Mémoire Estonie

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MY EUROPEAN ROAD TRIP DE FRANCE EN ESTONIE Nicolas Doisy 2008-2009

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Mémoire de voyage erasmus de 6mois en Estonie

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my european road tripde France en estonie

nicolas doisy 2008-2009

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AVANT-PROPOSINTRODUCTIONCHRONOLOGIE Carnet de bord : voyage allé Tartu : arrivée, organisation Tartu Kõrgem Kunstikool : premier contact Excursion étudiant Erasmus : Sud de l’Estonie Tallinn: Plektrum Festival of Visual Sound Carnet de bord : Saarema (Estonie) Tartu : Le Zavood Tartu Kõrgem Kunstikool : au quotidien Performance : ‘Klima’ à Mooste (Estonia) Carnet de bord : Saint Petersburg, Moscou (Russie) Performance : ‘NoYear Event’ à Mooste (Estonie) Tartu Kõrgem Kunstikool : fin de semestre Tartu : départ Carnet de bord : voyage retourFIN.

ForeWordintrodUctioncHronoLoGY Log book : outward travel tartu : arrival, organization tartu Kõrgem Kunstikool : first contact excursion with erasmus students : south of estonia tallinn : Plektrum Festival of Visual sound Log book : saarema (estonia) tartu : the Zavood tartu Kõrgem Kunstikool : daily Performance : ‘Klima’ at Mooste (estonia) Log book: saint Petersburg, Moscow (russia) Performance : ‘noYear event’ at Mooste (estonie) tartu Kõrgem Kunstikool : end of the semester tartu : departure Log book : return traveltHe end.

Sommairetable of contents

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Sommairetable of contents

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in order to begin this travel memory, i make a point of making some precise details on the preparation of my six-month period abroad, my state of mind before the departure, my expectations and some more information which i considered useful to detail. any so negligible adventure needs its own introduc-tion.

also i want to specify that this memory does not have a claim higher than that to express my point of view at a given time. see it like a testimony ‘on the spot’ and appreciate it as long as you will be able to.

Avant de débuter ce mémoire de voyage, je tiens à faire quelques précisions sur la préparation de mon semestre à l’étranger, mon état d’esprit avant le départ, mes attentes ainsi que quelques infor-mations que j’ai jugées utiles de détailler. Toute aventure si infime soit-elle mérite bien une introduc-tion.

Je me permets aussi de préci-ser que ce mémoire n’a pas de prétention supérieure à celle d’exprimer mon point de vue à un moment donné. Voyez le comme un témoignage ‘à chaud’ et appréciez le autant que vous le pourrez.

avant-propoSForeword

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avant-propoSForeword

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freedom? i do not think it. i have wished to test actively and judi-ciously this absence of constraint.

i approached this six-month period abroad with some principles in my mind: not to doubt a second of the interest to go towards the unknown, to avoid to be anaesthe-tize by the routine, to note and understand this ‘inconnu’(as far as possible), and especially, simplest but also most exciting, to try out a life which is not what i knew until now; and all that without imposi-tion, without culpability, without reluctance.

arrived at the end of the 3rd year safe and sound, it was time to take retreat and to disengage me a time of the school. as interesting and dynamics is our formation of designer, i have the feeling that the efforts which we provide uncons-ciously lock us up in a microcosm where only the performances govern our ambitions.

‘Kind of junkie of the job, addicted to be in a hurry, doped to adrenalin, the apprentice designer will sneeze a lot of rails of project to arrive at the end of his trip-psycho-scholastic ’.

obviously, without this impulse, without this addiction to aimed at what seems to be the definite objective (the performance), it would be much more difficult for us to evolve in the cogwheels of the school system and also in our social structure (a need for com-paring?). in a caricatural way, it is a kind of ‘i am competitive thus i am’. i may not be entirely against this system, but i was questioning my-self on the possibility of discovering differently, of trying out and learning alternatively from one (too short) six months period.

Generally, nothing new: to leave abroad, to decompress and put aside the pressure of the studies. However, is this really all? is not it possible to develop another thing to? is this a really satisfactory op-tics to approach six months of total

vraiment tout ? N’y-a-t’il pas autre chose à développer ? Est-ce une optique réellement satisfaisante pour aborder six mois de quasi-totale liberté ? Je ne le pense pas. Je souhaitais donc expérimenter activement et judicieusement cette absence de contrainte.

J’ai donc abordé ce semestre à l’étranger avec ces quelques principes en tête : ne pas douter une seconde de l’intérêt d’aller vers l’inconnu, éviter au maximum de se laisser engourdir par la routine, constater et comprendre cet ‘inconnu’ (dans la mesure du possible), et surtout, le plus simple mais aussi le plus exaltant, expérimenter une vie qui n’est pas celle que je connaissais jusqu’à présent ; le tout sans contrainte, sans culpabilité, sans réticence.

Arrivé en fin de 3ème année sain et sauf, il était temps de prendre du recul et de me désengager un temps de l’école. Tout aussi inté-ressante et dynamique que soit notre formation de designer, j’ai le sentiment que les efforts que nous fournissons nous enferment inconsciemment dans un micro-cosme où seules les performan-ces régissent nos ambitions.

‘Sorte de junkie du boulot, accroc à la charrette, dopé à l’adrénaline, l’apprenti designer va en sniffer des rails de projet pour arriver au terme de son trip-psyché-sco-laire’.

Evidemment, sans cette impul-sion, sans cette addiction à viser ce qui semble être l’objectif défini (la performance), il nous serait bien plus difficile d’évoluer dans les rouages du système scolaire voir même de notre structure sociale (la nécessité de se compa-rer aux autres?). Caricaturalement parlant, c’est une sorte de ‘je suis performant donc je suis’. Mais à défaut d’entièrement contester ce système, je m’interrogeais sur la possibilité de découvrir, d’expé-rimenter et d’apprendre autre-ment le temps d’une (trop courte) période de six mois.

D’une manière générale, rien de nouveau : partir à l’étranger, se relaxer et mettre de côté la pres-sion des études. Toutefois, est-ce

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introductionintroduction

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sources :http://www.swinburne.edu.au/design/

http://www.ecuad.ca/

a member is not an absolute qua-litative criterion) and it is only one currency of exchange like another.

‘i barter my French Jean-Guy level 4 against your english John and sandy level 2! High five my friend!’

in the absence of being a comple-tely true situation, it is the feeling which remained me about it. Like all system, it is not perfect. i hope that my remarks will be able to improve the quality of the procedu-res of partnership, and the way in which the student saw this period of uncertainty. the unexpected inte-rest of this situation was for me the discovery of new destinations; less attractive at the first look, but not without sake.

the choice of the destination was fussy and asked me to show of reflections and compromising. Just like with the cinema, some places are very coveted, others catego-rically flee! Whereas with final, it is not so much the location which will make the film pleasant but well what you are waiting for this one.

My first choices were defined according to 3 criteria. i wished to go in an english speaking country, culturally rich and having a dynamic school.

i immediately postulated in Mel-bourne (australia : swinburne’s Faculty of design) hoping to open the way of an exchange with an australian university. the answer ar-rived only 2 months later, moreover negative. i then deferred my efforts on Vancouver (canada : emily carr University off art+design) to wipe a refusal there too. i affirm not to have spared my efforts to make me accepted by theses two esta-blishments. But i understood later whom the admission of a student had only very little bond with its qualities and its motivation.

the whole of these steps enabled me to form my own opinion about the organization of the systems of exchanges between schools. this business of import-export does not have any fixed rules; the agree-ments of cumulus association have only one informative value (being

systèmes d’échanges entre éco-les. Ce business d’import-export n’a aucune règle fixe, les accords de l’association Cumulus n’ont qu’une valeur informative (être membre n’est pas un critère quali-tatif absolu) et l’élève n’est qu’une monnaie d’échange comme une autre.

‘Je troc mon Jean-Guy Français niveau 4 contre tes John et Sandy Anglais niveau 2 ! Tope là mon ami !’

A défaut d’être la réalité, c’est la sensation qui m’en est restée. Comme tout sytème, il n’est pas parfait. J’espère que mes remar-ques pourront dans une certaine mesure aider à améliorer la qualité des procédures de partenariat, et la manière dont les étudiants vivent cette période d’incertitude. L’intérêt inattendu de cette situa-tion fut pour moi la découverte de nouvelles destinations ; moins fascinantes au premier abord, mais non dénuées d’intérêt.

Le choix de la destination a été délicat et m’a demandé de faire preuve de réflexions et de compromission. Tout comme au cinéma, certaines places sont très convoitées, d’autres catégorique-ment fuies ! Alors qu’au final, ce n’est pas tant l’emplacement qui rendra le film agréable mais bien les attentes que vous avez pour celui-ci.

Mes premiers choix se sont définis en fonction de 3 critères. Je souhaitais aller dans un pays anglophone, culturellement riche et disposant d’une école dynami-que.

J’ai immédiatement postulé à Mel-bourne (Australie : Swinburne’s Faculty of Design) espérant ouvrir la voie d’un échange avec une université australienne. La ré-ponse n’est arrivée que deux mois plus tard, négative qui plus est. J’ai alors reporté mes efforts sur Vancouver (Canada : Emily Carr University of Art+Design) pour essuyer là aussi un refus. J’affirme ne pas avoir ménagé mes efforts pour me faire accepter par ces deux établissements, bien au contraire. Seulement, j’ai compris plus tard que l’admission d’un élève n’avait que très peu de lien avec ses qualités et sa motivation.

L’ensemble de ces démarches m’a permis de me faire ma propre opinion sur l’organisation des

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sources :http://www.cumulusassociation.org/

http://www.art.tartu.ee/uuem/web/

be carried out in the north-east of europe in this country of the old soviet block.

in order to cross-short to the hazardous steps, i decided to fix me europe as geographical limit to be within the framework of the erasmus program. My choice was made on estonia (in tartu Kõrgem Kunstikool) who is offering a stan-dard of living less expensive than its neighbours Finnish and swedish, frontier country of russia, and i confess by spirit of opposition.

‘isn’t it the sense of the design to also take unexpected ways to sur-prise and let oneself surprise?’

My reflection on my choice would not be complete without evoking the idea which tapped me since the origin of my research. i was enormously allured by the idea to prepare a road trip, it did not matter the destination. estonia made it possible to me to consider a splen-did turn of europe. thus with nico-las Boillot (my travelling comrade) we established the following ride: nantes (Fr) > strasbourg (Fr) > Prague (cZe) > Vienna (aUt) > Bratislava (sVK) > Budapest (HUn) > cracow (PoL) > Warsaw (PoL) > Vilnius (LtU) > riga (LVa) > tartu (est) then with the tartu return (is) > Vilnius (LtU) > Gdansk (PoL) > Berlin (deU) > amsterdam (nLd) > Maastricht (nLd) > Brussels (BeL) > nantes (Fr).

the school on the spot accepted my candidature directly. i was definitely fixed: my excursion would

L’école sur place accepta ma can-didature directement. J’étais donc fixé : mon excursion s’effectuerait dans le Nord-est de l’Europe dans ce pays de l’ancien bloc soviéti-que.

Afin de couper-court aux démar-ches hasardeuses, j’ai décidé de me fixer comme limite l’Europe géographique de manière à être dans le cadre du programme Erasmus. Mon choix s’est porté sur l’Estonie (à la Tartu Kõrgem Kunstikool) car offrant un niveau de vie moins cher que ses voisins finlandais et suédois, pays fron-talier de la Russie, et il faut bien l’avouer par esprit d’opposition.

‘L’essence même du Design n’est-elle pas elle aussi de prendre des chemins inattendus pour surpren-dre et se laisser surprendre ?’

Ma réflexion sur mon choix ne serait pas complète sans évoquer l’idée qui me taraudait depuis l’origine de mes recherches. J’étais énormément séduit par l’idée de monter un road trip, peu importait la destination. L’Estonie m’offrait la possibilité d’envisa-ger un magnifique tour d’Europe aller-retour. C’est ainsi qu’avec Nicolas Boillot (mon compagnon de voyage) nous avons établi le trajet allé suivant : Nantes (FR) > Strasbourg (FR) > Prague (CZE) > Vienne (AUT) > Bratislava (SVK) > Budapest (HUN) > Cracovie (POL) > Varsovie (POL) > Vilnius (LTU) > Riga (LVA) > Tartu (EST) puis au retour Tartu (EST) > Vilnius (LTU) > Gdansk (POL) > Berlin (DEU) > Amsterdam (NLD) > Maastricht (NLD) > Bruxelles (BEL) > Nantes (FR).

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sources :http://www.lonelyplanet.com/

http://en.wikipedia.org/wiki/Lonely_Planet/

a large traveller (except school excursions) but this road trip had a cathartic effect. the world although gigantic appears not so heavy and threatening as it can be suggested in the media. this negligible disco-vered europe opened the eyes to me: it is necessary to go to crunch the unknown! (and with the smile please!)

i took the side not to spread out too much in length (except excep-tion) in the heading “Log book’’ of this memory. this is not by laziness or because i do not have anything to tell on each city which i could have cross, but i estimate that the textual description of each stage would be redundant. indeed, the logic was the same one: transitory way, quick walk, visits of the mains museums and places outstanding, quick walk, student meal (un-derstand ‘’the cheapest one’’ not inevitably interesting), quick walk, departure for the following stage.

For this reason i selected to deliver mainly the photographs and cap-tures of video screens to you which we produced with nicolas Boillot. retain only that this voyage was intense and a splendid experiment of life and culture. i can only be admiring in front of the people for whom the voyage is a way of life.

Besides, i advice you to read the book ‘’a tourist on the axis of evil’’ by tony Wheeler (the founder of the guides “Lonely Planet“). in this work, the author-traveller tells his visits of the countries considered as more dangerous of the world.

it is a good way for leaving its glasses and sandals of tourist to fit the boots and the cap of the travel-ler. i before never had the occasion to carry out this kind of voyage, i cannot either pride myself to be

pour chausser les croquenots et la casquette du voyageur. Je n’ai auparavant jamais eu l’occasion d’effectuer ce genre de voyage, je ne peux pas non plus me targuer d’être un gros voyageur (hors excursions scolaires) mais ce road trip eut un effet décomplexant. Le monde bien que gigantesque ne parait plus aussi pesant et menaçant que l’on peut nous le suggérer dans les médias. Cette infime découverte de l’Europe m’a ouvert les yeux : Il faut aller cro-quer l’inconnu ! (et avec le sourire s’il vous plaît !)

J’ai pris le parti de ne pas m’étaler trop en longueur (sauf exception) dans la rubrique ’Carnet de bord’ de ce mémoire. Ce n’est pas par fainéantise ou parce que je n’ai rien à raconter sur chacune des villes que j’ai pu traverser, mais j’estime que la description textuelle de chacune des étapes seraient redondante. En effet, la logique fut la même : trajet transi-toire, marche soutenue, visite des principaux musées et lieux mar-quants, marche soutenue, repas étudiant (comprenez ‘pas chère’ donc pas forcément intéressant), marche soutenue, départ pour l’étape suivante.

Voila pourquoi je choisi de vous livrer principalement les photos et captures d’écrans vidéo que nous avons réalisés avec Nico-las Boillot. Retenez seulement que ce voyage fut intense, une magnifique expérience de vie et de culture. Je ne peux qu’être ad-miratif devant les personnes pour qui le voyage est un mode de vie.

Je vous conseil d’ailleurs la lecture du livre ‘Dans les pays de l’axe du Mal’ de Tony Wheeler (le fondateur des guides ‘Lonely Pla-net’). Dans cet ouvrage, l’auteur-voyageur raconte ses visites des pays considérés comme les plus invisitables du monde.

C’est un bon moyen de quitter ses lunettes et sandales de touriste

carnet de bord : voyage alléLog book : outward travel

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Départ de Tours (FR)carnet de bord : voyage alléLog book : outward travel

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sources :http://www.strasbourg.eu/

august 06, 2008, after one night extremely short in order to finalize urgent projects, i loaded my car to begin my voyage. i take the direc-tion of tours, so sleepy, to charge the luggage of the other nicolas and to embark both for strasbourg. over there, the family of my travel-ling comrade lodged us and made us visit the city.

Le 06 Août 2008, après une nuit extrêmement courte afin de finaliser des projets urgents, je chargeais ma voiture pour débuter mon voyage. Direction Tours, tout somnolant, pour charger les bagages de l’autre Nicolas et embarquer tout les deux pour Strasbourg. Là-bas, la famille de mon compagnon de voyage nous hébergea et nous fit visiter la ville.

nanteS > (tourS) > StraSbourg

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Paysage de Bourgogne (FR)nanteS > (tourS) > StraSbourg

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sources :http://www.cityofprague.cz/

http://www.opera.cz/

For first stage Prague was a good beginning. the city is splendid, architecturaly outstanding, tourist environment is there present but not too oppressive. it is on this occasion that we have decided to go to discover a concert of classical music to the opera of Prague. it was my first confrontation with this kind of musical event. ten instru-ments formed the orchestra. i never had the occasion to taste such a powerful sound and such a purity! i was well far from the mp3.

Pour première étape Prague fut une bonne mise en jambe. La ville est magnifique, architecturalement marquante, l’ambiance touristique y est présente mais pas trop op-pressante. C’est à cette occasion que nous avons décidez d’aller découvrir un concert de musique classique à l’opéra de Prague. Ce fut ma première confrontation à ce type d’évènement musical. Une dizaine d’instruments formaient l’orchestre. Je n’avais jamais eut l’occasion de déguster une telle puissance et pureté sonores ! J’étais bien loin du mp3.

StraSbourg > (nuremberg) > prague

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Tramway à Prague (CZ)StraSbourg > (nuremberg) > prague

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Place historique centrale de Prague (CZ)

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sources :http://www.wien.gv.at/

http://www.schoenbrunn.at/

*bourgeois bohème (expression d’origine anglaise qui dans son équivalent français se veut péjorative, décri-vant une classe sociale aisée pleine de soit disant principes anticonformistes revendiqués mais sans jamais

prendre de risques du fait de sa situation aisée)

* Bourgeois Bohemian (expression of english origin which in its French equivalent wants to be pejorative, des-cribing an easy social class full with is saying anticonformist principles asserted but without ever taking any risks

because of its easy situation)

Vienna reflects her own is history: proud and theatrical. the city is strewn with palates, museums and imposing parks. if i must retain a place to summarize this city i will choose the castle of schoenbrunn (which one is regularly caricatured by the name of castle of sissi the empress). an entrance ticket with an exorbitant tariff 38€ (without any student reduction!!) for a vastness of palate, gardens, monument with the glory of the austro-Hungarian empire, zoo, fountains, etc at-tention especially not to forget to spend one afternoon in the district of the museums, places slightly Bobo* but so pleasant.

Vienne est à l’image de son his-toire : fière et théâtrale. La ville est parsemée de palais, musées et parcs imposants. Si je ne devais retenir qu’un lieu pour résumer cette ville je choisirai le château de Schoenbrunn (que l’on carica-ture souvent par l’appellation de château de Sissi l’Impératrice). Un ticket d’entré à un tarif exorbi-tant 38€ (sans aucune réduction étudiante !!) pour une immensité de palais, jardins, monument à la gloire de l’empire Austro-hongrois, zoo, fontaines, etc. Attention à ne surtout pas oublier de passer une après-midi dans le quartier des musée, lieux légèrement bo-bo* mais tellement agréable.

prague > (brno) >vienne

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Café et chocolat viennoisà Vienne (AUT)

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prague > (brno) >vienne

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Le Hofburg à Vienne (AUT)

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sources :http://visit.bratislava.sk/en/

Bratislava is a small agglomeration full of charm where we stopped but where we did not sleep. the pa-noramic viewpoint of the city is the mirror of the history of the country, a noble base of castle nibbled gra-dually by the industrial era.

Bratislava est une petite agglo-mération pleine de charme où l’on s’est arrêté mais où nous n’avons pas dormi. Le panoramique de la ville est à l’image de l’histoire du pays, une base noble de château grignoté petit à petit par l’ère industrielle.

vienne > bratiSlava

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Bratislava (SVK)

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vienne > bratiSlava

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sources : http://www.budapest.hu

Budapest was for me one of the most pleasant stages of all the trip! the city is extremely dyna-mic, culturally very rich and very pleasant to live in full summer. it is interesting to note that during our passage the museums were free for all the residents of the european Union.

the old town of Buda is a treat for which can appreciate the tortuous streets and the old paving stones. during its history, Budapest was under ottoman occupation during 150 years, turkish imported their knowledge to make and particularly as regards care of the body. thus i tested the turkish baths! a true skin’s delight right in the middle of our travel. Who will visit Buda-pest cannot return without having tried out that. the turkish baths are open 24/24. arrived at 23h00, it is after a long night walk in the city that we stopped there. they were under ground, in a very old cut stone crypt, from where one could contemplate the night by a well of light. the baths are with the ices choices, with 28-35-42-50°, supplemented by two hammams of 75-85-95° with or without vapours. nothing can be better to continue the trip the slackened body and the light spirit.

Budapest fut pour moi l’une des étapes les plus agréables de tout le voyage ! La ville est extrême-ment dynamique, culturellement très riches et très agréable à vivre en plein été. Il est intéressant de noter qu’au cours de notre pas-sage les musées étaient gratuits pour tous les ressortissants de l’union européenne.

La veille ville de Buda est un régal pour qui sait apprécier les rues tortueuses et les vieux pavés. Au cours de son histoire, Budapest fut sous occupation ottomane durant 150 ans, les turcs impor-tèrent leur savoir faire et tout particulièrement en matière de soins du corps. C’est ainsi que j’ai essayé les bains turcs ! Un véritable délice épidermique en plein milieu de notre voyage allé. Qui va visiter Budapest ne peut PAS revenir sans avoir expéri-menté ça. Les bains turcs sont ouverts 24/24. Arrivés à 23h00, c’est après une longue marche nocturne dans la ville que nous y avons fait halte. Ils étaient sous terre, dans une très ancienne crypte en pierre taillée, d’où l’on pouvait contempler la nuit par un puit de lumière. Les bains sont au choix glaçés, à 28-35-42-50°, complétés par deux hammams de 75-85-95° avec ou sans vapeurs. Rien de mieux pour repartir le corps détendu et l’esprit léger.

bratiSlava > budapeSt

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Repos mérité à Budapest (HUN)

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bratiSlava > budapeSt

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Place des héros à Budapest (HUN)

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sources :http://www.krakow.pl/en/

the crossing of carpates was the occasion to discover splendid mountainous landscapes. Most probably a very pretty area to discover by foot, by motor bike, or by ski.

We stopped in cracow. this city appeared very dynamic to me, a good place to have fun and to dis-cover Poland. one should not he-sitate to start to taste there the 80 kinds of vodka produced in Poland accompanied by borsch (kinds of beet soup very popular in eastern europe) and by fritters to jam.

La traversée des Carpates fut l’occasion de découvrir de ma-gnifiques paysages montagneux. Très probablement une très jolie région à découvrir à pieds, en moto, ou en ski.

Nous nous sommes arrêtés à Cra-covie. Cette ville m’a paru très dy-namique, un bon endroit pour faire la fête et découvrir la Pologne. Il ne faut pas hésiter à commencer à y goûter les 80 sortes de vodka produites en Pologne accompa-gnés de borsch (sortes de potage à la betterave très populaire en Europe de l’Est) et de beignets à la confiture.

budapeSt > (carpateS occidentaleS) > cracovie

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Passage dans les Carpates occidentales (SVK)budapeSt > (carpateS occidentaleS) > cracovie

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Château Royal de Wawel à Cracovie (POL)

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sources :http://www.auschwitz.org.pl/

http://www.e-warsaw.pl/

work, mosquito, drunken workmen, absence of hot water, unthinkable internet, etc nothing interesting.

the stop at auschwitz can be assi-milated so that one call commonly a duty of memory. it is delicate to describe the environment which emerges from the various camps. nevertheless it is a good means really of assimilating the events which proceeded there. the quiet visit that we carried out in aus-chwitz ii Birkenau had as much va-lue than all my courses of histories joined together.

it is very puzzling to discover the poorness of the eloquence of the place for which would not have in minds the historical facts. Kind of pessimistic and formal metaphor, time passes and the proofs are erased. For me, it seems insup-portable of being able to hear speeches negationnists on the shoah yet. Moreover in auschwitz i, the attitude of certain tourists with flowers-shirt- flip-flops –photo camera look like the pure dogshit. We speak about loss of reference mark, but how to stimulate people with being actors of the new stakes (human and ecological) of our com-panies whereas part of enter-them is not able to respect the human defeats of the past.

Warsaw was the least pleasant stage of our road trip. the city has only little heart (excepted the old town), the fault to the second World War. the camping ground where we stopped offered a ‘’dif-ferent’’ comfort: active and noisy

arrêtés offrait un confort ‘diffé-rent’ : travaux bruyant, mous-tiques actifs, ouvriers éméchés, eau chaude inexistante, internet impensable, etc. Rien de bien intéressant.

L’arrêt à Auschwitz peut s’assimi-ler à ce qu’on appel communé-ment un devoir de mémoire. Il est délicat de décrire l’ambiance qui se dégage des différents camps. Néanmoins c’est un bon moyen de vraiment assimiler les évène-ments qui s’y sont déroulés. La visite silencieuse que nous avons effectuée à Auschwitz II Birkenau eut autant de valeur que tous mes cours d’histoires réunis.

Il est très déroutant de découvrir le peut d’éloquence du lieu pour qui n’aurait pas de notions sur les faits historiques. Sorte de méta-phore pessimiste et formelle, le temps passe et les preuves s’ef-facent. Il me semble insoutenable de pouvoir toujours entendre des discours négationnistes sur la shoah. De plus à Auschwitz I, l’attitude de certains touristes chemise à fleurs-claquettes-ap-pareils jetables frisait la connerie pure. On parle de perte de repères sociétaires, mais comment pousser les gens à être acteurs des nouveaux enjeux (humains et écologiques) de nos sociétés alors qu’une partie d’entres-eux n’est pas capable de respecter les défaites humaines du passé.

Varsovie fut l’étape la moins agréable de notre road trip. La ville n’a que peu d’âme (à l’ex-ception de la vieille ville), la faute aux conflits qu’elle eut à subir. Le camping où nous nous sommes

cracovie > (auSchwitz) > varSovie

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Auschwitz (POL)cracovie > (auSchwitz) > varSovie

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Place du marché de la vieille ville à Varsovie (POL)

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varSovie > vilniuS

sources :http://www.vilnius.lt/

First city of the 3 Baltic states, Vilnius is a small summary of Lithuania in only one place. it will be enough , with an at an intensive pace, only in one day to have made the turn of the principal places to visit. Positive note about the Youth Hostel there, which is very pleasant and accommodates travellers of very different horizons in a good child environment.

Première ville des 3 pays baltes, est un petit condensé de Litua-nie en un seul lieu. Il ne suffira pourtant que d’une journée à un rythme soutenu pour avoir fait le tour des principaux lieux à visiter. Petite note positive sur l’auberge de jeunesse sur place qui est très agréable et accueille des voya-geurs devants d’horizons très différents dans une ambiance bon enfant.

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Cathédrale de Vilnius (LTU)

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varSovie > vilniuS

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sources :http://www.rigaoutthere.com/fr/show/event/21

http://www.riga.lv

Before even arriving at riga, we heard about a youth hostel which proposed to take part in excursions of shootings with real balls. starting to physically being tired, and full enough of culture, we decided to offer this occasion to us to be stu-pid and match to the symptom of the little boys of primary school

‘Let go shooting something and doing an utmost of noise!’’

so we were quickly registered for it after our arrival. it is a gorgeous american platinum blonde wearing a camouflage army trouser which welcome us (someone says’ sté-réotype’?!). We were seven in the old Mercedes of the woman, she took us along with different curious in an old soviet bunker reconverted in shooting range. the program was simple. one by one, we were going to shoot with Glock 17, a shotgun Winchester then an aK 47. and it is with a not hidden pride that i gained ‘the golden bullet’ which reward the best gunner! (… even if it means to do something stupid, it is better to assume as much from the beginning to the end).

Avant même d’arriver à Riga, nous avions entendu parler d’une auberge de jeunesse qui proposait de participer à des excursions de tirs à balles réelles. Commençant à accuser le coup physiquement, et repu de culture, nous avons décidé de nous offrir cette occa-sion pour être stupide et céder au symptôme des petits garçons de CE1!

‘Allons dégommer des trucs en faisant un maximum de bruit !’

Nous nous sommes donc ins-crits pour le lendemain de notre arrivée. C’est une plantureuse américaine blonde platine en treillis camouflage qui vint nous chercher (Qui à dit ‘cliché’ ?!). A sept dans une vieille Mercedes, elle nous emmena ainsi que d’autres curieux dans un ancien bunker soviétique reconverti en stand de tir. Le programme était simple. Un par un, nous allions tirer avec un Glock 17 (arme de poing), un fusil à pompe Winches-ter (arme d’épaule) puis un AK 47 (arme d’épaule). Et c’est avec une fierté non feinte que j’ai remporté la ‘Golden Bullet’ du meilleur tireur ! (… Quitte à faire quelque chose de stupide, autant l’assumer d’un bout à l’autre).

vilniuS > riga

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Séance de tir à Riga (LVA)vilniuS > riga

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sources :www.tartu.ee/

the arrival at tartu was discreet. the city seemed to me being small and rather green, a light resem-blance to canada in some of its districts. tartu does not have in par-ticular an historical town, but more an economic area. Far from all the stereotypes that we could have of an ex country of the soviet block, tartu is marked architecturally by this neutral environment and purely functional specific of the Baltic states. only the great central place deserves a real turning. small city good to live, tartu is the mirror of its inhabitants, subtle, simple, calm but with a good sense of hospitality.

L’arrivée à Tartu se fit discrète-ment. La ville m’apparue comme étant petite et assez verte. Une légère ressemblance avec le Canada dans certains de ses quartiers. Tartu n’a pas spéciale-ment de centre historique, mais un centre économique. Loin de tous les clichés que l’on pourrait avoir d’un ancien pays du bloc so-viétique, Tartu est tout de même marqué architecturalement de cette ambiance neutre et pure-ment fonctionnelle propre aux pays baltes. Seuls la grande place centrale mérite un réel détour. Pe-tite ville à vivre Tartu, est à l’image de ses habitants, discrète, simple, calme mais hospitalière.

riga > tartu

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Tartu (EST)

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riga > tartu

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nicolas Boillot and i arrived at tartu without the least idea of the place where to place us. indeed, the estonian language is an obscure language for the uninitiated person; we had not been able to reserve a house from a distance. our only point of hangs was the phone number of our estonian tutor taavi suisalu. We did not know him ex-cept from some emails to come in contact. it was the only solid base on which to begin our installation in this new city. We agreed on a meeting point to get to know him and find a solution with our total absence of point of fall. We then met taavi which will become thereafter the estonian with which we had the most contact and with which we became friends.

it is on the terrace of a coffee, around some estonian beers that our tutor offered us to lodge our-selves, time to find a place for us. this provisional situation lasted only 3 days but it accumulated with the tensions of the month of voyage which we had just achieved. it is a strange report to have all that it is necessary to rest physically but not to be able to release itself internally, the fault with a simple momentary apartment problem. the concept of home is a very personal notion and a more or less marked character according to people, always is it that the absence of intimacy will never have been so disconcerting.

souci passager d’appartement. La notion de chez-soi, revêt un caractère très personnel et plus ou moins affirmé selon les person-nes, toujours est-il que l’absence d’intimité n’aura jamais été aussi déconcertante.

Nicolas Boillot et moi-même sommes arrivés à Tartu sans la moindre idée de l’endroit où nous loger. En effet, l’estonien étant une langue assez obscure pour les non-initiés, nous n’avions pas été capables de réserver un logement à distance. Notre seul point d’ac-croche était le numéro de télépho-ne de notre tuteur estonien Taavi Suisalu. Nous ne le connaissions pas à l’exception de quelques mails de prise de contact tout ce qu’il y a de plus sommaire. Il se trouve qu’il était la seule base solide sur laquelle débuter notre installation dans cette nouvelle ville. Nous avons alors convenus d’un lieu de rendez-vous pour faire connaissance et trouver une solution à notre absence totale de point de chute. Nous avons alors rencontré Taavi qui deviendra par la suite l’estonien avec qui nous avons eu le plus de contact et avec qui nous nous somme lié d’amitié.

C’est sur la terrasse d’un café, autours de bières estoniennes que notre tuteur nous a offert de nous héberger le temps d’avoir un lieu à nous. Cette situation provisoire n’a duré que 3 jours mais elle vint s’accumuler aux tensions du mois de voyage que nous venions d’ac-complir. C’est un étrange constat d’avoir tout ce qu’il faut pour se reposer physiquement mais de ne pas pouvoir se relaxer inté-rieurement, la faute à un simple

tartu : arrivée, organiSationtartu : arrival, organization

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Nicolas Boillot fatigué chez Taavi Suisalu (EST)tartu : arrivée, organiSationtartu : arrival, organization

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room judiciously protected with a chain at 20cm height… it was not easily thinkable of living in this place during six months. We thanked our improvised real-estate agent for its assistance; he answered that we could stay with him to drink some vodka glasses and to eat a roasted sausage. We have to decline the in-vitation. ‘so much things to prepare when you arrive in a new city you know!’. Finally we have chosen the nearest flat from the school.

to conclude on our arrival, we had only some minor additional steps to carry out like the opening of a bank account, the subscription of an internet account and an account of telephony.

after having read the housing press, having eliminated from many rentals and having contacted some owners, there remained to us nothing any more but three options: 2 apartments and a house. the two flats were correct and rather well located from the school. However, the house enormously intrigued us from his very weak rent and a des-cription very developing (including the word ‘’ interior sauna’’!).

once arrived at the place indicated by the advertisement, we discover a maisonette and a garage at its sides. all seemed to be presen-ted for best. after having tried to call the owner several times, we decided to request information from the neighbours. it is from this moment that the advertisement became equivocal. By making a quick neighbourhood’s visit, we met a man in front of part of the garage, opposite what we guessed to be his house. He explained us in rus-sian that the maisonette was not to rent, that it was the owner’s place. in front of our incomprehension, he explained us that it was the second part of the garage which was to be rented. after having forced the door of a great blow of shoulder, he made us a summary visit of the place: ancient electric installation, odour of sourness, non-exis-tence of window. and “the sauna“ mentioned in the announce? it was a tiled hole of approximately 2m3 right in the middle of the central

quasi-inexistence de fenêtre. Et le ‘sauna-piscine intérieure’ que mentionnait l’annonce ? Il se résumait à un trou carrelé d’environ 2m3 en plein milieu de la pièce centrale judicieusement protégé d’une chaînette à 20cm de hauteur… Il était difficilement pensable de vivre dans cet endroit durant six mois. Nous remerciè-rent tout de même notre agent immobilier improvisé pour son aide, ce à quoi il répondit que l’on pouvait rester boire quelques verres de vodka et manger une saucisse grillé avec lui. Nous avons du décliner l’invitation. ‘Tellement de choses à préparer quand vous arrivez dans une ville nouvelle vous savez !’.Nous avons donc choisi l’appartement le plus proche de l’école.

Pour conclure sur notre arrivé, nous n’avons eu que quelques démarches mineures supplémen-taire à effectuer comme l’ouvertu-re d’un compte bancaire, la sous-cription d’’un abonnement internet et d’un compte de téléphonie.

Après avoir épluché la presse im-mobilière, éliminé de nombreuses locations et contacté certains propriétaires, il ne nous restait plus que trois options : 2 appar-tements et une maison. Les deux appartements étaient corrects et plutôt bien situés vis-à-vis de l’école. Toutefois, la maison nous intriguait énormément de par son loyer très faible et une description très valorisante (comprenant les mots ’’sauna et piscine intérieurs’’ !).

Une fois arrivé à l’endroit indiqué par l’annonce, nous découvrons une maisonnette et un garage à ses côtés. Tout semblait se pré-senter pour le mieux. Après avoir essayé d’appeler la propriétaire plusieurs fois, nous nous sommes décidés à demander aux voisins des informations. C’est à partir de ce moment que l’annonce devint louche. En faisant une rapide visite des alentours, nous avons rencontré un homme devant une partie du garage, en face de ce que nous avons deviné être sa maison. Il nous expliqua en russe que la maisonnette n’était pas à louer, que c’était celle de la propriétaire. Devant notre in-compréhension, il nous expliqua que c’était la seconde partie du garage qui était à louer. Après avoir forcé la porte d’un grand coup d’épaule, il nous fit une vi-site sommaire du lieu. Installation électrique antique, odeur d’aigre ou de renfermé selon les pièces,

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Notre appartement à Tartu (EST)

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La joie de la collocation de mecs

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sources :http://www.art.tartu.ee/

be better equipped, but i did not have the occasion to continue the comparison.

the first contact with the school was very good. the person in charge of the foreign students riina roomeldi accommodated us very agreeably with documents hel-ping us to discover tartu and one estonian chocolate plate. ridicu-lous? think what you want, but the packaging “White-rabbit-on-the-bottom-raise-with-some-gold’ was incontrovertible, a pretty gift!

after visit and explanation about the school, we received the base of our timetable, based on the one of the 4th years Media department. We have to supplement it with other courses which interested us. in-deed we only took part in practical courses, the barrier of the language was too important to follow the theoretical courses (what was not to displease to me). We then chose the following courses: Watercolour, comics, after effects, animation, serigraphy, Flash, sketch, Lightwa-ve, tKK communication, Video Production, audio seminar, Video/art seminar, serigraphy seminar. except for the courses of comics, after effect and serigraphy, the courses were more a review of my knowledge.

the tartu Kõrgem Kunstikool is a rather modest school considering multimedia equipment; neverthe-less i found there the living wage: an effective connection to inter-net and new blazing iMacs. the Photography department seems to

point de vu matériel multimé-dia, néanmoins j’y ai trouvé le minimum vital ; à savoir, une connexion internet efficace et des iMacs flambants neufs. La section Photographie de l’école semble être mieux équipée, mais je n’ai pas eu l’occasion de pousser la comparaison.

Le premier contact avec l’école fut très bon. La responsable des étudiants étrangers Riina Roomel-di nous a accueilli très agréable-ment avec des documents nous aidants à découvrir Tartu et des plaquettes de chocolat estonien. Dérisoire ? Peut être, mais le packaging ‘Lapin-sur-fond-blanc-rehaussé-de-dorures’ valait le détour, un bien joli cadeau !

Après visite et explication du fonctionnement de l’école, nous avons reçu la base de notre emploi du temps, calqué sur celui des 4èmes années de la section Média. Nous avons du le com-pléter avec d’autres cours qui nous intéressaient. En effet nous avons uniquement participé à des cours pratiques, la barrière de la langue étant trop importante pour suivre les cours théoriques (ce qui n’était pas pour me déplaire). Nous avons alors choisi les cours suivants : Aquarelle, Comics, After Effects, Animation, Sérigra-phie, Flash, Croquis, Lightwave, Communication TKK, Production vidéo, Séminaire audio, Séminaire Vidéo/Art, Séminaire sérigraphie. A l’exception des cours de Co-mics, d’After Effect et de Sérigra-phie, l’ensemble proposé reste assez classiques et se révèlent plus comme étant un approfon-dissement des acquis.

La Tartu Kõrgem Kunstikool est une école assez modeste d’un

tartu Kõrgem KunStiKool : premier contacttartu Kõrgem Kunstikool : first contact

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Salle informatique à la Tartu Kõrgem Kunstikool (EST)tartu Kõrgem KunStiKool : premier contacttartu Kõrgem Kunstikool : first contact

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*Les trois premiers volets de Shrek par Andrew Adamson et Vicky Jenson - DreamWorks SKG (2001)

* the three films of shrek by andrew adamson and Vicky Jenson - dreamWorks sKG (2001)

the erasmus students of the school were invited to take part in one discovering day of the south of estonia accompanied by their respective tutors. it is with pleasure that i left to discovered estonian swamps.

(small precision, you should demolish the idea that everyone has of the swamps. it is not the dirty place, putrid and inhabited by green ogres *.)

We were visited the ‘highest hill’ of estonia: the ‘Munamägi’ which culminates to 350 meters above of the sea level. this is not to make perversity, but they added a tower of forty meters to the top of the hill (317m), that is cheating. once at the top we admired the landscape 50km around us. estonian people have a strong sens of humour, we went then to contemplate the ‘dee-pest lake’ of the country: ‘rõuge suurjärv’ (38 meters depth).

Les étudiants erasmus de l’école furent invités à participer à une journée de découverte du sud de l’Estonie accompagnés de leurs tuteurs respectifs. C’est avec plaisir que je suis parti à la décou-verte des marais estoniens.

(Petite précision, il faut se défaire de l’idée que l’on se fait des marais. Ce n’est pas l’endroit sale, putride et habité par des ogres verts*.)

Nous avons été visité le sommet le ‘plus élevé’ d’Estonie : Le ‘Mu-namägi’ qui culmine à 350 mètres au dessus du niveau de la mer. Ce n’est pas pour faire du mauvais esprit, mais ils ont triché et ajouté une tour d’une quarantaine de mètres au sommet de la colline (317m). Une fois au sommet nous avons admiré le paysage jusqu’à 50km à la ronde. L’Estonien ayant tout de même un sacré sens de l’humour, nous avons ensuite été contempler le lac le plus ‘profond’ du pays : Le ‘Rõuge Suurjärv’ de 38 mètres de profondeur

excurSion étudiant eraSmuS : Sud de l’eStonieexcursion with erasmus students: south of estonia

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excurSion étudiant eraSmuS : Sud de l’eStonieexcursion with erasmus students: south of estonia

Au sommet du ‘Munamägi’ (EST)

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after 30 minutes of van, we had arrived at the marshes in the area of Võru. We carried out small hike of 5-6 kilometres initially inserting us in the forest then progressing on ways of boards posed on a foam satura-ted with water. the first observation which struck to me was the profu-sion of small edible berries cover the ground as if with a carpet. the second… is the quiet… We notices easily every noise around us, on the other hand the feeling is very strange to hear almost a silence.

once arrived at a small maisonette, it was explained me that with the manner of the refuges of high mountain this place is opened to everyone and is maintained by the state. everyone can find all the necessary there to benefit from the place without impacting the environment (insofar as you are not recalcitrant with drinking the very pure but very dark water of the swamp). We have picnic 2 or 3 hours enjoying estonian meal with small fresh vegetable salad, slice of bread roasted with cheese accom-panied by disc of tomato, sausages of saarema (an estonian island), ‘Kohupiim’ (a kind of sweetened soft white cheese) and some beer a. Lecoq (brown beer, produced in tartu).

Après 30 minutes de camion-nette, nous étions arrivés aux marais dans la région de Võru. Nous avons effectué une petite randonnée de 5-6 kilomètres nous enfonçant d’abord dans les bois puis progressant sur des chemins de planches posés à même une mousse gorgée d’eau. La première observation qui m’a frappée fut la profusion de petites baies comestibles tapissant le sol. La seconde… le calme … On remarque facilement un bruit autours de nous, à l’opposé la sensation est très étrange d’en-tendre un presque silence.

Une fois arrivé à une petite maisonnette, on m’expliqua qu’à la manière des refuges de haute montagne ce lieu est ouvert à tout le monde et entretenu par l’état. On y trouve tout le néces-saire pour profiter du lieu sans impacter l’environnement (dans la mesure où l’on n’est pas récal-citrant à boire l’eau très pure mais très sombre des marais). Nous avons pique-niqué 2 voir 3 bonnes heures avec des produits estoniens. Au menu salade de légumes frais, tartine grillé au fromage accompagné de rondelle de tomates, des saucisses de Saarema (une île estonienne), du ‘Kohupiim’ (une sorte de fromage blanc sucré) et quelques bière A.Lecoq (bière brune, produites à Tartu).

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Randonnée dans les marais

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Finally, we took the way of the return by a minor road. the detail which had forgotten our estonian guides was that at that time the level of the water of the marshes covered with 5cm the majority of boards of walk… it is foot naked in a very fresh water that we were turned over to our van.

Whatever this day was one moment of return to very simple nature, very delicate, very soft, very closed to the image of the estonian rhythm of life.

Finalement, nous avons pris le chemin du retour par une voie se-condaire. Le détail qu’avait oublié nos guides estoniens était qu’à cette époque le niveau de l’eau des marais recouvrait de 5cm la majorité de planches de marche… C’est pied nus dans une eau très fraîche que nous sommes retourné à notre camionnette.

Toujours est-il que cette journée fut un moment de retour à la na-ture très simple, très délicat, très doux, très à l’image du rythme de vie estonien.

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Retour humide à la camionnette

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sources :http://www.plektrumfestival.ee/

http://lab.neongolden.net/

on the counsels of andrews-Junior Kimbembe who was also in estonia one year before me, i took part in few workshops during the Festival of Visual sound organized by the Plektrum association in tallin. the main thematic of this week was VJing. i discovered in detail the concept of the video mix and some applications for it.

My first workshop named ‘VJ school advanced workshop: visual synthesizer’. it was managed by neon Golden.

during this one, i discovered the vi-sual programming language Quartz composer. organized around a construction per blocks (just like the buildings blocks of Virtools), this language specialized in the graphic treatment and graphic render allows rather simply and quickly to obtain interactive productions. i carried out two exercises. the first was to develop a plan in a 3d space which is distorted according to the sound environment perceived by a microphone. the second was to collect by bluetooth signal the presence of cellphones in the room and to reveal the name of each pe-ripheral on a screen, the whole ac-companied by textual animations. in spite of my reserves to launch me on any type of programming, the ludic aspect without pressure of the workshop enabled me to have a good idea of the prospects for this type of creative approaches.

tout type de programmation, l’as-pect ludique et sans pression du workshop m’a permis de me faire une bonne idée des perspectives de ce type d’approches créatives.

Sur les conseils d’Andrews-Ju-nior Kimbembe qui était lui aussi en Estonie une année avant moi, j’ai pris part à des workshops ; dont plusieurs au cour du Festi-val of Visual Sound organisé par l’association Plektrum à Tallin. La thématique principale de cette semaine fut le VJing. J’ai donc dé-couvert dans le détail le concept du mix vidéo ainsi que quelques applications concrètes.

Mon premier atelier se nommait ‘VJ School Advanced workshop: visual synthesizer’. Il était encadré par Neon Golden.

Au cours de celui-ci, j’ai décou-vert le langage de programmation visuel Quartz Composer. Organisé autours d’une construction par blocs (tout comme les buildings blocs de Virtools), ce langage spécialisé dans le traitement et le rendu graphique permet assez simplement et rapidement d’ob-tenir des productions interactives. J’ai réalisé deux exercices. Le premier étant de développer un plan dans un espace 3D qui se distord en fonction de l’ambiance sonore perçue par un micro-phone. Le second était de capter par signal bluetooth la présence des téléphones portables dans la pièce et de faire apparaitre le nom de chacun des périphériques sur un écran, le tout accompagné d’animations textuelles. Malgré mes réticences à me lancer sur

tallinn: pleKtrum FeStival oF viSual Soundtallinn : Plektrum Festival of Visual sound

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Workshop ‘VJ School Advanced workshop: visual synthesizer’ par Neon Goldentallinn: pleKtrum FeStival oF viSual Soundtallinn : Plektrum Festival of Visual sound

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sources :http://lab.neongolden.net/

http://www.beautyparlour.at/

neon goldencollectif VJ’s

neon golden is a collective founded by two artists/designers: stefan Kainbacher (aUt) and tim Guess (aUs). they are well known for their mix intense and coloured based on many video extracts and contents generated by computer. their work calls upon the sensitivity of the spectators to renew the visual experiment.

they build their own tools of expression using visual languages programming combined with peri-pherals like cameras, theremins or turntables. Moreover it happened sometimes that they bases their performances on data collected on internet or on sound streaming. approaching space like an interface and a canvas at the same time, the collective neon golden integrates its installations vigorously into it.

Neon golden est un collectif fondé par deux artistes/designers : Stefan Kainbacher (AUT) et Tim Devine (AUS). Ils sont connus pour leurs mix intenses et colorés basés sur de nombreux extraits vidéo et contenus générés par ordinateur. Leurs travaux font appels à la sensibilité des specta-teurs pour renouveler l’expérience visuelle.

Ils construisent leurs propres outils d’expression à l’aide de langages de programmation visuel combinés à des périphériques d’entré comme des caméras, des thérémines ou des tables de mixage. De plus il leurs arrive de baser leurs performances sur des données collectées sur internet ou du streaming sonore. Abordant l’espace comme une interface et un tableau à la fois, le collectif Neon golden y intègre énergique-ment ses installations.

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Stefan Kainbacher mixant à la Plektrum Club Night au ‘Linnahal’ , Tallin (EST)

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neon goldencollectif VJ’s

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sources :http://www.garagecube.com/modul8/

http://www.vonkrahl.ee/en/akadeemia/galerii/2008/andrew-cohenhttp://www.vimeo.com/2232761

the second workshop in which i took part was named ‘VJ school Beginners workshop : introduction to VJing’ held by taavi ‘’Miisu’’Varm (est)

More general than the precedent, this workshop recount the origins of VJing and offered to handle midi-keyboards configured for a use of the Modul8 software.

Little anecdote, i found later this lecturer, Miisu, as external lecturer in tartu Kõrgem Kunstikool during the seminar Video/art. it was the occasion to speak again of VJing, art, design and the perfectible organization of the estonian school. it also enabled us to go on tallin to attend with him to a conference of andrew cohen named ‘new enlightenment’ (where unfortunately i felt asleep quickly … the fault to a well wash down meal the day before with nicolas Boillot, Miisu, and some other friends. nobody is perfect…).

Le second atelier auquel j’ai par-ticipé avait pour nom ‘VJ School Beginners workshop : introduction to VJing’ tenu par Taavi ‘Miisu’ Varm (EST)

Plus général que le précédent, ce workshop retraçait les origines du VJing et offrait la possibilité de manipuler des claviers midi configurés pour une utilisation du logiciel Modul8.

Petite anecdote, j’ai retrouvé plus tard ce conférencier, Miisu, comme intervenant externe à la Tartu Kõrgem Kunstikool au cours du séminaire Vidéo/art. Ce fut l’occasion de reparler de VJing, d’art, de design et de l’orga-nisation perfectible de l’école estonienne. Il nous permit aussi d’aller sur Tallin assister avec lui à une conférence d’Andrew Cohen ayant pour thématique ‘Nouveaux éclaircissements’ (où malheureusement je m’endormis rapidement… la faute à un repas bien arrosé la veille avec Nicolas Boillot, Miisu, et d’autres amis. Personne n’est parfait…).

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Plektrum Club Night et performance de Neon Golden

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sources :http://www.varmstudio.com/

Miisu is a multimedia artist / designer from estonia. He is the founder of Varm studio specialized in animation and graphic design. He is also one very active dJ and VJ in estonia.

Miisu est un artiste / designer multimédia estonien. Il est le fondateur du studio Varm Studio spécialisé dans l’animation et le design graphique. Il est aussi en outre un DJ et VJ actif en Estonie.

taavi ‘miiSu’ varmartiste / designer multimédia

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Taavi ‘Miisu’ Varmtaavi ‘miiSu’ varmartiste / designer multimédia

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sources :http://www.wj-s.org/

http://joy.nujus.net/w/http://www.roquigny.info/

http://www.dokidoki.fr/ http://sakasama.net/

http://www.selfpassage.org/

(*mais si vous savez ! le ‘Doc’ qui accompagne Marty McFly dans ‘Retour vers le futur’ !)

(*you know ! ‘the doc’ which accompanies Marty McFly in ‘Back to the Future’!)

actor active and conscious of his own education. that consolidated me in the idea that it was excluded that i stay passive during these six months.

during the Festival off Visual sound i also had the possibility of disco-vering the activities of four French artists: Jerome Joy, anne roqui-gny, sylvie astie and anne Laforet coming each of us to present their works. Following what, they made a demonstration of their collaborative project ‘’WJ-s’’, an application for mixing some web contents (a solu-tion of multi-screens mix of various HtML pages and streaming).

one of the lecturers who marked me the most was otto Von Busch. Philosopher / theorist of the picture and more especially of the fashion images. Using concrete examples, photography entered in the history, he gives us his reflections on the power of the fashion. He insists more especially on the diversions, personalization of appearing like a form of social activism. His crazy side, out-standard, kind of dr. emmett Lathrop Brown* of the fashion plays enormously in his favour. nevertheless, his way of thought remains always coherent. i had besides the pleasant surprise to discover that his work is under creative content license and down-loadable for free on internet.

this festival was for me a capi-tal stage in my voyage. it seems established that each of us can forge his own culture, his own knowledge, his own ideas outside school system (Luckily!) but it is always extremely gratifying to be an

pres connaissances, son propre savoir hors système scolaire (heu-reusement d’ailleurs !) mais il est toujours extrêmement gratifiant d’être un acteur actif et conscient de sa propre éducation. Cela m’a conforté dans l’idée qu’il était exclu que je reste passif au cours de ces six mois.

Au cours du Festival of Visual Sound j’ai aussi eu la possibi-lité de découvrir les activités de quatre artistes français : Jérome Joy, Anne Roquigny, Sylvie Astie et Anne Laforet venant chacun présenter leurs travaux. A la suite de quoi, ils firent une démons-tration de leur projet commun ‘WJ-s’, une application de mix de contenu web (une solution de mix multi-écrans de pages html et streaming divers).

L’un des conférenciers qui m’a le plus marqué fut Otto Von Busch. Sorte de philosophe-théoricien de l’image et plus spécialement des images de modes. A l’aide d’exemples concrets, de pho-tos entrées dans l’histoire, il nous donne ses réflexions sur le pouvoir de la mode. Il insiste plus spécialement sur les détour-nements, les personnalisations du paraître comme forme d’ac-tivisme social. Son côté barré, hors-norme, sorte de Dr Emmett Lathrop Brown* de la mode joue énormément en sa faveur. Néan-moins, son chemin de pensée reste toujours cohérent. J’ai eu d’ailleurs l’agréable surprise de découvrir que ses travaux sont sous licences libres et téléchar-geables gratuitement sur internet.

Ce festival fut pour moi une étape capitale dans mon voyage. Il semble acquit que chacun peut se forger sa propre culture, ses pro-

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Projet WJ-s

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Moi et ‘Miisu’ après la conférence d’Andrew Cohen

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sources :http://www.saaremaa.ee/

carnet de bord : Saarema (eStonie)Log book: saarema (estonia)

it is on a blow of head that we deci-ded with nicolas to leave for visiting the island of saarema. We leave early in the morning, we stopped in Pärnu at midday, an estonian seaside resort. We succeeded in hanging a ferry at the very last mi-nute in direction of the island. and it is late in the evening that we arrived at the hostel of Kuressare

once on the spot we have make the turn of the island in the car, losing us voluntarily in forest roads, going along the wild coast, visiting an old soviet observation tower (more or less protected). typical de-tail, along the beaches, the inhabi-tants of the island took for practice to set up mountains of stones. We also contributed ourselves to this habit with our own monument.

at the end of this court week end, we returned in tartu by night, slightly tired, but happy to have discovered one of the areas with more character of estonia.

C’est sur un coup de tête que nous avons décidé avec Nicolas de partir visiter l’ile de Saarema. Parti tôt le matin, nous nous som-mes arrêtés à Pärnu, sorte de sta-tion balnéaire estonienne, le midi. Nous avons réussi à accrocher un ferry à la toute dernière minute en direction de l’ile. Et c’est tard le soir que nous sommes arrivés à l’auberge de jeunesse de Kures-sare

Une fois sur place nous avons fais le tour de l’île en voiture, nous perdant volontairement dans des chemins forestiers, longeant la côte sauvage, visitant une ancienne tour de guet sovié-tique (plus ou moins sécurisée d’ailleurs). Détails typique, le long des plages, les habitants de l’île ont pris pour habitude d’ériger des montagnes de galets. Nous avons-nous aussi contribué à cette coutume avec notre propre monument.

Ce cour week end passé, nous sommes rentré à Tartu de nuit, légèrement fatigué, mais heu-reux d’avoir découvert l’une des régions avec les plus de caractère d’Estonie.

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Nicolas en pleine incantation pour que notre chef d’oeuvre ne s’éffondre pascarnet de bord : Saarema (eStonie)Log book: saarema (estonia)

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Moi à l’extrême nord de Saarema

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sources :http://www.zavood.ee/

pathetic, the environment cordial and the waitresses of pleasant company, you are sure to transform this place as an implicit meeting point.

the estonians being is rather re-served and discrete by nature, but human above all, it was very inte-resting of see them starting smiling and to discuss their culture around a first vodka glass. in the same way i adored to listen to them speaking about their ‘tiny but adorable’ esto-nia drinking my second glass. What is more?! When at my third glass we improvised a debate about the influence of aBBa on the music of tartu. annnnd the forth glass toooo the heaaalth of my flatmate! isn’t it nico?! tervisekseuu !

[…]

it was a very very good place… We will be back there !

My report would be extremely incomplete without get onto the subject of Zavood. Zavood is a bar. curiously, in russian that means ‘factory’. i must acknowledge to have been a good conscientious workman. i ever had a delay. Best manufacture of good mood of tartu, this bar is probably one of the best memories than i will remember of estonia. Zavood does look like friendly, it hides itself in a small dark lane, the first time someone des-cends there with fear to come out from it staggering with new friends transitory or not. it is over there that i took evening courses of estonian language. i conscientiously worked them at least once per week, not less! ‘the foreign language should be practiced!’ said an english teacher. i discovered the joy of the ‘terviseks!’(‘Health!’) launched to all. For a new friend, it is a good idea to add ‘tervis sulle, seks mule!’ (‘Health for you, sex for me!’). i quickly understood the meaning of ‘raisk!’, ‘Putsi!’ and ‘Vittu!’. they are not delicate words to use in the presence of estonians people, and especially estonian girls. However all is retrievable, a sincere smile accompanied with a splendid ‘Ma armastan sind’ (‘i love you’) always catches up with the blow. You must also understand that tartu, by being a small agglomeration and its statute of students city, generates considerable souls in search for relaxation. When moreover, alcohol is not expensive, the owner sym-

rattrape toujours le coup. Ce qu’il faut comprendre c’est que Tartu, de part sa petite agglomération et son statut de ville étudiante, génère bon nombre d’âmes en recherche de détente. Quand en plus, les consommations ne sont pas chères, le patron sympa, l’ambiance chaleureuse et les serveuses d’agréable compagnie, vous êtes sur d’en faire un point de rendez-vous implicite.

Les Estoniens étant plutôt réser-vés et discrets de nature, mais humain avant tout, il était très in-téressant de les voir se dérider et discuter de leur culture autour du premier verre de vodka. De même j’ai adoré les écouter parler de leur ‘minuscule mais adorable’ Es-tonie buvant mon deuxième verre. Que dire quand, audour du troiziè-meu verre, nous avons impreuvizé une discuzion sur l’invluence de ABBA zur la musique de Tartou. Et puuuis le 4ème verreu à la zanté de mon colloc’ ! Hein Nico Touf ! Tervisekseuu !

[…]

Z’été vrèment dré dré bien… On r’viendraa !

Mon mémoire serait extrêmement incomplet sans aborder le sujet du Zavood. Le Zavood est un bar. Etrangement, en russe cela signifie ‘’usine’’. Je dois avouer avoir été un bon ouvrier conscien-cieux. Je n’ai jamais eu un retard. Meilleurs usine de bonne humeur de Tartu, ce bar est probablement l’un des meilleurs souvenirs que je rapporterai d’Estonie. Le Zavood ne paye pas de mine, il se cache dans une petite ruelle sombre, on y descend la première fois avec méfiance pour en ressortir titubant avec de nouveaux amis éphé-mères ou non. C’est là-bas que j’ai pris des cours du soir d’esto-nien. Je les ai travaillés conscien-cieusement au moins une fois par semaine, pas moins ! ‘Les langues vivantes pour les maîtriser, il faut les pratiquer !’ disait une pro-fesseure d’anglais (irlandaise de surcroit). J’ai découvert la joie du ‘Terviseks!’ (‘Santé !’) lancé à tout va. Pour un nouvel ami, il est de bon ton d’ajouter ‘Tervis sulle, seks mulle !’ (‘Santé pour toi, Sex pour moi !’). Ce n’est pas parce que l’on voyage un peu partout en Europe qu’on en perd le nord. A côté de ça, j’ai vite compris le sens de ‘Raisk !’, ‘Putsi !’ et ‘Vittu !’’. Ce ne sont pas des mots délicats à utiliser en présence d’esto-niens, et plus particulièrement d’estoniennes. Cependant tout est rattrapable, un sourire sincère accompagné d’un magnifique ‘Ma armastan sind’ (‘Je t’aime’)

tartu : le zavoodtartu : the Zavood

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Légère fatigue perceptibletartu : le zavoodtartu : the Zavood

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Nicolas a toujours sut bien s’entourer

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after a few week within the school, i was able to encircle how would be held the whole of the six-month period. Unfortunately, my hopes concerning the quality of teaching disappeared gradually.

indeed, many details compromises a beginning however promising. nicolas Boillot and me were at some moments the only students in courses (in spite however of an assiduity less regular than in France). i was deafened to hear certain professors resigned to the point not to give too much tasks to the pupils by fear of never receiving any complete work.

this kind of detail nibbled gradually my motivation for my school work. From this point i was not hopping to have some exceptional expe-rience from there. this is why i fixed myself for objective to find elsewhere the experiments which was missing to me.

Après quelques semaine au sein de l’école, j’étais en mesure de cerner comment se déroulerait l’ensemble du semestre. Malheu-reusement, mes espoirs concer-nant la qualité de l’enseignement disparurent petit à petit.

En effet, de nombreux détails ont entachés un début pourtant prometteurs. Nicolas Boillot et moi nous sommes retrouvés à un certain nombre de reprises comme uniques étudiants en cours (en dépit pourtant d’une as-siduité en deçà de celle que l’on a en France). J’ai été abasourdi d’entendre certains professeurs résignés au point de ne pas donner de trop ‘’grosses’’ tâches aux élèves de peur qu’aucun ne réalise le travail.

Ce type de détail a grignoté petit à petit ma motivation pour mon travail scolaire. J’en suis arrivé au point de ne plus rien espérer d’exceptionnel par ce biais là. C’est la raison pour laquelle je me suis fixé pour objectif de trouver ailleurs les expériences qui me faisait défauts.

tartu Kõrgem KunStiKool : au quotidientartu Kõrgem Kunstikool : daily

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Un rythme particulier

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tartu Kõrgem KunStiKool : au quotidientartu Kõrgem Kunstikool : daily

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sources :http://www.genklubi.ee/

Wishing to discover another uni-verse, i have make steps to bring my assistance in some manner that it can be to an artist or collective of artists. during one evening in Ge-nialistide Klubi (the equivalent of the nantes Places single with tartu), a friend spoke to me about a perfor-mance which was to proceed a few weeks later. i knew only the general ideas of this one. i knew that it was a performance of group, that it was held near tartu and that it lasted 48h. i thus sent my candidature by internet at an address internet that someone give to me.

once my inscription accepted, i was invited to a conference organized by the artist Mike Hentz and the association ‘Moks’ which lodged and financed the perfor-mance. the purpose of this mee-ting was to introduce the people in charge of this production.

Souhaitant découvrir un autre univers, j’ai fais des démarches pour apporter mon aide de quel-que manière qu’il soit à un artiste ou collectif d’artistes. Au cours d’une soirée au Genialistide Klubi (l’équivalent du Lieux Unique nantais à Tartu), une connaissance m’a parlé d’une performance qui devait se dérouler quelques se-maines plus tard. Je ne connais-sais que les grandes lignes de son déroulement. Je savais que c’était une performance de groupe, qu’elle se déroulait à proximité de Tartu et qu’elle durait 48h. J’ai donc envoyé ma candidature par internet à une adresse internet que l’on m’a fourni.

Une fois mon inscription prise en compte, je fus invité à une confé-rence organisée par l’artiste Mike Hentz et l’association ‘Moks’ qui hébergeait et finançait la perfor-mance. Cette rencontre avait pour but de présenter les responsables de cette production.

perFormance : ‘Klima’ à mooSte (eStonia)Performance: ‘Klima’ at Mooste (estonia)

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La ville de Mooste à 40km de TartuperFormance : ‘Klima’ à mooSte (eStonia)Performance: ‘Klima’ at Mooste (estonia)

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moKScentre artistique

sources :http://moks.ee/

Moks is defined as being an artistic center and of social practice. it is located in the rural district of Mooste at 40 kilometers at the south-east of tartu and at 20 km of the russian border. it is a preserved space of free expression without any pressure. it was open in 2001 like local and international organi-zation devoted to research in the fields of art and environment in the postsovietic context. it takes seat in one of the dependences rehabili-tated of the old manor of Mooste. the principal activities of Moks are a program of residence of artists throughout the year, a summer symposium of on art, workshops for artists and young people, supplying an artistic and dynamics blog and many other secondary projects. the principal instigators of this center are evelyn Müürsepp (artist est) and John Grzinich (artist Usa) about which i would speak later during the paragraph on ‘noYear event’.

Moks se définit comme étant un Centre artistique et de pra-tique sociale. Il est situé dans la commune rurale de Mooste à 40 kilomètres au sud-est de Tartu et à 20 km de la frontière russe. C’est un espace de libre expres-sion préservé de toute pression. Il fut ouvert en 2001 comme organisme local et international consacré à la recherche dans les domaines de l’art et de l’environ-nement dans le contexte post-soviétique. Il prend place dans l’une des dépendances réhabilité du vieux manoir de Mooste. Les principales activités de Moks sont un programme de résidence d’artistes tout au long de l’année, un symposium d’été sur l’art, des workshops d’artistes et de jeunes, l’alimentation d’un blog artistique dynamique et de nombreux autres projets secondaires. Les princi-paux instigateurs de ce centre sont Evelyn Müürsepp (artiste EST) et John Grzinich (artiste USA) dont je parlerais plus tard au cours du paragraphe sur le ‘NoYear Event’.

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Moks à Mooste (EST)moKScentre artistique

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sources :http://www.mikehentz.com/

Mike ‘andrew’ Hentz is an swiss-american artist born in 1954 in the new Jersey. it is difficult, or impos-sible, to summarize the career, the personality and the philosophy of this artist in only one paragraph. nevertheless, i can summarize his work by qualifying him as a poly-media artist, working as well with graphic supports, music, and video as with performances. it is interes-ting to notice that he had taught in some school like the academy of art of Hamburg (deU), with the F+Fschool of Zurich (scH) and with the academy of art of stuttgart (deU). this artist is a sympathe-tic strapping unforeseeable man, curious, joker, pedagogic, charis-matic.

if i have to remember only one of this work i will quote the perfor-mance ‘Why did you like? What is your relation to art?’(1978). Mem-bers of the public were arrested one by one, bound then questioned on their relation with art and why they have decided to do this action to come to this performance.

Mike ‘Andrew’ Hentz est un artiste américano-suisse né en 1954 dans le New-Jersey. Il est difficile, voir impossible, de résumer la car-rière, la personnalité et la philoso-phie de cet artiste hors norme en un seul paragraphe. Néanmoins, je peux résumer ses travaux en le qualifiant d’artiste polymédia, tra-vaillant aussi bien à des supports graphiques, musicaux, vidéos qu’à des performances. Il est à noter qu’il a enseigné entre autres écoles à l’Académie d’Art de Hambourg (DEU), à la F+F School de Zürich (SCH) et à l’Académie d’Art de Stuttgart (DEU). Cet artiste est un sympathique gaillard imprévisible, curieux, rigolard, pédagogue, charismatique.

Si je ne devais retenir que trois de ces travaux je citerai ‘‘Why did you come ? What is your relation to art ?’ (1978). Les membres du public était arrêtés un par un, ligotés puis questionné sur leur re-lation à l’art et pourquoi ils avaient intenté l’action de venir à cette performance.

miKe ‘‘andrew’’ hentzartiste polymédia

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miKe ‘‘andrew’’ hentzartiste polymédia

sources :Travaux de Mike Hentz

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i will try to deliver my feelings to you in a chronological course (incom-plete unfortunately) of this perfor-mance.

i arrived at Mooste at the beginning of the evening accompanied by taavi and some unknown. once the doors of the residence cros-sed, in front of me, in the reception room, were other quiet participants eyes closed or slightly anxious. the organizers played a strange melody using the strident vibra-tions of a saw and its bow rhythm by metal rattlings of objects. this introduction put me directly into ambiance. rather careful by nature, i was discretely waiting to see what will occur then. after half an hour of ‘relaxation’ in this atmosphere, i was invited to discover the rooms where i was going to pass the nearest 48h.

a room was devoted to the body expression, the second to the graphic expression, two dormi-tories offered necessary spaces of intimacies, a common kitchen and two showers composed also the building. if i take the time to describe these spaces it is that they had a whole an importance at one time or another during activities which i followed.

Je vais tenter de vous livrer mes sensations et un déroulement chronologique (incomplet malheu-reusement) de cette performance.

Je suis arrivé à Mooste en début de soirée accompagné de Taavi et de quelques inconnus. Une fois les portes de la résidence franchie, devant moi, dans le hall d’accueil, se trouvaient d’autres participants silencieux les yeux clos ou légèrement inquiets. Les organisateurs jouaient une mélo-die étrange à l’aide des vibrations stridentes d’une scie et de son archet rythmé par des cliquetis d’objets métalliques. Cette intro-duction me mis directement dans l’ambiance. Plutôt prudent par nature, je me fis discret attendant de voir ce qui se passera ensuite. Après une demi-heure de ‘relaxa-tion’ dans cette atmosphère, je fus invité à découvrir les pièces où j’allais passer les prochaines 48h.

Une salle était consacrée à l’ex-pression corporelle, la seconde à l’expression grvaphique, deux dortoirs offraient les espaces d’intimités nécessaires, une cui-sine commune et deux douches composait le reste du bâtiment. Si je prends le temps de décrire ces espaces c’est qu’ils eurent tous une importance à un moment ou un autre au cours des activités qui suivirent.

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Débat créatif

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Salle d’expression graphique

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tion’s meeting. Youngest person of the participants, i had the aim to manage the gushing of the extra-vagant ideas, finding ten compro-mises at the minutes, seeking not to let me submerge by the positive pressure of the group. i confess to be completely disabled but smiling vis-à-vis this situation. We thus celebrated not-christmas of santa Mike Hentz. We also played football match in wood while gathering mushrooms, run hysterical around the residence while clapping in our hands, burning memories which we want to forget, creating a musical tune evolutionary and collective, etc. to conclude this performance, we decided to remain one night more in Mooste to celebrate these 48h of creativity without another goal that to develop a sensory ex-periment. it is in addition on this oc-casions that i experienced my first estonian sauna, passably drunk with vodka, officially naked, indiffe-rently mixed, in a room overheated at 110° to end up plunging in a cold lake. it was a very pleasant cultural experiment!

Presentations of the dozen parti-cipants (more one: a chicken…) done, we allotted ourselves titles of nobilities and took habit to chal-lenge us with all the courtesy which our provisional row required. this linguistic artifice had, in my opinion, vocation to pose the bases of the respect necessary to good rela-tionship between us. Later, we Have organized all the activities for the next 48h and also the tempori-sation with the responsibility to be at one moment ‘’the clock’’ (each of us has had at one moment to express the clock by multiple cries, noises, howl, etc). What happens next is rather vague in my memo-ries; nevertheless we had invaded the room of graphic expression of personal pictorial pattern. during the meal, the participants did each one their turn a toast in various forms (poetic, comic, political, that i still know), each one of them concluded by a melody and rhyth-mic hubbub from cries, percussions and various songs. the following day was then mainly devoted with to the execution of a system where one by one we had to play jew’s harps, to dance on an imaginary music, to howl worst possible in-sanities, to take frozen showers, to hypnotize themselves by drawing circles, to have a break, to make turning plates on the ground, etc. the next day enabled us to invent the group activities which we wish to try out. i was literally obliged to take the direction of the organiza-

der une pause, faire tourner des assiettes sur le sol, etc. Le jour suivant nous permis d’inven-ter nous même les activités de groupes que nous souhaitions expérimenter. Je me suis d’ailleurs fait littéralement imposer la direction du conciliabule d’orga-nisation. Moi, le plus jeune des participants, me suis retrouvé à gérer le jaillissement des idées extravagantes, trouvant dix com-promis à la minutes, cherchant à ne pas me laisser submerger par la pression positive du groupe. Je confesse avoir été totalement désemparé mais souriant face à cette situation. Nous avons ainsi fêté le non-Noël de Santa Mike Hentz. Nous avons aussi joué au football dans les bois tout en cueillant des champignons, couru hystérique autours de la résidence en tapant dans nos mains, brûlant des souvenirs que nous voulons oublier, créant un airs de musique évolutifs collectifs, etc. Pour conclure cette performance, nous avons décidé de rester une nuit de plus à Mooste pour fêter ces 48h de créativité sans autre but que développer une expérience sensorielle. C’est par ailleurs à cette occasions que j’expérimen-tais mon premier sauna estonien, passablement enivré à la vodka, officiellement nu, indifféremment mixte, dans une salle surchauf-fée à 110° pour finir par plonger dans un lac gelé. C’était une très agréable expérience culturelle!

Les présentations de la douzaine de participants (plus une poule…) faites, nous nous sommes attri-bués des titres de noblesses et prirent coutume de nous inter-peller avec toute la politesse que nécessitait notre rang provisoire. Cet artifice linguistique avait, selon moi, vocation à poser les bases du respect nécessaire à de bons rapports entre nous. S’en suivi l’organisation des activités des 48h ainsi que le cadençage temporel via l’assignation de la responsabilité de ‘‘l’horloge’’ (chacun notre tour nous devions rythmer l’avancement de l’heure 24/24 par de multiples cris, bruits, hurlement, etc.). La suite des évènements est assez flou dans mes souvenirs, néanmoins nous nous sommes retrouvés à envahir la salle d’expression graphique de motifs picturaux personnels. Au cours du repas, les participants firent chacun leur tour un toast sous diverses formes (poé-tiques, comiques, politiques, que sais-je encore), chacun d’entre eux conclus par un brouhaha mélodique et rythmique de cris, percussions et chants divers. La journée du lendemain fut quand à elle principalement consacré a un l’exécution d’un système où l’on devait tour à tour jouer de la guimbarde, danser sur une mu-sique imaginaire, hurler les pires insanités possibles, prendre des douches glacées, s’hypnotiser à dessiner des cercles, s’accor-

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Extraits des 48h de la performance ‘Klima’

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sources :http://www.genklubi.ee/

http://moks.ee/site/pmwiki.php?n=Liveart.KLiiMa

Mike Hentz Works 4 – salon Verlag Köln 1999 par Mike Hentz et Ludwig seyfarth

real film’ with a controlled internal rhythm. in spite of the elements of the mise en scène and the real acting people, Klima refers less to theatrical rules than to the rules of musical composing, a score which makes precise suggestions for im-provisation. the musical element is essential […]. the ritual element of Klima is not connected to a singular art form. Hentz works with social forms. He wants us to experience people, objects, spaces, situa-tions in their own, time and space. therefore here neither we find an ‘audience’ in the traditional sense, no actors separated from the au-dience. there are only ‘participants’ which act together as a ‘group’.’

this event helped me to be more aware of the brittleness of a good climate of inventiveness as one we can have in a design project. Many equivalences make me realized that in this precise case, the principles can and must be applied in a team of designer: the belief, the free ex-pression, the right to the error, and over all the unbridled but controlled creativity. From art to methodology of project, there is only one step.

Here an adapted French transcrip-tion of the made description of the Klima performance by the artist:

‘[…]in these projects based on continuous processes, art is under-stood as ‘work’, thought it is not opposite to leisure […] Klima poses rules, creates a framework. this framework conditions and ‘forces’ the participants into a similar way of perception as traditional, formally defined art works.[…] the fact that Hentz often exposes participants to prolonged enclosed seclusion was criticized in the seventies as a deprivation of personal liberty and fascist behaviour. For him seclu-sions are necessary because they allow to develop socially not ac-cepted situations under laboratory conditions, as external influences could easily affect the Klima. the uninitiated often cannot detect the virtuosity of the mise en scène in a klima event. it consists of measu-red doses of a wealth of impres-sions,[…] as ‘a fluid process’ or ‘

Klima. Le non-initié souvent ne peut pas détecter la virtuosité de la mise en scène d’un évè-nement Klima. Cela consiste en des doses contrôlées de riches émotions […] comme un ‘proces-sus fluide’ ou un ‘vrai film’ avec un rythme interne contrôlé. En débit des éléments de mise en scène et des vrais figurants, Klima réfère moins aux règles théâtrales qu’aux règles de la composition musicale, un résultat qui offre des occasions pour l’improvisation. L’élément musical y est essen-tiel […]. Le rituel de Klima n’est pas connecté à une forme d’art singulière. Hentz travail avec des formes sociales. Il nous veut pour expérimenter les gens, les objets, l’espace, les situations dans leur propre temps et atmosphère. Par conséquent, ici ni nous ne trou-vons une ‘audience’ au sens tra-ditionnel du terme, ni les figurants ne se séparent de l’audience. Il y a uniquement des ‘participants’ qui agissent ensemble comme un ‘groupe’.’

Cette évènement ma fait prendre conscience de la fragilité d’un bon climat d’inventivité comme on peut le retrouver dans un projet design. De nombreuses équiva-lences me font réaliser que dans ce cas précis, des principes peu-vent et doivent être appliqué au cœur d’une équipe de designer : la confiance, la libre expression, le droit à l’erreur, et par-dessus tout la créativité débridée mais contrô-lée. De l’art à la méthodologie de projet, il n’y a qu’un pas.

Voici une transcription française adaptée de la description faite de la performance Klima par l’artiste :‘Le projet Klima est un projet basé sur un processus continu, l’art est compris comme ‘travail’ à travers duquel n’est pas opposée la notion de loisir […] Klima poses des règles, créé un système. Ce système conditionne et engage les participants dans une logique de perception similaire à une traditionnelle et formellement définie œuvre d’art. […] Le fait que Mike Hentz souvent expose les participants à un enfermement prolongé fut critiqué dans les années 70 comme une privation de liberté personnelle et un com-portement fasciste. Pour lui, ces réclusions sont nécessaire parce qu’elles permettent de développer des situations socialement non acceptées dans des conditions de laboratoire, une influence externe pourrait facilement affecter le

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extrait des 48h de la performance ‘Klima’

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sources :http://www.

*invasion du nord de la Géorgie par la Russie été 2008

* russian invasion of the north of Georgia in 2008

Why going to russia? to leave eu-rope, to confront myself against this enormous country, full with contra-diction, attracting as alarming. the name of russia resounds full with historical connotation such as ‘tsars’, ‘the Ussr’, ‘soviet’, ‘Gagarin’, ‘Vladimir Putin’ and more recently ‘Georgia’. there is well enough reason to try this adven-ture. the steps are rather simple, a request for a Visa (invoiced 75€) and a valid passport are enough to enter in russia.

For this voyage, we made com-mon team with anne-cecile Pally and Paul Vaugoyeau. the starting point was the tallin capital. We then travelled by a bus for 8h in direction of saint Petersburg. the crossing of frontiers was done without too much problem in spite of our inca-pacity to read the cyrillic alphabet.

Pourquoi aller en Russie ? Pour quitter l’Europe, pour se confron-ter a ce pays énorme, plein de contradiction, aussi attirant qu’effrayant. Le nom de la Russie résonne pleins de connotation historique tel que ‘Tsars’, ‘URSS’, ‘Soviétique’, ‘Gagarine’, ‘Poutine’ et plus récemment ‘Géorgie’. Voila bien assez de raison pour tenter l’aventure. Les démarches sont assez simples malgré tout, une demande de Visa (facturée 75€ tout de même) et un passeport valable suffisent pour entrer en Russie.

A l’occasion de ce voyage, nous avons fait équipe commune avec Anne-Cécile Pally et Paul Vau-goyeau. Le point de départ était la capitale Tallin. Nous avons alors pris un bus pour 8h de trajet en direction de Saint Petersburg. Le passage de la frontière se fit sans trop de problème malgré notre in-capacité à lire l’alphabet cyrillique.

carnet de bord : Saint peterSburg, moScou (ruSSie)Log book : saint Petersburg, Moscow

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screenshots de la vidéo réalisé en russie

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carnet de bord : Saint peterSburg, moScou (ruSSie)Log book : saint Petersburg, Moscow

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sources :http://www.hermitagemuseum.org/

http://www.mariinsky.ru/en

the town of saint Petersburg is close to the spirit of the large european capitals. it had the role to be some kind of bridge between russia and europe. that feels in the style of the city.

We reserved tickets for a represen-tation of traditional but prestigious ‘the swan Lake’ to the Mariinsky theatre. We also ate russian spe-cialities in a restaurant close to this same theatre where during the meal the waiters sang russian songs. We also had the occasion to visit the museum of the Hermitage, old exceptional palate reconverted in museum not less exceptional. the amateurs of Van Gogh, raphaël, Gauguin, renoir, de Vinci and ano-ther cézanne, will be filled.

La ville de Saint Petersburg est proche de l’esprit des grandes capitales européennes. Elle avait d’ailleurs pour vocation à être un pont entre la Russie et l’Europe. Cela se ressent dans le style de la ville.

Nous avons réservé des billets pour une représentation du classique mais prestigieux ‘Lac des cygnes’ au théâtre Mariinsky. Nous avons aussi mangé des spé-cialités russes dans un restaurant proche de ce même théâtre où pendant le repas les serveurs chantèrent des chants russes. Nous avons aussi eu l’occasion de visiter le musée de l’Ermi-tage, ancien palais exceptionnel reconverti en musée non moins exceptionnel. Avis aux amateurs de Van Gogh, Raphaël, Gauguin, Renoir, De Vinci et autre Cézanne, vous serez comblé.

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L’Ermitage à Saint Petersburg (RUS)

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Le théatre Mariinsky

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can imagine. We decided to visit the Lenin mausoleum. We have to lighten us of any object able to take photography and other objects. a passage in front of russian guards, in a security door, and we had the right to enter this pyramidal buil-ding. after having crossed 9 guards in the corridor, we faced the Lenin body: imposing, religiously lengthe-ned under glass. the scenography functions perfectly! in 2 minutes of expeditious visit, by trailing feet to benefit from it a maximum, we perceived the russian worship for its leaders.

in order to join Moscow, we have decided to travel in a night train in 3rd class (the less expensive possible…). completely lost in a coach, we did not have any idea of the place where to install us. at this moment an imposing russian mom has taken our tickets nicely and indicated us our places, offered us something to drink, some candies and i confess it: she made our bed! (a mother remains a mother!). she and her 23 year old son not less imposing came from saint Peters-burg and returned in the south of russia. outstanding fact, the son had been in the middle of the Geor-gian conflict. He showed us on his cellphone the video of a hundred tanks missile launcher making fire, knackered russian soldiers resting on the edge of the road, a Georgian prisoner terrorized crying like a child under the blows and the laughs of russian soldiers. We did not dare to ask question about his opinion on the conflict preferring to pre-serve the memory of this generous mother and her son.

Moscow proved to be in accord with the image of what you can await from a megalopolis. an enormous gathering of buildings, boulevards, subways, gigantic places, and of course the Kremlin. the visit of the Kremlin is unavoida-ble; the beauty of the postsovietic monuments is the worth turning. in the same way the red place is as grandiloquente as what everyone

De même la place rouge est aussi grandiloquente que ce que l’on peut imaginer. Nous avons décidé de visiter le mausolée de Lénine. Nous avons du nous délester de tout objet capable de prendre des photos et autres objets douteux. Un passage devant des gardes russes, sous un portique, nous voici face à l’entré de cet édifice pyramidal. Après avoir croisés 9 gardes droit comme des ‘i’ dans le couloir, nous avons fait face à la dépouille momifiée de Lénine: imposante, religieusement allongée sous verre. La mise en scène fonctionne parfaitement ! En 2 minutes de visite expéditive, en traînant des pieds pour en profiter un maximum, nous avons perçu l’adoration russe pour ses dirigeants.

Afin de rejoindre Moscou, nous avons décidez de prendre un train couchette en 3ème classe (à savoir, le moins chère possible…). Totalement perdu dans un wagon, nous n’avions aucune idée de l’endroit où nous installer. C’est alors qu’une imposante maman russe nous pris nos tickets genti-ment et nous indiqua nos places, nous offrit à boire, des bonbons et je le confesse, nous fit nos lit (une mère reste une mère !). Elle et son non moins imposant fils de 23 ans venait de Saint Petersburg et ren-traient dans le sud de la Russie. Fait marquant, le fils avait été en plein cœur du conflit géorgien*. Il nous montra sur son téléphone portable des vidéos d’une centai-ne de chars lance-missiles faisant feu, de soldats russes exténués se reposant sur le bord de la route, d’un prisonnier géorgien terrorisé pleurant comme un enfant sous les coups et les rires de soldats russe. Nous n’avons pas osé poser de question sur son avis sur le conflit préférant conserver le souvenir de cette mère et son fils accueillant.

Moscou se révéla être à l’image de ce qu’on peut attendre d’une mégalopole. Un énormissime regroupement d’immeubles, de boulevard, de métro, de places énormes, et bien sur du Kremlin. La visite du Kremlin est imman-quable, la beauté des monuments postsoviétiques vaut le détour.

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La cathédrale saint Basile à notre arrivée à Moscou à 6h00 (rUs)

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Mausolée de Lénine sur la Place Rouge devant le Kremlin

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sources :http://www.russia.fr/

http://www.ambafrance-ru.org

it is totally tired that we began the return travel to riga. We did not have the choice of the desti-nation for the return. indeed if we did not leave the country before our visa expiration date we would have been illegally present on the russian ground. thus 12h of bus to return to europe in riga, follow-up of 10h of waiting then 3h of bus of return for tartu came to end from us.

C’est fatigué que nous avons attaqué le voyage du retour en passant par Riga. Nous n’avions pas le choix de la destination pour le retour. En effet si notre visa arrivait à expiration avant que nous n’ayons quitté le pays nous aurions eu des soucis au passage de la frontière n’étant plus légalement présent sur le sol russe. Ainsi 12h de car pour reve-nir en Europe à Riga, suivi de 10h d’attente puis 3h de bus de retour pour Tartu vinrent à bout de nous.

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Le Goum à Moscou (Gigantesque galerie commerciale)

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after Klima, i stay in contact with John Grzinich and evelyn Müür-sepp. For the new year, they invited me to take part in one second performance. Less official than the first one, this event consisted some kind of anti-new year (from where the name of “” noYears event’ ‘).

A la suite de Klima, j’ai conservé contact avec John Grzinich et Evelyn Müürsepp. A l’approche de la nouvelle année, ils m’ont invité à participer à une seconde per-formance. Moins officielle que la première, cet évènement consis-tait en une sorte d’anti-premier de l’an (d’où le nom de ‘’NoYear Event’’).

perFormance : ‘’noyear event” à mooSte (eStonie)Performance : ‘noYear event’ at Mooste (estonia)

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perFormance : ‘’noyear event” à mooSte (eStonie)Performance : ‘noYear event’ at Mooste (estonia)

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sources :http://maaheli.ee/main/

John Grzinich is an american artist born in the state from new York in 1970 which saw and work in estonia. since the beginning of the nineties, he works mainly with the sound and the video but it also sometimes happens to him to use photography. He is in addi-tion one of the instigators of the Moks center. John tried out many sound generation approaches. that goes from the construction of instruments […] and the capture of acoustic phenomena […] outside with the digital multi-tracking and sound manipulation. the composi-tions which result from it are often […] permutations of long durations […] evolutionary of a series of sound sources. these sources can concentrate on different properties of sound instigation and emanation that can range from the textural animation of inanimate objects or an open-air mechanical noise field to overtone resonances from a set of wires stretched across a room.

John Grzinich est un artiste américain né dans l’état de New York en 1970 qui vit et travail en Estonie. Depuis le début des années 90, il travaille principale-ment avec le son et la vidéo mais il lui arrive aussi d’utiliser la photo-graphie. Il est de surcroit l’un des instigateurs du Centre Moks. John a expérimenté de nombreuses approches de génération sono-res. Cela va de la construction d’instruments […] et la capture de phénomènes acoustiques […] extérieur au multi-tracking digital et la manipulation sonore. Les compositions qui en résultent sont souvent […] des permutations de longues durées […] évolutives d’une série de sources sonores. Ces sources peuvent concentrer différentes propriétés d’instiga-tions et d’émanations sonores […] de bruits mécaniques en plein-aire à l’harmonie résonnantes d’une série de câbles électriques en travers d’une pièce.

John grzinich artiste multimédia

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John GrzinichJohn grzinich artiste multimédia

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sources :http://maaheli.ee/eku/

evelyn Müürsepp is a graduate estonian visual artist of the tartu Kõrgem Kunstikool. after having worked like freelance, artist in residence in iceland and Finland she gives birth to Moks. Whereas she coordinated the activities, found the finan-cings and the orientation to open this residence of artists, she also continued its activities of visual artist collaborating occasionally in performances, with sound artists of estonia and world. she had solos and groups exhibitions, some in estonia, Lithuania, iceland, Finland, slovakia, Germany and Japan.

Evelyn Müürsepp est une artiste plastique estonienne diplômé de la Tartu Kõrgem Kunstikool. Après avoir travaillé comme freelance, artiste en résidence en Islande et Finlande, elle cofonda Moks. Alors qu’elle coordonnait les activi-tés, trouvait les financements et l’orientation que devait prendre l’ouverture d’une résidence d’artiste, elle a aussi continué ses activités d’artistes plastique col-laborant occasionnellement à des performances, avec des artistes sonores d’Estonie et du monde. Elle eut des expositions solos et en groupe en Estonie, Lituanie, Islande, Finlande, Slovaquie, Alle-magne et Japon.

evelyn müürSepp descriptif

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Evelyn Müürsepp

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evelyn müürSepp descriptif

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in a synthetic way, this noYears event lasted 3 days and was a kind of bracket far from all the agitation which one can feel in normal time with the approach of new Year’s eve.

the participants were seven, and i had the occasion to discuss with them about a lot of subjects very varied such as the influences the soviet way of being on the esto-nian artistic universe (before and after independence of the country), foods of the world, new multi-me-dia material (arduino, Puredata), etc. We created our own musical instruments containing elements of recovery, cooked in group, improvises old crocks and songs, created masks. i began the year 2009, glass to the hand in an ou-tdour sauna (it is a mania with these estonians!).

De manière synthétique, ce NoYear Event dura 3 jours et fut une sorte de parenthèse loin de toute l’agitation que l’on peut ressentir en temps normal à l’ap-proche du nouvel an.

Les participants était au nombre de sept, et j’ai eu l’occasion de discuter avec eux de sujet très variés tel que les influences du régime soviétique sur l’univers artistique estonien (avant et après indépendance du pays), les nour-ritures du monde, l’utilisation de nouveaux matériel multimédia (ar-duino, PureData),etc. Nous avons créés nos propres instruments de musique à base d’éléments de récupération, cuisiné en groupe, fait des improvisations de guim-bardes et chants, effectués des moulages de nos têtes puis créés des masques. J’ai débuté l’année 2009, un verre à la main dans un sauna extérieur (c’est une manie chez ces estoniens !).

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the six-month period was conclu-ded by one hardworking week. i had been prevented (and well vaccinated against this situation!) but was surprised by this one. all the students have waited the last minute to begin and finalize ten projects (some were sleeping at the school). i have done the job. even if i cannot confess to have been able to give my best in so little time, i think of having honourably wor-ked. Later, i was in a very strange period, some kind of academic ho-lidays. the majority of the students were not there, or untouched, our passage to the school ended rather insipidly.

Le semestre s’est conclu par une semaine de charrette bien char-gée. J’avais beau être prévenu (et bien vacciné contre cette situation !) mais cela m’a tout de même surpris. Tous les élèves se sont retrouvés à la dernière minute à commencer et finaliser une di-zaine de projets (certains dormant même à l’école). J’ai fait ma part de boulot. Même si je ne peux pas confesser avoir pu donner le meilleur de moi-même en si peu de temps, je pense m’en être honorablement sorti. A la suite de quoi, une période que j’ai vécu très bizarrement s’installa, une sorte de vacances universitaire. La majorité des élèves n’étant plus là, ou injoignables, notre passage à l’école prit fin assez fadement.

tartu Kõrgem KunStiKool : Fin de SemeStretartu Kõrgem Kunstikool : end of the semester

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Tartu Kõrgem Kunstikool (EST)

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tartu Kõrgem KunStiKool : Fin de SemeStretartu Kõrgem Kunstikool : end of the semester

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nicolas and i closed the contracts which we subscribe in estonia. the last days were mainly devoted to organize our return voyage. We took time to organize one party with our main friends. Without so much surprise it is in Zavood that we finished and it is while wriggling that we enjoyed the return of our last very beautiful evening in esto-nia : sad to leave estonia but happy to set out again with the adventure last once.

Nicolas et moi avons clos l’en-semble des contrats que nous avions souscris en Estonie. Les derniers jours furent principale-ment consacré à organiser notre voyage retour. Nous avons tout de même pris le temps d’organiser une soirée avec les gens qui nous étaient proches. Sans grande sur-prise c’est au Zavood que nous avons fini et c’est en zig-zaguant que nous avons savouré le retour de notre dernière très belle soirée en Estonie. Triste de quitter l’Es-tonie mais heureux de repartir à l’aventure une dernière fois.

tartu : départ tartu : departure

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Couché de soleil sur la région de Tartu (EST)tartu : départ tartu : departure

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carnet de bord : voyage retourLog book : return travel

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carnet de bord : voyage retourLog book : return travel

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sources :http://www.vilnius.lt/

http://mabhongo.blogspot.com/ http://www.cac.lt/.

our halt in Vilnius was the occa-sion to spend time with Joanna Buividaite and her buddy. she is a Lithuanian friend, photography stu-dent, we met during our semester. We have been visiting the center of contemporary art where many video projects were in exposure.

Notre halte à Vilnius fut surtout l’occasion de passer du temps avec Joana Buividaite (et son copain) une amie lituanienne, étu-diant la photographie rencontrée au cours de notre voyage. Nous avons été visiter l’intéressant centre d’Art contemporain où de nombreux projet vidéo étaient en exposition.

tartu > vilniuS

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Première halte à Vilniustartu > vilniuS

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Pistes de luge improvisées à Vilnius

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sources :http://www.gdansk.pl/

Gdansk is a very pretty Polish port resembling a novel of charles dic-kens and its London thames since the fog falls on its old streets from stones.

one evening that we offer our-selves a pause in a bar, the barman liberally offered us a tiny glass of a local alcohol. Who known as small glass offered, said return on your bottom… to be back in the hostel wasn’t an easy thing (nevertheless we laughed well!).

Gdansk est un très joli port polonais ressemblant à un roman de Charles Dickens et sa tamise londonienne dès lors que la brume tombe sur ses vieilles rues de pierres.

Un soir que nous nous offrions une pause méritée dans un troquet, le barman nous offrit généreusement un minuscule verre d’un alcool local. Qui dit petit verre offert, dit retour sur le derrière…Revenir à l’auberge de jeunesse ne se fit pas sans mal (ce qui n’empêche que nous avons bien rigolés !).

vilniuS > gdanSK

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Nicolas a beaucoup apprécié la bière polonaisevilniuS > gdanSK

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Gdansk de nuit (POL)

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sources :http://www.berlin.de/

in Berlin, i could contact Mike Hentz which offered us to do the round of opening (from the smarter to the most unofficial). We also visited the reichstag, the door of Brandebourg, Berliner dom, checkpoint charlie, sony center. it is with regret that we could not visit the Legoland Park. Berlin will remain one of the cities where i would like one day to live.

A Berlin, j’ai pu contacter Mike Hentz qui nous fit faire la tournée des vernissages (du plus chic au plus non-officiel). Nous avons aussi visité le Reichstag, la porte de Brandebourg, le Berliner Dom, Checkpoint Charlie, le Sony Cen-ter. C’est avec regret que nous n’avons pas pu visiter le parc Légoland. Berlin restera jusqu’à nouvel ordre, l’une des villes où j’aimerais un jour m’installer.

gdanSK > berlin

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Le Sony Center à Berlin (DEU)

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gdanSK > berlin

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Panoramique matinal de Berlin (DEU)

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sources :http://www.iamsterdam.com/

http://www.vangoghmuseum.com/.

amsterdam will be for me a return to the reality. Under cover to claim to offer more freedom to the soft drugs and prostitution, it developed there a true business. the atmos-phere which emerges from the red district is not what you can wait for to be more open minded as one could imagine at in the beginning. Quite to the contrary, there is a standard profile of tourist-consumer between 20 and 30 years, loud-mouth, stone and/or drunk at 9h in the morning negotiating with the prostitutes supported by a troop of fatty pals in the evening.

While deviating from this zone, i discovered the real amsterdam. i thus had the occasion to discover the superb Van Gogh museum.

Amsterdam sera pour moi une sorte de retour à la réalité. Sous couvert de prétendre offrir plus de liberté vis-à-vis des drogues douces et de la prostitution, il s’y est développé un véritable business. L’atmosphère qui se dé-gage du quartier rouge n’est pas celle d’un lieu d’épanouissement personnel comme on pourrait l’imaginer à l’origine. Bien au contraire, on y retrouve un profil type de touriste-consommateur entre 20 et 30 ans, grande gueule, stone et/ou bourrée à souhait dès 9h du matin négociant avec les prostitués soutenu par une troupe de potes gras à souhait le soir.

En s’écartant de cette zone, j’ai découvert le vrai Amsterdam. J’ai ainsi eu l’occasion de découvrir le superbe musée Van Gogh.

berlin > amSterdam

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Sex-Shop SM à Amsterdam (HOL)

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berlin > amSterdam

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Les canaux d’Amsterdam

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sources :http://www.maastricht.nl/

http://www.chocolatecompany.nl/

the stop in Maastricht was not envisaged in the beginning, but new friends, Helene Billaud and antonin Pons, invited us there. the city quite interesting is slightly insi-pid and is gentrified. i would retain simply the address of a chocolate factory selling of some chocolates to dissolve in hot milk: delicious!

L’arrêt à Maastricht n’était pas prévu à l’origine, mais de nou-veaux amis, Hélène Billaud et An-tonin Pons, nous y ont invités. La ville est intéressant bien que légè-rement fade et embourgeoisée. Je retiendrais simplement l’adresse d’une chocolaterie vendant des chocolats à faire fondre dans du lait chaud : délicieux !

amSterdam > maaStricht

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Maastricht

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amSterdam > maaStricht

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Place centrale de Maastricht (HoL)

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sources : http://www.bruxelles.be/ http://www.cbbd.be/ http://www.delirium.be/

in Brussels we were lodged by anne crespin (erasmus friend from tartu) which made us a visit of the worships places like the town square, Manneken Pis, the museum of the comic strip, the de-lirium tremens (and its 2004 kinds of different beers), etc

A Bruxelles nous avons été hé-bergé par Anne Crespin (étudiante erasmus avec qui nous somme devenus amis à Tartu) qui nous fit visiter les lieux cultes comme la Grand-Place, le Manneken Pis, le musée de la bande dessinée, le délirium tremens (et ses 2004 sortes de bières différentes), etc.

maaStricht > bruxelleS

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Visite de Brugges (BEL)maaStricht > bruxelleS

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L’atomium de l’exposition universelle de 1958

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nothing special to note on the return in France, if it is not that it is with a mixture of regret and relief that i was back at home.

Rien de spécial à noter sur le retour en France, si ce n’est que c’est avec un mélange de regret et de soulagement que je fus de retour chez moi.

bruxelleS > (tour) > nanteSsous-titre

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bruxelleS > (tour) > nanteSsous-titre

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in conclusion of my report i would summarize the various points on wich one i was focused during these 6 months. they rather clearly explain what i have discovered.

- to apprehend, discover and ap-preciate estonia-two schools, two mentalities -(re) discovering art-Understanding europe Union-Leaving in order to discover my own culture-changing my objectives

En conclusion de mon mémoire je résumerais les différents points sur lesquel j’ai pu me focaliser au cours des ces 6 mois. Ils retrans-civent plutôt clairement ce que j’ai pu découvrir.

-Appréhender, découvrir et appré-cier l’Estonie-Deux écoles, deux mentalités -(re)Découvrir l’Art-Comprendre l’Europe-Partir pour mieux découvrir ma propre culture-Revoir mes objectifs

Fin.the end.

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Fin.the end.

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