MOAKADA · Ainsi, vint la révélation de la sourate Al-maçad «Que périssent les deux mains...
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(pbsl)
Le Résumé succinct de la
biographie du Prophète
MOAKADA
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MOAKADA
Le résumé succinct de la
biographie du Prophète
Mohammad (pbsl)
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Notre Prophète Mohammad fils d’Abdoullah et d’Aminath,
de la tribu des Kouréyich est le dernier des Prophètes et
Messagers d’Allah, envoyé à l’humanité entière, pour nous
apprendre l’adoration d’Allah seul sans rien Lui associer. Il
est le maître de tous les Messagers d’Allah. Il est venu avec
la religion islamique qui est la seule et l’unique religion
d’Allah. Il est sorti de la tribu la plus noble du Kouréyich. Sa
lignée remonte jusqu’à Ismaël (a).
Son père s’appelait Abdoullah, fils de Abdoul Mouttolib, fils
de Hâchim, fils de Abdou Manaf, fils de Qouço, fils de
Kilâb…
Sa mère était Âminath fille de Wahb, fils de Abdou Manaf,
fils de Zouhrath, fils de Kilâb.
Il (pbsl) est né à la Mecque dans le troisième mois lunaire de
l’Islam (Rabi’l awwal), dans l’année de l’éléphant. L’année
dans laquelle il est né fut appelée année de l’éléphant car,
c’est dans cette année que le roi mécréant Abraha et son
armé voulurent détruire la Kaaba. Allah les a totalement
anéantit comme l’a raconté la sourate al-fîl (Chapitre 105).
Son père est décédé et fut enterré à Médine alors qu’il (pbsl)
avait huit mois dans le ventre de sa mère. Il fut allaité par sa
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mère, Çouwéyibath al-aslamiyath et par Halimath As-
saodiyath.
À l’âge de six ans, il perdit sa mère, qui mourut en chemin
alors qu’elle et son fils Mohammad (pbsl) allaient rendre
visite au tombeau de son mari Abdoullahi, le père du
Prophète Mohammad (pbsl). La mort atteint sa mère alors
sur le chemin du retour de Médine et fut enterrée dans la
contré appelée Abwa, une contré entre la Mecque et la
Médine.
Il (pbsl) fut chaleureusement pris en charge par son grand
père jusqu’à la mort de celui-ci alors qu’il (pbsl) avait huit
ans. Il sera donc pris en charge par son oncle Abou Tolib qui
veillera affablement sur lui jusqu’à sa mort alors que le
Prophète (pbsl) avait déjà 50 ans. Son oncle Abou Tolib était
pauvre, mais après avoir pris la charge du prophète
Mohammad (pbsl), ses biens ont accrus.
Dans sa jeunesse, il avait été un berger, gardant les brebis
des arabes. D’ailleurs, ces derniers n’avaient personne sur
qui ils pouvaient avoir confiance en dehors du Prophète
Mohammad (pbsl). Ils lui confiaient alors leur bien.
À l’âge de neuf ans, il fit son premier voyage avec son oncle
Abou Tolib vers la Syrie pour le commerce. En chemin à
Bassora, il sera reconnu par le prêtre appelé Bahîra (Jarjis).
En effet, ce prêtre savait que le dernier prophète sortira de la
ligné de Ismaël, il connaissait ses caractéristiques. Raison
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pour laquelle il reconnu très vite en Prophète (pbsl) le signe
de la prophétie. Il le mit aux interrogations et dit finalement
à son oncle qu’il est le dernier Prophète promit dans la
Thora et dans l’Évangile.
À 25 ans, il effectuera son second voyage vers la Syrie dans
la caravane de Khadijath ®. Lors du campement pour le
repos, il se retira pour aller rester solitairement sous les
ombres d’un arbre. De loin, il sera perçu par un évêque qui
demandera à un membre de la caravane à propos de l’homme
sous l’arbre là-bas. Mohammad, fut la réponse. Et l’évêque
de répliquer : Qui peut-il s’assoir ainsi sous un arbre s’il n’est pas
un prophète ? Il répéta cette parole jusqu’à disparaitre lui et sa
voix dans le désert. Cet évêque reconnu encore en lui le
signe de la Prophétie. Deux mois après ce caravane,
Khadidja ® exigea de le marier vu sa générosité, sa
sincérité,…. Le mariage fut effectué. Khadijath avait 40 ans
alors que le Prophète Mohammad (pbsl) avait 25 ans.
À l’âge de 35 ans, il arbitra entre les Kouréyich qui ne
s’entendaient par sur la pose de la pierre noire dans la Kaaba
lors de son rebâtissement. Tous les notables de Kouréyich
avaient apprécié son jugement.
À cause de sa sincérité, son respect des promesses, sa bonté,
sa générosité, son indulgence, sa justice, son équité,… tout
le monde l’aimait. Il fut donc nommé Amîn (digne de
confiance).
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«Allah a soufflé dans le cœur de Son Prophète salallahou
alayhi wa salam, qu'Allah le bénisse et le salue, la haine des
statues et des différentes sortes d'actes illicites commis par
les hommes et adolescents de Qoraïch, à savoir les chants, le
vin, les jeux de hasard et autres amusements illicites. Il se
décrit en disant: «Dès ma naissance, j'ai reçu la haine des
statues et des poésies. Je n'ai commis des actes puisés dans
les habitudes de la Jahiliya qu'à deux reprises, et Allah tout
Puissant m'a empêché de faire ce que je voulais. Je n'ai plus
commis après d'actes illicites jusqu'à ce que le Seigneur
m'accorde l'honneur de son Message. J'ai dit un jour à un
garçon qui m'aidait à surveiller le bétail: «Peux-tu surveiller
mes moutons jusqu'à ce que j'entre à la Mecque et y passe la
soirée à l'instar des autres jeunes gens ?». En effet, je suis
parti et me suis avancé vers la première maison à la Mecque
où j'entendais la musique et le jeu de tambourin célébrant un
mariage. Allah me frappa les oreilles: je me suis endormi et
ne me suis réveillé que parce que la chaleur du soleil m'a
dérangé. Je n'ai donc rien fait. J'ai été tenté une deuxième
fois par le même désir.»
Allah l’a protégé depuis son enfance contre tous actes
d’idolâtrie ou de perversité. Il n’a donc jamais bu de l’alcool
ou du vin et ne s’est jamais prosterné à une idole. Il détestait
les pratiques idolâtres de son peuple et aimait cependant
vivre dans la solitude pour méditer sur la religion
d’Abraham (a). Il allait rester seul dans la grotte de Hira. Il
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continuera d’aller dans cette grotte jusqu’à ce que lui
parvienne la révélation.
Quand il (pbsl) atteint l’âge de 40 ans, il eut la révélation de
transmettre le message à l’humanité. Avant la prophétie, il
faisait des rêves qui chaque fois se réalisaient. L’ange Gabriel
(a) lui fut envoyé alors qu’il (pbsl) adorait Allah dans la
grotte de Hira. Il lui fit miraculeusement lire, lui qui était un
illettré ne sachant ni lire, ni écrire. Le Coran et la Bible ont
certifié son statut illettré. Le Coran dit : «Et avant cela, tu ne
récitais aucun livre et tu n’en écrivais aucun de ta main droite.
Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes» (Coran 29 :
48). «Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils
trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile» (Coran
7 : 157). La Bible aussi dit : «Ou comme un livre que l'on donne
à un homme qui ne sait pas lire, en disant: Lis donc cela! Et qui
répond: Je ne sais pas lire.» (Esaïe 29 :12).
L’ange Gabriel (a) l’apprit comment appeler les gens vers la
droiture. Au début, il transmettait son message
clandestinement craignant la riposte des mécréants. Les tous
premiers à croire en son message étaient : sa femme
Khadijath ®, Abou Bakr, ‘Ali ibn Abou Tolib, Zéyid Ibn
Hârith, Bilâl ®. Trois ans après, on lui ordonna de
transmettre son message apparemment. Alors, il (pbsl)
réunit son peuple et les mit en garde contre le châtiment
douloureux qui attend toute personne qui meurt mécréante
dans l’autre monde. Lors de son prêche, intervint
arrogamment et orgueilleusement son oncle Abou Lahab. Il
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s’opposa à son message et le maudit. Ainsi, vint la révélation
de la sourate Al-maçad «Que périssent les deux mains d'Abu-
Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce
qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. De
même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de
fibres.» (Coran 111 : 1-5)
Les arabes avant, vivaient dans le total paganisme. Ils
adoraient des idoles, tuaient leurs enfants, enterraient leurs
filles vivantes, pas d’égalité entre l’esclave et le maitre…
Quand le Prophète Mohammad (pbsl) les invita à l’unique
adoration d’Allah demandant d’abandonner toute idolâtrie,
et toute injustice, ils s’énervaient eux tous contre lui et
ainsi, le grand amour qu’ils lui réservaient s’étaient
transformé en une colère intense. Ils le traitèrent de menteur
et d’apostat qui a nié la religion de ses parents. Quand il
commença par prouver la nullité de leurs idoles et
l’égarement de leurs parents, ils partirent chez son oncle
Abou Tolib, lui demandant de dire au Prophète Mohammad
(pbsl) de cesser de blasphémer contre leur religion. Chaque
fois, le Prophète (pbsl) ou son oncle les repoussaient. Tant
que l’oncle est en vie, personne ne pouvait faire un
quelconque mal au Prophète (pbsl). Plusieurs fois, ils
demandèrent à l’oncle de retenir son neveu.
Malgré toute oppression, le nombre des musulmans ne
cessait d’augmenter. La conversion des deux redoutables
(Hamza et Omar ®) attisa la crainte des mécréants : «Leur
peur s'intensifia au fur et à mesure que le nombre des
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musulmans augmentait sans aucune considération pour
l'inimitié des polythéistes. En fin de compte, les notables de
Qoraïch décidèrent d'effectuer des négociations avec le
Messager d'Allah. Ils envoyèrent Abou Walid 'Outba bin
Rabi'a afin de proposer au Prophète (pbsl), béni et salué soit-
il, une solution à ce problème qui se posait à eux.
-Mon neveu, lui dit-il, «tu es un des nôtres puisque tu as
appris la dignité dans notre tribu qui provient d'une bonne
lignée. Tu as apporté à ton peuple une affaire importante qui
l'a divisé, miné ses rêves, insulté ses dieux et sa religion et
traité de mécréants ses ancêtres. Alors, écoutes-moi bien car
je te proposerai des solutions auxquelles tu pourras réfléchir
et peut-être accepteras-tu quelques-unes».
-«Parle, Abou Walid, je t'écoute», répondit le Prophète
(pbsl)
-«Mon neveu», ajouta-t-il, «si tu vises par cette affaire une
fortune, nous ramasserons pour toi une somme d'argent qui
te rendra le plus riche parmi nous; si tu es à la recherche
d'honneurs, nous t'accorderons des honneurs suprêmes au
point que nous te demanderons conseil pour toute affaire
même minime. Si tu veux dominer, nous te rendrons notre
chef, et si même tu n'arrives pas à repousser ce que tu
subissais de mauvais rêves de temps à autre, nous te
soignerons et payerons les meilleurs médecins pour te guérir
car, il se peut que l'aliénation l'emporte sur l'homme jusqu'à
ce qu'il en guérisse».
Le Prophète (pbsl) leur dit alors:
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- «Je ne suis pas venu vous apporter ce que je vous apporte
en recherchant votre argent, ou visant à devenir un notable
parmi vous ou vous dominer; Allah m'a révélé un livre. Il m'a
ordonné de vous annoncer la bonne nouvelle et de vous
avertir afin de vous annoncer les prescriptions de mon
Seigneur. Je vous conseille d'accepter ce que je vous apporte,
car je vous offre votre chance dans la vie présente et l'au-
delà; mais si vous ne les acceptez pas, je patienterai en
attendant que le Seigneur juge entre vous et moi! !».
La dernière fois, l’oncle appela le Prophète (pbsl) et lui
demanda d’obéir à la volonté de son peuple. Mais, le
Prophète (pbsl) refusa énergiquement disant : «Ô mon oncle
! Je jure par Allah que même s'ils mettaient le soleil dans ma
main droite et la lune dans ma main gauche pour me faire
renoncer à cette affaire, je n'y renoncerais jamais jusqu’à ce
qu’Allah la fasse triompher ou que j'y perde la vie»
L’oncle approuva son courage, le lui renforça et lui dira de
continuer de transmettre son message salvateur. Il lui
promit que personne ne pourra lui faire un quelconque mal
tant qu’il est en vie.
Perdant tout espoir sur l’oncle Abou Tolib, les mécréants
ont commencé par l’insulter, le diffamer, le calomnier,… Ils
infligeaient des tortures inhumaines à ses nobles
compagnons ®.
«Lorsque les négociations entre les notables de Qoraïch et le
Messager d'Allah furent couronnées d'échec et que le
Prophète (pbsl) refusa d'abandonner sa mission, la colère
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poussa Abou Jahl à porter une grosse pierre et proférer la
menace suivante: «Je vais fendre la tête de Mohammad, alors
qu'il serait en train de faire sa prière». En effet, l'ennemi
d'Allah observa le Prophète (pbsl) et lorsqu'il le vit faire sa
prière autour de la Ka'ba en s'orientant vers la Maison
sacrée, il s'approcha de lui pour le frapper devant les
notables de Qoraïch qui attendaient pour voir ce que leur
tyran va faire. Lorsque celui-ci s'approcha du Messager
d'Allah (pbsl) il pâlit puis fuya, les mains figées sur la pierre.
Les notables de Qoraïch accoururent vers lui et
demandèrent: «Qu'as-tu, Aba Al-Hakam?» Et Abou Jahl de
répondre: «Je me suis approché de lui pour mettre ma
menace à exécution, mais je vis apparaître devant moi un
énorme chameau; non, je jure par Allah que je n'ai jamais vu
une tête aussi grosse, ni un cou pareil, ni même des dents
similaires, et cet animal voulait me dévorer. A l'égard de cet
événement, Allah tout puissant révéla les versets suivants :
"Bien au contraire! S'il ne cesse pas, nous le traînerons par le
toupet de son front, un front menteur et pécheur! Qu'il appelle donc
ses partisans! Nous allons convoquer les gardiens! Non!.. Ne lui
obéis pas mais prosterne-toi et rapproche-toi d'Allah!" [Coran
XCVI, 15-19].
Lorsque An-nadar bin Al-Hareth entendit et vit de ses
propres yeux cet événement, il s'adressa au peuple de
Qoraîch en disant: «Peuple de Qoraîch, vous faites
aujourd'hui face à une affaire à laquelle vous ne trouvez point
de solution. Il y avait parmi vous un petit garçon nommé
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Mohammad; il était le plus honnête parmi vous, et le plus
digne de recevoir un dépôt. Lorsque ses tempes
commencèrent à blanchir et qu'il vous ait apporté ce qu'il
vous a apporté, vous l'avez traité de magicien, mais je jure
par Allah qu'il n'est point un magicien car, nous avons vu les
magiciens quand ils soufflaient sur les nœuds. Vous l'avez
traité de devin, mais il n'est point un devin car nous avons
vu les devins et entendu leurs paroles rimées. Vous l'avez
traité de poète mais il n'est point poète car nous avons
entendu les différentes sortes de poèmes. Vous l'avez traité
d'homme possédé mais il n'est point un homme pareil car
nous savons ce que sont la folie et les paroles insensées. Ô
Peuple de Qoraîch, pensez-bien à ce qui vous arrive car c'est
un événement important.»
Malheureusement, la perfidie de cet An-nadar ne l’avait pas
permit d’adhérer l’Islam, afin de sauver son âme.
Le Prophète (pbsl) et ses compagnons ® devaient faire
preuve d’une grande patience, de l’indulgence et de la bonté.
Les tortures devenant insupportable, le Prophète (pbsl)
permettra à dix de ses compagnons ® et cinq femmes
d’émigrer vers l’Éthiopie. C’était la toute première
émigration dans l’Islam. Ils reviendront trois mois après.
En plein milieu des persécutions, les redoutables tels ‘Omar
ibn Al-Khatab ® et Hamza ® l’oncle du Prophète ® s’étaient
convertis à l’Islam. les mécréants eurent peur car, ils
connaissaient mieux la bravoure de ‘Omar ®. Après la
conversion d’Omar ® à l’Islam, les persécutions ont un peu
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diminué. Les musulmans ne pouvaient pas prier devant la
Kaaba. ‘Omar ® était le premier à les conduire vers la Kaaba
pour y prier devant le regard hagard des mécréants.
Dans la 7ième année prophétique, les mécréants ont signé un
embargo général contre le Prophète (pbsl) et tous ses
compagnons. Personne n’avait le droit de faire un
quelconque échange avec eux sur aucun plan. Ils étaient
obligés de se servir des feuilles d’arbre comme nourriture. Le
malheur de l’embargo dura trois ans. Ses lourdes
conséquences étaient la mort de sa femme Khadijath ® et de
son oncle Abou Tolib. Ils sont tous d’eux morts dans la
même année. Cette année est connue dès lors, l’année noire
du Prophète (pbsl).
La mort d’Abou Tolib est la clé de l’ouverture de l’horizon
de torture. Ils avaient commencé par massacrer le Prophète
(pbsl). Les conséquences pitoyables de l’embargo n’ont
suscité aucune pitié chez les mécréants qui ont encore
récidivé les tortures. Le Prophète (pbsl) a été obligé de
permettre à 33 de ses compagnons et à 11 femmes
musulmanes d’effectuer la seconde émigration vers
l’Éthiopie. Le Prophète (pbsl) lui-même parti avec son fils
adoptif Zéyid ® à Taïf demandant le soutient. Mais, les
habitants de Taïf, au lieu de lui porter assistance l’ont
sauvagement maltraité en lui jetant des pierres. Il passa en
vain un mois à Taïf les invitant à l’Islam. Il(pbsl) revint à la
Mecque avec le corps battu. L’embêtement et le châtiment
connaitront une autre tournure. Pour réconforter son
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Prophète (pbsl), Allah l’éleva vers lui : c’était l’ascension du
Prophète (pbsl). Il partit dans une nuit au 7ième ciel, parler
avec Allah, sans pour autant Le voir. Il ramena les cinq
prières quotidiennes. Les mécréants au matin n’ont pas cru
en son ascension. Ainsi, Abou Djahl dit ironiquement à Abou
Bakr ® s’il est possible de croire à la légende de Mohammad
(pbsl) allant dans une seule nuit au 7ième ciel passant par la
mosquée de Jérusalem. La réponse d’Abou Bakr ®, fut, si c’est
Mohammad qui l’a dit, alors je l’y crois. Ce qui fit qu’Abou Bakr
® devint as-sidiq, le véridique. Pour se rassurer de
l’ascension, les mécréants demandèrent au Prophète de leur
décrire la mosquée de Jérusalem, sachant en eux-mêmes qu’il
n’a jamais voyagé vers cette mosquée. Allah rapprocha la
mosquée vers Son Prophète qui commença par la décrire
comme s’il la voyait apparemment. Malgré tout, ils le
traitèrent de menteur, sorcier, et se détournèrent de lui.
Alors que les mécréants de la Mecque s’enflaient d’orgueil
devant le message du Prophète (pbsl), d’autres tels les
médinois l’en voulaient. Ils étaient quand à eux avec les juifs
qui chaque fois les promirent que le dernier prophète sortira
de la tribu arabe. La Bible dit en effet «C’est dans une autre
langue que l’Éternel s’adressera à ce peuple (d’Israël)» (Es 28 :
11)
Avant la venue du Prophète (pbsl) à Médine, chaque maison
médinoise comportait déjà un musulman. Eux tous étaient
prêts à le soutenir. Dans la 13ième année de sa prophétie, le
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Prophète émigra finalement vers eux. Ils l’assistèrent, le
secoururent et lui donnèrent la généreuse hospitalité.
À Médine, il installa le gouvernement islamique, invita
quelques grands rois du temps tels Choerosse de la Perse, le roi
Moukaokiss, de l’égypte, le roi Héracluis,…
Certains tels Moukaokis ont cru en lui. Moukaokis lui
envoya quatre esclaves une femme (Marie de la cote) qu’il
devait épouser, et un médecin. Le Prophète (pbsl) accepta la
femme et les esclaves par miséricorde afin de les sauver du
monde de la mécréance qu’ils vivaient en Égypte. Quant au
médecin, il (pbsl) le retourna en disant : «Nous sommes un
peuple qui ne mange pas avant d’avoir faim et si nous
mangeons nous ne nous rassasions pas»
La toute première œuvre du Prophète Mohammad (pbsl) à
Médine était la construction de sa mosquée. Ensuite, il
organisa les musulmans de telle manière qu’il ne sera pas
facile à l’ennemie de s’infiltrer.
Dans la sincérité, le respect, l’humilité, la soumission et
l’obéissance à Allah et au Messager (pbsl), les compagnons
ont travaillé avec le Prophète (pbsl) jusqu’à ce que la religion
d’Allah (l’Islam) ait le dessus et la mécréance à disparue dans
toute l’Arabie et dans quelques contrés non loin de l’Arabie.
Après la mort du Prophète (pbsl) les compagnons, tabi’ines,
les tabi’ines tabi’ines,… ont été fermes avec ses
enseignements. Ils ont lutté pour que l’Islam se propage
dans le monde entier.
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Le Prophète (pbsl) qui au début n’avait que quelques
dizaines de compagnons, regroupera grâce à sa sincérité plus
de 100.000 avant sa mort. Il sortit clandestinement de
l’Arabie avec un seul homme et y est revenu victorieusement
après plus de 12.000 compagnons pour conquérir la terre
sainte.
N’oublions pas de signaler que les compagnons ont été
beaucoup éprouvés en Médine. Ils avaient à faire face aux
menaces des mécréants, à l’hypocrisie de certains médinois, à
la tromperie des Juifs, à la famine,…
Le Prophète Mohammad (pbsl) transmis le message qu’Allah
lui a confié et avant de mourir fit témoigner les gens qu’il a
bien accomplit sa mission. Il mourut dans la dixième année
de l’hégire et fut enterré à Médine. Il (pbsl) est né un lundi,
reçu la révélation un lundi et mourut un lundi.
En 23 ans seulement, il a changé la face du monde. Il a
réveillé la cervelle éminentes des arabes par le Noble Coran
qu’Allah lui a donné, ces derniers ont à leur tour changé la
face du monde. Le monde entier doit aux arabo-musulmans,
le monde entier doit au Coran ou à l’Islam. Personne de nos
jours ne peut vivre dans l’indépendance absolue de l’Islam.
D’ailleurs qu’allait devenir le monde si le prophète
Mohammad (pbsl) n’avait pas été envoyé ?
Que la Paix et la Bénidiction d’Allah soit sur ce Prophète, sa
famille, ses compagnons et le restes des vertueux qui sont
restés fidèles à sa tradition jusqu’au jour dernier.
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MOAKADA/Islam_défense-groupe
Achevé ce 15 Décembre 2017/1439H.
(Bénin)
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altération de son contexte est permise
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