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Dumbéa la verte Environnement Jean-Paul Poyle Portrait La carrière de Dumbéa Dossier Laboratoire de contrôle Rencontre N°01 - Oct. 2011 men here Magazine de Liaison • Nouvelle-Calédonie Editorial Trop souvent, aujourd’hui, communication et désin- formation vont de pair. N’importe qui peut écrire n’importe quoi sur Inter- net. Et pour ne pas être en reste, même la presse locale a tendance à mettre de côté les investigations au profit du sensationnel. Nos politiques, sans cesse en campagne, sont prêts à accepter les caprices d’une poignée de personnes, au détriment de la grande majori- té des riverains conscients de l’économie que leur procure la proximité géographique de nos entreprises pour construire leur principal pro- jet de vie, à savoir leur maison. Aujourd’hui, on veut fermer notre activité d’enrobé - commencée à Dumbéa en 1986, quand n’existaient ni habitations alentour, ni [ suite > p2]

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Journal d'information interne du groupe HCM - Nouvelle-Calédonie

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N°01 - Oct. 2011menhereMagazine de Liaison • Nouvelle-Calédonie

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N’importe qui peut écrire

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Nos politiques, sans cesse en campagne, sont

prêts à accepter les caprices d’une poignée de

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té des riverains conscients de l’économie que

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Toute l’équipe de SPB avait mis la main à la pâte pour accueillir comme il se doit clients, services institutionnels et bureaux d’études, le 1er juillet dernier. Une visite matinale, destinée à valoriser le savoir-faire et les compétences de l’industriel, ainsi qu’à présenter le regard de visite préfabriqué en béton pour l’assainissement.

Une nouvelle entrée pour le site, un plan de circulation modifié, des investissements importants pour améliorer l’outil de production tout en réduisant les impacts environnementaux de son activité… La société Carrière de Dumbéa a présenté son nouveau visage, le 22 juillet dernier, à ses partenaires. L’occasion de faire une démonstration du premier système de nettoyage automatique des camions. « Un système

Sauveteur secouriste du travail (SST), sécurité incendie, habilitation électrique, risque chimique… La loi impose que 20 % du personnel travaillant dans des ateliers ou des zones présentant un danger spécifique soit formé aux premiers secours. Depuis plusieurs années, le groupe HCM a mis l’accent sur la formation de ses salariés aux risques liés au travail. Aujourd’hui, c’est plus d’un quart du personnel qui est formé. C’est ainsi que la Sogesco, par exemple, a fait de la sécurité et de l’environnement ses chevaux de bataille. Actuellement, 21 de ses salariés (sur 35) sont titulaires du brevet de SST. Et chaque lundi matin, une causerie est organisée. Autour du directeur technique, Gwen Barthez, l’équipe au complet aborde différents thèmes (manutention manuelle, ou mécanique ; ordre, rangement et propreté ; maîtrise des rejets ; outils à main ; alcool et drogue…). « Plus qu’une réunion de travail, c’est aussi l’occasion de revoir et de rappeler les fondamentaux », souligne Gwen Barthez. Dès ce mois d’octobre, de nouvelles formations sont programmées, et notamment celle de sécurité incendie, pour 16 employés de la CDD.

SPB sur son 31

CDD inaugure sa nouvelle entrée

La sécurité à tout prix

Potins du groupe

actualités

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N°01 - Oct. 2011

menhereMagazine de Liaison • Nouvelle-Calédonie

EditorialTrop souvent, aujourd’hui,

communication et désin-

formation vont de pair.

N’importe qui peut écrire

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net. Et pour ne pas être en

reste, même la presse locale

a tendance à mettre de côté

les investigations au profit

du sensationnel.

Nos politiques, sans cesse en campagne, sont

prêts à accepter les caprices d’une poignée de

personnes, au détriment de la grande majo-

rité des riverains conscients du bénéfice de la

proximité de nos entreprises pour construire

ce qui est bien souvent leur premier projet de

vie, à savoir leur maison.

Aujourd’hui, on veut fermer notre activité

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Le magazine interne Men Here est une publication du groupe HCM.

Directeur de publication : Xavier CévaërRédaction : RectiligneCorrection : Danielle DiasPhotos : HCM, Ch. A.-P., D. R.Maquette et réalisation : PAO ProductionImprimé sur les presses de Graphoprint à 2 000 ex.HCM : 4 rue Paul Montchovet. Tél. : 25 01 86

autorisation ICPE (ins-tallation classée pour l’environnement) -, au motif que l’urbanisation

est galopante, alors même que le commissaire-enquêteur a rendu un avis favorable à cette activité. On ne peut tout sim-plement pas comprendre, ni admettre que le futur PUD de Dumbéa empêche toute acti-vité industrielle le long de la la Savexpress et tout particuliè-rement à Nakutakoin. Pour-tant, la Zico de Paita est un exemple d’urbanisme réussi… qu’il faudrait suivre. Même Paris a son lot de centrales d’enrobés sur des péniches, en plein cœur de la capitale. Peut-on imaginer poursuivre le développement de cette zone sans création d’emplois, voire pire en les supprimant ?Il est quand même aberrant de vouloir fermer la Carrière de Dumbéa, alors que les col-lectivités ne cessent d’imposer nos agrégats de qualité pour beaucoup de leurs ouvrages béton et enrochements.L’absurdité atteint son apo-gée quand on sait qu’en terme écologique, des carrières sont rouvertes pour une exploi-tation en profondeur, afin de lutter contre la destruction de la surface de la planète. Ce sera d’ailleurs bientôt le cas pour la Carrière de Dumbéa.Alors il est temps pour nous d’informer nos employés et clients sur nos activités, nos responsabilités et notre deve-nir, sur les efforts environne-mentaux considérables menés pour pouvoir rester sur la zone.

Retrouvez Men Here, notre journal de bord, tous les trimestres, et bientôt sur Internet…

Xavier Cévaër, Gérant de HCM

> Edito (suite)

inédit en Calédonie, qui fonctionne en circuit fermé », a souligné Matthieu Chaillot, directeur d’exploitation de la CDD.

Vous avez quelque chose à dire, à raconter ? Contactez-nous par mail : [email protected] ou par téléphone au 79 40 37

Vous avez quelque chose à dire ?à raconter

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A la rencontre de...•

La qualité est le cheval de bataille du groupe. Raison pour laquelle

la Direction a misé sur la création d’un laboratoire dédié non seulement aux contrôles et aux analyses, mais aussi à la recherche. Une décennie plus tard, l’avenir lui a donné raison, puisque LCD est devenu la clé de voûte incontournable de HCM, garant de la qualité des matériaux et des produits finis. « Dès l’origine, nous avons beaucoup travaillé avec la Sogesco, afin de mettre en place le contrôle qualité, selon les normes NF et EN (européennes) », explique Richard Cévaër, responsable de LCD et formé au CÉRIB (Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton).

Contrôle des fournisseurs Étendue aujourd’hui à l’ensemble du groupe, la mission de LCD est donc de faire respecter ces normes. « Pour

ce faire, nous menons en amont des contrôles sur les matériaux des car-rières. Chaque semaine, tous les types de produits sont contrôlés, tant au niveau de la granulométrie que sur leurs spécifications physiques et chimiques », insiste Richard. Les ma-tériaux non conformes sont sortis du stock, recyclés ou vendus en maté-riaux déclassés.

… et des producteursEn aval, on écrase chaque mois à SPB des dizaines de tuyaux béton, bor-dures, trottoirs, agglos, etc., dans le but de garantir la qualité de la pro-duction. « Outre nos contrôles en labo, nous travaillons en partenariat avec le LBTP, avec lequel nous effectuons régulièrement des essais. » Les bétons prêts à l’emploi de la Sogesco bénéfi-cient du marquage NF qui implique un contrôle constant et exigeant, afin de

« garantir à ses clients le parfait res-pect des normes », précise le respon-sable du laboratoire.Autre domaine d’activité de LCD, le développement des formulations. « Comme pour une recette de cuisine, il s’agit de trouver le meilleur équilibre entre les composants pour atteindre la classe de résistance souhaitée. » Richard et son équipe ont à leur dis-position deux outils : un logiciel de conception des bétons assistée par ordinateur, et un malaxeur de labo-ratoire. « Pour chaque nouvelle for-mulation, après nos essais, nous réa-lisons des convenances en production réelle à la Sogesco », complète Ri-chard, qui travaille déjà à de nouveaux projets comme le développement de bétons spéciaux pour la préfabrica-tion et de bétons à haute résistance, ou encore la mise au point de bétons autoplaçants.

Sandrine Natral (HCM) et Rachid Cherifi se sont dit oui le 29 juillet dernier, à Boulouparis devant leurs familles et amis. Le groupe HCM et l’ensemble du per-sonnel de ses filiales leur adressent leurs plus sincères félicitations.

Brandon est arrivé le 27 jan-vier 2011 au sein du foyer d’Ernest Barbou. Ses frères Bradley et Bryan ont hâte de le voir grandir… À trois, les bêtises, c’est bien mieux !

Enricke est né le 25 juillet 2011 et fait la joie de son papa Jérôme Setiano (So-gesco). Il suit son frère ainé Alexis et ses 2 sœurs, Fran-çoise et Tania.

Sharny Kartasan (SPB) est heureuse d’annoncer la nais-sance de son troisième enfant et premier fils, Warren, le 7 juin 2011.

Onéata est née le 13 juin 2011. Désormais entouré de quatre filles, son papa, Alexandre Tuihamouga (SPB) voit la vie en rose.

La famille de Franck Passa (Sogesco) s’agrandit

avec l’arrivée de Lonely, le 13 février 2011. Ses frères Norman et Jean-Jacques, et sa sœur Meybelle sont ravis.

Esther a vu le jour le 16 juin 2011. Son papa Félix Naaoutchoue (Sogesco) est sous le charme.

Sandrine Natral (HCM) a donné naissance à son premier bout de chou, le 1er août dernier. Levon a déjà un regard craquant.

Après dix ans passés à la tête de la Sogesco,

Grégoire Thomas a pris une nouvelle orientation professionnelle et a quitté le groupe le 21 juin der-nier. Nous lui adressons tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle voie.

Alla William a fait son entrée au sein de HCM le 25 mars dernier en qualité de chargée de communica-tion et marketing. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Putai Parau nous a quittés le 16 avril 2011. Il avait été employé chez CDD durant 2 années. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille.

En bleu & rose

En blanc

Mouvement

Avis

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LCD Garant de la qualitéCréé en 2000, le Laboratoire de contrôle de Dumbéa (LCD) est aujourd’hui une étape incontournable pour tous les matériaux et produits finis proposés par les entités du groupe HCM. Robert, assistant de labo.

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La Carrière de Dumbéa,des atouts précieux

L a société Carrière de Dumbéa pos-sède deux sites

d’exploitation, à Naku-takoin et à Katiramo-na, qui couvrent, à eux deux, environ 40 % des besoins en matériaux pour le Grand Nouméa. Cela représente une production annuelle de 600 000 tonnes. C’est dire si ces gisements, proches de Nouméa et des zones de chalan-dise, tiennent un rôle central dans le secteur de la construction. Et ce, d’autant plus que ces exploitations de roches basaltiques offrent des caractéristiques méca-niques exceptionnelles.

« Les granulats sont des matières premières in-dispensables aux chan-tiers individuels, de travaux publics ou de voirie », explique Mat-thieu Chaillot, directeur d’exploitation des sites de CDD. Les agrégats extraits, que sont le sable et les gravillons, sont destinés quant à eux à la production de béton prêt à l’emploi (notamment Sogesco), à la préfabrication en bé-ton (SPB) et à tous les chantiers d’enrobés. La société CDD possède un autre atout non négli-geable avec son site de Nakutakoin : il dispose d’un wharf avec char-

Depuis 1986, date de son début d’exploitation, la société Carrière de Dumbéa est au cœur du développement et de l’urbanisation du Grand Nouméa. Soucieuse de pérenniser l’accès à la ressource en matériaux de qualité, elle s’inscrit dans une démarche innovante de développement durable.

C’est QHSE•

gement par barge. Cela permet de livrer des ma-tériaux éruptifs en pro-vince des Îles Loyauté, aux chantiers miniers du Nord et du Sud, ainsi

qu’au Vanuatu. « Le ba-teau constitue le moyen de transport de granu-lats le plus écologique », complète le directeur d’exploitation.

Des investissements massifs

Aujourd’hui, il est impossible d’ima-giner le dévelop-

pement économique de la Calédonie en termes de constructions, de tra-vaux routiers, de génie civil, etc. sans le recours à des exploitations de carrières et à leurs gra-

nulats de qualité. Mais qui dit carrière et pro-duction importante, dit aussi nuisances, contre lesquelles CDD a axé ses efforts et ses investisse-ments depuis plus de dix ans. « Dès 2000, lors de la conception des instal-lations du site de Naku-

Les convoyeurs ont été pourvus d’un système de dépoussiérage par arrosage, afin de limiter les envols de poussières liés au concassage et au criblage.

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8 tonnes par an et par personne !« Chaque Calédonien consomme en moyenne entre huit et dix tonnes de granulats par an. » Si l’affirmation est surprenante, elle est pourtant bien réelle. Le granulat produit en carrière consti-tue en effet la ressource naturelle la plus consommée après l’eau. « Il est donc essentiel de quantifier les besoins en granulats et en carrières sur les années à venir, ainsi que leur intégration dans les stratégies d’urbanisme », insiste Matthieu Chaillot.

> À savoir…

takoin, les convoyeurs ont été pourvus d’un sys-tème de dépoussiérage par arrosage, afin de li-miter les envols de pous-sières liés au concassage et au criblage », rappelle le directeur d’exploita-tion. En 2008, 65 mil-lions de francs ont été investis dans un aspi-rateur à poussières, qui isole et canalise les par-ticules fines dès la source d’émission. Ces fillers sont ensuite récupérés dans un silo en vue d’une valorisation industrielle, et notamment pour la fabrication des enrobés.En 2010, un nouveau plan de circulation - avec une nouvelle entrée du site de Nakutakoin - a été mis en place afin de renforcer la sécurité des équipes et des clients, et d’améliorer la fluidité du

trafic. En outre, au pont-bascule et à l’arrosage automatique des pistes s’ajoute désormais un pédiluve en sortie de site. « Ce système de nettoyage automatique est inédit en Calédonie, et permet notamment de nettoyer les roues des camions et d’éviter ainsi les salissures sur la voie publique, reprend Mat-thieu Chaillot. Il arrose également les bennes pour éviter les envols de poussières. » Ce pédi-luve fonctionne en circuit fermé, avec un recyclage des eaux usées.Ces différents aménage-ments s’inscrivent dans une démarche de déve-loppement durable. L’ob-jectif étant de permettre à la carrière de s’intégrer au mieux dans un environ-nement en mutation.

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Dans une carrière, la première phase d’exploita-tion consiste à retirer les terrains stériles qui sont au-dessus du gisement (campagne de

décapage). Ces épaisseurs de matériaux - entre 2 et 6 mètres - sont trop altérées pour pouvoir être valorisées de manière industrielle. La terre végétale est conservée à part pour pouvoir servir au réaménagement. Les ma-tériaux de découverte qui ne peuvent pas être valorisés sont stockés en merlons. Dans le cadre du réaménage-ment du site de Nakutation, différents merlons ont ainsi été constitués depuis deux ans, autour de la carrière, afin de créer des écrans antibruit et antipoussières et dimi-nuer, de fait, les nuisances pour les riverains. La deuxième phase consiste à revégétaliser ces mer-lons avec différentes espèces locales non invasives. Les premières plantations devraient être réalisées dès le début de l’année 2012. « Ces aménagements en cours d’exploitation correspondent à ce qu’on appelle un réa-ménagement coordonné », précise Matthieu Chaillot.

Hier

Aujourd’hui

Demain

Philippe va bienToute l’équipe de CDD a été sous le choc après l’accident survenu en mai dernier sur le site de Katiramona. Après avoir passé quelque temps à l’hôpital, Philippe est maintenant rentré chez lui. Malgré une longue convalescence, il attend avec impatience, et un moral d’acier, de reprendre son poste de chef de carrière. On a hâte de le revoir parmi nous.

À sa fermeture, le site sera réaménagé totalement. Toutes les plateformes seront recouvertes de terre végétale, et l’ensemble sera entièrement revégétalisé. Les fronts de taille de la carrière seront totalement mis en sécurité, et l’ancienne fosse d’extraction deviendra un plan d’eau.

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Sogesco, c’est du béton !Du ciment, de l’eau, des cailloux et du sable. La recette du béton semble a priori plutôt simple. Néanmoins, réaliser un produit de qualité pour un usage professionnel, notamment dans le domaine de la construction, demande un peu plus de savoir-faire qu’un simple mélange dans une bétonnière.

produit•

«Aujourd’hui encore, nombreux sont les chan-tiers de construction en

Calédonie où le béton est fait à la bétonnière, constate Xavier Cévaër en guise d’introduc-tion. Mais ce produit issu de la traditionnelle machine ne pré-sente pas les qualités requises, en matière de résistance, pour supporter les charges que peuvent représenter habita-tions ou bureaux. » Ce béton fraichement sorti d’une bé-tonnière est, en effet, souvent chargé en eau pour lui conser-ver sa fluidité. C’est pour cela que la norme EN 206-1 considère que les bétons faits à la bétonnière (qui peut être une centrale à béton de chan-tier) plafonnent à 10Mpa de résistance (Mégapascal: unité de résistance à la compres-sion). Or, pour les maisons et immeubles, le béton doit répondre à une résistance de 30 Mpa. En matière d’eau, la règle communément admise fait état de 30 % du poids du ciment en eau, plus 20 % d’eau de gâchage. 10 % d’eau supplémentaire au-delà de la quantité nécessaire réduit dans les mêmes proportions la résistance du béton ! Par exemple, un béton d’une ré-sistance de 30 Mpa qui, pour

des raisons de facilité d’ou-vraison, subirait sur le chan-tier un ajout d’eau de 10 L/m3 perdrait 3 Mpa de résistance. « Malheureusement, si ces pratiques de rajout bien supé-rieur à 10 L d’eau/m3 sont de moins en moins constatées par livraison de camions-toupies, sur les chantiers où perdure l’utilisation de la bétonnière, c’est encore d’actualité ! » pré-cise Xavier Cévaër.Outre le béton destiné au secteur du bâtiment, la So-gesco propose également des bétons à des résistances supérieures à 70-80 Mpa, sans porosité, et appropriés aux structures portuaires et à leurs quais, par exemple.

La norme NF : une sécuritéPour garantir publiquement la qualité des bétons fournis à une clientèle peu à peu sensi-bilisée – en dépit de l’absence de réglementation locale –, la Sogesco applique la norme NF depuis 2006. Des ef-forts officiellement reconnus depuis le début de l’année, puisque la société a obtenu la certification à la marque NF, pour la norme NF EN 206-1

relative au béton prêt à l’em-ploi, et a désormais le droit d’estampiller ses produits du logo.Mais si le savoir-faire est évi-demment pris en compte, le marquage NF sous-entend qu’à l’expérience s’ajoutent d’autres paramètres qui comptent dans la qualité du béton. « La matière première est importante, ajoute Xavier Cévaër. Les agrégats, sable et cailloux, doivent être de grande qualité, de catégorie A (supérieure). C’est ce que nous avons dans nos car-rières ». Sans oublier le ma-tériel, qui doit, lui aussi, être homologué selon des normes précises. L’équipement de la Sogesco, de haute technolo-gie, bénéficie de cette assu-rance normalisée. L’aspect environnemental n’est pas à écarter non plus. « Outre le recyclage complet de l’eau et de nos retours de bétons, nous avons notre propre labora-toire de contrôle, duquel nous avons exclu l’usage du soufre depuis maintenant trois ans, une matière d’ailleurs interdite en France ». Enfin, l’agrément porte sur l’ensemble du pro-cess, de l’extraction des agré-gats à la livraison du béton dans de bonnes conditions.

La norme EN 206-1 estime à 10 Mpa la résistance des bétons réalisés à la bétonnière.

Le parc et la centrale

à béton Sogesco

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Ingrédients :

2 ignames5 tarots5 patates carry2 notous (ou2 roussettes ou poulets)1 chou kanak¼ de citrouille2 bananes poingooignons verts2 boîtes de lait de coco

Préparation :

Dans des feuilles de bananier, disposer les ignames, les tarots, les patates carry, coupés en rondelles, ainsi que le choux kanak, coupé en morceaux. Ajouter les notous, et recouvrir le tout de la citrouille, des bananes poingos, des oignons verts. Arroser l’ensemble de lait de coco. Lais-ser cuire dans un four traditionnel à pierres chaudes, entre 1 h 30 et 2 heures. Savourer…

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> La recette de... Jean-Paul Poyle

Originaire de Ponérihouen, Jean-Paul Poyle a quitté l’école à 16 ans pour se lancer dans la vie active. Après quelques stages en tant que

soudeur et maçon, le jeune homme entre à la Car-rière de Dumbéa en qualité de manœuvre. « Je vou-lais être chauffeur, mais les vieux, à l’époque, disaient qu’il fallait commencer par le début et ne pas vouloir tout, tout de suite », reconnaît-il. Jean-Paul apprend vite auprès des anciens, et en 1992, on lui confie un

camion GLR 6 roues « pour transporter et livrer de la caillasse et du sable ».

Une équipe unie1998 marque une nouvelle étape dans la carrière de Jean-Paul qui est déployé sur la Sogesco. « C’était un peu dur, car il a fallu tout apprendre du béton, des camions toupies… Heureusement, Fernand Ali m’a beaucoup aidé. » Une transmission de savoirs et de savoir-faire qui crée une osmose au sein des équipes. « J’aime l’ambiance ici. Nous sommes unis, on rigole bien ensemble, tout en travaillant. Ça tourne bien », ajoute-t-il dans un sourire. Passé chauffeur de camion pompe, Jean-Paul Poyle est aujourd’hui un repère pour les jeunes qui entrent dans la société. « C’est un pilier sur lequel nous pou-vons nous appuyer, confirme Gwen Barthez, direc-teur technique de la Sogesco. Toujours là quand il faut, il est souvent de bon conseil ».

La famille, son équilibreLe 20 juin dernier, Jean-Paul Poyle était à l’honneur pour ses 25 ans de maison (notre photo). « Recevoir la médaille du travail est une première dans le groupe. C’est une vraie satisfaction pour moi. Une reconnais-sance de mon travail aussi », admet le récipiendaire qui, lorsqu’il ne travaille pas, apprécie de se retrouver en famille. D’ailleurs, ce père de dix enfants prend la route au moins trois fois par mois pour remonter dans sa tribu de Ponérihouen et se poser le temps d’un week-end. Un besoin de retour à la famille in-dispensable à son équilibre.

Plat traditionnel mélanésien par excellence, le bougna se prépare avec soin. Pour se détendre, Jean-Paul Poyle aime prendre le temps de le cuisiner. Voici sa recette…

Jean-Paul Poyle25 ans de maison

portrait •

Rentré comme manœuvre à la Carrière de Dumbéa, Jean-Paul Poyle est aujourd’hui chauffeur de camion pompe à la Sogesco. Un salarié écouté, apprécié et désormais médaillé. Rencontre.

Les fichescuisine

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Pour de petits ouvrages, on peut choisir de faire son béton soi-même.

Pour une bétonnière de 200 L, permettant de fa-briquer une marche, une dalle d’appoint destinée à un usage piétonnier, voire même un carport, il vous faudra : n 70 kg de ciment, soit 3,5 sacs n 35 L d’eaun 50 L de sablen 50 L de caillasse

Le mélange sable/caillasse peut être remplacé par 100 L de mélange à béton disponible chez les carriers.

Si vous trouvez la formule trop sèche, surtout NE PAS RAJOUTER D’EAU, mais remplacez-la par des plastifiants que vous trouverez chez BATIPRO pour quelques centaines de francs.

Le coût en vaut l’enjeu ! Ils se feront un plaisir de vous conseiller sur le type de plastifiant et son dosage en fonction de votre ouvrage.

Comment fabriquer son beton

Les fichestechniques

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ntils nous font confiance•

Pacific VRD reconnaît que les produits de SPB sont de qualité, à l’image de ces bordures de trottoir que l’équipe d’Éric Parc a récemment posées dans un lotissement privé du Grand Nouméa (notre photo).

> Bordures

Men Here : Cela fait longtemps que vous connaissez SPB ?Éric Parc : Je travaillais déjà avec SPB avant de monter ma société. Et je ne voyais pas de rai-son de changer. Je suis satisfait de leurs presta-tions. Ils proposent des produits très corrects, et sont réactifs en cas de problème. À mon sens, l’entreprise de préfabri-cation béton de Calé-donie, c’est SPB ! Ils présentent aussi l’avan-tage d’être à l’exté-rieur de Nouméa, ce qui nous évite les embou-teillages. Se rendre sur leur site, c’est simple ; et les aires de chargement y sont grandes… Clai-rement, il n’y a aucune raison que j’aille voir ailleurs. En outre, il y a de leur part une vraie recherche de qualité. À titre d’exemple, nous avons eu l’occasion de faire remonter nos avis

sur leurs rehausses de regard. Eh bien, depuis peu, SPB a mis en pro-duction de nouvelles rehausses, bien mieux adaptées.

Qu’attendez-vous de l’entreprise ? E. P. : SPB a compris l’importance de la rela-tion, autant commer-ciale qu’humaine. J’ai eu il y a quelque temps, comme ça peut arriver, un souci de disponibilité de fournitures. Eh bien, Thierry Tokouda m’a trouvé la solution et il a fait en sorte que la gêne occasionnée ne dure pas éternellement. C’est un « service après-vente » très appréciable. Je n’ai pas le sentiment d’être laissé pour compte, même si je suis un moins gros client que d’autres.

Faites-vous appel à d’autres sociétés du groupe ?E. P. : Pour tout ce qui est agrégats, je me sers principalement chez Sogesco. Ils ont des cailloux de très bonne qualité. En plus, j’entre-tiens le même relation-nel avec Glenn Ali, le responsable technique, qu’avec Thierry Tokou-da. Ce qui est aussi in-téressant.

Créée il y a un peu plus de trois ans, Pacific VRD est spécialisée dans l’assainissement, les réseaux secs, les bordures, les trottoirs bétonnés, les bétons désactivés et imprimés. Parmi ses fournisseurs, SPB répond à ses exigences de qualité…

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Pacific VRD,à 100 % pour SPB