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1 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ________________________________________________________________________ Ministère de l'éducation,de l'enseignement supérieur et de la recherche Direction générale des ressources humaines CONCOURS D’ACCÈS AU CORPS DES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL (CAPLP) SCIENCES ET TECHNIQUES MÉDICO-SOCIALES CONCOURS INTERNE et CONCOURS D’ACCÈS A L’ÉCHELLE DE RÉMUNÉRATION DES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL (CAER) RAPPORT DE MONSIEUR GUY LEYRAL INSPECTEUR GÉNÉRAL DE L’ÉDUCATION NATIONALE PRÉSIDENT DU JURY 2006

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MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ________________________________________________________________________

Ministère de l'éducation,de l'enseignement supérieur et de la recherche Direction générale des ressources humaines

CONCOURS D’ACCÈS AU CORPS DES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL

(CAPLP)

SCIENCES ET TECHNIQUES MÉDICO-SOCIALES

CONCOURS INTERNE et

CONCOURS D’ACCÈS A L’ÉCHELLE DE RÉMUNÉRATION DES PROFESSEURS

DE LYCÉE PROFESSIONNEL (CAER)

RAPPORT DE MONSIEUR GUY LEYRAL

INSPECTEUR GÉNÉRAL DE L’ÉDUCATION NATIONALE PRÉSIDENT DU JURY

2006

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SOMMAIRE

Pages Composition du jury

3

Concours interne public ° Renseignements statistiques

4

Concours d’accès à l’échelle de rémunération des professeurs de lycée professionnel ° Renseignements statistiques

5

Epreuve d’admissibilité : ° Etude scientifique et technologique * Sujet * Rapport de l’épreuve

6 7

19

Epreuve d’admission : ° Exploitation pédagogique d’un thème technologique

* Sujet n°1 * Sujet n°2 * Rapport de l’épreuve

24

25 26 27

Conclusion générale

31

Enseignements assurés par les professeurs STMS en LP

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Bibliographie

33

Définition des épreuves du concours interne

35

Programmes du concours interne

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COMPOSITION DU JURY

CA-PLP INTERNE

M. LEYRAL

Inspecteur Général de l’Éducation Nationale - Président

Mme MAILLET Inspectrice de l’Éducation Nationale – Académie de REIMS – Vice-Présidente

Mme CHAVEYRIAT

Professeur au lycée professionnel Joliot Curie à OIGNIES

Mme ENDERLI Professeur au lycée professionnel à SELESTAT

M. JOLY Professeur au lycée Gustave Eiffel à RUEIL MALMAISON

Mme LANGLOIS Professeur au lycée Dumézil à VERNON Mme LESURE Professeur au lycée professionnel Zola à BAR LE DUC Mme LOSA

Professeur au lycée Simone Weil à DIJON

Mme MARCHESSOUX

Professeur au lycée Suzanne Valadon à LIMOGES

Mme OUDIETTE Professeur au lycée professionnel Condé à BESANÇON

M. SEBBAN Professeur au lycée Eugène Delacroix à DRANCY

M. WIRTH Professeur au lycée Jacques Monod à PARIS

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RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES

CONCOURS INTERNE

Candidats inscrits : 400

Candidats présents à l’épreuve écrite d’admissibilité : 228

Candidats admissibles : 26

Candidats présents à l’épreuve orale d’admission : 26

Candidats proposés pour l’admission : 10

Epreuve d’admissibilité Note la meilleure 14,75 / 20 Moyenne générale des candidats admissibles 10,98 / 20

Epreuve d’admission Note la meilleure 17,50/ 20 Moyenne générale des candidats admis 14,90 / 20

Ensemble des épreuves ( admissibilité et admission)

Moyenne la meilleure 15,42 / 20 Moyenne générale des admis 13,86 / 20

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CONCOURS D’ACCÈS A L’ÉCHELLE DE RÉMUNÉRATION DES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL (CAER)

Candidats inscrits : 56

Candidats présents à l’épreuve écrite d’admissibilité : 34

Candidats admissibles : 1

Candidats présents à l’épreuve orale d’admission : 1

Candidats proposés pour l’admission : 0

Epreuve d’admissibilité Note la meilleure 10,75 / 20 Moyenne générale des candidats admissibles 10,75 / 20

Epreuve d’admission Note la meilleure 08,50 / 20 Moyenne générale des candidats admis Pas d’admis

Ensemble des épreuves ( admissibilité et admission) Moyenne la meilleure 09,25 / 20

Moyenne générale des admis Pas d’admis

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ÉPREUVE D’ADMISSIBILITÉ

Durée : 6 heures ; coefficient : 1

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ETUDE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE La myopathie de Duchenne est la plus fréquente des maladies neuro-musculaires de l’enfant. C’est une maladie génétique à transmission récessive liée au chromosome X. Le gène muté ne permet pas la production d’une protéine, la dystrophine. 1. La myopathie de Duchenne, pathologie dégénérative et fortement invalidante, touche l’ensemble des muscles de l’organisme (muscles squelettiques, muscle cardiaque, muscles lisses).

1.1 Expliquer le mécanisme de la contraction d’une fibre musculaire striée après annotation du document 1.

1.2 Commenter la courbe d’enregistrement graphique de la contraction d’un muscle suite à un seul stimulus liminaire de courte durée en précisant les phénomènes qui se déroulent durant chaque phase.

1.3 Expliquer trois manifestations cliniques de la myopathie de Duchenne.

1.4 La surveillance des infections nosocomiales fait partie du programme que tout établissement de santé doit mettre en place depuis le décret du 6 décembre 1999. La proportion de souches multirésistantes demeure élevée. Un patient sur 200 présente une infection à staphylocoque doré résistant à la méthicilline.

- Présenter les caractéristiques de cette bactérie. - Définir un antibiotique et préciser les modes d’action possibles d’une telle

substance. - Expliquer les mécanismes de la résistance acquise par certaines bactéries

comme le staphylocoque doré. 2. Les méthodes de diagnostic prénatal ont connu une avancée considérable les trente dernières années. La surveillance de la grossesse assure des dépistages grâce aux échographies, à l’analyse des chromosomes du fœtus, au diagnostic de certaines maladies génétiques. La PMI contribue au dépistage précoce des pathologies maternelle et fœtale.

2.1 Justifier les évolutions du service de protection maternelle et infantile au regard des changements de la société.

2.2 Présenter le service de protection maternelle et infantile : organisation administrative,

structures. 2.3 Mettre en parallèle les objectifs assignés aujourd’hui à ce service et les actions

conduites. 2.4 Présenter le service qui assure la surveillance médicale des enfants soumis à

l’obligation scolaire.

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Reconstitution de la structure d’une fibre musculaire striée Biologie Terminale, Collection Tavernier, Editions Bordas

DOCUMENT 1 A rendre avec la copie

Agrandissement d’un sarcomère

Agrandissement d’une petite partie de myofibrille

Anatomie microscopique d’une fibre musculaire squelettique Anatomie et physiologie humaines, E. Marieb

Editions DeBoeck Université

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DOCUMENT 3

P i P i

P i

P i : phosphate inorganique

Séquence des évènements qui produisent le glissement des filaments d’actine lors de la contraction Source : Anatomie et physiologie humaines – Marieb – Editions DeBoeck Université

1/100s 4/100s 5/100s

La dérivation marque le moment de l’excitation

Courbe d’une contraction musculaire Biologie humaine, Defreyne, Kienzel

Editions Nathan technique

DOCUMENT 2

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DOCUMENT 4 Extraits d’un document de l’Association française contre les myopathies

Rédaction : I. Klein, C. Jaeger AFM

LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE (…) Qu'est-ce que la dystrophie musculaire de Duchenne ? Décrite en 1860 par le docteur Duchenne de Boulogne, la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) ou myopathie de Duchenne (Duchenne muscular dystrophy en anglais) est la plus répandue des myopathies de l'enfant : elle concerne 1 garçon sur 3500 à la naissance. C'est une maladie génétique à transmission récessive liée au chromosome X : seuls les garçons sont atteints et les femmes sont transmettrices. Comment se manifeste-t-elle ? La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie qui touche l'ensemble des muscles de l'organisme (muscles squelettiques, muscle cardiaque et muscles lisses). L'enfant atteint présente en général peu de signes de la maladie avant l'âge de 3 ans mais il marche parfois tard, tombe souvent et se relève difficilement. Au fil des années, apparaît une faiblesse musculaire progressive des membres et du tronc. Bientôt la montée des escaliers, puis la marche vers 10-12 ans, deviennent impossibles et l'utilisation des membres supérieurs se limite progressivement. Une scoliose souvent grave se développe, parfois avant, mais le plus souvent après la perte de la marche. L’atteinte des muscles respiratoires rend l’enfant particulièrement sensible aux infections broncho-pulmonaires. Même si l’atteinte du muscle cardiaque ne se manifeste que tardivement, elle doit être dépistée dès l’âge de 6-7 ans car elle peut mettre la vie en jeu. (…) À quoi est-elle due et où en est la recherche ? La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est liée à l'absence d'une protéine des fibres musculaires appelée dystrophine. La dystrophine est codée par le gène DYS, localisé sur le chromosome X. Ce gène a été identifié en 1986, et la dystrophine a été découverte en 1987. (…)

LA DESCRIPTION DE LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE L'atteinte musculaire La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) se révèle le plus souvent (90% des cas) avant l'âge de 5 ans. Il est difficile de donner avec précision un âge de début. Souvent les parents remarquent chez leur enfant des difficultés : démarche dandinante ou déhanchement, course jamais réellement acquise ; marche instable avec chutes fréquentes, tendance à la marche sur la pointe des pieds, difficultés à monter les escaliers. Parfois les parents signalent une impression de faiblesse musculaire, une marche qui déjette les membres inférieurs à l'extérieur ou des gros mollets. Au début de la maladie, la pseudohypertrophie des muscles des mollets est le signe évocateur le plus précoce que l'on puisse observer (pseudo, car en fait ces gros muscles ne sont pas dus à une augmentation de la masse de muscle, mais à une augmentation du tissu qui est entre les muscles). Elle peut toucher d'autres groupes musculaires : les masseters (mâchoires), les deltoïdes (épaules), les grands dentelés (thorax), les quadriceps (cuisses) et occasionnellement n'importe quel autre muscle. Une macroglossie (grosse langue) peut également s'observer. La pseudohypertrophie musculaire n'est pas spécifique de la dystrophie musculaire de Duchenne et peut s'observer dans d'autres formes de dystrophies musculaires. Initialement, l'atteinte des muscles prédomine en général en haut des cuisses. Elle touche les 2 côtés de la même façon (bilatérale et symétrique), et s'étend progressivement. La faiblesse musculaire touche de façon préférentielle les muscles des cuisses, des fesses, puis des épaules et des bras. Avec le temps, elle s'étend à d'autres groupes musculaires en particulier aux muscles thoraciques et aux muscles distaux des membres (jambes et pieds, avant-bras et mains). La faiblesse musculaire entraîne des difficultés de postures et de marche. La faiblesse des muscles fessiers provoque une bascule du bassin vers l'avant. Lors de la marche, pour compenser cette bascule, l'enfant s'incline vers la jambe d'appui. C'est ce qui explique la démarche dandinante si caractéristique de la dystrophie musculaire de Duchenne. La bascule en avant du bassin est compensée par une lordose lombaire : le bas du dos a tendance à se creuser, l'enfant est cambré. Avec la progression de la maladie, le décollement des omoplates devient apparent.

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La lordose lombaire s'accentue et le dandinement s'exagère. La rétraction des tendons d'Achille devient marquée. Pour maintenir son équilibre, l'enfant a tendance à marcher sur la pointe des pieds. La faiblesse des muscles extenseurs des cuisses sur les hanches (grands fessiers) et sur les genoux (quadriceps) est évidente lorsque accroupi, pour se mettre debout, l'enfant appuie ses mains sur ses cuisses afin de se relever du sol. Ce signe n'apparaît que passé 4-5 ans. Pour évaluer la force musculaire, le kinésithérapeute utilise couramment le testing musculaire (cotation de la force sur une échelle allant de 0 à 5). Au stade précoce de la maladie, l'atteinte des épaules n'est pas toujours facile à mettre en évidence par le testing musculaire. La perte de force est progressive mais présente néanmoins des périodes d'évolution plus lente. L'usage d'un fauteuil roulant devient nécessaire à un certain âge. Occasionnel au départ, l'usage du fauteuil roulant devient rapidement permanent et définitif. À l'âge de 12 ans, la plupart des enfants ont besoin définitivement d'un fauteuil roulant. Cela leur permet de retrouver une autonomie de déplacement indispensable pour maintenir les liens sociaux et les activités avec la famille et les amis. L'atteinte ostéo-articulaire La sous-utilisation des muscles du fait de leur faiblesse ainsi que la fonte musculaire vont retentir de façon indirecte sur le système ostéo-articulaire. Avec la progression de la maladie, la faiblesse musculaire s'accentue et provoque des rétractions musculo-tendineuses. Les flexums se développent en particulier au niveau des hanches, des genoux et des coudes : l'enfant ne peut plus étendre complètement ses jambes et ses bras. Plus tard, ce sont les amplitudes des articulations des poignets, des épaules et des chevilles qui se trouvent limitées. La déformation des pieds devient marquée. En l'absence d'une prise en charge orthopédique, se développent des déformations de la colonne vertébrale (cyphoscoliose) qui provoquent un effondrement plus ou moins important du tronc. Ces déformations de la colonne vertébrale contribuent à l'installation d'une insuffisance respiratoire. Les radiographies (rachis, hanches, genoux…) effectuées régulièrement permettent de mettre en évidence et de suivre l'évolution des déformations ostéoarticulaires. L'atteinte respiratoire La faiblesse des muscles intercostaux (muscles de la cage thoracique) et les déformations du thorax entraînent une diminution progressive de la capacité respiratoire. Cette insuffisance respiratoire provoque petit à petit et d'abord la nuit une surcharge en gaz carbonique dans le sang et une mauvaise oxygénation des tissus. Les malades ressentent divers troubles tels que mauvaise qualité du sommeil durant la nuit et maux de tête, sueurs, tendance à l'endormissement dans la journée. De plus, il existe une tendance aux infections pulmonaires du fait d'une limitation de la fonction respiratoire, de la difficulté à tousser efficacement, surtout si des troubles de la déglutition (fausses routes) se surajoutent (lorsque l'enfant avale de travers, cela favorise le développement microbien dans les poumons). (…) L'atteinte cardiaque La dystrophie musculaire de Duchenne touche l'ensemble des muscles de l'organisme et le muscle cardiaque n'est pas épargné. L'évolution de la maladie entraîne l'installation progressive d'une atteinte du muscle cardiaque (cardiomyopathie) qui peut débuter dès l'âge de 5 ans même si aucun symptôme n'est manifeste. Habituellement vers 14 ans, il existe une insuffisance cardiaque partielle qui peut se manifester par un essoufflement (dyspnée), des palpitations.... Au stade tardif, l'insuffisance cardiaque devient globale : l'enfant est très fatigué, ses jambes sont enflées. Pour dépister ces troubles cardiaques et mettre en œuvre un traitement adapté, la surveillance cardiaque doit être précoce et systématique : l'électrocardiogramme (ECG), la radiographie du thorax et l'échocardiographie sont les examens de base de cette surveillance. Les autres troubles dans la dystrophie musculaire de Duchenne Dans la maladie de Duchenne, les problèmes nutritionnels sont constants : l'enfant a du mal à s'alimenter en raison de la faiblesse des muscles du visage, du cou, du thorax, et aussi parfois d'une grosse langue. Il existe souvent une obésité ou une dénutrition et il convient de les dépister en particulier par la surveillance de la courbe de poids. L'atteinte des muscles lisses du tube digestif et de l'appareil urinaire se répercute sur le fonctionnement des appareils digestifs et urinaires : difficultés à avaler, risque de fausses routes, troubles du transit intestinal (constipation, diarrhées), douleurs abdominales et difficultés à uriner doivent être dépistés et traités. (…) L'existence de douleurs, d'une fatigabilité, de troubles respiratoires ou la perte de la marche… sont des facteurs qui marquent la vie affective et psychologique de ces garçons, pouvant être source d'anxiété, et qui sont à prendre en compte attentivement. (…)

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DOCUMENT 5

STAPHYLOCOQUES ET STAPHYLOCOCCIES

Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) est une bactérie de forme arrondie, gram +. Les staphylocoques se présentent comme des germes immobiles et se caractérisent par leur regroupement rappelant celui des grains d’une grappe de raisins. Les staphylocoques comprennent plusieurs espèces. Ce sont : Staphylocoque aureus, Staphylocoque epidermidis, Staphylocoque saprophyticus.

Extrait de l’encyclopédie de « Vulgaris – Médical » Site Internet

LES STAPHYLOCOCCIES Les staphylocoques sont des bactéries impliquées dans des pathologies variées et souvent responsables d’infections contractées dans les hôpitaux. Leur habitat naturel est constitué par les flores cutanées et muqueuses humaines et animales. Ils sont également retrouvés dans l’environnement (eau, sol, air, aliments, objets). Le traitement des infections dues à ces souches est difficile en raison de la prévalence élevée des souches multirésistantes aux antibiotiques qui varie entre 20 et 50% des souches en fonction des services hospitaliers. En milieu hospitalier, des mesures draconiennes d’hygiène et d’isolement des patients sont requises pour limiter la dissémination de ces bactéries. L’émergence récente de souches résistantes à la vancomycine laisse entrevoir une impasse thérapeutique. Les souches de l’espèce Staphylococcus aureus (staphylocoque doré, producteur d’une coagulase) sont les plus fréquemment rencontrées en pathologie humaine et vétérinaire, qu’il s’agisse d’infections suppuratives ou d’infections dont la symptomatologie est liée à la production de toxines. (…) La virulence du staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) Les souches de Staphylococcus aureus sont connues pour provoquer des infections cutanées : furoncles, folliculites, panaris, impétigo, abcès mammaires chez les femmes qui allaitent. Les infections des muqueuses sont également fréquentes et peuvent atteindre les yeux (conjonctivites), les oreilles (otites), la sphère génitale (endométrite, salpingite) ou les voies respiratoires (pneumonies, pleurésies). Toutes ces infections cutanéo-muqueuses sont susceptibles de se compliquer et d’aboutir à des septicémies. L’évolution peut alors être fulminante, aiguë et associée à des localisations secondaires multiples et variées (valves cardiaques, os, articulations, rein, cerveau). (…) S. aureus partage avec la bactérie Escherichia coli le triste privilège d’être au premier rang des germes responsables d’infections nosocomiales. L’élévation de l’incidence des infections staphylococciques est en rapport avec le nombre croissant d’immunodéprimés mais aussi avec la multiplication des procédures invasives qui lèsent la barrière cutanéo-muqueuse (interventions chirurgicales, pose de cathéters ou de sondes, implantation de prothèses, …). De telles procédures favorisent la pénétration dans l’organisme de souches véhiculées par les patients ou par les membres de l’équipe soignante (transmission manu-portée). S. aureus est retrouvé, en dehors de toute pathologie, chez environ 30% des sujets sains (portage asymptomatique). (…) S. aureus est également au deuxième rang des bactéries responsables d’intoxications alimentaires en France, après les salmonelles. Ce sont les entérotoxines produites par des souches se multipliant dans les aliments qui déclenchent les symptômes : vomissements violents et répétés, souvent accompagnés de diarrhées. Le malade guérit généralement en un à deux jours sans séquelles. (…)

Institut Pasteur – Unité de Biologie des bactéries pathogènes - Juin 2004

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DOCUMENT 6

La protection maternelle et infantile de 1945 à nos jours

Au cours des années, toute une série de mesures privées ou publiques avaient été prises, visant à protéger les enfants : création de "gouttes de lait", Fondation de l'ordre de Saint Vincent de Paul, loi Roussel de 1874 qui instituait les statistiques de mortalité infantile, l'inspection médicale des enfants en garde et la surveillances des nourrissons : loi Bérard de 1920 instituant l'enseignement de la puériculture dans les écoles des filles. En 1936, un texte de loi était préparé mais non discuté du fait de la guerre. L'idée d'une médecine pour les écoliers date de la Convention (1792) mais la première réalisation ne vint que 80 ans plus tard à Paris et ce n'est qu'en 1945 que PMI et médecine scolaire furent véritablement structurées. Il fallut attendre novembre 1945 pour que, à l'occasion de problèmes démographiques importants, parut l'ordonnance sur la PMI avec le code de la Famille, prévoyant une action conjuguée des médecins et des assistantes sociales, définissant les principales activités de la PMI : cert ificat prénuptial, visites prénatales, surveillance de l'enfant, éducation des mères, créant le carnet de santé de l'enfant. Simultanément était organisée la médecine scolaire.

Introduction extraite de « La protection maternelle et infantile » Morellec – Roussey Institut Mère Enfant – Hôpital Sud – CHU Rennes

La loi de 1945 Au sortir de la guerre, la situation sanitaire est catastrophique ; la mortalité infantile a de nouveau

fait un bond, les carences sont nombreuses, le problème de l'alimentation est crucial avec pénurie alimentaire et de lait en particulier (ou mise sur le marché de lait de mauvaise qualité).

Mise en place dans le cadre d'un dispositif complet de lois en faveur de la famille, l'ordonnance du 2 novembre 1945 regroupe et complète les dispositions des textes antérieurs et propose de nouvelles bases d'organisation :

- protection de tous les enfants de moins de 6 ans, - carnet de santé délivré à la naissance, - obligation de créer ou développer les consultations prénatales ou de nourrissons pour tous les

départements, - surveillance de tous les établissements de protection maternelle et infantile existants, - coordination de tous les moyens disponibles, publics et privés, - augmentation des moyens financiers. Les objectifs sont ambitieux. Ils visent à un taux de 5000 consultations de nourrissons sur le

territoire. Il faudra plus de cinq ans pour atteindre partiellement ces objectifs, d'une part à cause des priorités données à d'autres domaines, d'autre part à cause du manque de personnel disponible. C'est d'ailleurs une des raisons qui a abouti à la création du diplôme d'Etat de puéricultrice en 1947 afin d'effectuer des tâches autrefois confiées à des assistantes sociales.

Des aménagements nécessaires

La mortalité infantile baisse mais pas autant qu'espéré. Les conditions de mise en place des moyens manquent d'homogénéité. Des améliorations à l'ordonnance de 1945 sont nécessaires. En 1951, un nouveau texte précise :

- le rôle du médecin consultant et les éléments de l'examen de l'enfant à effectuer, - le rôle de la puéricultrice qui peut aller au domicile en cas de besoin et qui devient le pilier, avec

l'assistante sociale du système de protection maternelle et infantile, - l’extension à l'ensemble de la population des services de la PMI. Les effets de ces dispositions se font peu à peu sentir dans un contexte global d'amélioration des

conditions de vie, des modalités de traitement des grandes pathologies infectieuses et de régression de la pénurie alimentaire.

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La réforme de 1962

Depuis quelques années déjà, les spécialistes de la protection maternelle et infantile jugent qu'il devient indispensable de rajeunir les textes originels et de les réactualiser en fonction des évolutions des connaissances. La perception de la santé de l'enfant est plus médicale avec le développement des services de néonatologie, l'augmentation du nombre de vaccins disponibles par exemple.

Le décret du 19 juillet 1962 comprend plusieurs volets : - la réorganisation des services de la PMI avec création des circonscriptions, divisées en

secteurs de 6 à 9 000 habitants, chaque secteur est confié à une assistante sociale et utilise les services de médecins spécialement formés et de puéricultrices qui s'occupent des familles qui leur sont indiquées par l'assistante sociale. Au niveau départemental, la PMI est dirigée par un médecin-chef secondé par une assistante sociale-chef.

- le renforcement de la surveillance médicale prénatale, - l’ amélioration de la surveillance des enfants dès la naissance par la mise en place de la

communication des naissances par l'officier d'état civil, ce qui permet de s'assurer du suivi sanitaire de l'ensemble des enfants. Les visites obligatoires sont mises en place.

- l’augmentation des moyens financiers avec la reconnaissance des frais de déplacement, - la mise à disposition, pour les familles, d'informations simples. La loi du 6 juillet 1964 aura pour but de renforcer le dispositif en légiférant ce qui n'était que

réglementaire. Depuis 1945 où l'organisation de la PMI était une question de survie des petits enfants, on a

évolué vers un objectif de « vie en bonne santé », qui élargit le concept de santé de celui de santé physique à celui de santé « totale » comprenant en particulier la santé mentale et le handicap.

Elargissement des objectifs En dehors des textes de 1983 qui, compte-tenu des lois de décentralisation, précisent les rôles

respectifs des départements et du ministère de la santé, les textes adoptés depuis ne font que prendre en compte les problèmes de santé publique en indiquant comment la PMI peut y contribuer.

On citera : - la loi du 15 juillet 1970 qui développe la prise en charge périnatale, suivie par l'arrêté du 27

août 1971 ; - la loi de 1975 sur le handicap ; - la loi du 4 décembre 1974 crée dans le cadre de la PMI, les centres de planification et

d'éducation familiale ; - la loi du 18 décembre 1989 qui parle dorénavant de protection, promotion de la santé de la

mère et de l'enfant ; elle met aussi la PMI à contribution pour la prévention et la prise en charge des mauvais traitements et réaffirme son rôle dans l'agrément des assistantes maternelles et la surveillance des établissements d'accueil de la petite enfance.

Les problèmes actuels

Les études de la santé de la population montrent que les problèmes deviennent plus communautaires, moins individuels. Des propositions concrètes émergent en ce qui concerne :

- la continuité des actions en faveur de l'enfance, de la maternité à l'adolescence, - la prise en compte des problèmes de parentalité ; - l'amélioration de l'accès aux soins des populations marginalisées.

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DOCUMENT 7 Organisation et activités du service départemental de protection maternelle et infantile

J.O n° 186 du 12 août 1992

TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT Décret no 92-785 du 6 août 1992 relatif à la protection maternelle et infantile

NOR: SANP9201497D Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre de la santé et de l’action humanitaire,

Vu le code de la santé publique, et notamment les articles L. 146 à L. 152, L. 163 à L. 165, L. 180, L. 181, L. 186, L. 190-2 et L. 356;

Vu le code de la sécurité sociale, et notamment ses articles R. 534-3 et R. 534-4; Vu la loi no 67-1094 du 28 décembre 1967 relative à la régulation des naissances et abrogeant les articles L. 648 et L. 649 du code de la santé publique, modifiée;

Vu l’article 14 de la loi no 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse; Vu le décret no 62-921 du 3 août 1962 modifiant certaines règles relatives aux actes de l’état civil modifié;

Vu le décret no 73-267 du 2 mars 1973 portant application des articles L. 164-1 et L. 164-2 du code de la santé publique relatif à la délivrance obligatoire de certificats de santé à l’occasion de certains examens médicaux préventifs modifié; Vu le décret no 74-58 du 15 janvier 1974 relatif à la réglementation des pouponnières, des crèches, des consultations de protection infantile et des gouttes de lait; Vu le décret no 85-894 du 14 août 1985 relatif aux modalités d’établissement par le département de statistiques en matière d’action sociale et de santé;

Vu le décret no 92-784 du 6 août 1992 relatif aux centres de planification ou d’éducation familiale; Vu l’avis du comité interministériel de coordination en matière de sécurité sociale en date du 27 avril 1992;

Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés en date du 19 mai 1992;

Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu, Décrète: Section 1

Organisation et activités du service départemental de protection maternelle et infantile

Art. 1er. - Le service départemental de protection maternelle et infantile exerce les missions qui lui sont dévolues par les articles L. 147 et L. 149 du code de la santé publique en organisant notamment, soit directement, soit par voie de convention dans les conditions prévues à l’article L. 150 de ce code, les consultations, visites à domicile et autres actions médico-sociales, individuelles ou collectives, de promotion de la santé maternelle et infantile. La répartition géographique de ces consultations et de ces actions est déterminée en fonction des besoins sanitaires et sociaux de la population, en tenant compte prioritairement des spécificités socio-démographiques du département et en particulier de l’existence de populations vulnérables et de quartiers défavorisés. Art. 2. - Les actions médico-sociales mentionnées au 1er et au 4ème de l’article L. 149 du code de la santé publique et concernant les femmes enceintes ont notamment pour objet d’assurer une surveillance régulière du bon déroulement de la grossesse et de la croissance foetale par le dépistage précoce des pathologies maternelle et foetale et leur prise en charge en relation avec les équipes obstétricales concernées. Art. 3. - Les actions médico-sociales mentionnées au 2ème et 4ème de l’article L. 149 du même code et concernant les enfants de moins de six ans ont notamment pour objet d’assurer, grâce aux consultations et aux examens préventifs des enfants pratiqués notamment en école maternelle, la surveillance de la croissance staturo-pondérale et du développement physique, psychomoteur et affectif de l’enfant ainsi que le dépistage précoce des anomalies ou déficiences et la pratique des vaccinations. Art. 4. - Les activités de planification familiale et d’éducation familiale mentionnées au 3ème de l’article L.149 du même code sont organisées dans les conditions prévues par la loi du 28 décembre 1967 susvisée, la loi du 17 janvier 1975 susvisée et le décret du 6 août 1992 susvisé. Art. 5. - Outre les actions de prévention médico-sociale individuelles ou collectives, le service départemental doit, soit directement, soit par voie de convention, organiser chaque semaine au moins seize demi-journées de consultations prénatales et de planification ou éducation familiale pour 100000 habitants âgés de quinze à cinquante ans résidant dans le département, dont au moins quatre demi-journées de consultations prénatales.

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Art. 6. - Outre les actions de prévention médico-sociale individuelles ou collectives, menées notamment à l’école maternelle, le service doit, soit directement, soit par voie de convention, organiser chaque semaine pour les enfants de moins de six ans une demi-journée de consultation pour 200 enfants nés vivants au cours de l’année civile précédente, de parents résidant dans le département. Art. 7. - Le service départemental doit disposer : 1 - D’une sage-femme à plein temps ou son équivalent pour 1500 enfants nés vivants au cours de l’année civile précédente, de parents résidant dans le département ; 2 - D’une puéricultrice à plein temps ou son équivalent pour 250 enfants nés vivants au cours de l’année civile précédente, de parents résidant dans le département. En cas d’impossibilité de recruter des puéricultrices, le service peut faire appel à des infirmières ayant acquis une expérience appropriée. Art. 8. - Les états statistiques concernant, d’une part, les activités du service départemental et, d’autre part, la situation sanitaire au titre de la protection maternelle et infantile, transmis au préfet par le président du conseil général en application de l’article 3 (1er et 3ème ) du décret du 14 août 1985 susvisé, sont établis par ce service. Ces documents sont présentés et analysés par le service départemental au cours d’une réunion organisée chaque année par le président du conseil général à laquelle participent les personnes et organismes concourant à la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, notamment les représentants des établissements de santé et des établissements libéraux, des organismes de sécurité sociale et des services concernés de l’Etat. Le service s’attache également à présenter et analyser, lors de cette réunion, d’autres indicateurs sanitaires, sociaux et démographiques utiles à la détermination des besoins de la population et des actions à entreprendre en matière de protection maternelle et infantile tels que: 1. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse chez les femmes de moins de dix-huit ans ; 2. Le nombre de grossesses non ou mal suivies ; 3. La mortalité maternelle ; 4. Le nombre d’enfants présentant un handicap ; 5. Le nombre de décès d’enfants de moins de six ans. Le ministre chargé de la santé fournit chaque année aux départements, pour ces indicateurs, les moyennes nationales et régionales dont il dispose. Section 2

Qualifications professionnelles des personnels du service départemental de protection maternelle et infantile

Art. 9. - I. - Les médecins, chirurgiens-dentistes ou sages-femmes du service départemental de protection maternelle et infantile, titulaires ou vacataires, doivent justifier des diplômes, certificats et titres exigés en application des articles L.356 et L.356-2 du code de la santé publique. II. - Les médecins recrutés comme titulaires à partir de la publication du présent décret doivent être, en outre : 1. Soit spécialistes ou compétents qualifiés en pédiatrie ; 2. Soit spécialistes qualifiés en gynécologie-obstétrique, ou compétents qualifiés en gynécologie médicale ou en obstétrique, ou titulaires du diplôme d’études spécialisés complémentaires de médecine de la reproduction et gynécologie médicale ; 3. Soit spécialistes ou compétents qualifiés en psychiatrie, option Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, ou titulaires du diplôme d’études spécialisées complémentaires de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ; 4. Soit spécialistes qualifiés en santé publique, ou spécialistes qualifiés en santé communautaire et médecine sociale ou en santé publique et médecine sociale, ou titulaires du certificat d’études spéciales de santé publique. III. - En cas d’impossibilité de recruter des médecins titulaires remplissant l’une des conditions définies au II ci-dessus, une dérogation exceptionnelle peut être donnée par le préfet pour le recrutement de médecins généralistes possédant une expérience particulière dans les matières énumérées au II. Art. 10. - Le médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile doit avoir la qualité d’agent titulaire et remplir les conditions fixées aux I et II de l’article 9 ; il doit, en outre, avoir acquis une expérience professionnelle de trois ans au moins dans un service départemental de protection maternelle et infantile.

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Art. 11. - Les psychologues recrutés après la publication du présent décret doivent posséder l’un des diplômes mentionnés aux 1er , 2ème , 3ème et 5ème de l’article 1er du décret n° 90-255 du 22 mars 1990 fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue. Art. 12. - I. - Les infirmiers ou infirmières, les masseurs-kinésithérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes et les diététiciens doivent remplir les conditions fixées respectivement par les articles L. 474-1, L. 487, L. 504-2, L. 504-4, L. 510-8-1 et L. 510-8-2 du code de la santé publique. II. - Les assistants et assistantes de service social doivent remplir les conditions fixées par l’article 218 du code de la famille et de l’aide sociale. III. - Les autres personnels techniques recrutés après la publication du présent décret doivent être titulaires de l’un des diplômes ou titres énumérés ci-après : 1. Diplôme d’Etat de puériculture institué par le décret n° 47-1544 du 13 août 1947 modifié ; 2. Diplôme d’infirmier de secteur psychiatrique institué par l’arrêté du 16 février 1973 modifié ; 3. Certificat d’auxiliaire de puériculture institué par l’arrêté du 5 juin 1970 modifié ; 4. Diplôme d’Etat d’ergothérapeute institué par le décret n° 70-1042 du 6 novembre 1970 modifié ; 5. Diplôme d’Etat de psychomotricien institué par le décret n° 74-112 du 15 février 1974 modifié ; 6. Certificat d’aptitude aux fonctions d’aide-soignant institué par l’arrêté du 23 janvier 1956 modifié ; 7. Certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique institué par l’arrêté du 4 septembre 1972 modifié ; 8. Diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants institué par le décret n° 73-73 du 11 janvier 1973 ; 9. Diplôme de conseiller en économie familiale et sociale institué par l’arrêté du 9 mai 1973 ; 10. Certificat de travailleuse familiale institué par le décret n° 74-146 du 15 février 1974. Art. 13. - Les agents qui exercent des activités de conseil familial et conjugal doivent justifier de la formation prévue par l’arrêté du 20 octobre 1986 relatif aux établissements d’information, de consultation ou de conseil familial et aux centres de planification ou d’éducation familiale. Art. 14. - Lorsque, en application de l’article L. 150 du code de la santé publique, le département passe convention avec une collectivité publique ou une personne morale de droit privé à but non lucratif pour exercer une ou plusieurs des activités mentionnées à l’article L. 149 du même code, les personnels qui concourent à ces activités doivent remplir les conditions fixées par les articles 9, 11, 12 et 13 ci-dessus. Section 3

Examens médicaux de l’enfant Art. 15. - Le décret du 2 mars 1973 susvisé est modifié comme suit : 1o Le deuxième alinéa de l’article 1er est complété par la phrase suivante : <<Ils ont pour objet la surveillance de la croissance staturo-pondérale et du développement physique, psychomoteur et affectif de l’enfant ainsi que le dépistage précoce des anomalies ou déficiences et la pratique des vaccinations.>> 2o A l’article 1er est ajouté un troisième alinéa rédigé comme suit : <<Les résultats de ces examens sont mentionnés dans le carnet de santé institué par l’article L.163 du code la santé publique.>> 3o Au quatrième alinéa de l’article 3, les mots : <<le décret susvisé du 2 mars 1973>> sont remplacés par les mots: <<les articles R.534-3 et R.534-4 du code de la sécurité sociale>>. 4o Au cinquième alinéa de l’article 3, les mots : <<de la direction départementale de l’action sanitaire et sociale>> sont supprimés. Section 4

Dispositions diverses Art. 16. - Les officiers de l’état civil adressent un extrait d’acte de naissance établi conformément aux dispositions de l’article 11 du décret du 3 août 1962 susvisé, dans les quarante-huit heures de la déclaration de naissance, au médecin responsable du service de protection maternelle et infantile du département dans lequel résident les parents. Ils adressent à ce médecin dans les mêmes conditions une copie de l’acte de décès des enfants âgés de moins de six ans dont les parents résident dans le département.

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Art. 17. - Les modalités de remboursement par les organismes d’assurance maladie des frais afférents aux examens mentionnés à l’article L.186 peuvent faire l’objet d’une convention entre ces organismes et le département. Art. 18. - Le contrôle et la surveillance des établissements et services recevant des enfants de moins de six ans, institué par l’article L.181 du code de la santé publique, a lieu sur pièces et sur place; il est exercé par le médecin responsable du service de protection maternelle et infantile ou par un médecin du service délégué par le médecin responsable. Art. 19. - Les articles 1 à 6, 7-1 et 8 à 13 du décret n° 62-840 du 19 juillet 1962 relatif à la protection maternelle et infantile et le titre II du décret du 15 janvier 1974 susvisé sont abrogés. Art. 20. - Le ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale et de la culture, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, le ministre du budget, le ministre de l’agriculture et de la forêt, le ministre des affaires sociales et de l’intégration, le ministre de la santé et de l’action humanitaire, le secrétaire d’Etat aux collectivités locales et le secrétaire d’Etat à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 6 août 1992.

PIERRE BEREGOVOY Par le Premier ministre:

Le ministre de la santé et de l’action humanitaire, BERNARD KOUCHNER

Le ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale et de la culture,

JACK LANG Le garde des sceaux, ministre de la justice, MICHEL VAUZELLE

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, PAUL QUILES

Le ministre du budget, MICHEL CHARASSE

Le ministre de l’agriculture et de la forêt, LOUIS MERMAZ

Le ministre des affaires sociales et de l’intégration, RENE TEULADE

Le secrétaire d’Etat aux collectivités locales, JEAN-PIERRE SUEUR

Le secrétaire d’Etat à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés, LAURENT CATHALA

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RAPPORT SUR L’ÉPREUVE : ÉTUDE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Rapport établi par Mesdames CHAVEYRIAT, ENDERLI, LANGLOIS, LESURE, LOSA, MARCHESSOUX, OUDIETTE et Messieurs JOLY, SEBBAN, WIRTH. 1 – RÉSULTATS CONCOURS INTERNE

- Moyenne générale de l’épreuve : 06,25 / 20 - Répartition des notes :

* notes supérieures ou égales à 15 : 0 soit 0 %

* notes comprises entre 12 et 15 : 4 soit 1,75 % * notes comprises entre 10 et 12 : 18 soit 7,89% * notes comprises entre 8 et 10 : 37 soit 16,22% * notes comprises entre 5 et 8 : 105 soit 46,05% * notes inférieures à 5 : 64 soit 28,07% - Pourcentage des notes supérieures ou égales à 10 : 9,6% - Meilleure note de l’épreuve : 14,75/ 20

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2 - OBSERVATIONS DU JURY 2-1 Constats sur la partie biologie et microbiologie Le jury a apprécié les quelques copies mettant en évidence une maîtrise suffisante des concepts fondamentaux, une exploitation fructueuse des documents fournis (ex : descriptif de la myopathie dégénérative de Duchenne) et une interprétation judicieuse des schémas proposés. En revanche, le jury déplore pour de nombreux candidats une recopie textuelle des documents, des tentatives de description des mécanismes de contraction musculaire réalisées au moyen d’une simple superposition des légendes des schémas fournis. 2-2 Constats sur la partie sciences médico-sociales Le jury a apprécié des connaissances actualisées quant au dispositif de protection maternelle et infantile, une présentation chronologique pertinente de l’évolution de celui-ci au regard des changements socio-démographiques. En revanche, le jury a déploré, pour beaucoup de candidats : - une perception limitée des missions du service de promotion de la santé en faveur des élèves ; - une absence d’identification des abréviations employées, de définition de la terminologie médico-sociale, laquelle demeure encore trop souvent approximative. Certains candidats confondent les termes dépister et prévenir, professions médicales, paramédicales et professions à caractère social ; - le défaut d’adéquation entre les questions et les réponses fournies. Les verbes d’action doivent permettre aux candidats de cerner les limites de leurs réponses et d’en mettre en évidence les points clés ; - des conceptions très personnelles érigées au rang de constats sociologiques. La démarche scientifique exige rigueur et argumentation. D’une manière générale, le jury a déploré :

- les copies où une seule partie (biologie / microbiologie ou sciences médico-sociales) a été traitée ;

- les réponses imprécises et superficielles ou au contraire trop développées par rapport à l’ensemble de l’épreuve.

2-3 Constats sur la forme Le jury a apprécié les copies bien structurées (introduction et conclusion pour l’ensemble du sujet, phrases de transition, rappel des numéros des questions, pagination). En revanche, le jury déplore pour certaines copies :

- un manque de soin dans la rédaction avec une écriture peu lisible, des fautes d’orthographe, une syntaxe peu rigoureuse, un registre de langage peu soutenu voire familier ;

- un manque de soin dans la présentation (rédaction peu aérée, usage exagéré du correcteur, titres non soulignés, ratures…)

3 - CONSEILS DONNÉS AUX CANDIDATS Le jury attire l’attention des candidats sur :

- les caractéristiques du public auquel ils souhaitent s’adresser, nécessitant une transmission structurée des savoirs, laquelle doit leur permettre d’établir des liens de causalité nécessaires à la compréhension des concepts, d’argumenter leur pratique, tant au fil des périodes de formation en entreprise que de leur exercice à venir.

- la prise de conscience du niveau universitaire du concours lequel requiert des aptitudes tant en sciences médico-sociales qu’en biologie et microbiologie.

- l’organisation et la structuration du travail rendu : • rédiger une introduction générale du devoir ainsi qu’une conclusion ; • établir des transitions entre les différentes parties du devoir dans un souci de

cohérence. - l’apport une attention particulière à la forme de la copie : lisibilité de l’écriture, syntaxe

correcte, orthographe, soin… - l’utilisation d’un vocabulaire juridique, technique et scientifique, précis et adapté. - la gestion du temps de composition entre les deux disciplines constituant l’épreuve pour

rédiger correctement l’ensemble, sans oublier la conclusion. - la nécessité d’une relecture de l’ensemble du devoir pour vérifier l’orthographe.

Enfin, le jury demande d’éviter de reproduire les schémas du sujet qui ne sont pas à annoter.

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4 - ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ PARTIE BIOLOGIE – MICROBIOLOGIE Question 1. 1 Mécanismes de contraction musculaire Explications du mécanisme Phénomène mécanique : raccourcissement des sarcomères par glissement des filaments d’actine le long des filaments de myosine. Explication sur la base du doc 2 : rôle de l’ATP dans le glissement des filaments. ADP et phosphate inorganique quittent tête de myosine, cette tête se détache de l’actine, … + explication des sigles ADP et ATP. Origine de l’ATP (Glycogène ou dégradation du glucose sanguin ou phosphocréatine). Rôle du calcium : importance du calcium lors de la contraction musculaire. Suite à l’arrivée de l’influx nerveux : afflux de calcium dans le cytoplasme de la fibre, le calcium provient du réticulum . Le calcium permet ce phénomène de contraction : déclenchement du glissement des myofilaments. Annotation des schémas Filament de myosine, filament d’actine, strie Z, sarcomère, réticulum, mitochondries, sarcoplasme, myofibrilles pour le premier schéma. Actine, myosine, filament élastique pour le second schéma. Question 1. 2. Courbe d’enregistrement Trois phases : latence, contraction, relâchement. Latence : laps de temps entre la stimulation de la fibre et sa réponse. Contraction : laps de temps entre le début du raccourcissement et le maximum de la force de tension. Relâchement : retour à l’état initial.

Question 1. 3. Myopathie de Duchenne Définition de la myopathie de Duchenne : Les notions suivantes étaient attendues : maladie génétique, dégénérative, transmission récessive, dystrophie musculaire, atteint les individus de sexe masculin. Lien entre l’absence de dystrophine (diminution du nombre des fibres, hypotonie, hypotrophie, perte trophique), la faiblesse des muscles et les conséquences. Question 1. 4. Microbiologie Caractéristiques des staphylocoques : forme arrondie (coques), Gram positifs, groupés en grappes, pathogène, les porteurs sains les possèdent dans leur flore oropharyngée, sécrétion toxines/ enzymes, responsables de lésions nécrotiques ou suppuratives (formation de pus, furoncle, …), responsables de septicémies et d’infections nosocomiales. Antibiotique Définition : substances antibactériennes produites par des microorganismes ou par synthèse chimique, non toxiques en principe pour l’homme. Notion de spectre. Modes d’action : il est variable selon le type d’antibiotique. Au niveau de paroi : inhibition de la synthèse de la paroi, la bactérie est fragilisée et meurt (pénicillines). Au niveau de la membrane : dénaturent et détruisent la membrane (polymixines). Au niveau du chromosome : inhibition de la synthèse ou de l’expression de l’ADN (mitomycine). Au niveau des ribosomes : inhibition de la synthèse des protéines (streptomycine, chloramphénicol). Mécanismes de résistance Sécrétion enzymatique : acquisition d’un plasmide codant et exprimant pour un enzyme détruisant l’antibiotique. Mutation génétique : mutation du gène codant pour la protéine fixant l’antibiotique et aboutissant à une moindre affinité bactérie/antibiotique.

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PARTIE SCIENCES MÉDICO-SOCIALES Question 2. 1. Evolution du service de PMI / changements de la société

• création PMI 1945 Signification du sigle. Objectifs : suivi – de 6 ans, développement des consultations prénatales et des nourrissons, édition carnet de santé.

• 1951 Objectifs partiellement atteints : la mortalité infantile n’a que partiellement baissé. Nouveaux objectifs : préciser les rôles des différents personnels, visite à domicile, extension à l’ensemble de la population des services de la PMI.

• 1962 Objectifs : renforcement de la surveillance prénatale (perception plus médicale), évolution vers la santé « totale » (comprenant la santé mentale et le handicap).

• années 70 Prendre en charge la périnatalité (prévention). Planification (lois Veil et Neuwirth). Loi sur le handicap 1975.

• 1982 Décentralisation : transfert de compétences au conseil général.

• 1989 Prévenir la maltraitance. Réaffirmer le rôle dans l’agrément des assistantes maternelles.

• Les perspectives : d’autres objectifs sont à venir Améliorer l’accès aux soins de la population marginalisée Prendre en compte les problèmes de parentalité Question 2. 2. Présentation de la PMI

• Service départemental régi par le code de santé publique, conseil général finance, notion de secteur géographique.

• Moyens humains : pluridisciplinaire (médecin responsable, sage femme, puéricultrice, infirmier …) • Structures gratuites pour les usagers. • Structures (dispensaires, centres d’éducation familiale,centres consultations prénuptiales et pré

et post natales, centres de consultations pour nourrissons et enfants, centres de lutte contre la stérilité).

Question 2. 3. Mise en parallèle des objectifs assignés à la PMI et des actions conduites

Objectifs Actions Promouvoir la santé (la notion de l’OMS) des futurs parents Promouvoir la santé de la femme enceinte et des enfants de 0 à 6 ans Prévenir et dépister le handicap de l’enfant

Examen prénuptial Consultations pré et post natales Consultations de l’enfant : examens obligatoires ( 3 certificats de santé) Conseil génétique Diagnostic anténatal Visites à domicile Information des parents Examen prénuptial (dépistage de la rubéole, toxoplasmose… )

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Surveiller les modes d’accueil Prévenir les mauvais traitements Elaborer des statistiques départementales Editer et diffuser de documents Informer et conseiller dans le domaine de planification Prévenir les grossesses non désirées

Agrément et formation des assistantes maternelle Surveillance technique des structures Au cours des différentes visites Actes décès des enfants de moins de 6 ans, gestion des données des certificats de santé ( 8ème jour, 9ème et 24ème mois) Carnet de santé, carnet de grossesse Activités centres de planification familiale

Question 2. 4. Présentation du service qui assure la surveillance médicale des enfants soumis à l’obligation scolaire Nom : Service de promotion de la santé en faveur des élèves Missions

- promouvoir la santé physique et mentale des élèves, - dépister des conduites à risque, - favoriser l’insertion des élèves en situation de « handicap », - contribuer à la réussite des élèves, - dépister les mauvais traitements.

Présentation des services

- dépend du ministère de l’éducation nationale + déclinaison académique et départementale + échelon établissement

- moyens humains ( médecin scolaire, infirmier , secrétaire médico-sociale). - actions bilans de santé ( entrée en 6ème , fin de 3ème ), amélioration du cadre de

vie des élèves ( hygiène, sécurité, ergonomie.. ), développer une dynamique d’action d’éducation à la santé, suivi personnalisé de certains élèves ( exemple : élève ayant un handicap), organiser les urgences et les soins dans les établissements.

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ÉPREUVE D’ADMISSION

Durée : 6 heures ; coefficient : 2

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Exploitation pédagogique d’un thème technologique

SUJET 1

Professeur de sciences et techniques médico-sociales en Terminale BEP carrières sanitaires et sociales, vous dispensez les techniques professionnelles.

Dans le cadre d'un partenariat avec la résidence-logement pour personnes âgées du quartier, les élèves animeront un atelier-mémoire pour un groupe d'une vingtaine de résidents partiellement autonomes. Vous consacrez une séance pour la préparation de ce projet d'animation comprenant l’organisation et le déroulement de cet atelier mémoire ainsi que la réalisation d’un exercice support. Par ailleurs, dans le cadre des techniques professionnelles à caractère sanitaire, vous initiez les élèves aux techniques de prévention et de sécurité. Vous prévoyez une séance sur la conduite à tenir en cas de malaise d’une personne âgée. En salle de préparation :

- choisir un exercice de mémoire et réaliser son support ; - concevoir la séance relative à la préparation d'un atelier-mémoire : objectifs, durée,

place dans la progression, pré-requis et proposer les modalités pour évaluer les élèves au cours de cette séance ;

- développer les phases importantes de cette séance de préparation ; - préparer la démonstration de secourisme.

Devant le jury : Dans un premier temps :

- présenter l'exercice de mémoire retenu et expliquer ses intérêts ; - réaliser une démonstration en temps réel de la conduite à tenir dans le cas d'un

malaise où la victime est consciente. Un membre du jury jouera le rôle de la victime.

Dans un deuxième temps : - présenter la séance relative à la préparation à l'animation d'un atelier-mémoire et

justifier la stratégie pédagogique choisie ; - indiquer les modalités et les critères d'évaluation des élèves.

Vous disposez de 4h30 en salle de préparation et d'1h30 devant le jury. Devant le jury, environ 15 minutes seront consacrées à vos réalisations pratiques (premier temps), 30 minutes à exposer l'exploitation pédagogique que vous préconisez (deuxième temps), les 45 dernières minutes à un entretien avec le jury.

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Exploitation pédagogique d’un thème technologique

SUJET 2 Professeur de sciences et techniques médico-sociales en BEP carrières sanitaires et sociales, vous dispensez l’enseignement des techniques professionnelles. Dans le cadre d’un partenariat avec le centre de loisirs sans hébergement maternel situé à proximité du lycée, un groupe d’élèves de votre classe prévoit, dans le but de décorer les fenêtres du centre, un atelier « fabrication de vitraux » pour un groupe de cinq enfants de 4 ans sur le thème de la mer. Ce groupe d’élèves a en charge la préparation et l’animation de cet atelier. Par ailleurs, en techniques professionnelles à caractère sanitaire, vous abordez la séquence sur la toilette de la personne. Vous consacrez, dans cette séquence, une séance sur la toilette du visage du nourrisson. En salle de préparation :

- réaliser un modèle de vitrail et dégager les intérêts de cet atelier ; - planifier la séquence relative à la toilette de la personne ; - préparer la séance sur la toilette du visage du nourrisson : objectifs, durée, pré-requis ; - concevoir la stratégie pédagogique et l’évaluation de cette séance ; - préparer la démonstration de la toilette du visage du nourrisson.

Devant le jury : Dans un premier temps :

- présenter votre vitrail en commentant la technique choisie ; - expliquer les intérêts de cet atelier.

Dans un deuxième temps :

- réaliser la toilette du visage du nourrisson ; - présenter la planification de la séquence relative à la toilette de la personne ; - présenter la séance consacrée à la toilette du visage du nourrisson ; - présenter et justifier la stratégie pédagogique choisie pour la séance ; - indiquer les modalités et les critères d’évaluation de cette séance.

Vous disposez de 4H30 en salle de préparation et d’1H30 devant le jury. Devant le jury, 10 minutes environ seront consacrées à la présentation du vitrail et des intérêts de cet atelier (premier temps), 35 minutes à réaliser la toilette du visage du nourrisson et à exposer l’exploitation pédagogique (deuxième temps), les 45 dernières minutes à un entretien avec le jury.

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RAPPORT SUR L’ÉPREUVE D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE D’UN THÈME TECHNOLOGIQUE Rapport établi par Mesdames CHAVEYRIAT, ENDERLI, LANGLOIS, LESURE, LOSA, MARCHESSOUX, OUDIETTE et Messieurs JOLY, SEBBAN, WIRTH.

1 - RÉSULTATS - Moyenne générale de l’épreuve : 11,36 / 20 - Répartition des notes : * notes supérieures ou égales à 15 : 6 soit 23,07% * notes comprises entre 12 et 15 : 6 soit 23,07% * notes comprises entre 10 et 12 : 5 soit 19,23% * notes comprises entre 8 et 10 : 4 soit 15,38% * notes comprises entre 5 et 8 : 5 soit 19,23% * notes inférieures à 5 : 0 soit 0 % - Pourcentage des notes supérieures ou égales à 10 : 65,38% - Meilleure note de l’épreuve : 17,25/ 20

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2- COMMENTAIRES RELATIFS A L’ÉPREUVE D’ADMISSION L’épreuve a une durée totale de six heures. Elle se décompose en 4h30 de préparation et 1h30 devant le jury. Devant le jury, 10 à 15 minutes, selon les sujets, sont consacrées à des réalisations pratiques (premier temps), 30 à 35 minutes à exposer l’exploitation pédagogique ( deuxième temps), 45 minutes à un entretien avec le jury. Au cours de l’entretien, le candidat pourra être amené à exposer des connaissances scientifiques et technologiques liées au sujet. 3- REMARQUES ET OBSERVATIONS DU JURY 3-1 Structure des sujets de la session 2006 Chaque sujet comportait : - deux réalisations pratiques : la première est effectuée en salle de préparation, présentée et

commentée ensuite devant le jury. La seconde est mise en œuvre et justifiée devant le jury : elle est effectuée en temps réel.

- la présentation de la démarche pédagogique choisie dans le cadre d’une séquence et/ou d’une séance pédagogique à développer.

- la présentation des pré-requis, des objectifs, des modalités et des critères d’évaluation. 3-2 Constats du jury Le jury a apprécié chez certains candidats : - l’aptitude au dialogue, à la remise en cause des choix initiaux, l’emploi d’une terminologie

scientifique et précise ; - la pertinence des supports relatifs aux activités socio-éducatives et leur adéquation avec les

caractéristiques des publics ciblés (personnes âgées en perte d’autonomie pour un sujet, enfants âgés de 4 ans pour l’autre) ;

- des objectifs clairement formulés (en verbes d’action) et adaptés aux compétences attendues des élèves préparant un BEP carrières sanitaires et sociales ;

- la maîtrise des techniques de secourisme et du soin du visage, techniques argumentées par des savoirs associés ciblés ;

- des connaissances actualisées des modalités d’évaluation et des poursuites d’études relatives au BEP carrières sanitaires et sociales ;

- la proposition d’une stratégie pédagogique cohérente, la mise en évidence d’un enchaînement logique afin d’articuler les séances.

Le jury aurait apprécié : - une présentation structurée de la prestation du candidat (plan, introduction, conclusion) ; - une connaissance significative du champ lexical de la pédagogie ; - une tenue professionnelle rigoureuse lors de la pratique du soin d’hygiène du nourrisson, une

maîtrise des gestes techniques (lavage des mains, protocoles de soin et de bionettoyage) ; - une perception réaliste des caractéristiques des élèves poursuivant un cycle professionnel. Les

séquences proposées s’avèrent parfois mal situées dans le cursus de formation, les objectifs des séances sont trop nombreux ou ambitieux, ne renvoyant pas à une compétence évaluable.

3-3 Conseils aux candidats Afin de se préparer à cette épreuve, le jury conseille aux candidats : - de prévoir une tenue professionnelle adaptée aux pratiques de soins d’hygiène ; - de concevoir une pratique argumentée par des savoirs associés relevant des différents

enseignements que dispense un PLP sciences et techniques médico-sociales ; - d’effectuer un stage au sein de différentes structures médico-sociales (lieux des formations en

entreprise des élèves) afin d’actualiser, voire de s’initier aux pratiques professionnelles ; - de connaître la réglementation des périodes de formation en entreprise et des évaluations

certificatives (contrôle en cours de formation).

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4- ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ Sujet 1 Partie pratique Le jury attendait : - des connaissances actualisées en secourisme sur la conduite à tenir en cas de malaise où la

personne est consciente (alerte correctement donnée, position semi-assise, respiration facilitée, …) ; - un exercice pour l’atelier mémoire adapté aux personnes âgées : taille des caractères, aspect

ludique, thème … et réalisé avec soin ; - le respect des consignes données.

Partie pédagogique Le jury attendait :

- une situation temporelle précise de la séance dans la progression, celle-ci dispensée en terminale professionnelle comme le mentionnait le sujet ;

- une cohérence des outils et des supports pédagogiques utilisés en prenant en compte les caractéristiques des élèves (nombre, profil) et les objectifs fixés par l’enseignant ;

- des modalités et des critères d’évaluation des élèves pertinents. Au cours de l’entretien, le jury a apprécié des connaissances actualisées sur :

* les structures d’accueil pour personnes âgées, le vieillissement et ses pathologies, les notions d’autonomie et de dépendance, les méthodes d’animation et les projets d’animation ;

* la section BEP carrières sanitaires et sociales : les enseignements STMS, les périodes de formation en entreprise, le PPCP, le contrôle en cours de formation, …

Sujet 2 Partie pratique Le jury attendait :

- une réalisation soignée, originale et adaptée à l’âge des enfants (4 ans) ; - des commentaires pertinents sur les intérêts de cet atelier : développement de la motricité fine,

socialisation, connaissance des formes, des couleurs, … - une toilette de visage d’un nourrisson réalisée dans le respect :

- des règles d’hygiène (tenue professionnelle, cheveux attachés, lavage hygiénique des mains, bionettoyage du plan de travail et des matériels utilisés),

- des règles de sécurité (port et installation du nourrisson, surveillance constante), - des règles d’ergonomie (organisation du plan de travail, organisation temporelle, gestes et

postures adaptés), - d’économie (utilisation rationnelle de l’eau, des produits, des matériels à usage unique),

en veillant à communiquer avec l’enfant et le jury (transmissions, proposition spontanée de solutions correctives, pré-requis indispensables).

Partie pédagogique Le jury attendait :

- une présentation cohérente de la séance de techniques professionnelle relative à la toilette du visage du nourrisson comprenant :

* des objectifs réalistes et correctement formulés avec des verbes d’action, * une situation et une durée en adéquation avec une progression pédagogique se situant dans le cadre du référentiel, * un énoncé des pré-requis nécessaires et bien ciblés tant en sciences médico-sociales, qu’en biologie et techniques professionnelles, * un découpage logique des séances, * une stratégie pédagogique adaptée.

- des modalités et des critères d’évaluation de la séance clairement énoncés.

Au cours de l’entretien, le jury a apprécié : - des connaissances scientifiques, technologiques et professionnelles actualisées sur :

* les caractéristiques de la peau du nourrisson, les fonctions de la peau ; * la surveillance médicale de 0 à 6 ans ;

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* les modes de garde de 0 à 3 ans, les conditions d’admission en crèche collective, les modalités des périodes de formation en entreprise et du contrôle en cours de formation en BEP carrières sanitaires et sociales

- des connaissances sur la filière sanitaire et sociale : les secteurs d’intervention d’un PLP STMS, la pluridisciplinarité et la transversalité dans les enseignements, les modules, les modalités de formations des professionnels de la petite enfance.

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CONCLUSION GÉNÉRALE

La session 2006 du CAPLP interne Sciences et techniques médico-sociales présentait 10 postes pour le concours interne et 7 postes pour le CAER. Le concours interne est extrêmement sélectif puisque 228 candidats ont été présents à l’épreuve d’admissibilité (pour 400 inscrits). L’absentéisme a légèrement augmenté : 43% à l’épreuve d’admissibilité (il était de 37% à la session 2005). Pour le concours interne, les dix postes ont été pourvus ; pour le CAER, aucun poste n’a été pourvu. Les deux épreuves qui composent le concours sont complémentaires pour apprécier les aptitudes des candidats. L’épreuve d’admissibilité évalue les connaissances sur deux disciplines qui fondent les enseignements qui relèvent de la responsabilité des PLP STMS dans les formations sanitaires et sociales en lycées professionnels :

- les sciences médico-sociales impliquant une mise à jour et une culture juridique, sociologique, économique …

- les sciences biologiques nécessitant des connaissances bien structurées en biologie humaine, en microbiologie et en physiopathologie.

Trop de candidats négligent cette double exigence et ne préparent pas suffisamment les connaissances de base nécessaires à l’épreuve. La moyenne de l’épreuve reste encore faible 6,25 (5,31 en 2005). L’épreuve d’admission est une épreuve à caractère pratique et pédagogique. Elle a pour but d’évaluer les compétences du candidat à situer et à conduire une activité pratique dans un contexte professionnel et à l’inclure dans les enseignements dont un professeur STMS peut avoir la responsabilité. Une bonne perception du fonctionnement des institutions est ici indispensable pour construire des activités et un enseignement adaptés aux finalités des sections concernées. Les deux épreuves nécessitent un entraînement à la structuration et à la rédaction des connaissances, scientifiques et didactiques, assorti d’une bonne organisation de la réflexion et de qualités rédactionnelles et oratoires qui ne peuvent s’improviser le jour du concours. Les candidats doivent se préparer dans la perspective des enseignements relevant du professeur de lycée professionnel en sciences médico-sociales et ne pas se limiter au BEP Carrières sanitaires et sociales. Les candidats sont invités à lire attentivement la réglementation du concours interne pour la session à laquelle ils s’inscrivent.

Le jury tient à remercier Monsieur le Proviseur du lycée Marcel Cachin de Saint-Ouen ainsi que toute son équipe pour l’accueil et l’aide efficace apportés tout au long de l’organisation et du déroulement de ce concours qui a eu lieu dans d’excellentes conditions.

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ENSEIGNEMENTS ASSURÉS PAR LES PROFESSEURS SCIENCES ET TECHNIQUES MÉDICO-SOCIALES

DE LYCÉE PROFESSIONNEL Les professeurs de Sciences et techniques médico-sociales de lycée professionnel enseignent, dans l’état actuel des diplômes existants ou rénovés, en sections de BEP Carrières sanitaires et sociales, de CAP Petite enfance, en Mention complémentaire Aide à domicile, éventuellement en sections préparatoires au diplôme professionnel d’aides soignants (1), d’auxiliaires de puériculture (1), au diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale. Ils sont compétents pour enseigner en baccalauréat professionnel Services de proximité et vie locale. Les enseignements qu’ils assurent sont : - les techniques professionnelles sanitaires et sociales (soins d’hygiène et de confort, aide aux activités motrices, prévention et sécurité, animation, acquisition et développement de l’autonomie), les techniques de décontamination, de désinfection et de stérilisation, appliquées au secteur sanitaire. - les enseignements théoriques liés à ces techniques : * les sciences médico-sociales * la biologie humaine qui intègre l’hygiène, la prévention et des éléments de physiopathologie * la microbiologie générale et appliquée (2) * l’ergonomie, l’organisation et la qualité de service * la technologie des produits et des équipements se rapportant aux techniques. - les enseignements professionnels (théoriques et pratiques) du baccalauréat professionnel Services de proximité et vie locale. (1) s’ils possèdent les titres (D.E d’infirmier ou D.E de puéricultrice) et l’expérience professionnelle requis par la réglementation. (2) cet enseignement est associé aux techniques de décontamination, de désinfection et de stérilisation.

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BIBLIOGRAPHIE II s'agit d'une bibliographie indicative et non exhaustive. Parfois redondante sur certains thèmes, elle peut cependant apporter des éclairages différents. Il sera néanmoins nécessaire d'effectuer un choix. Certains ouvrages sont d'un niveau universitaire, d'autres sont d'un niveau plus simple et peuvent parfois permettre une première approche du sujet. Pour les sciences médico-sociales, les candidats pourront également se documenter au Réseau National Ressources en Sciences et Techniques Médico-Sociales (RNRSMS) (Lycée Jean Jaurès - 280 avenue Jean Jaurès, 92290 CHATENAY MALABRY -tél.: 01 40 83 40 53- Adresse électronique du RNRSM @ac-versailles.fr site : http//www.ac-créteil.fr/sms) LÉGISLATION ET ACTION SANITAIRE ET SOCIALE

Droit de la Sécurité sociale JJ. DUPEYROUX - Précis - Ed. DALLOZ

Droit de la Santé publique J. MOREAU D. TRUCHET - Mémento - Ed. DALLOZ

L'Aide sociale aujourd'hui, après la décentralisation, A. THEVENET - Ed ESF

Action et aide sociale E. ALFANDARI - Précis - Ed. DALLOZ

Les institutions et organismes sociaux VERDIER - Ed ESF

Santé publique DION, G.BRUCKER, D. FASSIN - Ed Ellipses

Manuel de santé publique LEVY, CAZABAN, DUFFOUR, J0URDAN - Ed MASSON

Les institutions sanitaires et sociales D.CECCALDI (manuel) - Ed. FOUCHER

L'organisation de la santé et de l'action sociale D. MOULINOT - D. ROGEAUX (manuel) - Ed. FOUCHER

Droit constitutionnel et institutions politiques B. JEANNEAU - Ed. DALLOZ

Droit administratif RIVERO - Précis - Ed. DALLOZ

Droit du travail G. LYON-CAEN, J. PELISSIER - Précis - Ed. DALLOZ

Droit du travail, RIVERO, J. SAVATRIER - Ed PUF - Collection Thémis

Droit Civil, 3. CARB ONNIER - la famille- Ed PUF - Collection Thémis

Droit Civil, DUPONT DELESTRAINT - Ed. DALLOZ Capacité en droit

Choisir toujours les éditions les plus récentes et ajouter des revues. BIOLOGIE

Manuel d'anatomie et de physiologie, S. H. NGUYEN - Institut de formation en soins infirmiers. Ed.

LAMARRE

Anatomie et physiologie humaine, E. MARIEB - Ed. DE BOECK Université

Précis d'anatomie et de physiologie (texte et atlas), M. LACOMBE - Ed. LAMARRE

Précis de physiologie, A. CALAS, J.F. PERRIN, C. PLAS, P. VANNESTE- Ed. DOIN

Biologie humaine, J. FIGARELLA, M. ACHARD, N. PIERRE, P. BOURGOGNE- Ed. LANORE

Microbiologie, PRESCOTT, MORLEY, KLEIN, - Ed. DE BOECK Université

Cours de microbiologie générale A. MEYER, H. LECLERC, J. DEIANA, - Ed. DOIN SCIENCES MÉDICO-SOCIALES Pharmacie, J. CHALEON - Ed. MALOINE

Communication et réseaux de communication, R. MUCCHIELLI - Ed. ESF

Les bases de la communication humaine, MYERS - Ed. MAC GRAW HILL

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Comment la parole vient aux enfants, BOYSSOU, BARDIES - Ed. Odile JACOB

Les crèches, F. DAVIDSON, P. MAGUIN - collection la vie de l'enfant - Ed. ESF

La commune et l'enfant, M.P. BELHOMME, N. GROS VERHEYDE, E. STROESSER, A. VANDENBROUCK - Les guides de l'action locale - Ed. FOUCHER

Elever un enfant handicapé, C. Délia CONTRA DE - Ed ESF

Le vieillissement, R. LADISLAS - collection "La croisée des sciences" - Ed. CNRS - BELIN

Vieillissement et gériatrie : les bases physiologiques P.S. TIMIRAS, - Presses de l'université Ed MALOINE

Dossiers documentaires (adolescence, drogues et toxicomanies, le médicament ...) Ed. INSERM - NATHAN

Actualité et dossier en santé publique, trimestriel, (soins palliatifs et accompagnement, maladies et risques émergents, la santé des jeunes, santé et environnement, ....) - Documentation Française TECHNIQUES SANITAIRES ET SOCIALES - ANIMATION

Médecine et soins infirmiers, A.SCHAFFER, N. MENCHE - Ed MALOINE

L'observation Aide soignante, M.O.RIOUFOL - Ed. MASSON

Fiches de soins T1 - les règles d'OR de l'aide soignant, M.O.RIOUFOL - Ed. MASSON

La toilette dévoilée M.A. DELOMEL, Ed. Seli Arslan

La personne âgée, rôle de l'aide soignant, BEAULIEU - Ed. MASSON

Préparation au CAFAD, J. GASSIER, C.MOREL HAZIZA - Ed. MASSON

Personnes âgées : une approche globale de soins par besoins, L. BERGER, D. MAILLOUX, POIRIER,

collection Sciences Infirmières - Ed. MALOINE

Techniques de manutention, M. AUTISSIER - Ed. LAMARRE

Pratiques de l'ergonomie à l'hôpital, R.VILLATTE, C.GADBOIS, - INTEREDITIONS

Pratiquer... animation pour les personnes âgées, S. et J. CHOQUE - Ed. LAMARRE

La personne âgée n'existe pas, J. MESSY - Petite bibliothèque PAYOT

Enseigner la relation d'aide, CHALIFOUR - Ed. LAMARRE

Nouveaux cahiers de l'infirmière (N°5 Hygiène, ...) - Ed. MASSON

Hygiène et prévention des infections nosocomiales, M. GODART - Ed. MASSON

Guide de l'auxiliaire de puériculture, GASSIER, GEORGIN - Ed. MASSON

Fiches de jeux - Ed. FRANCA

Animation - collection de 0 à 7 ans -Ed. FLEURUS

L'animation de groupes de culture et de loisirs, E. LIMBOS - Ed ESF

L'animation (mensuel pratique de l'animation éducative, sociale, sportive et culturelle).

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DÉFINITION DES EPREUVES

CAPLP CONCOURS INTERNE - SECTION SCIENCES ET TECHNIQUES MÉDICO-SOCIALES (arrêté du 7- 7- 2000 - JO du 29- 7- 2000)

A - Épreuve écrite d'admissibilité : Étude scientifique et technique. Cette épreuve permet d'évaluer les connaissances du candidat : - en biologie humaine et en microbiologie générale et appliquée ; - en sciences médico-sociales. La documentation scientifique et technique fournie au candidat peut comprendre notamment : - des textes législatifs et réglementaires ; - des schémas, des graphes, des fiches techniques ; - des articles ou des extraits d'articles ou de banques de données ; - des documents professionnels des secteurs sanitaire et social. Il peut être demandé au candidat : - d'expliciter ou de développer certains aspects inclus dans le dossier ; - de conduire une analyse des solutions fournies ou de proposer des solutions ; - d'exploiter la documentation donnée ; - de mettre en valeur les points essentiels du sujet traité. L'épreuve permet d'évaluer : - le niveau et l'actualité des connaissances ; - la pertinence des analyses conduites ou des solutions proposées ; - l'aptitude à exploiter une documentation ; - la pertinence des points clés identifiés ; - la qualité des documents produits, la rigueur du vocabulaire technique ; - la clarté et la rigueur de l'expression écrite et de la composition.

Durée de l'épreuve : six heures. Coefficient 1.

B - Épreuve d'admission : Exploitation pédagogique d'un thème technologique.

Cette épreuve permet d'évaluer les savoirs et savoir-faire caractéristiques des champs technologiques et des métiers correspondant à la discipline et de les exploiter à des fins d'enseignement. Le sujet proposé nécessite la conception, l'organisation et/ou la mise en œuvre d'une activité de travaux pratiques. Le candidat est conduit à : - analyser, concevoir, organiser et/ou mettre en œuvre l'activité pratique demandée ; - évaluer la qualité des résultats obtenus ; - à partir de l'activité pratique définie, proposer une exploitation pédagogique se référant au programme d'une classe de certificat d'aptitude professionnelle, de brevet d'études professionnelles ou de baccalauréat professionnel précisée par le jury ; cette exploitation pédagogique peut comprendre une ou plusieurs séquences d'enseignement ; elle doit permettre au candidat de : • définir les objectifs de l'exploitation pédagogique qu'il propose ; • situer sa ou ses séquences d'enseignement dans la progression de l'année ; • justifier les choix pédagogiques retenus (cours, travaux pratiques, travaux dirigés, modes d'organisation

et stratégies) pour atteindre les objectifs fixés ; • préciser les documents utilisés par le professeur, ceux qui sont remis aux élèves ainsi que les matériels

et les équipements utilisés ; • indiquer les modalités d'évaluation prévues.

L'épreuve permet d'évaluer : - la pertinence de l'organisation proposée ; - la maîtrise des savoirs et savoir-faire caractéristiques du champ technologique et professionnel concerné ; - le niveau de la réflexion pédagogique conduite par le candidat ; - la connaissance des contenus d'enseignement et des finalités de la discipline et de la spécialité ; - la qualité des documents techniques produits ; - les qualités d'expression et de communication.

Durée de l'épreuve : six heures. Coefficient 2.

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PROGRAMME PERMANENT DES CONCOURS EXTERNE ET INTERNE DU CAPLP Section sciences et techniques médico-sociales

Note du 3-5-2002 Sciences biologiques et médicales

1 - Biochimie et biologie moléculaire 1.1 Composition de la matière vivante. 1.2 Structure des biomolécules : protides, glucides, lipides, acides nucléiques. 1.3 Fonction des protéines : rôle structural, rôle catalytique, rôle immunitaire. 1.4 Éléments de bio-énergétique : oxydations cellulaires et production d'énergie, couplages énergétiques. 1.5 Bilans chimiques et énergétiques des principales voies métaboliques. 1.6 Génétique moléculaire - réplication de l'ADN. - transcription de l'ADN. - traduction protéique ; code génétique. - organisation du génome chez les procaryotes et les eucaryotes. 2 - Biologie humaine et physiopathologie 2.1 Biologie cellulaire - structure et ultra structure cellulaires. - rôle des organites cellulaires. - le cycle cellulaire et sa régulation. - l'organisation tissulaire et les principaux types de tissus. - les dérèglements du fonctionnement de la cellule : les cancers. 2.2 Fonctions de nutrition 2.2.1 Milieu intérieur et sang : compositions et rôles 2.2.2 Cœur et circulation sanguine - cœur : anatomie et histologie, automatisme cardiaque, révolution cardiaque, contrôle de l'activité du cœur. - circulation dans les vaisseaux ; pression artérielle. - maladies cardio-vasculaires : athérosclérose, infarctus du myocarde. - prévention des maladies cardio-vasculaires. 2.2.3 Digestion et absorption intestinale - organisation générale de l'appareil digestif. - sécrétions digestives : rôles. - motricité et transit. - absorption intestinale et transport des nutriments. 2.2.4 Res piration - organisation générale de l'appareil respiratoire. - transport des gaz respiratoires par le sang. - échanges gazeux pulmonaires et tissulaires. - prévention des affections respiratoires. 2.2.5 Physiologie rénale - organisation générale de l'appareil urinaire. - anatomie et histologie du néphron. - formation de l'urine. - régulation de la composition et du volume des liquides extracellulaires. - incontinence urinaire. 2.3 Fonctions de relation et d'information 2.3.1 L'appareil locomoteur - le squelette : organisation générale. - les muscles squelettiques : structure, ultra-structure et propriétés des fibres musculaires striées et des muscles squelettiques. - la contraction musculaire. - processus traumatiques et dégénératifs de l'appareil locomoteur. - adaptation des gestes et des postures. 2.3.2 Système nerveux cérébro-spinal - le tissu nerveux : structure, ultra-structure et propriétés du neurone et du nerf. - transmission synaptique neuro-neuronique et neuro-musculaire. - moelle et activité réflexe : tonus musculaire. - fonctions sensorielles : vision, audition. - fonctions motrices : motricité pyramidale et extra-pyramidale. - hygiène du système nerveux. - maladies neuro-dégénératives.

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2.3.3 Système nerveux végétatif - système nerveux végétatif afférent et efférent. - médullosurrénales. - réflexes végétatifs. 2.3.4 Système endocrinien - mode d'action des hormones - pancréas endocrine et régulation du métabolisme des glucides et des lipides ; diabète pancréatique. - complexe hypothalamo- hypophysaire. 2.4 Maintien de l'intégrité de l'organisme : mécanisme de l'homéostasie - rôle intégrateur du foie dans l'organisme. - régulation de la glycémie. - thermorégulation. 2.5 Transmission de la vie 2.5.1 Organisation de l'appareil génital. 2.5.2 Gamétogenèse. 2.5.3 Déterminisme neuro-hormonal de la physiologie sexuelle. 2.5.4 Fécondation. 2.5.5 Maîtrise de la reproduction. 2.5.6 Gestation et surveillance de la grossesse. 2.5.7 Éléments de génétique : - hérédité autosomique et hérédité liée au sexe. - aberrations chromosomiques et anomalies géniques. 2.5.8 Physiologie et pathologie néonatales - caractéristiques anatomiques et physiologiques du nouveau-né. - pathologies néo-natales : prévention. 3 - Immunologie 3.1 Tissus et cellules de l'immunité. 3.2 Immunité non spécifique - barrières cutanéo-muqueuses, flore commensale. - la réaction inflammatoire et la phagocytose. - le complément. - cytokines et cellules cytotoxiques non spécifiques. 3.3 Immunité spécifique 3.3.1 Immunité humorale - les antigènes. - les anticorps : diverses classes d'immunoglobulines solubles et membranaires ; rôle des anticorps ; origine des anticorps. - la réaction antigène-anticorps :caractéristiques, principaux types. 3.3.2 Immunité à médiation cellulaire - lymphocytes T - cellules présentant l'antigène. - médiateurs chimiques : cytokines et lymphokines. - mode d'action des lymphocytes T cytotoxiques et des lymphocytes T auxiliaires. 3.3.3 Dysfonctionnements du système immunitaire - les réactions d'hypersensibilité. - les déficits immunitaires. 3.3.4 Applications médicales - vaccination et sérothérapie. - greffes et transplantation d'organes. 4 - Microbiologie générale et appliquée 4.1 Morphologie, structure, ultra-structure de la cellule bactérienne. 4.2 Physiologie bactérienne : nutrition et croissance, types respiratoires, sporulation. 4.3 Pouvoir pathogène des bactéries : virulence, toxines 4.4 Agents anti-microbiens - agents physiques - agents chimiques : désinfectants et antiseptiques, antibiotiques 4.5 Éléments de virologie - structure et classification des virus - infection virale 4.6 Les maladies infectieuses et leur prévention 4.6.1 Définition, épidémiologie, principales phases d'une maladie infectieuse 4.6.2 Méthodes et moyens de diagnostic

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4.6.3 Prophylaxie générale : action au niveau des réserves d'agents pathogènes ; action au niveau des vecteurs de contamination, action au niveau de l'hôte réceptif. 4.6.4 Prophylaxie en milieu hospitalier : asepsie et antisepsie, désinfection, décontamination, stérilisation.

Sciences médico-sociales

1 - Les institutions politiques, administratives et judiciaires - Les institutions politiques : constitution de 1958, organisation des pouvoirs publics. - L'organisation administrative : . centralisation, déconcentration, décentralisation ; . la région ; . le département ; . la commune ; - Les institutions judiciaires. 2 - Environnement rural et urbain - Données démographiques, sociologiques. - Évolution, incidences sociales et politiques de la ville. 3 - Enfance et famille - Données démographiques, - Sociologie de la famille : structure, fonctions, évolution. - Droit de l'enfance et de la famille : mariage, divorce, filiation, autorité parentale, adoption... 4 - Travail et emploi - L'emploi : structure sociologique, actions et mesures en faveur de l'emploi. - Le travail : contrat de travail, conventions collectives, santé et sécurité des travailleurs. 5 - La santé - Notion de santé, éducation sanitaire, promotion de la santé et déterminants de l'état de santé des populations. - Indicateurs de santé et état sanitaire de la France. - Les altérations de la santé : . la maladie : aspects psychologiques, sociologiques et économiques, différents critères de classification ; . l'accident : aspects psychologiques, sociologiques et économiques, différents types, causes. - Le système de santé en France : . organisation des professions de santé, déontologie et éthique médicale, responsabilité médicale ; . les structures administratives ; . les équipements sanitaires ; . la politique de santé : planification sanitaire, prévention générale et spécifique (maladies à incidence sociale, accidents, handicaps) ; - Économie de la santé : dépenses de santé, facteurs de consommation, maîtrise des dépenses de santé. 6 - Spécificité de certaines catégories de population et réponses institutionnelles 6.1 Caractéristiques des catégories de population - L'enfant : . développement psychomoteur, intellectuel, affectif, social ; . problèmes médico-sociaux (prématurité, troubles du comportement, éléments de pathologie, maltraitance). - L'adolescent : . caractéristiques physiologiques et psychologiques ; . conduites à risque (MST, toxicomanies licites et illicites, suicide, délinquance, violence, échec scolaire...). - La femme enceinte : . caractéristiques physiologiques et psychologiques de la femme enceinte, accouchement sous X ; . hygiène et surveillance ; . maîtrise de la reproduction, interruption volontaire de grossesse, procréation médicalement assistée. - La personne âgée : . données démographiques, autonomie ; . le vieillissement : caractéristiques, facteurs de longévité, incidences économiques et sociales. - Les personnes handicapées : . différents types et causes ; . . aspects psychologiques et sociologiques. - Les exclus : . caractéristiques et facteurs d'exclusion. 6.2 Réponses institutionnelles 6.2.1 Réponses institutionnelles générales. - Les services sociaux, les centres sociaux, les structures associatives. 6.2.2 Réponses institutionnelles spécifiques : prévention, prise en charge sociale et médico-sociale.

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- L'enfant, l'adolescent, la famille : . établissements et services assurant l'accueil et la garde de l'enfant ; . le service de protection maternelle et infantile ; . le service d'aide sociale à l'enfance ; . la protection de l'enfance en danger ; . les prestations familiales ; . l'institution scolaire ; . le service de promotion de la santé en faveur des élèves ; . le centre de planification et d'éducation familiale. - La personne âgée : . les structures destinées aux personnes âgées (d'hébergement et de maintien à domicile) ; . les revenus. - Les personnes handicapées : . prévention des handicaps : primaire, secondaire et tertiaire ; . insertion et intégration ; . les structures de prise en charge ; . les structures pour adultes handicapés ; . les structures pour enfants handicapés ; . les revenus et prestations sociales. - Les exclus : . prévention, politique de lutte contre l'exclusion. 7 - L'action sociale 7.1 Les systèmes de protection sociale - Systèmes de protection sociale français : . la sécurité sociale ; . l'aide sociale ; . la mutualité ; . l'assurance ; . l'indemnisation du chômage. - Systèmes de protection sociale européens. 7.2 Politique d'action sociale - Actions sociales de l'État et des collectivités territoriales. - Actions sociales du secteur associatif.

Technologie et ergonomie

1 - Techniques de soins, d'hygiène corporelle et de confort (nourrisson, jeune enfant, personne âgée et personne handicapée) : habillage, change, toilette, installation, aide au déplacement, prise des repas. 2 - Techniques de prévention, de sécurité et de secourisme Conduite à tenir en cas de : - plaie ; - brûlure ; - chute ; - hémorragie ; - introduction de corps étrangers, absorption de produits toxiques ; - hypothermie, hyperthermie ; - malaises ; - altération des fonctions vitales. 3- Techniques éducatives et d'animation - fabrication d'éléments supports d'activités socio-éducatives et de loisirs - techniques de jeux et de loisirs : . jeux individuels, jeux de groupe ; . récits, contes ; . commentaires de vidéos, de films ; . chants, expression musicale, expression corporelle ; . activités manuelles ; . activités extérieures. - techniques d'animation : . élaboration de projets d'activités ; . modes d'animation ; . conduite de débats.

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4 - Réglementation régissant les établissements d'accueil 5 - Compétence des personnels 6 - Ergonomie La présente note abroge et remplace à compter de la session 2003 des concours, le programme de la section sciences et techniques médico-sociales, qui était défini par la note du 3 septembre 1991, publiée au B.O. spécial n° 8 du 12 septembre 1991 (p.125 à 128) pour le concours externe, et par la note du 2 septembre 1991, publiée au B.O. spécial n° 8 du 12 septembre 1991 (p. 145 à 148) pour le concours interne.

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