Mille et une nuits - onct.toulouse.fr ONCT 19-05... · C’est en ces termes que l’intellectuel...

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Mille et une nuits des musiciens

« L’Orient (…), une invention de l’Europe, depuis l’Antiquité, lieu de fantaisie, plein d’êtres exotiques, de souvenirs

et de paysages obsédants, d’expériences extraordinaires. » C’est en ces termes que l’intellectuel Edward Saïd définit l’Orient, vu et fantasmé par les artistes européens. Ravel, Strauss, Nielsen,

Stravinsky… Autant de musiciens étrangers les uns aux autres mais réunis par une commune fascination pour l’ailleurs.

Carl Nielsen (1865-1931)Aladdin, Suite pour orchestre

minutage : 23 min

Marche de fête orientale - Rêve d’Aladdin - Danse hindoue - Danse chinoise La Place du marché d’Ispahan - Danse des prisonniers - Danse africaine

durée de l’œuvre : 23 min

Maurice Ravel (1875-1937)Shéhérazade

Asie - La Flûte enchantée - L’Indifférent

durée de l’œuvre : 17 min

Richard Strauss (1864-1949)Salomé, Danse des sept voiles op. 54

durée de l’œuvre : 9 min

Igor Stravinsky (1882-1971)L’Oiseau de feu, Suite pour orchestre, Version de 1919

Introduction : L’Oiseau de feu et sa danse - Ronde des princesses Danse infernale de Kastchei - Berceuse - Finale

durée de l’œuvre : 20 min

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Carl NielsenAladdin, Suite pour orchestre

Aux côtés d’Edvard Grieg ou de Jean Sibelius, ses contemporains, Carl Nielsen représente une nouvelle école de musiciens nordiques qui surent mettre en notes les aspirations nationales de leurs pays. Issu d’une famille particulièrement modeste, Nielsen gagne d’abord sa vie comme musicien d’orchestre. S a r e c o n n a i s s a n c e c o m m e compositeur est plus tardive. Comme les autres musiciens scandinaves, l’œuvre de Nielsen fut longtemps jaugée au prisme germanique (celui de Brahms et de Mahler). Pourtant, la légèreté de ses inspirations l’oriente plutôt vers des références méditerranéennes, telles que dans sa Symphonie n° 3 « Espansiva », nourrie par un long chant optimiste.

Composée en 1918, la musique d ’ A l a d d i n é t a i t d e s t i n é e à accompagner sur scène l’œuvre théâtrale éponyme du dramaturge danois Adam Oehlenschläger sur la scène du Théâtre royal danois. « Je ne veux absolument pas m’engager dans le commerce de musique exotique bon marché, où l’on peut exposer de la marchandise à goûter dans des demi-bouteilles en guise d’articles d’exportation », écrit alors le musicien à l’un de ses proches. Les sept pièces de la suite invoquent pourtant l’Orient tel que Saïd le définit : un ensemble de paysages féériques et hétérogènes où une mélopée de hautbois invoque une Chine immémoriale, l’agitation de l’orchestre un marché populaire et les harmonies orientalisantes le récit des Mille et une nuits.

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Maurice RavelShéhérazade

« Asie… Vieux pays merveilleux des contes de nourrice où dort la fantaisie comme une impératrice en sa forêt toute remplie de mystère. » Le poème avec orchestre Shéhérazade décrit une Asie mirifique et cruelle par la voix de sa conteuse. « Je voudrais voir d’âpres marchands aux regards louches/Et des cadis, et des vizirs,/Qui du seul mouvement de leur doigt qui se penche /Accordent vie ou mort, au gré de leur désir. » (Asie) À travers ce cycle de trois mélodies avec orchestre (1904), Maurice Ravel explore une voie unique, à mi-chemin entre Les Nuits d’été de Berlioz et l’opéra Pelléas et Mélisande de Debussy créé deux ans plus tôt. L’œuvre met en musique trois poèmes de Tristan Klingsor, évocateurs d’un orientalisme distancié, où les harems (La Flûte enchantée) et la Chine se confondent en un ailleurs mystérieux et féerique : « Je voudrais m’en aller vers les îles de fleurs/En écoutant chanter la mer perverse/Sur un vieux rythme ensorceleur. » (Asie) Ce sont d’abord tous les mirages de l’Asie qui surgissent sous la plume de Klingsor avant que ne succèdent La Flûte enchantée, rencontre entre une esclave et son amant, puis L’Indifférent, invite inaboutie à un bel adolescent.

Lorsque Ravel et Klingsor se rencontrent autour de Shéhérazade, l’Asie – au sens large – est dans l’air du temps, magnifiée tant par une nouvelle traduction des Mille et une nuits, que par les estampes japonaises omniprésentes dans les salons parisiens, ou par les harmonies orientalisantes des compositeurs russes (Rimski-Korsakov) récemment découverts en France. L’exotisme ravélien est d’abord une rêverie autour d’horizons imaginaires constituée d’écrans successifs : le cycle ne peut être détaché de l’Ouverture de féérie Shéhérazade composée par Ravel en 1899 ni de la suite symphonique du même nom de Rimski-Korsakov (1889) dont l’influence fut régulièrement évoquée par le musicien français. Partant de ces deux pièces, Ravel en élabore une troisième où désormais la voix joue le premier rôle. Shéhérazade s’inscrit dans une tradition mélodique spécifiquement française. À l’instar de son aîné Debussy dans Pelléas et Mélisande, Ravel se met en quête d’une diction nouvelle, particulièrement travaillée en fonction de la poésie de Klingsor. Ce dernier raconte : « Ravel était très justement préoccupé de suivre le débit parlé, d’en exalter les accents et les inflexions, de les magnifier par la

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transposition mélodique. » Le musicien élide les « e » muets et les finales des vers, amplifiant par les intervalles les caractéristiques sonores de la poésie de Klingsor. En cela, le musicien reprend l’héritage de la mélodie avec orchestre amorcée dès Berlioz et Gauthier dans leurs Nuits d’été. Par sa mélopée aux retours insistants, aux harmonies mobiles, par le chant du hautbois, par le mystère des cordes en sourdines et le scintillement des percussions multiples (tam-tam, deux timbales, triangle, tambour de basque, carillon, célesta, etc.), Asie donne à la poésie de Klingsor des couleurs moins tributaires d’un exotisme traditionnel que nées d’un sens de la féérie proprement ravélien, que l’on retrouvera dans Ma Mère

l’Oye, par exemple. Les arabesques de La Flûte enchantée sont un appel au chant : entre la flûte de l’amant et la favorite du prince endormi s’engage un dialogue, la jeune femme profitant de l’instant nocturne pour attraper la chanson « comme un mystérieux baiser ». Dans L’Indifférent, enfin, la démarche nonchalante et la grâce androgyne de l’adolescent sont suggérées par un balancement rythmique et des harmonies suspendues, à l’image du séducteur inatteignable. Après avoir commencé par l’éblouissement de l’Asie, le cycle s’achève par le dépouillement orchestral et vocal, nous rappelant que ces trois rêves sont aussi des mirages et des écrans de fumée.

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Igor StravinskyL’Oiseau de feu, Suite, Version de 1919

Qui évoque Igor Stravinsky pense souvent à la Russie, quittée après la Révolution soviétique, mais demeurée chère au cœur du musicien. C’est pourtant à Paris que Stravinsky fit ses premières armes au sein des Ballets russes. En 1907, Serge Diaghilev, entrepreneur de génie, avait lancé dans la capitale française les premiers concerts de musique russes. Puis, deux ans plus tard, il

proposait au Théâtre du Châtelet la première saison des Ballets russes. Un an plus tard à l’occasion d’un retard pris par Maurice Ravel qui tardait à achever Daphnis et Chloé, Diaghilev s’adressa à Stravinsky, ancien élève de Nikolaï Rimski-Korsakov. La création de L’Oiseau de feu, qui eut lieu en juin 1910 à Paris, fit immédiatement du musicien l’une des étoiles de la musique russe.

Richard StraussSalomé, Danse des sept voiles op. 54

Créé à Dresde le 9 décembre 1905, Salomé reprend le fameux motif biblique du martyre de saint Jean Baptiste, mais déplace le point de vue sur la tragique princesse. Acmé de l’opéra, la Danse des sept voiles voit Salomé danser sous le regard d’Hérode, son beau-père, afin d’obtenir la mort de Jean-Baptiste. À la jeune femme, Strauss donne la voix du hautbois,

d’abord immobile, figé en un ostinato rythmique. Après ce climat d’attente, la danse commence, marquée par le rythme ternaire de la valse et par les colorations modales orientalisantes. L’accélération frénétique de l’œuvre, du presto au prestissimo exacerbe les tensions, jusqu’au spasme final, qui fige l’orchestre brutalement.

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Son énergie rythmique nouvelle, alliée à une orchestration brillante, rencontra le renouveau de la danse classique. Le programme distribué le soir de la création décrivait l’argument ainsi : Ivan Tsarévitch voit un jour un oiseau merveilleux, tout d’or et de flammes ; il le poursuit sans pouvoir s’en emparer, et ne réussit qu’à lui arracher une de ses plumes scintillantes. Sa poursuite l’a mené jusque dans les domaines de Kastchei l’immortel, le redoutable demi-dieu qui veut s’emparer de lui et le changer en pierre, ainsi qu’il le fit déjà avec maints preux chevaliers. Mais les filles de Kastchei et les treize princesses, ses captives, intercèdent et s’efforcent de sauver Ivan Tsarévitch. Survient l’Oiseau de feu qui dissipe les enchantements. Le château de Kastchei disparaît, et les jeunes filles, les princesses, Ivan Tsarévitch et les chevaliers délivrés s’emparent des précieuses pommes d’or de son jardin. Conte de fées, L’Oiseau de feu oppose le monde maléfique de Kastchei le magicien, symbolisé par le chromatisme, à celui lumineux du Prince Ivan et des princesses : thèmes populaires, mélodies diatoniques.

Après un début mystérieux (« Introduction »), le scintillement de l’oiseau illustre la science o r c h e s t r a l e d e S t r a v i n s k y : l’orchestre, irisé par de multiples ornements, par la rapidité du tempo, par la transparence des alliances de timbre se met au diapason de l’oiseau magique. Tout en puisant dans la musique populaire pour le Finale qui cite des chansons folkloriques recueillies par Nikolaï Rimski-Korsakov, Stravinsky développe les éléments fondamentaux de son esthétique : l’énergie rythmique. La célèbre « Danse infernale du Roi Kastchei » oppose deux éléments : une mélodie énergique à des accords brutaux qui interrompent le discours par d’imprévisibles et puissantes décharges rythmiques. L’«Hymne final » tire son origine du recueil folklorique de Rimski-Korsakov. Le conte s’achève dans la gloire, par un thème puissant, entonné par l’orchestre, qui illustre le retour à la vie, après les ténèbres du mal.

Charlotte Ginot-Slacik

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PROCHAIN CONCERT

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tugan sokhievDIRECTIOn

© Marco Borggreve

Le chef d’orchestre russe de renommée internationale, Tugan Sokhiev, est Directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) qu’il dirige depuis maintenant plus de dix ans. Il est également Directeur musical et Chef d’orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou. Jusqu’à la fin de la saison 2015/2016, il a parallèlement exercé la fonction de Directeur musical du Deutsches Symphonie-Orchester (DSO, Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin. Pour la saison 2016/2017, sont entre autres programmés La Damnation de Faust, Carmen, Katerina Ismaïlova, Le Voyage à Reims et La Pucelle d’Orléans au Théâtre du Bolchoï, de nouvelles collaborations avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre de Philadelphie, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i a , l ’Orchestre Symphonique de Londres (aux côtés de Janine Jansen), l’Orchestre Philharmonique de

Vienne (notamment au Festival de Lucerne) et un retour au Japon pour le Festival de Musique de la NHK. Il sera, par ailleurs, à la tête de l’ONCT dans toute la France ainsi qu’en tournée en Europe et en Extrême-Orient à l’occasion de projets nombreux et variés.Au cours des dernières saisons, il a partagé l’affiche avec l’Orchestre S y m p h o n i q u e d e C h i c a g o , l’Orchestre Symphonique de Londres, l’Orchestre de Philadelphie a i n s i q u e l e s O r c h e s t r e s Philharmoniques de Berlin, Vienne ou encore du Gewandhaus de Leipzig (des prestations qui lui ont valu d’être qualifié de «  Dirigentenwunderwaffe  » (chef d’orchestre prodigieux) par la critique) et a participé à une tournée européenne avec l’Orchestre Philharmonia et le Mahler Chamber Orchestra. Il a assuré de nombreuses tournées avec l’ONCT, à travers l’Europe, l’Asie, le Royaume-Uni et

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l’Amérique du Sud, ainsi qu’avec le DSO de Berlin en Europe. Il dirige, chaque saison depuis 2003, l’Orchestre Philharmonia à Londres avec lequel il a fait des tournées en Europe, et il est apparu en tant que chef invité auprès de l’Orchestre Philharmonique de Vienne à l’occasion du Festival Mozartwoche (la Semaine Mozart), l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, l’Orchestre Symphonique de la NHK, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l ’Orchest re Philharmonique national de Russie, l’Accademia nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de la RAI de Turin, les orchestres de La Scala et de l’Opéra d’État de Bavière, l’Orchestre Symphonique de Bournemouth, l’Orchestre de la Radio Suédoise, l ’Orchest re Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre Royal du C o n c e r t g e b o u w , l ’ O r c h e s t r e Philharmonique de Munich et l’Orchestre national de France. Sur le plan lyrique, il a assuré la direction d’orchestre, au Théâtre du Bolchoï, pour de nouvelles productions, de Katerina Ismaïlova et de La Damnation de Faust.Il s’est très tôt forgé une grande expérience lyrique, notamment dans de nombreuses productions pour le Théâtre Mariinsky et l’Opéra national du Pays de Galles, et a été

chef invité au Metropolitain Opera de New York (avec le Mariinsky), au Houston Grand Opera (Opéra de Houston), au Festival d’Aix-en-Provence et à Madrid. Il a été nommé « Révélation musicale de l’année » par le Syndicat de la Critique en France en 2005 pour sa prestation au Théâtre des Champs-Elysées aux côtés de l’Orchestre national du Capitole et au fur et à mesure de ses nombreuses collaborations à Toulouse, Berlin, Paris, Londres et Vienne, il s’est rapidement imposé auprès des orchestres, du public et des critiques en tant que musicien d’exception. Sa discographie comporte de nombreux succès critique enregistrés pour Naïve Classique, réalisés avec l’Orchestre de Toulouse, comme par exemple les Quatrième et Cinquième Symphonies de Tchaïkovski , les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, l e s D a n s e s s y m p h o n i q u e s d e Rachmaninov et Pierre et le Loup de Prokofiev, ou encore, plus récemment, Le Sacre du Printemps et L’Oiseau de Feu de Stravinsky. Peuvent être mentionnés parmi ses enregistrements avec le DSO (Orchestre Symphonique Allemand) de Berlin pour SONY Classical Ivan le Terrible, la Cinquième Symphonie et la Suite Scythe de Prokofiev.

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Marianne Crebassamezzo-soprano

© Simon Fowler

Cette saison sera marquée par la sortie de l’album ‘Oh, Boy’, unanimement saluée par la critique, et sa Victoire de la Musique Classique dans la catégorie Artiste Lyrique de l’année 2017. Elle se produit sur les scènes de La Scala et du Berliner Staatsoper pour des productions de Nozze di Figaro, mais aussi dans le cadre du Festival de Salzbourg pour son premier Sesto dans La Clemenza di Tito et elle fait ses débuts à l’Opéra Comique dans le rôle titre de Fantasio d’Offenbach.À seulement 21 ans, alors étudiante en musicologie, chant et piano dans sa ville natale de Montpellier, Marianne Crebassa y est engagée par l’opéra en tant que soliste dans Manfred de Schumann.

En 2010, à la suite de son interprétation d’Isabella Linton dans The Wuthering Heights de Herrmann au Festival Radio France et Montpellier, qui reçoit le plus vif succès auprès de la critique, Marianne Crebassa intègre pour une durée de deux ans l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris. Elle y chante Orphée/Orphée et Eurydice de Gluck, Ramir /La Finta Giardiniera et se produit dans Lulu, Rigoletto et Madame Butterfly sur la grande scène de l’Opéra Bastille. À peine ses études terminées, Marianne fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Tamerlano (Irène) sous la direction de Marc Minkowski et aux cotés de Placido Domingo ; elle y est réinvitée par la suite pour Cecilio/Lucio Silla.

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En 2014 elle participe, toujours dans le cadre du Festival de Salzbourg, à la création de Marc-André Dalbavie, Charlotte Salomon, où le rôle-titre lui est confié. Marianne est rapidement invitée par les plus grandes maisons d ’ o p é r a d ’ E u r o p e e t o u t r e Atlantique. Dernièrement, elle incarne Cherubino au Berliner Staatsoper, au Wiener Staatsoper et à l’Opéra d’Amsterdam. Elle fait ses débuts à La Scala dans le rôle de Cecilio et revient sur cette scène la saison suivante pour l’Enfant/l’Enfant et les Sortilèges. Elle fait ses débuts Américains dans le rôle de Stéphano/Roméo et Juliette au Lyric Opera Chicago et revient la saison suivante avec Dorabella.

Marianne Crebassa se produit également en concert avec l’Orchestre national de France, l’Orchestre de Paris, le Wiener Sinfoniker, le Chicago Symphony Orchestra pour ne citer qu’eux ou encore dans le cadre de festivals tels que le Mozart Festwochen ou le Festival de Saint-Denis. Tout récemment, elle a participé en tant que soliste au concert d’ouverture du 50e Mostly Mozart Festival à New York.Elle est régulièrement invitée par l’opéra de Montpellier et le Festival de Radio France Montpellier, sa ville natale, dont le dernier projet en date est le rôle-titre de Fantasio.Marianne Crebassa est une artiste Erato.

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PREMIER VIOLON SOLOSergey Levitin

PREMIERS VIOLONSDaniel RossignolSharon RoffmanSylvie ViviesJacqueline BourdariasMary RandlesSébastien PlancadeStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste JourdinEléonore EppQuentin DebroeyerAnne ChouvelGuillaume DevinLaura FougerouxLaura Jaillet

SECONDS VIOLONSFabien MastrantonioVitaly RasskazovYves SapirMarie Jose FougerouxVirginie AllemandDavid BenetahEstelle BartolucciIsolde FerenbachAimline Moneste

Marianne PuzinDeborah GrumanStéphanie PadelQuentin ReymondCharlotte Vergnes

ALTOSBruno DubarryJuliette GilLambert ChenTymoteusz SypniewskiGilles ApparaillySamuel JolyAudrey LeclercqAnne-Sandrine DuchêneAdrien BacconnierAntoine DautryDelphine GrimbertCéline Tison

VIOLONCELLES Pierre GilPhilippe TribotElise RobineauGaël SeydouxThomas DazanSébastien LaurensMarie GirbalSophie ChauvenetYannick CallierJoëlle Martinez

CONTREBASSESPierre HequetFlorent BarnaudVictor Garcia GonzalezConor Mc CarthyTarik BahousJulien AvellanVincent PerrotinEugenio Romano

FLÛTES François LaurentJoséphine OlechClaude Roubichou

HAUTBOISChi Yuen ChengSerge KrichewskyGabrielle Zaneboni

CLARINETTESDavid MinettiEmilie PinelJean-Paul DecampsBertrand Laude

BASSONS Estelle RichardMylène PoulardMarion Deleplancque

CORS Jacques Deleplancque

Jean Wilfrid GrongnetHervé LupanoFrançois Lugue

TROMPETTES Hugo BlacherHeike GerberNicolas Pardo

TROMBONESDavid LocqueneuxAymeric FournesFabien Dornic

TUBASylvain Picard

TIMBALESJean-Sébastien Borsarello

PERCUSSIONSThibault BuchailletJasper MertensChristophe DewarumezMatthieu ChardonLaurence MeisterlinGeoffrey Saint-LegerThibaut Weber

HARPESGaëlle ThouveninCécile Barutaut

PIANOInessa Lecourt

Formation Orchestrale

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