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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 19 ème année - N° 3241 - Jeudi 20 Septembre 2018 - Prix : 200 Fc 10E ÉDITION DES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE DOUANES DE L ’UA Albert M. Muchanga et Kunio Mikuriya se trouvent déjà à Moroni Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com CONTREFAÇON DES CAHIERS DE MARQUE CALLIGRAPHE La décision est attendue ce jeudi LIRE PAGE 3 Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Septembre 2018 Lever du soleil: 06h 01mn Coucher du soleil: 18h 03mn Fadjr : 04h 49mn Dhouhr : 12h 05mn Ansr : 15h 18mn Maghrib: 18h06mn Incha: 19h 20mn 1Accueil de la délégation par Kamalidine Soeuf

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 773 91 21 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales19ème année - N° 3241 - Jeudi 20 Septembre 2018 - Prix : 200 Fc

10E ÉDITION DES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE DOUANES DE L’UA Albert M. Muchanga et Kunio Mikuriya

se trouvent déjà à Moroni

Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com

CONTREFAÇON DES CAHIERS DE MARQUE CALLIGRAPHE

La décision est attendue ce jeudiLIRE PAGE 3

Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Septembre 2018

Lever du soleil: 06h 01mnCoucher du soleil:18h 03mn

Fadjr : 04h 49mnDhouhr : 12h 05mnAnsr : 15h 18mnMaghrib: 18h06mnIncha: 19h 20mn

1Accueil de la délégation par Kamalidine Soeuf

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SOCIÉTÉ LGDC du Jeudi 20 Septembre 2018 - Page 2

Ph

Zorr

oL’Union des Chambres de Com-

merce d’Industrie et d’Agriculture(UCCIA), avec l’appui d’une mis-sion d’expertise mauricienne, a or-ganisé un atelier de profilage et dediagnostic du secteur industriel desComores. L’objectif du séminaireest de mettre en place des partena-riats industriels entre les opérateursde l’Océan Indien.

Un atelier de profilage et dediagnostic du secteur indus-triel des Comores. L'initia-

tive rentre dans le cadre duprogramme de renforcement des capa-cités mises en place par l’Union desChambres de commerce et d'industriede l'océan Indien (UCCIOI), et est fi-nancée par l’AFD afin de mettre enplace des partenariats industriels entreles opérateurs industriels de la régionindianocéanie.

Différentes petites industries sont

représentées à savoir les société deproduction d'eau minérale, de transfor-mation et conditionnement des pro-duits cosmétiques sur la base deshuiles et parfums Comoriens, de pro-duction de matelas, de productiond'énergies, du BTP et de production deYaourt et autres produits laitiers. «C’est une belle initiative et on espèreque ca va nous aider pour aller del'avant dans ce que nous faisons », prieun des participants.

L'objectif est d'abord d'identifierles contraintes au développement del’industrie aux Comores, proposer despistes de réflexion pour des solutions,identifier les opportunités. « L'idée dece programme régional est de faciliterle partenariat entre industriels del'Océan Indien à travers des pro-grammes de mise en réseau pour l'ex-portation, la formation, l’assistancetechnique et le partage d'expériences», poursuit-il. Cet atelier a vu la parti-

cipation des entreprises comme EGT,Salsabil, Aden, Biozen, Mamwe, so-ciété de production de matelas, kum-bara etc. Au terme de l'atelier, lesparticipants doivent recenser les par-tenariats industriels possibles, sélec-

tionner une action pilote de partenariatet identifier des dispositifs d’accom-pagnement de partenariat industrieldans la région Océan Indien.

Kamal Gamal (stagiaire)

ECONOMIERéflexion autour du secteur industriel comorien

Après des mois de lutte et d’in-certitudes, les enseignants du secon-daire ont, enfin, accepté de remplirles bulletins de note des élèves dupublic. Une décision saluée par l’ac-tuel Ministre de l’Education Natio-nale, Salim Mahamoud Hafi. Cedernier a promis, lors d’une réunionavec les chefs des différents établis-sements le 5 septembre dernier, derespecter l’Arrêté N°18-037 de sonprédécesseur portant calendrier del’année scolaire 2018-2019.

Dès sa prise de fonction,Salim Mahamoud Hafi s’estdit prêt à résoudre tous les

problèmes qui frappent l’éducationnationale dans les différents niveaux.Après un large débat et la prise decontact avec les chefs d’établisse-ments du privé et du public, Hafi apromis de « faire le nécessaire » pour

que le reliquat du mois de mai soitréglé « dans les plus brefs délais » afinde faciliter la sortie de crise au sein del’éducation nationale. Pour sa part, sonDirecteur de Cabinet, Nourdine Ma-zamba a précisé qu’à Anjouan, les bul-letins ont été remplis alors qu’à laGrande-Comore ce n’est pas le cas. «Nous faisons le nécessaire avec le Mi-nistère des Finances pour régulariserla situation d’ici la fin de la semaine», a déclaré Mazamba dans un entre-tien exclusif accordé à La Gazette desComores.

Le premier collaborateur de Hafi apromis que « l’arrêté sera respectéavec ou sans paiement du reliquat ».De son côté, le Ministre avait exprimésa volonté de régulariser la situationcar cela « conditionnait la rentrée sco-laire 2018-2019 ». Ce dernier qui avaitévoqué la prise en otage de l’éducationpar le syndicat, avait sollicité les en-

seignants pour qu'ils reprennent lechemin de l'école en attendant la régu-larisation des 30% restants.

Avant les examens nationaux defin d’année, plusieurs manifestationsont eu lieu dans différents établisse-ments publics notamment le LycéeSaid Mohamed Cheikh de Moroni etle Collège de Mbouéni. La situationétait, en cette période, alarmante carl’intersyndicale menaçait de « déclen-cher » un redoublement général à dé-faut de solution pérenne des autorités.Le secrétaire général de l’intersyndi-cale, Moussa Mfoungouliyé n’y étaitpas insensible. Il promettait toutefoisque les examens nationaux de find’année (CEPE, BEPC et BAC) n’au-raient pas lieu sans une solution aupréalable.

Malgré toutes les contestations,l’intersyndicale promettait le respectdu calendrier scolaire de l’époque sans

penser à délivrer les résultats sans lasolution. Jusque-là, le Gouvernementressortait vainqueur mais l’intersyndi-cale n’est pas perdant car le Ministèretente par tous les moyens de régulari-ser la situation d’ici la date annoncéepour la rentrée des élèves. Pour confir-mer le respect du calendrier élaborépar l’arrêté, les enseignants ont reprisle chemin des classes depuis lundi 17septembre. Les élèves eux, repren-dront les cours le lundi 24 septembreprochain. Le Commissariat à l’Educa-tion de Ngazidja a communiqué l’ou-verture du retrait des dossiers detransfert au titre de l’année citée àcompter du lundi 17 septembre der-nier.

A.O Yazid

EDUCATIONUne rentrée scolaire au conditionnel ?

Réunion de sensibilisation sur le secteur industriel

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SOCIÉTÉ LGDC du Jeudi 20 Septembre 2018 - Page 3

10E ÉDITION DES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DE DOUANES DE L’UA Albert M. Muchanga et Kunio Mikuriya

se trouvent déjà à Moroni

Le conseil des ministres a eu lieuhier mercredi. Parmi les sujets évo-qués, le porte-parole du gouverne-ment, Mohamed Daoudou a parlé dela convention d’établissement entreles Comores et le groupe Armada pourla reconstruction de l’hôtel Galawa.Un hôtel démoli depuis l’époqueSambi.

Le conseil de gouvernement aeu lieu hier mercredi au palaisprésidentiel de Beit Salam.

Beaucoup de sujets ont été abordés.Parmi eux, la reconstruction de l’hôtelGalawa. Hier, le ministre a présenté auconseil la convention d’établissemententre les Comores et le Groupe Armadapour la reconstruction de cet hôtel, quiétait une grande référence aux Comoreset dans l’Océan Indien. « Cette conven-tion montre le début des travaux admi-nistratifs et les conditions permettant àcette société de venir au pays », avanceMohamed Daoudou.

Le conseil du gouvernement recom-

mande au ministre des finances, Said AliChayhane de prendre ses responsabilitésafin de recouvrer le terrain nécessairepour la construction de l’hôtel au mo-ment voulu. Il appelle aussi le ministredes transports et du tourisme à intégrerl’équipe afin de boucler le dossier dansles meilleurs délais et dans le respect deslois. « Nous appelons les Mitsamiou-liens à nous accompagner dans ce projetet redonner enfin l’image touristique dupays », poursuit-il.

Autres sujets abordés, le statut desemployés de l’hôpital El Maarouf. Laministre de la santé, Dr Fatma Rashid aprésenté au conseil les travaux relatifs àl’amélioration des conditions des em-ployés de l’établissement afin de subve-nir aux besoins de la population dans lesmeilleures conditions. Elle a soulevéaussi le problème du statut des contrac-tuels d’Elmarouf. Dr Fatima a révélé que« le statut des contractuelles de l’hôpitalEl-Maarouf, n’est pas bien fondé. Il fautrégulariser cette situation dans les meil-leurs délais ». « On a commencé àconstruire un nouvel l’hôpital, il fautnormaliser les statuts de toutes crs per-sonnes ».

La ministre de l’emploi en charge de

la jeunesse et sport a parlé du prochainmatch de l’équipe nationale du footballcomorien. Elle a demandé au gouverne-ment de pendre les dispositions néces-saires afin de faciliter le bondéroulement du match qui aura lieu le 13octobre prochain entre le Maroc et lesCoelacanthes.

Nassuf Ben Amad (Stagiaire)

CONSEIL DES MINISTRESBientôt la reconstruction de Galawa

Mohamed Daoudou ministre de l'intérieur porte parole du gouvernement

Albert M. Muchanga et KunioMikuriya, respectivement le com-missaire en charge du commerce etde l'industrie de l'Union africaine etle secrétaire général de l’Organisa-tion Mondiale des Douanes se trou-vent depuis hier après midi àMoroni. Ils sont accompagnés desdirecteurs généraux des douanes duCameroun, République Démocra-tique du Congo (RDC), du Bots-wana, Nigéria et de l’Ouganda pourvenir prendre part à la 10e réunionordinaire du sous-comité des Direc-teurs Généraux des Douanes del’Union Africaine.

C'est aujourd'hui, jeudi 20septembre que s'ouvre à Mo-roni la 10e réunion ordinaire

du sous-comité des Directeurs Géné-raux des Douanes de l’Union Afri-caine. Cette 10é édition annuellehistorique sera ouverte par le commis-saire de l'union africaine en charge ducommerce et de l'industrie, Albert MMuchnga. Ce dernier est accompagnépar le secrétaire général de l’Organi-sation Mondiale des Douanes, KunioMikuriya et Fongod Edwin Nuvaga,directeur général des douanes du Ca-meroun.

Ce dernier qui assure la présidencede cette organisation panafricaine va

céder la main à son homologue como-rien, Souef Kamalddini qui tient de-puis le poste du vice- présidence. « Jetiens à remercier le gouvernement co-morien pour l'accueil qu'il m'a réservé,moi et ma délégation », atteste AlbertM. Muchanga, sous la présence du mi-nistre des finances et du directeur gé-néral de la douane comorienne.

Après l'arrivée de cette délégation,une autre mission de haut niveau com-posée des directeurs généraux desdouanes de la République Démocra-tique du Congo (RDC), du Botswana,Nigéria et de l’Ouganda est arrivée unpeu tard dans la nuit. En tout, ils sont130 participants pour 54 pays qui sont

venus prendre à la 10e réunion ordi-naire du sous-comité des DirecteursGénéraux des Douanes de l’UnionAfricaine placé sous le thème « com-battre la corruption au sein desdouanes pour mieux mettre en ouvrela Zone de la Libre-Echange continen-tale Africaine (ZLEAF) ». Parmi lesparticipants, on compte plus 90 ex-perts qui, d'ailleurs ont bouclé leur tra-vail de trois jours depuis hiermercredi. Ce matin, le document finalissu des travaux des trois jours serasoumis aux directeurs généraux desdouanes de l'Union Africaine.

Ibnou M. Abdou

La Gazette des ComoresDirecteur généralSaid Omar Allaoui

Directeur de la publication Elhad Said OmarRédacteur en chefMohamed Youssouf

RédactionA. MmagazaM.I.M AbdouA.O. Yazid

Faîza Soule YoussoufNassuf Ben Amad (Stagiaire)

Kamal Gamal Abdou (Stagiaire)Chronique Sportive

B.M. GondetMise en page

Abdouchakour Aladi NourouSecrétaire de rédaction

Sanaa ChouzourResponsable commercial Rahamatouallah YoussoufDocumentation archiviste

Mariama Mhoma Photographe / Site WebMohamed Said Hassane

ImpressionGraphica Imprimerie

www.lagazettedescomores.comTel: 773 91 21/ 322 76 45

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SOCIÉTÉ LGDC du Jeudi 20 Septembre 2018 - Page 4

Echat Soulaimana MohamedAhmed, gérante de la librairie « AuParadis des Livres » et Said Ali Mo-hamed Ahmed, gérant de la librairie« A la Page » ont rencontré le prési-dent de la Fédération des Consom-mateurs Comoriens pour luisignaler une contrefaçon de cahiersde marque Calligraphe. Une procé-dure est déjà entamée à la justicepour demander dans un premiertemps, la confiscation de tous lesproduits contrefaits « se trouvantentre les mains de tout vendeur ».

Contrefaçon des cahiers demarque Calligraphe! C’est ladernière information de la

rentrée scolaire 2018-2019. Marsi, lagérante de la librairie « Au Paradis desLivres » a saisi la Fédération desConsommateurs Comoriens sur unecontrefaçon des cahiers de marque «Calligraphe » qui circulent dans lesrues de Moroni. En compagnie de sonfrère Said Ali Mohamed Ahmed, gé-rant de la librairie « A la Page », elle alancé une procédure à la justice pourdemander la confiscation des produitscontrefaits.

« Dans un premier temps, nousavons demandé la confiscation de tousles produits contrefaits se trouvantentre les mains de tout vendeur, dontl’importateur déjà identifié, annonceMe Kamardine Mohamed, représen-tant la gérante de la librairie. Celui-cifait déjà l’objet d’une assignation enjustice ». Les cahiers scolaires origi-naux sont de la société française Clai-refontaine. Sur la couverture il y a lamarque « Calligraphe » et la mention« Grands carreaux ». Ceux de contre-façon, fabriqués en Chine, copient fi-dèlement le design des originaux.Couleurs, motifs etc. Ultime filouterie,au lieu de « Grands carreaux », on y lit« Grands cOrreOux ».

La société Clairefontaine fondéedepuis plus de cent ans est leader eu-ropéen des cahiers scolaires. Aux Co-mores, seules les deux librairies « À LaPage » et « Au paradis des Livres » ensont les représentants exclusifs et cedepuis plus de 30 ans. « A ce titre, cettemarque qui existe depuis 100 ans dis-pose de son brevet, ses logos et dessinsindustriels délivrés par l’organe com-pétent habilité à cet effet par l’InstitutNational de la Propriété Industrielle(INPI) ainsi qu’auprès de l’Organisa-tion Africaine de la Propriété Intellec-tuelle (OAPI) à laquelle les Comoresont officiellement adhéré depuis 2013.Ce qui constitue une pratique commer-ciale déloyale aux yeux de la loi. Unacte portant atteinte au droit de la pro-priété », précise-t-il.

Le président de la FCC assure queles Comores sont signataires de plu-sieurs accords et conventions interdi-sant la contrefaçon. « Les librairiesvictimes risquent une perte importantede revenus en cette période de rentréescolaire, face à cette concurrence illé-gale. Elles doivent se charger, avec lesoutien des organisations profession-nelles, de poursuivre les acteurs locauxde cette contrefaçon et d'interdire lavente. Les lois étant très claires, il estprobable qu'ils aient gain de cause,bien qu'on ne puisse jamais parier avecnotre justice », lance Said AbdallahSaid Mchangama.

Ce dernier reste convaincu quemême si la justice interdit la vente etpunit les commanditaires, il y a lieud'être sceptique sur l'exécution du ju-gement. « C'est pour ça que je juge im-portant de crier aussi fort que possiblepour que non seulement les autoritéss'impliquent mais que les chefs d'éta-blissement et les parents d'élèves pren-nent leur responsabilité », conclut-il.

Mohamed Youssouf

CONTREFAÇON DES CAHIERS DE MARQUE CALLIGRAPHELa décision est attendue ce jeudi

Alors que le compte à reboursse met petit à petit en marchepour les prochaines

échéances électorales qui s’avèrentinéluctables, le microcosme avanceses pions sur l’échiquier. Entre lamouvance présidentielle et les oppo-sants de tous calibres les choses ris-quent de se compliquer avec lespetites phrases assassines de certainsleaders de ces deux bords qui dansune certaine mesure doivent défendredes bilans contrastés.

Tout cela n’est guère réjouissantpour la suite, quand nous connaissonsnotre propension à échafauder desscénarios dignes des grands réalisa-teurs hollywoodiens. Et pourtant, ilest impératif que les uns et les autresfassent preuve de retenu pour essayerd’y voir un peu plus clair dans l’éche-veau des affaires en cours.

Sur l’actualité immédiate, l’opi-nion est toujours en train de passer aucrible les circonstances qui ont ame-nées un certain nombre de personna-lités derrière les « barreaux ».

Après le départ de l’émissaire del’Union Africaine et dans l’attente ducomité des droits de l’homme quetout le monde semblent appeler de sesvœux, le chef de l’Etat pourrait pren-dre l’initiative et frapper un grandcoup en prenant des mesures de clé-mence.

Il ne faudrait pas se voiler la face,de deux côtés de l’échiquier politiqueon trouve des faucons prêts à en dé-coudre quelque soient les consé-quences négatives pour le pays.L’histoire mouvementée de cesforces, a toujours constitué une don-née insaisissable dans le jeu de pou-

voir dans les îles de la lune.Et l’on note qu’à l’approche de la

fin des mandats, le slogan que l’onbalance est toujours le même, « qu’ils’en aille, on verra après ». Le pro-blème est qu’après, on revient aupoint de départ. On se repose lesmêmes questions, car les mêmes pro-blèmes se reposent. Cercle vicieux,quand tu nous tiens !

Dans un rapport national sur ledéveloppement humain, du Pro-gramme des Nations Unies pour leDéveloppement, paru en 2001, onpeut lire ceci, concernant la gouver-nance : « Il faut, en premier lieu défi-nir ce qu’on entend par «gouvernance ». De manière générale,la « gouvernance » traduit la manièredont l’autorité et le contrôle s’exer-cent dans un pays.

Elle concerne la façon de gérer lesressources disponibles et peut, pourcela, s’appuyer sur des traditionscomme sur des institutions. Cecimontre son caractère ambivalent quiprend en compte autant les aspectsculturels, support de la tradition, queles mécanismes de gestion moderne,pour construire un mode de gestionoptimal.

A ce jour, ce système perdure.Mais on peut paraphraser l’ancienprésident américain Barack Obamaqu’en ayant l’audace d’espérer, unjour, la jeune génération abattra cer-tains murs pour ériger une sociététournée vers le progrès et la transpa-rence. Et faire ainsi barrage à l’obs-curantisme, cette « attituded’opposition à l’instruction, à la rai-son et au progrès».

Mmagaza

HABARI ZA UDUNGACercle vicieux

Pharmacie de gardeSOS Pharma Volovolo: 333 04 80

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La Commission Nationaled’Éthique (Cne) a été saisie pourstatuer sur des dossiers brûlants etsuspects qui ont échappé à la vigi-lance des commissions juridiction-nelles insulaires. Fidèle à sonprincipe, aux grands maux, lesgrands remèdes, elle a frappé fort :retrait des licences des Malgaches,rétrogradation en D2 de Ngazi sportà Ndzouani et suspension des élus,dont deux de la Ligue et un de la fé-dération, dissolution de cette mêmeLigue à Ngazidja (voir n° 02/18).

La Commission Nationaled’éthique a statué du 13 et au16 septembre 2018 à Moroni,

sur des faits saillants et douteux. Lesrequêtes introduites, ayant respecté lesprocédures classiques, ont été décla-rées recevables. A Ndzouani, Ngazisport de Mirontsi est accusé de faux,usage de faux et fraudes massives surles dossiers des joueurs étrangers, no-tamment les Malgaches (HerimbolaBenaina Daxy, Tombo Kanoty Keba,Fanomezantsoa Urbain Adele, Mame-lon Tsoa et Malazamanana Rager).

Ces derniers sont présentés comme

naturalisés. Une enquête effectuée au-près du service de migration montreque les joueurs suspectés sont bel etbien des étrangers de nationalité mal-gache. Par conséquent, en applicationde l'article 8 du code d'éthique natio-nal, leurs licences sont retirées et leclub de Mirontsi, Ngazi Sport est ré-trogradé en D2 pour la saison pro-chaine. A Ngazidja, on blâme troisélus de la Ligue : le trésorier JimetBacar Soighir et le contrôleur ChatoiAhamada pour des actes de malhonnê-teté et de corruption et au président DrDaroueche Ahmed Mohamed, compli-cité indirectes.

Incompétence et malversation

Après examen de leur dossier, enapplication de l'article 1, alinéa 3, laCommission Nationale d’éthique a dé-claré dissoute la Ligue de Ngazidja.Les trois élus (Chatoi, Daroueche etJimet) sont interdits d'exercer toute ac-

tivité relative au Football pour une pé-riode de deux ans. L'élu de la Fédéra-tion de Football des Comores,Mouhoussine Bakar, reproché d'avoiroutrepassé à plusieurs reprises sespouvoirs dans la gestion des activitésde la ligue de Ngazidja, écope d'unesuspension de six mois fermes pourtoute activité, liée à la gestion au seindu Comité Exécutif National. Si ce

genre de sévérité légitime s'appliquepartout où l'abus d'autorité, le détour-nement de fonds, la corruption etl'usurpation des compétences détrui-sent, un climat sain de collaborations'instaurera. Personne n'accusera l'au-tre d'incompétence et de malversation.

Bm Gondet

VOLLEY-BALL : A MOILI, FIN DU CHAMPIONNAT, PHASE ALLERInvaincu, Chiwani club décroche le titre

La Ligue de l'île de Djumbe Fa-tima peut s'enorgueillir d'avoirconduit à terme, sans perturbationnotoire, les matches comptant pourla phase aller du championnat, sai-son 2018. Tout comme à la journéeinaugurale, les prétendants au titrede Nioumachoua ont infligé de sé-rieuses leçons de réalisme à leursadversaires respectifs. Fomboniclub et Plateau sport, battus respec-tivement par Kandzoni sport et Chi-wani Club, à l'occasion de lajournée clôturale, rentrent bre-douille.

AMoili, la Commission d'Orga-nisation, d'Homologation et deDiscipline vient de clore le

championnat. Bien abordés, les der-niers matches ont permis aux deuxclubs de Noumachoua de remporterles 3 points convoités. Kandzoni sporta battu Fomboni club (3 sets 0) et Chi-wani Club s'est imposé face à Plateausport (3 sets 1). Mtukufu Remi, un desjoueurs talentueux de Nioumachouajustifie leur victoire : « Il faut recon-naître que les équipes de notre localitéregorgent de joueurs expérimentés ettalentueux. Ils misent sur une bonnemobilité. Ils smashent régulièrement».

Satisfait, le secrétaire général de laLigue exprime une vive reconnais-sance : « Nous, membres de la Ligue,sommes contents d'avoir parfait dansde bonnes conditions la phase aller.Nous remercions le président de la Fé-

dération Comorienne de Volley-ballpour son précieux soutien technique etlogistique. Au fil des journées, les ar-bitres fraîchement formés s'adaptentau rythme des matchs. Tout se passebien ».

Clubs de Nioumachoua glorieux

Jusqu'alors, Chiwani Club, in-vaincu et Kandzoni sport, auteur dedeux exploits s'étaient montrés royauxdans tous les domaines : intentions,maîtrise, qualité technique, relances etsurtout smashes. A la phase retour,prévue à partir de la fin du mois, Pla-teau sport et Fomboni club se laisse-ront t-ils piétinés encore ? « Ladiscipline est entrain d'exploser dansl'île. Nous souhaitons que la Fédéra-tion Comorienne de Volley-ball nousaccorde la chance d’organiser la phasenationale. Cette opportunité nous per-mettra de renforcer les campagnes desensibilisation, et ainsi focaliser l'at-tention des autorités et attirer des nou-veaux adhérents. Il n’existe pas desvolleyeuses ici. C'est aussi une poli-tique de séduction pour le genre », sol-licite le secrétaire général de l'instancerégionale, gestionnaire des rencontres.

Bm Gondet

A/ Résultats, 3e journée A domi-cile, les clubs de Noumachoua ont faitla pluie et le beau temps et se sont im-posés : - Kandzoni sport # Fomboni

club : 3 sets 0 - Chiwani Club # Pla-teau sport de Wanani : 3 sets 1 B/Classement provisoire, phase allerChiwani Club (9 points) Nkandzonisport de Nioumachoua (6) Fomboniclub (3) Plateau sport de Wanani (0)

C/ Calendrier, 1ère journée, phase re-tour Dimanche 30 septembre 2018 AWanani : Plateau sport # Chiwani clubA Fomboni : Fomboni club # Kand-zoni sport

SPORT LGDC du Jeudi 20 Septembre 2018 - Page 5

1Jimer le trésorier suspecté et suspendu

ANNONCE LEGALEAvis est donné de la constitution de la S.A.R.L Uniperson-

nelle COMORES ELEVAGES, au capital de 750 000 Kmf.

Siège social: VOUVOUNI-BAMBAO Ngazidja Co-mores

Objet :

1. L’Importation des aliments des animaux de toutes es-pèces d’élevages : (Grands Ruminants, Petits Ruminants et Avi-coles) y compris la création, l’exploitation, la fabrication de cesaliments aux Comores (Unité de fabrication : provenderie).

2. L’exploitation, tous élevages tels que GRANDS Rumi-nants (Bovins), PETITS RUMINANTS (Caprins, ovins,) et del’avicole (poulets, pondeuses, Canards, Dindes..), y comprisleurs distributions, leurs commercialisations, leurs condition-nements pour l’intérieur de Comores et pour leurs exportationsvers tous pays.

3.L’importation de tous produits alimentaires de premièresnécessités.Durée: 99 ans à compter de l’immatriculation au Re-

gistre du Commerce et des Sociétés de Tribunal de MoroniNgazidja COMORES.

Monsieur ABDALLAH Ben Rakabe, Originaire de Vou-vouni – Bambao Ngazidja Comores est le gérant unique.

Pour avis et mention.

COMMISSION D’ÉTHIQUE, AUPRÈS DE LA Fédération de Football des Comores

Aux grands maux, les grands remèdes

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LGDC du Jeudi 20 Septembre 2018 - Page 6SOCIÉTÉ

Et puis, quelle idée que celle del’Union de l’Opposition, d’envoyerun homme, sous le coup d’uncontrôle judiciaire (dans le cadre del’enquête de la citoyenneté écono-mique), lequel peut à tout momentse faire arrêter, mener des négocia-tions aussi importantes qui enga-gent l’avenir de la république, avecle président.

La question que se posent bonnombre de citoyens comoriensest la suivante : l’opposition a-

t-elle fini par reconnaître le référen-dum ? Il semblerait que non, en toutcas officiellement. Mais la position del’Union de l’Opposition est étrange.Mardi, elle a été reçue par le présidentde la république, dans la continuité dudialogue amorcé par Ramtane La-mamra. Il y avait dans cette déléga-tion, l’ancien ministre des financessous Ikililou, Mohamed Ali Soilihi,l’ancien gouverneur Mouigni BarakaSaid Soilihi, etc. Les mesures d’apai-sement sorties tout droit du conclavede 3 jours la semaine dernière, qui aréuni opposition et mouvance prési-dentielle sous la houlette de l’émis-saire panafricain, semblent déjà avoirporté leurs fruits. L’atmosphère à BeitSalam était visiblement apaisée. Al’inverse, quand le chef de l’Etat avaitreçu les gouverneurs, il y a une se-maine, à la veille de l’arrivée de Ram-tane Lamamra, l’ambiance étaitélectrique.

Ce qui ressort de cette rencontreest que les leaders de l’oppositionsemblent être en désaccord avec lesdeux gouverneurs de Ndzuani et deNgazidja. Ces derniers n’ont pas revuleurs positions et refusent de reconnaî-tre le référendum. Ils l’ont à maintesreprises, clairement exprimé.

Plus de retenue

Paradoxalement, Mohamed AliSoilihi et Mouigni Baraka sont pluslisses. Ils ont durant leur conférencede presse à Beit Salam ce mêmemardi, adopté un ton plus consensuel.Ont exhorté les journalistes à plus deretenue. Ont salué la volonté présiden-tielle d’ouvrir la voie à l’apaisement.Et ont refusé de parler des électionsprésidentielles anticipées : questionqui n’était pas à l’ordre du jour lors dela rencontre avec le président.

Mohamed Said Abdallah Mchan-gama a ainsi réagi : « Le PrésidentAzali et son Directeur de cabinet ontclairement exprimé leur déterminationde tenir les présidentielles à la fin decette année ». Et de poursuivre sonquestionnement : «Si des leaders del’opposition, en évitant les questions

qui fâchent, veulent ouvrir la porte àleur candidature, pensent-ils aussi quediscuter de la sécurisation risquerait debraquer le pouvoir et retarder les élec-tions ? Peut on dire que des candidatsont cédé à leur impatience de prési-dentielle et sacrifié le cadre constitu-tionnel, la gouvernance, le respect deslois, parce que l’Etat c’est celui qui està sa tête, et ainsi illustré l’uniqueconsensus de notre classe politique ?». Légitime questionnement.

Il faut sans doute souligner quec’est la mouvance présidentielle qui ainscrit à l’ordre du jour, la propositionde la sécurisation des élections. L’onaurait été en droit d’attendre de l’op-position une position claire, une stra-tégie élaborée. De la suspension duprocessus électoral en attendant la findu dialogue dans le Cadre permanentde concertation. A cette question, l’an-cien argentier de l’Etat dira: « Le gou-vernement a son calendrier ». Ouimais dans le cadre de négociations, dedialogue inclusif et apaisé, l’on s’ef-force des deux côtés, de faire desconcessions. C’est à se demander sil’Union de l’opposition n’a pas lemême (calendrier).

Avoir confiance en nos institu-tions

En outre, le directeur de cabinet encharge de la défense a tenu à faire unedistinction entre les mesures adminis-tratives et judiciaires. « L’arrêté Bar-wane relève de l’administration etpourrait être abrogé mais pas pour cequi relève du judiciaire ». Compren-dre, nous ne mangerons pas de cepain-là, les détenus politiques qui sonten prison dont l’opposition demandela libération, nous n’y pouvons rien,cela relève de la justice.

Surtout, « comment comprendreque les discussions n’aient pas com-mencé par le référendum et les élec-tions anticipées, est-ce quel’opposition a renoncé, rien ne l’in-dique clairement, toujours est-il qu’iln’y a pas eu de vrais débats là-dessus? », s’est à son tour interrogé IdrissMohamed Chanfi, ancien militant duComité Maore. « J’attendais de l’op-position qu’elle campe sur ses posi-tions, à savoir l’invalidité duréférendum et ensuite savoir commentsortir le pays de l’impasse dans la-quelle, elle se trouve », a-t-il pour-suivi.

« Une conférence nationale souve-raine et inclusive serait la seule issuesi l’opposition devait accepter le réfé-rendum, pour que l’on puisse aller se-reinement vers les élections ». Etd’énumérer : « assurer de façon insti-tutionnelle et pratique la bonne tenue

des élections, c’est-à-dire, qu’il fautqu’il y ait une institution de validationdes scrutins qui soit réellement indé-pendante, que le ministère de l’inté-rieur ne soit plus en charge d’organiserles élections ».

Des observateurs internationauxseulement

Du bout des lèvres, le chargé de ladéfense a accepté la présence d’obser-vateurs internationaux (si leur missionest financée par d’autres) lors des pro-chains scrutins. Son collègue de l’in-térieur, Mohamed Daoudou, lui aclairement affirmé qu’il n’y aura pasd’observateurs « le pays étant en paix». Pour ce qui est de la CommissionElectorale Nationale Indépendante(Ceni) dont le discrédit n’est plus àprésenter, il en fera une éloge masquée: « C’est la même équipe qui était à latête de la Ceni lors des dernières élec-tions présidentielles, Azali Assoumani

était dans l’opposition ». Et d’asséner: « Il nous faut apprendre à avoirconfiance en nos institutions ». Maisen ce cas, au risque de nous répéter, ilsert à quoi ce dialogue ?

M le directeur de cabinet, les ins-titutions ne sont viciées que par leshommes (et les femmes) qui les re-présentent…

Et puis quelle idée que celle del’Union de l’Opposition, d’envoyer unhomme, sous le coup d’un contrôle ju-diciaire (dans le cadre de l’enquête dela citoyenneté économique), lequelpeut à tout moment se faire arrêter,mener des négociations aussi impor-tantes qui engagent l’avenir de la Ré-publique, avec le président.

Kzb

COMMENTAIREAu nom de l’apaisement

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4. Les soumissions par voie électronique ne seront pas autorisées Moroni, 10 septembre 2018