Midi-Pyrénées Info n°32

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www.midipyrenees.fr

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HOMMAGECHARLES MOULYAvec la disparition de Charles Mouly,Midi-Pyrénées pleure un des plusgrands artistes contemporains de l’Occitanie. PAGE 6

ÉCONOMIEDébut des travaux de construction de la chaîne d’assemblage de l’A350 sur le site d’Airbus à Colomiers. PAGE 18

AGRICULTURELes conclusions du bilan de santéde la PAC entraîneront des change-ments dès 2010. La réformeannoncée suscite des inquiétudesen Midi-Pyrénées. PAGE 4

ÉVÉNEMENTLes Journées Nature, du 30 mai au 7 juin : 1400 animations pourdécouvrir le patrimoine naturel régional. PAGE 3

ACCÈS AUX SOINSDepuis trois ans, la Région a mis en place toute une série demesure afin d’inciter les médecins à s’installer dans les zones sousmédicalisées. PAGE 19

LOGEMENT ÉTUDIANT Le chantier de deux nouvelles résidences pour étudiants vadémarrer à Toulouse. PAGE 20

IL ÉTAIT UNE FOIS…… LA RETIRADA Il y a soixante-dix ans, en quelquessemaines, près d’un demi-milliond’Espagnols se présentent auxquelques points de passage entrel’Espagne et la France, à l’Est desPyrénées. Cet exode resté dansl’histoire, a laissé son empreintedans la région. PAGES 23 à 25

AVRIL/MAI 2009

CHAUFFAGE AU BOISRéduire la facture de chauffage, la pollution de l’atmos-phère, valoriser des déchets mais aussi créer des emploislocaux…Réussir tout cela en même temps semble tenir du miracle.Voilà pourtant égrenée la liste des vertus des réseaux de chaleur bois, sorte de chauffage collectifà l’échelle d’un village. Lire pages 16, 17

PAGES 7 À 11

2 - Midi-Pyrénées Info - Avril/Mai 2009

Actualités

n°32 - Avril/Mai 2009.ISSN (en cours) - Dépôt légal. Tirage : 1300 000 ex.

Pour nous écrire ou pour vous abonner gratuitement :Hôtel de Région, Service des publications, 22, boulevard du Maréchal-Juin 31406 Toulouse Cedex 9 - Fax 05 61 33 50 16 - courriel : [email protected]

Directeur de la publication Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées Directeur du Cabinet Philippe Joachim Directrice decommunication Marie-Christine de Zeeuw Responsable du service presse et publications Thierry Charmasson Responsable des publicationsLeïla HalhouliRédaction T. Charmasson, L. Halhouli, M. Hugues, L. Pieraut Recherche iconographique Nina Camberoque assistée de CarineMalbosc Photos de couverture © Association Païs-Catinou (Portrait C.Mouly), P. Thébault (vaches), MaryLyons/Corbis (bûches), Vay/Photodisc/Get-tyImages (formation) Charte graphique et maquette LesZines - Sandrine Arribeux, Céline Colombo Impression Occitane d’imprimerie.

Un édito vidéo parsemaine sur notre site

vidéo sur le site de la Région: www.midipyrenees.fr

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Martin Malvyancien Ministre,Président de la RégionMidi-Pyrénées

« Crise : la Régionest mobilisée »

Interview

Face à la crise, comment la Région réagit-elle ?« Depuis plusieurs années, d’une manière constante, le Conseilrégional Midi-Pyrénées se situe en seconde position, sur les 26Régions françaises pour le montant des crédits qu’il consacre à l’in-vestissement. Je parle en terme de moyens rapportés bien sûr aunombre d’habitants. Ces investissements soutiennent l’activitééconomique.Il y a actuellement plus de 350 chantiers dans les lycées,le Plan rail, 45 millions d’euros injectés dans les travaux routiers,65 millions dans les équipements des communes qu’on peut sou-tenir : les projets de crèches, gymnases, médiathèques, musées,cœurs de bourgs et de villages, cyberbases, hôtellerie rurale, offi-ces de tourisme, création ou développement de zones d’activité,etc. En préparant l’avenir de Midi-Pyrénées, nous donnons aussidu travail aux entreprises et aux salariés.Chaque année, nous injec-tons près d’un milliard d’euros dans l’économie régionale.

Les entreprises ont-elles des besoins spécifiques dans cettepériode ?Oui,d’abord celui de l’accès au crédit.La réalité ne correspond pasau discours officiel.Les banques n’ont jamais été aussi frileuses. Ilfaut être clair.Cela pèse sur les activités économiques.Nous avonsréagi dès la mi-2008 par des mesures ciblées.Un «Fonds régional»apporte avec Oséo des garanties aux emprunts des PME.Nous réu-nissons banquiers et entrepreneurs sur les projets qui peinent àtrouver un financement alors que leur potentiel est prometteur.Nous avons participé à la recapitalisation de plusieurs fonds d’in-vestissement pour faciliter la création ou le développement desentreprises régionales.Et grâce aux «contrats d’appui»,un dispo-sitifunique en France pour accompagner les entreprises,nous som-mes maintenant partenaires du développement de plus de 400entreprises,dans la durée.C’est le maximum de ce que peut finan-cer une Région.Le reste relève évidemment du Gouvernement.

En quoi la Région peut-elle aider directement les salariés etdemandeurs d’emploi ?Elle le fait à travers la formation professionnelle.En concertationavec les organismes de formation,elle s’applique à la meilleure adé-quation entre les stages et les secteurs qui embauchent.Il faut anti-ciper,former aux métiers de demain.Elle est très engagée par exem-ple dans la Valorisation des Acquis de l’Expérience (VAE).Avec cetobjectif, nous finançons 25000 stages par an. Et puis nous inten-sifions la création d’emplois associatifs partagés : le cap des 700emplois créés par ce dispositif de la Région a été franchi fin 2008.

Quelles limites rencontrez-vous ?La crise n’est pas régionale:elle est nationale,européenne et mon-diale.Les vraies réponses ne peuvent venir que du Gouvernement,tant à l’intérieur qu’en Europe par les inflexions qu’il obtiendraà Bruxelles d’une politique aujourd’hui inadaptée. »

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Gavarnie, le Canal du Midi, Roca-madour,Cordes-sur-Ciel,Toulouse,le Viaduc de Millau… Adossée auxPyrénées,entre Atlantique et Méditer-ranée, Midi-Pyrénées, la plus granderégion de France,est bien la région desGrands Sites ! Pour le faire savoir etdonner la bougeotte le temps d’unweek-end ou d’un été,768 spots de 30secondes ont été diffusés du 13 au29 mars sur TF1, France télévision,Canal+,M6 et sur 9 chaînes de la TNTdont LCI, I Télé et Eurosport. Cette

campagne de communication s’estprolongée en avril par la projection despots dans les salles de cinéma de Parisintra-muros et de Toulouse.L’objectifdu dispositif des Grands Sites mis enplace par la Région est de valoriserMidi-Pyrénées en tant que destinationvacances en s’appuyant sur ses gran-des vitrines culturelles et naturelles.Découvrez l’ensemble des filmsprésentant les Grands Sites sur : www.grandsites.midipyrenees.fr

Midi-Pyrénées surtous les écrans !

C’est désormais la section de ligne fer-roviaire Tarascon-sur-Ariège/Latour-de-Carol qui bénéficie des tra-vaux de renouvellement des voies etdes ouvrages depuis le 2 mars etjusqu’au 26 juin prochain.Des travaux complémentaires deréfection des quais des gares serontégalement entrepris. L’intégralité duparcours entre Tarascon-sur-Ariège

et Latour-de-Carol fait l’objet d’untransport de substitution par autocardont les horaires sont consultablesen gares et sur internet :www.ter-sncf.com/midi-pyrenees.Dès le 15 juin prochain débuteront lestravaux sur l’axe Tessonnières-Rodez.Les interruptions de trafic se dérou-leront en 3 phases jusqu’au 16 octo-bre inclus.

Travaux Plan Rail

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Les grands travaux de rénovation du réseau ferroviaire régio-nal programmés dans le cadre du Plan Rail se poursuivent.

Cordes-sur-Ciel (81).

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Actualités

Midi-Pyrénéeschampionne de

Recherche&Développement

Selon un récent rapport del’Observatoire des Territoires, Midi-Pyrénées est la région quiconsacre la plus grande part desrichesses produites sur son territoire à la Recherche et Développement (R&D). Elle y investit 4,1 % de son PIB, devantl’Ile-de-France (3,1 %) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (moins de 2 %). Midi-Pyrénées se classe ainsi au 8e rang européen en terme d’effort de recherche.

Succès pour lasemaine du train1000 allers-retours gratuitsretirés en 3 jours et 11786 cartes« Midi-Pyrénées Loisirs »vendues. Organisée par la Région Midi-Pyrénées fin février, la « Semaine du train » avait pourobjectif d’encourager les Midi-Pyrénéens à (re)découvrir letrain, mode de transport durablepar excellence! Avec notamment11786 cartes Midi-Pyrénées Loisirsà 1 € vendues et la distribution de 1000 allers-retours gratuits enseulement 3 jours, c’est missionaccomplie pour la premièreédition de la « semaine du train ».Ce temps fort pédagogique et de découverte autour du rail enMidi-Pyrénées a également étél’occasion de lancer le 1er siteInternet de France d’informationmultimodale sur lestransports collectifsen région -www.mopy.fr - et d’annoncer lagénéralisationprogressive de la carte Pastel enMidi-Pyrénées, carte à puceréunissant sur un seul support les abonnements aux différentsréseaux de transports: TER, cars,bus et métro. Voir Mag’vidéo n°1 sur : www.midipyrenees.fr

De la bête humaine aux autorails dernier criParu en février dernier auxéditions Michel Lafon, L’aventuredu train en Midi-Pyrénées*,retrace, à grand renfort dedocuments d’époque, l’histoire durail dans la Région.*140 pages, 26 €.

Renseignements auprès del’éditeur au 0141432474 ou parmail à [email protected]

LE TRAIN À L’ HONNEUR

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Pour la quatrième année consé-cutive, la Région organise lesJournées Nature du 30 mai au 7juin. Les Journées Nature sont l’oc-casion de découvrir le patrimoinenaturel régional, en participant àl’une des 1400 animations qui serontproposées cette année, comme parexemple, le recensement d’arbresremarquables en Aveyron,une leçonde jardinage en Ariège.Cette manifestation, unique enFrance,a pour objectif de soulignerles enjeux liés à la préservation del‘environnement en encourageantla modification des comportementset la multiplication des gestescitoyens comme le tri des déchets,une consommation privilégiant lesproduits locaux, l’utilisation demodes de transport collectifs ou nonpolluants (vélo).Pour cette quatrième édition, laRégion travaille avec les associationsde quartiers des grandes villes pourpermettre à des Midi-Pyrénéens

n’ayant pas forcément la possibilitéde se déplacer dans la région,de par-ticiper aux animations prévues dansles huit départements.Plus d’infos : www.journeesnature.midipyrenees.fr

Rendez-vous du 30 mai au 7 juin avecla nature

Forte du succès de la première édi-tion en janvier 2008 qui avait réuniprès de 2500 personnes, la Régionorganise le mercredi 27 mai pro-chain une deuxième journée portesouvertes.Ce jour-là, tous les Midi-Pyrénéenssont invités à se rendre dans l’un des57 espaces du réseau Cyber-baseMidi-Pyrénées pour profiter desconseils des animateurs pour décou-vrir le multimédia et Internet. Une58e Cyber-base sera exceptionnelle-ment créée pour l’occasion à l’hô-tel de Région de Toulouse et le Pré-sident Martin Malvy participera àun t’chat en direct.Pour trouver les coordonnées de laCyber-base la plus proche de chez

vous, cliquez sur la cartographieinteractive sur le site de la Région

www.midipyrenees.fr (rubriqueEconomie et Société).

Portes Ouvertes dansle réseau Cyber-baseMidi-PyrénéesLes 57 espaces du RéseauCyber-base participeront à la journée Portes Ouvertesle 27 mai.

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Pour aider les entrepri-ses midi-pyrénéennes àpasser le cap de la crise etsauvegarder l’emploi, laRégion a pris récemmenttout un ensemble demesures. La dernière endate concerne l’augmenta-tion des ressources finan-cières de Midi-PyrénéesCroissance. Le but de cetorganisme créé par la

Région est de conforter l’as-sise financière des entrepri-ses afin qu’elles puissentpoursuivre leur dévelop-pement. En apportant1,2million supplémentaireà Midi-Pyrénées Crois-sance, la Région porte saparticipation totale à3,9 millions d’euros. Lesacteurs privés,dont les ban-ques et l’IRDI (Institut

régional de développementindustriel) ont égalementété mis à contribution pourfaire passer les capacitésd’investissement de Midi-Pyrénées Croissance de6,3millions à 10,2millionsd’euros.Depuis sa création,Midi-Pyrénées Croissancea investi 10,1millions d’eu-ros dans 167 entreprises dela région.

«La modiste» au musée Toulouse-Lautrec

Objectif emploi pour les aidesrégionales aux entreprises


Actualités

Ça roule dans leTarn-et-Garonne (82)Pour offrir une possibilité detransports dans les zones noncouvertes par les dessertesrégulières, la Région participeaux services de transports à lademande, mis en place dansles zones rurales.Dernièrement, la Région a aidéles communautés decommunes de Lomagne, duQuercy Caussadais, du paysGaronne et Gascogne, du paysQuercy Rouergue des gorgesde l’Aveyron et du Bas Quercyouest, à mettre en circulationcinq minicars pour faciliter lesdéplacements des habitants.

Terrainsdisponibles àMillau Lévézou (12)Le parc d’activités de MillauLévezou va bénéficier detravaux d’extension. Créé en1997, ce parc d’activités quiaccueille actuellement 26entreprises des secteurs del’artisanat, de l’industrie et desservices aux entreprises abénéficié d’aides régionalespour viabiliser douze lotssupplémentaires.

Un futur pôlevitivinicole (46)Un pôle vitivinicole va bientôtêtre construit sur la communed’Anglars-Juillards. Ce pôletechnologique permettra deréunir sur un même lieu lesdifférents outils pour travaillersur les thématiques viticolesafin d’adapter la production duvignoble cadurcien aux enjeuxdu marché mondial. Lacréation de ce pôle s’inscritdans le plan vitivinicole lancépar la Région fin 2006 afin depromouvoir les vins du Sud-Ouest à l’exportation.

CHEZ VOUSavec l’aide de la Région

Lancement d’unappel à projets Cultureet handicapLa ligue de l’Enseignement de Midi-Pyrénées dont la mission est dedéfendre les valeurs de citoyenneté,d’égalité, de solidarité et de laïcité,lance avec sa fédération de la Haute-Garonne un appel à projets culturelsà destination des établissementsmédico-sociaux et des associations à but non lucratif ou reconnuesd’utilité publique qui travaillent avecdes publics handicapés - enfants,jeunes, personnes handicapéesvieillissantes. L’objectif de la Ligue de l’Enseignement est d’aider cesstructures à mettre en place desprojets éducatifs dans le domaineculturel dans leur établissement. Ces projets sont l’occasiond’améliorer l’intégration sociale, les conditions de vie etl’épanouissement des personneshandicapées.Le dossier d’appel à projets“Handiculture Midi-Pyrénées’’ estdisponible sur le site de la Ligue de l’Enseignement 31 www.ligue31.org et relayé par laDRASS pour les structures etassociations éligibles. Les dépôts de candidatures doivent se faireavant le 30 mai 2009.Vous pouvez également contacter la Ligue de l’Enseignement 31 au 0562279116.

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Projets en folie au Zénith

Le 28 mai, les lycéens et apprentis dela région ont rendez-vous au Zénith deToulouse pour la quatrième édition duFestiv’. Le Festiv’, ou le festival deslycéens, organisé par la Région, estl’occasion pour des jeunes de Midi-Pyrénées de présenter des projetsoriginaux, sur lesquels ils ont planchédurant toute l’année scolaire. Pendantpratiquement un an, les jeunesapprentis et lycéens ont dû redoublerd’efforts pour mettre en scène, defaçon ludique, des sujets qui leurtiennent à cœur, tels l’environnement,les droits de l’homme, la citoyenneté,la coopération avec des pays en voiede développement. Comme pour leséditions précédentes, les meilleursprojets seront récompensés par un jurycomposé d’élus du Conseil régional etdu Conseil régional des jeunes (CRJ).Plus d’infos : www.pourlesjeunes.fr

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Nouvelle acquisition pour le musée Toulouse-Lautrecd’Albi avec « La modiste » du célèbre peintre albigeois.L’achat de ce tableau s’est fait avec le soutien de laRégion qui, depuis 1998, participe à l’achat d’œuvres parles établissements labellisés Musées de France en Midi-Pyrénées. Ce Musée, dont la collection compte un millierde productions de l’artiste, des œuvres de jeunessejusqu’à son ultime toile achevée, poursuit ainsi sondéveloppement, après des travaux de restructurationinitiés en 2001 et soutenus par le Conseil régional. Ildispose à présent d’un auditorium et de nouvelles sallespour les expositions permanentes et temporaires. Plus d’infos : www.mairie-albi.fr ou au05 63 49 48 70

« La modiste » est la plus importante acquisition dumusée Toulouse-Lautrec depuis son ouverture en 1922. ©

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Actualités

Le haut-débitarrive (65)Les communes de Omex etOssun situées sur la commu-nauté de communes de Batsurgère vont bientôt êtreconnectées à Internet grâce à la mise en place du réseauhaut-débit. Pour résorber leszones dites « blanches »,c’est-à-dire dans lesquelles ilest impossible de se connec-ter à Internet, la Région alancé un appel à projets« Midi-Pyrénées numérique »,à l’attention des communeset intercommunalités pourles aider dans leur démarchepour accéder au réseau.

Un soutien auxpêcheurs (09)Pour préserver l’environne-ment et sauvegarder lesmilieux naturels, la Régionsoutient les fédérations depêche et de protection dumilieu. Dernièrement, elle aapporté son aide à la fédéra-tion de pêche et de protec-tion du milieu de l’Ariègepour réaliser notamment destravaux d’aménagement desberges afin de créer unespace pêcheur sur laTouyre, accessible aux per-sonnes à mobilité réduite.

Nouveaux pôlestouristiques (31)Alors que la saison de ski estterminée, la Région a signéde nouveaux contrats dePôles touristiques pyrénéenspour les stations d’Aspet, deSaint-Béat ainsi qu’avec lePays de Luchon. Avec la créa-tion de ces pôles touristi-ques, le Conseil régional aideles stations à améliorer leursoffres de loisirs et des servi-ces. Depuis la mise en placede ces pôles en 2002, 12domaines ont été conven-tionnés pôles touristiquespyrénéens en Midi-Pyrénées.

Organisé tous les trois anspar le Conseil mondial del’eau en étroite collaborationavec les autorités du pays hôte- cette année la Turquie - leForum mondial de l’eau est leplus grand événement inter-national du genre. L’objectifdu Forum est multiple.Il s’agit

de donner de l’importance àl’eau sur l’agenda politique desgrands de cemonde et sus-citer par làmême un fortengagementdes États. À Istanbul pendanttoute une semaine les repré-

sentants des gouvernements,des autorités locales et de «sim-

ples» citoyensont débattudes solutionspossibles auxproblèmes de

l’eau et formulé des proposi-tions concrètes. Lors de son

intervention le 17 mars aucours de la table ronde «La par-ticipation du public peut-elleconduire à une meilleure ges-tion de l’eau? » Martin Malvyest venu témoigner de l’exem-ple français.«Dès 1964,une loia créé dans chaque bassinhydrographique recensé uncomité de bassin, véritable« parlement » de l’eau et uneagence de l’eau,organe exécu-tif du comité sur lequel celui-ci s’appuie pour la mise enœuvre de sa politique ». Pre-nant exemple du Bassin del’Adour-Garonne qu’il préside,Martin Malvy a expliqué qu’ilest composé de 135 membresdont 40 % sont des représen-tants des collectivités,40% desusagers et 20 % de l’État.


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Invité au Ve Forum Mondial de l’Eau qui s’est tenu à Istanbul du 16 au 22 mars, Martin Malvy estintervenu au titre de président de la Région Midi-Pyrénées mais également en tant que président duComité de bassin Adour-Garonne, grand ensemble de rivières et de lacs qui couvre 1/5e du territoirenational, réunit 7000 communes et 7 millions d’habitants.

Ve Forum Mondial de l’Eau

Donner de l’importance à l’eau sur l’agendapolitique des grands

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Agriculture, des changements pour 2010Les conclusions du bilan de santé de la PAC (Politique agricole commune) suscitent desinquiétudes en Midi-Pyrénées. Les dés sont jetés. Dès 2010, la nouvellePAC entrera en vigueur. Les règles édic-tées par Bruxelles et les arbitrages déci-dés par le Gouvernement auront desconséquences en Midi-Pyrénées où l’ac-tivité agricole et agroalimentaire reste lepremier secteur économique avec envi-ron 100 000 emplois, soit le double dutourisme ou de l’aéronautique.Que faut-il retenir des changements àvenir? D’abord la confirmationde la libéralisation progressivede l’ensemble des productionsagricoles.Ç’en est fini donc desrégimes de quota (lait,tabac…),de droits de plantation (viticul-ture…) ou encore de droits àprime (élevage…).Ensuite,uneréorientation des aides accor-dées par Bruxelles avec notam-ment un rééquilibrage davan-tage favorable aux élevages ovinset de façon générale aux éleva-ges valorisant l’herbe.En Midi-Pyrénées, les aides de la PACreprésentent 820 millions d’eu-ros. « La Région a pris acte desévolutions de la redistribution

des aides de la PAC et reste attentive auxinterrogations exprimées par les respon-sables agricoles, en particulier à proposdes prélèvements non redistribués soit600 M€¤ à c e jour pour toute la France.Avec la profession,nous sommes inquietsquant à la pérennité de certaines filièrestelles que la production porcine,ovine et,en montagne, la production laitière » acommenté Marc Carballido,vice-prési-

dent de la Région chargé de l’agricultureaprès l’annonce officielle de la réforme.

Après l’annonce de la réforme de la PAC, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, Marc Carballido, vice-président en charge de l’agriculture et Jean-ClaudeBlanchou (à gauche), président de la com-mission agriculture ont souhaité faire unpremier point avec les responsables profes-sionnels agricoles (à droite).

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HOMMAGE

Charles MoulyL’Occitanie pleure la disparitionde Charles Mouly, écrivain,auteur de théâtre, illustrateuret créateur des célèbrespersonnages de Catinou et Jacouti.Catinou et Jacouti ont du chagrin ; le chagrindu temps et de la fatalité qui font qu’un père finit parmourir et oblige ses enfants à conjuguer l’histoire communeau passé. Charles Mouly est mort et c’est un peu de l’âmedu Sud-Ouest qui s’en est allée, son âpreté généreuse, sa gouaille et son bon sens paysan.Parce que les accents sont des accrocs qui donnent durelief à la vie, c’est dans sa langue, son occitan, que le père-créateur des personnages de Catinou et Jacouti aurapendant près d’un demi-siècle fait partager la fiction-réalitédu petit village de Minjecèbes aux auditeurs de radio-Toulouse puis aux lecteurs de La Dépêche du Midi et à tousles spectateurs qui affluèrent aux représentations donnéesaux quatre coins de la région. Au temps fort de l’aventurede la bande à Mouly, il y a avait bien sûr Gaston Dominiquequi jouait dans la petite troupe du théâtre d’Oc le rôle de laCatinou à grand renfort de perruque et de coussinssuffisamment bien placés pour accentuer les formesgénéreuses d’une matrone pleine de vie. Au bras de lacastagneuse Catinou, s’accrochait Jacouti, mari chétif jouépar Lebath. Pendant des années les personnages de Mouly

ont incarné sur scène et sur papier la vie d’ici, du temps où les bonnes femmesn’avaient que faire des sacs à mainde fillette et préféraient la vieavec cabas, sans poudrier et sanspoudre aux yeux.

6 Midi-Pyrénées Info - Avril/Mai 2009

Remarqués

Nailloux « Villagede marques »À une vingtaine de minutesde Toulouse, Nailloux, situédans le Pays Lauragais,accueillera un village demarques, zone commercialeregroupant des boutiquesde marques à prix trèsattractifs. La Régionparticipera à ce projet enfinançant un office detourisme de dimensionrégionale, adapté à lafréquentation attendue: 1,8 million de visiteurs.

L’association« Les ChantiersNomades »La Région soutientl’association toulousaine« Les ChantiersNomades » qui proposedes stages en Midi-Pyrénées à destination descomédiens, des metteursen scène et des artistes du spectacle vivantintervenant en milieuscolaire. Ces stages sontencadrés par des artistesreconnus, dans le domainede l’écriturecontemporaine, aussi bien théâtrale quecinématographique.

Nouveauxvéhicules auxlycéesDepuis plusieurs années, la Région participe àl’acquisition de véhiculesdans les lycées. Bientôt, ce sont lesétablissements de Saint-Sernin, de Saint-Orens deGameville, et de Bellevuequi vont acquérir denouveaux véhicules(fourgonnettes, véhiculesde tourisme…), pourtransporter les élèveslors de sorties scolaires.


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Des stars du sport se mobilisentpour les enfants du BrésilChose exceptionnelle au stade de rugby Ernest-Wallon à Toulouse, c’est autour d’un ballon rondque des stars du sport se réuniront le 10 juin prochain.

Le but, en cette année de la France au Bré-sil,récolter le plus d’argent possible en faveurde la fondation Gol de Letra créée par Raï,footballeur brésilien champion du mondeavec le Brésil en 94,qui aide les enfants défa-vorisés de Rio et Sao Paulo. Les festivitésdébuteront dès 14 heures par un tournoi defoot réunissant près de 500 jeunes midi-pyré-néens âgés de 8 à 12 ans et se clôturerontpar un match de gala auquel participeront,outre Raï et son ancien coéquipier du PSG,le natif de Toulouse Jimmy Algerino, desjoueurs du Stade Toulousain Rugby,du TFC,mais aussi Fabien Barthez, Coralie Balmy,Christophe Kempé, Tony Estanguet…

Belle reconnaissance pourle groupement d’auteursde BD des éditions LesRequins-Marteaux ins-tallé à Albi puisque le jurydu 36e Festival internatio-nal de bandes dessinéesd’Angoulême a décerné le

prix du meilleur album à« Pinocchio » de Winsh-luss.Prépublié en partie dansla revue des Requins-Mar-teaux « Ferraille Illustré » de2003 à 2005 et interrompu

par Winshluss pour se consa-crer avec la réalisatrice ira-nienne Marjane Satrapi à laréalisation du film d’anima-tion Persépolis, la version« underground » du Pinoc-chio de Winshluss narre les(més-)aventures de la célè-

bre marionnettedevenue une sorted’androïde conçupar un ingénieur enmal de reconnais-sance.Collectif d’auteursoriginaires pourpartie d’Albi, leséditions LesRequins-Marteauxrevendiquent uneposition indépen-dante, sans planmarketing et avecpour seule moti-vation l’envie defaire de la bande

dessinée. Le « sacre » d’An-goulême de Winshluss estune belle bataille remportéeau nom de la liberté de créa-tion par des auteurs éditeursun peu marteaux et pas vrai-ment requins…

Le sacre d’Angoulême pourLes Requins Marteaux !

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Raï, l’ex-joueur de football professionnel, championdu monde avec le Brésil en 1994, a été reçu le 30mars dernier à l’hôtel de Région par le président duConseil régional Martin Malvy et Bernard Loumagne,président de la commission des sports de la Région.

DossierLa formation en Midi-Pyrénées

En juin 2006 après une très largeconcertation, la Région Midi-Pyré-nées a adopté le Plan Régional deDéveloppement des FormationsProfessionnelles (PRDF) pour lesannées 2007 à 2011.Véritable feuillede route pour l’ensemble des acteursde la formation et de l’emploi, lePRDF programme à moyen termeles formations professionnelles des-tinées aux jeunes et aux adultes. Ildéfinit également les priorités rela-tives à l’information,à l’orientationet à la validation des acquis de l’ex-périence (VAE). Le PRDF a été éla-boré avec le souci permanent de tenircompte des réalités économiquesrégionales de manière à assurer l’accès, le maintien ou le retour àl’emploi des jeunes et des adultes.« Notre objectif est très clairementde toujours mieux répondre auxbesoins de compétences expriméspar les employeurs régionaux qu’ils

appartiennent au secteur privéou public » explique MartinMalvy, président de la RégionMidi-Pyrénées.Rien que pour l’apprentissage dontles effectifs sont en constante évolu-tion, la Région a créé en dix ans 206nouvelles formations et 2300 places.Il y a à ce jour en Midi-Pyrénées18 000 apprentis et plus de 400 for-mations proposées par les 63 Cen-tres de formation par l’apprentissage(CFA) et sections d’apprentissagerelevant des universités.Longtemps réservé aux qualifica-tions de niveau CAP et BP (BrevetProfessionnel),l’apprentissage a fait« sa petite révolution » en s’ouvrantprogressivement à des niveaux dequalification bac et post bac maisaussi à des secteurs où on ne l’atten-dait pas comme la banque,la finance,les nouveaux métiers de l’environ-nement ou encore l’ingénierie

industrielle.L’apprentissage occupeune place croissante dans l’enseigne-ment supérieur puisqu’en 2004 lenombre d’apprentis au niveau bac+ 2 a progressé de 55%.

En 2008, la formationprofessionnelle comptait 25 000 stagiaires et 6000étudiants en formations

sanitaires et sociales

Par ailleurs en 2004,l’Etat a transféréaux Régions la compétence enmatière de formations sanitaires etsociales. Ce transfert de compéten-ces concerne l’agrément et le finan-cement du fonctionnement des éta-blissements de formation dans lesecteur du travail social (assistantessociales,éducateurs spécialisés…) et

des instituts de formations paramé-dicales (infirmières,ambulanciers…)Très vite - après la délégation effec-tive de ce nouveau champ d’inter-vention - le Conseil régional a tra-vaillé à l’élaboration d’un Schémades formations sanitaires et sociales,adopté par son assemblée en mars

2007. Là encore l’objectif estd’offrir les formations les pluspertinentes compte tenu del’évolution des besoins etd’accompagner aux mieuxles éléves-stagiaires.Voilà dans les grandes lignes,les actions en matière de for-mation professionnelle etd’apprentissage mises enplace par la Région et quece dossier vous présentedans le détail dans les pages

suivantes.Vous découvrirez,parexemple comment grâce à la forma-tion à distance ou à l’ouverture deMaisons Communes Emploi For-mation, la Région développe unepolitique de formation ambitieusequi joue la carte de la proximité, dela solidarité et de l’exigence. Vousdécouvrirez également quelques-uns des dispositifs régionaux ima-ginés pour favorier le retour à l’emploi ou l’accès aux études supé-rieures.Vous sont enfin égalementprésentées les principales aidesfinancières accordées par le Conseilrégional pour améliorer les condi-tions de vie et d’études des élèvesstagiaires dont il a la charge.Bonnelecture.

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Alors que les métiers et les besoins des entreprises sont en constante évolution,la formation concentre des enjeux énormes. Compétente en la matière, la RégionMidi-Pyrénées consacrera en 2009, 40% de sonbudget à l’éducation, la formation et les sports,soit près de 465 millions d’euros. À elles seules,les politiques régionales de formation profession-nelle et d’apprentissage pour les adultes et les jeunes mobilisent chaque année environ 200 millions d’euros.

Pour l’apprentissage, la Région a créé en 10 ans 206 nouvelles formations et 2300 places.

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Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) a été créé en 1919

Quelle évolution a connu l’offre de for-mation en Midi-Pyrénées depuis 2001 ?L’offre de formation prend des for-mes extrêmement différentes etconcerne des métiers tout aussi variés.La Région est compétente en matièred’apprentissage, de formation pro-

fessionnelle mais aussi, depuis 2004,des formations du secteur sanitaire etsocial.Pour ne prendre l’exemple quede l’apprentissage,celui-ci a considé-rablement évolué en cinq ans tant parle profil des apprentis que par la diver-sité des offres de formation. Notreaction s’est caractérisée ces dernièresannées par la systématisation de laconcertation avec les branches pro-fessionnelles et la multiplication desétats des lieux afin de tenir compte aumieux des besoins.

Quelles sont les enjeux en matièred’apprentissage et de formation professionnelle ?Il faut permettre l’accès à un premierniveau de qualification de tous les jeu-nes et de tous les demandeurs d’em-ploi et veiller à toujours adapter les for-mations aux besoins de qualification

de l’économie régionale,d’autant plusen période de crise. En 2009, nous dresserons un bilan à mi-parcours duPlan Régional de Développement des Formations afin si nécessaired’adapter notre action à la réalité desbesoins. La mise en place par l’Etatdu « Pôle Emploi » estune source d’inquié-tude pour les deman-deurs d’emploi,maiségalement pour lesconseils régionaux,marginalisés dans lesinstances de directionde cette structure,alors même que les Régions pilotentle Programme régional des forma-tions professionnelles c’est-à-dire le principal programme de forma-tion à destination des demandeursd’emploi.

Que penser de la loi de 2004 qui trans-fère l’AFPA de l’Etat aux Régions ?Il s’agit en fait uniquement du transfertdu volet formation de l’AFPA qui,rap-pelons-le,est le principal interlocuteurdes Régions en matière de formation.Chaque année plus de 7500 personnes

bénéficient des services del’AFPA en Midi-Pyrénées.En Midi-Pyrénées commedans la plupart des régions,le transfert anticipé del’AFPA a débuté en 2007mais nous en dénonçons lesconditions, notamment ence qui concerne la décision

d’ouvrir à la concurrence en 2010 lesformations proposées par cet organismesans lui laisser le temps de s’y préparer.En 2009,nous continuerons à subven-tionner l’AFPA mais la question est loind’être réglée pour 2010.

3 QUESTIONS À Monique Iborravice-présidente chargée de l'emploi et de la formation professionnelle.

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Des prix pour lesapprentis de la régionDans le cadre du Printemps del’apprentissage du 15 mars au 30 avril, la Région organise les Prix de l’apprentissage, le 23 avril.Parmi les 75 prix décernés, quatreGrands prix sont remis aux jeunesqui se sont illustrés en tant que : jeune fille exerçant un métiertraditionnellement masculin, un ou une apprenti(e) niveau CAP/BEP,un ou une apprenti(e) niveau Bac/Brevet professionnel et un ou uneapprenti(e) niveau BTS et plus. Depuis sa création, le Printemps del’apprentissage est l’occasion pourles 63 Centres de formation desapprentis (CFA) d’organiser desjournées portes ouvertes pour mieux faire connaîtrel’apprentissage et ses débouchés.

Plus d’infos : www.pourlesjeunes.fr

Le salon de la FormationDu 16 au 17 octobre, la Régionparticipera à la quatrième édition du salon Form’Avenir. Organisé au Parc des expositions de Toulouse, Form’Avenir estl’occasion de rencontrer lesprofessionnels de la formation pourtout connaître dans ce domaine :l’apprentissage, la VAE,l’enseignement supérieur…

Portrait

• 18 mois après la fin deleur cursus, 86% des jeunescontinuent à se déclarersatisfaits ou très satisfaits deleur formation enapprentissage.

• Selon la dernière enquêteréalisée auprès des ex-apprentis sur les conditionsde leur insertion professionnelle,le taux d’accès à l’emploi s’estamélioré de 13 points : en effet,alors que 58% des jeunessortis en 2006 se déclarait en emploi au 1er février 2007,ce taux été passé pour lamême population à 71% au 1er février 2008.

• 90% des ex-apprentistravaillent à temps plein etseulement 3% ont un contrat à temps partiel inférieur à un mi-temps.

• 71% des apprentistrouvent un emploi stable, 7 mois après la fin d’un cyclede formation.

Chaque annéeplus de 7500

personnesbénéficient des

services del’AFPA…

Apprentie en 2000, Céline estaujourd’hui sa propre patronne

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APPRENTISSAGELE SAVIEZ-VOUS ?

Celine Le Joly, dans son institut de beauté "A fleur de peau".

À 25 ans, Céline Le Joly, a réaliséson rêve d’enfant : travailler dansle monde de l’esthétique, en deve-nant patronne d’un institut debeauté.Pour devenir esthéticienne,Céline a suivi la filière del’apprentissage en alter-nant entre la théorie, auCFA Jasmin de Toulouseet la pratique à l’institut« A fleur de peau » de Tarascon-sur-Ariège.« Je suis restée trois ans à l’ins-titut où j’ai passé mon Cap,puis monbrevet professionnel». Comme sapatronne ne lui proposait qu’un tra-vail à mi-temps,Céline a quitté l’ins-titut pour travailler en Andorre dans

un Spa, puis dans une parfumerie.Au bout de cinq ans, lassée par la vietrépidante du Pas de la Case,Célinea sauté sur l’occasion de racheterl’institut de Tarascon-sur-Ariège.

« C’était une opportunitéà saisir, mais j’avaisconscience des contrain-tes que ça imposait ; pasd’horaires fixes, le stress

en fin de mois,du chiffre d’affaires ».« Je suis très fière de mon parcours,mais il a fallu vivre avec les préju-gés de « cancres,fainéants »,qui col-lent à la peau des apprentis surtoutdans les filières de la coiffure et del’esthétique» conclut Céline Le Joly.

« Je suis trèsfière de mon

parcours »


La moyenne d'âge des infirmières est supérieure à 40 ans, elle était de 34 ans en 1993 Dossier

La formation en Midi-Pyrénées

Le lycée agricole et agroalimen-taire La Roque à Rodez - spécialisédans les métiers de la viande et de la salaison - dispose de ce qu’onappelle une plate-forme technologi-que. Il s’agit en faitd’un atelier mis àdisposition des élè-ves, de leurs profes-seurs et d’entreprises du secteuragroalimentaire pour imaginer desprojets innovants.« C’est très enrichissant et moti-vant pour nos élèves de travailleravec les entreprises locales sur cetype de projet. Ils se rendentcompte de la réalité du métierauquel ils se destinent, mais aussides enjeux en terme d’innovationdans un secteur comme l’agroali-mentaire ce qui n’est pas forcémentévident de prime abord.Ils ont éga-lement le sentiment d’aider uneentreprise locale dans son déve-loppement.C’est très valorisant »

explique Françoise Sanson,direc-trice de l’atelier technologique aulycée la Roque. Les élèves se fontégalement un mini réseau auprès

d’employeurs poten-tiels et peuvent se tar-guer de formation àla pointe de ce qui sefait dans leurs sec-teurs. Pour les entre-

prises, l’intérêt est double. Ellesprofitent de machines-outils « der-nier cri » qu’elles n’ont pas forcé-ment les moyens de s’offrir et par-ticipent à la formation de leurfuture main-d’œuvre.« Actuellement, cinq lycées profes-sionnels de la région sont supportsd’une plate-forme technologiquedotée d’équipements modernes etsouvent coûteux financés en grandepartie par le Conseil régional » expli-que Marie-Claude Bascoul, vice-présidente chargée de l’éducationet des lycées.Plus d’infos : www.relaitmip.fr

Des comités de paroles pour

les élèves desformations sanitaires

La Région qui est depuis peucompétente en matière deformations sanitaires et sociales a instauré le dialogue avec lesétudiants. Ce dialogue prend laforme de comités de paroledans lesquels sont évoqués dessujets aussi divers que lesbourses d’études, la réforme desdiplômes, la vie étudiante ouencore les gratifications desstages. Après les futurstravailleurs sociaux reçus à l’Hôtel de Région en janvier, la parole sera donnée dansquelques jours aux élèves issusdes formations paramédicales.

info

Cinq lycéesprofessionnels de

la région disposentd’une plate-forme

technologique

Après avoir reçu à Toulouse l’en-semble des partenaires sociaux deMidi-Pyrénées,Martin Malvy,pré-sident de la Région leur a proposéde créer un fonds spécialementdédié à la formation des salariéstouchés par le chômage partiel.Le Conseil régional souhaite ainsidoter sa politique de formation,déjà renforcée en cette période decrise,d’un dispositif supplémentaire.La menace qui pèsesur l’emploi rend eneffet la demande deformation profes-sionnelle plus pres-sante, tant de la partdes entreprises dontles besoins doivent être satisfaits dansl’urgence, que de la part des salariéset des demandeurs d’emploi quicherchent de nouveaux débouchésprofessionnels. Consciente de cetenjeu devenu crucial, la Région adécidé de débloquer 2 millions d’eu-ros supplémentaires en faveur de la

formation professionnelle.Cet effortaura par exemple permis :

•de doubler le budget consacré auxaides individuelles,un dispositif quipermet de financer dans un délai rac-courci de deux à trois semaines uneformation qui répond à une pro-messe d’embauche.

•d’étendre à tous les départementsde Midi-Pyrénées un dispositif en

cours d’expérimenta-tion permettant à desadultes de préparer unCAP.

• de faciliter l’accèsà la formation à dis-

tance des demandeurs d’emploi etsalariés installés dans des zonesrurales.

• d’aider les nouveaux métiers enétoffant l’offre de formations dansles secteurs de l’éco-construction etdu développement durable.

formations sanitaires et sociales un enjeu pour l’emploi Combler le manque croissant depersonnel qualifié dans le secteurdes services à la personne resteaujourd’hui une priorité et la crisen’y change rien.Infirmières,éduca-teurs spécialisés, auxiliaires de vie :les besoins sont là. Compétente enmatière de formations sanitaires etsociales depuis 2004, la Région sou-tient non seulement les centres deformation agréés mais égalementdirectement 6 000 élèves dont le tiersperçoit des bourses allouées sur cri-tères sociaux. Près de 750 aides-soi-gnants, plus de 650 infirmiers, plusde 500 aides à domicile et 350 aidesmédico-psychologiques sont diplô-

més chaque année en Midi-Pyrénées,pour ne citer que lesprincipaux.

État des lieux et identificationdes nouveaux besoinsLa Région a lancé en 2007 leschéma régional des formations sani-taires et sociales. L’objectif était defaire un état des lieux et de définir lesnouveaux besoins.« L’urgence est dedévelopper ces secteurs d’activitépartout en Midi-Pyrénées. L’enjeuest double.Il s’agit d’une part de pro-poser des emplois nouveaux notam-ment dans des zones où l’offre se raré-fie et d’autre part de développer desservices de qualité,c’est-à-dire exer-cés par des salariés bien formés »explique Monique Iborra,vice-pré-sidente de la Région en charge de laformation professionnelle. Pouraméliorer les conditions de forma-tion dans le secteur sanitaire et socialet pour favoriser les vocations, laRégion s’est attachée à améliorer

l’attribution et le versement des aidesaux étudiants ; ces derniers perçoi-vent 50% de leur bourse dès le moisd’octobre ; depuis la rentrée 2007-2008, ils peuvent effectuer leurdemande de bourse par Internet.Parailleurs,afin d’aider les étudiants lesmoins favorisés à accéder aux pre-miers niveaux de qualification, laRégion a décidé, depuis 2007, deprendre en charge les frais de scola-rité particulièrement onéreux sup-portés jusque-là par les élèves des for-mations d’aides-soignants etauxiliaires de puériculture (à hau-teur de 3500e par élève) ce qui repré-sentait environ 400 bénéficiairespour l’année 2007-2008.www.formation.midipyrenees.fr

La formation :une des réponses à la crise

la Région a décidé dedébloquer

2 Millions d’eurossupplémentaires

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Lycées et entreprises,un partenariat « high tech »

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1000 bénéficiaires d'une formation à distance du réseau Pyramide en 2008

INFOS PRATIQUES

À 52 ans,Marie-Thérèse Mortier estune jeune diplômée.Depuis le moisde décembre,elle possède une licen-ciée en « management des organisa-tions ».Sans être repassée par la caseétudes, Marie-Thérèse Mortier aentamé une validation des acquis del’expérience (Vae) pour obtenir salicence professionnelle. La Vae per-met à ceux qui sont entrés tôt dansla vie active de faire valider leur expé-rience professionnelle,grâce à l’ob-tention d’un diplôme,d’une certifi-cation… « Un poste en tant que cadreétait vacant dans mon entreprise.Comme je voulais le poste,je me suisrenseignée pour connaître lesdémarches à suivre, afin d’obtenirun diplôme de niveau Bac +3 »raconte Marie-Thérèse Mortier.Pour informer et accompagner lescandidats sur la VAE, la Régionfinance un réseau de 50 points relaisconseils,répartis sur tout le territoirede Midi-Pyrénées.« Notre rôle est de renseigner et detrouver les diplômes qui correspon-dent à la formation et à l’expérienceprofessionnelle des candidats.Pour

se lancer dans une VAE, il faut êtremotivé et sûr de soi, car le parcoursest long» explique Jean Vissuzaine,responsable du point relais conseilde Toulouse.Plus d’infos : www.midipyrenees.fr

Depuis 2007, la Région a mis enplace un réseau régio-nal de formationouverte et à distance(FOAD). Ce réseaus’appuie sur un par-

tenariat avec l’Educa-tion nationale, l’As-sociation pour laformation profes-sionnelle des adultes(Afpa) et la direction

régionale de l’agricul-ture et de la forêt. Il est

constitué de 67 pointsd’accès ouverts à tous

(demandeurs d’emploi, sala-riés, étudiants). Ce réseau permetà des personnes désireuses de sui-vre des formations de le faire sans

s’éloigner de chez elles ou de leurlieu de travail.« Nous avons mis en place ce réseaurégional pour faciliter l’accès auxformations et pour faire en sortenotamment que l’éloignement géo-graphique ne soit plus un frein.Nous souhaiterions développer ledispositif. Il s’agit de renforcernotamment l’aide déjà apportéeaux salariés du secteur privé enmatière de formation à distance,enmettant davantage encore l’accentsur les besoins de leurs entre-prises » affirme Danièle Comte,conseillère régionale chargée de laformation ouverte et à distance.

Plus d’infos : www.midipyrenees.fr

Chèque VAE Pour les demandeurs d’emploi et lessalariés en situation de précarité, quisouhaitent entamer une validation desacquis de l’expérience, la Région a misen place un chèque VAE. Il s’agit d’uneindemnité versée mensuellement, souscertaines conditions, aux candidatsjusqu'à à l’obtention de leur VAE.

Dispositif d’accès à laqualification (DAQ) Dans le cadre du programme régionalde la formation professionnelle(PRFP), la Région a mis en place ledispositif d’aide à la qualification(DAQ), qui permet en moyenne chaqueannée à plus de 5 000 personnes -parmi les plus éloignées desdispositifs de qualification etd’insertion professionnelle - de bâtirun projet professionnel et d’acquérirles savoirs de bases indispensables,pour suivre une formation qualifiante.

Quinze MCEF en Midi-PyrénéesDepuis le mois de février, unequinzième Maison commune emploiformation (MCEF) s’est ouverte àMontréjeau en Haute-Garonne (31).Créées par la Région, en 1999, lesmaisons communes emploi formation(MCEF) réunissent en un seul lieu tousles acteurs de la formationprofessionnelle et de l’emploi (PôleEmploi, bureaux territoriaux, missionslocales…). Pour mailler le territoirerégional, les MCEF ont mis en placedes antennes, appelées Points d’appui,qui apportent un premier niveaud’informations en matière d’emploi etde formation professionnelle. Plus d’infos :www.mcef.midipyrenees.fr

VAE : un accès aux diplômes

La formation à distance,une réponse de proximité

Depuis 2002, 10 000 personnes en Midi-Pyrénées ontengagé une validation des acquis de l'expérience (VAE)pour faire reconnaître leur expérience professionnelle.

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Marie-Thérèse Mortier a bénéficié d'une validation des acquis de l'expérience(Vae) en décembre 2008

Près de 600 élèves accueillis à l'Ecole régionale de la deuxième chance depuis 2004


Dossier La formation en Midi-Pyrénées

La Région soutientle pouvoir d’achat

La formation a un coût qui pèsesouvent fortement sur le budget desménages. La Région poursuit soneffort en 2009 pour aiderfinancièrement les lycéens, apprentis, étudiants etstagiaires de la formationprofessionnelle à y faire face. Parmi les principales mesures :

• Le chèque-lecture : 100 € pour lesélèves de 2de générale, 60 € pour les1ères et Terminales, 50 € pour lesapprentis de CAP-BEP, 3è techno etCLIPA

• La Bourse régionale de 1er

équipement : de 43 à 423 € selon laformation afin de réduire les coûtsd’acquisition des équipementsindispensables dans beaucoup deformations mais parfois très chers.

• Le chèque-sport : un bonde 20 à 40€ sous condition deressource (allocataire ARS) pour l’achatd’une licence en club de sport.

• Tarification TER Midi-pyrénéesEtudiants : de 50 à 75 % de réduction,6 000 bénéficiaires.

• Indemnités de transports,d’hébergement et de restaurationpour les apprentis et 4000 stagiaires dela formation professionnelle

• Gratuité des frais de scolarité pourles étudiants aides-soignants etauxiliaires de puériculture (sanitaire) :cela représente 3 500 € par élève.

• Gratuité des droits d'inscriptionpour les étudiants boursiers enformations sociales : 285 € par élèvepour 580 personnes concernées.

• Bourses régionales de mobilitéinternationale des étudiants de Midi-Pyrénées : 300 €/mois par étudiant. Le cap du millier de bénéficiaires vientd’être franchi.

• Bourses régionales de mobilité desétudiants de Midi-Pyrénées au sein del’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée :jusqu’à 250 € par mois, elle s’adresseaux jeunes inscrits en Licence, Master 1ou Master 2, qui souhaitent réaliser unstage de un à quatre mois en Catalogneou aux Iles Baléares.

NOUVEAU

Créée en 2004 par la Région, l’Ecolerégionale de la deuxième chance per-met à des jeunes en grande difficulté,âgés de 18 à 30 ans,d’entamer un par-cours de réinsertion.Pendant les neufmois que dure en moyenne la forma-tion, les élèves alternent entre coursde remise à niveau et stages en entre-prise. De quoi les remettre en phaseavec le monde du travail et ses exigen-ces. « L’école travaille avec plus de1000 entreprises,dans des domainesdivers, ce qui permet de multiplierles offres de formation » expliqueMonique Iborra, vice-présidentechargée de l’emploi et de la forma-tion professionnelle. « L’objectifest de permettre à ces jeunes de

reprendre un peuconfiance en eux enles accompagnantdans un projet pro-fessionnel. L’Ecoleest là pour les aider àsortir de la précaritéet à découvrir desmétiers».À la fin de la forma-tion, l’école ne déli-vre pas de diplôme,mais elle atteste descapacités et connaissances acquisesau cours de la formation. « Ces jeu-nes peuvent à nouveau se projeterdans l’avenir.Ils ont appris à travail-ler à la fois en groupe et tout seul. Ils

ont les moyens de se tourner vers uneformation qualifiante ».

Plus d’infos : www.er2c-mip.com

L’école régionale de ladeuxième chance (ER2C)

Depuis la rentrée scolaire 2008,Laurent Bonnart, 24 ans,est inscriten première année de kinésithéra-peute à l’Institut de formation deMasso-kinésithérapie de Toulouse.Jusque- là rien d’excep-tionnel,à ceci près queLaurent n’a pas sonbaccalauréat général,sésame habituellementexigé pour entamer des études supérieurescomme celles de kiné. « Je suis titu-laire d’un bac pro en productique,mais je me suis rendu compte que

cela ne m’intéressait pas et que je voulais vraiment devenir kiné.J’ai suivi pendant un an des cours dusoir au Conservatoire national desarts et métiers (Cnam) pour obtenir

mon diplôme d’accèsaux études universi-taires (DAEU), optionscientifique » expliqueLaurent.Si le bac reste lavoie royale pour accéderà la fac ou à des études

supérieures en général le DAEU enest une autre.Ceux qui le passent ont,soit arrêté leurs études prématuré-

ment, soit comme Laurent décou-vert tardivement le métier qu’ils vou-laient exercer. « Chaque année, cesont plus de 3000 personnes quiretrouvent le chemin de l’universitéet de l’enseignement supérieur engénéral. Dans ce cadre,certains d’en-tre eux ont pu bénéficier d’un sou-tien de la Région » explique Char-les Marziani, vice-président de laRégion,chargé de piloter un groupede travail sur la formation profes-sionnelle supérieure.Plus d’infos :www.formation.midipyrenees.fr

Étudiant en kiné, sans son bac

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Chaque annéesplus de 3000personnesreprennenent desétudes supérieures

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La seule solution consistait jusqu’àprésent à en racheter une neuve. Ilen existe désormais une autre : lafaire régénérer.La société RBC,baséeà Saint-Orens-de-Gameville (31), en afait sa spécialité. Leprocédé consiste àenvoyer des ondesqui désagrègent lesmolécules de sulfatede plomb responsa-bles de l’encrasse-ment des batteries.Après plusieursannées de recherche,son inventeur,Claude Meunier, aujourd’huigérant de RBC, constate l’énormepotentiel de cette activité.« Il y a desbatteries partout.Bien sûr,on pensed’abord aux voitures et auxcamions, mais d’autres secteurs

comme les télé-coms,l’industrie oul’armée en sont ausside gros utilisa-

teurs ». Régé-nérer une bat-terie coûte enmoyenne deuxfois moins cherque d’en rache-ter une neuve,mais cela éviteégalement de

« gaspiller » des bat-teries qui auraient,sinon, fini au rebut.C’est à ce titre et dans le cadre duProgramme Régional de Luttecontre l’effet de serre et pour leDéveloppement Durable (PRE-LUDDE II) que la Région et l’Ademe

ont choisi de soutenir RBC afin del’encourager à créer une filière derécupération.

250 installations solaires thermiques installées avec l’aide de la Région dans des entreprises et des habitats collectifs.

RÉGION ENGAGÉE

La Région soutient le tourisme durableLe tourisme durable ne se limite pas aucamping à la ferme, aux randonnées aulong cours ou aux voyages à viséehumanitaire. Ce concept qui allietourisme et développement durableregroupe plus largement un ensemblede bonnes pratiques, jugéeséconomiquement, socialement etécologiquement responsables. Ils’intéresse par exemple à la qualité dela formation du personnel d’un hôtel, àl’accès des visiteurs handicapés, aux

économies d’énergie, aux traditionsarchitecturales locales… Par ailleurs,pour inciter les professionnels dutourisme à s’inscrire eux aussi danscette démarche, la Région vient demettre en place un nouveau dispositif*. Il ne s’agit pas de créer un autre label,mais de proposer un accompagnementétape par étape à tous ceux qui veulentconstruire ou rénover un hébergementtouristique (hôtels, campings, gîtes…).Une initiative régionale saluée parMichel Dubié, président de la fédérationdes campings de Midi-Pyrénées(FRMPHPA). « Nous avons tout intérêtà nous inscrire dans cette démarcheafin de mieux gérer les équipementstouristiques dont nous avons laresponsabilité, mais aussi pour tirerparti de cet atout marketingsupplémentaire auprès d’une clientèle,notamment étrangère, de plus en plusexigeante.»

* Téléchargez le guide sur : www.midipyrenees.fr

En cette période de crise économiqueet de chômage en hausse, tout ce quipeut permettre de garder ou detrouver un emploi est salutaire. Quandil s’agit en plus d’une idée originale,cela ne gâche rien… C’est le cas de laplate-forme mobilité, mise en placedepuis le début de l’année par le PaysCouserans (09) dans le cadre d’unappel à projets lancé par la Région. Surce territoire rural et montagneux, lesdifficultés de déplacement sont un desprincipaux problèmes rencontrés parles demandeurs d’emploi.Concrètement, l’initiative consiste àprêter, moyennant une sommejournalière modique, deux voitures etsix scooters aux personnes qui sont enformation, en emploi précaire ou qui n’ont plus lesmoyens de garder leur véhicule. Le dispositif se doubled’un atelier de mécanique associatif, ce qui permet auxpropriétaires d’une voiture d’effectuer de petitesréparations de façon à ce que le « coup de la panne »ne leur fasse pas rater une opportunité professionnelle.« La solidarité doit l’emporter sur l’égoïsme et laconcurrence, particulièrement en ces temps de crise,explique Marie-Pierre Vieu, vice-présidente du Conseil

régional, chargée de l’économie sociale et solidaire etde l’insertion par l’économie. Ce nouveau service vafavoriser en Couserans une mobilité positive etpermettre de préserver l’emploi local en milieu rural. La Région entend soutenir cet effort et avec son appelà projet d’Économie Sociale et Solidaire, elle peutaujourd’hui encourager concrètement de tellesinitiatives qui participent pleinement à l’innovationsociale et économique en Midi Pyrénées. »

RBC redonne unenouvelle vie aux batteriesQui n’a pas pesté, installé au volant de sa voiture, en entendant ces soubresauts caracté-ristiques d’une batterie sur le point de rendrel’âme?

Un énorme potentiel pour cette activiténouvelle.

Difficile en zone rurale de retrouver un emploi sans moyen de locomotion.

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Régénérer une batterie

coûte deux foismoins cher que d’en

racheter uneneuve.

Des voitures et des scooters pourbooster l’emploi



Vivre al Païs Près de 12000 élèves du secondaire étudient l’Occitan en Midi-Pyrénées.

Trois pôles illustrentcette volonté : les Mai-sons Daura,résidencesqui accueillent au prin-temps et en automnedes artistes interna-tionaux de toutes dis-ciplines ; l’artothèque,qui permet à chaqueLotois d’emprunterune œuvre et de l’ex-poser chez lui quelquesjours ; le Centre d’ArtContemporain,enfin,expose toute l’annéedes travaux de grandequalité.Ce dernier accueillenotamment jusqu’au14 juin l’exposition« Origram 1.0 Avec lebruit des libellules ».L’occasion de décou-vrir le travail de RenéSultra et Maria Bar-thélémy, qui utilisentla photo et la vidéonumérique pourexplorer avec humouret intelligence l’insta-

bilité de la société contemporaine. Une exposition novatrice et engagée, àl’image du lieu qui l’accueille.

Cajarc : la Maison desArts fête ses vingt ansLa Maison des Arts Georges Pompidou, qui fête ses 20 ans en 2009,n’a pas pris une ride. L’établissement, qui doit son nom à son illus-tre conseiller municipal devenu par la suite président de laRépublique, tient à garder la création vivante, mais aussi accessible.

Transpirer, manger et s’amuser… en courant, en pédalant ouen marchant, voilà ce que proposent inlassablement depuisprès de vingt ans les organisateurs et bénévoles du Randoral-lye VTT de Nauviale en Aveyron.

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Pour la 19e édition, programméeles 23 et 24 mai 2009, les ingré-dients du succès sont une foisencore réunis. Au menu donc :cinq circuits VTT de 15 à 80 km ;une « Randokid » avec cross-country, épreuve de maniabilitéet slalom;une randonnée pédes-tre et enfin un trail de 15 km…le tout agrémenté de ravitaille-

ments gastronomiques,de pay-sages exceptionnels, d’anima-

tions musicales et du sourire des 150bénévoles/ambassadeurs de ce jolicoin de Midi-Pyrénées.

Pour plus d’info :Rendez-vous surwww.nauviale.com ou auprès des organisateurs : Jean-François Massol :05 65 72 81 41 ou 06 87 75 05 91 ;Jean-Claude Pons : 05 65 69 81 04ou 06 13 38 63 77 ; Maxime Campels : 06 87 49 59 96.

Week-end de sport nature en Aveyron

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Quatre cent cinquante jeunes ont été accueillis à l’Hôtel de Région le 12 marslors du 3e Rassemblement des lycéens étudiant l’occitan en Midi-Pyrénées.En Miègjorn-Pirenèus son 11 800 escolans del segondari qu’aprenon l’occitan al’escòla. Los 450 d’entre eles participèron qualques setmanas i a, a unrecampament engimbrat pel Centre de Ressorças Occitanas e Miègjornalas(CROM)* e l’asociation d’Arts e d’Òc. L’objectiu d’aquel recampament bèl organisatcada tres o quatre ans es de permetre a aqueles joves de se tornar trobar al’entorn de lor interès comun per la cultura e la lenga occitanas. Après unamatinada vodada a de debats e un dinnar a Tolosa, los liceans en provenença de laregion tota assistiguèron a un espectacle titolat « Cridals, revòltas en país d’Òc ».Tots nivèls escolars mesclats, Miègjorn-Pirenèus compta ara un pauc mens de44000 escolans tocats per l’occitan. Aquela chifra intègra lo public concernit perlas campanhas d’iniciacion sostengudas per las collectivitats localas coma loConselh regional. « La practica de l’occitan en Miègjorn-Pirenèus es en baissa entèrmi de locutors naturals » çò ditz Remesi Pech, conselhièr regional delegat alas lengas regionalas « Mas çò mai positiu aquò’s que l’occitan coneis unreviudament d’interès al prèp d’una part de la populacion originària de la region eque desira se reapropriar aquela lenga. Demest los arribants novèls en Miègjorn-Pirenèus, nos mainam tanben que d’unes s’interèssan a aquela lenga perque vesonde per ela un mejan d’integracion mai subte a la region ». Voir la vidéo dans TV Région sur www.midipyrenees.fr

*Lo CROM es una estructura partenariàla copilotada per la Region, lo Rectorat e l’Universitat de Tolosa lo Miralh.

Recampament de liceans a l’entorn de l’occitan

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Vivre al Païs Midi-Pyrénées au 1er rang des régions françaises pourl’augmentation du nombre de nuitées hôtelières en 2008.

La Région Midi-Pyrénées qui soutientfinancièrement l’épreuve sera égalementprésente avec son car-podium pour laremise des trophées. Les rugbymen enherbe répartis dans quatre catégories(moins de sept ans, moins de neuf ans,moins de onze ans et moins de treize ans)défendront les couleurs de leurs clubsaffiliés au Comité des Pyrénées ou auComité Armagnac Bigorre. Événementsportif d’importance en Midi-Pyrénées, le Challenge Galau est aussi pour la grandefamille du rugby l’occasion de bellesretrouvailles autour d’un verre ou d’unpique-nique.Plus d’info : www.blogsports.midipyrenees.fr

Challenge GalauLa grande fête du Rugby !

Les 30 et 31 mai prochains, l’association Carre-four Culturel Arnaud Bernard organise à Toulousela 18e édition de la Capitada et du Forum des lan-gues du Monde.Si vous vous lassez des « Ti amo » et autre « My tailoris rich », rendez-vous place du Capitole le samedi 30mai à partir de 17h00 pour la Capitada et le diman-che 31 mai dès 10h00 pour le Forum des langues. Duconte marocain à la danse traditionnelle indonésienneen passant par la philosophie iranienne, ce sont desdizaines d’animations qui vous seront proposées pourdécouvrir de multiples langues et à travers elles biensûr de multiples cultures.Tout au long de la journée dudimanche où plus de 90 associations de langues et cultures du monde tiendront des stands vous pour-rez vous initier gratuitement au tatar, au comorienou aux plus mystérieux zerma et haoussa !Le Forum des langues a vu le jour au milieu des années80 grâce aux occitanistes régionaux qui considéraientqu’il n’était possible de défendre leur langue qu’endéfendant toutes les langues du monde, menacées oudéjà victimes de disparition.Plus d’info : [email protected] www.arnaud-bernard.net ou 05 61 12 11 16

Toutes les languesse délient !

Un raid sportif pourl’environnementL’odyssée du flocon à la vague, quise déroulera du 24 au 26 avril,n’est pas un raid aventure commeles autres. Pendant ces trois jours,les 7 équipes de sportifs quidévaleront les 3000 mètres dedénivelés de ce parcours reliant lePic du Midi à l’océan Atlantiquesouhaitent avant tout faire passerun message: l’eau, sous toutes sesformes, est un bien commun qu’ils’agit de préserver. À l’initiative decette manifestation se trouventdeux passionnés de la nature et desports « nautiques », MathieuCrépel, champion du monde desnowboard et Bixente Lizarazu qui,outre sa carrière de footballeur,est un surfeur chevronné. Pour cefaire les participantsemprunteront le parcours naturelde l’eau, s’en servant commemoyen de transport. Auprogramme du premier jour:descente chronométrée en ski ou en snowboard depuis le Pic duMidi, puis hydrospeed pourrejoindre Bagnères-de-Bigorre.

Le lendemain, à Lourdes, c’est uneépreuve de rafting qui attend lesconcurrents, avant d’enchaîner parle Kayak, à Saint-Pé-de-Bigorre. Letroisième et dernier jour, ilspourront s’essayer à la piroguepolynésienne à Bayonne, avant definir par un relais de stand-uppaddle, surf avec pagaie, et unecompétition de surf à Anglet. Unecaravane d’éducation àl’environnement accompagneracette odyssée dans chacune desvilles où elle fera étape.Retrouvez le programmedétaillé sur : www.odyssee2009.com

Ils seront plus de 7500 jeunes à participer durant les premiers week-ends de maiau Challenge Galau, grand tournoi de rugby régional.

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Édition 2008, place du Capitole.

Le départ de l'odyssée du flocon à lavague sera donné le 24 avril au Pic duMidi. L'aventure se terminera deux joursplus tard au large d'Anglet (64).

DécodageRéseaux de chaleur bois

Réseaux de chaleur bois :un chauffage collectif et durable


Marie-Lou Marcel,vice-présidente du Conseil régional Midi-Pyrénéeschargée de l’Environnement, du Développement durable et des Énergies renouvelables« Le plan régional de soutien des réseaux de chaleur bois est arrivé à sonterme. Mais, au vu des résultats obtenus, nous allons, à n’en pas dou-ter, en adopter un nouveau dans les semaines qui viennent. Ce plannous a en effet permis de soutenir la création de 19 réseaux représen-tant une puissance de 21 860 kW. Un chiffre à comparer aux 1 500 kWque la Région avait contribué à installer jusqu’en 2005. En trois ans, lacontribution de la Région Midi-Pyrénées a ainsi permis de décuplerles réalisations. Et, du point de vue environnemental, d’éviter chaqueannée l’émission de 11 729 tonnes de CO2 ».

Elle a dit…

Ces réseaux,composés d’une chau-dière automatique fonctionnant aubois,d’un silo de stockage et de cana-lisations transportant l’eau chaude,permettent de chauffer à la fois desbâtiments publics (écoles, mairie,logements sociaux…),ainsi que leshabitations privées raccordées.

À Cajarc (46),par exemple,le réseaumis en service cethiver alimente le col-lège, les écoles pri-maire et maternelle,la salle des fêtes, lefoyer, 27 logementsHLM et 60 privés. Pour assurer

l’approvisionnement,ce sont 1 000tonnes de bois qui devront être ache-minées chaque année.La plus ancienne énergie utiliséepar l’homme connaît ainsi unregain d’intérêt. La hausse des prix du gaz et du fioul n’y est pasétrangère. Mais le bois-énergie possède d’autres atouts. C’est une

énergie renouvelable,propre (voir ci-contre)et disponible sur placedans le cas de Midi-Pyrénées, qui possèdesur son territoire la

troisième forêt de France en •••

Bois-énergie : réseau de chaleur. Schémas de fonctionnement

1 - déchets de bois bruts2 - plateforme de valorisation3 - chaufferie

4 - réseau5 - sous-station6 et 7 - bâtiments publics et habitations privées

Réduire la facture de chauffage, la pollution de l’atmos-phère, valoriser des déchets mais aussi créer desemplois… Réussir tout cela en même temps semble tenirdu miracle. Voilà pourtant égrenée la liste des vertus desréseaux de chaleur bois, sorte de chauffage collectif à l’échelle d’un villagage ou d’un quartier.

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Le bois-énergie estavec l’hydroélectricité, laplus importante sourced’énergie renouvelable enFrance. Il fournit 85 % del’énergie thermiquerenouvelable

82 % de la forêtrégionale appartient à 338 000 propriétairesprivés.

2 750 000 m3 debois sont récoltés chaqueannée en Midi-Pyrénées etsont utilisés pour lechauffage domestique etles activités industrielles(ameublement,construction, emballage,pâte à papier…)

20-20-20 : Les 27 paysde l’Union Européenne sesont fixés comme objectifd’ici 2020 : réduire laproduction de gaz à effetde serre de 20 %, porter lapart d’énergiesrenouvelables à 20 % etréduire la consommationd’énergie de 20 %.

Un m3 de boispermet de stocker unetonne de gaz carbonique.

38% des ménagesde Midi-Pyrénées déclarentutiliser du bois commeénergie de chauffage, dont13% en chauffage principal.60% des ménages habitantdes communes ruralesl’utilisent. (OREMIP 2006).

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Midi-Pyrénées,possède sur sonterritoire la troisièmeforêt de France enterme de superficie

Le bois représente 8% des consommations énergétiques de Midi-Pyrénées

DécodageRéseaux de chaleur bois

Comme le vent, les marées, lesoleil… le bois est une énergierenouvelable. Encore faut-il que laconsommation de bois ne dépassepas la production de la forêt. Onen est loin.En Midi-Pyrénées,40 %de la production annuelle de boisn’est pas récoltée.Le bois est égale-ment une énergie propre dont lacombustion pollue douze foismoins que le fioul et six fois moinsque le gaz.Mais,si l’on s’assure queles forêts sont régulièrement replan-tées -et c’est le cas en France- brû-ler du bois n’a aucune incidence surla pollution de l’atmosphère. Eneffet, le bois ne fait que rejeter,en seconsumant, le gaz carboniqueemmagasiné au cours de sa crois-sance. L’opération est donc neutreen terme d’émission de gaz à effetde serre,cause principale du réchauf-fement climatique.Mais le principal atout du bois resteson prix :environ 0,07euros le kilo-watt/heure, en moyenne, pour lesabonnés des réseaux de chaleur bois.Le coût de cette énergie évolue peupar rapport aux autres énergies fossiles. Cette stabilité est en plusgarantie, dans le cas des réseaux de chaleur bois, par des contratsd’approvisionnement passés pourplusieurs années avec les profession-nels qui fournissent le combustible.

Le saviez-vous ? Cransac se chauffe… au noyauL’idée a de quoi surprendre : ali-menter une chaudière collectiveavec des noyaux de fruits ! Et pour-tant, cela fonctionne… Depuisfévrier dernier,une demi-douzainede bâtiments publics (écoles, salledes fêtes,gymnase…) de la ville deCransac-les-Thermes,en Aveyron,est chauffée grâce à ce combustible.Bientôt, un lotissement de douze

habitations construit selon des nor-mes de haute qualité environne-mentale sera raccordé au réseau.Pour assurer l’approvisionnementde cette précieuse ressource, uncontrat a été passé avec le confitu-rier Andros, basé dans le Lot, quis’est engagé à fournir 300 tonnespar an de noyaux de pêches,pruneset autres abricots. Ce projet, d’unmontant total de 856 000 euros aété soutenu par la Région à hauteurde 234 000 euros (soit 27 %).

:TémoignageJeannine et Jean Meyssonnierabonnés au réseau desQuatre-Routes, Lot

Comme la plupart des particuliers quiacceptent de se raccorder à unréseau de chaleur bois, c’est d’abordle prix qui a convaincu Jeannine etJean Meyssonnier, habitants desQuatre-Routes de se convertir auchauffage au bois.

« Nous avons dit oui sans hésitation,explique Jeannine. Nous nous chauffionsau fioul qui, à ce moment-là, était trèscher. Cela nous coûte aujourd’huipresque la moitié : environ 200 eurospour les mois de janvier et février, pourune maison de cinq pièces. En plus, àl’époque, nous avions des soucis avecnotre chaudière. Avec le chauffagecollectif au bois, il n’y a plus aucunproblème, pas de ramonage, aucunentretien. Nous avons pu conserver nosanciens radiateurs, il a seulement falluque nous nous branchions sur le réseau.Mon mari a aussi dû installer un chauffe-eau pour l’eau chaude sanitaire. Lechauffage au bois offre un meilleurconfort car il fonctionne en continu,contrairement à notre anciennechaudière au fioul qui devait se relancerdès que la température baissait. »

Le réseau de chaleur des Quatre-Routesfonctionne depuis l’hiver 2007-2008. Il s’étend sur 2,1 km.

La Région a soutenu sa création à hauteurde 23 % du montant total del’investissement, soit près de 260 000 €.


Le Conseil régional Midi-Pyrénées a voté le 5 février dernier une aide d’urgence d’1 million d’euros à destination des communes touchées par la tempête du 24 janvier dernier. La Région a également proposé de mobiliser 2 millions d’euros pour soutenir les communes et les acteurs économiques de la filière bois. À cette aide s’ajoute une subvention exceptionnelle de 300 000 euros à destination des campings qui ont subi des dégâts.

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La Région aux côtés des sinistrés de la tempête

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••• terme de superficie. Un véritablegisement énergétique qui permet lar-gement le développement de cesréseaux de chaleur sur l’ensemble duterritoire.Le combustible utilisé parles réseaux de chaleur au bois ouvreégalement de nouvelles perspectivesà la filière bois. Pour alimenter ceschaudières automatiques,le bois doitdans un premier temps être mobilisé,conditionné puis calibré sous formede plaquettes ou compacté en granu-lés.Ces procédés techniques permet-tent ainsi de recycler les déchets debois des particuliers et des entrepri-ses (cagette,palette),mais aussi le boisde rebut des scieries (chutes,sciures,écorces) et le produit de l’élagagelaissé au bord des routes. À la clé, cesont de nouveaux emplois durables,créés ou maintenus au niveau local.

Voir la vidéo dans TV Région surwww.midipyrenees.fr

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Le réseau de chaleur de Cransac a été inauguré le 3 avril dernier, par Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, en présence de Christine Royer, sous-préfète, Marie-Lou Marcel, députée et vice-présidente de la Région en charge du développementdurable, Pierre Gadea, président de la communauté de communes et Jean-Paul Linol,maire de Cransac.

Une énergie écolo etéconome


Développement

L’A350 prépare son envol

Futur A350, nouveau gros porteur d’Airbus.

490C’est le nombre de jours detournage de fictions ou dedocumentaires réalisés en 2008 parles sociétés de production ayant faitappel aux services de la commissiondu film de Midi-Pyrénées. Ce chiffrecorrespond au tournage de septlongs métrages et d’une série télé.La commission du film est unestructure mise en place par leConseil régional pour inciter lessociétés de production extérieures à Midi-Pyrénées à venir poser leurscaméras dans la région. L’objectifest double : mieux faire connaîtreMidi-Pyrénées et favoriser l’emploides techniciens du son, scriptes etautres professionnels locaux.

LE CHIFFRE

Que peuvent bien avoir en com-mun une entreprise spécialisée dansla poterie avec uneseconde reconnue pourson savoir-faire enmatière de prê- à- por-ter féminin et enfin unetroisième experte encontrôle de médica-ments ? Apparemment rien…et pourtant les diri-geants de ces troisentreprises régionales– Claire de Terre à Lescure, Cathe-rine André à Rodez et Physiostim àLautrec ont en commun une stra-tégie de développement de leurs

activités à l’étranger.C’est à ce titrequ’ils se sont vus remettre avec qua-

tre autres dirigeantsd’entreprises régiona-les les Trophées de l’Ex-port*.« Les Trophées del’Export sont organiséspar la Région Midi-Pyré-nées.L’objectif est d’en-courager les entreprisesrégionales qui dévelop-pent des actions pourconquérir des marchés àl’étranger pour donner

envie à d’autres de suivre leur exem-ple » explique Bernard Raynaud,vice-président de la Région chargédu développement économique, etprésident d’International Midi-Pyré-nées,structure mise en place par laRégion pour sensibiliser et encoura-ger les entreprises à l’Export.

* SEAT Ventilation à Verniolle (09), fabricant deventilateurs industriels ; AMCC à Capens (31)fabriquant de plateaux givrants ; l’entrepriseDhugues à Pouyastruc (65), fabriquant de maté-riel de pulvérisation pour la viticulture,l’arboriculture et le maraîchage ; Absoger, à LesBarthes (82), fabricant d’appareils pour la conser-vation de fruits.

Trophées export Midi-PyrénéesSept entreprises régio-nales mises à l’honneur

L’objectif estd’encouragerles entreprisesrégionales quidéveloppent des actions pour conquérirdes marchés à l’étranger

La construction de la chaîned’assemblage de l’A350 adébuté sur le site d’Airbus,à Colomiers.Elle devrait être opérationnelle dèsla fin de l’année et permettre la misesur le marché du nouveau gros por-teur d’Airbus d’ici 2013.L’avionneureuropéen peut déjà tabler sur 478commandes fermes d’A350 et espèreen vendre 5 800 dans les vingt pro-chaines années. Le président de laRégion Midi-Pyrénées, MartinMalvy,qui assistait à la pose de la pre-mière pierre le 14 janvier dernier,s’estréjoui de voir le projet novateur del’A350 entrer dans sa phase de réa-lisation. « Nous travaillons à ce quel’ensemble de la chaîne industrielleet de recherche régionale en verra lesretombées économiques ».

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L’entreprise Catherine André, spécialiséedans le secteur très concurrencé de lamaille féminine, s’est donnée les moyens demettre en place une stratégie commercialeà destination des marchés étrangers : cata-logues, site internet et Cdrom, recrutementde salariés spécifiques. En 2005, l’entreprisea réalisé 50% de son chiffre d’affaires àl’export pour atteindre 68% en 2008 malgréun contexte difficile.

85% des entreprises de MIdi-Pyrénées comptent moins de dix salariés (source INSEE)

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Développement

La Région « recrute » desmédecins de campagne

La Région, en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat de laHaute-Garonne, vient d’éditer un guide qui recense tous les métiers d’art deMidi-Pyrénées. Aussi bien en Ariège, qu’en Aveyron ou dans le Lot, lesartisans d’art travaillent et créent des pièces uniques. Midi-Pyrénées compte217 métiers, ce qui représente plus de 250 activités réparties sur leterritoire. Ce guide est disponible auprès de la Chambre des métiers et del’artisanat de la Haute-Garonne : 18 blvd Lascrosses, 31 010 Toulouse

Bien que la santé ne relève pas d’unecompétence de la Région, contri-buer à un aménagement équilibrédu territoire est bien un objectif dela collectivité. Depuis trois ans, laRégion a ainsi mis en place toute unesérie de mesures afin d’inciter lesmédecins à s’installer dans les zonessous-médicalisées.Par exemple,enfinançant la création de 11 maisonsde santé pluridisciplinaires quiregroupent en un seul lieu plusieurspraticiens aux spécialités différen-tes, en versant des indemnités auxétudiants qui effectuent un stage surl’un de ces territoires fragilisés ouen accordant une prime aux méde-cins qui s’y installent.« Face à cette

situation qui menace l’égalité d’ac-cès aux soins entre tous les Midi-pyrénéens, la Région vient d’adop-ter le principe d’un « contrat »passéentre la collectivité et le futur méde-cin de campagne » à annoncé Mar-tin Malvy, président de la Région.En échange d’une bourse versée auxétudiants les plus modestes, dés la2ème année et jusqu’à la 6ème, cesderniers s’ engageront, après l’ob-tention de leur diplôme de géné-raliste, à s’installer dans une deszones sous-médicalisées de Midi-Pyrénées.L’ensemble des aides de laRégion sur www.midipyrenees. frrubrique aménagement du territoire.

Les CUMA (Coopérativesd’Utilisation de MatérielAgricole) font partie dupaysage agricole de Midi-Pyrénées. On en compteenviron 1 300 dans larégion qui regroupent autotal 32 000 membres,soit un chef d’exploitationsur deux.

En Aveyron,ce sont même 80 % desagriculteurs qui ont choisi d’adhé-rer à l’une de ces organisations quileur permet, en mutualisant leursmoyens, d’accéder à moindre coûtaux engins agricoles les plus perfor-mants. Créée il y a cinquante ans, lafédération aveyronnaise, la plusimportante de Midi-Pyrénées, estaujourd’hui dans la force de l’âge.Etles 271 CUMA qui la composent

fourmillent d’idées pour améliorerles conditions de travail et de vie desagriculteurs dans les années à venir.Un système d’alimentation automa-tique du bétail a par exemple été misen place récemment, ce qui permetà l’éleveur de se dégager une à deuxheures par jour pendant lesquelles il

peut vaquer à d’autres occupations.D’autres projets voient le jour dansune logique de développement dura-ble, comme la valorisation desdéchets verts produits par l’élagagedes arbres bordant les routes ou lafabrication d’huile végétale pour fairemarcher les tracteurs.

La fédération des CUMA de l’Aveyronfête ses cinquante ans

La Région renouvelle son soutien aux CUMAL’engagement de la Région auprès des CUMA ne date pas d’hier. Il est d’autant plusd’actualité au moment où les agriculteurs subissent les hausses du prix du fioul. La Région a donc décidé récemment de renforcer son soutien aux CUMA. Outre des aides à l’achat de machines agricoles et de hangars pour les entreposer, laRégion donne également un coup de pouce aux jeunes agriculteurs en prenant encharge la moitié du montant de leur adhésion à une coopérative. Elle favoriseégalement la création d’emplois durables dans les CUMA

Avec 1,2 médecin pour 1000 habitants, Midi-Pyrénées sembleun peu mieux lotie dans ce domaine que la moyenne nationale(1,14). Mais à y regarder de plus près, 25 zones rurales sont enréalité désertées par les médecins généralistes en particulier.

Un annuaire des métiers d’art

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Monique Durand est costumière à Montauban.

La densité de la population régionale est de 60 habitants au km2 contre 115 pour la moyenne nationale


Développement

TOP DÉPART pour Toulouse CampusLe projet Toulouse Campus, défendu par le PRES de l’université de Toulouse(Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur), vient d’être retenu parl’État. Cette vaste opération, qui prévoit notamment la rénovation de118 226 m2 de bâtiments et la création de 21 579 m2 de nouveaux, a pourobjectif de hisser les universités toulousaines au niveau international. Si lemontant qui sera apporté par l’État est encore inconnu, les Collectivitéslocales, la Région bien sûr, mais aussi la Ville et la Communauté urbaine deToulouse, le Sicoval et le Conseil général 31 se sont déjà engagés à apporterune contribution financière à ce programme ambitieux. Pour la Région, ceteffort s’élève à 25 millions d’euros. Un montant qui s’ajoute aux 143 millionsd’euros que la collectivité a déjà prévu d’investir dans le cadre du Contrat deProjets sur le périmètre géographique de Toulouse Campus.

Avec le programme des « TournéesRégionales», la Région s’engageauprès des équipes artistiques pourfavoriser une meilleure diffusion desspectacles et contribuer àla structuration des lieuxet des réseaux de diffusionsur l’ensemble du terri-toire. L’organisation detournées régionales contribue eneffet à accroître la durée de diffusiondes créations des compagnies midi-pyrénéennes et à diversifier leurpublic potentiel.« Les compagnies,qui ont signé uneconvention avec la Région, se sontengagées à effectuer une tournée

régionale comptant au minimumune date par département. Encontrepartie, la Région les soutientfinancièrement » explique Hélène

Breton, vice-présidenterégionale chargée de la culture, du patrimoine, del’audiovisuel et de l’identitérégionale. Pour la saison

2008-2009,l’Orchestre National duCapitole, Les Passions - OrchestreBaroque de Montauban, le Chœurdes Eléments, la Compagnie Mes-sieurs Mesdames, l’Orchestre deChambre et l’Ensemble Baroque deToulouse ont bénéficié de cette aidepour aller à la rencontre du public.

La musique adoucit les mœurs partout dans la région !

Le centre thermoludique « lesBains du Couloubret » vient d’ou-vrir ses portes à Ax-les-Thermes,enlieu et place des anciens thermes dumême nom dont la façadea été conservée et restau-rée. A l’intérieur, parcontre, les 3 000 m2

répartis sur deux étagesont été complètement réorganisés.Les « Bains du Couloubret » per-mettent ainsi de profiter de tous lesplaisirs que procure cette eau qui

jaillit naturellement des Pyrénées àprès de 80°. Dans un décor évoca-teur de l’époque romaine,différentsespaces sont dévolus à la détente et

à la relaxation (sauna,hammam,…),aux soinsesthétiques ou aux jeuxd’eaux (contre-courant,geysers, jets massants).

Cette réalisation a bénéficié de l’aidedes collectivités locales, dont cellede la Région qui est intervenue àhauteur de 720 000 euros.

favoriser unemeilleure

diffusion desspectacles

•Compagnie Messieurs Mesdames13 juin. Valence d'Agen (82), Festival Jazz d'Oc in Auvillar. Bazar Kumpanya

•Les Passions-orchestre baroque deMontaubanSamedi 16 mai. Temple. Carla-Bayle - 20h45Magnificat et autres meslanges. M.-A.Charpentier

• Orchestre de chambre de Toulouse 12 mai, Tournefeuille, Salle R. PanouseLe jour et la nuit

• Les ÉlémentsSamedi 11 juillet. Sorèze, Festival Musiquesdes Lumières. MÉDITERRANÉE Polyphoniesanciennes et modernes en hébreu, arabe,latin et grec ancien

• Orchestre national du capitoleMardi 9 Juin, FOIX (Scène Nationale)FAURE : Pelléas et MélisandeMasques et BergamasquesBEETHOVEN : Symphonie n° 7

AGENDA

Une eau qui jaillitnaturellement desPyrénées à près de 80°

infoDeux nouvelles

résidences universitairesdans l’agglomérationtoulousaine.

Ville étudiante par excellence avectrois universités dans sonagglomération, Toulouse souffre enquelque sorte de son succès, car laville rose manque de logementspour accueillir ses étudiants.Récemment, la Région Midi-Pyrénéesa décidé d’agir face à cette pénuriecriante en lançant la construction dedeux résidences universitaires, surdes terrains relevant de sonpatrimoine : aux lycées Hélène-Boucher et Renée-Bonnet deToulouse. Pour le lycée Hèlène-Boucher, situé dans le quartier deCompans Caffarelli, c’est la sociétéCité des Jardins qui s’occupera de laconstruction en créant deux à troisbâtiments, en prenant en compte laproblématique des places destationnement. Pour le site du lycéeRenée-Bonnet, situé sur le campusde Rangueil, c’est la société SA HLM« Le nouveau logis méridional » quiconstruira un bâtiment de 277logements. Ce dernier devraitposséder des connexions Internet enréseaux avec la résidence ClémentAder, ainsi qu’avec l’Université Paul Sabatier. La construction de ces deuxrésidences universitaires s’inscritdans la cadre du contrat de projetsÉtat/Région, dans lequel le Conseilrégional s’est engagé à réhabiliteret à construire plusieurs milliers delogements étudiants sur la période2007/2013. D’ailleurs, pour atteindrecet objectif, la Région participerabientôt à la construction d’uneautre résidence universitaire sur lecampus de Rangueil.

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Découvrez l’eau dans tous ses étatsLe centre thermoludique

« les Bains du Couloubret »vient d’ouvrir ses portes.

Les Éléments

Entre 10 000 et 16000 habitants supplémentaires chaque année pour la région d'ici 2030 (source INSEE)


Développement

MÉDAILLE D’OR pour le jambondu porc noir de BigorreLe jambon du porc noir de Bigorre a reçu la médaille d’orlors du dernier Salon international de l’agriculture, à Paris. Plus qu’un simple prix, cette distinctionrécompense le défi que se sont lancé les éleveurs du porcnoir de Bigorre, qui, il n’y a pas si longtemps, était uneespèce en voie d’extinction. Après la seconde guerremondiale, le porc noir de Bigorre, élevé dans le piémontpyrénéen, était mal adapté à l’élevage intensif, ce qui aprovoqué le déclin de l’espèce. Aujourd’hui, le porc doit sarenaissance à une poignée d’éleveurs, qui, en 1981, ontrepris les bases d’un élevage traditionnel, en l’intégrantdans son milieu naturel, c’est-à-dire dans les prairies et lessous-bois du piémont pyrénéen, où il se nourrit de glands,de châtaignes, d’herbes et de céréales. Pour pérenniser lafilière, les éleveurs, avec des artisans charcutiers,conserveurs, salaisonniers ont créé un consortium -unesorte d’association- qui coordonne toutes les phases deproduction, de l’élevage à la vente en passant par lacertification. D’ailleurs, en collaboration avec l’Irqualim(institut régional de la qualité agroalimentaire de Midi-Pyrénées), le consortium fait actuellement les démarchespour que le porc noir de Bigorre soit reconnu produit sousappellation d’origine contrôlée (AOC). Plus d’infos : wwww.noirdebigorre.com

Pour contribuer au débat, les élus du Conseil régional et ceux duConseil économique et social régio-nal ont tenu une séance communeexceptionnelle lundi 16 février àl’Hôtel de région Midi-Pyrénées, co-présidée par Martin Malvy et Jean-Louis Chauzy, présidents des deuxassemblées. Sans qu’il y ait eu vote –les deux instances ne peuvent pasdélibérer ensemble - un large consen-sus s’est dégagé dans la salle d’Assem-blée sur quelques principes.D’abord,obtenir une clarification du rôle del’État. Trop de doublons existentaujourd’hui entre ses services et ceuxdes collectivités.Clarification ensuitedes compétences de chacun des troisniveaux d’administration locale :commune (ou inter-communalité),département, région. La régiondevrait ainsi être désignée commechef de file du développement éco-

nomique, de l’innovation, de larecherche et de l’enseignement supé-rieur.Ne pas interdire le financementd’actions locales par plusieurs col-lectivités : l’idée creuserait le fosséentre communes aisées et commu-nes pauvres qui ne peuvent se déve-lopper sans les aides additionnées du

département,de la région et souventde l’Europe. Enfin, les élus souhai-tent que toute réforme s’accompa-gne d’une mise à plat de la fiscalitélocale, injuste et inadaptée aux mis-sions que les collectivités exercentdepuis la décentralisation. Débat àsuivre à l’automne…

Réforme des collectivités :la contribution des élus

Jouer de la musique à Cap’découverte

Comment réformer l’organisation des collectivitéslocales en France ? Un comité, réuni autour de l’ancienpremier ministre Edouard Balladur, a remis ses conclu-sions au gouvernement. Lequel fera des propositionsau Parlement à l’automne.

Le Conseil régional et le Conseil économique et social se sont réunisle 16 février pour débattre de laréforme des collectivités.

Retrouvez les débats en vidéo surwww.midipyrenees.fr

La Maison de la musique, implantée sur le site deCap’découverte, à Carmaux dans le Tarn, met à dispositiondes musiciens sept studios d’enregistrement. Équipés ensono, batteries, amplis de guitare, ces studiosd’enregistrement peuvent être loués au mois et même àl’heure pour permettre aux amateurs de s’offrir desconditions de travail optimales. Aménagé en 2003 en lieuet place de l’ancienne mine à ciel ouvert de Carmaux,Cap’découverte est un site entièrement dédié aux loisirs,aussi bien sportifs que culturels. Des animations sontproposées d’avril à septembre. Cap’découverte accueilleégalement des grands festivals régionaux comme le« Summer festival » qui se déroule généralement enseptembre.

Plus d’infos : 05 63 80 15 15 ou au 05 63 80 29 01

Du Roquefort pourBarack ObamaAprès avoir adressé un coffret prestige defromage de Roquefort à Barack Obama àl’occasion de son investiture à la présidencedes États-Unis, Martin Malvy, président de laRégion Midi-Pyrénées a été reçu àl’ambassade américaine à Paris où unedélégation d’élus a apporté du Roquefortpour protester à nouveau contre l’annoncefaite Outre-Atlantique de tripler les droitsde douanes d’importation du fromage.« L’investiture de Barack Obama estporteuse de grands espoirs et notammentd’une meilleure relation entre les États-Uniset la France. Dans ce contexte, la menace del’ancienne administration Bush dutriplement des droits de douane sur leRoquefort est incompréhensible. Noussouhaitons contester ce que nousconsidérons être une prise en otage d’unproduit parce qu’il est emblématique » adéclaré Martin Malvy. « Nous sommes aussilà pour dire qu’il faut rebâtir les relationsinternationales et sortir du schémasanction-répression » a ajouté le présidentde la Région estimant que cette décisionservait surtout à faire pression pour quel’Union européenne accepte l’entrée sur sonmarché du bœuf américain.

Note de la rédaction. Au moment où nous écrivonsces lignes, l’administration Obama n’a toujours pas rendu sa décision, dont l’annonce était prévuepour le 23 avril.

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ous voulons ici rendre hommageà ces Espagnols,défenseurs armésde la République ou simples civilsfuyant la guerre, qui ont trouvérefuge sur le territoire françaiset notamment en Midi-Pyrénées.

Certains y sont demeurés et ont marqué de leurempreinte la vie de la région,faisant de Toulousela capitale de l’exil espagnol.

En ce début d’année 39, la guerre d’Espagne acommencé depuis bientôt trois ans, initiée le18 juillet 1936 par une conspiration de géné-raux fascistes, qui entendent ramener l’ordredans la péninsule au nom du Christ-Roi et del’Espagne éternelle. La jeune République, sor-tie des urnes en 1931,a en effet engagé des réfor-mes importantes,redistribuant par exemple lesterres agricoles, instituant la séparation entrel’Église et l’État, reconnaissant les libertés syn-dicales ou accordant le droit de vote aux fem-

mes.Mais sous ses apparences de guerrecivile, les « événements d’Espagne » -comme on les appelle alors en France- deviennent rapidement un conflitinternational, qui augure, par les for-ces en présence, de la Seconde guerremondiale qui ne tardera pas à sedéclencher.La France et l’Angleterre veulent àtout prix éviter que ces «événements»ne dégénèrent en un conflit euro-péen. Cette stratégie, menée par le gouverne-ment de Front populaire de Léon Blum, seconcrétise le 28 août 1936 par la signature d’unpacte de non-intervention avec l’Angleterre,l’Allemagne et l’Italie.L’Allemagne nazie et l’Ita-lie fasciste ne le respecteront pas.L’Espagne sert ainsi de terrain d’expérimenta-tion à l’Allemagne qui envoie sur place la LégionCondor, fer de lance de l’aviation nazie, pourévaluer l’efficacité de la méthode du tapis de

bombes.Ce sera Guernica le 26avril 1937.L’Ita-lie mussolinienne envoie, elle aussi, d’impor-tants renforts d’infanterie en appui des troupesdu général Franco.Face à eux, il y a les défenseurs de la IIe Répu-blique espagnole.Regroupés,malgré leurs diver-gences politiques, au cri de ralliement de « ¡NoPasarán ! » (ils ne passeront pas) ; on trouve desanarchistes, des communistes, des socialistes,des républicains libéraux,des Basques,des Cata-

lans et les brigades internationa-les composées de volontairesétrangers d’une soixantaine denationalités qui ont pris les armespour défendre les idéaux de jus-tice sociale et de liberté incarnéspar cette république en péril.

La faim, le froid, les bombardementsEn janvier 1939, Madrid n’est pas encore tom-bée,mais le front de Catalogne cède.Tarragoneest prise à la mi-janvier,Barcelone le 26 du mêmemois et Gérone, le 4 février.L’avancée des trou-pes franquistes ne s’arrêtera qu’à la frontièrefrançaise le 9 février. Cette déroute de l’arméerépublicaine entraîne un exode sans précédent.La Catalogne était en effet un des derniers


Il était une fois…

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Dans les premiers jours du mois de février 1939,des centaines de milliers d’Espagnols,

combattants républicains et simples civils,fuient vers la frontière française.

Allégorie de la République espagnole.Cette affiche de la Seconde Républiqueespagnole emprunte plusieurs symbolesà la République française : le bonnetphrygien qui coiffe Marianne et la devise« Libertad, igualidad y fraternidad ».

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Il y a 70 ans, la RetiradaC’était il y a 70 ans, autant dire hier. En quelques semaines, près d’undemi-million d’Espagnols se présentent aux quelques points de passageentre l’Espagne et la France, à l’est des Pyrénées. Cet exode, le plusimportant dans un laps de temps aussi court, tant pour la France quepour l’Espagne, est resté dans l’histoire sous le nom de « Retirada ».

Illustrations de Kristel Riethmuller.

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bastions de la résistance à Franco et a donc vusa population augmenter de nombreux habi-tants d’autres provinces espagnoles ayant fuila répression franquiste.Ce sont ainsi des centaines demilliers de familles qui seretrouvent,en cette fin du moisde janvier 1939, jetées sur lesroutes menant vers la France.Tous ces chemins de l’exil se transforment enune file ininterrompue de camions, voitures,charrettes et piétons que les troupes franquis-tes n’auront de cesse de harceler par des bom-bardements aériens dévastateurs. Dans cesconditions déjà dramatiques, la pluie, la neigeet le froid causeront également de nombreusesvictimes,avant même que ces cohortes ne se pré-sentent à la frontière.Ce n’est pas la première fois que des combat-tants ou des civils, des deux camps d’ailleurs,

gagnent la France.Mais la «Retirada» conserveun caractère exceptionnel. Jamais la Francen’avait eu à gérer un afflux aussi massif et aussi

soudain,près de 500 000 per-sonnes.Elle fera preuve,pourle moins,d’une impréparationcriante. De la guerre d’Espa-gne, la mémoire collective nese souvient que de quelques

épisodes,parmi les plus marquants : le bombar-dement de Guernica,dont l’atrocité fut niée pen-dant des décennies par Franco,la bataille de Gua-dalajara pour la défense de Madrid, celle del’Ebre… Mais la « Retirada » et le sort réservéaux réfugiés auront pour-

tant constitué l’un desépisodes les plus noirs de ceconflit.Alors que des milliers de réfugiés se pressent,parfois depuis plusieurs jours à la frontière, legouvernement français ne consentira à l’ouvrirque dans la nuit du 27 au 28 janvier, incapabled’endiguer plus longtemps cette marée humaine.Prats-de-Mollo, Latour-de-Carol, le Perthus,Cerbère verront défiler une foule hébétée,dansun état d’épuisement physique et de détressemorale immense.Seuls les femmes,les enfants,les vieillards, les blessés et les malades serontdans un premier temps autorisés à passer.Malgré la situation humanitaire déplorable desréfugiés, ce sont des militaires français qui les

« accueillent ». Le 5 février, ce sera au tour descombattants défaits de la République de rentreren France, non sans avoir dû déposer les armeset subir une fouille humiliante où leur serontparfois « confisqués » les objets de valeur qu’ilsavaient pu conserver jusque-là.Comme rien oupresque n’a été prévu, si ce n’est le maintien del’ordre, certains passeront des nuits parquéscomme du bétail,dormant dans les prés ennei-gés, sans toit pour s’abriter, et toujours gardés.La France de 39 n’est plus celle de 36 et du Frontpopulaire. La xénophobie s’est considérable-ment développée et l’opinion est divisée sur lesort à réserver à ces «rouges».La sécurité prime,même si la solidarité des populations localess’exprimera avec force dans ces premiers ins-tants de l’exil.Un triage est organisé.Les soldats et les hommesen âge de se battre iront pour la plupart dans descamps, les autres (femmes,enfants, invalides…)seront dirigés vers d’anciennes casernes,prisonsou hôpitaux des départements intérieurs quiferont office de lieux d’hébergement provisoires.Les familles se retrouvent séparées et mettrontparfois des mois et des années à se retrouver.

Des camps pour les républicainsespagnols

Au drame de la défaite,au déchirement du départauxquels ils ont dû consentir dans un dénue-ment parfois extrême, est venu s’ajouter l’en-fer des camps d’internement français. Le pre-mier de ce que l’on nomme à l’époque « campde concentration » est celui d’Argelès, dans lesPyrénées-Orientales.Il ne s’agit en fait que d’une

bande de sable, délimitée par lamer et par des

rangées de barbelés. Ce sont les réfugiés eux-mêmes qui construiront les premiers baraque-ments,après bien des jours passés dans le sable.Le plus urgent étant pour les autorités d’ins-taller des poteaux et encore des barbelés. Lesinternés du camp d’Argelès en sont donc réduitsà s’enfouir dans le sable pour essayer de se pré-server un tant soit peu du froid. Il n’y a pas nonplus d’eau potable.La seule solution est donc deboire de l’eau de mer,sommairement filtrée.Pas

Les réfugiés attendront parfois plusieurs jours avant que legouvernement français ne consente à ouvrir la frontière.

Des centaines de milliers de familles se retrouvent, en cette fin du mois dejanvier 1939, jetées sur les routes vers la France.


…la Retirada

Le camp disciplinaire

du Vernet d’Ariège, dont les baraquements datent de la Grande Guerre,

accueillera notamment des miliciens anarchistes de lacolonne Durruti.

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Il était une fois…

de latrines non plus,les réfu-giés font leurs besoins dansdes trous creusés au bord dela mer. La dysenterie faitrapidement des ravages,mais aussi la gale et biend’autres maladies dues auxconditions d’hygiène inexis-tantes. Plusieurs centainesd’Espagnols meurent dansces premières semaines.D’autres camps sont ouvertspour désengorger celui d’Ar-gelès, principalement dansle département des Pyré-nées-Orientales.On comp-tera à la mi-février autour de275 000 internés. Certainscamps n’auront qu’une exis-tence éphémère. L’hiver 39étant particulièrementrigoureux, ils seront fermésà cause du froid comme à LaTour-de-Carol ou à Bourg-Madame. D’autres centressont édifiés à la hâte danstout le sud de la France dontcertains revêtent un caractère spécialisé.À Agde,dans l’Hérault, seront accueillis les Catalans, àSeptfonds, dans le Tarn-et-Garonne, ce serontles ouvriers spécialisés…Le camp du Vernet, enAriège, aura, lui, une vocation disciplinaire.Construit lors de la Grandeguerre,il est,en 1939,dansun état de délabrementavancé.On y envoie les élé-ments que le gouverne-ment juge les plus dange-reux pour le maintien del’ordre public intérieur. La surveillance arméedéjà omniprésente dans les autres camps se dou-ble, au Vernet, de mesures de répression. Un

espace, dénommé par les réfugiés le cuadrila-teroou l’hipodromo, est spécialement dédié auchâtiment des « fortes têtes ».

Selon les récits d’anciensinternés du camp du Ver-net, les coupables d’insu-bordination, de tentativesd’évasion, s’y retrouventparqués parfois pendantplusieurs jours, attachés àun poteau,de manière à lesempêcher de se réchaufferla nuit en courant dans cetespace cerné de barbelés.

Pendant la seconde guerre mondiale, le Vernetservira à interner les « étrangers indésirables »,communistes, Allemands, Autrichiens, Hon-

grois… Au total,plus de quarante natio-nalités seront représentées.Il servira éga-lement de camp de transit pour des juifsqui seront envoyés vers les camps d’ex-termination de l’Allemagne nazie.Au bout de quelques semaines,la vie s’or-ganise dans les camps. La débrouillar-dise,l’aide des populations locales,ainsi

que celle d’associations permettent d’amé-liorer le quotidien.Mais la monotonie,l’en-

nui insondable des jours qui s’égrènent,pas-sés à ne rien faire, plongent les réfugiés dans

une mélancolie profonde. Ils donnent à cettepsychose qui fait des ravages parmi eux le nomd’arenitis (d’arena : sable).

Après l’exode, l’exilLa culture et la politique qui avaient été deuxdes piliers de la République redeviennent desoccupations vitales. Des cours sont dispen-sés, des rencontres sportives sont organiséesdans les camps.On rédige des poèmes,des jour-naux,on monte des pièces de théâtre.Les grou-pes politiques que la rébellion franquiste avaitrassemblés contre elle se reforment,retrouvantla vigueur qui les mènera vers les maquis de larésistance.En parallèle, le gouvernement français orga-nise le retour en Espagne, malgré les mena-ces que fait peser sur les réfugiés la vindictefranquiste.Sous la pression de l’opinion publi-que,une loi mettra fin à ces rapatriements for-cés en mai 1939.Nombre de réfugiés espagnolschoisissent alors de s’embarquer pour l’Amé-rique latine et le Mexique en particulier.Pourceux qui restent, après l’exode, c’est le débutde l’exil.À l’approche du déclenchement de la Secondeguerre mondiale, le gouvernement françaistrouve dans cette masse des réfugiés quidemeure sur son sol une main-d’œuvre facileà exploiter.Il crée pour cela les Compagnies deTravailleurs Étrangers, qui s’attellent à destâches de cantonniers,de bûcherons,d’ouvriersagricoles ou sont affectés dans des mines et par-fois dans l’industrie pour suppléer l’absencedes Français mobilisés. Sous Vichy, alors inté-grés de force dans les Groupements de Travail-leurs Étrangers, ils participeront à la construc-tion du « mur de l’Atlantique ».Ce chemin de l’exil passe, pour beaucoup, par

Le camp du Vernet, en Ariège, aura une vocation disciplinaire.

Pendant la seconde guerremondiale, il servira à interner les « étrangers indésirables »

avant d’être un camp de transitpour des juifs envoyés vers les camps d’extermination

de l’Allemagne nazie.

Photos anthropométriques des internés

au camp du Vernet.

Pour tromper l’ennui dans les camps, les réfugiés organisentdes lectures, des pièces de théâtre, et même des simulacres

de corridas.

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la résistance aux côtés des Français.L’action desEspagnols se révèle décisive dans la libérationde nombreuses villes du Sud-Ouest, Toulouse,Foix,Auch… Ce sont également des blindés bap-tisés du nom de villes espagnoles qui entrent lespremiers dans Paris en août 1944. Mais la libé-ration de la France n’est pour eux qu’une étape.Après avoir contribué à chasser les nazis duSud-Ouest, les républicains espagnolsveulent maintenant mettre en appli-cation les plans de « reconquista »auxquels ils n’ont cessé de réflé-chir depuis 1939.Ils se lancentà l’assaut de l’Espagne fran-quiste par le val d’Aran, enoctobre 1944. Mais c’est unéchec. Et aussi la dernièreoffensive militaire. Cet exilqu’ils ont cru provisoiredevient pour nombre d’en-tre eux durable.Au lendemain de la SecondeGuerre mondiale,les exilés républicainsreprésentent 40 % des 260 000 Espa-gnols résidant en France. Les vaguesmigratoires successives vers la France,notamment celle économique desannées soixante, feront baisser cetteproportion.Mais les enfants des répu-blicains espagnols auront une trajec-toire sociale tout à fait à part,en com-paraison d’autres migrants.Dans la majeure partie des cas,cettegénération,arrivée enfant ou née enFrance,parviendra à occuper des posi-tions sociales plus élevées que celles deses parents. Les conditions de vie difficilesdues à l’exil ont sans doute incité les républi-cains espagnols à encourager leurs enfants àmieux se former.Mais un autre facteur fut déter-minant. En leur transmettant les valeurs pro-gressistes pour lesquelles ils s’étaient battus, laliberté, l’accès à la culture, à l’éducation et ausavoir,les républicains espagnols leur ont ouvertla voie vers une vie meilleure.

Les destins s’unissent dechaque côté des PyrénéesLa barrière des Pyrénées n’a jamais été unobstacle infranchissable. Les migrations entre laFrance et l’Espagne furent nombreuses etcontribuèrent à tisser des liens entre lespopulations vivant sur chaque versant desPyrénées. Ces liens trouvent aujourd’hui unenouvelle incarnation avec la création del’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée. Depuis2004, l’Eurorégion regroupe deux régionsfrançaises, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ainsi que deux provinces espagnoles,les Iles Baléares et la Generalitat de Catalogne.Dans une Union européenne qui fait des régionsdes interlocuteurs à part entière, l’EurorégionPyrénées-Méditerranée, forte de ses 14 millionsd’habitants, peut désormais parler d’une voixplus forte auprès des institutions européenneset peser davantage sur les décisions qui laconcernent.Une nouvelle étape a été franchie le3 décembre dernier. C’est à cette date quel’Eurorégion s’est dotée d’un nouvel outilstratégique en créant un GroupementEconomique de Coopération Territoriale. CeGECT, le troisième seulement à voir le jour dansl’Union Européenne, permettra de mener desprojets de coopération transfrontalière d’uneplus grande envergure, notamment dans lesdomaines de la recherche, des transports, del’économie, du tourisme ou de l’environnement.

Mirada: un autre regardsur la guerre d’EspagneLe projet Mirada (regard) réconcilie deuxperceptions de l’histoire, celle qui s’écrit grandH et celle des destins individuels. Le résultat setrouve compilé en deux CD. Dans le premier, desartistes français et espagnols, nés dans lesannées 70, ont créé un univers musical original,tandis que dans le second les témoignages semêlent à des documents sonores d’époque.Mirada est édité par Campus FM.

Hommage aux Républicainsespagnols de Midi-PyrénéesEn 2005, la Région Midi-Pyrénées avait vouluapporter sa contribution au travail de mémoirequi s’effectue de chaque côté des Pyrénées. Cethommage aux exilés espagnols qui ont marquédurablement la vie de la région a pris la formed’un livre intitulé « Républicains espagnols enMidi-Pyrénées: exil, histoire et Mémoire ». Cetouvrage rassemble récits d’historiens, dejournalistes et des témoignages directs desurvivants.*362 pages, disponible aux éditions des PressesUniversitaires du Mirail, 33 euros.

La SecondeRépublique

espagnole, procla-mée le 14 avril 1931

se dote d’un nouveau drapeau avec une bande

violette marquant son opposition à la monarchie.

Sous l’occupation, des réfugiés espagnols seront intégrés de force aux Groupements de Travailleurs Etrangers pour construire le «Mur de l’Atlantique».

…la Retirada


GROUPE PS

Pour une nouvelle étape auda-cieuse de la décentralisationRéforme des collectivités locales, annonce de la suppression de la TaxeProfessionnelle, le gouvernement choisit d’affaiblir les collectivités. Exac-tement le contraire de ce dont a besoin le pays. Les collectivités locales ontbesoin, pour affronter la crise, de plus de réactivité, de fluidité et de res-ponsabilité dans les choix qui relèvent de leurs compétences respectives.LesRégions ne peuvent accepter que l’État, instrumentalisé par Nicolas Sar-kozy, préempte leurs ressources fiscales pour mener une politique injustesocialement et inefficace économiquement.Nous voulons une vraie décen-tralisation,qui redonne du souffle à nos institutions pour qu’un élan de soli-darité et de responsabilité partagée nous unisse face à la crise du système.

Confusion et recul démocratiquePlusieurs propositions du rapport Balladur,non remises en cause par Nico-las Sarkozy,créent de la confusion supplémentaire.C’est particulièrementvrai du projet de fusionner en conseillers territoriaux,les conseillers géné-raux et régionaux,lesquels représentent à peine 1,09% des élus de la nation.On voit bien l’effet dérisoire sous couvert d’économie de moyens.Ce choixaffaiblira à la fois la Région et le Département,en renforçant la tutelle admi-nistrative de l’État.Nous formulons des propositions audacieuses qui permettent aux Régions,à l’instar de leurs homologues européennes,de mieux faire entendre leurvoix dans le développement communautaire.Le problème n’est ni la taille,ni le nombre de collectivités locales, mais les ressources dont elles dispo-sent.Aujourd’hui, nous sommes proches de l’asphyxie en raison notam-ment des transferts de compétences mal compensés (55 millions pourMidi-Pyrénées). La suppression programmée en 2010 de la taxe profes-sionnelle fragilisera encore nos ressources alors que nos budgets sontsollicités pour soutenir des investissements stratégiques.

Pour la Région, dialogue et action sont compatiblesGuidé par des motifs électoralistes, Sarkozy pousse à la recentralisationqui laisserait dans ses seules mains les clefs de tous les pouvoirs. Le mou-vement social, comme les élus s’en inquiètent. Le flot des manifestantsen atteste.À ces méthodes,la Région préfère construire un dialogue permanent avecles citoyens. Le débat organisé par Martin Malvy avec le Conseil Écono-mique et Social Régional illustre cette volonté. En recevant les représen-tants régionaux des syndicats de salariés, les organisations patronales etles organisations professionnelles agricoles, le Président de Région créeles conditions d’une action efficace.

Dans ces rencontres,des inquiétudes se sont exprimées,mais aussi des pro-positions. C’est le cas, notamment, dans le domaine de la formation pro-fessionnelle qui ne doit pas devenir le cache-misère des licenciements pro-grammés.La Région,anticipant ces risques,travaille à un dispositif adaptéaux salariés en chômage partiel. Ce dispositif s’inscrit dans la logique deformation tout au long de la vie, de préservation des compétences, et dequalification des salariés.L’incertitude, créée par le gouvernement, sur le devenir de nos institu-tions vient perturber la dynamique de nos politiques alors que le momentdevrait être à la mobilisation de tous au regard de la gravité de la criseéconomique. n

Marc CarballidoPrésident du Groupe Socialiste

Contacts : 22, boulevard Maréchal Juin 31406 Toulouse Cedex 4Tél. : 05 61 33 54 07 ou 05 61 33 57 31 Fax : 05 61 33 54 08e-mail : [email protected]

GROUPE PRG

Midi-Pyrénées n’est pas épargnéepar la crise…De nombreuses filières sont touchées : intérim,immobilier,bâtiment,tra-vaux publics, automobile, bois, textile…Avant que la crise ne se déclenche,la Région a imaginé et mis en œuvre desdispositifs qui aujourd’hui contribuent à en atténuer certains effets pourles entreprises.Les contrats d’appui création développement innovation transmission accom-pagnent en subvention les projets des TPE,PME ou grandes entreprises.Le Fonds Régional de Garantie avec OSEO supplée aux garanties sollici-tées par les banques pour l’octroi de prêts. Depuis la crise, il permet detransformer des découverts en emprunts moyen terme.Les salariés touchés par le chômage partiel peuvent bénéficier de formations.L’objectif est double : leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences,et à l’entreprise de conserver le personnel et d’améliorer les savoir-faire.Même si l’on ignore à quelle échéance la reprise interviendra,elle aura lieu.Pour que nos entreprises soient prêtes,il faut dès maintenant promouvoirl’innovation dans tous les domaines.C’est la mission de Midi-Pyrénées Innovation de faciliter la rencontre entrerecherche-transfert de technologies et entreprise.Enfin Midi-Pyrénées Croissance,les prêts participatifs de développement,d’innovation, de création restent pendant la crise des outils renforçant lacompétitivité des entreprises régionales.

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Les textes qui sont publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des groupes politiques signataires. Ils ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité du Conseil régional Midi-Pyrénées.

Tribune


Conseil régionalExpression des groupes politiques

libreÀ sa place et en fonction de ses moyens, la Région participe ainsi au main-tien de l’activité économique, donc à l’emploi. n

Contact : [email protected]

GROUPE PC

Total, Continental, les manifes-tants et Sarkozy…Le pétrolier Total comparait en justice,à Toulouse,à la suite de l’explosiond’AZF. Dans le même temps il aligne des profits scandaleux et décide desupprimer des centaines d’emplois.Le groupe allemand Continental,dontles actionnaires ont bénéficié de dividendes multipliés par cinq en dix ans,ferme une usine à Clairoix, dans le nord de la France. Une usine dont il atrompé les salariés en leur faisant croire qu’en travaillant plus dur, qu’enabandonnant les 35 heures, leur avenir était garanti. La même multina-tionale annonce aussi des centaines de suppressions d’emplois dans lesusines qu’elle possède dans notre région à Toulouse,à Boussens,à Foix…Face à de telles injustices et à tant d’autres,dans notre région,comme par-tout dans le pays, les salariés, se sont fait entendre massivement dans lesmanifestations du 29 janvier et, encore plus fort, du 19 mars. Devant lemépris du gouvernement, l’heure est à la mobilisation sociale et à laconstruction de perspectives politiques alternatives à l’injuste et désas-treuse politique de Sarkozy qui aggrave, pour le plus grand nombre, lesconséquences négatives de la crise capitaliste. Alors que les cadeaux fis-caux et autres « stock-option » et « bonus » continuent à bénéficier à uneminorité de nantis. n

Groupe communiste.Tél. : 05 61 33 54 13. Mail : [email protected]

GROUPE UMP-NI

Quand les contribuables régionaux financentla pré-campagne du président du ConseilRégional candidat à sa succession…

Dans la précédente Tribune libre, nous avions dénoncé l’augmentationincessante des dépenses de communication de la Collectivité et invité l’exé-cutif régional à dire en toute transparence aux Midi-Pyrénéens combienil leur en coûte. Nous attendons sa réponse mais il est, d’ores et déjà, cer-tain que la facture sera plus lourde en 2009. La raison ? Le magazine de 50pages, intitulé Midi-Pyrénées, notre avenir et distribué il y a quelquessemaines à plus d’1,3 million d’exemplaires, qui n’est rien moins que lebilan de mandat, sous forme de panégyrique, du président du ConseilRégional en même temps que le projet du candidat à sa propre succession.Outre qu’il n’appartient pas aux contribuables de financer le programmeélectoral du candidat du parti socialiste au scrutin de 2010,le bilan de l’ac-tuelle majorité est, tel qu’il est présenté dans ce magazine, parfaitementdiscutable.Peut-on raisonnablement avancer,pour ne prendre que deuxexemples, que la Région est « un partenaire actif du monde économi-que » et qu’elle est « aux côtés des professionnels de l’agriculture et del’agroalimentaire» quand les crédits alloués au développement économi-que et à l’agriculture ne représentent que 3,6 % et 2,1 % du budget ? Demême, pourquoi faire l’impasse sur la question, pourtant essentielle, dela fiscalité sinon pour passer sous silence une réalité peu flatteuse qui placeMidi-Pyrénées,après Languedoc-Roussillon,en tête des régions où la pres-sion fiscale sur les ménages et les entreprises est la plus forte ?

Le document contient,par ailleurs,des affirmations partisanes.Commentprétendre, en effet, que l’acte III de la décentralisation, qui n’aurait pas vule jour sans le volontarisme du Président de la République, risque, du faitde « préoccupations politiciennes », de conduire à une « réforme qui nesimplifiera rien et dont la France mettra des années à se relever » ? Quantau projet proposé, il invite les Midi-Pyrénéens à se projeter en 2030. Maisquelle crédibilité accorder à ceux qui promettent de faire dans les 20 pro-chaines années ce qu’ils n’ont pas su faire pendant les 12 années écouléesau cours desquelles ils étaient aux commandes de notre Région ? n

Gérard Trémège - Président du Groupe UMP- NIGroupe UMP-NI - E-mail : [email protected]

GROUPE UDF

En ces temps difficiles, nos concitoyens attendent de leurs représentantsqu’ils dépassent les particularismes locaux et leur petite cuisine clienté-liste pour retrouver le sens d’un destin commun.L’Europe est le seul niveau pertinent pour affronter les défis du mondia-lisme : souhaitons qu’elle sorte renforcée au scrutin de juin.Pour les élus centristes, il faut sortir des débats médiocres sur la réformedes collectivités locales : l’enjeu pour notre région est de gagner une dimen-sion européenne,à l’instar de la Catalogne,lui permettant de jouer un rôlede chef de file dans les secteurs clés de la recherche et de l’économie.C’est dans cet esprit que nous nous engagerons avec conviction dans lacampagne des prochaines élections régionales. Plutôt que de poursuivreune gestion au fil de l’eau, sans réelle perspective, le défi sera de redonnerà notre région un véritable rôle dans l’initiation et le soutien des projetsstructurants pour son avenir. n

Michel VALDIGUIE – Président du groupe UDFTél. : 05 61 33 52 62

GROUPE FN

Le Front National et la réformedes collectivités localesLa décentralisation est un moyen pour l’État d’évacuer certaines de sesresponsabilités. Or, les Régions, n’ont pas vocation à être les syndics defaillite de l’État.Selon le Front National, les Régions devraient perdre leur compétencegénérale, pour ne conserver qu’un nombre limité mais précis de compé-tences d’attribution.Elles devraient perdre le pouvoir qu’elles ont de pratiquer leur coûteuxsaupoudrage,comme c’est le cas pour la politique dite « de la ville »,dontil faut bien constater l’échec.Quant aux ressources, on pourrait envisager de réserver la fiscalité de« mobilité », augmentée d’une part de la TIPP et des redevances portuai-res ou aéroportuaires aux Régions.On devrait pouvoir également discuter de l’abrogation du principe per-mettant aux régions de fixer d’abord leur train de vie, et ensuite, de ton-dre le troupeau des contribuables.Enfin,pour le scrutin,il conviendrait de revenir à la proportionnelle inté-grale qui permet la représentation de tous les courants politique d’une cer-taine importance. Ce scrutin clair, juste, facile à comprendre combleraitle fossé entre les élus et les citoyens. n

Groupe FN - 05 61 33 54 75 - [email protected]

Il y a quatre ans, lorsque BertrandKom est allé présenter aux banquesson projet de création d’entreprisespécialisée dans l’optimisation desconsommations énergétiques pourprofessionnels et particuliers, laréponse a été partout la même:Non.Trois lettres bien accrochées les unesaux autres. « J’étais chômeur, jen’avais pas d’apport, encore moinsde garantie et il me fallait 50000eurospour démarrer une activité dans unsecteur encore mal connu ». Plutôttenace lorsqu’il a une idée en tête etconscient de n’avoir à l’époque pasgrand-chose à perdre,Bertrand Koms’accroche à son projet.«Quand tou-tes les portes se ferment je me dis qu’ilfaut essayer autre chose.Après le refuscatégorique des banques, j’ai com-pris qu’il fallait que je revoie un tempsmes ambitions à la baisse,qu’il fallaitdémarrer petit. J’ai donc décidé deme lancer dans une activité qui néces-sitait un savoir-faire mais peu d’in-vestissement de départ.J’ai opté pourde l’expertise en matière d’alarmeet de sécurité incendie pour profes-sionnels, un secteur que je connais-sais bien pour m’y être formé ». SurToulouse, Bertrand Kom pousse laporte de l’ADIE (Association pour le

Droit à l’Initiative Économique) dontla mission est d’accompagner finan-cièrement des candidats à la créationd’entreprise, pour la plupart exclusdu système bancaire. En parallèle iltrouve auprès de CREER Boutiquede gestion des conseils pour donnervie à son projet (voir encadré).

« L’ADIE m’a prêté tout d’abord5 000 euros et par son intermédiaire,le conseil régional m’a octroyé uneprime à la création d’une micro-entreprise de 1 500 euros.La sommepeut paraître dérisoire mais cet argentm’a permis de payer la caution et lestrois premiers mois de loyer du localdont j’avaisabsolumentbesoin. Et au-delà, les gens del’ADIE et deCREER Bouti-que de gestionm’ont boosté parla confiancequ’ils m’accor-daient. Enfinj’étais pris au sérieux. Ces structuressont des formidables outils d’aide àla réinsertion professionnelle maisaussi sociale ». Entre 2005 et 2006,Bertrand Kom démarche essentielle-ment des « petits clients », tous ceuxobligés de se mettre aux normes desécurité incendie mais que les groscabinets d’expertise délaissent. « J’aicontacté presque tous les petits com-merçants et restaurateurs du centre-ville de Toulouse ». Au bout d’un anet demi et avec un chiffre d’affaires de86 000 euros Bertrand Kom envoieune carte de vœux manuscrite aux400 adresses que comprend son

fichier clients pour informer ces der-niers que sa société INSEHA proposedésormais des services pour profes-sionnels et particuliers en matière degestion optimale de l’énergie.«J’étaistrès motivé ! ». En 2007 INSEHArecrute deux personnes pour faire faceau développement de son activité.

« Un ancien collè-gue et un jeune encontrat de profes-sionnalisation».Endécembre 2008, lasociété de BertrandKom est retenueavec une autre parGaz de France pourdévelopper l’instal-lation de systèmes

de production d’énergie à partir duphotovoltaïque chez les particuliersdans le grand sud de la France. « Cepartenariat avec Gaz de France est untournant dans la vie de l’entreprise».Aujourd’hui INSEHA compte seizesalariés que Bertrand Kom recruteau feeling « Je ne demande jamais lesdiplômes. Je m’intéresse aux par-cours des gens. Je sens leur motiva-tion,leur sérieux et leur endurance».Le chiffre d’affaires 2009 d’INSEHAdevrait atteindre les 4millions d’eu-ros. « En mai prochain, nous ouvri-rons des succursales à Montpellier,Paris et Perpignan ».


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Lorsque toutes les portes se ferment je me dis

qu’il faut essayer autre chose.L’ADIE et CREER Boutique

de gestion sont deformidables outils d’aide à laréinsertion professionnelle

mais aussi sociale.

Parti de rien, ce Toulousainde 38 ans est aujourd’huià la tête d’une entrepriseflorissante spécialiséedans la gestion d’énergie.

Bertrand Kom, une énergie débordante

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Créer son entreprise alors qu’on disposede peu de revenus relève du parcours ducombattant. Consciente de ce problème,la Région a mis en place un dispositifspécifique, dès 2002, en partenariat avecdes organismes de l’économie sociale etsolidaire. Porté par Marie-Pierre Vieu,vice-présidente chargée de la mise enœuvre et la coordination des politiquesrégionales dans le secteur de l’économiesolidaire et sociale et de l’insertion parl’économie, ce dispositif est réservé auxpersonnes qui se sont vues refuser desfinancements bancaires classiques. Il sedécline en deux volets. Il s’agit d’abord deproposer un accompagnement techniqueau futur entrepreneur, avant et après lacréation de son entreprise. Ce sont lesboutiques de gestion CREER et ARTE quis’en chargent, à l’exception del’agglomération toulousaine où cettetâche est confiée au dispositif EmpalotInitiatives et Création. La Régionintervient ensuite pour aider au

financement de l’entreprise, en partenariatavec l’ADIE*. Après une expertisefinancière réalisée par cette dernière, laRégion verse une prime de 1500 eurosqui peut être complétée par un prêtsolidaire octroyé par l’ADIE. Depuis 2002, cette aide a permis de créer1272 entreprises (250 en 2008) dont lesfonds propres ont été consolidés grâce à laprime Région. Avec la crise actuelle quirend l’accès au crédit encore plus difficile,le bien-fondé de ce dispositif s’en trouverenforcé. Une récente enquête a montréque 60 % des entreprises sont toujoursactives au bout de 3 ans. Mieux, 71,4 % despersonnes ayant bénéficié de ce dispositifont retrouvé un emploi, et cela mêmequand leur entreprise a cessé son activité. *Plus d’infos sur l’ADIE au 0800800566.Appel gratuit depuis un poste fixe.

Plus d’infos sur la création d’entreprisessur www.midipyrenees.fr rubriquedéveloppement durable

La Région soutient l’économie sociale et solidaire

Midi-Pyrénées Info n°32

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