Mercredi 01 juin 2011 9h30-18h15

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© Photo Mongi HAMMAMI, Lille 2009. © ENSP de Versailles/Marseille, mai 2011 / [email protected] / Tél. : 01 39 24 62 80 / Fax : 01 39 24 63 04 10, rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles Le coût & le goût DU P YS GE © Photographies Carl WARNER. Mercredi 01 juin 2011 / 9h30-18h15 Grand amphi de l’ENSP de Versailles Accès : Grand Amphi de l’ENSP de Versailles - 10, rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles Train : Versailles Rive Gauche - Château de Versailles ( RER C5 ) / ou / Versailles Chantiers ( RER C8 ) A A

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© ENSP de Versailles/Marseille, mai 2011 / [email protected] / Tél. : 01 39 24 62 80 / Fax : 01 39 24 63 04 10, rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles

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Mercredi 01 juin 2011 / 9h30-18h15 Grand amphi de l’ENSP de Versailles Accès : Grand Amphi de l’ENSP de Versailles - 10, rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles Train : Versailles Rive Gauche - Château de Versailles ( RER C5 ) / ou / Versailles Chantiers ( RER C8 )

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programme Le coût & le goût du paysage Colloque - n°6 - 4ème année ENSP de Versailles - Marseille - Mercredi 01 juin 2011 Grand Amphi de l’ENSP de Versailles - 10, rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles - Train : Versailles Rive Gauche - Château de Versailles ( RER C5 ) / ou / Versailles Chantiers ( RER C8 )

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 9h30 – 09h50 Introduction et animation du programme de la journéeThierry PAQUOT, Philosophe de l’urbain, professeur des universités (IUP-UPEC), éditeur de la revue Urbanisme, auteur de nombreux ouvrages, dont : Des corps urbains. Sensibilité entre béton et bitume (Autrement, 2006), Petit manifeste pour une écologie existentielle (Bourin-éditeur, 2007), L’Espace public (la Découverte, 2009), L’Urbanisme c’est notre affaire ! (L’Atalante, 2010) et Un philosophe en ville (Infolio, 2011), Modérateur du Colloque.« Le don des sensations » Dans les parcs et les jardins, les forêts, les bords de rivières et de mers, les paysages, les banlieues, les villes, etc., nos sens sont incroyablement stimulés. L’être humain ressent ce que ses cinq sens lui transmettent au contact de ce qu’on appelle la Nature. C’est à partir de ses perceptions qu’il construit son imaginaire et éprouve les éléments (l’air, le feu, l’eau et la terre). Tout comme, il prend connaissance du monde et en mesure les mystères, les nuisances et aussi les incroyables bienfaits, qu’il associe au don. Les sensibilités, les émotions, les sensations caractérisent la singularité de chacun. Elles lui apprennent, en partie, qui il est et lui, doit les apprendre, les exercer, les entraîner, les mémoriser, les magnifier. Cette interaction permanente entre soi et ses sens possède une valeur qui n’a pas de prix. Il en est de même pour la Nature. D’où cette idée que le rapprochement euphonique - « coût » et « goût » -, suggère du don. C’est cette économie du don que je présenterais en la croissant à cette climatique des sens. Une autre manière d’aborder, à la fois, le paysage et ses éléments constitutifs.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 09h50 – 10h10« Une expérience du goût en partage pour instruire des paysages » Françoise CRÉMEL, Paysagiste DPLG, Enseignante à l’ENSP Versailles-Marseille, Full Contact, Compagnie paysagère.Expérience d’enseignement qui s’adresse aux sens gustatifs de chacun pour proposer un itinéraire du goût. À partir de l’éducation personnelle à un produit alimentaire d’origine végétale s’établit un inventaire des espaces produits ou liés à sa consommation. Cette recherche dans son développement fera traverser des représentations puis des espaces dédiés au raffinement, au stockage, à la distribution de la denrée. Les terrains de sa production brute sont étudiés ainsi que les conditions nécessaires à sa végétation pour en rendre compte sous une forme comestible. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 10h10 – 10h45« Sentir, juger, aimer : le paysage et l’expérience du goût » Jean-Marc BESSE, Agrégé de philosophie et docteur en histoire (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), est directeur de recherche au CNRS, où il dirige l’équipe EHGO/UMR Géographie-cités (CNRS/Paris I/Paris VII). Il est co-directeur de la rédaction de la revue Les Carnets du paysage. Il a publié plusieurs ouvrages : Voir la terre. Six essais sur le paysage et la géographie, Actes Sud, Arles, 2000 ; Les grandeurs de la Terre. Aspects du savoir géographique à la Renaissance, ENS Editions, Lyon, 2003 ; Face au monde. Atlas, jardins, géoramas, Desclée de Brouwer, Paris, 2003 ; Le goût du monde. Exercices de paysage, Actes Sud/ENSP, Arles, 2009 ; Les méditations cosmographiques à la Renaissance, Presses universitaires Paris-Sorbonne, Paris, 2009 (avec M.-D. Couzinet et F. Lestringant) ; Naissances de la géographie moderne (1760-1860). Lieux, pratiques et formation des savoirs de l’espace en France, ENS éditions, Lyon, 2010 (avec H. Blais et I. Surun). Il prépare actuellement un livre intitulé Qu’est-ce que la géographie ?, Vrin, Paris, ainsi que l’édition des textes géographiques de Jean-Jacques Rousseau (Editions Classiques Garnier). Il s’agira, dans cet exposé, d’interroger les diverses directions concrètes dans lesquelles s’exprime le goût du paysage. Évoquer le goût à propos du paysage, cela suppose de reconnaître, d’identifier et d’accepter la légitimité d’une sensibilité qui à la fois s’imprègne du monde, l’évalue, et le désire. Comme si, précisément, il y avait une intelligence du paysage ainsi qu’une sympathie agissante envers lui qui se réglaient et se définissaient, déjà, au niveau de la sensibilité.30 minutes de débat ///// 15 minutes de pause.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 11h30 – 12h05« Pour une économie du regard paysager »Michael JAKOB, Docteur ès lettres (1992) de l’Université de Genève, M. Jakob obtient un doctorat d’état (1995) à l’Université de Berne où il est nommé privat-docent. Chargé de cours (histoire et théorie du paysage) à l’IAUG et membre du CUEPE, il enseigne la littérature comparée à l’Université de Grenoble. Il est directeur adjoint du CRI (Centre de recherche de l’imaginaire) de Grenoble, fondateur et directeur de la revue COMPAR(A)ISON et de la collection « di monte in monte » (Tarara’, Italie). Il dirige le groupe ARCHELECTRA (architecture et électricité) auprès du CUEPE (Centre universitaire pour l’étude des problèmes de l’énergie). Il a collaboré avec l’ASPAN, le Fonds Suisse du Paysage, la Fondation Benetton pour la culture des jardins, l’Association pour l’Histoire de l’Electricité. Il est membre du conseil scientifique de la fondation Piero Portaluppi (Milan) et de la revue L’ALPE (Grenoble). Il a édité des cahiers thématiques ‘paysage’ dans la revue COMPAR(A)ISON. Il prépare une bibliographie internationale de la recherche sur le paysage et travaille à la restructuration des jardins historiques de Sassenage. Publications récentes dans le domaine paysage et architecture : Paesaggio, Nuova Italia, Florence ; Büvetta Tarasp, Tarara’, Verbania.Une tentative de survol - prenant en compte dialectique coûts/goût - de l’antiquité à nos jours sur la base de différents ‘types’ de paysages constitués au fil des siècles. « There is no such thing as a free lunch » (Milton Friedman) - Idem: « There is no such thing as a free landscape ».15 minutes de débat - Déjeuner libre.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14h00 – 14h35« Connaissance et gouvernance des lieux. Une recherche »Domenico LUCIANI, Architecte et paysagiste, Domenico Luciani acquiert sa formation auprès de l’Institut d’Architecture de Venise (IUAV) au cours de la deuxième moitié des années cinquante. Il a dirigé la Fondazione Benetton Studi Ricerche de Treviso, de 1987 (année de sa création) à 2009, et en coordonne les activités de recherche, d’expérimentation et d’édition concernant le paysage et le jardin. Il a publié de nombreux essais et articles sur des revues italiennes et étrangères, ainsi que de nombreux actes de congrès, et a dirigé, parmi d’autres, les volumes Paradisi ritrovati, Treviso-Milan 1991 (avec Mariapia Cunico); Il governo del paesaggio e del giardino/Garten Landschaft Wahlverwandtschaften. Itinerario nell’area germanica, Treviso-Milan 1993; Scandinavia. Luoghi, figure, gesti di una civiltà del paesaggio, Treviso 1998 (avec Luigi Latini), Prix Hanbury 1998; Luoghi, forma e vita di giardini e di paesaggi (Prix International Carlo Scarpa pour le Jardin, 1990-1999), Treviso 2001, Prix Hanbury 2001, ainsi que Petrarca e i suoi luoghi, Treviso 2009 (avec Monique Mosser), Prix Mazzotti 2010. Il a fondé le Centre International “Civiltà dell’Acqua” et a fait partie de différents comités scientifiques internationaux, suivant en particulier plusieurs expériences significatives de transformation de paysages post-industriels et post-miniers européens. Il travaille actuellement sur les questions du positionnement et de la mobilité de la “nebulosa insediativa veneta”, avec de nombreuses participations à des congrès et publications concernant cet argument. Il exerce en profession libérale, spécialiste du secteur du dessin et de la maîtrise des paysages et des jardins.Trois axes essentiels seront abordés : 1. La recherche “Luoghi di valore”. Questions et réponses autour du besoin universel de lieu. Personne-communauté-lieu. Aménagement des lieux et qualité de la vie. 2. Polis: communauté, savoirs, pouvoirs. Dialogue et consentement. La question de l’auctoritas necessaria. 3. Le calcul des coûts. Projet, intervention, maintenance, durée.15 minutes de débat ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 14h50 – 15h25« L’histoire d’une rupture (son coût et son goût) : le Potager et le Château de Versailles »Antoine JACOBSOHN, Responsable du service Potager du Roi - ENSP Versailles.Au 17ème ou au 18ème siècle, un château ou une chaumière ne sont pas concevables sans un potager comme partie intégrante de l’espace domestique. Et pourtant aujourd’hui un grand nombre de pavillons n’ont plus de jardin alimentaire. Cette présentation utilisera une série de documents pour évoquer l’histoire du lien entre la maison et le jardin qui l’entoure. L’histoire de la relation entre le Potager du Roi et le Château de Versailles sera abordé comme exemplaire d’une rupture symbolique, qui comme toute rupture, possède ses avantages et ses inconvénients.15 minutes de débat ///// 15 minutes de pause.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 15h55 – 16h30« Un paysage bon, propre et juste »Cédric BRIAND, Éleveur transformateur et vendeur en direct de produits laitiers de vache de la race Bretonne Pie Noir.Témoignage de paysan considérant que le paysage :1. Devrait être « BON » et procurer ainsi du bien-être et du bien-vivre ensemble. 2. « PROPRE » et non source de danger pour l’homme (ou peut-être est-ce le contraire? ) et donc transmissible aux générations futures. 3. Enfin « JUSTE » dans le sens ou le coût du paysage est partagé par tous et permet alors de s’investir durablement pour en récolter les fruits équitablement.15 minutes de débat---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 16h45 – 17h20« Aimer sans compter ? Relations d’échange dans trois types de jardins ordinaires »Martine BERGUES, Ethnologue au Conseil général du Lot et chercheur associé au centre Edgar-Morin (CNRS). Spécialiste des liens entre sociétés et territoires, elle a récemment publié L’Ostal, ou la culture de la terre dans les «Cahiers du musée départemental de Cuzals», et cosigné le film Des jardins familiers.Cette ethnologie des jardins s’appuie sur une observation des pratiques en milieu rural et sur une mise en perspective historique des phénomènes liés à l’horticulture et à la mise en paysage du pays. « Jardin paysan », « jardin fleuri », « jardin ‘au naturel’ », le traitement des fleurs reflète non seulement un rapport au vivant mais aussi une façon de s’inscrire dans le territoire et de dialoguer avec l’autre. Quelques jardins que ce soit, les fleurs y demeurent porteuses de promesses.15 minutes de débat---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 17h35 – 18h15Table ronde avec la participation des conférenciers, des étudiants, et du public invité.

© Organisation et coordination : Mongi HAMMAMI © Bureau de la 4A° - ENSP de Versailles / Marseille - mai 2011

É q u i p e : P a s c a l A U B R Y, M o n g i H A M M A M I , J o ë l R I C O R D AY / S e c r é t a r i a t : M u r i e l PA L O M O - A ï c h a H A S S A I N E10 , r u e d u M a r é c h a l J o f f r e 7 8 0 0 0 Ve r s a i l l e s - Té l . : +3 3 ( 0 )1 3 9 24 6 2 8 0 / Fa x : +3 3 ( 0 )1 3 9 24 6 3 0 4 // Courr ie l : m. hammami@ver s ai l les .e cole - pays age.f r