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CURRICULUM APPRENTISSAGE EN ANIMATION EN AMONT POUR LA CONCEPTION PARTICIPATIVE

DES AHA

Module 7:Prise en compte de la

dimension genre dans la réalisation d’un projet d’AHA

SOMMAIRE

SIGLES ET ABRÉVIATIONS.............................................................................4

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION.................................................................5

II. OBJECTIFS DU MODULE............................................................................5

III. PUBLIC CIBLE.................................................................................................5

IV. DURÉE DU MODULE.....................................................................................5

V. DÉROULEMENT...............................................................................................6

5.1. Séance 1 : Définition des concepts liés aux TDR...............................................6

5.2. Séance 2 : Démarche de rédaction des TDR......................................................8

VI. ANNEXES.........................................................................................................23

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SOMMAIRE

SIGLES ET ABRÉVIATIONS.............................................................................4

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION.................................................................5

II. OBJECTIFS DU MODULE............................................................................5

III. PUBLIC CIBLE.................................................................................................5

IV. DURÉE DU MODULE.....................................................................................5

V. DÉROULEMENT...............................................................................................6

5.1. Séance 1 : Définition des concepts liés aux TDR...............................................6

5.2. Séance 2 : Démarche de rédaction des TDR......................................................8

VI. ANNEXES.........................................................................................................23

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS

AV Association VillageoiseAHA Aménagement hydro-AgricoleLOA Loi d’Orientation Agricole

(CDF) Code Domanial et Foncier

APD Avant-Projet Détail lé

APS Avant-Projet Sommaire

AVAL Aménagement et Valorisation Pacifique des bas-fonds

BE Bureau d’EtudeCCOCSAD Comité Communal d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Déve-

loppementCLOCSAD Comité Local d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développe-

mentCROCSAD Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Déve-

loppementCT Collectivité Territoriale

DAO Dossier d’Appel d’Offre

DCE Dossier de Consultation des Entreprises

DRA Aménagement et Valorisation Pacifique des bas-fondsDRPFEF Direction Régionale de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille

EAF Entreprise Agricole Familiale

EHF Equité Homme Femme

GR Génie Rural

HIMO Haute Intensité de Main d’œuvre

IER Institut d’Economie Rurale

La MARP Méthode Accélérée de Recherche Participative

ONG Organisation Non Gouvernementale

PASSIP Programme d’Appui au Sous-secteur de l’Irrigation de Proximité

PDESC Programme de Développement Economique Social et Culturelle

PNIP Programme National d’Irrigation de Proximité

TDR termes de Références

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Un nombre important de catégories d’acteurs défavorisés existe dans les communautés intéressées à la réalisation des AHA. A titre non exhaustif on peut citer les femmes, les allochtones, les jeunes… Ces derniers ne bénéficient pas de toute l’attention souhaitée dans le cadre de la mise en œuvre du processus de réalisation des aménagements hydro agricoles.

Aussi, malgré la pro activité des femmes dans les pratiques de l’irrigation de proximité, elles sont faiblement représentées dans les organes de gestion des investissements AHA.

Ce constat d’une marginalisation des femmes et d’autres couches défavorisées dans le processus de réalisation des aménagements hydro agricoles ne favorise pas la prise en compte de leurs préoccupations. Cela peut être dommageable à la sécurité physique des AHA car ce sont elles qui travaillent plus souvent sur les sites irrigués.

Le présent module s’inscrit dans ce contexte et vise à prendre en compte les préoccupations du genre dans la réalisation des AHA.

Bien souvent le manque de formation des acteurs entraine une incapacité de jouer pleinement leurs rôles.

II. OBJECTIFS DU MODULE

2.1. Objectif général

Développer des stratégies, méthodes et outils genre pour une prise en compte équitable des préoccupations des acteurs défavorisés dans la conception, la réalisation et la valorisation des produits issus de l’IP.

2.2. Objectifs spécifiques

Au terme de ce module les apprenants seront capables de :

Définir les concepts, les défis et problématique genre en lien avec l’IP ;

Appliquer les stratégies d’intégration de la dimension genre dans la conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA.

III. PUBLIC CIBLE

Ce module est destiné aux acteurs intermédiaires de l’irrigation de proximité :, Services techniques de l’État, Bureaux d’Études/ONG, Collectivités, Chambres Régionales d’Agriculture.

IV. DURÉE DU MODULE

Durée : 14 H 00 mn

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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Un nombre important de catégories d’acteurs défavorisés existe dans les communautés intéressées à la réalisation des AHA. A titre non exhaustif on peut citer les femmes, les allochtones, les jeunes… Ces derniers ne bénéficient pas de toute l’attention souhaitée dans le cadre de la mise en œuvre du processus de réalisation des aménagements hydro agricoles.

Aussi, malgré la pro activité des femmes dans les pratiques de l’irrigation de proximité, elles sont faiblement représentées dans les organes de gestion des investissements AHA.

Ce constat d’une marginalisation des femmes et d’autres couches défavorisées dans le processus de réalisation des aménagements hydro agricoles ne favorise pas la prise en compte de leurs préoccupations. Cela peut être dommageable à la sécurité physique des AHA car ce sont elles qui travaillent plus souvent sur les sites irrigués.

Le présent module s’inscrit dans ce contexte et vise à prendre en compte les préoccupations du genre dans la réalisation des AHA.

Bien souvent le manque de formation des acteurs entraine une incapacité de jouer pleinement leurs rôles.

II. OBJECTIFS DU MODULE

2.1. Objectif général

Développer des stratégies, méthodes et outils genre pour une prise en compte équitable des préoccupations des acteurs défavorisés dans la conception, la réalisation et la valorisation des produits issus de l’IP.

2.2. Objectifs spécifiques

Au terme de ce module les apprenants seront capables de :

Définir les concepts, les défis et problématique genre en lien avec l’IP ;

Appliquer les stratégies d’intégration de la dimension genre dans la conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA.

III. PUBLIC CIBLE

Ce module est destiné aux acteurs intermédiaires de l’irrigation de proximité :, Services techniques de l’État, Bureaux d’Études/ONG, Collectivités, Chambres Régionales d’Agriculture.

IV. DURÉE DU MODULE

Durée : 14 H 00 mn

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V. DÉROULEMENT

5.1. Séance 1 : Concepts, défis et problématique du genre en IP

5.1.1. Objectifs d’apprentissage

Au terme de cette séance les apprenants seront capables de:

Définir les concepts liés au genre ;

Décrire les enjeux et défis du genre dans les AHA ;

Décrire la problématique genre en IP.

5.1.2. Démarche d’animation

Présentations des participants

Formulation des attentes des participants

Normes de conduites

Parmi les attentes formulées, le facilitateur précise celles qui seront traitées et celles qui sont hors cadre. Après, il affiche le programme dans la salle afin que les participants suivent la progression tout au long de la formation. Enfin, il fixe avec les participants les règles à suivre pendant la session.

En introduction, le facilitateur situe la séance dans son contexte : le concept genre est apprécié de façon différente dans tous les domaines de la vie humaine. Son approche évolue dans l’espace et le temps. Ainsi, sa prise en compte dans la réalisation des AHA nécessite une clarification des concepts et une description des défis et problématiques y afférents.

Etape 1 : Définitions et explication des concepts liés au genreLe facilitateur suscite le débat sur les conceptions des participants sur le «genre» et tous les termes qui lui sont liés. Les participants donnent des définitions et explications différentes. Le facilitateur fait la synthèse des réponses et donne les définitions et explications du genre dans les encadrés 15.1, 15.2 et 15.3

Quant aux concepts liés au genre, le facilitateur donne les définitions et explications du sexe, l’approche genre, la vision du genre.Il montre aux participants que toutes les définitions du genre ont pour fondement le sexe, d’où son l’intérêt de sa prise en compte comme concept important lié au genre (encadré 15.3)

Après avoir donné la définition du sexe, le facilitateur repartit les participants en 2 groupes et leur donne la consigne suivante : faites ressortir la différence entre le genre et le sexe.

Les réponses des participants sont ensuite complétées en plénière par le tableau illustratif.Après la distinction entre genre et sexe, le facilitateur montre aux participants que le genre concerne aussi les couches les plus vulnérables de la société humaine. Il définit les concepts liés à ces couches vulnérables.

La notion d’égalité étant un concept qui suscite beaucoup d’interrogations, le facilitateur demande aux participants comment ils la comprennent. Il explique ensuite aux participants cette notion d’égalité.Il illustre l’égalité de résultat par l’exemple du renard et la grue qui montre que :

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«Le traitement égal ne signifie le même traitement».

Le facilitateur demande aux participants de définir l’équité entre femmes, jeunes allochtones, vieux et hommes. Il les repartit ensuite en 2 groupes et les donne la consigne de faire la comparant entre égalité et équité.La synthèse du travail de groupe faite en plénière est complétée par le tableau suivant.

Déroulement Animation

Brainstorming, tour de table

Temps nécessaire: 40mn

Le facilitateur évalue les participants en les demandant d’expliquer la différence genre et sexe.

Brainstorming, visualisation Exposé

Pause/détente

Travaux de groupe

Évaluation

Temps nécessaire : 1h

Etape 2 : Enjeux et défis du genre en IP

Le facilitateur montre aux participants la multiplicité des enjeux du genre (encadré15.4).

Eu égard aux besoins stratégiques du genre en IP, le facilitateur met l’accent sur les enjeux du genre dans la réalisation des AHA. Il suscite les débats tout en montrant aux participants le besoin de renforcement des capacités (RC) des acteurs intermédiaires sur les enjeux du genre. Ce renforcement de capacité doit se faire suivant les étapes de conception, de réalisation et de mise en valeur des AHA.

Le facilitateur évalue les participants en les demandant de décrire les enjeux pendant la mise en valeur des AHA.

Brainstorming, visualisation Exposé

Pause/détente

Évaluation


Etape 3: Problématique du genre dans la réalisation des AHA (encadré 15.5).

Le facilitateur demande aux participants d’énumérer les problèmes auxquels le genre est confronté dans la réalisation des AHA. Lorsque les problèmes sont cités pêle-mêle, le facilitateur prend le soin de les regrouper par catégorie. A l’issu de cette analyse, les problèmes sont décrits.

Le facilitateur évalue les participants en les demandant de décrire les problèmes d’accès du genre à la prise de décision et aux ressources

Brainstorming, visualisation, Exposé

Pause/détente

Évaluation


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5.2. Séance 2 : Stratégies d’intégration de la dimension genre dans la

conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA (cf. Références techniques 15.2)

5.2.1. Objectifs d’apprentissage

Au terme de cette séance les apprenants seront capable de:

Décrire des stratégies d’intégration du genre dans le processus de réalisation des AHA

Décrire outils et des méthodes pour chaque stratégie.

Durée de la séance:

5 heures

Étape 1 : Introduction

Le facilitateur introduit la séance par l’exposé suivant.

Dans le processus de réalisation des AHA on distingue trois principaux niveaux. Le premier se situe en amont de l’investissement et comporte les étapes de l’initiation du projet, la formulation de la demande. Le deuxième consiste à réaliser un ensemble d’activités comprenant la conception la réalisation de l’AHA. Le troisième est relatif à la valorisation des investissements réalisés. Afin que le genre s’insère activement à ce processus, il est nécessaire de proposer des stratégies, des méthodes et des outils pour une meilleure approche. Cette stratégie d’insertion doit permettre de relever les défis et enjeux à travers les étapes de réalisation des AHA.

Brainstorming

Temps nécessaire:30 mn

Étape 2: Rappel des étapes de réalisation des AHA

Le facilitateur demande aux participants de faire un rappel des différentes étapes de réalisation des AHA tout en dégageant les contraintes que les femmes et les autres couches vulnérables rencontrent au cours de ces différentes étapes.

Il complète les réponses des participants en résumant les étapes en trois grandes phases comme l’indique le tableau suivant (cf. Référence technique 15.2).

Brainstorming

Temps nécessaire:1h

Étape 3: Le facilitateur repartit les participants en 2 groupes. Il leur donne comme consigne : dégagez pour chaque phase de réalisation d’AHA, des stratégies d’intégration du genre et indiquez des méthodes et outils pour chacune d’elle dans un tableau.

Phases des AHA Stratégies Méthodes et outilsConception

Réalisation Mise en valeur

Ils font la synthèse des résultats des travaux de groupe en plénière et le facilitateur présente le tableau (Stratégies, méthodes et outils d’insertion du genre dans la conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA)

Travaux de groupe

Visualisation exposé

Temps nécessaire :2h

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Étape 4 : sécurisation des couches défavorisées dans la réalisation des AHA

Le facilitateur demande aux participants de parler de leurs expériences de sécurisation des couches vulnérables dans le processus de réalisation des AHA. Il complète les réponses avec des cas pratiques d’organisations d’acteurs, d’ONG, de structures d’encadrement ou d’appui conseil et de recherche agricole. (Cas pratique de l’Institut d’Économie Rurale)

Brainstorming

Temps nécessaire :1h

Évaluation finale du module : (cf. Grilles d’évaluation 1 en annexe 1) Temps nécessaire : 30 mn

Références techniquesRéférences techniques : Concepts, défis et problématique du genre en IP

Concepts

Le mot genre est la traduction de l’anglais «Gender» qui veut dire distinction entre sexe et genre.

Le «genre» réfère aux rôles et responsabilités socialement établis et attribués respectivement aux hommes et aux femmes par la société dans laquelle ils et elles vivent.Ces rôles s’apprennent, varient d’une culture à l’autre et changent avec le temps.

En d’autre terme : Le genre réfère aux relations sociales qui régissent les rapports entre les femmes et les hommes dans un contexte socioculturel et socio-économique donné. On gardera en mémoire que ces distinctions fondées sur le sexe biologique sont socialement construites. En conséquence, elles ne sont pas fixes et s’inscrivent dans des dynamiques de changement qui touchent les rôles, les responsabilités, le statut, les droits…

Sans aucune ambiguïté, le genre traite de la distinction hommes-femmes, qui englobe les relations inégales entre hommes et femmes, elles-mêmes influencées par de nombreux facteurs.Le sexe se réfère aux attributs biologiques des hommes et des femmes; ces attributs sont universels et ne peuvent être changés.

Différence entre le sexe et le genre

Caractéristiques

SEXE

Biologique

Inné (Par conséquent)

Ne peut être changé (ex. La capacité de l’homme à engrosser et la capacité de la femme à concevoir)

GENRE

Culturel

Appris à travers le processus de socialisation (Par conséquent)

Peut être changé (ex. Femmes et hommes peuvent travailler comme ingénieurs, pilotes, enseignants, etc.)

L’approche genre prend en compte le fait que les hommes et les femmes sont impliqués dans des activités productives, reproductives, politiques et de gestion communautaire. La nature et le degré de leur engagement dans chacune de ces activités illustrent la division du travail par genre, qui est une relation dynamique. Femmes et hommes ont des besoins immédiats et des intérêts stratégiques

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différents. Ces derniers impliquent une remise en cause de la division traditionnelle du travail et un changement dans les relations de pouvoir et de contrôle entre hommes et femmes.

En résumé :

1- Les hommes et les femmes contribuent au développement socio-économique et culturel de leur communauté et y bénéficient équitablement.

2- Les hommes et les femmes sont des partenaires valables et compétents pour gérer ensemble le développement durable de leur communauté.

Notion de vulnérabilitéLa vulnérabilité se réfère aux personnes victimes de discrimination sévère et sont marginalisées dans la prise de décision ; elles ont peu d’opportunités d’’amélioration des moyens d’existence. Les couches les plus vulnérables de la société humaine sont :

1- Les femmes

2- Les jeunes

3- Les allochtones.

La responsabilisationElle peut être considérée comme un processus et le résultat final du renforcement de l’autonomie à travers différents moyens tels que l’accès aux connaissances, aux compétences et à la formation. Le renforcement est ainsi rendu effectif. Le processus et le résultat de l’habilitation sont une question cruciale en matière de développement.

La femme Etre humain du sexe féminin, du sexe qui met au monde des enfants.La femme, dans ce qu’elle a de spécifique, l’oppose à l’homme.

Les jeunesLes jeunes se réfèrent aux personnes qui ne sont pas avancés en âge. Au Mali, une personne est considérée jeune jusqu’à l’âge de 35 ans.

Les allochtones Les allochtones sont des personnes étrangères dans une communauté et qui prétendent bénéficier les mêmes avantages de développement que les indigènes ou autochtones.

Notion d’égalitéLa notion d’égalité est la similarité dans le traitement. Mais l’égalité de résultat ou égalité substantive fait allusion à l’idée que l’égalité aux opportunités ne peut être suffisante pour redresser l’oppression historique et les disparités infligées aux femmes jeunes et allochtones. En raison de différentes positions qu’ils occupent dans la société, les femmes, les jeunes, les vieux, les allochtones et les hommes peuvent ne pas profiter des opportunités égales au même titre. Les barrières systématiques dans une société peuvent sérieusement entraver l’accès de la femme, des jeunes et des allochtones aux ressources qui sont supposées être égales aussi bien pour les hommes que pour ces couches vulnérables.

Dans certains cas, les opportunités égales peuvent en réalité avoir un impact négatif sur le bien-être des femmes, jeunes et allochtones s’ils emploient du temps et de l’énergie pour profiter de ceux-ci alors qu’il n’a aucun résultat concret.

Pour s’assurer que les interventions de développement aboutissent à l’égalité des résultats entre les différentes couches de la société, il est nécessaire de les élaborer selon une perspective d’analyse de genre.

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Exemple du renard et la grue

Egalité des résultats (égalité substantive)

Le renard et la grue

(Le traitement égal ne signifie pas le même traitement)

Le renard invita la grue à dîner. Il servit la nourriture dans une grande assiette plate. La grue, avec son long et étroit bec, ne put manger.La grue invita le renard à dîner. Elle servit la nourriture dans une assiette creuse, et ainsi le renard avec sa face courte et large ne put manger.Tous les deux amis avaient une opportunité égale de se nourrir, mais à chaque fois l’un d’eux ne pouvait profiter de cette opportunité.Le défi de développement dans chaque cas est d’identifier les barrières aux opportunités qui existent, et concevoir sur mesure les interventions adaptées qui conduiront à l’égalité de résultats.CF : Programme/Guide de Formation des Formateurs sur le Genre : Réseau de Développement et de Communication des Femmes Africaines (FEMNET)

Différence entre équité et égalité du genreÉquité du genre Egalité du genre

L’équité du genre s’occupe de la promotion de l’égalité de tous du point de vue personnel, social, culturel, politique et économique.

Le terme équité du genre est né de la reconnaissance croissante dans la société des disparités envahissantes entre les femmes, les jeunes, les hommes, les allochtones et les vieux.

L’égalité se réfère à la similarité dans le traitement, car il est établi légalement, constitutionnellement et divinement et c’est un droit humain fondamental.

Dans le contexte des droits humains internationaux, le concept légal de l’égalité entre les femmes, les jeunes, les hommes, les allochtones et les vieux est garanti dans la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ainsi que dans la Convention des Nations unies sur l’élimination de toute forme de discrimination contre les couches les plus vulnérables.

Enjeux du genreEn entreprenant une analyse sur le genre, il est important de se rappeler constamment que les femmes et les hommes jouent et occupent respectivement des rôles et des positions différents liés au genre dans la société, ce qui suscite des besoins ainsi que des intérêts de genre différents.

Les besoins pratiques de genre sont définis comme étant des besoins essentiels de survie qui ne sont pas typiques uniquement aux femmes. Ils comprennent la nourriture, l’habitation, les vêtements et l’eau potable. Ils se rapportent aux conditions matérielles d’existence, sont à court terme, peuvent être satisfaits à travers des apports matériels directs et opèrent aux niveaux du bien-être (disponibilité) et de l’accès (moyens). Les besoins/intérêts stratégiques de genre, par contre, se rapportent aux positions socio-économiques et politiques des femmes, comparativement aux hommes. Ils se rapportent aux systèmes et aux structures, enracinés dans la société et, par conséquent, s’avèrent difficiles à traiter.

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Renforcement de capacité suivant les étapes de conception, de réalisation et de mise en valeur des AHA.

Etapes Enjeux Genre

Demande locale motivée

Il est important de savoir, sur la motivation et l’intérêt de qui, se base la demande locale.

Par exemple,

Le diagnostic des besoins individuels/collectifs (F/H) pour le plan de campagne annuel de la DRA peut intégrer un AHA des femmes et autres couches vulnérables, pour en chercher un financement ensuite.

Un village peut demander un AHA pour augmenter la productivité d’un bas-fond, espace qui est déjà exploité par les femmes et autres couches.

Cas des femmes de N’Tosso dans la commune rurale de Zangasso, cercle de Koutiala qui ont profité d’une visite ministérielle pour le lancement de la campagne agricole 2006-2007 pour demander l’aménagement de leur bas-fond. Il est important de signaler que ces femmes étaient déjà organisées et exploitaient le bas-fond. La réalisation du projet a suscité l’engouement des hommes des femmes et autres couches défavorisées pour les parcelles aménagées avec un risque d’accaparement des parcelles par les hommes.

APS

Pour L’APS il Ya l’équilibrage entre les acteurs donc (les couches défavorisées ou favorisées par rapport aux aspects suivants : Quels changements sont souhaités par qui ? Quels changements vont de pair avec l’AHA, en termes de :

Travail (travail pour qui ? – charge de travail / allègement de travail? – travail rémunéré/ non rémunéré ?)

Accès aux ressources (accès à la terre, l’eau, l’équipement – l’argent/crédit pour qui ? Sous quelles conditions ? par rapport à quelle situation de départ?)

Bénéfice (qui en tire quel bénéfice ? – éventuellement sur le dos de qui ?)

Accès à la formation (par rapport aux compétences requises pour les différentes étapes d’un AHA : qui en a accès ? sous quelles conditions ?

Prise de décision (qui décide de quoi et pour qui ?)

Responsabilité de gestion (quel est le modèle de gestion connu ?/ envisagé ? qui y joue quel rôle ? qui occupe quel poste et selon quels critères ?)

Rôle et Statut (qui joue quel rôle dû à quel statut ? quels changements sont nécessaires pour l’épanouissement de tous et pour arriver à une plus grande équité H/F et autres couches vulnérables)

L’identification des enjeux dès cette étape permet à tous les concernés (H/F) de s’approprier du processus. A part l’objectif visé avec un AHA, le choix des sites devait se faire sur la base des critères défini par tous les acteurs. Les femmes ont besoin de renforcement de capacités en négociation pour s’impliquer dans le processus d’un AHA dès le début.

Insertion du projet d’AHA dans le PDESC

Comment outiller les collectivités dans la prise en compte de la dimension genre avant l’insertion dans les PDSEC. Les communes commencent seulement lentement à intégrer les AHA dans les PDESC. Un renforcement de capacités des femmes et autres couches vulnérables leur permettrait à mieux participer dans les instances, à se battre pour la prise en compte de leurs intérêts/ projets d’AHA dans les PDESC.

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L’approbation Régionale des demandes d’AHA : CROCSAD et CLOSAD

L’utilisation de critères genre dans la l’approbation et le niveau de représentativité des couches vulnérables. Comment les femmes et les autres couches vulnérables sont représentées dans les cadres décentralisés d’orientation et de suivi ?

Il est important de veiller sur une représentation de qualité des femmes/ de leurs intérêts et projets au CROCSAD.

APD

Avec l’AHA des bas-fonds, les champs de riz, avant exploités par les femmes et autres couches vulnérables, deviennent des EAF, des parcelles individuelles sont attribuées aux Femmes et autres vulnérables pour le maraîchage.

Les questions à poser sont : Comment l’AHA (l’étude, l’EIES) tient compte du Genre ? Qui veille comment sur la prise en charge des couches vulnérables par l’étude ?

Convention

De gestion de l’AHA

Tout aménagement doit faire l’objet d’une réflexion sur les enjeux foncier et d’une négociation préalable sur les règles d’accès et d’exploitation. La prise en compte des questions genre dans l’élaboration et la mise en œuvre des conventions de gestion des AHA. Ces règles représentent un enjeu essentiel et on ne peut les laisser dans le flou sans risque.

Cas pratique de N’Galamatièdougou, dans la commune de Finkolo, cercle de Sikasso. Trois villages (N’Galamatièdougou, Sanièna, Bagayogobougou) ont bénéficié d’un financement de la coopération Suisse à travers le programme AVAL pour l’aménagement du bas-fond.

Pour une meilleure gestion de l’AHA, une convention locale a été élaborée avec la participation de 5 délégués par village dont 2 femmes et un jeune.

DCE

Le recrutement des entreprises, les femmes et autres couches vulnérables entrepreneurs dans le secteur se plaignent de la sous-estimation de leurs compétences/ capacités par les maîtres d’ouvrage.

Avant tout engagement d’entreprise, il est important d’assurer que le DAO tient compte des aspects Genre :

D’une part concernant l’implication des bénéficiaires dans la réalisation de l’ouvrage,

D’autre part concernant les entreprises à recruter

Réalisation de l’ouvrage

La participation de la population à la réalisation se fait à travers la contribution locale et à travers l’approche HIMO. L’implication des couches vulnérables dans la réalisation de l’ouvrage peut se faire depuis la pose de la 1ère pierre jusqu’à la réception provisoire.

L’approche HIMO constitue une opportunité non seulement pour les jeunes mais aussi pour les femmes qui apportent l’eau et peuvent vendre du gravier, du sable.

Gestion

Comment est-ce que l’implication (de qualité) des couches vulnérables dans la gestion est assurée?

Tous les interlocuteurs/trices sont unanimes sur la nécessité de « faire sortir les couches vulnérables de la marginalisation», d’apprendre aux femmes à devenir des acteurs clé.

Cas de la Plateforme Multi Acteur (PMA) de Bamadougou, commune de Zangaradougou, cercle de Sikasso.

Cette PMA est responsable pour la mise en œuvre de la convention (rôle de veille, exécution opérationnelle), la mise en valeur, l’orientation et la gestion globale de l’AHA.

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Mise en valeur

Les enjeux liés aux problèmes d’accès et de contrôle des ressources (accès à l’eau, à l’équipement, aux intrants, à l’argent, au renforcement de capacités, à la prise de décision ……) jouent sur les capacités de mise en valeur des AHA des couches vulnérables. Pour augmenter la productivité agricole en générale, il faut tenir compte du potentiel des paysannes, renforcer et appuyer les productrices.

Valorisation des produits issus de la production

La transformation des produits agricoles est le domaine des femmes ou appelé même « l’exclusivité des femmes ». mais quel professionnalisme pour les couches défavorisées?

Malgré leurs forces dans ce domaine, les difficultés des femmes dans les chaînes de valeur ajoutées sont multiples. Ils concernent

La qualité des produits (techniques de transformation - normes – hygiène – analyse/certification ANSSA – conservation et stockage)

La commercialisation (peu de vente en dehors des foires – peu d’appréciation des produits locaux – non maîtrise des contrats)

Le marketing (pas de prospection de marché – production sans orientation vers la demande - pas de points de vente – labellisation, publicité etc.)

L’esprit entrepreneurial (peu d’initiative sans appui de projet, appuis en matière de l’équipement, d’accès au crédit, d’actions de renforcement de capacités des femmes).

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Problématique du genre dans la réalisation des AHALes problèmes des femmes et des autres couches vulnérables ont trait aux questions d’accès et de contrôle des ressources (les priorités pouvant varier d’une région/ zone à une autre) et aux moyens de production, à la prise de décision et au renforcement de capacités. Dans les bas-fonds de Sikasso, les problèmes d’accès des femmes et des autres couches défavorisées aux ressources commencent avec l’accès à la terre, tous les autres en suivent : accès à l’eau, à l’argent, accès aux moyens de production (à l’équipement, aux intrants), au renforcement de capacités, à la prise de décision etc.

Ces problèmes d’accès et de contrôle sont inter liés et sont tous en relation avec les questions concernant le rôle et le statut des femmes, l’équité hommes – femmes, et avec les approches qui peuvent favoriser ou freiner l’épanouissement de tous, un développement équitable et durable de la communauté. Ces différentes liaisons sont illustrées par le schéma suivant :

Schéma : les problèmes d’accès et de contrôle sont interliés

(CF : Anne KEITA ; « Étude Sur les Besoins en formation des femmes dans l’irrigation de proximité » ; Une contribution à l’élaboration du plan de formation des acteurs intermédiaires de l’irrigation de proximité ; keitaconsult ; Mars 2012)

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Accès aux ressources

Accès à la terrePour les femmes et les autres couches vulnérables, il existe différentes modes d’accès à la terre :

Les femmes et les autres couches vulnérables ont normalement un petit lopin pour le maraîchage proche de la maison pour y produire les ingrédients pour la sauce. Ceci est valable aussi pour les grands aménagements au sein desquels les femmes exploitent des petites parcelles (maraîchage).

1. Des associations féminines, de jeunes, d’allochtones peuvent être attributaires des périmètres à aménager (pour leur maraîchage ou autre production). Si les Femmes et les autres couches défavorisées demandent un AHA, le village choisit le site – souvent, elles reçoivent une parcelle éloignée, avec un sol appauvri (DRGR, ONG). Une foi mise en valeur, des cas existent où les hommes reprennent leur terre.

2. Traditionnellement, les femmes et les autres couches vulnérables exploitent les bas-fonds dans la région de Sikasso pour y produire du riz : Avec l’AHA, elles perdent souvent leurs bas-fonds. Le problème apparaît après l’aménagement : les hommes viennent, même si les femmes et les autres couches vulnérables exploitent la terre avant. Les hommes détiennent l’équipement et la main d’œuvre pour les AHA : « L’accessibilité dépend de l’importance de la plaine : plus c’est important, plus c’est pour les hommes ». Ainsi, «la création d’un AHA peut créer des conflits».

3. Attribution des parcelles aménagées aux Exploitations Agricoles Familiales (EAF) : s’adressant aux chefs de famille, l’approche EAF « ignore » souvent les femmes et les autres couches défavorisées. Il y a peu de femmes chefs de famille (quelques cas des veuves). Selon des interlocuteurs à Sikasso, les concessions faites lors des études pour l’attribution des parcelles aux femmes et les autres couches vulnérables ne sont pas toujours respectées à la phase de mise en valeur.

4. Location : les femmes et les autres couches vulnérables n’ayant pas les moyens pour devenir attributaires de terre, louent souvent des parcelles dans les bas-fonds pour produire leurs riz et cultures maraîchères.

Accès à l’eauL’accessibilité de l’eau est souvent inter liée avec les questions d’accès à la terre (cf. l’exploitation de bas-fonds, l’attribution des parcelles aménagées ou les cas de location des parcelles irriguées). Dans les bas-fonds, les femmes et les autres couches vulnérables sont très dynamiques dans la production agricole mais le problème d’eau se pose (DRPFEF Sikasso).

Accès au créditPour la mise en valeur, c’est l’accès des couches vulnérables aux ressources financières (au crédit) qui pose souvent problème. La mise en valeur de certain AHA nécessite des investissements de grande envergure qui dépassent les capacités des couches vulnérables. Elles n’ont pas d’accès facilement au crédit. Ayant moins d’accès aux ressources, n’étant pas « propriétaire » de terre, de maison, …, elles ne disposent pas de mêmes garanties que les hommes pour être « crédibles » à la banque.

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Accès aux moyens de production

Accès à l’équipementPour la transformation des produits agricoles, il manque souvent les équipements appropriés (par exemple une décortiqueuse performante pour mieux vendre le riz décortiqué, des séchoirs appropriés pour transformer les produits maraîchers, etc.).

Accès aux intrantsLes problèmes spécifiques des couches vulnérables concernant l’accès aux intrants (semence, engrais, etc.) sont les mêmes que ceux relatifs à l’équipement, et qui ont leur origine:

Dans l’approche de s’adresser aux « chefs d’exploitation » avec des appuis aux intrants et « d’oublier » les femmes comme productrices au sein ou en plus des EAF

Dans la « pauvreté féminine » en générale (liée au premier point)

Souvent, les hommes prennent des intrants à travers les AV et en donnent un peu aux femmes et aux autres couches vulnérables. Par rapport au prix élevé des intrants, on constate une faible utilisation du compost (au lieu des engrais chimiques) et des bio-pesticides (ONG Sikasso).

Les semences de qualité sont d’une très grande importance pour la productivité. Selon l’IER, 33% du rendement de la production dépendent de la qualité des semences. Déjà la méconnaissance de ce fait peut amener à de grandes pertes parce que les producteurs /trices ne verront pas la nécessité de chercher la bonne qualité.

Accès à la prise de décisionLes couches défavorisées sont généralement peu impliquées dans les cadres de prise de décision. Malgré des changements en cours à certains niveaux (par exemple plus de femmes élues dans les CT), ce phénomène reste valable pour le processus d’AHA : En ce qui concerne les étapes de conception (demande locale, APS, APD, Convention), d’approbation (PDESC, CROCSAD, Comité national) et de réalisation des AHA (TdR, DAO, réalisation de l’ouvrage), les couches défavorisées sont dans la plupart de cas peu associées ou faiblement représentées.

L’insuffisance d’implication des femmes est due à leur statut souvent vu comme étant inférieur à celui des hommes, qui gèrent traditionnellement les « affaires publiques », dominent les instances de prise de décision et participent aux travaux de réalisation des ouvrages.

Accès au renforcement de capacitésLes besoins en formation des femmes et des hommes dans l’IP sont immenses. Ils concernent :

a. La maîtrise des techniques de production, de conservation, de transformation et de commercialisation

b. L’information sur leurs droits, le renforcement de leurs organisations et de leur leadership pour pouvoir défendre ces droits.

c. Changer de comportement » pour réussir, adopter beaucoup plus un esprit entrepreneurial.

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Stratégies d’intégration de la dimension genre dans la conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA

Rappel des étapes de réalisation des AHA

Phases de réalisation des AHA Etapes de réalisation des AHA

Conception


APS

PDESC

CROCSAD

APD

Convention de gestion

Réalisation DCE


Mise en valeur des AHA et valorisation des produits

Gestion

Mise en valeur

Chaine de valeur ajoutée

Stratégies, méthodes et outils d’insertion du genre dans la conception, la réalisation et la mise en valeur des AHA

Etapes Stratégies Méthodes et outils


Appuyer les femmes, les hommes et les autres couches vulnérables à cerner eux-mêmes les enjeux de leur demande, à voir leurs besoins réels qui peuvent différer par acteur spécifique par rapport à des objectifs fixés.

Renforcement de capacités en approche PNIP (Démarches, outils, thèmes spécifiques, filières),

Formation en Genre liée au processus AHA.

Les méthodes : on peut réaliser la triangulation en utilisant plusieurs outils de collecte d’information pour étudier le même sujet :

Convention de gestion d’un bas-fond

Plan de valorisation de l’aménagement

Accord de délégation de gestion (voir ces outils en annexe)

APS

Faire un état des lieux / constat, dans un espace donné (commune, village, quartier…) des différences entre hommes et femmes sur le plan : des activités, des besoins, des contraintes, de l’accès et du contrôle des ressources, des bénéfices du développement, de la prise de décision. C’est en quelque sorte une «photographie» de la zone d’intervention.

Analyser les causes des phénomènes observés.

Identifier les acteurs impliqués, leurs comportements, leurs besoins / intérêts, leurs stratégies, leurs relations.

Impliquer les hommes, les femmes et les acteurs concernés dans l’analyse des problèmes et des solutions, et ainsi favoriser leur participation au projet.

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PDESC

Formation des élus et agents des CT sur la connaissance des textes fonciers en mettant en relief les problèmes fonciers des femmes, des jeunes, des allochtones, etc…

Renforcement des capacités des femmes, jeunes et les autres couches vulnérables en approche PNIP (Démarches, outils, thèmes spécifiques, filières)

Formation en Genre liée au processus AHA.

Renforcement de capacités des élus et agents des CT sur l’approche PNIP, Genre et processus AHA devrait s’adresser à tous les conseillers mais faire de la formation des conseillères une priorité

Les textes officiels sur la décentralisation ;

Les textes sur le genre

Les documents du PNIP.

Exemple de textes : Code Domanial et Foncier (CDF), Charte Pastorale, Loi d’Orientation Agricole (LOA)…

Des critères consensuels tenant comptent des normes genre pour l’approbation

CROCSAD

APD

Renforcement de capacités des STD et CT dans la prise en compte des dimensions Genre dans le processus des AHA.

Prise en compte des questions genre dans les TdR pour les études à mener par les BE et/ou ONG (en collaboration avec des STD)

Méthode de diagnostic participatif

La MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative),

Outils et techniques



Calendrier saisonnier

ConventionDe gestion

Renforcer les capacités des ONG et BE car, ce sont eux qui doivent renforcer les capacités des actrices clés des bas- fonds

Les organiser, structurer et former en droit foncier et Genre

Les former en Plaidoyer et Lobbying, Négociation

Appuyer les associations féminines et les associations des autres couches vulnérables pour avoir accès aux ressources et pour formaliser l’accès à la terre.

Renforcer les capacités des STD (Génie Rural, Agriculture…) et des CT (maître d’ouvrage) qui peuvent insister sur l’usage multifonctionnel des AHA afin de couvrir les différents besoins et intérêts des acteurs (analyses approfondies nécessaires).

Individualiser l’attribution des parcelles pour s’assurer d’une répartition équitable.

Prévoir une étape d’animation après les aménagements, pour respecter le nombre arrêté des personnes identifiés pour l’exploitation : Voir la superficie et le nombre Homme/Femme, veuves, Femmes démunies, jeunes, et autres vulnérables.

Élaborer un cahier des charges.

Outils et techniques de l’approche participative :




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DCE

Intégrer le Genre dans les TdR/ le DAO pour l’aménagement :

Introduire HIMO dans les spécifications du DAO, exiger l’implication des femmes des allochtones et des jeunes dans les travaux

Pour l’étape de DCE et de sélection de l’entreprise, il est important que le genre (femmes, hommes, jeunes, vieux allochtones…) participe à l’évaluation des offres.

Exiger à ce que des efforts soient faits pour avoir des entreprises et Bureaux d’Études (BE) féminines entre les soumissionnaires à l’appel d’offre (discrimination positive).




Accord de délégation de gestion


Formation du genre (femmes, hommes, jeunes, vieux allochtones…) sur l’approche HIMO et son potentiel pour des aménagements participatifs et durables, car l’IP a son salut dans le HIMO», en ce qui concerne les coûts, les délais, la qualité, l’appropriation, l’entretien, la durabilité.

La supervision de la réalisation revient au GR. Avec le PNIP, le GR s’occupera aussi de l’entretien ; il faudra investir dans le suivi pour assurer la durabilité des réalisations, impliquer les femmes et les hommes dans ce suivi.

Les entreprises féminines, de leur part, ont besoin de formation sur l’approche HIMO : si leurs offres en tiennent compte, elles auront plus de chances à gagner des marchés.

Le brainstorming :

La liste des Problèmes, Besoins, Attentes…

Cahier des charges

Gestion

Renforcement des capacités sur l’approche PNIP, Genre et Développement, en lien avec processus AHA

Pour les questions d’implication des femmes et des autres couches vulnérables dans la gestion des AHA, il sera important de renforcer les capacités des acteurs intermédiaires aussi en matière de processus multi acteurs où chacun joue son rôle pour développer le partenariat local.

Renforcer ou perfectionner les capacités des acteurs intermédiaires à toujours tenir compte des femmes organisées, à renforcer leurs organisations en interne (vie associative/ vie coopérative) et en matière de gestion, de prise de parole en publique, de plaidoyer et de négociation.

L’appui à l’organisation couches vulnérables (structuration – reconnaissance – rôles et responsabilités – leadership) leur permet à s’impliquer dans le processus de mise en valeur et dans les comités de gestion. L’organisation des femmes et des autres couches vulnérables leur permet d’augmenter leur influence dans les villages.

Il faut renforcer les femmes et des autres couches vulnérables en leadership et leur apprendre à s’impliquer dans les comités de gestion, les organes de décision, les cadres décentralisés (CROCSAD, CLOCSAD, CCOCSAD) et des organes spécifiques (par exemple commission foncière).

L’arbre de problèmes :

Les Croquis et cartes participative:

Questionnement systématique QQ P CC OQ ?

Outils

Cahier des charges

Plan de gestion/valorisation

Les documents du PNIP

Exemple de textes : Code Domanial et Foncier (CDF), Charte Pastorale, Loi d’Orientation Agricole (LOA).

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Mise en valeur

Pour tous les acteurs intermédiaires, il est nécessaire d’apprendre à être coach pour les femmes et les jeunes, les pousser à aller plus loin, les guider pour une production répondant à la demande.

Renforcement en approche PNIP et Genre : Mettre en place un dispositif d’accompagnement et de transfert de compétences, vers la rentabilité et la durabilité des entreprises féminines dans l’IP.

Veiller sur l’accès équitable à l’appui-conseil aux couches vulnérables en interne des EAF.

Apprendre à simplifier, « traduire » les résultats de la recherche dans un langage approprié, compréhensible aux femmes, les informer / inciter à utiliser le service recherche de l’IER.

Apprendre à veiller non seulement sur l’augmentation de la productivité mais aussi à un allègement des tâches ménagères (de reproduction) des femmes.

La formation des semenciers vers la maîtrise peut susciter l’implication des femmes et des autres couches vulnérables, les retenir pour les parcelles test et les former pour devenir productrices de semence.

La formation des femmes sur les aspects de la transformation et de la commercialisation des produits issus des AHA.

Cahier des charges

Plan de gestion/valorisation

Conventions locales (délégation de gestion, accord de gestion)

Les documents du PNIP

Exemple de textes : Code Domanial et Foncier (CDF), Charte Pastorale, Loi d’Orientation Agricole (LOA).

Sécurisation des couches défavorisées dans la réalisation des AHA

Cas pratique de l’Institut d’Économie Rurale (structure de recherche agronomique) L’attribution de terre aux femmes devrait alors être sécurisée à travers une convention fixant le

nombre d’années d’exploitation.

Pour l’accès au crédit, la bonne pratique de certains projets est qu’ils se portent garant pour les crédits (IER), et l’expérience générale est que le remboursement des crédits par les groupements de femmes ne pose normalement pas de problème.

Pour l’accès à la semence des bonnes pratiques existent, il sera salutaire de les suivre, adapter et amplifier, par exemple :

L’IER appuie des recherches et tests des nouvelles variétés avec des relais paysannes dans les bas-fonds pour la production des semences de qualité. La formation des semenciers vers la maîtrise peut susciter l’implication des femmes, les retenir pour les parcelles test et les former pour devenir productrices de semence.

Cas pratique de AVAL (Programme de l’ONG HELVETAS Swiss Inter Coopération)Le programme AVAL intervient dans de nouveaux AHA et dans la mise en valeur des AHA existants, selon une approche d’ingénierie sociale qui inclut tous les acteurs, veille sur la prise en compte des vulnérables dont les femmes. AVAL applique comme principe de collaboration de donner la terre à ceux/celles qui l’exploitent déjà. Avec la répartition des parcelles après aménagement, on arrive à au moins 15-25% de terre pour les femmes (dans 1 cas, jusqu’à 70% des terres pour les rizicultures des femmes –cas de Ourikila dans le cercle de Yorosso).

Des exemples ont été cités où l’implication des femmes se réduit à l’application des quotas , mais il faudra plutôt renforcer les capacités des femmes à s’exprimer en public, à formuler leurs besoins

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et à défendre leurs intérêts par la négociation et le plaidoyer. Pour leur pleine participation à la gestion des AHA, de leurs entreprises et de leurs organisations, les femmes ont besoin d’être renforcées vers la performance et le professionnalisme.

Pour la prise de décision, le PNIP peut être porteur non seulement d’une approche participative mais d’une approche participative, responsabilisante, favorisant l’équité hommes-femmes (EHF).

D’autant plus est-il nécessaire de :

Favoriser l’accès des femmes et des autres couches vulnérables à la formation professionnelle (appliquer des quotas et une discrimination positive).

Assurer que les couches vulnérables ciblées participent réellement aux formations destinées à elles.

L’étude terrain a aussi fait ressortir que le renforcement de capacités des femmes dans l’irrigation de proximité doit prendre la forme d’un processus : garantir l’adaptation des formations aux besoins réels spécifiques, l’application concrète des connaissances et un accompagnement dans la pratique.

Le facilitateur évalue les participants en les demandant de décrire les stratégies d’insertion du genre dans la phase de réalisation des AHA.

5.2.2 Temps nécessaire:

2 Heures

5.2.3. Matériels Appareillages et Outils

Supports utilisables, diapositives, vidéoprojecteur, ordinateur, tableau noir, craie de différentes couleurs, papier kraft, markers, matériels et équipements divers, fournitures de bureau.

VI. ANNEXES

Annexe 5 : Grille de suivi post formation2

Comme l’évaluation, le suivi de la formation s’organise au moment où l’on formule les objectifs pédagogiques. Le PASSIP et le Conseil Régional pourront utilement mener les actions suivantes :

Établir la liste de tout ce qui va freiner la mise en application et aussi de ce qui peut la favoriser.

Prévoir au cours de la formation (et en particulier vers la fin) des moments pour réfléchir avec les participants à la façon d’utiliser les acquis du travail effectué ; éventuellement, faire venir dans le groupe.

Certaines personnes de l’environnement (Directeur Régional du Génie Rural, Directeur Régional de l’Agriculture, Président du Conseil régional, etc.) qui pourront jouer plus tard un rôle d’accompagnement et d’assistance.

Imaginer et proposer des modalités précises pour ce suivi: plans d’action, entretiens, réunions, grilles d’évaluation, etc. Introduire la notion de contrat que le participant passe avec lui-même, éventuellement avec d’autres partenaires ; susciter des décisions individuelles ou collectives.

Un système de suivi post formation auprès des bénéficiaires du module, dans le souci de donner des formations pertinentes, sera donc mis en place par le CR avec le PASSIP et les autres partenaires impliqués. Pour ce faire, à la fin de chaque module, les participants élaboreront individuellement un plan d’action pour les 6 et 12 mois qui vont suivre la formation. Il s’agit d’engagement à l’action souscrit personnellement par chaque participant.

Voir ci-dessous un modèle proposé.

Plan d’action

Nom & Prénom.................................................

Organisme………………………………………..

Adresse…………………………………………...

Contact…………………………………………....

Sur la base des domaines d’application possibles de ce module, indiquez au plus 2 activités pouvant faire l’objet d’un plan d’action que nous suivrons avec vous. Pour ce faire, vous indiquerez les activités à planifier :

Activités à planifier Délai de réalisation (6 ou 12 mois)

1ère Activité :

2ème Activité :

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VI. ANNEXES

Annexe 5 : Grille de suivi post formation2

Comme l’évaluation, le suivi de la formation s’organise au moment où l’on formule les objectifs pédagogiques. Le PASSIP et le Conseil Régional pourront utilement mener les actions suivantes :

Établir la liste de tout ce qui va freiner la mise en application et aussi de ce qui peut la favoriser.

Prévoir au cours de la formation (et en particulier vers la fin) des moments pour réfléchir avec les participants à la façon d’utiliser les acquis du travail effectué ; éventuellement, faire venir dans le groupe.

Certaines personnes de l’environnement (Directeur Régional du Génie Rural, Directeur Régional de l’Agriculture, Président du Conseil régional, etc.) qui pourront jouer plus tard un rôle d’accompagnement et d’assistance.

Imaginer et proposer des modalités précises pour ce suivi: plans d’action, entretiens, réunions, grilles d’évaluation, etc. Introduire la notion de contrat que le participant passe avec lui-même, éventuellement avec d’autres partenaires ; susciter des décisions individuelles ou collectives.

Un système de suivi post formation auprès des bénéficiaires du module, dans le souci de donner des formations pertinentes, sera donc mis en place par le CR avec le PASSIP et les autres partenaires impliqués. Pour ce faire, à la fin de chaque module, les participants élaboreront individuellement un plan d’action pour les 6 et 12 mois qui vont suivre la formation. Il s’agit d’engagement à l’action souscrit personnellement par chaque participant.

Voir ci-dessous un modèle proposé.

Plan d’action

Nom & Prénom.................................................

Organisme………………………………………..

Adresse…………………………………………...

Contact…………………………………………....

Sur la base des domaines d’application possibles de ce module, indiquez au plus 2 activités pouvant faire l’objet d’un plan d’action que nous suivrons avec vous. Pour ce faire, vous indiquerez les activités à planifier :

Activités à planifier Délai de réalisation (6 ou 12 mois)

1ère Activité :

2ème Activité :

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