Méthodes quantiques. Utilisation des méthodes quantiques Détermination de la structure...
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Méthodes quantiques

Utilisation des méthodes quantiques
•Détermination de la structure électronique(orbitales, charges atomiques, potentiel électrostatique,aspects stéréoélectroniques)
•Détermination des énergies•Détermination des géométries•Recherche des états de transition•Effets de solvant

La fonction d’onde:
fonction des coordonnées des noyaux et des électrons
totx1,y1,z1, ……..xi,yi,zi,……… )
Solution de l’équation de Schrödinger Htottot = Etot
N
i
N
ij ji
N
i
noyaux
a ia
ai
N
i e
noyaux
a
noyaux
ab ab
baa
noyaux
a atot
re
r
eZ
m
R
eZZ
MH
1 0
2
1 0
2
1
2
0
22
442
42ˆ

Passage aux unités atomiques (u.a.):
1 1em 1e 14 0
1 u.a. = 627.5 kcal mol-1
N
i
N
ij ji
N
i
noyaux
a ia
ai
N
i
noyaux
a
noyaux
ab ab
baa
noyaux
a atot
rr
Z
R
ZZ
MH
111
121
21ˆ

1ère approximation: Born-Oppenheimer:
Les noyaux sont supposés fixes par rapport aux électrons
tot = nucl(coord. noyaux)el(coord. elec)
Potentiel nucléaire
noyaux
a
noyaux
ab ab
banuc R
ZZV Constante pour un jeu de coordonnées nucléaires
Equation de Schrödinger électronique Helel = Eelel
N
i
N
ij ji
noyaux
a ia
ai
N
inucel rr
ZVH
11
1)
21
(ˆ

N
i
N
ij ji
noyaux
a ia
ai
N
inucel rr
ZVH
11
1)
21
(ˆ
N
i
N
ij ji
N
inucel r
ihVH11
1)(ˆ
soit
i
noyaux
a ia
ai r
Zih
21
)(ˆoù est une somme d’opérateurs monoélectroniques
et
N
i
N
ij jir1
1 est une somme de termes se rapportant à des
paires d’électrons (termes biélectroniques)

Cette équation ne peut être résolue de façon exacteque pour l’atome à un électron.
Solution: ),()(),,( ,,,, mllnmln YrRr
n: nombre quantique principal
l ≤ n-1: nombre quantique azimutal
-l ≤ m ≤+l: nombre quantique magnétique
r
z
x
y
)exp(123
ZrZ
s
)2exp()2(24
223
ZrZrZ
s
cossin)2exp(24
22
5
ZrrZ
px
l =0,1,2,3,4,……. sous-couches s,p,d,f,…..
cos2sin)3exp(281
3 22
7
ZrrZ
dxz

L
l est associé au moment cinétique orbital
m est associé à zL
Introduction du spin:
L’interprétation de la structure fine du spectre de l’hydrogène
nécessite d’introduire un moment cinétique intrinsèque à
l’électron, le spin , dont la norme est définie par le nombre
quantique ½:
La composante Sz de ce moment est msħ
ms peut prendre deux valeurs, ±1/2.
S

La fonction d’onde de l’électron se met sous la forme d’un
produit d’une fonction des coordonnées spatiales
n,l,m(x,y,z) et d’une fonction des « coordonnées » de spin
(ms):
-1/2m si )(m
1/2; m si )(m
)(mz)y,(x,
ss
ss
s
est appelée spinorbitale

Système polyélectronique:
On ne peut plus obtenir de solution analytique exacte de la
fonction d’onde
2ème Approximation: Approximation orbitalaire
Fonction d’onde totale exprimée comme un produit de fonctions
monoélectroniques, c.a.d. dépendant chacune des coordonnées
d’un seul électron. Ces fonctions monoélectroniques sont les
spinorbitales définies précédemment.
Mais ce produit n’est pas un simple produit……….

(i) Les électrons sont indiscernables
(ii) Les électrons sont des fermions: la fonction d’onde Ψ doit
être antisymétrique par rapport à l’échange de deux
électrons => Principe de Pauli (deux électrons ne peuvent
pas avoir tous leurs nombres quantiques égaux)
La fonction d’onde est prise comme un produit antisymmétrisé des spinorbitales, le déterminant de Slater.
Les spinorbitales sont les orbitales moléculairesdu système.

(N)N(N)2(N)1
............
(2)N...(2)2(2)1
(1)N...(1)2(1)1
N!1Ψ
orbitale
électron
Energie associée au déterminant de Slater:
i ij iji
Nucel rihVHE
1)(ˆˆ

i i
ii1i
i
*
ii
hihid)1()1(h)1()i(h
l’intégration porte sur un électron quelconque, ici l’électron 1
i ij
21ji12
*
j
*
ii ij ij
dd)2()1(r
1)2()1(
r
1
i ij
21ij12
*
j
*
idd)2()1(
r
1)2()1(
iji ij
iji ij
KJjiijijij
l’intégration porte sur deux électrons quelconques, ici les électrons 1 et 2
Jij = intégrale biélectronique coulombienne
Kij = intégrale biélectronique d’échange

On applique alors une méthode de résolution variationnelle: le
meilleur choix de est obtenu en minimisant l’énergie E par
rapport à l’ensemble des paramètres définissant les orbitales
moléculaires, avec la contrainte que les spinorbitales sont
orthonormales,
c.a.d.
Ce qui amène aux équations de Hartree-FockCe qui amène aux équations de Hartree-Fock
((équation aux valeurs propres de l’opérateur de Fock équation aux valeurs propres de l’opérateur de Fock FF):):
0 jiijS
)1()1()1(ˆiiiF

)1()1()1(ˆiiiF
j
jj KJhF )1(ˆ)1(ˆ)1(ˆ)1(ˆ
Opérateur de Coulomb Opérateur d’échange
212
*)1()2(
1)2()1()1(ˆ d
rJ ijjij
212
*)1()2(
1)2()1()1(ˆ d
rK jijij
ijiji JJ )1()1(ˆ)1(
ijiji KK )1()1(ˆ)1(

Donc F s’exprime en fonction des OM qu’on recherche
D’où la nécessité d’une procédure itérativeD’où la nécessité d’une procédure itérative
Dans la pratique, on part d’un ensemble d’orbitales moléculaires i
d’essai, on construit le déterminant de Slater, on calcule l’énergie
correspondante.
Cela implique le calcul des intégrales monoélectroniques hii et des
intégrales biélectroniques Jij et Kij.
On diagonalise F, ce qui fournit un nouvel ensemble d’orbitales i
qui sont fonctions propres de F, et on répète le processus jusqu’à
convergence.

Résolution des équations de Hartree-Fock:
- soit numérique (possible uniquement avec les atomes)
- soit analytique
Résolution analytique en utilisant une
3ème Approximation: Approximation LCAO-MO:
Chaque orbitale moléculaire s’exprime comme une
combinaison linéaire de fonctions de base p
M
pppii c
1
Ce sont les coefficients cpi qui sont les paramètres variationnels du
calcul HF

1ère approximation: Born-Oppenheimer
2ème Approximation: Approximation orbitalaire
3ème Approximation: Approximation LCAO-MO
Equation de Schrödinger électronique Helel = Eelel
= déterminant de Slater
Méthode de résolution variationnelle
Equations de Hartree-Fock
M
pppii c
1

Approximation LCAO-MO:
Chaque orbitale moléculaire s’exprime comme une
combinaison linéaire de fonctions de base p
M
pppii c
1
Ce sont les coefficients cpi qui sont les paramètres variationnels du
calcul HF
Dans les programmes standards les fonctions de base p
sont des fonctions centrées sur les atomes.

Choix des fonctions de bases
3 considérations à prendre en compte:
(i) La nature des fonctions doit avoir un sens d’un point de vue physique;
(ii) Il faut choisir une forme de fonctions qui permet un calcul efficace des intégrales qui apparaissent dans les équations HF;
(iii) Il faut garder un nombre de fonctions minimum (à cause de la progression de la longueur du calcul en N4);

(i) Choix naturel: fonctions de Slater du type ζr)exp()r,(Y 1nml,
(ii) Cependant, les fonctions de Slater ne permettent pas un calcul
aisé des intégrales, d’où l’idée de les remplacer par des fonctions
gaussiennes de type en coordonnées
polaires ou en coordonnées cartésiennes
)ζrexp()r,(Y 2-2-2nml,
)ζrexp(zyx 2lll zyx

(iii) Le choix de fonctions gaussiennes conduirait, pour avoir
des résultats pertinents, à un nombre total de fonctions très
élevé, et par conséquent à un nombre d’intégrales également
très élevé, d’où un coût de calcul rédhibitoire.
On a donc été conduit à regrouper ces fonctions de base dites
« primitives » en groupes de fonctions dites « contractées »,
chaque fonction contractée étant une combinaison linéaire de
fonctions primitives. Les p intervenant dans les orbitales
moléculaires sont donc les fonctions contractées
s
sspp gd

s
sspp gd
)(exp 2rzyNxg zyx lll
M
pppii c
1
où lx + ly +lz détermine le type de fonction:
lx + ly +lz = 0: fonction de type slx + ly +lz = 1: fonction de type plx + ly +lz = 2: fonction de type detc…
On aboutit donc à la hiérarchisation suivante:
• gaussienne « primitive »:
• fonction de base « contractée »:
• orbitale moléculaire construite
sur la base des fonctions contractées

La flexibilité de la base peut être augmentée par des
fonctions de polarisation et des fonctions diffuses.
Fonctions de polarisation: fonctions ayant un nombre quantique
azimutal supérieur à celui des orbitales de valence, c.a.d. des
orbitales p pour H, d pour C, N, O, f pour les métaux de
transition.
Fonctions diffuses: fonctions ayant un exposant très petit.
Servent à décrire les régions loin du noyau, nécessaires pour
décrire des anions.

1ère approximation: Born-Oppenheimer
2ème Approximation: Approximation orbitalaire
3ème Approximation: Approximation LCAO-MO
Equation de Schrödinger électronique Helel = Eelel
= déterminant de Slater
Méthode de résolution variationnelle
Equations de Hartree-Fock
M
pppii c
1

Choix de la base
Choix de la géométrie
Choix des OM d’essai → )0()( n
Résolution des équations de Hartree-Fock
E(n),)1( n
)1( n )(nsuffisamment semblable à
E(n-1) – E(n) ≤ seuil
oui
non
Fin du calcul, convergence

L’analyse de population
selon Mulliken

La densité électronique (c.a.d. la probabilité de trouver un
électron) d’une spinorbitale moléculaire à une position
est donnée par le carré de cette spinorbitale
OA
ppipi c
1
r
)()(2
rri
i
or
qpiq
OA
p
OA
qip
iCC
2

Si on somme sur toutes les spinorbitales moléculaires occupées et on intègre sur tout l’espace, on obtient le nombre total N d’électrons
MOocc
i
OA
p
OA
qpqiqip
MOocc
i
OA
p
OA
qqpiqip
MOocc
ii
SCCdCCdN 2
On généralise en introduisant un nombre d’occupation ni pour chaque spinorbitale moléculaire et en sommant sur toutes les spinorbitales
MO
i
OA
p
OA
qpqiqipi
MO
ii
i SCCndnN 2

OA
p
OA
q
MO
i
OA
p
OA
qpqpqpqiqipi SDSCCnN )(
La matrice D dont les éléments sont Dpq est appelée matrice densité
Dans l’analyse de population selon Mulliken on utilise la matrice produit (D.S) pour déterminer les contributions atomiques des électrons. On a des contributions spécifiques à chaque fonction de base atomique, et des contributions partagées entre deux fonctions de base.

(i) Elément diagonal: ppppSD
MO
iipi
MO
ipppipiipppp CnCCnSD 2
(ii) Elément non diagonal: pqpqSD
MO
iqpqipiipqpq CCnSD
C’est la moitié du nombre d’électrons partagés entre p et q

On somme ensuite pour chaque atome l’ensemble des contributions à cet atome. Cela exige d’imposer un schéma de partition des contributions extradiagonales impliquant des fonctions de base localisées sur des atomes différents.
Mulliken a proposé une équipartition entre les deux atomes impliqués.
Ap pq
pqpqppppA SDSD )(charge électronique de l’atome A:
charge de l’atome: AAA ZQ
D’où:

Population de recouvrement entre deux atomes A et B:
Ap Bq
pqpqSD2
L’analyse de population selon Mulliken a des limites dues à la partition arbitraire entre les contributions à deux atomes différents

Inconvénients de l’analyse de population suivant Mulliken
•Éléments diagonaux peuvent être supérieurs à 2!
•Éléments non diagonaux peuvent devenir <0 !
• Pas de justification pour le partage égal des contributions non
diagonales entre deux atomes. Les plus électronégatifs devraient
recevoir une contribution plus importante.
• Lorsqu’on a de très petits exposants sur des fonctions centrées
sur un atome, ces fonctions vont décrire la fonction d’onde loin de
cet atome. La partition de Mulliken ré-attribue la densité
correspondante à l’atome, ce qui peut conduire à des effets
bizarres.
N’utiliser cette analyse de population que pour des comparaisons.

Le potentiel électrostatique

+ •
•R
rR
r q
q0
rR
1
4 0
0
En u.a. : rR
qq 1
0 Peut s’écrire: )(0 RVq
Où est le potentiel créé en par la charge q située en )(RV
R
r
q1
• q2+
•
•
R
1rR
2rR
)(02
2
1
10 RVq
rR
q
rR
qqE
2
2
1
1)(rR
q
rR
qRV
Energie potentielle électrostatique à de l’origine
et à de la charge q:
R
rR
i i
i
rR
qRV )(
1r

Cas d’une distribution continue de charges:
drR
rRV
)()(
Cas d’une molécule:
- contribution des noyaux:
noyaux
A A
A
rR
Z
- contribution de la densité électronique: d
rR
rd
rR
r
)()( 2
drR
r
rR
ZRV
noyaux
A A
A
)()(
2



Analyse de population basée sur le potentiel électrostatique
On calcule le potentiel électrostatique de la molécule à partir de sa
fonction d’onde, et on détermine les charges par ajustement entre ce
potentiel électrostatique et un potentiel électrostatique obtenu à partir
des charges, avec la contrainte que la somme des charges est égale à la
charge totale de la molécule. Des contraintes supplémentaires peuvent
être incluses, par exemple la reproduction du moment dipolaire.

Approximation de Born-Oppenheimer
Approximation orbitalaire:
Approximation LCAO-MO
Equation de Schrödinger électronique Helel = Eelel
= déterminant de SlaterMéthode de résolution variationnelle
Equations de Hartree-FockEquations de Hartree-Fock
Méthodes de type fonction d’ondeE=F[(r)]
Addition de déterminantssupplémentaires
i
iiψaψ
Vers la solution exacte
Méthodes CI, MC-SCF, MPn,CC
Approximations supplémentaires
Méthodes semi-empiriques
(EHT, MNDO, AM1, PM3)
elel
elelel ψψ
ψHψE

Au-delà de Hartree Fock

La corrélation électronique
Dans la méthode HF, où la fonction d’onde est un déterminant de
Slater, chaque électron voit tous les autres comme un champ
approché. La méthode HF ne rend pas compte du mouvement
instantané des électrons => HF ne rend pas compte de la
corrélation électronique, notamment pour les électrons de spins
opposés
Question: comment modifier la fonction d’onde HF
pour obtenir une énergie plus basse?
Les méthodes utilisées reposent sur le principe de la
superposition de configurations

........ψaψaψaψ 2211HF0
a0 >>> a1, a2, a3,….: corrélation dynamique
a0 ≈ a1, a2, a3,……: corrélation non dynamique

Corrélation non dynamique: dioxygène singulet Dioxygène triplet:
1*y1
*x2
y2
x2 ππππσ
Pour l'oxygène singulet (1) on a le choix entre deux déterminants:
et
Mais aucune raison de privilégier l'un à l'autre ( chacun des deux déterminants va contribuer avec un poids égal)

Les méthodes de résolution
• méthodes CI
• méthodes MC-SCF
• méthodes perturbationnelles: MPn
• méthodes « Coupled Cluster »

Méthodes CI (1)
1 , 2 ….. déterminants "excités" dans lesquels un ou plusieurs électrons ont été déplacés (= "excités") des spinorbitales occupées vers les spinorbitales virtuelles. simples, doubles, triples,…excitations
......ΨcΨcΨΨ rsij
occ
ji
virt
sr
rsij
occ
i
ri
virt
r
riHF
que l'on peut réécrire sous la forme:
ii
i00 ΨaΨaΨ
Les orbitales moléculaires ne sont pas réoptimisées et la méthode des variations conduit à une équation séculaire du type:
0
.
0
0
a
.
a
a
EHH
......
...HEHH
...H....HEH
i
1
0
iii0
1i1110
0i0100
qui permet d'obtenir les coefficients ai Il y a un grand nombre de configurations => on se limite généralement aux simples et doubles excitations: CISD

Méthodes MC-SCF
i
M
0iiΨaΨ
On optimise dans un processus variationnel les coefficients ai et les orbitales moléculaires de chacun des Ψ i Calculs difficiles à mettre en œuvre CASSCF, RASSCF

Méthodes perturbationnelles
λVHH (0) ΨEΨH
......ΨλΨλλΨΨΨ (3)3(2)2(1)(0)
......EλEλλEEE (3)3(2)2(1)(0)
ΨEΨH
...)λΨ...)(ΨλE(E...ΨλλΨΨλV)(H (1)(0)(1)(0)(2)2(1)(0)(0)
Equation devant être vérifiée quelque soit , => égalité pour
chaque puissance de On peut en déduire les corrections à chaque ordre de la perturbation. On aboutit à:
(0)(0)(1) ΨVΨE
(1)(0)(2) ΨVΨE
(2)(0)(3) ΨVΨE
Le calcul de E(2)
demande donc la connaissance de Ψ(1)

MPn Cas particulier: Møller-Plesset
électrons
ii0 FH avec VHH 0
HF(0) ΨΨ
)0( est une fonction propre de H0 de même que tous les
déterminants kΨ obtenus par excitations des orbitales occupées vers les virtuelles.
)1( peut être exprimée comme une combinaison linéaire de
tous les kΨ : k
kk(1) ψcψ
En utilisant les relations développées précédemment:
HFHFHF
(1)(0) EΨHΨEE
0k
2
k
(0)
HFk(2)
EE
ΨVΨE

Les méthodes CI et MC-SCF sont des méthodes
variationnelles: on est sûr d’obtenir une limite supérieure de
l’énergie exacte.
Par contre avec les méthodes MPn, rien ne garantit que l’on
obtienne une borne supérieure de l’énergie de corrélation. De
plus la convergence, en termes d’ordre de perturbation, est
aléatoire.
Néanmoins la méthode MP2 et plus généralement les
méthodes MPn restent une méthode de choix, notamment
lorsqu’on qu’on doit traiter des interactions faibles.
Pour la description de systèmes standard elle a cependant
été « détrônée » par les méthodes DFT

Méthodes « Coupled Cluster »
HFTe
N321 T.......TTTT
.....T61T2
1T1e 32T
agissant sur la fonction d’onde HF génère tous les
déterminants ayant i excitations
iT
où
et
r
i
occ
i
virt
r
r
iHF1tT rs
ij
occ
ji
virt
sr
rsijHF2 tT
....)T241TT2
1T21TTT(
)T61TTT()T2
1T(T1e
41
212
22134
31123
2121
T

On peut en théorie inclure toutes les excitations d’un type donné (i=1,2,3,…) jusqu’à un ordre infini du développement de Taylor.
En fait, on doit se limiter et la troncature s’effectue au niveau de l’opérateur T.
Exemples:
CCSD:
....)T241TT21T21()T61TT(TT(T1e 41
212
22
3112
212
121
T
21 TTT
CCSDT: 321 TTTT
L’effet de T3 peut être évalué par une méthode de perturbation: CCSD(T)

Approximation de Born-Oppenheimer
Approximation orbitalaire:
Approximation LCAO-MO
Equation de Schrödinger électronique Helel = Eelel
= déterminant de SlaterMéthode de résolution variationnelle
Equations de Hartree-FockEquations de Hartree-Fock
Méthodes de type fonction d’ondeE=F[(r)]
Addition de déterminantssupplémentaires
i
iiψaψ
Vers la solution exacte
Méthodes CI, MC-SCF, MPn,CC
Approximations supplémentaires
Méthodes semi-empiriques
(EHT, MNDO, AM1, PM3)
elel
elelel ψψ
ψHψE

Méthodes de la fonctionnelle de la densité
E=F[(r)]

E=F[(r)]
Idée sous-jacente: partir d’une observable physique pour
déterminer l’énergie
Théorème d’existence de Hohenberg et Kohn (1964): l’énergie
d’un système, dans son état fondamental est complètement
déterminée par la densité électronique (r)
Cette densité électronique obéit aussi au principe variationnel
Mais……………deux problèmes
(i) Comment choisir de façon rationnelle des densités toujours meilleures?
(ii) On ne connaît pas la forme analytique reliant l’énergie à la densité.

Décomposition de l’énergie:
E[] = T[] + Ene[] +Eee[]
T: énergie cinétique des électrons
Ene: énergie d’attraction électrons-noyaux
Eee: énergie de répulsion électrons-électrons.

• rd
arr
rρZρE
noyaux
a
ane
• ρKρJρEee
en incluant de façon implicite l'énergie de corrélation dans les deux termes
ρΔJrdrdrrrρrρ
ρJ 21
ρKρΔJrdrdrrrρrρ
ρE 21
ee
Kohn, Sham (1964) • ρT : utilisation d'un système fictif d'électrons non-interagissants (c.a.d. dans le sens que chaque électron individuel voit simplement un potentiel constant avec lequel il interagit)
ρΔTρTρT in avec 2
1
N
ii rr

E[] = Tni[] + Ene[] + J[] + Exc[]
L’artifice du système fictif d’électrons non-interagissants,
mais ayant la même densité que le système réel permet de
réintroduire un déterminant de Slater composé de
spinorbitales i appelées orbitales de Kohn-Sham.
Si on sait définir Exc, on a simplement un problème
variationnel à résoudre: comme dans la méthode HF on
minimise E via des équations de type HF.
Comme dans la méthode HF on développe les orbitales de
Kohn-Sham sur une base de fonctions.
J[], K[] et T[] sont inclus dans Exc[]

Jusqu'à présent tout est formellement exact, mais la forme analytique de Exc, donc de Vxc, n'est pas connue.
On a coutume d'écrire ρεrρρE xcxc
rρεxc
est la contribution de chaque point à l'énergie,
c'est une densité d'énergie. rρεrρεrρε cxxc
De nombreuses propositions (= approximations) ont été faites
pour xc, conduisant à des fonctionnelles que l'on peut regrouper en trois grandes classes: Fonctionnelles "locales" Fonctionnelles "non-locales" Fonctionnelles hybrides

Fonctionnelles "locales" (LDA) Approximation de la densité locale: En chaque point la densité d'énergie ne dépend que la densité en ce point, l'influence de l'inhomogénéité du système est ignorée.
313
1
x ρπ3
89α
ρε
(Slater, =1)
ρεc : celle proposée par Vosko, Wilk et Nusair (1980);
obtenue par ajustement sur des valeurs très précises de l'énergie de corrélation du gaz uniforme d'électrons calculées par des calculs Monte Carlo quantiques Acronyme de cette fonctionnelle: SVWN

Fonctionnelles "non- locales" (NL) ρρ,εxc : - xε et cε dépendent à la fois de la densité
et du gradient de la densité. - sont généralement construites en ajoutant, à la fonctionnelle LDA, un terme de correction dépendant du gradient de la densité. Acronymes: Echange Corrélation Becke (1988): B Perdew (1986) P86 (la plus utilisée) Perdew Wang (1986) PW86 Perdew Wang(1992) PW91 Perdew Wang (1991) PW91 Lee Yang Parr (1988) LYP Les combinaisons les plus testées et les plus utilisées sont: BP86, BPW91, BLYP

Fonctionnelles hybrides Caractérisées par l'introduction dans la fonctionnelle d'énergie d'un terme d'échange vrai, c.a.d. obtenu comme dans la méthode HF, mais calculé sur les orbitales Kohn-Sham. Fonctionnelles B3xxx:
NLc
LDAc
Bx
HFx
LDAx
B3xc EcEEbaEa)E(1E
Les paramètres a, b, c ajustés pour reproduire au mieux les énergies de liaison d'une série de molécules de référence. Fonctionnelles les plus courantes: B3LYP , B3PW91, B3P86

Performances des méthodes DFT • Les méthodes DFT présentent dans beaucoup de cas le meilleur rapport précision/coût. • Forme des orbitales Kohn-Sham très semblable à celle des orbitales HF. • DFT moins sensible à la qualité de la base que HF ou post-HF. Base DZP donne généralement des bons résultats. • Convergence SCF parfois problématique. Nécessité parfois d'utiliser des orbitales HF comme orbitales de départ du calcul DFT. • Problèmes avec les systèmes présentant de la corrélation non-dynamique importante. • DFT ne peut pas décrire les forces de dispersion de London, donc ne sont pas appropriées pour calculer les complexes de Van der Waals. • Problèmes aussi pour décrire les complexes à transfert de charge. • Dans les systèmes à liaison hydrogène, la distance atome lourd - atome lourd varie souvent en fonction de la fonctionnelle utilisée, mais les énergies d'interaction sont correctement prédites.

• DFT a tendance à trop stabiliser les systèmes ayant des densités délocalisées, surtout dans le cas des fonctionnelles NL. Les fonctionnelles hybrides donnent des résultats meilleurs • Souvent moins de contamination de spin avec les calculs DFT qu'avec les calculs HF. Moins vrai pour les fonctionnelles hybrides qui incluent l'échange HF. Géométries
- LDA donne des résultats semblables à MP2 - GGA a tendance à surestimer les distances - Fonctionnelles hybrides: meilleurs résultats - pas de grande sensibilité à la base. Erreurs plus
grandes pour les éléments de la troisième ligne.
- Pour les métaux de transition, très bons résultats par rapport aux méthodes HF et post-HF, surtout quand le métal est coordinativement saturé.
Energies / Réactivité
- fonctionnelles hybrides les plus efficaces. - Fonctionnelles LDA surestiment les énergies de
liaison, ne doivent pas être utilisées - Peu de sensibilité à la base - Etats de transition peuvent être trop lâches et trop bas
en énergie. Fonctionnelles hybrides donnent les meilleurs résultats.

Les méthodes semi-empiriques

• Seuls les électrons de valence sont considérés
• Base minimale, décrite par des fonctions de Slater
• Approximation ZDO (Zero Differential Overlap):
(On néglige tous les produits de fonctions de base dépendant de la même coordonnée électronique si ces fonctions sont localisées sur des atomes différents A et B)
Approximations communes
0)()( ii BA

Du fait de cette approximation, certaines intégrales mono et bi électroniques, en particulier les intégrales biélectroniques à 3 et 4 centres sont nulles
Nécessité d’introduire des paramètres pour «compenser» ces approximations et obtenir des résultats «raisonables»
Les acronymes correspondent à des méthodes différant par la façon dont la paramétrisation est effectuée

MNDO:
• Répulsion entre atomes distants de 2 à 3 Å en général trop grande:
Molécules stériquement encombrées trop instables;
Energies d’activation pour rupture ou formation de liaisons trop élevées
Molécules hypervalentes trop instables
Structures non classiques (e.g. cation alkyl) trop instables par rapport aux structures classiques
Interactions faibles pas fiables; on ne peut pas prédire les liaisons hydrogène
• Et bien d’autres défauts…..

AM1:
• Bien meilleure:
Energies d’activation pour rupture ou formation de liaisons bien améliorées, restent cependant généralement trop élevées, et les géométries sont souvent trop «serrées»
Molécules hypervalentes améliorées, mais il reste des erreurs plus grandes que sur les autres types de systèmes
Groupes alkyles en général trop stables
Force des liaisons hydrogènes prédite à peu près correctement, mais géométrie souvent fausse
• restent des défauts, par exemple:
Liaisons peroxide trop courtes, géométries des composés avec des phosphores, problème conformationnel pour l’éthanol

PM3:
• S’appuie sur un très grand nombre de données expérimentales
Donne en général de meilleures énergies et de meilleures géométries, mais restent des problèmes d’analyse conformationnelle (e. g. éthanol, hydrazine)
Liaisons hydrogènes encore trop courtes d’environ 0.1Å
Liaisons de van der Waals mal décrites
Liaisons Si-X (X=Cl, Br, I) sous-estimées
Difficultés patentes à décrire l’azote, en général obtenu trop pyramidalisé
Rotation peptidique (rotation autour de la liaison C-N dans les amides) sous-estimée ( parfois de 15 kcal/mol)

Prudence quand on utilise ces méthodes, les erreurs sur les énergies étant en général très aléatoires
Méthodes semi-empiriques ont les mêmes avantages et inconvénients que les méthodes à champ de force: marchent relativement bien pour des structures proches des structures connues, mais elles sont souvent incapables de prédire des types de structures inconnues, car elles n’ont pas été paramétrisées pour cela.
Cependant on peut les utiliser (mais sans garantie!) pour des études de réactivité
Aucune possibilité d’amélioration systématique

Optimisation des géométries

20 xk21EE
xk
xE
k
x
E2
2
• dérivée première de l’énergie est nulle: point stationnaire
• énergie minimum => k>0 μk
2π1ν
E
x
1-dimension
0
20 xk21EEΔE
= constante de force
Au voisinage du point d’équilibre:

2xk21E
xk
xE
k
x
E2
2
k>0 minimum de l’énergie
μk
2π1ν
k<0 maximum de l’énergie
E
x = coordonnée de réaction
A + B-C [A…..B…..C]‡ A-B + C
aux points stationnaires
(fréquence imaginaire,
c.a.d. nombre complexe imaginaire)
1-dimension

2-dimensions
22 Δpb21
Δsa21
E
Δp
Δs
b0
0aΔpΔs
2
1Eéquivalent à:
0
s
Ea
2
2
0
p
Eb
2
2
Rab
Rbc
P
P
s
s
0
pE
sE
BCAB ΔR,ΔRΔE f

On peut développer l’énergie en une série de Taylor:
E2
1qE
E(0)Ei j
jiji
2
ii
iqqq
q
0iiii xxmq : déplacement cartésien à partir du point de référence
Pour un point stationnaire 0E
qi
; le gradient de l’énergie est nul
Hqqq ~2
1 qq
E2
1Ei j
jiji
2
= Matrice des constantes de forces = matrice hessienneH
qqHji
2
ijE
N-dimensions

On peut réécrire E sous la forme: ΛQQ~
21
21E
k
2kk Qλ
63N
i
2
1
λ 0
λ0
λ
Λ QCq kk
iki CQq soit
kii
ikk~qCQ qC : modes normaux de vibration
ΛHCC ~On a alors CΛHC soit
2 2kk k k
1=4 ν λ
2π
La matrice C est la matrice des vecteurs propres de H ayant les comme valeurs propres

i = 1, 2, ………3N-6
Points stationnaires:
0qiE
i = 1, 2, ………3N-6, c.a.d. grad E = 0
ji
2
qqE diagonalisation
63N
i
2
1
λ 0
λ0
λ
i > 0 pour tous les i => minimum d’énergie
q < 0 , i > 0 pour tous les i différents de q => état de transitionQk : chemin de réaction à l’état de transition
N-dimensions
)f(qE i
Qi

Thermochimie

Thermochimie Calculs basés sur la mécanique statistique d'une collection de molécules individuelles, après avoir inclus l'énergie vibrationnelle de point zéro (zero point vibrational energy, ZPVE)
Energie interne d'une molécule: i
modes
i21
elec0 hωEU
On ajoute ensuite à l'énergie, à l'enthalpie et à l'entropie, les contributions issues des fonctions de partition électronique, translationnelle, rotationnelle, et vibrationnelle. On obtient ainsi H, S et G (par défaut dans l'état standard, par mole, à 298K et à une pression de 1 atm. Lorsqu'on veut calculer les grandeurs thermodynamiques, les erreurs proviennent essentiellement des erreurs sur elecE
D'où l'intérêt de considérer des réactions où les erreurs sur
elecE se compensent le plus possible,
par exemple les réactions isodesmiques.

Les effets de solvant

Plusieurs modèles peuvent être utilisés:
(i) Modèle discret
Molécule de solvant
Molécule de soluté
Inconvénients:
• approche rapidement prohibitive en termes de durée de calcul;
• incertitude quant à la pertinence de la géométrie optimisée

(ii) Modèle du continuum
continuum
cavité
soluté
Le soluté est considéré comme
une distribution de charges
électriques placée dans une cavité
immergée dans un milieu continu
de constante diélectrique
Cette distribution polarise le milieu, => induit un champ
électrique R dit de réaction, qui en retour interagit avec la
distribution de charges du soluté, ce qui conduit à une
stabilisation. R dépend de , de la forme et de la dimension
cavité, et de la distribution de charges (ce qui conduit à un
processus itératif sur cette distribution de charges)

Inconvénients des méthodes du continuum:
• l’énergie de solvatation dépend des paramètres de la cavité
(taille, forme)
• problèmes possibles d’adéquation de la géométrie du soluté
à la géométrie de la cavité => utilisation d’une cavité obtenue
à partir des sphères de Van der Waals des atomes du soluté se
généralise
La distribution de charge du soluté peut être décrite par un
dipôle moléculaire, ou par une distribution multipolaire.
Dans le cas du modèle PCM (Polarized Continuum Model), la
polarisation du diélectrique par le soluté est représentée par la
création d’une distribution de charges apparentes sur la surface
de la cavité.

(iii) Modèle du semi-continuum (ou mixte)
soluté
Molécule de la première couche de solvatation
continuum
cavité
Inconvénients: taille du calcul, optimisation de géométrie
peut être délicate