Missio Pays Picard - Décembre 2013 - N°2

oise.catholique.fr | prix 2,50 €

mieux vivre p. 6 | famille p. 7 | l’église chez nous p. 14 | art & culture p.15 | c ’est mon histoire p.16

Noël

et l’homme prend conscience de la présence de dieu / P.4

Dossier

P.11 / Joies et peines du temps de Noël

Mieux vivre

P.6 / Aidons-nous les uns les autres

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n°2 décembre 2013

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missio | décembre 2013

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enfantsPage

Vivre l’avent avec votre enfant1. Qu’est-ce que l’avent ?L’avent est un temps de préparation à Noël. c’est un temps de veille et d’espé-rance. il permet aux jeunes, comme aux moins jeunes, de cheminer dimanche après dimanche, dans l’attente joyeuse de la Nativité.

5. Que puis-je faire pour préparer noël pendant l’avent ?chez lui, en famille, chaque enfant pourrait préparer des dessins pour les présenter lors de la messe de Noël. et chaque dessin serait accompagné d’une phrase de leur choix !

4. Quels sont les temps forts de l’avent dans nos paroisses ?Le 8 décembre, jour de la messe de confirmation en l’église de Tricot, ce sont deux confirmands qui allumeront la 1re et la 2e bougies. Lors de la messe des familles qui aura lieu à maignelay et qui sera animée par l’aumônerie, le 15 décembre, les scouts nous rejoin-dront permettant ainsi à la lumière de la paix de bethléem de briller en tous lieux et d’illuminer toutes personnes jusqu’à Noël.

3. Que représentent les bougies de l’avent ?Les quatre bougies, que l’on allume les dimanches, symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie :- La première est le symbole du par-don accordé à Adam et Ève.- La deuxième est le symbole de la foi d’Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise.- La troisième est le symbole de la joie de david dont la lignée ne s’arrêtera pas. elle témoigne de l’alliance avec dieu.- La quatrième est le symbole de l’en-seignement des prophètes qui annon-cent un règne de justice et de paix.

6. prière Que ce temps de l’avent soit pour nous tous, temps de joie. prenons le temps de préparer nos cœurs à recevoir celui qu’on aime déjà, l’enfant roi, et chantons d’une même voix : « Je t’attends, je t’espère. Que la terre s’éclaire. Je t’attends, je t’espère. comme un pèlerin de la lumière. »bon temps de l’avent à tous !

carine

2. Qu’est-ce que la couronne de l’avent ?il semble que les premières couronnes de l’avent soient apparues au nord de l’Allemagne au xVie siècle, pour pré-parer les chrétiens à la fête de Noël qui allait venir dans quatre semaines.

cette couronne est faite de bran-chages de pin arbre toujours vert pour signifier la vie. elle est nouée par un ruban rouge et ornée de pommes de pin. La couronne est un ancien sym-bole aux significations multiples. Les couronnes rondes évoquent le soleil et annoncent son retour. La couronne est un cercle qui rappelle que le temps des fêtes nous revient chaque année. il symbolise aussi que Jésus va revenir, que l’avent n’est donc pas seulement l’attente avant Noël, mais aussi bien l’attente du retour du christ.

c. M

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Heureux celui qui donne. pour cela,

peut-être est-il bon d’abord de

se questionner : quel est le plus

beau cadeau que l’on m’a offert ?

Qu’ai-je aimé offrir à mon tour ?

pourquoi ? pour entretenir une amitié ? pour

donner un peu de moi ?

Un cadeau est révélateurd’ailleurs, qu’est-ce qui nous fait le plus plaisir :

le cadeau reçu ou l’attention de la personne

que l’on apprécie ? car un cadeau, est bien

révélateur du lien qui se tisse entre l’offrant et

le recevant. « Heureux celui qui donne », nous

dit saint Luc (6,36). Un cadeau, bien souvent,

s’adresse à une personne que l’on apprécie,

que l’on met à l’honneur. Quelques expressions

que j’ai entendues : un cadeau, c’est comme un

langage d’amour, un élan d’amitié ; ce dont j’ai

besoin pour me construire, grandir. c’est comme

un signe de reconnaissance, en vue de venir

me voir, me rendre visite et partager, etc. d’où

vient ce que je partage ? de la joie, de l’amitié,

de l’amour ? dans « cadeau », il faut surtout

entendre gratuité et charité. Quand j’aime, quand

j’encourage, quand je donne, d’où vient ce que

je partage ? de mon porte-monnaie ou de mon

cœur ? de ma petite personne ou de plus grand

que moi ?

Que nos cadeaux soient des dons

regardons tout simplement la réaction du christ

face au don de la pauvre veuve : « devant dieu,

notre beaucoup est bien peu ou rien. et notre peu

est beaucoup, pourvu que ce soit tout ». pourvu

que nos cadeaux, quel que soit le prix, devant nos

familles, nos amis, soient des dons, avant tout.

Nous allons fêter ensemble un dieu qui prend

parti pour la vie et la vie de tous, pas seulement

de ces quelques-uns qui la confisquent pour eux.

Oui, nous avons reçu la vie de cet enfant, né de

marie, comme ce cadeau le plus merveilleux

jamais offert. cet enfant-vie, cette parole de vie,

voilà mon cadeau de Noël pour vous, pèlerins du

secteur missionnaire du pays picard… Heureux

celui qui donne…

Noël, le temps des retrouvailles avec le… cadeau !

p. J a c q u e s V e r s c h u e r e

c u r é d e l a p a r o i s s e B r è c h e e t N o y e

Ma

xiM

e

« le seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom. »

Évangile selon saint Luc

diOcÈse de beAUVAis, NOyON eT seNLis15 rue Jeanne hachette - Bp 20636 - 60026 Beauvais cedex – tél. : 03 44 06 34 41 - http://oise.catholique.fr/Rédacteur en chef : Julien serey – Équipe diocésaine de rédaction : p. rémi hublier, p. alexandre hurand, p. pascal Monnier, claire du Baret, Geneviève desprez, catherine tauziède, Jenny tillé-Martinez, Bertrand lejeune. [email protected] – Équipe locale de rédaction : p. Gérard Gazeau – textes et photos, droits réservés. [email protected]

Édité par Bayard Service Edition Nord – parc d’activité du Moulin, allée hélène-Boucher, 59874 Wambrechies – cedex – tél. : 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89 [email protected] – directeur de publication : Georges sanerot secrétaire de rédaction : Frédéric pascal – Graphiste : Florence dupond.

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Imprimerie : roto champagne (chaumont, 52)

ça se Passe chez nous4


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noël, et l’homme prend conscience de la présence de dieu dans sa vie

A priori, tout le monde aime fêter Noël. Cette fête est la plus populaire d’entre toutes, surtout auprès des enfants. Mais elle s’adresse à tous…

«s’il n’y avait qu’une seule fête pour montrer que Dieu est pré-sent dans la vie des hommes,

ce serait celle de Noël ! » c’est la réflexion d’un adulte au sujet de cette fête religieuse que beaucoup d’entre-nous aiment à fê-ter. pour d’autres, c’est un moment parti-culier dans l’année où tout est possible : « Jésus, c’est un beau cadeau que Dieu fait aux hommes, mais j’aimerais bien le garder pour moi, il faut le partager et j’ai du mal à l’accepter. » « Moi, si je devais faire un vœu, ce serait que la paix soit vraiment là et pour longtemps, dans le monde… »Oui, Noël est vraiment cette fête qui donne à chacun une occasion de faire vivre quelque chose du divin et en même temps d’humain au cœur de leur vie. ce Jésus qui « a pris chair de la Vierge Marie et c’est fait homme », (credo, symbole de Nicée), est surtout cet enfant qui, dans la paille d’une

mangeoire, réchauffé par un âne et un bœuf, a surpris des bergers, et fait se dé-placer des mages venus d’Orient !c’est ce même Jésus qui, aujourd’hui en-core, fait se déplacer petits et grands, est aussi celui qui fait que notre foi nous donne à vivre une bonne Nouvelle attendue de-puis des siècles et annoncée par les pro-phètes, et par le dernier d’entre eux, Jean le baptiste : « Il vient celui qui est plus fort que moi… Lui vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu. » (Luc 3,16).ce n’est pas qu’une belle histoire pour en-fant, c’est aussi un signe de foi qu’a voulu représenter un adulte, et pas n’importe le-quel, François d’Assise. en 1223, François se trouve à Greccio, en italie. il veut célébrer Noël dans une grotte dans la montagne. il dit à l’un de ses frères : « Je veux célébrer Noël avec toi, cette année, dans la grotte. Tu y installeras une mangeoire pleine de foin.

Fais venir un bœuf et un âne. Il faut que cela ressemble à la crèche où est né Jésus ». Au moment de célébrer la messe de minuit, tous les habitants de la ville entourent les frères. et tous les habitants de la ville vinrent entourer les frères et assister à la messe de minuit. ils étaient si nombreux, avec leurs cierges et leurs lanternes, que la grotte était éclairée comme en plein jour. La messe fut dite au-dessus de la mangeoire qui servait d’autel. À notre tour, éclairons notre vie, notre foi, notre quotidien de cette lumière nou-velle qu’est Jésus, « L’emmanuel, dieu avec nous ».

Méditation

« Le verbe était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, illumine tout homme. » (Jean 1,9)

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5ça se Passe chez nous

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trois questions à une catéchiste

noël, la fête qui relie dieu et les hommes

× Pourquoi Noël est une fête importante pour vous ?

Noël, et sa représentation de la crèche donnent à voir la venue de Jésus parmi les hommes. c’était il y a très longtemps, mais on s’en souvient encore. ce jour-là, Jésus vient habiter nos vies… enfants et adultes, familles, sont présents pour vivre ce moment de prières, dans la foi et dans une certaine attente pleine d’espérance. ce Noël 2010 m’a marqué, car il a été vécu en lien avec tout le peuple d’Haïti. en janvier, la terre tremble et c’est la catas-trophe pour tout un pays. Le père mario barthelemy, prêtre haïtien, présent sur la paroisse, sera là pour témoigner d’une urgence à faire vivre.

× Comment cela s’est manifesté concrètement ?

devant la crèche, des photos d’enfants d’une paroisse du nord d’Haïti, avec

laquelle celle de saint-Just est enga-gée, sont déposées devant la crèche. puis, les enfants du caté apportent les personnages qu’ils ont créés et qui les représentent, tous différents, symboles de l’amour infini de dieu pour tous les hommes. ils sont déposés devant la mangeoire, s’associant à notre démarche pour accueillir le prince de la

paix, Jésus emmanuel (dieu avec nous). On était vraiment associé à la peine de toutes ces personnes tou-chées par le tremble-ment de terre. Les chré t iens de chez nous, en communion avec les chrét iens d’Haïti, c’était parlant, ça avait du sens !

× Cela a donné du sens à votre foi ?

c’était comme un réveil, comme une redécouverte de la fête de Noël ! Avec les enfants d’ici et ceux de là-bas, je prenais conscience que « pour dieu, la meilleure façon de nous dire qu’il nous aime, c’était de venir habiter avec nous pour vivre comme nous ».

Au iiie siècle, les chrétiens vé-néraient une crèche dans une grotte de bethléem supposée

être le vrai lieu de naissance de Jésus. François d’Assise, en 1223, organisa une crèche vivante dans l’église de Greccio en italie. puis, au xVie siècle, les Jésuites installèrent des crèches avec des petites figurines dans les églises. selon les tra-ditions chrétiennes, il est d’usage d’en

placer une dans les maisons pour Noël. ce l le - c i abr i tera marie, Joseph, un âne et un bœuf dont l’haleine réchauffera l’enfant Jésus qui sera placé dans une mangeoire au soir de Noël, à minuit. Au sommet brillera une étoile, rappelant celle qui guida les rois mages venant adorer l’enfant

dieu. pour les catholiques, c’est une oc-casion pour rentrer dans une église, se recueillir et prier en pensant que dieu a pris notre condition humaine, né pauvre parmi les pauvres.

raphaël

Historique de la crèche de Noël

Cette représentation de la naissance de Jésus est telle que racontée dans les évangiles. Selon saint Luc, Jésus est né dans une étable, ses parents l’ayant couché dans une mangeoire ou « cripia » en latin qui donnera le mot « crèche ».

mieux vivre

souvent, ce sont les services sociaux qui interpellent le secours catholique lorsqu’ils sont en face de personnes en grandes difficultés financières. Les bénévoles les rencontrent et répondent à une aide alimentaire d’urgence ou font une demande auprès de la commission d’aide en cas de factures impayées.en dehors de ces secours, l’équipe propose un accueil convi-vial ; c’est l’occasion d’échanges autour d’un café ou d’un thé. ces rencontres ont permis de réaliser, chacun selon son savoir-faire, des objets à proposer en échange de dons. La vente de ceux-ci, dans le cadre de la collecte du secours catholique, a eu lieu le dimanche 17 novembre à la salle de la madone à maignelay-montigny.A saint-Just-en-chaussée un repas de Noël est prévu en décembre. pendant la période de l’avent une vente de lumi-gnons sera organisée, après la messe, dans chaque église. Nous comptons sur votre générosité.merci à tous les bénévoles qui donnent de leur temps, de leur savoir-faire, pour aller à la rencontre et se mettre à l’écoute des « accueillis ». même si l’échange est riche et réciproque, cette démarche n’est pas évidente.

thérèse

paroisse du plateau picardcontact : Annette Le roy, responsable du secteur et son équipe de bénévoles vous accueillent :

❚ chaque 1er jeudi du mois, de 16h à 18h.À la maison paroissiale, 112 rue de paris, 60190 La Neuville-roy.

❚ chaque 3e vendredi du mois, de 14h à 16h.À l’espace duquesnel, route de saint-Just, 60420 maignelay-montigny. tél. 06 71 14 54 46

paroisse du pays de chausséecontact : équipe du pays de chaussée : salles paroissiales, 20 rue de beauvais 60130 saint-Just-en-chaussée ❚ Le 1er samedi et le 3e mardi de chaque mois, de 9h30 à 11h30 ❚ Tous les mercredis de 14h30 à 16h30, ateliers divers.

Novembre, mois de la collecte du Secours catholique

Aidons-nous les uns les autres Comme chaque année, le mois de novembre a été l’occasion pour le Secours catholique d’inviter le grand public à s’associer à son action auprès des personnes qui vivent la précarité. Ainsi, chacune et chacun d’entre nous, peut poser un acte de charité et de solidarité en répondant financièrement à cette demande.

présence du secours catholique sur le secteur missionnaire du pays picard

famille7

missio | décembre 2013missio | décembre 2013

famille

depuis fin octobre, les rayons des magasins se garnissent de jouets, de chocolats pour Noël. La fête de

la Toussaint n’est pas encore célébrée que radio, télévision, presse écrite nous parle de Noël. Les catalogues de jouets sont déjà distribués. selon l’étude du cabinet deloitte sur Noël 2013, 36 % des cadeaux seront achetés en novembre. 70 % le seront pour mi-décembre. Après Noël viendra le temps de la revente : 24 % des personnes vont re-vendre une partie des cadeaux reçus pour un gain de 17 euros en moyenne. La prépara-tion de Noël prend plus de temps que la fête elle-même. et pourtant le dicton populaire nous dit : « Hier est derrière, demain est un mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. »

La joie de NoëlAu iVe siècle, Grégoire de Nazianze nous invitait à vivre cette journée pleine de joie. d’où provient cette joie ? de la surconsom-mation ? de l’avalanche de cadeaux ou de la profusion de la cuisine ? Non, il nous invite à

vivre pleinement Noël de cette joie qui nous illumine de l’intérieur. rappelons-nous que Noël est la fête des enfants. rappelons-nous la joie simple de ces enfants en cette jour-née lorsqu’il découvre la beauté de Noël.

Le véritable sens des cadeauxpourquoi offrons-nous des cadeaux à Noël ? comme nous l’enseigne benoît xVi : « Noël est devenu la fête des dons, pour imiter Dieu qui s’est donné lui-même à nous. » peu im-porte le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de « nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes » et de poursuivre : « quand pour Noël tu fais des cadeaux, ne fais pas de cadeau seulement à ceux qui, à leur tour, te font des cadeaux, mais donne à ceux qui ne re-çoivent de personne et ne peuvent rien te don-ner en échange. » comme un petit enfant qui reçoit un cadeau de son père et de sa mère.

Julien sereY

1. étude de Noël 2013, un Noël pour nos enfants, publiée le 7 novembre 2013 par le cabinet deloitte.

principales tendances de noël 2013

❚ en moyenne, le budget des dépenses pour Noël sera de 531 euros par foyer, soit une baisse de 0,9 % par rapport à 2012. ❚ en 2013, les Français envisagent

de dépenser 302 euros en cadeau, 175 euros pour le repas et 54 euros aux divertissements. ❚ Les enfants restent les privilégiés

de cette fête. Leurs cadeaux repré-sentent 47 % du budget cadeaux. ❚ en moyenne, il est prévu un bud-

get de 101 euros pour 2 cadeaux par enfant. Les Français prévoient aussi de donner à des œuvres de charité. ❚ Le livre reste le cadeau préféré en

europe comme en France aussi bien

comme cadeau souhaité et offerts.source étude de noël 2013 - deloitte

Le saVeZ-Vous ?

dans les pays de langue romane (dont la France), le mot Noël vient du latin dies natalis domini, qui signifie “jour de naissance du seigneur”. il a donné natale en italie, nael en ancien fran-çais et Noël aujourd’hui.1

Les chaussures ne se garnissent de cadeaux qu’à partir du xixe siècle. Au départ, cette tradition était liée à saint Nicolas, très populaire en europe et considéré comme le « pro-tecteur des enfants ». Les protestants, ne vénérant pas les saints, préfèrent le Christkindel, l’enfant Jésus qui dis-tribue les cadeaux le 25 décembre. L’apparition du père Noël, en 1823 par le pasteur américain clement clarke moore dans un conte pour enfants, va généraliser la distribution des cadeaux de Noël le jour de Noël.

1. source : Il faut sauver Noël,

p. patrice gourrier, desclée de brouwer

voir page 12.

Face à la frénésie consumériste...

faut-il offrir des cadeaux à noël ?

Noël est devenu au fil des ans une fête marchande. Bien sûr Noël reste la fête des enfants avec un budget de 100 euros, en 2013, en moyenne, qui représente deux cadeaux1. Mais est-ce bien le sens de Noël ?

Le chiFFre

531 eurosC’est le budget moyen pour Noël, cadeaux et fête.

peu importe le cadeau, qu’il soit petit, grand, cher ou moins cher, l’important est de “nous donner les uns aux autres quelque chose de nous-mêmes”

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il est une foi8

il est une foiil est une foi

Au moment de la naissance de Jésus, les bergers sont enveloppés de lumière, rappelle le récit biblique ci-dessous. Leur expérience ne pourrait-elle pas nous rejoindre ? Aujourd’hui, quelle lumière de Dieu trouver ?

dans la nuit, la lumière

Le mot : lumièredans la nuit, c’est néces-saire d’avoir de la lumière pour se diriger. certaines lumières éclairent très loin, d’autres moins. La lumière du jour donne de voir d’immenses pay-sages. On a aussi besoin

de la lumière des autres, de leur conseil, de leur ex-

périence. Un simple éclairage sur une question apaise. pour les chrétiens, la lumière, c’est aussi quelqu’un : Jésus christ. il permet de connaître dieu et de se recon-naître enfant de dieu. « Qui me voit, voit le Père », dit Jésus à l’apôtre philippe « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu », dit-il à ses amis.

La paroLe de dieu

Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».

de l’évangile selon saint Luc (2, 7-14)

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dans la nuit, la lumière

prier avec le texte :

❚ Je choisis de m’arrêter pendant au moins 10 minutes. Je me mets dans un endroit tranquille et j’allume une bougie. ❚ Je lis et relis le texte de l’évangile selon saint Luc. Je porte at-

tention aux personnes, à l’environnement. J’imagine la scène. ❚ petit à petit, je me laisse saisir par un mot, une phrase, une

attitude. Un ressenti m’habite, un comportement me touche, une parole m’éclaire. ❚ par exemple : « La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lu-

mière ». Je regarde les bergers habillés de lumière. Quelle expérience lumineuse ai-je également vécue ? ❚ L’ange dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous an-

noncer une bonne nouvelle ». Quand suis-je sorti d’une peur grâce à une bonne nouvelle ? ❚ Après un temps de silence, j’exprime un merci, une at-

tente… qui peuvent devenir des prières. Je les adresse à dieu.

comprendre

À l’époque de la naissance de Jésus, les bergers n’étaient pas toujours bien vus. À l’écart des autres, ils sont rejoints ici par un envoyé de dieu. L’ange les met en lumière. ils sont ainsi reconnus dans leur dignité. ils ne sont plus à part, mais porteurs de lumière. Leur vie éclaire... Aujourd’hui des per-sonnes modestes, sans apparat et sans prétention, témoignent d’une généro-sité éblouissante et transmettent la joie. c’est aussi cela la lumière de Noël.

idée

La constellation des lumières élec-triques peut faire illusion. des ini-tiatives simples, respectueuses et délicates offrent la lumière naturelle du cœur. elles ouvrent des visages qui rayonnent à nouveau : briser la solitude d’un voisin, ouvrir sa table à l’étranger, offrir son temps, échanger en vérité, faire confiance, demander un service...

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Will, de margny-les-compiègne

« Un souvenir très marquant de lumière de dieu : notre mariage. La lumière de dieu, forte, puissante, mais douce à la fois, nous enveloppait tout au long de la cérémonie à l’église. dieu nous portait, se tenait derrière nous et nous tenait par les épaules. ce jour-là, précisément, il nous aimait en tant que personne, mais aussi en tant que couple marié, futur fondateur d’une famille chrétienne. dieu est lumière. il éclaire ma vie au quotidien, en tant que professionnel, en tant qu’ami, que mari et en tant que père de famille. »

ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur

10


agenda À noter dans l’oise

comment poser de bons choix ?

← Du 27 décembre 2013 au 1er janvier 2014 à l’abbaye d’Ourscamp

organisée par la communauté des serviteurs de Jésus et de Marie, cette retraite de discernement est proposée aux jeunes de 18 à 30 ans.

Contact : père Christophe-Marie, [email protected]

semaine de prièrepour l’unité des chrétiens

← Du 18 au 25 janvier 2014sur le thème « le christ est-il divisé ? » (saint paul, 1co 1, 1-17) les chrétiens sont invités à se rassembler, à partager et à prier ensemble.

Contact : Évelyne Dherbecourt - 03 44 78 80 50

cris pour l’amourcris pour la vérité

← Du 31 janvier au 2 février 2014 à Trosly-Breuilretraite pour les personnes divorcées, séparées, réengagées animée par Jean Vanier, fondateur de l’arche.

Contact : Évelyne et Dominique Chambon - 03 44 40 16 82

Plus D’iNfos sur

oise.catholique.fr

pèlerinage en pologne sur les pas de Jean-paul ii

L’église catholique de l’Oise vous propose de vivre la canonisation du bienheureux Jean-paul ii parmi ses compatriotes. Avec le père Lukasz Janczak, vicaire à senlis, vous traverserez la pologne : cracovie, où le cardinal Karol Wojtyla était archevêque ; Wickicka et l’église de Nova Huta, celle des ouvriers ; Wadowice, la ville natale de Jean-paul ii ; czestochowa et sa célèbre icône de la Vierge noire ; Varsovie…Vous marcherez aussi sur les pas de ceux qui ont marqué l’église polonaise comme les pères Jerzy popieluszko et maximilien Kolbe, ainsi que sœur Faustine.du 22 au 29 avril 2014

pour plus de renseignements et inscription :

service diocésain des pèlerinages : 03 44 06 28 37 ou [email protected]

la petite fiancée des neiges

« Une légende raconte que si la fille des neiges bénit votre union le soir de Noël, vous connaîtrez joies, amour et prospérité tout au long de votre vie. À l’approche de l’hiver, tous les couples d’amoureux rêvent de partir vers le Grand Nord au pays des neiges éter-nelles. Nul ne l’ose, car tous savent combien la route qui y mène est périlleuse et semée de dangers, car pour atteindre le palais de la Fille des neiges, il faut traverser la forêt de la sorcière babayaga… cet hiver-là, Grisha l’acrobate et Tanya l’écuyère décident mal-gré tout d’entreprendre le voyage… »cette création de Virginie et sophie bienaimé comprend trente chevaux et poneys, sept cavalières et deux casca-deurs.du 1er décembre 2013 au 5 janvier 2014

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Bureau du MaireTél. 03 44 19 29 53 Fax 03 44 19 29 40E-mail : [email protected]

Services TechniquesTél. 03 44 19 31 36Fax 03 44 19 28 13E-mail : [email protected] de l'eauTél. 03 44 19 28 11Police MunicipaleTél. 03 44 19 29 49E-mail : [email protected]

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dossier11


« moi, je n’ai jamais eu de cadeaux alors je n’aime pas Noël ». À cette pé-

riode, Véronique, 60 ans, se souvient de son enfance privée d’amour. de fait, en parlant de Noël, chacun pense à des souvenirs qui ne laissent pas indifférent. Joyeux pour la plupart, avec la famille, les cadeaux, l’hiver et toutes les lumières qui scintillent, la messe de minuit, la crèche et le petit Jésus… ou bien le père Noël, son grand concurrent ! mais pour certains, Noël évoque aussi la tristesse et la soli-tude, ressenties plus fortement ce jour-là.Noël, c’est aujourd’hui une fête où nous sommes sollicités par tant de produits de

consommation, de nouveautés techno-logiques, de nourritures et de boissons. Les familles enchaînent les réceptions et les voyages : chez papi et mamie, l’oncle Untel, bonne maman… mais attention, si on va déjeuner chez bonne maman, il faut qu’on aille dîner chez bon papa : depuis qu’ils sont divorcés, cela multiplie les vi-sites par deux !Ouf… c’est plein, et les vacances de Noël ne sont pas reposantes du tout pour les enfants, les enseignants vous le diront tous ! cependant, si on ne peut pas s’of-frir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides, d’un vide an-goissant.

Alors comment vivre mieux ces jours de fête ?

se recentrer sur l‘essentiel. cécile et Franck, avec leurs trois enfants, ont déci-dé depuis deux ans de fêter Noël unique-ment entre eux, à cinq. ils réservent les voyages à l’autre bout de la France pour les vacances d’été…rendre les achats raisonnables. chez Ge-neviève, on tire au sort à qui on offre un cadeau. « Dans ma grande famille, cela de-venait effrayant de voir tous ces paquets, et en plus l’imagination faisait défaut… »Ouvrir son temps aux autres. claire et Thomas, jeunes mariés, ont décidé

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Joies et peinesdu temps de noël

Lors des fêtes de fin d’année, le bonheur nous semble parfois imposé. Un bonheur tout fait qui ne rend pas toujours si heureux que cela. Pourtant, le sens premier de la joie de Noël est à portée de main.

Repas de Noëlpour des personnes isolées et démunies organisé par la Société Saint Vincent de Paul. Le service est assuré par des bénévoles et des scouts.

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pour aLLer pLus Loin

dans la préface de son livre Il faut sauver Noël, qui vient d’être réédité, le père patrice Gourrier écrit : « Plus de dix ans après sa parution, cet ouvrage intitulé désormais il faut sauver Noël n’a rien perdu de son actualité, mal-heureusement… Plus que jamais, de par une laïcité comprise par certains, la fête de Noël, fondamentale pour nous chrétiens, est en train de se banaliser ».

Noël est-il si en d a n g e r p o u r vouloir le sau-ver ? pour l’au-teur, nous nous sommes t rop éloignés du mes-sage premier de Noël : dieu s’est fait homme. ce livre nous invite à réfléchir à se sens de la venue

de dieu parmi nous, « Marana tha » c’est-à-dire « Viens seigneur », et de revenir à l’essentiel du message du Noël.mais le cœur de cet ouvrage est cette invitation à nous préparer pendant quatre semaines à la venue de cet enfant de la crèche. Le père Gourrier, autour des textes de l’avent, nous met à disposition méditations, éclai-rages. Accessible par tous les publics, cet ouvrage peut être le livre de che-vet de ce temps de Noël.patrice gourrier, Il faut sauver Noël,

desclée de brouwer

il y a deux ans, de passer le soir de Noël au secours catholique. « Nous voulions vivre le réveillon avec les plus démunis. Le lende-main, en retrouvant notre famille, nous avi-ons quelque chose de différent à partager en racontant cette expérience. »ce sont de petits exemples, mais ils nous invitent à faire preuve de liberté et d’ima-gination. Liberté, car nous ne sommes pas obligés de nous laisser happer par cette fré-nésie sociale et commerciale. imagination, car il faut chercher pour sortir des sentiers battus et proposer quelque chose d’un peu différent à ses proches, sans passer pour un rabat-joie !

et puis il serait dommage d’oublier le sens premier de cette fête qui n’est pas qu’une fête de « fin d’année ». Quand les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus, ils célèbrent la venue du Fils de dieu dans le monde des hommes. elle est très simple, très humble. elle apporte la joie à ceux-là même qui ne peuvent se rassasier de biens matériels.c’est pourquoi, si dieu est venu partager de l’intérieur la vie d’une famille humaine, il est juste de chercher à revivre un peu de ce-la dans nos fêtes de famille. Alors on pour-rait favoriser de vraies rencontres, avec des proches ou avec d’autres, mais en prenant le temps d’écouter, de partager, de vivre un vrai moment gratuit ensemble. Alors on pourrait chercher un peu de sobriété dans les repas et les dépenses, et nous émer-veiller de petites choses venues du cœur. Alors on pourrait même faire de ces jours des jours de paix, de joie, d’attention aux autres… ce serait cela la vraie trêve de Noël !

p. alexandre hurand

si on ne peut pas s’offrir visites, repas et cadeaux, ces semaines sont au contraire très vides. d’un vide angoissant.

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dossier13


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avec dieu fait homme

Émouvante ou douloureuse,la période Noël ne laisse personne indifférent… même les « non-chrétiens » !Mais il revient aux chrétiens

d’en rappeler l’origine et de partager à tousla formidable espérance qui en découle : Dieu a voulu vivre une existence humaine pour que l’être humain

apprenne à aimer comme Dieu ! Quelle humilité de la part de Dieu ; quel avenir pour l’être humain ! En Jésus, né de la Vierge Marie à Bethléem en Palestine,il y a deux mille ans, Dieu et l’homme se rencontrent et cheminent ensemble.Chacun de nous peut aujourd’hui accueillir l’Enfant-Dieu qui se fait petit et proche, pour avancer avec lui.Bon Noël à tous, sans exception…

mgr Jacques benoit-gonnin,évêque de beauvais, noyon et senlis

pour le département de l’oise

téMoiGnaGe

« orthodoxe, je fête noël avec les catholiques »

« Lumières, guirlandes, bougies, sapins, douces odeurs de cannelle et de clémen-tines, la chaleur du feu de cheminée, mais surtout l’espoir, le partage, l’entraide, tout cela évoque Noël, la naissance du christ. célébrée par des chrétiens, mais aussi par des non-croyants, Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes.Alors, imaginez qu’au sein d’une famille, une partie soit catholique et l’autre… orthodoxe. Voire même, qu’un des membres de cette même famille ait été catholique et soit devenu orthodoxe. ces religions sont « sœurs », me direz-vous… mais quelles sœurs ne se chamaillent pas ?ma famille, riche de sa double sensibilité chrétienne, a fait le choix de fêter Noël chez les catholiques et pâques chez les orthodoxes. ce choix m’est toujours appa-ru comme une évidence.

Noël, une fête plus accessible à l’enfant

en effet, j’ai le sentiment (je précise qu’il s’agit bien de « mon » sentiment) que la résurrection du christ est la plus impor-tante fête de l’année pour un orthodoxe.

elle demande le plus grand investisse-ment, appelle les plus profonds question-nements. Noël est pour moi une fête, tout aussi riche en symboles, mais plus acces-sible à l’enfant et plus tournée vers eux.comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ?Tout cela paraît schématiquement très simple et équilibré. cependant, il est finalement plus difficile que je ne le pen-sais de vivre dans ce que j’appellerai une sorte de « schizophrénie » chrétienne. comment célébrer la naissance du christ le 25 décembre, alors qu’un orthodoxe est encore en pleine période de l’avent ? comment fêter l’épiphanie catholique en plein Noël orthodoxe ou encore pâques catholique en plein carême orthodoxe ? il est impossible de vivre ces fêtes à contre-courant. il faut donc faire des choix et s’y tenir. Aménager les traditions, parfois les rites, et essayer de rendre cela cohérent avec ma conversion.La diversité reste une richesse tant que l’on arrive à garder sa propre unité. »

adélaïde, 35 ans, saint-nicolas d’acy

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Messes de Noël

paroisse brèche et noye ❚ mardi 24 décembre - Nuit de Noël

18h, esquennoy20h30, breteuil

❚ mercredi 25 décembre - messe du jour de Noël10h30, Hardivillers

paroisse du pays de chaussée

❚ mardi 24 décembre 2013 - Nuit de Noël18h30, bulles - messe des enfants et de leurs familles21h, ravenel

❚ mercredi 25 décembre - messes du jour de Noël11h, saint-Just-en-chaussée11h, Ansauvillers

paroisse du plateau picard ❚ mardi 24 décembre

18h, La Neuville-roy 19h30, Ferrières 22h, Le ployron

❚ mercredi 25 décembre 10h30, Tricot

❚ Jeudi 26 décembre 11h, résidence des personnes âgées à Tricot.15h, résidence des personnes âgées à maignelay-montigny.

pratique

comment trouver le lieu et l’heure d’une messe ?

❚ Vous avez internet : rendez-vous sur le site suivant : http://egliseinfo.catholique.fr/ ❚ Vous n’avez pas internet : rendez-vous

à l’église de votre village ou au lieu habi-tuel d’affichage de votre commune pour consulter la feuille des annonces de la semaine ou celle du mois.Vous pouvez également contacter un voi-sin ou un ami qui sera heureux de vous renseigner.

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n°OR

IAS

: 070

0164

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DEVIS - TOUTES ASSURANCES PLACEMENTS - RETRAITE


permanences❚ Paroisse Brèche et Noyesamedi : de 10h à 12h❚ Paroisse Pays de ChauséeMardi : 10h-11h.samedi : 10h à 11h30.❚ Paroisse Plateau picard* la Neuville-roysamedi : de 10h à 12h.* tricotappel ou rencontre – tél. 03 44 51 30 51.Mardi : de 10h à 11h.Jeudi : de 15h à 17h.

coordonnées des paroisses❚ Paroisse Brèche et Noye15 rue de l’église60120 Breteuiltél. 03 44 07 00 [email protected]

❚ Paroisse Pays de Chaussée20 rue de Beauvais60130 saint-Just-en-chausséetél. 03 44 78 51 [email protected]

❚ Paroisse Plateau picard2 rue de l’église60420 tricottél. 03 44 51 30 [email protected]

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Le vitrail de chœur se trouve dans l’église de Gannes

et décrit dans sa partie basse la Visitation et dans sa partie haute la Nativité, éléments des mystères joyeux du ro-saire. c’est dans les dé-tails que l’artiste verrier nous fait revenir aux évangiles : c’est Zacha-rie muet avec son « bloc-notes » pour s’ex-primer. La Vierge marie avec ce vêtement bleu symbole de chasteté, d’innocence, de fidélité, etc.comme nous nous approchons de Noël, nous regarderons encore plus attentive-ment cette représentation de la Nativité : Jésus est emmailloté de blanc, couleur de pureté, de victoire, de monde divin, de résurrection, de lumière, d’espérance et devant lui les bergers avec un agneau entravé, voire mort, rappelant le mystère pascal et bien d’autres choses encore…Le vitrail transmet, en se laissant traverser par la lumière, le message de l’évangile inscrit en lui, celui de cette grande lumière apparue dans cette étable, dieu qui en

Jésus-christ rejoint notre humanité. pre-nons le temps de lire, de comprendre les vitraux de nos églises qui, bien au-delà de la décoration, expliquent la foi.

michel sorel

dans la lumière de la NativitéC’est par la lumière extérieure traversant des vitraux colorés qu’une église est éclairée intérieurement.

l’art du vitrail figuratif

depuis le moyen âge, les vitraux représentent des scènes de vie de la vie du christ ou des saints et racontent une histoire. cet art est utilisé pour communiquer un message, riche de signi-fication. Le vitrail figuratif a charge d’enseignement. il donne à voir et est utilisé pour la catéchèse des fidèles. il illustre les moments remarquables de l’Histoire sainte. Un vitrail se lit le plus souvent de bas en haut pour élever son regard vers les cieux et de gauche à droite et saisir à travers les couleurs et les représentations, les mystères de la foi.

« mémoire d’ici »c’est le titre d’une publication publiée dans le précédent journal Missio et qui au-jourd’hui nous donne de faire mémoire de paul mousset, un homme d’ici que beau-coup d’entre vous avez connu. il nous revient d’ouvrir un nouveau livre des souvenirs, de ceux que vous au-rez vécus ou par-tagés avec lui. Un homme engagé, politiquement et spirituellement, s a c h a n t ê t re proche et attentif à la vie de ses semblables, au sein de sa commune et de sa paroisse.mais il n’était pas que ça, car il aimait la vie, il aimait la chanter, la regarder sur des tableaux, la partager avec sa famille et ses amis, bref, il aimait tout ce que la vie pouvait lui donner de beau et de bon !

Alors, à notre tour, gar-dons-le vivant dans notre mémoire et notre cœur, c’est là qu’il continuera de donner le meilleur de lui- même… merci paul !

ça se Passe chez nous16


c’est mon histoire

c’est Ma prière

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« Si notre plus grand besoin avait été la formation, Dieu nous aurait envoyé un enseignant.Si notre plus grand besoin avait été la technologie, Dieu nous aurait envoyé un ingénieur.Si notre plus grand besoin avait été l’argent, Dieu nous aurait envoyé un banquier.Si notre plus grand besoin avait été le plaisir, Dieu nous aurait envoyé un comédien.Si notre plus grand besoin avait été la santé, Dieu nous aurait envoyé un médecin.Mais notre plus grand besoin était le pardon, alors Dieu nous a envoyé un Sauveur. »

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«À l’époque où je faisais le caté, Jean Jacob a voulu que la messe de Noël ne soit pas

comme les autres et on l’a préparée avec Georgette mousset. mais je n’étais pas au courant de tout ce qui allait s’y passer.À un moment, au début de la messe, deux petits bouts d’chou de l’équipe de Geor-gette avancent dans l’allée centrale avec un cabas pour faire les courses. et Jean les interpelle assez fortement : « Mais qu’est-ce que vous venez faire ? Qu’est-ce que vous voulez ? Vous voyez bien que ce n’est pas le moment ? ». et il les renvoie ! comme personne ne savait que c’était prévu, les réactions se font entendre, mais la messe continue et les enfants repartent avec leur cabas vide, tout triste.puis, après au moment du credo, voilà que les enfants reviennent… mais leur cabas est rempli. de nouveau, Jean Jacob inter-vient et s’adresse à eux : « Si vous revenez, c’est que vous avez quelque chose à nous montrer ? ». et les deux petits, avec leur

cabas qui traîne par terre, car il est trop grand pour eux, en sorte un bébé, qu’ils vont déposer dans la crèche… c’est l’enfant Jésus ! et alors, dans l’église tout le monde est content et on chante ensemble…Le prêtre explique tout ça et donne les rai-sons de ce qu’ont donné à voir les enfants. La messe de Noël, on est habitué à ce qui s’y passe et l’intervention des enfants avec leur cabas vide, devait faire comprendre qu’en venant à la messe, on peut venir avec les mains vides et que l’on recevra quelque chose. mais, en fait, ce sont eux- mêmes, les petits qui ont apporté un autre enfant, qu’eux-mêmes avaient accueilli, et qu’ils ne pouvaient pas garder pour eux. c’est pourquoi, ils l’on mit dans leur cabas et l’on donné aux autres qui étaient dans l’église, et ils l’on déposer dans la crèche.pour moi, c’est un des plus beaux Noël que j’ai vécu, parce que j’ai été surprise de cette venue de Jésus, par les bouts d’chou, par des enfants, comme l’enfant Jésus ! »

Une messe de Noël surprenante !

Yvette Buquet, ancienne catéchiste, nous partage un souvenir d’une messe de Noël, vécue dans l’église de Saint-Just-en-Chaussée, du temps de l’abbé Jean Jacob.

Missio Pays Picard - Décembre 2013 - N°2

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