Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en...

16
134 MARS 2014 CGA informations © monkeybusinessimages JOURNAL D’INFORMATION DES ADHÉRENTS DU CENTRE DE GESTION AGRÉÉ Distributeurs, camions-snacks, vendre autrement ! Sécurité dans les commerces • Nouveaux commerces, le temps des hybrides • Intramuros, la boulangerie qui décore votre intérieur Commerce et tourisme… quand les clients viennent à vous Sites d’achats groupés, les pièges à éviter Le compatriote vous informe : le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) Les nouvelles manières de développer les entreprises Les nouvelles manières de développer les entreprises

Transcript of Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en...

Page 1: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

134M A R S 2 0 1 4

CGAinformations© m

onkeybusinessimages

JOURNAL D’INFORMATION DES ADHÉRENTS DU CENTRE DE GESTION AGRÉÉ

Distributeurs, camions-snacks, vendre autrement !

Sécurité dans les commerces

• Nouveaux commerces, le temps des hybrides

• Intramuros, la boulangerie qui décore votre intérieur

Commerce et tourisme…quand les clients viennent à vous

Sites d’achats groupés, les pièges à éviter

Le compatriote vousinforme : le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)

Les nouvellesmanières

de développer les entreprises

Les nouvellesmanières

de développer les entreprises

Page 2: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

édito

2 CGA informations MARS 2014

Bulletin d’information publié par le CGA 74 11, rue Jean Jaurès - BP 277 - 74007 Annecy cedexBulletin trimestriel - Dépôt légal à parutionDirectrice de la publication Joël QUELVENNEC (CGA 74 Annecy)Comité de rédaction CGA 05 : D. FAChE. CGA 13 : M. BES, C. PANDOLFI. CGA 41 : L. MAILLARD. CGA Arles : G. VALETTE. CGA 74 : Ch. BRUNAS-CASSININ, J.-B. ROBINEAU. assistance au comité de rédaction La Belle idée.Infographie Trait de marque, 74000 Annecy. Imprimeur Imprimerie Monterrat, 986 Grande Rue 01570 Feillens. N° IssN 0294-2127.

S O M M A I R E

3 Thème de réflexionDistributeurs, camions-snacks, vendre autrement !

4 TendanceSécurité dans les commerces

5 Nouveaux commerces> Nouveaux commerces,

le temps des hybrides> Intramuros, la boulangerie

qui décore votre intérieur

7 Une idée par jourCommerce et tourisme… quand les clients viennent à vous

9 Faire savoirSites d’achats groupés, les pièges à éviter

10 Actualités

11 La page du compatrioteLe compatriote vous informe :Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)

13 Chiffres clésau 1er janvier 2014

14 Le monde de Gudule La nouvelle frontière

15 Vu et revue de presse

16 La vie de votre centre

Les nouvelles manières de développer les entreprises

Les périodes dites «de crise» amè-nent souvent à parler du lendemain :tout se passe comme si chacun préféraitse tourner vers un futur incertain, pardéfinition, plutôt que de tenter de com-prendre le présent.

Un peu comme si pour n’avoir pas àregarder pourquoi on en est là on ne s’in-téressait plus qu’au but du voyage, sous-entendant toujours la nécessité de bouger.Pour aller où ?

Dans nos minuscules entités –au regarddes galaxies multinationales qui nous cer-nent– tout semble bon pour échapper àla gestion de l’existant : quelle honte dese contenter de ce qu’on a quand on asuffisamment, quelle difficulté à partagerquand on a trop, à demander quand onmanque !

Au lieu de chercher à savoir pourquoi lechaland n’entre plus dans nos magasins,nous en sortons, en camion ou par inter-net, nous hybridons notre épicerie en luigreffant un dépôt de presse.

Mais depuis quand changer le décor deses problèmes permet-il de les régler ? Enquoi l’automate à rendre la monnaie amé-liore-t-il le rapport au client en l’éloi-gnant physiquement ? Tout nous estvisiblement bon pour développer à l’aveu-gle nos modestes entreprises alors que –sans doute– il serait plus enrichissantpour chacun de comprendre pourquoi onagit ainsi.

Qu’aurions-nous à perdre à réfléchiravant de nous mettre à courir ?

CGA infos

© m

onke

ybus

ines

sim

ages

134m a r s 2 0 1 4

CGAinformations

CGAinformations

Page 3: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

MARS 2014 CGA informations 3

Il ne faut pas forcément vendresur internet pour donner une nou-velle dimension à son commerce !D’autres concepts germent dans l’espritdes chefs de TPE et contre touteattente, ces formules rencontrent uncertain engouement tout en complé-tant souvent l’offre existante.

Des distributeurs automatiques en plusAinsi, pour vendre ses produits, unagriculteur du Loir-et-Cher a eu l’idéeaudacieuse d’installer dans une com-mune rurale un distributeur automa-tique sur la place du village, et çàmarche ! S’inspirant de ce qui se faitdéjà en Allemagne, ce producteur aacheté un distributeur en inox com-posé de 32 casiers et remplit deux foispar jour ces casiers de légumes.D’autres agriculteurs lui ont emboîté lepas. Du côté de Chateaudun en Eure-et-Loir, un couple de maraichers selance aussi dans l’aventure malgré les40 000 € nécessaires pour l’achat dudistributeur. En Touraine, un artisan boulangerouvre la voie avec l’installation d’undistributeur à pain. Cette machineécoule rapidement une centaine depains chaque jour à la surprise géné-rale des clients et des élus locaux àl’origine de cette initiative. Le serviceest disponible de 7 h à 2 h. Dans ledépartement voisin du Loir-et-Cher,un autre boulanger séduit par leconcept installe deux distributeurs debaguettes artisanales. Les deux auto-

mates écoulent 1 800 pains par mois,ce qui constitue un plus non négli-geable. Le distributeur vaut 10 000 €,à ce rythme, il sera vite amorti. Partoutavec le pain, les légumes frais, le lait, lesfrites, les distributeurs automatiquesgagnent du terrain .

La tendance des camions snacksIntéressant aussi, la vague des camionssnacks plébiscités par les clients dansles grandes villes. Et les aggloméra-tions plus petites surfent sur cette ten-dance. Noëlle hobma, « le Bar de laPlace », propose des repas ouvriers àBlois. Dynamique, à la recherche d’unnouvel élan commercial, elle ouvre fin2013 un camion basé sur le parking durestaurant et vend avec l’aide de safille des hamburgers, des paninis, sur-tout aux étudiants du CFA. «On avaitenvie depuis longtemps d’un concepttendance pour une clientèle jeune. Notre

CA est en progression, les clients revien-nent, ils sont fidélisés, c’est même euxqui ont créé la carte grâce à leurs sug-gestions sur une enquête type, Votreavis nous intéresse», raconte Noëllehobma. Après un démarrage en dou-ceur, le bouche à oreille fonctionne etles jeunes font la queue au camionsnack puis s’installent sous un bar-num chauffé pour déguster les paniniscréés par eux comme «poulet curry»ou «steack chèvre». Le binôme de res-tauratrices relooke aussi une sallepour une clientèle type saladeriecomme dans les franchises avec buffetd’entrée et de dessert. Une seuleenseigne et finalement trois concepts…«L’intérêt du camion snack, c’est qu’onfait la sortie des concerts , les marchés.On essaie de compenser le fait que le res-taurant n’est pas assez visible». Maisbientôt un immense panneau devraitattirer une nouvelle clientèle vers cetteadresse dynamique.

Laurence Maillard

THÈME DE RÉFLEXION

Distributeurs, camions-snacks,vendre autrement ! Les commerçants regorgent d’idées nouvelles pour vendre leurs produits à l’extérieur deleur magasin. Ouvrir un camion snack, vendre ses fruits et légumes dans un distributeur,voici des initiatives pour rebooster votre chiffre d’affaires. Coup d’œil sur ces commercestraditionnels qui sortent de leur boutique pour vendre !

IL NE FAUT PASFORCÉMENTVENDRE SURINTERNETPOUR DONNERUNE NOUVELLEDIMENSION À SON COMMERCE !

Noëlle Hobma, « le Bar de la Place »

Page 4: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

4 CGA informations MARS 2014

SUPPRIMER LES ANGLES

MORTS, DISPOSER

LES PRODUITSCHERS PRÈSDES CAISSES,

LIMITER LA HAUTEUR

DES GONDOLES.

TENDANCE

Une recrudescence des vols, du vanda-lisme et même des braquages dans les com-merces est constatée. Raison invoquée : lesvoleurs tendent à se professionnaliser. Unenécessité semble émerger : investir dans dessolutions de plus en plus sophistiquées.

Tout d’abord, certainesrègles de sécurité de basessont à rappeler :- s’assurer d’une devanture adaptée : vitre

renforcée, rideau métallique (certaines compagnies d’as-surance ne prévoient pas de remboursement des dégâtscausés si le commerce n’est pas bien sécurisé).

- agencer correctement les locaux : supprimer les anglesmorts, disposer les produits chers près des caisses, limi-ter la hauteur des gondoles.

- La recette : laisser un minimum de recette dans la caisse,déposer en banque régulièrement mais pas à date fixe,contenu de la caisse non visible par la clientèle.

Quelle que soit l’activité exercée,l’équipement de sécurité semble de plus en plus nécessaire :- Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il

en existe de toutes sortes : étiquettes antivol, badgesRFID, antivol électromagnétique ou acousto magnétique,etc. La plupart des antivols fonctionnent avec un portiquedont les prix s’étendent de 1 000 à 2 000 €.

- La vidéosurveillance : afin de lutter contre toute formede violence ou de vol, cette installation a un effet dissua-sif. Elle doit être déclarée à la préfecture.

- Les alarmes «classiques» limitent la durée de l’infraction.

Des outils de plus en plus sophisti-qués se développent pour luttercontre les vols à main armée :- Le plus médiatisé actuellement est le marquage à l’ADN

de synthèse. Ce système consiste à marquer d’un pro-duit invisible une marchandise ou un individu lors del’agression. Les suspects peuvent être identifiés durantdes mois grâce à un matériel adapté.

- Les alarmes silencieuses : ce système permet de mettre enalerte les forces de l’ordre. Les malfaiteurs ressortent rapi-dement du commerce sans blesser personne et sont atten-dus à l’extérieur.

- Les générateurs de brouillard diffusent un brouillard siépais qu’il faut se mettre à quatre pattes pour évoluer. Cettetechnologie est préconisée pour la lutte contre les cam-briolages.

- Les coffres forts à temporisation permettent une ouver-ture du coffre à certaines heures ou dans un délai fixé. Lecommerçant n’est plus responsable des sommes enfer-mées dans le coffre.

- Jugées plus efficaces et surtout plus sûres, de nombreuxcommerces adoptent les caisses automatiques blindées. De couleur rouge ou noire, le fonctionnement est très sim-ple : le client introduit lui-même pièces et billets dans l’appareil. La monnaie est rendue automatiquement etl’appareil stocke en lieu sûr la différence. Les avantages decet outil sont nombreux : rendu de monnaie sans erreur,hygiène, rapidité, détection des faux billets et dissuasiondes voleurs puisque le commerçant n’a plus accès auxfonds. Des inconvénients ? La perte du contact humain etrelationnel avec la clientèle, sans oublier le prix : il fautcompter environ 450 € de location par mois.

Vous l’aurez bien compris, il n’existe pas de système desécurité standard ou inviolable. Chaque commerce doits’adapter en fonction de ses caractéristiques : emplace-ment géographique, type de marchandise vendue (on nesécurise pas un rasoir jetable comme on sécurise un montrede luxe) et bien entendu, le budget nécessaire à la mise enplace de cette sécurité. n

Gilles Valette

«La sécurité avec laquelle on est toujours assez riche ; la sécurité sans laquelle on ne l’est jamais assez».

RAYNAL, 18e siècle

Sécurité dans les commerces

Page 5: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

NOUVEAUX COMMERCES

MARS 2014 CGA informations 5

MAIS PASBESOIN D’ÊTREUN GRANDGROUPE BARDÉDE CHARGÉSD’ÉTUDE MARKETINGPOUR EXPLORER DES VOIES NOUVELLES QUI PLAISENT AU CLIENT.

Voici venir de drôles de maga-sins, emplacements inattendus, voisi-nages improbables, entrez dans uneboulangerie, vous aurez mis un pieddans un magasin de décoration deluxe (voir article page suivante).Poussez la porte d’une jardinerie etvous pourrez faire vos courses bios dela semaine… Si les précurseurs de cesapproches ont été les Grands magasinsdes années 1900 puis les galeries mar-chandes ou les hypermarchés desannées 80, l’un des premiers à renou-veler le genre a certainement été legroupe Botanic. Au cours des années2000, les dirigeants de cette chaine dejardineries ont analysé les pratiquesdes clients ; autour des mondes clas-siques de la jardinerie, ils ont déve-loppé des services supplémentaires(cours de taille, de jardinage, etc.) maisaussi un rayon librairie, où on peutassister à des conférences… et encoreun rayon déco qui va bien avec lesventes de fleurs… mais toutes ces nou-veautés ne faisaient venir que les clients« habituels » et pas assez souvent…Les dirigeants du groupe ont alors faitun véritable saut : ce qui fait venirsouvent un client dans un magasinc’est le produit de nécessité.

L’alimentaire fait partie de ces pro-duits, Botanic se forge une imageNature+ végétaux, c’est parti pour l’ou-verture de rayons fruits et légumesbios associés au rayon épicerie bio.Dans les deux cas on cible du moyenhaut de gamme (clientèle de l’enseigne)et le déploiement de cette offre estadapté à la taille de la ville et aux pro-fils de population. Complétée par unecafétéria (bio bien sûr), la machinedevient un redoutable attracteur declients… qui vont assez naturellementfaire un tour dans les rayons jardine-rie… et se laissent aller au classiqueachat d’impulsion de ce petit articlepas du tout indispensable mais quifait tant envie.

Le client de passageLes lieux de passage se prêtent bien àces alliances improbables, boutiques destation-service d’autoroutes ou degares, ce sont les aéroports qui don-nent le plus dans l’expérimentationactuellement. Le groupe Lagardèreexpérimente sans cesse ces nouvellesformes de commerce combinant élé-ments pour attirer ou conserver leclient avec multiplication des possi-bilités de vente et de faire la marge. ABordeaux, son enseigne relay a expé-rimenté deux approches différentes.Dans le hall A, un Relay Partir : unespace de 200 m² partagé en une zone« lire » classique de ce distributeur dejournaux et livres et une zone « partir »consacrés aux accessoires de voyage, àla bagagerie avec en complément unepetite offre restauration rapide. Dans

le hall B, sur 170 m² presse acces-soires de voyage voisinent avec uncoin repos, des services de téléphonieet l’indispensable boutique des giron-dins de Bordeaux.

Mais pas besoin d’être un grand groupebardé de chargés d’étude marketingpour explorer des voies nouvelles quiplaisent au client. A Marseille, c’estune association qui a « détourné » unesalle d’attente de la gare Saint-Charleset lancé l’étonnant « Viens aTTEN-DrE à marseille – Quai a ». Sa créa-trice Charlotte Bensoussan présentele lieu comme étant « une salle d’at-tente nouvelle génération : espacesnacking/restauration, fauteuils et tablesbasses, espace jeux pour les enfants,boutique/librairie, troc de livres, expo-sitions et espace associatif » elle com-bine le marchand et le non marchand,du payant et du gratuit, du neuf et dela récup. Il reste encore beaucoup à inventer etexpérimenter dans le monde du com-merce, et pas seulement sur la toile.

La belle idée

Téléphone/appareil photo/navigation web, voitures électriques/thermiques…l’avenir est à l’hybridation. Coté commerce ce n’est pas le retour des bazars d’antan mais l’émergence de nouveaux commerces qui parient sur le voisinage inattendu de deux activités pour faire venir plus et plus souvent des clients…

Nouveaux commerces, le temps des hybrides

Page 6: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

NOUVEEAUX COMMERCES

Frédéric Chabran, gérantd’Intramuros Villefranche, a,comme beaucoup de commerçants,le souci de faire venir le plus sou-vent possible les clients dans sonmagasin. Les soldes, les lancementsde produits, les promos extraordi-naires, tout le monde en fait ; l’ex-clusivité sur certains produits, lescartes de fidélité… aussi. Mais fairevenir régulièrement le client dansles rayons, le tenter souvent, régu-lièrement avec des achats d’impul-sion, lui faire découvrir ce à quoi ilne s’attend pas, c’est une autreaffaire. Il prend l’exemple d’Ikea etde deux de ses principes : faire venirdes clients plus souvent, et leurdonner envie d’acheter davantage.Depuis mi-2013, la combinaisonde 2 activités différentes a permis àla structure de générer du trafic auquotidien grâce à l’espace boulan-gerie qui a sa rentabilité propre : «peu importe pourquoi ils viennent,ils viennent ».

Avant tout une questionde viabilité économiqueLe choix d’une boulangerie commeactivité combinée n’a pas constituéun enjeu particulier, l’objectif étaitde trouver une activité impliquantdu trafic au quotidien. Il n’y a pas làde logique commune aux secteursde la maison et des métiers debouche. Dans les deux cas la ten-dance reste au moyen haut degamme et à la différenciation. Cotéboulangerie on affiche ainsi cer-tains produits inhabituels, comme

le sandwich au foie gras (5€). Aubout de quelques mois d’exploita-tion, les chiffres n’ont pas encoreparlé, mais Frédéric Chabran sem-ble assez confiant dans les chancesde réussite de ce curieux mariage. 12 personnes travaillent au sein dece curieux hybride, 6 coté boulan-gerie, 6 coté déco ; les compétencessont spécifiques, le gérant est leseul à piloter les deux espaces.Quotidiennement, les clients sont,bien sûr, plus nombreux dans l’es-pace boulangerie que dans l’espace

décoration. Et dans tous les cas,notamment parce qu’il n’y a pasd’autres boulangeries dans la zone,les clients sont amenés à entreraussi dans Intramuros : un seulaccès devant le comptoir boulan-gerie ; un espace snack à côté, et enface : les objets de décorationusuels, de petits ustensiles de cui-sine, c’est-à-dire des produits plususités et moins chers que les autresdans le reste du magasin.

Cécile Gruet, La belle idée

LES COMPÉTENCES

SONT SPÉCIFIQUES, LE GÉRANT

EST LE SEUL À PILOTER LES DEUXESPACES.

Intramuros, la boulangeriequi décore votre intérieurDans une zone commerciale de Villefranche-sur-Saône (69), Intramuros, spéciali-sée dans la décoration et le design haut de gamme, s’est dotée depuis 7 mois d’un«espace gourmandise». Boulangerie et déco au quotidien.

6 CGA informations MARS 2014

Page 7: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

MARS 2014 CGA informations 7

UNE IDÉE PAR JOUR

CE QUI ESTNOUVEAU,C’EST L’EXPLOSIONANNONCÉE DECETTE NICHEDE CLIENTÈLEQUI POURRAITDEVENIR UNEPART ESSENTIELLED’ACTIVITÉ…POUR CEUXQUI SAURONTCHANGER.

Commerce et tourisme…quand les clients viennent à nous

Après l’automobile, les parfums, les vêtements, la guerre des marques s’attaqueaux territoires. Les collectivités sont de plus en plus nombreuses à se doter d’une

«marque de territoire» et à la proposer comme référence aux entreprises… mais faut-il y aller ?

Le commerce a rendez-vousavec le tourisme… ce n’est pas nou-veau, la clientèle touristique per-met de développer, de maintenirou de créer des commerces. Ce n’estpas nouveau, mais les commerçantsne font pas toujours beaucoup d’ef-forts pour s’adapter à cette clien-tèle « différente ». Ce qui estnouveau, c’est l’explosion annon-cée de cette niche de clientèle quipourrait devenir une part essen-tielle d’activité… pour ceux quisauront changer.Information surprise : le site leplus visité de Paris (300 000 visi-teurs par jour) est… l’avenue desChamps Elysées qui, avec 25 mil-lions de passants chaque année,détrône sans peine la Tour Eiffel (8 millions de visiteurs). 25 millionsde passants qui sont autant de clientspotentiels, et pas de petits clients.Dans un séminaire consacré auxliens entre activité touristique etactivité commerciale, organisé enoctobre 2013 (congrès Renatour)par le réseau des Chambres de com-merce, les deux animateurs d’ate-lier, Françoise Lelièvre et StéphaneBonneau ont ouvert les débats avecquelques chiffres impressionnantsmais aussi des constats terrain…accablants.

Le shopping avant la culture !Impressionnant. Le panier moyende dépenses des touristes Françaissur Paris est de 63 € par jour (dont25% de shopping) ; les étrangers,eux, dépenseront 140 € par jour(Russes : 202 €) dont 22% de shop-ping . Cette activité de shopping estla troisième composante de leur bud-get, après l’ hébergement (40%) et larestauration (24%). D’autres chiffres peuvent faire rêveraussi : une étude livrée en 2013 parle Financial Times annonce que laFrance devrait dès 2014 et peut êtremême en 2013, devenir la premièredestination touristique des visiteurschinois. Ces touristes « acharnés »(plus de 20 millions ont effectué aumoins 3 voyages de loisirs à l’étran-ger au cours de l’année) auraientdépensé en 2013 plus de 120 mil-liards d’euros pendant leurs voyages.Plus frappant encore, la raison n°1 deleur venue en Europe et singulière-ment en France est… le shopping(48 % des personnes sondées). Si,comme on l’annonce le nombre glo-bal de touristes chinois allant àl’étranger passe de 82 millionsaujourd’hui à 200 millions dans 5 ans… le résultat des multiplica-tions devient incroyable. D’autantque ces visiteurs aiment revenir enFrance et très vite élargissent leur

terrain de découverte. La capitale etla Côte d’Azur ne leur suffisent plus,et ces nouveaux hôtes sont de plus enplus demandeurs de découverte de la« France authentique »… En clair,dans les années à venir, sans mêmeavoir besoin d’aller les chercher,quelque millions de touristes chinoissillonneront les villes et les villages deFrance, en quête de découverte, d’hé-bergement, de bonnes tables maisaussi de shopping.

France terre de shoppingUn conte de fée en pleine crise quis’appuie sur une autre tendance,celle du développement des loisirset d’un tourisme de proximité, trèsfranco français celui-ci… Un tou-risme qui amène, sur des territoiresqui n’auraient jamais imaginé cela,un trafic de visiteurs et d’acheteursen croissance constante. Metz, qui n’est pas nécessairementle prototype de la ville touristique,en a fait l’heureuse expérience avecl’ouverture du centre PompidouMetz qui a drainé vers la ville lor-raine des centaines de milliers denouveaux visiteurs. Et là, surprise !C’est la venue de ces nouveaux visi-teurs devenus nouveaux clients ducommerce qui semble redonner unpeu de bon sens aux élus locaux.Comme toutes les villes, même

Page 8: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

8 CGA informations MARS 2014

UNE IDÉE PAR JOUR

petites, de France, Metz a, desannées durant, joué la carte deszones commerciales périphériqueset laissé lentement dériver son com-merce de centre ville… ceci alorsque dans tous les pays d’Europe,les habitants recherchent de laproximité… Or selon les étudesrécentes, quelles sont les demandesqui émergent aujourd’hui à Metz etinterpellent les élus ? On parle«d’apporter de l’originalité, de la dif-férenciation, intégrer des aspérités,surprendre le consommateur». Onattend «de voir augmenter les sur-faces commercialisables au sein ducœur de ville… répondre aux besoinset attentes des habitants du cœur deville, …devenir une «destinationshopping» pour les habitants desvilles alentour mais aussi pour lestouristes…».

Ville touristique, et pourquoi pas ?Fort de tous ces éléments, il est désormais clair que le tourisme vasauver les territoires, sauver le commerce… sauf… sauf que cen’est pas si simple. Pas si simple,parce que le monde du commerce

n’est pas nécessairement très enclinà se préoccuper de ces clients depassage qui pourtant peuvent deve-nir fidèles et dans tous les cascontribuent à faire remonter lesniveaux de chiffre d’affaire. accablant Claude Boulle, Président

de la Fédérationdu commercede centre villeest sansnuances : «Lescommerçants etleurs personnelsdoivent être sen-

sibilisés à l’accueil. En effet, l’accueilreste très passif dans de nombreuxcommerces. Les employés doiventêtre en mesure de répondre auxquestions les plus fréquentes des tou-ristes et chalands et aussi être capa-bles de parler plusieurs langues ou,à tout le moins, l’anglais». Et si l’onajoute les horaires d’ouverture(grand classique : les bateaux de

croisière, maritimes ou fluviaux,qui font de courtes escales dansports ou des villes fluviales fran-çaise au moment de midi, lâchentdans les rues des centaines ou desmilliers de personnes avidesd’achats devant des rideaux bais-sés ou pire des vitrines alléchantesmais des portes closes… revenez à15 heures. Tout n’est pas noir par-tout, mais il semble que les exem-ples de démarches suivies etambitieuses d’accueil des touristestelles que celle montée autour desescales paquebots à La Rochellesoient finalement assez rares. Apprendre le chinois, ou au moinsl’anglais n’est désormais plus uneexcentricité ; apprendre ou réap-prendre les règles de l’accueil et del’hospitalité pour des clients quin’ont pas nos codes, notre culture…pourquoi pas.

La belle idée

C’EST LA VENUE DE

CES NOUVEAUX VISITEURS DEVENUS

NOUVEAUXCLIENTS DUCOMMERCE QUI SEMBLE

REDONNER UNPEU DE BONSENS AUX

ÉLUS LOCAUX.

Post scriptum : ne désespérez jamais, il y a deux mille ansdéjà… les commerçants avaient du mal à changer leur modede contact avec un touriste pressé.http://www.youtube.com/watch?v=f07FDFJf1k4

Page 9: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

MARS 2014 CGA informations 9

FAIRE SAVOIR

Lisa, esthéticienne adhérente duCentre depuis 1992 a été partenaire«Groupon», elle témoigne : «En fait,un membre de ma famille client dusite était convaincu par le principe etm’a décidé à devenir partenaire de«Groupon». Après une rencontre avecle commercial du groupe, j’ai été atti-rée par le concept. Je souhaitais déve-lopper ma clientèle et booster monentreprise. Nous avons conclu un«deal» : je proposais un soin avec unrabais de 70%. Comme les deals sontde courte durée, très vite bon nombrede demandes ont afflué. Je souhaitaissatisfaire les internautes mais ne pasnégliger les habituées du salon. J’aidonc demandé à «Groupon» un éta-lement de ma prestation dans le temps.Les demandes ont toutes été satisfaites.J’ai maintenu ma qualité technique etrelationnelle, mais j’ai dû augmentermes heures de travail. Plusieurs moisdurant j’ai enchainé les journées épui-santes (plus de pauses déjeuner, plusle temps de me détendre, récupérer).Et pour être payée par « Groupon », ilfallait gérer et leur envoyer les cou-pons remis par la clientèle. Enfin, surmes prestations réalisées avec unrabais de 70%, je n’ai perçu que 50% dela somme, les 50% restants allant à«Groupon».Lisa réalise aujourd’hui : «je l’aiéchappé belle». En effet, grâce à unétalement de ses prestations elle a

maintenu sa clientèle. Sur 300 clientes«Groupon» elle n’a pu en fidéliser que5. Les clients internautes se conten-tent d’une seule visite puisque la plu-part ne disposent pas d’un budgetsupérieur à celui investi pour une seuleprestation. D’autres confrères n’ont pasété aussi prudents et n’ont pas su s’or-ganiser comme notre esthéticienne.En fait, le modèle économique de cessociétés est discutable. D’abord l’ac-compagnement des partenaires estsouvent déficient. Il faut aussi veiller àpouvoir maintenir la qualité des dealset à travailler en conservant une margesuffisante. Une ristourne de 70% etune commission de 50% peuvent viteconduire à travailler à perte. Le pro-cessus de rétribution des partenaires

doit être simplifié. Il est égalementprimordial de bien évaluer sa capa-cité d’accueil et de fixer un nombremaximum de prestations dans lecontrat. Enfin, les offres doivent êtremieux ciblées. On doit parvenir à unservice plus efficace pour le vendeur etpour l’utilisateur. N’oublions pas qu’il s’agit bien là d’unedémarche publicitaire. Vous ne devezpas vous lancer dans cette promotion«attractive» sans réfléchir. Evitez desous-estimer le coût, la durée et lesressources humaines nécessaires à laréalisation du deal. Soyez prudent !1 Deal : le principe du deal est de mettre le professionnel enrelation avec les particuliers sur une offre proposée à un prixtrès bas.

Camille et Michèle, CGA13

Sites d’achats groupés, les pièges à éviter

IL FAUT AUSSIVEILLER ÀPOUVOIRMAINTENIR LA QUALITÉDES DEALS ET À TRAVAILLEREN CONSERVANTUNE MARGESUFFISANTE.

Aujourd’hui, les sites d’achats groupés sur le net sont innombrables. Chaque sitepropose des offres de produits très alléchantes dans chacun des marchés qu’ildessert. Ces sites de deals1 peuvent proposer des prestations de service (esthé-tique, coiffure, restauration…) mais aussi des achats de produits jusqu’aux loi-sirs, voyages... «Groupon», un des sites leader, retient notre attention. Lancé en2008 aux Etats Unis, il existe dans les plus grandes villes des principaux pays dumonde. En France il est le 10e sur les 15 sites les plus visités.

Page 10: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

Facture aux clients et TVADepuis 2013, de nouvelles mentionsdoivent figurer sur les factures :- l’autoliquidation (opérations inter-

nationales) lorsque l’acquéreur oule preneur est redevable de la TVA,

- l’autofacturation lorsque l’acquéreurou le preneur émet la facture au nomet pour le compte du fournisseur ouduprestataire,

- le régime particulier de la TVA sur lamarge (agences de voyages, biensd’occasion, objets d’art et objets decollection et d’antiquité).

Poids et mesures dans le commerce La quantité pesée doit correspondre àla quantité affichée sur la machine depesée (balance). La mesure doit êtreportée à la connaissance de l'acheteurdans le cas d'un conditionnement aumoment de l'achat, et indiquée sur lepaquet en cas de préemballage. Latromperie du consommateur sur laquantité des marchandises venduesest passible de 2 ans maximum d'em-prisonnement et/ou d'une amende de37 500 €.

Les sacs en plastiquetaxés à partir de 2014À partir du 1er janvier 2014, les sacs decaisse à usage unique en matière plas-tique, dont les caractéristiques serontdéfinies par décret, sont intégrés dansle régime de la TGAP (taxe généralesur les activités polluantes). La taxe

s’impose à toute personne qui livresur le marché intérieur ou utilise cessacs, pour la première fois. Son tauxest fixé à 10 € par kg, soit à titre indi-catif environ 6 centimes par sac.

Le CICE passe à 6% en 2014En vigueur depuis janvier 2013, le cré-dit d’impôt pour la compétitivité etl’emploi (CICE) équivaut à une baissede cotisations sociales, sous la formed’une réduction de l’impôt à acquitteren 2014 au titre de l’exercice 2013. Sontaux, qui était de 4% des rémunéra-tions brutes versées au titre de 2013(année de lancement du CICE), passeà 6% à partir du 1er janvier 2014.

Vendre votre résidence secondaire avant le 31 août 2014Dans l’objectif de relancer le marchéimmobilier, le gouvernement aannoncé le retour à une exonérationtotale d’imposition sur les plus valuesimmobilières après 22 ans de déten-tion. Un abattement exceptionnel de25% est mis en place pour toute ces-sion intervenant entre le 1er septembre2013 et le 31 août.2014.

Saisie de la résidenceprincipale L’entrepreneur individuel a la facultéde déclarer sa résidence principale,ainsi que tout autre bien foncier bâtiou non bâti , qu’il n’a pas affecté à sonactivité professionnelle, insaisissablespar ses créanciers professionnels.

L’administration fiscale a le droit desaisir les biens immobiliers de l’entre-preneur même s’ils ont été déclarésinsaisissables lorsque ce dernier s’estrendu coupable de manœuvres frau-duleuses ou d’inobservation grave etrépétée de ses obligations fiscales.

Barème de l’impôt IR2013 revaloriséLe législateur a revalorisé l’ensem-ble des limites des tranches dubarème de 0.8% (hausse prévisiblede l’indice des prix hors tabac pour2014). Cette hausse intervient aprèsdeux années consécutives de gel.

Bâtiment :Autoliquidation de la TVA Pour les contrats de sous-traitanceconclus à compter du 1er janvier 2014,le donneur d’ordre sera redevable dela taxe à la place du sous-traitant.Les factures des sous-traitantsdevront être établies hors taxe enprécisant que la prestation est exo-nérée de TVA par l’application d’unmécanisme d’autoliquidation.

Contrat d’assurance vieLa loi de financement de la sécuritésociale réforme le calcul des prélève-ments sociaux sur les produits de pla-cement exonérés d’impôt sur le revenu(application du taux de 15,5% sur lescontrats d’assurance vie). Le conseilconstitutionnel écarte de cette taxationles contrats signés entre le 1er janvier1990 et le 25 septembre 1997. n

10 CGA informations MARS 2014

ACTUALITÉS

© J

ulie

n Tr

omeu

r / B

rad

Pic

t - F

otol

ia.c

omActu… Actu… Actu…

Page 11: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

En synthèseLe «contrat d’insertion dans la vie sociale» (CIVIS) s’adresseà des jeunes de 16 à 25 ans révolus (soit jusqu’à leur vingtsixième anniversaire) rencontrant des difficultés particu-lières d’insertion professionnelle. Il a pour objectif d’orga-niser les actions nécessaires à la réalisation de leur projetd’insertion dans un emploi durable. Ce contrat est concluavec les missions locales ou les permanences d’accueil,d’information et d’orientation (PAIO). Les titulaires d’unCIVIS sont accompagnés par un référent. La durée ducontrat est d’un an renouvelable. Les titulaires d’un CIVISâgés d’au moins 18 ans peuvent bénéficier d’un soutien del’Etat sous la forme d’une allocation versée pendant lespériodes durant lesquelles ils ne perçoivent ni une rému-nération au titre d’un emploi ou d’un stage, ni une autreallocation.

Quels bénéficiaires ?inférieur ou équivalent au bac général, technologique ouprofessionnel (y compris les bacheliers qui n’ont pas dediplôme de l’enseignement supérieur) ou ont été inscritscomme demandeurs d’emploi au minimum douze mois aucours des dix huit derniers mois.Les bénéficiaires d’un CIVIS sont affiliés au régime géné-ral de sécurité sociale pour les périodes pendant lesquellesils ne sont pas affiliés, à un autre titre, à un régime desécurité sociale.

a savoir Le CIVIS n’est pas un contrat de travail mais un dispositifdestiné à favoriser l’insertion

Quel est l’objectif visé ?Le CIVIS a pour objectif d’accompagner les jeunes dans leurprojet d’insertion dans un emploi durable ou dans leur pro-jet de création ou de reprise d’une activité non salariée.L’accompagnement personnalisé proposé est adapté aux dif-ficultés rencontrées, à la situation du marché du travail etaux besoins de recrutement. Il vise à lever les obstacles àl’embauche et à développer ou restaurer l’autonomie desjeunes dans la conduite de leur parcours d’insertion. Ilpeut comprendre des mesures d’orientation, de qualifica-tion ou d’acquisition d’expérience professionnelle.. La première période de trois mois doit déboucher sur laconstruction d’un parcours d’accès à la vie active, à partirde propositions :

• d’emplois,• de formation professionnalisante, pouvant comporter

des périodes en entreprise, dans un métier pour lequeldes possibilités d’embauche sont repérées,

• d’actions spécifiques pour les personnes rencontrantdes difficultés particulières d’insertion,

• d’assistance renforcée dans une recherche d’emploiou une démarche de création d’entreprise.

Pour les personnes d’un niveau de formation VI, V bis(jeunes n’ayant aucun diplôme et jeunes ayant prolongésleurs études jusqu’à la fin de la première année de CAP oude BEP) ou V sans diplôme (jeunes entrés en deuxièmeannée de CAP et BEP sans obtenir de diplôme et jeunes sor-tis de formation initiale en seconde ou en première) l’ac-compagnement personnalisé et renforcé est assuré par unréférent unique ; au cours du premier trimestre du CIVIS,

MARS 2014 CGA informations 11

LA PAGE DU COMPATRIOTE

LE COMPATRIOTE* VOUS INFORME :

Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)

© J

ulie

n Tr

omeu

r - F

otol

ia.c

om

IL A POUROBJECTIFD’ORGANISERLES ACTIONSNÉCESSAIRESÀ LA RÉALISATIONDE LEUR PROJET D’INSERTIONDANS UNEMPLOI DURABLE.

Page 12: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

12 CGA informations MARS 2014

LA PAGE DU COMPATRIOTE

Sources : © Ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique – 2011.

Toutes les informations sur : www.travail-solidarité.gouv.fr

le référent assure une fréquence hebdomadaire des contacts.Les actions menées dans le cadre du CIVIS peuvent com-prendre des mesures de lutte contre l’illettrisme.

Quelles sont les caractéristiques du contrat ?Le CIVIS est signé, d’une part, au nom de l’Etat, par lamission locale ou PAIO et, d’autre part, par le jeune. Ilmentionne les actions destinées à la réalisation du projetd’insertion professionnelle ainsi que l’obligation pour lejeune d’y participer. Il précise la nature et la périodicité, aumoins mensuelle, des contacts entre la mission locale ou laPAIO et le bénéficiaire Le CIVIS est conclu pour une duréed’un an. Il peut être renouvelé pour une durée maximaled’un an lorsque l’objectif d’insertion professionnelle n’est pasatteint.Pour les jeunes de niveau de formation V bis et VI, leCIVIS peut être renouvelé par périodes successives d’uneannée, jusqu’à la réalisation du projet d’insertion profes-sionnelle.Dans tous les cas, le CIVIS prend fin :

• au terme de la période d’essai débouchant sur unemploi d’une durée au moins égale à six mois ;

• six mois après que son bénéficiaire a créé ou repris uneactivité non salariée ;

• lorsque son bénéficiaire atteint son 26e anniversaire.

Il peut également être mis fin au CIVIS de manière antici-pée en cas de manquements de son bénéficiaire à ses enga-gements contractuels. Dans ce cas, après avoir invitél’intéressé à fournir ses explications, le représentant légal dela mission locale ou de la PAIO, sur proposition du référent,

peut décider la résiliation du contrat. Cette décision, qui doitêtre motivée, est notifiée par courrier recommandé avecaccusé de réception au bénéficiaire du CIVIS ou à sesparents (ou représentants légaux) lorsque celui-ci est mineur(ou majeur juridiquement reconnu incapable).Nonobstant les dispositions relatives à la fin du CIVIS, lejeune signataire d’un tel contrat peut, à sa demande, êtreaccompagné dans l’emploi pendant une durée d’un an.

Quel est le montant de l’aide qui peut être versée au jeune ?Le titulaire du CIVIS peut, s’il est âgé d’au moins 18 ans,bénéficier d’un soutien de l’État sous la forme d’une allo-cation versée pendant les périodes durant lesquelles il neperçoit ni une rémunération au titre d’un emploi ou d’unstage, ni une autre allocation. Le bénéfice de cette allocation est ouvert, par le préfet, àcompter de la signature du CIVIS ou à compter du jour du18e anniversaire du bénéficiaire, et pour toute la durée ducontrat, dans la limite de 1 800 euros par an.Lorsqu’elle est accordée, l’allocation est versée mensuelle-ment à terme échu, au nom de l’État, par l’Agence de ser-vices et de paiement (ASP, nouvel établissement publicadministratif ayant repris les missions précédemmentdévolues au CNASEA). Le montant mensuel de l’allocation, qui ne peut excéder 450euros, est proposé par le représentant de la Mission localepour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes ou dela PAIO ou toute personne dûment habilitée par lui. Pourdéterminer ce montant, il est tenu compte de la situationpersonnelle de l’intéressé, de son projet d’insertion pro-fessionnelle et du nombre de jours pendant lesquels il n’aperçu aucune des rémunérations ou allocations mention-nées ci-dessus.Le montant de l’allocation par jour varie de 0 à 15 euros,par tranche de 5 euros.Le bénéficiaire de l’allocation déclare chaque mois à laMission locale ou à la PAIO ou à toute personne dûmenthabilitée par elles, les éléments nécessaires à la détermi-nation du montant mensuel de l’allocation, notamment lespériodes pendant lesquelles il a perçu des rémunérationsou allocations, ainsi que leur montant. Il certifie la sincé-rité des informations communiquées, sous peine de s’ex-poser au reversement des sommes indûment perçues. n

LE CIVISPEUT ÊTRERENOUVELÉPOUR UNE

DURÉE MAXIMALE D’UN ANLORSQUE

L’OBJECTIF D’INSERTIONPROFESSION-NELLE N’ESTPAS ATTEINT.

© a

urem

ar -

Foto

lia.c

om

Page 13: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

MARS 2014 CGA informations 13

SMIC HORAIRE : 9,53 € brut au 1er janvier 2014

MINIMUM GARANTI : 3,51 € depuis le 1er janvier 2014SMIC MENSUEL : 35 heures hebdomadaires = 1 445,38 € / 39 heures hebdomadaires = 1 651,87 €avec majoration de 25% et 1 627,09 € avec une majoration de 10%

PLAFOND DE SÉCURITÉ SOCIALE : 3 129 € par mois, 172 € par jour, 37 548 € pour l’année 2014

TAUX DE BASE BANCAIRE : 6,60% depuis le 15 octobre 2001

TAUX EONIA (MARCHÉ MONÉTAIRE) : 0,2051 % en janvier 2014 - moyenne mensuelle

HAUSSE DES PRIX : sur les 12 derniers mois, en décembre 2013, indice Insee des prix harmonisés“tous ménages” : + 0,8 %

INTÉRÊT LÉGAL JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 2013 : 0,04 % / majoré : 5,04 %

REMBOURSEMENT DES FRAIS DE REPAS : hors des locaux de l’entreprise (chantiers) = 8,70 €, dans les locaux (paniers) : 6,10 €. Repas lors d’un déplacement professionnel = 17,90 €

INDEMNITÉS DE GRAND DÉPLACEMENT (PAR JOUR) EN 2014 POUR LES 3 PREMIERS MOIS : logement et petit déjeuner : 64,10 € (départements 75, 92, 93 et 94 ) 47,60 € (autres départements)

INDICE DU COÛT DE LA CONSTRUCTION INSEE (BAUX COMMERCIAUX)Année 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre2013 1 646 1 637 1 6122012 1 617 1 666 1 648 1 6392011 1 554 1 593 1 624 1 6382010 1 508 1 517 1 520 1 5332009 1 503 1 498 1 502 1 507% sur 1 an – 2,18 %% sur 3 ans + 6,05 %% sur 9 ans + 26,73 %

NOUVEL INDICE DE RÉFÉRENCE DES LOYERS (IRL) À UTILISER À COMPTER DU 01/01/2008Tableau des valeurs de l’indice de référence des loyers

Période Indice de référence des loyers Variation annuelle en %4e trimestre 2013 124,83 + 0,69 %3e trimestre 2013 124,66 + 0,90 %2e trimestre 2013 124,44 + 1,20 %1er trimestre 2013 124,25 + 1,54 %4e trimestre 2012 123,97 + 1,88 %3e trimestre 2012 123,55 + 2,15 %2e trimestre 2012 122,96 + 2,20 %1er trimestre 2012 122,37 + 2,24 %

BARÈME KILOMÉTRIQUE AUTOS 2012 (EXTRAIT, VOIR CONDITIONS D’UTILISATION)D <= 5 000 km D = de 5 001 à 20 000 km D > 20 000 km

5 CV D x 0,536 (D x 0,3) + 1 180 € D x 0,3596 CV D x 0,561 (D x 0,316) + 1 223 € D x 0,3777 CV D x 0,587 (D x 0,332) + 1 278 € D x 0,396

Pour en savoir plus demandez conseil à votre expert-comptable ou consultez le site du gouvernement : www.gouv.fr

RÉDUCTION FILLON TPE POUR LES ENTREPRISES DE MOINS DE 20 SALARIÉS FORMULE PAR ANTICIPA-TION MENSUELLE AVEC UNE RÉGULARISATION PROGRESSIVE OU EN FIN D’ANNÉE :

C = (0,281 ÷ 06) x [(1,6 x SMIC horaire ou 9,53 x nombre d’heures rémunérées (151,67 ou 169) ÷ rémunération mensuelle brute) – 1]

C est plafonné à 0,281

RETRAITE : pour valider un trimestre, il faut cotiser sur une base égale à 150 fois le SMIC horairesoit 1 429,50 € au 1er janvier 2014.

© Y

vonn

e Pra

ncl -

Fot

olia

.com

Les chiffres clésau 1er janvier 2014

Page 14: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

14 CGA informations MARS 2014

Cette année-là, Gudulefut confronté au plus terribledes dilemmes : croître ou nepas croître.Tous les voyants étaient au vert,ses clients ne cessaient de le recommander à leursproches et, malgré la sérénité qu’il affichait, il paniquait.Lui qui avait l’habitude d’un carnet de commandes àcôté duquel les mines du roi Salomon ressemblaient àune déchetterie de banlieue défavorisée, lui dont lesdélais pouvaient dépasser les deux ans, cet homme, aufond de lui, doutait.Conseillé par son comptable et ami, pour sortir de lagrisaille, il prit part à une semaine de formation off-shore organisée par son CGA dont l’intitulé lui avaitsemblé plein de promesses de guérison.Gudule, à l’époque –nous sommes dans un temps qua-siment protohistorique– avait été envoûté à l’idée deplancher au soleil sur le thème porteur du moment :« De la TPE à la PME, rêve ou réalité ? », au sous-titreplus prosaïque (comment et pourquoi développer sonentreprise). Gudule, lui, en était surtout au « pour-quoi » et, d’abord, « pour quoi faire ? »Professionnel reconnu –on s’en souviendra– dans ledomaine de la réparation des bronzes et laitons domestiques, il inondait la région de ses compétences.Minuscule élu local, il était souvent confronté auxproblèmes de l’emploi. C’est là, sans nul doute, qu’iltrouverait un moteur.À la question « pour quoi faire ? » Gudule répondait sans ambages, à la manière directe qui était la sienne : « sauver le monde ».Le consultant qui animait le stage avait beau lui mon-

trer qu’il ne pouvait tout faire etque, après tout, une grandepartie de l’humanité ignoraitjusqu’à son existence et auxpossibilités de création d’em-

plois qu’il envisageait, Gudule doutait.A quoi bon, se disait-il, former de nouveaux réparateursqui, une fois opérationnels, choisiraient comme lesprécédents une activité moins contraignante ?À quoi bon œuvrer pour le développement d’undomaine que nombreux considéraient comme d’ar-rière-garde ?Quand, à la fin du stage, eut lieu la traditionnelle« réunion d’évaluation », il doutait toujours.Quand vint son tour de prendre la parole, et qu’ilraconta à tous les présents, qui se préoccupaientd’abord, il faut les comprendre, de chiffre d’affaire etde marge brute, il hésita un instant à se dévoiler puisfonça.Il leur raconta le bonheur de serrer dans l’étau unrobinet hors d’âge ou une statuette gallo-romaine. Illeur montra la photo du dernier apprenti qu’il avait euet qui semblait la parfaite illustration d’un article surle bonheur.Il leur parlait du soleil qui éclairait l’établi quand,interrompant son propos pour un verre d’eau, ilregarda enfin les visages de ses auditeurs. Les étoilesqu’il vit dans leurs yeux lui dirent à quel point il avaitraison de vouloir insister : ils allaient tous grandir, etd’abord parce qu’ils venaient de comprendre que ça lesfaisait rêver.Plus n’étaient nécessaires ni courage, ni patience.

Pour Gudule, par ordre, l’illisible remplaçant…

LE MONDE DE GUDULE

L a nouve l l eF RONT I È R E

À QUOI BONŒUVRER POUR LE

DÉVELOPPE-MENT D’UN

DOMAINE QUENOMBREUX

CONSIDÉRAIENTCOMME

D’ARRIÈRE-GARDE ?

Page 15: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

MARS 2014 CGA informations 15

Nos mots courants identiques à ceux de la PréhistoireSelon les travaux du professeur de biologieévolutive Mark Pagel, plusieurs des motscourants que nous utilisons sont des déri-vés de ceux de nos ancêtres d’il y a 15 000ans. Avec des modèles statistiques, l’étudea montré que les mots les plus utilisésdans une langue se répliquent dans letemps, en subissant peu de mutations, etconstitueraient une «super-famille» lin-guistique eurasiatique.

Huffington Post, 10/05/13

La Chine dans l’espaceL’agence spatiale chinoise CNSA a mis aupoint le programme Chang’e 3 dont la sondedu même nom a placé sur la Lune le robotmobile Yutu dans une logique d’explorationlunaire. Se placer sur la Lune est pour laCNSA une façon d’expérimenter tous lesaspects d’un vol spatial avec pour objectifd’envoyer des astronautes en 2030-2040 etd’expérimenter d’autres terrains spatiaux.

Science et Vie, 15/12/13

Une cave à vin de 3 700 ansSur le site archéologique de Tel Kabri(Israël), a été découverte par Eric H. Clineune cave à vin de 3 700 ans. Les 40 jarresretrouvées, d’une capacité de 2000 litreschacune –correspondant à 3 000 bouteilles devin aujourd’hui–, ont été analysées. Les rési-dus organiques montrent la présence dementhe, de miel, d’écorce de cannelle et debaies de genièvre, dans des quantitéségales qui correspondraient donc à unerecette de l’époque.

Science et Vie, 09/12/13

De meilleures frites sur JupiterDes chercheurs financés par l’Agence spa-tiale européenne étudient le goût des ali-ments, surtout des frites, cuisinés dansl’espace en créant différentes conditions degravité grâce à une centrifugeuse. Les condi-tions de gravité optimales, c’est-à-dire cellesà l’origine de la meilleure texture de lafrite, correspondent à celles de Jupiter !

Slate, 06/01/14

Des miroirs géants pour être au soleilA Rjukan, village d’une vallée encaisséeen Norvège, grâce à un investissement de610 000€ majoritairement fourni par dessponsors, les habitants ont installé des

miroirs géants sur une crête afin de neplus être privés de soleil 6 mois par an.Situés 400 mètres en surplomb du village,les 3 miroirs de 17m2 permettent dedétourner les rayons du soleil sur la placedu marché depuis fin novembre 2013.

Zejournal.info, 27/10/13

De nouveaux pacemakers sans filAux Etats-Unis, St Jude Medical etNanostim commercialisent des stimula-teurs cardiaques sans fil. Au lieu d’un appa-reil classique avec des électrodes reliées àun boîtier implanté sous la peau, ce sti-mulateur prend la forme d’une capsulecylindrique placée directement dans leventricule droit du cœur et dotée d’unetechnologie de communication sans fil.L’autonomie de la pile alors utilisée selimite à une dizaine d’années, elle ne peutêtre remplacée.

Le Monde, 11/12/13

Des taxis sans chauffeur en 2015 ?La Grande-Bretagne expérimente à MiltonKeynes, pour un investissement de 65 mil-lions de livres, un système de taxi sansconducteur. Un système GPS, des camérashaute définition et des capteurs à ultra-sons équiperont chaque taxi qui serontégalement capables de communiquerentre eux. Les voitures pourraient êtreélectriques et se recharger par inductiongrâce à des balises placées dans le sol.

01.net, 05/11/13

Quelle taille donner à nos villesdemain ?C’est la question complexe que se sontposés de jeunes chercheurs du génie etdes sciences (Université de Sherbrook, etInstitut des nanotechnologies de Lyon), dansle cadre d’un café des sciences. Au traversdes questions de développement dura-ble, d’efficacité énergétique, de transport,de circulation, ou encore de qualité devie, il est apparu qu’il n’existe pas deréponse simple mais qu’il faut plutôt ima-giner des combinaisons de solutions. «Au-delà d’un certain nombre d’habitants, ça nedevient plus vivable, et en revanche, s’il y atrop peu d’habitants, la ville devient moinsfonctionnelle», assure Pascal Newby. Undes enjeux pourrait être d’anticiper ledéveloppement d’une ville pour aller versune taille «optimale» et assurer une meil-leure utilisation de ses ressources.

Techno-sciences.net, mai 2013Foto

lia ©

Kat

i Mol

in

CGA informations est diffusé aux adhérents deCGA 47 Agen, CGA PROVENCE Aix-en-Provence,CGA DES CÉVENNES Alès, CCGA Angoulême, CGA 74 Annecy, CGA de l’arrondissement d’Arles,CGA DE L’YONNE Auxerre, CGA2B hAUTE-CORSEBorgo, CGAIBA Cesson-Sévigné, CGAS Chambéry,CENTRExPERT Chartres, CEPROGES Déols, CEDAGEDRôME-ARDèChE Guilherand-Granges, CGA 52Langres, CGA 02 Laon, CGA 13 Marseille, CEMOGESTMetz, CGA 06 Nice, CGA 30 Nîmes, CGAIB Rennes,CGIA DE LA MANChE Saint-Lô, CGACTION Saint-Malo, LES LANDES DE GASCOGNE Saint-Paul-lès-Dax, CGA AISNE Saint-Quentin, CGAAS Sisteron,CGA ARTISANS Toulon.Le CGA 74 est propriétaire des articles et toute reproduction totale ou partielle est soumise à autorisation du directeur de publication. Les informations contenues dans les articles signés sontpubliés sous la responsabilité de leurs auteurs.

Le CGa Infos est imprimé sur papier écolabellisé et certifiéPEFC, imprimé avec des encres végétales.

Vu & Revuede presse

Page 16: Mise en page 1 - CGIAM · - Les antivols peuvent réduire de 60% le vol à l’étalage. Il en existe de toutes sortes :étiquettes antivol, badges RFID, antivol électromagnétique

CENTRE DE GESTION INTERPROFESSIONNEL AGRÉÉ DE LA MANCHE

Siège social : 155, rue des Coutures, ZaC de la Croix Carrée 50180 agneauxadresse postale : BP 460, 50010 Saint-Lô cedextéléphone 02 33 05 56 00 . fax 02 33 05 89 12e-mail [email protected]

CGA informations

LA VIE DE VOTRE CENTRE

16 CGA informations maRS 2014

ElectionsLe 4 décembre 2013, le Conseil d’Administration a élu le nouveau Bureau

qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2014

Les formations sont gratuites pour vous, votre conjoint, vos collaborateurs(les 40 € de droit d’inscription vous sont restitués après votre participation à la réunion)

Les formations 1er semestre 2014

MEMBRES DU BUREAU

Président : . . . . . . . . .monsieur Gildas FaTOUT . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Expert-comptable, TourlavilleVice-Président . . . . .monsieur Gilles DUHamEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Hôtelier, Barneville CarteretVice-Président . . . . .monsieur Jacques VOISIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gérant de société en vente de lingerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . .à Cherbourg

Secrétaire . . . . . . . . . .monsieur Erwan LE ROUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Représentant de la Chambre de . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Commerce et d’Industrie Centre . . . . . . . . . . . . . . . . . . .et Sud mancheTrésorier . . . . . . . . . .monsieur Guy mICHEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Expert-Comptable Honoraire, Saint-LôTrésoriere adjointe . .madame annick GLaSTRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Expert-Comptable, Saint-Lô

>Décoration florale d’une vitrineLundi 10 mars 2014 à Granville

>Accueillir les visiteurs AnglaisLundi 17 mars 2014 à Granville

>Demain moins de retraite, comment la compléterLundi 24 mars 2014 à Saint-Lô

>Réaliser un repas à base de produits du terroirLundi 31 mars 2014 à agneaux

> Le savoir faire pour conclure une vente sans agresserle clientLundi 7 avril 2014 à agneaux

> Initiation ExcelLundis 14 et 28 avril 2014 à Cherbourg

>Maîtriser les fondamentaux du management, compétences et comportementsLundi 12 mai 2014 à agneaux

>Maîtriser la relation avec son banquierLundi 19 mai 2014 à agneaux

>Optimiser l’utilisation de son IphoneLundi 26 mai 2014 à Saint-Lô

> Perfectionnement WordLundis 2 et 16 juin 2014 à Saint-Lô

> Les bases de la comptabilitéLundi 23 juin 2014 à Cherbourg