Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa...

24
D.R.

Transcript of Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa...

Page 1: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

D.R

.

Page 2: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Contact presseMairie de Paris

Carmen Pellachaltél. 01 42 76 49 61fax 01 42 76 53 25

[email protected]

Page 3: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

2

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau 75004 ParisDu 11 mai au 8 septembre 2007Entrée libre et gratuite tous les jours sauf dimanche et fêtes : 10h / 19h (fermeture des portes à 18h15)

Une exposition proposée par la Direction générale de l’Information et de la Communicationen accord avec Orlando

CommissaireJacques Pessis

Dalida et la modeLaurence Benaïm et Sandrine Tinturier, des Arts décoratifs.

Dalida et le cinémaN.T. Binh

ScénographieMathieu Lehanneur

Montage vidéoRoman Hatala

Dalida,une vie…

Exposition à l’Hôtel de Ville

Page 4: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida,à l’occasion d’une grande exposition, la première jamais consacrée à cette artiste.

Paris, qui accueillit la jeune Yolanda Gigliotti, Miss Egypte aux cheveux de geai et aux yeux bordés de khôl et la vit se transformer en Dalida, sirène blonde gansée de strass, et reine incontestée des shows et du disco.

De la fraîcheur de Bambino à l’envoûtant duo Paroles, paroles avec Alain Delon,du petit bikini aux interprétations des plus grands poètes, Dalida, tragédienne naturellede la scène, aura osé tous les styles musicaux, lancé danses et modes vestimentaires et sut rester populaire auprès de tous les publics.

Disques d’or, de platine, de diamant, plus de 2 000 chansons enregistrées,des milliers de kilomètres parcourus, du Japon au Québec, du Liban aux pays de l’Est.Dalida ne s’épargnait pas, travaillait tout le temps, artiste complète totalement vouée à son art.

A l’occasion de cette exposition, la Ville de Paris offre au regard du public images et documents souvent inédits : robes somptueuses où la silhouette gracile de Dalidareprend corps, archives INA qui disent l’étonnante modernité de la chanteuse, extraitsde ses films où sa présence (notamment dans Le Sixième Jour de Youssef Chahine)crève l’écran.

Pour raconter les différentes facettes de sa vie artistique, Jacques Pessis,commissaire général de l’exposition et spécialiste du music-hall, s’est adjoint les conseilsavisés de Laurence Benaïm pour la mode (directrice de Stiletto, on lui doit notammentune biographie d’Yves Saint Laurent) et de N.T. Binh pour le cinéma (critique à Positif,il est l’auteur de « Paris au Cinéma » et d’une biographie de Claude Sautet) sous le regardattentif d’Orlando, frère et producteur de Dalida.

Dalida, une vie… est un hommage éclatant et élégant à la femme intelligente et brillanteque fut Dalida. Une artiste unique au parcours exceptionnel.

Communiqué de presseDalida,

une vie…

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

3

Page 5: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

5

Le mot de Bertrand Delanoë6

Avant-propos par Orlando 7

Moneo, partenaire de l’exposition 8

Les commissaires de l’exposition 9

Les trois vies de Dalida 10

Les dates-clefs12

Dalida, une incroyable carrière 13

Dalida et le monde 14

Dalida et le cinéma 15

Dalida icône de mode 16

Dalida, une voix en or17

Dalida, les mots de la fin 19

Les partenaires 20

Visuels disponibles pour la presse

Sommaire

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

4

Page 6: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

Enfant de la Méditerranée, artiste éblouissante, personnalité émouvante,Dalida n’a jamais cessé d’envoûter son public, établissant avec lui un rapport à la foissingulier et intemporel. Il faut sans doute rechercher l’explication d’une telle permanencedans l’authenticité de sa démarche et dans l’extrême sensibilité de son être.

A Paris, sa présence demeure palpable, dans chacun de ces lieux mythiques, de l’Olympiaà Montmartre, où sa voix et son élégance, ont imprimé leur marque.Ses chansons, signatures graves ou pétillantes, sont une part de notre mémoire.Mais Dalida n’est pas qu’une figure de l’art populaire : elle est aussi l’interprète inoubliabledu Sixième jour, réalisé par son ami Youssef Chahine.A travers ce rôle magistral, elle « casse » son image, assume des risques et donne à son talent une manière inédite de s’exprimer.Ce faisant, elle installe une passerelle supplémentaire entre Paris et Le Caire,exprimant les blessures universelles d’une femme confrontée à la solitude, en puisantd’évidence au plus profond de son âme…

Dalida n’a jamais voulu quitter notre capitale, qu’elle avait faite sienne au début des années 50.Lui rendre hommage aujourd’hui, lui dédier cette première exposition majeure,est une façon de lui dire « merci » et, plus encore, de lui dire « nous t’aimons »…

Le mot de Bertrand Delanoë

5

Page 7: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Le 3 mai 1987, Yolanda décidait de nous quitter. Dalida elle, s’installait dans l’éternité.

Vingt ans plus tard, je vous propose de faire une escale à travers les multiples facettes de sa vie.

J’ai conservé tous les documents, les écrits, notes, journaux, correspondances et surtout ses robes qui ont fait rêver le monde entier.

Aujourd’hui j’ai compris que le temps était venu de faire partager tout cela à son public.

Cette exposition qui lui est consacrée, à l’initiative du maire de Paris Bertrand Delanoë,est à l’image du talent, de la beauté, de l’élégance et de l’intelligence qui furent les siens.

Dalida a incarné pour toute une génération, le rêve oriental. Elle a été le porte-parole de la chanson française et a contribué au rayonnement de Paris et de Montmartre dans le monde pendant 50 ans.

En 2007, Dalida est plus présente que jamais et la légende continue…

J’ai été le témoin de son histoire, je suis devenu le gardien de sa mémoire.

J’espère avoir été digne de sa confiance.

Avant-propos par Orlando

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

6

Page 8: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Moneo est heureux de s’associer à l’hommage rendu par la Mairie de Paris et à travers elle, par tous les Parisiens et Parisiennes à cette grande chanteuse populaire.Hier comme aujourd’hui les chansons de Dalida séduisent, émeuvent, font chanter et danser, les hommes, les femmes, de tous âges et toutes générations confondues.Dalida fait partie du patrimoine des Français.

Ce soutien de Moneo, s’inscrit dans la suite des nombreux partenariats que le porte-monnaie électronique a noué avec la municipalité parisienne depuis plusieurs années avec Paris Plages, Paris cinéma, Nuit Blanche…

Présent dans ces manifestations, Moneo l’est aussi dans la vie quotidienne des Parisienscomme le mode de paiement, moderne, pratique et sûr, dédié aux petits montants.Les automobilistes parisiens peuvent payer leur stationnement avec Moneo, les étudiants,leurs repas aux resto U, et tous les Parisiens leur accès aux bibliothèques,musées municipaux et piscines.Plus largement, Moneo s’utilise dans les distributeurs automatiques de boissons,les grandes enseignes, le petit commerce, les automates de la SNCF, de la Poste et les cabines téléphoniques qui servent également de points de chargement.

A l’occasion de l’exposition, une carte Moneo collector sera éditée à 1400 exemplaires,vendue sur le site www.moneo.net et dans la boutique de l’exposition où les visiteurspourront régler leurs achats avec Moneo.

MoneoPartenaire de l’exposition Dalida, une vie…

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

7

D.R

.

Page 9: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Jacques PessisJournaliste, écrivain et homme de télévision (Les Lumières du music-hall,Les Refrains de la mémoire diffusés sur la Cinquième et Paris-Première),Jacques Pessis s’est spécialisé dans la musique et dans le music-hall en particulier.Légataire universel de Pierre Dac, président du Club des croqueurs de chocolat,Jacques Pessis est un touche-à-tout également auteur d’ouvrages sur Charles Trenet,Mistinguett ou Claude François. Plus récemment, il vient de publier un livre sur Raymond Leblanc, fondateur du Journal de Tintin et joue actuellement au théâtre Marigny Une vie en rose et noir, d’après la vie d’Edith Piaf.Commissaire général de cette exposition, il a rencontré Dalida à de multiples reprises.

Laurence BenaïmJournaliste spécialiste de mode au Monde pendant plus de 15 ans, Laurence Benaïmest aujourd’hui directrice de publication et de la rédaction du magazine de modeStiletto. Auteur de la première biographie consacrée à Yves Saint Laurent,Laurence Benaïm a été désignée par le ministère de la Culture en qualité d’expert pour les acquisitions du musée de la Mode et du Textile. Dans le cadre de l’expositionDalida, une vie…, elle est en charge avec Sandrine Tinturier du musée des Arts décoratifs,de la partie Dalida icône de mode.

N. T. BinhJournaliste à Positif, scénariste et réalisateur d’un documentaire et d’une biographieconsacrée au réalisateur Claude Sautet, N.T. Binh enseigne le cinéma dans différentesuniversités. Il a signé différents ouvrages sur Joseph Mankievicz, Ingmar Bergman et le cinéma britannique. N.T. Binh a été également l’un des commissaires de l’expositionParis au Cinéma qui s’est tenue à l’Hôtel de Ville en 2006.Le chapitre Dalida et le cinéma a été, dans le cadre de cette exposition consacrée à Dalida, entièrement coordonné par ses soins.

Les commissaires de l’exposition

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

8

Page 10: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Dans la vie de Dalida, il y a comme trois vies en une. Trois périodes qui se distinguent les unes des autres.La première période voit l’arrivée en France d’une fille aux cheveux noirs et aux grands yeux ombrés de khôl. Une Cléopâtre moderne qui vient de remporter dans son bikini panthère le concours de Miss Egypte. Cette Dalida trouve en la blondeBrigitte Bardot son parfait équivalent. Elle voulait être actrice mais rencontrera le succès en chantant. Sa voix est gorgée de soleil. Son répertoire, Bambino en tête,est en parfaite adéquation avec son âge.

La seconde Dalida est une madone au visage grave. En 1967 son compagnon Luigi Tencose suicide après l’échec de sa prestation au festival de San Remo. Elle-même,un mois plus tard tente de mettre fin à ses jours. Dalida ajoute à son répertoire Léo Ferré,Jacques Brel, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud ou Serge Lama. La presse regarde d’un autre œil celle qui sait si bien faire sienne les chansons des autres. Le publicdécouvre que la pin up des débuts a plus de profondeur que ne laissait le présager son premier répertoire.

Enfin, il y a la troisième Dalida, la reine des émissions de télévision et des shows à l’américaine. Celle qui est disco avant le disco. Une Dalida glamour et amincie,qui dévoile son corps parfait et ses jambes magnifiques dans des spectacles où le chantrépond à la danse. Une Dalida au statut de star internationale qui fera le tour du monde,de Varsovie à Tokyo, du palais du shah d’Iran au très sélect Carnegie Hall de New York.Dalida sera également une des première artiste femme à s’offrir trois semaines durantun show complet sur la grande scène du Palais des Sports à Paris.

Les trois vies de Dalida

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

9

Page 11: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Polyglotte (elle parlait quatre langues), Dalida aura enregistré au cours de sa carrière2 000 chansons en sept langues différentes. Son palmarès est spectaculaire. Ses succès(dont l’Oscar mondial du Succès du disque 1974) se comptent par dizaines. Chanteuseéminemment populaire, Dalida a vendu 120 millions d’albums dans le monde entier.

Tout commence en 1954 avec l’élection de Miss Egypte. Le 25 décembre, Dalida arrive à Paris. En 1956, en quelques semaines, elle vend plus de 300 000 45 tours de Bambino,premier disque d’or dans l’histoire de la variété française. Puis viennent en 1958 « Les Bravos du music-hall » avec Yves Montand et l’Oscar de Radio Monte-Carlo qu’elle reçoit pendant six années consécutives. A cela vient s’ajouter en 1963 l’Oscar mondial du Succès des «Juke Box» et surtout en 64 son premier disque de platinequi couronne plus de 10 millions de disques vendus. A l’étranger aussi la reconnaissanceest là. Allemagne « Le Lion d’Or 1959 », Italie « La Louve de Rome 1959 ».Au Brésil on lui décerne l’Oscar de la popularité « Chico Viola 1965 » pour le succès de La Danse de Zorba. Dalida reçoit aussi plusieurs Oscars de Radio Luxembourg dont le dernier en date le 28 octobre 1970 avec Joe Dassin, sans oublier l’Oscar de Canzonissima, décerné par la plus grande émission télé en Italie, pour 1967-1968.

En juin 1968, La Maison des Intellectuels nommait Dalida Commandeur des Arts,Sciences et Lettres, en lui remettant la Croix de vermeil au Palais de la Mutualité.Cette même année, le 5 décembre, à l’Hôtel de Ville, elle recevait la Médaille de la Présidence de la République, offerte par le Général de Gaulle, (récompense qu’aucune autre artiste n’a jamais reçue) ainsi que la médaille de la Ville de Paris.

Le palmarès des années 70 est particulièrement riche. En 1973, c’est le prix « Triomphe de la chanson ». Au cours de l’année 1974, elle est No.1 dans douze pays différents avec Gigi l’Amoroso et Il venait d’avoir dix-huit ans. Le 13 janvier 1975, Dalidareçoit à l’Olympia son second disque de platine pour Gigi l’amoroso, record de ventesdans les pays du Benelux. Elle détrône alors Franck Sinatra qui depuis 1966 détenait le record des ventes avec Strangers in the night. Le 12 février 1975, on lui remet le Prix de l’Académie du Disque français, catégorie chanson, pour Il venait d’avoir dix-huit ans.

Les dates-clefs dans la vie de Dalida

De 1954 à aujourd’hui

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

10

Page 12: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

En 1981, on crée pour elle le Disque de Diamant qui couronne 25 ans de succès ininterrompu.1981, toujours, le Golden Europa (qui récompense la vedette la plus populaire de l’année)lui est décerné en Allemagne. En 1982, un sondage effectué par Paris-Matchsur les femmes exerçant le plus d’influence sur les Français, classe Dalida (seule femme du show-business) après Simone Veil et devant Danièle Mitterrand.En 1988, l’Encyclopédia Universalis fête ses 2O ans et commande à la SOFRES un sondagesur les événements et les personnalités françaises ou étrangères (du monde de la politique,des sciences, de la culture…) qui ont le plus marqué les Français de 1968 à 1988.Dalida arrive après le Général de Gaulle et avant Jean-Paul II. Aujourd’hui une placeinaugurée le 24 avril 1997 à Montmartre porte son nom. Un buste sculpté signé Aslan y est érigé à sa mémoire. En 2001, la Poste française fait imprimer un timbre à son effigie.

Côté scène, une comédie musicale a été créée sur Dalida au Canada quand en Italie une pièce lui est consacrée, et qu’à Moscou comme au Brésil on s’apprêtent à lui rendrehommage en créant des spectacles qui retracent son parcours.Un film en deux parties a été tourné sur sa vie. Dalida y est interprétée par la comédienne italienne Sabrina Ferilli. Le film, diffusé les 2 et 3 mai 2005 sur France 2, a réuni 13 millionsde téléspectateurs. En 2005, un sondage sur « les 100 plus grands Français de tous les temps» permet à Dalida et à Piaf, deux seules chanteuses à être classées, d’occuperune fois encore le devant de la scène.

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

11

Page 13: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

La carrière de Dalida a des allures de success story. Il faut à cette jeune italienne,née au Caire dans un quartier populaire, un caractère bien trempé et une volonté plus qu’affirmée pour débarquer seule, à Paris, où elle ne connaît personne en dehorsd’un vague metteur en scène français de cinéma qui l’a repérée au Caire. Elle ne ferad’ailleurs pas carrière au cinéma. Elle sera, moins de deux ans après son arrivée,entièrement happée par la chanson, enregistrant plus de 2 000 chansons en 33 ans de carrière. En 1956, Bambino sera le premier d’une très longue série de succès.

Avec l’arrivée des yé-yé, les chanteuses à voix comme Dalida ont du souci à se faire.Mais elle sacrifie avec brio au rite du twist, de la même manière qu’elle n’aura de cessependant toute sa carrière de sentir les tendances et de les devancer. Le 5 octobre 67 elle revient à l’Olympia. C’est une nouvelle femme. Longue robe blanche de madone,croix de première communiante autour du cou et répertoire d’auteur. Ce n’est pas qu’une mutation de surface. Dalida a découvert à travers ses lectures la philosophie,la psychanalyse et la poésie.

En 1970, elle quitte Barclay pour former avec son frère Orlando une maison de productionindépendante. Orlando Productions est le premier label indépendant et Darla Diladada,leur premier tube en commun. Une troisième période artistique commence. Sur scène,elle ose dévoiler son corps et se transforme en la star hollywoodienne qui la faisait rêveradolescente au Caire. C’est le temps du duo avec Alain Delon (Paroles, paroles),mais aussi de J’attendrai, reprise d’un succès d’avant guerre de Rina Ketty que Dalidachante sur un rythme qui annonce le disco. 1978 marque aussi l’invention du clip :Dalida a trop de tenues de scène pour pouvoir interpréter sa chanson en direct à la télé,un montage pré-enregistré est donc réalisé.

Une carrière phénoménale mais une vie personnelle trop douloureuse. Le 3 mai 1987,elle s’enferme dans sa maison de Montmartre et décide de mettre fin à ses jours,certaine en son âme et conscience d’avoir accompli son destin.

Dalida,une incroyable carrière

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

12

14 chansons incontournables

à chanter dans les karaokés

de l’exposition

Première époque (années 58/70)

BambinoItsi petit bikini : plage

Come Prima

Deuxième époque (70/77)

Darla DirladadaParle plus bas

Paroles, parolesIl venait d’avoir 18 ans

Gigi l’amorosoJe suis malade

Troisième époque (78/87)

J’attendraiSalma ya salamaBesame Mucho

Laissez-moi danserComme disait Mistinguett

Page 14: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

« Je ne connais du monde que les aéroports, les hôtels et les salles de spectacle »confiait Dalida à France Soir en 1969.Dalida est la première chanteuse à faire une carrière internationale de cette envergure.Pas un endroit du globe où son nom ne soit connu. Chanteuse franco-italienne née en Egypte dans un quartier qui bruissait de langues étrangères, Dalida en parlaitquatre et a enregistré des chansons en dix langues différentes. C’est une des clefs de sa réussite. Elle a toujours, lors de ses tours de chant à l’étranger, adapté une partiede son répertoire au pays qui l’accueillait.

Japon. Antilles. Moyen-Orient. Brésil. Vietnam. Canada. Afrique… Dalida fera escale dans tous les pays, sur tous les continents. Au temps du rideau de fer, elle est la premièrechanteuse à venir se produire dans les pays de l’Est. Dalida chante avec la même ferveurdans l’Algérie indépendante sur l’invitation de Ben Bella que dans la salle mythique du Carnegie Hall de New York, en 1978. Plus de 20 minutes de rappels. Jamais aucunechanteuse européenne depuis Joséphine Baker n’avait provoqué un tel raz-de-marée.

Artiste éminemment populaire, adulée encore aujourd’hui, elle a fait, et continue de faire la une des journaux du monde entier.

Dalida et le mondeUne star internationale

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

13

Petits et grands trésors de Dalida dévoilés

pour la première fois Premiers contrats,photos de famille,

permis de conduire,carnets d’écoles,

télégrammes,courriers personnels

de personnalités culturelleset politiques, diplômes,

disques d’or, press-books,mots signés de sa main,petits objets personnels,

pochettes de disque,plannings et agendas,

en douceur Dalida se dévoile, salle Saint-Jean

de l’Hôtel de Ville.Dans les vitrines éclairéesd’impressionnants lustres

de verre, des images d’archives, des vidéos et reportages inédits,

sont proposées sur des petits écrans.

Page 15: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Le soir de l’élection de Miss Egypte, en 1954, trois réalisateurs de cinéma sont dans la salleet perçoivent immédiatement le charisme de Dalida. L’américain William Dieterle l’engagecomme doublure de Rita Hayworth. Niazi Mustapha lui offre un joli rôle de vamp dans Un verre, une cigarette. Quant au français Marc de Gastyne, après l’avoir fait tournerdans Le Masque de Toutankhamon, il l’incite à venir poursuivre en France une carrièreentamée en Egypte. Pour autant, c’est la chanson et non le cinéma qui apportera à Dalidala consécration.Après le succès phénoménal de Bambino, les rôles qu’on lui proposera en France commeen Italie, surferont toujours sur sa notoriété de chanteuse. Ces films sans grand succèsaujourd’hui et complètement oubliés, n’ont d’intérêt que par la présence de Dalida au générique. Dans toutes ses scènes (dont toujours au moins une chantée),Dalida crève l’écran de sa présence. Mais elle est déjà presque trop Dalida pour pouvoirse glisser dans la peau d’un autre personnage et il faudra attendre 1986 et la sortie du film de Youssef Chahine, Le Sixième Jour, pour qu’elle offre une autre facette d’elle-même.Ce sera son dernier film. Le plus beau. Celui du retour en Egypte où Dalida joue le rôled’une Mère Courage de l’après-guerre.

Si les rapports de Dalida avec le cinéma ressemblent à un rendez-vous manqué,elle n’a de cesse depuis sa mort d’apparaître dans des films contemporains.Sur un écran de télé, dans la bouche des protagonistes, Dalida, femme de plusieursépoques, est l’occasion de resituer un évènement dans le temps ou de faire passer une émotion par l’intensité de ses chansons.

L’espace dédié au cinéma se décline dans l’exposition en trois temps : les films oubliésdes années 50-60, son interprétation magnifique dans le film de Youssef Chahine et sa présence indirecte au cinéma depuis sa mort.Un montage de ses scènes (Brigade des mœurs où elle rejoue avec Eddy Barclay son audition parisienne, L’inconnue de Hong-Kong où Gainsbourg se met au piano et où ils chantent un duo resté inédit) permet d’apprécier ses talents sans conteste de comédienne. Des photos de tournage, des coupures de presse, sa robe noire du Sixième Jour de Youssef Chahine et des témoignages de Dalida, viennent compléterce portrait. Enfin, un autre volet consacré aux films plus contemporains qui utilisent la voix ou l’image de Dalida (On connaît la chanson, Hors la vie, Un air de famille…) disent une fois encore son incroyable charisme. Dalida serait-elle éternelle ?

Dalida et le cinémaL’interprète magnifique

du Sixième Jour de Youssef Chahine

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

14

Filmographie de Dalida

1954La Terre des pharaons

de Howard HawksLe Masque

de Toutankhamon de Marc de Gastyne

Sigara wel kass (Un verre, une cigarette)

de Niazi Mustapha1957

Brigade des mœurs de Maurice Boutel

1958Rapt au deuxième bureau

de Jean Stelli1961

Parlez-moi d’amour de Giorgio Simoneli

1963L’inconnue de Hong-Kong

de Jacques Poitrenaud1965

Ménage à l’italienne de Franco Indovina

1968Io ti amo

de Antonio Margheriti1977

Comme sur des roulettes de Nina Companeez

1986Le Sixième Jour

de Youssef Chahine

Page 16: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

« C’était facile d’habiller Dalida dans la mesure où elle avait un corps parfait.On lui mettait ce qu’on voulait, elle pouvait porter n’importe quoi. Sa taille de mannequinnous permettait de ne pratiquer que de très légères retouches. Elle savait mieux que personne porter une robe et la mettre en valeur. Les gestes et les mouvements de Dalida à la télévision sont célèbres. Elle avait une facilité, une élégance, une manièrede bouger qui n’appartenait qu’à elle. J’ai obtenu grâce à Dali le plus beau complimentque j’aurais jamais pu avoir. C’était lors d’un dîner en ville, Yves Saint Laurent arrive et me dit : « J’ai vu une émission sur Dalida hier soir à la télévision, j’ai reconnu vos toilettes. Vous faites les plus belles robes du soir de Paris » confiait son couturierfétiche, Loris Azzaro.

En plus de trente ans de carrière, Dalida façonne son image comme elle sculpte son corps.Avec volonté. Sans relâche. Jour après jour. Brune, fraîche et pulpeuse à vingt ans,elle se transforme peu à peu, alors que sa carrière évolue et que la maturité arrive,en une blonde sublime, sexy en diable. Les jambes sont longues. Les pieds chaussés de talons aiguilles. Les strass et les paillettes brillent sous les projecteurs. Dalida irradiesur scène, joue de sa chevelure blond vénitien et dévoile son corps parfait.

Dans la rue, Dalida fait école. On croise dans les années 50 des dizaines de jeunes fillessous influence franco-italienne. Yeux de biche, chevelure moussante, taille menue prisedans une large ceinture. C’est la mode qui veut ça. Mais c’est surtout Dalida qui véhiculecette image via les pochettes de ses 45 tours.Côté scène, elle sait s’entourer. La fameuse robe de velours rouge de son premier Bobinoen 1958 est signée du couturier Jean Dessès (le même qui habillait Rita Hayworth ou Marlène Dietrich). Plus tard, elle aimera la sobriété et le chic de Pierre Balmain et l’indémodable Yves Saint Laurent. Mais dans la mémoire collective, c’est la Dalida des shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier qui reste la plus vive. Une Dalida glamouret raffinée, épousant à merveille de ses courbes les longues robes fourreaux de Loris Azzaro.Sans oublier la Dalida qui galvanise la scène du Palais des Sports en 1980 dans des tenuesincroyables signées du couturier Michel Fresnay.

Après sa disparition, Orlando a conservé précieusement toute sa garde-robe.La garde-robe d’une femme à la fois élégante et expansive pour les besoins de son métier.Des centaines de tenues, de chaussures, de sacs et de foulards présentés pour la premièrefois à l’occasion de cette exposition.

Dalida icône de mode

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

15

Page 17: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

A l’écouter chanter de sa voix souple et rauque, profonde et harmonieuse, puissante et intime, Dalida arrache les larmes. Elle ne triche pas. Elle y met tout son être. Entière.Dans la légèreté comme dans l’émotion. Chaque chanson est vécue comme une séquencede cinéma. Elle s’immerge dans l’histoire. Se met en scène. Danse les mots.

Chansons réalistes. Twist. Jerk. Disco. Reggae. Dalida aura vu passer tous les stylesmusicaux. Jamais elle ne s’est perdue. Toujours son style bien affirmé s’est habilementadapté aux modes et aux rythmes. « Mon répertoire est le reflet de ce que je suis.Je ne chante pas des chansons intellectuelles mais des chansons qui viennent du cœur »confiera-t-elle à Paris Jour en 1971. La musique, les paroles, le sujet, tout est toujoursen adéquation avec son évolution personnelle et l’époque qu’elle traverse. Chaleureuseet baroque à souhait, Dalida a su se faire aimer d’un public plus intellectuel, séduit par la richesse de son répertoire et la qualité de son interprétation.

L’exposition permet de mesurer l’importance de ce répertoire et l’intensité de sa présencedevant un micro. De celle qui « voulait mourir sur scène », très peu d’images filmées de ses concerts ont été conservées. En revanche, sa présence quasi permanente dans les émissions de télévision, de sa première apparition en 1958 interrogée par Jacqueline Joubert au Top Club de Guy Lux, permet aujourd’hui de dresser le portraitd’une Dalida particulièrement télégénique.

Sur un grand mur d’images composé d’une vingtaine d’écrans, Dalida est plus présenteque jamais. En solo ou en duo Dalida s’affiche avec aisance et talent. Tout le monde,de Petula Clark à Charles Aznavour, de Claude François à Charles Trenet, de Julio Iglesiasà Serge Gainsbourg voulait chanter avec elle. Un espace entièrement dédié à ces duos(une quinzaine) est aménagé au cœur de l’exposition. Des photographies, des témoignagesd’amis viennent compléter l’écoute.

Dalida,une voix en or

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

16

Disques d’or et autre multiples

récompenses Pour Dalida on créera

en 1956 le premier disqued’or comme on créera

en 1964 le premier disquede platine et en 1981

le premier disque de diamant. Dalida a reçu

au cours de sa carrièreplus de 70 disques d’or.Elle a enregistré en dix

langues (français, italien,espagnol, allemand,

anglais, japonais, hébreux,égyptien, flamand

et libanais) plus de 2 000chansons et vendu plus

de 125 millions de disquesdans le monde. Elle reste

même vingt années après sa mort, l’artiste la plus récompensée

du show biz.

Page 18: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

« Elle est avant tout un être humain, un regard sincère, une fièvre ardente de pureté,une soif de connaître, une volonté de parfaire son travail.Mais son travail n’est-il pas sa vie ? » Maurice Béjart

« Dalida laissera le souvenir d’une grande artiste qui a marqué la chanson française,celui aussi d’une femme de cœur, généreuse et malheureuse ».François Mitterrand à Orlando au moment de l’annonce du décès de Dalida

« Emouvante et lumineuse, Dalida était une très grande dame de la chanson française ».Jacques Chirac, message de condoléance à la famille

« C’était une femme au fond d’elle-même merveilleuse, grave, intelligente et bourrée de talent. Elle était belle et semblait avoir pris à la vie tous les atouts de la réussite. Elle est partie désespérée sans amour véritable, à la recherche de l’absolu. J’étais quelque part sa sœur, sa jumelle, je la pleure, je la pleurerai car elle était et restera unique. » Brigitte Bardot

« Dalida est un personnage extraordinaire dans la chanson française.Voilà une femme dont j’ai suivi toute la carrière, c’est la pharaonne de la chanson,la voyante extralucide de la chanson et la sirène de ma Mer. » Charles Trenet

« Elle en a dans le ventre. Comme moi c’est une gagneuse. » Edith Piaf, 1961

« C’était la plus grande comédienne de la chanson française. »Jean-Jacques Gautier, académicien français, 1975

« C’était une très belle femme, toujours d’actualité, elle n’a jamais été démodée,je l’admirais beaucoup… » Johnny Hallyday

« Nous avons grandi ensemble, dans un quartier du Caire qui s’appelait Choubrah,moi avec quelques années d’avance sur elle. L’Egypte a eu une influence importante sur nos deux caractères, sur la façon dont nous ressentons l’amitié, cette amitié très orientale, très méditerranéenne, très profonde et qui est une amitié qui dure toute la vie. Nous sommes des gens extrêmement sentimentaux, même mélodramatiques.» Omar Sharif

Dalida,les mots de la fin

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

17

Page 19: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

« Je l’aimais beaucoup. C’était une femme exceptionnelle. » Alain Delon

« Son œuvre était un hymne chaleureux à la vie. Cette grande dame de la chanson française était aussi une amie qui avec pudeur et délicatesse savait apporter aux autres la tendresse et la générosité. Dalida est enfin le symbole de la splendeurrayonnante, du métissage des cultures. » Jack Lang

« On habitait toutes les deux Montmartre. C’était une femme d’une simplicité,d’une gentillesse, d’une féminité… c’était comme une sœur. Pour moi elle est toujours là,c’ets un peu comme Prévert que j’aimais énormément… ce sont des êtres qui,quand je marche… je crois toujours qu’au coin de la rue, je vais la rencontrer. » Anouck Aimée

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

18

Page 20: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Première banque mondiale d’archives numérisées, l’Institut national de l’audiovisuelconserve, depuis 1974, les archives télévisées et radiophoniques des sociétés nationalesde programmes. En 1992, la mission de dépôt légal de la radio et de la télévision lui a été confiée.Outre son action de collecte, de sauvegarde, de restauration et de commercialisationdes archives audiovisuelles, l’Ina est également un laboratoire de recherche et le premiercentre européen de formation (professionnelle et initiale) aux métiers de l’audiovisuel et du numérique.En octobre 2007, Ina’Sup, l’école supérieure de l’audiovisuel et du numérique,proposera 2 formations de niveau master : Production-édition et Gestion et conservationdes patrimoines audiovisuels et numériques.L’institut produit également des documentaires et développe une politique de valorisationdu fonds à des fins culturelles et éducatives.Depuis février 2004, l’Ina propose aux professionnels un service unique au monde sur inamedia.com, première banque mondiale d’archives audiovisuelles numérisées et accessibles en ligne.Enfin, depuis avril 2006, le grand public a un accès direct, en simple consultation ou en téléchargement, à plus de 100 000 émissions de télévision et de radio sur ina.fr.Une offre qui doit s’enrichir de 50 000 émissions par an et qui s’est étendue en octobreau domaine pédagogique avec Apprendre.

Vingt ans après la mort de la chanteuse, le 3 mai 1987, l’Institut national de l’audiovisuels’associe à la Mairie de Paris pour rendre hommage à Dalida à l’occasion d’une exceptionnelleexposition Dalida, une vie… qui se tiendra Salle Saint-Jean, à l’Hôtel de Ville de Paris du 11 mai au 8 septembre 2007.

C’est une formidable occasion pour les visiteurs de voir ou revoir les images et documents– pour la plupart inédits – issus des fonds de l’Ina. Ces archives illustrent notammentses plus grands duos, parmi lesquels : Julio Iglesias et Dalida chantent « La vie en rose »ou encore le duo Dalida et Charles Aznavour « Quand on s’aime ». Des extraits d’un reportage tourné chez Dalida dans l’émission «Aujourd’hui Magazine», d’un Discorama,d’un «Chez vous ce soir» racontent Dalida sous toutes ses facettes. Enfin, pour que chacunpuisse interpréter son propre duo avec l’artiste rendez-vous au karakoé où l’Ina offre là aussi de nombreux documents audiovisuels tels que « Itsi bitsi petit bikini »,« Come prima », « J’attendrai »…

Institut nationalde l’audiovisuel

Partenaire

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

19

Page 21: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Visuels disponiblespour la presse

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

20

Ces photographiessont à votre disposition

au service pressede la Mairie de Paris

Mention légale :D.R.

1 2 3

4 5 6

7 8 9

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

Page 22: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

21

Ces photographiessont à votre disposition

au service pressede la Mairie de Paris

Mention légale :D.R.

10 11 12

13 14 15

16 17

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

Page 23: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

22

Ces photographiessont à votre disposition

au service pressede la Mairie de Paris

Mention légale :D.R.

18 19

20 21

22

23

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.D

.R.

D.R

.

Page 24: Mise en page 1ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/44/17/21/expositiondalida.pdf · Vingt ans après sa disparition le 3 mai 1987, Paris rend hommage à la chanteuse Dalida, à l’occasion

Exposition organisée par la Mairie de Paris

Direction générale de l’Information et la CommunicationAnne-Sylvie Schneider, Isabelle Cohen, Corinne Delineau,Marianne Bellair, Carmen Pellachal

Rédaction du dossier de presseEmmanuelle Polle

Le catalogue de l’exposition, Dalida une vie… publié par les éditions Chronique,est une biographie reprenant l’ensemble des documents et des textes présentés à l’occasion de cette première exposition consacrée à la chanteuse disparue il y a vingt ans.L’ouvrage, accessible à tous et très richement illustré (photos, articles de presse,pochettes de disque…), raconte la vie de Dalida au présent, jour après jour, mois après mois,année après année.A la fois ouvrage de référence (tous les textes sont écrits par des spécialistes),mais résolument grand public, chaque nouvel opus des éditions Chronique échappe au didactisme des livres d’école. Ludique mais toujours rigoureux, le livre se lit au hasard des pages autant que, comme un roman, il se laisse dévorer de bout en bout.

Le catalogue de l’exposition23,5 cm x 29,5. Couverture cartonnée. 224 pages.Sortie le 4 mai. 29,90 euros.

L’album de l’exposition (un livre souvenir)21 x 26,5 cm. Couverture souple. 64pages.8 euros.

Contact presse pour ces ouvrages Coralie Jugan06 12 97 78 [email protected]

Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville5 rue Lobau Paris 4ème

23

D.R

.