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DU 7 MARS AU 1 ER JUIN 2009 Contacts presse Paris – Julie Martinez, Claudine Colin Communication 28, rue de Sévigné 75004 Paris Téléphone : 01 42 72 60 01. Email : [email protected] Grenoble – Marianne Taillibert, Musée de Grenoble 5, place Lavalette 38000 Grenoble Téléphone : 04 76 63 44 11. Email : [email protected] Blumen, 1994. Carré d’art, musée d'art contemporain de Nîmes en France RICHTER Musée de Grenoble

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D U 7 M A R S A U 1 E R J U I N 2 0 0 9

Contacts presse

Paris – Julie Martinez, Claudine Colin Communication28, rue de Sévigné 75004 ParisTéléphone : 01 42 72 60 01. Email : [email protected]

Grenoble – Marianne Taillibert, Musée de Grenoble5, place Lavalette 38000 GrenobleTéléphone : 04 76 63 44 11. Email : [email protected]

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en FranceRICHTER

Musée de Grenoble

2 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

3 / / / / / / / Communiqué

4 / / / / / / / Richter en FranceGuy Tosatto, directeur du Musée de Grenoble

5 / / / / / / / Gris, refletsJean-Pierre Criqui, historien d'art et critique

6 / / / / / / / Le dessin aux limites de l'indéfinissableJonas Storsve, conservateur au cabinet d'arts graphiquesdu Musée national d'art moderne / Centre Pompidou, Paris

7 / / / / / / / Entretien avec Gerhard Richter

8 / 9 / / / / Gerhard Richter en quelques dates

10 / 11 / 12 Liste des œuvres exposées

13 / / / / / / Autour de l'exposition

14 / / / / / / Informations pratiques

15 / 16 / / / Images à la disposition de la presse

S O M M A I R E

3 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

Au printemps prochain, le Musée de Grenoble présentera pour la première fois latotalité desœuvres de Gerhard Richter conservées dans les collections publiquesfrançaises. Les institutions françaises ont en effet acquis au cours des vingt-cinq dernières années de nombreusesœuvres de l’artiste, faisant de lui le pein-tre allemand contemporain le mieux représenté dans les collections publiquesnationales. L’exposition Richter en France proposera une approche inédite de sadémarche à travers cet ensemble.

Si l’œuvre de Gerhard Richter est aujourd’hui reconnu au plan internationalcomme de tout premier ordre, tel ne fut pas le cas durant plusieurs décennies.En effet, longtemps la démarche de Richter est apparue déroutante, tant l’artistedéveloppait à plaisir des styles différents, passant de tableaux “photo–réalistes”à d’autres susceptibles d’être assimilés à différents courants de l’abstraction, del’art concret à la peinture gestuelle. Ce n’est qu’à la fin des années 1980, soit prèsde vingt-cinq ans après ses débuts, que l’évidence de son exploration de toutes lespossibilités de la peinture s’est imposée comme une expérience artistiqueinédite et remarquable.

En France, un grand nombre d’institutions publiques ont très opportunément étéattentives à la démarche de Gerhard Richter et ont acquis suffisamment tôt sesœuvres, à commencer, en 1980, par le Musée national d’art moderne / CentrePompidou et le Musée d’art de Toulon. Cet ensemble permet de retracer avecfidélité le parcours de l’artiste, de ses premières œuvres réalistes des années 60à ses grands tableaux abstraits de la fin des années 80, en passant par sesexpérimentations sur le monochrome des années 70.

L’exposition Richter en France réunira près de quarante œuvres provenant duFonds national d’art contemporain, de trois Fonds régionaux d’art contemporainet de six musées.

C O M M U N I Q U ÉD E P R E S S E

RICHTERen FranceMusée de GrenobleDU 7 M A R S A U 1 E R J U I N 2 0 0 9

Commissaire de l’exposition :Guy Tosatto, directeur du musée de Grenoble, assisté de Cécile Brilloit.

Catalogue de l’exposition :Richter en France. Editions Actes Sud.Textes de Jean-Pierre Criqui, historien d’art et critique, Jonas Storsve, conservateurau Cabinet d’arts graphiques du Musée national d’art moderne / Centre Pompidou etGuy Tosatto. Ouvrage bilingue français-anglais. 40 illustrations couleur, 136 pages.

4 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France4 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

Avant 1984 on ne compte dans les collections publiques françaises que deuxpeintures de Gerhard Richter. Un Abstraktes Bild acquis par le Musée national d’artmoderne / Centre Georges Pompidou et un monochrome gris acquis la mêmeannée par le Musée d’art de Toulon. Deux œuvres, certes de très belle qualité, maisdont le nombre réduit signale néanmoins la faible représentation de l’artiste –de l’art allemand en général – dans les collections françaises à cette époque.Cela au sein d’un paysage institutionnel, faut-il le rappeler, bien moins riche etdiversifié qu’il ne l’est aujourd’hui. Cette rareté illustre aussi la méconnaissance,voire l’incompréhension en France, d’un œuvre qui fut présenté cependant dès1967 à la cinquième Biennale de Paris et fit l’objet, dix ans plus tard, d’une rétros-pective au Centre Pompidou, dans les tous premiers mois de son ouverture.

A partir de 1984 tout change et en premier lieu le contexte institutionnel français.En effet, depuis 1981, la politique très incitative du Ministère de la Culture enfaveur des musées notamment a aidé à l’émergence de nouvelles structures tellesque le Musée d’art contemporain de Lyon, le Carré d’art de Nîmes, le Musée d’artmoderne de Strasbourg ou le Musée départemental d’art contemporain deRochechouart. De même, la mise en place du FRAM1 et la création des FRAC2 en1982 ont permis un développement impressionnant des collections d’art contem-porain. 1984 est aussi l’année où le Musée d’art moderne de Saint-Etienneconsacre une exposition aux œuvres récentes de Gerhard Richter, suivie de la pré-sentation à Paris, par la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert, d’une sélectionde ces mêmes tableaux. A la suite de ces deux manifestations, les musées, leFNAC3 et les FRAC vont commencer à acquérir des œuvres de Richter, cela sansdiscontinuer, jusqu’au début de la décennie suivante, et bien avant que le prix deses œuvres n’atteigne des sommets.

Fait remarquable, plusieurs de ces structures vont veiller à constituer desensembles. C’est le cas du Musée national d’art moderne, mais aussi du FRACRhône-Alpes, du musée de Saint-Etienne ou des musées de Rochechouart et deNîmes. Il est vrai que la diversité des styles dans l’œuvre de Richter peut susciterun souci d’exhaustivité. Néanmoins, le désir de souligner l’exemplarité de cetœuvre de la part des responsables de ces institutions dut être aussi un facteurnon négligeable dans cette recherche. Au demeurant, l’ensemble de ces acquisi-tions permet de dresser un panorama assez complet des réalisations de l’artisteavec des travaux de première qualité. Il constitue une approche inédite de sadémarche que l’on peut saisir dans toute sa diversité, sa complexité, sa richesse.Il révèle également, par les choix opérés à une période donnée, une certaine visionde cet œuvre, avec notamment une place importante accordée aux réalisations“minimalistes” du peintre. En somme, cet ensemble éclaire à la fois l’artiste et saréception dans notre pays, et ce faisant donne à voir Richter en France.

R I C H T E RE N F R A N C E

Guy Tosatto,d i rec teur du muséede GrenobleAvant-propos du catalogueRichter en FranceÉditions Actes Sud, 2008

1. Fonds régional d'acquisition des musées

2. Fonds régional d'art contemporain

3. Fonds national d'art contemporain

5 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

« Je n’obéis à aucune intention, aucun système, à aucune tendance ; je n’ai niprogramme,ni style, ni prétention. Jenemesoucieguèredesproblèmesspécifiquesà la peinture, des thèmes et des variations et encoremoins de devenir unmaître. Jefuis toutedétermination, je ne sais pas ceque je veux, je suis incohérent, indifférent,passif. J’aime l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente.1 » L’année même où ilconsigne ces réflexions d’un nihilisme consommé, en 1966, Gerhard Richter peinttrois grands tableaux qui juxtaposent deux ou trois (pour le dernier d’entre eux)quadrilatères de différents gris : Zwei Grau nebeneinander, Zwei Grau übereinander,Drei Grau übereinander. Rectangles ou carrés monochromes, à chaque fois d’égalesdimensions, symétriquement espacés sur un fond blanc, comme autant de vignettesgéantes sur la page d’un livre ou sur une planche d’illustrations. Portraits de quelquesgris, est-on tenté de dire en les rapprochant de toutes ces figures en grisailles peintespar Richter depuis ses débuts : patineuse (Eisläuferin, 1962), personnage mondain(Prinz Sturdza, 1964) ou membre de la famille de l’artiste (Onkel Rudi, 1965). Lié aunoir et blanc ancestral de la reproduction mécanique des images (qui fut d’abord celuide l’estampe, bien avant la photographie), le gris est le vecteur par excellence de laréduction et de l’uniformisation des apparences. En cela, il participe de l’indifférenceet de la passivité avouées par Richter ; il tend, lui aussi, vers l’incertain et l’infini.

Paul Klee écrivait à propos du gris qu’ « il est leCentredeTout, contenantvirtuellementtoute couleur, toute valeur, toute ligne2 », et l’apparentait par ailleurs à ce qu’il nom-mait « le chaos véritable», qu’il définissait ainsi : «Cetêtre-néantoucenéant-êtreestle concept non-conceptuel de la non-contradiction. Pour l’amener au visible (prenantcommeune décision à son sujet, en établissant comme le bilan interne), il faut faireappel au concept de gris, au point gris, point fatidique entre ce qui devient et ce quimeurt. Ce point est gris, parce qu’il n’est ni blanc ni noir ou parce qu’il est blanc toutautantquenoir. Il estgrisparcequ’il n’estnihautnibasouparcequ’il estenhaut toutautant qu’en bas. Gris parce qu’il n’est ni chaud ni froid3.» Bien qu’à l’évidence trèséloigné de la pensée de Klee, Richter, iconoclaste qui se sait amoureux des images,en retrouve quelque chose – mais sur le mode ouvertement désenchanté – par lamanière dont d’emblée il fait du gris une sorte d’équivalent général en peinture. Onsoulignera à cet égard que les trois tableaux de 1966 mentionnés ci-dessus viennentimmédiatement à la suite des premières toiles ou panneaux où le peintre assembleselon une grille régulière des échantillons des couleurs les plus diverses, comme siles gris en effectuaient la synthèse, voire la “théorie”.[…]

G R I S , R E F L E T S

Jean-Pier re Cr iqu i ,h istor ienet cr i t ique d ’ar tExtrait du catalogueRichter en France,Éditions Actes Sud, 2008

1. Notes, 1966", in Gerhard Richter, Textes, Hans UlrichObrist (éd.), Dijon, Les presses du réel, 1995, p. 55.

2 "Notes pour les Recherches exactes dans le domainede l'art", in Paul Klee, Théorie de l'art moderne, éditionet traduction de Pierre-Henrin Gonthier, Genève,Editions Gonthier, 1964, p. 51.

3 "Note sur le point gris", Ibid., p. 56.

6 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

La publication en 1999 du catalogue de l’œuvre dessiné de Gerhard Richter1 futl’occasion de découvrir la véritable ampleur et importance de cet aspect relative-ment peu connu de son travail. Une première édition du catalogue de l’œuvre peinten 1986, puis celle en 1993, du catalogue des éditions, pouvaient faire croire àson inexistence, ou à son peu d’intérêt. Pour être, certes, la partie la plus privéeet la plus secrète – et certainement la moins spectaculaire – de son œuvre, sontravail graphique ne se révèle pas, pour autant, moins magnifiquement riche quel’œuvre peint, qu’il accompagne, en contrepoint, à tous moments.

Si Gerhard Richter décide de faire débuter le catalogue raisonné de ses dessinsen 1964 – alors que celui des peintures commence en 1962 – il en a réalisé néan-moins un grand nombre avant cette date, pendant ses années d’études àl’Académie des Beaux-Arts de Dresde, et celles qui suivent immédiatement. Mais,pour peu que l’on en sache, ceux-ci restent accessoires. Les quelques œuvresgraphiques livrées par Dieter Schwarz dans son catalogue à titre documentaire2

marquent encore un travail appliqué. Un autoportrait de 1953, qui se situe dansla tradition allemande du portrait d’artiste de la Renaissance, comme on lesconnaît d’un Albrecht Dürer ou d’un Hans Baldung Grien ; des dessins un peu plustardifs, qui doivent quant à eux, tellement à Picasso que l’on comprend aisémentque Richter n’ait pas souhaité les faire figurer dans un catalogue raisonné,s’y reconnaissant peu.[…]

Les trois encres de Nîmes font partie d’un groupe d’œuvre comptant vingt-troisfeuilles, toutes réalisées au mois de juillet 1991. Douze d’entre elles, dont une desencres de Nîmes, seront présentées en 1992 à la galerie Anthony d’Offay à Lon-dres dans une exposition réunissant des œuvres récentes sur papier de RichterLong, Gerhard Richter et Lawrence Wiener. Au début de la même année, Richterréalise une douzaine d’aquarelles abstraites, de dimensions quasi- identiques àcelles des encres. Ces aquarelles, dont les couleurs primaires se mélangent dansdes compositions où hasard et volonté semblent commander également le résul-tat, sont parmi les plus belles et lumineuses de sa production. Trop belles ? Peut-être selon l’auteur, dont la peur de la beauté transparaît dans beaucoup de sescommentaires sur son propre travail18. Il est en tout cas tentant de voir une réac-tion, une volonté d’échapper à cette beauté, dans la série des encres que Richterentreprend quelques mois plus tard : compositions très proches des aquarelles,elles affichent un coloris autrement austère. L’artiste dilue l’encre afin d’obtenirdes tonalités de gris différents, travaille avec des taches et des coulures, créedes effets de marbrures, contrôle les données du hasard. Bien qu’elle constitue unmoment unique dans son œuvre, cette expérience semble avoir été de quelqueimportance, déterminant la nouvelle série d’aquarelles quinze mois plus tard.19

L E D E S S I NA U X L I M I T E S D EL ’ I N D E F I N I S S A B L E

Jonas Storsve,conser vateur au Cabinetd ’ar ts graphiques duMusée national d ’ar tmoderne / CentrePompidouExtrait du catalogueRichter en France,Éditions Actes Sud, 2008

1. Dieter Schwarz, Gerhard Richter. Zeichnungen 1964-1999. Werkverzeichnis, Kunstmuseum Winterhur/RichterVerla Düsseldorf, 1999

2. Op. cit. p. 8-9

18. Dieter Schwarz, “Über Aquarelle und verwandte Dinge :Gerhard Richter ” im Gespräch mit Dieter Schwarz, Köln,26. Juni 1999. Dieter Schwarz, Gerhard Richter,Aquarelle/Watercolors, 1964-1997, Kunstmuseum,Winterthur, Richter Verlag, 1999 p9.

19. Voir les aquarelles n°107 et 108 datées respectivementdu 9 et 19 octobre 1992, dans Dieter Schwarz, GerhardRichter, Aquarelle/Watercolors, 1964-1997, Kunstmuseum,Winterthur/Düsseldorf, Richter Verlag, 1999 p9.

7 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

De nombreux critiques parlent de vos incessants changements stylistiques et nesemblent pas trouver de signe distinctif dans votre travail. Est-ce une tactiquedélibérée de votre part ou répondez-vous au besoin inconscient de vous expri-mer de plusieurs manières?Cela relève plutôt de l’inconscient et de ma structure personnelle. Me sentir obligéde faire toujours la même chose me serait insupportable. De plus, je suis bientrop angoissé et peu sûr de moi. Je ne parviens pas à m’imaginer qu’on puisseadopter un comportement figé, buté. Par ailleurs, je constate en moi une attitudefondamentalement immuable, une préoccupation constante qui se retrouve danstous mes travaux, tel un style. C’est la raison pour laquelle mes tableaux sontaisément identifiables. Quelle que soit leur différence apparente, on reconnaît,on identifie un Richter souvent mieux que l’œuvre d’un autre peintre. C’est parconséquent une erreur de parler de changements stylistiques fréquents. Nousportons différents costumes selon les occasions et ceci n’a rien à voir avec le style.

Comment en êtes-vous venu à l’abstraction? A une peinture sans modèlephotographique ?C’est difficile à résumer en quelques mots, c’est une évolution qui s’est dérouléesur une longue période – depuis l’enfance. (rire) Probablement parce que la figurenon-figurative est plus simple, il suffit d’étaler de la couleur sur un bout de papier.Apparemment en toute liberté. Aujourd’hui encore, cela procure un immenseplaisir. Quand j’avais dix-huit ans, j’ai déposé mon premier dossier de candidatureaux Beaux-Arts de Dresde, et ce dossier ne contenait que des travaux sauvage-ment barbouillés. Bien entendu, je n’ai pas été admis. Plus tard, je m’y suis prisavec davantage de sérieux. Mais je n’ai abordé les dites “abstractions” qu’en 1976quand, ayant consciemment accepté l’arbitraire, j’ai peint ces toiles hétérogèneset hautes en couleurs ; d’ailleurs, je retournais peut-être à mes débuts, à l’ado-lescence. En tous cas, cette forme de peinture me fascine toujours ; elle a, pourmoi, quelque chose qui relève de la nature.

Ces travaux sont-il encore arbitraires ?Moins systématiquement. Je préfère que le tableau se développe de lui-même. Jeprocède d’une manière moins arbitraire, plus programmée dans le sens où jelaisse naître une forme par hasard afin de la corriger ensuite. Le véritable travailconsiste à observer ce qui se génère et à décider si le résultat est valable. Ce pro-cédé s’apparente sans doute à celui des ready made car on laissait aussi le sujetse réaliser, peu importe par qui, le principal était ensuite d’observer et de déciders’il était valable. Je crois que c’est une pratique typique de l’art contemporain. Peuimporte la manière dont la chose est fabriquée : peinte, construite, installée ouautre.

E N T R E T I E N

de Gerhard Richteravec Jonas StorsveGerhard Richter, textesÉditions Les presses du réel,Collection Écrits d’artistes, 1995

8 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

1932 Né à Dresde.Grandit à Reichenau et Waltersdorf dans l’Oberlausitz dans la Saxe.

1952-1957 Etudie à la Kunstakademie de Dresde.

1961 S’installe à Düsseldorf pour étudier à la Kunstakademie avec Karl Otto Götz.où il rencontre Konrad Lueg, Sigmar Polke et Blinky Palermo.

1962 Tisch [Table], une peinture à l’huile réalisée d’après une photographiede presse devient la première œuvre inscrite à son catalogue raisonné.La première exposition de Richter a lieu en septembre à la GalerieJunge Kunst à Fulda.

1963 Leben mit Pop : Eine Demonstration für den Kapitalistischen Realismus [Vivreavec le Pop : Une manifestation du Réalisme capitaliste], avec Konrad Lueg,est présenté au Möbelhaus Berges [un magasin de meubles] à Düsseldorf.

1967 Professeur invité à la Hochschule de Hambourg.Prix Junger Western Art de la ville de Recklinghausen

1969 L’Atlas est créé : Richter décide de mettre en place un archivage systématiquedes photographies, projets et esquisses.Exposition Gerhard Richter au Gegenverkehr e. V., Zentrum für aktuelle Kunst,Aix-la-Chapelle

1971 Enseigne à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf (jusqu’en 1994).Gerhard Richter : Arbeiten 1962-1971 [œuvres 1962-1971] expositionau Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen, Düsseldorf

1972 Exposition au Pavillon allemand, 36e Biennale de VenisePremière exposition à la documenta, CasselPremière exposition de l’Atlas au Museum voor Hedendaagse Kunst, Utrecht

1976 Exposition de l’Atlas der Fotos, Collagen und Skizzen [Atlas des photographies,collages et esquisses] au Museum Haus Lange, Krefeld

1977 Exposition Gerhard Richter au Centre national d’art et de culture GeorgesPompidou, Paris

1978 Professeur invité au Nova Scotia College of Art and Design de Halifax, Canada

1981 Prix Arnold Bode, Cassel

1985 Prix Oskar Kokoschka, Vienne

G E R H A R DR I C H T E Ren quelquesdates

9 / / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

1986 Première grande rétrospective, Gerhard Richter : Bilder/Paintings 1962-1985,à la Kunsthalle de Düsseldorf ; à la National galerie de Berlin, StiftungPreussicher Kulturbesitz ; à la Kunsthalle de Berne et au Museum modernerKunst/Museum des 20, Jahrhunderts, Vienne.

1988 Professeur invité la Städelschule, Francfort-sur-le-MainRétrospective Gerhard Richter : Paintings à l’Art Gallery of Ontario, Toronto ;au Museum of Contemporary Art, Chicago ; au Hirshhorn Museum andSculpture Garden, Washington DC et au San Francisco Museum of Modern Art.

1989 Le cycle de peintures October 18, 1977 est présenté pour la première foisau Museum Haus Esters de Krefeld.

1991 Exposition Gerhard Richter à la Tate Gallery, Londres

1993/1994 Rétrospective Gerhard Richter au Musée d’art moderne de la Ville de Paris ;à la Kunst- und Austellungshalle der Bundesrepublik Deutschland, Bonn ;au Moderna Museet, Stockholm et au Museo Nacional Centro de Arte ReinaSofia, Madrid

1995 Prix Wolf, Wolf Foundation, Jérusalem

1997 Lion d’Or, 47e Biennale de VenisePremium Imperiale de la Japan Art Association, Tokyo

2000 Staatspreis du Land Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf

2002/2003 Rétrospective Gerhard Richter. Forty Years of Painting au Museum of ModernArt, New York ; à l’ Art Institute of Chicago ; au San Francisco Museum of ModernArt et au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington

2004 Ouverture de trois salles Gerhard Richter à la Galerie Neue Meisterde l’Albertinum, DresdeKunst- und Kulturpreis der deutschen Katholiken [Prix de l’Art et de la Culturedes Catholiques allemands]

2005 Rétrospective Gerhard Richter au K20 Kunstsammlung Nordrhein-Wesfalen,Düsseldorf ; à la Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau, Munich ;au 21st Century Museum of Contemporary Art, Kanazawa et au KawamuraMemorial Museum of Art, Sakura

2007 Réalisation d’un vitrail pour le transept sud de la cathédrale de Cologne,inaugurée le 25 août 2007

G E R H A R DR I C H T E Ren quelquesdates

10 / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

P E I N T U R E S

Prinz Sturdza, 1964[Prince Sturdza]Huile sur toile. 150 x 110 cm.Musée des Beaux-Arts, Nantes

Wolken, 1968[Nuages]Huile sur toile. 200 x 200 cm.Carré d’art, Musée d’art contemporain,Nîmes

Seestück (Morgenstimmung), 1969(Marine [Atmosphère du matin])Huile sur toile. 80 x 100 cm.Musée départemental d’artcontemporain, Rochechouart

Rot-Blau-Gelb, 1973[Rouge-bleu-jaune]Huile sur toile. 200 x 200 cmCollection Rhône-Alpes - Institut d’artcontemporain, Villeurbanne / LyonEn dépôt au Musée d’art moderne deSaint-Etienne

Grau, 1973[Gris]Huile sur toile. 300,5 x 251 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

1024 Farben, 1973[1024 Couleurs]Laque sur toile. 254 x 478 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

Grau, 1974[Gris]Huile sur toile. 250 x 195 cm.Musée d’art de Toulon

Grau, 1974[Gris]Huile sur toile. 250 x 200 cm.Collection Rhône-Alpes - Institut d’artcontemporain, Villeurbanne / LyonEn dépôt au Musée d’art modernede Saint-Etienne

Grau, 1976[Gris]Huile sur toile. 250 x 200 cm.Collection du Fonds régional d’artcontemporain du Nord-Pas de Calais,Dunkerque

Doppelglasscheibe, 1977[Double panneau de verre]Métal, verre, peinture.224 x 172 x 70 cm.Musée départemental d’artcontemporain, Rochechouart

Abstraktes Bild, 1979[Peinture abstraite]Huile sur toile. 300 x 250 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

Kerze, 1982[Bougie]Huile sur toile. 95 x 90 cm.Collection Rhône-Alpes – Institut d’artcontemporain, Villeurbanne / LyonEn dépôt au Musée de Grenoble

Merlin, 1982[Merlin]Huile sur toile. 250 x 250 cm.Collection du Fonds régional d’artcontemporain de Bourgogne, Dijon

Pforte, 1983[Porte]Huile sur toile. 200 x 160 cm.Musée d’art moderne, Saint-EtienneMétropole

Schädel, 1983[Crâne]Huile sur toile. 95 x 90 cm.Musée d’art moderne, Saint-EtienneMétropole

Glenn, 1983[Glenn]Huile sur toile. 190 x 500 cm.Musée d’art moderne, Saint-EtienneMétropole

L I S T ED E S Œ U V R E SE X P O S É E S

11 / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

Schädel, 1983[Crâne]Huile sur toile. 80 x 60 cm.Musée départemental d’artcontemporain, Rochechouart

Juni, 1983[Juin]Huile sur toile. 251 x 251 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

Athen, 1985[Athènes]Huile sur toile. 200 x 320 cm.Collection du Fonds régional d’artcontemporain du Nord-Pas de Calais,Dunkerque

Chinon, 1987[Chinon]Huile sur toile. 200 x 320 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

Abstraktes Bild, 1987[Peinture abstraite]Huile sur toile. 225 x 200 cm.Musée d’art moderne de la Ville de Paris

Abstraktes Bild, 1989[Peinture abstraite]Huile sur toile. 320 x 400 cm.Carré d’art, Musée d’art contemporain,Nîmes (non exposé)

Spiegel, grau, 1991[Miroir, gris]Peinture sur verre. 280 x 165 cm.Musée des Beaux-Arts, Nantes

Blumen, 1994[Fleurs]Huile sur toile. 71 x 51 cm.Carré d’art, Musée d’art contemporain,Nîmes

M I N I A T U R E S

Miniature, 1996Huile sur toile sur carton.Peinture : 8 x 8 cm.Fonds national d’art contemporain, Paris

Miniature, 1996Huile sur toile sur carton.Peinture : 8 x 8 cm.Fonds national d’art contemporain, Paris

D E S S I N S

7 - 1991, 1991Encre sur papier. 24 x 34 cm.Carré d’art, Musée d’art contemporain,Nîmes

7 - 1991, 1991Encre sur papier. 24 x 34 cm.Carré d’art, Musée d’art contemporain,Nîmes

7 - 1991, 1991Encre sur papier. 24 x 34 cm.Carré d’Art, Musée d’art contemporain,Nîmes

27.4.1999/4, 1999Crayon et craie sur papier. 21 x 30 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

28.4.1999, 1999Crayon et gommage sur papier.21 x 30 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

4.5.1999, 1999Crayon et gommage sur papier.21 x 30 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

1.6.1999, 1999Crayon sur papier. 21 x 30 cm.Musée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

L I S T ED E S Œ U V R E SE X P O S É E S

12 / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

E D I T I O N S

Elisabeth I, 1966[Elisabeth]Impression offset. 70 x 60 cmBibliothèque nationale de France, Paris

Hotel Diana, 1967[Hôtel Diana]Sérigraphie. 59,4 x 80,4 cm.Musée d’art moderne, Saint-EtienneMétropole

Neun Objekte, 1969[Neuf objets]Impression offset. 9 x (45 x 45 cm).Fonds national d’art contemporain, Paris

Wolken, 1969[Nuages]Impression offset. 50 x 54,8 cm à54 x 54,8 cmBibliothèque nationale de France, Paris

Seestück I, 1969[Marine]Impression offset. 48,8 x 46,5 cm à50,7 x 49 cmBibliothèque nationale de France, Paris

Kanarische Landschaften II, 1971[Paysages des Canaries]Portfolio de 6 héliogravures.39,5 x 50 cm chacuneBibliothèque nationale de France, Paris

Übersicht, 1998[Vue d’ensemble]Impression offset. 83 x 68 cm.Collection Rhône-Alpes – Institut d’artcontemporain, Villeurbanne / Lyon

Onkel Rudi, 2000.[Oncle Rudi]Cibachrome. 87 x 50 cmMusée des Beaux-Arts, Nantes

Présenté à la place du diptyque de Nîmes :A.B. Mediation, 1986Huile sur toile. Diptyque. 320 x 400 cm.Montréal, Musée des Beaux-Arts

L I S T ED E S Œ U V R E SE X P O S É E S

13 / / / / / / / / / / / / / / / / / / Musée de Grenoble RICHTER en France

L E C A T A L O G U E

Richter en FranceEditions Actes SudOuvrage bilingue français-anglaisFormat : 22 x 28 cm. 40 illustrations couleur. 136 pages.

Les auteursJean-Pierre Criqui est historien d’art et critique. Il exerce depuis 1994 la fonctionde rédacteur en chef de la revue Les Cahiers du Musée national d’art moderne(Centre Pompidou). Il est aussi régulièrement commissaire d’expositions.

Jonas Storsve est conservateur au Cabinet d’arts graphiques du Musée nationald’art moderne / Centre Pompidou.

Guy Tosatto est conservateur en chef et directeur du Musée de Grenoble depuis 2005.Il fut le commissaire de l’exposition Gerhard Richter 100 Bilder au Carré d’Art Muséed’art contemporain de Nîmes en 1996.

L E S V I S I T E S G U I D É E SLe samedi et le dimanche à 14h30, sauf le 1er dimanche de chaque moisRéservations à l’accueil 30 minutes. avant le début de la visiteTarif : 3 € auxquels s’ajoute le prix d’entrée

C O N F É R E N C E Sproposées par Les Amis du Musée de GrenobleAuditorium du Musée

Mercredi 29 avril 2009 à 19h30Laméthode de Gerhard Richterpar Bernard Blistène, inspecteur général à la Direction des arts plastiques

Mercredi 6 mai 2009 à 19h30La beauté selon Gerhard Richterpar Bernard Blistène, inspecteur général à la Direction des arts plastiques

U N E J O U R N É E A U M U S É Eproposée par Musée enmusiqueAuditorium du Musée

Dimanche 26 avril 2009A 11h : Bach et ses quatre filsSingularité des personnages et des œuvresA 15h : présentation de l'exposition Richter en France par Guy TosattoA 17h30 : Bach, Fantaisie chromatique et fugue pour piano seul ;Hindemith, Sonate pour flûte et piano ;Bach, Partita en la mineur pour flûte seule ;Bartok, Suite paysanne hongroise pour flûte et piano.

A U T O U RD E L ’ E X P O S I T I O N

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Musée de Grenoble5, place de LavaletteF–38010 Grenoble cedex 1Téléphone : 04 76 63 44 44Télécopie : 04 76 63 44 10www.museedegrenoble.fr

Le musée est ouvertTous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h30

Accès aux collections et aux expositions temporairesPlein tarif : 5 €. Tarif réduit : 3 €. Tarif étudiant : 2 €Gratuité tous les jours pour les moins de 18 ans et pour tous, les premiers dimanchesde chaque moisCarte abonnement : 18 €Audio-guide en français, anglais et italien : 3 € la visite (Collection permanente)

La bibliothèqueRiche d’environ 50 000 ouvrages, la bibliothèque propose un fonds documentairespécialisé en histoire de l’art (peinture, sculpture, architecture, photographie,arts graphiques, installations, vidéos). Elle est ouverte les lundis, mercredis, jeudis,vendredis de 14h à 18h.

La librairie-boutiqueArt classique, art moderne, art contemporain, carterie, affiches, multimédias.Objets d’artistes, objets contemporains et créations des ateliers de la Réuniondes Musées Nationaux.Téléphone : 04 76 51 94 07. Télécopie : 04 76 44 17 25

Café-comptoir Le « 5 »Le café-restaurant le « 5 » est ouvert tous les jours sauf le mardi.Son accès est indépendant du musée. Téléphone : 04 76 63 22 12

Les Amis du Musée de GrenoblePermanences : les lundis, mercredis et jeudis de 14h30 à 18h,sauf jours fériésTéléphone : 04 76 63 44 29. Télécopie : 04 76 63 44 56

Musée en MusiquePermanences : les lundis, mercredis, jeudis et vendredisde 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30Téléphone : 04 76 87 77 31. Télécopie : 04 76 87 77 61

I N F O R M A T I O N SP R A T I Q U E S

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1. 1024 Farben, 1973[1024 Couleurs]Laque sur toile. 254 x 478 cmMusée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris© Photo CNAC/MNAM Dist. RMN – Jacques Faujour

2. Chinon, 1987[Chinon]Huile sur toile. 200 x 320 cmMusée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris© Photo CNAC/MNAM Dist. RMN

3. Merlin, 1982[Merlin]Huile sur toile. 250 x 250 cmCollection du Fonds régional d’art contemporainde Bourgogne, Dijon© Photo André Morin, Paris

4. Prinz Sturdza, 1964[Prince Sturdza]Huile sur toile. 150 x 110 cmMusée des Beaux-Arts, Nantes© Photo RMN – Gérard Blot

5.Wolken, 1968[Nuages]Huile sur toile. 200 x 200 cmCarré d’Art, Musée d’art contemporain, Nîmes

6. Rot-Blau-Gelb, 1973[Rouge-Bleu-Jaune]Huile sur toile. 200 x 200 cmCollection Rhône-Alpes Institut d’artcontemporain de VilleurbanneCrédit photo : Yves Bresson, Musée d’art moderneSaint-Etienne Métropole

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7. Blumen, 1994.[Fleurs]Huile sur toile. 71 x 51 cm.

Carré d’Art – Musée d’art contemporain, Nîmes© Photo David Huguenin

8. Kerze, 1982.[Bougie]Huile sur toile. 95 x 90 cmMusée de Grenoble

9. Abstraktes Bild, 1979[Peinture Abstraite]Huile sur toile. 300 x 251 cmMusée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

10. Athen, 1985[Athènes]Huile sur toile. 200 x 320 cmCollection du Fonds régional d’art contemporaindu Nord-Pas de Calais, Dunkerque

11. Juni, 1983[Juin]Huile sur toile. 251 x 251 cmMusée national d’art moderne /Centre Pompidou, Paris

12. Schädel, 1983[Crâne]Huile sur toile. 80 x 60 cmMusée départemental d’art contemporain,Rochechouart

13. Grau, 1974[Gris]Huile sur toile. 250 x 195 cmMusée d’art, Toulon

14. Pforte, 1983[Porte]Huile sur toile. 200 x 160 cmMusée d’art moderne, Saint-Etienne Métropole