Module d’apprentissage : « de l’animal réel à l’animal imaginaire »

Notion et cycle : la notion n’est pas spécifique à un cycle donné : ce sont les compétences qui seront adaptées à l’âge des élèves. Cycle 1 : Observer les manifestations de la vie Découvrir la naissance, croissance, reproduction, vieillissement et mort Sensibiliser aux problèmes de l’environnement et apprendre à respecter la vie Cycle 2 : Repérer les caractéristiques du vivant : naissance, croissance et reproduction, nutrition et régimes alimentaires des animaux Comprendre les interactions entre les êtres vivants et leur environnement Apprendre à respecter l’environnement

I) Observation directe : les élevages Situation déclenchante : amener un animal en classe Pourquoi : Axe affectif : cette présence permet de : -Répondre à un besoin affectif des enfants -Faciliter l’intégration des enfants au groupe -De rendre les enfants responsables ( soins à donner, nourriture, nettoyage) Recommandations Les risques d’allergie : Les élevages d’oiseaux en classe font courir le risque de maladies pulmonaires liées à

l’inhalation des excréta desséchés. Les rongeurs tels les lapins, hamsters ou cochons d’Inde ont un pelage allergisant Que faire ? On peut avoir tout de même de tels élevages mais on ne les laisse pas en permanence dans les locaux de la classe où élèves et enseignants sont en contact direct et continu avec eux. Il faut les placer dans le couloir, une autre salle, l’idéal serait de disposer d’une salle « élevage. » Objectifs scientifiques

• Mettre en place des concepts fondamentaux Le concept de la vie : observation des animaux va permettre de faire la différence entre le vivant et le non vivant Les grandes fonctions du vivant : naissance, croissance, vieillissement, mort, reproduction, locomotion, nutrition Le concept de temps Par l’observation des étapes de la vie des animaux, des activités journalières ou saisonnières, des naissances, de la croissance (mue des phasmes par ex ), des générations successives. Le concept d’espace Par l’observation des déplacements, des positions, de l’occupation du territoire La sexualité

A partir de la reproduction des espèces, comparaison entre les différents modes de reproduction y compris le nôtre Le vivant et l’EDD

• Sensibilisation à la protection de l’environnement

• Notions de milieux, d’habitats, conditions de vie

• Relations entre les êtres vivants Acquérir des méthodes de travail

• L’ensemble des activités en classe autour de l’animal va permettre à l’enfant de s’approprier les différentes étapes de la démarche d’investigation depuis la formulation d’un problème jusqu’ à la conclusion et de développer un esprit scientifique (curiosité, analyse, comparaison, observation)

Comment observer un animal ? Où vit-il?

- L’endroit est-il ensoleillé? À l’ombre ?

- Vit-il avec d’autres animaux de son espèce ? Avec d’autres animaux ?

- Y a-t-il des traces de divers animaux (toile d’araignée, coquille vide, reste de mue, empreinte, crotte..)

Comment vit-il ? Il se nourrit : - Quels sont les aliments qu’il mange ? / En préfère-t-il certains ?

- Comment les mange-t-il? / Rejette-t-il les déchets? Il respire Par quels organes ? / Situés où ? Il se déplace Comment ? Avec quels organes ? Nombre ? Quand ? Pourquoi faire? (chercher sa nourriture ? Se défendre ? Se cacher) Il est sensible Voit-il? / Entend-il? / Sent-il? / Comment réagit-il quand on le dérange? Il se reproduit S’agit-il d’un mâle ou d’une femelle? / La femelle va-t-elle pondre? / Comment sont les petits? / Comment grandissent-ils? Le milieu de vie Comment est-il adapté à son milieu de vie? Quels sont les liens entre l’animal et son milieu de vie Quels sont ses liens avec les autres animaux Quels sont ses prédateurs? Comment peut-il s’échapper? Établir une chaîne alimentaire

Un exemple avec les phasmes • Sur le sol, il y a 2 bocaux contenant soit un phasme soit un bâton.

• Attendre la réaction des élèves : comparaison entre le non vivant et le vivant Découverte

• Les enfants découvrent les phasmes : ils cherchent à savoir quel est cet animal et comment ils pourraient le garder en classe dans de bonnes conditions

Recherche documentaire

• Les élèves cherchent dans les documentaires, comparent et retrouvent le même animal

• La maîtresse leur lit le nom de l’animal Comment les garder en classe ?

• Les enfants émettent des hypothèses :

• « Faire une maison pour qu’ils ne se sauvent pas »

• « Leur laisser de l’air pour qu’ils puissent respirer »

• « Leur donner à boire et à manger »

• Les enfants observent les documentaires sur lesquels on voit des terrariums avec des phasmes.

• Ils listent le matériel dont ils auront besoin pour aménager le terrarium. Le terrarium

• Prendre un terrarium

• Mettre un sopalin dans le fond (mieux que la terre car plus simple à nettoyer et plus facile d’observer les œufs, la mue, les crottes)

• Mettre 1 pot en verre rempli d’eau pour y déposer les ronces mais boucher le haut avec de l’alu pour éviter les noyades

• Recouvrir d’un tulle fixé grâce à un grand élastique

• Voir la suite du module « phasme » Documentaire : les phasmes chez Mille Pattes Milan Autre exemple : l’élevage d’escargots

• Il existe de nombreuses espèces vivant aussi bien dans le milieu terrestre que dans le milieu aquatique.

• Leurs couleurs et leurs tailles sont variées.

• L’escargot Petit-Gris et l’escargot de Bourgogne sont les plus connus.

• La législation – L’escargot de Bourgogne ne peut être ramassé entre le 1er juillet et le 31 mars que si le

diamètre de la coquille est supérieur à 3 cms. Sa place dans la classification

• Il appartient à l’embranchement des mollusques à cause de son corps mou non segmenté et à la classe des gastéropodes

( gaster « estomac » et pode « pied ») : le pied contient l’estomac Il possède une coquille généralement entourée en spirale. L’élevage

• On se procure des escargots par temps doux et humide, dans les jardins, les haies…

• Si on désire une reproduction, il est préférable d’utiliser les petits-gris ou les escargots de Bourgogne.

• On peut aussi attendre l’éclosion des œufs récoltés lors de l’observation du sol du jardin ou de la forêt.

Le substrat

• Qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ? : C’est un mélange de feuilles mortes, de bois mort et de terreau.

• Il est la base de réussite de l’élevage car il sert à nourrir les larves et à permettre aux imagos de pondre.

Les matières premières

• Les feuilles mortes : les variétés d’arbres recommandées sont le chêne, le hêtre et à la rigueur le châtaignier.

• Le bois mort (chêne, bouleau, charme mais pas les résineux car nocifs aux coléoptères à cause de la résine qui colle aux mandibules) qui doit être haché et bien décomposé.

• Le terreau : acheté en jardinerie sans fertilisant ni additif ajouté La collecte

• La collecte des feuilles et du bois se fait souvent en forêt : attention à éviter les milieux exposés à la pollution : routes, usines, champs de grandes cultures) à cause des pesticides.

La nourriture

• On donnera à ce végétarien des feuilles de salade, de choux.

• On veillera à ce que l’humidité soit suffisante. Les particularités

• Ils ont la particularité d’entrer en vie ralentie quand les conditions de vie deviennent défavorables : ils pourront ainsi résister au manque de nourriture durant les petites vacances, ainsi qu’à une température basse et à un manque d’humidité.

Comment font-ils ?

• Rétracté dans sa coquille, il se fabrique un bouchon de mucus plus ou moins épais qui le fixera à la paroi du terrarium.

• Il ne s’alimente plus et ses échanges respiratoires diminuent. Les questions que se posent les élèves

• Sont-ils toujours vivants ou morts?

• Sont-ils endormis?

• Que peut-on faire pour le savoir? Comment faire ?

• Un peu d’eau tiède suffit

• Si la coquille est brisée accidentellement, l’escargot est capable de la réparer : c’est une observation facile en élevage.

Hygiène • Se laver les mains après avoir touché l’animal • Ôter les feuilles abîmées • Nettoyer régulièrement les parois vitrées avec de l’eau et un chiffon • Toutes les 5 à 6 semaines, procéder à un nettoyage complet avec désinfection à l’eau de

javel. • Récupérer les pontes et renouveler l’ensemble Suggestions d’exploitation pédagogique

• Il est sensible : -quand on touche sa coquille, quand on fait du bruit, il se rétracte dans sa coquille -quand on touche ses tentacules (nom savant des cornes et non antennes), l’escargot les rentre Les tentacules permettent à l’animal de voir, sentir et toucher Les traces

• Il rampe sur son pied en laissant une trace luisante de mucus.

• L’utilisation de papier noir permet de conserver les traces et de suivre le chemin parcouru par l’escargot.

• L’utilisation de plaque en verre ou en plastique transparent permet de découvrir les ondes de contraction des muscles du pied.

• Des expériences peuvent être conduites pour mettre en évidence le rôle des tentacules : souffler dessus, observer le comportement quand on place des champignons, de la viande, de la salade à une distance plus ou moins lointaine.

La fonction de nutrition

• L’escargot mange des feuilles de salade, de choux.

• Il fait des crottes.

• Il se nourrit de végétaux et produit des déchets : son anus est situé sous le bord droit de la coquille.

La respiration

• A côté de l’anus, il y a un trou qui s’ouvre et se ferme : c’est par là que l’escargot respire. La reproduction

• Les escargots possèdent une glande reproductrice qui produit d’abord des spermatozoïdes puis plus tard des ovules.

• Au cours de l’accouplement, chaque escargot introduit son pénis dans le vagin de l’autre escargot et dépose ses spermatozoïdes dans une poche spéciale : le réceptacle séminal.

• Lorsque les ovules sont mûrs, ils sont fécondés par les spermatozoïdes venus du réceptacle peu de temps avant la ponte.

La reproduction

• Il paraît difficile d’aborder l’hermaphrodisme des escargots avec les plus jeunes élèves.

• Il faut 2 escargots pour avoir des petits (parade et accouplement peuvent être observés.) La ponte

• Les œufs sont déposés par groupes de 15 à 20 dans des trous cylindriques de 2 à 3 cms de diamètre sur 4 à 5 cm de profondeur.

• Après la ponte, l’escargot rebouche le trou, tasse la terre avec son pied et les abandonne.

• Incubation : 2 à 2 semaines Description

• Les petits escargots possèdent une coquille transparente.

• Ils se déplacent et mangent comme leurs parents Durée de vie

• 2 à 3 ans en moyenne, La fin de l’élevage

• Il conviendra de les remettre dans la nature, là où on les a trouvés.

• La classe pourra se poser des questions sur leur devenir : pourront-ils être mangés ? Par qui ?

• Pourront-ils résister à l’été ?

• L’utilisation de documents pourra prolonger cette étude en abordant les notions d’EDD Autre exemple : Le poisson rouge • L’apporter dans un sachet étanche mais pas directement dans l’aquarium

• Les conditions de vie : milieu de vie dans la nature (recherche documentaire)

• Les recréer dans l’aquarium Par la suite

• Comparaison entre le vivant (les plantes qui ont peut-être dépéri ) et le non vivant ( les plantes artificielles)

Les situations de recherche

• Qu’est-ce qu’il mange ?

• Comment il se déplace

• Comment il se reproduit Autre exemple : les papillons Chenilles et papillons (ordre des lépidoptères)

• Pourquoi :

• Cycle complet de la vie d’un insecte

• Assister à la croissance de la chenille Précautions

• Prélever le rameau ou les feuilles sur lesquelles les chenilles sont découvertes car elles se nourrissent de cette plante.

• Attention : certaines sont urticantes, les manipuler avec un instrument. L’élevage à partir :

• Des œufs

• Des chenilles

• Des chrysalides (Faire une commande à l’OPIE) La nourriture

• Liquides : eau, nectar, sève

• Se nourrit d’une plante spécifique Ex : piéride du chou) Accouplement

• Adultes de 3 jours

• 48 h après : ponte de 200 œufs sur la face intérieure du chou

• Éclosion : 8 jours après la ponte ( 20°)

• Chenille : stade de 21 jours

• Chrysalide : 12 jours

• Adulte : 2 à 3 semaines Dans la nature

• 2 à 3 générations / an

• Œufs pondus fin de l’été : papillon au printemps

• Les chrysalides passent l’hiver en vie ralentie Autre exemple : Le ténébrion

• Dépasser ses réactions spontanées (répulsion, agressivité) vis à vis d’êtres vivants inconnus et se poser des questions. Terrarium

• Copeaux de bois (litière pour rongeurs)

• Déposer les larves

• Éponge imbibée d’eau

• Son, avoine, farine, papier froissé, rondelle de pomme de terre, croûtons… Précautions

• Séparer les grosses larves

• Isoler les nymphes des larves Séance 1

• Larves de ténébrions (vers de farine) achetés en jardinerie

• Questionnement : qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’elle mange ?

• Fille ou garçon? ⇒ Établir la liste Séance 2

• Concevoir le protocole expérimental

• Formuler des hypothèses

• Comment répondre aux questions :

- La bête aime-t-elle la chaleur ?

- Aime-t-elle la lumière ? Séance 3

• Réaliser une investigation

• Prendre des notes

• Observer et consigner

• Interpréter les résultats en relation avec le problème posé

• Construire un compte-rendu Autres séances

• Selon les observations et ce qui se passe dans le terrarium

• Les métamorphoses

• Descriptif du ténébrion

II) L’observation indirecte : à partir d’images ou de films A) A partir d’un album

Exemple avec le lapin Séance 1 : Matériel : Albums :

- “Théo, Grands Pieds” de Jon Blake, Edition Autrement - divers albums de lapins - livres documentaires - films documentaires - photos - images

Situation déclenchante / situation problème Lecture de l’album « Théo Grands pieds », point de départ pour se poser des questions sur la vie des lapins. Pb : « Peut-on répondre aux questions que se pose Théo ? » Compétences visées :

- Prendre conscience des besoins de l’animal, de ses relations avec le milieu. - Emettre des hypothèses

Déroulement : 1ère phase : découverte de l’album L’enseignant présente la 1ère et la 4ème de couverture ; Les élèves décrivent ce qu’ils voient et émettent des hypothèses sur le contenu du livre. 2ème phase : lecture de l’album L’enseignant lit l’album puis reprend l’histoire par des questions de compréhension. Le récit pose 4 questions :

- le lapin ne sait pas qui il est - le lapin ne sait pas où il habite - le lapin ne sait pas ce qu’il mange - le lapin ne sait pas à quoi lui servent ses grands pieds.

3ème phase : les hypothèses Quelles questions se pose Théo : peut-on lui fournir des réponses ? Les élèves prennent la parole pour reformuler les questions que se pose le lapin. L’enseignant écrit les questions sur 4 grandes feuilles. L’enseignant écrit dans chaque colonne les hypothèses des élèves sur son milieu de vie, sur sa nourriture, sur ses caractéristiques et en particulier sur l’utilité de ses pieds. Réponses attendues inspirées de lectures, de leur vécu… : Milieu de vie : cabane, maison, jardin, forêt, cage, cour.. Nourriture : carottes, herbe, salade, choux, fleurs, graines, boîtes… Caractéristiques : il a des pattes pour courir, pour marcher, de grandes oreilles pour écouter…. Séance 2 : recherche documentaire Compétences de maîtrise de la langue : Etre capable de rechercher des indices dans un livre documentaire. Etre capable d’en retirer les informations afin de répondre à une question, de résoudre un problème. Etre capable de lire une image pour en tirer une information

Déroulement : Les enfants doivent trouver deux informations : « où vit le lapin dans la nature ? Où vit le lapin domestique ? » Les enfants ont fait des propositions qu’il s’agit maintenant de vérifier dans les livres. Les enfants (à partir des hypothèses de départ) recherchent dans les différents types d’écrits mis à disposition. Ils verbalisent leurs trouvailles. Puis selon l’âge des enfants ils dessinent la forêt, la cage ou le clapier ou s’ils sont trop jeunes ils recherchent dans des images prédécoupées (magazines, journaux, photocopies) les images identiques ou similaires permettant de répondre à la question. Mise en évidence de la nécessité de fixer, de représenter ce que l’on a trouvé pour le raconter aux autres, pour se souvenir. Réalisation d’une fiche collective reprenant les renseignements trouvés par chacun. A partir de tous ces renseignements les enfants pourront aménager la cage avec de la litière, de la paille, du coton, des branches, du papier journal… Les enfants vont tester différents matériaux et ils se rendent vite compte que la terre absorbe les urines mais que ce n’est pas très propre et que cela sent mauvais. De nouvelles recherches s’imposent et les enfants trouvent que les copeaux seront plus pratiques. On se pose des questions sur la nourriture possible. Séance 3 : Utilisation de photos, d’images de magazines, de pubs Problème : « Que mange le lapin ? » Notion scientifique : les lapins sont herbivores, ils mangent de la nourriture d’origine végétale. On étendra les connaissances relatives au régime alimentaire du lapin en verbalisant, en dessinant ou en collant les aliments découpés. Séance 4 : Utilisation de la vidéo + livres documentaires Les caractéristiques du lapin : rappel du livre : les 3 premiers problèmes ont été résolus mais il reste à savoir à quoi servent les grands pieds du lapin. Notions scientifiques : Les pattes antérieures servent à creuser la terre, à saisir sa nourriture et à se nettoyer. Les pattes postérieures sont adaptées à on mode de déplacement par bonds. Compétences visées : Prendre conscience des grandes fonctions du vivant. Tirer des informations d’une observation prolongée ou d’une observation vidéo (l’image du livre ne permet pas d’observer le déplacement ) Déroulement : Les enfants observent le film une première fois (sans parler)

Puis ils essaient de répondre aux questions. L ‘enseignant passe le film une 2ème fois avec cette fois arrêt sur l’image et commentaires ; Synthèse collective : Sur une grande affiche nous collons les pattes antérieures photocopiées et nous recherchons comment représenter le rôle des pattes Possibilité de comparaison avec les enfants : Ex : elles servent à faire sa toilette on peut coller à côté une image d’un enfant faisant sa toilette. B) A partir d’un film: le renard Matériel : albums (Roule galette / Léo corbeau et Gaspard Renard, Ecole des loisirs / Bascule, Didier Jeunesse / Petit Renard perdu, Milan / Gaspard le renard et Gaston le Héron, Les anizozos / La fée des renards, Ecole des loisirs / Drôle de terrier, Milan ) Livres documentaires (Le renard, rôdeur solitaire, édition Patte à patte,Milan / Film documentaire « le renard » Nathan Situation déclenchante : un album comme « Roule Galette » Partir de l’évaluation école maternelle 2010 (fiche 8 : « s’approprier le langage » Exemple des pingouins) Compétences : comprendre un texte documentaire lu par l’enseignant Faire des liens avec les questions qui se posent et/ou avec ce qui a été découvert en classe Point de départ : suite à l’exploitation de l’album, les élèves se posent des questions sur le renard Liste des questions 1ère étape : Evaluation diagnostique : le M lit un petit texte documentaire, l’élève coche s’il pense qu’il connaît la bonne réponse Exemple : connais-tu le renard (images d’un chien, d’un loup, d’un renard, d’un tigre) Exemple : où vivent les renards ? 4 images : une maison / un champ / une plage / une montagne enneigée De quoi se nourrissent les renards ? Comment les renardes transportent-elles leurs petits ? Les élèves ont une feuille sur laquelle il y a des images correspondant aux questions : ils devront entourer la bonne réponse Consigne : je vais vous lire un texte qui donne des informations sur les renards, écoutez bien 2ème phase : Matériel : DVD ou K7 « le renard » Nathan Les élèves visionnent le film : les images s’ajoutent donc au commentaire pour améliorer la compréhension Les élèves complètent les informations recueillies dans le film avec les livres documentaires 3ème étape : évaluation Nouveau questionnaire sous une autre forme (voir fiche jointe) : restitution des connaissances

4ème étape : amener un animal naturalisé (si possible) Description de l’animal : donner le vocabulaire si nécessaire 5ème étape : dictée à l’adulte Faire une affiche pour regrouper toutes les informations découvertes sur l’animal étudié Etapes de la dictée à l’adulte Brainstorming (recueil de toutes les infos à l’oral dans le désordre) / Passer de l’oral à l’écrit (tout écrire dans le désordre sous leur dictée) / Progresser vers la maîtrise de la langue (amélioration de la syntaxe / amélioration du vocabulaire : donner le vocabulaire précis) / Relire le texte / Mettre en ordre les phrases / Relire le texte / Le texte finalisé sera recopié par le M et les élèves le colleront dans le cahier de sciences. C) A partir d’une image : Utilisation d’images dans une démarche d’apprentissage dans le domaine «découverte du monde» Pourquoi utiliser des images dans cette démarche ? Identifier, observer une image dans une démarche scientifique Prendre des indices pour émettre ou valider des hypothèses Faire évoluer ses représentations Différencier les images représentant le réel de celles relevant de la fiction Ø Situation déclenchante : petit déjeuner avec une boîte de céréales sur laquelle figure le dessin d’une abeille : faire le lien entre le miel et l’abeille Recueil des conceptions premières sur l’abeille : comment est-elle ? Dessin de l’abeille : sélectionner les couleurs / s’en tenir à l’essentiel pour la réalisation Obstacles attendus : vers l’imaginaire / éléments inutiles dessinés (fleurs) / personnification de l’animal Remédiation : vers la schématisation : comment « épurer » une représentation en éliminant les éléments superflus par rapport à ce que l’on veut communiquer

Conflit socio-cognitif : tous les dessins sont affichés Comparer les éléments du point de vue descriptif Emettre des hypothèses sur les caractéristiques de l’abeille : couleur, pattes, ailes … Se détacher de l’affectif et du ressenti pour prélever des indices pertinents de lecture Obstacles attendus : prêter davantage attention à l’artistique (« ce dessin est plus beau ») / Privilégier le dessin d’un copain Situation pédagogique : recherche documentaire : par groupes d’élèves, en bibliothèque, sélection d’images représentant une abeille Identifier une abeille à partir des hypothèses émises parmi les images sélectionnées dans un premier temps, trier celles qui permettent de définir les caractéristiques réelles de l’abeille S’appuyer sur des indices (nombre de pattes, d’ailes, couleurs…) pour identifier une abeille dans une image fabriquée

Compétences à mobiliser dans le domaine de l’image : Comprendre le point de vue pour tirer des informations non visibles (ex: pattes cachées sur une vue de profil) Connaître l’usage de la maquette pour être sensibilisé aux changements d’échelle Prélever rapidement des indices visuels ou sonores dans un document vidéo Formulation des conclusions : synthèse collective à partir des recherches effectuées Reconnaissance des caractéristiques de l’abeille Apprentissage du vocabulaire spécifique Identifier les différents éléments quelque soit la prise de vue Evaluation individuelle : en utilisant différentes images de l’abeille Retrouver, sur des présentations différentes d’abeilles, les caractéristiques énoncées dans la synthèse des connaissances Donner du sens au contenu de l’image quelque soit la présentation Evaluation collective à partir d’un dessin animé Identifier, parmi les caractéristiques de l’abeille mise en scène, celles qui correspondent à la réalité, et celles qui relèvent de l’imaginaire Isoler des indices relevant de la réalité

III) Du classement à une approche de la classification Pour les PS et MS : Lire pour imaginer Exemple : « Loup » Olivier Douzou Edition du Rouergue 1/ Présentation de l’album Compétences : Emettre des hypothèses sur le contenu de l’album à partir de la couverture(on ne donne pas le titre et on cache le mot « loup ») Etapes : Lire le texte (sauf le titre) sans montrer les images Vérifier les hypothèses formulées au cours de la 1ère phase Lire l’album en montrant les illustrations pour valider ou non 2/Mise en évidence de la structure du récit Compétences : reconstituer les étapes essentielles de l’histoire en respectant la chronologie Remettre en ordre les images pour dégager la structure de l’album Discuter : pourquoi l’auteur fait-il apparaître le loup progressivement ? Pour le cycle 2 : Situation déclenchante : lecture de l’album « le rêve d’Estelle » de Luce Toufektsian et Marine Durand (édition Celda) Séance 1 : découverte de l’album jusqu’à la page 11 Objectifs : découvrir les différents animaux que l’héroïne rencontre S’intéresser à leur morphologie / les dessiner selon différents points de vue / acquérir le vocabulaire nécessaire à leur description. S’interroger sur Estelle : qui est-elle, une petite fille ??? Pourquoi ne la voit-on pas sur le livre ?? 1)Lire l’album : puis faire la liste des animaux qu’elle rencontre

Pour les plus grands : trouver leur nom dans le texte 2) Faire dessiner les animaux rencontrés Faire écrire les noms (ou coller les étiquettes des noms pour les plus jeunes) 3) Fabriquer des cartes à lire : recto le nom écrit / verso : l’image de l’animal La carte sert de mémoire pour les mots susceptibles d’être identifiés directement Séance 2 : portraits d’animaux Tortue / escargot / abeille / mulot / rouge-gorge Suivre une des propositions ci-dessus pour l’étude et l’observation de ces animaux Chaque portrait est l’aboutissement de productions orales / de représentations (dessin, en volume : voir le volet arts visuels) / de productions écrites / de recherche documentaire / de lecture d’images et de textes (pour les plus grands) La séance 2 durera le temps nécessaire à l’étude des animaux Album : « Et si j’étais » de L.Timmers chez Magnard Jeunesse / « Qui suis-je ? » d’A.Lanchais chez Seuil Jeunesse Séance 3 : Ressemblances et différences On ne sait toujours pas qui est Estelle mais il est possible de lister les caractéristiques de l’animal à travers les comparaisons avec les animaux rencontrés Tableau d’après la lecture : remplir le tableau Pour les CE1/ CE2 Compléter les renseignements avec l’examen des images de droite Chercher quels renseignements placer dans le tableau et comment les organiser Se limiter à la morphologie, à une petite partie de l’anatomie (squelette) et aux modes de déplacements En lien avec d’autres parties du programme s’intéresser à l’alimentation, la reproduction.. Séance 4 : jeu des devinettes à partir des animaux rencontrés Objectifs : utiliser la forme interrogative Choisir un animal de la liste / Donner ses caractéristiques / L’élève doit trouver le nom de l’animal Pour les plus grands : construire un texte en utilisant plusieurs attributs (mais pas tous car trop facile de dire carapace : on trouve tout de suite la tortue) La clé de détermination CE1/ CE2 C’est un outil rédigé qui permet de trouver tous les noms des objets d’une collection. Il s’agit d’une succession d’interrogations totales (on ne peut répondre que par oui ou par non) Exemple de l’escargot Séance 5 : Trouver des différences derrière une ressemblance Exemple : les différentes ailes des animaux qui volent : c’est leur point commun, en cela ils se ressemblent Le défi consiste à trouver les différences qui se cachent derrière cette ressemblance Repartir de l’abeille et des insectes / du rouge-gorge et des oiseaux / de la pipistrelle et des chauves-souris Donner des dessins d’ailes de chaque espèce Analyser et faire une légende

Faire un tableau de comparaison ou / et un texte à vocation documentaire L’abeille Le rouge-gorge La pipistrelle Nombre 2 paires 1 paire 1 paire Nature Peau fine et

transparente Plumes séparées Peau épaisse

Squelette Des nervures Os du bras et de la main

Os du bras, de la main et des doigts

Exemple de texte documentaire : L’abeille, le rouge-gorge et la pipistrelle ont tous des ailes mais elles sont différentes. L’abeille a deux paires d’ailes fines et transparentes, attachées sur le dos. Le rouge-gorge a une paire d’ailes en plumes qui sortent de la peau de ses bras. Les ailes de la pipistrelle sont en peau tendue entre ses bras et son corps, ses jambes et sa queue. Prolongement : avec d’autres exemples Animaux qui piquent : le frelon, la guêpe, le moustique, la puce, le pou, l’araignée, le scorpion, l’oursin piquent tous mais piquent-ils de la même manière ? Avec quel organe ? Dans le même but ? Le ver de terre, la taupe, le campagnol, la fourmi, le ver blanc, le renard..sont des animaux qui peuvent vivre dans le sol mais y sont-ils tous pour les mêmes raison ? A la même saison ? Creusent-ils la terre de la même manière ? Avec les mêmes organes ? Séance 6 : Qui est proche de qui ?

1) De qui Estelle est-elle la plus proche Situation Problème : Estelle a-t-elle raison de penser que les mulots et les chauves souris sont proches ? Faire émettre des hypothèses / faire discuter et argumenter Reprendre le tableau de comparaisons et compter les points communs entre eux (7 entre le mulot et la pipistrelle donc oui !)

2) Faire des classements Les différents critères de classement (mais pas de classification) : milieu de vie / zone géographique / relation avec l’homme / mode de déplacement / alimentation / manière de se reproduire / manière de respirer

3) Vers la classification phylogénétique Repartir du tableau des attributs pour réaliser des classes par emboîtements successifs

IV) Diversité et relations entre les êtres vivants Dans la nutrition se limiter avant le cycle 3 à ce qui concerne l’alimentation c'est-à-dire la recherche, le choix et la prise d’aliments. Remarque : la nutrition, au sens large, comprend la digestion, l’assimilation, la respiration et la circulation qui seront étudiés chez l’homme au cycle 3. 1)Notions à étudier : Les comportements alimentaires (repérer, prendre et consommer)

Les régimes alimentaires nature des aliments et classement des espèces en fonction de l’origine animale ou végétale des aliments) La mise en relation du comportement alimentaire et du régime alimentaire avec les organes en jeu Attention à la démarche d’investigation pour ce point précis : la démarche qui consiste à proposer au hasard, de la nourriture à des animaux captifs n’est pas correcte du point de vue éthique. Si on conserve un animal sauvage dans un élevage temporaire, il faut s’engager à lui fournir une nourriture adaptée en se documentant avant. Les véritables expériences de préférence alimentaire consistent à voir si un animal préfère tel ou tel aliment (il le mange en premier, il en mange plus) dans un choix d’aliments comprenant nécessairement ce qu’il est susceptible de manger. 2) Interactions entre les êtres vivants et leur environnement Exemples d’albums : Bon appétit Monsieur Lapin de C.Boujon Ecole des Loisirs, la grenouille à grande bouche de E.Nouhen et F.Vidal chez Didier Jeunesse, la grenouille qui avait une grande bouche de K.Faulhner et J.Lambert chez Castermen (livre animé plus pour les PS), la promesse de J.Willis et T.Ross chez Gallimard Jeunesse Autre exemple : Phibert Castor a) Lecture de l’album b) Etablir une galerie de portraits d’animaux avec leurs régimes alimentaires Mettre les élèves par 2 avec l’album et documents photocopiés Nommer les animaux (castor/ chevreuil/ écureuil / corneille / brochet / taupe) Identifier les vignettes nourriture Associer un animal à sa nourriture Valider en comparant avec les documentaires (la recherche documentaire c’est pratiquer une lecture de texte ou d’image mais il faut avoir réfléchi avant la lecture sur le sujet de recherche et en avoir discuté avant en classe)

c) Comparer les aliments et les classer selon leur origine animale ou végétale Découper et trier les vignettes : séparer ce qui est d’origine animale et ce qui est d’origine végétale. Mettre de côté ce sur quoi les élèves hésitent. d) Peut-on trouver des points communs aux différentes espèces par rapport à leurs régimes alimentaires Conclusion : les espèces qui se nourrissent d’aliments d’origine animal sont les carnivores, ceux qui se nourrissent d’origine végétale sont les végétariens et les espèces qui se nourrissent des 2 sont les omnivores. e) S’interroger sur les moyens que les scientifiques utilisent pour savoir ce que mange une espèce animale donnée : observation directe / examen des restes sur les lieux où mange l’animal / examen du vomi / examen des excréments / examen des pelotes de réjection des rapaces 3) Relier les comportements alimentaires et l’organisation des animaux avec leur régime alimentaire a) Est-ce que tous les animaux carnivores s’y prennent de la même façon pour repérer, attraper et consommer leur proie ?

Dialoguer avec les élèves : bien différencier les étapes de la chasse : repérer, attraper, consommer Visionner et analyser un film sur le sujet (exemple : « Qui mange qui ? » CND ) b) Quelles sont les techniques de chasse des animaux ? Indirectement : piège (toile de l’araignée) Directement seul ou à plusieurs (meute) c) Comment trouver sa proie ? en se mettant à l’affût au bon endroit (chat devant le trou du mulot / buse sur un poteau) en repérant la proie de loin (odorat, vue) et en faisant une approche camouflée (félin qui s’aplatit et rampe avant de bondir) en repérant la proie de loin (odorat, vue) et en faisant une approche rapide (chouette qui tombe sur le mulot) en tombant par hasard sur une proie en fouinant partout (renard) La détection se fait grâce aux organes des sens d) Peut-on deviner qu’un animal est carnivore ou herbivore en regardant comment il est fait ? Relever et discuter les réponses des élèves Définir un moyen vraiment fiable : comparer les dentitions Comparer les mâchoires de campagnol (végétarien) et de musaraigne 4) Quelles sont les ressemblances et les différences entre l’homme et les autres animaux ? Comparer le régime alimentaire de l’homme et celui des autres animaux à partir d’un menu de cantine par exemple Conclusion : l’homme est omnivore L’homme est-il plus carnivore ou plus végétarien ? Comparer la dentition de l’homme avec celle d’autres mammifères carnivores : les canines sont moins développées que chez le renard qui est un omnivore plutôt carnivore Conclusion : l’homme est plus végétarien que carnivore, s’il fait cuire la viande c’est que la viande cuite est plus facile à déchirer que la viande crue. L’homme peut-il ronger comme un rongeur ? Observer ses incisives dans un miroir Comparer avec celles d’un mulot, lapin.. Regarder comment il fait pour débiter le végétal qu’il ronge avec les incisives du haut, essayer d’en faire autant avec un morceau de pomme. Conclusion : le rongeur est mieux adapté que l’homme pour ronger 5) La diversité des milieux et des êtres vivants a) Caractériser les milieux que le castor rencontre au cours de son voyage Faire la liste des milieux qu’il découvre : ruisseau, forêt, prairie, champ, bois, route, rivière, lac de barrage, passe à poissons, village, canal, bras mort avec broussailles et décharge sauvage, haie, verger, bois b) Distinguer les milieux aquatiques et les milieux terrestres c) Décrire chaque milieu en s’appuyant sur des arguments tirés de l’album ou de ce qu’ils savent déjà

d) Changer d’échelle : découvrir un micromilieu Trouver dans la cour de l’école, ou à proximité, des endroits qui peuvent être accueillants pour les petites bêtes. Chercher les bêtes / les répertorier en les dessinant ou en les photographiant / Voir aussi les végétaux qui poussent à cet endroit (habitat ? nourriture ? de ces animaux) Chercher à voir où elles se cachent, ce qu’elles mangent, essayer de suivre leurs déplacements Faire le bilan de ces observations Faire une affiche sur le micromilieu exploré 6) L’adaptation au milieu : les animaux amphibies Repartir du castor et rechercher les milieux qu’il fréquente de manière permanente (eau et rive boisée) Faire la liste des activités du castor dans chacun des milieux fréquentés Tableau p 29 Mettre en relation les activités et les caractéristiques morphologiques du castor. Il marche sur la terre : il a 4 pattes Il ronge les troncs : il a de grandes incisives en biseau qui repoussent au fur et à mesure qu’elles s’usent Il creuse la terre : il a des ongles longs et très solides Il nage et plonge dans l’eau : ses doigts arrières sont palmés, il a une grande queue plate, il peut fermer ses narines Il supporte l’eau froide et sort de l’eau sans avoir la peau mouillée : il a une épaisse fourrure, bien isolante et imperméable 7) Découvrir d’autres animaux amphibies : la loutre et le ragondin Lire ou faire lire les textes documentaires Commenter / Visionner des films / lire des livres documentaires Dans un tableau, comparer le milieu de vie, l’alimentation, les modes de déplacement, la morphologie Tableau p 30 8/ Elargir à d’autres exemples Les grenouilles, les tortues d’eau les oiseaux d’eau douce, les mammifères d’eau douce, l’ours blanc, l’hippopotame

V) Relations entre êtres vivants 1) Répertorier les exemples cités dans l’album Etudier les relations alimentaires

a) Proie et prédateur b) Végétaux et végétariens c) Les relations d’entraide

2) L’action de l’homme sur l’environnement Rechercher comment animaux et végétaux sont utilisés par l’homme dans son alimentation Recenser les autres utilisations des animaux (certains travaillent, d’autres fournissent des matériaux comme le mouton ou l’abeille.. Recenser les autres utilisations des végétaux : matériaux de construction, pour faire du feu, matières premières, médicaments..

3) Les installations humaines occupent l’espace et produisent des déchets D’où une prolifération de certaines espèces et la disparition de certaines autres 4) Les actions humaines en faveur de la biodiversité Réintroduction d’espèces sauvages qui étaient bien développées autrefois Les problèmes que cela pose (loup, ours) Evoquer les espaces protégés (réserves naturelles, parcs nationaux et régionaux

VI) De l’animal réel à l’animal imaginaire Objectifs : Découvrir des ouvrages sur le thème des créatures fantastiques (Pégase, la licorne, la chimère, le griffon) Enrichir les capacités d’expression et de création Manipuler des images pour en créer une nouvelle Situation déclenchante : un album du type « Va-t-en, grand monstre vert » de Ed Emberley chez Kaléidoscope 1/ Présentation de l’album Compétences : Emettre des hypothèses sur le contenu de l’album à partir de la couverture(on ne donne pas le titre et on cache le mot « loup ») Etapes : Lire le texte (sauf le titre) sans montrer les images Vérifier les hypothèses formulées au cours de la 1ère phase Lire l’album en montrant les illustrations pour valider ou non 2/ Mise en évidence de la structure du récit Compétences : reconstituer les étapes essentielles de l’histoire en respectant la chronologie Remettre en ordre les images pour dégager la structure de l’album Discuter : pourquoi l’auteur fait-il apparaître le monstre progressivement ? Pourquoi aurait-on envie de le voir revenir ? 3/ Fabriquer un grand monstre vert en collage 4/ Invention d’un monstre et écriture d’une phrase le décrivant Composer des visages, des monstres à partir des éléments proposés Décrire les monstres afin de permettre leur identification Compléter les phrases en s’aidant du lexique Ex : va-t-en grand monstre ------------- Va-t-en grand ---------- ------------- 5/ Le mémory des monstres : les cartes textes Photocopier les cartes textes et les cartes images Colorier les monstres de manière à ce que chaque dessin corresponde à un texte Découper les cartes Avant de jouer, les enfants doivent avoir vécu plusieurs séances de manipulation Les images sont étalées, un élève décrit la carte sans la montrer pour que ses camarades l’identifient Règle du jeu : Placer les cartes au milieu de la table, textes et images visibles Le 1er jouer choisit 2 cartes et lit le texte Si le texte correspond à l’image, il garde les 2 cartes

Si le texte ne correspond pas à l’image, il les replace sur la table et passe la main Le joueur qui a le plus de cartes a gagné ! Variante : même règle mais textes visibles et images cachées Ecoute et création de comptines et poésies : à la manière de .. « Petites chimères et monstres biscornus » de Th.Lefèvre chez Actes Sud Junior Fabrication de monstres Compétences : l’élève est capable de Décrire les animaux, donner le bon vocabulaire Nommer les animaux Pratiquer diverses formes d’expression visuelles et plastiques en se servant de différents matériaux, supports, outils, techniques Combiner plusieurs opérations plastiques pour réaliser une production en 2 dimensions Constater des effets produits et en réinvestir certains dans une nouvelle production Déroulé : But : à l’aide des documents proposés, donner forme à un animal imaginaire Séance 1 Etape 1 : sollicitation et explicitation Découverte des documents : observation et description : il s’agit de photocopies, en noir et blanc, représentant des animaux réels : les élèves nomment les animaux Etude de la consigne / Reformulation par les élèves / Réponse aux questions éventuelles Etape 2 : premières productions Découpage des animaux / Choix des fragments prélevés sur les différents animaux et premiers essais d’associations Demander aux élèves de faire plusieurs recherches (déplacer, échanger, ajouter, retirer des éléments) avant de coller Etape 3 : Observation des premières productions Comparaison, étude des ressemblances et des différences Analyse des productions : Comparaison de nombre de fragments utilisés (peu, beaucoup) Ceux qui sont en longueur ou en hauteur (debout sur les pattes arrières) Ceux qui sont ramassés sur eux-mêmes (en boule) ou très étirés Au niveau des effets créés : ceux qui font rire, ceux qui font peur, ceux qui semblent en mouvement et ceux qui sont statiques Séances 2, 3 ou 4 (selon le choix du M : une seule piste à exploiter ou plusieurs) Nouvelles productions à partir des remarques précédentes, exploitations des idées des uns et des autres Ceux qui ont utilisé peu de fragments doivent réaliser une créature avec au moins 10 éléments Ceux qui en ont utilisé plus de 5 créent 2 animaux avec 3 ou 4 éléments Ceux qui ont fait un animal en longueur en font un en hauteur et inversement Donner forme à un animal fantastique dans une position traduisant une action (marche, saute, tend le cou) Donner forme à un animal extraordinaire qui fait vraiment peur Séance finale : réinvestissement des explorations précédentes

Etape 1 : Donner forme à un animal mais en ayant une intention de départ Ex : il fera peur Etape 2 : afficher les productions Demander aux élèves l’effet que leur font les créatures produites Faire valider par les élèves ayant réalisé les productions Etape 3 : Trouver un nom à son animal et réaliser une fiche technique décrivant les caractéristiques de l’animal (nom, famille, poids, taille, pays où il vit, type d’alimentation, nombre de petits) Prolongements : Mettre l’animal en couleur Réaliser la même créature mais avec des matériaux différents Mettre en scène l’animal créé : lui imaginer un décor Associer l’animal avec d’autres productions : inventer une histoire Mise en réseau : Max et les maximonstres de Maurice Sendak Pétronille et ses 120 petits de Claude Ponti Autres séances : références culturelles

Séance 1 : Lecture d’image ( Tapisserie de la dame à la licorne)

Découvrir le poster en 3 étapes Ne montrer que le fond en occultant la scène centrale à l’aide d’un cache Relever la multiplication des fleurs sur un fond monochrome et souligner leur rôle décoratif Attirer l’attention sur les animaux, les identifier : certains sont domestiques comme les lapins, le chien, d’autres sauvages comme le lionceau, le renard S’interroger sur la présence du drapeau et faire imaginer la partie cachée

2ème étape : dévoiler la moitié gauche de la scène centrale et découvrir le lion qui tient l’étendard Noter l’arbre, les lapins que l’on retrouve dans l’herbe fleurie Mobiliser les observations sur le fragment de tissu et le miroir et éveiller les interrogations : « qui est là ? Que voit-on dans la classe ? » 3ème étape : ôter le dernier cache et concentrer l’attention sur la licorne : la décrire précisément, insister sur sa blancheur, sur son attitude. La comparer avec le lion. Expliquer qu’il s’agit d’une tapisserie murale qui raconte une histoire S’intéresser à la licorne et demander si c’est un animal sauvage ou domestique ? réel ou imaginaire ? Faire appréhender que c’est un animal composite donc imaginaire A l’aide d’images d’animaux réels faire retrouver les origines de ses caractéristiques (emprunt au cheval, à la chèvre, au narval) Pourquoi la licorne a-t-elle une aussi longue corne sur le front, est-elle douce ou féroce ? qui est cette dame assises à ses côtés et qui tient un miroir Formuler des hypothèses. Créer une histoire. Lire l’histoire de la dame à la licorne / Comparer avec les versions inventées par les élèves Séance 2 : au XIIIème siècle les monstres arrivent avec les gargouilles

Observer et questionner / décrire Décrire le lion qui est représenté : la gueule entr’ouverte comme rugissante et dans une posture prête à bondir Les pattes postérieures sont repliées sur elles –mêmes illustrant le bondissement imminent, le torse est perpendiculaire au terrain d’appui (façade), les pattes avant sont déjà dépliées Venant surenchérir le tout, des ailes prêtes à se déployer sont dignes d’un aigle Analyser et comprendre : Qui est cet animal ? Qu’a-t-il de particulier ? Que va-t-il faire ? Pourquoi a-t-il des ailes ? Où est-il ? Sur quoi prend-il appui ? En quoi est-il fait ? A quoi sert-il ?pourquoi dépasse-t-il du bâtiment ? Que fait-il ? Par quoi crache-t-il de l’eau ? D’où vient cette eau ? Pour les plus grands, insister sur le fait que cette sculpture a un rôle indispensable dans la conservation du patrimoine Evoquer : Evoquer le lion, ce grand mammifère carnivore qui a une crinière fournie chez le mâle. Chercher des albums où le lion est présent : analyser les images, lire les histoires.

Collecter d’autres images de lion : photos, illustrations, publicités, albums de voyage. Recenser le vocabulaire autour du lion (symbole de force et de courage) : puissance, cruauté, violence, fierté, danger, vigilance. A propose des gargouilles Essayer de rassembler différentes images de gargouilles et les comparer. Noter ce qu’il y a d’extraordinaire. Imaginer Passer à un récit sous forme de dictée à l’adulte Imaginer ce que le lion va faire et ce qui va se passer Inventer des ani-mots Premier jeu : associer le début d’un mot (constitué de 2 syllabes) avec la fin d’un autre mot Exemple : lapin / mouton : laton Il est évident que le jeu ne peut être proposé qu’à la suite d’un travail approfondi sur la syllabe. Fabriquer un livre avec les ani-mots inventés A la fin, reprendre tous les mots inventés et tous les mots réels qui ont permis de les créer, les noter sur des cartes individuelles puis jouer à « réel » ou « imaginaire » : au tirage des cartes les élèves doivent dire le nom et savoir s’il est réel ou imaginaire 2ème jeu : Inventer des animaux objets (pour les plus grands) Rencontres insolites entre un animal et un objet Exemples : canard / armoire : canarmoire Souris / rideau : sourideau Avant de les construire en volume, demander aux élèves de les fabriquer en collant des photos : ce sera plus facile ensuite de le fabriquer .Les construire en utilisant des objets de récupération, du carton… Puis faire un texte pour répondre aux questions suivantes : Quel est son nom ? Où vit-il ? Que mange-t-il ? Est-il en contact avec les êtres humains ? Du réel au fantastique : Objectif : se servir de ses connaissances scientifiques pour enrichir l’imaginaire Collecter : rassembler des images d’animaux Pour comprendre la locomotion, sélectionner des animaux au mode de locomotion différent : pigeon (voler) grenouille (sauter et nager) canard (marcher, nager, voler) poisson (nager) chat (marcher, courir, sauter) ver de terre (ramper) Prolongement : procéder de même pour les autres fonctions (nutrition, reproduction, communication) Travail en groupe : Où, Quand, Comment, Pourquoi ? Avec quoi l’animal se déplace-t-il ? Noter les informations recueillies sur une grande affiche Comparer : dans un tableau, regrouper les informations relatives à chaque animal Montrer aux élèves des images d’animaux fantastiques hybrides : le Filsar (corps de singe et tête d’éléphant) Le Houa (poisson avec des ailes d’oiseau) (voir tableau)

Comparer ces êtres hybrides avec les animaux étudiés avant pour établir des ressemblances et des différences Faire remarquer que les êtres hybrides sont composés de parties provenant de divers animaux : ailes d’oiseau, queues de serpent, pattes de lion… Souligner que c’est la raison pour laquelle ces animaux peuvent voler comme les oiseaux et en même temps nager comme les poissons… Imaginer Réinvestissement des connaissances : demander aux élèves ce qu’il faudrait ajouter à une vache pour qu’elle puisse voler, nager, sauter Imaginer un milieu de vie : par exemple un nid gigantesque pour la vache qui vole Dresser la carte d’identité de l’animal créé Séance 3 : Hercule et l’hydre de Lerne Lecture d’image : S’interroger : Qui est cet homme ? De quel animal fabuleux s’agit-il ? Observer le monstre : être composite au corps allongé finissant par une longue queue pointue ; son corps peut évoquer celui d’une pieuvre Insister sur sa taille en la comparant à l’homme. Souligner sa vivacité, sa force. Concentrer l’attention sur les serpents (tentacules) les compter, les comparer S’attarder sur les enroulements, les torsions et en dégager la dangerosité de la bête et son aspect fantastiques, imaginaires. Observer l’homme : relever son attitude, sa détermination, son courage. Remarquer les muscles, les ondulations de la chevelure, ses vêtements Raconter l’histoire Transformer : Inviter chaque élève à choisir l’image photocopiée d’un animal. Faire supprimer la tête et la remplacer par celle d’un autre animal en la multipliant. Parvenir à un animal composite qui aura plusieurs têtes identiques. Travailler sur fond blanc ou couleur. Chimériser : Inviter les élèves à effectuer un photomontage surréaliste à partir de 2 portraits : l’un de l’élève, l’autre de l’animal de son choix Créer un moi-chien, moi-loup… S’identifier : Choisir l’animal fantastique de son choix Je serai…sphinx pour montrer ma force, dragon pour montrer ma puissance, hydre pour faire peur… Séance 4 : les dragons Lecture d’images : Les animaux les plus étonnants de cette image sont les 2 têtes à queue de la partie droite, les présenter avec un cache de façon ç ne voir que les têtes de l’animal (cacher aussi les autres) De quels animaux s’agit-il ? Combien sont-ils ? Que fait l’un ? Que fait l’autre ? Existent-ils ? Ressemblent-ils à des animaux connus ? Après les hypothèses, enlever les caches Réaliser une fresque sonore

Identifier les sources sonores : rassembler les élèves devant le poster, leur demander de fermer les yeux pour stimuler l’imagination et questionner : Qu’entend-on sous l’arbre ? Près du village ? Dans le ciel ? Exprimer corporellement : faire interpréter les animaux, spontanément les élèves accompagneront les mouvements de bruitages vocaux Relever les trouvailles. Rechercher des bruitages et sons Lors de la recherche, établir le lien entre le son obtenu, le matériau utilisé et le geste produit. Associer une source sonore à chaque personnage Pour le dragon ailé s’orienter vers un instrument à vent (tuyau à faire tourner) / pour le dragon terrestre : sons graves de percussion Créer l’ambiance : sonoriser le décor dans lequel les animaux évoluent Divers papiers froissés imiteront le vent et les feuilles des arbres ? Quels bruits parviennent du village ? Visionner le film « Dragons » DVD Dreamworks Mise en réseau d’albums « Ne dérangez pas les dragons » Martine Bourre Père Castor Flammarion « Prince et dragon » d’Anne Jolas et Emile Jadoul Pastel « La chasse au dragon » d’Andréa Nève et jean- Pierre Englebert Ecole des loisirs Séance 5 : « Sans titre » de jean-Pierre Pincemin, sculpture en bois et fil de fer Lecture d’image Comment c’est fait (bois « cousu » au fil de fer Qu’est-ce que c’est ? Monstre à courte tête et longue queue Imaginer et raconter (dictée à l’adulte) Fabriquer des monstres balafrés Objectifs : développer les possibilités sensorielles et expressives de l’assemblage cousu Expérimenter la création du volume à partir d’éléments à plat Découper des formes de tailles diverses dans papiers, cartons, tissus de couleurs différentes. En patchwork demander aux élèves d’agrafer ou de scotcher les morceaux entre eux. Ne pas hésiter à superposer les couches et ne pas éviter les plis et autres mauvais collages Transformer en volume ces essais plats (possibilité de garnir l’intérieur avec du papier journal) Certaines formes évoquent un animal, une fois le sens trouvé, ajouter les détails qui les rendront reconnaissables (œil…) Donner un nom (ex :petit oiseau triste.. Prolongement : Observer le ciel : regarder les nuages et demander aux élèves de décrire ce qu’ils pensent « voir »

Rencontrer des œuvres Peintures rupestres de Lascaux : les hommes de la préhistoire entrevoyant dans le modelé du relief les contours des animaux qu’ils peignaient ensuite) Œuvres de Camille Corot, Théodore Rousseau, Narcisse Virgile Diaz de la Pena (peintures de certains rochers et arbres de la forêt Maryse Mauguin PEMF Mantes 1 (d’après « A la découverte du monde vivant cycle 1/ cycle 2 » CRDP Nord-Pas-De-Calais / Fichier Celda « Livret le rêve d’Estelle Pipistrelle et fichier « Découverte du monde/ le monde du vivant : comparaisons et classements / Fichier Celda : les rencontres de Phibert Castor : environnement et nutrition : biodiversité et relations entre les êtres vivants / A la découverte du monde vivant : apprendre à l’école maternelle B Bornancin, M.Bornancin et D.moulary chez Z’éducation / La découverte du monde vivant de R.Tavernier chez Bordas / L’atelier des images Nathan : « Les animaux fantastiques » « Les monstres » ) Albums sur les monstres : Max et les maximonstres de M.Sendak Ecole des loisirs / Le gruffalo Axel Scheffler et Julia Donaldson Autrement jeunesse / Au lit petit monstre M.Ramos Pastel / Les monstres de R.Hoban et Q.Blake Ouest France