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L a réunion du Bureau de Paris (France) a eu lieu du 15 au 17 octobre 2009. Trait d’union entre Caraquet (53 e session ministérielle) et Dakar (54 e session ministérielle), Paris a été une étape charnière qui nous rapproche davantage du 50 e anniversaire, si elle ne nous installe pas déjà de plain-pied dans la fièvre de l’évènement. Paris, une étape importante ? Assurément, puisque c’est là- bas, dans la capitale française, que le logo du cinquantenaire a été rendu public et que les ministres du Bureau ont procédé au lancement officiel des activités commémoratives du cinquantenaire. Un bien beau coup d’envoi dont la nature et la teneur du message traduisent toute la dimension que les ministres entendent donner à ce demi-siècle au service de l’éducation. Une éducation de qualité pour tous, pour la promotion de laquelle la CONFEMEN se bat et se battra, dans une dynamique de partenariat et de complémentarité avec toutes les institutions internationales partageant les mêmes valeurs. Paris, pour ainsi dire, a marqué le début du processus qui nous mènera en 2010 à Dakar, au Sénégal. L’immense travail de réflexion et d’analyse commencé dans cette perspective se poursuivra avec le même enthousiasme débordant des premières heures. Ce travail, il faut le dire, va au delà du simple bilan. Car il intègre une dimension réflexion et analyse devant ouvrir sur des perspectives d’avenir. Une porte que les ministres ont déjà entrouverte, lors de la conférence-débat sur la qualité de l’éducation qu’ils ont tenue à Paris pour symboliser le lancement de la commémoration du cinquantenaire de la CONFEMEN. Le choix de la CONFEMEN de consacrer son cinquantenaire à la célébration de la qualité de l’éducation est d’abord un hommage à tout ce qui a pu être fait jusqu’ici dans le cadre de cet espace d’échange et de partage. Bilan qui couvre les aspects liés à la pédagogie et à la gestion des classes, au pilotage des systèmes, au financement et à la gouvernance, ainsi qu’aux réformes des politiques éducatives. Elle sonne également comme un choix, celui de poursuivre les efforts dans la voie tracée, en innovant sans cesse afin d’épouser les exigences d’un contexte changeant continuellement. Mme Adiza HIMA Secrétaire générale 01 Editorial 02 Ils ont dit… 04 Réunion du Comité scientifique du PASEC 05 Quatrième Conférence internationale africaine sur le développement de la petite enfance 06 54 e Session ministérielle et 50 e anniversaire 08 6 e Conférence internationale sur l’éducation des adultes 09 Étude sur les réformes curriculaires par l’approche par compétences en Afrique 10 Séminaire sur la professionnalisation des enseignants 11 Nouveaux visages 12 Départs ÉDITORIAL

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La réunion du Bureau de Paris (France) a eu lieu du15 au 17 octobre 2009. Trait d’union entre Caraquet

(53e session ministérielle) et Dakar (54e sessionministérielle), Paris a été une étape charnière qui nousrapproche davantage du 50e anniversaire, si elle nenous installe pas déjà de plain-pied dans la fièvre de

l’évènement. Paris, une étape importante ? Assurément, puisque c’est là-bas, dans la capitale française, que le logo du cinquantenaire a été rendupublic et que les ministres du Bureau ont procédé au lancement officieldes activités commémoratives du cinquantenaire. Un bien beau coupd’envoi dont la nature et la teneur du message traduisent toute ladimension que les ministres entendent donner à ce demi-siècle auservice de l’éducation. Une éducation de qualité pour tous, pour lapromotion de laquelle la CONFEMEN se bat et se battra, dans unedynamique de partenariat et de complémentarité avec toutes lesinstitutions internationales partageant les mêmes valeurs.

Paris, pour ainsi dire, a marqué le début du processus qui nous mèneraen 2010 à Dakar, au Sénégal. L’immense travail de réflexion et d’analysecommencé dans cette perspective se poursuivra avec le mêmeenthousiasme débordant des premières heures. Ce travail, il faut le dire,va au delà du simple bilan. Car il intègre une dimension réflexion etanalyse devant ouvrir sur des perspectives d’avenir. Une porte que lesministres ont déjà entrouverte, lors de la conférence-débat sur la qualitéde l’éducation qu’ils ont tenue à Paris pour symboliser le lancement dela commémoration du cinquantenaire de la CONFEMEN.

Le choix de la CONFEMEN de consacrer son cinquantenaire à lacélébration de la qualité de l’éducation est d’abord un hommage à toutce qui a pu être fait jusqu’ici dans le cadre de cet espace d’échange etde partage. Bilan qui couvre les aspects liés à la pédagogie et à lagestion des classes, au pilotage des systèmes, au financement et à lagouvernance, ainsi qu’aux réformes des politiques éducatives. Elle sonneégalement comme un choix, celui de poursuivre les efforts dans la voietracée, en innovant sans cesse afin d’épouser les exigences d’uncontexte changeant continuellement.

Mme Adiza HIMASecrétaire générale

01Editorial

02Ils ont dit…

04Réunion du Comité scientifique duPASEC

05Quatrième Conférence internationaleafricaine sur le développement de lapetite enfance

0654e Session ministérielle et50e anniversaire

086e Conférence internationale surl’éducation des adultes

09Étude sur les réformes curriculaires parl’approche par compétences en Afrique

10Séminaire sur la professionnalisationdes enseignants

11Nouveaux visages

12Départs

ÉDITORIAL

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Ils ont dit …

Son Excellence Abdou DIOUF,Secrétaire général de la Francophonie

Dans un message délivré par son représentantpersonnel, M. Philippe Cantraine, conseiller …, M.DIOUF a dit ceci :

Dans les déclarations émises à l’issue des diversSommets, les chefs d’État et de gouvernement de laFrancophonie ont réitéré cette demande d’une miseen synergie des actions des opérateurs directs et desdivers acteurs de la Francophonie, dont lesConférences ministérielles permanentes. C’est direcombien les ministres de l’Éducation ont un rôlemajeur dans la coopération francophone. Ceci vaut,non seulement pour la définition du mandat quirevient à la CONFEMEN, mais encore pour ce défique représente la programmation quadriennale2010-2013 de l’OIF, en particulier en ce qui concerneles orientations stratégiques de la mission C «Education et Formation », issues du Sommet deOuagadougou et des apports venus du Sommet deBucarest. La convergence recherchée y puise toutesa signification.

M. Luc CHATEL, Ministre del’Éducation nationale de laFrance

En 50 ans, la CONFEMEN a su s’imposersur l’ensemble des continents. Et lenombre croissant de ministres del’Éducation qui la composent (15 en1960, 41 actuellement) légitime chaquejour davantage sa mission principale :organiser la coopération éducative dansl’espace francophone et mieux conjuguerensemble école et développement. Elle asu devenir une institution privilégiée deconcertation sur les réformes dessystèmes éducatifs des États etgouvernements membres, mais aussi uncentre reconnu de réflexion sur lescoopérations en matière scolaire et,surtout, un lieu unique d’élaboration derecommandations et de positionscommunes, utiles à nombre d’autresorganisations internationales.

M. Luc CHATEL, Ministre de lʼÉducation nationale de la France avec M. KalidouDIALLO, son homologue sénégalais

Une vue de la salle lors de la réunion du Bureau

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Ils ont dit …

M. Kalidou DIALLO, Ministre del’Enseignement maternel, du Moyen

Secondaire, chargé del’Alphabétisation du Sénégal

Aujourd’hui, à la veille de la commémoration de ce50e anniversaire, je voudrais solennellement exprimerla fierté et le plaisir du Sénégal, d’accueillir la 54esession ministérielle de la CONFEMEN, une institutionà laquelle nous accordons un intérêt certain et dontnous avons pu apprécier la rigueur et la qualité destravaux. Ayant eu l’honneur d’abriter le siège de laCONFEMEN depuis près de 50 ans, le Sénégal, paysde la téranga, vous attend déjà les bras ouverts, avectout ce qu’il a toujours su offrir à ses hôtes enpareilles circonstances, dans la générosité des cœurset des esprits.

Mme Adiza HIMA, Secrétaire généralede la CONFEMEN

Espace de dialogue, cadre de concertation entredécideurs et autres acteurs de l’éducation, tribune decoopération pour la promotion du point de vue de laFrancophonie dans les fora internationaux, forum departenariat fonctionnel pour des échanges et desactions à mener en coopération, la CONFEMEN avéritablement épousé durant ces sept dernièresannées la philosophie qui a sous-tendu sa création.

Le développement du champ partenarial, irrigué parles relations de coopération naturelle avec l’OIF, apermis de tisser autour de la CONFEMEN une toilecouvrant pratiquement l’essentiel du gotha desinstitutions internationales intervenant en éducation.Sur un tout autre plan, une attention particulière aété accordée au développement de la communicationau sein et autour de la CONFEMEN, assurant ainsi unevisibilité de plus en plus grandissante de nos activités,tout en promouvant auprès des acteurs nationauxl’idée de partenaires obligés devant privilégier ledialogue, gage de relations de confiance et de franchecoopération.

L’honorable Roalnd HACHE, Ministrede l’Éducation du

Canada/Nouveau-Brunswick,Président en exercice de la CONFEMEN

Dans un message transmis au Bureau, le Présidenten exercice a dit :

Nous le savons tous, la CONFEMEN étant la plusancienne institution de la Francophonie, est de fait uninstrument privilégié qui, grâce à des échangesd’information mutuels, des réflexions stratégiques surdes thèmes d’intérêt commun et une concertationentre nous tous, ministres et experts, nous permet,États du Nord et du Sud, de conjuguer nos efforts envue du développement et de l’amélioration continuede nos systèmes éducatifs. Il va sans dire que c’est àla fois avec joie et humilité que je partage avec vousmon appréciation de l’immense honneur quim’incombe d’assumer la présidence en exercice d’uneorganisation internationale aussi noble que laCONFEMEN afin de mener à bon port ses ambitions.Mme Adiza HIMA, (au centre) lors de la réunion du Bureau

M. Roger DOUCET (à droite), Sous-Ministre de lʼÉducationdu Canada/Nouveau-Brunswick

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Rénion du Comité scientifique du PASEC

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Le Centre international del’éducation et de la planification(CIEP) de Sèvres (France) a abritédu 12 au 14 octobre 2009, laréunion du Comité scientifique (CS)du Programme d’analyse dessystèmes éducatifs de laCONFEMEN (PASEC).

Cette réunion, qui fait suite à celletenue à Dakar (Sénégal) en avril2009, portait sur cinq pointsd’importance. Outre le contrôlerégulier des activités en cours, ilétait aussi question de vérifier l’étatd’avancement du guide métho-

dologique, de convenir du cadre deréférence des nouveaux tests,d’actualiser la forme et les contenusdes questionnaires contextuels etenfin de définir un cadre métho--dologique de traitement etd’analyse des données.

De tous ces points, les membres duCS ont tiré des enseignementsutiles et fait des recommandationspertinentes. C’est ainsi qu’il a étérecommandé de consolider lesaccords de partenariat avec lesautres organismes internationauxd’évaluations pour échanges

d’expériences et de rechercherdavantage d’appuis financiers àtravers la signature de nouveauxaccords de partenariats. Quant aucadre de référence, il s’agiranotamment d’élaborer les nouveauxtests sur un modèle à troisdimensions mettant en relation les« situations », les « domaines » etles « processus ». Tenue à la veillede la réunion du Bureau de Paris, larestitution des résultats de laréunion a été faite par M. FrançoisDEBANI, président du CS.

Dans le cadre du processus d’élaboration de la stratégie nationale de formation des gestionnaires du système éducatif,conjointement mené par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Conférence des ministres de l’Educationdes pays ayant le français en partage (CONFEMEN), un atelier de restitution et de partage des résultats s’est tenu du 17au 19 décembre 2009 à Ouagadougou (Burkina Faso). Cet atelier, qui a regroupé les équipes nationales (cinq membrespar pays) des six pays retenus ainsi que les partenaires du programme, vise à favoriser un échange autour des stratégiesélaborées, un partage des expériences et des ressources disponibles au niveau national ainsi que la formulation derecommandations pour une mise en oeuvre efficiente et efficace des stratégies consolidées à partir de 2010.Les six pays retenus à l’issue de la réunion partenariale tenue en mai 2009 entre l’OIF et la CONFEMEN sont le Cameroun,le Congo Brazzaville, la République centrafricaine, le Tchad, le Bénin et le Burkina Faso.

Atelier de restitution sur les stratégies nationales de formationdes gestionnaires du système éducatif

Une vue de la salle lors de lʼouverture de la réunion

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Quatrième Conférence internationale africaine sur ledéveloppement de la petite enfance

La quatrième Conférence inter-nationale africaine sur le déve-loppement de la petite enfanceorganisée conjointement parl’UNESCO/Breda, l’ADEA et leministère de la Femme et de laFamille du Sénégal sur le thème«De la définition de politique àl’action : accroître l’investissementdans le DPE pour un dévelop-pement durable», s’est tenue du 10au 13 novembre 2009 à l’hôtelméridien président de Dakar(Sénégal). C’était sous la pré-sidence de Maître Abdoulaye Wade,Président de la République duSénégal, et en présence de sonhomologue malien, AmadouToumani Touré, ainsi que de troispremières dames africaines, deministres des finances, de laplanification, de l’éducation, de lasanté, d’acteurs de l’éducation,particulièrement de la petiteenfance, d’organisations interna-tionales, de partenaires techniqueset financiers, etc.

L’objectif de la conférence était deprendre des mesures visant àaccroître les investissements dansle développement de la petiteenfance (DPE) à travers une

couverture à grande échelle desenfants et des familles vulnérableset assurer la viabilité des systèmes.

Au cours des échanges qui ont étéparticulièrement instructifs, desréponses ont été apportées surl’impact des crises alimentaires,énergétiques, financières etécologiques sur les enfants quant àla mise en place des filets desécurité et des services intégrés enAfrique subsaharienne, les défis dela planification et de l’intégration duDPE dans les programmessectoriels de l’éducation

Les participants ont notammentprocédé à l’analyse des coûts et aurepérage des leçons à retenir, desleviers institutionnels pour implé-menter les politiques et plans deDPE et pour multiplier les initiativessectorielles et voir les processusd’extension des projets de DPE. Laquestion de la généralisation deprogrammes de DPE à basecommunautaire, l’accroissement dusoutien du secteur public auxservices de DPE pour les enfants,les implications pour la politique, lerôle de la formation initiale etcontinue, des curricula et dumatériel éducatif, ont été, entre

autres, passés en revue.

D’autres points non moinsimportants ont été discutés, tels leplaidoyer au niveau régional et lacoopération mondiale pour accroîtrel’investissement, le développement,la mise en place et la généralisationde politiques de DPE, la rechercheappliquée ainsi que les contribu-tions africaines à la recherche sur ledéveloppement de l’enfant.

A noter que la CONFEMEN y a étéreprésentée par Madame FatouDiop Ndoye, Conseillère en politi-ques éducatives.

Journée deconcertation sur larelance du sportscolaire etuniversitaire

La CONFEMEN et la CONFEJESont tenu, le 11 novembre 2009 àDakar (Sénégal), une réunion deconcertation dans le cadre de larelance de lʼéducation physiqueet sportive à lʼécole. Lʼobjectif decette concertation était deproposer de nouvelles formesdʼorganisation et defonctionnement du sport scolaireet universitaire capables desʼadapter à lʼévolution sportive demanière globale, mais aussi àlʼenvironnement institutionnel delʼécole et de lʼenseignementsupérieur.

Pour optimiser leur partenariat, laCONFEMEN et la CONFEJES sesont engagés à unir leurs effortspour faire la promotion delʼÉducation physique et sportive(EPS) à lʼécole.

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54e session ministérielle et 50e anniversaire

La célébration de la qualité del’éducationLa présentation, par la Secrétaire générale, MmeHima Adiza, du projet d’agenda de la 54e sessionministérielle et du 50e anniversaire de la CONFEMENa permis de lever un coin de voile sur les activitésphares prévues en 2010. La qualité de l’éducation,thème de la session ministérielle de Dakar, feranotamment l’objet de deux tables rondes, l’une surles facteurs pédagogiques, l’autre sur les facteurs degouvernance pour une meilleure qualité desenseignements/apprentissages. Ces deux tablesrondes viendront s’ajouter aux deux réunions-débatstenues en 2008 et 2009. Pour mémoire, la premières’était tenue à Bujumbura sur les facteurs essentielsde la qualité de l’éducation, en l’occurrence la réformedes curricula, le manuel scolaire, la valorisation dumétier d’enseignant et la réduction du redoublement.La deuxième a eu lieu à Dakar sur la pratique declasse et l’environnement scolaire et extrascolaire etportait précisément sur le rôle renouvelé del’enseignant, la transformation et la diversification desméthodes d’enseignement et d’apprentissage,l’ouverture à la collectivité ainsi que l’implantation ducurriculum officiel. Le choix du thème de la 54esession ministérielle ainsi que celui des thématiquesretenues pour les tables rondes des ministres,procède ainsi d’une détermination de poursuivre lecombat pour la promotion de la qualité de l’éducation.Plancher sur les facteurs pédagogiques permettranotamment de toucher du doigt les problèmes deprofessionnalisme régulièrement relevés comme étant

le nœud gordien de la baisse de niveau. Dans lamême logique, le débat sur les facteurs degouvernance, qui expliquent une bonne part d’échecsdes politiques éducatives, représente une opportunitépour donner un coup d’accélérateur au processus demise en œuvre du cadre d’action sur la gestionscolaire.

La qualité de l’éducation est unenjeu de taille qui doit mobiliserl’ensemble des acteurs du champsocial

C’est en prélude à ces échanges et pour officialiser lelancement des activités commémoratives ducinquantenaire que les ministres ont tenu, à Paris,une conférence-débat sur le thème « La qualité del’éducation : quelles mesures et quels résultats ? ».Animée par Emmanuelle Bastide de Radio Franceinternationale, cette conférence a été une occasionsupplémentaire pour les ministres pour réaffirmerleurs engagements d’œuvrer davantage à lapromotion de la qualité des enseignements et ap-prentissages. Réaffirmer leurs engagements maisaussi confronter leurs expériences, dire leurspréoccupations ainsi que les limites objectives de lavolonté politique, quelques fois flouée par l’absence

ou l’insuffisance des moyens adéquats. Il en est ainside certaines innovations ou opportunités offertesaujourd’hui par les technologies de l’information et dela communication dont l’extension en tant que

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médium d’enseignement se trouve confrontée à lanon-électrification d’un grand nombre de localitésdans les pays du Sud. La qualité de l’éducation,particulièrement dans un contexte de pauvreté, estun enjeu de taille qui doit mobiliser l’ensemble desacteurs du champ social. Une dynamique departenariat sans exclusive est donc nécessaire, voireimpérative, pour permettre à l’école de devenir lecentre d’intérêt privilégié de la communauté. Ce quipourrait éventuellement contribuer à améliorer lagestion des ressources. Car, disposer de ressources,notamment de manuels scolaires, est certes undéterminant de la qualité. Mais encore faut-il savoirles gérer convenablement.

Les tables rondes ministériellesdoivent donner un coupd’accélérateur à la mise en œuvrede certaines orientations déjàadoptées par les ministres

Faire un bilan sur un aspect aussi complexe que laqualité de l’éducation est certes prétentieux. A traversle document en cours d’élaboration dans laperspective de la 54e session ministérielle, laCONFEMEN entend réaliser plutôt un bilan desdiverses réflexions et analyses faites dans le cadre dela promotion de la qualité de l’éducation. Histoired’apprécier sa propre contribution sur le sujet.L’exercice englobera un large éventail deproblématiques, soit qui ont été déjà abordées lorsdes grandes concertations ou dans le cadre desdocuments de réflexion et d’orientation ; soit qui sontencore insuffisamment explorées. Les facteurspédagogiques et ceux liés à la bonne gouvernance enparticulier trouveront une place de choix dans cetteréflexion. Pour mieux faire ressortir leurs impacts surla qualité de l’éducation, quelques exemples avérésde bonnes pratiques seront au rendez-vous. Ce quienrichira les échanges et le partage d’expériencespour de nouvelles orientations. Ces tables rondesministérielles doivent déboucher sur de réellesperspectives de mobilisation générale sur lalancinante question de la qualité des enseignementset apprentissages et donner un coup d’accélérateur àla mise en œuvre effective de certaines orientationsdéjà adoptées par les ministres. En attendant, laréforme des curricula sera au centre des échanges de

différents acteurs de l’éducation courant 2010. Ceséchanges sont d’autant plus attendus par les paysque la question à l’ordre du jour est problématique.Pour preuve, bon nombre de pays du Sud,particulièrement en Afrique, engagés dans leprocessus de réforme de leurs curricula éprouventencore des difficultés à le terminer.

Les manifestations entrant dans lecadre du cinquantenaire couvrirontplusieurs aspects

Outre les activités commémoratives prévues dans lecadre logique du programme d’activités 2010, leBureau de Paris a également adopté un certainnombre de propositions de manifestations entrantdans le cadre du 50e anniversaire. Ces propositions,élaborées en collaboration avec le Sénégal, pays hôtede la 54e session ministérielle et du 50e anniversaire,couvriront plusieurs aspects, notamment lacommunication, la culture, la pédagogie et le sport.Les pays membres sont invités à organiser desactivités au plan national, tel que stipulé dans le cadrelogique du programme d’activité 2010. Il est prévu,dans cette perspective, une réunion des coordinateursrégionaux du Réseau d’information et decommunication de la CONFEMEN (RIC/CONFEMEN)courant 2010. Cette réunion aura pour objectifprincipal d’élaborer un programme minimum communde communication à mettre en œuvre.

En termes d’innovations, le recours au numérique estsérieusement envisagé pour le jumelage des écoles,permettant ainsi d’ouvrir davantage les horizonsd’apprentissage des enfants. Aux enseignants ainsiqu’aux personnels de gestion et d’encadrement, iloffre de nouvelles possibilités de formation continuepointue sur des aspects bien déterminés.

54e session ministérielle et 50e anniversaire

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Sixième Conférence internationalesur l’éducation des adultes

Du 1er au 4 décembre 2009, la ville de Belém, auBrésil, a accueilli la sixième Conférence internationalesur l’éducation et la formation des adultes(CONFINTEA VI). Aboutissement d’un large processusde consultations et de concertations à travers cinqréunions régionales dont la rencontre préparatoire deLyon (France), tenue du 11 au 13 février 2009,CONFINTEA VI permettra notamment d’échanger etde partager sur les stratégies à mettre en œuvre etles mesures concrètes à prendre en vue d’assurer unealphabétisation durable et de qualité, gaged’épanouissement pour l’individu et de développementpour les pays. Figurant parmi les cinq réunionsrégionales tenues en prélude à CONFINTEA VI, larencontre de Lyon a regroupé 41 pays francophones et450 participants parmi lesquels figuraient 16 ministresde l’Éducation et/ou de l’Alphabétisation.L’alphabétisation est un puissant instrument pourchanger le monde. Or, des millions d’individus,particulièrement sur le continent africain, restentencore sans un minimum de compétences leurpermettant d’avoir un emploi décent et de subvenir àleurs besoins propres, à plus forte raison d’accroîtreleurs capacités de compréhension et d’appropriationface aux grands défis de l’heure. Il est donc clair quel’illettrisme est une entrave à la réalisation desambitions et des désirs de millions d’hommes et defemmes. C’est également un fléau qui frappe desmillions d’enfants, victimes directes ou indirectes dufait des “handicaps” de leurs parents.C’est Mme Rosalie Kama Niamayoua, Ministre de

l’Enseignement primaire et secondaire chargée del’Alphabétisation du Congo, qui a présenté lesrésultats de la réunion de Lyon. Elle a déclaré que« CONFINTEA VI doit être une occasion pour trouverde nouvelles pistes d’actions efficaces qui gagneraientà s’appuyer sur la mise en place de politiquesnationales appropriées, une mobilisation et uneallocation adéquate de ressources ainsi que lapérennisation d’un cadre propice à l’émergence d’uneculture d’apprentissage tout au long de la vie ».« Il est par conséquent impératif, a-t-elle ajouté,d’examiner les passerelles possibles pour rapprocheret rendre complémentaires l’éducation formelle, nonformelle et informelle tout en élaborant desindicateurs pour une gestion de l’éducation tout aulong de la vie qui mette l’accent sur l’accès et laqualité et qui incluse des critères pour la formationdes formateurs ».

Les cinq enjeux majeurs retenus par la conférence de Lyon

• La durabilité des acquis de l’éducation. Contrairement aux idées reçues, les compétences de base ne sontjamais acquises une fois pour toutes. Elles doivent par conséquent être continuellement maintenues,consolidées et renouvelées au risque de s’amenuiser, voire de.

• L’alphabétisation ne doit nullement être considérée comme une formation au rabais. La qualité doit être doncde rigueur.

• L’alphabétisation est un facteur déterminant du développement. Autant elle permet à l’individu de s’épanouiret de s’insérer facilement dans la société, autant elle est un facteur d’accroissement de la productivité et durayonnement de l’entreprise, par conséquent de développement pour tout le pays.

• L’ouverture à l’autre, le vivre ensemble, qui font référence à la diversité culturelle, au respect de l’autre, à lacompréhension mutuelle, à la culture de la paix, aux droits de l’homme.

• Le lien dynamique entre l’alphabétisation et l’apprentissage de la liberté et de la démocratie.

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Étude sur Les réformes curriculairespar l’approche par compétences en Afrique

En Afrique, le passage d’une école fréquentée par uneélite à une école pour tous, sous l’impulsion desgrands objectifs de développement du millénaire,notamment développés dans les déclarations deDakar sur l’éducation pour tous en 2015, a eu pourconséquence de s’interroger sur les curricula et derechercher des programmes qui seraient plus enphase avec ces nouvelles données. Qu’en est-il enréalité de ces transformations ? Sont-elles bénéfiquespour tous les élèves ? Atteignent-elles leurs cibles età quelles conditions ? L’Agence française de dévelop-pement (AFD), la Banque africaine de développement(BAD), le Centre international d’études pédagogiques(CIEP), le ministère français des Affaires étrangères eteuropéennes (MAEE) et l’Organisation internationalede la Francophonie (OIF) se sont associés pour lancerune étude sur les processus de réformes curriculairesen éducation de base par l’approche par compétencesdans plusieurs pays africains. Ils ont constitué lecomité d’organisation de cette étude. L’analyse de cesprocessus de changements, de leurs effets sur lessystèmes éducatifs et de leurs résultats doitpermettre d’aider à la définition et au suivi despolitiques d’appui aux réformes que ces organisationsmènent dans les pays en voie de développement.Pour conduire cette analyse, un comité scientifiqueinternational a été réuni, composé d’une dizained’experts, spécialistes des changements des systèmeséducatifs. Ce comité a construit les termes deréférences permettant de mener une étude dans cinqpays choisis pour leur diversité d’engagement dans laréforme curriculaire appelée « Réforme APC », àsavoir, le Cameroun, le Gabon, le Mali, le Sénégal etla Tunisie. Ce dernier pays ayant terminé une

généralisation de la réforme de manière graduelle,par palier scolaire,et d’autres pays, comme le Mali,commençant juste son adoption et selon des zonesscolaires sélectionnées. Chaque pays a ainsi faitl’objet d’un rapport issu d’une étude menée en duopar un expert du pays et un expert international choisiselon les termes de références fixés par le Comitéscientifique. Ce dernier accompagne le duo à sademande. Un canevas identique de prélèvement dedonnées a été fourni aux enquêteurs par le comitéscientifique. Le comité scientifique a ainsi reçu cinqrapports des pays étudiés, à partir desquels il a puprocéder à un rapport final du document intégral. Al’issue de cette étude, la CONFEMEN organisera enmai 2010 les Assises francophones sur les réformescurriculaires.

Séminaire bilan de l’année 2009 du ministère del’Enseignement préscolaire, de l’Élémentaire, du MoyenSecondaireet des Langues nationales du SénégalDans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase duProgramme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF),le ministère de l’Enseignement préscolaire, de l’Élémentaire, duMoyen Secondaire et des Langues nationales, a organisé unséminaire les 19, 20 et 21 novembre 2009 sur l’étatd’avancement des activés prévues dans le POBA et le bilan dela rentrée scolaire 2009-2010.Ce séminaire réunissait les diverses directions centralisées etdéconcentrées ainsi que les partenaires du ministère, dont lessyndicats, les associations de parents d’élèves, la société civile,les collectivités territoriales et les partenaires techniques etfinanciers.Le constat majeur qui peut être fait est le faible pourcentagedes activités réalisées jusqu’à ce jour. Les raisons qui expliquentces faibles taux d’exécution concernent, notamment, uneplanification trop ambitieuse, l’atomisation des activités, ladifficulté à mobiliser certaines ressources, des lenteurs dans leprocessus de passation des marchés et un volume d’activitéshors POBA dans un contexte de sous-effectifs et d’un cadre detravail peu favorable. Des mesures pour améliorer le tauxd’exécution du programme sont envisagées, notamment leréalisme dans les programmations, le renforcement descapacités de la DPRE et une plus grande diligence dans lesprocessus de passation des marchés.Par ailleurs, une nouvelle vision axée sur l’imputabilité et lareddition de comptes a été présentée, démontrant la volonté derenforcer le dispositif de suivi évaluation à tous les niveaux.Ainsi, des outils de gestion ont été élaborés, dont le cadre demesure de rendement ainsi qu’un nouveau logiciel SYSGARfavorisant le suivi des activités tout au long de l’année.La CONFEMEN, représentée par Mme Agathe Fiset, a expriméson soutien au Sénégal dans la nouvelle vision adoptée, sachantque la qualité de l’éducation passe par la bonne gouvernance etpar une gestion efficace et efficiente.

Extrait du résumé exécutif du rapport final

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Séminaire sur la professionnalisation des enseignants

Du 19 au 23 octobre 2009 s’est déroulé au CIEP deSèvres, un séminaire sur la professionnalisation desenseignants autour du thème : « L’entrée dans lemétier : accompagner les nouveaux enseignants,acteurs et ressources de proximité ».

Ce séminaire organisé avec l’appui du ministère desAffaires étrangères et européennes de la France, dela Francophonie et de Eurosocial, s’inscrit dans lasuite logique d’une série de rencontres qui sedéroulent depuis 2006 et dont l’objectif est de créerde nouveaux réseaux d’experts, de praticiens et dedécideurs du Nord et du Sud, de créer unrapprochement entre institutions, de renforcer lescapacités institutionnelles et de traduire les actionsen politiques publiques et en accompagnement.

Face aux défis de politiques budgétaires dans uncontexte de raréfaction des moyens et derecrutement d’enseignants sans formation initiale, ceséminaire s’est donné pour objectif de renforcer lescapacités en matière d’accompagnement, d’identifierles modalités efficaces d’intervention de proximité etde définir leurs conditions d’optimisation, tout enfavorisant les échanges d’expériences et lespossibilités de transfert et de réussite.

La CONFEMEN, représentée par Madame Fatou DiopNdoye, conseillère en politiques éducatives, aactivement participé à la table ronde organiséesur « les défis liés à la professionnalisation desnouveaux enseignants : encadrement et accompa-gnement ». Appuyé sur des témoignages d’acteurs à

partir de leurs expériences, l’exercice visait à montrercomment relever le niveau des enseignantsnouvellement recrutés, en particulier ceux qui sontsans formation initiale. Mode d’encadrement quisuppose la contribution active à la formation de lapersonne accompagnée pour lui offrir toutes lesoccasions possibles de se développer sur le planprofessionnel, l’accompagnement vise l’autonomie dubénéficiaire en l’invitant à assumer sa responsabilitéprofessionnelle et à s’inscrire dans un processus deformation continue.

Des exemples d’encadrement et d’accompagnementont été donnés (cellules d’animation pédagogique,encadrement de proximité par les pairs,communautés d’apprentissage, etc.) et les dispositifset les niveaux d’encadrement qui aident lesenseignants à acquérir des compétencesindispensables à leur métier, ont été identifiés, tantau plan local (directeur d’école, enseignant, équipepédagogique) qu’au plan départemental et régional(conseillers pédagogiques, inspecteurs de l’ensei-gnement, pool de formation).

Il faut souligner qu’au delà de l’accompagnementscientifique et pédagogique, l’accompagnementpsychologique, affectif et social est de nature àfaciliter l’intégration des nouveaux enseignants dansle milieu. Entre autres conclusions, le séminaire arecommandé un plaidoyer auprès des pays pour unaccompagnement des nouveaux enseignants, ens’appuyant sur la CONFEMEN.

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Nouveaux visages

Mme SY Vanessa est diplômée de l’Université LaSorbonne à Paris. Titulaire d’un Master professionneld’expert en économie de l’éducation et ingénierie deformation, elle a travaillé pour le ministère del’Enseignement primaire du Bénin sur une analyse desfacteurs d’efficacité des écoles primaires, à la suite delaquelle elle a soutenu un mémoire sur « l’effetétablissement ». Lors de ses études, elle a égalementrédigé et soutenu un mémoire sur les effets desnouvelles politiques d’éducation à la citoyenneté duQuébec sur la construction identitaire des élèves.

Mise à la disposition de la CONFEMEN à partir de mars2009 comme Conseillère technique, au titre devolontaire internationale du ministère français desAffaires étrangères et européennes, Mme SY estrattachée au pôle évaluations pour une période de 2ans.

Antoine Marivin est de nationalité française.Titulaire d’un master professionnel, pilotage etévaluation des systèmes éducatifs dans les pays envoie de développement, obtenu en 2008 à l’universitéde Dijon-IREDU (Institut de Recherche en Education),Mr Antoine Marivin est mis à la disposition duSecrétariat technique permanent par le ministère desAffaires étrangères et européennes en qualité deConseiller technique au Programme d’analyse dessystèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC). Saformation d’expert en économie et en sociologie del’éducation lui a permis de se forger de solidescompétences dans les problématiques liées audéveloppement de l’éducation dans les pays en voiede développement et notamment dans les paysfrancophones africains. Auparavant, il a travaillé entant que stagiaire à la division éducation et formationde l’Agence française de développement au siège deParis où il a contribué à l’analyse des besoins dereconstruction du système éducatif Ivoirien.

Mme Sophia Sagna Diouf est diplômée del’Université Toulouse le Mirail. Titulaire du diplôme demaîtrise en sociologie (option rapports sociaux desexe et sociologie du travail et des organisations), ellea notamment assuré la charge d’assistante deprogramme à la Direction Afrique de l’Association Aideet Action International. Mme Diouf prépareactuellement un diplôme Master of BusinessManagement (MBA) à l’Institut supérieur de

management de Dakar. En novembre 2009, elle aintègré l’équipe du PASEC pour une période de 5 moisdans le cadre d’une étude, en partenariat avec leFAWE. Cette étude a pour thème “genre etacquisitions scolaires en Afrique”.

Penda DIOP est doctorante d’État en scienceséconomiques à l’Université Cheikh Anta Diop deDakar. Economiste chercheuse au Consortium pour larecherche économique et sociale (CRES), elle estchargée de cours à l’Université Dakar-Bourguiba etchargée de Travaux dirigés à l’Université Cheikh AntaDiop de Dakar.A partir de novembre 2009, elle est mise à ladisposition du Secrétariat technique permanent (STP)dans le cadre du partenariat CONFEMEN/ FAWE relatifau renforcement de la recherche sur le genre afind’améliorer l’éducation des filles et des femmes enAfrique.

Francophonie

Séminaire international sur lesnouveaux paradigmes de la

coopération au développement

Pour mieux répondre aux attentes renouveléesde ses États et gouvernements membres et seconformer à l‘esprit de la Déclaration de Parissur l‘efficacité de l‘aide au développement,l’Organisation internationale de laFrancophonie (OIF) s’est engagée dans uneréforme, tant au niveau de sa gestion qu‘àcelui de la mise en oeuvre de ses actions decoopération. C’est dans cette logique qu’elles’est dotée d’un plan de gestion stratégique(PGS) lors d’une journée interne de réflexion àl’OIF tenue le mardi 17 novembre 2009. A lasuite de cette réunion interne s’est tenu lemercredi 18 novembre un séminaireinternational sur « les nouveaux paradigmesde la coopération au développement. Ceséminaire international qui a réuni despersonnalités issues des coopérationsbilatérale et multilatérale marque un tournantdécisif dans la vie de l’OIF.

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CONFEMEN INFOSest une lettre trimestrielle consacrée à l’actualité éducative, à la recherche et au partenariat dans le

secteur de l’éducation ainsi qu’à toutes les activités de la CONFEMEN dans le monde.Elle est publiée par le Secrétariat technique permanent de la CONFEMEN.

WWW.CONFEMEN.ORG

Directrice de publication : Adiza HimaRédacteur en chef : Modi Alzouma MoussaRédaction : Modi Alzouma MoussaCollaboration : Anne-Penda Sene,Fatou Ndoye Diop, Agathe Fiset

Secrétariat technique permanent de la CONFEMENComplexe Sicap Point E, Immeuble C, 3e étage,

Avenue Cheikh Anta DiopBP 3220 - Dakar - SénégalTél. : (221) 33 859 29 79Fax : (221) 33 825 17 70

Email : [email protected]

DépartsPierre VARLY, mis à la disposition duProgramme d’analyse des systèmes éducatifs dela CONFEMEN (PASEC) en qualité de conseillertechnique par la France depuis octobre 2005, aachevé son mandat au mois de septembre 2009.Durant ces quatre années de travail auSecrétariat technique permanent (STP), PierreVARLY a contribué au développement duProgramme dont il a assuré la coordinationtechnique, mettant particulièrement son énergiedans certains projets majeurs tels le guideméthodologique et les nouveaux tests en coursd’élaboration. Il a également participé à plusieursévaluations dont une thématique sur lesenseignants contractuels en Guinée. M. VARLYest aujourd’hui consultant indépendant spécialiséen évaluations.

Oscar SAVADOGO est de nationalité burkinabé.Au terme d’une année bien remplie au STP à ladisposition duquel il a été mis par l’Organisationinternationale de la Francophonie (OIF) enoctobre 2008 dans le cadre de la deuxième vaguedu projet pilote de volontariat francophone, M.SAVADOGO a quitté Dakar en octobre 2009 pourle Burkina Faso, son pays.

Toujours disponible, volontaire et débordantd’énergie pour servir au mieux ses collègues, cejeune ingénieur des travaux informatiques,option systèmes et réseaux informatiques etgestion, rattaché au pôle Communication, aapporté une contribution appréciable dans la

gestion du site Internet et de la maintenance duparce informatique de la CONFEMEN.L’installation dans les nouveaux locaux aparticulièrement été un dossier dans lequel il ajoué un rôle de premier plan.

Marine PINET est également volontairefrancophone mise à la disposition du STP parl’OIF dans le cadre de la deuxième vague de sonprojet pilote de volontariat francophone (VF). Denationalité française, Marine a été aussi discrètequ’efficace dans la conduite des missions dontelle s’est vue investie.

Avec un sens aigu du travail d’équipe, Marines’est totalement investie dans l’élaboration et lamise en œuvre de la programmation du pôlePolitiques éducatives auquel elle était rattachée.A la fin de son mandat en octobre 2009, Marinea quitté le STP pour la France.

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