Mise en œuvre des nouveaux programmes de l’école maternelle · L’ÉCOLE MATERNELLE À...
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L’ÉCOLE MATERNELLE
À L’HEURE DE
NOUVEAUX PROGRAMMES ET
DE NOUVEAUX RYTHMES
Catherine Wojciechowski IEN Pré-élémentaire DSDEN 37
Valérie Auprêtre , PEMF chargée de mission
Sylvie Douet, DEA chargée de mission
Patricia Langlais, PEMF, chargée de mission
1
La nouvelle carte d’identité de l’école
maternelle Code de l’éducation, article L321-2
La formation dispensée dans les classes enfantines et les écoles maternelles favorise l'éveil de la personnalité des enfants, stimule leur développement sensoriel, moteur, cognitif et social, développe l'estime de soi et des autres et concourt à leur épanouissement affectif. Cette formation s'attache à développer chez chaque enfant l'envie et le plaisir d'apprendre afin de lui permettre progressivement de devenir élève.
Elle est adaptée aux besoins des élèves en situation de handicap pour permettre leur scolarisation. Elle tend à prévenir des difficultés scolaires, à dépister les handicaps et à compenser les inégalités. La mission éducative de l'école maternelle comporte une première approche des outils de base de la connaissance, prépare les enfants aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire et leur apprend les principes de la vie en société. (…)
2 V.B
Concilier deux « modèles » de référence
donnés comme antagonistes Approche dite développementale, centrée sur l’enfant,
favorisant les apprentissages dits indirects ou incidents.
Interventions plus marquées de la part de l’enseignant animé par des intentions didactiques précises, pratiquant un guidage approprié pour favoriser des apprentissages voulus et structurés.
Premier cas, apprentissages surtout « adaptatifs ».
Finalité de l’école : faire faire des apprentissages qui dépassent ce niveau ; liens avec la « culture »
4 V.B
Une pédagogie structurée autour de trois
verbes clés
Pour pouvoir « apprendre », les enfants doivent
AGIR : c’est-à-dire prendre des initiatives (et non
exécuter) et « faire » (essayer, recommencer, etc.).
REUSSIR : aller au bout d’une intention, d’un projet voire
de la réponse à une consigne, et de manière
satisfaisante.
COMPRENDRE : ce qui suppose une prise de distance,
une prise de conscience. C’est dans cette « réflexivité »
que se construit la posture d’élève.
INTERACTIONS, ETAYAGE
(point central pour les gestes professionnels)
5 V.B
Les nouveautés
Quelques points clés :
La pédagogie du langage : réorientation de la préparation à la lecture/écriture ; la voie privilégiée de l’écrire-lire .
Une approche plus « mathématique » que culturelle et langagière du nombre.
Un nouveau statut du « vivre ensemble »
Une école dans laquelle on insiste plus sur la bienveillance.
Un cycle autonome, mais à préserver du repli sur soi ; une question en attente actuellement : le livret scolaire et la continuité GS/CP.
6 VB
Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions
Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique
Agir, s’exprimer et comprendre à travers les activités artistiques
Construire les premiers outils pour structurer sa pensée
Explorer le monde
7
La particularité de l’enfant, d’après
Catherine Gueguen
• Un être en construction
o fragile
o vulnérable
o malléable
9
Sympathie et empathie, d’après Jean Decety
L'empathie: capacité à se mettre à la place d'une autre personne
pour comprendre ses sentiments
sympathie
• « ressentir le désir
d’apporter du bien-être à
l’autre »
empathie
• Empathie affective:
partager les émotions et
sentiments d’autrui
• Empathie cognitive:
comprendre les intentions
d’autrui
10
La bienveillance, facteur clé de la
confiance
un mélange de souci de l’autre et d’attention vigilante, requis du fait de la dépendance de l’enfant, de sa vulnérabilité
Offrir à l’enfant le regard dont il a besoin
« ce besoin que tout petit d’homme a de recevoir, au travers du regard d’intérêt qui lui est porté, la reconnaissance de son statut ». D.Marcelli
Mobiliser l’empathie (partage d’affects, d’émotions), la sollicitude (intérêt pour l’autre ; soutien donné sans y être obligé).
11 VB
Deux effets de la bienveillance : protéger
et contenir
préserver de mauvaises expériences ;
permettre (encourager à…) et valoriser les bonnes expériences,
c’est-à-dire de guider, d’encadrer avec justesse..
Cette régulation est fondamentale avec les petits qui ne peuvent se réguler eux-mêmes.
• Sécuriser, apaiser, rassurer ont des effets sur le cerveau, aident à la gestion des émotions. Mais apaiser n’est pas céder aux désirs de l’enfant
12 VB
Savoir observer et écouter les élèves pour
repérer
• Les erreurs certes…
• Mais aussi les réussites, même inattendues
• Les tentatives d’explication
• Les démarches, y compris les « détours »
• Le comportement face à la tâche
14
Savoir s’adapter et savoir réguler, c’est :
• Faire varier la composition des groupes en fonction des
difficultés, et parfois même de manière immédiate
• Reformuler la consigne si nécessaire
• Adapter le matériel à la situation, et parfois même de
manière immédiate
• Réajuster les phases d’une séance ou d’une séquence
Anticiper au moment de la préparation les difficultés
susceptibles d’être rencontrées
15
Pour amener l’élève à être réflexif sur ce
qu’il fait et apprend: • Lui faire comprendre l’objectif de la tâche en lui
demandant: « qu’est-ce que tu apprends? » et non
« qu’est-ce que tu as fait? »
• Lui faire formuler ses réussites et ses difficultés
• Lui faire expliquer ce qu’il a fait et comment il a fait
• Lui accorder le droit de tâtonner, d’essayer, de
recommencer…
• L’amener à s’auto-évaluer grâce à des outils: feuilles de
route
• Savoir choisir l’outil référent pendant l’action et l’utiliser:
écrits mémoires, affiches collectives…
16
LUTTER CONTRE LES
INÉGALITÉS SOCIALES Une priorité nationale, académique et départementale:
une priorité pour chaque école
17
Les missions de l’école dans les
programmes:
• Une école qui s’adapte aux jeunes enfants
• Une école qui organise des modalités d’apprentissage
• Une école où les enfants vont apprendre ensemble et
vivre ensemble
• Une école dont ils vont comprendre la fonction
• Une école qui leur permette d’être un être singulier au
sein d’un groupe
21
La première rencontre avec l’école: les
moins de 3 ans
Ce que c’est
• Une première acclimatation à un lieu plus vaste que le domicile
• La fréquentation régulière d’un groupe
• La fréquentation régulière d’adultes inconnus
• La découverte du code de l’école
• Un premier apprentissage des habitudes
Ce que ce n’est pas
• Ni une crèche ou halte-
garderie
• Surtout pas une première
PS
22
Des gestes
professionnels
spécifiques
• Une progression et une programmation
à partir d’observations
• Un emploi du temps adapté
• Des affichages sous forme de
photographies qui représentent des
temps forts de la classe
• Des rituels adaptés
• Des lectures adaptées
• Des modalités de sollicitations
particulières pour donner aux enfants
l’envie de parler
23
L’espace -
temps et le
groupe
• L’espace-classe: un espace à explorer et à vivre
• Apprendre à vivre dans une temporalité rythmée
• Apprendre à entrer dans un groupe
• Apprendre à distinguer son individualité dans un groupe
• Des coins à explorer
• Un coin de repos
• De l’espace pour marcher, bouger, déplacer et transporter
• Des coins-jeux
24
Les relations
avec les
parents
• Construire une relation de confiance
qui repose sur l’empathie
• Prendre en compte l’hétérogénéité des
parents
• Construire un système de
communication orale et écrite posée et
discrète
• Réfléchir à renvoyer une image
positive des progrès de l’élève: le
cahier de progrès
• Expliciter nos attentes
• Se montrer patient et cadrant
Pour une meilleure
entrée dans le monde
scolaire et une meilleure
lisibilité du parcours de
l’élève
25
Apprendre ensemble
La primauté de « l’apprendre ensemble »
Ce qui en découle : un style pédagogique, des actes
pédagogiques qui intègrent la « réflexivité » et les
échanges
De nouvelles organisations pédagogiques, qui autorisent
l’enseignant à choisir d’autres modalités que « la rotation
des ateliers »
27 V.B
Ce que les ateliers ne permettent pas:
• La réduction des écarts entre les élèves: si tous passent
dans tous dans tous les ateliers, y compris dans des
ateliers qui ne leur sont pas adaptés ou nécessaires
bruit et agitation:
• La régulation les apprentissages en fonction des progrès
et des difficultés des élèves
• La prise en compte du parcours de l’élève si on travaille
en groupes fixes: pas de variation des interactions
• Le travail par compétences en proposant différentes
entrées aux élèves
28
Développer
une pédagogie
de projet
Pour Perrenoud (2002), une« démarche de projet c’est :
- est une entreprise collective gérée par le groupe-classe[…] ;
- s’oriente vers une production concrète [au sens large];
- induit un ensemble de tâches dans lesquelles tous les élèves peuvent - s’impliquer et jouer un rôle actif, qui peut varier en fonction de leurs moyens et intérêts ;
- suscite l’apprentissage de savoirs et de savoir-faire de gestion de projet (décider, planifier,
coordonner, etc.) ;
- favorise en même temps des apprentissages identifiables (au moins après-coup) figurant
au programme d’une ou plusieurs disciplines ».
29
Apprendre à travailler ensemble
• ESPACE DE
COOPERATI0N
• Prises de parole
• Choix justifié
• Planification
• Anticipation
• Écoute
• Partage d’expériences
antérieures et liens
entre ces expériences
32
Organiser la classe en espaces
d’apprentissages
34
ESPACE
DIRIGE
AVEC LE
PE
ESPACE DE
COOPERATI0N
ESPACE
REGULE
PAR
L’ATSEM
Espace
entrainement
2
Espace
entrainement
1
Coin
repos
COIN
JEU BCD
compter, dénombrer et classer
35
tirer une
vignette et aller
chercher dans la
banque le nbre
d’objets qui est
indiqué sur la
vignette en un
minimum de
trajets
Espace de
Coopération:
Mettre ensemble
ce qui va
ensemble:
élaborer des
critères
communs
lancer le dé – associer
des vignettes
représentant la quantité
donnée par le dé
Prendre des pions et
chercher dans les
vignettes ce qui
représente la quantité
des pions – 1 par élève /
discussion puis
présentation à la classe
Prendre une carte à
jouer et chercher parmi
des vignettes celles qui
représentent la même
quantité
Coin-jeu
libre: jeu de
la
marchande
BCD:
sélectionner des
livres dans
lesquels il y a 3
personnages, 4…
Une illustration: apprendre à écrire son prénom en
cursive en GS
36
AVEC LE PE: premier
apprentissage
du prénom
OU
remédiation
Espace de
Coopération:
production
collective
Écrire ensemble
avec les lettres
des prénoms du
groupe
Entraînement avec
l’ATSEM: élèves qui
ont besoin de
repères: par ex,
vérifier le sens de
l’écriture.
entraînement
individuel: écriture de
son prénom: variantes
de supports et des
outils en fonction de
chaque élève
Entraînement individuel:
écriture de mots avec les
mêmes lettres que celles
de son prénom
Coin-jeu
libre:
aucun lien
avec le
prénom
BCD:
retrouver des
livres avec
des prénoms
Les 4 piliers de l’apprentissage d’après
les neurosciences
• L’attention:
• L’engagement actif:
• Le retour d’information immédiat
• La consolidation
37
2 conditions pour maintenir la motivation:
• Construire un lien concret avec l’élève
• Expérimenter du nouveau dans des contextes différents
38
Distinguer 3 temps dans les
apprentissages
Le temps
d’imprégnation
le temps
d’apprentissage
Le temps
d’entraînement
Temps de motivation, Construction des savoirs
avec prise en compte du
niveau de chacun:
activités structurées
permettant de mettre de
l’ordre dans sa tête et de
faire des liens
Temps de consolidation,
du plaisir de réussir
plusieurs fois
En autonomie, avec + ou
- d’outils,
L’enseignant donne
envie d’apprendre en
montrant: se montrer en
train de lire, d’écrire, de
trier, de réaliser…
L’enseignant est le
garant pour tous et
conduit l’élève à être
actif, à savoir rendre
compte
L’enseignant organise
ces temps et veille à ce
qu’ils soient adaptés:
combattre l’ennui du trop
facile ou trop difficile
43
Le jeu à l’école
c’est
• Une des modalités
d’apprentissages à
privilégier
• Diverses formes: jeux
symboliques, jeux
d’exploration et de
construction, jeux
collectifs et de société
• Permet la construction du
« Je »
ce n’est pas
• une activité: le jeu est lié
aux domaines
d’apprentissages et vise
des apprentissages
explicites.
46
La posture de l’enseignant face au jeu
• Donner à TOUS les enfants un temps suffisant pour
déployer leur activité de jeu
• Observer les élèves dans leur jeu libre pour mieux les
connaître
• Participer à un jeu initié par les enfants pour l’encourager,
le complexifier par ses interventions verbales ou un
nouvel aménagement
• Permettre aux élèves de s’approprier les différentes
manières de jouer
• Organiser le temps et l’espace pour respecter le désir de
jeu, de mouvement et de repos de l’élève
47
La pédagogie du langage – le cœur de
l’apprendre
Compréhension de ce qui est attendu en matière d’entrée
dans l’écrit et de préparation à la lecture/écriture.
Création des dispositifs pédagogiques adéquats pour
pratiquer la pédagogie susceptible de produire les effets
attendus.
Maîtrise des actes professionnels adaptés : « parler
professionnel » + accompagnement des essais d’écriture
+ conduite des « dictées à l’adulte ».
Recherche en équipe de continuité et de cohérence dans
les parcours d’apprentissage.
38 VB
Quelques changements par rapport au
projet
L’ORAL
• Oser entrer en
communication
• Comprendre et apprendre
• Échanger et réfléchir avec
les autres
• Commencer à réfléchir sur
la langue et acquérir une
conscience phonologique
L’ECRIT
• Écouter de l’écrit et comprendre
• Découvrir la fonction de l’écrit
• Commencer à produire des écrits et en découvrir le fonctionnement
• Découvrir le principe alphabétique
• Commencer à écrire tout seul
51
L’ ORAL
• Organiser un dispositif de classe qui
permette à l’enseignant d’être avec un
groupe à un moment suffisamment
long
• Créer des situations de vraies
communications où l’enfant est
locuteur et interlocuteur
• Veiller à la qualité des feed-back et à
leur répartition
• Garder des traces de l’oral des élèves
Parler pour
communiquer
52
Le « dialogue
pédagogique à
évaluation
différée »
• Écouter les élèves en se mettant en retrait pour une évaluation diagnostique
• Structurer l’échange autour de questions-clés que l’on prépare
• Élaborer de nouvelles règles conversationnelles: on lève le doigt et on attend car tout le monde peut répondre, même si la réponse a été donnée
• Laisser les élèves développer un étayage entre élèves
• Proposer des situations de langage à caractère argumentatif
Ce que c’est
53
Le « dialogue
pédagogique à
évaluation
différée »
• Favoriser l’allongement des prises de parole
• Permettre à chacun de prendre la parole
• Poursuivre autrement les apprentissages notionnels: le PE ne se satisfait pas de suite d’une bonne réponse;
• Une diminution du stress chez l’élève qui peut oser
• Une construction collective des savoirs
Ses objectifs
54
Le « dialogue
pédagogique à
évaluation
différée » • deux moments-clés: le
questionnement d’ouverture et
l’évaluation en clôture de l’échange:
l’atelier est donc à préparer.
• Reconnaître aux élèves le droit de
répéter ce qui a déjà été dit
Un changement
de posture
55
L’ECRIT
• Mouvement général de l’oral vers l’écrit
• Place de l’écriture: l’oral devient écrit.
• Découverte du principe alphabétique
sans enseignement systématique
• Les enjeux de la cursive: les lettres
miroirs et la segmentation
• Pas d’enseignement systématique de
la capitale
• L’écriture tâtonnée, essayée:
l’importance du rôle de l’adulte qui
cherche à lire, commente, pose la
norme.
Construire un
projet de
scripteur
56
Entre 2 et 6 ans:
- grand besoin de mouvement et de jeu
- curiosité
- tendance à l’affabulation
- disponibilité pour les apprentissages
MAIS
- faible capacité de concentration
- pensée intuitive, concrète, pratique liée aux expériences
personnelles
- beaucoup d’émotivité
L’apprentissage se fait par imitation ou essais/erreurs. Des
activités variées, ludiques sollicitant l’imitation
L’émotion
« L’émotion est définie comme un état affectif d’une durée relativement brève,
comportant des sensations appétitives ou aversives, liées à un objet précis et
s’accompagnant de manifestations physiologiques particulières.
Ainsi la peur et le nœud dans le ventre ressentis par l’élève juste avant d’effectuer
une prestation gymnique devant les autres, ou les frissons de joie des membres
d’une équipe qui vient de réussir un point décisif illustrent les nombreuses émotions
que la pratique d’une activité physique et sportive est susceptible d’induire en EPS. »
DEBOIS N (2007) Comprendre les émotions dans le cadre des pratiques
physiques et sportives Edition revue EP&S, Dossier EPS n°74, p9
Les quatre composantes de l’estime de soi :
Le sentiment de sécurité, de confiance
La connaissance de soi et identité
Le sentiment d’appartenance à un groupe
Le sentiment de réussite et de compétence
En résumé:
- pas de gros changements dans les
contenus
- Varier les environnements
- importance du « devenir élève »
(émotions, estime de soi, respect,
coopération, partage etc…)
l’EPS est un vecteur essentiel du
« devenir élève »
- L’EPS se conçoit par séquence
projet d’apprentissage
Les outils pour les
enseignants
Carte émotions
Cahier de progrès en
EPS
Des exemples de
séquences
Les objectifs
• Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets: prendre plaisir, fournir des efforts dans la durée
• Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements ou des contraintes variés: besoin de temps pour apprivoiser l’inconnu,
• Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique: improviser, inventer, créer avec son corps dans des aménagements d’espaces adaptés
• Collaborer, coopérer, s’opposer: importance du collectif et de l’apprentissage du respect
•
62
AGIR, COMPRENDRE ET
S’EXPRIMER A TRAVERS LES
ACTIVITES ARTISTIQUES Production plastiques et visuelles, univers sonores et
spectacle vivant
66
Ritualiser les pratiques artistiques dans la
classe
• Avec le PE
• Tous les jours
• Avec explicitations
• Notion d’essais et d’exploration
• Dans une perspective culturelle aussi
67
Deux dispositifs
• Associer une image
préférée à une œuvre
artistique et verbaliser par
des mots cette
association
• Le cahier de dessin, à
partir de consignes et de
contraintes
68
CONSTRUIRE LES PREMIERS
OUTILS POUR STRUCTURER
SA PENSEE Une approche plus mathématique que culturelle et
langagière du nombre.
71
Quantité et ordre dans une liste
Conception de « moments » avec le nombre
Privilégier longtemps les petits nombres
Repenser le nombre au sein des rituels.
Mise en œuvre de séquences d’apprentissage (conception des séances/ateliers ; matériel à privilégier ; etc.), dépassant la familiarisation avec les noms et les usages du nombre pour entrer dans la structuration du nombre.
Situations qui soient de vrais substituts aux « fiches » pour mettre en avant l’agir, avant de déboucher sur des codages-représentations-écritures
(pré-conceptualisation)
72
Explorer des formes, des grandeurs, des
suite organisées
• Mettre ensemble de qui va ensemble: observer, comparer
et trier
• Distinguer différents types de critères
• Organiser des suites d’objets en fonction de critères de
formes ou de couleurs
73
Se repérer dans le temps et l’espace
• Notion de chronologie et de durée
• Explorer l’espace, le représenter et découvrir différents
milieux
75
le vivant
la matière
les objets
→Partir du quotidien , observer le réel.
Explorer le monde du vivant
Utiliser, fabriquer et manipuler des objets
• Apprendre à relier le choix d’une action à un outil
• Ordonner une suite d’actions en vue de fabriquer
• Monter/démonter
77
La vie du groupe classe doit être considérée
comme une petite communauté de chercheurs!
Il y aura toujours une interaction
entre la démarche active vécue
par l’élève et les échanges
langagiers qui permettent
l’explicitation.