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La revue

est disponible du

30 novembre au 31 décembre

de chaque année pour nous

rappeler à adopter des

comportements responsables

face à la conduite avec

les facultés affaiblies.

Efficom Inc.514 908-2626

Comment?Devenez annonceurs dans la revue Opération Nez rouge

en communiquant avec l’éditeur :

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Vous pouvez contribuer, vous aussi, à la distribution gratuite de cette revue.

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

Éditeur Michel Crevier

Impression et conception graphiqueEfficom inc.

SOMMAIREIndex des annonceurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2

Mot du président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

La farce de frappe! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Macédoine printanière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

La Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles : les droits et les obligations du travailleur . . . . . . . . . . . .15

Fonds de bienfaisance des pompiers de Montréal . . . . . .17

Le programme conjoint d’aide aux employés pompiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18

Promotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

Consultation publique sur le projet de schéma de couverture de risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24

Nouvelles du comité social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25

La retraite est le début d’une vie nouvelle . . . . . . . . . . . .26

Respect / Samson arrive à point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29

Le pourquoi de la solidarité-santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33

Burrowes, courtiers d’assurances, vous informe... . . . . . . .38

Gagnant Concours Burrowes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39

La Caisse d’économie des Pompiers, des Cols bleus

et des Cols blancs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44

In memoriam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47

Nous sommes heureux de vous présenter l’édition mai 2008 dela revue de l’Association des Pompiers de Montréal Inc.,Portelance. Toujours dans la préoccupation de vous offrir uneparution de qualité, nous vous prions de ne pas hésiter à nousfaire part de vos remarques. Soyez assuré que celles-ci serontanalysées avec tout le soin requis.

Dans cette édition, vous retrouverez nos chroniques régulièrescomme le Programme conjoint d’aide aux employés pompiers, leFonds de bienfaisance des pompiers de Montréal, les assuranceset la Caisse d’économie des Pompiers. Plus spécifiquement, vousretrouverez, en autres, des articles traitant des sujets suivants :schéma de couverture de risques, arbitrage de différend, procédurede griefs, procédure en cas d’accident de travail et bien sûr,quelques interventions de nature sociale.

Nous espérons que les informations contenues dans ces articlesvous plairont et sauront vous intéresser, je vous souhaite unebonne lecture à tous et à toutes!

Sylvain Ryan, photographe

Messageddee ll’’ééddiitteeuurr

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

Nosrevendications?

Votreprotection

Campagne

publicitaire

de

l’Association

du mois

de février

2008

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

MOT dduu pprrééssiiddeenntt

PPaarr MMiicchhee ll CCrreevv iiee rr ,, pprrééss iiddeenntt

�Le 20 mars dernier, l’APM a présentéson mémoire à la Commission de la sécu-rité publique de la Ville de Montréalconcernant le schéma de couverture derisques en sécurité incendie. Notre docu-ment, d’une quinzaine de pages, présen-tait notre point de vue sur la propositionde schéma du Service de sécurité incendiede Montréal (SIM). En fait, pour être plusprécis, nous avons fait la critique d’undocument synthèse puisque l’étude com-plète du SIM, qui fait 300 pages, n’étaitpas disponible pour cette consultation…

TEMPS DE RÉPONSE ET DÉPLOIEMENT DELA FORCE DE FRAPPE : DES ABERRATIONS!

Nous avons d’abord relevé une premièreaberration au document présenté parSerge Tremblay et son État-major. Onremarque, en effet, qu’ils semblent accor-der beaucoup d’importance au volet de laprévention, ce qui n’est pas mal en soi.Mais là où ça devient ridicule, c’est lors-qu’on s’appuie sur les normes NFPA pourjustifier l’embauche de préventionnistesalors qu’on reste muet sur ces mêmesnormes lorsqu’il s’agit du volet de la lutteaux incendies.

Nous avons ensuite souligné le fait quepour établir le niveau d’embauche à 102nouveaux pompiers sur une période de

5 ans, le SIM a fait ses calculs à partir detemps de réponse pour le déploiement de laforce de frappe en ne tenant pas compte dutemps nécessaire à l’arrivée de la premièrepompe sur les lieux. Pourtant, tous lesexperts nord-américains s’entendent pourdire que le temps nécessaire à l’achemine-ment de l’autopompe doit se faire à l’inté-rieur des 5 minutes suivant l’appel initial.S’ils avaient été le moindrement rigoureux,ils n’auraient pas passé outre cette donnéepourtant fondamentale. Les normes NFPA,les règles de santé et sécurité au travail etles orientations ministérielles sont, eneffet, sans équivoque à ce sujet. Pourfavoriser une attaque intérieure ainsi quepour améliorer nos chances de sauver desvies, le ministère de la Sécurité publiqueprévoit qu’il faut dépêcher au moins4 pompiers à l’intérieur des 5 minutes sui-vant l’appel en caserne. On doit par le faitmême compter 1 minute de temps de pré-paration en caserne et, tout au plus,4 minutes de temps de trajet.

Roméo Noël, conseiller senior en sécu-rité incendie, directeur et coordonnateurdes mesures d’urgence à la Ville deMontréal de 1991 à 1996, est venu corro-borer l’importance que nous devons accor-der à l’arrivée du premier camion.Monsieur Noël a été sans équivoque à cepropos.

L’autre aspect sur lequel nous avonsfait valoir notre point de vue est celui quitraite de l’importance pour le déploiement

de la force de frappe et la nécessité d’ajou-ter un pompier sur chaque camion-échelle,de façon à ce que tous lesdits camionstransportent quatre pompiers prêts à inter-venir.

Encore ici, nous avons appuyé nosarguments à partir de normes reconnuesdans le domaine de l’incendie, mais aussi àpartir des pratiques dans les services d’in-cendie nord-américains comparables àcelui de Montréal. Notre mémoire com-portait en effet un tableau dans lequel onpouvait constater, encore là, que le SIMest l’exception puisque Toronto, New York,Chicago, Seattle et Boston, pour ne nom-mer que ceux-là, munissent leurs camions-échelles de quatre, de cinq, et parfois de sixpompiers. Montréal fait figure encore deparent pauvre en s’obstinant, depuis desannées, à maintenir des camions-échelles àtrois pompiers. Montréal continue à mettreinutilement la santé et la sécurité despompiers en péril. Elle continue à offrir leminimum à sa population.

Puisque le SIM fait fi de ces deux élé-ments, le temps de réponse de la premièrepompe et le nombre de pompiers sur lescamions-échelles, nous avons clairementsouligné aux membres de la commissionque le SIM ne rencontrait pas sa mission,qui consiste à sauver des vies. Le SIM nerespecte pas non plus ses valeurs inscritesdans sa documentation et sur son site webqui visent à faire du SIM le meilleur serviced’incendie en Amérique du Nord. En bref,

À LA VILLE DE MONTRÉAL, PLUSÇA CHANGE, PLUS C’EST PAREIL!

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

le discours du directeur Tremblay ne se tra-duit pas par des gestes concrets. Vousdirez sûrement que ce n’est pas la pre-mière fois que le directeur parle plus qu’iln’agit, mais à cette soirée du 20 mars c’enétait particulièrement désolant.

Par ailleurs, rappelons que l’APM, suite àla signature de l’entente No 23, avait con-venu avec l’État-major de mener une étudedont les résultats prendraient la forme derecommandations pour l’Administrationmunicipale montréalaise. Rappelons égale-ment que les résultats de cette étude ontreçu l’appui de chacun des membres de cecomité, tant à l’APM qu’au SIM, et qu’ilsmontraient que pour atteindre les objectifsministériels, Montréal devait embaucherau moins 500 nouveaux pompiers, démé-nager une demi-douzaine de casernes enplus d’en construire douze autres nou-velles sur un calendrier de cinq ans.

UNE PRÉSENTATIONBÂCLÉE DU SIM

Les arguments contenus dans notremémoire ainsi que la présentation oralequi l’accompagnait succédaient un exposéterne et redondant d’un directeur qui sem-blait mal maîtriser son dossier. Pour établirce que sera la proposition de Montréal auministère de la Sécurité publique sur leschéma de couverture de risques en sécu-rité incendie, la direction du SIM a fait cequi nous a semblé être une étude concoc-tée sur le coin d’une table de cafétéria.

La présentation PowerPoint du direc-teur montrait des secteurs de Montréal oùles pertes matérielles, le nombre de décèset les blessés par le feu étaient particuliè-rement élevés. On comprend, comptetenu des bâtiments et de la densité de lapopulation, que ces secteurs se retrou-vaient dans le centre de l’agglomération.C’est à partir de ces quelques données quel’État-major du SIM a dressé son diagnos-tic pour présenter son projet de schéma ensécurité incendie pour Montréal. Bref, ilsont utilisé les derniers rapports annuelsdu service pour établir leurs priorités pourles cinq prochaines années. C’en étaitdésolant.

Autre aspect à souligner de la présen-tation du directeur, il n’a jamais vraimentpris en considération le fait que, dès l’an-née prochaine, après l’implantation com-plète du service de premiers répondants, lenombre d’appels au service passera dusimple au double. Cette omission feraitune différence d’environ 60 000 appels.

SCHÉMA DECOUVERTURE DERISQUES : EN ATTENTEDE LA DÉCISION DUMINISTÈRE

Les présentations faites aux membresde la Commission de la Sécurité publiqueprendront maintenant la forme d’un projetpour le schéma de couverture de risquesqui sera soumis par la Ville de Montréal auministère de la Sécurité publique en mai.D’ores et déjà, on peut penser que malgrél’importance que semblait accorder lemaire de Montréal à la sécurité de la popu-lation et malgré le beau discours du res-ponsable de la sécurité à la Ville, ClaudeDauphin, que la Commission proposera àQuébec un schéma qui n’améliora pas suf-fisamment notre capacité à sauver desvies, un schéma qui ne contribuera pas àdiminuer les montants des pertes maté-rielles dus à l’incendie.

Nous attendons avec impatience lechoix que fera le Ministère. Nous sommespar contre réalistes, face aux véritablesintentions de l’Administration Tremblay-Zampino de faire le moins possible pouraméliorer la sécurité des contribuables del’agglomération. C’est précisément pourcette raison que nous verrons, suite auchoix du Ministère, à maintenir la pressionauprès de l’opinion publique, que ce soitpar l’achat de publicité ou par des relationsde presse de façon à ce que les contri-buables soient informés du véritable étatde leur service incendie.

Nous verrons à continuer à dénoncerchacun des ratés du SIM, qu’il soit lié auxopérations d’extinction ou à l’implantationdu service de premiers répondants.

LE RIDICULE DE LAVILLE DE MONTRÉALDANS L’ARBITRAGE DEDIFFÉREND

Dans un autre ordre d’idées, nousavons commencé les rencontres pour l’ar-bitrage de différend et, une fois de plus, lesreprésentants, avec Jean-Yves Hinse entête, font preuve de ridicule. En effet, à lalecture de leur projet patronal, le SIMprend un ton non seulement condescen-dant, mais aussi irrespectueux envers lespompiers. Avec un objectif principal« la direction dirige et les pompiers tra-vaillent », ceci annonce bien, d’entrée dejeu, le ton employé.

D’abord, le SIM demande de regagner ladirection de son service et le plein exer-cice de ses droits de gérance en abolissant,lorsque possible, des comités paritaires ouconsultatifs et des situations où l’accord,l’approbation ou une entente avec l’APMest nécessaire pour gérer.

Il est également question de l’abolitiondu poste de capitaine. En ce qui concerneles échanges de temps, il est proposéqu’ils soient limités à 10 par année decalendrier. Le SIM veut aussi qu’il y aitnotamment un resserrement des libéra-tions syndicales et un meilleur encadre-ment des choix de vacances.

Dans la même lignée de l’absurdité, lapartie patronale propose de réduire le coûtdes heures supplémentaires et assurer uneprésence décente au travail de la part despompiers. Pour ce faire, on veut éliminerles heures supplémentaires compensées;les absences pour les congés sociauxseraient déduites des congés de maladie etil y aurait un nouveau quantum d’em-ployés pompiers autorisés à prendre leursvacances en même temps.

Le troisième et dernier point frôlantl’ineptie, et pour prendre ce ton il faut qu’ily ait nécessairement du mépris de la partde l’employeur envers nous, la Ville pro-pose un cadre financier respectant uneéquité interne. Un maigre 2 % d’augmen-tation salariale est proposé par la Ville à ladate de la décision et un autre maigre 2 %pour chaque anniversaire subséquent.Une progression salariale échelonnée sur60 mois plutôt que 54. Alors, faut-il le rap-peler, les cadres, dont Jean-Yves Hinse,toucheront environ 6 % d’augmentationpar année.

La Ville propose aussi de porter la primeannuelle versée aux pompiers agissantcomme premiers répondants à 2 600 $ etl’abolition de la prime horaire de 1,10 $. Et,toujours dans le même cadre, la gestion del’indemnité de remplacement de revenuCSST ne sera dorénavant plus assumée parla Ville.

Ceci démontre un bref aperçu du ridi-cule de la Ville de Montréal relativement àleurs propositions dans l’arbitrage de diffé-rend et de ses aberrations en ce quiconcerne le temps de réponse et la forcede frappe, prouvant ainsi que plus ça chan-ge, plus c’est pareil!

Dans ce contexte, la seule option quis’offre à nous est de continuer à maintenirla pression au SIM, à la Ville et au minis-tère de la Sécurité publique.�

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

�Dimanche matin, 30 mars, bieninstallé à la maison en prenant moncafé, j’analyse les demandes de l’em-ployeur qui nous ont été transmises levendredi précédent. Un documentdont vous avez sûrement prisconnaissance et qui comprend, par cefait même, l’orientation dont le SIMveut se doter et imposer à l’ensembledes pompiers de Montréal.

Surpris? Pas vraiment. Déçu?Assurément. Pourquoi cette décep-tion? Pour plusieurs facteurs. J’occupeun poste à l’Association depuis plusde 13 ans, et personnellement, jecommençais à croire, comme plu-sieurs, que l’avenir du travail de pom-pier au sein du SIM devenait positif etprometteur. De plus, je commençais àpenser que les guerres sans merci aux-quelles j’ai participé activementétaient derrière nous et que le parte-nariat auquel j’ai aussi participé acti-vement était un gage de joursmeilleurs. Comment peut-on penserqu’il y a un an jour pour jour, uneentente historique et de bonne foiconcernant les premiers répondantsest intervenue entre les parties etqu’aujourd’hui, les négociations sontrompues et l’employeur, par sesdemandes, veut tout abolir pourreprendre son droit de gérance?Comment pouvait-il espérer que lescomités fonctionnent alors que main-tenant, le SIM veut prouver que cen’était qu’un rêve? Comment l’em-ployeur a-t-il pu berner les pompiers

en envoyant un capitaine, libéré àtemps plein, promouvoir l’avenir duservice (et sans que l’APM ne soitjamais intervenue) et un an après, enfaire fi? Comment le directeur duService d’incendie, M. Serge Tremblay,aussi présent qu’il était sur les lieuxd’intervention et en caserne pour ser-rer la pince de ses employés, a-t-il dis-paru des écrans radars et que mainte-nant tous se demandent « s’il y a unpilote dans l’avion? »

ABSENCE DE LA DIRECTION — De tous les conflits, jamais pendantces périodes sombres nous n’avionsvu un directeur aussi absent. Par sur-croît, même la division des relations detravail se fait un malin plaisir à prendrela place en l’absence du directeur,sans oublier les membres de l’État-major. Je me questionnais sur le sensdu mot directeur et j’ai fait unerecherche dans le Petit Robert... : per-sonne qui dirige, est à la tête d’un ser-vice, d’un organisme, d’une entreprise.

M. HINSE — Quant à monsieurHinse, directeur des relations de tra-vail, il dirige uniquement des attaquescontre les pompiers pour tenter denous discréditer face à la population.À ce que je sache, un directeur derelations de travail devrait tout faire enson possible pour ramener les partiesà une table de négociations au lieu deles en éloigner. Nous n’avons assuré-ment pas suivi la même formationacadémique. Peut-être cela a-t-il fonc-

tionné ailleurs, mais les pompiers deMontréal ont à juste titre le respectdes citoyens et ce n’est sûrement pasM. Hinse et son équipe qui vont réus-sir à faire changer les citoyens d’opi-nion face aux pompiers. De toutefaçon, jamais personne comme repré-sentant de l’employeur n’admettral’évidence même et la logique mêmede nos revendications surtout quand leService d’incendie (que tout pompierau Québec regarde et analyseconstamment), dans les faits, res-semble de plus en plus à un serviceimprovisé, désorganisé et avec un seulbut, reprendre « son droit de gérance ».

LE DROIT DE GÉRANCE —« Reprendre son droit de gérance »fera-t-il en sorte de ne pas changer lepersonnel d’appareil à la caserne enfonction du type d’appel? Pensez-vous que « reprendre votre droit degérance » va faire en sorte que leschefs ne feront plus d’erreurs derépartition de personnel? Pensez-vousque « reprendre votre droit de gérance »va faire en sorte que les uniformesvont être mieux? Pensez-vous que« reprendre votre droit de gérance » vafaire en sorte que les relations de tra-vail iront mieux? Voici des exemplesauxquels je faisais référence en titrantmon article… LA FARCE DE FRAPPE!

Le droit de gérance n’a jamais étémis en cause de la part del’Association. D’ailleurs, à chaque foisque l’Association est intervenue lors-

LA FARCE DE FRAPPE!

PPaarr SSttéépphhaannee SSaasssseevv ii ll ll ee ,, tt rrééssoorr ii ee rr

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

qu’un employé pompier sur son quartde travail était préjudicié, c’est tou-jours le chef qui après avoir admisqu’il avait fait une erreur, appelait à lacaserne pour corriger le tir. Jamaisl’Association n’a voulu s’immiscerdans votre « droit de gérance ».J’imagine que ce qui vous dérange,c’est que l’Association et ses pompiersconnaissent les règles du jeu etconnaissent bien leurs conditions detravail qui avaient été négociées libre-ment entre les parties.

RESPECT — Les pompiers ne dési-rent qu’une chose, se sentir respectéset valorisés dans leur travail. Valoriséne veut pas dire « vous êtes attitré surun véhicule, et peut-être tantôt(comme dans les campagnes) lors del’appel, nous vous demanderons detransférer les équipements sur unautre véhicule et partir à l’appel surun autre véhicule ». Valorisé ne veut

pas dire « un avis d’enquête à un lieu-tenant deux mois après l’interventionpour lui dire qu’il a manqué son feu,et ce, sans jamais qu’un chef prenne lePC ». Valorisé ne veut pas dire sur leslieux d’un incendie « ce n’est pasgrave s’il n’y a plus de bouteilles dis-ponibles, rentrez quand même ». Voilàencore… la farce de frappe!

Je pourrais continuer ainsi, etencore une fois, cela n’a rien à voiravec votre « droit de gérance ».L’Association a tenté, avec le Service,depuis la signature de la récenteconvention de mettre la main à la pâtepour faciliter ce temps de transitionqu’était la fusion. Malheureusement,la perception qu’ont certains membresde l’État-major est tout autre.L’Association connaît son rôle commesyndicat, mais qu’en est-il du Service?

Les erreurs de répartition de per-sonnel à outrance, les changements

de véhicule réitérés au moment del’appel, les pratiques passées, tous ceséléments, vous le conviendrez, chersmembres de l’État-major (il me sembleque vous avez été pompiers), détério-rent les relations de travail et mêmevotre crédibilité. La fierté des pom-piers s’amenuise puisque les pratiquesque l’on retrouve dans nos campagnessont appliquées de plus en plus.

AU LENDEMAIN — N’oublionssurtout pas qu’il y aura un lendemain,lorsque la décision arbitrale sera ren-due dans deux ans. Qui sera à l’État-major? Ceux qui y seront auront droità tout un héritage! Ces héritiers dutrône pourtant ne se lèvent pas, ilscautionnent les agissements de l’em-ployeur.

Mais pensez-y, lorsque vousserez seuls, les retraités de l’État-major viendront-ils vous aider? J’endoute…�

À l’affût de nouvellesinformations,inscrivez-vous à la liste d’envoi de l’APM.

www.adpm.qc.ca

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

MACÉDOINEPRINTANIÈRE

PPaarr ÉÉ rr ii cc DDééssoorrmmeeaauuxx,, sseecc rrééttaa ii rree

PROCÉDURE DE GRIEFS�Dans un but de vous informer sur

la procédure de griefs et de protégervos droits, je vous donne quelquesinformations relatives à l’article 17 denotre convention collective. Cet articlefait référence à la procédure de règle-ment de griefs. Le premier réflexe àavoir lors de la réception d’un avis dediscipline ou d’une mesure disciplinaireest de communiquer avec votre direc-teur syndical pour l’en informer. Vousserez alors en mesure d’évaluer votredossier et de prendre une décision pourla procédure à suivre par la suite.

Il est important d’informer votredirecteur syndical très rapidement.En effet, l’Association dispose de90 jours pour déposer un grief. Lacomputation du délai débute à la datede l’événement qui a donné naissanceau grief selon l’article 17.04 b) de laconvention collective.

Bien que ce délai puisse paraîtreaux yeux de certains très long, jepeux vous assurer que c’est tout lecontraire. En effet, la réalité du traite-ment d’un grief passe par plusieursphases. Dans un premier temps, uneanalyse sommaire de l’éventuel griefest faite par le directeur syndical. Parla suite, s’il y a lieu, un formulaire degrief est rempli et doit être transmis àun membre du Comité de griefs pourune analyse plus complète. Cette ana-lyse est faite de différentes manièrestelles que la collecte d’informationsauprès des membres ou des témoinspotentiels selon le cas, recherche dejurisprudence pertinente, validationjuridique auprès des procureurs, col-lecte d’informations relatives à la pro-

blématique (directives de toutessortes, articles pertinents, conventioncollective, etc.). De plus, avant dedéposer un grief, il doit y avoir unerencontre avec un représentant auto-risé du SIM (selon l’article 17.04 a) dela convention. Concrètement, cesrencontres se font avec les chefs dedivision des unités administrativesconcernées. Donc, vous pouvezconstater qu’il y a beaucoup de travailrelié à un dépôt de grief.

Certains diront que l’Associationest mise au courant, car une copie detoutes les mesures disciplinaires luiest transmise par le biais de l’article16.03 e) de la convention et qu’iln’est donc pas nécessaire d’informerle directeur syndical. Bien qu’il soitvrai que l’Association reçoit lesmesures disciplinaires, cette transmis-sion à l’Association se fait plusieursjours après l’émission auprès dumembre.

En conclusion, afin d’éviter demauvaises surprises, contactez rapi-dement votre directeur syndical.

ENCOURAGEMENT ÀDES CONFRÈRESSYNDIQUÉS

Depuis le 17 novembre dernier, lesemployés de la raffinerie de Pétro-Canada à Montréal-Est sont en lock-out parce qu’ils refusent les offres dela direction.

Bien que les parties s’entendentpour ce qui est des salaires (lessalaires sont négociés en vertu d’uneentente nationale), les parties diver-gent quant à la durée de l’entente.

L’employeur veut une entente de6 ans tandis que les employés veulentune entente similaire à ce qui futoffert et accepté dans les autres raffi-neries, soit 3 ans.

De plus, le syndicat s’oppose àtoute modification qui pourrait avoirune incidence sur la santé et lasécurité de ses membres et de lapopulation telle que :

◆ Imposition de limites de tempsmaximum pour la formation desnouveaux employés, et ce, àchaque niveau des programmes deprogression sans encadrement adé-quat;

◆ disparition du représentant syndicalen santé et sécurité, et ce, parmodification insidieuse de laconvention collective.

De plus, il faut dénoncer l’attitudede la Direction qui modifia sesdemandes tout au long des négocia-tions. Les modifications totalisaientpas moins de 22 reculs lors de la pré-sentation de l’offre finale.

En plus de mettre ses employés enlock-out, Pétro-Canada utilise des bri-seurs de grève (scabs). En effet, suiteà une enquête du ministère du Travail,Pétro-Canada est reconnu utiliser 26briseurs de grève. Face à cette situation,je n’ai qu’une seule pensée, la directionde Pétro-Canada est une belle gang detrous du…

De plus, le syndicat dénonce l’uti-lisation abusive des cadres de la com-pagnie qui tentent de faire fonction-ner la raffinerie. En effet, les cadressont forcés à travailler de trop longues

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

heures et doivent de plus dormir surles lieux. Cette situation met en périlla sécurité à l’intérieur et à l’extérieurde la raffinerie. Le syndicat rappellequ’une situation similaire avait menéà l’explosion d’une raffinerie du Texas,le 23 mars 2005, causant 14 pertes devie. Une commission d’enquête avaitconclu que l’accident avait été causépar des cadres trop fatigués.

Actuellement, la raffinerie Pétro-Canada fonctionne avec 140 personnespour une charge de travail faite habi-tuellement par 260 personnes. Jepense que cette situation sera, à longterme, une belle recette pour unecatastrophe.

En passant, Pétro-Canada « compa-gnie au bord d’une faillite certaine » aengrangé pas moins de 2,73 milliardsen 2007.

En terminant, je désire offrir monsoutien aux syndiqués et à son exécu-tif syndical et je me déclare en faveurdu boycottage demandé par lesemployés de Pétro-Canada et je vousencourage à emboîter le pas.

NOUS TRAVERSERONSLE PONT LORSQUENOUS SERONS RENDUSÀ LA RIVIÈRE!!!

L’automne dernier était déposé, àl’Assemblée nationale, le contrat duprojet de l’autoroute et du pont del’autoroute 25 (A-25). Ce projet estévalué à environ 483 millions de dol-lars. Il faut rappeler que ce projet serafait sous le mode PPP (partenariatpublic-privé), partenariat si cher auxlibéraux de Jean Charest. En théorie,les projets de cette nature devraientêtre des modèles de transparence ettrès avantageux pour les Québécois.Le gouvernement a même mis surpied l’Agence des PPP dans un but,selon moi, de faire croire que tout estsous contrôle et que toutes lesfacettes sont étudiées.

En pratique, la réalité est tout autreet est, pour moi, très inquiétante.Dans ses éditions du 21 et22 novembre dernier, le journalLe Devoir nous informe sur des faitstrès inquiétants qui me porte à mequestionner. Il est entre autres faitmention que lors du dépôt du contrat,

le nom du véritable propriétaire étaitbiffé. En ce qui a trait au réel proprié-taire de ce projet, je voudrais faire un

petit jeu avec vous pour l’identifier.Donc, identifiez le propriétaire et cou-rez la chance de gagner une passe gra-tuite d’un an pour passer sur le pont!

Selon vous, le propriétaire est :

A. Power Corporation;

B. Quebecor;

C. Céline et René;

D. Macquarie Group.

Bien non, ce n’est pas « C ». Un grosbravo à ceux qui ont répondu « D ».J’entends l’écho qui se demande de quiil s’agit exactement et d’où provient-il? Donc, si vous êtes prêts, je tenteraide vous informer. Macquarie Grouppossède plusieurs filiales dans lemonde et se spécialise dans l’acquisi-tion et le développement d’infrastruc-tures publiques.

Elle possède des actifs d’environ15 milliards de dollars ce qui repré-sente presque la taille de PowerCorporation. Le plus important,c’est que cette compagnie estaustralienne. Oui, vous avez bienlu! Le propriétaire de par ses filialesdu projet A-25 est australien. Je pré-sume que c’est ce qui explique le faitque le nom était biffé!! De plus, lapapesse des PPP, la ministre MoniqueJérôme-Forget, a refusé de donner l’in-formation selon laquelle ce projetétait avantageux pour le contribuablequébécois en revenant moins dispen-dieux que s’il était géré et réalisé parle ministère des Transports. Selonmoi, ce comportement cache quelquechose qui ne sent pas très bon. Il y aaussi la durée du contrat qui m’in-quiète. En effet, ce contrat est d’unedurée de 35 ans. Donc, réalisons-nous que nous allons être loca-taires dans notre propre maisonpour une période de 35 ans? Deplus, je voudrais vous faire une petiteprédiction : quelques années après laréalisation de ce projet, suite à l’habi-

tude d’utilisation des usagers, lescoûts d’accès vont augmenter de façonimportante et nous serons sans alter-

native, car nous ne serons pas les pro-priétaires. De plus, advenant un ras-le-bol de la population et une demandede rupture de contrat, pensez-vous uninstant aux coûts reliés à cettedémarche? Mes amis, à vos porte-feuilles!

Alors, chers politiciens, à quandvotre refrain sur la capacité de payerdes citoyens?

REMERCIEMENTS ÀSYLVAIN ET LUC

Je désire profiter du privilège quem’offre cette tribune pour remerciermessieurs Sylvain Huet et LucBoisvert pour leur travail au sein duConseil syndical de notre Association.

Messieurs, ce fut très agréable devous côtoyer tout au long de cesannées et sachez que je l’ai apprécié.Bonne chance dans vos nouveauxdéfis. Peut-être un retour un jour! Jesuis convaincu que l’Associationpourra compter sur votre étroite colla-boration même si vous n’êtes plus auConseil. Messieurs, salutations syndi-cales!

Pour ceux qui seraient tentés defaire un lien entre le départ de Sylvainet Luc avec une quelconque dissen-sion à l’Association, je vous invite àposer la question aux principaux inté-ressés.

De plus, je voudrais saluer la moti-vation des membres qui brigueront lessuffrages des districts 5 et 9. BravoMessieurs!

Je trouve que certains passent desparoles aux actes contrairement àd’autres qui passent de la parole à…la parole!

Syndicalement.�

« Afin d’éviter de mauvaises surprises, contactezrapidement votre directeur syndical. »

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

Texte rédigé par Céline Allaire, avocate chez Philion Leblanc Beaudry, un cabinet d’avocats spécialisé en relations de travail au service des syndicats

LA LOI SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ETLES MALADIES PROFESSIONNELLES : LES DROITSET LES OBLIGATIONS DU TRAVAILLEUR

�La Loi sur les accidents du travail et lesmaladies professionnelles, L.R.Q., c. A-3.001, appelée LATMP, est une loi d’ordrepublic, c’est-à-dire que c’est une loi àlaquelle on ne peut déroger, même parentente entre les parties, à moins que lesententes soient plus avantageuses que cequi est prévu dans la loi.

Cette loi est dite d’ordre social en cequ’elle a comme objectif la réparation deslésions professionnelles et les consé-quences que ces lésions entraînent pour lebénéficiaire.

Cette loi confère en outre, dans leslimites prévues à cette dernière, le droit deretour au travail du travailleur victime d’unelésion professionnelle.

La lésion professionnelle est définiecomme suit par la loi :

« Une blessure ou une maladie qui survientpar le fait ou à l’occasion d’un accident dutravail, ou une maladie professionnelle, ycompris la récidive, la rechute ou l’aggrava-tion »

Dans les lignes qui suivent, nous traite-rons de la blessure subie suite à un accidentdu travail.

L’accident du travail est défini par la loicomme étant :

« Un événement imprévu et soudain attri-buable à toute cause, survenant à unepersonne par le fait ou à l’occasion de sontravail et qui entraîne pour elle une lésionprofessionnelle »

QUE FAIRE EN CAS D’ACCIDENT DE TRAVAIL?

La première chose à faire lorsque vousvous blessez au travail est d’informer votreemployeur et ce, même si vous croyez que lablessure est mineure et qu’elle guérira d’elle-même.

Dans un deuxième temps, si votre arrêtde travail vous oblige à vous absenter au-delà de la journée de l’accident, consultezun médecin qui remplira une attestationmédicale, attestation que vous devrez don-ner à votre employeur le plus tôt possible.

Le travailleur a 6 mois de la manifesta-tion de sa lésion pour produire sa récla-mation à la CSST.

Sachez qu’une blessure qui survientsur les lieux du travail, alors que le tra-vailleur fait son travail, est présumée unelésion professionnelle et que si la récla-mation du travailleur a été faite sans délai,il reviendra alors à l’employeur de démon-trer que la blessure n’est pas une lésionprofessionnelle. Il y a alors renversementdu fardeau de preuve, ce qui dans la majo-rité des cas, facilitera l’acceptation de laréclamation par la CSST.

La troisième chose à faire est de remplirle formulaire appelé « Réclamation du tra-vailleur ». Quoique la CSST vous suggèrede remplir cette réclamation si vous vousabsentez pour plus de 14 jours, n’atten-dez pas, remplissez ce formulaire même sivotre absence est en-deçà de 14 jourspour la simple et bonne raison qu’unerécidive, rechute ou aggravation pourraitsurvenir. Vous pourriez alors vous fairerembourser des frais de déplacement pourles traitements, les traitements et celamême si vous n’êtes pas en arrêt detravail.

LE SUIVI DU DOSSIERIl est important de savoir que vous

devez passer tous les examens médicauxdemandés par votre médecin et suivreles traitements recommandés. De plus,vous devrez informer la CSST de toutchangement à votre situation.

QUE SE PASSE-T-ILPENDANT MON ARRÊTDE TRAVAIL?

Au cours de votre arrêt de travail, vousdevrez consulter le médecin désigné parvotre employeur si celui-ci l’exige suiteà la réception d’un rapport qu’aura pro-duit votre propre médecin. Cette de-mande pourrait également être faite parla CSST. Sachez que les examens médi-caux en cours de processus de traite-ment du dossier sont tout à fait légaux

et prévus à la loi. Ces expertises doiventcependant faire l’objet d’un suivi. Il esttrès important d’informer votre représen-tant syndical à toutes les fois où l’em-ployeur et/ou la CSST vous convoque àune expertise.

LE SUIVI DU DOSSIERPENDANT VOTRE ARRÊTDE TRAVAIL

Vous devez aviser la CSST de toutchangement à votre situation ou detoute impossibilité de vous présenterchez votre médecin, chez le médecin devotre employeur ou chez les différentsthérapeutes. Sachez qu’une absence nonautorisée à l’un ou l’autre de ces rendez-vous pourrait entraîner un arrêt de paie-ment des indemnités de remplacementdu revenu.

LES MESURES DISCIPLINAIRES

Enfin, la loi prévoit que l’employeurne peut congédier, suspendre ou dépla-cer un travailleur ou exercer à sonendroit des mesures discriminatoires oude représailles en lui imposant touteautre sanction parce qu’il a été victimed’une lésion professionnelle ou à causede l’exercice d’un droit que lui confère laLoi sur les accidents du travail et lesmaladies professionnelles.

Le travailleur qui croit avoir été l’objetd’une sanction plus avant décrite peut, àson choix, recourir à la procédure degrief prévue à la convention collectiveou soumettre une plainte à la CSST etdans ce dernier cas, dans un délai de 30jours de la connaissance de l’acte, de lasanction ou de la mesure dont le tra-vailleur se plaint.

Ce bref exposé nous a permis de faireune première introduction concernantl’application de la LATMP. Entre-temps,nous vous invitons à travailler prudem-ment.�

CA/cso

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FONDS DE BIENFAISANCE

PPaarr SSeerrggee SSoocchhooddoo ll sskkyy,, pprrééss iiddeenntt

DDEESS PPOOMMPPIIEERRSS DDEE MMOONNTTRRÉÉAALL

LE FEU SACRÉ�Notons que, Le feu sacré, livre sur l’histoire des pom-

piers de Montréal depuis le début de la colonie, est main-tenant disponible dans quelques librairies, soit chezRenaud-Bray et Archambault.

DONSIl est important de mentionner que le Fonds de bienfai-

sance des pompiers de Montréal a fait des dons à quelquesorganismes à but non lucratif du Grand Montréal, dont ladystrophie musculaire de Montréal.

PANIERS DE NOËL DE L’ASSOCIATIONMalheureusement, en cette 20e année d’anniversaire, le

taux de participation à l’événement des Paniers de Noël 2007fut très décevante. Cela m’a beaucoup attristé, car les paniersde Noël nous permettent d’aider plus de 1200 familles denotre ville, et ce, depuis 20 ans.

Je pense qu’un questionnement de la part de l’Associationainsi qu’un changement à la coordination sont nécessairespour continuer le bon déroulement de cet événement.

C ’ e s t a i n s i q u eje vous annonce

mon départà titre de

coordon-n a t e u rdes pa-niers deN o ë l .L’arrivéede sang

nouveaupermettra

sûrement larelance de ce

projet merveilleux,et ce, pour l’image des

pompiers de Montréal et de notre Association.

Je voudrais remercier sincèrement tous les bénévoles quiont participé au cours des dix années de mon implication àcet événement. Encore merci!�

Chers confrères et consœurs,Le Conseil d’administration du Fonds de bienfaisance a besoin de nouveaux membres!S’il vous plaît, faites parvenir vos coordonnées à Catherine Rousse de l’Association, partéléphone au 514 527-9691 ou par courriel à [email protected] afin que nouspuissions vous contacter. Merci de votre implication.

Une souris vous informe!

www.adpm.qc.ca

A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

PPaarr PPeerrrryy BBiissssoonn,, aaggeenntt ddééssiiggnnéé

LE PROGRAMME CONJOINT D’AIDEAUX EMPLOYÉS POMPIERS

Philippe Baron 10-1 - - - - - - - - - - -(514 935-1334) Nathalie Ménard Educ Pu - - - - - - - - -(514 872-7495)

Richard Bowes RCI - - - - - - - - - - - -(514 872-0912) Michel Michaud 55-3 - - - - - - - - - - - -(514 280-7855)

Paul-André Cadieux 17-4 - - - - - - - -(514 327-3417) Réal Morency 56-1 - - - - - - - - - - - - - (514 280-7856)

Charles Castonguay 30-3 - - - - - - - -(514 277-9066) Normand Nadon Educ Pu - - - - - - - - -(514 872-7495)

Nancy Cloutier 74-4 - - - - - - - - - - - (514 731-3504) Éric Payette 4-2 - - - - - - - - - - - - - - -(514 731-5352)

Stéphane Daoust 40-2 - - - - - - - - - - (514 351-4918) Sylvain Piché 9-3 - - - - - - - - - - - - - -(514 721-7006)

Marc-André Galipeau 65-2 - - - - - - - (514 280-7865) Gyslain Rastel 29-1 - - - - - - - - - - - - -(514 521-6821)

Alain Gaumond 55-4 - - - - - - - - - - -(514 694-2514) Claude Ratté 13-2 - - - - - - - - - - - - - -(514 280-7813)

Gaétan Héroux 10-3 - - - - - - - - - - -(514 935-1334) François Rosa 5-4 - - - - - - - - - - - - - -(514 848-9869)

Michel Isabel 13-3 - - - - - - - - - - - -(514 522-5318) Pierre Savard 74-4 - - - - - - - - - - - - -(514 731-3504)

Guy jr Lalonde 33-3 - - - - - - - - - - - (514 769-0811) Sylvain Tessier 50-1 - - - - - - - - - - - - -(514 728-7642)

Pascal Martin 40-3 - - - - - - - - - - - -(514 351-4918)

POUR TOUTES LES SITUATIONS DE LA VIE D’AUJOURD’HUI FACE AUXQUELLES TOIET TES PROCHES SE SENTENT DÉPASSÉS ET DÉPOURVUS, TU PEUX COMMUNIQUERAVEC UN DES AGENTS D’ORIENTATION SUIVANTS :

« NOTRE PAE, COMMENT Y MARCHE? »

QUI FAIT QUOI?LES AGENTS D’ORIENTATION

Ce sont des confrères en caserne qui ont reçu une solide formation de base(six journées complètes) et de la formation continue leur est régulièrementofferte. Leur rôle est d’être disponible pour les pompiers qui les contactent.Par leur présence continue en caserne, ils assurent un accès facile etrapide au PAE.

Prends le P. C. et appelle ton PAE

�Il est important de rappeler que toutes les procédures de notre programme d’aide aux employés pompiers (PAE) sontentérinées par le comité paritaire du PAE, soit par le président de l’Association des Pompiers de Montréal (APM), M. MichelCrevier et l’assistant-directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), M. Luc Turgeon. Il est important de gar-der en mémoire que seules les lignes directrices et l’organisation du PAE relèvent du comité paritaire.

Cela étant dit, il faut rappeler que la priorité de notre PAE demeure la confidentialité. Tous les pompiers impliqués auPAE se sont engagés à respecter l’éthique de la confidentialité comme tout professionnel. Il s’agit de la première formationque tout un chacun a reçu. Sans le consentement écrit de la personne concernée, aucune information confiée à un membredu PAE n’est partagée à qui que ce soit. Vous pouvez même demander de l’aide sans avoir à vous identifier.�

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

LES AGENTS DÉSIGNÉSNous sommes des agents d’orientation qui tra-

vaillent de jour au PAE. Notre principale caractéristique,c’est d’être en lien avec un réseau de professionnelscompétents, disponibles et conscients de la façonappropriée d’accompagner des hommes. Nous avonsaussi des ressources pour les pompières. Dans un pre-mier temps, nous devons nous assurer de bien évaluerla situation avec la personne qui en fait la demande afinde définir le mieux possible le ou les besoins. Notre rôleconsiste donc principalement à faire de la référence.Nous facilitons le choix et le contact entre les pompierset les professionnels.

Il y a un agent désigné qui est libéré de façon per-manente pour le PAE et d’autres qui viennent travaillerau PAE lorsque leur équipe travaille de jour en caserne.Il y en a aussi quelques-uns qui remplacent lors d’ab-sences ou de vacances.

UN RÉSEAU DE PAIRS AIDANTS : DES CONFRÈRES AU SERVICE DESAUTRES

Le support offert par notre réseau de pairs aidants,dans une approche communautaire, favorise l’enrichis-sement et l’amélioration tout autant qu’il aide à la récu-pération et le maintien d’une santé mentale adéquate,et ce, pour l’ensemble de tous les employés pompiers etleur famille ainsi que pour les équipes de travail. Parconséquent, depuis maintenant plus de cinq ans, lesupport du réseau d’agents d’orientation ainsi que lesoutien de l’équipe des agents désignés sont devenusdes facteurs déterminants de la santé mentale pourl’ensemble des pompiers et leur famille. Ce sont 154différentes demandes que nous avons eues en 2007.

NOS CONFRÈRES TRAVAILLENTAVEC L’ACCOMPAGNEMENT

En plus de la formation reçue, les pompiers engagésau sein de notre PAE utilisent l’accompagnement.Qu’est-ce que l’accompagnement? De plus en plusdocumenté scientifiquement, l’accompagnement c’estla découverte du pouvoir relationnel de la simple pré-sence : présence de qualité, profonde et incondition-nelle. Nous, les agents désignés, personnes de cœur,avons en plus de nos formations comme principal outil,notre être et notre présence. Nous offrons à des per-sonnes dans le besoin un espace d’accueil où vivreentièrement cette étape de vie où elles se retrouventtrès morcelées. Simplement par la présence... en étantlà, entièrement là, avec l’autre, sans attente, sans juge-ment, à l’occasion sans rien faire d’autre qu’être là...C’est alors, souvent, que quelque chose se passe. Cequelque chose qui relève de ce que Christiane Singerappelle à juste titre « le mystère de la présence! »(Singer, 1996). Fascinée et inspirée par la qualité de pré-sence dont parlent tant les accompagnateurs de per-sonnes en fin de vie, elle s’est demandé pourquoiattendre la maladie, voire l’imminence de la mort pouroffrir une telle qualité de présence. Pourquoi ne pasaccompagner dans les autres sphères de la vie avec lamême texture relationnelle, avec la même prépondérance

Un programme personnalisé,

libre et volontaire

Agent désigné à temps pleinPerry Bisson

Les agents désignés qui travaillent auPAE lors de leur quart de jour◗ Sylvain Tessier (50-1)

◗ Gyslain Rastel (29-1)

◗ Marc-André Galipeau (65-2)

◗ Paul-André Cadieux (17-4)

◗ Nancy Cloutier (74-4)

Les agents désignés qui font du rempla-cement■ Claude Ratté (13-2)

■ Michel Isabel (13-3)

■ Richard Bowes (RCI-4)

Le support de ce réseau d’entraide provenant devos confrères pompiers permet de mieux faireface au stress et ainsi maintenir ou encore réta-blir notre équilibre psychologique lorsqu’il estaffecté. Effectivement, des études ont démontréque l’aide non professionnelle contribue defaçon importante au bien-être affectif des indi-vidus dans notre société; un tel réseau d’aidenous protège de la dépression, de la maladiementale, du suicide, d’un divorce, de la délin-quance, d’usage de drogue, etc.

Disponible 24 heures sur 24,7 jours par semaine

Il vous suffit de faire un appelEn cas d’urgence, pour un

accompagnement immédiat,tu peux composer le

514 218-0490 (téléavertisseur).Tu peux également communiquer

avec le PAE en expédiant un courriel à[email protected]

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

accordée à la qualité de présence à l’autre, en allant àsa rencontre dans sa globalité et son entièreté? C’estpourquoi, nous les pompiers au PAE, nous proposonsl’accompagnement pour nos confrères et consœurs.Pas besoin d’attendre d’être au chevet d’un mourantpour offrir une telle qualité de présence. Ceux et cellesqui font appel au PAE ont droit à cette qualité d’atten-tion.

SERVICES OFFERTSAfin d’être disponible à toutes éventualités, un ser-

vice d’aide de première ligne est offert 24 heures sur 24,7 jours par semaine. Le service est assuré par un agentdésigné du lundi au vendredi et par un agentd’orientation les fins de semaine.Cette disponibilité permet d’of-frir un soutien, une présence etune coordination par desconfrères lorsque des interven-tions potentiellement traumati-santes surviennent lors d’unappel ou encore lors de situationsdifficiles dans le milieu de vie d’unpompier. Cela nous permet d’êtreproactifs et de mobiliser rapidementles effectifs requis afin de minimiser les impacts àcourt, moyen et long termes pour la santé psycholo-gique des personnes impliquées.

Les agents désignés ont bâti une vaste et solide listede ressources externes de professionnels compétents(dans tout le Grand Montréal et ses banlieues) pourrépondre à l’ensemble des problématiques et difficultéssuivantes :

❖ Rencontre de postventilation (débriefing);❖ Désordre de stress post-traumatique;❖ Problèmes familiaux, famille d’origine ou recomposée;❖ Difficultés dans le rôle de parent : relation

parent-enfants, parent-adolescents;❖ Difficultés conjugales : thérapie de couple, séparation

ou divorce;❖ Solitude;❖ Deuil;❖ Difficultés relationnelles;❖ Problèmes de santé : soi-même ou un proche;❖ Problèmes financiers ou budgétaires;❖ Problèmes juridiques;❖ Comportements compulsifs : alcoolisme, toxicomanie,

jeux, troubles alimentaires, etc.;❖ Troubles affectifs ou émotifs;❖ Problèmes de stress ou d’anxiété;❖ Troubles d’adaptation ou de personnalité;❖ Problèmes interpersonnels en caserne;❖ Toutes formes de harcèlement : victime ou harceleur;❖ Problèmes d’équipes en caserne : résolution de

conflits, médiation, consolidation d’équipe;

❖ Troubles de la personnalité, entre autres : traitparanoïde, schizophrénique ou personnalité limite;

❖ Problèmes de santé mentale : dépression, phobies etautres;

❖ Problèmes liés au suicide;❖ Toutes autres situations de la vie d’aujourd’hui face

à laquelle quelqu’un se sent dépassé ou dépourvu.

COMMENT ÇA SE PASSE?Tous les pompiers impliqués au PAE personnalisent

la démarche. Bien que nous ayons des lignes directrices,nous sommes aussi conscients de l’importance de défi-nir avec le pompier qui nous appelle, la procédure à

suivre. Dans un premier temps, lepompier peut téléphoner à un agentd’orientation pour échanger sur sasituation. La conversation peut avoirlieu au téléphone ou encore en allantprendre un café. Souvent, une belleconversation avec quelqu’un deneutre permet de faire la différence.Lorsque c’est nécessaire de faire

référence à un professionnel, le pom-pier doit alors contacter l’agent désigné en service.

OBJECTIF : UN SERVICE RAPIDEL’agent désigné et le pompier concerné conviendront

d’un rendez-vous dans les 48 heures ouvrables à moinsde circonstances exceptionnelles. Cette rencontre peutavoir lieu au bureau du PAE, dans le Vieux-Montréal ouencore à l’APM selon le choix du pompier. À la suite decette rencontre, l’agent désigné offrira une ou des res-sources qui offriront un premier rendez-vous dans undélai de cinq à sept jours ouvrables.

UN SUIVI DE QUALITÉEn parallèle des soins professionnels, les agents

d’orientation ainsi que les agents désignés offrent unsuivi tout au long de la démarche. Toujours dans unsouci de personnaliser le soutien, tout cela se passeselon les besoins et les ententes convenues avec lepompier.

Lors d’une absence au travail sur une plus ou moinslongue période de temps, nous portons une attentionparticulière lors du retour en service.

De plus, dans certains cas, une visite ou un soutienauprès de l’équipe sont offerts par l’agent désigné,lorsque nécessaire. Que ce soit pour favoriser un retourharmonieux au travail ou pour toute autre informationpertinente, un agent désigné est toujours disponible, etce, dans le respect de la confidentialité.

Si tu en ressens le besoin, il n’est plus nécessaired’attendre et d’endurer plus longtemps. Tu peux nouscontacter quand tu veux!

Demander de l’aide,

c’est adulte

et responsable

Nous désirons vous informer que les employés suivants

ont été promus. Nous les félicitons et nous leur souhaitons

bon succès dans leur nouvelle fonction..

CAPITAINESMatricule Nom et prénom Date136426000 BATTISTA, Ronald 26-11-2007136489000 BOURDEAU, Richard 26-11-2007127765000 DESCHUYMER, Claude 26-11-2007136648000 FAUCHER, Patrick 26-11-2007149180000 GAUTHIER, Jean 26-11-2007103220999 PELUSO, Anthony 18-02-2008136933000 MORISSET, Daniel 18-02-2008136548000 GRONDIN, Jean 18-02-2008136809000 LAMONTAGNE, Steve 18-02-2008136907000 MALO, Eric 18-02-2008137023000 ROY, Stéphane 18-02-2008136924000 MARTEL, Dany 18-02-2008139209000 BOISVERT, Alain 18-02-2008139067000 CHEVALIER, Sylvain 18-02-2008144773000 PELLETIER, Allan 18-02-2008149438000 CHAUSSÉ, Alain 18-02-2008149901000 LABONTÉ, Richard 18-02-2008162638999 POISSON, Mathieu 18-02-2008

LIEUTENANTSMatricule Nom et prénom Date197538999 THOMPSON, Neil 10-12-2007626832000 TARDIF, Gilles 10-12-2007615461000 MASSÉ, Sylvain 10-12-2007172093000 HÉTU, Jean-Marc 10-12-2007171511000 DANELLA, Giovanni 10-12-2007149260000 BEAUDOIN, Mario 10-12-2007609576000 ST-AUBIN, Éric 10-12-2007609530000 LEBOEUF, Danny 10-12-2007606533000 CARRIER, Michel 10-12-2007171600000 DESCHÊNES, Marc 10-12-2007646384000 LIMOGES, Pierre 10-12-2007600058000 BOUCHER, Pierre 10-12-2007626405000 LAURIN, Yannick 10-12-2007606579000 JEAN, André 10-12-2007615354000 DOYON, François 10-12-2007646044000 BERTHIAUME, Patrice 10-12-2007144880000 ARCHAMBAULT, Daniel 18-02-2008609549000 PERREAULT, Martin 18-02-2008609398000 BOYER, Martin 18-02-2008626869000 PAQUETTE, Raymond 18-02-2008626333000 DESCHATELETS, Eric 18-02-2008606551000 JACOB, Mario 18-02-2008646303000 TRUDEL, Patrick 18-02-2008646393000 ROGER, Sylvain 18-02-2008646375000 LAVOIE, Yvan 18-02-2008125981999 CHAGNON, Dominique 18-02-2008129158999 VACHON, Nicolas 18-02-2008102284999 SONNEL, Terry 18-02-2008146200999 PELLETIER, Eric 18-02-2008145487999 LEFEBVRE, François 18-02-2008144346999 FINLAY, Patrick 18-02-2008146601999 ROSSI, Roberto 18-02-2008142980999 BÉRICHON, Denis 18-02-2008

Nouvelles du comité socialde l’Association des Pompiers de Montréal Inc.

LA RETRAITE EST LE DÉBUT D’UNE VIE NOUVELLEVoici la liste des membres qui ont pris dernièrement leur retraite.

Nous leur souhaitons une heureuse et longue retraite.

ALARIE, ROBERTPompierEntrée : 26/11/1973Retraite : 19/02/2008Caserne : 22-DRMI

BARRETTE, NORMANDLieutenantEntrée : 30/07/1977Retraite : 13/03/2008Caserne : 33-23-3-31-41-30-37-43

BONNEAU, ANDREPompierEntrée : 09/07/1974Retraite : 28/03/2008Caserne : 57

BOUCHARD, ANDRECapitaineEntrée : 28/05/1971Retraite : 19/02/2008Caserne : 38-16-39-14-48-15-CF

BOUDREAU, LOUISCapitaineEntrée : 01/04/1975Retraite : 16/03/2008Caserne : 28

BOUGIE, CHRISTIANCapitaineEntrée : 17/07/1978Retraite : 13/10/2007Caserne : 45-16-25-30-44-9-35

BRISSET, MARCPompierEntrée : 01/11/1979Retraite : 29/11/2007Caserne : 28

CARDIN, ANDREPompierEntrée : 01/12/1975Retraite : 13/11/2007Caserne : 18-23-5-15-27-46-50

CLERMONT, MICHELPompierEntrée : 20/06/1988Retraite : 30/10/2007Caserne : 25-40

CLOUTIER, PIERRELieutenantEntrée : 04/12/1972Retraite : 28/03/2008Caserne : 61

COULOMBE, MICHELPompierEntrée : 17/06/1976Retraite : 25/01/2008Caserne : 18

DUBE, MICHELLieutenantEntrée : 28/05/1971Retraite : 15/11/2007Caserne : 38-3-27-4-46-67-46-76

DUPUIS, YVESPompierEntrée : 01/10/1976Retraite : 01/01/2008Caserne : 66-67

DURAND, GILLESPompierEntrée : 17/06/1976Retraite : 01/12/2007Caserne : 18-17

FLEURENT, LOUISLieutenantEntrée : 19/08/1974Retraite : 19/11/2007Caserne : 25-3-23-39-50-15

FOURNIER, MICHELPompierEntrée : 17/06/1976Retraite : 02/02/2008Caserne : 17

FREDERICK, SYLVAINLieutenantEntrée : 23/04/1979Retraite : 01/10/2007Caserne : 71

GAREAU, YVESPompierEntrée : 07/10/1976Retraite : 13/02/2008Caserne : 10-5

GAUDET, PAULCapitaineEntrée : 22/11/1976Retraite : 24/11/2007Caserne : 4-ST-15-44-43

JALBERT, MICHELPompierEntrée : 01/12/1975Retraite : 26/10/2007Caserne : 42-5-3-77

KINGSLEY, CLIFFORDCapitaineEntrée : 01/01/1976Retraite : 01/11/2007Caserne : 78-51

LAPOINTE, JACQUESPompierEntrée : 28/09/1977Retraite : 28/03/2008Caserne : 17-DRMI

LARIVIERE, YVONPompierEntrée : 22/11/1976Retraite : 15/10/2007Caserne : 34-15

LAVIGNE, YVANLieutenantEntrée : 04/09/1975Retraite : 19/11/2007Caserne : 34-15-43-50-57

LAZURE, PIERREPompierEntrée : 22/09/1975Retraite : 23/01/2008Caserne : 65-52

LECLERC, RICHARDLieutenantEntrée : 04/06/1973Retraite : 01/10/2007Caserne : 79-55

LEGAULT, ALAINLieutenantEntrée : 17/10/1975Retraite : 21/01/2008Caserne : 57

LEONARD, GERALDCapitaineEntrée : 07/10/1977Retraite : 21/10/2007Caserne : 11-15-31-9-23-37

LOZEAU, RICHARDCapitaineEntrée : 17/07/1978Retraite : 21/10/2007Caserne : 26-16-39-44-30-50-19

MARTEL, JEAN-PIERREPompierEntrée : 27/09/1978Retraite : 29/11/2007Caserne : 34-25-10-42-71

MILETTE, JACQUESLieutenantEntrée : 06/03/1978Retraite : 17/11/2007Caserne : 23-11-CF-19-37-43-27-14-49-PS

MORRISSETTE, CLAUDEPompierEntrée : 27/08/1973Retraite : 19/01/2008Caserne : 22-DRMI

PELLETIER, NORMANDPompierEntrée : 07/10/1977Retraite : 21/10/2007Caserne : 41-35-23-15-37

PELOQUIN, ALAINPompierEntrée : 06/03/1978Retraite : 20/10/2007Caserne : 32-23-42

POITRAS, DANIELPompierEntrée : 13/10/1973Retraite : 23/11/2007Caserne : 16-5-13-14

ROCHELEAU, BERNARDPompierEntrée : 22/11/1976Retraite : 24/02/2008Caserne : 45-30-13-16

SCHIMDT, WALTERPompierEntrée : 05/02/1979Retraite : 11/11/2007Caserne : 76

TARDIF, ROBERTCapitaineEntrée : 17/06/1976Retraite : 20/01/2008Caserne : 18-17

THIBAULT, GERALDCapitaineEntrée : 06/03/1978Retraite : 25/12/2007Caserne : 40-13-19-26-14-49-48

VIAU, JEAN-CLAUDELieutenantEntrée : 31/01/1972Retraite : 28/03/2008Caserne : 31-65

WALSH, BRIANCapitaineEntrée : 03/01/1978Retraite : 14/02/2008Caserne : 76

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

RESPECT

PPaarr MMaarrcc PPootteell,, ddiirreecctteeuurr ssyynnddiiccaall dduu ddiissttrriicctt nnoo 11

�Durant les années 90, l’Association s’est souvent fait reprocher son manque de respect envers les membresqui s’aventuraient à prendre la parole au micro durant les différentes assemblées.

Notre Association s’est engagée, au cours des dernières années, à respecter et à laisser les membres s’exprimersur différents sujets.

Que les membres aient des questionnements sur différents points, ou bien qu’ils soient tout simplement endésaccord avec les décisions de l’APM, soit.

Par contre, la liberté d’expression ne confère pas aux gens le droit d’insulter ou d’être irrespectueux envers leursinterlocuteurs. Il y a une façon de dire et de faire les choses, tout en demeurant à l’intérieur de certaines limites.

La démocratie fait partie intégrante de notre Association. Appliquons-nous à la mettre en pratique, pour queles assemblées demeurent un endroit d’échanges d’idées et de débats, et non une tribune servant à régler descomptes…�

Ce petit texte est écrit pour souligner le professionna-lisme et la vivacité d’esprit de notre confrère pompier, Luc Samson 49-3.

Il s’agit d’un événement qui s’est produit le 12 décem-bre dernier sur la voie élevée de l’autoroute métropoli-taine. Alors qu’il se rendait au garage municipal (GM) pour une réparation mineure avec le 249, sans officier et sans pompier autre que lui, le pompier Luc Samson a dû intervenir sur les lieux d'un incendie d’automobile. Luc a agi avec rapidité et sang-froid pour éteindre le feu.

Samson arrive à pointEn effet, alors qu’il était

seul, il a pris le temps d’immobiliser son véhicule de façon sécuritaire, de créer un appel, d’engager sa pompe, d’enfiler son habit de combat, de tirer un jet, d’envoyer l’eau dans le jet et il a même éteint le feu lui-même avant que le 237 arrive sur les lieux.

Avec la gentillesse qu’on lui connaît, Luc a transféré avec humour le PC à l’officier du 237 à son arrivée sur les lieux. Inutile de vous dire combien les gars du 37 étaient surpris, mais surtout amusés par la situation.

Finalement, Luc s’en est allé, comme si de rien n’était, à son rendez-vous, presque sans retard, comme un samouraï solitaire, fier après un combat victorieux.

Enfin, peut-être que plu-sieurs d’entre nous en auraient fait autant, mais je tenais tout de même à souli-gner ces faits et gestes, car nous, au 49-3, sommes très fiers de notre Ti-Luc!

Stéphane Rivest 49-3

33

Par Dr Benoit Deshaies, md

�Quelle explication pourrait-ondonner pour le grand succès obtenu àla soirée Vins et Fromages, le 3 avrildernier au Centre 7400 du boulevardSaint-Laurent à Montréal? Ce fut unesoirée épatante, tant par le nombre debillets vendus (350 sur 350, soit à gui-chet fermé pour la troisième annéeconsécutive...) que par l’Associationdes Pompiers de Montréal qui y estpour beaucoup dans ce résultat. Laparticipation fut vivante, dynamiqueet remarquable par les multiples pré-sences venues de toutes les affilia-tions syndicales, sans « partisanerie »et tous sympathiques au « DRAMEQUE VIVENT LE TRAVAILLEUR ET LATRAVAILLEUSE » atteints de lésionsprofessionnelles (LP).

Qui conteste quoi? Le droit à lasanté nous concerne tous. Combienparmi nous s’occupent de « SES »affaires? Combien de fois malheureu-sement un confrère atteint de LP nedéclare-t-il pas celle-ci, et encoremoins à son représentant syndical?On pourrait dire qu’il en a honte!Pourtant, le syndicat est là pour ledéfendre et le fait généralement trèsbien, avec conscience et au meilleur

de ses connaissances. À ce facteur« travailleur », il y a de multiplesautres éléments avec lesquels le tra-vailleur doit vivre et certains sontd’une importance capitale dont avoirun médecin qui veut et n’a pas peurde prendre « sa défense le plusconsciencieusement possible ». Il y ena, mais ils sont de plus en plus rares.On a peur de se mettre les « fesses » àl’air lorsqu’ils auront à faire face à demultiples organismes (CSST) et leursprofessionnels médicaux (médecinsd’employeurs), dont leur raison d’être,en toute apparence du moins, est desauver de l’argent plutôt que de pro-téger et de récupérer la santé des tra-vailleurs atteints de LP. Il en est à peuprès ainsi des organismes dits« sociaux », mais dont la « consciencesociale » est au second plan, sinoninexistante. Ainsi parfois, il arrive quedes employeurs et organismes gouver-nementaux, principalement la CSSTavec son Bureau d’évaluation médicale(BEM), soient un très bel exempled’apparence « d’iniquité » envers lestravailleurs atteints de LP. En effet,scientifiquement la grande proportiondes accidents concernent le système

« locomoteur », le diagnostic est nonfondé si le travailleur n’a pas une frac-ture ouverte sans sang. Or, on pourraitconsidérer comme « illogique » l’omni-présence des « ORTHOPÉDISTES » auBEM dont beaucoup de travailleurs ontdû subir les conséquences des diagnos-tics émis par ces savants confrères.

Voilà le pourquoi et la raisond’être de la Polyclinique médicalepopulaire (PMP) et de la FondationDocteur Benoit Deshaies (FDBD) qui,toujours, se sont faits un point d’hon-neur et de conscience sociale dedéfendre les travailleurs! La PMP existedepuis plus de 40 ans. C’est dans cemême esprit que continuera d’existerla FDBD, le tout grâce à l’appui dumonde syndical. L’appui « grandiose »démontré par le monde syndical estune preuve éloquente du grand succèsobtenu à la soirée Vins et Fromages2008 du 3 avril dernier.

Vive la « SOLIDARITÉ-SANTÉ »des travailleurs. Soyons-en fiers!�

Un « ex-travailleur » de la santé

Docteur Benoit Deshaies, M.D.

LE POURQUOI DE LASOLIDARITÉ-SANTÉ

Polyclinique médicale populaire inc.1988, rue Sainte-Catherine Est • Montréal (Québec) • H2K 2H7

Téléphones : 514 524-3637 • 514 527-1571Télécopieur : 514 524-3638

Site Internet : polymedpop.comCourriel : [email protected]

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CES REFOULEMENTS D’ÉGOUTS QUI NOUS DÉGOÛTENT

BURROWES, COURTIERS D’ASSURANCES,VOUS INFORME...

�Ce matin, la météo prévoit despluies diluviennes dans votre région.Avant de vous rendre au travail, vousavez fermé toutes les fenêtres et vous n’yavez plus pensé jusqu’à ce que vousconstatiez, à votre retour, que votre sous-sol était inondé.

QUE S’EST-IL PRODUIT?Les pluies abondantes et le dégel sur-

chargent les égouts dont le contenurefoule par les raccordements et inondeles sous-sols. La plupart des municipalitéscanadiennes sont aux prises avec ce pro-blème parce que leur infrastructure nebénéficie pas d’un réseau contemporaind’évacuation et de drainage, ou parce queles drains autour des fondations des bâti-ments, les drains sanitaires et le drainagedes terrains ne suffisent pas à la tâche;une combinaison de ces facteurs peutégalement être en cause.

QUE FAIRE,MAINTENANT?➟ Éloignez votre famille et vos

animaux domestiques de la zoneinondée.

➟ Attention de ne pas vous électrocuter.➟ Si possible, fermez l’électricité –

tenez-vous sur une surface sèche etutilisez un morceau de plastique épaisou de bois pour fermer l’interrupteurprincipal. Faites ensuite vérifier votresystème électrique avant d’ouvrir toutinterrupteur.

➟ Si vous avez le gaz et que vousremarquez une odeur, appelez votrefournisseur immédiatement.

➟ Éteignez votre système central dechauffage ou de climatisation etempêchez l’eau de pénétrer dans lesconduits du plancher.

➟ Condamnez les ouvertures ou fermezl’alimentation en eau pour limiter lesdégâts.

➟ Ne nettoyez pas vous-même : l’eaud’égout contient des bactéries nociveset des contaminants. Demandez à uneentreprise spécialisée en restaurationde le faire.

➟ Faites une réclamation auprès devotre assureur et/ou de votremunicipalité dès que possible.

➟ Si vous nettoyez vous-même, portezdes gants et des vêtementsimperméables. Si vous utilisez unboyau d’arrosage, portez aussi deslunettes étanches ou de sécurité.Évitez de toucher l’eau d’égout ou lesbiens contaminés. Protégez votrevisage, vos yeux, coupures etégratignures; lavez immédiatementtoute plaie qui a touché cette eau.Lavez les surfaces et les bienscontaminés avec de l’eau chaudesavonneuse; désinfectez-les avec unesolution à base d’eau contenant 10 %d’eau de Javel.

LE REFOULEMENT DESÉGOUTS EST-ILCOUVERT PAR LESASSURANCES?

Le refoulement des égouts n’est pastoujours couvert. Lorsqu’il l’est, les dom-mages assurés sont habituellement cau-sés par une fuite d’eau soudaine et acci-dentelle de la conduite principale, de laplomberie, du système de chauffage, degicleurs ou d’air conditionné, et descuves intérieures. Généralement, lesassurances couvrent aussi les dommagescausés par l’eau qui est entrée par uneouverture soudaine et accidentelle, prati-quée par un risque assuré tel qu’une tem-

pête de vent, la grêle ou un incendie (etnon si l’ouverture a été créée par l’eau).

Les dommages attribuables à l’eau desurface ou à l’élévation de la nappephréatique, à l’infiltration d’eau ou auxfuites continuelles ou répétées ne sontpas couverts.

PEUT-ON PRÉVENIRLES REFOULEMENTSD’ÉGOUTS?

Oui. Les égouts sanitaires sont conçuspour disposer de trois types de déchets :les eaux usées, les excrétions et le papierde toilette. Ne versez jamais de graisse,de gras ni d’huile de cuisson dans voséviers ou toilettes. Ils s’accumulent, dimi-nuent le débit et bloquent parfois lestuyaux complètement. Raclez les restantsde nourriture ou recueillez-les dans letamis de votre évier et jetez-les dans lapoubelle.

Faites installer un dispositif de préven-tion des refoulements : il permet à l’eaude s’échapper tout en prévenant le refou-lement des eaux d’égout.

Ne plantez pas d’arbres ou de grosarbustes près de la conduite de votreégout latéral. Leurs racines pénètrentdans les conduits, y produisent des radi-celles et les bloquent.

Ne raccordez pas à votre égout sani-taire les drains en pierres sèches (« drainsfrançais »), les pompes de puisard etautres systèmes de protection contre lesinondations. Il est illégal de le faire et undépôt de limon bloquera votre conduit.

Enfin, avant d’acheter une maison oude louer un logement, informez-vous desantécédents et des risques d’inondation.��

PPoouurr pp lluuss ddee rreennssee iiggnneemmeennttss ,, nn ’’hhééss ii tteezz ppaass àà nnoouuss aappppee llee rr ::

551144 552222--22666611 eett 11 888888 552222--22666611

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

PPaarr BBeerrnnaarrdd MMaarrttiinn,, ppllaanniiff iiccaatteeuurr ff iinnaanncciieerr

LA CAISSE D’ÉCONOMIE DES POMPIERS,DES COLS BLEUS ET DES COLS BLANCS(MONTRÉAL, LONGUEUIL, REPENTIGNY)TÉL. : 514 526-4971 / 1 800 465-2449

RAFRAÎCHIR VOTRE STRATÉGIEDE PLACEMENT

L’ÉVOLUTION DE VOTRE SITUATIONPERSONNELLE

Vous devriez revoir votre stratégie de placement chaque foisque survient dans votre vie un changement susceptible de modi-fier votre profil d’investisseur. En voici quelques exemples :

■ Vie professionnelle. Grâce à une augmentation de salaire ouà un revenu plus élevé, vous pourriez accroître la somme dépo-sée régulièrement dans votre portefeuille de placement.

■ Vie familiale. La naissance d’un enfant, surtout le premier,transforme la vie de ses parents. Entre autres, ils font des pro-jets différents. Leur budget change et avec lui, toute leur plani-fication financière. Il en va de même quand les enfants quittentle foyer, mais à l’inverse, bien sûr : les parents disposent sou-dain d’une nouvelle marge de manœuvre.

■ État civil. Un changement d’état civil, qu’il s’agisse d’unmariage ou d’une nouvelle union, d’un divorce ou d’une sépa-ration, a des répercussions sur les finances personnelles. Enpareil cas, il est recommandé de revoir aussi son testament, sespolices d’assurance et son régime d’épargne-retraite.

■ Autres. L’achat d’une maison, la mise sur pied d’une entre-prise et un héritage substantiel sont quelques événements quijustifient la révision de votre stratégie de placement.

■ L’évolution des marchés. Avec le temps, les mouvementsdes marchés ont sûrement modifié la répartition de votre por-tefeuille. C’est pourquoi il est judicieux de rééquilibrer celui-cirégulièrement, environ une fois par année, en effectuant destransferts entre les catégories d’actif. Par exemple, si les mar-chés boursiers ont perdu du terrain, le volet croissance(actions) de votre portefeuille a probablement diminué. Vousdevriez donc en augmenter la proportion pour revenir au pour-centage initial de votre profil, vous préparant ainsi à profiterd’éventuelles hausses. À l’inverse, si les marchés boursiers ontconnu des montées importantes, vous devriez faire passer lemontant approprié du volet croissance aux volets revenu fixe etliquidités de votre portefeuille, protégeant ainsi une partie desgains réalisés.

Le grand avantage d’un rééquilibrage régulier est de réduire lerisque de votre portefeuille, puisque le volet croissance reste tou-jours conforme à votre tolérance au risque. Ainsi, grâce au rééqui-librage annuel, les proportions de chaque catégorie d’actif sontexactement adaptées à votre profil d’investisseur.

Si vous voulez profiter du vent de renouveau qui souffle auprintemps, que ce soit pour rééquilibrer votre portefeuille, pourrevoir votre stratégie afin d’en tirer le maximum ou simplementpour en savoir un peu plus sur les questions évoquées ici,n’hésitez pas à me contacter. Je peux vous aider à atteindre vosobjectifs, en vous proposant différentes façons d’y arriver.

�Avec le temps, votre portefeuille de placement prend de l’ampleur. Le moment est peut-être bien choisi pour y mettre un peu d’ordre.

Le printemps, souvent synonyme de « grand ménage », nous rappelle que tout change et évolue.Votre situation personnelle, vos objectifs et la valeur de vos placements ne font pas exception à larègle. C’est pourquoi il peut être souhaitable de « rafraîchir » votre stratégie de placement et votreportefeuille.Avant de constituer celui-ci, vous avez sans doute dressé votre profil d’investisseur : vos objectifsfinanciers, votre horizon de placement, votre tolérance au risque, votre connaissance des questionsfinancières et votre situation fiscale.C’est sur ce profil que repose votre stratégie de placement. Suivant les proportions établies dansvotre profil, votre capital est réparti entre les trois grandes catégories d’actif – titres de croissance(actions), titres à revenu fixe (certificat de placement) et liquidités (compte d’épargne).

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

ET VOS VERSEMENTSPÉRIODIQUES?

Vos versements périodiques constituent une partie essentielle de votre stratégie de placement. C’est pourquoi ilsdoivent évoluer parallèlement à cette stratégie et à votre situation financière.

Les versements périodiques ont un effet cumulatif dont vous pouvez tirer parti. Plus tôt vous augmentez votreversement, plus vous profitez de l’effet des rendements composés.

Pour bien comprendre ce principe, examinons trois scénarios différents.

Premier scénario ✒ Pendant 30 ans, Annie investit 100 $ par mois dans son REER. Au terme de cette période, elle obtient 149 036 $.

Deuxième scénario ✒ Imaginons maintenant qu’après les dix premières années, Annie double son versement mensuel. Elle cotise donc ensuite 200 $ par mois pendant 20 ans, et son REER vaut 207 938 $ au bout de 30 ans.

Troisième scénario ✒ Annie place 100 $ par mois pendant cinq ans. Au cours de cette période, elle progresse sur le plan professionnel et sa situation financière s’améliore, si bien qu’elle décide de doubler ses prélèvements automatiques. Elle aura donccotisé chaque mois 100 $ pendant cinq ans, puis 200 $ pendant 25 ans, et la valeur de son REER atteindra 244 139 $.

Songez-y : vous pouvez vous aussi maximiser vos versements et laisser le temps travailler pour vous!�

Bernard Martin, Pl. fin.Planificateur financier

514 223-2693, poste 2330www.sourcedereferences.com

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A S S O C I A T I O N D E S P O M P I E R S D E M O N T R É A L

In memoriamVoici la liste des membres qui nous ont malheureusement quittés dernièrement.

ALLAN, LESLIECapitaineEntrée : 01/05/1944Retraite : 02/07/1970Naissance : 04/10/1917Décès : 14/03/2008

BERGERON, ROGERPompierEntrée : 21/04/1953Retraite : 28/04/1983Naissance : 26/10/1930Décès : 15/11/2007

BISSONNETTE, JACQUESPompierEntrée : 26/05/1953Retraite : 26/05/1983Naissance : 15/02/1932Décès : 18/03/2008

BODALY, KENNETHLieutenantEntrée : 15/03/1946Retraite : 12/10/1974Naissance : 06/09/1923Décès : 20/10/2007

BOLDUC, FRANCOISCapitaineEntrée : 07/05/1952Retraite : 27/05/1983Naissance : 30/12/1929Décès : 16/02/2008

BOUCHER, MARCELLieutenantEntrée : 07/02/1950Retraite : 11/02/1980Naissance : 24/04/1927Décès : 07/12/2007

BRAZEAU, ANDRE M.PompierEntrée : 19/04/1962Retraite : 18/02/1990Naissance : 30/10/1939Décès : 31/12/2007

CAIRNS, HUGHCapitaineEntrée : 10/01/1941Retraite : 29/01/1971Naissance : 29/05/1918Décès : 27/09/2007

CLAVETTE, JACQUESPompierEntrée : 16/01/1956Retraite : 17/11/1975Naissance : 02/08/1934Décès : 28/02/2008

COUPAL, ROLANDPompierEntrée : 26/05/1953Retraite : 23/12/1974Naissance : 29/06/1928Décès : 17/04/2008

DURAND, EDOUARDLieutenantEntrée : 09/09/1949Retraite : 30/01/1980Naissance : 26/12/1925Décès : 02/01/2008

GAUTHIER, JEAN-GUYPompierEntrée : 12/03/1956Retraite : 24/01/1987Naissance : 29/09/1933Décès : 28/12/2007

GIROUX, CLAUDEPompierEntrée : 19/07/1961Retraite : 17/01/1991Naissance : 19/06/1936Décès : 25/04/2008

GRENIER, PAUL-EMILECapitaineEntrée : 04/09/1951Retraite : 04/02/1982Naissance : 06/11/1928Décès : 30/04/2008

JEAN, ANDRELieutenantEntrée : 25/01/1993Retraite : 15/02/2008Naissance : 15/11/1961Décès : 15/02/2008

MAILLOUX, RENECapitaineEntrée : 11/10/1966Retraite : 14/02/1992Naissance : 07/06/1943Décès : 17/03/2008

MALETTE, ANDRELieutenantEntrée : 08/04/1974Retraite : 01/11/2005Naissance : 24/04/1952Décès : 28/01/2008

MONTPETIT, FERNANDPompierEntrée : 16/02/1954Retraite : 24/02/1985Naissance : 23/08/1932Décès : 17/04/2008

PELLETIER, HENRI P.LieutenantEntrée : 03/08/1953Retraite : 17/02/1984Naissance : 27/06/1929Décès : 10/03/2008

ROBERT, MOISEPompierEntrée : 09/09/1949Retraite : 04/02/1980Naissance : 13/12/1924Décès : 18/12/2007

ROLLAND, ANDREPompierEntrée : 26/05/1953Retraite : 23/02/1985Naissance : 14/02/1931Décès : 05/11/2007

STE-MARIE, ROLANDCapitaineEntrée : 23/05/1944Retraite : 07/06/1974Naissance : 22/06/1919Décès : 06/12/2007

TESSIER, REALPompierEntrée : 03/08/1953Retraite : 06/06/1978Naissance : 16/09/1932Décès : 09/11/2007

THERRIEN, ROBERTLieutenantEntrée : 17/07/1978Retraite : 08/12/2005Naissance : 29/05/1957Décès : 08/12/2007

THOMAS, GILLESPompierEntrée : 01/05/1961Retraite : 22/01/1988Naissance : 14/08/1935Décès : 03/12/2007

VERVILLE, ALFREDLieutenantEntrée : 19/05/1948Retraite : 20/10/1975Naissance : 04/01/1924Décès : 26/11/2007