 $

Dépenses en immobilisations2 105«322 94«419 152«228

Secteur Europe

Amortissement1 125«860 111«670 99«540

Dépenses en immobilisations2 106«208 146«039 94«614

Total

Amortissement et épuisement1 265«921 236«821 227«132

Dépenses en immobilisations2 211«530 240«458 246«842

1 Les montants d’amortissement et d’épuisement excluent l’amortissement des escomptessur les obligations, des frais de financement et d’autres éléments liés à la dette.2 Les dépenses en immobilisations incluent le coût de nouvelles immobilisations et de nou-veaux actifs incorporels, sauf les actifs acquis dans le cadre de l’acquisition de CBL en 2002.

Le chiffre d’affaires et l’actif à long terme par secteur géogra-

phique se présentent comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Chiffre d’affaires net provenant des clients externes1

États-Unis et ses territoires 2«383«076 $ 2«325«874 $ 2«328«664 $

Royaume-Uni 1«783«985 1«575«710 1«357«918

Autres pays 138«755 98«529 89«740

Chiffre d’affaires net 4«305«816 $ 4«000«113 $ 3«776«322 $

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Actif à long terme2

États-Unis et ses territoires 873«796 $ 904«599 $

Royaume-Uni 571«571 545«968

Autres pays 217 218

Total de l’actif à long terme 1«445«584 $ 1«450«785 $

1 La ventilation du chiffre d’affaires net entre les secteurs géographiques est en fonction de l’emplacement du client.2 L’actif à long terme inclut le montant net des immobilisations corporelles.

6. Impôts sur les bénéficesLe bénéfice avant impôts ayant servi au calcul de la charge d’impôts

sur les bénéfices s’établit comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

États-Unis 154«305 $ 134«479 $ 134«207 $

Étranger 153«877 119«339 122«393

Total 308«182 $ 253«818 $ 256«600 $

Page 60: MOLSONCOORS_AR2004_FR

58 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

La charge (l’économie) d’impôts est constituée des impôts

exigibles et des impôts reportés suivants :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Impôts exigibles

Fédéral 45«631 $ 7«993 $ 50«071 $

États 8«176 274 9«863

Étranger 26«808 16«985 19«924

Total de la charge d’impôts exigibles de l’exercice 80«615 25«252 79«858

Impôts reportés

Fédéral 11«423 39«355 4«132

États 2«502 5«369 1«255

Étranger (7«710) 8«773 6«292

Total de la charge d’impôts reportés 6«215 53«497 11«679

Autres

Imputation au surplus d’apport 8,398 412 3,410

Total de la charge d’impôts sur les bénéfices 95«228 $ 79«161 $ 94«947 $

Notre charge d’impôts sur les bénéfices diffère du montant

prévu qui aurait été obtenu au moyen du taux d’impôt réglementaire

fédéral, comme suit :

(Exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Taux d’impôt prévu 35,0 % 35,0 % 35,0 %

Impôts sur les bénéfices des États,après économie fédérale 2,2 2,1 2,9

Effet des taux d’imposition à l’étranger (6,5) (4,8) (1,7)

Autres, montant net 0,2 1,8 0,8

Règlement découlant de vérifications fiscales – (2,9) –

Taux d’impôt réel 30,9 % 31,2 % 37,0 %

Nos impôts reportés se composent des éléments suivants :

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Actifs d’impôts reportés à court terme

Rémunération et autres avantages sociaux reportés 16«518 $ 15«124 $

Provision au titre des régimes de retraite 3«776 2«172

Provisions et charges à payer comptabilisées dans le bilan 6«253 6«517

Provisions et charges à payer comptabilisées dans le bilan d’établissements étrangers 3«228 3«106

Total des actifs d’impôts reportés à court terme 29«775 26«919

Passifs d’impôts reportés à court terme

Opérations de couverture 9«346 14«100

Bénéfices non rapatriés 23«053 –

Passifs d’impôts reportés à court terme,montant net «32«399 $ 14«100 $

Actifs d’impôts à court terme, montant net 3«228 $ 12«819 $

Passif d’impôts à court terme, montant net 5«852 $ – $

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Actifs d’impôts reportés à long terme

Rémunération et autres avantages sociaux reportés 55«188 $ 40«189 $

Provisions au titre des régimes de retraite 100«366 119«545

Participations – 18«116

Provisions comptabilisées relativement à l’environnement 3«650 3«005

Pertes liées aux fluctuations des taux de change 86«976 32«570

Crédits d’impôt étranger reportés 196«838 201«647

Provision pour perte de valeur (40«000) (40«000)

Total des actifs d’impôts reportés à long terme 403«018 375«072

Passifs d’impôts reportés à long terme

Provisions et montants comptabilisés dans le bilan – 1«116

Participations 12«577 –

Actifs incorporels à l’étranger 122«791 121«427

Amortissement à l’étranger 67«165 67«164

Autres éléments à l’étranger 8«113 6«932

Bénéfices non rapatriés 32«124 45«589

Amortissement et intérêts capitalisés 141«871 123«563

Total des passifs d’impôts reportés à long terme 384«641 365«791

Actifs d’impôts reportés à long terme (nationaux), montant net 168«304 $ 204«804 $

Passifs d’impôts reportés à long terme (étrangers), montant net 149«927 $ 195«523 $

En 2002, à l’acquisition de CBL, nous avons constaté un passif

d’impôts reportés dans les livres de CBL et un actif d’impôts reportés

correspondant dans les livres de la société mère au titre de l’écart

entre le prix d’acquisition et le coût d’origine des actifs de CBL. En

même temps, nous avons inscrit une provision pour perte de valeur

de 40,0 millions de dollars afin de ramener notre actif d’impôts

reportés à un montant dont la matérialisation serait plus réaliste.

En 2004, nous avons réexaminé la provision pour perte de valeur

et établi qu’aucun ajustement n’était nécessaire.

Nous ne comptabilisons pas d’impôts reportés attribuables à cer-

tains écarts qui découlent de notre placement, sous forme d’actions,

dans la filiale étrangère Coors Brewers Limited (« CBL »). Ces écarts

sont permanents selon le SFAS 109, car nous n’avons pas l’intention

de prendre des mesures qui entraîneraient la constatation du gain

inhérent à certains écarts entre la valeur comptable du placement

et sa valeur fiscale.

Nous n’avons présumé aucun réinvestissement permanent du béné-

fice des filiales étrangères et, conformément à l’APB 23, nous avons

donc prévu des impôts reportés sur ces bénéfices. Nous prévoyons

rapatrier une partie de notre bénéfice étranger à compter de 2005.

Page 61: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 59

Notre taux d’impôt réel pour le quatrième trimestre de 2004

s’est établi à 29,9 %, en baisse par rapport à 33,1 % il y a un an.

Notre taux d’impôt annuel s’est établi à 30,9 %, en baisse par rap-

port à 31,2 % pour l’exercice précédent, essentiellement en raison

d’une diminution de l’impôt sur les bénéfices de notre entreprise

au Royaume-Uni. Ces baisses d’impôt tiennent principalement au

fait que l’impôt supplémentaire des États-Unis sur les résultats du

Royaume-Uni est comptabilisé à même le bénéfice local et non comme

dépense d’impôts présentée séparément. Le bénéfice est calculé

selon les normes fiscales américaines, ce qui entraîne une diminu-

tion du bénéfice assujetti à l’impôt aux États-Unis, surtout en raison

de l’amortissement des actifs incorporels à durée indéfinie et de

l’écart d’acquisition, qui ne constituent pas des déductions selon

les PCGR des États-Unis.

Notre taux d’impôt réel peut être volatil, surtout parce qu’il est

difficile de projeter le montant du bénéfice, celui-ci étant fonction

de facteurs multiples.

Nous n’avons pas encore terminé notre estimation des provisions

pour rapatriement en vertu de la American Jobs Creation Act of 2004.

Nous ne sommes donc pas à même de décider dans quelle mesure

nous pourrons rapatrier le bénéfice réalisé à l’étranger n’ayant pas

encore été remis aux États-Unis. À en juger par notre analyse à ce

jour, il est possible que nous puissions rapatrier un montant entre 50

et 60 millions de dollars du bénéfice réalisé au Royaume-Uni, ce qui

entraînerait une diminution estimative de notre passif d’impôts aux

États-Unis sur les bénéfices non rapatriés d’entre 7,0 et 8,4 millions

de dollars. Nous projetons compléter notre estimation de ces provi-

sions pour rapatriement au troisième trimestre de 2005.

Le FASB envisage présentement de modifier la comptabilité de

certaines situations fiscales incertaines. Comme la nature et la portée

des modifications ne sont pas entièrement connues, nous sommes

incapables de prévoir leur incidence sur nos réserves pour des impôts

sur les bénéfices éventuels. Nous sommes à évaluer notre taux

d’impôt à long terme dans la perspective de la fusion avec Molson

et prévoyons mener à terme cette analyse en 2005.

Le dénouement favorable des vérifications fiscales fédérales pour

les années allant de 1996 à 2000 a influé sur notre taux d’impôt réel

de 2003. En nous fondant sur notre analyse de la situation actuelle,

nous estimons que le solde de nos réserves pour des impôts sur les

bénéfices éventuels est suffisant pour couvrir d’autres situations

d’ordre fiscal à l’échelle internationale.

7. Éléments inhabituels, montant netVente de la brasserie de Cape Hill En mai 2004, nous avons vendu

notre brasserie de Cape Hill pour 26 millions de livres sterling (soit

environ 50 millions de dollars au taux de change actuel), payable à

raison de 6 millions de livres sterling en 2004 et de 20 millions de

livres sterling en 2005. Nous avons réalisé un gain ponctuel avant

impôts d’environ 4 millions de livres sterling (un montant de 7,5 mil-

lions de dollars a été inscrit dans les éléments inhabituels dans

l’état consolidé des résultats ci-joint). Nous avons inscrit une fraction

minime du gain ultime au deuxième trimestre de 2004, selon la

méthode de la constatation au prorata des encaissements. Nous

avons constaté le reste du gain qui découle de la vente au quatrième

trimestre de 2004, après que le solde du paiement prévu pour 2004

ait été encaissé. Le billet à recevoir est inclus au poste « Autres

actifs à court terme ».

En 2002, nous avions inscrit des charges liées à la fermeture

de notre brasserie de Cape Hill. Ces charges avaient été incluses

dans la comptabilisation du prix d’acquisition de CBL. La fermeture

de cette brasserie a commencé en juillet 2002 avec la cession des

activités de la chaîne de soutirage en fût. La production a cessé en

décembre 2002, et les actifs ont alors été reclassés dans les immo-

bilisations destinées à la vente. Aucune perte de valeur n’a été

constatée sur ces immobilisations, car leur valeur marchande était

supérieure à leur valeur comptable. Le paiement des indemnités de

départ et des autres prestations de cessation d’emploi a débuté en

juillet 2002 et s’est achevé en décembre 2004. Nous avons réduit

l’écart d’acquisition du montant des charges à payer au titre de la

restructuration au moment où le gain a été entièrement constaté

en décembre 2004. La fermeture de la brasserie de Cape Hill a été

possible suite à la résiliation du contrat de production conclu avec

Interbrew UK Ltd. qui était en vigueur au moment de l’acquisition de

CBL. Nous prévoyons que les économies annuelles découlant de la

fermeture de la brasserie de Cape Hill, déduction faite de la perte de

revenu tiré du contrat de production conclu avec Interbrew UK Ltd.,

s’établissent à quelque 11 millions de livres sterling (environ 20 mil-

lions de dollars), et auront principalement trait au coût des produits

vendus, et seront a peu près conformes aux attentes.

Éléments inhabituels de 2002 En 2002, nous avons engagé des

charges inhabituelles nettes avant impôts de 6,3 millions de dollars.

Nous avons inscrit des charges inhabituelles de 2,7 millions de dol-

lars relativement aux coûts d’acquisition de CBL, notamment les frais

comptables, les frais d’évaluation et les frais juridiques. Ces charges

ont été compensées par un crédit de 2,8 millions de dollars pour les

paiements en espèces reçus sur une dette que nous devait un ancien

associé dans une brasserie sud-coréenne. Nous avons aussi engagé

des frais de restructuration nets de 6,4 millions de dollars relative-

ment à nos activités aux États-Unis et à notre brasserie de Golden

en vue de consolider et d’abaisser nos coûts indirects futurs. Ces

frais de restructuration sont principalement constitués d’indemnités

de départ, qui ont été payées en 2003. Nous évaluons que les éco-

nomies découlant des programmes de restructuration de Golden

aux États-Unis sont de l’ordre de 10 millions de dollars par année,

principalement au niveau du coût des produits vendus.

8. Entente d’impartition de la gestion des récipients de stockageAu deuxième trimestre de 2004, CBL a signé une entente d’impartition

avec TrenStar, Inc. en lui confiant la propriété, l’achat et le suivi de

ses quelque 1,2 millions de fûts et tonneaux. En vertu de l’entente,

TrenStar a acquis le stock de fûts et tonneaux de CBL et fournira ses

services de gestion à CBL au Royaume-Uni. Aux termes d’une entente

de services de 15 ans, elle installera des étiquettes d’identification

électroniques sur chaque récipient et en assurera la surveillance

au moyen de l’informatique. Nous avons reçu un paiement d’environ

28 millions de livres sterling en espèces (50 millions de dollars

selon le taux de change du deuxième trimestre) pour notre stock de

fûts et tonneaux du Royaume-Uni. Nous avons constaté une perte

négligeable sur cette vente.

Page 62: MOLSONCOORS_AR2004_FR

60 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

9. Opérations portant sur les capitaux propres et bénéfice par actionParallèlement à la fusion, les modalités de notre capital actions ont

changé. La description de notre nouvelle structure de capital figure

à la note 20, « Événements postérieurs à la date du bilan ».

Capital actions Le 3 octobre 2003, lors d’une assemblée extraordi-

naire de nos actionnaires, les porteurs d’actions de catégorie A et

d’actions de catégorie B ont voté en faveur d’un changement de notre

lieu de constitution, qui est passé du Colorado au Delaware. Ce

changement nous est bénéfique, car le droit corporatif des sociétés

au Delaware est exhaustif, couramment utilisé et a été largement

interprété. Ce changement de lieu de constitution a laissé intacts

notre dénomination, notre siège social, nos activités, les emplois,

notre direction, l’emplacement de nos bureaux et de nos installa-

tions, le nombre d’employés, les impôts et taxes à payer à l’état

du Colorado, les actifs, les passifs et notre valeur nette. Toutefois,

à partir du quatrième trimestre de 2003, la valeur nominale de nos

actions est passée à 0,01 $ l’action, ce qui a donné lieu à un reclas-

sement de montants qui ont été virés de la valeur nominale au

surplus d’apport.

D’octobre 2003 à la date de la fusion, les deux catégories d’actions

ordinaires comportaient les mêmes droits et privilèges, sauf le droit

de vote, qui, sous réserve de certaines exceptions, était exclusif aux

porteurs d’actions ordinaires de catégorie A.

Au 26 décembre 2004, au 28 décembre 2003 et au 29 décembre

2002, un nombre de 25 millions d’actions privilégiées sans valeur

nominale avait été autorisé mais non émis.

Conformément à nos statuts, les actions de catégorie B tempo-

rairement incessibles doivent d’abord nous être offertes en cas de

rachat. Le conseil d’administration a autorisé le rachat de nos actions

ordinaires de catégorie B en circulation sur le marché libre au cours

de 2002, jusqu’à concurrence de 40 millions de dollars par année;

cependant, aucun rachat d’actions temporairement incessibles ou

d’actions sur le marché libre n’a été autorisé pour 2003 et 2004.

Le bénéfice de base et le bénéfice dilué par action ordinaire ont

été calculés comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 196«736 $ 174«657 $ 161«653 $

Nombre moyen pondéré d’actions servant au calcul du bénéfice de base par action 37«159 36«338 36«140

Effet des titres dilutifs

Options sur actions 629 227 397

Actions dont l’émission est conditionnelle 101 – –

Actions temporairement incessibles non acquises 20 31 29

Nombre moyen pondéré d’actions servant au calcul du bénéfice dilué par action 37«909 36«596 36«566

Résultat net de base par action 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $

Résultat net dilué par action 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $

Titres antidilutifs 1«215 3«573 1«384

Les effets dilutifs des options sur actions ont été établis suivant

la méthode du rachat d’actions, en supposant que les actions ordi-

naires soient rachetées au moyen du produit tiré de l’exercice des

options sur actions. Les titres antidilutifs ont été exclus de notre calcul

parce que le prix d’exercice des options sur actions était supérieur au

cours moyen des actions ordinaires durant les périodes présentées.

10. Immobilisations corporellesLe coût des immobilisations corporelles ainsi que l’amortissement

cumulé et la provision pour épuisement connexes s’établissent

comme suit :

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Terrains et aménagements 142«328 $ 173«116 $

Bâtiments et améliorations 729«715 741«384

Matériel et outillage 2«785«985 2«935«388

Avoirs miniers 3«607 2«991

Logiciels 213«819 252«360

Constructions en cours 53«740 40«670

3«929«194 4«145«909

Moins l’amortissement cumulé et la provision pour épuisement (2«483«610) (2«695«124)

Immobilisations corporelles, montant net 1«445«584 $ 1«450«785 $

Les terrains, les bâtiments ainsi que le matériel et l’outillage

sont inscrits au coût. L’amortissement est normalement calculé

selon la méthode linéaire, sur les durées de vie utiles estimatives

suivantes : bâtiments et aménagements, de 10 à 40 ans; matériel

et outillage, de 3 à 20 ans. Certains équipements que nous détenons

en vertu de contrats de location acquisition sont classés en tant que

matériel et amortis selon la méthode linéaire sur la durée du bail.

L’amortissement des contrats de location est inclus dans la charge

d’amortissement. Les dépenses consacrées aux nouvelles installa-

tions ainsi qu’aux aménagements et améliorations qui augmentent

considérablement la capacité d’une immobilisation ou qui en prolon-

gent considérablement la durée de vie utile sont capitalisées. Les

frais de démarrage qui se rapportent aux installations de fabrication,

et non à la construction, sont passés en charges lorsqu’ils sont enga-

gés, de même que les frais de réparation et d’entretien courants.

Nous capitalisons certains frais de développement de logiciels

qui respectent les critères établis dans le Statement of Position,

« Accounting for the Costs of Computer Systems Developed or Obtained

for Internal Use » (« SOP 98-1 »). Nous amortissons le coût des logi-

ciels sur une période de 3 ans à 5 ans. En 2004 et 2003, nous

avons mis des logiciels en service, d’une valeur d’environ 44,0 mil-

lions de dollars, pour gérer la chaîne d’approvisionnement et nos

systèmes informatiques. Les frais de développement de logiciels qui

ne rencontrent pas les critères établis dans le SOP 98-1, y compris

les frais de réingénierie de système, sont imputés aux résultats à

mesure qu’ils sont engagés.

Page 63: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 61

11. Écart d’acquisition et actifs incorporelsNos actifs incorporels au 26 décembre 2004, à l’exclusion de l’écart

d’acquisition, sont détaillés dans le tableau suivant :

Durée devie utile Montant Amortissement Montant

(En millions) (en années) brut cumulé net

Actifs incorporels amortissables

Marques de commerce 3 – 20 130,1 $ (48,5) $ 81,6 $

Droits de distribution 2 – 10 38,4 (14,4) 24,0

Brevets, technologies et réseaux de distribution 3 – 10 31,7 (11,6) 20,1

Autres 5 – 34 16,3 (9,1) 7,2

Actifs incorporels non amortissables

Marques de commerce Indéfinie 385,5 – 385,5

Régime de retraite s.o. 34,7 – 34,7

Autres Indéfinie 27,9 – 27,9

Total 664,6 $ (83,6) $ 581,0 $

Nos actifs incorporels au 28 décembre 2003, à l’exclusion de

l’écart d’acquisition, sont détaillés dans le tableau suivant :

Durée devie utile Montant Amortissement Montant

(En millions) (en années) brut cumulé net

Actifs incorporels amortissables

Marques de commerce 3 – 20 93,9 $ (21,4) $ 72,5 $

Droits de distribution 2 – 10 35,4 (10,0) 25,4

Brevets, technologies et réseaux de distribution 3 – 10 28,2 (7,0) 21,2

Autres 5 – 34 16,7 (7,1) 9,6

Actifs incorporels non amortissables

Marques de commerce Indéfinie 355,0 – 355,0

Régime de retraite s.o. 40,7 – 40,7

Autres Indéfinie 27,7 – 27,7

Total 597,6 $ (45,5) $ 552,1 $

Selon une conversion en utilisant la moyenne des taux de change

du mois de décembre 2004, l’amortissement estimatif futur des

actifs incorporels s’établit comme suit :

(En millions) Montant

2005 17,7 $

2006 17,3 $

2007 13,0 $

2008 12,6 $

2009 12,6 $

Pour les exercices terminés le 26 décembre 2004, le 28 décembre

2003 et le 29 décembre 2002, l’amortissement des actifs incorporels

a atteint 25,1, 22,2 et 20,9 millions de dollars, respectivement.

À l’acquisition de CBL le 2 février 2002, nous avons constaté un

écart d’acquisition de 637 millions de dollars. Ce total a été établi

selon la méthode du montant résiduel, conformément aux SFAS 141

et 142. Cet écart d’acquisition a été réparti entre le secteur Europe

et le secteur Amérique, en fonction duquel profiterait des synergies

d’acquisition. Une fraction de l’écart d’acquisition provenait de syner-

gies de regroupement financier et opérationnel. La partie de l’écart

d’acquisition attribuable à une synergie sur le plan financier a été

calculée en comparant les primes de risque que les investisseurs

s’attendaient à obtenir sur les activités de CBC, avec et sans l’acqui-

sition de CBL. Cette synergie a été ensuite associée aux secteurs

suivant une analyse du secteur Europe, avec et sans le taux de coût

moyen pondéré du capital, et une analyse des contributions relatives

des deux secteurs aux résultats. La synergie sur le plan opérationnel

a été attribuée aux unités d’exploitation en fonction du lieu où des

économies étaient attendues. L’adoption de cette méthode a donné

lieu à la ventilation suivante :

2 février 2002

Secteur Secteur(En millions) Europe Amérique Total

Écart d’acquisition 445 $ – $ 445 $

Synergie sur le plan financier 47 75 122

Synergie sur le plan opérationnel 30 40 70

Total de l’écart d’acquisition 522 $ 115 $ 637 $

L’écart d’acquisition était réparti entre nos unités fonctionnelles

comme suit :

(En millions) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Secteur Amérique 160,5 $ 148,0 $

Secteur Europe 730,3 648,4

Total 890,8 $ 796,4 $

La variation de notre écart d’acquisition entre le 28 décembre

2003 et le 26 décembre 2004 et depuis la date d’acquisition

s’explique par les fluctuations de taux de change.

Le SFAS 142 stipule que nous sommes tenus de soumettre

l’écart d’acquisition et les autres actifs incorporels à un test de

dépréciation au moins une fois par année, ou plus souvent dans

certains cas. Nous avons terminé ce test de dépréciation comme

l’exige le SFAS 142 au cours du troisième trimestre de 2004 et

nous avons conclu que ni l’écart d’acquisition ni les autres actifs

incorporels ne s’étaient dépréciés.

Par ailleurs, l’écart d’acquisition d’environ 61 millions de dollars

lié à notre participation dans la coentreprise que nous avons formée

avec Molson a été réévalué en 2004 conformément à l’Accounting

Principles Board Opinion No. 18, « The Equity Method of Accounting

for Investments in Common Stock », (« APB 18 ») et nous avons conclu

qu’il n’avait pas subi de perte de valeur. Par suite de la fusion, nous

consoliderons notre participation dans Molson et reclasserons nos par-

ticipations dans des coentreprises dans le poste « Écart d’acquisition ».

Page 64: MOLSONCOORS_AR2004_FR

62 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

12. Dette

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Emprunts à court terme1 12«500 $ 21«309 $

Billets de premier rang, placement privé2 – $ 20«000 $

Billets de premier rang à 63/8 % échéant en 20123 856«971 854«043

Facilité de crédit de premier rang4 – 86«000

Effets de commerce5 – 249«645

Autres billets à payer 6 62«735 20«006

Total de la dette à long terme (y compris la partie à court terme) 919«706 $ 1«229«694 $

Moins la partie à court terme de la dette à long terme (26«028) (69«856)

Total de la dette à long terme 893«678 $ 1«159«838 $

1 Nos emprunts à court terme consistent en diverses facilités de crédit non engagées. Au 26 décembre 2004, nous disposions de deux facilités de crédit en dollars américains nonengagées qui totalisaient 50 millions de dollars. À cette date et au 28 décembre 2003,l’encours de ces facilités s’établissait à 12,5 millions de dollars et à 7,0 millions de dollars,respectivement. Les facilités portent intérêt à un taux stipulé par les prêteurs. Au 26 décembre2004 et au 28 décembre 2003, le taux d’intérêt était de 2,95 % et de 1,80 %, respectivement.Nous disposions également de trois facilités de crédit non engagées totalisant 30,0 millionsde livres sterling, soit environ 57,7 millions de dollars selon le taux de change en vigueur au 26 décembre 2004. Ces facilités de crédit portent intérêt à un taux variable fixé par lesprêteurs. Au 26 décembre 2004, toutes ces facilités étaient entièrement inutilisées, et au 28 décembre 2003, l’encours totalisait 11,9 millions de dollars. Au 28 décembre 2003, lesfacilités portaient intérêt à 4,30 %. De plus, nous comptons deux facilités de crédit non enga-gées totalisant 1,1 milliards de yen, soit quelque 10,6 millions de dollars au 26 décembre 2004.Au 28 décembre 2003 l’encours totalisait 2,4 millions de dollars et portait intérêt à un tauxinferièur à 1,0 %. La totalité de ces facilités était entièrement inutilisée au 26 décembre 2004.2 Au 28 décembre 2003, nous avions en circulation des billets de premier rang non garantisde 20,0 millions de dollars échéant en juillet 2005. Nous les avons remboursés intégralementen 2004.3 Le 7 mai 2002, dans le cadre d’un placement privé, CBC a émis des billets de premier rangà 63/8 %, de 850 millions de dollars, qui viennent à échéance en 2012, sur lesquels les inté-rêts sont exigibles semestriellement. Le prix des billets correspondait à 99,596 % de la valeurnominale, pour un rendement de 6,43 % à l’échéance. Les billets ne sont pas garantis, necomportent aucune disposition relative à un fonds d’amortissement, mais sont assortis d’uneclause de rachat (clause d’indemnisation) si les billets sont rachetés avant l’échéance. Le prixde rachat est égal au plus élevé des deux montants suivants : 1) 100 % du capital, plus lesintérêts courus et non versés, et 2) le montant indemnitaire des billets faisant l’objet du rachat,soit la valeur actualisée du capital des billets et des intérêts en date du rachat. Les billets ont été émis accompagnés des droits d’inscription et sont garantis par Molson Coors BrewingCompany et certaines de ses filiales américaines. Le produit net tiré de la vente de ces billets,après déduction des frais estimatifs et de la rémunération des preneurs fermes, a été d’envi-ron 841 millions de dollars. Ce montant a servi : 1) à rembourser les emprunts de 750 millionsde dollars obtenus en vertu de notre facilité de crédit relais de premier rang non garantie, quenous avions contractée pour acquérir CBL, et 2) à rembourser environ 91 millions de dollarsdes emprunts à terme obtenus en vertu de nos facilités de crédit de premier rang non garan-ties. Nous avons aussi conclu des opérations de couverture relativement à ces emprunts,dont la description figure à la note 17, Instruments dérivés.

En même temps que le placement privé, nous avons conclu une entente de droits d’inscrip-tion aux termes de laquelle nous avons échangé les billets non inscrits contre des billetsquasi-identiques inscrits auprès de la SEC. Le 16 septembre 2002, tous ces billets avaientété échangés.

Selon les modalités des billets, nous devons respecter certaines conditions. Celles-ci nousempêchent de garantir la dette par certains types d’hypothèque, nous imposent certains pour-centages limites de l’actif net corporel consolidé et restreignent certaines opérations decession-bail. Au 26 décembre 2004, nous respections toutes ces conditions.4 Au 28 décembre 2003, nous devions 86,0 millions de dollars en vertu d’une facilité de crédit de premier rang non garantie qui consistait en un emprunt à terme dégressif libellé endollars américains. Nous avons réglé l’encours intégralement au cours du premier trimestre de2004. Pour ce qui est du remboursement de l’emprunt à terme, nous avons accéléré l’amortis-sement des frais associés à cet emprunt, ce qui a donné lieu à une charge de 0,4 millions dedollars portée aux intérêts débiteurs au premier trimestre de 2004.5 En juin 2003, nous avons émis des effets de commerce d’environ 300 millions de dollars,qui avaient été entièrement remboursés au 26 décembre 2004 et dont le solde impayé s’éle-vait à 250 millions de dollars au 28 décembre 2003. Au 28 décembre 2003, les taux d’intérêtsur nos effets de commerce se situaient entre 1,24 % et 1,27 %, pour une moyenne pondéréede 1,255 %. Au 26 décembre 2004, nous n’avions prélevé aucun montant sur notre facilité decrédit engagée non garantie de 500 millions de dollars en renfort de notre programme d’effetsde commerce. Cette facilité de crédit est d’une durée de cinq ans et échoit en 2007.6 Nos autres billets à payer consistent en un billet à payer émis par CBL libellé en euros totali-sant quelque 21 millions de dollars qui existait au moment de l’acquisition de CBL et un billetà payer totalisant quelque 41 millions de dollars émis par notre coentreprise RMMC (voir lesnotes 2 et 3). Le billet émis par CBL est assorti d’un taux d’intérêt de 5,39 % et échoit enoctobre 2005. Les billets émis par RMMC portent intérêt à un taux de 7,20 % et échoient en décembre 2013. CBC est garante des billets.

Le total des montants de capital exigibles sur la dette à long

terme et les emprunts à court terme pour les cinq prochains exer-

cices et par la suite s’établit comme suit :

(En milliers) Montant

2005 38«528 $

2006 4«202

2007 4«202

2008 4«202

2009 4«202

Par la suite 876«870

Total 932«206 $

Intérêts Les intérêts payés, capitalisés et passés en charges

s’établissent comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Intérêts payés 74«341 $ 84«187 $ 75«071 $

Intérêts capitalisés (1«900) (2«992) (4«152)

Intérêts passés en charges 72«441 $ 81«195 $ 70«919 $

13. Régimes d’options sur actions, d’attribution d’actions temporairement incessibles et d’attribution de primes aux salariésAu 26 décembre 2004, nous avions trois régimes de rémunération

à base d’actions, qui sont décrits plus loin. Nous suivons l’APB 25

et les interprétations connexes pour comptabiliser nos régimes.

Par conséquent, étant donné que le prix d’exercice d’une option à

la date d’attribution est égal au cours de l’action sous-jacente, nous

ne comptabilisons aucune charge de rémunération relativement aux

options sur actions qui pourraient être attribuées aux termes de

l’un ou l’autre de ces régimes.

Régime de rémunération à base d’actions à l’intention des administrateurs non salariés Le régime de rémunération à base

d’actions à l’intention des administrateurs non salariés (le « régime

à base d’actions ») offre des primes sous forme d’actions de catégorie

B temporairement incessibles ou d’options sur actions de catégorie B

de la Société. Les primes sont acquises à la fin du mandat annuel

de l’administrateur. Le coût de rémunération associé au régime est

amorti sur la durée du mandat de l’administrateur et a été négligeable

pour 2004, 2003 et 2002. Le nombre d’actions ordinaires autorisé

en vertu de ce régime était de 60 000 au 26 décembre 2004.

Le régime de 1990 Le régime d’actionnariat de 1990 (le « régime

d’actionnariat de 1990 ») offre généralement deux types de primes à

nos salariés : des options sur actions et des actions temporairement

incessibles. Les options sur actions sont d’une durée de dix ans et

sont acquises au bout de trois ans après la date d’attribution, à raison

de un tiers chaque année. Au 26 décembre 2004, le nombre d’actions

ordinaires de catégorie B autorisé en vertu du régime d’actionnariat

de 1990 atteignait 15,0 millions.

Page 65: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 63

Un résumé des opérations portant sur les options attribuées

en vertu de notre régime d’actionnariat de 1990 et de notre régime

à base d’actions figure ci-après.Options pouvant être

exercées à fin de l’exercice

Prix PrixOptions d'exercice d'exercice

pouvant être Options en moyen moyenattribuées circulation pondéré Actions pondéré

30 décembre 2001 3«512«194 3«821«280 55,41 $ 1«374«961 43,68 $

Attribuées (1«869«700) 1«869«700 56,54

Exercées – (358«522) 40,17

Éteintes 273«868 (273«868) 60,82

29 décembre 2002 1«916«362 5«058«590 56,62 2«084«056 52,82

Autorisées 2«250«000 – –

Attribuées (1«884«150) 1«884«150 49,37

Exercées – (69«904) 35,67

Éteintes 314«590 (314«590) 56,66

28 décembre 2003 2«596«802 6«558«246 54,75 3«297«810 55,46

Autorisées 2«000«000 – –

Attribuées (1«924«422) 1«924«422 65,37

Exercées – (1«194«014) 54,38

Éteintes 289«294 (289«294) 56,40

26 décembre 2004 2«961«674 6«999«360 57,59 $ 3«570«097 56,28 $

Un résumé des options sur actions en cours au 26 décembre

2004 figure dans le tableau ci-après.

Options pouvant Options en circulation être exercées

Duréecontractuellenon écoulée Prix Prix

moyenne d’exercice d’exercicepondérée moyen moyen

(Fourchette des prix d’exercice) Actions (en années) pondéré Actions pondéré

$18,75 – $39,14 293«638 2,5 29,11 $ 293«638 29,11 $

$44,91 – $49,95 1«685«558 7,6 48,85 654«610 48,62

$50,26 – $59,75 2«061«336 6,3 55,67 1«510«149 55,62

$60,48 – $75,81 2«958«828 8,0 66,73 1«111«700 68,87

6«999«360 7,2 57,59 $ 3«570«097 56,28 $

Page 66: MOLSONCOORS_AR2004_FR

64 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

La juste valeur de chaque option est estimée à la date de son

attribution selon le modèle d’évaluation des options Black-Scholes,

à l’aide des hypothèses moyennes pondérées suivantes :

(Exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Taux d’intérêt sans risque 3,08 % 2,89 % 4,38 %

Rendement des actions 1,23 % 1,68 % 1,23 %

Volatilité 22,94 % 33,95 % 27,99 %

Durée prévue des options (en années) 3,5 5,4 5,4

Juste valeur marchande moyenne pondérée 12,38 $ 14,87 $ 16,97 $

Nous avons ajusté le terme anticipé des options émises en

2004 à 7,0 ans pour les options attribuées aux membres de la

Haute Direction de la section 16b, et à 3,5 ans pour tous les autres

détenteurs d’options. Le terme anticipé, en 2003 et 2002 était de

5,4 ans pour tous les détenteurs d’options. Nous amortissons la

dépense pro forma sur la période au cours de laquelle les options

sont acquises, soit 3 ans, sur une base linéaire.

En vertu du régime d’actionnariat de 1990, nous avons émis

3 000 et 13 000 actions temporairement incessibles en 2003 et en

2002, respectivement. Nous n’avons émis aucune action temporaire-

ment incessible en 2004. Toutes restrictions associées à ces actions

temporairement incessibles étaient échues au moment de la fusion,

soit le 9 février 2005. Par conséquent, la charge de rémunération

associée à ces actions sera inscrite dans l’état des résultats au

cours du premier trimestre de 2005. Le coût de rémunération asso-

cié à ces actions a été négligeable en 2004, en 2003 et en 2002.

En mai 2002, la Société a approuvé une prime en actions dont

l’émission dépendait de la réduction de la dette selon des objectifs

précis à compter du 31 décembre 2004. Le nombre d’actions à être

émises en vertu de ce régime d’encouragement était de 100 870.

Étant donné que les objectifs de réduction de la dette ont été atteints

pour l’attribution de cette prime, les actions ont été émises le 31

décembre 2004. La charge de rémunération totalisant 7,6 millions

de dollars a été constatée au pro rata de mai jusqu’en décembre

2004, car il était probable que les actions seraient gagnées et

émises le 31 décembre 2004.

14. Autres éléments du résultat étenduGain (perte)

non maté- Ajustementrialisée sur les du passif titres destinés minimal au Autres

à la vente et titre des élémentsÉcarts de sur les instru- régimes du résultat

(En milliers) conversion ments dérivés de retraite étendu

Solde au 30 décembre 2001 (357) $ (3«747) $ (8«487) $ (12«591) $

Écarts de conversion 71«035 71«035

Perte non matérialisée sur les titres destinés à la vente et sur les instruments dérivés 25«136 25«136

Ajustement du passif minimal au titre des régimes de retraite (345«343) (345«343)

Reclassement, titres destinés à la vente et instruments dérivés 8«172 8«172

(Charge) économie d’impôts (151) (12«957) 133«251 120«143

Solde au 29 décembre 2002 70«527 16«604 (220«579) (133«448)

Écarts de conversion 95«180 95«180

Gain non matérialisé sur les titres destinés à la vente et sur les instruments dérivés 282 282

Ajustement du passif minimal au titre des régimes de retraite (11«258) (11«258)

Reclassement, titres destinés à la vente et instruments dérivés 7«112 7«112

Effet de la fluctuation des taux de change sur les régimes de retraite libellés en monnaie étrangère (9«239) (9«239)

(Charge) économie d’impôts 52«623 (2«877) 5«466 55«212

Solde au 28 décembre 2003 218«330 21«121 (235«610) 3«841

Écarts de conversion 91«686 91«686

Perte non matérialisée sur les instruments dérivés (355) (355)

Ajustement du passif minimal au titre des régimes de retraite (42«346) (42«346)

Ajustement du prix d’acquisition (note 15) 38«227 38«227

Reclassement, instruments dérivés (7«669) (7«669)

Effet de la fluctuation des taux de change sur les régimes de retraite libellés en monnaie étrangère (9«591) (9«591)

Économie (charge) d’impôt, déduction faite des ajustements au prix d’acquisition sur l’actif d’impôts reportés 31«325 3«121 (10«338) 24«108

Solde au 26 décembre 2004 341«341 $ 16«218 $ (259«658) $ 97«901 $

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A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 65

26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

(En milliers, Régimes des Régimes du Régimes des Régimes du Régimes des Régimes duexercices terminés les) États-Unis Royaume-Uni Total États-Unis Royaume-Uni Total États-Unis Royaume-Uni Total

Composantes de la charge nette de retraite de l’exercice

Coût des services,prestations gagnées au cours de l’exercice 20«492 $ 33«857 $ 54«349 $ 18«412 $ 28«963 $ 47«375 $ 17«294 $ 18«567 $ 35«861 $

Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre des prestations projetées 51«849 100«564 152«413 48«842 83«439 132«281 46«996 69«744 116«740

Rendement prévu des actifs des régimes (52«948) (121«743) (174«691) (48«483) (99«630) (148«113) (52«407) (85«023) (137«430)

Amortissement du coût des services passés 5«858 – 5«858 5«880 – 5«880 6«074 – 6«074

Amortissement de l’obligation transitoire nette 240 – 240 240 – 240 240 – 240

Perte actuarielle nette constatée 13«948 916 14«864 9«116 – 9«116 1«007 – 1«007

Moins les cotisations prévues des participants et de la Sécurité sociale – (9«307) (9«307) – (8«063) (8«063) – (3«929) (3«929)

Charge de retraite (produits) de l’exercice, montant net 39«439 $ 4«287 $ 43«726 $ 34«007 $ 4«709 $ 38«716 $ 19«204 $ (641) $ 18«563 $

15. Régimes de retraite des employésRégimes de retraite Régimes à prestations déterminées La Société

offre des régimes de retraite aux États-Unis et au Royaume-Uni qui

couvrent la quasi-totalité des salariés. Tous les salariés ont droit

à des prestations qui, d’une manière générale, sont calculées en

fonction des salaires et des années de service. Les stratégies de

capitalisation des régimes sont influencées par les lois sur les avan-

tages sociaux et les lois fiscales. Le régime que la Société offre

au Royaume-Uni prévoit des cotisations salariales et une indexation

des prestations de retraite sur le taux d’inflation. Les charges de

retraite au titre des prestations déterminées ont totalisé 43,7, 38,7

et 18,6 millions de dollars pour 2004, 2003 et 2002, respectivement.

L’augmentation des charges de retraite de 2003 à 2004 découle

d’une diminution des taux d’actualisation et des pertes actuarielles

imputables à des départs à la retraite en plus grand nombre que

prévu, ce qui a contribué à accroître la charge. L’augmentation des

charges de retraite de 2002 à 2003 tient surtout de la baisse de

la valeur marchande des placements des régimes survenue depuis

2000 jusqu’en 2002. Malgré l’excellent rendement des placements

des régimes de retraite en 2003, le rendement des trois exercices

précédents et le recul continu des taux d’intérêt ont ramené la capi-

talisation des régimes à un niveau qui a nécessité l’amortissement

de pertes actuarielles non constatées auparavant. De plus, le coût

des services rendus rattaché au régime du Royaume-Uni, en dollars

américains, s’est accru en raison de l’appréciation de la livre sterling

par rapport au dollar américain. Compte tenu de la capitalisation

globale des régimes de retraite de la Société, celle-ci a dû constater

un passif minimal supplémentaire pour 2004, 2003 et 2002.

Les actifs des régimes aux États-Unis et au Royaume-Uni sont

constitués d’actions et, dans une moindre mesure, d’obligations

et de placements immobiliers. Les actions sont bien diversifiées,

étant réparties entre les titres internationaux et les titres nationaux.

Ces derniers sont aussi diversifiés, comprenant des titres à forte

et à petite capitalisation, des titres de croissance et de valeur. La

répartition au sein de chaque régime reflète les caractéristiques

démographiques des participants propres à ce régime. Un tableau

comparatif de la composition des actifs mettant en opposition le

pourcentage visé en date du 25 février 2005 et le pourcentage réel

au 26 décembre 2004 figure ci-après.

Actifs des régimes Actifs du régimedes États-Unis du Royaume-Uni

Répartition Répartition Répartition Répartitionvisée réelle visée réelle

Actions 80,0 % 80,8 % 65,0 % 66,0 %

Titres à revenu fixe 11,0 % 13,8 % 28,0 % 26,9 %

Placements immobiliers 9,0 % 5,3 % 7,0 % 6,2 %

Autres – 0,1 % – 0,9 %

Les hypothèses sur le rendement des placements des régimes

des deux pays sont établies en appliquant un rendement aux actifs

selon une moyenne pondérée et, le cas échéant, en y ajoutant une

prime de gestion active.

Même si nous ne prévoyons aucune cotisation obligatoire à nos

régimes, nous pensons que les cotisations aux régimes américains

s’établiront à quelque 41,1 millions de dollars en 2005 (y compris

les régimes supplémentaires à l’intention des dirigeants), et celles

du régime du Royaume-Uni, à environ 19,3 millions de livres sterling

(37,1 millions de dollars, après conversion au taux de change en

vigueur le 26 décembre 2004).

Notre charge de retraite nette par exercice s’établit comme suit :

Page 68: MOLSONCOORS_AR2004_FR

66 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Les variations de l’obligation au titre des prestations projetées

ainsi que les actifs et la capitalisation des régimes de retraite se

présentent comme suit :

26 déc. 2004 28 déc. 2003

(En milliers, Régimes des Régimes du Régimes des Régimes duexercices terminés les) États-Unis Royaume-Uni Total États-Unis Royaume-Uni Total

Valeur actuarielle de l’obligation au titre des prestations constituées 873«237 $ 1«867«084 $ 2«740«321 $ 773«164 $ 1«639«328 $ 2«412«492 $

Variation de l’obligation au titre des prestations projetées

Obligation au titre des prestations projetées au début de l’exercice 850«450 $ 1«774«463 $ 2«624«913 $ 732«436 $ 1«466«606 $ 2«199«042 $

Coût des services, déduction faite des cotisations salariales prévues 20«492 24«550 45«042 18«412 20«900 39«312

Intérêts débiteurs 51«849 100«564 152«413 48«842 83«439 132«281

Modifications – – – 4«678 – 4«678

Cotisations salariales réelles – 5«918 5«918 – 5«233 5«233

Perte actuarielle 49«176 38«895 88«071 83«414 116«113 199«527

Prestations versées (42«680) (76«032) (118«712) (37«332) (82«588) (119«920)

Fluctuation du taux de change – 157«376 157«376 – 164«760 164«760

Obligation au titre des prestations projetées à la fin de l’exercice 929«287 $ 2«025«734 $ 2«955«021 $ 850«450 $ 1«774«463 $ 2«624«913 $

Variation des actifs des régimes

Juste valeur des actifs au début de l’exercice 561«400 $ 1«440«258 $ 2«001«658 $ 435«200 $ 1«182«235 $ 1«617«435 $

Rendement réel des actifs des régimes 68«044 157«780 225«824 126«480 187«907 314«387

Cotisations patronales 64«059 30«816 94«875 37«052 13«901 50«953

Cotisations salariales réelles – 5«918 5«918 – 5«233 5«233

Prestations versées (42«680) (83«855) (126«535) (37«332) (82«588) (119«920)

Fluctuation du taux de change – 129«453 129«453 – 133«570 133«570

Juste valeur des actifs des régimes à la fin de l’exercice 650«823 $ 1«680«370 $ 2«331«193 $ 561«400 $ 1«440«258 $ 2«001«658 $

Rapprochement de la situation de capitalisation

Situation de capitalisation, déficit (278«464) $ (345«364) $ (623«828) $ (289«050) $ (334«205) $ (623«255) $

Perte actuarielle nette non constatée 297«784 318«589 616«373 277«651 320«374 598«025

Coût des services passés non constaté 34«707 – 34«707 40«565 – 40«565

Montant transitoire net non constaté – – – 240 – 240

Montant net constaté 54«027 $ (26«775) $ 27«252 $ 29«406 $ (13«831) $ 15«575 $

Les montants inscrits au bilan consolidé sont constitués des éléments suivants

Coût du passif au titre des prestations constituées à long terme (222«414) $ (186«714) $ (409«128) $ (211«764) $ (199«070) $ (410«834) $

Actif incorporel à long terme 34«707 – 34«707 40«805 – 40«805

Cumul des autres éléments de la perte étendue 241«734 159«939 401«673 200«365 185«239 385«604

Montant net inscrit 54«027 $ (26«775) $ 27«252 $ 29«406 $ (13«831) $ 15«575 $

Page 69: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 67

La charge de retraite est établie par calcul actuariel tous les ans

en fonction des données disponibles au début de chaque exercice.

Les hypothèses utilisées dans le calcul comprennent le taux d’actua-

lisation choisi et présenté à la fin de l’exercice précédent, taux fondé

sur le taux d’intérêt qui serait utilisé pour un règlement, ainsi que

d’autres hypothèses mentionnées dans le tableau ci-après.

Régimes des Régimes duÉtats-Unis Royaume-Uni

(Exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Hypothèses moyennes pondérées

Taux d’actualisation,règlement1 5,875 % 6,250 % 5,500 % 5,625 %

Taux de croissance des salaires 3,000 % 3,250 % 4,000 % 4,000 %

Rendement prévu des actifs des régimes 9,000 % 9,000 % 7,800 % 7,800 %

Taux d’inflation – – 2,500 % 2,500 %

1 Taux choisi à la fin de l’exercice pour la charge de rémunération de l’exercice suivant et les montants connexes figurant dans le bilan à la fin de l’exercice.

Flux de trésorerie prévus Les flux de trésorerie prévus pour

l’ensemble des régimes de retraites sont les suivants :

(En milliers) Montant

Versements prévus de prestations

2005 139«586 $

2006 146«000 $

2007 147«026 $

2008 150«740 $

2009 154«388 $

2010 – 2014 860«441 $

Ajustements du prix d’acquisition En juillet 2004, Interbrew nous

a versé 14 millions de livres sterling (environ 26 millions de dollars

selon le taux de change alors en vigueur) pour des erreurs relatives

aux données sur les participants au régime de retraite de CBL

lorsque celle-ci avait été acquise en 2002. Les données corrigées

ont fait augmenter nos charges de retraite au moment de l’acquisi-

tion (environ 21 millions de livres sterling, soit 38 millions de dollars

au taux de change en vigueur). L’écart d’acquisition lié au prix d’ac-

quisition de CBL a été ajusté pour tenir compte de la variation des

charges de retraite et de l’encaisse recouvrée auprès d’Interbrew au

cours du troisième trimestre. L’incidence nette de l’ajustement de

l’écart d’acquisition a été mineure. L’ajustement conséquent sur les

capitaux propres a augmenté les autres éléments du résultat étendu

de 26,8 millions de dollars, déduction faite des impôts, par suite de

la diminution de l’ajustement du passif minimal au titre des régimes

de retraite. L’incidence de cet ajustement sur les charges de retraite

a été de faire augmenter la composante intérêts des frais de service

annuels d’environ 1 million de livres sterling, ou 2 millions de dollars.

Régime à cotisations déterminées Les salariés américains peuvent

participer au régime d’épargne et de placement de Coors, qui est

un régime à cotisations déterminées facultatif et admissible. Nous

versons des cotisations égales à 50 % des cotisations salariales

jusqu’à concurrence de 6 % du salaire. Les cotisations patronales

et salariales sont effectuées en espèces, selon les directives de

placement données par les participants. Aucun montant minimal

n’est requis pour effectuer un placement en actions de CBC. Nos

cotisations pour 2004, 2003 et 2002 se sont élevées à 7,2, 6,9

et 6,4 millions de dollars, respectivement.

Régime interentreprises Certains de nos employés de Memphis

participent à un régime de retraite syndical interentreprises, auquel

nous cotisons en leur nom. Les cotisations ont totalisé 1,9, 2,4

et 3,0 millions de dollars en 2004, 2003 et 2002, respectivement.

Nous avons récemment annoncé que nous avions l’intention de fermer

nos installations de Memphis (note 20). Nous évaluons actuellement

nos obligations aux termes du régime interentreprises par suite de

cette fermeture.

16. Avantages complémentaires de retraiteCBC offre des régimes d’avantages complémentaires de retraite sous

forme d’assurance maladie et d’assurance vie aux retraités et aux per-

sonnes à charge admissibles. Ces régimes ne sont pas capitalisés.

L’obligation au titre de ces régimes a été établie en fonction des

modalités des régimes d’assurance maladie et d’assurance vie et

en fonction d’hypothèses actuarielles pertinentes et de taux tendan-

ciels du coût des soins de santé qui se situeraient entre 11,00 % en

2004 et 5,00 % en 2009. Le taux d’actualisation ayant servi à calcu-

ler l’obligation au titre des prestations complémentaires de retraite

projetées était de 5,50 % au 26 décembre 2004 et de 6,00 % au

28 décembre 2003.

Les variations de l’obligation au titre des prestations des régimes

d’avantages complémentaires de retraite s’établissent comme suit :

(En milliers,exercices terminés les) 26 déc. 2004 28 déc. 2003 29 déc. 2002

Composantes du coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice

Coût des services,prestations gagnées au cours de l’exercice 1«999 $ 1«603 $ 1«295 $

Intérêts débiteurs sur l’obligation au titre des prestations projetées 6«266 6«757 6«266

Amortissement des avantagesdes services passés (20) (20) (19)

Amortissement de la perte actuarielle nette 768 364 –

Coût net des avantages complémentaires de retraite de l’exercice 9«013 $ 8«704 $ 7«542 $

Page 70: MOLSONCOORS_AR2004_FR

68 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

(En milliers) 26 déc. 2004 28 déc. 2003

Variation de l’obligation au titre des prestations complémentaires de retraite projetées

Obligation au titre des prestations complémentaires de retraite projetées, au début de l’exercice 107«470 $ 105«749 $

Coût des services 1«999 1«603

Intérêts débiteurs 6«266 6«757

Perte actuarielle 16«412 2«264

Modifications des régimes1 (6«473) –

Prestations versées, déduction faite des cotisations salariales (11«850) (8«903)

Obligation au titre des prestations complémentaires de retraite projetées, à la fin de l’exercice 113«824 $ 107«470 $

Situation de capitalisation, déficit (113«824) $ (107«470) $

Perte actuarielle nette non constatée 35«684 20«039

Coût des services passés non constaté (6«133) 320

Prestations complémentaires de retraite constituées (84«273) (87«111)

Moins la partie à court terme 10«146 9«305

Prestations complémentaires de retraite à long terme (74«127) $ (77«806) $

1 Nous avons conclu des ententes avec de nouvelles compagnies d’assurance au cours del’année 2004, ce qui a eu pour effet de diminuer nos obligations envers les prestataires.

Flux de trésorerie prévus L’information concernant les flux de

trésorerie prévus des régimes d’avantages complémentaires de

retraite consolidés suit.

(En milliers) Montant

Versements prévus de prestations

2005 10«146 $

2006 10«764 $

2007 11«305 $

2008 11«539 $

2009 11«687 $

2010 – 2014 51«999 $

Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé

ont énormément d’effet sur les montants présentés au titre des

régimes d’assurance maladie. Une variation de un point de pourcen-

tage des taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé

aurait les effets suivants :

Hausse de Baisse deun point de un point de

pourcentage pourcentage(En milliers) (défavorable) (favorable)

Effet sur le total de la composante coût des services et de la composante intérêts débiteurs 318 $÷ «(429) $

Effet sur l’obligation au titre des prestationscomplémentaires de retraite 3«668 $ (4«818) $

17. Instruments dérivésDans le cours normal de nos activités, nous sommes exposés

aux fluctuations de taux d’intérêt, de taux de change et du prix

des matières que nous utilisons dans notre production et pour nos

emballages. Nous avons instauré des politiques et des procédures

qui régissent notre gestion stratégique de ces risques au moyen de

divers instruments financiers. Selon nos politiques, nous ne concluons

pas d’opérations sur instruments financiers pour des raisons de

négociation ou de spéculation.

L’objectif de notre gestion des risques liés aux fluctuations de

taux d’intérêt, de taux de change et du prix des matières premières

est de réduire la volatilité de nos résultats et de nos flux de trésore-

rie que ces fluctuations de taux et de prix provoquent. Pour atteindre

cet objectif, nous concluons des contrats de change à terme, des

swaps sur marchandises, des swaps de taux d’intérêt et des swaps

de devises, dont la valeur varie inversement aux flux de trésorerie

prévus. Nous ne couvrons pas la valeur des placements nets dans

les activités en devises étrangère ni les résultats de nos filiales

étrangères. Les principales monnaies auxquelles nous sommes

exposés sont la livre sterling, le dollar canadien et le yen japonais.

Nos instruments dérivés sont négociés en Bourse ou hors Bourse

et sont souscrits avec des institutions financières jouissant d’une

cote élevée. Nous ne prévoyons pas subir de perte sur les contrats

hors cote en raison d’insolvabilité des contreparties. Tous les instru-

ments hors cote sont souscrits avec des parties dont la cote est d’au

moins A (S&P) ou A2 (Moody’s). Dans certains cas, nos contreparties

et nous avons des ententes de garantie réciproque concernant les posi-

tions de juste valeur qui dépassent un certain seuil. Ces ententes

exigent que des garanties soient offertes sous forme d’espèces,

de titres de trésorerie ou de lettres de crédit au cas où une perte

de juste valeur pour nos contreparties ou pour nous dépasserait

un certain montant. Au 26 décembre 2004, aucune garantie n’avait

été offerte par nos contreparties ou par nous.

Tous les instruments dérivés sont constatés au bilan à leur juste

valeur. Les gains non matérialisés sont inscrits à titre d’actifs à court

terme ou d’autres actifs à long terme, et les pertes non matérialisées,

à titre d’autres passifs ou d’autres passifs à long terme. La variation

des gains et des pertes non matérialisés est portée à l’état des résul-

tats selon le poste du produit, ou de la charge, correspondant couvert.

La plupart des instruments dérivés que nous détenons sont

admissibles à titre de couvertures de flux de trésorerie libellés en

devises, de couvertures de flux de trésorerie provenant de marchan-

dises et de couvertures de juste valeur, et sont désignés à ce titre,

y compris les instruments dérivés qui couvrent les engagements

fermes libellés en devises, conformément aux définitions du SFAS 133,

« Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities, as

amended and interpreted, incorporating FASB Statements No. 137,

128 et 149 » (« SFAS No. 133 »).

Page 71: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 69

La Société tente d’établir si, oui ou non, les dispositions d’un

contrat non dérivé représentent des instruments dérivés intégrés

selon la description qu’en donne le SFAS 133. Au 26 décembre

2004, nous avons conclu qu’aucun instrument dérivé intégré ne

nécessitait une comptabilisation distincte à la juste valeur comme

il est exigé dans le SFAS 133.

Les variations de la juste valeur des instruments dérivés en cours

qui sont très efficaces selon la définition du SFAS 133 sont compta-

bilisées dans les autres éléments du résultat étendu, jusqu’à ce que

les résultats soient touchés par la variation des flux de trésorerie de

l’opération couverte sous-jacente. Dans la plupart des cas, les mon-

tants inscrits dans les autres éléments du résultat étendu seront

virés aux résultats à l’échéance des instruments dérivés connexes.

La constatation des résultats d’une couverture efficace dans l’état

consolidé des résultats vient compenser les gains ou les pertes

découlant de la position sous-jacente.

Nous documentons en bonne et due forme les relations entre

les instruments de couverture et les éléments couverts, y compris

l’objectif et la stratégie de notre gestion du risque sur lesquels repo-

sent les opérations de couverture. Dans ce processus, nous lions

tous les instruments dérivés désignés comme couvertures de flux

de trésorerie libellés en devises ou comme couvertures de flux de

trésorerie de marchandises aux actifs ou aux passifs connexes du

bilan, y compris les engagements fermes précis ou les opérations

prévues. En outre, nous procédons à une évaluation en règle, aussi

bien au début que tout au long de la couverture, qui consiste à déter-

miner si les instruments de couverture ont été très efficaces pour

compenser les variations des flux de trésorerie des éléments cou-

verts et si ces instruments sont susceptibles de rester très efficaces

à l’avenir. Lorsque nous concluons qu’un instrument dérivé n’est pas

ou n’est plus une couverture très efficace, nous cessons prospective-

ment la comptabilité de couverture, comme il est décrit ci-après.

Nous cessons prospectivement la comptabilité de couverture dans

les cas suivants : 1) l’instrument dérivé n’est plus efficace, au sens du

SFAS 133, pour compenser les variations des flux de trésorerie d’un

élément couvert (y compris les éléments couverts comme les engage-

ments fermes ou les opérations prévues); 2) l’instrument dérivé échoit

ou il est vendu, résilié ou exercé; 3) il n’est plus probable que l’opéra-

tion prévue aura lieu; 4) la direction décide qu’il n’est plus approprié

de désigner le dérivé comme un instrument de couverture.

Lorsque nous cessons la comptabilité de couverture parce qu’il

n’est plus probable que l’opération prévue aura lieu dans la période

initialement attendue, le gain ou la perte sur l’instrument dérivé

demeure dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, puis

est reclassé dans les résultats lorsque l’opération prévue influe sur

ceux-ci. Toutefois, s’il n’est plus probable que l’opération prévue sur-

vienne avant la fin de la période initialement définie ou dans les deux

mois suivant cette période, les gains ou les pertes cumulés dans les

autres éléments du résultat étendu sont immédiatement portés aux

résultats. Dans toutes les situations où nous cessons la comptabilité

de couverture et où l’instrument dérivé reste en cours, nous compta-

bilisons celui-ci dans le bilan, à sa juste valeur, jusqu’à son échéance,

et nous constatons toutes les variations futures de la juste valeur

dans les résultats de la période en cours. Toute inefficacité de cou-

verture, au sens du SFAS 133, est comptabilisée dans les résultats

de la période en cours. En 2004 et en 2003, nous avons inscrit une

perte négligeable découlant de l’inefficacité de tous les instruments

dérivés au poste « Autres produits, montant net ». Nous établissons

l’inefficacité en comparant les taux à terme aux taux stipulés dans

nos couvertures.

En date du 26 décembre 2004, des gains nets reportés (après

impôts) de 7,8 millions de dollars relativement aux instruments

dérivés aussi bien en cours qu’échus, inclus dans le cumul des

autres éléments du résultat étendu, étaient prévus être virés aux

résultats dans les douze mois suivants, en raison des gains ou

des pertes prévus sur les opérations couvertes sous-jacentes qui

seront aussi comptabilisés dans les résultats. Les montants réels

qui seront virés aux résultats dépendent des taux en effet lorsque

les instruments dérivés actuellement en cours viendront à échéance.

Au 26 décembre 2004, la période maximale de nos couvertures de

flux de trésorerie en cours était de 10 ans, toutes opérations pré-

vues et constatées confondues.

Nous sommes exposés à un risque de crédit dans la mesure

où nos contreparties ne respecteraient pas leurs obligations liées

aux instruments de couverture et nous ne concluons pas d’accords

généraux de compensation. Nos contreparties aux opérations sur

instruments dérivés sont de grandes institutions financières dont la

cote de solvabilité est d’au moins A ou A2. Malgré tout, le risque de

crédit que présentent ces institutions demeure. Il se limite normale-

ment aux gains non matérialisés sur ces contrats si l’une ou l’autre

de ces contreparties manquait à ses obligations contractuelles. Pour

gérer ce risque, nous avons établi des critères de solvabilité des contre-

parties qui sont surveillés et rapportés à la direction conformément

à des directives précises. Nous traitons avec un groupe d’institutions

financières dont le siège social ou l’exploitation se trouve dans les

mêmes pays où nous exerçons nos activités. Pour toutes ces raisons,

nous considérons que le risque lié à nos contreparties est minime.

En date du 26 décembre 2004, nous sommes parties à certains

swaps de devises totalisant 530 millions de livres sterling (environ

774 millions de dollars à la date d’opération). Ces swaps comportent

un échange initial de capital à la date de règlement de nos billets à

taux fixe de 63/8 %, émis dans le cadre d’un placement privé (voir la

note 12, Dette), et exigeront un dernier échange de capital en mai

2012. Les swaps prévoient aussi l’échange de paiements d’intérêts

fixes en livres sterling contre des encaissements d’intérêts fixes en

dollars américains. Au premier échange de capital, nous avons versé

des dollars américains à une contrepartie qui nous a remis des livres

sterling. Lors de l’échange final, nous lui fournirons un montant en

livres sterling et recevrons en retour une somme en dollars améri-

cains. Les swaps de devises ont été désignés comme couvertures

de flux de trésorerie des variations que pourraient subir les intérêts

et le capital, libellés en livres sterling, que nous encaisserons sur un

prêt intersociétés entre nous et notre filiale européenne, variations

qui seraient provoquées par les fluctuations du dollar américain par

rapport à la livre sterling.

Page 72: MOLSONCOORS_AR2004_FR

70 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Nous avons conclu des swaps de taux d’intérêt relativement à

nos billets à taux fixe de 63/8 %. Ces swaps portent sur un montant

nominal de référence de 201,2 millions de dollars et convertissent

un taux fixe en un taux variable, et viennent à échéance en 2012.

Nous recevrons des intérêts semestriels en dollars américains à un

taux annuel de 63/8 % et effectuerons des paiements à l’autre partie

à un taux égal au TIOL de trois mois majoré d’une marge, ce qui

constitue un échange de taux d’intérêt fixe contre un taux d’intérêt

variable. À la date d’entrée en vigueur des swaps, il n’y a eu aucun

échange de capital. Nous avons désigné ces swaps de taux d’intérêt

comme couverture des variations de la juste valeur de la dette de

201,2 millions de dollars qui porte intérêt à taux fixe, variations qui

découleraient des fluctuations du TIOL sur lequel les swaps reposent.

18. Engagements et éventualitésLettres de crédit Au 26 décembre 2004, l’encours de nos lettres

de crédit auprès des institutions financières se chiffrait à environ

12,1 millions de dollars. Ces lettres de crédit expirent à diverses dates

en 2005, mais elles peuvent être renouvelées automatiquement pour

une autre année en l’absence d’un avis de résiliation. Elles servent

de garantie de remboursement aux sociétés d’assurance, à titre de

franchises ou de retenues effectuées en notre nom, et de soutien

à l’exploitation de réservoirs souterrains.

Approvisionnement en énergie En 1995, Coors Energy Company

(« CEC »), filiale en propriété exclusive a vendu une centrale électrique

située sur l’emplacement de la brasserie de Golden à Trigen-Nations

Energy Company, L.L.L.P. (« Trigen »). Nous avons conclu un contrat

d’achat de la quasi-totalité de l’électricité et de la vapeur produites

par Trigen nécessaires pour alimenter l’usine de Golden jusqu’en

2020. En vertu de ce contrat, nos engagements financiers sont

répartis entre un coût fixe non résiliable, indexé tous les ans sur le

taux d’inflation, et un coût variable, qui repose normalement sur le

coût du carburant et notre consommation d’électricité et de vapeur.

Pour 2004, 2003 et 2002, les achats, fixes et variables, effectués

en vertu de ce contrat ont totalisé 33,5 millions de dollars, 32,1 mil-

lions de dollars et 28,0 millions de dollars, respectivement.

Contrats d’approvisionnement Nous avons signé divers contrats

d’approvisionnement à long terme avec des tiers et nos associés

dans des coentreprises pour l’achat de matières destinées à la fabri-

cation et à l’emballage, notamment de la fécule, des cannettes et

du verre. Aux termes des contrats d’approvisionnement, nous devons

acheter une quantité minimale de matières sur toute la durée des

contrats. Les engagements d’achat en vertu de ces contrats pour

les exercices à venir sont approximativement les suivants :

(En milliers) Montant

2005 231«638 $

2006 192«104

2007 169«000

2008 139«000

2009 65«000

Par la suite 130«000

Total 926«742 $

Au cours des exercices 2004, 2003 et 2002, nos achats en

vertu de ces contrats ont totalisé près de 273,4 millions de dollars,

422,2 millions de dollars et 441,7 millions de dollars, respectivement.

Contrats logistiques aux États-Unis Aux États-Unis, nous avons

consolidé certains de nos services d’entreposage dans deux contrats

distincts que nous avons conclus avec Exel Logistics, Inc. Ces contrats

portent sur des services d’entreposage en Ontario, en Californie et

à Golden (Colorado) pour une durée de sept ans et de cinq ans avec

Exel Logistics, respectivement. En 2005, nous avons engagé des

frais d’exploitation de 2,6 millions de dollars en vertu de ces contrats.

Des examens annuels avec Exel Logistics de l’étendue des services

serviront à établir les coûts pour les prochains exercices, sous

réserve d’une augmentation annuelle maximale de 3%.

Contrat de distribution en Angleterre et au pays de GallesTradeteam Ltd., coentreprise formée par CBL et Exel Logistics, Inc., a

signé un contrat exclusif avec CBL pour fournir des services de distri-

bution en Angleterre et au pays de Galles jusqu’en 2010 au moins.

Les engagements financiers en vertu de ce contrat de distribution

pour les exercices à venir sont approximativement les suivants :

(En milliers) Montant

2005 181«194 $

2006 186«666

2007 186«666

2008 194«207

2009 194«207

Par la suite 150«039

Total 1«092«979 $

Lorsque le contrat de distribution prendra fin, les engagements

financiers consisteront essentiellement à reprendre les immobilisations

et l’effectif dont Tradeteam se sera servi pour fournir ses services à

CBL et à payer la valeur comptable nette de Tradeteam en contrepar-

tie des actifs acquis.

Activités de gestion des récipients de stockage au Royaume-UniCBL a imparti la propriété, l’achat et le suivi de ses quelques

1,2 millions de fûts et tonneaux auprès de TrenStar, Inc. au deuxième

trimestre de 2004. Les engagements futurs estimatifs aux termes

du contrat d’impartition du soutirage en fûts sont les suivants :

(En milliers) Montant

2005 14«777 $

2006 17«839

2007 17«839

2008 14«729

2009 14«729

Par la suite –

Total 79«913 $

Page 73: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 71

Graphic Packaging Corporation Nous avons conclu un contrat

d’approvisionnement de matières d’emballage avec une filiale de

Graphic Packaging Corporation (« GPC »), entité apparentée, en vertu

duquel nous achetons du carton. Nos achats aux termes de ce contrat

ont atteint environ 104,5 millions de dollars, 106,4 millions de dollars

et 111,0 millions de dollars en 2004, en 2003 et en 2002, respecti-

vement. Selon nos prévisions, les achats en 2005 seront à peu près

les mêmes qu’en 2004. Au 26 décembre 2004 et au 28 décembre

2003, les comptes créditeurs relatifs à ces achats, compris dans le

poste « Montant à payer à des sociétés affiliées » du bilan consolidé,

s’élevaient à 3,4 millions de dollars et à 5,0 millions de dollars,

respectivement.

Publicité et promotions Nous avons divers engagements à long

terme en matière de publicité et de promotions qui sont non rési-

liables, notamment la commercialisation dans les arénas, les stades

et dans d’autres sites et événements. Au 26 décembre 2004, ces

engagements pour les exercices à venir s’établissaient comme suit :

(En milliers) Montant

2005 102«389 $

2006 31«008

2007 22«539

2008 8«085

2009 1«826

Par la suite 4«142

Total 169«989 $

Contrats de location Nous louons des bureaux et des machines

en vertu de contrats résiliables ou non, que nous comptabilisons

comme des contrats de location-exploitation. Les loyers minimaux

à payer au cours des exercices à venir en vertu des contrats de loca-

tion-exploitation dont la durée initiale ou résiduelle est non résiliable

et dépasse un an s’établissent comme suit :

(En milliers) Montant

2005 25«579 $

2006 19«536

2007 15«178

2008 8«390

2009 6«559

Par la suite 25«074

Total 100«316 $

La charge locative pour 2004, 2003 et 2002 s’est élevée à

30,6 millions de dollars, à 14,3 millions de dollars et à 22,5 millions

de dollars, respectivement.

Environnement Lorsque nous estimons probable qu’un passif existe

relativement à des questions environnementales ou à d’autres litiges

et si le montant de la perte peut être estimé au prix d’un effort rai-

sonnable, les frais futurs estimatifs sont constatés à titre de passif

dans les états financiers. Les frais qui permettent de prolonger la

durée de vie des immobilisations appartenant à la Société ou qui

permettent d’en accroître la capacité, la sécurité ou l’efficacité, ou

qui sont engagés pour réduire ou empêcher la contamination de

l’environnement à l’avenir, peuvent être capitalisés. Les autres frais

liés aux mesures environnementales sont passés en charges dès

qu’ils sont engagés.

Nous sommes parmi les entités que l’Environmental Protection

Agency (« EPA ») des États-Unis a désignées comme potentiellement

responsables dans l’affaire mettant en cause le site de Lowry,

lequel est couvert par le Fonds spécial pour l’environnement. Ce

lieu d’enfouissement, qui appartient à la ville et au comté de Denver

(« Denver »), est géré par Waste Management of Colorado, Inc.

(« Waste Management »). En 1990, nous avons inscrit une charge

avant impôts de 30 millions de dollars, dont une tranche a été pla-

cée en fiducie en 1993 dans le cadre d’un règlement conclu avec

Denver et Waste Management relativement au litige alors en cours.

Notre règlement était fondé sur un coût présumé de 120 millions

de dollars (selon la valeur du dollar de 1992). Nous sommes dans

l’obligation de payer une fraction des coûts futurs qui dépasseront

ce montant.

En janvier 2004, Waste Management nous a présenté une estima-

tion révisée des coûts annuels prévus jusqu’en 2032. En réévaluant

le montant à payer dans cette affaire, nous avons examiné ces coûts

estimatifs. Nous avons utilisé certaines hypothèses différentes de

celles de Waste Management pour évaluer notre passif éventuel.

Notre passif prévu (compte tenu de la limite de 120 millions de dol-

lars) a été établi en fonction des hypothèses les plus probables que

nous pouvions formuler.

Ces hypothèses sont les suivantes :

• les coûts de gestion de la fiducie sont inclus dans les projections

en égard à la limite de 120 millions de dollars; toutefois, ils ne

sont passés en charge qu’à mesure qu’ils sont engagés;

• les impôts sur les bénéfices, qui ne sont pas des coûts inclus

selon nous, ont été exclus des projections en égard à la limite

de 120 millions de dollars;

• un taux d’inflation de 2 % a été appliqué aux coûts futurs;

• certains frais d’exploitation et d’entretien ont été actualisés

en fonction d’un taux de rendement sans risque de 4,60 %.

Selon ces hypothèses, la valeur actualisée et le montant brut de

ces coûts correspondent à environ 1,4 millions de dollars et 3,3 mil-

lions de dollars, respectivement. Par conséquent, nous pensons que

le passif comptabilisé au 26 décembre 2004 est adéquat. Nous avons

assumé que nous ne recouvrirons aucune réclamation d’assurance

lors de l’estimation de notre passif.

Compte tenu du fait que les estimations couvrent la période allant

jusqu’en 2032, des incertitudes liées au site, des dédommagements

additionnels que l’EPA pourrait exiger, des nouvelles technologies

et de la question de savoir quels sont les coûts pris en compte pour

déterminer le moment où la limite de 120 millions de dollars sera

atteinte, l’estimation de notre passif pourrait changer selon l’évolu-

tion de la situation. Nous ne pouvons prédire de combien le passif

variera, mais une augmentation est possible.

Page 74: MOLSONCOORS_AR2004_FR

72 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Nous sommes au courant de la contamination d’eau souterraine,

causée par les activités passées, actuelles ou avoisinantes, sur

certains de nos sites au Colorado. Il pourrait y avoir d’autres conta-

minations dont nous ignorons actuellement l’existence.

De temps à autre, nous avons été avisés que nous étions ou que

nous pourrions être, aux termes de la Comprehensive Environmental

Response, Compensation and Liability Act ou d’une loi semblable

dans un état, l’une des parties responsables de la décontamination

d’autres sites où des substances dangereuses ont été supposément

libérées dans l’environnement. Nous ne pouvons prédire avec certi-

tude le coût total de cette décontamination, notre part du coût total,

dans quelle mesure les autres parties pourront verser leurs contribu-

tions, le temps requis pour une décontamination complète ni le

montant à recouvrer des sociétés d’assurance.

Bien que nous ne soyons pas en mesure de prédire le coût total

que nous pourrions payer à l’égard des litiges nous concernant et

qui sont liés à l’environnement et à des causes similaires, nous

croyons que ces paiements, s’il en est, seront étalés sur une période

de temps, et auront peu d’effet sur nos résultats d’exploitation, nos

flux de trésorerie, notre situation financière ou notre situation concur-

rentielle, quel qu’en soit l’exercice. Selon nous, des réserves ont

été adéquatement constituées en prévision de pertes probables

qui peuvent être estimées.

Litiges Coors et de nombreux autres brasseurs, y compris des fabri-

cants de boissons alcoolisées, ont été poursuivies devant plusieurs

tribunaux relativement à des pratiques publicitaires et à la consom-

mation par des mineurs. Toutes ces poursuites ont été intentées par

le même cabinet d’avocats et allèguent que chaque défendeur a

intentionnellement commercialisé ses produits en s’adressant à des

enfants et à des mineurs. Essentiellement, chaque poursuite exige,

au nom d’une classe non définie de parents et de tuteurs, une

injonction ainsi que des dommages-intérêts indéterminés. Nous

défendrons notre cas avec acharnement, et pour l’instant, il n’est

pas possible d’estimer notre perte éventuelle dans ce litige ni la

portée de cette perte.

Comme toutes les transactions d’envergure, des éventualités

pourraient être identifiées suite à la fusion, et nous évaluons présen-

tement si ces éventualités existent.

Par ailleurs, nous sommes partie à d’autres litiges qui surviennent

dans le cours normal de nos activités. Même si nous ne pouvons en

prédire l’issue, nous sommes d’avis, après avoir examiné la situation

avec nos avocats, qu’aucune de ces poursuites ne devrait avoir une

incidence importante sur notre situation financière consolidée, nos

résultats d’exploitation consolidés ou nos flux de trésorerie consoli-

dés. Cependant, tout litige comporte des éléments d’incertitude, et

un dénouement défavorable des litiges précités ou d’autres litiges,

y compris les pratiques publicitaires susmentionnées, est possible

à l’occasion et pourrait nuire à nos activités.

Assurance Nous sommes notre propre assureur de certains

risques assurables. Il s’agit essentiellement de l’assurance-maladie

pour le personnel. Nous prenons aussi à notre charge les franchises

ou les rétentions liées aux indemnisations des accidentés du travail,

à l’assurance responsabilité civile, à l’assurance responsabilité civile

automobile et à l’assurance des biens. En 2004, nous avons complè-

tement assuré les risques futurs liés à l’invalidité de longue durée

et, dans la plupart des états, aux accidents de travail; toutefois, nous

avons auto-assuré les risques d’accidents de travail susceptibles de

se produire dans les états auto-assurés ainsi que les sinistres surve-

nus avant l’entrée en vigueur, en 1997, de notre contrat d’assurance

du Colorado.

19. Informations financières trimestrielles (non vérifiées)Un résumé des principales informations financières trimestrielles pour

chacun des exercices compris dans la période de deux ans terminée

le 26 décembre 2004 figure ci-après.

(En milliers, sauf les données par action) Premier Deuxième Troisème Quatrième Exercice

2004

Chiffre d’affaires national et international 1«234«688 $ 1«550«325 $ 1«487«828 $ 1«546«886 $ 5«819«727 $

Taxe d’accise sur la bière (311«177) (399«631) (383«522) (419«581) (1«513«911)

Chiffre d’affaires net 923«511 1«150«694 1«104«306 1«127«305 4«305«816

Coût des produits vendus (611«744) (703«024) (688«384) (738«542) (2«741«694)

Bénéfice brut 311«767 $«÷ 447«670 $ 415«922 $ 388«763 $ 1«564«122 $

Bénéfice net 4«840 $ 72«036 $ 64«142 $ 55«718 $ 196«736 $

Résultat net de base par action 0,13 $ 1,94 $ 1,72 $ 1,49 $ 5,29 $

Résultat net dilué par action 0,13 $ 1,90 $ 1,68 $ 1,45 $ 5,19 $

2003

Chiffre d’affaires national et international 1«100«855 $ 1«469«371 $ 1«420«191 $ 1«396«803 $ 5«387«220 $

Taxe d’accise sur la bière (272«714) (368«995) (371«467) (373«931) (1«387«107)

Chiffre d’affaires net 828«141 1«100«376 1«048«724 1«022«872 4«000«113

Coût des produits vendus (559«474) (683«087) (658«016) (686«206) (2«586«783)

Bénéfice brut 268«667 $ 417«289 $ 390«708 $ 336«666 $ 1«413«330 $

Bénéfice net 806 $ 76«342 $ 61«428 $ 36«081 $ 174«657 $

Résultat net de base par action 0,02 $ 2,10 $ 1,69 $ 1,00 $ 4,81 $

Résultat net dilué par action 0,02 $ 2,09 $ 1,68 $ 0,98 $ 4,77 $

Page 75: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 73

20. Événements postérieurs à la date du bilanLe 9 février 2005, Adolph Coors Company et Molson Inc. (« Molson »)

ont exécuté une fusion conformément aux conditions d’une conven-

tion de regroupement (la « fusion »). Les opérations prévues par la

fusion ont été approuvées par un vote des actionnaires et ont été

réalisées au moyen d’un plan d’arrangement au Canada approuvé

par le tribunal (le « plan d’arrangement »). Dans le cadre de la fusion,

Adolph Coors Company a modifié sa raison sociale pour Molson Coors

Brewing Company. La fusion donne naissance à un brasseur occu-

pant le cinquième rang en importance dans le monde au chapitre du

volume des ventes, pour un volume annuel combiné de 50 millions

de barils. La société fusionnée offrira un éventail diversifié de plus

de 70 marques en propriété et sous licence dans des marchés clés

partout dans le monde.

Calculé en fonction du cours de l’action de Molson Coors à

la date de la fusion, le prix d’acquisition pour Molson est estimé

à 3,5 milliards de dollars. Nous sommes en voie d’obtenir des éva-

luations de tiers à l’égard de certains actifs corporels et incorporels

et de passifs au titre de régimes de retraite et d’autres passifs et

à analyser d’autres marchés ou données historiques relativement à

certaines estimations pour préparer notre répartition du prix d’acquisi-

tion. Nous mettons également la dernière main à la structure fiscale

et financière de l’entreprise acquise et sommes en voie d’évaluer

certains plans de restructuration. Par conséquent, la répartition

du prix d’acquisition risque de changer.

La fusion a été adoptée et approuvée à l’occasion d’une assemblée

extraordinaire des actionnaires de Molson tenue le 28 janvier 2005

et d’une autre assemblée des porteurs d’options de Molson tenue

le 27 janvier 2005. Les modifications au certificat de constitution et

une proposition visant à approuver l’émission d’actions ordinaires de

catégorie A, d’actions ordinaires de catégorie B, d’actions spéciales

avec droit de vote de catégorie A et d’actions spéciales avec droit de

vote de catégorie B (et de toutes actions convertibles ou échangeables

en ces actions) ont été approuvées par les actionnaires de Coors le

1er février 2005. La fusion a été réalisée au moyen de l’échange

d’actions, à l’occasion duquel les actionnaires de Molson ont reçu

des actions de la nouvelle société Molson Coors Brewing Company

selon un certain ratio d’échange et en fonction du type d’action déte-

nue. Par ailleurs, les actionnaires de Molson ont été autorisés à

recevoir une combinaison d’actions ordinaires et d’actions échan-

geables de la nouvelle société. Les porteurs résidents canadiens

ayant reçu des actions échangeables de la fusion peuvent choisir

de reporter le paiement d’impôts sur l’opération jusqu’au moment

où ils échangeront les actions contre des actions ordinaires ou

qu’ils en disposeront par ailleurs.

À l’occasion de la fusion, les actionnaires de Molson ont reçu

les titres suivants :

Porteurs d’actions de catégorie A de Molson Le porteur d’actions de

catégorie A sans droit de vote de Molson, qui est résident du Canada

aux fins de l’impôt sur le revenu, avait la possibilité de choisir de

recevoir, contre chacune de ses actions, l’une des options suivantes :

• 0,360 action échangeable de catégorie B de Molson Coors

Exchangeco (et les droits accessoires);

• par la voie d’une série d’échanges, 0,360 action ordinaire

de catégorie B de Molson Coors; ou

• une combinaison d’actions échangeables de catégorie B

(et les droits accessoires) et, par la voie d’une série d’échanges,

d’actions ordinaires de catégorie B.

Le porteur d’actions de catégorie A sans droit de vote de Molson

dont l’adresse figurant dans le registre des actionnaires de Molson

était au Canada et qui n’a pas fait de choix a reçu des actions échan-

geables de catégorie B. Le porteur d’actions de catégorie A sans droit

de vote de Molson dont l’adresse figurant dans le registre des action-

naires de Molson n’était pas au Canada et qui n’a pas fait de choix

a reçu, par la voie d’une série d’échanges, 0,360 action ordinaire

de catégorie B de Molson Coors pour chaque action qu’il possédait.

Porteurs d’actions de catégorie B de Molson Le porteur d’actions

ordinaires de catégorie B de Molson qui est résident du Canada aux

fins de l’impôt sur le revenu avait la possibilité de choisir de recevoir,

contre chacune de ses actions, l’une ou l’autre des options suivantes :

• 0,126 action échangeable de catégorie A et 0,234 action

échangeable de catégorie B de Molson Coors Exchangeco

(et les droits accessoires);

• par la voie d’une série d’échanges, un total de 0,360 action

ordinaire de Molson Coors, composée de 0,126 action ordinaire

de catégorie A et de 0,234 action ordinaire de catégorie B; où

• une combinaison d’actions échangeables (et de droits accessoires)

et, par la voie d’une série d’échanges, d’actions ordinaires de

Molson Coors.

Les porteurs d’actions ordinaires de catégorie A sans droit de

vote et d’actions ordinaires de catégorie B sans droit de vote, excep-

tion faite de Pentland (société contrôlée par un apparenté, Eric Molson)

ont également reçu un dividende spécial (le « dividende spécial ») de

5,44 $ dollars canadiens par action, soit un total d’environ 652 mil-

lions de dollars canadiens (523 millions de dollars américains) que

Molson a versé aux actionnaires inscrits à la clôture des affaires le

8 février 2005, dans le cadre de la fusion. Le nombre des actions

ordinaires de Molson en circulation comprenait environ 1,9 millions

d’actions émises à la levée des options sur actions ordinaires de

catégorie A de Molson entre le 28 janvier et le 8 février 2005 par

les administrateurs et les membres de la haute direction de Molson.

De ce fait, le dividende spécial a été de 12 millions de dollars cana-

diens supérieur au dividende communiqué précédemment, en raison

de l’augmentation du nombre d’actions ordinaires de catégorie A de

Molson en circulation consécutivement à la levée des options autori-

sée par le conseil. Comme il est décrit ci-dessous, le dividende

spécial a été financé au moyen d’un emprunt supplémentaire.

En outre, à l’occasion de son assemblée du 28 janvier 2005, le

conseil d’administration de Molson a versé les primes en espèces

suivantes liées à la réalisation de la fusion : un montant supplémen-

taire de 50 000 dollars canadiens (39 800 dollars américains) à

chacun des administrateurs non reliés de Molson Inc.; un montant

de 50 000 dollars canadiens (39 800 dollars américains) aux prési-

dents du comité indépendant et du comité des ressources humaines;

des primes autorisées globales liées à la réalisation de la fusion de

845 000 dollars canadiens (672 630 dollars américains) à verser

aux hauts dirigeants et à certains autres salariés de Molson Inc. Tous

les frais relatifs à la fusion qu’a engagés Molson avant la fusion ont

été passés en charges au fur et à mesure de leur engagement. Au

26 décembre 2004, les frais relatifs à la fusion engagés par Molson,

exception faite des versements de primes, se sont chiffrés à quelque

24,0 millions de dollars canadiens.

Page 76: MOLSONCOORS_AR2004_FR

74 A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Structure de la dette À la suite de la fusion, Standard and Poors a

ramené notre cote de crédit de BBB+ à BBB. Les inquiétudes concer-

nant la bonne tenue de nos activités au Canada et au Brésil ainsi

que le fardeau de la dette découlant du versement du dividende

spécial sont à l’origine de cette décision. Moody’s nous a accordé

une cote de crédit de BAA2.

Un dividende spécial correspondant à 652 millions de dollars

canadiens (523 millions de dollars) a été versé aux actionnaires ins-

crits de Molson le 8 février 2005, conditionnellement à la conclusion

de la fusion. En conséquence, la société nouvellement regroupée a

accru ses créances pour payer le dividende.

Par suite de la fusion, nous avons établi une facilité de crédit

relais de 1,3 milliards de dollars qui a servi à financer le dividende

spécial et qui sera utilisée pour financer la dette actuelle de Molson.

Aussi, nous avons établi une facilité de crédit échéant dans cinq ans

de 1,4 milliards de dollars, qui a servi à refinancer le dividende spé-

cial et qui sera aussi utilisée à des fins commerciales générales et

en tant qu’effet de commerce de sûreté. Après avoir établi ces deux

facilités, le financement bancaire existant de Molson et de Coors

a été liquidé.

Modification des régimes de retraite et de frais médicaux des retraités En février 2005, nous avons annoncé des modifications

aux régimes américains prestations déterminées et à cotisations

déterminées destinés à une certaine partie des employés admissibles

aux prestations de retraite. La formule des prestations déterminées

sera modifiée à compter du 30 juin 2005. Elle passera de a) le cal-

cul d’un pourcentage multiplié par le produit des années de service

et du salaire moyen le plus élevé durant une période donnée à b) le

calcul d’un pourcentage multiplié par la totalité des revenus cumulés

après le 30 juin 2005. Dans l’ensemble, cette modification devrait

réduire les coûts futurs des régimes de retraite. En supposant une

cotisation de 40 millions de dollars au régime à prestations détermi-

nées en 2005, notre charge sera réduite de quelque 4 millions de

dollars en 2005. En ce qui concerne le régime à cotisations détermi-

nées, la société fera passer sa cotisation de contrepartie de 0,50 $

par tranche de 1,00 $ cotisée à 0,75 $ par tranche de 1,00 $ cotisée,

jusqu’à concurrence de 6 % du salaire de base. Cette modification

du régime à prestations déterminées devrait partiellement neutraliser

les économies sur la charge de retraite découlant des modifications

apportées à la formule du régime à prestations déterminées. Par

ailleurs, nous supprimons un plafond sur les cotisations patronales

de notre régime de frais médicaux des retraités à l’intention des

salariés qui partent à la retraite après juin 2005, mesure qui devait

initialement entrer en vigueur en 2009. Il est estimé que cette modi-

fication apportée au régime augmentera notre passif au titre des

frais médicaux de 11,6 millions de dollars et accroîtra notre charge

en 2005 de 2,5 millions de dollars.

Fermeture de la brasserie de Memphis En février 2005, nous avons

annoncé des projets de fermeture de la brasserie de Memphis, au

Tennessee. Le processus de fermeture devait être enclenché plus

tard en 2005 et se terminer d’ici 2007. La fermeture fait partie des

projets qui devraient permettre de réaliser des économies de 175 mil-

lions de dollars attribuables à des synergies décrites à l’annonce

de la fusion en juillet 2004. Les économies annuelles devraient

être de l’ordre de 32 millions de dollars à 35 millions de dollars

lorsque la fermeture sera terminée. Pour ce faire, nous engagerons

des dépenses en immobilisations d’entre 70 millions de dollars et

90 millions de dollars dans notre réseau nord-américain, ainsi que

des frais de restructuration et d’autres frais qui seront finalisés

à la clôture des installations de Memphis.

Droits en cas de changement de contrôle Coors a conclu des

contrats avec 12 membres de sa haute direction et avec quelques

autres membres de la direction relativement à un changement de

contrôle de Coors. La fusion a constitué un changement de contrôle

au sens de ces contrats puisque le Trust Adolph Coors, Jr. ne pos-

sède plus le contrôle de la Société, et aussi puisque le conseil

d’administration de la société fusionnée n’est plus constitué d’une

majorité d’administrateurs qui siégeaient au conseil de Coors avant

la fusion. Certains termes de ces contrats ont été déclenchés la

fusion. Ces contrats prévoient de façon générale le maintien de la

rémunération et des avantages sociaux pendant deux ans suivant

un changement de contrôle.

De plus, chaque employé a droit à des indemnités de départ

si des événements déclencheurs stipulés dans les contrats se pro-

duisent. Ces événements comprennent la cessation d’emploi directe

ou indirecte sans motifs à l’appui, la démission pour motifs valables

ou la démission par l’employé au cours d’une période de 30 jours

débutant un an après le changement de contrôle. Si un événement

déclencheur se produit, le dirigeant touchera un multiple de son

salaire annuel et de ses primes et continuera de toucher des pres-

tations d’assurance-maladie, d’assurance-vie et de retraite. Les

contrats prévoient également un prix plancher basé sur la valeur

du cours de l’action de Coors à la date de la fusion, aux fins de

la levée d’options d’achat d’actions après la date de cessation

d’emploi de l’employé.

Pour ce qui est du président du conseil de Coors et de son chef

de la direction, la rémunération comprend un paiement couvrant le

reste de l’année en cours plus trois fois le salaire annuel et les primes,

majorés des avantages pour l’équivalent d’une protection de trois ans.

Pour tous les autres membres de la haute direction ayant conclu ces

contrats, la rémunération comprend un paiement couvrant le reste de

l’année en cours plus deux fois le salaire annuel et les primes, majo-

rés des avantages pour l’équivalent d’une protection de deux ans,

ainsi que l’ajout de deux ans de service aux fins du calcul de presta-

tions de retraite définies.

La Société est actuellement en pourparlers avec chacun des

employés couverts par les contrats concernant un changement de

contrôle. Un régime de maintien en fonction a été offert à certains

dirigeants ayant choisi de renoncer à leurs droits en vertu de ces

contrats. Nous n’avons pas encore déterminé l’incidence des cessa-

tions d’emploi ou du maintien en fonction d’employés en vertu des

plans offerts sur les résultats financiers futurs.

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Page 77: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O P L H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 75

Options et actions temporairement incessibles fondées sur le rendement L’opération de fusion avec Molson s’est traduite par

l’acquisition de la totalité des options sur actions en cours et des

unités d’actions temporairement incessibles en circulation détenues

par des employés de Molson et de Coors, à l’exception des options

et des unités d’actions temporairement incessibles fondées sur le

rendement détenues par le chef de la direction de Molson. Le nombre

d’options sur actions assujetties à un critère fondé sur le rendement

est de 288 000, et le nombre d’actions temporairement incessibles

assujetties à un critère fondé sur le rendement déterminé est de

18 000 et peut monter jusqu’à 54 000. La société comptabilisera

les options sur actions et les actions temporairement incessibles

fondées sur le rendement selon des méthodes variables, lesquelles

pourraient se répercuter sur les résultats financiers futurs, selon

les probabilités que les cibles de rendement soient atteintes.

21. Informations supplémentaires sur les garantsLe 7 mai 2002, notre filiale en propriété exclusive, CBC (l’« émetteur »),

a émis, dans le cadre d’un placement privé, des billets de premier

rang à 63/8 %, échéant en 2012, d’un montant de capital de 850 mil-

lions de dollars. Ces billets ont été émis en étant assortis de droits

d’inscription et ont été garantis par Molson Coors Brewing Company

(la « société mère garante ») et certaines filiales américaines (les

« filiales garantes ») pour conférer aux créanciers un droit prioritaire,

mais sans que la créance ne soit garantie par une sûreté. La garan-

tie fournie est inconditionnelle, et conjointe et solidaire. Le bénéfice

et les flux de trésorerie de l’émetteur proviennent, en très grande

partie, de ses filiales. Par conséquent, les fonds nécessaires pour

satisfaire aux obligations du service de la dette de l’émetteur trou-

vent leur source pour la plupart dans les distributions ou les prêts

effectués par les filiales. Dans certains cas, des restrictions contrac-

tuelles et juridiques, ainsi que d’autres facteurs tels que notre situation

financière et nos besoins sur le plan de l’exploitation, y compris ceux

de certaines filiales américaines, pourraient entraver la capacité de

l’émetteur à obtenir des fonds destinés au service de la dette, notam-

ment au remboursement du capital et des intérêts sur les billets.

En même temps que le placement privé, nous avons conclu une

entente relative aux droits d’inscription en vertu de laquelle nous avons

enregistré l’échange des billets contre des billets quasi-identiques.

Le 16 septembre 2002, tous les billets avaient été échangés.

L’information qui suit représente nos bilans de consolidation

condensés au 26 décembre 2004 et au 28 décembre 2003 ainsi

que nos états de consolidation condensés des résultats et des

flux de trésorerie des exercices terminés le 26 décembre 2004,

le 28 décembre 2003 et le 29 décembre 2002. Les participations

dans nos filiales sont comptabilisées à la valeur de consolidation.

Par conséquent, les entrées nécessaires pour consolider la société

mère garante ainsi que l’émetteur et toutes ses filiales figurent dans

la colonne « éliminations intersociétés ». Des états financiers complets

et distincts de l’émetteur et des filiales garantes ne constitueraient

pas une source d’information supplémentaire pertinente qui permet-

trait de mieux apprécier leur composition financière.

États de consolidation condensés des résultats

26 déc. 2004

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Éliminations Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes intersociétés consolidés

Chiffre d’affaires national et international «– $ 2«516«530 $ 139«716 $ 3«163«481 $ – $ 5«819«727 $

Taxe d’accise sur la bière – (390«562) (2«017) (1«121«332) – (1«513«911)

Chiffre d’affaires net – 2«125«968 137«699 2«042«149 – 4«305«816

Coût des produits vendus – (1«325«798) (109«344) (1«306«552) – (2«741«694)

Quote-part du bénéfice (de la perte) des filiales 176«550 205«030 – – (381«580) –

Bénéfice brut 176«550 1«005«200 28«355 735«597 (381«580) 1«564«122

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (8«280) (717«195) (23«946) (473«798) – (1«223«219)

Élément inhabituel – – – 7«522 – 7«522

Bénéfice d’exploitation 168«270 288«005 4«409 269«321 (381«580) 348«425

Intérêts créditeurs – 109 217 18«926 – 19«252

Intérêts créditeurs (débiteurs) 38«109 (43«967) 16«365 (82«948) – (72«441)

Autres (charges) produits (451) (81«348) 207«734 (112«989) – 12«946

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 205«928 162«799 228«725 92«310 (381«580) 308«182

Économie (charge) d’impôts sur les bénéfices (9«192) 13«210 (71«554) (27«692) – (95«228)

Bénéfice avant la participation minoritaire 196«736 176«009 157«171 64«618 (381«580) 212«954

Part des actionnaires sans contrôle – – – (16«218) – (16«218)

Bénéfice net 196«736 $ 176«009 $ 157«171 $ 48«400 $ (381«580) $ 196«736 $

Page 78: MOLSONCOORS_AR2004_FR

76 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

États de consolidation condensés des résultats

28 déc. 2003

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Éliminations Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes intersociétés consolidés

Chiffre d’affaires national et international «– $ 2«487«414 $ 117«118 $ 2«782«688 $ – $ 5«387«220 $

Taxe d’accise sur la bière – (393«974) (1«688) (991«445) – (1«387«107)

Chiffre d’affaires net – 2«093«440 115«430 1«791«243 – 4«000«113

Coût des produits vendus – (1«316«586) (85«577) (1«184«620) – (2«586«783)

Quote-part du bénéfice (de la perte) des filiales 143«382 155«231 – – (298«613) –

Bénéfice brut 143«382 932«085 29«853 606«623 (298«613) 1«413«330

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (492) (671«770) (27«714) (405«983) – (1«105,959)

Bénéfice d’exploitation 142«890 260«315 2«139 200«640 (298«613) 307«371

Intérêts créditeurs 728 72 144 18«301 – 19«245

Intérêts créditeurs (débiteurs) 45«558 (60«645) 8«127 (74«235) – (81«195)

Autres (charges) produits (125) (62«289) 162«725 (91«914) – 8«397

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 189«051 137«453 173«135 52«792 (298«613) 253«818

Économie (charge) d’impôts sur les bénéfices (14«394) 5«603 (54«570) (15«800) – (79«161)

Bénéfice net 174«657 $ 143«056 $ 118«565 $ 36«992 $ (298«613) $ 174«657 $

États de consolidation condensés des résultats

29 déc. 2002

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Éliminations Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes intersociétés consolidés

Chiffre d’affaires national et international «– $ 2«553«818 $ 71«043 $ 2«332«086 $ – $ 4«956«947 $

Taxe d’accise sur la bière – (398«523) (2«194) (779«908) – (1«180«625)

Chiffre d’affaires net – 2«155«295 68«849 1«552«178 – 3«776«322

Coût des produits vendus – (1«379«969) (39«204) (995«357) – (2«414«530)

Quote-part du bénéfice (de la perte) des filiales 142«233 94«158 – – (236«391) –

Bénéfice brut 142«233 869«484 29«645 556«821 (236«391) 1«361«792

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (357) (665«125) (25«482) (366«276) – (1«057«240)

Éléments inhabituels – (6«267) – – – (6«267)

Bénéfice d’exploitation 141«876 198«092 4«163 190«545 (236«391) 298«285

Intérêts créditeurs 1«000 1«569 30 18«588 – 21«187

Intérêts créditeurs (débiteurs) 30«396 (46«204) 10«536 (65«647) – (70«919)

Autres produits (charges) 6«219 27«062 40«067 (65«301) – 8«047

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 179«491 180«519 54«796 78«185 (236«391) 256«600

Charge d’impôts sur les bénéfices (17«838) (32«010) (23«581) (21«518) – (94«947)

Bénéfice net 161«653 $ 148«509 $ 31«215 $ 56«667 $ (236«391) $ 161«653 $

Page 79: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 77

Bilans de consolidation condensés

26 déc. 2004

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Éliminations Chiffres

(En milliers) garante des billets garantes garantes intersociétés consolidés

Actif

Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces 3«200 $ 16«988 $ 2«552 $ 100«273 $ – $ 123«013 $

Comptes débiteurs, montant net – 79«089 6«765 606«518 – 692«372

Billets à recevoir et autres comptes débiteurs – 43«874 – 88«814 – 132«688

Actifs d’impôts reportés – – – 3«228 – 3«228

Total des stocks – 110«707 6«893 117«161 – 234«761

Autres actifs à court terme – 36«591 411 45«152 – 82«154

Total de l’actif à court terme 3«200 287«249 16«621 961«146 – 1«268«216

Immobilisations corporelles, montant net – 785«157 19«777 640«650 – 1«445«584

Écart d’acquisition 40«000 160«497 (164«601) 854«925 – 890«821

Autres actifs incorporels, montant net – 58«595 10«286 512«162 – 581«043

Participations dans des coentreprises – 64«365 – 76«267 – 140«632

Placements nets dans des filiales et prêts à des filiales 1«654«247 2«113«427 – – (3«767«674) –

Actifs d’impôts reportés à long terme (34«011) (50«929) 251«381 1«863 – 168«304

Autres actifs à long terme 5«775 – – 157«149 – 162«924

Total de l’actif 1«669«211 $ 3«418«361 $ 133«464 $ 3«204«162 $ (3«767«674) $ 4«657«524 $

Passif et capitaux propres

Passif à court terme

Comptes créditeurs – $ 126«073 $ 1«747 $ 198«214 $ – $ 326«034 $

Charges à payer au titre des salaires et des vacances 7«568 52«226 1«798 21«310 – 82«902

Taxe d’accise à payer – 8«957 769 186«994 – 196«720

Passifs d’impôts reportés – (16«588) 23«144 (704) – 5«852

Charges à payer et autres passifs 36«035 181«247 1«730 307«849 – 526«861

Emprunts à court terme et tranche à court terme de la dette à long terme – 12«157 – 26«371 – 38«528

Total du passif à court terme 43«603 364«072 29«188 740«034 – 1«176«897

Dette à long terme – 857«315 – 36«363 – 893«678

Passifs d’impôts reportés à long terme – – – 149«927 – 149«927

Autres passifs à long terme 24«442 544«607 54«053 175«886 – 798«988

Total du passif 68«045 1«765«994 83«241 1«102«210 – 3«019«490

Participation minoritaire – – – 36«868 – 36«868

Total des capitaux propres 1«601«166 1«652«367 50«223 2«065«084 (3«767«674) 1«601«166

Total du passif et des capitaux propres 1«669«211 $ 3«418«361 $ 133«464 $ 3«204«162 $ (3«767«674) $ 4«657«524 $

Page 80: MOLSONCOORS_AR2004_FR

78 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

Bilans de consolidation condensés

28 déc. 2003

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Éliminations Chiffres

(En milliers) garante des billets garantes garantes intersociétés consolidés

Actif

Actif à court terme

Espèces et quasi-espèces 454 $ 802 $ 2«849 $ 15«335 $ – $ 19«440 $

Comptes débiteurs, montant net 35 45«018 8«990 564«010 – 618«053

Autres montants à recevoir, montant net – 66«483 2«220 64«316 – 133«019

Actifs d’impôts reportés à court terme – 9«417 (61) 3«463 – 12«819

Total des stocks – 109«113 5«619 94«753 – 209«485

Autres actifs à court terme – 30«626 484 54«922 – 86«032

Total de l’actif à court terme 489 261«459 20«101 796«799 – 1«078«848

Immobilisations corporelles, au coût et au montant net – 813«996 18«919 617«870 – 1«450«785

Écart d’acquisition – 151«868 (149«974) 794«526 – 796«420

Autres actifs incorporels, montant net – 66«913 82«782 402«417 – 552«112

Participations dans des coentreprises – 95«392 – 98«190 – 193«582

Placement net dans des filiales et prêts à des filiales 1«285«272 1«851«260 – – (3«136«532) –

Actifs d’impôts reportés 18«392 (125) 135«047 51«490 – 204«804

Autres actifs à long terme 5«318 37«212 2«648 123«011 – 168«189

Total de l’actif 1«309«471 $ 3«277«975 $ 109«523 $ 2«884«303 $ (3«136«532) $ 4«444«740 $

Passif et capitaux propres

Passif à court terme

Comptes créditeurs – $ 137«969 $ 1«091 $ 215«813 $ – $ 354«873 $

Charges à payer au titre des salaires et des vacances – 47«640 1«203 8«750 – 57«593

Taxes d’accise à payer – 10«741 715 179«527 – 190«983

Charges à payer et autres passifs 14«739 162«048 3«456 258«865 – 439«108

Tranche à court terme de la dette à long terme – 76«855 – 14«310 – 91«165

Total du passif à court terme 14«739 435«253 6«465 677«265 – 1«133«722

Dette à long terme 20«000 1«119«832 (865) 20«871 – 1«159«838

Passifs d’impôts reportés – – – 195«523 – 195«523

Autres passifs à long terme 7«356 438«915 840 241«170 – 688«281

Total du passif 42«095 1«994«000 6«440 1«134«829 – 3«177«364

Total des capitaux propres 1«267«376 1«283«975 103«083 1«749«474 (3«136«532) 1«267«376

Total du passif et des capitaux propres 1«309«471 $ 3«277«975 $ 109«523 $ 2«884«303 $ (3«136«532) $ 4«444«740 $

Page 81: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 79

États de consolidation condensés des flux de trésorerie

26 déc. 2004

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation 71«752 $ 100«841 $ 116«804 $ 210«511 $ 499«908 $

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux actifs incorporels – (99«228) (2«593) (109«709) (211«530)

Produit de la vente d’immobilisations corporelles – 14«209 428 57«426 72«063

Ajustement du prix d’achat au titre du règlement des rentes de retraite – – – 25«836 25«836

Encaisse constatée lors du regroupement initial de coentreprises – – – 20«840 20«840

Encaissement de prêts accordés à des clients – – – 28«087 28«087

Participation dans Molson USA, LLC – (2«744) – – (2«744)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement – (87«763) (2«165) 22«480 (67«448)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Émission d’actions en vertu de régimes d’actions 66«764 – – – 66«764

Dividendes versés (30«535) – – – (30«535)

Dividendes versés sur les participations minoritaires – – – (7«218) (7«218)

Remboursements d’emprunts à court terme, montant net – 5«000 – (13«761) (8«761)

Produit (remboursement) des effets de commerce – (250«000) – – (250«000)

Paiements au titre de la dette et des obligations découlant de contrats de location-acquisition (17«461) (86«000) – (11«168) (114«629)

Variation du solde des découverts de banque – 6«189 – 2«526 8«715

Autres placements nets dans des filiales et prêts accordés (à) par des filiales (87«774) 327«919 (116«553) (123«592) –

Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement (69«006) 3«108 (116«553) (153«213) (335«664)

Espèces et quasi-espèces

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces 2«746 16«186 (1«914) 79«778 96«796

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces – – 1«617 5«160 6«777

Solde au début de l’exercice 454 802 2«849 15«335 19«440

Solde à la fin de l’exercice 3«200 $ 16«988 $ 2«552 $ 100«273 $ 123«013 $

Page 82: MOLSONCOORS_AR2004_FR

80 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Notes Afférentes aux États Financiers Consolidés

États de consolidation condensés des flux de trésorerie

28 déc. 2003

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation 32«232 $ 257«794 $ 79«588 $ 159«214 $ 528«828 $

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux actifs incorporels – (92«782) (1«334) (146«342) (240«458)

Produit de la vente d’immobilisations corporelles – 620 10«190 5«594 16«404

Encaissement de prêts accordés à des clients, montant net – – – 15«310 15«310

Participation dans Molson USA, LLC – (5«240) – – (5«240)

Autres – (630) – – (630)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement – (98«032) 8«856 (125«438) (214«614)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Émission d’actions en vertu de régimes d’actions 2«491 – – – 2«491

Dividendes versés (29«820) – – – (29«820)

Remboursements d’emprunts à court terme, montant net – (15«100) – (69«070) (84«170)

Produit des effets de commerce – 249«645 – – 249«645

Paiements au titre de la dette et des obligations découlant de contrats de location-acquisition – (462«547) – – (462«547)

Variation du solde des découverts de banque – (32«992) – – (32«992)

Placement net dans des filiales et prêts accordés (à) par des filiales (4«610) 101«535 (86«687) (10«238) –

Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement (31«939) (159«459) (86«687) (79«308) (357«393)

Espèces et quasi-espèces

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces 293 303 1«757 (45«532) (43«179)

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces – – 458 2«994 3«452

Solde au début de l’exercice 161 499 634 57«873 59«167

Solde à la fin de l’exercice 454 $ 802 $ 2«849 $ 15«335 $÷« 19«440 $

Page 83: MOLSONCOORS_AR2004_FR

A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S 81

États de consolidation condensés des flux de trésorerie

29 déc. 2002

Société Filialesmère Émetteur Filiales non Chiffres

(En milliers, exercice terminé le) garante des billets garantes garantes consolidés

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation 12«779 $ 139«888 $ 67«293 $ 25«008 $ 244«968 $

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement

Ventes et échéances de titres 232«758 – – – 232«758

Nouvelles immobilisations corporelles et nouveaux actifs incorporels 185 (147«798) (4«469) (94«760) (246«842)

Produit de la vente d’immobilisations corporelles – 9«810 1«545 16«002 27«357

Acquisition de CBL, déduction faite de l’encaisse acquise – (115«105) (92«650) (1«379«545) (1«587«300)

Encaissement de prêts accordés à des clients, montant net – – – 13«577 13«577

Participation dans Molson USA, LLC – (2«750) – – (2«750)

Autres – (7«561) – – (7«561)

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement 232«943 (263«404) (95«574) (1«444«726) (1«570«761)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Émission d’actions en vertu de régimes d’actions 15«645 – – – 15«645

Dividendes versés (29«669) – – – (29«669)

Produit de l’émission de titres d’emprunt – 2«391«934 – – 2«391«934

Emprunts à court terme – 250«900 – 80«433 331«333

Paiements au titre de la dette et des obligations découlant de contrats de location-acquisition (85«000) (1«293«075) – (1«643) (1«379«718)

Frais d’émission de titres d’emprunt (185) (9«889) – – (10«074)

Variation du solde des découverts de banque – (27«783) – – (27«783)

Placement net dans des filiales et prêts accordés (à) par des filiales (204«917) (1«192«862) 29«411 1«368«368 –

Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement (304«126) 119«225 29«411 1«447«158 1«291«668

Espèces et quasi-espèces

Augmentation (diminution) nette des espèces et quasi-espèces (58«404) (4«291) 1«130 27«440 (34«125)

Effet des fluctuations de change sur les espèces et quasi-espèces – – (1«220) 17«379 16«159

Solde au début de l’exercice 58«565 4«790 724 13«054 77«133

Solde à la fin de l’exercice 161 $ 499 $ 634 $ 57«873 $ 59«167 $

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82 A D O L P H C O O R S C O M P A N Y E T S E S F I L I A L E S

Faits SaillantsLe tableau ci-après résume les données financières sommaires à la clôture des cinq derniers exercices. Pour de plus amples

renseignements, il y a lieu de se reporter aux états financiers consolidés et aux notes complémentaires présentés à la rubrique

États financiers et données supplémentaires.

(En milliers, sauf les données par action) 2004 2003 2002 2001 2000

Données tirées de l’état consolidé des résultats

Chiffre d’affaires brut 5«819«727 $ 5«387«220 $ 4«956«947 $ 2«842«752 $ 2«841«738 $

Taxe d’accise sur la bière (1«513«911) (1«387«107) (1«180«625) (413«290) (427«323)

Chiffre d’affaires net 4«305«816 4«000«113 3«776«322 2«429«462 2«414«415

Coût des produits vendus (2«741«694) (2«586«783) (2«414«530) (1«537«623) (1«525«829)

Bénéfice brut 1«564«122 1«413«330 1«361«792 891«839 888«586

Frais de commercialisation, frais généraux et frais d’administration (1«223«219) (1«105«959) (1«057«240) (717«060) (722«745)

Éléments exceptionnels, montant net 7«522 – (6«267) (23«174) (15«215)

Bénéfice d’exploitation 348«425 307«371 298«285 151«605 150«626

Intérêts (débiteurs) créditeurs, montant net (53«189) (61«950) (49«732) 14«403 14«911

Autres produits, montant net 12«946 8«397 8«047 32«005 3«988

Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 308«182 253«818 256«600 198«013 169«525

Charge d’impôts (95«228) (79«161) (94«947) (75«049) (59«908)

Bénéfice avant la participation minoritaire 212«954 174«657 161«653 122«964 109«617

Participation minoritaire3 (16«218) – – – –

Bénéfice net 196«736 $ 174«657 $ 161«653 $ 122«964 $ 109«617 $

Résultat net par action ordinaire – de base 5,29 $ 4,81 $ 4,47 $ 3,33 $ 2,98 $

Résultat net par action ordinaire – dilué 5,19 $ 4,77 $ 4,42 $ 3,31 $ 2,93 $

Données tirées du bilan consolidé

Espèces et quasi-espèces 123«013 $ 19«440 $ 59«167 $ 309«705 $ 386«195 $

Fonds de roulement 91«319 $ (54«874) $ (93«995) $ 88«984 $ 118«415 $

Total de l’actif 4«657«524 $ 4«444«740 $ 4«297«411 $ 1«739«692 $ 1«629«304 $

Tranche à court terme de la dette à long terme et autres emprunts à court terme 38«528 $ 91«165 $ 144«049 $ 88«038 $ – $

Dette à long terme 893«678 $ 1«159«838 $ 1«383«392 $ 20«000 $ 105«000 $

Capitaux propres 1«601«166 $ 1«267«376 $ 981«851 $ 951«312 $ 932«389 $

Données tirées de l’état consolidé des flux de trésorerie

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 499«908 $ 528«828 $ 244«968 $ 193«396 $ 280«731 $

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (67«448) $ (214«614) $ (1«570«761) $ (196«749) $ (297«541) $

Flux de trésorerie liés aux activités de financement (335«664) $ (357«393) $ 1«291«668 $ (38«844) $ (26«870) $

Autres renseignements

Barils de bière et d’autres boissons vendus 32«703 32«735 31«841 22«713 22«994

Dividendes par action ordinaire 0,820 $ 0,820 $ 0,820 $ 0,800 $ 0,720 $

Amortissement et épuisement 265«921 $ 236«821 $ 227«132 $ 121«091 $ 129«283 $

Ajout aux immobilisations corporelles et actifs incorporels 211«530 $ 240«458 $ 246«842 $ 244«548 $ 154«324 $

1 Exercice comportant 53 semaines par rapport à un exercice comportant 52 semaines.2 Les résultats des cinq premières semaines de l’exercice 2002 et de tous les exercices antérieurs excluent les résultats de CBL.3 La participation minoritaire représente la quote-part des actionnaires minoritaires du bénéfice généré en 2004 par les coentreprises RMBC, RMMC et Grolsch, qui ont été consolidées à partir de 2004, en vertu du FIN 46R.

2 1

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Haute DirectionMolson Coors Brewing CompanyEn date du 18 mars 2005

W. Leo Kiely III

Robert Coallier Sylvia Morin

Daniel J. O’Neill

Peter M. R. Kendall

Cathy Noonan Peter Swinburn

Gregory L. Wade

Kevin T. Boyce

Fernando Tigre

Samuel D. WalkerFrits van Paasschen

Timothy V. Wolf

W. Leo Kiely IIIChef de la direction

Daniel J. O’NeillVice-président du conseil,Synergies et intégration

Kevin T. BoycePrésident et chef de la directionMolson Canada

Robert CoallierChef mondial, Développement corporatif

Peter M. R. KendallPrésident et chef de la direction Coors Brewers Limited

Sylvia MorinChef mondial, Affaires corporatives

Cathy NoonanChef mondial, Synergies

Peter SwinburnPrésident et chef de la directionCoors Brewing Worldwide

Fernando TigrePrésident et chef de la directionCervejarias Kaiser Brasil S.A.

Frits van PaasschenPrésident et chef de la directionCoors Brewing CompanyEn date du 28 mars 2005

Gregory L. WadeChef mondial, Affaires techniques

Samuel D. WalkerChef mondial, Affaires juridiques

Timothy V. WolfChef mondial, Direction financière

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84 M O L S O N C O O R S B R E W I N G C O M P A N Y

Eric H. Molson

Président du conseilMolson Coors Brewing Company

Peter H. Coors

Vice-président du conseil Molson Coors Brewing Company

Daniel J. O’NeillVice-président du conseil,Synergies et intégrationMolson Coors Brewing Company

W. Leo Kiely IIIChef de la directionMolson Coors Brewing Company

Melissa E. Coors

Chef de marque,Marketing – clientèle hispanophoneCoors Brewing Company

Andrew T. Molson

Consultant séniorCabinet de relations publiques NATIONAL

Dr Francesco Bellini

Président du conseil et chef de la directionNeurochem Inc.

John E. Cleghorn

Président du conseilGroupe SNC-Lavalin inc.

Charles M. Herington

Président et chef de la directionAmerica Online Amérique latine

Franklin W. Hobbs

Ex-chef de la direction Houlihan Lokey Howard & Zukin andPartner, One Equity Partners

David P. O’Brien

Président du conseilEnCana Corporation

Pamela H. Patsley

PrésidenteFirst Data International

H. Sanford Riley

Président et chef de la directionRichardson Financial Group

Dr. Albert C. Yates

Président émériteColorado State University

William K. Coors Administrateur émérite

Luiz Otávio P. GonçalvesAdministrateur émérite

Eric H. Molson

W. Leo Kiely III

Dr. Francesco Bellini

Franklin W. Hobbs

H. Sanford Riley

Peter H. Coors

Melissa E. Coors

John E. Cleghorn

David P. O’Brien

Dr. Albert C. Yates

Daniel J. O’Neill

Andrew T. Molson

Charles M. Herington

Pamela H. Patsley

Conseil d’Administration Molson Coors Brewing CompanyEn date du 18 mars 2005

Vérification Compensation et Ressources Humaines Finances Comité des NominationsLes présidents des divers comités sont identifiés par un symbole en noir

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Renseignements à l’Intention des Investisseurs

Relations avec les actionnairesLes questions touchant les actions et les dividendes doivent êtreadressées aux Relations avec les actionnaires, au (303) 277-7759.Les actionnaires peuvent obtenir un exemplaire du rapport annuel2004 de la Société déposé auprès de la Commission des valeursmobilières des États-Unis (formulaire 10-K) en visitant notre site www.molsoncoors.com, en écrivant à Consumer InformationCenter, Mail No. NH475, Molson Coors Brewing Company, P.O.Box 4030, Golden, Colorado 80401, ou en téléphonant au (800) 642-6116.

Relations avec les investisseursLes analystes financiers, les professionnels de l’investisse-ment et les actionnaires désirant poser des questions liées à Molson Coors Brewing Company doivent communiquer avecDave Dunnewald ou avec Kevin Caulfield, aux Relations avec lesinvestisseurs, (303) 279-6565. Pour obtenir un exemplaire denotre dernier rapport annuel, visitez la section Relations avec les investisseurs de notre site www.molsoncoors.com, écrivez àConsumer Information Center, Mail No. NH475, Molson CoorsBrewing Company, P.O. Box 4030, Golden, Colorado 80401, outéléphonez au (800) 642-6116.

Relations avec la clientèle et les médiasLa clientèle est invitée à communiquer avec notre Centre de ren-seignement des consommateurs (Consumer Information Center),au (800) 642-6116, ou à visiter notre site www.molsoncoors.compour obtenir des renseignements sur l’entreprise et ses produits.

Les médias doivent adresser leurs questions au Service descommunications corporatives, au (514) 521-1786, ou par téléco-pieur au (514) 598-6866.

Agents des transfertsEquiServe Trust Company, N.A., Shareholder Services, 250 RoyallStreet, Canton, Massachusetts 02021 ou P.O. Box 43010,Providence, Rhode Island 02940-3010, (781) 575-3400 ou (800) 426-5523, ou visitez le site www.equiserve.com.

CIBC Mellon Trust 2001, rue Université Bureau 1600,Montréal (Québec) H3A 2A6 ou C.P. 700, succ. B, Montréal(Québec) H3B 2K3, (514) 285-3600, ou (800) 387-0825 ou visitez le site www.cibcmellon.com, ou encore écrivez par courriel à l’adresse [email protected].

Renseignements sur l’actionMolson Coors Brewing CompanyActions ordinaires catégorie « B » sans droit de voteNYSE: TAP; TSX: TAP.NVActions ordinaires catégorie « A » avec droit de voteNYSE: TAP.A; TSX: TAP.LV.A

Actionnaires inscrits au registre au 28 février 2005 :Actions ordinaires catégorie « B » : 3039Actions ordinaires catégorie « A » : 22

Nombre d’actions ordinaires catégorie « B » en circulation en date au 28 février 2005 : 48 792 599Nombre d’actions ordinaires catégorie « A » en circulation en date au 28 février 2005 : 1 324 418

Molson Coors Canada Inc.Titres échangeables catégorie « B » TSX : TPX.NVTitres échangeables catégorie « A » TSX : TPX.LV.A

Actionnaires inscrits au registre au 28 février 2005 :Titres échangeables catégorie « B » : 3462Titres échangeables catégorie « A » : 395

Nombre de titres échangeables catégorie « B » en circulation en date du 28 février 2005 : 31 530 315Nombre de titres échangeables catégorie « A » en circulation en date du 28 février 2005 : 2 437 573Les dividendes sur les actions ordinaires sont habituellementversés en mars, en juin, en septembre et en décembre dechaque année aux actionnaires inscrits au registre le dernier jour ouvrable du mois précédent. La Société compte verser undividende équivalent aux détenteurs d’actions échangeables en dollars canadiens.

Le dividende actuel est payable le 15 mars et a été fixé à0,32 $US par action pour les actions ordinaires – équivalent en dollars canadiens pour les actions échangeables.

Égalité des chances Molson Coors Brewing emploie environ 14 000 personnes à tra-vers le monde, soit 3100 personnes au Canada, 2500 au Brésil,3000 chez Coors Brewers Limited au Royaume-Uni et 5400 auxÉtats-Unis, perpétuant un engagement de longue date envers l’égalité des chances dans les secteurs de l’embauche, de lapromotion et des achats.

Nous appuyons avec enthousiasme la politique de la Sociétéinterdisant toute forme de discrimination fondée sur la race, lacouleur, l’origine nationale, l’orientation sexuelle, la religion,l’invalidité, le statut de vétéran, le sexe ou l’âge.

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Molson Coors Brewing Company

Golden MontréalP.O. Box 4030 1555 rue Notre-Dame est Golden, CO 80401-0030 Montréal, Québec H2L 2R5 303-279-6565 514-521-1786

www.molsoncoors.com