Mini Urbania Dare to Care

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Mini spécial Dare to Care

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Nombre de spectacles donnés par les artistes DTC en 2010

mais ça n’a rien à voir avec le passé punk de l’entreprise.

20 artistes actifs chez

Dare To Care.

3 Nombre de fois où les pompiers sont venus chez DTC parce que le booker, Michaël (aka Dyna-Mick), avait fait brûler des affaires sur le poêle.

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Nombre de passes VIP suspendues derrière le bureau d’Éli, le président de DTC. Ça, c’est seulement celles qu’il n’a pas perdues dans les shows.

3898 Nombre d’heures de

bénévolat que la mère d’Éli, le fondateur, a données

à Dare To Care en 10 ans.

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Nombre de covers qu’Urbania a consacré à des artistes de Dare To Care?

5 ,00 $

Nombre de Félix remportés par les artistes de DTC. Nombre de prix GAMIQ et MIMI mis ensemble? Vraiment plus.

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ier représente des artistes anglophones, et le deu

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francophones. Ou à peu près.

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albums sont parus sur DTC-Grosse Boîte. C’est autant que Sir Elton John dans toute sa carrière.

11

Prix d’un lunch préparé par SuperSauce-Sonia, productrice déléguée, pour les employés de DTC. Nombre de lunchs que la comptable Valérie achète à Sonia chaque semaine? 5. « J’haïs ça faire des lunchs ».

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DTC EN CHIFFRES

90

Nombre de covers que le Nightlife a consacrés aux artistes de Dare To Care.

Mettons qu’on feel un peu cheap…

TropNombre de personnes qui parlent de

leur groupe de musique du monde à des employés de Dare To Care dans l’espoir

d’être endisquées.

57 VIP

7Nombre de fois qu’on a entendu l’expression « s’a coche » dans une même journée chez DTC. On pense que ça veut dire « fiable ». Comme dans la phrase : « On est full s’a coche pour payer les artistes le soir même des shows. »

Tic TacTic Tac

Tic TacTic Tac

14

2 Quand on a voulu rendre hommage à Dare To Care pour leurs dix ans, on savait déjà que c’était un label cool, mais on n’avait pas réalisé la place que leurs artistes occu-paient dans notre iPod (à peu près 99 %), et dans nos vies. On s’est rappelé avoir écouté Malajube dans l’autobus à -40°C et s’être senti comme un ours polaire, on s’est remémoré un obscur show de We Are Wolves dans un loft de Montréal, on a réalisé que toutes les filles de notre entourage trippaient sur Jimmy Hunt, et on s’est souvenu avoir fait Montréal-Paris de nuit en écoutant Cœur de pirate. Parce que Dare To Care, c’est aussi son pendant franco, Grosse Boîte, avec ses Avec pas d’casque, Tricot machine et Bernard Adamus. Après avoir rencontré les gens de Dare To Care en personne, on a compris que c’était bien plus qu’une compagnie qui vendait des records. C’est comme une entre-prise de confection de bonne musique à l’esprit un peu punk, qui fait les choses à sa manière et qui défie les conventions.

Longue vie! L’équipe d’Urbania

10 chandellespour un label

éditeur Philippe Lamarre rédactrice en chef Catherine Perreault-Lessard coordonnatrice Annie Brissette Textes Judith Lussier Photos Christian Blais conception graphique Sébastien Bisson impression Litho Mille Iles Imprimerie

correctrice Violaine Ducharme distribution lmpi. Le contenu d’Urbania ne peut être reproduit, en tout en en partie, sans le consentement écrit de l’éditeur. Urbania est toujours intéressé par vos idées, articles, photos et illustrations : [email protected] issn 1708-0320 poste-publications Inscription #40826097 Pap-no d’enregistrement 10999 magazine Urbania 1435, rue saint-alexandre, bureau 700. montréal (québec) h3a 2g4 · tél. : 514.989.9500 téléc. : 514.989.8085 · [email protected] · www.urbania.ca ·

www.dtc.com

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« J’ai tenté (sans succès) de jouer des maracas au show de Jimmy Hunt. En voulant me pousser en douce, j’ai débranché son fil de guitare. Bravo. »— Sonia Bergeron

productrice déléguée - division spectacle

« Ce que j’ai appris chez DTC, c’est que tu peux toujours t’en sortir, tant que tu portes des jeans, un hoodie et que tu maîtrises Excel. »— Laurie Boisvert

chargée de projets d’Eli Bissonnette

« Chez DTC, ce que j’aime le plus, c’est manger des gâteaux à 16h pour fêter tout et rien, et boire du scotch avec le patron. »— Marie Létourneau

relationniste de presse

« Pour leur anniversaire, je souhaite aux employés de DTC de déménager leur bureau dans le Manoir Moulinsart de Pauline Marois à l’Île-Bizard. » — Carl-Éric

de Panache

« Depuis que je suis rentrée à la maison avec un Félix sous le bras, j’ai obtenu le respect éternel du concierge dans mon bloc. »— Valérie Bourdages

comptable

« Eli a insisté pour que le nom du groupe soit de couleur argent sur notre troisième album. C’est le meilleur conseil que le band n’a jamais reçu. » — Serge Nakauchi

Pelletier de Pawa up First

« Au bureau, mon statut de fille de la campagne m’a donné une réputation de femme à tout faire. » — Nathalie Gingras

chargée de projets

« Quand Eli m’a contactée via Facebook, 1. je savais pas c’était qui, 2. je pensais que c’était une fille. Quand j’ai su que c’était le gars de Dare To Care, je lui ai tout de suite envoyé nos maquettes. »— Fanny Bloom

de La patère rose

« Le meilleur conseil que j’ai reçu de Dare To Care, c’est : Tu peux dire “non”. Ça et “Keep la vibe Manon”. » — Bernard Adamus

« Pour les dix ans de Dare To Care, je leur souhaite une grosse piñata pleine de subventions. » — Jimmy Hunt

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s.« Tu sais que t’es signé chez Dare To Care quand les Anne Geddes deviennent pour toi un groupe culte. » — Cœur de pirate

« En travaillant chez Dare To Care, j’ai appris à DIYer ma vie. »— Annie Quenneville

rédactrice

« Je les ai convaincus de nous signer en envoyant une maquette sur Maxell 60 minutes à “Care To Dare”. » — Mario Goyette

des frères Goyette

« Le double-dip, c’est pas bien. Voilà ce que j’ai appris depuis que je suis chez DTC. »— Claire Morel coordonnatrice des éditions

« La chose la plus folle que j’ai faite chez DTC, c’est construire un radeau pendant trois jours pour partir à la recherche d’une sirène. »— David Valiquette producteur / réalisateur

« Une chose que j’ai bien comprise depuis que je suis ici, c’est que les gens qui travaillent dans le domaine de la musique devront rouler en bicyclette encore longtemps. » — Michaël Bardier

agent de spectacles

« Chez DTC, j’ai appris: devant un coup de Jarnack, y a rien que les peureux qui reculent. Parole de Pepère. » — Catherine Leduc

de Tricot machine2001Est.

« À la fin du party de Noël de DTC, quand la musique s’est arrêtée, la foule s’est mise à chanter Bons baisers de Fort de France de la Compagnie Créole. Ça, je vais m’en souvenir longtemps! »— Guillaume Fontaine chargé de projets

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Dis-moi oui,Dare To Care, c’est comme une famille, avec un bon père à sa tête, Eli Bissonnette. Mais ce qui intrigue tout le monde, c’est comment il fait pour déceler les talents. Urbania a tenté de percer le mystère.

Petit homme discret, Eli a toujours trippé sur les mai-sons de disques. À 15 ans, aussi geek que mélomane, il regardait au dos des albums afin de savoir qui les produisait. « J’ai découvert plein d’artistes dans les catalogues des labels », se souvient-il. C’était avant l’Internet. Il avait donc plus d’un modèle lorsqu’il a démarré Dare To Care. Il savait déjà qu’il imprimerait des vi-nyles, même si ça ne deviendrait tendance aux dires des journalistes mainstream qu’en 2008. «Pour moi, il n’y a pas de retour du vinyle, dit Eli. J’en ai toujours acheté, et on a toujours su qu’on en produirait. » Aussi inspiré par la maison de disques américaine Subcity Records, Eli décide de donner une partie des profits de Dare To Care à des œuvres caritatives. « C’était une fausse bonne idée, admet-il aujourd’hui. Plusieurs de nos artistes ne vivaient même pas de leur art, ça n’avait pas beaucoup de sens d’envoyer un chèque de 32$. » Maintenant, les artistes donnent ce qu’ils ont de mieux, concerts-bénéfices ou billets pour encan. Le label demeure punk dans l’esprit. Les premiers groupes à avoir été signés chez Dare To Care n’ont, en fait, jamais été signés. « On avaient des relations pri-vilégiées avec nos artistes qui faisaient qu’on n’avait pas vraiment besoin de contrats », indique Eli, cachant mal le fait qu’il ne savait pas vraiment comment ça se signait, à l’époque, des contrats.

Au début, cette relation privilégiée se traduit par des soirées de bricolage, où chacun des membres d’un groupe se réunit avec Eli pour assembler avec artisa-nat les pochettes de leur album. « C’était à la fois par économie et pour le fun, dit Eli. On a arrêté quand ça a cessé d’être le fun » (NDLR : Après 7000 copies du Compte Complet de Malajube). Pour identifier ceux sur qui ils jetteront leur dévo-lu, les Dareto se rassemblent deux fois par année chez Laurie, la directrice, commandent de la pizza et de la bière, et écoutent, lors d’un exercice sérieux et exté-nuant, les candidats à l’endisquement. Seul critère de sélection : « Il faut que ce soit bon, résume Eli. Les gens disent que j’ai du flair, mais je préfère dire que j’ai du goût. Je ne me dis jamais “hey, ça, ça va pogner”! »

Et lorsque la chicane ne pogne pas assez, Eli n’hésite pas à se faire l’avocat du diable. « Quand tout le monde ne voit que du positif à un artiste, j’essaie de soulever les points négatifs. » Et quand l’inverse arrive, on peut s’en mordre les doigts. « Je leur rappelle souvent la fois où ils m’ont convaincu de ne pas signer ce groupe qui a connu du succès par la suite. » Non, Eli n’a jamais voulu nous révéler de quel groupe il s’agissait. Le patron de la boîte taquine ses employés avec ça, mais au fond il les aime bien. « Ce sont tous des mélo-manes. Chez Dare To Care, même notre comptable est une fan de musique. Je la voyais dans les shows depuis 12 ans, c’est pour ça qu’on l’a engagée. » Quant à ses artistes, Eli en parle comme de ses propres enfants, qu’il élève avec amour. Si des groupes comme Malajube ne requièrent pas trop d’attention, d’autres artistes ont carrément besoin de se faire prendre par la main. « Je suis un filtre à “pas bon”. Quand j’entends un son qui ne marche pas, je leur dis », ex-plique Eli. C’est un peu ça, Dare to Care : prendre soin de ses artistes, du début à la fin. Mais tout ça ne nous dit pas vraiment d’où vient le pif d’Eli. On soupçonne de plus en plus sa moustache. EliLes gens disent que j’ai du fLair, mais je préfère dire que j’ai du goût.

2000 Alors que MySpace n’existe pas encore et que Napster fait freaker l’univers musical, deux musiciens — Eli Bissonnette de Naked N’ Happy et Hugo Mudie des Sainte Catherines — décident de créer un label.

2001 Naked N’ Happy And Friends Live At L’X est le premier disque produit par l’étiquette. Ceux qui se souviennent des concerts à l’X se rappelleront de… pas grand-chose en fait. Mais c’était mémorable.

2004 L’expression «maison de disques» prend tout son sens alors qu’Eli prend à lui seul les rennes de l’entreprise depuis son appart.

2005 Le premier vrai de vrai album (pas une réédition, pas un vinyle, pas une compil), sort : Fallout Project. C’est le 15e disque de Dare to Care.

LAPETITEHISTOIRE

DTC

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Dare To Care et Bonsound, dans le fond, c’est presque pareil? Oui, mais c’est eux qui nous ont copié. Nous, on a toujours tout fait, de la gérance au booking en passant par l’impression de disques. Qu’est-ce qui explique l’arrivée de vos deux boîtes presque en même temps? Nos compagnies sont nées dans la tourmente. Avant, les artistes cher-chaient seulement à se faire signer par une maison de disques, parce que c’était encore payant. Aujourd’hui, pour survivre, ils doivent diversifier leurs revenus, notamment avec les spectacles. Et pour y arriver, ils ont besoin de bookers et de relationnistes de presse. C’est pour leur offrir ces services à un prix abordable qu’on a créé nos entreprises. Les maisons de disques indépendantes ont permis d’apporter une certaine structure à l’underground. Si on était pas là, les ar-tistes seraient obligés de tout faire par eux-mêmes. Nous, on peut les amener plus loin. Est-ce que c’est ça qui a fait émerger Montréal, com me v i l le mu sica le ? C’est important pou r nous que de petits groupes s’illustrent à South By Southwest, à Paris, à New York, etc. C’est sûr que ça apporte une certaine couleur à la ville. Il y a un esprit, une personnalité qui se dégage de Bonsound et de Dare To Care.

C’est quoi la personnalité de Dare To Care? C’est dur à dire. Il y a un monde entre We Are Wolves et Tricot machine. Ce qui ressort de leur catalogue, c’est qu’il y a un soin, une qualité. Je ne vais pas nécessaire-ment aimer tout ce qui sort de là, mais je sais que c’est réfléchi. Mais c’était pas un peu broche à foin, au début? Dare To Care avait surtout des petits groupes punks, mais c’était admirablement sérieux et assez bien éta-bli. Ils faisaient plusieurs sorties par année, mais c’était quand même très Do-It-Yourself. Est-ce que vous êtes jaloux l’un de l’autre pour certains artistes? Pas vraiment. Depuis qu’on leur a laissé les Anne Geddes, je crois qu’on est quittes.

Qu’est-ce qui est venu avant, le succès du Divan Orange ou celui de Dare to Care? C’est arrivé en-semble. Dans la dernière décennie, Montréal est devenue une plaque tournante des groupes rock indépendants, avec des labels comme Dare To Care et Bonsound, et des groupes comme Arcade Fire. Que Dare to Care nous choisisse pour organiser la plupart de ses lancements, c’est un honneur. En fait, on a les mêmes valeurs : on travaille tous pour la relève musicale et on fait beau-coup avec peu. Comment votre collaboration a-t-elle commen-cé? Leur premier lancement chez nous était celui de Yesterday’s Ring, mais notre réelle collaboration a débu-té en 2007. Depuis, on a entre autres vu défiler Le husky, We Are Wolves, Pawa Up First, La Descente du Coude.

Quel a été le show le plus mémorable? Celui de Bernard Adamus. Je trouve qu’il fitte avec la place et qu’il fait du bien à la musique québécoise. Il paraît que leur party de Noël est fou aussi, c’est vrai? Oui. Il n’y a rien qui bat ça au Divan. C’est la hantise de nos employés! Ils font la fête jusqu’à 3h, mais si le party pouvait continuer, ça continuerait. As-tu déjà eu peur qu’un de leurs événements dégénère? Une fois, dans un spectacle de We Are Wolves, un gars s’est suspendu après le gicleur. J’ai vrai-ment eu peur que notre salle y passe. Qu’est-ce qui fait le succès de Dare To Care selon toi? Je crois que c’est le flair d’Eli. Il choisit bien ses artistes. Y a-t-il un choix dont tu as été plus surpris? J’avoue que Cœur de pirate, je ne m’attendais pas à ça. C’est tout gentil, alors que Dare To Care nous a habitué à un son plus rock. Mais force est de constater qu’elle chante bien, Béatrice. Trouves-tu que leur succès leur a monté à la tête? Non, ils restent conséquents. Ils demeurent attachés au Divan, même s’ils sont devenus big!

gourmet déLice, Vp de BOnSOund LioneL furonnet,Divan

orangeDans l’univers du rock montréalais, deux étiquettes indépendantes se livrent une lutte féroce pour signer les meilleurs artistes, organiser les tournées les plus spectaculaires et remporter le plus de Félix. En fait, on aurait aimé pouvoir écrire ça, mais la relation entre Bonsound et Dare To Care tient plutôt de la franche camaraderie.

Depuis son ouverture en 2004, le Divan Orange a vu défiler à peu près tous les artistes de Dare To Care, que ce soit à l’occasion de leur lancement ou lors du fameux party de Noël de l’étiquette. C’est un peu grâce aux «Dareto » qui ont fait du Divan la salle de spectacle la plus res-pectée du cercle indie montréalais.

2005 Une poignée de personnes collent les mille pochettes du Compte Complet de Malajube dans le salon d’Eli. Ils ignorent à l’époque que «compte complet» signifiera plus tard que tu as trop d’amis sur Facebook.

2006 Croulant sous le poids du travail, Eli embauche du PERSONNEL!

2006 Dare To Care devient trop big pour fabriquer à la main les pochettes d’albums de ses artistes.

2006 encore Grosse Boîte, le pendant francophone de DTC, est fondée. Son premier lancement : le vinyle de Mexico de Jean Leclerc. C’est aussi sur cette étiquette que seront signés Le husky, Chocolat, Cœur de pirate et Tricot machine.

programmation auresponsable de la

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2008 Rendue adulte, l’entreprise a ses bureaux coin Saint-Laurent et Mont-Royal et emploie 12 personnes. C’est presque autant qu’Urbania.

2009 Cœur de Pirate atteint les 2000 followers sur Twitter.En 2009, 2000, c’était beaucoup.

2010 L’ADISQ décerne les prix de Maison de disques et Maison de gérance de l’année à nos petits préférés. Pour l’occasion, Bernard Adamus, révélation de l’année, revêt ses plus beaux atours.

2011 Dare To Care a dix ans. En âge de chien, ça fait 70 ans.

DaRE To CaRE CumulE lES SuCCèS DEpuIS DIx aNS. voICI CINq pRojETS qu’IlS CaRESSENT pouR l’avENIR :

Tu SaIS quE T’ES SIgNé CHEz DaRE To CaRE quaND :

opéRaTIoNSauvETagE

1. Avoir leur propre collection de linge2. Acheter une vraie maison, comme dans

« maison de disque »3. Ramasser le courrier au casier postal4. Construire une salle de spectacle avec leurs mains dans le pur esprit du Do-It-Yourself5. Vider le bain (et/ou le lave-vaisselle)

Ton lancement comprend un buffet de sandwichs-pas-de-croûtes faites avec amour

T’appelles Eli en pleurant parce que t’es en pleine crise existentielle la veille de ton lancement

T’as le code de la porte de leurs bureaux T’as beaucoup de congés à demander à ta job de jour Tu te ramasses dans la salle à manger chez Eli

à assembler tes propres pochettes d’album

Tu classifies n’importe quoi en Top 5

Tu dis des expressions que personne ne comprend sauf tes collègues, comme «double top top»

T’es ami avec Cœur de Pirate compte perso sur Facebook

Tu rêves à Céline Thibault, la fille de la SODEC

Tu manges un midi sur deux chez Aux Vivres

Tu nommes les albums par numéro de catalogue

Tu croises tes collègues de travail les samedis soirs parce que vous vous ramassez dans les mêmes shows

Tu portes le même hoodie DTC noir trois jours par semaine

Ta page d’accueil, c’est Bandcamp

Tu prévois plus de budget pour ta prochaine paire d’écouteurs que pour tes vêtements

10 avaNTagES DE TRavaIllER CHEz DaRE To CaRE

Être sur la guestlists des spectacles Boire du champagne à chaque

signature de contrat, peu importe le type de contrat, même un contrat de déneigement

Avoir des chandails de band gratuits Côtoyer des artistes juste un peu

moins connus que Céline Dion Avoir des Félix dans son champ

de vision Entendre 50% des tounes du palmarès

de CISM avant tout le monde Avoir une super bonne assurance

médicaments Voyager partout dans le monde

(avantages projetés à long terme) Travailler avec Eli, yé ben smatt

Tu SaIS quE Tu TRavaIllES CHEz DaRE To CaRE quaND…

L’agent de spectacle Michaël Bardier est un peu le Gaston Lagaffe de Dare To Care. En plus d’avoir booké l’hébergement de la tournée de Chocolat à l’envers et d’avoir failli mettre le feu à la cuisine, il s’est déjà embarré dans la salle de bain. En jeune homme de son temps, il a alors utilisé son cellulaire pour alerter ses collègues. N’écoutant que son courage, Nathalie Gingras, AKA femme-à-tout-faire, a tout essayé pour le sauver : dévisser la porte, enlever la serrure, réinstaller la poignée. Après une grosse demi-heure, durant laquelle le mercure a grimpé et Michaël s’est mis à paniquer, Nathalie a réalisé un rêve : défoncer une porte à grands coups d’épaule. Après trois quatre essais, tout a cédé et Michaël fut libéré.

Céline Dion (même dans leurs rêves) Hugo Lapointe (dans ses rêves) Joël Legendre (même s’il est végétarien) Liza Frulla (est hot, mais c’est pas

une artiste) Chantal Lamarre (même si elle fait partie

du Top 5 d’Eli)5aRTISTES quE DaRE To CaRE NE SIgNERa jamaIS :

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Dj night tous les jeudis vendredis samedis dés minuit

gagnant 2008 2009 2010 du bar spectacle de l année