Mise en page 1 - tmv · 2019. 5. 24. · 2,5 C’est, en milliards de dollars, les revenus tirés...

Semaine du 16 au 22 novembre 2011N°30 - Hebdo gratuit d'information localeNe pas jeter sur la voie publique. Pensez au recyclage.

INTOUCHABLES P.16

POURQUOI UN TEL CARTON ?

TRAM : LE POINT SUR LES TRAVAUX P.08

CALCULEZ VOTREBOBO-STYLE P.04

Sans le savoir,vous en êtespeut-être un…

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16 au 22 novembre 2011

LA PHOTODE LA SEMAINE

FIN DE L’HISTOIRE...Regisseur 007 a capturé les derniersinstants d’une imprimerie qui fait unedes fiertés tourangelles pendant plusde 200 ans en Touraine.

Envoyez vos images à l'adresse suivante : [email protected] directement sur notre site internet : tours.maville.com

02

LE SITE

HOLLANDE2012.FRLe nouvel homme fort de lagauche a négligé un petit détaildans sa course à l’Élysée. Le nomde domaine Hollande2012.frappartient à un demandeurd’emploi en quête de buzz et quirenvoie désormais sur celui del’UMP. Heureusement pourFrançois Hollande, le plaisantindevrait le lui céder.

VIDÉO À LA DEMANDECanal + se lanceCanalPlay Infinity (9,99 € parmois), c’est le nouveau service deVod de Canal + qui propose films,séries, ainsi que les créationsoriginales de la chaîne cryptée.

LE CHIFFRE2,5C’est, en milliards de dollars,les revenus tirés par Googled’Android, en 2010. Soit uneaugmentation de 150% parrapport à l’année précédente.

TÉLÉPHONIEBlocage contre la pubLa filiale polonaise de l’opérateurallemand T-Mobile a l’intentiond’enlever la publicité de certainssites web visités par ses abonnés.

(Pho

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r)

DÉTOURNEMENT

SESAME STREETLa cote de l’émission américainearchi-populaire destinée auxenfants et diffusée sur Youtube,vient d’en prendre un sacré coup.La chaîne a été victime d’unemauvaise blague : pendant unevingtaine de minutes, les dessinsanimés ont été remplacés par unfilm porno. Résultat, Youtube amis la chaîne hors-ligne.

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Page réalisée par Charline blanchard

le buzzSexy sénior

Aux USA, trois paroissiensassez âgés ont mis en

vente sur ebay uncalendrier « sexy» Mais même le prix

ne l’est pas : 15€

stockingisthenew-planking.com

Les photos de banquesd’images sont horripi-lantes : tout le monde

y est beau, grand,souriant. Projekt 202leur lance une piqueet appelle les inter-

nautes à reproduire cesimages en y figurant

eux-mêmes.

Humour de droiteC’est l’empereur duweb. Sur les réseauxsociaux, Humour deDroite descend sans

pitié l’UMP et legouvernement.

Plaisanteries acides,humour noir, le

collectif n’a aucunelimite et c’esttant mieux.

lagueuledelemploi.netSuite au documentaire

« La gueule de l’emploi »qui dénonce certainesméthodes de recrute-

ment, un jeune homme acréé ce site où il dévoileles coordonnées des ditsrecruteurs incriminés.

Il a été obligé defermer son site.

NOTRE WEBOMÈTRE

Encore inconnu

débutde hype Éternel

Déjàdépassé

Editeur de la publication :EURL NR MULTIMEDIA, 37048 TOURS Cedex 1

Directeur de la publication : Nicolas CORNEAU

Rédaction :Matthieu PAYS (Chef d’édition),tél. 02 47 31 72 07. Benoît RENAUDIN, tél. 02 47 31 72 03.E-mail : [email protected]

Imprimerie : ROTOCENTRE ORLEANAIS, 348, rue Marcel-Paul, 45770 SARAN

Dépôt légal : novembre 2011N° ISSN : 2115-354XTirage moyen : 30 000 exemplairesDate de parution : 16 novembre 2011N° 30

Contact distribution : [email protected]él. 02 47 31 70 65

Contact annonceur : [email protected]él. 02 47 60 62 38

04 le dossier


Mieux vaut être bobo que

con-con ! », le mot est de

Carlo Petrini, président de

Slow Food. Car on s'en doute, ce

n'est pas la première fois que l'on

évoque ce terme un peu fourre-

tout à propos de ce mouvement

qui tient ce week-end sa biennale

européenne, à Tours.

En poussant un peu plus loin cette

idée, nous avons eu envie de dres-

ser un portrait-robot du bobo tou-

rangeau. Dans quel quartier vit-il ?

Où fait-il ses courses ? Où va-t-il

au cinéma ? Où va t-il prendre un

verre ? Et nous sommes partis à

sa recherche à travers la ville.

Tout cela, naturellement, c'est un

peu pour rire car les bobos n'ont

rien d'une catégorie sociologique

comme nous l'ont rappelé les uni-

versitaires que nous avons interro-

gés mais pourquoi ne pas rire

jusqu'au bout et mesurer, grâce à

notre bobomètre votre degré de

boboïté ? Vous serez peut-être

surpris...

La rédaction

POURQUOICE SUJET ?

«en

quê

te

C’est quoi un bobo ? Ça vit où ? Ça mange quoi ?Est-ce qu’on en trouve à Tours ?

« Le terme de bobo désigne des groupes plutôtaisés, plutôt qualifiés et qui possèdent unniveau de vie plutôt confortable, mais qui seplacent en opposition par rapport aux valeurset aux modes de vie de la bourgeoisie classique.Cela se traduit, par exemple, par un goût

prononcé pour les espaces urbains àforte mixité sociale mais aussi parune sensibilité écologique et unattrait fort pour la culture ».La tentative de définition est signéeLaurent Cailly, maître de con-férence en géographie, à l’univer-sité François-Rabelais de Tours.Mais le chercheur, un peu gêné,s’empresse de préciser que le termede bobo ne peut en aucun cas être

considéré comme une catégorie sociologique.« Il s’agit d’une catégorie de sens commun, quise nourrit de nombreux stéréotypes avec unepart de vérité et pas mal de limites. »Bon. Mais cela nous fait tout de même unebase pour partir à la recherche du bobotourangeau.

« On habiteune ville com-muniste, mais

les enfants vontà Descartes »


À la question de savoir où il vit, la réponse estassez claire. Il ne vit pas aux Prébendes,quartier sociologiquement trop marqué par labourgeoisie classique. Il ne vit pas non plus auSanitas (il ne faut pas exagérer quand même...). « Clairement, le bobo va choisir un quartier ducentre-ville, riche en patrimoine et en diversitésociale », confirme Serge Thibault, professeurà l’université de Tours, spécialiste de l’amé-nagement de l’espace. « Le quartier des Hallesserait parfait pour lui, mais il n’offre que peu depossibilités de logement. Alors, il peut setourner vers Velpeau, par exemple. »« Les quartiers bobos se développent enpériphérie des quartiers bourgeois tradition-nels. Lamartine et le centre de La Riche dans leprolongement des boulevards ou Febvotte, danscelui des Prébendes », reprend laurent Cailly.« Ces secteurs répondent au désir de mixitésociale et sont financièrement plus abordablesque les vrais quartiers bourgeois. ». Mais, quoi qu’il en soit, la logique “d’entre-soi » reste tout de même très forte. Concrète-ment, on veut bien habiter dans une villecommuniste ou un quartier populaire, mais ilfaut que les enfants aillent à Descartes...Maintenant que nous savons à peu près où ilfait son nid, voyons comment le bobo sedéplace. « Très clairement, le bobo fait le choixdes modes de transports pédestres. Il est ungrand utilisateur du vélo et le revendique.Sinon, il va à pied. À noter que si l’usage de la

trottinette est massif chez les enfants de labourgeoisie traditionnelle, chez les bobos, elleconcerne plutôt les adultes ! », s’amuse LaurentCailly. Bon d’accord, le bobo se déplace sans moteur.Mais pour aller où ? Dans les lieux de culturedu centre-ville, bien sûr ! Pour le cinéma, c’estclair : pas de CGR (le bobo ne supporte ni lepop-corn ni la VF). Point de salut hors desStudio. Dans le hall du cinéma d’art et essai, on n’estpas étonnés de s’entendre qualifier de bobo.« C’est vrai que c’est quelque chose que l’onentend dire à propos des Studio, on en parleentre nous, on en plaisante,même... », explique un spectac-teur non dénué d’humour.« Mais moi, personnellement, jen’ai pas le sentiment d’être spé-cialement bobo. Je ne fais rienpour en être... Mais je suis pas-sionné par le cinéma coréen et iln’y a qu’ici que je peux en voir... » « Bien sûr que Tours est uneville incroyablement bobo,affirme un autre habitué. Mais le temple de laboboïté, ce n’est pas ici.. . C’est au NouvelOlympia...» Ah bon ? Eh bien d’accord : allons-y et posonsla question... « Bobo, le Nouvel Olympia ? Ceuxqui disent ça ne doivent pas souvent y mettre lespieds !», s’enflamme Giovanna Pace, secré-

taire générale du lieu. « Entre les comités d’en-treprise, les écoles et les étudiants, nous accueil-lons vraiment tous les publics. Nous ne sommespas du tout élitistes dans notre politique tari-faire. Mais bon, c’est peut-être l’aspect théâtrecontemporain qui nous donne cette image... »Dont acte...Et au Centre de Création Contemporaine onen pense quoi ? L’endroit, situé justementdans le quartier Velpeau, est également sou-vent cité parmi les carrefours bobos de laville. « Les soirs de vernissage, il y a vraimentun côté “place to be « ici », commente cet habi-tant du quartier souriant et mal rasé (bobo

peut-être lui-même ?). À l’in-térieur, entre les affiches duBelge Michel François, Gérardne se voile pas la face : « Oui,je suppose que c’est un lieu unpeu bobo dans la mesure où ils’agit d’un endroit dédié à l’artcontemporain. » Et pourtant,le public du jour semble plusmixte qu’on aurait pu le croire.« Beaucoup d’étudiants vien-

nent ici », précise Delphine Masson, en chargede la logistique et de la communication. « Ilest probable que parmi nos visiteurs nous ayonsdes personnes que l’on peut qualifier de bobos,mais il ne sont pas les seuls à venir, je vous l’as-sure. »Difficile, bien sûr, pour un lieu culturel, qui...

« Les bobosrestent une

population trèsminoritaire. »

!LÈVENTLA MAIN

QUE LES

BOBOS

06


le dossier

a vocation à s’ouvrir à tous lespublics, d’assumer une identitébobo, image réductrice par excel-lence. « Ceux qui en sont vraimentvont avoir tendance à valoriser leterme et à y associer des connota-tions positives et les autres, ouvri-ers ou vrais bourgeois, à le déni-grer », analyse Giovanna Pace,résumant un sentiment général. Pour achever notre petit tourd’horizon, reste à savoir ce que lesbobos (réels ou supposés) met-tent dans leur assiette. « Dans cedomaine, d’excellentes tendancessont parties du milieu bobo » ,souligne Pascale Brevet, membredu mouvement Slow Food etchargée de la communicationd’Euro Gusto. « Je pense, par exem-ple, au commerce équitable. Lesbobos ont des moyens, ils ont pu,donc, être parmi les premiers àconsommer ce type de produits.Cela a créé des débouchés pour lesproducteurs existants et de nou-veaux producteurs ont ainsi pu selancer. De même, les grandes sur-faces regardent les tendances quiémergent et s’il y a aujourd’hui desrayons bio dans la plupart dessupermarchés, les bobos n’y sontpas tout à fait pour rien ! »Tours sera la capitale européennedu Slow Food ce week-end enaccueillant la deuxième éditionde la biennale Euro Gusto. Celafait-il de notre ville un pôle incon-tournable de la boboïtude ? « Toursn’est ni plus ni moins bobo qu’uneautre ville comparable », assureSerge Thibault. « Il ne faut pasoublier qu’il y a ici une foule dequartiers qui n’ont rien de bobo etque cette catégorie ne représentequ’une petite partie de la popula-tion. »Pour finir notre quête du bobotourangeau sur une noterafraîchissante, nous avons cher-ché à savoir où cet étrange animalpouvait bien aller boire. Laréponse qui revient le plus sou-vent, c’est au « Tourangeau »,place du Grand-Marché. Vousallez rire, mais c’est justement làque la rédaction de tmv accueilleses lecteurs chaque mardi à 18 hpour son apéro-rédac.. . C’estgrave, docteur ?

Matthieu Pays

...

DLe Centre de création contemporaine, rue MarcelTribut et le cinéma Les Studio, deux des repairessupposés des bobos tourangeaux. (Photos dr)

qui

z1. Vous habitez :A) Velpeau, Saint-Pierre(30 pts)B) Febvotte, Beaujardin,La Riche, les Halles ouBlanqui (15 pts)C) Un autre quartier,à Tours, sauf Prében-des et Sanitas (0 pt)D) En dehors deTours (- 15 pts)E) Prébendes, Sanitas(- 30 pts)

2. Votre secteurd’activité :A) Enseignement, média,culture (30 pts)B) Social, associatif,fonction publique... (15 pts)C) Commerce, médecine(- 10 pts)B) Industrie, agriculture...(- 30 pts)

3. Aux primaires socialistes :A) Vous avez voté Hollandedès le premier tour (30 pts)B) Vous avez voté, mais pour unautre candidat (10 pts)C) Vous n’avez pas voté (- 10 pts)

4. Votre dernier cinéA) « Il était une fois enAnatolie », de Nuri Blige Ceylan,aux Studio (30 pts)B) Un autre film, mais aux studio(10 pts)

C) N’importe quel film,au CGR (-15 pts)D) « On ne choisit pas sa

famille », de ChristianClavier (- 30 pts)E) Vous n’allez pas aucinéma (- 30 pts)

5. Vous faites voscourses :A) À la Coop Bio (30 pts)B) À l’arrivage ou aumarché (15 pts)C) Chez Chronodrive(10 pts)D) Dans une grandesurface de la périphériede Tours (- 30 pts)

6. Vous allezau travail : A) En trottinette ou en

roller (30 pts)B) À vélo ou à pied(15 pts)

C) En voiture ou scooter(- 30 pts)

7. Votre dernière sortieculture :A) Un concert au Petit Faucheuxou une expo au CCC (30 pts)B) Un concert à Malraux ou àL’Escale de Saint-Cyr (10 pts)C) Un match à la vallée du Cher(- 10 pts)D) Le salon de l’Érotisme, auParc des expositions (- 30 pts)

ÊTES-VOUS BOBO SANS LE SAVOIR ?

TESTEZ NOTRE BOBOMÈTRE


8. L’été dernier,vous avez passé vosvacances…A) Dans une mai-son de locationavec des amisen Bretagne(30 pts)B) En camping surla côte atlantique(10 pts)C) Vous n’êtes paspartis (- 10 pts)D) Dans un mobil-home sur la côted’Azur (- 30 pts)

9. La dernièrebouteille de vin quevous avez achetée…A) Un Saint-Nicolasbio de chez FrédéricMabileau (30 pts)B) Un Montlouis dechez Jacky Blot (10 pts)C) Un champagne millésimé(- 10 pts)D) Un Bourgogne villageen grande surface (- 30 pts)

10. Votre niveau d’étudeA) Bac + 4 ou plus(hors scientifiques) (30 pts)

B) Bac + 2 et scientifiques(15 pt)C) Bac (- 10 pts)B) CAP, diplômes agricoles

(- 30 pts)

QUESTION BONUSÀ chaque fois que vousl’avez, ajoutez le nombrede points correspondant : 1) La carte des Studio (20 pts)2) Un abonnement au NouvelOlympia (30 pts)3) Un abonnement au PetitFaucheux (35 pts)4) Un abonnement à Télérama(10 pts)5) Le numéro de portable de JoséManuel Cano Lopez (50 pts)6) Un ticket de métro (+ 10 pts)7) Une Smart (20 pts)8) Un jardin (10 pts)9) Le dernier album de Cali(+ 10 pts)10) Un iPhone (10 pts)

LE BOBOMÈTRE

• Au-delà de 300 pointsVotre degré de boboïté vous rendpratiquement incurable. Si, un jour,l'espèce venait à disparaître,on pourrait vous prendre commemodèle pour la faire renaître...

• De 200 à 300 pointsVous affichez un degré de boboïtétrès important. Pour vous, le mieuxest d'apprendre à vivre avec...

• De 100 à 200 pointsPour vous, ça se soigne. Vous n'êtespas complètement bobo, mais vous

avez tout de même quelques bellestendances que vous n'assumez pastotalement.

• De 0 à 100 pointsLes traces de boboïté ne sont querésiduelles chez vous et relèventsans doute du boboïsme passif. Pasde traitement à prévoir, juste unepetite surveillance annuelle.

• Résultat négatifVous avez dû être vacciné dansvotre enfance. Aucun risque d'infec-tion en ce qui vous concerne...


actu> tours08

15jours d'avance sur le

calendrier prévision-nel pour l'achève-ment du tabliermétallique du nou-

veau pont sur le Cher. Construitpour le passage du tramway, il reliedepuis la semaine dernière les deuxrives. Le chantier de cet ouvraged'art, dont la construction a été ini-tiée en février dernier, devrait seterminer en avril 2012. D'unelongueur de 225 m (sur 13 m delarge), ce pont supportera le pas-sage des tramways, des bus, desvélos et des piétons. Le Sitcat (lesyndicat chargé des transports encommun dans l'agglomération deTours) a investi sept millions d'eu-ros dans cette opération.10 secteurs de Tours, dont l'éco-quartier Monconseil, le mail duSanitas et l'avenue du Général-de-Gaulle, où les rails du futurtramway sont déjà visibles sur letracé.4,6 millions d'euros serontprochainement versés par le Con-seil général au Sitcat pour la réali-sation de la première ligne detramway.

13 commerçants impactés par lestravaux du tramway seront indem-nisés par le Sitcat, pour des mon-tants allant de 110 (!!) à 13 000euros.150 millions d'euros d'emprunt quedoit contracter le Sitcat dansquelques semaines via la Banqueeuropéenne d'investissement pourréaliser la première ligne du tram.Son coût global est évalué à 369 M€.

105 millions d'euros pour le prêtconsenti par la Caisse des dépôtset consignations en janvier 2011.« Nous aurons des taux acceptablescar notre signature est considéréecomme fiable aussi bien par la CDCque par la BEI », a déclaré JeanGermain, marie de tours et prési-dent du Sitcat.

TRAMWAY

LE POINT SUR LES TRAVAUX,EN QUELQUES CHIFFRES

Les rails sont déjà visibles sur le mail du Sanistas. (Photo dr)

Il n’y en aura plus pour tout le mondePlus que quelques appartements à saisir du 2 au 5 pièces.

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Travaux en cours. Livraison : 2ème semestre 2012

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LE CHIFFRE

53En minutes, c’est le tempsd'attente moyen au guichet àla préfecture d'Indre-et-Loirepour obtenir une carte grise.Ce point noir est tiré durapport annuel de l'Assem-blée nationale sur l'efficacitédes services préfectoraux.Jusqu'à présent, l'Indre-et-Loire figurait parmi les mau-vais élèves de la classe etpointait, l'an dernier, à la93e place. En 2011, elle appa-raît au 63e rang national(sur 101). Un peu mieux, maistoujours très loin derrière leLoir-et-Cher (1er ex aequo).

EN BREFCOLBERT GOURMANDE

Les commerçants de la rueColbert lancent une semainegourmande jusqu’au 20novembre. 18 restaurants sesont associés et préparerontpour l'occasion des platsspéciaux. Ils organisentégalement un jeu : en venantmanger dans une de ces18 adresses vous pourrezgagner un repas pour deuxpersonnes.

10 actu tours


Pendant trois jours, du 18au 20 novembre, Toursaccueille Euro Gusto, labiennale européenne dumouvement Slow Food.

Nous avons demandé à PascaleBrevet, adhérente depuis 2006, denous éclairer sur l'origine et laphilosophie de ce mouvement.

Slow Food ça veut dire quoi ?Au départ, Slow Food était un piedde nez aux fast-foods. Cela signi-fie avant tout reprendre le tempsde se poser des questions sur ceque l'on mange. La philosophie deSlow Food repose sur le bon, desaliments qui ont du goût, le pro-pre, des aliments qui respectent laplanète mais également les gensqui travaillent la terre et le juste,des aliments à un prix équitablepour tous les maillons de la chaînealimentaire.

Comment s'est organisé le mou-vement ? Le mouvement Slow Food est néen Italie en 1989. Carlo Pétrini, quien est à l'origine, en est l'actuelprésident. Le mouvement estprésent dans plus de 100 pays. EnFrance, il compte entre 20 et 30antennes locales, soit 3 000adhérents.

Quelles sont les actions du SlowFood ?Nous aidons à remonter certainesfilières de production car l'un desimpacts du système agroalimen-taire actuel est l'appauvrissementde la biodiversité. Euro Gusto est,lui, une illustration concrète de laphilosophie Slow Food. Le but estde familiariser les enfants avec lanourriture. On veut également met-tre en contact producteurs et con-sommateurs.

Pourquoi organiser Euro Gustoà Tours ?C'est l'histoire d'une rencontre.Tours est une ville à forte traditiongastronomique, elle a longtempsété qualifiée de « jardin de laFrance ». Tours est également uneville à taille humaine, donc plusproche du réseau de producteurs.Et l'antenne locale Slow Food esttrès active.

Le Slow Food c'est possible ence temps de crise ?Bien sûr, tout le monde ne peut passe permettre d'acheter seulementdes produits Slow Food. Mais ilexiste des solutions. Par exemple, laréduction de la consommation deviande peut permettre d'acheterplus de légumes Slow Food.

Propos recueillis parÉmeline Martineau

EURO GUSTO

LE SLOW FOOD, C’EST QUOI ?RÉPONSE D’UNE ADHÉRENTE

Pascale Brevet a travailléauprès d'une ONG au Kenyaafin d'y développer uneagriculture durable. (Photo dr)

www.maisonstephanie.fr

*

EN BREFEURO GUSTO EN DÉTAIL

La biennale Européenne du goût,de la biodiversité et des culturesalimentaires, Euro Gusto pour lesintimes, c'est du vendredi 18 audimanche 20 novembre, au Parcdes Expositions (Hall B), de 10 hà 20 h. Au menu : 210 exposants,un marché paysan, des expos,des ateliers du goût, des anima-tions jeune public, etc... Parmi lesthèmes de cette deuxième édi-tion : les légumes d'hiver, les basmorceaux et les abats (que deschefs talentueux se sont donnécomme défi de vous faire aimer)et les poissons d'eau douce.Tarif : de 3 € à 6 €.Plus d'infos sur eurogusto.org

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Biennale européenne du Goût,de la Biodiversité et des Cultures AlimentairesDu 18 au 20 novembre • Parc des expositions de Tours

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12 une semaine dans le monde


JEUDI : BERLUSCONIC'est la fin d'un règne de dix ans en Italie. Après avoir perdu sa majorité la semainedernière et beaucoup de sa crédibilité depuis plusieurs mois, Silvio Berlusconi annoncequ'il va démissionner de son poste de président du Conseil. Cette démission seraeffective dès samedi et dimanche, Mario Monti, ancien commissaire européen luisuccède à la tête du gouvernement. Une page se tourne mais les difficultéséconomiques ne font que commencer pour une Italie au bord de la faillite... (Photo AFP)

JEUDI (BIS) :OCÉANE

Les obsèques de lapetite Océane,

violée et assassinéele 5 novembre, se

déroulent àBellegarde, sonvillage du Gard.

L'assassin présuméde la fillette de huit

ans, interpellé lemercredi passerapidement auxaveux, avant de

tenter de se suicider.(Photo AFP)

Le trainen marcheIl était une fois un financier américain,du nom de Henry Varnum Poor.Il vivait il y a presque deux sièclesdans un très grand pays de l'autrecôté de l'océan. Un pays tout neuf etsi grand qu'il fallait, pour le traverser,construire des kilomètres et deskilomètres de lignes de chemin de fer. Monsieur Poor eut un jour l'idée depublier un livre qui s'intitulait « Historyof Railroads and Canals in the UnitedStates ». C'était une sorte de grimoiremagique dans lequel on trouvait unefoule d'informations utiles sur lescompagnies qui fabriquaient leslignes, les trains ou les faisaient rouler. Ainsi, chaque habitant du royaume quivoulait participer au financement deses chemins de fer, savait à qui onpouvait prêter de l'argent sans risqueet à qui il valait mieux ne rien donnerdu tout. L'ouvrage rencontra un grandsuccès. Un succès qui fut plusconsidérable encore lors de ladeuxième édition, puis de la troisième.Et ainsi de suite pendant des annéeset des années. Monsieur Poor devint bientôt unpersonnage très important et trèsriche dans son royaume. Il mouruten 1905 mais son nom est encore trèsconnu aujourd'hui : l'agence« Standard and Poors » a le pouvoirde faire tomber un gouvernementou même, de précipiter un étatvers la faillite.

Matthieu Pays


VENDREDI : GRÈCEC'est un ancien banquier qui prendfinalement les rênes d’une Grèce enpleine dérive financière. LoukasPapademos fut un temps vice-président de la Banque CentraleEuropéenne. Un CV qui devrait unpeu rassurer les marchés quant à lavolonté de ce pays à appliquer lesmesures de rigueur que lesinstances internationales luidemandent.(Phot AFP)

DIMANCHE : FAVELASSans tirer un seul coup de feu,la police brésilienne reprend lecontrôle de la favela de Rocinha,située sur une colline au cœur desquartiers riches de Rio et depuistrente ans sous l’influence desnarcotrafiquants. (Photo AFP)

SAMEDI :SUSPENSIONLa ligue arabe

décide de suspendrela Syrie, suite à sonrefus d'appliquer le

plan de sortie decrise comme elle s'y

était pourtantengagée. La ligue va

même plus loin enorganisant, dans leslocaux de son siège,

au Caire (Égypte),une réunion

rassemblant tous lescourants de

l'opposition syriennepour les aider à se

structurer.(Photo AFP)

LUNDI : GROGNELes salariés de PôleEmploi entament unegrève reconductiblepour dénoncer lemanque de moyens etd'effectifs dont ils sedisent victimes depuisla fusion entre l'ANPEet les Assedic. Ilsestiment ne plus êtreen mesure d'assurerleur service auprès desdemandeurs d'emploi.(Photo dr)

13une semaine dans le monde

14 une semaine de sport


VENDREDI : RETROUVAILLESOn n'a pas appris grand choselors du match amical France-États-Unis au Stade de France,vendredi. Les Bleus l'emportentpar un petit 1-0 (but de LoïcRémy). Mais, belle satisfactiontourangelle : Laurent Koscielnyet Olivier Giroud (photo), quiévoluaient ensemble sous lemaillot de Tours en 2008/2009,se retrouvent sous la tuniquetricolore.(Photo AFP)

VENDREDI : RECORDVendredi, Mickaël Schumacher a

envoyé un SMS à Sébastien Loeb.Tout simplement parce qu'après

l'abandon de son rival MikkoHirvonen lors du rallye de Grande-Bretagne, le Français était assuré

de remporter son huitième titrede champion du monde. Il devient

ainsi le sportif le plus titré del'histoire du sport automobile,

tous moteurs confondus…(Photo AFP)

DIMANCHE : PARISPas de chance pour

Jo-Wilfried Tsonga : leSuisse Roger Federer

choisit justement letournoi de Bercy pourrevenir à son meilleurniveau. Résultat, il bat

le Français en finale(6-1/7-6) et le prive

d'un deuxième sacreparisien. Belle

consolation tout demême : le Manceauest qualifié pour les

Masters quicommencent le

22 novembre et seclasse désormais

6e joueur mondial.(Photo AFP)


sport> mag15

Vous avez été profpendant vingt ans.Entraîner une équipe defoot, est-ce si différent ?Entraîner une équipe profes-sionnelle, ce n'est pas très loind'un projet éducatif. Les joueurs,comme les élèves, sont jugéschaque semaine. Mais, pour moi,ce qui est important, c'est de s'in-téresser aux personnes et de leurpermettre de donner ce qu'ils ontde meilleur. Et cela fonctionne de lamême façon pour un joueur de footet un lycéen. Et puis, il y a la viedu groupe. C'est un aspect essen-tiel et qui me plaît. Par exemple, ilfaut faire avec le problème de laconcurrence, la gestion des rem-plaçants. Bien faire comprendre àchacun, sans lui mentir, qu'il estimportant, qu'il a sa place dansl'équipe, même s'il ne joue pas.

Vous sortez aussi d'une aven-ture sportive insolite à Hoffen-heim...Oui, j'étais entraîneur-adjoint à

Hoffenheim, je dirigeais lesséances. Derrière nous, il y avaitun milliardaire qui avait grandidans ce petit village de 3 500 habi-tants, qui y avait joué au foot et quiavait décidé d'investir dans l'équipelocale. Il l'a dotée d'un centre d'en-traînement qui est peut-être le plusmoderne d'Europe et même d'unstade ! Je suis arrivé quand l'équipeétait en D 2. J'avais fait le choix,avant d’y aller, de quitter la fonc-tion publique et mon poste d'en-seignant de français et d'éducationphysique, ce qui n'était pas forcé-ment un choix facile. Puis, noussommes très vite montés en Bun-desliga. Nous avons été championsd'automne et nous rêvions d'Eu-

rope. C'était vraiment unrêve que je réalisais.

À Tours, comment gérez-vous la pression ?

On le sait bien : on gagne levendredi, ce que l'on fait, c'estsuper ; on perd, c'est nul. La pres-sion existe toujours mais, pour moi,elle est positive, elle me motive. Enfait, je trouve ici ce que je n'avaispas à l’Offenheim. Moi, ce qui m'in-téresse, c'est la construction dequelque chose, le projet humain etsportif.

Si vous deviez donner troismots pour vous définir, quelsseraient-ils ?La passion, l'enthousiasme et leplaisir. Il y a la vie personnelle, quiest toujours plus importante quetout, bien sûr, mais le plaisir de tra-vailler est essentiel et je le connaisici.

Propos recueillis par Matthieu Pays

Ancien prof de français, ex-entraîneur adjoint

d’Hoffenheim,il est le coach du TFC.

Rencontre.

FOOTBALL-TFC

LA RECETTEZIEDLER

C’EST PERSO...

UN LIVREBoule de suif, de Maupassant.C'est un livre que je faisais tra-vailler quand j'étais professeur defrançais et ma fille est en train del'étudier. Alors, je l'ai relu et ça meplaît de le lui faire découvrir.

UN FILM

Eh bien, cela faisait un an que jen'étais plus allé au cinéma etl'autre soir, nous sommes allésvoir Skylab, de Julie Delpy. J'aibien aimé l'histoire de cettefamille qui arrive en Bretagneet l'ambiance générale du film.

DANS SON MP3

Je n'ai pas de MP3, mais j'aimebeaucoup Zaz et Benabar. En fait,j'aime quand je comprends bienles paroles des chansons et lessentiments qui sont décrits.

SON CV EXPRESS

2000 - 2005 : entraîneur adjointpuis principal de VfR Aalen, D3allemande.2005 - 2007 : entraîneur du FCNuremberg (D4)2007 - 2008 : entraîneur du SVStuggarter Kickers2008 - 2011 : Entraîneur adjointd’Hoffenheim, en D2 puis enBundesliga.

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En une semaine,plus de deuxmillions deFrançais ontdéjà vu le film

Intouchables. Fait assezrare pour que tmv s'installedans une salle obscuredevant la comédie d'EricToledano et Olivier Nakacheafin de chercher les raisons d'untel succès.Intouchables, c'est avant tout l'his-toire de Philippe, un aristocratetétraplégique et Driss, un gars desbanlieues tout juste sorti de prison.Deux hommes qui n'ont a priori rienen commun et qui, pourtant, au fur età mesure de leur cohabitation (à lasuite d'un entretien d'embauche inso-lite, Driss devient l'aide à domicilede Philippe), vont se lier d'une pro-fonde amitié. Les premières scènes du film accu-mulent les clichés. Philippe vit dans

un des quartiers chics de la capitale,sa maison est emplie d’œuvres d'art.Driss, lui, habite un petit apparte-ment de banlieue et s'extasie devantune baignoire lorsqu'il s'installe chezPhilippe. Au moins, le contraste entreles personnages est clair.Vient ensuite le thème principal dufilm et la véritable raison de son suc-cès : le handicap. Dans Intouchables,

Eric Toledano et OlivierNakache parviennent àparler de la différence,tant physique que sociale,de manière décalée.Comédie et handicap semêlent sans que jamais le

propos ne tombe dans lestravers du larmoyant ou dans

ceux du ridicule. Philippe estparfois cynique, abordant tous

les détails de la vie d'une personnehandicapée. Le personnage d'OmarSy, lui, bouscule les codes, sans pitiéni compassion, tournant sans cessele handicap en dérision. Un humourbien dosé, un jeu d'acteurs parfaitqui touchent le public lequel, finale-ment, ne peut s'empêcher de rire et,parfois, de s'émouvoir. La recette estsimple mais pas si facile à réussir etil n'en faut souvent pas plus pourfaire un succès.

Émeline Martineau

ciné16

HORAIRES DES STUDIO

Le Gruffalo TLJ : 17 h 15 ; mer, sam : 16 h 15 ;dim : 11h15.

Le tableau Dim : 11 h.

Un animal, Mer, sam : 14 h 15 ; dim : 15 h.des animauxToutes nos envie TLJ : 17 h, 19 h 15 ; mer, jeu, ven,

sam, lun, mar 14 h 15 ;dim : 14 h 30.

Contagion TLJ : 17 h 45, 19 h 45 ; mer, jeu,ven, sam, lun, mar : 14 h 15 ;dim : 14 h 45.

Poulet TLJ : 19 h 30.aux prunesLes marches TLJ : 21 h 30 ; ven, lun,du pouvoir mar : 14 h 15.

L'exercice TLJ : 21 h 30, 17 h.de l'état

Les géants TLJ : 21 h 45.

Les neiges TLJ : 17 h 45, 19 h 45, 21 h 45 ;du Kilimandjaro mer, jeu, ven, sam, lun,

mar : 14 h 15 ; dim : 14 h 45.

Love and bruises TLJ : 17 h.

La source TLJ : 21 h 30 ; mer, jeu, ven, sam,des femmes lun, mar : 14 h 15 ; dim : 14 h 30.

Il était une fois TLJ : 21 h.en AnatolieSleeping beauty TLJ : 19 h 15 ; mer, jeu, ven, sam,

lun, mar : 14 h 15 ; dim : 15 h.

Jeanne captive TLJ : 19 h ; mer, jeu, ven, sam,lun, mar : 14 h 15 ; dim : 15 h.

The Artist 17 h 15

Polisse sam, dim : 19 h, 21 h 15.

Si vous n'y allez pas, on va se fâcher

Franchement, allez-y

Franchement, pourquoi pas

Surtout, n'y allez pas ON A VU

INTOUCHABLESC'est le nouveau film-phénomène du cinéma

français. Un succèsplutôt mérité.

20 PLACES DE CINÉ*À GAGNER AVEC

Pour participer : envoyez-nousun mail à l’adresse suivante :

[email protected] vos coordonnées complètesLes vingt gagnants seront tirés

au sort, une place par foyer* Pour le film et la séance de votre choix

Horaires sous réserve de modifications.

TWILIGHT 4

« Edwaaaard !!! » Il faut se calmerles filles parce que là, le garsEdward dans peu de temps ilaura la bague au doigt. Et c'estBella qui va s'en occuper. Alorsvampire ou pas vampire, Edwardil sera bien casé.

50/50On vous l'accorde, le titre n'estvraiment pas réussi. En revanche,Jonathan Levine, le réalisateur,n'est pas un amateur. C'est mêmeun très bon réalisateur avec à sonactif, entre autres, la série How tomake it in America et l'excellentfilm Wackness.

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HORAIRES CGR DEUX-LIONS

L'ordre et TLJ : 11 h, 16 h 30 ; mer, jeu, ven, sam, lun, mar : 13 h 30 ;la morale lun, sam, dim, mar : 19h45 ; jeu, ven, lun, mar : 22 h 30.Le stratège TLJ : 11 h, 13 h 45 ; mer, ven, sam, dim, mar : 19 h 45 ;

jeu, ven, sam, lun, mar : 16 h 30 ;mer, jeu, sam, dim : 22 h 30.

Nuit blanche Mer, jeu, ven, sam, lun, mar : 11 h ; TLJ : 13 h 15 ;mer, sam, dim, mar : 20 h 15 ; mer, jeu, ven, sam,dim, lun : 22 h 15 ; dim : 00 h 15 ;

Twilight 4 TLJ : 11 h 15, 14 h 00, 15 h 15, 16 h 30, 18 h 00, 20 h 00,21 h 15, 22 h 15 ; dim : 00 h 15

Contagion TLJ : 11 h 15 ; jeu, ven, lun, mar : 13 h 30 ;jeu, ven, lun, mar : 15 h 45 ; mer, sam, mar : 20 h 15 ;mer, sam, dim, lun, mar : 22 h 30 ; dim : 00 h 15.

Mon pire Mer, jeu, ven, dim, lun, mar : 11 h 30 ; mer, ven, sam,cauchemar dim, lun, mar : 13 h 30 ; mer, jeu, sam, dim,

lun, mar : 16 h ; jeu, lun : 20 h 15 ; mer, ven, sam,dim, mar : 22 h 30 ; dim : 00 h 15.

On ne choisit Mer, jeu, ven, sam, lun, mar : 11 h ; TLJ : 13 h 30, 18 h ;pas sa famille jeu, ven, lun, mar : 16 h ; lun, mar : 20 h 15.Toutes nos envies TLJ : 11 h ; 15 h 45 ; jeu, ven, dim, lun, mar : 13 h 30 ;

mer, jeu, im, mar : 20 h.Forces spéciales TLJ : 13 h 30 ; jeu, ven, dim, lun, mar : 13 h 30.Intouchables TLJ : 11 h, 13 h 30, 15 h, 15 h 45, 17 h 45, 20 h 15,

20 h 45, 22 h 30 ; dim : 00 h 15.La source TLJ : 18 h.des femmesTintin 3D TLJ : 11 h, 13 h 30, 15 h 45, 18 h ; jeu, lun : 22 h 30 ;

ven, sam, lun : 20 h.Polisse Mer, sam, dim, mar : 22 h 30 ; jeu, ven, dim, lun : 20 h.Real steel Jeu, dim, mar : 22 h 30.Un monstre TLJ : 11 h 15 ; 13 h 30, 18 h.à Paris

HORAIRES CGR CENTRE

L'ordre et TLJ : 11 h, 13 h 45, 16 h 30, 19 h 30, 22 h.la moraleLa femme du 5e Mer, ven, sam, dim, lun, mar : 13 h 30 ;

TLJ : 16 h, 18 h 05, 22 h 15 ; mer, jeu, ven,sam, dim, mar : 20 h.

Twilight 4 TLJ : 11 h, 13 h 30, 15 h 45, 17 h 50, 19 h 50, 22 h 15.

Contagion Mer, ven, sam, dim, lun, mar : 15 h 30 ;TLJ : 18 h, 22 h 15 ; mer, ven, sam, dim, lun : 19 h 50.

Mon pire TLJ : 13 h 45 ; mer, jeu, ven, sam, lun, mar : 11 h ;cauchemar mer, jeu, dim, lun : 20 h.

On ne choisit TLJ : 11 h, 13 h 45 ; mer, ven, sam, lun, mar : 17 h 50.pas sa familleIntouchables TLJ : 11 h 00, 13 h 30, 15 h 45, 17 h 50, 20 h 00, 22 h 15.

La source Mer, jeu, dim, lun, mar : 22 h.des femmesLa couleur TLJ : 11 h.des sentimentsTintin 3D TLJ : 11 h, 13 h 30, 15 h 30, 18 h 00, 20 h 00.

Polisse Mer, jeu, sam, 16 h 15, 16 h 15,lun, mer, jeu, ven, sam, dim, mar : 22 h 10.

Un monstre à Paris TLJ : 11 h.


sortir> culture18

La carrière deClaude Ponti com-mence en 1985. C’est

l’année de naissance de safille et la première fois qu’ilcrée un livre, pour elle : l’Al-bum d’Adèle. Ce sera égalementle premier ouvrage d’une longuesérie de contes pour enfants.Dernier sorti, en octobre dernier,son nouveau livre : Mô-Namour. Ilne préfère pas que l’on racontel’histoire, « pour garder la sur-prise » mais nous pouvons vousconfirmer qu’elle mêle digressions,imaginaire, quête initiatique, gentilsmonstres et méchants farfelus. Sesdessins sont toujours aussi foison-nants, détaillés et laisse l’imagi-naire vagabonder librement danschaque scène. Des milliers d’en-fants vont encore être influencéspar ce livre.Car il en a influencé, Claude Ponti,des générations de bambins, mêmes’il garde la tête froide. « Je me sensresponsable à chaque fois quej’écris une histoire. Un jour j’ai reçuune lettre d’une institutrice et

d’une bibliothécaire. Elles m’expli-quaient qu’un de leurs élèves avaitbeaucoup progressé grâce à meshistoires. Alors, je fais attention.Même si ça ne se voit pas tout desuite, il peut se passer beaucoupde choses chez un petit après lalecture d’un conte. »Claude Ponti ne prend pas lesenfants pour des imbéciles. Ses his-toires sont longues, complexes,bourrées d’obstacles. « Je détesteles livres qui se lisent en cinq min-utes. » Elles sont, également, loind’être niaises. « Ma mère, insti-tutrice, vouait un culte au PetitPrince. Moi, je n’ai jamais pu lesentir, là, tout gentil, avec ses roses.Il est trop propre, c’est louche, il

cache quelque chose àmon avis ! » Pétronille,

Tromboline, Foulbazar,Okilélé, Schmélele : les

personnages de ClaudePonti, eux, sont loin d’être des

blondinets plein de bons senti-ments. Comme, leurs noms ils sontentortillés, drôles, parfois ma-ladroits mais toujours intelligents.« Ces noms sont nés de l’observa-tion d’Adèle et ses amis au momentoù ils étaient en train d’acquérir lalangue et essayaient encore de for-mer des mots. »Adèle a aujourd’hui 26 ans, l’âge dela carrière de son papa. 26 ans àregarder son père raconter des his-toires. « À 14 ans, à force d’enten-dre dire que j’avais commencégrâce à sa naissance, elle est venueme voir et me dire que, sans elle,je ne serais rien. Elle avait plutôtraison mais je lui ai répondu, mal-gré tout, que je gardais les droitsd’auteur ! »

Benoît Renaudin

Auteur majeur de livrespour enfants, ce conteuroriginal sort un nouveau

livre, Mô Namour.Portrait.

CLAUDE PONTI

PAPARACONTEUR

SON ACTUCLAUDE PONTI À TOURS

L’auteur sera de passage à laBoîte à livres, la librairie rueNationale. Il sera en dédicace de17 à 19 heures pour son nouveaulivre, Mô-Namour (édition Écoledes loisirs).Plus d’infos sur boitealivres.com

C’EST PERSODANS SA BIBLIOTHÈQUE

« J’adore Hullul d’Arnold Lobel.Ce hibou est vraiment incroyable.Sinon, j’ai découvert tardivementLittle Nemo et c’est aussivraiment génial. »

DANS SON MP3

« J’aime beaucoup le dernieralbum de Camille (Ilo Veyou,NDLR). C’est une artiste intelli-gente, créative et profonde. »

SON PLAT PRÉFÉRÉ« Nous avons une coutume cheznous : on choisit ce que l’on veutmanger quand c’est son anniver-saire et on met les pieds sous latable. Quand ce sera mon tour,je pense que je choisirai desescargots, mais je ne sais pasencore la recette précise. »

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(Photo A.P)

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festival des rires21-24 novembre 2011

nouvel atrium et théâtre de l’éphémère

saint-avertin

elie semoun v frédovent divin v julo padpo

www.ville-saint-avertin.fr

SANITAS EN OBJETAprès le sanitasse,le sanisoie, le sani-plat, l'artiste Nico-las Simarik et lesparticipants à ceprojet présententle nouveau né dela collection : leSanipluie. Venezadmirer cette fontaine de para-pluie. Vendredi 18 novembre à12 h 30 pendant le marché duSanitas, place Saint-Paul.

WELCOME BEN, WELCOMEBen l'Oncle Soul,l'enfant du pays,revient au GrandHall et sera enconcert vendredi18 novembre.La date d'Orléans

étant annulée, les personnesavec un billet pourront venir seprésenter au concert tourangeau.Plus d'infos sur tours-expo.com

HANDICAP ET CINÉMAL'association Mode H, qui favorisel'intégration des personnes ensituation de handicap, organisemardi 22 novembre un spectaclechorégraphique sur le thème ducinéma.C'est à partir de 19 h, au Vinci.

POUR LES ENFANTSDimanche prochain, lors de laJournée internationale des Droitsde l'enfant, l'ensemble Carthésixtese produira à partir de 16 h 30dans l'église Sainte Jeanne-d'Arc,à Tours. L'orchestre symphoniqueinterprétera des compositionsde Maurice Ravel.Plus d'infos surensemblecartesixte.e-monsite.com

FESTIVAL EMERGENCESOrganisé par lePetit Faucheux,Jazz à Tours etle TempsMachine, le festi-val fête ses 30ans et vous pro-

pose une très belle programma-tion. Le groupe Hobo Whistle,l'orchestre national de Jazz maisaussi Piano Chat, Odran Trümmel,Guillaume de Chassy : pas moinsde huit soirées et de 28 concertssauront ravir vos oreilles.Du jeudi 17 au dimanche 27novembre. Plus d'infos surwww.petitfaucheux.fr

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À LA FAC

DES MARIONNETTES !C'est la fête aux pantins à lal'Université avec d'abord unspectacle ce mercredi, Jack,portrait robot, sur l'étrangleurqui a épouvanté Londres auXVe siècle. C'est à 20 h 30Amphi Thélème. Et puis, lejeudi, dans le cadre de la rési-dence de Frank Soehnle, lafac vous propose une séancecinéma autour de la marion-nette. Là, c'est à 18 h 30 tou-jours à l'amphi Thémème.

DES CLOWNS !Ne vous inquiétez pas si vousvoyez des clowns le17 novembre dans l'après-midi aux Tanneurs. Ce sontdes étudiants qui ont suivile stage d'initiation aux tech-niques du clown dirigé parFrédérique Baliteau. Ils sontjuste en train de pratiquer.

DES ARBRES !Vous faites quoi ce jeudi17 novembre ? Pourquoi pasplanter des arbres grâce àl'opération pla'net ?Si vous êtes intéressés,envoyez un mail à :[email protected].

L’INSTANTMUSIQUE

AVEC

Allez, hop, un petit concert avecBon voyage, très bon dans laretro-disco et Lonesome(French cowboy) and the one,formidable dans la pop-folk-électro. C'est jeudi 24 novembreà partir de 20 h 30.2 places à gagner à ce con-cert en envoyant un mail à[email protected]


20

SES COUPS DE CŒURBOB MARLEY

« Je pourrais conseiller tous lesalbums que Marley a signés sur lelabel Island, mais j’adore parti-culièrement Exodus. »

AGITATION FREE

« Ce vinyl est un collector.Agitation Free, c’est un groupede rock-psyché allemand prochede la musique du monde. »

PINK FLOYD

« Là encore, je pourrais en choisirun autre des Pink Floyd. Celui-cireste quand même un de mespréférés. »

sortir> en ville

Voilà deux ans qu’il passe desvinyls et des CD dans saboutique rue Colbert. Bien

sûr, Bertrand Ponsignon connaît lacrise que traverse le disque, il laressent dans ses ventes depuis desannées, mais il continue.Disquaire depuis plus d’une dizained’années, il a aussi été représen-tant pour une maison de disque quis’appelait Saoul poster. Il sillonnaitla France des années 1970 avec unecamionnette remplie de 33 tourspour essayer de vendre ses impor-tations de jazz ou de soul aux ma-gasins de disques. Puis, il a voulus’échapper de la vie parisienne, aposé ses valises et ouvert sa pre-mière boutique à Vendôme, avantde venir à Tours.Ce disquaire ne se lance pas dansde grands discours contre le pou-voir de nuisance des grandesenseignes qui vendent des produitsculturels ni contre le télécharge-ment gratuit. Lui, lutter ? « Jepréfère survivre, » se contente-t-ilde rectifier. N’y voyez surtout pasde la résignation. Bertrand est unérudit de la musique qui verse

avant d’abord dans la passion de lamusique et la nostalgie. Il parleplus volontiers de son amour pourle reggae et le rock psychédéliquede la fin des années 1970, que de lacrise du CD.Dans sa boutique, la moindre placeest comblée par un album. Pourtrouver un artiste ou un titre enparticulier, il faut d’abord prendrele temps de chercher. Et parfois,on tombe sur une pochette

intriguante, mystérieuse, un artistedont on avait entendu vaguementparler. Dans ce cas-là, il suffitd’aller voir Bertrand Ponsignonpour l’écouter. Il passe alors le CDou le vinyl sur les enceintes dumagasin et fait ce qu’il préfère :vous conseiller et parler musique.

Benoît Renaudin

Madison, 135 rue Colbert.Plus d’infos au 02 47 61 21 27

MADISON

IL RESTE UN DISQUAIRE,ON L’A RENCONTRÉ

Bertrand Ponsignon, un des derniers disquaires de Tours. (Photo dr)


21entre nousTMV REGARDE LA TVBIBERON DU SOIR

Presque deux heures du matin...C’est l’heure du premier biberonde la nuit ou le début d’uneinsomnie confirmée. Voici un bonpolar, bien de chez nous, quidevrait vous permettre de passerle premier quart. Un Montandintraîtable face à un Depardieuimpulsif. Des truands sans code nihonneur sous la caméra d’AlainCorneau et sur une musique dePhilippe Sarde. Si avec ça vousregrettez encore votre couette etvotre édredon, on ne peut plusrien pour vous...Le choix des armes, mercredi 16novembre, à 01 h 50, sur ARTE.

BIBERON DE NUIT

Sur le coup des cinq heures, c’estle biberon qui tue ou l’insomniedont on ne se remet pas.Heureusement que Julien est là...Tenant sur vos genoux la têterepue et endormie de la petitedernière, vous regarderez d’unœil un peu bovin et vaguementcompatissant les flasquesplaiseteries d’un Julien Leperstout plein de lui-même. Vous nechercherez même pas lesréponses, mais et vous vousféliciterez secrètement de n’êtrejamais à la maison à 18 h 10. Questions pour un champion, à4 h 55 sur France 3.

BIBERON DU MATIN

Avec le biberon de 6 h 30, c’est lavie qui revient... Vous ne voussentez plus aussi seul dans la villeet un faible faisseau de lumièreperce sous les voilages. Mais rienne presse encore et vous pouvez,tout tranquilllement, et souscouvert de paternité affirmée,vous offrir dix minutes deBarbapapa. C’est ouaté (commevotre esprit après cette belle nuitlactée), c’est rose et joyeux.Après ça, la journée qui vousattend vous paraîtra sereine... Barbapapa, mercredi16 novembre, à 6 h 35,sur M6.

(Photo SD) (Photo SD) (Photo SD)

CD DE LA SEMAINE

JULIEN CLERCFou peut-être

On aime bien Julien Clerc. Il a lesens du public, un respect, uneclasse naturelle. On s’en fiche unpeu de ce qu’il chante, les motscoulent comme une sourcefraîche et c’est bon. Pourtant, lesmots de cet opus valent le coup,puisque notre crooner popnational s’est entouré d’AlexBeaupain, Maxime Leforestier,Gérard Manset, Charles Aznavouret Julien Doré (sans ordre depréférence...) Pas mal, non ?

M.P.


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Un marché.Des produits.Des hommes.

PARC DES EXPOSITIONS DE TOURS

E n p a r t e n a r i a t a v e c :A v e c l e p a r r a i n a g e d e :

www.eurogusto.orgRetrouvez le programme sur

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