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«Les Femmes de l’économie» sont soutenues par TROPHÉES « Les Femmes de l’économie » GRAND EST - 8 SEPTEMBRE 2015 - 2 ème édition Valérie Raynaud Mettez de la fierté dans vos ambitions Marraine des Trophées « Les Femmes de l’économie » Grand Est, Valérie Raynaud a accepté ce rôle pour promouvoir des femmes aux projets ambitieux. Mais également parce que la cérémonie permet de braquer le regard sur les PME, trop souvent laissées dans l’ombre des grandes entreprises. V alérie Raynaud a débuté sa carrière professionnelle dans le domaine du marketing direct après avoir été diplômée de l’Institut supérieur de gestion (ISG). Elle s’oriente ensuite vers le monde bancaire. « Au bout de cinq années dans le marketing, j’ai eu envie de changer de secteur et celui de la banque me permettait d’avoir une évolution de carrière », confie-t-elle. Elle entre alors dans le réseau de la Caisse d’Epargne où elle mène un parcours opérationnel. En 2012, elle accède au poste de Membre du directoire de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne en charge du pôle banque de détail. « C’est déjà une belle étape car nous sommes peu nombreuses en France à occuper ce type de poste, mais il y a encore des possibilités d’évolution », tient-elle à préciser. De par son rôle, Valérie Raynaud a la responsabilité de définir la stratégie et la mise en œuvre de la partie commerciale de la banque de détail. En s’adaptant, bien sûr, aux évolutions de la société et aux attentes des clients, ce qui implique plus de sur-mesure et des services accessibles via internet. Montrer qu’une femme peut avoir une carrière Approchée pour devenir marraine des Trophées des « Femmes de l’économie » Grand Est, Valérie Raynaud a accepté avec enthousiasme cette invitation. La valorisation des femmes dans le monde économique étant un aspect auquel elle est particulièrement attachée. « Sans être féministe, je trouve intéressant de porter des projets de femmes entreprenantes, dirigeantes et innovantes de manière à parler d’elles et tendre vers plus de parité dans les sociétés », se réjouit-elle. Selon elle, la mixité se retrouve plus dans les petites PME que dans les grosses entreprises. Des PME qui ont d’ailleurs besoin d’être mises en lumière par des événements comme « Les Femmes de l’économie ». Le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne est également sensible à ce sujet et dispose de son propre réseau de femmes qui a pour but de promouvoir la mixité. En tant que marraine, Valérie Raynaud souhaite montrer aux différentes participantes qu’il est possible, en étant une femme, de nourrir des ambitions et d’avoir une carrière. « Je tiens à féliciter toutes les nominées pour leurs projets car ce sont des femmes motivées et tenaces. Elles se doivent de poursuivre dans cette voie et aussi de s’entraider autant que possible », conclut la marraine. DR

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«Les Femmes de l’économie» sont soutenues par

Trophées « Les Femmes de l’économie » G r a n d E S t - 8 S E p t E m b r E 2 0 1 5 - 2 è m e é d i t i o n

Valérie RaynaudMettez de la fierté dans vos ambitions Marraine des Trophées « Les Femmes de l’économie » Grand Est, Valérie Raynaud a accepté ce rôle pour promouvoir des femmes aux projets ambitieux. Mais également parce que la cérémonie permet de braquer le regard sur les PME, trop souvent laissées dans l’ombre des grandes entreprises.

Valérie Raynaud a débuté sa carrière professionnelle dans le domaine du marketing direct après avoir été diplômée de

l’Institut supérieur de gestion (ISG). Elle s’oriente ensuite vers le monde bancaire. « Au bout de cinq années dans le marketing, j’ai eu envie de changer de secteur et celui de la banque me permettait d’avoir une évolution de carrière  », confie-t-elle. Elle entre alors dans le réseau de la Caisse d’Epargne où elle mène un parcours opérationnel. En 2012, elle accède au poste de Membre du directoire de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne en charge du pôle banque de détail. « C’est déjà une belle étape car nous sommes peu nombreuses en France à occuper ce type de poste, mais il y a encore des possibilités d’évolution », tient-elle à préciser. De par son rôle, Valérie Raynaud a la responsabilité de définir la stratégie et la mise en œuvre de la partie commerciale de la banque de détail. En s’adaptant, bien sûr, aux évolutions de la société et aux attentes des clients, ce qui implique plus de sur-mesure et des services accessibles via internet.

Montrer qu’une femme peut avoir une carrièreApprochée pour devenir marraine des Trophées des «  Femmes de l’économie  » Grand Est, Valérie Raynaud a accepté avec enthousiasme cette invitation. La valorisation des femmes dans le monde économique étant un aspect auquel elle est particulièrement attachée. «  Sans être féministe, je trouve intéressant de porter des projets de femmes entreprenantes, dirigeantes et innovantes de manière à parler d’elles et tendre vers plus de parité dans les sociétés », se réjouit-elle. Selon elle, la mixité se retrouve plus dans les petites PME que dans les grosses entreprises. Des PME qui ont d’ailleurs besoin d’être mises en

lumière par des événements comme « Les Femmes de l’économie ». Le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne est également sensible à ce sujet et dispose de son propre réseau de femmes qui a pour but de promouvoir la mixité. En tant que marraine, Valérie Raynaud souhaite montrer aux différentes participantes qu’il est possible, en étant une femme, de nourrir des ambitions et d’avoir une carrière. « Je tiens à féliciter toutes les nominées pour leurs projets car ce sont des femmes motivées et tenaces. Elles se doivent de poursuivre dans cette voie et aussi de s’entraider autant que possible », conclut la marraine.

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est2

Les femmes de l’économie

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est 3

Les femmes de l’économie

PRix FeMMe diRigeante

anne-Laure de ChaMMaRdBureau VeritasL’importance d’avoir des modèles

Ingénieur du Corps des Ponts et Chaussées, Anne-Laure de Chammard a débuté sa carrière professionnelle au ministère de l’Écologie. A la tête du département PPP, elle avait en charge de lancer les gros projets d’infrastructure. « Le côté très opérationnel de mon métier me plaisait énormément. Lorsque l’entreprise Bureau Veritas m’a proposé un poste encore plus opérationnel, je n’ai pas

hésité », confie-t-elle. Cette société s’occupe de tout ce qui tourne autour de l’évaluation de la conformité et la certification, des secteurs en pleine croissance. Anne-Laure de Chammard en a conscience et souhaite continuer à grandir dans cette entreprise. Si elle participe aux Trophées des Femmes de l’économie, c’est parce que selon elle, encourager les femmes qui se lancent est primordial. « Cela m’a beaucoup aidé dans le passé pour prendre mes décisions professionnelles, et j’aimerais en faire autant pour les autres aujourd’hui », conclut-elle.

Maryse duVaL Groupe SOSPromouvoir une autre forme d’économie

Diplômée d’une formation à l’action sanitaire et sociale, Maryse Duval a toujours eu à cœur de s’orienter dans le domaine des services aux autres. Une partie de son parcours professionnel était d’ailleurs tourné vers l’aide à domicile puisqu’elle a créé des associations et structures d’aide à la personne. « J’ai moi-même été confrontée à la

dépendance dans ma vie familiale et c’est pour cette raison que j’ai eu envie de lier une partie de mon travail à ces activités », livre-t-elle. Aujourd’hui et depuis deux ans, elle est à la tête du groupe SOS Seniors qui gère une cinquantaine d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) en France. Avec, pour objectifs futurs de notamment reprendre au moins dix autres EHPAD par an, pour grossir le parc actuel et développer des activités connexes. En participant aux Trophées des « Femmes de l’économie », elle souhaite augmenter la notoriété de SOS Seniors et faire la promotion de l’économie sociale et solidaire qui régit le fonctionnement du groupe.

Michèle LaRChezMusée Electropolisactive et engagée depuis près de 40 ans

Expert communication au Pôles santé sécurité du Groupe EDF, Michèle Larchez a choisi ce domaine dès ses études et ce pour une raison bien précise. « Cela a toujours été un moyen pour moi d’allier

mon goût pour l’écriture et ce besoin de rencontrer et comprendre les autres », explique-t-elle. Aujourd’hui en fin de carrière, elle souhaite continuer à rester active pendant sa retraite et a décidé de prendre des cours pour préparer un Executive Master. Car Michèle Larchez est loin d’être une femme passive, bien au contraire ! En parallèle de sa carrière, elle a toujours été très impliquée sur divers fronts. Elle dispose notamment d’un siège au Conseil d’Administration du musée Electropolis et est très engagée depuis toujours dans des réseaux féminins. « Les femmes représentent la moitié de l’humanité, il est donc légitime qu’elles trouvent leur place autant dans la société que dans l’entreprise », considère-t-elle. Une vision qu’elle vient défendre à la cérémonie des Trophées des « Femmes de l’économie ».

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au cœur de l’organisation : la souveraineté du juryLes lauréates et les nominées de cette 2ème édition des Trophées n’ont pas été choisies au hasard… bien au contraire ! Composé d’associations professionnelles de réseaux féminins et des partenaires des «  Femmes de l’économie », le jury de l’édition a mis toute son expertise du tissu économique territorial et son impartialité en commun pour délibérer. L’étape finale de cette délibération s’est tenue le 7 juillet. Chaque dossier a été soigneuse-ment étudié, avant que ne soient sélectionnées les nominées. Les lauréates élues ce même jour ne sont connues qu’au moment de la cérémonie.

Les «  Femmes de l’économie  » remercient tous leurs membres du jury pour le temps, l’énergie et l’objectivité dont ils ont fait preuve :

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est4

Les femmes de l’économie

PRix FeMMe CheF d’entRePRise PRoMetteuse

Laura FoRt Studio PixMixdevenir une référence dans son domaine

Ce qui a donné envie à Laura Fort de monter son entreprise de création de jeux vidéo est la sortie du premier iPad en 2009. « Avec mon associé Damien Dessagne, nous avons vu dans ce nouveau périphérique à l’ergonomie intuitive un potentiel éducatif et pédagogique énorme  », se souvient-elle. Tous deux décident alors de lancer les Studios PixMix afin de créer « Debout Ludo » : un jeu d’éveil tactile pour les enfants de 3 à 5 ans. Pour cela, il leur

a fallu patienter cinq longues années pour mettre au point prototypes, études de marché et tests en tout genre. Désormais, Laura Fort souhaite que sa société devienne une référence dans la thérapie cognitive par le jeu. Elle aimerait aussi pouvoir embaucher. « On voudrait être une équipe de 10 à 12 personnes d’ici cinq ans », espère-t-elle. Pour l’heure, Laura Fort s’est présentée aux Trophées des « Femmes de l’économie » avec une volonté bien précise : celle de montrer qu’il n’est pas plus difficile pour une femme de diriger une entreprise.

isabelle MonaCo AlcalineFemme pleine d’énergie

Isabelle Monaco a commencé à travailler dans un cabinet d’architecture dès le début de sa carrière, mais en tant que secrétaire comptable. « Mon patron ne me voyait pas faite pour cette profession, alors il m’a envoyé sur une réunion de chantier. Je me suis vite rendue compte que rester toute la journée derrière un bureau n’était pas fait pour moi », confie-t-elle. Face à ce constat, elle décide de reprendre ses études à domicile, afin d’obtenir des compétences techniques dans le

milieu du bâtiment. Elle est ensuite embauchée par un cabinet d’architecture et, quelques années, plus tard, monte son entreprise de maîtrise d’œuvre qu’elle baptise Alcaline, en référence à sa personnalité pleine d’énergie. Son souhait pour l’avenir est d’amener de la féminité dans le domaine du bâtiment. « Les femmes arrivent mieux à discuter, quand les hommes tombent, eux, rapidement dans un combat de coqs », considère Isabelle Monaco. Selon elle, les femmes sont aussi plus sensibles aux problématiques humaines que leurs homologues masculins.

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L e Conseil Régional de Lorraine souhaite faire de sa région une terre audacieuse, accueillante et souriante. Pour ses

73 élus et 3  400 agents, donner un coup de projecteur sur tous ceux qui s’investissent dans des projets économiques est aujourd’hui primordial. « Nous sommes conscients qu’il y a de nombreuses femmes parmi ces personnes aux beaux parcours. Elles ont réussi à trouver leur place malgré la complexité du monde. C’est important pour nous de les soutenir », commente Thibaut Villemin, Vice-président chargé du développement économique au sein de l’institution. L’action du Conseil Régional de Lorraine dans la promotion des

femmes va même plus loin. Cette année, le Conseil a signé avec la Ministre à l’égalité des droits une convention dans laquelle il s’engage à accompagner les femmes sur les questions économiques. Mais c’est aussi l’entrepreneur que l’institution veut aider, qu’il soit de sexe masculin ou féminin. « Nous avons compris et entendu le souhait des chefs d’entreprise de nous voir présents à leurs côtés pour les orienter sur les questions d’innovation, de recherche, de formation ou encore d’export », confie Thibaut Villemin. Une place que le Conseil Régional compte bien prendre afin d’assurer le rayonnement des atouts et richesses du territoire lorrain.

Le Conseil Régional de Lorraine accompagne les femmes entrepreneurs

audrey BaRnoLe

Prettysweetune réussite à quatre mains

« Prettysweet, c’est l’histoire de deux amies qui ont travaillé ensemble il y a vingt ans de cela et qui se sont dirigées vers des voies différentes puis se sont retrouvées ». Il n’y a pas meilleur résumé pour raconter en quelques mots les prémices de l’entreprise d’Audrey Barnole et d’Aline Peignois. Après avoir commencé leurs carrières ensemble dans le milieu de la communication, la première s’est tournée vers l’hôtellerie-restauration et la seconde vers la restauration et la pâtisserie. Elles se sont réunies en 2013 pour fonder leur entreprise de service traiteur salé/sucré baptisée Prettysweet. Aujourd’hui, elles souhaitent continuer à se développer comme elles le font actuellement grâce à leurs nombreux projets et idées. Mais pas seulement : «  Pourquoi pas un jour ouvrir une boutique à New-York  ?  » plaisante Audrey Barnole. Les deux amies et associées ont voulu participer aux «  Femmes de l’économie  » afin d’échanger avec d’autres femmes qui, comme elles, se sont lancées un défi personnel et professionnel dans un contexte difficile.

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Les femmes de l’économie

PRix FeMMe diReCtRiCe CoMMeRCiaLe

nelly BeLgRade FSE-ConseilPartager son expérience pour apprendre aux autres

Titulaire d’une maîtrise en droit privé, Nelly Belgrade s’est retrouvée, à la fin de ses études, face à la difficulté de trouver un emploi en adéquation avec sa formation. C’est pourquoi elle a d’abord assuré un poste d’assistante parlementaire pendant deux ans, avant de retourner vers le droit en tant que juriste dans une entreprise. « Au bout de quatre ans, j’ai fait le constat que je n’étais pas épanouie dans mon métier et que je ne souhaitais pas poursuivre dans cette voie », livre-t-elle. Elle se réoriente alors vers le domaine des ressources humaines et plus particulièrement dans le métier de consultante. Aujourd’hui,

elle assure le rôle de Directrice du cabinet FSE-Conseil, spécialisé dans le conseil en Ressources Humaines. Ayant réussi à combiner vie personnelle et vie professionnelle enrichissantes, Nelly Belgrade aimerait aider d’autres femmes à en faire autant. « Je pense que quand on a réussi, on peut apprendre aux autres. Cette cérémonie est pour moi l’occasion de montrer que les femmes disposent d’énormément de ressources », conclut-elle.

evelyne RoseLLiErassurune femme dans un secteur d’hommes

Après une formation en finances assurances, Evelyne Roselli entre à l’Union des Assureurs de Paris en tant que secrétaire commerciale. Lorsque la société est rachetée par AXA au milieu des années 1990, elle continue de travailler pour le groupe jusqu’en 2003 où elle entre dans un cabinet d’assurance. «  Je suis rentrée dans l’affaire en tant qu’associée, puis je suis devenue gérante et j’en ai ensuite pris entièrement les commandes en 2005 », résume-t-elle. Elle le rebaptise Erassur, par référence à ses initiales et son domaine d’expertise. Dix

ans après, elle espère continuer à faire durer son cabinet dans lequel elle a su développer un esprit de solidarité entre les employés. Femme exerçant dans un métier d’hommes et l’assumant totalement, Evelyne Roselli constate qu’elle est de moins en moins un cas isolé. « Les choses changent et c’est tant mieux, mais nous ne sommes toujours pas assez nombreuses », regrette-t-elle. Selon elle, le plus important est d’avoir les compétences pour exercer un métier, peu importe que l’on soit un homme ou une femme.

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Catherine RouLLeau

Dalkia EstL’envie d’être heureuse

dans son métier

Catherine Roulleau a choisi la voie du commerce dès ses études. « Étant quelqu’un d’un peu timide, je savais que cette branche allait m’aider à l’être moins », confie-t-elle. Après avoir exercé différents métiers, elle entre chez Dalkia, entreprise spécialisée dans les services énergétiques qui appartient au groupe EDF. Chargée d’affaires à ses débuts, elle monte en grade et devient trois ans plus tard Directrice de l’agence commerciale Nord-Lorraine où elle gère une équipe de quatre commerciaux. «  Nos objectifs sont de garder nos clients actuels et de développer de nouveaux contrats. Mais c’est aussi de conserver l’emploi de tous nos techniciens  », tient-elle à préciser. N’ayant pas de plan de carrière, elle souhaite simplement, pour l’avenir, continuer à être heureuse dans son métier. Et puisqu’elle a réussi à trouver son équilibre, elle aimerait maintenant aider les autres femmes à atteindre le leur. En participant aux Trophées des «  Femmes de l’économie  », elle veut leur montrer qu’il est possible d’accéder à de bons postes.

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dCF Metz encourage les femmes vers la voie de l’entrepreneuriat

L e réseau des Dirigeants Commerciaux de France (DCF) est, dans le pays, le premier réseau d’Entrepreneurs

et d’Experts de la fonction commerciale au service de la performance économique et sociale des organisations. « Il s’agit ni plus ni moins d’un réseau professionnel dédié à la fonction commerciale et chargé de la promouvoir et de la développer », résume Ghislaine Griso, Présidente de l’association des DCF Metz. Présent sur l’ensemble du territoire depuis 85 ans, il se compose de 2 500 membres répartis au sein de 80 associations locales. Le partenariat entre ce réseau et les Trophées des « Femmes de l’économie »

remonte aux prémices de cette cérémonie. Car, de par ses actions et ses différents membres, l’activité du réseau DCF s’inscrit pleinement dans l’économie. «  L’entrepreneuriat est le cœur de l’économie. Sans entreprise, une société ne peut pas vivre. C’est donc normal de soutenir des événements qui le mettent en avant  », précise Ghislaine Griso. La Présidente de l’association de Metz tient à féliciter les nominées pour leurs parcours et les incite à montrer l’exemple auprès d’autres femmes pour les encourager vers la voie de l’entrepreneuriat et de la direction d’entreprise.

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Les femmes de l’économie

PRix FeMMe teCh’innoVante

odile ehRBaR

ADAX’Oun produit «écolo»

qui a de l’avenir

Odile Ehrbar a travaillé dans le domaine informatique pendant près de vingt ans, avant de changer complètement de cap. «  Je me suis rendue compte que la technique pure n’était pas ce que je préférais et que je voulais faire du produit  », raconte-t-elle. En 2004, elle reprend une entreprise pour créer la sienne, qu’elle baptise ADAX’O, dont le produit phare est un nettoyeur à vapeur sèche. Un procédé écologique qui s’inscrit dans la notion du déve-loppement durable qui lui tient tant à cœur. « Je veux montrer que nettoyer sans produits chimiques est possible, mais pour y arriver, cela nécessite de changer ses habitudes  », martèle Odile Ehrbar. Et c’est pour apporter de la visibilité à son entreprise et faire valoir ce type de nettoyage comme celui de l’avenir qu’elle a souhaité participer aux Trophées des « Femmes de l’économie ». Car sur la question de l’équilibre entre hommes et femmes, Odile Ehrbar est catégorique  : ce débat est « has been » et n’a plus sa place dans notre société actuelle.

Juliette FaVReEssilorencourager les femmes à prendre des hauts postes

Après un diplôme d’ingénieur en génie mécanique, Juliette Favre a exercé cette fonction pendant cinq années avant de rejoindre Essilor, numéro un mondial dans la fabrication des verres correcteurs. « Je souhaitais rejoindre un secteur industriel qui me correspondait en termes de valeurs et qui a pour mission d’améliorer la vie des gens », résume-t-elle. Car si, à ses débuts, l’entreprise ne concevait que des produits liés à l’optique, elle propose aujourd’hui également des services en rapport avec ces produits. Un nouveau poste pour promouvoir ces services va d’ailleurs être créé d’ici quelques mois et sera confié à Juliette

Favre, actuellement Directrice industrielle. De plus en plus sensible à la question de l’équilibre entre femmes et hommes, elle a postulé aux Trophées des « Femmes de l’économie » pour encourager les femmes à prendre plus de responsabilités professionnelles. Elle est également engagée dans le réseau d’Essilor pour promouvoir les carrières, notamment celles des jeunes femmes, et leur montrer qu’il est possible d’être reconnue, même en étant de sexe féminin.

Caroline Josset-KaReVsKiAdreneune petite entreprise avec de grandes valeurs

Le principe de l’entreprise Adrene créée par Caroline Josset-Karevski est simple  : diffuser sur le marché français des produits innovants qui s’inscrivent dans une intelligence écologique. Ces produits destinés à l’industrie, ou à la grande distribution, n’étant pas encore présents sur le marché français. «  J’aimerais mettre en place un vrai catalogue produits pour le secteur de l’industrie, car il

n’existe pour le moment aucune offre exhaustive de produits qui permettent aux industriels d’appliquer plus facilement la démarche RSE  », confie-t-elle. Considérant que les femmes chefs d’entreprise sont les meilleures ambassadrices pour répondre à la question de la parité entre hommes et femmes, elle a décidé de se porter candidate aux Trophées des « Femmes de l’économie ». « C’est aussi pour montrer que des petites entreprises avec des petites idées peuvent essayer de faire avancer de grandes valeurs comme nous le faisons avec le projet RSE  », conclut-elle.

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C réée en 2008, 3GSP est une société belge qui a pour objectif de mettre à disposition des entreprises un outil

d e vidéoconférence qui ne demande aucune installation ou matériel particulier. «  Notre objectif est de proposer un service qui ne soit pas trop technique pour qu’il puisse être facilement utilisable par tous », explique François-Xavier Despret, fondateur et CEO de l’entreprise. Grâce à ses performances et son service de qualité, 3GSP s’est développée un portefeuille clients composé de grands noms. Elle a aussi été choisie par bon nombre d’associations en Afrique qui ont besoin d’un système robuste et fiable pour leurs communications. « Le

style plus direct des femmes par rapport aux hommes va bien avec le dispositif de vidéoconférence car c’est un produit adapté à la façon dont elles gèrent les réunions  », avance François-Xavier Despret comme raison à ce partenariat. Ayant lui-même monté sa propre société, le directeur confie être sensible aux initiatives qui tendent à promouvoir l’entrepreneuriat. «  Les entrepreneurs sont les héros des temps modernes car il faut être très courageux pour se lancer. Pour les femmes, c’est encore plus compliqué au départ, ce sont donc des héroïnes à double titre, des super-héroïnes », conclut-il.

3gsP soutient les initiatives qui promeuvent l’entrepreneuriat

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Les femmes de l’économie

anne-hélène desPoisSFEPromouvoir l’ethnopharmacologie

C’est alors qu’elle vivait en Inde pour son travail qu’Anne-Hélène Despois a découvert le domaine de l’ethnopharmacologie. « Il s’agit de l’étude scientifique des connaissances pharmacologiques des différentes ethnies et des médicaments qu’elles emploient  », explique-t-elle. Lors de son séjour qui a duré sept ans, elle s’est rendue compte que ce pays utilisait des plantes médicinales inconnues en Europe. De retour en

France il y a 18 mois, elle s’est formée dans cette branche et a intégré la Société Française d’Ethnopharmacologie (SFE) en tant que chargée de mission. «  L’objectif est de promouvoir cette pratique par toutes les activités possibles et faire parler de l’association car elle le mérite », considère Anne-Hélène Despois. Participer aux Trophées des « Femmes de l’économie » s’inscrit dans cette lignée avec, en plus, l’envie de contribuer à faire bouger les mentalités sur la question de la parité homme/femme. « L’équilibre n’existe pas et il y a encore beaucoup trop d’hommes qui conçoivent la maternité comme un devoir et le travail féminin comme un droit », regrette-t-elle.

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Martine CoRneVaux Société de la manufactureQuand la passion mène à l’entrepreneuriat

Animés par une passion des vieilles pierres et des vieux meubles depuis tout jeunes, Martine Cornevaux et son mari ont toujours aimé acheter de vieux bâtiments pour les restaurer. À la fin de l’année 2004, ils font l’acquisition de la manufacture royale de Bains-les-Bains, ancien site industriel de fer blanc de 17  000 m² de bâti. Leur projet  : en faire des chambres d’hôte et un lieu d’accueil de manifestations culturelles d’envergure. « C’est un pari complètement fou que nous nous sommes lancés  », avoue Martine Cornevaux. Si, jusqu’en janvier, dernier elle continuait en parallèle à travailler

en tant que chargée de relations presse en libéral, elle est aujourd’hui entièrement dévouée à son projet. Quant à sa participation aux Trophées des « Femmes de l’économie », Martine Cornevaux souhaite la dédier à une de ses connaissances, qui, malgré un handicap, s’est battue pour ouvrir une maternité en Afrique. Un combat qui, à sa manière, avait lui aussi pour but d’aider et de soutenir des femmes.

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Christelle sChLesseRLes Tablettes Lorraines

L’entreprise au cœur de la carrière

Christelle Schlesser est entrée aux Tablettes Lorraines en 1999, journal économique dédié à la région dont il porte le nom. Après avoir commencé en tant que secrétaire, elle est devenue Directrice commerciale puis a atteint le poste de Directrice des éditions en 2008. « J’ai la chance de pouvoir être en contact avec un monde diversifié qui participe au dynamisme écono-mique d’aujourd’hui, que ce soit des entrepreneurs comme des élus  », s’enthousiasme-t-elle.  L’entrepreneuriat est une notion essentielle à l’hebdo-madaire qui lui a consacré, depuis cette année, un salon baptisé «  Le salon de l’entreprise ». Celui-ci a pour vocation d’aider les futurs entrepre-neurs à avancer dans leur projet. «  J’aimerais qu’il devienne le rendez- vous annuel incontournable des entreprises à Nancy, et pourquoi pas même le développer ailleurs  », confie Christelle Schlesser. Quant à la question de l’équilibre entre hommes et femmes, elle considère qu’il reste encore un long chemin à parcourir car, aujourd’hui, les femmes doivent encore trop prouver qu’elles sont autant capables que leurs homologues masculins.

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Metz Femmes met en lumière les femmes influentes de sa ville

M agazine trimestriel féminin, Metz Femmes a fêté ses dix ans cet été. S’il traite majoritairement de

l’actualité culturelle, il a aussi pour vocation de mettre en lumière les femmes de Metz et des alentours. «  Notre volonté est de braquer le regard sur les femmes influentes de la ville, y compris celles qui sont dans l’ombre », explique Florence Gluck, responsable de la rédaction de Metz Femmes. Lorsque la cérémonie des Trophées des « Femmes de l’économie » est arrivée dans la région Est, le partenariat avec le magazine tombait sous le sens pour l’ensemble de l’équipe. « Cela est apparu pour nous comme une nouvelle

occasion de mettre en avant les femmes de notre territoire, mais cette fois au niveau national », ajoute Florence Gluck. Selon elle, de tels concours sont positifs aussi bien pour les participantes que pour le rayonnement qu’ils procurent ntà la région. Le reste de l’année, Metz Femmes fait de son mieux pour soutenir des initiatives qui servent la cause des femmes. Parmi elles, La Messine, une course 100% féminine au profit de la lutte contre le cancer du sein. S’il ne peut pas être toujours un partenaire financier, le magazine consacre des pages gratuitement à ces événements dans le but d’augmenter leur visibilité.

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Les femmes de l’économie

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fédérEz - dévELoppEz - échanGEz - partaGEz

L’association rassemble la communauté des trophées autour de rencontres professionnelles chaleureuses. Elle maintient, facilite les échanges et permet le développement du réseau des membres adhérents.

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L ‘AEIM agit avec l’appui de l’Unapei, des pouvoirs publics et l’engagement de nos 2300 familles et 1300 salariés. Les partenaires associatifs et privés nous sont

également précieux, ainsi que l’irremplaçable énergie de nos adhérents militants.

L’AEIM a été l’un des premiers acteurs à s’engager au service de la personne en situation de handicap intellectuel. Notre histoire nous confère une expérience reconnue dans tous les domaines qu’il recouvre.

Nous veillons également à soutenir les parents en leur apportant écoute, information et outils pour mieux appréhender la vie avec un enfant différent.

Ce qui nous distingue, c’est le rôle majeur de nos adhérents dans le pilotage même de l’association. Nous défendons un certain nombre de valeurs et nous militons pour faire progresser les droits et la place des personnes handicapées intellectuelles dans notre société.

L’aeiM, c’est quoi ?Association de parents reconnue d’utilité publique, notre mission est la prise en charge de personnes handicapées intellectuelles sur tout le département 54. Nous gérons 35 établissements et services répartis sur 4 pôles d’activités.

Ricard soutient

l’entrepreneuriat féminin mais pas seulement

C onnu essentiellement comme étant le fabricant du pastis

qui porte son nom, Ricard est également leader français dans la fabrication et la vente de spiritueux. Effectivement, ce sont 35 marques prestigieuses, mondialement célèbres que le groupe possède, grâce à une série d’acquisitions et de rachats de concurrents au cours des années 2000. Et c’est dans une volonté de faire connaître ses différentes marques et produits, que l’entreprise s’est portée volontaire comme partenaire des Trophées des «  Femmes de l’Économie ». Mais là, n’est pas la seule raison : « C’est très courageux, de la part de ces femmes, d’avoir créé leurs entreprises et même, pour certaines, d’avoir osé entamer ce virage à 360° qui s’est présenté à elles », considère Cécile Le Franc, responsable communication régionale du groupe. Cette dernière ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur les participantes, les qualifiant de « femmes talentueuses, pleines d’idées », et même de « vraies guerrières  ». Ricard est également partenaire d’autres causes qui mettent en avant l’entrepreneuriat, aussi bien masculin que féminin. Le groupe soutient en effet de nombreux clubs d’entreprises dans des communes aux alentours de Bordeaux, ainsi que le réseau Entreprendre, véritable accompa-gnateur des futurs créateurs ou repreneurs de PME.

AEIM6, allée de Saint Cloud - CS 9015454602 Villiers les Nancy Ouverture du lundi au vendredi de 8h à 18h03 83 44 30 [email protected]

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est 9

Les femmes de l’économie

PRix FeMMe à L’inteRnationaL

anne VetteR-tiFRitVelum InternationalPrésidente de l’entreprise familiale

Anne Vetter-Tifrit est Présidente de la SAS Velum International, une entreprise spécialisée essentiellement dans l’éclairage professionnel, créée par son père en 1975. Avant de l’intégrer lorsqu’elle avait 25 ans, elle s’est d’abord lancée dans une carrière d’ingénieur. « Je voulais trouver ma voie par moi-même et me réaliser par mes propres moyens, sans l’aide de mes

parents  », livre-t-elle. Mais la passion entrepreneuriale de son père l’a vite rattrapée et c’est dans l’entreprise familiale qu’elle a choisi de s’épanouir. La société a réussi le pari de vendre à l’étranger, sur des marchés parfois très concurrentiels, des produits fabriqués en Alsace. Une fierté pour Anne Vetter-Tifrit qui souhaite continuer le développement de son entreprise notamment en créant des produits innovants. Et c’est après avoir constaté que l’entrepreneuriat au féminin reste exceptionnel dans les PME alsaciennes qu’elle a souhaité participer aux Trophées des « Femmes de l’économie ». Elle aimerait de ce fait encourager la mixité dans le monde entrepreneurial.

Corina MöRsdoRFTÜV Nord Bildung SaarÊtre la passerelle entre la France et l’allemagne

Lorsque Corina Mörsdorf est entrée chez TÜV Nord Bildung Saar en 2004, son poste actuel de gérante de la succursale française n’existait pas encore. «  Cela s’est développé à mon arrivée. Avant, il n’existait aucun projet franco-allemand, alors que nous sommes à seulement six kilomètres de la frontière française », explique-t-elle. Un travail qui a nécessité beaucoup de temps pour se mettre en place. En parallèle, Corina Mörsdorf a développé des projets transfrontaliers dont elle a la charge actuellement. Comme, par exemple, celui assurant une

collaboration entre l’entreprise et des centres de formation français de renommée, car la France souffre de chômage, alors que l’Allemagne a besoin de main-d’œuvre qualifiée. « C’est un moyen de faire le pont entre l’offre française et la demande allemande, avec des employés qui bénéficient ainsi d’une double qualification », synthétise-t-elle. Corina Mörsdorf n’a pas fini son évolution au sein de TÜV Nord Bildung Saar, puisqu’elle vient d’y accepter le poste de Responsable du Centre.

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sabine VaJou-Ponsin

SARL Val Terroirsune candidature dédiée

à ses enfants

Depuis toute petite, Sabine Vajou- Ponsin a été baignée dans le domaine de l’agriculture, son père exerçant dans ce domaine. Au départ pourtant, elle ne souhaitait pas suivre cette voie, mais la vie en a décidé autrement. Après des études d’expertise comptable, elle entre dans l’entreprise familiale pour aider son père après une grave opération. « J’y ai développé une pas-sion pour l’agriculture et le relationnel commercial notamment à l’export si bien que, trois ans plus tard, j’ai décidé de créer une société de négoce interna-tional de pommes de terre », raconte-t-elle. Aujourd’hui, son entreprise écoule 50  000 tonnes de pommes de terre par an dont 40% à l’étranger. Selon Sabine Vajou-Ponsin, se développer à l’international est de toute façon une nécessité pour perdurer et elle compte bien continuer à y être présente. Concer-nant sa participation aux Trophées des « Femmes de l’économie », la chef d’entreprise souhaite la dédier à ses deux enfants, pour leur montrer que le travail accompli peut être reconnu et récompensé.

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Le novotel Metz hauconcourt veut parvenir à l’égalité entre hommes et femmes

s itué à seulement quinze minutes de Metz, l’hôtel Novotel Metz Hauconcourt est un établissement quatre étoiles

qui fait partie du groupe Accor. Le groupe se trouve être le premier opérateur hôtelier européen. Il est présent dans plus de quatre-vingt-dix pays de par le monde et compte plus de 3  700 hôtels. Le groupe Accor revendique lui-même ne pas être constitué de 180  000 collaborateurs, mais de 180  000 hommes et femmes. «  L’entreprise soutient énormément les femmes par l’intermédiaire de son association Women at Accor Generation », confie Pascal Chauveau, Directeur du Novotel Metz Hauconcourt et du Novotel Metz Centre.

L’association est un véritable réseau ouvert aux femmes comme aux hommes et a pour but de valoriser et promouvoir les femmes dans le groupe. Présente sur les cinq continents où Accor est implanté, elle espère parvenir à une égalité entre hommes et femmes au sein même du groupe. « Soutenir les Trophées des «  Femmes de l’économie  » et, par conséquent, la promotion des femmes en Lorraine s’avérait logique pour nous  », poursuit Pascal Chauveau. Le directeur adresse ses félicitations à l’ensemble des participantes qui, grâce à leurs projets, participent au dynamisme de l’économie en Lorraine.

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est10

PRix FeMMe

Les femmes de l’économie

Clara MoRaRu Group Morarudonner de la visibilité à l’équilibre femmes-hommes

Clara Moraru est une vraie «  entrepreneur en série  ». Car c’est à, seulement, 20 ans qu’elle a créé sa première entreprise, un restaurant chinois en Roumanie. Aujourd’hui, par le biais du Group Moraru, dont elle est à la tête, son domaine d’activités est bien différent de

ses débuts. Elle s’occupe d’une école de langues pour aider les autres, dès l’âge de 6 ans, à se sentir plus à l’aise avec les dialectes étrangers. Elle est également à l’initiative du club Inspiring Wo-men. « Il s’agit du seul réseau luxembourgeois qui se donne les moyens financiers de soutenir la visibilité des femmes », se félicite-t-elle. Clara Moraru a aussi créé le trophée Top Company for Gender Equality qui met à l’honneur une entreprise qui démontre un bon équilibre femmes-hommes à tous les niveaux hiérarchiques. « Je souhaite apporter de la visibilité aux valeurs que j’essaye de transmettre, à savoir la solidarité et le soutien mutuel entre femmes », argumente-t-elle. La cérémonie des Trophées des « Femmes de l’économie » s’inscrit pleinement dans cette lignée.

PRix FeMMe CheF d’entRePRise

elfrieda BLasCzaKSociété Lorraine de Traitements de Surface (SLTS)Chef d’entreprise dans le domaine industriel

Après avoir travaillé pendant un peu plus de dix ans dans des grands groupes où elle s’était beaucoup investie, Elfrieda Blasczak a créé la Société Lorraine de Traitements de Surface (SLTS), dont l’activité est le traitement anticorrosion de pièces. « C’était pour moi le moment de

me lancer. Je crois qu’on a cela dans les gênes ou dans le sang », considère-t-elle simplement. À cette première entreprise s’ajoute une seconde, 13 ans plus tard, en 2011. Appelée Société Lorraine de Cataphorèse Technique (SLCT), elle s’inscrit dans un projet de recherche et développement qui a pour but de moins utiliser de produits polluants. En participant aux Trophées des « Femmes de l’économie », Elfrieda Blasczak souhaite apporter de la visibilité à ses deux entreprises. C’est aussi pour elle une opportunité rare de mettre en avant des femmes dirigeantes. « Ma participation peut également démontrer à d’autres femmes qu’il est possible de diriger des entreprises industrielles et que le plafond de verre peut être brisé si on en a la volonté », conclut-elle.

Marianne FRitzIdheadevenir leader dans son secteur

Marianne Fritz a commencé sa carrière d’entrepreneure en reprenant, en 2004, la vinaigrerie familiale basée en Allemagne. Trois ans plus tard, cette fois en France, elle rachète une entreprise spécialisée dans la conception de sauces essentiellement pour les traiteurs salades. « En cinq ans, nous avons énormément grandi et nous avons doublé

le chiffre d’affaires. Mais est arrivé le moment où nous étions trop nombreux et le besoin de se développer davantage s’est fait ressentir », explique-t-elle. Elle décide alors de reprendre une autre entreprise, toujours dans le domaine des sauces. Un véritable challenge car, pour ce faire, Marianne Fritz a dû mobiliser tous les acteurs en Alsace (politiques, industriels, banques) pour convaincre le vendeur de laisser cette entreprise en France, et qui plus est dans cette région précise. Aujourd’hui, son objectif est faire de son groupe, qu’elle a baptisé Idhea, le leader français des dosettes de sauces. De par de la détermination dont elle a toujours fait preuve, nul doute qu’elle y parviendra.

sylviane BeRtaCChi

Les réceptions BertacchiLa détermination

comme clef de réussite

Sylviane Bertacchi a créé son entre-prise « Les réceptions Bertacchi » en 1986 alors qu’elle n’avait que 24 ans. À l’époque, il ne s’agissait pas d’un service traiteur comme c’est le cas actuellement, mais d’une entreprise de restauration à domicile nommée Eat Easy. « J’ai baigné dans le milieu de la restauration depuis toute petite car mes deux grands-mères possédaient chacune leur propre affaire. J’y travaillais déjà, même si pour moi ce n’était qu’un jeu, alors que je n’avais que dix ans  !  », en rit-elle encore aujourd’hui. Depuis 2014, son entreprise a investi des locaux à Bezanne, afin de proposer, en plus de son activité de traiteur, un restaurant et un espace pour l’organisation de salons et de réceptions. Une belle évolution qu’elle doit à un acharnement sans failles. «  Lorsque l’on crée, il faut avoir des objectifs et l’envie d’aller jusqu’au bout. Ensuite, il faut se donner toutes les chances pour y arriver  », synthétise Sylviane Bertacchi. Au vu de sa réussite, inutile de préciser que ce credo est gagnant.

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Trophées «Les femmes de l’économie» Grand Est 11

PRix FeMMe

Les femmes de l’économie

L’ensemble des Caisses d’Épargne est très impliqué en faveur de l’entrepreneuriat au féminin et celle de Lorraine

Champagne-Ardenne ne déroge pas à la règle. Lorsque la question d’un partenariat avec les Trophées des « Femmes de l’économie » a été abordée, elle n’a pas hésité à accompagner et relayer cette initiative. « Promouvoir l’activité et le dynamisme de femmes qui s’engagent sans compter, afin de réaliser leurs projets est essentiel. Car malgré les règles de parité dans les entreprises, des efforts sont encore nécessaires pour promouvoir ces parcours », considère Claudine Polo-Lechaudel du service Communication de la banque. La Caisse d’Épargne

Lorraine Champagne-Ardenne soutient également le réseau Exponentielles, interne à la banque, qui a pour but de favoriser la mixité du management et les promotions des femmes dans des fonctions de responsabilité. À travers des actions menées par son Fonds de Dotation, en collaboration avec l’État et les collectivités, c’est aussi l’insertion professionnelle des femmes issues de quartiers sensibles que la banque défend. « Nous espérons que ce partenariat permettra aux participantes de se créer un réseau afin de mutuellement s’entraider dans le cadre de leurs activités  », conclut Claudine Polo-Lechaudel.

La Caisse d’Épargne alsace valorise les parcours

de femmes d’exception

e n quelques années, la Caisse d’Épargne Alsace est devenue l’un

des partenaires bancaires reconnus de l’entrepreneuriat en Alsace. La banque est consciente de son rôle essentiel dans le dynamisme de la région. «  L’entrepreneuriat, c’est un collectif d’acteurs qui avancent, innovent et prennent des risques pour construire l’avenir économique de notre région  », reconnaît-elle. C’est pourquoi, au quotidien, elle œuvre afin de soutenir activement et efficacement les entrepreneurs aussi bien masculins que féminins dans la gestion de leur société. Valoriser des parcours d’exception est une démarche qui tient à cœur à la Caisse d’Épargne Alsace, notamment lorsqu’il s’agit de femmes. La décision de s’associer aux « Femmes de l’économie » a donc été une évidence pour la banque. D’autant plus que ces dernières années, la Caisse d’Epargne Alsace fait elle-même preuve d’avancée en matière de promotion des femmes. «  L’un de nos derniers exemples les plus remarquables est l’entrée, en juin dernier, de Christine Meyer-Forrler parmi les membres de notre Directoire  », se félicite-t-elle. Si la Caisse d’Epargne Alsace n’est pas partenaire d’autres causes engagées dans ce sens, elle est toutefois ouverte à toute opportunité permettant de valoriser ces femmes qui font figure d’exemple.

La Caisse d’Épargne Lorraine Champagne-ardenne s’implique en faveur de l’entrepreneuriat au féminin

L’arsenalOsez l’exceptionnel dans ce lieu grandiose où se sont produits les plus grands artistes de notre temps.

À la croisée des genres et des publics, l’Arsenal offre depuis 1989 le meilleur de la musique et de la danse. Sa Grande Salle de 1354 places en fait l’un des lieux de concert

et d’enregistrements privilégiés, notamment de la sphère baroque, grâce à une acoustique exceptionnelle. Réinventé par Bofill en 1989, l’Arsenal figure désormais dans le palmarès des plus prestigieuses salles d’Europe. En invitant des artistes en résidence, l’Arsenal est aussi un lieu de création et de production artistique en lien avec de nombreux partenaires.

Si la musique est sa vocation première, l’Arsenal a fait le choix de l’ouverture et de la diversité en proposant une riche programmation et en offrant une place toute particulière à la danse ou encore aux musiques nouvelles, au jazz et aux musiques du monde. De plus, l’Arsenal propose chaque année 5 à 6 expositions, consacrées exclusivement à la photographie, dans un espace d’exposition complètement réinventé.

L’Arsenal réunit ainsi trois salles de concert, une galerie d’exposition, une salle dédiée aux conférences et rencontres, deux espaces de réception et une boutique. Il anime aussi deux monuments historiques, la Chapelle des Templiers (XIIe siècle) et l’ancienne basilique Saint-Pierre-aux-Nonnains (IVe siècle).

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3 avenue Ney - 57000 MetzTél. : 03 87 39 92 00www.arsenal-metz.fr

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