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www.epsm-lille-metropole.fr Edito 2 Démarche développement durable 3 Revue de morbidité-mortalité 4 Vers une psychiatrie citoyenne 5 Ouverture de la Clinique plurisectorielle 6-7 Hôpital, Patient, Santé, Territoire 8-9 Service médico-psycho-social : 3 en 1 ! 10 Cariatides, du nouveau pour les infirmiers ! 11 Maintenance ? ou Travaux ? 12 Juillet 2010 - N°58 - 0,80 Publication de l’Etablissement Public de Santé Mentale Lille-Métropole

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INFORMATIONS HOSPITALIÈRES

Maintenance ? ou Travaux ?

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Pour bien comprendre, il faut sa-voir que la maintenance (répara-tion), débute après la phase de

réception des travaux (construction).En effet, tout ce qui concerne la remiseen état d’un équipement existant estdu domaine de la maintenance. Cetype d’intervention est déclenchée parl’utilisateur par le biais d’un bon demaintenance via l’application LotusNotes – rubrique Direction de la Main-tenance et des Travaux. Ces opérationssont généralement courtes et rapides,elles consistent par exemple à interve-nir sur une porte ou une fenêtre pourune reprise de peinture ou de menui-serie, à régler une serrure, un volet rou-lant, un store, à remplacer une partievitrée cassée, une ampoule défaillante,une robinetterie qui fuit.

La maintenance peut aussi être pro-grammée par les équipes de la DMTdans le cadre d’actions préventiveset/ou réglementaires. C’est par exem-ple le cas pour la vérification des sys-tèmes de sécurité incendie, les ascen-seurs, les extincteurs, les installationsélectriques, les aires de jeux et équipe-ments sportifs.

ConstructionLes demandes de travaux concernentquant à elles, des prestations qui néces-sitent une définition précise du besoin,une expertise pour valider la faisabilitétechnique puis une estimation du coûtde l’opération. Ces demandes sont à

formuler dans le cadre de l’établisse-ment des budgets prévisionnelsannuels courant juin.

En résumé, si l'équipement existe, c’estde la maintenance ; s’il s’agit d’unecréation, l’option travaux est à étudier.N’hésitez pas à contacter la Directionde la Maintenance et des Travaux pourtoutes précisions en composant le 13ou le 03 20 10 20 13.

François Zobel

www.epsm-lille-metropole.fr

Edito 2

Démarche développement

durable 3

Revue de morbidité-mortalité 4

Vers une psychiatrie

citoyenne 5

Ouverture de la Clinique

plurisectorielle 6 - 7

Hôpital, Patient, Santé,

Territoire 8 - 9

Service médico-psycho-social :

3 en 1 ! 10

Cariatides, du nouveau pour

les infirmiers ! 11

Maintenance ? ou Travaux ? 12

Si laDirectionde laMaintenance et des Travauxportebienson nom, il faut reconnaître qu’il n’est pas évident pourses clients de savoir faire la distinction entre ses deuxmissions.

Juillet 2010 - N°58 - 0,80€Publication de l’Etablissement Public de Santé Mentale Lille-Métropole

DépartArrivé à l'EPSM Lille Métropole en 1988 comme

praticien hospitalier, le Dr Christian Müller est nomméchef de service sur le secteur 59G18 en 1996.Depuis mai 2010, il assure la responsabilité

de chef de pôle du secteur 59G24à l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Mouvements

ArrivéesAdjoints Administratifs Hospitaliers :Cécile Hernandez, Julie Dauffy, ValérieDuranski, Clémentine Oger.Infirmiers : Leïla Benouahlima, Anne-CécileMoncomble, Coline Bodard, AudreyVan Langendonck, Patricia Lelong.Médecin Généraliste : Dr Chantal MarlierMédecin Psychiatre : Dr Massimo MarsiliPsychologues : Fanny Cote, CorinnaHenaff, Maxime Prique, GéraldineBoichard, Laure Seurin.Technicien Supérieur Hospitalier :Jacques Guillemant.

DépartsAdjoints Administratifs Hospitaliers :Cécile Hernandez , Somia Karada , SabineButruille .Agent de Maîtrise : J. Pascal Crohin.Agent des Services Hospitaliers Qualifié :Coralie Leduc.AidesMédico-psychologiques : Damien Spy,Carole Katouache.Aide Soignante : AudeMeesemaecker.Cadre de Santé : Anne Racine.Cadre Supérieur de Santé :Yvon Lemarquand.Ergothérapeute : Hélène Willebois.Infirmiers : Mathieu Vast, VéroniqueKotarski, Franck Delforge, Julien Thomere,Percide Kubiak Yougang, Yohan Desesquelles,Virginie Solau.Moniteur d’atelier : Francis Depecker.Psychologues :Hélène De Poorter.

Bonne retraite àChristine René, M. France Blanquart,Patricia Deberles, Catherine Ducastel,Armelle Delcroix, Alain Luyssen.

DécèsNous présentons nos sincères condoléancesà la famille et aux amis de :Alain Kesteloot.

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INFOS SOINSEPSM MAG

Cariatides, du nouveaupour les infirmiers !

Directeur de publication : J. Halos, DirecteurResponsable de publication : S. Weil l , ResponsableCommunicationMembres du comité de rédaction : L. Barret, DirecteurAdjoint, DPHP - V. Costanzo, Infirmière, 59G21 - L. Defromont,Praticien Hospitalier, DIRM - P. Delagrande, Directeur des SoinsAdjoint - B. Deleplancque, Médecin du Travail - S. Demars,Infirmière, 59G18 - B. Depraeter, Infirmier, 59G18 - V. Dessenne,Chef de bureau, DPEIMP - S. Duborper, Cadre de Santé, 59G16 -M. Dumetz, Adjoint des Cadres, DAFCI - T. Dutertre,Responsable, Centre de Documentation - M. Ernould, AMP,Résidence Berthe Morisot - P. Grajda, Cadre de Santé, Debussy-L. Jakubiak, Ingénieure Qualité - S. Kloeckner, DirectriceAdjointe, DRUQ - V. Lebouteillier, Technicienne de l’InformationMédicale - I. Mulier, Infirmière, 59G19 - A. Nana, Infirmière,59G19 - P. Tarral, Infirmière, 59G18 - P. Van Langendonck, AMP,Résidence Berthe Morisot - V. Vittu, Attachée d’AdministrationHospitalière, Affaires Médicales et Générales - F. Zobel,Responsable Maintenance, DMT.

Secrétariat de rédaction : Service Communication.Mise en page : K. Drode - Photos : M. Gomber - Illustrations : G. Scotte - J-F. Devos.Réalisation : Service Communication - Impression : Kubis Print.Ce numéro a été tiré à 2800 exemplaires - N° ISSN 1266-2186.E.P.S.M - BP 10 - 59487 Armentières cedex - Tél. 03 20 10 20 02.L’EPSM Mag est imprimé sur papier recyclé - EPSM Mag consultable sur le site internet

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Le Dossier Patient Informatisé avec le logiciel Cariatidesse met en place progressivement. Depuis 01/2007, lesmodules “Gestion du RIM-P, Circuit du médicament,Gestion intégrée de la bureautique, Dossier Médical etautres intervenants, Dossier social” sont déployés. Trèsattendues par les professionnels infirmiers, lestransmissions ciblées (TC), 1re étape du dossier de soins,sont actuellement en test.

Chaqueannée, unétablissement adhérentau réseau documentaire en santé men-tale Ascodocpsy accueille les documenta-

listes au niveau national durant deux jours. Lesjournées 2010 ont eu lieu les 24 et 25 juin àl’EPSM Lille-Métropole. Au programme : Qua-lité et valeur. Accueillis par M. Halos, Directeur,les documentalistes ont commencé leurstravaux sur les évolutions du travail collaboratifet les produits diffusés par le réseau au quoti-dien. La tribune libre du 24/06 après-midi apermis une réflexion sur cinq thèmes : mesurede l’activité, utilisation des revues, satisfactiondes utilisateurs, attentes vis à vis d’Ascodocpsyet avenir du métier de documentaliste.Le 25/06, après une intervention de M. Diallo,consultant de la société Help Management,autour du concept de qualité dans les servicesde documentation, ce fut le tour des exemples.Mme Jakubiak, ingénieure qualité et ThérèseDutertre, responsable du service de documen-tation ont présenté l’expérience de la docu-mentation de l’EPSM Lille métropole pourrépondre aux exigences des certifications ISO9001 et HAS V2010. Les dernières heures ducolloque étaient consacrées au plan de com-munication et aux partenariats d’ascodocpsypour 2010-2011.

Alpha Diallo intervenant sur "Qualité et satisfaction client" et Thérèse Dutertre

M.Looten, cadre supérieur desanté à la direction dessoins poursuit le travail de

recensement des cibles et anime ungroupe de travail composé des cadresdes secteurs G10, G20, I03 et G17 avecpour objectifs de travailler sur le référen-tiel (TC) et la page d’accueil du dossierde soins afin de faire évoluer l’outil.

Les transmissions cibléesEn test depuis mi-mai dans les unitésd’hospitalisation temps plein des sec-teurs G10 et G20. Des référents ont étéformés pendant une demi-journée. Ledéploiement dans les structures ambu-latoires de ces secteurs est en coursdepuis mi-juillet. La phase de test estprévue jusqu’à la fin de l’été. Elle per-mettra de s’approprier cet outil de soininformatisé, améliorer le référentiel etcorriger les éventuels dysfonctionne-ments du logiciel avant sa généralisa-tion sur l’ensemble de l’hôpital. Le plan-ning de déploiement sera validé lors duprochain COPIL DPI prévu en août.

Recueil de donnéesIl permet d’effectuer le recueil de don-nées des 11 modèles fonctionnels desanté de Marjory Gordon1. Ce recueilcomplètement automatisé permet degénérer :� Les cotations d’AVQ2 pour les don-

nées du RIM P� La validation des cibles proposéesL’informatisation des transmissionsciblées permettra à l’équipe pluridisci-plinaire d’accéder plus rapidement etplus facilement à l’information. Ladémarche de soins, impatiemmentattendue, doit venir compléter cettepremière étape…Un grand merci aux professionnelsengagés dans la démarche.

Véronique Lebouteillieren collaboration avec

Pascal Delagrande et Bruno Looten

1 Ouvrage de référence diagnostic infirmier et rôle auto-nome de l’infirmier par Malois

2 Activité de la Vie Quotidienne

E d i t oAu moment où

j’écris ces lignes,

65 jours nous

séparent de la fin

de la visite HAS

V2010.

Le 21 septembre 2010, l’EPSM Lille-

Métropole aura reçu sa 3e équipe

d’experts (ANAES – HAS).

En outre, depuis 2002, 7 visites ISO

9001 et 6 visites de certification de

service (Maison d’Accueil Spéciali-

sée) auront eu lieu.

A quoi cela sert-il ?

Prouvons-nous :

1. une amélioration des prises en

charge des patients ?

2. une amélioration des conditions

de vie au travail ?

3. voire une amélioration de l’effi-

cience globale de l’EPSM ?

A ces trois questions nous pouvons

tous répondre oui, les exemples

fourmillent dans ce numéro de

juillet de l’EPSM Mag, qui prouvent

encore le dynamisme de tous et les

résultats qualitatifs.

Mais revenons au sens de l’action

plus profond, plus intime. Cela a-t-il

du sens ?

Ceux qui ont réfléchi aux valeurs de

l’EPSM ? Respect, Equité, Solidarité

et Professionnalisme (RESP),

répondent oui.

Joseph Halos

Secteur 59G19

Concert du Ny Malagasy Orkestradans les jardins du Centre de SantéMentale Les Caps à La Madeleine le04/06/10

9es Journées deFormation

Voyage en Accueil Familial Théra-peutique : soins et/ou intégration !Une question de frontière(s)… 03 et04/06/10 à Lille, organisé par leGroupe de Recherche Européen enplacement Familial.

Unité Debussy

11/06/10 Déjeuner et premierconseil de vie social de l’unitéDebussy en présence de familles despatients.

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INFOS QUALITÉ

Pour offrir aux professionnels un accueil pluridisciplinaire en un seul et même lieu, leservice de santé au travail, la cellule d’écoute et l’assistante sociale du personnel sesont regroupés pour créer un Service Médico-Psycho-Social. Retrouvez le au bloc desspécialités dans un environnement modernisé et accueillant.

L’établissement a mis en place en février 2009 un Comité de pilotage ayant pourmission la mise en place d’une démarche Développement Durable à l’hôpital.

Le service de santé au travailMissions : Eviter toute altération de la santé des travailleurs dufait des conditions de travail en effectuant des examens médi-caux et des actions sur le milieu du travail.� adaptation des postes, techniques et rythmes de travail à

la physiologie humaine� Protection des salariés contre l'ensemble des nuisances et

notamment contre les risques d'accidents du travail oul'utilisation de produits dangereux;

� Hygiène générale de l'établissement et des services derestauration

� Prévention et éducation sani-taire en rapport avec l'activitéprofessionnelle

� Mener ou proposer des actionsde prévention de correction oud’amélioration des conditionsde travail

� Participation aux réunions, en-quêtes et inspections duCHSCT, ainsi que des actionsde formation et d'informationdes salariés

Dr Benoît Deleplancque, Médecindu TravailDominique Jacquot, Infirmière du Travail

La cellule d’écouteMissions : Accompagnement psychologique individuel desprofessionnels� Intervention à la suite d’une agression ou du suicide d’un

patient : défusing, débriefing et prise en charge théra-peutique des psychotraumatismes

� Aide à la résolution de problèmes dans des situations destress ou de conflit

� Accompagnement psychologique en situation d’épuise-ment professionnel

� Accompagnement des professionnels en arrêt maladie� Aide au reclassement à la demande du professionnel� Intervention auprès des équipes :

- En réponse à une situation de crise : agression, suicide,décès, conflit

- Pour échanger sur des thèmes en lien avec le vécu profes-sionnel

- Afin d’accompagner les équipes dans des situations dechangement

Isabelle Masurel, Psychologue du PersonnelTél. 03 20 10 20 60 / 03 20 10 23 17 (secrétariat)

L’Assistante Sociale duPersonnelMissions d’intervention :� situation familiale et logement :

décès d’un proche, divorce,garde d’enfant, relogement,dette locative, expulsion,…

� situation administrative etfinancière : prestations sociales,ressources, gestion, surendet-tement,…

� santé et travail : absentéisme,arrêt maladie, invalidité, handicap, …� une participation à la politique sociale de l’établissement,

dans l’objectif de permettre aux professionnels demaintenir un équilibre entre les exigences de la vieprofessionnelle et la réalité de la vie privée.

Oriane CourtinTél. 03 20 10 20 62 / 03 20 10 23 17 (secrétariat)

Le service Médico-Psycho-Social est tenu au secret des infor-mations qui lui sont confiées. Toute information concernantun professionnel ne sera partagée qu’à sa demande.

Oriane Courtin, Isabelle Masurel, Dr Benoît Deleplancque

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Service médico-psycho-social : 3 en 1 !

LA SANTÉ AU TRAVAIL

S’appuyant sur les outils disponi-bles (rapport « Gro HarlemBrundtland » de 1987, circulaire

du 03/12/08 relative à l’exemplarité del’Etat, baromètre du Comité de Déve-loppement Durable en Santé), lecomité de pilotage a identifié plusieurschamps d’analyse et d’amélioration auregard des 4 niveaux de responsabilitéde l’établissement en tant qu’acteurpublic et territorial et sur lesquels reposesa politique Développement Durable :

Responsabilité sociale� la sécurité des conditions de travail� Développer la qualité de vie au

travail� Rechercher et accompagner le dé-

veloppement des compétences� Promouvoir l’équité entre profes-

sionnels� Valoriser la recherche de presta-

taires mettant en œuvre une poli-tique sociale responsable

Responsabilité sociétale� Evaluer les besoins sur chaque

secteur afin de mieux adapter lesoutils de soins et partenariats

� Déstigmatiser la psychiatrie et lasanté mentale par des actionsciblées de communication

� Promouvoir l’intégration des soinset prises en charge dans la cité

� Promouvoir le développement desactions culturelles

� Assurer la qualité des relations Hôpi-tal Police Justice

Responsabilité environnementale� Réduire les déchets et assurer un

meilleur tri� Réduire la consommation d’eau et

améliorer la qualité des eauxrejetées

� Améliorer la qualité de l’air au seindes locaux

� Réduire les consommations énergé-tiques et promouvoir le recours auxénergies renouvelables

� Promouvoir la réalisation d’achatséco-responsables

Responsabilité économique� Développer l’efficience des proces-

sus de l’établissement dans lerespect des conditions de sécurité etde qualité de vie au travail

� Favoriser les partenariats en vued’optimiser l’utilisation des moyensselon une logique de solidarité terri-toriale

La Haute Autorité de Santé, au traversdu Manuel de Certification V2010, apermis de compléter l’approche. 5groupes de travail thématiques ontréalisé un état des lieux et identifié 40actions à mener : achats, transport,gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie etdes déchets ou gestion documen-taire… Après présentation et vote encomité de pilotage, ces actions intè-grent le Plan d’Action Qualité 2010-2012, articulé autour des 3 piliers de lapolitique Qualité. Le Comité de pilo-tage lance un concours de mascotte,

ouvert aux professionnels et usagersde l’établissement afin de se doter d’unmedia de communication ludique etefficace.

. Séverine Kloeckner

DémarcheDéveloppement Durable

Salle d’attente - 1er étage du bâtiment Bloc des Spécialités

Exemples d’actionsDéveloppement Durable

� Réalisation de supports de sensi-bilisation pour les professionnels

� Réalisation d’analyses de la qua-lité de l’air dans plusieurs unités etidentification de solutions visant àson amélioration

� Développement d’une politiqued’achats éco-responsables

� Optimisation des rotations detransport et identification de solu-tions permettant de réduire lesvolumes transportés afin d’enfaciliter la manutention

� Organisation d’une journée deformation à l’éco-conduite etsensibilisation des professionnelsà la sécurité routière

� Optimisation du tri des déchets etréalisation d’actions visant à leurréduction

� Développement de la gestiondocumentaire électronique envue de diminuer les consomma-tions de papier

� Amélioration de la qualité deseaux rejetées en réduisant l’uti-lisation de produits chlorés à lablanchisserie

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ACTUALITÉ

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

INFOS QUALITÉ

De quoi s’agit-il ?Une revue de morbidité et de mortalité(RMM) est une analyse collective, ré-trospective et systémique de cas mar-qués par la survenue d'un décès,d’une complication ou d’un évène-ment qui aurait pu causer un dom-mage au patient. L’objectif est de met-tre en œuvre des actions pouraméliorer la prise en charge despatients et la sécurité des soins et desuivre ces actions afin d’en vérifierl’efficacité.En d’autres termes, il s’agit d’étudier,

en équipe, un événement réel puis demettre en place les mesures qui per-mettront d’éviter qu’il ne se reproduise.La méthode s’appuie sur le principe duretour d’expérience.

Comment cela se passe-t-il ?La RMM rassemble les professionnelsmédicaux et paramédicaux concernéspar la situation.

Dans son déroulement, elle comporteau minimum 3 temps :� l’exposé objectif, chronologique et

anonyme des faits� l’analyse des causes, l’objectif étant

d’identifier collectivement l’ensem-ble des facteurs ayant contribué àl’apparition du problème

� les propositions d’actions d’amélio-ration, ainsi que la définition desmodalités de suivi.

En aucun cas, la RMM n’a pour objetde porter un jugement sur les per-sonnes ou de rechercher des coupa-bles : il s’agit au contraire de dépasserla seule réflexion centrée sur un ou desindividus.

Qu’en est-il à l’EPSMLille-Métropole ?

Le Comité EPP a rédigé une charte defonctionnement des RMM aujourd’huivalidée par la Commission Médicaled'Etablissement. Cette charte est lesupport du déploiement des RMM ausein de l’ensemble des services desoins. Elle prévoit que soient systémati-quement analysés en RMM les décèspar suicide ainsi que les incendies etagressions avec dommages corporelsgraves.

De plus, tout événement pouvant cau-ser un dommage au patient pourraêtre soumis à la RMM dès lors qu’uneanalyse de ce type peut contribuer àl’amélioration de la qualité des soins.

Virginie Vittu

Dans le cadre de la gestion des risques, et en lien avecla politique d’évaluation des pratiques professionnelles,les pôles d’activité clinique développent les revues demorbidité-mortalité (RMM).

Revues deMorbidité-Mortalité

Visite HAS V 2010

La visite de l’établissement par 5experts-visiteurs de la Haute Autoritéde Santé aura lieu du mardi 14 aumardi 21 septembre (6 jours).Elle s’axera sur la visite d’unités etvisera, par le biais d’entretiens, àrépondre aux critères correspondantaux Pratiques Exigibles Prioritaires ousuivis par le biais d’indicateurs ainsiqu’aux 5 critères cotés C par l’établisse-ment. Un temps sera égalementdédié à l’analyse de critères cotés A ouB et sélectionnés de façon aléatoire 3semaines avant la visite.

Certification Iso 9001version 2008

L’établissement a étéaudité les 1er et 2 juinderniers. Le rapportrelève de bons résul-tats : 20 points forts, 8pistes de progrès,aucun point sensible. Félicitations àtoutes les équipes auditées !Les résultats détaillés sont disponiblessur Quasys.

Guide Habitat SantéMentale Lille Métropole

Ce guide concré-tise l'engagementdes principaux ac-teurs de l'habitat etde la santé men-tale de la métro-pole lilloise à tra-vai l ler ensemblepour le logement des personnes ensituation de handicap psychique.Téléchargez-le sur le site internet deLi l le Métropole CommunautéUrbaine

Accès aux soins et prévention :des priorités nationales

Dans une logique de l’optimisation de l’accès aux soins pour tous:� un volet ambulatoire dans les schémas régionaux d’organisation dessoins est intégré,

� des outils incitatifs, notamment financiers, sont mis en œuvre pour«repeupler » les déserts médicaux.

L’éducation thérapeutique du patient est définie comme priorité dudispositif national (responsabilisation et autonomisation de la personnevisant avec une maladie chronique pour améliorer sa qualité de vie).La loi met l’accent sur la prévention : interdiction et ou l’encadrement de lavente d’alcool et de tabac pour protéger les plus jeunes.L’hospitalisation à domicile ou de jour est désormais un mode de prise encharge à part entière et non une alternative à l’hospitalisation. Lesétablissements de santé devant délivrer les soins avec hébergement, sousforme ambulatoire ou à domicile.Les établissements de santé sont tenus de participer à la coordination dessoins avec la médecine de ville et le secteur médico-social. Mission de

décloisonnement encadrée par l’Agence Régionale de Santé.

Gouvernance des hôpitaux : de nouvelles instances de pilotage

Sont créés :� le Conseil de Surveillance, qui se substitue au Conseil d’Administration. Ses missions sont centrées sur lesorientations stratégiques de l’établissement et des fonctions de contrôle.

� le Directoire, qui s’inscrit dans la continuité du Conseil Exécutif. Il est consulté par le Directeur sur les principalesdécisions, approuve le projet médical et prépare le projet d’établissement.

Le rôle du directeur d’établissement est renforcéEn tant que Président du Directoire, il dispose de la pleine responsabilité pour mettre en œuvre le projetd’établissement et fixer l’état des prévisions de recettes et de dépenses (EPRD).La loi prévoit la possibilité de nomination de directeurs d’établissement non fonctionnaires.Le rôle du Président de la Commission Médicale d’établissement, est également renforcé. En tant que vice-présidentdu directoire, il dispose de la responsabilité pour élaborer le projet médical d’établissement, avec le directeur.Le directeur des soins est membre de droit du DirectoireLa contractualisation interne demeure au cœur de la gouvernance hospitalière :� L'organisation en pôles et la nomination des praticiens chefs de pôle relèvent du Directeur après avis du Présidentde la CME� Le praticien chef de pôle met en œuvre la politique de l’établissement afin d’atteindre les objectifs fixés dans lecadre du contrat de pôle, signé avec le Directeur,

� le conseil de pôle est supprimé.

Sources : http://www.sante-sports.gouv.fr/la-loi-hopital-patients-sante-et-territoires.html

Stéphanie Weill, Laurent Barret en collaboration avec Delphine Lecaille

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S'appuyant sur les circulaires du12/12/1972, du 09/05/1974 etdu 14/03/1990, relatives aux

orientations de la politique de santémentale, les CLSM sont des instances deconcertation, de coordination à dimen-sion politique locale dont le but estd'élaborer des projets favorisant lesétayages et les relais pour les personnesen souffrance psychique. Portés par lapsychiatrie de secteur, la ville, les asso-ciations d'usagers et de famille, ces dis-posit i fs réunissent de nombreuxacteurs, dont les professionnels desanté, les représentants de la sociétécivile, les services municipaux et les tra-vailleurs sociaux. Réunis autour de latable, les différents partenaires travail-lent alors sur des thématiques commele logement, l'insertion ou la culture,susceptibles d'aider la personne en

souffrance psychique à s'intégrer ou àse maintenir dans la cité.

Zoom au pôle 59G21Depuis 25 ans, l’association médico-psychosociale (AMPS) a constitué unpremier support aux appartementsassociatifs puis un cadre pour la créa-tion de la Galerie Art et Culture dans lesvilles de Fâches-Thumesnil, Hellemmes,Lezennes, Lesquin, Mons-en-Barœul etRonchin. C’est au niveau de cette asso-ciation qu'ont été prises de nombreusesdécisions d’implantation de structures,de propositions d’expériences pilotes,de mise en lien des réseaux sociaux,artistiques, médico-sociaux, munici-paux et sanitaires. Le 26/01/2010,l’AMPS s’est transformée en ConseilIntercommunal de Santé, Santé men-tale et Citoyenneté. Il s’agit d’une

instance de rencontre partenariale surle thème de la santé physique et men-tale, entendue comme un champ d'in-tervention transversal associant les spé-cial istes de la santé physique etmentale, les acteurs sociaux de la com-munauté en lien étroit avec les collecti-vités territoriales. Elle propose et éla-bore des projets locaux en vued'améliorer l'information, l'accès auxsoins, la prévention et la promotion dela santé physique et mentale, ainsi quela pleine participation à la citoyennetéet la lutte contre l'exclusion des per-sonnes ayant des problèmes de santéphysique et mentale. Elle a enfin pourmission de promouvoir la réflexion, larecherche et la publication attenant àses objectifs. L’EPSM Lille-Métropole etles 6 municipalités cofinancent leconseil.La vi l le de Tourcoing a montré savolonté, en 2009, de construire une ins-tance de concertation dans le cadre deson plan local de santé mentale, en par-tenariat notamment avec les services depsychiatrie adulte et infanto-juvénile(secteurs G16 et I03) œuvrant pour lapopulation de leurs territoires. Toutrécemment, la ville d'Armentières aégalement décidé d'étudier l'opportu-nité d'institutionnaliser des rencontrescollectives autour des problèmes desanté mentale de la population.

Pauline Rhenter, Benoît De Praeter

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ACTUALITÉ

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

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NOUVEAUTÉ

Parce que la souffrance psychique de l’un est l'affaire de tous, des conseils locaux desanté mentale (CLSM) ont vu le jour en France. 87 villes participent, voire pilotentune telle instance.

Vers une psychiatrie citoyenne

La loi n°879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, àla santé et aux territoires, plus communément appelée loi HPST, s’inspire despropositions du rapport Larcher d’avril 2008. Comportant 135 articles et complétéepar de nombreux décrets d’application, elle apporte des changements fondamentauxdans l’organisation : offre de soins, gouvernance des hôpitaux, accès aux soins,…

Hôpital, Patient, Santé, Territoire

Conseil Intercommunal de Santé, Santé mentale et Citoyenneté

Offre de soins : un pilotage territorial

La loi crée les Agences Régionales de Santé (ARS) par regroupement de 7 structures complémentaires dont lesAgences Régionales de l’Hospitalisation, DDASS, DRASS, Union régionale des Caisses d’Assurance Maladie,…Ellesconstituent des acteurs essentiels du système de santé au niveau régional.Dotées de pouvoirs renforcés, les ARS sont appelées à exercer la tutelle sur les hôpitaux, la médecine de ville et lesecteur médico-social. Elles déclinent et mettent en œuvre la politique nationale de santé avec un large champ decompétences : organisation des soins, veille et sécurité sanitaire, prévention.La loi :� étend les dispositifs de coopération entre établissements publics de santé au travers des CommunautésHospitalières de Territoire (CHT) et des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS).

� met l’hôpital public dans un environnement territorial plus concurrentiel.Certaines missions de service public peuvent être confiées à desétablissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC – catégorie crééepar la loi, anciennement PSPH).

Performance : un levier majeur

La loi prévoit la réorganisation des opérateurs publics chargésd’accompagner les acteurs de santé dans la recherche del’efficience : création de l’Agence Nationale d’appui à laperformance des établissements (Anap) et de l’agence dessystèmes d’information partagés (Asip).

Une politique gouvernementale pour la « e-santé » est mise enœuvre afin d’améliorer l’accès aux soins et la qualité de la priseen charge des patients : cadre juridique pour la télémédecine,relance du dossier médical partagé, mise en cohérence et inter-opérabilité des systèmes d’information, développement destechnologies de l’information et de la communication en

santé.

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Page 6: Mise en page 1 - epsm-lille-metropole.fr · S 'appuyant sur les circulaires du 12/12/1972, du 09/05/1974 et du 14/03/1990, relatives aux orientations de la politique de santé mentale,lesCLSMsontdesinstancesde

permettant l’intégration d’une struc-ture médico-sociale : Etablissementd’Hébergement pour PersonnesAgées Dépendantes, Maison d’AccueilSpécialisé, Foyer d’accueil médicalisé,foyer occupationnel,.... Ils reçoiventdes soins adaptés grâce à une prise encharge spécifique et individualisée quis’inscrit dans un projet thérapeutiqueidentifié. Ces personnes présententdes problèmes somatiques associés àleur pathologie ou souffrant de trou-bles du comportement.

L ‘équipe a reçu une formation adap-tée à l’analyse des pratiques de cettenouvelle structure. Il est à soulignerl’engagement et l’investissement im-portant de chacun des acteurs pourque ce projet se réalise dans les meil-leures conditions possibles.

Sylviane Duborper, Patricia Grajdaet Stéphanie Weill en collaboration

avec Eliane Bourgeoiset Patricia Caillet

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DOSSIERDOSSIER

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Depuis 2006, l’EPSM Lille-Métropole a inscrit en tant qu’action prioritaire, la créationd’une clinique plurisectorielle composée de 60 lits. Cette structure a ouvert ses portes finavril 2010 pour répondre au besoin des patients nécessitant une prise en chargespécifique adaptée en attente d’accueil en structure médico-sociale.

Ouverture de la Clinique Plurisectorielle

En réflexion depuis 1996, c’est en2008 sous l’impulsion de la Direc-tion des Soins que le projet prend

forme, mobilisant et impliquant desprofessionnels de l’ensemble de l’éta-blissement. Objectif : répondre à unbesoin identifié afin de « rendre seslettres de noblesse à la prise en chargedes patients au long cours » expliqueMme Eliane Bourgeois, CoordinatriceGénérale des Soins.

La clinique plurisectorielle voit ainsi lejour par le regroupement de plusieursunités fonctionnelles existantes :UF 4bis (pôles 59G16 et 59G17-Tour-coing), UF 4 (pôle 59G25-Somain),l’unité Cap Vert (pôle 59G19-Marcq en

Barœul/ La madeleine) et l’unité Inter-sectorielle. Fondée sur les valeurs fon-damentales de la philosophie de soins,la mise en place de la clinique plurisec-torielle a pour objectif de permettre unsoin adapté grâce à une prise encharge individualisée, favorisant les« bonnes pratiques ». Le renforcementdu travail en réseau et le partenariatavec les structures médico-sociales etles partenaires impliqués dans la priseen charge des personnes âgées, doitêtre recherché.

Une architecture revisitéeSituée sur le site armentiérois (ancienbâtiment n18), la clinique plurisecto-rielle est organisée en 5 unités de 12

lits proposant des espaces de prise encharge mutualisés permettant l’organi-sation d’activités pour l’ensemble desusagers de la structure. D’importantstravaux d’adaptation des locaux et demodernisation des équipements ontété réalisés afin de créer les conditionsnécessaires à la prise en charge spéci-fique des patients. Une dernière phasede travaux devrait pouvoir moderniserla partie la plus ancienne. Une atten-tion particulière a été apportée sur leschoix coloristiques des murs, sols etmobiliers, afin de favoriser un meilleurrepérage des lieux pour les patients. Lacréation d’espaces fonctionnels, la re-cherche de synergie et d’interactivité(mutualisation des soins) ont animé lesréflexions des professionnels dans laconstruction du projet.

Des projets individualisésLes patients accueillis à la clinique plu-risectorielle ont un projet bénéficiantd’un accord MDPH (Maison Départe-mentale des Personnes Handicapées)

Publication

L’ouvrage, “Les équipes mobilesauprès des adolescents en difficulté”par les Docteurs Sylvie Tordjan et Vin-cent Garcin - Editions Masson, pra-tiques en psychothérapie est disponi-ble depuis janvier 2010. « Lesadolescents en difficulté psycholo-gique constituent un problèmeimportant de société et de santépublique. La plupart de ces adoles-cents n'ont pas de demande expliciteet mettent en échec nos dispositifs desoins classiques (CMP, psychiatrielibérale…). Il est apparu nécessaire dedévelopper des équipes mobiles pouraller à la rencontre de ces jeunes, etleur permettre d'accéder auxsoins…»

Exposition

Installation sonoresassociant sculp-ture, musique et vi-déo, réalisées lorsd’ateliers de créa-tion (secteursG16/G17 et I03)animés par Vea-ceslav Druta,artiste en Résidence dans le cadre dela convention « Culture à l’hôpital »,soutenue par l’Agence Régionale dela Santé et le Ministère de la Cultureet de la Communication DRAC Nord-Pas de Calais.Exposition dans le hall de l’Hôtel devil le de Tourcoing du 10 au30/07/2010 – Entrée Libre.

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permettant l’intégration d’une struc-ture médico-sociale : Etablissementd’Hébergement pour PersonnesAgées Dépendantes, Maison d’AccueilSpécialisé, Foyer d’accueil médicalisé,foyer occupationnel,.... Ils reçoiventdes soins adaptés grâce à une prise encharge spécifique et individualisée quis’inscrit dans un projet thérapeutiqueidentifié. Ces personnes présententdes problèmes somatiques associés àleur pathologie ou souffrant de trou-bles du comportement.

L ‘équipe a reçu une formation adap-tée à l’analyse des pratiques de cettenouvelle structure. Il est à soulignerl’engagement et l’investissement im-portant de chacun des acteurs pourque ce projet se réalise dans les meil-leures conditions possibles.

Sylviane Duborper, Patricia Grajdaet Stéphanie Weill en collaboration

avec Eliane Bourgeoiset Patricia Caillet

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DOSSIERDOSSIER

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Depuis 2006, l’EPSM Lille-Métropole a inscrit en tant qu’action prioritaire, la créationd’une clinique plurisectorielle composée de 60 lits. Cette structure a ouvert ses portes finavril 2010 pour répondre au besoin des patients nécessitant une prise en chargespécifique adaptée en attente d’accueil en structure médico-sociale.

Ouverture de la Clinique Plurisectorielle

En réflexion depuis 1996, c’est en2008 sous l’impulsion de la Direc-tion des Soins que le projet prend

forme, mobilisant et impliquant desprofessionnels de l’ensemble de l’éta-blissement. Objectif : répondre à unbesoin identifié afin de « rendre seslettres de noblesse à la prise en chargedes patients au long cours » expliqueMme Eliane Bourgeois, CoordinatriceGénérale des Soins.

La clinique plurisectorielle voit ainsi lejour par le regroupement de plusieursunités fonctionnelles existantes :UF 4bis (pôles 59G16 et 59G17-Tour-coing), UF 4 (pôle 59G25-Somain),l’unité Cap Vert (pôle 59G19-Marcq en

Barœul/ La madeleine) et l’unité Inter-sectorielle. Fondée sur les valeurs fon-damentales de la philosophie de soins,la mise en place de la clinique plurisec-torielle a pour objectif de permettre unsoin adapté grâce à une prise encharge individualisée, favorisant les« bonnes pratiques ». Le renforcementdu travail en réseau et le partenariatavec les structures médico-sociales etles partenaires impliqués dans la priseen charge des personnes âgées, doitêtre recherché.

Une architecture revisitéeSituée sur le site armentiérois (ancienbâtiment n18), la clinique plurisecto-rielle est organisée en 5 unités de 12

lits proposant des espaces de prise encharge mutualisés permettant l’organi-sation d’activités pour l’ensemble desusagers de la structure. D’importantstravaux d’adaptation des locaux et demodernisation des équipements ontété réalisés afin de créer les conditionsnécessaires à la prise en charge spéci-fique des patients. Une dernière phasede travaux devrait pouvoir moderniserla partie la plus ancienne. Une atten-tion particulière a été apportée sur leschoix coloristiques des murs, sols etmobiliers, afin de favoriser un meilleurrepérage des lieux pour les patients. Lacréation d’espaces fonctionnels, la re-cherche de synergie et d’interactivité(mutualisation des soins) ont animé lesréflexions des professionnels dans laconstruction du projet.

Des projets individualisésLes patients accueillis à la clinique plu-risectorielle ont un projet bénéficiantd’un accord MDPH (Maison Départe-mentale des Personnes Handicapées)

Publication

L’ouvrage, “Les équipes mobilesauprès des adolescents en difficulté”par les Docteurs Sylvie Tordjan et Vin-cent Garcin - Editions Masson, pra-tiques en psychothérapie est disponi-ble depuis janvier 2010. « Lesadolescents en difficulté psycholo-gique constituent un problèmeimportant de société et de santépublique. La plupart de ces adoles-cents n'ont pas de demande expliciteet mettent en échec nos dispositifs desoins classiques (CMP, psychiatrielibérale…). Il est apparu nécessaire dedévelopper des équipes mobiles pouraller à la rencontre de ces jeunes, etleur permettre d'accéder auxsoins…»

Exposition

Installation sonoresassociant sculp-ture, musique et vi-déo, réalisées lorsd’ateliers de créa-tion (secteursG16/G17 et I03)animés par Vea-ceslav Druta,artiste en Résidence dans le cadre dela convention « Culture à l’hôpital »,soutenue par l’Agence Régionale dela Santé et le Ministère de la Cultureet de la Communication DRAC Nord-Pas de Calais.Exposition dans le hall de l’Hôtel devil le de Tourcoing du 10 au30/07/2010 – Entrée Libre.

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S'appuyant sur les circulaires du12/12/1972, du 09/05/1974 etdu 14/03/1990, relatives aux

orientations de la politique de santémentale, les CLSM sont des instances deconcertation, de coordination à dimen-sion politique locale dont le but estd'élaborer des projets favorisant lesétayages et les relais pour les personnesen souffrance psychique. Portés par lapsychiatrie de secteur, la ville, les asso-ciations d'usagers et de famille, ces dis-posit i fs réunissent de nombreuxacteurs, dont les professionnels desanté, les représentants de la sociétécivile, les services municipaux et les tra-vailleurs sociaux. Réunis autour de latable, les différents partenaires travail-lent alors sur des thématiques commele logement, l'insertion ou la culture,susceptibles d'aider la personne en

souffrance psychique à s'intégrer ou àse maintenir dans la cité.

Zoom au pôle 59G21Depuis 25 ans, l’association médico-psychosociale (AMPS) a constitué unpremier support aux appartementsassociatifs puis un cadre pour la créa-tion de la Galerie Art et Culture dans lesvilles de Fâches-Thumesnil, Hellemmes,Lezennes, Lesquin, Mons-en-Barœul etRonchin. C’est au niveau de cette asso-ciation qu'ont été prises de nombreusesdécisions d’implantation de structures,de propositions d’expériences pilotes,de mise en lien des réseaux sociaux,artistiques, médico-sociaux, munici-paux et sanitaires. Le 26/01/2010,l’AMPS s’est transformée en ConseilIntercommunal de Santé, Santé men-tale et Citoyenneté. Il s’agit d’une

instance de rencontre partenariale surle thème de la santé physique et men-tale, entendue comme un champ d'in-tervention transversal associant les spé-cial istes de la santé physique etmentale, les acteurs sociaux de la com-munauté en lien étroit avec les collecti-vités territoriales. Elle propose et éla-bore des projets locaux en vued'améliorer l'information, l'accès auxsoins, la prévention et la promotion dela santé physique et mentale, ainsi quela pleine participation à la citoyennetéet la lutte contre l'exclusion des per-sonnes ayant des problèmes de santéphysique et mentale. Elle a enfin pourmission de promouvoir la réflexion, larecherche et la publication attenant àses objectifs. L’EPSM Lille-Métropole etles 6 municipalités cofinancent leconseil.La vi l le de Tourcoing a montré savolonté, en 2009, de construire une ins-tance de concertation dans le cadre deson plan local de santé mentale, en par-tenariat notamment avec les services depsychiatrie adulte et infanto-juvénile(secteurs G16 et I03) œuvrant pour lapopulation de leurs territoires. Toutrécemment, la ville d'Armentières aégalement décidé d'étudier l'opportu-nité d'institutionnaliser des rencontrescollectives autour des problèmes desanté mentale de la population.

Pauline Rhenter, Benoît De Praeter

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ACTUALITÉ

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

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NOUVEAUTÉ

Parce que la souffrance psychique de l’un est l'affaire de tous, des conseils locaux desanté mentale (CLSM) ont vu le jour en France. 87 villes participent, voire pilotentune telle instance.

Vers une psychiatrie citoyenne

La loi n°879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, àla santé et aux territoires, plus communément appelée loi HPST, s’inspire despropositions du rapport Larcher d’avril 2008. Comportant 135 articles et complétéepar de nombreux décrets d’application, elle apporte des changements fondamentauxdans l’organisation : offre de soins, gouvernance des hôpitaux, accès aux soins,…

Hôpital, Patient, Santé, Territoire

Conseil Intercommunal de Santé, Santé mentale et Citoyenneté

Offre de soins : un pilotage territorial

La loi crée les Agences Régionales de Santé (ARS) par regroupement de 7 structures complémentaires dont lesAgences Régionales de l’Hospitalisation, DDASS, DRASS, Union régionale des Caisses d’Assurance Maladie,…Ellesconstituent des acteurs essentiels du système de santé au niveau régional.Dotées de pouvoirs renforcés, les ARS sont appelées à exercer la tutelle sur les hôpitaux, la médecine de ville et lesecteur médico-social. Elles déclinent et mettent en œuvre la politique nationale de santé avec un large champ decompétences : organisation des soins, veille et sécurité sanitaire, prévention.La loi :� étend les dispositifs de coopération entre établissements publics de santé au travers des CommunautésHospitalières de Territoire (CHT) et des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS).

� met l’hôpital public dans un environnement territorial plus concurrentiel.Certaines missions de service public peuvent être confiées à desétablissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC – catégorie crééepar la loi, anciennement PSPH).

Performance : un levier majeur

La loi prévoit la réorganisation des opérateurs publics chargésd’accompagner les acteurs de santé dans la recherche del’efficience : création de l’Agence Nationale d’appui à laperformance des établissements (Anap) et de l’agence dessystèmes d’information partagés (Asip).

Une politique gouvernementale pour la « e-santé » est mise enœuvre afin d’améliorer l’accès aux soins et la qualité de la priseen charge des patients : cadre juridique pour la télémédecine,relance du dossier médical partagé, mise en cohérence et inter-opérabilité des systèmes d’information, développement destechnologies de l’information et de la communication en

santé.

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ACTUALITÉ

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

INFOS QUALITÉ

De quoi s’agit-il ?Une revue de morbidité et de mortalité(RMM) est une analyse collective, ré-trospective et systémique de cas mar-qués par la survenue d'un décès,d’une complication ou d’un évène-ment qui aurait pu causer un dom-mage au patient. L’objectif est de met-tre en œuvre des actions pouraméliorer la prise en charge despatients et la sécurité des soins et desuivre ces actions afin d’en vérifierl’efficacité.En d’autres termes, il s’agit d’étudier,

en équipe, un événement réel puis demettre en place les mesures qui per-mettront d’éviter qu’il ne se reproduise.La méthode s’appuie sur le principe duretour d’expérience.

Comment cela se passe-t-il ?La RMM rassemble les professionnelsmédicaux et paramédicaux concernéspar la situation.

Dans son déroulement, elle comporteau minimum 3 temps :� l’exposé objectif, chronologique et

anonyme des faits� l’analyse des causes, l’objectif étant

d’identifier collectivement l’ensem-ble des facteurs ayant contribué àl’apparition du problème

� les propositions d’actions d’amélio-ration, ainsi que la définition desmodalités de suivi.

En aucun cas, la RMM n’a pour objetde porter un jugement sur les per-sonnes ou de rechercher des coupa-bles : il s’agit au contraire de dépasserla seule réflexion centrée sur un ou desindividus.

Qu’en est-il à l’EPSMLille-Métropole ?

Le Comité EPP a rédigé une charte defonctionnement des RMM aujourd’huivalidée par la Commission Médicaled'Etablissement. Cette charte est lesupport du déploiement des RMM ausein de l’ensemble des services desoins. Elle prévoit que soient systémati-quement analysés en RMM les décèspar suicide ainsi que les incendies etagressions avec dommages corporelsgraves.

De plus, tout événement pouvant cau-ser un dommage au patient pourraêtre soumis à la RMM dès lors qu’uneanalyse de ce type peut contribuer àl’amélioration de la qualité des soins.

Virginie Vittu

Dans le cadre de la gestion des risques, et en lien avecla politique d’évaluation des pratiques professionnelles,les pôles d’activité clinique développent les revues demorbidité-mortalité (RMM).

Revues deMorbidité-Mortalité

Visite HAS V 2010

La visite de l’établissement par 5experts-visiteurs de la Haute Autoritéde Santé aura lieu du mardi 14 aumardi 21 septembre (6 jours).Elle s’axera sur la visite d’unités etvisera, par le biais d’entretiens, àrépondre aux critères correspondantaux Pratiques Exigibles Prioritaires ousuivis par le biais d’indicateurs ainsiqu’aux 5 critères cotés C par l’établisse-ment. Un temps sera égalementdédié à l’analyse de critères cotés A ouB et sélectionnés de façon aléatoire 3semaines avant la visite.

Certification Iso 9001version 2008

L’établissement a étéaudité les 1er et 2 juinderniers. Le rapportrelève de bons résul-tats : 20 points forts, 8pistes de progrès,aucun point sensible. Félicitations àtoutes les équipes auditées !Les résultats détaillés sont disponiblessur Quasys.

Guide Habitat SantéMentale Lille Métropole

Ce guide concré-tise l'engagementdes principaux ac-teurs de l'habitat etde la santé men-tale de la métro-pole lilloise à tra-vai l ler ensemblepour le logement des personnes ensituation de handicap psychique.Téléchargez-le sur le site internet deLi l le Métropole CommunautéUrbaine

Accès aux soins et prévention :des priorités nationales

Dans une logique de l’optimisation de l’accès aux soins pour tous:� un volet ambulatoire dans les schémas régionaux d’organisation dessoins est intégré,

� des outils incitatifs, notamment financiers, sont mis en œuvre pour«repeupler » les déserts médicaux.

L’éducation thérapeutique du patient est définie comme priorité dudispositif national (responsabilisation et autonomisation de la personnevisant avec une maladie chronique pour améliorer sa qualité de vie).La loi met l’accent sur la prévention : interdiction et ou l’encadrement de lavente d’alcool et de tabac pour protéger les plus jeunes.L’hospitalisation à domicile ou de jour est désormais un mode de prise encharge à part entière et non une alternative à l’hospitalisation. Lesétablissements de santé devant délivrer les soins avec hébergement, sousforme ambulatoire ou à domicile.Les établissements de santé sont tenus de participer à la coordination dessoins avec la médecine de ville et le secteur médico-social. Mission de

décloisonnement encadrée par l’Agence Régionale de Santé.

Gouvernance des hôpitaux : de nouvelles instances de pilotage

Sont créés :� le Conseil de Surveillance, qui se substitue au Conseil d’Administration. Ses missions sont centrées sur lesorientations stratégiques de l’établissement et des fonctions de contrôle.

� le Directoire, qui s’inscrit dans la continuité du Conseil Exécutif. Il est consulté par le Directeur sur les principalesdécisions, approuve le projet médical et prépare le projet d’établissement.

Le rôle du directeur d’établissement est renforcéEn tant que Président du Directoire, il dispose de la pleine responsabilité pour mettre en œuvre le projetd’établissement et fixer l’état des prévisions de recettes et de dépenses (EPRD).La loi prévoit la possibilité de nomination de directeurs d’établissement non fonctionnaires.Le rôle du Président de la Commission Médicale d’établissement, est également renforcé. En tant que vice-présidentdu directoire, il dispose de la responsabilité pour élaborer le projet médical d’établissement, avec le directeur.Le directeur des soins est membre de droit du DirectoireLa contractualisation interne demeure au cœur de la gouvernance hospitalière :� L'organisation en pôles et la nomination des praticiens chefs de pôle relèvent du Directeur après avis du Présidentde la CME� Le praticien chef de pôle met en œuvre la politique de l’établissement afin d’atteindre les objectifs fixés dans lecadre du contrat de pôle, signé avec le Directeur,

� le conseil de pôle est supprimé.

Sources : http://www.sante-sports.gouv.fr/la-loi-hopital-patients-sante-et-territoires.html

Stéphanie Weill, Laurent Barret en collaboration avec Delphine Lecaille

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INFOS QUALITÉ

Pour offrir aux professionnels un accueil pluridisciplinaire en un seul et même lieu, leservice de santé au travail, la cellule d’écoute et l’assistante sociale du personnel sesont regroupés pour créer un Service Médico-Psycho-Social. Retrouvez le au bloc desspécialités dans un environnement modernisé et accueillant.

L’établissement a mis en place en février 2009 un Comité de pilotage ayant pourmission la mise en place d’une démarche Développement Durable à l’hôpital.

Le service de santé au travailMissions : Eviter toute altération de la santé des travailleurs dufait des conditions de travail en effectuant des examens médi-caux et des actions sur le milieu du travail.� adaptation des postes, techniques et rythmes de travail à

la physiologie humaine� Protection des salariés contre l'ensemble des nuisances et

notamment contre les risques d'accidents du travail oul'utilisation de produits dangereux;

� Hygiène générale de l'établissement et des services derestauration

� Prévention et éducation sani-taire en rapport avec l'activitéprofessionnelle

� Mener ou proposer des actionsde prévention de correction oud’amélioration des conditionsde travail

� Participation aux réunions, en-quêtes et inspections duCHSCT, ainsi que des actionsde formation et d'informationdes salariés

Dr Benoît Deleplancque, Médecindu TravailDominique Jacquot, Infirmière du Travail

La cellule d’écouteMissions : Accompagnement psychologique individuel desprofessionnels� Intervention à la suite d’une agression ou du suicide d’un

patient : défusing, débriefing et prise en charge théra-peutique des psychotraumatismes

� Aide à la résolution de problèmes dans des situations destress ou de conflit

� Accompagnement psychologique en situation d’épuise-ment professionnel

� Accompagnement des professionnels en arrêt maladie� Aide au reclassement à la demande du professionnel� Intervention auprès des équipes :

- En réponse à une situation de crise : agression, suicide,décès, conflit

- Pour échanger sur des thèmes en lien avec le vécu profes-sionnel

- Afin d’accompagner les équipes dans des situations dechangement

Isabelle Masurel, Psychologue du PersonnelTél. 03 20 10 20 60 / 03 20 10 23 17 (secrétariat)

L’Assistante Sociale duPersonnelMissions d’intervention :� situation familiale et logement :

décès d’un proche, divorce,garde d’enfant, relogement,dette locative, expulsion,…

� situation administrative etfinancière : prestations sociales,ressources, gestion, surendet-tement,…

� santé et travail : absentéisme,arrêt maladie, invalidité, handicap, …� une participation à la politique sociale de l’établissement,

dans l’objectif de permettre aux professionnels demaintenir un équilibre entre les exigences de la vieprofessionnelle et la réalité de la vie privée.

Oriane CourtinTél. 03 20 10 20 62 / 03 20 10 23 17 (secrétariat)

Le service Médico-Psycho-Social est tenu au secret des infor-mations qui lui sont confiées. Toute information concernantun professionnel ne sera partagée qu’à sa demande.

Oriane Courtin, Isabelle Masurel, Dr Benoît Deleplancque

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Service médico-psycho-social : 3 en 1 !

LA SANTÉ AU TRAVAIL

S’appuyant sur les outils disponi-bles (rapport « Gro HarlemBrundtland » de 1987, circulaire

du 03/12/08 relative à l’exemplarité del’Etat, baromètre du Comité de Déve-loppement Durable en Santé), lecomité de pilotage a identifié plusieurschamps d’analyse et d’amélioration auregard des 4 niveaux de responsabilitéde l’établissement en tant qu’acteurpublic et territorial et sur lesquels reposesa politique Développement Durable :

Responsabilité sociale� la sécurité des conditions de travail� Développer la qualité de vie au

travail� Rechercher et accompagner le dé-

veloppement des compétences� Promouvoir l’équité entre profes-

sionnels� Valoriser la recherche de presta-

taires mettant en œuvre une poli-tique sociale responsable

Responsabilité sociétale� Evaluer les besoins sur chaque

secteur afin de mieux adapter lesoutils de soins et partenariats

� Déstigmatiser la psychiatrie et lasanté mentale par des actionsciblées de communication

� Promouvoir l’intégration des soinset prises en charge dans la cité

� Promouvoir le développement desactions culturelles

� Assurer la qualité des relations Hôpi-tal Police Justice

Responsabilité environnementale� Réduire les déchets et assurer un

meilleur tri� Réduire la consommation d’eau et

améliorer la qualité des eauxrejetées

� Améliorer la qualité de l’air au seindes locaux

� Réduire les consommations énergé-tiques et promouvoir le recours auxénergies renouvelables

� Promouvoir la réalisation d’achatséco-responsables

Responsabilité économique� Développer l’efficience des proces-

sus de l’établissement dans lerespect des conditions de sécurité etde qualité de vie au travail

� Favoriser les partenariats en vued’optimiser l’utilisation des moyensselon une logique de solidarité terri-toriale

La Haute Autorité de Santé, au traversdu Manuel de Certification V2010, apermis de compléter l’approche. 5groupes de travail thématiques ontréalisé un état des lieux et identifié 40actions à mener : achats, transport,gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie etdes déchets ou gestion documen-taire… Après présentation et vote encomité de pilotage, ces actions intè-grent le Plan d’Action Qualité 2010-2012, articulé autour des 3 piliers de lapolitique Qualité. Le Comité de pilo-tage lance un concours de mascotte,

ouvert aux professionnels et usagersde l’établissement afin de se doter d’unmedia de communication ludique etefficace.

. Séverine Kloeckner

DémarcheDéveloppement Durable

Salle d’attente - 1er étage du bâtiment Bloc des Spécialités

Exemples d’actionsDéveloppement Durable

� Réalisation de supports de sensi-bilisation pour les professionnels

� Réalisation d’analyses de la qua-lité de l’air dans plusieurs unités etidentification de solutions visant àson amélioration

� Développement d’une politiqued’achats éco-responsables

� Optimisation des rotations detransport et identification de solu-tions permettant de réduire lesvolumes transportés afin d’enfaciliter la manutention

� Organisation d’une journée deformation à l’éco-conduite etsensibilisation des professionnelsà la sécurité routière

� Optimisation du tri des déchets etréalisation d’actions visant à leurréduction

� Développement de la gestiondocumentaire électronique envue de diminuer les consomma-tions de papier

� Amélioration de la qualité deseaux rejetées en réduisant l’uti-lisation de produits chlorés à lablanchisserie

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INFOS SOINSEPSM MAG

Cariatides, du nouveaupour les infirmiers !

Directeur de publication : J. Halos, DirecteurResponsable de publication : S. Weil l , ResponsableCommunicationMembres du comité de rédaction : L. Barret, DirecteurAdjoint, DPHP - V. Costanzo, Infirmière, 59G21 - L. Defromont,Praticien Hospitalier, DIRM - P. Delagrande, Directeur des SoinsAdjoint - B. Deleplancque, Médecin du Travail - S. Demars,Infirmière, 59G18 - B. Depraeter, Infirmier, 59G18 - V. Dessenne,Chef de bureau, DPEIMP - S. Duborper, Cadre de Santé, 59G16 -M. Dumetz, Adjoint des Cadres, DAFCI - T. Dutertre,Responsable, Centre de Documentation - M. Ernould, AMP,Résidence Berthe Morisot - P. Grajda, Cadre de Santé, Debussy-L. Jakubiak, Ingénieure Qualité - S. Kloeckner, DirectriceAdjointe, DRUQ - V. Lebouteillier, Technicienne de l’InformationMédicale - I. Mulier, Infirmière, 59G19 - A. Nana, Infirmière,59G19 - P. Tarral, Infirmière, 59G18 - P. Van Langendonck, AMP,Résidence Berthe Morisot - V. Vittu, Attachée d’AdministrationHospitalière, Affaires Médicales et Générales - F. Zobel,Responsable Maintenance, DMT.

Secrétariat de rédaction : Service Communication.Mise en page : K. Drode - Photos : M. Gomber - Illustrations : G. Scotte - J-F. Devos.Réalisation : Service Communication - Impression : Kubis Print.Ce numéro a été tiré à 2800 exemplaires - N° ISSN 1266-2186.E.P.S.M - BP 10 - 59487 Armentières cedex - Tél. 03 20 10 20 02.L’EPSM Mag est imprimé sur papier recyclé - EPSM Mag consultable sur le site internet

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58 EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Le Dossier Patient Informatisé avec le logiciel Cariatidesse met en place progressivement. Depuis 01/2007, lesmodules “Gestion du RIM-P, Circuit du médicament,Gestion intégrée de la bureautique, Dossier Médical etautres intervenants, Dossier social” sont déployés. Trèsattendues par les professionnels infirmiers, lestransmissions ciblées (TC), 1re étape du dossier de soins,sont actuellement en test.

Chaqueannée, unétablissement adhérentau réseau documentaire en santé men-tale Ascodocpsy accueille les documenta-

listes au niveau national durant deux jours. Lesjournées 2010 ont eu lieu les 24 et 25 juin àl’EPSM Lille-Métropole. Au programme : Qua-lité et valeur. Accueillis par M. Halos, Directeur,les documentalistes ont commencé leurstravaux sur les évolutions du travail collaboratifet les produits diffusés par le réseau au quoti-dien. La tribune libre du 24/06 après-midi apermis une réflexion sur cinq thèmes : mesurede l’activité, utilisation des revues, satisfactiondes utilisateurs, attentes vis à vis d’Ascodocpsyet avenir du métier de documentaliste.Le 25/06, après une intervention de M. Diallo,consultant de la société Help Management,autour du concept de qualité dans les servicesde documentation, ce fut le tour des exemples.Mme Jakubiak, ingénieure qualité et ThérèseDutertre, responsable du service de documen-tation ont présenté l’expérience de la docu-mentation de l’EPSM Lille métropole pourrépondre aux exigences des certifications ISO9001 et HAS V2010. Les dernières heures ducolloque étaient consacrées au plan de com-munication et aux partenariats d’ascodocpsypour 2010-2011.

Alpha Diallo intervenant sur "Qualité et satisfaction client" et Thérèse Dutertre

M.Looten, cadre supérieur desanté à la direction dessoins poursuit le travail de

recensement des cibles et anime ungroupe de travail composé des cadresdes secteurs G10, G20, I03 et G17 avecpour objectifs de travailler sur le référen-tiel (TC) et la page d’accueil du dossierde soins afin de faire évoluer l’outil.

Les transmissions cibléesEn test depuis mi-mai dans les unitésd’hospitalisation temps plein des sec-teurs G10 et G20. Des référents ont étéformés pendant une demi-journée. Ledéploiement dans les structures ambu-latoires de ces secteurs est en coursdepuis mi-juillet. La phase de test estprévue jusqu’à la fin de l’été. Elle per-mettra de s’approprier cet outil de soininformatisé, améliorer le référentiel etcorriger les éventuels dysfonctionne-ments du logiciel avant sa généralisa-tion sur l’ensemble de l’hôpital. Le plan-ning de déploiement sera validé lors duprochain COPIL DPI prévu en août.

Recueil de donnéesIl permet d’effectuer le recueil de don-nées des 11 modèles fonctionnels desanté de Marjory Gordon1. Ce recueilcomplètement automatisé permet degénérer :� Les cotations d’AVQ2 pour les don-

nées du RIM P� La validation des cibles proposéesL’informatisation des transmissionsciblées permettra à l’équipe pluridisci-plinaire d’accéder plus rapidement etplus facilement à l’information. Ladémarche de soins, impatiemmentattendue, doit venir compléter cettepremière étape…Un grand merci aux professionnelsengagés dans la démarche.

Véronique Lebouteillieren collaboration avec

Pascal Delagrande et Bruno Looten

1 Ouvrage de référence diagnostic infirmier et rôle auto-nome de l’infirmier par Malois

2 Activité de la Vie Quotidienne

E d i t oAu moment où

j’écris ces lignes,

65 jours nous

séparent de la fin

de la visite HAS

V2010.

Le 21 septembre 2010, l’EPSM Lille-

Métropole aura reçu sa 3e équipe

d’experts (ANAES – HAS).

En outre, depuis 2002, 7 visites ISO

9001 et 6 visites de certification de

service (Maison d’Accueil Spéciali-

sée) auront eu lieu.

A quoi cela sert-il ?

Prouvons-nous :

1. une amélioration des prises en

charge des patients ?

2. une amélioration des conditions

de vie au travail ?

3. voire une amélioration de l’effi-

cience globale de l’EPSM ?

A ces trois questions nous pouvons

tous répondre oui, les exemples

fourmillent dans ce numéro de

juillet de l’EPSM Mag, qui prouvent

encore le dynamisme de tous et les

résultats qualitatifs.

Mais revenons au sens de l’action

plus profond, plus intime. Cela a-t-il

du sens ?

Ceux qui ont réfléchi aux valeurs de

l’EPSM ? Respect, Equité, Solidarité

et Professionnalisme (RESP),

répondent oui.

Joseph Halos

Secteur 59G19

Concert du Ny Malagasy Orkestradans les jardins du Centre de SantéMentale Les Caps à La Madeleine le04/06/10

9es Journées deFormation

Voyage en Accueil Familial Théra-peutique : soins et/ou intégration !Une question de frontière(s)… 03 et04/06/10 à Lille, organisé par leGroupe de Recherche Européen enplacement Familial.

Unité Debussy

11/06/10 Déjeuner et premierconseil de vie social de l’unitéDebussy en présence de familles despatients.

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Page 12: Mise en page 1 - epsm-lille-metropole.fr · S 'appuyant sur les circulaires du 12/12/1972, du 09/05/1974 et du 14/03/1990, relatives aux orientations de la politique de santé mentale,lesCLSMsontdesinstancesde

12

INFORMATIONS HOSPITALIÈRES

Maintenance ? ou Travaux ?

EPSM Mag - Juillet 2010 - n°58

Pour bien comprendre, il faut sa-voir que la maintenance (répara-tion), débute après la phase de

réception des travaux (construction).En effet, tout ce qui concerne la remiseen état d’un équipement existant estdu domaine de la maintenance. Cetype d’intervention est déclenchée parl’utilisateur par le biais d’un bon demaintenance via l’application LotusNotes – rubrique Direction de la Main-tenance et des Travaux. Ces opérationssont généralement courtes et rapides,elles consistent par exemple à interve-nir sur une porte ou une fenêtre pourune reprise de peinture ou de menui-serie, à régler une serrure, un volet rou-lant, un store, à remplacer une partievitrée cassée, une ampoule défaillante,une robinetterie qui fuit.

La maintenance peut aussi être pro-grammée par les équipes de la DMTdans le cadre d’actions préventiveset/ou réglementaires. C’est par exem-ple le cas pour la vérification des sys-tèmes de sécurité incendie, les ascen-seurs, les extincteurs, les installationsélectriques, les aires de jeux et équipe-ments sportifs.

ConstructionLes demandes de travaux concernentquant à elles, des prestations qui néces-sitent une définition précise du besoin,une expertise pour valider la faisabilitétechnique puis une estimation du coûtde l’opération. Ces demandes sont à

formuler dans le cadre de l’établisse-ment des budgets prévisionnelsannuels courant juin.

En résumé, si l'équipement existe, c’estde la maintenance ; s’il s’agit d’unecréation, l’option travaux est à étudier.N’hésitez pas à contacter la Directionde la Maintenance et des Travaux pourtoutes précisions en composant le 13ou le 03 20 10 20 13.

François Zobel

www.epsm-lille-metropole.fr

Edito 2

Démarche développement

durable 3

Revue de morbidité-mortalité 4

Vers une psychiatrie

citoyenne 5

Ouverture de la Clinique

plurisectorielle 6 - 7

Hôpital, Patient, Santé,

Territoire 8 - 9

Service médico-psycho-social :

3 en 1 ! 10

Cariatides, du nouveau pour

les infirmiers ! 11

Maintenance ? ou Travaux ? 12

Si laDirectionde laMaintenance et des Travauxportebienson nom, il faut reconnaître qu’il n’est pas évident pourses clients de savoir faire la distinction entre ses deuxmissions.

Juillet 2010 - N°58 - 0,80€Publication de l’Etablissement Public de Santé Mentale Lille-Métropole

DépartArrivé à l'EPSM Lille Métropole en 1988 comme

praticien hospitalier, le Dr Christian Müller est nomméchef de service sur le secteur 59G18 en 1996.Depuis mai 2010, il assure la responsabilité

de chef de pôle du secteur 59G24à l’EPSM de l’agglomération lilloise.

Mouvements

ArrivéesAdjoints Administratifs Hospitaliers :Cécile Hernandez, Julie Dauffy, ValérieDuranski, Clémentine Oger.Infirmiers : Leïla Benouahlima, Anne-CécileMoncomble, Coline Bodard, AudreyVan Langendonck, Patricia Lelong.Médecin Généraliste : Dr Chantal MarlierMédecin Psychiatre : Dr Massimo MarsiliPsychologues : Fanny Cote, CorinnaHenaff, Maxime Prique, GéraldineBoichard, Laure Seurin.Technicien Supérieur Hospitalier :Jacques Guillemant.

DépartsAdjoints Administratifs Hospitaliers :Cécile Hernandez , Somia Karada , SabineButruille .Agent de Maîtrise : J. Pascal Crohin.Agent des Services Hospitaliers Qualifié :Coralie Leduc.AidesMédico-psychologiques : Damien Spy,Carole Katouache.Aide Soignante : AudeMeesemaecker.Cadre de Santé : Anne Racine.Cadre Supérieur de Santé :Yvon Lemarquand.Ergothérapeute : Hélène Willebois.Infirmiers : Mathieu Vast, VéroniqueKotarski, Franck Delforge, Julien Thomere,Percide Kubiak Yougang, Yohan Desesquelles,Virginie Solau.Moniteur d’atelier : Francis Depecker.Psychologues :Hélène De Poorter.

Bonne retraite àChristine René, M. France Blanquart,Patricia Deberles, Catherine Ducastel,Armelle Delcroix, Alain Luyssen.

DécèsNous présentons nos sincères condoléancesà la famille et aux amis de :Alain Kesteloot.