Message des paroisses 02 2014

Messagedes paroisses

JOURNAL DE L’AGGLOMÉRATION DE CHAMBÉRYN° 359 - FEVRIER 2014

Saint-Alban-Leysse - Bassens - Saint-Barthélémy - Verel-Pragondran - Saint-Jean-d’Arvey - Thoiry - Les Déserts - Chambéry-le-Haut - Sainte-Ombre - Sonnaz - VoglansCathédrale – Notre-Dame – Saint-Joseph – Saint-Pierre de Maché - Cognin - Chambéry-le-Haut - Sainte-Ombre - Sonnaz - Voglans

La Motte - Le Bourget - Le Tremblay - Bourdeau - La Chapelle du Mont du Chat - Barby - Challes - La Ravoire - Chambéry

Vie locale : les saisonniers

PAGE 4

Méditation : « Le fils perdu et retrouvé »PAGES 8-9

Pèlerinage : le chemin, c’est la vie !

Le pape François a adressé à tous les chrétiens un document très important intitulé La Joie de l’Évangile

(Evangelii Gaudium). Il est daté du 24 novembre 2013… de l’année passée donc, mais, je veux bien en faire le pari, il restera d’une nouveauté stimulante pendant quelques années encore ! C’est un texte relativement long : 288 paragraphes, 312 pages dans le livre où je l’ai lu. Son style tranche

franchement des textes publiés par les papes précédents : pas de mots compliqués (ou le moins possible), pas de formules ampoulées, pas de nombreuses citations. Le pape s’adresse à ses lecteurs avec simplicité : « Je désire m’adresser aux fidèles chrétiens pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par la joie de l’évangile et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années »(1). La joie de l’évangile nous la trouverons, explique le pape, si la

« Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous

qui nous fatiguons de demander

sa miséricorde »

ParJean-Claude

Brunettiprêtre

Entrer dans la Joie de l’Évangilelecture de l’évangile nous conduit à rencontrer Jésus : c’est la joie d’une rencontre personnelle. « J’invite chaque chrétien insiste le pape, à se laisser rencontrer par Jésus, à le chercher chaque jour, sans cesse. » Cette relation avec Jésus est essentielle : « Si elle n’est pas au cœur de notre foi, celle-ci risque de se crisper en idéologie… » A l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas le choix d’une morale ou d’une grande idée, il y a la rencontre d’une Personne qui donne à notre vie un nouvel horizon et donc son orientation définitive… »(7). Pour approfondir cette relation qui n’est jamais acquise, il faut ouvrir notre cœur à la miséricorde infinie de Dieu : « Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c’est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde » (3). Et le pape d’interroger : « Si quelqu’un a accueilli cet ineffable amour de Dieu qui redonne sens à sa vie, comment pourrait-il retenir le désir de le communiquer aux autres » : le chrétien est obligatoirement missionnaire ! Obligatoirement ne veut pas dire « de façon assommante ». Le pape reprendrait volontiers le reproche que ▼

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Messages des paroisses - N°359 - fevrier 2014

éditorial

• Directeur de publication : Philippe Brosset • Rédaction en chef : Corinne Gentilhomme• Éditeur : Bayard Service Edition Centre Alpes - Savoie Technolac 73377 Le Bourget-du-Lac [email protected] - www.bayard-service.com • Secrétaire de rédaction : Leïla Oufkir• Graphiste : Alexandre Kubiak • Maquettiste : Nadège Landré • Crédit photos : Messages des paroisses, sauf mention contraire ; photo de couverture : AEP.• Régie publicitaire : Bayard Service Régie - Tél. 04 79 26 28 21Imprimerie IGB Multimédia 01300 Belley - Dépôt légal : à parution - ISSN : 2107-6308 - CPPAP : 1015 L 90722

Imprimé avec des encres végétales, sur des papiers issus de forêts gérées durablement.

n°359 - fevrier 2014

éDITO� P.2Entrer dans la Joie de l’évangile

Page�OuverTe� P.3Horaires des célébrationsdes cendres

vIe�lOcale� P.4Les saisonniers

vIe�lOcale� P.5Le festival Arts et Parole

sOcIéTé� P.6Les 60 ans d’Emmaüs

sOlIDarITé� P.7Proposition du CCFD

PaTrIMOINe�sacré� P.8-9« Le fils perdu et retrouvé»de Paul Baudiquey

lIbre�PrOPOs� P.10« Voir ensemble»

DOssIer� P.11�à�14Pèleriner

Pages�Des� P.15�à�22ParOIsses

PrOPOsITION�DIOcésaINe� P.23Une retraite en ligne pour le carême

JeuNes� P.24Croq la vie

Entrée en carêmeLe mercredi 5 mars 2014

Messes avec imposition des cendres mercredi 5 mars :• 9 h : cathédrale, Saint-Pierre de Maché• 11 h : carmel• 12 h 15 : cathédrale• 16 h : Sainte-Thérèse à Bassens• 18 h : Myans, Saint-Joseph• 18 h 20 : Notre-Dame• 18 h 30 : Chambéry le haut, la Motte-Servolex, Biollay• 19 h : Sacré-Cœur, Challes-les-Eaux• 19 h 15 : cathédrale (missel Jean XXIII)

Les diocèses de Savoie font deux propositions pour vivre le carême 2014, Vivre une pastorale de la Miséricorde et de la tendresse de Dieu :- une retraite par internet autour des textes du père Lataste, dominicain, sera animée

par le père Jean-Michel Bernier (plus d’infos en page 23) .- une préparation pénitentielle sera proposée par le père Michel Euler.

Horaires en ligne sur le site Internet des paroisses catholiques de Chambéryhttp://catholiques-Chambéry.paroisse.net

le prophète Isaïe adresse au roi Achab : « Ne vous suffit-il pas de fatiguer les hommes, voulez-vous aussi fatiguer Dieu de vous ? » (Isaïe 7, 13). Nous avons une bonne nouvelle à annoncer au monde et l’Esprit nous donne l’intelligence (le don d’intelligence) pour mener cette mission à bien. Le pape discerne avec profondeur les fausses routes qu’il nous faut éviter. Impossible de résumer son enseignement… j’avais pris un surligneur pour repérer les phrases essentielles, les pages de mon livre sont actuellement débordantes de couleur. Le pape François ne fait pas de remplissage, tous ses mots, toutes ses idées portent. Il faut lire La Joie de l’Évangile !

Les numéros entre parenthèses correspondent aux paragraphes de l’exhortation.

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Page ouverte

L es professionnels du tourisme recensent trois catégories de saisonniers : les « météores » : pour eux, c’est un choix, une ou

deux saisons, en vue d’une expérience ; les « volontaires » : ils exercent un même métier hiver et été, mais en des endroits variés ; les « subis » : être saisonnier n’est pas forcément un choix, c’est la condi-tion soit pour rester vivre ici, soit parce que c’est pour eux la seule possibilité d’une insertion, précaire, dans le milieu socio-économique actuel.Tout cela n’est pas qu’une question ta-rine : les villes de Chambéry, Albertville, sont des plaques tournantes de cette mi-gration annuelle. Combien de Savoyards montent en station les samedis d’hiver pour faire les ménages…Le 19 octobre dernier, lors d’une journée de travail sur le Tourisme dans nos dio-

« Il ne faut pas gâcher l’or blanc avec de l’argent » !En France, un saisonnier d’hiver sur cinq travaille en Tarentaise ! Une concentration qui ne peut nous laisser indifférents… On sait qu’il y a des réalités diverses selon qu’on est saisonnier local, parfois pluriactif, inséré dans les vallées ou les villes de Savoie, ou bien saisonnier « étranger » (comprendre non-savoyard…), sans repères, parfois proches d’une précarité inquiétante.

cèses de Savoie, le directeur de l’Agence Touristique Départementale nous a aussi laissé ce chiffre étonnant : 80 % des sa-voyards ne font pas de ski… Par contre, beaucoup en vivent… « Il ne faut pas gâ-cher l’or blanc par cette profusion de l’ar-gent », a dit un participant…Prise de conscience subtile que sans le tourisme d’hiver, la Savoie serait un dé-sert humain…Sans une approche raisonnée, le filon économique risque de nous échapper… Sans la prise en considération des « tra-vailleurs de l’ombre » la machine va se gripper… Sans le respect de l’Humain, le système va s’emballer jusqu’à son auto-destruction…Quand on entend les habitants de notre département, on prend conscience de ce qui est vu comme une « bénédic-tion » mais aussi une nuisance… comme quelque chose qui évolue et donc de-vrait profiter de notre réflexion pour son avenir…Quand on entend les vacanciers, on se rend compte de la mondialisation qui a pour visage une délocalisation de la ville à la montagne, avec ses rythmes, sa dé-personnalisation… et en même temps des attentes des personnes, une recherche de connaître autre chose ou d’autres gens, bref d’être « accueillis » de pouvoir aussi exprimer hors de son lieu de vie une attente spirituelle… Quand on est saisonnier, on évoque bien-sûr les problèmes concrets comme celui du lo-gement… Mais aussi celui de l’isolement d’avec les autres catégories présentes au même endroit, autrement dit le besoin de reconnaissance : « Au bas des remon-

tées mécaniques, j’attends un bonjour », dit simplement l’un d’entre eux… Et pour ceux dont les emplois sont encore plus en retrait : « du respect, de la considération, un sourire, du savoir-vivre, de l’amitié… »On sait que les Espaces Saisonniers de Savoie facilitent grandement les re-lations entre divers intervenants. Des chrétiens concernés ont également été actifs (voir le Livret « Ils sont là… les sai-sonniers »). Aux Semaines Sociales de France en novembre dernier, un atelier à Lyon a évoqué cette question de la si-tuation des saisonniers. Deux points, montrant à la fois la préoccupation im-médiate et l’ouverture à l’avenir, ont fait l’objet d’une interpellation des collecti-vités régionales et territoriales : une for-mation de qualité et tenant compte des contraintes du travail saisonnier pour sécuriser les parcours professionnels et favoriser une reconversion ; mais aussi cette question qui impacte l’avenir des emplois saisonniers chez nous : quelle réflexion sur l’avenir du tourisme d’hi-ver, compte-tenu des interrogations envi-ronnementales, climatiques, sociales… ? Autant de semences plantées, qui ne de-mandent qu’à être démultipliées… Un défi d’envergure nous est proposé doréna-vant, à nous chrétiens de Savoie, au nom de notre foi : avec le tourisme, comment transformer cet espoir économique en devenir humain, signe tangible de l’in-carnation de notre Dieu ?

P. Stéphane Raux

Pour toute information complémentaire sur les saisonniers en Savoie, voir le site Internet diocésain : observatoire social diocésain.

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vie locale

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De l’ombre à la lumière, vers la vieParoles d’artistes...« Pour moi, la foi en un Christ incarné est un pilier » « Nous, chrétiens sommes héritiers et dépositaires, gestionnaires d’un patrimoine artistique (œuvres d’artistes croyants ou pas, inspirés par la Parole) ; notre rôle serait de le rendre accessible, lisible, sensible et intelligible à tant de gens. Car ce qui est fruit de la foi peut toujours offrir un chemin vers elle. » Pour moi, le chant (spécialement celui portant la Parole) contribue à l’épiphanie, à la proclamation de cette Parole… Le chant porte la Parole de Dieu et permet son passage de la tête au cœur »

Mady Berland, musicienne

« La justesse de la Parole se vérifi e dans notre quotidien, cette réalité vécue prend une dimension spirituelle et s’exprime dans notre art. De la souffrance à la joie, cette Parole a du sens. Elle donne le « plus » dans un monde qui semble en apparence voué à l’échec. Cette manifestation ne dit pas « nous y sommes » mais nous en faisons l’expérience et comme tout individu nous le disons dans notre langage. Accepter de donner sans rien exiger en retour, nous rapproche de cette dimension de l’Amour de Dieu »

Aymard Leforestier, peintre

P roposer des c o m m e n c e -ments, faire une brèche dans

nos habitudes, nos préci-pitations, nos « à-faire ». Proposer des rencontres avec des résonances, des éclats de la beauté ni-chée dans la musique, les arts plastiques (peinture, images, sculpture) la voix humaine et peut-être, ré-véler un apprentissage vers une connaissance ou une expérience spiri-tuelle ou encore indiquer « un sentier qui mène à Dieu ». Depuis des mois, divers artistes travaillent et convoquent leur talent, leur pratique technique, leur émotion pour éclai-rer le thème : Ombre et lumière, vers la Vie… Un thème riche d’une quête dans notre quotidien, notre environnement, nos propres expériences qui sont aussi lieux de lu-mière ou d’ombre, seuils où la vérité et la vie se dis-cernent. « La ténèbre n’est point ténèbre devant Toi, la

nuit comme le jour est lu-mière », Ps 138. Ce festival est ouvert à tous, au cœur de Chambéry entre la cha-pelle Vaugelas, la cathé-drale, l’église du Biollay. N’oublions pas un spec-tacle de Skech’up à la For-gerie à Cognin, spectacle

« L’artiste ne donne à voir que des commencements, des naissances. A celui qui regarde de faire le reste », Laurence Courto, artiste-peintre. C’est bien cela que l’équipe Arts et Parole veut proposer lors du festival qui aura lieu à Chambéry du 2 au 11 avril 2014.

accessible aux enfants dès 10 ans ou une confé-rence sur des tableaux ou encore une lecture des œuvres d’art présentées, une soirée gospel… Alors rendez-vous dès le 2 avril à Chambéry.

Annick Roederer

Votre journal a changé de look !Le nouvel habillage de votre journal suscite chez vous une remarque, une émotion ou une suggestion ? N’hésitez-pas à nous en faire part… Nous attendons vos réactions à l’adresse suivante :Message des paroisses2, place du Cardinal Garrone CS 1010773001 Chambéry Cedex

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vie locale

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« Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée, cette nuit, à trois h, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée… Chaque nuit, ils sont plus de 2 000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nus. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent ! »

Début de l’appel du 4 février 1954.

Société6

C’ est aussi à partir de cette époque que le Mouvement Emmaüs, créé en 1947, s’est véritablement développé. Il

est aujourd’hui présent dans le monde entier. Rien qu’en France, il compte 116 communautés, des centres d’héberge-ment, des entreprises d’insertion, des organismes de logements sociaux… à Chambéry, trois groupes Emmaüs sont présents : la communauté accueillant près de quarante compagnons et com-pagnes, Emmaüs Vêtements, faisant travailler trente-deux personnes en in-sertion, essentiellement des femmes, et une dizaine de permanents et, enfin SOS Familles, venant au secours de familles en proie au surendettement.

Les problèmes de logement sont loin d’être résolusLa Fondation Abbé Pierre publie chaque année un rapport très attendu sur le « mal logement » en France. Selon ce rapport, 3 600 000 personnes seraient encore mal logées. Le plus gros contin-gent (2 800 000) concerne des personnes habitant des logements très inconfor-tables et/ou surpeuplés. Mais il existe aussi près de 700 000 personnes pri-vées de domicile personnel. Parmi eux, 33 000 dorment dans la rue, dans des squats ou des centres d’hébergement d’urgence. 85 000 personnes résident dans des habitations de fortune (ba-

Il y a 60 ans, il appelleà « l’insurrection de la bonté »

raques de chantier, mo-bil-homes, logements en cours de construction, camping à l’année…) . 400 000 personnes, enfin, sont contraints d’habiter chez des tiers, notam-ment 280 000 « enfants » de plus de 25 ans habi-tant chez leurs parents faute de ressources suf-fisantes. Soixante ans après, une célébration de l’appel de l’abbé Pierre a eu lieu dans toute la France. Le samedi 1er février 2014, les groupes Emmaüs ont manifesté dans les villes de France où ils sont pré-sents pour bien montrer que l’appel de l’hiver 54 était toujours d’actualité. L’abbé Pierre voulait être « la voix des sans voix ». Aujourd’hui, il reste beau-coup de « sans toit, sans

droits, sans papier, sans travail, sans ressources, sans soins, sans espoir… ». Le 1er février, Emmaüs a voulu manifester qu’il faut redonner une place à ceux qui sont dans des impasses, à ceux qui sont « sans voies ». C’est pour-quoi la place de l’Hôtel de Ville à Chambéry a été in-vestie et renommée pour la circonstance « Place des Sans Voies », de même que la place de la Répu-blique à Lyon. Pour ter-miner, citons à nouveau l’abbé Pierre dans l’appel de l’hiver 1954 : « Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme com-mune de la France. Merci ! »

Pierre Miscopein

« Je vous prie, aimons-nous assez

tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur

nous ait rendu cette chose merveilleuse :

l’âme commune de la France. Merci ! »

La manifestation du 1er février à Chambéry.

©

Paul

Lim

agne

Cet appel à « l’insurrection de la bonté » lancé il y a 60 ans par l’abbé Pierre durant l’hiver 1954, le 4 février, n’a pas été vain. Il a eu pour effet d’obligerles pouvoirs publics à initier des programmes de logements sociaux à une échelle inconnue jusqu’alors pour tenter de résorber la crise du logement qui faisait rage depuis la Seconde Guerre mondiale.


Avec le CCFD Terre Solidaire,

Faites vivre l’espoir d’un monde meilleur !La solidarité,chemin d’évangélisationDepuis sa création, le CCFD-Terre Soli-daire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) apporte sa contribution en proposant quelques ré-flexions, animations et témoignages susceptibles d’enrichir une démarche spirituelle, en lien avec la solidarité in-ternationale. Encouragés par les pa-roles du pape François, le CCFD-Terre Solidaire souhaite approfondir, cette année, la relation entre évangélisation et charité afin que chacune et chacun, selon ses engagements, puisse mieux se situer et renforcer son action au ser-vice de la mission de l’Église.

Comment vivre le carême avec le CCFD-Terre Solidaire ?Le CCFD-Terre Solidaire nous propose un chemin de carême autour de la croix. Cette animation est construite à par-tir de l’œuvre d’art ci-contre. Pour les cinq semaines de ce carême 2014, cinq thèmes d’actualité dans un monde qui peut parfois paraître individualiste et égoïste : se réconcilier, pratiquer la jus-tice, revenir à l’essentiel, faire confiance, Dieu donne.

Tout geste qui remet debout, a une saveur évangéliqueA ce propos, François Euvé, jésuite et ré-dacteur en chef à la revue Études, écrit :

« L’annonce de la foi ne va pas sans la pro-motion de la justice. Ce n’est pas que la première se réduise à la seconde ou lui soit simplement subordonnée. Mais on ne peut prétendre annoncer l’Évangile sans tenter, avec l’aide de Dieu, de promouvoir une meilleure justice entre les hommes. »

Rencontre avec les partenaires du CCFD Savoie et Haute SavoieLes équipes du CCFD-Terre Solidaire de Savoie et de Haute Savoie recevront, le 18 mars, pour une conférence, Mgr Al-varo Ramazzini, évêque de San Marcos au Guatemala. Cet évêque travaille aux côtés des communautés indigènes et lutte contre l’implantation sauvage des compagnies minières internationales dans son pays. Les 24, 25 et 26 mars, le CCFD-Terre Solidaire accueillera en Savoie, un partenaire indien du Tamil Nadu, un État de l’Inde du Sud, d’une po-pulation de 72 millions d’habitants, dont la capitale est Chennai, autrefois appe-lée Madras. Ce partenaire est membre de la Fédération pour les droits fonciers au Tamil Nadu, le TNLRF. Son objectif premier vise à appuyer, structurer et

unifier les actions des populations en-gagées dans la défense des ressources naturelles du territoire. Actuellement, un volontaire de la DCC – Délégation Catholique à la Coopération –, fait le trait d’union, dans le cadre du rappro-chement réseau-partenaires, entre la région Rhône-Alpes et le Tamil Nadu.

Un don au CCFD, un signe d’unité dans la diversitéChrétiens, nous sommes invités à vivre le partage. En soutenant des projets qui sont à l’initiative de ses partenaires, le CCFD-Terre Solidaire et ses donateurs vont à la rencontre de l’autre aussi éloi-gné soit-il, aussi diff érent soit-il. Le parte-nariat fait vivre l’unité dans la diversité, une démarche qui enrichit notre foi.

Marie-Christine Coulon

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Solidarité

« Le fils perdu et retrouvé » de Paul Baudiquey

C’ est en contemplant Le re-tour du Prodigue peint par Rembrandt que j’entends le mieux la parabole, que

j’entre plus avant dans les chemins de la miséricorde, que je me laisse récon-cilier avec Dieu.

L’angoisse qui dénude féconde aussi l’ab-sence et fait monter son cri aux accom-plis d’un chant.

Je regarde le Père.

Un visage d’aveugle ; il s’est usé les yeux à son métier de Père. Scruter la route obstinément déserte, guetter du même regard l’improbable retour. Sans comp-ter toutes les larmes furtives ; il arrive qu’on soit seul !Oui, c’est bien lui, le Père, qui a pleu-ré le plus.Si c’était lui le vrai « prodigue » !

Je regarde le Fils.Une nuque de bagnard et cette voile in-forme dont s’enclot son épave, des plis froissés où s’arc-boute et vibre encore le grand vent des tempêtes.

Des talons rabotés comme une coque de galion sur l’arête des récifs, cica-trice à vau-l’eau de toutes les errances. Le naufragé s’attend au juge : « Traite-moi, dit-il, comme le dernier de ceux de ta maison… »Il ne sait pas encore qu’aux yeux d’un Père comme celui-là, le dernier des der-niers est le premier de tous.Il s’attendait au juge ; il se retrouve au port, échoué, déserté, vidé comme sa sandale.

Le retour du Prodigue (1666/69) au musée de l'Ermitage à St Petersbourg.

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Patrimoine sacré

« Le fils perdu et retrouvé » de Paul BaudiqueyEnfin capable d’être aimé.

Appuyé de la joue, tel un nouveau-né au creux d’un ventre maternel, il achève de naître.

La voix muette des entrailles dont il s’est détourné murmure enfin au creux de son oreille.

Il entend. « Lève les yeux, prosterné, éper-du de détresse, et déjà tout lavé dans la magnificence ; lève les yeux et regarde.Ce visage, cette Face très sainte qui te contemple amoureusement.

Tu es accepté, tu es désiré de toute éter-nité.Avant l’éparpillement des mondes, avant le jaillissement des sources, j’ai longue-ment rêvé de toi et prononcé ton Nom. »« Vois donc : je t’ai gravé sur la paume de mes mains. Tu as tant de prix à mes yeux.

Ces mains, je n’ai plus qu’elles, de pauvres mains ferventes posées comme un man-teau sur tes maigres épaules… tu reviens de si loin ! Lumineuses, tendres et fortes, comme est l’amour de l’homme et de la femme, tremblantes encore, et pour toujours, du déchirant bonheur. »

Et d’une patience qui attend et d’une attente qui écoute, naît le dialogue in-surpassable. Nous recevons de Dieu cer-titude et confidence !

Il faut misère pour avoir cœur.Notre assurance n’est plus en nous ; elle est en Celui qui nous aime.

Accepter d’être aimé… accepter de s’ai-mer… Nous le savons, il est terriblement facile de se haïr. La grâce est de s’oublier. La grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même, comme n’im-porte lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.

Encore faut-il avoir appris ce que tom-ber veut dire, comme tombe une pierre dans la nuit de l’eau. Ce que veut dire « craquer », comme un arbre s’éclate aux feux ardents du gel, sous l’éclair bleu de la cognée. Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d’angoisses ?Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu… et vivre encore… en haute mer, menacé sans doute, naufragé peut-être, mais à la crête des certitudes royales. L’amour alors peut faire son œuvre, nous féconder, nous rajeunir, nous rejoindre. Que nous soyons dans l’inquiétude, le doute et le chagrin ; que nous mar-chions, le cœur serré, dans la vallée de l’ombre et de la mort ; que nos visages n’aient d’autre éclat que ceux – épars- d’un beau miroir brisé. Un Amour nous précède, nous suit, nous enveloppe… L’In-connu d’Emmaüs met ses pas dans les nôtres et s’assied avec nous à la table des pauvres.Malgré tous les poisons mêlés au sang du cœur, au creux de ces hi-vers dont on n’attend plus rien, rayonne désormais un invincible été. Morts de fatigue, nous ne saurions rou-ler que dans les bras de Dieu.Nous avons rendez-vous « sur un lac d’or » !Le miroir est sans ride.

Du fond de toute détresse émerge un vrai Visage.Et, l’icône est plus fine, plus précieuse, plus belle, quand l’homme qui l’a peinte est passé par l’enfer. Trinité de Roublev et Trinité Rembrandt…

Du fond des terres où rayonnent ces images, le Père des Miséricordes ne

cesse de s’engendrer des fils, sous le couvert annonciateur et fécondant de mains plus vastes que des ailes.L’ombre d’un grand oiseau nous passe sur la face.Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent.

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Patrimoine sacré

« Voir ensemble » Zoom sur le groupe Voir ensemble…« La grâce de Dieu »« Ce groupe de paroles est riche d'échanges. Les personnes sont en confiance et s'expriment en toute simplicité et avec sincérité. Sans doute, le père Bernard Petrel a l'art de nous mettre à l’aise. Est-ce la grâce de Dieu que ce groupe ait pris naissance à l'automne 2013, alors que mon fils Sylvain quittait ce monde, 11 ans après son frère Emmanuel. En tant que maman qui perd la vue, le fait de pouvoir partager la douleur de perdre son deuxième enfant m'a apporté un grand soulagement et beaucoup de sérénité. L'année 2014 commence dans la joie, puisque le groupe s'apprête à accompagner Cindy qui prépare son baptême. Merci Dominique d'avoir créé ce groupe suite à « Sa Voie Fraternité ». Tous ceux qui désirent nous rejoindre seront les bienvenus. »

Françoise

« Je me sens au chaud dans ce groupe »« J’ai fait partie de beaucoup de groupes de toutes sortes, partage de vie, partage d’Évangile, accompagnement de catéchumènes… mais je n’ai jamais été aussi bien que dans ce groupe, je me sens « au chaud » dans ce groupe. Je le désirai depuis longtemps et je rencontre des personnes qui ont toutes quelque chose de très fort en elles. Je ressens l’unité avec ces personnes qui bataillent à tout moment, qui font beaucoup d’efforts pour arriver à quelque chose. Je sens la présence de personnes très discrètes avec lesquelles c’est facile de partager ses idées, ses difficultés, son quotidien, sa foi. Quand on est aveugle ou mal voyante, on ne voit pas les visages, cela permet de mieux voir le cœur, l’être intérieur. Du coup, il y a une grande écoute pour mieux percevoir les différentes personnes. »

Thérèse

Le lundi 2 septembre 2013, au presbytère de la paroisse de Cognin, un nouveau groupe de Voir ensemble, constitué de seize personnes aveugles ou malvoyantes se réunissait pour la première fois, accueilli par le père François Didier.

L e père Bernard Pétrel, est éga-lement présent ce 2 septembre,

ayant accepté d ’ac-compagner ce groupe Voir ensemble. Ce der-nier était désiré depuis déjà plusieurs années par quelques personnes malvoyantes qui avaient contacté Mgr Marcel Perrier alors qu’il était aumônier national de l’as-

sociation pour les personnes aveugles et mal voyantes « Voir ensemble ».C’est au retour de Lourdes, de « Sa Voie Fraternité » puis du rassemblement « Diaconia » que Dominique Sartori, délé-guée interdiocésaine pour les personnes souffrant de handicap, a pris les choses en main pour répondre à cet appel. Le père Bernard Pétrel a volontiers accep-té d’être le prêtre référent.Aujourd’hui, c’est un groupe d’une ving-taine de personnes, aveugles, mal-voyantes ou accompagnatrices venant essentiellement du bassin chambérien et une personne d’Albens qui se retrouve ainsi tous les mois pour se connaître, partager ses idées, ses difficultés, ses joies, ses tristesses, son quotidien, à la lumière de l’Évangile et soutenu par la prière. Chacun participe à sa manière, apporte un événement vécu, un texte, une prière, un chant, une statue qu’elle a modelée du temps où elle voyait et qui passe de main en main, chacun ex-primant son ressenti, son interpréta-tion… Le père Bernard propose toujours un partage autour d’un texte d’évangile.

Marie-Christine Ibanez

Contact

Plus d’informations sur l’association « Voir ensemble » : http://www.voirensemble.asso.fr/

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Libre propos

Les expressions de la piété populaire ont beaucoup à nous apprendre et, pour qui sait les

lire, elles sont un lieu théologique auquel nous devons prêter attention, en particulier au

moment où nous pensons à la nouvelle évangélisation

(Pape François, la joie de l’Evangile, § 126).

Un pèlerinage, ça passe par les piedsPartir, découvrir un lieu, une personne marquante, rompre avec ses habitudes, qui n’a jamais fait ce rêve du départ, du voyage ? La banalisation des moyens de transport et de communication ont ouvert des perspectives. A la radio ou à la télévision, dans les journaux, sur Internet ou dans les agences spécialisées, l’invitation au voyage est omniprésente. Le pèlerinage constitue une de ces offres avec ses similitudes et ses particularités.

Voyager autrementLe pèlerinage commence dès que l’envie s’en fait sentir. Décider de partir, c’est déjà se mettre en démarche de pèlerinage : où aller ? avec qui ? pour-quoi ? Une fois la déci-sion prise, la recherche d’éléments complémen-taires (cartes, sites visités, Histoire) contribue à se mettre dans la peau du pè-lerin. Viendra le moment de la préparation maté-rielle (que mettre dans la

valise ?) et spirituelle (avec les intentions confiées par les proches…). La rupture avec le quotidien pourrait s’apparenter à des détails : à qui confier les clés ? qui va nourrir le chat ? ai-je fermé le gaz ?Partir en pèlerinage c’est aussi cheminer. Un pèle-rinage ça passe par les pieds, entend-on souvent. Certes, il y a une différence entre le cheminement à pied vers Compostelle et le transport en autocar vers les sanctuaires mariaux, mais il a toujours dépla-cement, fatigue inhabi-tuelle, dépaysement. Le cheminement passe par des itinéraires, des lieux, des personnes, des habi-tudes socio-culturelles. Il est donc invitation à la rencontre et au partage.Le pèlerinage propose aussi de se poser, de de-meurer. Les échanges avec les compagnons de voyage ou avec les hôtes, les temps de rencontre proposés par le sanctuaire visité ou les organisa-

Lecture de la Bible à Ein Avdat, désert du Neguev.

teurs deviennent de plus en plus profonds au fur et à mesure de l’avancée du pèlerinage. Les messes, les temps de prière contri-buent à ce climat de ré-flexion, de retour sur soi…Mais il faut repartir. Le pè-lerinage n’est qu’un temps dans la vie. Au retour, la vie habituelle reprend, mais elle est teintée de ce que le pèlerin vient de vivre. Il a des découvertes à partager, des photos à montrer, des souvenirs à échanger. Aux yeux de ses proches, il n’est plus le même. De retour de La Mecque, le croyant mu-sulman est, désormais, qualifié de hadj, comme le pèlerin de Compostelle était jacquet et le pèlerin de Rome, romée ou ro-mieux.

Le pèlerinage, un lieu d’évangélisationDans son exhortation apostolique « la joie de l’Evangile », le pape Fran-çois utilise plusieurs fois l’expression « pèlerinage sur la terre » pour évo-quer la vie du chrétien. Les paragraphes 122 à 126 sur « la force évangélisa-

trice de la piété populaire » s’appliquent particulière-ment à la démarche de pèlerinage.La quête de sens, si mar-quée chez nos contempo-rains, passe par les routes de pèlerinage ; il n’y a qu’à entendre les nombreux té-moignages, en particulier des marcheurs vers Com-postelle devenus pèlerins au fil des jours mais aussi de celles et ceux qui dé-couvrent ou redécouvrent la foi dans tel ou tel sanc-tuaire. La Parole de Dieu vient frapper au cœur et peut transformer une vie. Cela passe, pour certains, par le sacrement de ré-conciliation pour d’autres par l’adoration ou la prière personnelle ; à Lourdes, il n’est pas rare de voir des personnes rester une par-tie de la nuit devant la Grotte ; à Jérusalem, cer-tains, n’hésitent pas à se laisser enfermer (avec au-torisation) toute une nuit dans la basilique du Saint-Sépulcre.« Ne rentrez pas chez vous comme avant » chantait-on il y a quelques années ; c’est une évidence pour les pèlerins.

Pierre Berthier

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Dossier : pèleriner

Des lieux divers et privilégiés

D ès qu’ils l’ont pu, les chrétiens ont rejoint la Terre Sainte,

celle des patriarches et des prophètes, de Jésus, Marie, Joseph, des Apôtres et des premiers chrétiens. Aujourd’hui, ils sont nom-breux à visiter Israël, Pa-lestine et Jordanie, à lire la Bible sur le terrain, à ren-contrer les communautés chrétiennes présentes sur place. Par la suite, les tom-beaux des Apôtres Pierre et Paul à Rome, Jacques à Compostelle ont fait l’objet (et le font toujours) de pèle-

Bénévole à l’Hospitalité de Lourdes : une autre façon de faire pèlerinage

Cela fait trois ans que nous allons à Lourdes et cette année nous avons fait notre engagement auprès de l’Hospitalité. Nous pensons profondément que Marie, dans sa grande générosité, nous a aidés à dire OUI, tout en nous montrant le chemin qui nous conduit à son fils.Nous rentrons heureux, bien conscients d’avoir vécu des moments de joies intenses, de bonheur partagé… ponctués de larmes parfois, tellement l’émotion était forte. Joie et bonheur multipliés par deux car nous avons la grâce de le vivre en couple.Ces moments précieux ont été vécus avec les malades mais aussi avec tous les hospitaliers. Du fond du cœur soyez en tous remerciés car votre exemple nous a permis de comprendre réellement ce que signifie « se mettre au service de nos frères ».

Geneviève et Jean Luc (Cognin)

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loin+Service des pèlerinages, maison diocésaine 2 place Cl Garrone, CS 10107 73001 Chambéry-cedex ; Tél. : 04 79 33 50 36 ; courriel : [email protected]. Site : catholique-savoie.cef.fr

Jeunes et pèlerinages

Pourquoi emmener des jeunes en pèlerinage ?C’est l’occasion de partir et de vivre ensemble quelques jours en communion fraternelle… l’occasion aussi de revisiter notre histoire sainte, par exemple sur les pas de Don Bosco, de Bernadette. C’est aussi l’occasion pour certains jeunes qui ne partent pas souvent de s’éloigner d’un quotidien qui est parfois un peu lourd… quand on change de cadre, les relations sont différentes, la parole se libère… Emmener des jeunes en pèlerinage pour leur faire découvrir un lieu, des témoins d’hier et d’aujourd’hui, découvrir une région, les spécificités et la vie du lieu, vivre un projet avec des jeunes d’autres aumôneries (connaissances, liens d’amitié créés, se rendre compte que l’on est pas seuls…), créer des liens « privilégiés » avec eux, entre eux… en vivant plusieurs jours ensemble, en vivant des moments fraternels, des grands moments d’amitié… mieux se connaître… Ces camps/pèlerinage sont un coup de pouce pour leur donner envie de continuer l’aumônerie… Leur faire passer un bon séjour qu’ils garderont dans leur mémoire. C’est l’occasion de couper avec les habitudes, tout quitter : télévision, ordinateur, jeux vidéo. Se libérer l’esprit pour se retrouver un peu soi-même. En vivant ensemble quelques jours, ce sont des temps fraternels, de partage, de convivialité, mieux se connaître ; sur plusieurs jours nous sommes obligés de nous livrer en vérité. C’est aussi découvrir que nous ne sommes pas chrétiens tous seuls. Pour certains jeunes ce peut-être un espace de liberté et de paroles loin de la famille et des soucis quotidiens. C’est aussi découvrir un lieu, un saint, une histoire, vivre autrement l’Évangile.

Propos recueillis auprès des animatrices d’aumôneries de collèges et lycées

De tous temps, sous toutes les latitudes, les hommes et les femmes se sont mis en marche vers des lieux privilégiés pour vénérer un dieu ou accomplir des rites sacrés ; des temples mayas ou aztèques aux rives du Gange, de La Mecque à Jérusalem, de Rome à Lourdes ou Myans, les traditions se créent et durent.

rinages réputés. Les lieux visités par saint Paul dans le bassin méditerranéen sont également l’occasion de nourrir sa foi dans les textes du Nouveau Tes-tament. Au fil des siècles, les lieux d’apparition de la Vierge Marie ont vu se succéder des foules de pè-lerins : Le Puy, Rocama-dour, La Salette, Lourdes, Fatima… Autour des saints, se développent aussi des sanctuaires : Assise avec François et Claire, Lisieux et Thérèse, Nevers et Ber-nadette, Ars et Jean-Marie Vianney… Des lieux qui,

avec d’autres sont proposés régulière-ment comme destination de pèlerinages par les diocèses de Savoie.

P. B.

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Sur les chemins de Compostelle, la chapelle Notre Dame de Pigneux à St-Genix-sur-Guiers :on distingue, sous la statuede la Vierge, la coquille traditionnelle des pèlerins de St Jacques.

Les chemins de CompostelleComme pour Rome, tous les chemins mènent à Santiago, Saint-Jacques de Compostelle. Quatre routes principales traversent la France, d’autres arrivent du Portugal ou d’Espagne. Certains partent de chez eux, quelque part en Eu-rope ou en Savoie, d’autres font le parcours sur plu-sieurs années, d’autres ne marchent qu’une partie du chemin .Bernadette de St Pierre d’Albigny a choisi de prendre le chemin de Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle : 34 jours et 800 kilomètres dédiés à la souff rance des parents qui perdent un ou des en-fants. Elle a témoigné dans Confluent, le journal des paroisses du Cœur de Sa-voie : « Au bout du chemin, la Vie ! Ni plus, ni moins et il ne s’arrête pas ; la fin du chemin n’est rien d’autre que le commencement d’un autre. » « Il y a des hauts et des bas, des ins-

tants de joies mais aussi de doute et l’angoisse t’étreint, ce n’est pas facile tous les jours ! » De la Chautagne à St Genix-sur-Guiers, le chemin traverse la Savoie. A Yenne, et ailleurs, des familles proposent d’ac-cueillir les marcheurs ; cer-tains préviennent, d’autres non. A la joie de l’accueil succèdent des échanges limités par la question de la langue et par l’impres-sion que beaucoup de mar-cheurs sont dans leur bulle et ne cherchent pas à dé-couvrir. Sur le « camino », écrit Bernadette, on est sur un chemin de déposses-sion (..) ; c’est essayer d’aller à l’essentiel comme Dieu nous le demande.

Vers Assise, Rome... Les divers chemins qui mènent à Compostelle connaissent une fréquen-tation de plus en plus im-portante ; ils ont donné l’idée de remettre au goût du jour d’autres itinéraires spirituels. Parmi eux, il y a le chemin Vézelay-As-

sise. Son itinéraire pro-pose plusieurs étapes en Savoie. De Yenne à la Chartreuse, puis du col de la Croix de Fer au col du Mont-Cenis. Renseigne-ments sur le site : http://cheminsdassise.org. La via francigena conduit de Canterbury à Rome par Reims, Besançon, Lau-sanne, le Grand-Saint-Ber-nard et la plaine du Pô. Une variante conduit de Gap à Turin pour rejoindre l’iti-néraire italien.Plusieurs chemins sont tracés vers le Mont Saint Michel (http://cheminss-pirituelssaintmichel.ekla-

Avec le père Jean-Etienneà Madagascar.

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loin+Découvrez le nouveau Journal du pèlerin publié par les éditions Bayard et le père

recteur de la cathédrale du Puy, Emmanuel Gobiliard. Cathédrale Notre Dame du Puy, Journal du pèlerin est une passerelle qui maintient le lien avec le chemin de Compostelle. Le N°0 vous est offert en téléchargement immédiat et gratuitsur le lien Internet suivant : http://abonnement.cathedraledupuy.org/

La Chine, le Viêt-Nam, le Cambodge, le Laos, l’Egypte, l’Algérie, Madagascar : autantde destinations proposées par le service des pèlerinages

ces années passées et où j’ai eu le plaisir d’accompagner des groupes de Savoyards. Chaque paysa sa particularité où il nous faut arriver bien humblement, sans préjugés pour une découverte de son âme à travers ses paysages, sa civilisation ses richesses culturelles, les rencontres, la participation à des temps de prière ou de fête. Partout nous sommes accueillis par des communautés catholiques qui nous disent leur joieet nous remercient de notre visite. Souvent minoritaires, ces chrétiens sont réconfortés

de savoir qu’ils ne sont pas oubliés et quelle émotion pour nous de vivre concrètement l’universalité, reçus par un évêque en Chine ou au Caire, partageant l’eucharistie avec des religieuses de la Charité de La Roche-sur-Foron dans un orphelinat au Laos, rencontrant des religieuses du Rosaire de Pont-de-Beauvoisin au Cambodge, à table avec les gosses de la rueà Tananarive mangeant la même assiette de riz ou dans cette église de brousse qui célèbre les 25 ans d’ordination d’un enfant du village comme avec les milliers de fi dèles à la messe dominicale concélébrée avec le père Pedro à Madagascar. Une visitation, partir à la rencontre de l’autre et dans la joie rencontrer un frère.

P. Emile Allard

bog.com) ou sur les pas de saint Martin de Tours (http://www.saintmar-tindetours.eu). On peut aussi signaler les itiné-raires qui entourent Notre Dame de la Salette ou qui conduisent au sanctuaire. Chaque été, plusieurs jour-nées de « marche-prière-partage » y sont proposées.

P. B.

Sur les chemins de Compostelle et d’ailleurs

Pèlerinages-visitation... à la rencontre d’un frère

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D ans nos dio-cèses de Sa-voie, les lieux de pèlerinage

ont souvent remplacé des cultes plus anciens. Des oratoires sont établis près des sources ou arbres sa-crés, dans les passages délicats de rivières ou de gorges ou sur les som-mets. La plupart sont dé-diés à la Vierge Marie, un certain nombre à Ste Anne, d’autres aux saints

Notre Dame du Charmaix

43 itinérairesspirituels à partagerLe livret Pèleriner en Savoie fait partie d’une collection éditée par Bayard Service Edition ; les diocèses voisins, et d’autres en France, proposent le même type d’ouvrage. Pèleriner en Savoie invite à découvrir ou redécouvrir, en marchant, 43 lieux de pèlerinage plus ou moins connus. Il propose, sur une double page : une carte simplifi ée, les moyens d’accès, un itinéraire pédestre, un bref aperçu de l’histoire des lieux et une invitation à la méditation. Du parcours d’une heure dans Aix-les-Bains pour aller près de Notre Dame des Eaux à l’ascension en 10 h aller-retour du Mont-Thabor, les propositions sont diverses et variées. Elles se situent dans toute la Savoie, chaque bassin de vie étant représenté par quelques lieux spirituels, beaucoup d’autres restant à découvrir par les marcheurs ou les pèlerins. Le livret Pèleriner en Savoie est disponible (7,50 €, franco de port) au service des pèlerinages à la maison diocésaine de Chambéry.à la maison diocésaine de Chambéry.

Pèleriner en Savoie

Des rendez-vous réguliersDe nos jours, rénovés pour la plupart, les chapelles et oratoires de Savoie attirent les pèlerins pour une messe annuelle, généralement durant l’été. Parmi les sanctuaires, le plus connu demeure Notre Dame de Myans où se retrouvent de nombreux pèlerins tout au long de l’annéeet la communauté italienne le lundi de Pâques, la communauté portugaise le lundi de Pentecôte, les malades et le monde de la santé le 1er dimanche de juillet, les familles début septembre et les Gensdu voyage le 8 décembre. En Maurienne,le pèlerinage à Notre Dame du Charmaix rassemble pèlerins français et italiens le 1er dimanche de septembre ; maison a l’habitude aussi d’aller à Notre Dame de Tierce (2 973 m) le 16 juillet, à Notre Dame de Rochemelon (3 538 m) le 5 août, au mont Thabor (3 180 m) le 24 août. En Tarentaise,

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loin+Pour en savoir plus : Pèlerinages en Savoie par Albert Pachoud ; L’histoire en Savoie/Société savoisienne d’histoire et d’archéologie ; juin 1988.

locaux ou aux saints protecteurs. Les épidémies de peste déclenchent une re-crudescence de pèlerinages, souvent à la suite de vœux. Après leur mort, Fran-çois de Sales et Jeanne de Chantal vont attirer des foules de chrétiens à Anne-cy. A la suite du concile de Trente, le pèlerinage-recours se transforme en pèlerinage-mission, la dévotion à l’eu-charistie remplace le culte des reliques, les fêtes profanes, vogues et foires prennent le pas sur les célébrations re-ligieuses. Pendant la Révolution, les pèlerinages se poursuivent discrète-ment, durant la nuit. Dans la deuxième

Pèlerinage du monde la santé à Myans.

Notre Dame des Vernettes le 16 juillet et Notre Dame de la Vie le 15 août attirent toujours autant de monde. Et l’on pourrait citer beaucoup d’autres sanctuaires, plus modestes mais chers au cœur de ceux qui les fréquentent.Le livret Pèleriner en Savoie (voir ci-contre) les recense. Et, au nom des liens qui unissent la Savoie au diocèse d’Ouagadougou, on ne peut omettre le pèlerinage à Notre Damede Yagma qui rassemble un million de personnes mi-février ; des Savoyards y seront en 2015.

P. B.

moitié du XIXe siècle, la reconstruction des sanc-tuaires, l’essor du chemin de fer, la ferveur mariale, la lutte contre l’anticlé-ricalisme, la guerre de 1870, amènent d’impor-tantes foules à se rassem-bler. Au XXe siècle, c’est l’action catholique qui va planter des croix sur les sommets tandis que se développent de grands rassemblements de pèle-rins au Puy, à Lourdes, à Chartres ou La Salette. Le 8 août 1948, 22000 per-sonnes commémorent à Myans le 7e centenaire de l’éboulement.

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La Croix du Nivolet Saint-Alban-Leysse - Bassens - Saint-Barthélémy - verel-Pragondran - Saint-Jean-d'Arvey - Thoiry - Les Déserts

Presbytère de Saint-Alban-Leysse • Père René Pichon 43, rue de l’Église 73230 Saint-Alban-Leysse Tél. 04 79 85 80 32 • [email protected] • http://paroissesdunivolet.free.fr/

Nos peines

DécèsFlorentino Rattin, Josiane Matté née Mathieu, Anne Dupraz, Bernard Darandy, Henriette Gallet née Berrux, Solange Richard née Pin, Roger Saëz, Joseph Didier, Wilma Scalzo née Pedyoda, Mario Genoli, Pierre Royer, Charles Fiard, Gabrielle Monachon née Jacquier.

Entendre l’appel de l’ACAT

« Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants. »

C’est avec cette phrase de Don Helder Camara que commence le compte-rendu de l’AG de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, région Alpes du Nord, qui s’est déroulée fin octobre à Myans.Chaque mois, vous trouvez dans les églises de St Alban et Bassens « L’Appel du Mois » de l’ACAT, pour soutenir son engagement et passer à l’action avec ses bénévoles en envoyant un courrier et en priant avec les très beaux textes proposés.

Si vous souhaitez en savoir plus, l’ACAT propose une formation les 3 et 4 mai à Myans sur le thème « La torture, vous connaissez… ?

Contact : Christiane Guillot : 04 76 51 65 16 ou [email protected]

Vivre une « matinée communautaire »« Ça m’a fait démarrer mon Avent comme jamais ! » Voici ce qu’une paroissienne disait suite au temps fort du 1er décembre dans l’église de Saint-Alban-Leysse.

C es dimanches c o m m u n a u -taires permet-tent de vivre

« notre » cheminement dans la communauté, de construire ensemble, on en reparle à la maison » disent les parents pré-sents avec leurs enfants.- ça rejoint un vrai besoin.- C’est plus que convivial,

Partage d’Evangile pour les enfants, au presbytère.

l’ambiance de cette mati-née est affectueuse.- On est en lien avec toutes les générations.- Les gens se sentent chez eux.- Tout le monde est joyeux.- Super, les « clémentines de l’amitié » partagées à la sortie !Que ces sourires et ces ré-flexions spontanées vous donnent envie de venir ou de revenir participer aux 4es et 5es matinées com-munautaires qui auront lieu les 23 mars et 6 juillet.

Dans l’église et en Église pour les plus grands.

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votre paroisse

Bienheureux Jean XXIII - CogninBiollay, Bissy, St Paul, Cognin, Jacob-Bellecombette, vimines, St Thibaud de Couz, St Cassin, St Sulpice, Montagnole, St Jean de Couz

Père Hilario Frighetto • Maison paroissiale 12, rue de l’épine 73 160 Cognin • Tél. 04 79 69 54 19 • Courriel : [email protected] : Du lundi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 et le samedi de 9 h 30 à 11 h, présence du prêtre.http://catholiques-chambery.paroisse.net/rubriques/gauche/paroisse-bienheureux-jean-xxiii-cognin

Le conseil économique de la paroisse : son rôle, ses préoccupations

Entrer en carêmePour nous mettre en route ensemble vers Pâques, nous vous proposerons une marche fraternelle.

Retenez dès à présent la date du 22 mars.Plus d’infos sur la feuille du mois de mars.

Le conseil économique est une équipe présidée par frère Hilario Frighetto, curé. De façon collégiale, elle oriente, organise, sous le contrôle de l’association diocésaine, les recettes et les dépenses de la paroisse.

L e conseil éco-nomique est constitué de la trésorière Mo-

nique Riondy, et de dix personnes représentant les communautés locales : Pierre Ancrenaz pour le Biollay, Denise Finaz pour Bissy, Henri Villot pour Jacob, Yvette Petit pour Montagnole, Marie-Thé-rèse Rambaud pour St-Paul, Robert Janin pour Vimines, Jean Petit pour St-Sulpice, Pierre Berrux pour Cognin, Ierta Garin pour St-Thibaud et St-Jean de Couz. Le secrétariat est assuré par Pierre An-crenaz. Monique Riondy est aidée par Ierta Garin, trésorière adjointe, pour la saisie comptable. Le conseil économique ana-lyse les recettes et les dépenses pour veiller à une saine gestion. Il as-sure le suivi des travaux

et de l’entretien des bâti-ments. Il organise la par-tie matérielle des grands temps forts de la paroisse comme par exemple la messe télévisée en 2007, ou l’ordination de Clé-ment Danckaert en 2012. Il s’occupe de la prépa-ration et de la distribu-tion des 9 500 enveloppes du Denier, et de la ges-tion des abonnements du journal Message des Paroisses. Le nouvel éco-nome diocésain, Pierre Dionne, a été accueilli par le conseil économique le 3 décembre dernier. Après une matinée consacrée à la présentation de la pa-roisse (activités pasto-

rales, finances, travaux (...) et un repas partagé, les membres du Conseil ont em-mené M. Dionne visiter plusieurs églises et presbytères. Il a pu ainsi mieux ap-préhender nos réalités locales. L’entre-tien des locaux construits avant la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905, dépend des communes. Les frais de chauffage et électricité sont cepen-dant à la charge de la paroisse. Parmi nos 11 clochers, le Biollay et St-Paul ont été construits après 1905 : ces deux églises et presbytères sont donc finan-cièrement entièrement à la charge de la paroisse. Depuis plusieurs années, le conseil économique est confronté à un problème complexe. L’entretien et l’uti-lisation des bâtiments coûtent cher à la communauté. Chaque église est pleine d’histoire, de tradition et de signes bien visibles qui témoignent de la foi et de la vie de chaque communauté. Les mo-numents parlent d’eux-mêmes. Cepen-dant, quelques maires, la population et les chrétiens se demandent où trouver les moyens d’intervenir sur tous ces bâ-timents, qui pour certains sont peu uti-lisés et coûtent cher, et si cela en vaut la peine. Faudra-t-il les maintenir tous, coûte que coûte ? Ou n’en retenir que quelques-uns et s’y investir ?

BaptêmesCogninMathilde La Pusata, Alix DacquinMontagnoleSarah Goupil

SépulturesBissyFernando Caly, 64 ansCogninBruna Benedetto, 91 ans, Zelfer Montagné, 76 ans, Gilberte Carron 75 ans, Marie Bieux, 57 ans,Claudette König-Barde, 74 ans, Iole Siméon 89 ans, Pierre Clavel, 73 ansJacobAnne-Marie Marcillac, 88 ans, Elisa Deleuil, 92 ans, Gisèle Avocat, 82 ansMontagnoleDenise Guichon, 95 ans, Elise Maréchal, 84 ansSt-Thibaud de CouzGérard Mazzoni, 84 ans

Nos joieset Nos peines

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votre paroisse

Une communion d’amitié

L e soir de Noël, après la célé-bration dans la Halle des sports,

c’est à Bissy que 90 per-sonnes se sont retrou-vées, personnes seules ou en famille, demandeurs d’asile, paroissiens, com-pagnons d’Emmaüs, cha-cun apportant un plat et sa bonne humeur à par-tager. Tous les ingrédients pour une soirée simple et heureuse qui reste gra-vée dans nos cœurs. Le 12 janvier, le conseil pas-toral avait proposé que l’on se souhaite une bonne année au cours d’un repas paroissial. Après la messe

BaptêmesRomane GUILLER, Noé BELINGHERI, Alice HUGOT, Baptiste DAVID, Robin MUGNIER, Lucas MALZAC.

DécèsLa Motte-Servolex Céline BUSILLET, André BURDIN,

Marcel GYPPAZ, René SECRETIN, Eugène PEDRETTI, Monique BREUIL, Stefano BORDIN, Marcel GINET, Jacques FARCY, Joséphine MERME.Le TremblayMaurice QUILLET.Le Bourget du LacEmma BABOULAZ, Marie PHILIFERT, Joseph VARON.

Saint-Pierre du LacLa Motte - Le bourget - Le Tremblay - Bourdeau - La chapelle du Mont du chat

Presbytère de la Motte 230 montée Saint-Jean • 73290 La Motte-Servolex • Tél. 04 79 25 41 60http://saint-pierre-du-lac.paroisse.net/saint-pierre-du-lac • Courriel : [email protected]

Nos joies et Nos peines

Les fêtes de Noël et du nouvel an nous ont permis de prolonger les célébrations eucharistiques par des temps joyeux d’amitié entre paroissiens.

à l’église, quelques 160 personnes ont rejoint la salle des Pervenches, ac-cueillies à table par notre sympathique équipe de cuisiniers et servies par des jeunes scouts très souriants. L’ambiance dé-tendue était soutenue par un joyeux musicien qui nous a fait chanter et dan-ser. Occasion de se retrou-ver ou pour certains de faire connaissance, occa-sion de prendre le temps, de sourire et d’échanger simplement, occasion de mieux se connaître, de se reconnaître différents et aimables, occasion de créer du lien et de l’ami-

tié. « Créer, consolider une communauté d’amitié : n’est-ce pas une contri-bution que les chrétiens peuvent apporter en vue de l’avenir de nos socié-tés ? Il y a tant de défis à affronter : le chômage, la précarité, l’écart entre riches et pauvres, à l’in-térieur de chaque pays et entre les nations, et, liée à cela, la dégradation de l’en-vironnement. Beaucoup de jeunes aspirent à une autre organisation éco-nomique. Peut-on cher-cher des réponses à ces défis sans commencer par créer des liens d’ami-tié ? Le Christ, par l’Esprit Saint, nous invite à laisser derrière nous l’esprit de ri-valité, qui entraîne les op-positions, les injustices, et

Repas paroissial d’une seule voix.

AgendaDimanche 16 mars, dimanche fraternel au Bourget. Rendez-vous à 9 h 15, temps d’échange autour de l’Evangile. Accueil des couples qui préparent leur mariage, étape pour les enfants en âge scolaire qui préparent leur baptême, étape pour les enfants qui préparent leur première communion. Verre de l’amitié après la messe.Les vendredis de Carême, de 12 h 15 à 13 h 15, temps de jeûne et de prière à l’église : le 7 mars à La Motte, le 14 mars au Tremblay, le 21 mars au Bourget, le 28 mars à Bourdeau, le 4 avril à La Motte, le 11 avril au Bourget-du-Lac.Week-end des 5 et 6 avril, préparation de la première communion à Ayn.Mardi 8 avril, de 18 h à 20 h, soirée solidarité à la salle des pervenches à La Motte, avec l’association des enfants de Jehangirabad.

à devenir des créateurs d’amitié, des artisans de paix. Le Christ nous ap-pelle tous à élargir notre amitié. Et nous pouvons le faire tout simplement, comme Jésus le faisait, par un repas partagé, par une visite, et surtout en apportant autour de nous le pardon et la confiance. Pendant toute notre vie nous pouvons être des pè-lerins de confiance », frère Aloïs (Taizé), lors du ras-semblement des jeunes à Strasbourg fin décembre 2013. Cette amitié à vivre, c’est Jésus qui nous y in-vite et qui nous en montre le chemin. Il suffit de re-garder autour de soi, et de mettre nos talents et nos affinités en éveil. C’est le pape François lui-même qui nous y encourage : « J’invite chacun à être au-dacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés. »

Christiane Thollet

« Créer, consolider une communauté d’amitié :

n’est-ce pas une contribution que les

chrétiens peuvent apporter en vue de

l’avenir de nos sociétés ?

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Saint-François de Sales - Cathédrale Cathédrale – notre-Dame – Saint-Joseph – Saint-Pierre de Maché

Communauté Cathédrale - Notre-Dame • 6, rue Métropole 73000 Chambery • Tél. 04 79 70 58 15 • [email protected]é du Bon Pasteur • 228, rue Nicolas Parent 73000 Chambéry • Tél. 04 79 62 14 64 • [email protected]://catholiques-chambery.paroisse.net/rubriques/gauche/st-francois-de-sales-cathedrale

En ce début de la seconde dé-cennie du XXe siècle, Chambé-

ry se remet lentement de la crise de la loi de sépara-tion de 1905, de la confis-cation des églises, de l’archevêché et du grand séminaire, ainsi que des biens des congrégations et de la fermeture des écoles privées congré-ganistes, Voilà bien du travail pour le nouvel ar-chevêque, Mgr Dubillard, qui ne manque ni d’esprit de résistance ni d’obsti-nation.

Pour montrer la force de résistance de l’Église et montrer la volonté ec-clésiale de s’adapter à la nouvelle société, il décide donc d’édifier dans le quar-tier d’Angleterre, dit aussi du Verney, une nouvelle église - On n’en avait pas construit à Chambéry de-puis l’église de Maché en 1836 - bon moyen pour tester les nouvelles AEP (sociétés paroissiales d’éducation populaire) que l’Église officielle a bien du mal à accepter mais qui sont, depuis la loi de 1905, nécessaires pour

la gestion des nouvelles constructions ecclésiales. Chambéry a maintenant 23 000 habitants soit un accroissement de 15 % en près de 20 ans, preuve du réveil de la ville depuis la reprise économique des années 90.

Date à retenir :Dimanche 23 mars, fête de Saint-Joseph : à 10 h messe des familles ; à midi, repas paroissial.

Il y a 100 ans, l’église Saint-JosephIl y a 100 ans, dans une période difficile pour l’Eglise, confrontée à la nouvelle loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, il a fallu de l’audace pour entreprendre le chantier d’une nouvelle église dans un quartier de Chambéry qui se transformait et accueillait une nouvelle population. La détermination, le courage et la générosité des paroissiens ont permis la réussite de ce projet. Aujourd’hui, ce même quartier prend un nouveau visage par la création de nouvelles zones de logements et d’activités et l’église Saint-Joseph est l’un des quatre clochers de notre paroisse Saint-François de Sales – Cathédrale. Ayons la même audace pour continuer de construire l’Eglise comme communauté où l’on vit davantage la fraternité.Un paroissien, éminent historien, retrace les circonstances de la fondation de l’une de nos églises paroissiales :

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BaptêmesCommunauté cathédrale –Notre-DameMathéo Bottin, Loéva Wegner, Eloïsse Gaudin, Ruben Ferreira de Sousa, Chrismaël Zadi

Communauté du Bon PasteurConstance Fabre, Louca-Raffaele Ré, Clémentine et Léopold Lepers à Marcq en Baroeul (Nord), Maxime Houzet à Coquelles (Nord)

FunéraillesCommunauté cathédrale –Notre-DameCarmela Adronico née Calina, Calogéra Di Fazio née Calina, Marie Caruso, Josette Sollier née Beetschen

Communauté du Bon PasteurFausta Caly, Albert Guiseppin, Gaston Regairaz, Yvonne Corrand,Claudia Hugonnard-Roche.

Centre funéraireMarguerite Frossard, Blanche Pellin,

Marie-Louise Pellicier,Bernard Schwender, Michel Normand, Georges Neveux,Annick Exertier, Guiseppina Castagnotto, Juliette Janin, Brigitte Giraud,Roger Fin, Madeleine Hué, Robert Delorme, Grâce Cataldo, Marie-Josèphe Séchaud-Fa-vrat, Olindo Ianni, Lucienne Capzcchi, Alain Gandelli, Simone Pittet, Gisèle Segura, Jacques Godin, Marcelle Voiron

Elisa Molens, bienfaitrice de l’église St-JosephElisa Molens, née en 1835, était la fille du boulanger de la place de l’Hôtel de Ville. Très pieuse, dès l’âge de 14 ans, après sa confirmation, elle s’engage à devenir catéchiste dans sa paroisse (Notre-Dame) et à aider personnellement - et matériellement -, certains enfants pauvres. Elisa forme aussi les enfants de chœur, et est active dans de nombreuses œuvres d’Église – entre autres, l’oeuvre de l’adoration diurne et nocturne du Saint-Sacrement -. Elle donne à ces œuvres beaucoup de son temps et de son argent.A la mort de sa mère, elle a 38 ans et doit aider son père à tenir son commerce de boulangerie pendant quelques années. Puis, son père en retraite, elle reprend ses engagements antérieurs. Elle se met aussi au service de l’œuvre des Missions de Lyon et crée avec une amie un atelier de couture auquel participe un groupe de chrétiennes de Chambéry pour fabriquer des ornements liturgiques destinés aux missionnaires.En 1911, est lancé le projet de construction de l’église d’une nouvelle paroisse dans le quartier du Verney. Elisa Molens fut l’une des premières à répondre à la souscription. Elle offrit 20 000 francs et prenait place ainsi au côté des grands bienfaiteurs de l’église Saint-Joseph : les Pères chartreux, le chanoine Quay-Thévenon, curé de Notre-Dame…Le 9 novembre 1913, tout juste achevée, l’église Saint-Joseph était consacrée, mais dès le 2 août 1914, son curé, l’abbé Picon fut mobilisé. A son retour, après la guerre, il fallait régler les sommes qui restaient dues sur les travaux de l’église. Malgré les dons apportés à la suite de vœux faits pendant la guerre, et le produit d’une nouvelle quête lancée auprès des paroissiens en 1920, il restait une lourde dette. Informée de la situation, Mlle Molens prit une décision radicale. Puisqu’elle n’avait pas d’héritier, elle décida de se dépouiller. Elle vendit les titres de rentes qui lui restaient et l’appartement qu’elle habitait au n° 1 de la rue Berthollet. Le produit de ces ventes fut remis à M. le curé de Saint-Joseph et elle lui demanda, en retour, l’hospitalité jusqu’à la fin de sa vie. Elle vécut donc au presbytère un peu plus d’une année. En effet, le 7 novembre 1921, elle mourut d’une attaque cérébrale qui l’avait frappée la veille. Ses funérailles se déroulèrent le 9 novembre, jour anniversaire de la dédicace de l’église Saint-Joseph, un mercredi, jour de la semaine dédié à saint Joseph.Les paroissiens virent dans ces coïncidences de dates une bénédiction du Seigneur pour la bienfaitrice de leur église.

Nos joies et nos peines

Cette initiative, symbole de la nouvelle Église et de la nouvelle ville fut l’œuvre de l’abbé Quay-Thévenon, curé de Notre-Dame et de son vicaire, le vigoureux abbé Picon, bientôt nommé curé de la nouvelle paroisse. Ce fut lui qui acheta un grand terrain à l’entrepreneur Basso, intermédiaire pour l’entrepreneur Bernasco-ni, propriétaire initial, – dé-cidément les Italiens ne manquaient ni de moyens ni d’initiatives- en bénéfi-ciant de la bienfaisance des fidèles et surtout celles des Pères chartreux maintenant exilés (sans rancune) en Toscane et de la généreuse demoi-selle Elisa Molens.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il fallait faire vite pour ne pas prolonger indû-ment la faible ferveur po-pulaire d’un quartier dit « nègre » (en référence aux « cheminots machurés » de la gare). C’est d’ailleurs à saint Joseph, « patron des cheminots » que l’on consacre le nouvel édi-fice pour lequel on ne s’en-combra pas de fioritures de style, d’où un gothique austère, qui permit de dis-poser en une année d’une église inaugurée en no-vembre 1913 par Mgr Du-billard qui ne lui survécut guère puisqu’il mourut l’année suivante. Finale-ment, le curé Picon avait

été bien inspiré de se dépêcher car, mobilisé lui-même lors de la dé-claration de guerre en août 1914, il ne put ache-ver immédiatement son chantier. Epargné par l’hé-catombe et sitôt la paix retrouvée, il dressa enfin le clocher nécessaire à cette époque pour toute église digne de ce nom, auquel il réussit à don-ner trois cloches de la fonderie Paccard, tandis qu’il agrémentait l’inté-rieur d’une tribune for-cément nécessaire pour la nouvelle chorale avec, bien sûr, les vitraux assez classiques pour ceux du chœur (dont celui de saint Bruno en référence aux chartreux) et plus « à la mode » (Le Christ et son père au travail) pour celui de la façade.

On pouvait croire en avoir fini, mais tout fut modifié par l’urbanisation crois-sante du quartier et la nécessité d’agrandir l’édi-fice et donc de déplacer son entrée vers un por-tail, latéral certes, mais plus facilement acces-sible, et pendant qu’on était en chantier, on put aussi rallonger l’édifice avec un bâtiment parois-sial et presbytéral.

André Palluel-GuillardProfesseur émérite

membre de la paroisse Saint-Joseph

Retrouvez la suite de cet article sur le site Internet des paroisses de Chambéry http:/catholiques-chambery.paroisse.net/rubriques/gauche/st-francois-de-sales-cathedrale/leglise-st-joseph-a-100-ans

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Saint-François de Sales des Hauts de Chambéry Chambéry-le-Haut - Sainte-Ombre - Sonnaz - voglans

Sainte-Claire et Saint-François d’Assise384, rue du Pré de l’Ane 73000 Chambéry • Tél. 04 79 72 43 85 • Courriel : [email protected]• http://catholiques-chambery.paroisse.net/rubriques/gauche/paroisse-st-francois-de-sales-des-hauts-de-chambéry

Des sœurs au cœur de la cité

Avec la paroisse et le Secours catholique,

Chemins de fraternité 2014du 6 au 11 juillet, cité St Pierre à LourdesPour découvrir, partager, prier, faire la fête et tisser des liens d’amitié. Contact :Sœur Eluiza, 04 79 70 49 15ou centre paroissial, 04 79 72 43 85.

Depuis bientôt 46 ans, des sœurs de la Communauté de St Joseph sont implantées au cœur même de la cité en constante évolution des Hauts-de-Chambéry. A l’occasion des 65 ans de vie religieuse de sœur Anne, 60 ans de sœur Bénédicte, 25 ans de sœur Éluiza, nous avons recueilli leur témoignage sur leur présence et leur rôle au sein de cette cité.

D ès le début de c e qu ar t i er nouveau de Chambéry le

Haut, appelé alors ZUP, les soeurs de St Joseph ont été présentes, envoyées par leur congrégation et accueillies dès sep-tembre 1968 par le père Gustave Traineau.Elles s’appelaient Marie-Michèle, Germaine, De-nise. Et certaines d’entre elles avaient conservé leur métier : qui infirmière à l’hôpital, qui employée à l’Etoile des Alpes. Ins-tallées en plein quartier, elles ne manquaient pas de « grain à moudre » : ren-contre avec les familles, développement de la ca-téchèse, en somme toute une évangélisation.« Nous avons cherché,

écrivait Denise, non à adapter une pastorale à un milieu, mais à rejoindre les gens et à cheminer avec eux. » Depuis 1968, une trentaine de soeurs se sont succédées sur le quartier, parfois sur deux communautés.Au cours des années, des liens se sont tissés avec les voisins, les parois-siens, les collègues de travail et avec les commu-nautés venues de divers horizons : portugaises, réunionnaises, cambod-giennes, et encore des familles maghrébines, africaines et même in-diennes du quartier. C’est toujours le même esprit de proximité qui anime au-jourd’hui Bénédicte, Anne et Eluiza. Dans le contexte économique et social diffi-

À noterMercredi 5 mars, à 18 h 30 au centre paroissial, célébration unique des Cendres pour toute la paroisse.Les vendredis de carême, de 12 h 15 à 13 h 15, temps de jeûne à la petite chapelle du Centre paroissial.Samedi 5 avril, de 14 h 30 à 16 h 30 au centre paroissial, « Bougeta planète », avec les aumônerieset le CCFD.Samedi 5 avril, à partir de 16 h 30 au centre paroissial, deuxième rencontre de préparation des fiancés devant se marier dans l’année.Mercredi 9 avril, à 20 h au centre paroissial, célébration du Pardon.

Partage de carêmeComme chaque année, pour soutenir l’action des sœurs de St Joseph en Indes, l’association « Les enfants de Jehangirabad » vous invite le dimanche 30 marsà midi salle Paul Battail à Chambéry le Vieux pour partager un repas suivi d’un après-midi festif. Venez nombreux. Réservation au 04 79 96 18 85.

En prévisions sur les Hauts-de-Chambéry :Dimanche 18 mai à 10 h 30, 1re communion.Dimanche 1er juin à 10 h 30, Profession de Foi.

cile de notre époque, elles sont confron-tées à toutes les vicissitudes vécues par les familles ou les personnes : difficul-tés économiques, précarité de l’emploi, et aussi la solitude.« La solitude génère beaucoup de souf-france », nous confient-elles. « Nous sommes là pour accueillir les gens, les écouter, les aider à la mesure de nos moyens, cheminer avec eux. Mais nous allons aussi au devant des personnes qui ont besoin d’un peu de solidarité humaine : visite aux malades, aux per-sonnes âgées ou isolées. Eluiza est enga-gée dans la catéchèse et dans la pastorale des migrants. » Dans cette cité, où des générations successives et variées de migrants se sont installées et sédenta-risées, les soeurs poursuivent inlassa-blement cette mission d’annoncer « La bonne Nouvelle » et de transmettre le message d’espérance qu’elles portent. Que nos soeurs soient remerciées pour leur présence discrète mais bien réelle et remplie de bienveillance.

G.M. et L.T.

BaptêmesAshley BERTHOU.

Sépultures.Noël VASSEUR, Jeanine VOISIN, Agnès RAMPAZZO, Henri PUISSANT, Francis BACHELET, Patricia ROUSSAY, Françoise GEOFFRAY, Marie TÊTAZ.

De saint François de Sales

Ce que nous sommes, soyons-le bien.


Sœurs Anne, Bénédicte et Eluiza

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Sainte-Trinité – Chambéryn.D. de la nativité (Barberaz) - Sacré-Cœur, Saint-Pierre de Lemenc (Chambéry) - Sainte-Thérèse (Bassens)

Maison paroissiale : 348, faubourg Montmélian • 73000 Chambéry • Tél. 04 79 85 70 41 • e-mail : [email protected] : du mardi au vendredi, de 9 h 30 à 11 h 30. http://catholiques-chambery.paroisse.net/rubriques/gauche/paroisse-sainte-trinite-chambery

Baptêmes Elise LAIRRaphaël CORBALANLéon BRIZOUSerena FERRIGNO MOSCATELLO

Funérailles Michel BURDINMarie ZAMELO née JAYGeorges GOMBERTPhilippe DUCERFJoëlle TROTEL née GAYDominique SASSONESimone PITTETMarie-Louise MEUNIER née DABENE

Claude RICHARDLaurence PERRIERFrancisque CROZILLARDMarie EYNARD-MACHET née BLANCJacques GODINJean BOURBONMarceline BERLIOZ née RIVOLLETVictor RASTELLOOdette GEVREY née TOURNILLONAndrée BABOULAZ née COZZOLINOJean GOTTELANDEdmond BARBINRobert TARDYJoseph LYONNETJean FOLLIET


Le mot ombre peut évoquer un lieu où la lumière est faible, à l’abri de la chaleur et des regards : il suggère la fraîcheur d’un chemin creux au cours d’une promenade. L’ombre peut être aussi une période de retrait après un temps de responsabilité ou des jours de recherche difficile, en vue d’une nouvelle orientation.

Quelques dates• 3e étape vers la première communion : dimanche 23 mars,

à 10 h 30 au Sacré-Cœur.• Eveil à la Foi pour les enfants de 4 à 7 ans : samedi 29 mars,

de 16 h à 17 h 30, au 407 fg Montmélian.• Célébration de la réconciliation : jeudi 10 avril à 17 h,

à ND de la Nativité de Barberaz.• Sacrement des malades : dimanche 27 avril à 10 h 30,

au Sacré-Cœur.• Les horaires des Cendres sont en pages centrales

pour l’agglomération chambérienne.• Un rendez-vous à noter : dimanche 15 juin, le pèlerinage

de la paroisse à Hautecombe !

M alheureu-s e m e n t , lorsqu’elle est subie

comme une mise à l’écart, l’absence de lumière est un moment douloureux : on parle de mise à l’ombre…Cependant, elle n’est pas nuit totale, car ces situa-tions choisies, acceptées ou subies sont vécues dans l’espoir d’un retour à la lumière.Comme le Christ a eu be-soin de se retirer au dé-sert et d’affronter les trois tentations, nous pouvons vivre le Carême comme un parcours « ombragé » où des occupations acca-parantes ou futiles peu-vent céder du temps à la réflexion et à la prière. Moins d’agitation peut permettre d’explorer nos « ombres » et discerner les meilleures voies à suivre.Réentendre des paroles, réactiver des lectures, re-lire sa vie à la lumière de

l’Évangile, enrichit notre prière. Pour cela des pro-positions nous sont faites à vivre seul ou à plusieurs :- Retraite pour le ca-rême prêchée et mise en ligne par le père Jean-Michel Bernier sur http://catholique-savoie.cef.fr/rubriques/haut/agenda/retraite-en-ligne, avec possibilité d’un support papier.- « Désert dans la Ville » journées de prière et d’en-seignement : vendredi 21 février, et 28 mars.- « Jeudis de la paroisse » 27 février, et 10 avril. Ac-cueil ouvert à tous pour une journée fraternelle, (Eucharistie, repas par-tagé et services).Pour ces deux invita-tions, merci de s’ins-c r i r e à l a m a i s o n paroissiale, 04 79 85 70 41 [email protected] Mercredi des Cendres le 5 mars à 12 h 15 : office à l’oratoire des Capucins,

suivi d’un repas partagé pain/pomme. Un témoignage sur le Burundi sera propo-sé, la collecte sera adressée au Burundi.- Sur le thème de la réconciliation, soi-rée avec Tim Guénard, jeudi 27 mars à 20 h au Sacré-Cœur.- Sur le thème de la rencontre du Christ, magnifiques témoignages avec les in-vités des frères Jaccard, le dimanche 30 mars à 14 h 30 au Sacré-Cœur.A nous de prendre des chemins qui re-mettent en question nos choix de vie, et permettent de vivre la Semaine Sainte dans l’attente de la grande lumière de Pâques. N’oubliez pas d’écouter RCF (102.3) www.rcf.fr.Donne-nous, Seigneur, ton Esprit-Saint pour que changent notre cœur et notre regard sur le monde qui nous entoure.

Le carême, de l’ombre à la lumière

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Saintes-Marthe et Marie –La RavoireBarby - Challes - La ravoire

Presbytère : 414 rue de l’église 73490 La Ravoire • Tél. 04 79 72 94 58 • http://marthe-marie.paroisse.netCourriel : [email protected]

BaptêmesClarenzio TIVOLLIER

DècèsMarie DUSSAUGE ; Claudie CAMBELMaria BONFILS ; Lucien BLANCJean-Christophe DUMOLLARD ; Albert JACQUIERGeorgette RINCHET ; Hubert ARBETFrédéric ROCHE-GAILLON ; Paul CATTELATCésarine TESSAROLO ; Jean VIGNOUDPaul PETAS ; Raymond FONTANA Marie-Adrienne LOTHIER ; Louis CHIRONRino ZAMPIN ; Frédéric BARRETSuzanne HYVERT ; Yvonne FUSILSuzanne BESSON ; Giovanni COSTAAndré BELLUSSI ; Renée CHATELLETYolande GRŒNÉ

La pastorale de la santé

« J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25-36)

L’équipe de la Pastorale à Médipole : Père Michel, Martine, Marie- Pascale, Liliane, Huguette.

Le Service de l’Evangile auprès des maladesLe SEM est un service de la pastorale de santé. Il a le souci, au nom du Christ, d’être présent aux personnes malades, handicapés, âgées de la paroisse et dans les maisons d’accueil La Montférine à Barby et Les Blés d’or à St Baldoph. Les membres du SEM s’engagent à rencontrer ceux que la paroisse leur confie, à assurer un accompagnement amical et spirituel, par la prière, le partage de la Parole et de l’Eucharistie, la préparation aux sacrements, à redonner aux malades une place active dans la communauté. Lors de la messe du 17 novembre 2013 à Challes, douze personnes ont reçu le sacrement des malades.

C. B/D. B.

Sacrement de malades le 17 novembre à Challes.

Rencontre avec l’équipe de la « Pastorale de santé » à Médipole, polyclinique de Challes-les-Eaux.

Quelle est votre mission ?Proposer, en lien avec le personnel hospitalier, une rencontre, une écoute, un soutien à toute personne malade ou âgée et à son entourage, dans le res-pect des convictions de chacun. Répondre aux demandes spirituelles et rendre présente l’Eglise du Christ auprès des per-sonnes touchées par la maladie ou le handicap.

Où intervenez-vous ?A ce jour uniquement à Médipole (quatre visiteurs et un prêtre) le vendredi et le mercredi après-midi. Nous rencontrons les ma-lades hospitalisés dans leur chambre, toujours avec l’accord du person-nel soignant : visite fra-ternelle, mais pour ceux qui le désirent un temps de prière ou d’échange spi-rituel. La clinique possède un lieu de culte parta-gé avec juifs et musul-mans, où une messe est célébrée les 2e et 4e ven-dredis du mois à 14 h 30 (sauf l’été). Le père Nico-

las répond à la demande pour les confessions ou le sacrement des malades.

Quelles sont vos relations avec le personnel hospitalier ?Elles sont basées sur la confiance, l’écoute et le bien être des patients dans un esprit de service et de respect des uns et des autres à la suite du Christ.

Vos joies, vos difficultés ?Joie de rencontrer des per-sonnes dans une écoute attentive et de partager avec elles des temps de prières, de communion spirituelle et humaine. Ces rencontres sont en-richissantes et souvent bouleversantes par la confiance qui nous est donnée par les malades et leur famille dans ces mo-ments de fragilités révélés par l’hospitalisation. Nous essayons de les aider à

trouver du sens à ce qui se vit à travers ou dans la maladie.

Vos souhaits ?Étoffer notre équipe afin de pouvoir visiter les ma-lades en hôpital de jour à la clinique du Sermay et assurer les remplace-ments lors de l’absence de l’une d’entre nous. Le père Nicolas souhaite que lorsqu’il est appelé pour le sacrement des malades, la personne soit encore consciente pour qu’elle profite pleinement de la grâce du sacrement.

Une dernière phrase ?Envoyés auprès des ma-lades par l’Église nous essayons de vivre cette mission à la manière des disciples en relisant notre relation à ces personnes à la lumière de l’Evan-gile car le Christ est réel-lement présent au cœur de la relation.

M. S/D. B.

Po

urallerloin+

Pour en savoir plus sur la Pastorale de santé, contactez : Le père Michel NICOLASTél. : 06 74 19 45 18 - [email protected] Martine SUTER Tél. : 04 79 25 97 79 / 06 60 82 56 [email protected]


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Vivre une retraite en ligne par Internet

Corinne Gentilhomme : Pour la première fois, les diocèses de Savoie vont proposer une retraite en ligne. Pourquoi ?Jean-Michel Bernier : Lors d’une période où je connaissais des pro-blèmes de santé, j’avais ouvert un blog pour don-ner des nouvelles à ceux

Vivre une retraite en ligne par Internet, telle est la proposition diocésaine pour le temps de carême 2014. Cette retraite sera animée par le père Jean-Michel Bernier, prêtre de la communauté du Chemin Neuf que nous avons rencontré pour plus d’informations.

qui le souhaitaient et j’écri-vais quelques commen-taires bibliques sur les lectures du jour… Sur la paroisse Sainte-Trinité – Chambéry, j’ai fait ces dernières années des pro-positions de commen-taires mais pas réellement de retraite en ligne. Les nouvelles technologies, sans remplacer les autres formes de communica-tion, permettent d’aller à la rencontre des per-sonnes, être là où elles sont avec un accès facile et immédiat et partout. De plus, Mgr Ballot a le souci d’être présent sur le web et ayant entendu parler de mes expériences pré-cédentes m’a demandé de préparer cette retraite.

C. G : Allez-vous être seul pour réaliser cette tâche ?J.-M. B : Concrètement, nous travaillons en col-laboration avec Claire Cochet, responsable dio-césaine de la catéchèse et Anne-Marie Métais, chargée de mission pour

suivre le Projet Global Dio-césain de Catéchèse pour réfléchir au contenu et aux supports. Mais c’est aussi le fruit de ce que je vis avec ma communauté. Le projet n’est pas encore totalement abouti (N.D.L.R. cette rencontre a eu lieu le 17 janvier 2014), nous continuons à faire mûrir toutes nos idées.

C. G : Pouvez-vous nous en dire quelques mots, thème, périodicité, contenu… ?J.-M. B : Découvrir le mys-tère de l’Amour de Dieu pour nous, tels que nous sommes. Ce sera un par-cours, un cheminement pour permettre à chacun de redécouvrir l’Amour de Dieu, le Salut en Jésus et Accueillir l’Esprit-Saint et retrouver l’axe de vie que Dieu met en nous. Une fois par semaine, un thème sera développé avec des exercices, des phrases à méditer durant la semaine… Une réflexion est en cours également pour permettre d’amener

à la rencontre ceux qui le souhaitent en fixant des points d’étapes. L’idéal se-rait également de créer un lien pour pouvoir ré-pondre à des questions que les participants se posent… Tout cela n’est pas complètement fixé, vous aurez plus d’infor-mations sur le site diocé-sain sur lequel la retraite sera proposée.

C. G : Le thème de l’année pastorale est « Vivre une pastorale de la miséricorde et de la tendresse de Dieu » et cette retraite s’inscrit dans ce thème avec des textes du père Lataste. Comment allez-vous utiliser ces écrits ?J.-M. B : Au long du che-min effectué pendant la retraite, nous arriverons tout naturellement au par-don et le père Lataste est riche en enseignement à ce sujet. Je vous donne donc rendez-vous dès le 5 mars, jour des Cendres pour prendre la route sur internet.

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Ecole Catholique

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Proposition diocésaine

D ans la vie d’un l y c é e n , c e grand rassem-blement pro-

vincial organisé tous les 3 ans, est une occasion unique de pouvoir goû-ter une dimension ecclé-siale élargie en vivant des expériences « extra ordi-naires ». C’est l’opportu-nité de vivre un temps de fête, rassemblés au nom de Jésus-Christ, dans la joie d’être ensemble, de s’ouvrir aux autres en tis-sant des liens nouveaux, en rencontrant des té-

Depuis 13 ans, les huit diocèses de la province de Lyon organisent un rassemblement pour les jeunes lycéens des aumôneries de l’enseignement public et des établissements catholiques de l’enseignement. Cette année, la 5e édition, préparée par les diocèses de Savoie et d’Annecy, aura lieu les 26, 27 et 28 avril 2014 au parc des expositions de Chambéry.

Rassemblement des lycéens

Croq’la vie 5 : « À toi 2 voir »

moins qui touchent par leurs expériences, leurs paroles.Avec le thème développé sur 3 jours « A toi2 voir », façon actuelle d’inter-préter le texte de St. Jean « Venez et voyez » (Jean 1,39), les jeunes seront in-vités à expérimenter un changement de regard sur eux-mêmes, sur l’autre, sur Dieu. Cela pourra les conduire à refuser l’indif-férence et la méfiance, à entrer ensemble à la suite du Christ, dans un regard qui espère l’autre.

Différents temps, ate-liers, rencontres de té-moins (comme le conteur Ladji Dialo), soirées fes-tives, temps de prière, permettront aux parti-cipants d’expérimenter « comment je fonctionne,

« Qu’il est beau que des jeunessoient « pèlerins de la foi »,

heureux de porter Jésusdans chaque rue, sur chaque place,

dans chaque coin de la terre ! »Pape François

Po

uraller

loin+Toutes les infos : http://catholique-savoie.cef.fr/

Et sur Facebook : www.facebook.com/croqlavie?ref=profile

comment je peux voir au-trement, quel(s) chemin(s) cela ouvre » ; une œuvre collective (la décoration du lieu) évoluera sur les 3 jours ; le groupe de mu-sique « Les Mieux Que Rien » accompagnera ce rassemblement.Plus de 1 500 lycéens ainsi que leurs animateurs sont attendus… d’où la néces-sité de trouver au moins 700 familles habitant à Chambéry et ses environs (axe Montmélian - Ru-milly) prêtes à accueillir les jeunes. Soyons ac-cueillants, n’ayons pas peur, ouvrons la porte de nos cœurs et de nos mai-sons.Ce rassemblement est une grande chance pour notre région, pour nous-mêmes, un renouveau, un dyna-misme pour nos diocèses.

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Message des paroisses 02 2014

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