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Cours du microbiologie

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  • Institut Suprieur des Professions infirmires et Techniques de Sant

    Cours de Microbiologie Parasitologie

  • Microbiologie: est une sous-discipline de la biologie base sur l'tude des micro-organismes et des relations avec leur environnement. (du grec : mikros= petit ; bios = vie). IntroductionMicrobiologie?Microorganismes?Microorganismes: constitue un groupe extrmement diversifi dorganismes microscopiques. Ils se distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et leur mode de vie.

  • La deuxime phase -19me sicle-Pasteur(1822-1895) et Koch(1843-1910) ont mis en vidence le rle des micro-organismes appels encore microbes comme:agents de la fermentation des aliments (fermentation lactique, f. alcoolique, f. butyrique) agents de certaines maladiesa,chute de la thorie de la gnration spontane), HistoriqueL'histoire de la microbiologie s'est clairement dveloppe en trois phases:La premire phase -17me et18mesicles- Le drapier hollandais Antony Van Leeuwenhoek(1632-1723), est l'homme cl de cette priode. Il est connu comme l'inventeur du microscope et le dcouvreur des animalcules,La remise en cause de la notion de la gnration spontane, La troisime phase -20mesicle-Il y a longtemps: microbiologie = tude des microbesActuellement: microbiologie = tude de tous les micro-organismes(les algues, les protozoaires, les champignons et les bactries),la microbiologie se spcialisa dans trois domaines principaux: la physiologie, la biochimie et la gntique. (naissance de la gnie gntique et biotechnologie).

  • Place des microorganismes dans le monde vivantClassification contemporaineLe monde du vivant peut tre class en:Rgne animal,Rgne vgtal,Rgne des Protistes. Les protistes: englobent tous les microorganismes: les algues, les protozoaires, les champignons, les bactries. Selon lorganisation cellulaire, les protistes se subdivisent en:

    protistes suprieurs, cellules eucaryotes: organisation cellulaire complexe l'existence d'un noyau: algues (sauf les algues bleu-vert), champignons, protozoaires, protistes infrieurs, cellules procaryotes: cellule unique dpourvue de noyau:- les algues bleu-vert ou Cyanobactries,- les bactries.

  • Comparaison entre cellules eucaryote et procaryoteTableau 1: Les caractres diffrentiels entre la cellule eucaryote et la cellule procaryote.

    Structure cellulaireeucaryoteprocaryoteTaille2 - 20 m0,3 - 2,5 mParoiPas chez tous les protistes Pas de glycopeptidePresque toujours prsente Polymre caractristique: peptidoglycaneConstituants spcifiquesNoyauprsence plusieurs chromosomesabsence un seul chromosomeNucloleprsenceabsenceMembrane nuclaireprsenceabsenceMitochondrieprsenceabsenceLysosomeprsenceabsenceAppareil de GolgiprsenceabsenceRticulum endoplasmiqueprsenceabsenceRibosomeprsence association au RE rugueuxRibosomes libresReproductionAsexue (mitose)Sexue(miose)Asexue

  • Chapitre I:

    Les Bactries

  • Structure de la cellule bactrienneUne bactrie est un micro-organisme unicellulaire "procaryote", de morphologie diffrente et qui se reproduit par scissiparit. Certaines bactries sont pathognes pour lHomme, dautres sont bnfiques.

  • Morphologie bactrienneDimension: est de l'ordre du micromtre; on doit donc utiliser un microscope pour les observer. Formes: Structure de la cellule bactrienne

  • Groupement : Structure de la cellule bactrienne

  • Structure de la cellule bactrienneLes flagelles :Les bactries mobiles se dplacent soit par glissement (cyanobactries), soit par rotation autour d'un axe central (spirochtes), soit au moyen de cils ou de flagelles.

  • Les pili ou Fimbriae : Ce sont des appendices filiformes diffrents des flagelles. On distingue deux catgories de morphologie et de fonction distincts :

    Pili dits communs sont distribus en grand nombre autour de la bactrie. Ils sont en rapport avec les proprits antigniques de la bactrie. Pilis sexuels atteignant 20 m et se terminent par un renflement. Leur nombre est faible (1 4). Ils jouent un rle dans le transfert du chromosome de la cellule dite la cellule .

    La capsule : La capsule est de nature polysaccharidique. Elle joue un rle important dans le pouvoir pathogne de certaines espces bactriennes (Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae) par son rle protecteur contre la phagocytose Structure de la cellule bactrienne

  • Structure de la cellule bactrienneLa paroi cellulaire :

    toutes les bactries possdent une paroi cellulaire lexception des mycoplasmes, cest un vritable exosquelette form d'un polymre : le peptidoglycane, encore appel mucopeptide, murine ou encore muco complexe,

    Si on enlve la paroi, on obtient des cellules sphriques dites protoplastes. Structure du peptidoglycane:

    Le peptidoglycane est un polymre complexe form de 3 lments diffrents: une pine dorsale faite d'une alternance de molcules de N-actylglucosamine et d'acide N-actylmuramique; un ensemble de chanes latrales peptidiques identiques, composes de 4 acides amins (L-Alanine - D-Glycine - L-Lysine - D-Alanine) et attaches l'acide N-actylmuramique; un ensemble de ponts interpeptidiques identiques.

  • Structure de la cellule bactrienneStructure du peptidoglycaneNAG: N-actylglucosamineNAM: Acide N-actylmuramique

  • Diffrence structurale entre la paroi des bactries Gram+ et Gram-Structure de la cellule bactriennestructure de la paroi chez les Gram+:paisseur de (15 80 nm),peu ou pas de protines grande quantit dacide teichoque (polymre de glycrol ou de ribitol reli des groupes phosphates), antigne, dautres acides dits lipoteichoques, s'enfoncent jusqu' la membrane cytoplasmique.

  • Structure de la cellule bactriennestructure de la paroi chez les Gram-paisseur de (6 15 nm),structure plus complexe, en plus de peptidoglycane on trouve:La membrane externe contient une protine : la lipoprotine de Braun. Le LPS (lipopolysacchadides) est form de 3 parties : les lipides A, le polysaccharide central (10 sucres) et dune chane latrale O (antigne)protines groupes pour former des porines (transport non spcifique)

  • La paroi bactrienne confre la bactrie plusieurs originalits:

    - Maintien de la pression osmotique,- Proprits antigniques Acide tchoque (Gram +) Antigne O (Gram -),- Action de diffrents antibiotiques,- Coloration de Gram.

    Structure de la cellule bactrienne

  • Structure de la cellule bactrienneRle de la paroi dans la diffrentiation entre bactries Gram+ et Gram-

  • structure de la membrane cytoplasmiqueinterface entre cytoplasme et structures externes. forme de phospholipides,les permases (protines), ont un rle important dans les changes. d'autres protines sont des enzymes respiratoires ou impliques dans la production d'nergie (ATPase). rle mtabolique majeur : on y trouve la plupart des activits associes aux mitochondries dans la cellule suprieure. Structure de la cellule bactrienne

  • Structure de la cellule bactrienneLe msosome : structure forme par linvagination de la membrane cytoplasmique. Le msosome est en troite liaison avec le matriel nuclaire. joue un rle dans sa division et la naissance du septum sparant les deux cellules filles. joue un rle dans la synthse de la paroi. Cytoplasme et structures intra-cytoplasmiques :Le matriel cellulaire intracellulaire peut contenir :

    ARN ; il sagit des ribosomes, sites de biosynthse des protines, inclusions. renfermant des substances de rserve, glycogne, de lamidon, des lipides parfois chez certaines bactries du soufre, du fer ou des phosphates, etc. Chromatophores, : chez les bactries photosynthtiques, au niveau desquels seffectue la photosynthse sont appels chromatophores. Leur structure est diffrente de celle des chloroplastes et leurs pigments photosynthtiques sont appels bactriochlorophylles Vacuoles gaz. Rencontres chez les cyanobactries et les bactries photosynthtiques. Elles leur servent de flotteurs la surface de leau ;

  • Matriel "nuclaire" Le matriel gntique est constitu: dun chromosome unique form dune boucle dADN en suspension dans le cytoplasme. Dans le cas dEscherichia coli, la longueur a t value un millimtre (environ 500 1000 fois plus que la longueur de la cellule). dun plasmide: matriel gntique extrachromosomiques, constitu de brins circulaires dADN bicatnaire. Il a une rplication autonome et contenient des gnes supplmentaires (exemple : facteurs de rsistance aux antibiotiques) Les spores: certaines espces bactriennes sont capables de produire des spores (structures de rsistance lorsque les conditions deviennent dfavorables). Spores lextrieur de la cellule vgtative (exospores), spores lintrieur de la cellule vgtative (endospore). Structure de la cellule bactrienne

  • Physiologie bactriennephysiologieScience des fonctions et des constantes du fonctionnement normal des organismes vivants, unicellulaires comme pluricellulaires

  • Les bactries possdent diffrents antignes:

    antigne commun dnomm ECA (pour Enterobacterial Commun Antigen)antigne O ou somatique antigne R correspond au polysaccharides de la core centrale (moins pathogne)antigne H ou flagelairesantigne K capsulaireStructure antignique

  • les principaux lments de la physiologie bactrienne.les conditions de la croissance bactrienne: nutritionnelles environnementalesla croissance bactrienne proprement dite division bactrienne dynamique de la croissance

    leurs implications : dans la conduite dun examen cytobactriologique dans le diagnostic dune infection bactriennePhysiologie bactrienne

  • Physiologie bactrienneBesoins nutritifs: Les bactries se multiplient partir des aliments prsents dans les milieux de culture. Elles ont toutes un certain nombre de besoins communs :Source d'nergie: lumineuse : bactrie phototrophe composs minraux ou organiques : bactrie chimiotrophe-lment minral : bactrie chimiolithotrophe-lment organique : bactrie chimioorganotropheSource de carbone: bactrie autotrophe: utilisent le CO2 comme seule source de carbone bactrie htrotrophe: exigent des composs organiques Source dazote: synthse des protines. Quelques bactries sont capables de fixer lazote molculaire (cas des Rhizobium). dautres composs inorganiques peuvent tre utiliss: les nitrates, les nitrites, lammoniac..

  • Source de soufre prsence dans certains acides aminsSource de phosphore fait partie des acides nucliques, de lATP et de nombreux coenzymes. Physiologie bactrienneAutres lments : Sodium, Potassium, Magnsium, Chlore Oligo-lments : Manganse, Nickel, Zinc, Facteurs de croissance :

    Les facteurs de croissance regroupent trois catgories de substances : Les acides amins: synthse des protines Les bases puriques et pyrimidiques: synthse des acides nucliques Les vitamines: synthse des coenzymes ou prcurseurs de coenzymes (exemple : Nicotinamide:NAD, transporteur dlectrons)On classe les bactries en deux catgories : Les prototrophes : ne ncessitent pas un apport de facteurs de croissance dans le milieu de culture. Les auxotrophes : exigent un ou plusieurs facteurs de croissance dans le milieu.

  • Conditions physiques ncessaires la croissance bactriennePhysiologie bactrienneInfluence de la temprature :

    - Bactries psychrophiles: Temprature proche de 0C (optimum 10-15C). - Bactries psychrotrophes: temprature de croissance proche de 0C avec optimum des bactries msophiles.- Bactries msophiles: La temprature optimale se situe 18/25C pour les saprophytes et 25/37C pour les pathognes. La temprature minimale voisine 10C et la temprature maximale 45 C ;- Bactries thermophiles : se dveloppent des tempratures leves.Influence du pH :Selon ce paramtre on distingue- bactries neutrophiles se dveloppent pH compris entre 6 et 8 (exemple : Escherichia coli), - bactries alcalinophiles ou basophiles se dveloppent pH alcalin (>8) (exemple : les vibrions).- bactries acidophiles se dveloppent pH acide (

  • Influence de lO2 molculaire:

    Les bactries ragissent diffremment en prsence doxygne, Physiologie bactrienneBactries arobies strictesprsence dO2

    PseudomonasBactries anarobies strictesabsence dO2

    ClostridiumBactries Arobies/anarobies facultatives prsence ou absence dO2

    Escherichia coliBactries microarophilesfaible quantit dO2

    Campylobacter

  • Culture des bactries- La culture des bactries est ralise sur des milieux de culture. - Les milieux de culture contiennent les substances nutritives indispensables la croissance bactrienne. Les milieux de culture sont - liquides, bouillon nutritif- solides (milieu liquide + lagar-agar). Physiologie bactrienne

  • Milieux de cultures :

    Le choix dun milieu de culture est fonction: du but que lon veut atteindre des besoins de la bactrie recherche. Physiologie bactrienneExemple de milieux de culture:

    Milieu disolement : utilis pour la croissance de nombreuses espces bactriennes (glose nutritive),

    Milieu slectif: utilis pour la croissance de la gent recherch et inhibition de la flore associe (chapman

    Milieu didentification : utilis pour lidentification des bactries (Kligler.), Milieu enrichi: utilis pour l'obtention des bactries dites exigeantes (glose au sang).

  • Culture pure des bactries:

    Aprs les isoler les unes des autres et cultiver chacune delles sparment, les bactries donnent alors naissance des populations homognes (des cultures pures). Conservation des cultures pures Elle permet de conserver la culture pure pendant un temps plus au moins long, Glose incline -4C lazote liquide 196C lyophilisationPhysiologie bactrienneCroissance des bactries: La croissance est laccroissement ordonn de tous les composants dun organisme. Chez les organismes pluricellulaires elle aboutit une augmentation de taille ou de masse. Chez les microorganismes unicellulaires, elle conduit une augmentation du nombre dindividus cest donc lquivalent dune multiplication.

  • Physiologie bactrienneMthodes de mesure de la croissance bactrienne:mthodes directes; Lecture au microscope (numration totale): utilisation dun hmatimtre. Dnombrement aprs culture (numration viable) Dtermination du poids sec Mesure du trouble mthodes indirectes; mesure dun paramtre li lactivit mtabolique (consommation dun substrat, une molcule excrte.). Constantes et expression mathmatique de la croissance:

    La croissance dune bactrie place dans des conditions idales de culture peut tre dfinie par deux constantes;

    Le Temps de gnration : Cest lintervalle de temps entre deux divisions successives ou celui ncessaire au doublement de la population. Le temps de gnration est donn par la formule : G = t/n,

    Taux de croissance: on le dfinie comme tant le nombre de divisions par unit de temps : = 1/G = n/t.

  • La reproduction bactrienne Elle se fait de faon asexue selon un mode de division cellulaire appele fission binaire (ou scissiparit). Physiologie bactrienne

  • Physiologie bactrienneLe temps de gnration; dpend de type et de lge de la bactrie ainsi que des conditions de culture.

  • Physiologie bactrienneCourbe de croissance: La reprsentation graphique de la croissance seffectue en coordonnes semi-logarithmique, Le nombre ou la masse bactrienne tant traduit en nombre logarithmique sur lordonne, le temps en nombre arithmtique sur labscisse. Phase de latence Phase exponentielle Phase de ralentissement Phase stationnairePhase de dclin TempsNbre

  • Expression mathmatique de la croissance

    On considre une population bactrienne de concentration initiale N0, elle augmente chaque gnration de la faon suivante :

    Aprs la 1re gnration : N1 = 2 N0

    Aprs la 2me gnration : N2 = 2 N1 = 2x2 N0 =22 N0 Aprs n gnration : Nn = 2nN0

    Cette quation peut tre exprime en fonction du taux de croissancePhysiologie bactrienne

  • Physiologie bactrienne( = n/t do n = t) donc N = 2tNolog N= log 2tNolog N= log 2t+logNologN= tlog2 + logNo

    =logN-logNotlog2

  • Science du classement des individus, qui consiste former des groupes d'individus qui se ressemblent selon des critres prdfinis et liminer ceux qui s'en distinguent qui pourront former un autre groupe avec leurs semblables.

    La taxonomie est essentielle pour l'identification et la nomenclature des souches bactriennes que l'on isole chez les malades ou dans leur environnement.

    Les rgles qu'on applique sont celles dictes par Linn en 1753 pour classer les vgtaux; elles sont galement utilises par les zoologistes pour classer les animaux.

    Les chelons hirarchiques sont : Rgne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre et Espce.

    Lespce est lunit fondamentale de la classification. Elle regroupe les organismes qui possdent de nombreux caractres communs. Cependant lintrieur dune mme espce, il est possible de distinguer des souches et des clones: - Une souche est la sous-division dune espce.- Un clone est une population descendant dune mme souche.Classification des bactriesTaxonomie ou systmatique:

  • Exemple:Escherichia coli - Les noms des bactries sont dsigns par deux noms latins:

    le nom de genre, crit avec une majuscule, est suivi du nom despce, crit en minuscule. Lensemble du nom est crit en italiqueGenreEspceClassification des bactriesE. coli

  • Les bactries peuvent tre classes selon leurs caractres:

    - biochimiques (classification en biotypes ou biovars)- antigniques (classification en srotypes ou srovars)- pathogniques (classification en pathotypes ou pathovars)- enzymatiques (classification en zymotypes ou zymovars)- de sensibilit aux antibiotiques (classification en antibiotypes) de sensibilit aux bactriophages (classification en lysotypes ou lysovars)

    Les bactries peuvent aussi tre classes selon: - la coloration de Gram- la morphologie, la mobilit et la capacit sporuler,- la temprature de croissance- les besoins nutritionnels- le mode respiratoire- la capacit de photosynthse- lutilisation des diffrentes sources de carbone ou dazote- le GC% du gnome.Classification des bactries

  • Chapitre II:

    Les Virus

  • Un virus est une particule microscopique infectieuse possdant un seul type d'acide nuclique (ADN ou ARN) qui ne peut se rpliquer qu'en pntrant dans une cellule et en utilisant sa machinerie cellulaire. Les virus sont en gnral des germes pathognes.

    Virologie, science qui consiste ltude des virus.Structure des virusvirus?

  • Une particule virale complte, appele virion, est compose:- dun filament dacide nuclique, - dune coque protique protectrice appele capside.Lacide nuclique reprsente le gnome viral, est peut tre de:- l'ADN,- l'ARN.Il peut tre circulaire ou linaire, bicatnaire (double brin) ou monocatnaire (simple brin). La capside - coque qui entoure et protge l'acide nuclique viral. La - constitue par l'assemblage de sous-units protiques appeles capsomres. - l'ensemble de la capside et du gnome est nomm nuclocapside. Structure des virus

  • Structure des virusSelon la structure de la capside on distingue en gnral deux groupes principaux de virus:Virus symtrie cubique (ou capside icosadrique) Virus capside tubulaire hlicodale

  • Structure des virusEnveloppe (ou pplos) Elle a une structure complexe , on y trouve des protines, des glucides et des lipides. On distingue deux groupes de virus selon la prsence ou labsence dune enveloppe:Virus envelopps Virus nus

  • Virus complexe exemple des bactriophages

    - Une capside symtrique qui nest ni hlicodale, ni vraiment icosadrique. - Ils possdent une tte icosadrique lie une queue hlicodale laquelle sont attachs des poils et des fibres caudales.Structure des virus

    Structure dun bactriophage

  • Classification des virus

    Quatre critres sont retenus pour cette classification : - Nature de l'acide nuclique viral : ADN ou ARN - Symtrie de la capside : cubique ou hlicodale - Prsence ou non d'enveloppe ce qui permet de distinguer les virus nus et ceux envelopps. - Nombre de capsomres pour les virus symtrie cubique et diamtre de la nuclocapside pour les virus symtrie hlicodale.Classification des virus

  • Cycle de multiplication de virusLe cycle dinfection dune cellule par un virus peut tre dcompos en trois grandes tapes: Lattachement, la pntration, et la dcapsidation qui conduisent linternalisation du gnome viral dans la cellule cible.Lexpression des gnes et la rplication qui vont, respectivement, assurer la synthse des protines codes par le gnome viral et permettre la multiplication de ce gnome.Lassemblage et la sortie qui vont mener la production et la libration de particules virales infectieuses, capables de propager linfection dautres cellules.Pour les bactriophages On distingue deux cas :Cas des phages virulents : ils se multiplient aux dpends de la bactrie, ce qui conduit la lyse bactrienne : on parle d'infection lytique. Cas des phages temprs : leur acide nuclique s'intgre au chromosome bactrien : phnomne de lysognie. Structure des virus

  • Cycle dinfection lytique coupl ltat de lysognie

  • Chapitre III:

    Les parasites

  • Parasitologie?Branche de la biologie consacre l'tude morphologique et biologique des parasites et des affections quils entrainent ainsi que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. Ltude porte galement sur les vecteurs, les htes et les rservoirs animaux des parasites.

    Parasitisme? association de deux tres vivants, obligatoire pour le parasite, qui seul tire bnfice de cette association, plus ou moins prjudiciable lhte. Parasite? tre vivant animal ou champignon (rgne des Fungi) qui pendant une partie ou la totalit de son existence vit aux dpens dautres tres vivants (htes).Dfinitions

  • Le saprophyte? se nourrit de matires organiques animales ou vgtales en dcomposition.La vie libre?lorganisme peut subvenir par lui-mme aux besoins de son mtabolisme.Rservoir?tre vivant qui hberge et assure la survie prolonge dun agent pathogne transmissible lhomme.Hte?organisme qui hberge un agent pathogne.Vecteur?organisme qui ne provoque pas lui-mme une maladie mais qui disperse l'infection en transportant les agents pathognes d'un hte l'autre.Dfinitions

  • Les parasites sont classs en 4 grands groupes :

    les protozoaires: sont des unicellulaires;

    les helminthes ou vers sont des mtazoaires se prsentent sous des formes adultes des deux sexes mais avec des stades larvaires, embryonnaires ou ovulaires;

    les fungi ou micromyctes: ce sont des champignons microscopiques identifis sous forme de spores isoles ou regroupes, ou de filaments;

    les arthropodes, mollusques, annlides sont aussi des tres pluricellulaires parasites (insectes, arachnides, mollusques et crustacs), pouvant se prsenter sous divers stades pour leur parasitisme (adultes males et/ou femelles, larves et ufs). Classification des parasites

  • Dfinitions

    Cycle volutif: reprsente lensemble des transformations que doit subir un parasite pour assurer la prennit de son espce.

    Les cycles volutifs comprennent :

    des cycles directs:(monoxne) comprennent un seul hte qui sont courts si le parasite est immdiatement infestant ou longs si le parasite ncessite une maturation dans le milieu extrieur;

    des cycles indirects: (htroxne): le parasite passe par plusieurs htes.

    L'hte peut tre soit :- hte dfinitif qui hberge les formes adultes ou les stades propres la reproduction sexue du parasite ;- hte intermdiaire qui hberge les formes larvaires ou la reproduction asexue du parasite. Cycles parasitaires

  • Exemple I: le paludisme

    Le paludisme est une maladie infectieuse humaine, cause par un parasite du genre Plasmodium transmis par la piqre d'un moustique (ce qui en fait une maladie vectorielle) appartenant au genre Anopheles. Cest un des problmes majeurs de sant publique au monde.

    Agents pathognesClassification : parasite protozoaire sanguin (hmatozoaire).

    Espces responsables : Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae.Exemples de cycles parasitaires

  • Cycles biologique du PlasmodiumEtape de lanophleEtape humaine

  • Amibiase (amoebose)Amibiase Maladie strictement humaine due au protozoaire rhizopode Entamoeba histolytica. Lamibiase est frquente en zone tropicale et sub-tropicaleAgent pathogene Morphologie Entamoeba histolytica (E. h.) existe sous 2 formes : - le kyste : forme de rsistance prsent dans le tube digestif et le milieu extrieur lorigine de la dissmination de la maladie. Le kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau, 10 jours dans les selles, il rsiste bien aux agents chimiques. - La forme vgtative ou trophozote sous 2 formes: - la forme minuta (E. h. minuta), prsente dans la lumire du tube digestif ; - la forme hmatophage (E. h. histolytica), qui contient des globules rouges et prsente dans les tissus.

  • Cycles biologique dEntamoeba histolyticaCycle commensal E. h. minuta saprophyte Absence symptme Le sujet porteur sain Cycle pathogne E. h. histolytica hmatophagepathogne Fatiguestress maladieVirulence lsion de la muqueuse intestinale ulcrations AbcsAmibiase intestinale Amibiase viscrale poumonsfoiecerveau

  • TNIASES TNIASES Tniase maladie provoque par un parasite appartenant la classe des Cestodes de, appel Tnia, Agent pathogene Les tnias sont de longs vers parasites de l'intestin, et couramment appels vers solitaires. Ils sont des vers plats rubans, segments et hermaphrodites.

    Deux espces de tnia sont pathognes pour lhomme : Tnia saginata ou tnia du boeuf (hte intermdiaire) et Tnia solium ou tnia du porc (hte intermdiaire).

  • Cycles biologique de Tniaufs ou proglottides gravidesTnia adulte dans lintestinSolex attach lintestinTniase adulteCysticercose pseudotumeur crbralnodules sous cutans.

  • La bilharziose ou schistosomiase

    La bilharziose ou schistosomose est une maladie parasitaire due des trmatodes, vers plats, sexes spars, hmatophages, vivant au stade adulte dans le systme circulatoire des mammifres et voluant au stade larvaire chez un mollusque deau douce.

    Agents pathognes

    Il existe deux formes principales de schistosomiase: intestinale et urognitale, provoques par cinq espces: Schistosoma mansoni: bilharziose intestinale aux Antilles et en Amrique centrale Schistosoma haematobium: bilharziose urognitale en Afrique, Inde et Pninsule Arabique Schistosoma intercalatum: bilharziose rectale et gnitale en Afrique centrale Schistosoma japonicum: bilharziose intestinale avec complications artrio-veineuses en Chine, Japon et Thalande Schistosoma mekongi: bilharziose intestinale avec complications artrio-veineuses en Chine, Japon, Cambodge et ThalandeLa bilharziose ou schistosomiase

  • Cycles biologique de Schistosoma Chez les escargotsChez les Homme

  • Chapitre III:

    Les champignons

  • Les champignons?

    sont des eucaryotes dpourvus de chlorophylle et ne comportent ni feuilles, ni tiges, ni racines. Ils se nourrissent par absorption transmembranaire. Ils sont en gnral saprophytes ou commensaux mais peuvent devenir parasites sous diffrentes conditions. Cest le passage de la forme saprophyte la forme parasite (opportunisme) qui gnre la pathognicit dun champignon.

    La mycologie mdicale?

    tudie les champignons microscopiques susceptibles de provoquer chez lhomme linstallation dun tat pathogne.

    Les mycoses?

    sont des lsions provoques chez lhomme par des champignons microscopiques.Dfinitions

  • Selon le classement de mycologie mdicale on distingue:

    - les champignons filamenteux ; - les champignons levuriformes (levures) ; - les champignons dimorphiques. Classificationchampignons filamenteuxchampignons levuriformesLes champignons dimorphiques

  • Caractristiques cliniques des mycoses

    Les mycoses se distinguent par : - une volution lente, dallure chronique ou subaigu, pouvant durer plusieurs semaines plusieurs mois ; - une absence de fivre (sauf en cas de septicmie ou de colonisation dorganes profonds) ; - une absence de douleurs (sauf localisations nerveuses) ; - un prurit, pour la majorit des atteintes cutanes ; - une sensation inconstante de brlure en localisation muqueuse. Les mycosesLocalisation des mycoses

    - superficielles : peau, phanres, muqueuses et tube digestif ; - profondes : viscrales, osto-articulaires, septicmiques

  • Exemples de mycosesLes aspergilloses sont

    des mycoses localises ou gnralises, champignons filamenteux. des affections opportunistes allergiques ou infectieuses frquentes.

    Agents pathognes Le genre Aspergillus Ces champignons microscopiques, saprophytes Spores, trs volatiles, La principale voie de dissmination des spores dAspergillus est arienne.

    Clinique

    Les aspergilloses sont des maladies cosmopolites, localisation essentiellement respiratoire (Aspergilloses pulmonaires). On peut rencontrer galement: Aspergillose sinusienne Otite aspergillaire

  • Les candidoses

    Les candidoses sont des mycoses cosmopolites provoques par des champignons levuriformes (levures) commensaux appartenant au genre Candida. L'espce la plus courante est Candida albicans.

    Agent pathogne: Les levures du genre Candida mesurent 2 15 m et se multiplient par bourgeonnement.

    Les aspects cliniques: sont nombreux et de gravit variable.Exemples de mycoses

  • Chapitre IV:

    Diffrents modes de transmission des microorganismes

  • Etre humainTransmissiondirecteTransmission horizontaleTransmission indirectecontact direct avec individu ou animal infectcontamination par lintermdiaire dobjet infect, aliment contamin, contamination interhumaineDiffrents modes de transmission De parents leurs descendantsEx: transplacentaire

  • Etre humainVoie digestiveVoie cutaneVoie respiratoireVoie transcutaneVoie sexuelle Diffrentes voies de contamination

  • Dfinitions

    Bactrie commensale: vit au contact du revtement cutano-muqueux dun hte sans entraner de dsordres.

    Bactrie pathogne, on distingue:

    - Bactries pathognes spcifiques: capables de provoquer une maladie chez un sujet dont les mcanismes de dfense sont normaux. (ex: Mycobactrium tuberculosis Clostridium tetani).

    - Bactries pathognes opportunistes: peuvent devenir pathognes lorsque les dfenses de lhte sont affaiblies, mais ne donnent pas habituellement de maladie chez le sujet sain. (ex: entrocoque, Escherichia coli, Staphylococcus epidermidis)Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • pntration des micro-organismes dans lorganisme multiplication des micro-organismes dans lorganisme Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Notions de pouvoir pathogne

    Pouvoir pathogne ou pathognicit: cest la capacit dune bactrie provoquer une infection chez son hte.

    Deux lments dterminent le pouvoir pathogne dune bactrie:

    le pouvoir de multiplication de la bactrie (pouvoir invasif ou virulence), la capacit de la bactrie produire des toxines (pouvoir toxique). Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Le pouvoir invasif d'une bactrie: sa virulence. Le pouvoir invasif d'une bactrie: cest laptitude de la bactrie se multiplier et se rpandre dans tous les organes de l'hte malgr les dfenses de celui-ci.

    Les facteurs favorisant le pouvoir invasif d'une bactrie sont :

    - leur capacit adhrer aux cellules, - leur capacit dtruire les tissus, - leur rsistance la phagocytose.Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Le pouvoir toxique d'une bactrie : production de toxines.

    Le pouvoir toxique d'une bactrie: cest sa capacit produire des toxines. Les toxines sont des molcules synthtises par un microorganisme et capables de perturber le fonctionnement de certaines cellules, distance du foyer d'infection.

    Les toxines sont galement plus ou moins immunognes : elles sont capables d'induire une rponse immunitaire.

    Il existe deux grands types de toxines :- les endotoxines, faisant partie de LipoPolySaccharide.- les exotoxines protiques.Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Les endotoxines

    se trouvent sur la face externe de la membrane externe des bactries Gram (-), elles sont lors libres de la croissance ou lors de la lyse cellulaire,

    sont de nature lipidique. Elles correspondent au lipide A du LPS,

    peu sensibles la chaleur (thermostable).

    peu immunognes, il n'y a quasiment pas d'anticorps produits contre les endotoxines.

    On ne peut donc pas concevoir de vaccins contre elles. Leur pouvoir toxique est faible. Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Les exotoxines

    produites par une bactrie encore vivante et libres hors de la cellule et diffuses dans le tissu ou la circulation sanguine,

    Thermolabiles avec un pouvoir toxique trs lev,

    de nature protique,

    Leur pouvoir antignique est trs lev, et existence dun vaccin contre ces toxines.

    Exemples de toxines: toxine ttanique, botulique et diphtrique.

    L'exotoxine, traite par chauffage (40C), et par action du formol, perd ses proprits toxiques, mais conserve ses proprits antigniques, on l'appelle alors anatoxine.Cette anatoxine est utilise pour la cration de vaccins (vaccins anti-ttanique ou anti-diphtrique).Modes daction des microorganismes dans lorganisme humain

  • Modes daction des microorganismes dans lorganisme humainAutopsieABIsolement de la bactrie A partir des tissus de la sourisInfection de la souris par deux bactries pathognes A et BDcs de la sourisAbsence de la bactrie B au niveau des tissus de la souris, mais prsence de toxines La bactrie A est virulenteLa bactrie B est toxinogne

  • Lignes de dfense chez lhte

    La frquence dexposition des bactries virulentes contraste avec la raret des infections au cours de la vie. Il existe plusieurs lignes de dfense chez lhte qui vont sopposer limplantation de nouveaux micro-organismes: ce sont les barrires non spcifiques, limmunit inne (non spcifique) et limmunit spcifique acquise.Moyens de dfense de lorganisme

  • Moyens de dfense de lorganismeDfenses de la peau

    Barrire physique : 2 couches (piderme + derme),kratinisation (production de la kratine, prsence de cellules mortes en surface,phnomne de desquamation superficielle.

    Barrire chimique : pH acide, scheresse de la peau,scrtion de lipides toxiques et de lysozyme.

    Barrire biologique : flore commensale cutane normale, comptition au niveau des sites et de lutilisation des nutriments.

  • Dfenses des muqueuses Barrire physique : limination des bactries avec mucus par cils vibratiles (muqueuse respiratoire) ,flux urinaire, scrtions lacrymales,

    Barrire chimique :Le pH acide du milieu inhibe la multiplication bactrienne au niveau de lestomac, de lurine.. Scrtion de produits antibactriens dans le mucus : lysozyme, lactoferrine (chlateur du fer, prive la bactrie de ce nutriment essentiel sa multiplication.

    Barrire biologique : Existence de flores microbiennes commensales, Existence d un quilibre cologique qui soppose limplantation de bactries pathognes

    Remarque : toute modification de cet quilibre, en particulier par les antibiotiques, entrane un dysmicrobisme et permet la prolifration despces pathognes Moyens de dfense de lorganisme

  • Immunit inne et acquise

    Dfinitions- L'immunologie est la branche de la biologie qui s'occupe de l'tude du systme immunitaire. - Immunit correspond l'ensemble des mcanismes de dfenses de l'organisme. Il en existe deux types: Immunit inne et Immunit acquise. - On appelle rponse immunitaire le dclenchement du systme immunitaire face une maladie. Un anticorps est une protine complexe utilise par le systme immunitaire pour dtecter et neutraliser les agents pathognes de manire spcifique. Les anticorps sont scrts par des cellules drives des lymphocytes B: les plasmocytes.Un antigne est une macromolcule naturelle ou synthtique,reconnue par des anticorps ou des cellules du systme immunitaire et capable d'engendrer une rponse immunitaire.Moyens de dfense de lorganisme

  • Moyens de dfense de lorganismeL'immunit non spcifique, systme immunitaire inn:

    est l'ensemble des dfenses d'un organisme contre desagents externes qui n'impliquent pas de reconnaissance spciale de l'agent infectieux.

    Participent cette immunit non spcifique:

    - la peau, - les muqueuses, - le systme du complment,- la phagocytose- la raction inflammatoire.

  • Fusion du lysosome et du phagosome Lysosome

    Bactrie

    Phagocyte

    Noyau Pseudopodes Phagosome Phase dadhsionPhase denglobementPhase de digestionla phagocytoseMoyens de dfense de lorganismeC'est le processus d'ingestion et de destruction des microbes par les phagocytes.

  • La rponse acquise ou spcifique

    Cette rponse fait intervenir des cellules spcialises:

    les lymphocytes B (immunit humorale): production danticorps spcifiques dirigs contre un antigne.

    Un anticorps sont des protines capables de se fixer sur les protines trangres et de dtruire le pathogne. On les appelle galement immunoglobulines.Moyens de dfense de lorganismeRponse humoraleStructure dun anticorps

  • La rponse acquise ou spcifique

    les lymphocytes T (immunit cellulaire): ils peuvent dtruire directement les particules trangres. Ils sont produits dans le thymus.

    Il existe des lymphocytes T et B dits mmoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogne. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la rponse engendre sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette proprit du systme immunitaire que sont bass les vaccins.Moyens de dfense de lorganisme

  • Chapitre V:

    Moyens de lutte contre les microorganismes

  • Moyens de lutte contre les microorganismesLa lutte contre la contamination et linfectionLes agents antimicrobiens sont indispensables pour:- lutter contre les microorganismes pathognes, - lutter contre les microorganismes susceptibles d'altrer les produits alimentaires ou diffrents autres milieux.

    Les moyens de lutte sont varis. L'utilisation de tel ou tel moyen dpend:- des miroorganismes viss, - de son environnement, - de l'intensit de l'action souhaite,- dure dexposition,- Temprature

  • Moyens de lutte contre les microorganismesDfinitionsStrilisation: procd par lequel on dtruit ou limine toutes les cellules vivantes, spores et virus.

    Dsinfection: destruction, inhibition ou limination des microorganismes pathognes.

    Dcontamination: rduction de la population microbienne des niveaux considrs sans danger par les normes de sant publique.

  • Sepsie ou septicmie: une infection gnrale grave de lorganisme par des germes pathognes

    Septique: (infectant, putrfier): ce dit de ce qui est souill ou porteur de germes

    Lasepsie: est un ensemble de mesures prventives permettant dviter la contamination par les micro-organismes.

    Les antiseptiques: ensemble de produits permettent de tuer les microbes la surface dun organisme vivant.

    Les antibiotiques dtruisent les bactries vises lintrieur du corps. Ils sont synthtiss par les micro-organismes (bactries, champignons) ou par mthode chimiques.

    La vaccination permet dempcher linfection par certains microbes. Moyens de lutte contre les microorganismesDfinitions

  • Agents antimicrobiensAgents physiques Agents chimiquesChaleur sche Chaleur humide FiltrationLes radiationsAlcoolcomposs phnoliquesammoniums quaternaires Les colorants les conservateurs alimentairesLes gazMoyens de lutte contre les microorganismesformol l'oxyde d'thylne bta-propiolactone l'ozone

  • Moyens de lutte contre les microorganismesChimiothrapie antimicrobienneLes agents chimio-thrapeutiques:Ils tuent les micro-organismes pathognes en inhibant leur dveloppement des concentrations suffisamment faibles pour viter doccasionner des dommages chez lhte.

    Les sulfamides et les antibiotiques ont cette qualit d'tre de toxicit slective.

  • Substances antimicrobiennes Substances antibactriennes Substances antifongiques Substances antivirales Moyens de lutte contre les microorganismesAntibiotiques Sulfamides

  • Gnralits sur les antibiotiquesAntibiotique: Du grec anti: contre et bios: la vie

    Mdicament. origine naturelle, synthtique ou hmisynthtique, . action spcifique. - empche le dveloppement bactrien = bactriostase (bactriostatique) - ou dtruit les bactries = bactricidie Action spcifique sur une cible bactrienne Bonne absorption et bonne diffusion dans lorganisme

    Antiseptique ou dsinfectant (biocides) cibles multiples, pas spcifiquement bactriennes, virus, champignons, parasites..toxicit par voie gnraleutilisation limite la voie locale

  • Classification des antibiotiquesOrigine: labor par un organisme vivant ou produit par synthse,Nature chimique: trs variable, souvent une structure de base sur la quelle il y a hmisynthse,Modes daction: lactivit thrapeutique se manifeste trs faible dose dune manire spcifique, par linhibition de certains processus vitaux. Modalits: interaction dans le temps entre des concentrations variables dun antibiotique et une bactrieGnralits sur les antibiotiques

  • Gnralits sur les antibiotiques

  • Gnralits sur les antibiotiquesModalits: interaction entre un antibiotique et une bactrieAntibiotique AAntibiotique BAntibiotique C

  • Modalits: interaction entre un antibiotique et une bactrie

    . CMI: concentration minimale inhibitrice, Plus faible concentration dantibiotiques capable dinhiber in vitro toute culture visible de la souche tudie pendant une priode de temps dfinie. . CMB: concentration minimale bactricide, plus faible concentration d'antibiotique capable de tuer les bactries aprs 24 h d'incubation dans un milieu de croissance spcifique.Gnralits sur les antibiotiques

  • Dtermination du CMI en milieu liquide Dtermination du CMI en milieu glosGnralits sur les antibiotiques

  • Gnralits sur les antibiotiquesQuelle est la ncessit pour un clinicien de demande un antibiogramme de la souche pathogne?Un antibiogramme permet de dterminer de la sensibilit dune bactrie aux antibiotiques.On peut dire que la bactrie sensibles lantibiotique A et B. Mais rsistante aux autres antibiotiques

  • Merci de votre attentionEt Je vous souhaite une bonne continuation

  • Travaux dirigs

  • Concernant la bactrie :A - c'est une cellule haplodeB - le cytoplasme est dpourvu de rticulum endoplasmiqueC - les fimbriae facilitent l'adhsion des bactries aux muqueusesD - ses ribosomes ont la mme structure que ceux de la cellule eucaryoteLa paroi bactrienne :A - est compose d'un polymre glycopeptidique rticulB - est responsable de la coloration diffrentielle de GramC - contient des acides amins de la srie DD - rsiste l'action du lysozyme Structures priphriques de la bactrie responsables de sa fixation la surface des cellules :A - la capsuleB - les flagellesC - les msosomesD - les pilisConcernant le peptidoglycane :A - il est responsable de la coloration diffrentielle de GramB - les bactries Gram ngatif en sont dpourvuesC - le lysozyme hydrolyse les liaisons glucosidiquesD - la pnicilline hydrolyse les liaisons interpeptidiquesE - il est absent de la paroi des spirochtesPartie A: Questions choix multiples.

  • La capsule :A - est un facteur de virulenceB - peut tre perdue par mutationC - peut tre acquise par transformationD - empche la production d'anticorps protecteurs

    Les spores bactriennes:A sont sensibles aux conditions hostiles exemple la temprature B existent chez toutes les bactriesC sont lquivalent des kystes chez les parasitesD aprs germination donnent naissance la forme vgtative E peuvent tre endo ou exo cellulaire

    Une infection nosocomiale hospitalire :A - n'atteint que les malades hospitalissB - est une infection provoque par un traitement mdical ou chirurgical invasifC - est une infection survenant chez un sujet immunodprimD - est une infection contracte l'hpitalE - est due une "BMR" (bactrie multirsistante aux antibiotiques)Partie A: Questions choix multiples.

  • Concernant les exotoxinesA sont produites gnralement par les bactries Gram-B ont un pouvoir immunogne levC - correspondent aux acides teichoques des bactries Gram+D sont thermolabilesE ne peuvent tre transformes en anatoxines

    Concernant les endotoxines : A - sont thermostablesB - peuvent tre transformes en anatoxinesC - correspondent aux antignes O des bactries Gram ngatifD - doivent leur nom leur mode d'action : toxines endocellulairesE - provoquent la formation d'anticorps protecteurs

    Les bactries virulentes A ont un pouvoir pathogne toxiqueB possdent des moyens pour chappes de la phagocytose C se caractrisent par un pouvoir invasifD - doivent leur nom au mode d'action de leurs toxines endocellulairesE produisent toujours des exotoxinesPartie A: Questions choix multiples.

  • Partie B: Nutrition des bactriesExercice I. Les phrases suivantes sont-elles vraies ou faussesA- le terme auxotrophe dsigne les microorganismes capables de se dvelopper avec du CO2 comme seule source de carbone.Fausse: auxotrophie est l'incapacit d'un organisme vivant de synthtiser un facteur de croissance ncessaire son dveloppement.B- Le terme facteur de croissance dsigne une substance qui doit entrer imprativement dans la composition dun milieu de culture destin tudier la croissance des microorganismes.Fausse: Cette substance est indispensable qu un certain types de microorganismes dits auxotrophes.C- Un milieu denrichissement est un milieu liquide destin favoriser la croissance dun microorganisme au dtriment de celle des autres, en agissant sur la vitesse spcifique de croissance.Vrai.D- un milieu slectif est un milieu destin la croissance dun microorganisme en inhibant la croissance de la flore associe.Vrai.E- Un milieu enrichi est un milieu destin lidentification dune bactrie.Fausse: un milieu enrichi est un milieu destin pour la culture de certaines bactries dites exigeantes

  • Partie B: Nutrition des bactriesExercice I.

    1- Milieu 1: milieu de base (milieu minimum) aucune source de carbone

    2- Ces bactries peuvent se multiplier dans le milieux 1, car elles sont capables de fixer le CO2 et de produire la matire organique. Ces bactries sont des autotrophes.

    3- Milieu 1 Phosphate dammoniumMilieu B: Phosphate dammonium + acides aminsMilieu C: Phosphate dammonium + acides amins

    4- le type trophique des 3 souches:La souche A cultive sur milieu type A plus glucose qui lui apporte le carbone organique. Donc la souche A est htrotrophe vis vis du carbone (glucose). Mais elle est prototrophe vis vis des facteurs de croissance.

    Souche B: auxotrophe vis vis des acides amins, mais prototrophe vis--vis des vitamines Souche C: auxotrophe vis vis des acides amins et vitamines.

  • Exercice I

    1- une colonie est un ensemble de cellule qui proviennent de la division dune mme cellule mre.

    2- Dnombrer les bactries = donner le nombre de bactries par unit de volume, trs souvent par ml de culture analyse.

    3- Diffrentes applications du dnombrement bactrien:Ex1 : Contrle de qualit dun alimentLe nombre de bactries existant dans un chantillon dun lait est compar des seuils ne pas dpasser (normes de qualit dun lait).

    EX 2 : Diagnostic dune maladie infectieuse :Le dnombrement des bactries dans une urine renseigne sur linfection urinaire ou pas, grce une comparaison des seuils ne pas dpasser.

    Partie C: Croissance bactrienne

  • Parmi les boites comptables on ne considrera que la boite qui a donn un nombre de colonies compris entre 30 et 300 colonies. Si le nombre est infrieur 30, il nest pas statistiquement significatif. Si le nombre est suprieur 300, on risque de sous estimer le nombre de bactries du fait quil peut y avoir une comptition entre ce grand nombre de bactries vis a vis des lments nutritifs disponibles et vis--vis de lespace et par la suite une inhibition dune bonne proportion de cellules au niveau de la boite. Dans notre exemple, la dilution choisie est la dilution 10-3.

    On calcule la moyenne des bactries pour la dilution 10-3La moyenne 120 + 110 + 95 /3 = 108 bactries

    Le nombre de bactries = 108(moyenne) x 103 ( facteur de dilution)/ (volume ensemenc 0,1ml) = 10,8 x 105 UFC /ml durine = 11 x 105 UFC /ml durinePartie C: Croissance bactrienne

  • Lunit utilise est lUnit Formant Colonie (U.F.C.) :cest une unit plus prcise que lunit bactries/ml. Car on compte le nombre dunits qui forment des colonies, quelque fois, plusieurs bactries cte cte pouvant donner une mme colonie. Il est donc plus exact de parler du nombre dunits formant colonies que de nombre de bactries.

    5 et 6- le nombre des bactries dnombr par mthode directe est suprieur celui obtenu par dnombrement sur glose.

    La diffrence entre les deux mthodes vient du fait que la mthode directe au microscope compte aussi bien les cellules vivantes et les cellules mortes.Partie C: Croissance bactrienne

  • Partie C: Croissance bactrienneExercice II (Remarque, cette donne manque au niveau de lexercice au dpart on compte dans 0,2 l 120 bactries (mth microscopique) A 37C:A t=0 on compte dans 0,2 l 120 bactries (mth microscopique), cd 60 bactries par 0,1 lon a 240 bactries dans 0,1 l au bout de 2h soit 120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 en ramenant N et N0 un nombre de bactrie par mme unit de volume.On peut tout ramener 0,1 l et multiplier par 2 t = 0 min, 0,1 l donne 60 bactriest = 120 min, 0,1 l donne 240 bactries Gnration 1: 60 x 2 = 120Gnration 2: 120 x 2 = 240 do TG = 120 min / 2 gnrations = 60 min

    La souche A msophile

  • A 42C, on a 480 bactries dans 0,05 l cd 960 bactries pour 0,1 l aprs 2h soit 120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 nombre de bactrie par mme unit de volume.

    On peut tout ramener 0,1 l et multiplier par 2

    t = 0 min, 0,1 l donne 60 bactriest = 120 min, 0,1 l donne 960 bactries Gnration 1: 60 x 2 = 1 gnration = 120Gnration 2: 120 x 2 = 1 gnration = 240Gnration 3: 240 x 2 = 1 gnration = 480Gnration 4: 480 x 2 = 1 gnration = 960 do TG = 120 min / 4 gnrations = 30 min

    La souche B thermotolrentePartie C: Croissance bactrienne

  • Exercice III

    On a Nt = 2n. N0 Nt/ N0 = 2nLog(Nt/N0) = n log2Pour les rats traites: log(3e8/1e4)/log(2)=n=14,8 8H/14.8=0.53h=33 min

    Pour les rats non traites :

    log(6e6/1e4)/log(2)=n=9,228h/9.22=0.86h=52 min

    Competition nutritive. Competition de l'espace. La flore normale peut produire les inhibiteurs.Partie C: Croissance bactrienne

  • Exercice I:Partie D: La contamination et linfection par les micro-organismes

    Les micro-organismes sont trs nombreux autour de nous. On en trouve en grande quantit dans lair, leau, le sol, les aliments, sur notre peau Certains, dits pathognes, font courir des risques de maladies lHomme.

    Les micro-organismes pathognes peuvent se transmettre de diffrentes faons mais les plus courantes sont les transmissions par lalimentation, leau, lair

    A la faveur dune lsion, si petite soit-elle, les micro-organismes franchissent lesbarrires naturelles de notre organisme (la peau et les muqueuses). On parle alors de contamination.

    Dans le cas des IST dont le Sida, la contamination peut se faire par le sang. Parfois, elle peut intervenir lors des transfusions.

  • Les micro-organismes, une fois entrs dans lorganisme, trouvent des conditions favorables leur multiplication.

    Leur prolifration se fait: - dans lorganisme pour les bactries, - dans les cellules pour les virus, qui vont dtruire les cellules infectes et se propager pour infects dautres cellules.

    La prolifration des micro-organismes peut atteindre un rythme impressionnant (EX: une bactrie se multiplie toutes les 20 minutes).Exercice 2:Partie D: La contamination et linfection par les micro-organismes

  • Les risques de contamination et dinfection peuvent tre limits de diffrentes manires.

    Les rgles dhygine lmentaires (se laver les mains, utiliser un mouchoir en papier, se laver rgulirement),

    lutilisation dantiseptiques en cas de plaies avec risque de contamination (alcool 70, btadine),

    les rgles dasepsie en milieu mdical (aiguilles striles, salles dopration dcontamines, vtements, masques, gants).

    Ces moyens visent tous limiter les contacts avec les micro-organismes ou rduire les risques dinfection en cas de contamination possible. Exercice 3:Partie D: La contamination et linfection par les micro-organismes