Memoire de ma trise de S. Marie Charl

124
UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION DÉPARTEMENT DE GESTION MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION PROJET DE CRÉATION D’UNE UNITÉ DE FABRICATION DE CONFITURE D’ANANAS SISE A ANTALAHA (RÉGION SAVA) Présenté et soutenu par : Marie Charlà SOAZANAHASINA Option : Finances / Comptabilité Promotion : 2007-2008 Sous la direction de : Monsieur LEMIARY Enseignant chercheur à l’Université de Toamasina Encadreur pédagogique Monsieur ZELY Daudet Evariste Ingénieur de projet Industriel Encadreur Professionnel Date de soutenance : 26 Mars 2011

Transcript of Memoire de ma trise de S. Marie Charl

Page 1: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

UNIVERSITÉ DE TOAMASINA

FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES

ET DE GESTION

DÉPARTEMENT DE GESTION

MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE

MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

PROJET DE CRÉATION D’UNE UNITÉ DE

FABRICATION DE CONFITURE D’ANANAS

SISE A ANTALAHA

(RÉGION SAVA)

Présenté et soutenu par :

Marie Charlà SOAZANAHASINA

Option : Finances / Comptabilité

Promotion : 2007-2008

Sous la direction de :

Monsieur LEMIARY

Enseignant chercheur à l’Université de

Toamasina

Encadreur pédagogique

Monsieur ZELY Daudet Evariste

Ingénieur de projet Industriel

Encadreur Professionnel

Date de soutenance : 26 Mars 2011

Page 2: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

2

UNIVERSITÉ DE TOAMASINA

FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES

ET DE GESTION

DÉPARTEMENT DE GESTION

MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE

MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

PROJET DE CRÉATION D’UNE UNITÉ DE

FABRICATION DE CONFITURE D’ANANAS

SISE A ANTALAHA

(RÉGION SAVA)

Présenté et soutenu par :

Marie Charlà SOAZANAHASINA

Option : Finances / Comptabilité

Promotion : 2007-2008

Sous la direction de :

Monsieur LEMIARY

Enseignant chercheur à l’Université de

Toamasina

Encadreur pédagogique

Monsieur ZELY Daudet Evariste

Ingénieur de projet Industriel

Encadreur Professionnel

Mars 2011

Page 3: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

3

DÉDICACE « Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !»

Psaume 103 :1

Je dédie ce mémoireJe dédie ce mémoireJe dédie ce mémoireJe dédie ce mémoire

A mes ParentsA mes ParentsA mes ParentsA mes Parents,,,,

A mes encadreursA mes encadreursA mes encadreursA mes encadreurs

A toute ma famille,A toute ma famille,A toute ma famille,A toute ma famille,

Page 4: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

4

SOMMAIRE DÉDICACE

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES, ET ACRONYMES

GLOSSAIRE

INTRODUCTION .................................................................................................................... 8 PREMIÈRE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET .......... ....................................... 10

CHAPITRE I. LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET ...................................... 12

SECTION I. LA PRÉSENTATION DU LIEU D’IMPLANTATION ............................ 12

SECTION II. LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET .............................................. 19

SECTION III. APERÇU GENERAL SUR LA FILIÈRE ANANAS .............................. 22

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DU MARCHE VISE ................................................................. 34

SECTION I. L’ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE ............................... 34

SECTION II. L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE ................................................. 38

SECTION III. LES STRATÉGIES ET LES POLITIQUES MARKETING ENVISAGÉES ................................................................................................................. 39

CHAPITRE III. LE CADRE LOGIQUE DU PROJET ....................................................... 48

SECTION I. ANALYSE DE LA SITUATION ............................................................... 48

SECTION II. APPROCHE DE CADRE LOGIQUE ....................................................... 50

SECTION III. LE TABLEAU DU CADRE LOGIQUE ................................................ 53

DEUXIÈME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET ........... .......................................... 56

CHAPITRE I. L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE DU PROJET ........................ 58

SECTION I. LES ASPECTS RÉGLEMENTAIRES DE L’UNITÉ ................................ 58

SECTION II. LE PROCESSUS DE FABRICATION ..................................................... 58

SECTION III. ÉTUDE DE L’ORGANISATION DES ACTIVITÉS ............................. 62

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET ..................... 76

SECTION I. LES INVESTISSEMENTS ......................................................................... 76

SECTION II. LE FINANCEMENT ................................................................................. 81 SECTION III. L’ANALYSE DE RENTABILITÉ .......................................................... 87

CHAPITRE III. ÉVALUATION ET IMPACTS DU PROJET ........................................... 97

SECTION I. L’ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ........................................................... 97

SECTION II. L’ÉVALUATION FINANCIÈRE ............................................................. 99

SECTION III. LES IMPACTS DU PROJET ................................................................. 105

CONCLUSION ..................................................................................................................... 107

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 109 ANNEXES ............................................................................................................................. 111

LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES .................................................................. 116

TABLE DES MATIÈRES ................................................................................................... 119

Page 5: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

5

REMERCIEMENTS

Ce mémoire n’aurait pas pu voir le jour, sans la généreuse contribution d’un grand

nombre de personnes, envers lesquelles nous souhaitons exprimer notre très sincère gratitude,

en particulier à :

� Monsieur LEMIARY enseignant à l’Université de Toamasina, notre encadreur

enseignant, qui a dirigé de main de maître ce mémoire par la méthodologie de travail qu’il

nous a fournie, les corrections et les précieux conseils qu’il nous a apportés pour hisser ce

travail à son niveau académique actuel ;

� Monsieur ZELY Daudet Evariste Ingénieur de projet Industriel, notre

encadreur professionnel, qui a accepté, avec plaisir, malgré ses lourdes responsabilités, de

nous encadrer et nous offrir d’inestimables consignes, des remarques judicieuses, tout au long

de l’élaboration de ce mémoire ;

� Tous les enseignants du Département de Gestion de la Faculté de Droit, des

Sciences économiques et de Gestion de l’Université de Toamasina, qui ont su inculquer, avec

un encadrement enrichissant, les connaissances de base nécessaires à la réalisation de ce

travail.

Par la même occasion, nos vifs remerciements vont à tous les bienfaiteurs qui ont eu la

gentillesse de nous aider et ont participé à l’aboutissement de ce mémoire.

Nous remercions également toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin,

chacune à leur façon, à faire de ce mémoire un travail original et de qualité.

Nous ne saurions close cette page, sans avoir une pensée toute particulière à l’endroit

de nos parents, nos frères et sœurs, ainsi que toute notre famille, pour leur soutien moral,

matériel et financier durant nos études, pour tous les sacrifices qu’ils ont consentis, l’amour et

la patience dont ils ont fait preuve à notre égard ; qu’ils trouvent dans cet ouvrage

l’expression de notre profonde reconnaissance et notre indéfectible affection.

SOAZANAHASINA Marie Charlà

Page 6: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

6

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES, ET ACRONYMES % : Pourcentage M : Macération

°C : Degré Celsius MBS : Mauritius Bureau Standard

AFNOR : Association Française de Normalisation mm : millimètre

BMOI : Banque Malgache de l’Océan Indien N : Azote

C : Classique OMSI : Organisation Medico-Sanitaire Inter

entreprise

C1 : Concentration 1 OTIV : Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola

CCP : Cortical Control Point P : Phosphore

Cfa : Cash-flow Actualisé PCG : Plan Comptable général

CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale pH : potentiel d’hydrogène

CT : Court Termes PIB : produit Intérieur Brut

DIN : Deutch Industry Norm PME : Petite Moyenne Entreprise

DRCI : Délais de Récupération de Capitaux

Investis

PNUD : Programme des Nations Unis pour le

Développement

EBE : Excédent Brut d’Exploitation SA : Société Anonyme

FIFO : First In First Out SABS : South Africa Bureau Standard

GRH : Gestion des Ressources Humaines SARL : Société A Responsabilité Limitée

GUIDE : Guichet Unique des Investissements et du

Développement des Entreprises

SAVA : Sambava Antalaha Vohémar Andapa

Ha : Hectare

HACCP : Hazar Analysis for Critical Control Point

HT : Hors Taxes

I : Intérêt

INSTAT : Institut National de la Statistique

ISO : International Standard Organisation

Page 7: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

7

GLOSSAIRE

Azote : Élément chimique symbolisé N.

Botanique : Science qui étudie les végétaux.

Boutehors : est un terme des pratiques de la table au Moyen Âge.

Broméliacée : Plante monocotylédone d’Amérique tropical, souvent l’épiphyte, aux feuilles

épineux ; (ex : ananas, le billbergia …) appartient à la famille broméliacée.

Confiserie : Cuisine, denrée alimentaire élaborée à partir de sucre à la quelle on ajoute divers

ingrédients, colorants ou parfum.

Confiture : Préparation de fruit frais et de sucre cuits ensemble, dont le sucre assure la

conservation.

Cultivar : Variété obtenue par solution au cours de cultures successives.

Famille : En botanique, sous-division d’ordre, la famille regroupe des genres ou espèces.

Inermes : Sans épines.

Inflorescence : Ensemble des fleurs portées par une même tige.

Pectine : Un sucre particulier qui sert de gélifiant dans la fabrication de confiture.

pH : Échelle de notation pour indiquer le taux d’acidité du sol.

Rejet : Petite plante d’ananas.

Teneur : C’est la quantité exigée (ex : quantité en eau= 2%).

Page 8: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

8

INTRODUCTION

Nous avons réalisé ce travail grâce évidemment à multiples enquêtes au niveau des

paysans du district d’Antalaha pour s’informer sur la situation de la filière ananas et du

processus de fabrication de la confiture ananas, le service administratif de la direction

régionale du développement rural de la région SAVA ; les commune urbaines et rurale

d’Antalaha ; les sites internet pour pouvoir connaitre la situation du marché des différents

concurrents de ce projet ; la consultation des documents à la bibliothèque, au journal ,au

Centre Technique Horticole de Toamasina.

La lutte contre la sous alimentation est une des priorités des objectifs du gouvernement

malgache.

Comme dans tous les pays tropicaux, l’ananas est un fruit saisonnier. Ces fruits sont

abondants au moment de la récolte, mais en dépôt de leur protection, ils se détériorent

rapidement, à cause de leur nature périssable.

Selon les recherches sur les différentes possibilités de valorisation de l’ananas,

Madagascar est capable de produire, en moyenne 123 000 tonnes d’ananas par an selon les

données collectées à l’INSTAT, année 2008. L’ananas occupe le 3èmerang de la production

fruitière après la mangue et la banane. Cette abondance de la récolte entraînera, à coup sûr,

des pertes après récoltes, d’où l’importance de l’étude de la valorisation de la filière ananas à

Madagascar, surtout pour les produits excédentaires. Ces denrées périssables doivent être

transformées, en vue d’assurer leurs conservations sur une longue période, afin d’être

disponibles en permanence, en quantité suffisante, elles apportent en plus, une valeur ajoutée

non négligeable.

Étant étudiante en gestion et soucieuse de cette situation, nous avons pensé nous

investir dans ce domaine. Pour concrétiser ce désir, nous avons choisi le thème de recherche

intitulé, «PROJET DE CRÉATION D’UNE UNITÉ DE FABRICATION DE

CONFITURE D’ANANAS SISE A ANTALAHA (Région SAVA)»

Il s’agit d’une société à but lucratif, ayant des objectifs sociaux bien définis, dont la

réalisation consiste à répondre au problème de chômage, au bas niveau de vie.

Page 9: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

9

Une question se pose : ce projet contribuera-t-il vraiment à la promotion de la

valorisation des ressources locales et à l’amélioration des conditions de vie de la population

environnant le site d’implantation du projet ?

La réalisation de cette problématique nous conduira à suivre deux voies, constituant

les deux parties de notre plan.

Dans la première partie, nous abordons l’identification du projet. Cette partie nous

permettra de voir la présentation générale du projet, l’étude du marché visé, ainsi que le cadre

logique du projet. La deuxième est axée sur la conduite du projet. Dans cette dernière nous

élaborons l’étude de la faisabilité technique, la faisabilité financière, ainsi que les impacts de

ce projet et leurs risques.

Page 10: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

10

PREMIÈRE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET

PREMIÈRE PARTIE

IDENTIFICATION DU PROJET

Page 11: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

11

La première partie est réservée à l’étude de l’avant projet. C’est

une étape importante dans la quelle diverses idées relatives au motif du

projet sont abordées.

Elle comprend trois chapitres à savoir :

� la présentation du projet,

� L’étude du marché,

� Le cadre logique du projet

Page 12: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

12

CHAPITRE I. LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET Ce premier chapitre nous montre respectivement la présentation du lieu d’implantation

de notre entreprise, la caractéristique du projet, et enfin l’aperçu général sur la filière ananas.

SECTION I. LA PRÉSENTATION DU LIEU D’IMPLANTATION

§1. La Présentation du lieu

A. La Localisation Le district concerné par cette étude correspond au district d`Antalaha, dans la région

Nord-Est de Madagascar, dans la province d’Antsiranana.

La Région du Nord-Est regroupe les Fivondronana de Sambava, Antalaha, Vohémar et

Andapa, d’où la dénomination de SAVA, mot composé des initiales de ces quatre

Fivondronana, sur les neuf que contient le Faritany d’Antsiranana.

Antalaha est un ancien chef lieu de préfecture, il est bâti le long de la côte, à une

trentaine de kilomètres au Nord du CAP-EST, point le plus oriental de la côte malgache. Elle

est actuellement le chef lieu du district qui porte le même nom, et fait partie de la région

SAVA.

On a décidé d’implanté notre projet, dans ce district plus précisément dans la

Commune Urbaine d’Antalaha la Capitale mondiale de la vanille.

B. La Situation géographique Petit village sans importance, à la fin du 19ème siècle, Antalaha doit son

développement au fait qu’elle est devenue la capitale malgache de la vanille. Les villes les

plus proches sont : Sambava à 79 kilomètres au Nord, Andapa à 193 kilomètres à l’Ouest,

Maroantsetra à 152 kilomètres au Sud. Elle se situe ainsi entre 14°53’ de latitude Sud et

50°15’ de longitude Est.

La station météorologique, son point culminant, se trouve à 87 mètres d’altitude. La

situation d’Antalaha se définit par la présence d’Ambinany (constituée par deux rivières

appelées « Ankavia » et « Ankavanana » au Nord, son contact avec la mer à l’Est, et enfin

l’inexistence de liaison terrestre avec Maroantsetra. A partir de son ancien centre, Antalaha

s’étend vers le Sud le long de la RN 53, vers le Sud Ouest et le Nord, le long de la RN5A. A

la sortie, comme à l’entrée, cette ville se rétrécit, en raison des contraintes physiques (collines

et bas plateaux à l’Ouest).

Page 13: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

13

C. La Délimitation administrative Le district d’Antalaha s’étend sur 16 Communes rurales. La commune urbaine est

limitée par les communes suivantes :

� au nord, la Commune Ampahana ;

� au sud, la Commune d’Ampohibe ;

� à l’ouest, la Commune d’Antananambo et la Commune d’Antombana ;

� et à l’est par l’Océan Indien.

Mais elle s’étend aussi sur 9 Communes rurales autres que les quatre citées ci-dessus.

D. La présentation de la population Le district Antalaha est constitué par 16 Communes, et dans l’ensemble, elle compte

287 960habitants. Puisque le district d’Antalaha se trouve dans la région SAVA, nous devons

présenter la projection de la population dans la région SAVA

Dans la région SAVA, la population est de 1 055 037 habitants, selon les données

statistiques de l’INSTAT de l’année 2006. La région comporte 79 Communes et 733

Fokontany qui se repartissent comme suit : Sambava 26 Communes et 292 Fokontany,

Antalaha 16 Communes et 159 Fokontany, Vohémar 19 Communes et 153 Fokontany,

Andapa 18 Communes et 129 Fokontany .

Tableau n°I : Projection de la population de la région SAVA 2007

FIVONDRONANA NOMBRE DE

FIRAISANA

SUPERFICIE (Km²) POPULATION

SAMBAVA 26 5 034 335 200

ANTALAHA 16 5 842 287 960

VOHEMAR 19 8 988 259 035

ANDAPA 18 4 285 215 842

SOUS TOTAL 76 24 149 1 055 037

TOTAL Faritany 126 44 025

Source : Direction régionale de développement rural de SAVA 2007

E. La température Les températures font preuve d’une étonnante homogénéité. Sous l’effet de la forte

humidité atmosphérique d’après les figures ci-dessus, les températures moyennes annuelles

d’Antalaha restent excessives. Sur dix relevés, sa température moyenne annuelle est de

Page 14: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

14

26,9°C. La période des plus fortes chaleurs s’étale de Novembre à Avril. La saison

« fraîche » ne dure que quatre mois : Juin, Juillet, Août et Septembre.

L’amplitude thermique moyenne annuelle est faible (= 5,5°c). Cela s’explique par

l’influence de la mer et la forte humidité atmosphérique.

F. Le climat et la pluviométrie

� Le climat

Son climat est caractérisé par l’abondance des précipitations annuelles, sans aucun

mois écologiquement sec.

� La pluviométrie

La ville d’Antalaha est constamment battue par des courants de secteur Est liés à des

masses d’air humide et tiède, engendrant de fortes précipitations, avec une moyenne annuelle

de 3 059,92mm.

Page 15: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

15

Figure n°1 : La pluviometrie et de temperature dans la district d’Antalaha

Source : Direction régionale du développement rural de la région SAVA en 2007

La figure ci-dessus montre bien que le volume des précipitations à Antalaha est

important et qu’il varie d’une année à l’autre. Ces variations pluviométriques trouvent leur

explication, d’abord dans les conditions locales du relief : la raideur des pentes dans la zone,

le contact de la ville avec la mer et l’orientation par rapport aux flux. Puis la quantité de pluies

varie selon le passage ou la proximité d’un cyclone qui frappe la façade orientale malgache,

pendant l’été austral.

Page 16: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

16

§2. La Situation économique du lieu Les quatre Districts de la SAVA présentent une certaine homogénéité de

problématique socio-économique et une similarité d’axes d’interventions possibles de

développement. Cette zonification se justifie, par ailleurs, par un certain nombre de traits

caractéristiques communs, telles la pratique de cultures de haute valeur marchande (vanille,

café, girofle, poivre), une végétation riche, mais fortement menacée par la pratique des tavy,

une précipitation relativement abondante, une population moyennement homogène, vivant

dans un enclavement relatif.

Bon nombre d’analystes s’accordent à dire que de réels potentiels pourraient rendre

effectif le redressement économique régional et même national. Certaines déclarations vont

même jusqu’à affirmer que plus de 15% des exportations nationales proviendraient de la

SAVA, mais cela reste à prouver. L’importance économique de la SAVA dans le contexte

national ne serait plus à démontrer. Encore faut-il pouvoir mobiliser les ressources pour en

tirer pleinement profit.

A. L’Agriculture

a. Les Potentialités de la région Le travail de la terre est une activité vitale pour les paysans. C’est de son exploitation

et de la production qui en résulte qu’ils tirent leurs substances, ainsi que leurs sources de

revenu. Tout cela a été illustré par la littérature économique d’inspiration physiocratique «la

terre est traitée comme un facteur aux caractéristiques spécifiques qui règle la façon dont se

développent les sociétés à dominance agricole : mais là où elle est abondante, elle est un genre

de vie et une manière d’envisager la plus part des aspects du développement économique »1.

Les conditions géographiques, climatiques et humaines se conjuguent pour faire de la

région SAVA un noyau de culture de rente, génératrice de revenus pour les paysans.

La région de la SAVA possède un potentiel agronomique important, dû à ses

conditions climatiques humides, ressemblant à celles de la Côte Est, et à l’aptitude des sols

favorables à toutes cultures tropicales et tempérées.

La surface cultivable et la surface cultivée par Fivondronana de la région sont

représentées dans le tableau suivant :

1 MOUNIER A. Les théories Économique de la Croissance agricole, INRP, 1’économica en 1960 p. 199

Page 17: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

17

Tableau n°II : Superficie cultivée par Fivondronana

Fivondronana Surface total

(ha)

Superficie

cultivable (ha)

% Surface

cultivée

%

Antalaha 584 200 176 057 30 37 959 32

Sambava 503400 161 088 32 48 712 30

Vohémar 898 800 202 450 22 46 414 23

Andapa 428 500 77180 18 41 097 53

Total région 2 414 900 616 725 25 174 182 28

Source : Annuaire, statistique de la région SAVA 2006

Le tableau ci-dessus établit deux rapports :

� Le pourcentage des surfaces cultivables sur les surfaces totales des Fivondronana ;

� Le pourcentage des surfaces cultivées sur les surfaces cultivables.

Si le premier rapport nous renseigne sur les potentialités de développement agricole

par Fivondronana, le second traduit la situation agro-économique actuelle.

Les surfaces cultivées (8%) du Fivondronana de Vohémar s’expliquent par le fait que la partie

nord du Fivondronana est dominée par des activités pastorales.

b. Les Types de culture En général, la région de la SAVA est une région qui a une haute potentialité agricole.

Cela veut dire que presque toutes les catégories de cultures sont praticables dans cette région.

Ce sont :

� Cultures vivrières : riz (Andapa) ; manioc ; maïs ; haricot ; patate douce ;

� Cultures de rente : café, girofle, vanille, poivre ;

� Cultures industrielles : cocotiers, canne à sucre, arachide ;

� Cultures fruitières : ananas, banane ;

� Les autres cultures : les différentes légumes.

Suivant les reliefs et les caractéristiques des sols, on distingue le Riz de montagne ou

de tavy, il s’agit de riz à flanc de montagnes (semis direct en poquet) quelquefois associé à

d’autres cultures vivrières (maïs, manioc ...) et ne requiert aucun soin cultural, mais les

rendements sont faibles. On estime à 15 500 hectares les surfaces de tavy, soit 20 % de la

surface totale rizicole de la zone1.

1 Monographie de la région SAVA année 2006

Page 18: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

18

Le riz des bas-fonds et des plaines, estimé à 60 000 hectares, soit 80 % des surfaces

rizicoles totales de la région. L’irrigation s’effectue, soit par captage des réserves d’eau

constituées en tête des vallons, soit par canalisation des eaux de ruissellement.

B. La Communication Concernant la communication, ou trouve la ville d’Antalaha des différents medias.

La ville possède des publiphones ; La société ORANGE fonctionne normalement

grâce à l’installation d’un émetteur qui a un rayon de recouvrement de large capacité. La

société ZAIN vient de s’installer. La société TELMA met à la disposition du public, depuis le

mois de juin 2006, des packs Telma pouvant servir de transmission vocale et de données, et

elle vient de lancer le portable, depuis octobre 2007.

On y trouvé aussi des radios locales, émettant sur fréquence FM, en dehors de la Radio

Nationale, dont la radio télévision RNA, et la radio Ciel FM. La radio Antson’ny Filazantsara

s’est arrêté durant le deuxième semestre de l’année 2007.

L’insertion de programmes éducatifs dans les émissions de radio et de télévisions

locales serait souhaitable, vue le grand changement que le pays veut mettre en place.

C. Les Infrastructures

Dans le cadre de l’étude du projet, les informations sur les infrastructures s’avèrent

nécessaires. Pour déterminer les opportunités ou les menaces éventuelles à la réalisation du

projet, nous devons analyser les infrastructures d’accueil, relatives à notre activité. Cela nous

permet d’évaluer les risques en ce qui concerne l’injection du fonds de l’investissement

envisagé.

Dans le domaine du transport, le district est doté de plusieurs infrastructures. Pour

rejoindre le lieu, ou expédier les produits locaux vers d’autres lieux, on peut emprunter aussi

bien la voie terrestre, la voie maritime que la voie aérienne. Pour le cas de notre projet, nous

pouvons profiter des transports maritimes, aériens, au moment de la saison des pluies, mais

pendant la saison sèche nous pouvons utiliser la voie terrestre.

Page 19: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

19

SECTION II. LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET Cette section va mettre en évidence les éléments permettant de connaitre l’identité de

l’unité qu’on veut implanter. A cet effet, elle mettra en exergue les différentes

caractéristiques de cette unité.

§1. L’Historique de la confiture Comme le sucre, les confitures ont été introduites tardivement en Europe par

l'intermédiaire du monde arabe. Au Moyen Âge, l'appellation « confitures » désigne toutes les

confiseries réalisées à partir d'aliments cuits dans du sucre ou du miel : bonbons, fruit confits,

etc. La confiture actuelle est souvent appelée électuaire, du latin eleucterium. Originaire de la

pharmacopée mésopotamienne, elle est alors utilisée comme traitement. Différentes recettes

trouvent cependant rapidement leur place dans le boutehors, le dernier service des banquets

médiévaux.

Longtemps considérées comme un produit de luxe, les confitures se banalisent au

début du XIXe siècle, grâce à la découverte du sucre de betterave. Aujourd'hui, elles sont

considérées comme un aliment de plaisir, à intérêt nutritionnel assez faible : elles contiennent

beaucoup de glucides et un peu de fibres1.

§2. L’Objectif du projet

A. Les Objectifs globaux L’objectif global consiste à :

� Améliorer la condition de vie de la population laborieuse, afin de contribuer à

la lutte contre la pauvreté, en adéquation avec la composante de développement

rural de Madagascar ;

� valoriser la filière ananas dans la région SAVA.

B. L’Objectif spécifique L’objectif spécifique de cette unité consiste en la commercialisation de la confiture

d’ananas, ainsi que sa fabrication sur la scène nationale et même mondiale. Elle vise en

général à :

� Planter et collecter les variétés d’ananas ;

� Les traiter (transformer en confiture) ;

� Vendre les produits finis c’est-à-dire les confitures.

1 Microsoft Encarta 2009

Page 20: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

20

Notre travail commence par planter et collecter des ananas, jusqu’à la vente des

confitures, en passant par différentes sections de traitement.

Le produit envisagé est emballé dans un bocal en verre cylindrique, contenant 500 et

250 grammes de masse de confiture aromatisée à l’aide de différents ingrédients nécessaires,

en l’occurrence ; par exemple la vanille, la cannelle, … pour pouvoir affronter les

concurrents.

� Dynamiser le lancement de la culture d’ananas par la création d’une unité de

fabrication de confiture en assurant des débouchés rémunérateurs pour les producteurs

d’ananas et en contribuant à l’amélioration de l’économie de la région SAVA.

§3. La Mission et intérêt de l’entreprise Cette entreprise a pour mission de mettre en valeur les produits locaux (l’ananas) pour

que la population riveraine et bientôt l’entreprise soient bénéfiques :

� Bénéfiques pour la population : grâce à ce projet, la population va trouver du travail et

un débouché pour ses produits. En plus, son revenu va augmenter ;

� Bénéfique pour la société : le portefeuille de la société va augmenter, puisque dans la

région SAVA, la commercialisation de la confiture d’ananas n’est pas encore

développée. Il n’y a pas encore assez de concurrents sérieux dans cette région.

On vise donc également à réaliser le maximum de bénéfice pour garantir la

rémunération des capitaux investis et harmoniser la subsistance, le développement de la firme

ainsi que sur éventuelle extension.

§4. La Justification du choix du site Quatre raisons différentes ont poussé les promoteurs de ce projet à choisir le site

d’implantation de ce projet à savoir :

• La région SAVA est favorable à la plantation d’ananas ;

• Cette région n’a pas encore d’usine de production agro alimentaire ;

• La main d’œuvre est bon marché dans cette localité ;

• La facilité d’écoulement des produits ne pose aucun problème majeur durant toute

l’année, compte tenu de son emplacement vis - à - vis des autres régions de

Madagascar, car en cet endroit, il y a un port le relie à Toamasina et les voies terrestres

et qui le relient aux autres régions.

Page 21: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

21

§5. Présentation de l’entreprise

A. Dénomination de la société Notre société sera dénommée ANMAD ou Ananas de Madagascar.

On a choisi ce nom car notre activité consiste notamment à produire et à commercialiser la

confiture. De plus, c’est un mot facile à prononcer et à mémoriser.

B. La Raison sociale La société «ANMAD» a pour raison d’existence, la production et la commercialisation

de la confiture, notamment sur le marché local, régional, national et international, lorsque

toutes les conditions seraient requises

C. Le Siège social L’unité d’exploitation de l’ANMAD, les bureaux administratifs et la boutique seront

implantés dans la Commune urbaine d’Antalaha, tandis que la plantation sera installée dans

la Commune rurale d’Ampahana qui est à 28 km d’Antalaha, ville située au nord, plus

précisément dans le Fokontany Andrapengy.

D. La Forme juridique Par définition, la SARL est une société dans laquelle les associés sont responsables des

dettes sociales, en concurrence de leurs apports, dont les droits sont représentés par des parts

sociales.

Notre société « ANMAD » est donc une Société à responsabilité limitée (SARL) au

capital social d’Ar170.000.000 réparti au taux inégal entre les promoteurs.

Type d’entreprise : entreprise agroalimentaire

Nombre d’associées : 4

Nombre d’employées : 27

Adresse électronique : [email protected]

Téléphone : + 261 33 41 393 68 ou +261 32 40 194 78

Bureau administratif : dans la commune urbaine d’Antalaha

Durée de vie : 99 ans

Page 22: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

22

SECTION III. APERÇU GENERAL SUR LA FILIÈRE ANANAS

§1. La Généralité sur l’ananas

A. Origine et historique de l’ananas1

L’ananas est une plante originaire des hauts plateaux d’Amérique tropicale, elle

appartient à la famille des broméliacées, et cultivée pour son fruit composé à pulpe sucrée.

L’ananas, qui mesure environ 1 m de haut, présente les caractéristiques des

broméliacées : ses feuilles coriaces, longues et enveloppantes, sont adaptées à la récupération

de l’eau. Elles sont disposées en spirale, généralement en couches superposées.

L’inflorescence est composée de 100 à 200 fleurs, qui se développent chacune, après

fécondation, en une baie. C’est l’ensemble de ces baies qui forment le « fruit » charnu de

l’ananas.

L’ananas a été découvert par Christophe Colomb, en 1493, lorsqu’il accosta sur les

côtes guadeloupéennes. Son nom dérive de nana, nom que lui donnaient les Indiens

d’Amérique centrale. Au XVIe siècle, Portugais et Espagnols sont à l’origine de son

introduction dans de nombreuses îles et pays tropicaux. C’est ainsi que l’ananas s’est répandu

en Asie du Sud-Est, en Polynésie, etc.

Aujourd’hui, consommé frais ou en conserve, l’ananas est cultivé dans toutes les

régions tropicales. Ce sont les plantations hawaïennes qui fournissent la majorité de la

production de conserves. Les autres principaux producteurs sont la Chine, le Brésil et le

Mexique.

L’ananas présente aussi des propriétés médicinales, notamment anti-inflammatoires,

antiseptiques et digestives (il contient une enzyme protéolytique, capable de digérer les

protéines, appelée bromélaïne).

L’ananas appartient à la famille des Broméliacées, il a pour nom scientifique Ananas

comosus. Il en existe plusieurs variétés cultivées, dont le Cayenne, queen et Spanish, chacune

présentant des différences dans le goût et la vitesse de développement.

1 Py LACOEUILHE, L’ananas: ses produits, sa culture. Edition Maisonneuve et Larose, 1984. P.110

Page 23: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

23

B. La Morphologie

a. Les racines Le système radiculaire de l'ananas adulte et très superficiel et fragile. Il s'étend surtout

dans les 15 premiers centimètres du sol. On trouve quelques racines à 30 cm de profondeur et

exceptionnellement à 60 cm et plus. Cela dépend surtout de la nature du sol.

On distingue 3 sortes de racines :

� Les racines primaires : qui prennent naissance à partir de l'embryon des graines et qui

disparaissent très rapidement ;

� Les racines adventives : qui prennent naissance sur la tige et qui sont très nombreuses ;

� Les racines secondaires : qui prennent naissance sur les racines primaires et

adventives.

b. La tige � Elle porte les racines, les feuilles, les rejets et l'inflorescence ;

� Elle a une forme de mesurant de 25 à 30 cm de long, sur 2,5 à 3,5 cm de large à la

base et 5,5 à 6,5 de longueur sous le bourgeon terminal ;

� Elle comporte un grand nombre d'entre-nœuds très courts. Cette tige est souvent

appelée « souche ». Elle se compose d'une écorce, d'un cylindre central et d'un

bourgeon terminal. Ce cylindre central se compose d'une masse de cellules contenant

de l'amidon et des fibres, formant un réseau très complexe. Ce cylindre est entouré

d'une écorce qui porte les feuilles. Au sommet de la tige se trouve le bourgeon

terminal ;

� La tige entière peut être servie comme bouture qu'on fend en 2, lorsqu'on manque de

matériel végétal. Il faut compter 2ans de pépinière, avant de pouvoir transplanter les

rejets ainsi obtenus.

c. Les feuilles � On compte 70 à 80 feuilles sur une plante adulte, toutes disposées en rosette, les plus

jeunes au centre et les vieilles à l'extérieur. À l'exception des plus jeunes feuilles,

toutes les feuilles d'ananas ont une forme en gouttière. Elles sont vertes - bleutées sur

la face supérieure et un peu plus blanchâtre sur la face inférieure ;

� Les feuilles sont toutes terminées par une pointe, soit totalement énormes, soit

totalement épineuses ;

Page 24: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

24

� A la face inférieure des feuilles, on trouve un recouvrement squameux qui permet

l'absorption de l'eau et des sels minéraux qui y sont dissoutes.

d. La fleur � Elle apparaît sur une inflorescence qui se développe à partir du bourgeon terminal de

la tige, qui se présente au centre de la rosette des feuilles ;

� Elle se compose de :

� 3 sépales ;

� 3 pétales ;

� 6 étamines ;

� 1 ovaire à 3 loges surmonté d'une style filiforme portant un stigmate à

3 branches (les fleurs sont donc hermaphrodites, mais elles sont

autostériles). L'ovaire contient en outre 3 glandes nectarifères qui

débouchent à la base du style ;

� Chaque fleur comporte une bractée sous-jacente. Il n'y a guère plus de 8 fleurs

ouvertes ensemble par inflorescence.

e. Le fruit Après la floraison, les pétales, les étamines et le style se dessèchent. Toutes les autres

pièces florales vont se développer pour former un fruit parthénocarpique. En effet, la base de

la bractée, la base des sépales, l'ovaire se développent et forment un fruit.

Tous ces fruits individuels placés côte à côte forment la chair de l'ananas, tandis que

l'axe de l'inflorescence forme le cœur.

� L'ananas est donc un faux fruit ;

� C'est un fruit composé que l'on appelle syncarpe (ensemble de carpelles développés)

� Sur la face externe du fruit de l'ananas, on trouve un grand nombre d’yeux

correspondant aux extrémités de la bractée et des sépales. Il y a autant d’yeux que de

fruits individuels ;

� Au sommet du fruit se développe une couronne.

f. Les graines La plupart des ovules avortent, mais par pollinisation croisée, il peut y avoir

fécondation et formation de petites graines rondes très dures, de couleur noire. Ces graines

peuvent germer et donner des pieds d’ananas.

Page 25: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

25

j. Les rejets Il y a 5 catégories de rejets :

� La couronne : se trouve au sommet du fruit, dans un état dormant qui, une fois

plantée, reprend son développement ;

� Le cayeu de base : prend naissance sur la partie souterraine de la tige ou sur le collet

de la plante. Il émet des racines qui pénètrent dans le sol et possède, en général, des

feuilles plus longues. Ce cayeu de base est souvent appelé « rejeton » ou « drageon » ;

� La bulbille : prend naissance à la base du fruit. Elle se développe à partir d’un

bourgeon axillaire du pédoncule. Après la récolte du fruit, son développement s’arrête

et elle tombe sur le sol. Dès fois, des bulbilles de naissent à l’aisselle de la couronne.

La bulbille constitue le meilleur matériel végétal pour la multiplication de l’ananas,

car elle est très régulière, mais elle est rare : 1 par pied en général ;

� Le Hape : est un rejet intermédiaire entre le cayeu et la bulbille. Il se développe à

partir de bourgeons axillaire, se situés à la jonction de la tige et du pédoncule du fruit ;

� Le cayeu : prend naissance à partir du bourgeon axillaire de la tige. Son bourgeon

terminal est semblable à la tige. C’est lui qui assure la seconde récolte sur le même

pied. Sa base a l’aspect typique d’un bec de canard. Le cayeu est le plus couramment

utilisé comme matériel végétal dans les cultures industrielles.

C. La Classification Le genre Ananas comprend un grand nombre d'espèces, parmi lesquelles l'espèce

« COMOSUS » qui contient tous les cultivars actuellement cultivés.

On classe les cultivars en 4 groupes :

� Groupe « CAYENNE » : le plus cultivé à Madagascar.

Le cultivar le plus célèbre est le « Cayenne lisse ». Les feuilles sont inermes à

l'exception de quelques épines à l'extrémité. Le fruit est de couleur orange rouge à la maturité.

Sa chair est jaune pâle à jaune or. Son poids dépasse souvent 2kg. La couronne est importante,

le nombre de bulbilles varie de 0 à 10, tandis que le nombre de cayeux varie de 1 à 3.

La Cayenne lisse est sensible aux maladies. Son fruit convient particulièrement bien

pour la mise en boîte sous forme de tranches et pour l'exportation en frais.

� Groupe « QUEEN » : qui caractérise le cultivar « VICTORIA QUEEN » classique.

Les feuilles sont fortement épineuses, les épines sont courbées, les fruits de couleur

jaune d'or à la maturité, la chair plus colorée que celle du CAYENNE LISSE, à arôme

Page 26: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

26

très prononcé. Le poids ne dépasse guère 1 300 kg. La couronne, la bulbille et le cayeu

sont beaucoup moins développés que chez la Cayenne Lisse.

Le QUEEN est moins sensible aux maladies. Il convient à la mise en boîte de conserve

et à l'exportation en frais.

� Groupe " SPANISH " : qui est représenté par le cultivar " RED SPANISH " Les

feuilles sont longues, étroites et généralement épineuses.

Le fruit est rouge orangée à maturité. La chair est jaune pâle.

Le poids avoisine de 500g. On trouve bien souvent plusieurs petites couronnes autour

de la couronne centrale. Les bulbilles sont au nombre de 2 à 8. Les cayeux sont au nombre de

2 à 3.

Le SPANISH est rustique, donc peu sensible aux maladies. Il convient bien pour

l'exportation en frais

� Groupe ABAXI : qui rassemble plusieurs cultivars caractérisés par des feuilles

longues bordées de petites épines non recourbées. Le fruit pyramidal est faiblement

coloré à la maturité. La chair est blanchâtre. Les bulbilles sont très nombreuses et très

élancées. Les cayeux sont au nombre de 2 à 3 et sont très vigoureux. On les cultive

principalement dans les jardins familiaux.

D. Les Phases végétatives L'ananas se multiplie à partir des rejets :

a. La Phase de croissance Après la plantation du rejet, les racines et les feuilles vont se multiplier plus ou moins

rapidement, selon :

� Les conditions écologiques ;

� Le type de rejet utilisé ;

� Le cultivar utilisé.

La croissance s'arrête quand la plante possède 70 à 80 feuilles. Étant une plante

pérenne, elle reprend sa croissance après la récolte du fruit, à partir du développement d'un

bourgeon de la tige. Ce pied fils donne à son tour un fruit (18 mois après le premier), plus

petit que celui du pied- mère. Puis se forme de la même manière un pied petit fils etc.…On

peut ainsi avoir un grand nombre de génération végétative. Dans la pratique, 2 générations

suffisent, sinon les fruits deviennent beaucoup trop petits.

Page 27: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

27

b. La Phase de floraison Sous l'action de stimulus climatique ou chimique, dès que la croissance de la plante

est terminée, le bourgeon terminal de la tige commence à former le pédoncule, les bractées,

puis les fleurs de l'inflorescence, 25 à 30 jours après, se forme la couronne, 45 jours après

l'arrêt de la croissance l'inflorescence apparaît au centre de la rosette la couronne est alors

rouge vif 30 à 40 jours après cette sortie de l'inflorescence, la floraison proprement dite

commence (ouverture de la 1ère fleur). La floraison dure 20 à 30 jours, car toutes les fleurs ne

s'ouvrent pas en même temps (2 à 3 seulement). On assiste à 2 floraisons/an sur la côte Est de

Madagascar, floraison principale en Août, la secondaire en Février.

c. La Phase de fructification et de maturation Dès que les pièces florales se fanent, les bases de la bractée et des sépales épaississent

et l'ovaire grossit. Cette phase de fructification débute la phase de floraison. Elle se termine

100 à 115 jours, en moyenne, après le début de la floraison, pour l'obtention du fruit mûr.

Durant cette phase, le bourgeon terminal forme de nouvelles feuilles qui donnent la

couronne du fruit, des bulbilles se forment également. Lors de la maturité, la couronne cesse

de se développer. Seuls les cayeux se forment pratiquement durant toutes les phases.

§2. L’Écologie Besoins en chaleur : la température est le principal facteur qui agit sur le

développement de l'ananas. L’idéal est d'avoir une température moyenne de 25°, avec des

amplitudes journalières moyennes de 12°. Pour des fruits de qualité, il faut une température

moyenne de 23 -25°. A température moyenne dépassant 27°, on constate une baisse de

l'acidité et une diminution progressive de la coloration de l'épiderme du fruit. La Température

joue un rôle capital au moment de la maturation des fruits, aussi bien sur leur qualité que sur

leur présentation. Il ne faut pas dépasser 30° pour le maximum. L’inflorescence apparaît au

centre de la rosette, la couronne est alors rouge vif.

Page 28: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

28

Besoins en eau

� Peu exigeant en eau, il lui faut environ 2 à 4 mm/jour, qui correspond à des

précipitations de l’ordre de 1 200 à 1 500 mm, bien réparties tout au long de l'année ;

� Dans les régions à forte pluviométrie ne sont pas convenables pour la pratique de cette

culture ;

� Région à pluviométrie insuffisante : il faut faire appel à l'irrigation, afin d'accroître le

rendement ;

� Un manque d'eau passager n'est pas préjudiciable à la plante qui peut vivre sur ses

réserves ;

� Manque d'eau prolongée :

� feuille vert pâle ;

� puis jaune ;

� enfin rouge ;

� Les fonds du limbe s’enroulent sur eux-mêmes. Lorsque la quantité d'eau redevient

normale, la plante reprend son aspect initial, suit son cycle végétatif s’allongé sur 2 à 3

mois puis la reprise du développement de la plante on constate une apparition partielle

et momentanée d’épines sur les feuilles.

Le manque d'eau à la formation des fruits provoque un rendement fortement diminué.

Besoins en lumière

La lumière a une action très marquée sur le rendement. En effet, une diminution de

20% de l'éclairement diminue le rendement de 10%. La lumière a une action directe sur la

coloration des fruits. Fruits ternes région à faible éclairement ; fruits à aspect brillant région

à éclairement normal ; 1 500 heures d'insolation sont considérées comme un minimum.

Besoins en sols

À cause du système radiculaire superficiel et fragile de l'ananas, fil faudra choisir des

sols meubles - frais - bien aérés et perméables. Par ailleurs, l'ananas demande des sols riches

en azote, en potassium et magnésium, en calcium et en phosphore, tous les autres ne devant

pas faire défaut. C'est-à-dire sols à structure brune, à faible richesse minérale, plutôt que le

contraire. L'ananas, en particulier la Cayenne lisse, préfère le sol à PH acide de 5,6 à 6. Un sol

à PH supérieur à 8 peut avoir des carences en fer et en manganèse.

Page 29: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

29

Besoins en altitude

L'ananas est à sa place le long des côtes, car plus on monte, plus la température

moyenne baisse. L'ananas sur les attitudes fleurira plus tôt que ceux au bord de la mer. Les

basses températures accéléreront le processus de floraison. L'ananas de qualité industrielle ne

peut se concevoir qu'à faible altitude.

A Madagascar, les zones favorables sont celles qui sont situées à moins de 1000m

d'altitude, à pluviométrie moyenne de 1,5mm, à température moyenne de 25°C ; sols légers

perméables et légèrement arides. (Nosy-be - Sambirano - Diégo - Côte Est).

§3. Les Variétés Le genre Ananas comprend un grand nombre d'espèces, parmi lesquelles l'espèce

Comosus desquels sont issus toutes les variétés ou cultivar actuellement utilisés, classés en 5

groupes = 1 Cayennes 2 Queen 3 Spanish 4 Abacaxis 5 Perolera

§4. Les Techniques Culturales

A. La Préparation du sol Sous-solage croisé, suivi de 2 à 3 labours profonds

Fumure d'entretien :

• Azote (N) : 30g/pied/an

• Potassium (K) : 20 à 40g/pied/an

B. Le Mode � Azote = 3 apports de 10g, épandus à l'aisselle des feuilles de la base (air 15è jour,

3mois et 5mois après la plantation ;

� Potasse = 4 apports de 10g à l'aisselle des feuilles de la base (15ème jour, 3ème mois,

5ème mois, et 9ème mois après la plantation. Choix des rejets (matériel végétal)

� Tirage des rejets

� période : 1 semaine avant plantation

� s'effectue en fonction du poids et non de la taille des rejets, pour avoir

l'homogénéité de la plantation et pour éviter que les plantes se gênent.

� Les rejets doivent avoir un poids variant entre 350g à 500g

Page 30: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

30

� Préparation des rejets

Parage des rejets c'est-à-dire enlever les petites feuilles de la base et les feuilles

mortes ou desséchées pour les crayeux et bulbilles, 24 à 48 heures avant plantation, pour

mettre à nu les jeunes racines et faciliter leur pénétration dans le sol.

� Traitement des rejets

24 à 48 heures avant plantation, tremper les rejets dans une solution de Benlate

(benomyl 50% soit 250g/100 L d'eau, trempage jusqu'à la moitié de leur hauteur), puis les

sortir bien droit pour garder le produit entre les feuilles. Les rejets sont stockés bien droits et

peuvent atteindre 48 heures.

C. La Plantation

a. La Période est fonction de la récolte attendue ou souhaitée � Si récolte en Nov. – Déc., mise en place en Mai - Juin pour les rejets de 300g

et pour ceux de 500g ;

� Si récolte en Mars – Mai, mise en place en Novembre pour les rejets de 300g,

et les rejets de 500 g

b. La Préparation des rejets : En fonction du poids (variable de 300 à 500g) � Ne pas mélanger sur une même parcelle les différents types de rejets ;

� On groupe ensemble les rejets de même poids, dans une même

parcelle ;

Les cayeux sont plus avantageux par rapport aux autres types de rejets.

c. La Mise en sol Sur terrain perméable à faible pente piqueter les lignes perpendiculairement à la plus

grande faute

Sur terrain lourd à forte pente Piqueter les lignes suivant les courbes de niveau, et

prévoir un réseau de bassin d'infiltration. Aménager entre le billon - Prévoir également un

drain (rigole) pour les terres lourdes, afin d'éviter l'érosion.

Aménagement, une fois le terrain choisi :

� Ameublir le sol en profondeur de 25 à 30 cm ;

� Enfouir les mauvaises herbes sans les tranchées, le système racinaire de l'ananas est

très fragile et superficiel, elles sont donc très sensibles au tassement du sol.

Page 31: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

31

d. L’Écartement 40 cm entre lignes jumelles, 90 cm à 1m, entre 2 doubles lignes, 40 cm entre 2 plantes

sur la ligne.

e. Les Entretiens � Avant la mise en terre des rejets, couvrir le sol de paille, ou de couverture de

graminées spontanées (se fait de préférence dans un sol légèrement humide, en

dehors d'une période pluvieuse) ;

� Le paillage permet :

���� de lutter contre les mauvaises herbes ;

���� de protéger le sol contre les intempéries ;

���� de limiter les risques d'érosion ;

���� de réduire les pertes en eau du sol ;

���� d'avoir une reprise rapide de la végétation.

���� Fumure d'entretien : N = 30g/pied/an, K20 = 40g/pied/an. A épandre à l'aide

d'une cuillère à l'aisselle des feuilles de la base 3fois/N et 4fois/K20 ;

���� Éviter d'apporter l'engrais dans le cœur de la rosette, et l'excès de potasse

qu'entraîne le retard de la maturité ;

���� Hormonage par éthylène, acétylène (mélange = 15l d'eau + 50 à 60g de

calcium) pour provoquer la floraison à des époques précises (en général la

floraison apparaît 40 à 45 jours après l'intervention) ;

���� Enlever les bulbilles avant maturité pour hâter celle-ci.

D. Les maladies & Ennemis

a. Les maladies - Maladies physiologiques : carences :

���� En azote : les feuilles jaunissent, la croissance est lisse, la plante reste chétive, le fruit

est petit et très coloré, il n'y a pas de bulbilles ;

���� En potassium : les feuilles jaunissent et restent courtes et étroites, le plant reste chétif,

le fruit est petit et sans parfum ;

���� En magnésium : base des feuilles bleuâtres, et les feuilles flétrissent rapidement ;

Page 32: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

32

���� En calcium : apparition de marbrures et de zones décolorées sur le limbe des feuilles -

Choquage de la face inférieure, puis dessèchement de leur extrémité ;

���� Coup de soleil : dû à une température trop forte qui brûle l'épiderme et les tissus sous-

jacents, la forme du fruit se modifie ;

���� Brunissement des fruits : dû au froid.

- Maladies cryptogamiques :

���� Pourriture du cœur dûe à des champignons fréquents dans les sols mal drainés, la base

des feuilles, les racines et les rosettes pourrissent. On peut le prévenir en trempant la

base des rejets dans une solution d'orthrocide 1%. Engendre la baisse de rendement de

30% ;

���� Pourriture noire = dûe à un champignon qui cause la pourriture des rejets, des tiges,

des feuilles et des fruits, selon les saisons ;

Traitement : trempage de la base de rejet dans une solution de BENOMYL

- Maladies bactériennes

���� Brunissement sec des yeux car il y a des bactéries qui pénètrent dans les fruits au

moment ou après la floraison, coloration des fruits devient foncée

���� Pourriture du fruit sur pied, il y a une bactérie qui provoque la fermentation du fruit.

- Maladie virale

���� Wilt c’est le flétrissement rapide de toute la plante, dû à 1 virus ou à une toxine

sécrétée par des cochenilles.

- Traitement

Pulvérisation d'oléoparaphère 1% avant la plantation, puis 15 jours après la plantation

et 6 mois après la plantation sur les rejets et les jeunes plantes.

b. Les ennemis ���� Cochenilles ce qui sont à l'origine de la fumagine ;

���� Les fourmis qui favorisent le développement de la fumagine ;

���� Chiens qui consomment les fruits mûrs.

Page 33: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

33

§5. La Récolte Période à fixer en fonction de l'utilisation (ex. pour l'exportation, on récolte lorsque les

fruits commencent à jaunir à la base) ; l'ananas est sensible aux chocs. Le rendement moyen

est de 50T/ha et peut atteindre 90T/Ha.

Page 34: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

34

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DU MARCHE VISE Avant de procéder à l’exploitation du projet, le passage par l’étude de marché n’est

pas à exclure, puisqu’il permet de cerner, non seulement l’analyse de la demande, mais aussi

de l’offre correspondant.

C’est dans ce cadre que nous entamons, dans ce second chapitre, l’analyse des

composants de l’étude de marché, entre autres la demande et l’offre.

SECTION I. L’ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE Tout marché déterminé développe de multiples facettes, cela constitue un contexte

auquel l'entreprise doit faire face et dans lequel elle vit et évolue. La vision de cette situation

permet l'étude des domaines susceptibles d'avoir une incidence sur la réalisation de notre

projet. Dans ces études, nous prendrons en ligne de compte les facteurs pouvant avoir une

influence sur notre future unité. Pour cela, nous allons distinguer le micro-environnement.

Le micro-environnement se différencie du macro-environnement par la dimension des

acteurs pris en compte. Cette analyse est axée sur les relations avec les différents partenaires

directs tels que les fournisseurs, les institutions financières, les clients, les ressources

humaines et ses fournisseurs.

En termes d'approvisionnement, nous sommes favorisés par les planteurs au voisinage

du lieu d'implantation du projet. En général, le prix du kilogramme d’ananas est de 800 à 1

500 Ariary.

Les institutions financières : les établissements financiers pourront accorder des

financements, des activités génératrices de revenu. Elles peuvent octroyer des assistances

techniques et financières aux activités productives et rentables. Le projet doit avoir une bonne

capacité de remboursement de dettes pour tisser une relation fructueuse avec les institutions

financière comme la BOA, la BNI, la BMOI par l'ouverture de la caisse agricole, OTIV, mais

le projet doit avoir au moins 30% de son investissement.

Les clients : nous avons l'intention d'exporter notre produit finis, il faut donc suivre les

normes et les exigences des importateurs.

Les ressources humaines : pour ce projet, les ressources humaines tiennent une place

importante d'ou la préoccupation pour la disponibilité des mains d'œuvre sur place, sous la

surveillance et le contrôle des ingénieurs agroalimentaires.

Page 35: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

35

§1. L’Analyse de la demande La demande est formée par les besoins des consommateurs, qui peuvent se concrétiser

en achat. C'est donc la quantité des besoins et /ou services que les consommateurs sont prêts à

acquérir, sur un marché déterminé. De ce fait, l'analyse de la demande consiste à déterminer la

demande locale, la demande nationale, ainsi qu’internationale des clients potentiels, et de son

évolution.

Concernant notre cas, « Projet de création d'une entité », notre demande se mesure à

partir de la consommation régionale de confiture, pour pouvoir connaitre la consommation

nationale. Nous avons ciblé tous les grands clients de Madagascar (super marché, les

restaurants, les consommateurs directs,….)

A. La demande régionale Nous prenons comme exemple la région DIANA et SAVA.

La demande de confiture d’ananas durant les 5 dernières années dans la région SAVA et

DIANA est présentée dans le tableau suivant :

Tableau n°III : la consommation de confiture d’ananas dans la région DIANA et SAVA durant les 5 dernières années en kg. Région 2004 2005 2006 2007 2008

SAVA 2025 2108 3020 12078 19074

DIANA 2405 2894 3488 14075 16242

TOTAL 4530 5002 6508 26153 35316

Source : INSTAT année 2009

D’après le tableau ci-dessus, on constate que la province de Diego consomme beaucoup

de confiture d’ananas.il ont consommé presque 30% de la consommation nationale.

Voyons maintenant la consommation nationale.

B. La demande nationale Voici la consommation de confiture à Madagascar durant les 05 (cinq) dernières

années. Avec des prix très compétitifs qui sont de 5880 Ariary pour l’ananas et 4990

Ariary pour la mangue, selon les donnés de l’INSTAT.

Page 36: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

Tableau n°IV : consommation de confitures Années Ananas Bananes

2008 117 720

2007 90 512

2006 21 217

2005 16 456

2004 15 090

Source : INSTAT novembre 20

Ce tableau nous montre la consommation de confiture de

signifie que les malgaches consomment

remarqué que, en général la quantité de

Nous constatons aussi

consommée. Cela nous montre que notre projet est important au niveau national.

d’éclaircicement, nous présentons dans

de confiture à Madagascar.

Figure n°2 : consommation de confiture à Madagascar durant

Source : à partir du tableau ci

36

: consommation de confitures à Madagascar(en kg) Bananes Fraises Litchis Mangues

5 812 85 932 3 624 8 092

9 917 92 017 3 012 7 221

4 201 70 611 2717 6 817

4 023 8 065 850 5 904

2825 1 023 520 4 029

INSTAT novembre 2009

nous montre la consommation de confiture des 05 derni

signifie que les malgaches consomment de grandes quantités de confitures.

quantité de confitures n'arrive pas à satisfaire les

aussi qu’en termes de quantité, la confiture d’ananas est la plus

. Cela nous montre que notre projet est important au niveau national.

nous présentons dans le diagramme ci-dessous ce niveau de consommation

consommation de confiture à Madagascar durant les 5 dernières

du tableau ci-dessus 2010

Pommes

8 092 2 920

7 221 2 800

6 817 1 097

5 904 1 640

4 029 923

05 dernières années ; cela

confitures. Nous avons

confitures n'arrive pas à satisfaire les clients.

confiture d’ananas est la plus

. Cela nous montre que notre projet est important au niveau national. Pour plus

dessous ce niveau de consommation

5 dernières années

Page 37: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

37

§2. L’Analyse de l'offre ���� Au niveau de l'offre, nous allons décrire ici la situation de l'offre et de la concurrence.

En effet, l'offre est représenté par le volume d'un produit déterminé que les producteurs

ou distributeurs proposent sur le marché, le nombre de ces offrants détermine la nature du

marché et la concurrence. Théoriquement, on distingue le marché de structure:

���� Monopole, au cas où il n'y a qu'un seul offreur

���� Oligopsone, si les offreurs sont nombreux.

Dans notre cas, notre structure de marché est le Monopole, car nous sommes le

premier à mettre en place cette entreprise dans la région SAVA en ce qui concerne ce

marché, au niveau régionale.

LA SITUATION DE L'OFFRE

« L’offre : c’est la quantité de produits offerts sur le marché »1. « C’est tout

simplement la quantité que le producteur décide de produire, connaissant le prix auquel il

vendra sa production. »2

Par rapport au nombre de producteurs, le marché de la confiture ananas connait

plusieurs offreurs au niveau de la production des matières premières, c'est un marché oligopole.

Nous avons l'avantage de pouvoir offrir en grande quantité des matières premières, la

commercialisation se fait en collaboration avec des magasins éparpilles dans la Grande Ile. En

termes de quantité, le niveau de l'offre de confiture ananas est très compétitif par leurs aspects

qualitatifs, si on le compare avec les autres confitures sur les marchés malgaches. Nous

présentons la situation de l’offre de l’entreprise Anmad dans le tableau ci-dessous :

Tableau n°V : la quantité produite par la société Anmad durant les 5 premières années du projet.

Année 1 Année2 Année3 Année4 Année 5

Production en kg 42500 65 875 68000 70125 72250

Bocaux de 500g 42500 65875 68000 70125 72250

Bocaux de 250 g 85000 131750 136000 140250 144500

Source : prévision 2010

1Fernand BOUQUEREL, Les études de marchés 3ème édition, Presses Universitaires de Laval, 1975, p.82 2Gilles ROTILLON, Introduction à la Microéconomie. Edition la découverte, 1998, p.50

Page 38: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

38

Par rapport à la demande nationale, notre produit ne satisfait pas encore les demandes

nationales mais nous assurons presque 30% de la demande.

SECTION II. L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE La concurrence c'est une rivalité entre plusieurs personnes ou bien plusieurs forces,...

poursuivant un même but (...). Connaitre la concurrence peut influencer la prise de décision

dans notre entreprise1.

§1. Les concurrents directs La concurrence directe est celle qui fabrique les produits similaires ou semblables à

nos produits.

Nos concurrents sont formés par les operateurs nationaux et quelques pays étrangers

exportateurs de confiture. Parmi les producteurs de confiture à Madagascar, CODAL et GAM

MELODIE sont les plus importants. Ils détiennent à peu près 45% du marché de la confiture

à Madagascar.

La société CODAL est la plus ancienne. Elle a été créée en 1949 et elle produit une

gamme variée de produits à base de fruits tels que les pulpes, les purées, les nectars et les

confitures2. Ses produits sont très connus mais restent comparativement très chers.

En termes de quantité de l'offre, on constate toujours une augmentation du volume de

la production de 2004 à 2008.

Les concurrents internationaux sont généralement des pays de l’Asie et la France.

Notre avantage c'est l'abondance des matières premières en qualité et quantité dans la

région SAVA.

§2. Les concurrents indirects Dans cette production de confiture, les concurrents indirects sont constitués par les

producteurs des produits qui sont substituables à la confiture.

La confiture sert généralement de garniture aux pains pour le petit déjeuner ou pour le

goûter. De ce fait, les producteurs de beurres et de fromage constituent pour nous des

concurrents indirects.

1Fernand, BOUQUEREL, L’étude de marché au service des entreprises3ème, Edition : PUL; 1975, p.90

2Hary Lala RAKOTONAIVO La transformation des fruits à Madagascar. Etude Conseil du CITE, Mai 1999, p

20

Page 39: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

39

L’analyse de la concurrence permet de connaître les points forts et les faiblesses du

concurrent et leur part de marché.

Pour notre cas, la concurrence indirecte est constituée des producteurs de confiture

hors de notre pays. Voici le tableau qui présente l’analyse da la concurrence

Tableau n°VI : L’analyse de la concurrence DÉSIGNATION DE

LA CONCURRENCE

POINT FORT FAIBLESSE

CODAL produit de bonne qualité

- produit connu sur le marché

-forte capacité de production

instabilité de prix sur le

marché

GAM MELODIE diverses gammes de produits - prix élevé

Confiture importé Bien emballé, parfumé

Prix très élevé Goût non suffisant

Source : Enquête auprès de l’entreprise codal et gam melodie en novembre 2009

SECTION III. LES STRATÉGIES ET LES POLITIQUES MARKETING ENVISAGÉES

§1. Les stratégies marketing C’est un processus consistant à analyser les opportunités existantes sur le marché et à

choisir un positionnement, des plans d’action et système de contrôle qui permettent à

l’entreprise de remplir sa mission et d’atteindre ses objectifs selon KOTLER DU BOIS.

Il y a deux stratégies possibles, elles peuvent être simultanées.

A. La stratégie push La stratégie push se traduit essentiellement par des actions commerciales au niveau de la

force des ventes et de la distribution. Elle utilise des techniques de stimulation des vendeurs, de la

promotion auprès des distributeurs (qui peuvent bénéficier de remises, cadeaux,...) et de la

promotion auprès des acheteurs finaux (démonstration, bons de réduction, etc. . .). L'objectif

final consiste à mettre en avant les produits, les « pousser» vers le client, afin d'augmenter la

vente.

Page 40: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

40

Figure n°3 : La stratégie push peut être présentée selon le schéma ci-dessous

P

Source : Auteur année 2010

B. La stratégie pull Cette deuxième stratégie consiste à tirer les consommateurs vers le produit, au moyen

d'une campagne publicitaire. Elle se fera par l’allocation d'une somme plus significative pour la

communication publicitaire. L'objectif c'est de faire connaitre le produit ou l'entreprise pour

orienter les consommateurs vers l'achat du produit offert. Les petites entreprises de bien industriels

utilisent uniquement les stratégies push, et les autres entreprises utilisent seulement le pull. En

fait, la combinaison de ces deux stratégies est possible. C'est pourquoi la plupart des grandes

entreprises sont une combinaison du push et du pull.

Ainsi, adoptons-nous la stratégie push à dominance pull. La réalisation de ces

stratégies se fera par l’intermédiaire des moyens suivants.

���� L'argumentaire de vente est un discours rédigé et destiné aux clients pour les

convaincre sur la qualité du produit et les avantages dont ils peuvent profiter,

en achetant notre produit (exemple les vitamines obtenus à partir de cette

confiture ;

���� Le support informatif se présente sous forme de catalogue, de brochures et de

fiches produits, avec les présentations à la vente ;

���� L'échantillonnage : consiste à envoyer aux clients cibles un échantillon de

produit, pour leur permettre d'apprécier sa qualité.

Figure n°4: La stratégie pull peut être présentée comme le schéma ci-dessous

Source : Auteur année 2010

Producteur Grossiste Détaillant Client

Producteur promotion agressive

Grossiste Détaillant Client

Page 41: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

41

§2. Les politiques marketings Par définition, les politiques consistent à exprimer les objectifs généraux de

l'entreprise dans le sens de la protection, du développement et de la réalisation de bénéfices,

puis en conditionnant la survie de l’entreprise.

Ainsi, la stratégie marketing est encore un ensemble de politique que l’entreprise a

choisi, dans le but de faire connaître, de faire aimer et de vendre ses produits.

Ces politiques sont les suivantes :

� la politique de produit

� La politique de prix

� La politique de distribution

� La politique de communication.

A. La Politique générale de produit

a. Les normes Dans le domaine des affaires actuelles où la concurrence devient de plus en plus dure

la survie et la réussite d'un produit dépendent de sa notoriété. Pour créer la notoriété, il faut se

pencher sur la qualité du produit à offrir, afin de pouvoir répondre correctement aux attentes du

consommateur. C'est pourquoi nous avons mis en place une politique axée sur le respect de

la qualité.

Puisque notre politique sera basée sur la qualité, il est nécessaire de connaître les

normes exigées pour la confiture d’ananas.

���� La teneur en eau finale des confitures ne doit pas dépasser 40% de quantité

finale ;

���� La teneur en matière sèche soluble ou Bri doit être comprise entre 65% et 67% ;

���� La teneur en sucre réducteur est de 30% ;

���� La teneur en cendre brute doit être inferieure à 1% ;

���� Pour l’acidité:

���� La valeur du pH doit être entre 2,9 et 3,4 ;

���� La teneur en acidité titiable est comprise entre 0.45% et 0,65%.

En ce qui concerne les analyses microbiologiques, étant donné que les confitures sont

des denrées dotées d'une très longue conservation, stables, les analyses portent

Page 42: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

42

essentiellement sur: la flore aérobie mésophile totale à 30°C, la flore fongique totale, la flore

fongique osmotique.

b. La Qualité La qualité est un tout qui comprend des caractéristiques ou un service qui affectent sa

capacité à satisfaire des besoins, quelle soit exprimée ou implicites. Elle est toujours

proportionnelle au besoin. Le produit en question à proposer sur le marché répond aux

besoins locaux et à ceux de l’Océan Indien, donc très qualitatif, et ne présentant aucunes

anomalies.

C’est un produit destiné à une cible bien définie : des clients potentiels connaissant

bien le produit et d'autres à acquérir, demandant un produit de très haute qualité, pratique et

utile.

c. L’emballage L’empaquetage des produits confiture a plusieurs fonctions :

� Fonctions techniques : contenir notre produit, protéger le produit, assurer une bonne

conservation du produit, faciliter le transport ;

� Fonctions marketing : attirer les consommateurs, identifier le produit, faciliter

l’utilisation, véhiculer l’image,

Les informations sur le produit seront écrites sur l’emballage extérieur:

� Le nom commercial

� la marque

� La société : « ANMAD »

� Adresse

� Le contact téléphonique

� Le poids net en g

� Le pays d’origine : Madagascar/région SAVA

� L’année de fabrication

� La date de péremption

d. le conditionnement C’est l’ensemble des procédés liés à la création et à la fabrication de l’emballage du

produit.

Page 43: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

43

La confiture sera mise en bocal, en carton, propre et sain, conforme aux normes demandées en

matière d’emballage

Nous avons opté pour les gammes de conditionnement suivant :

� En bocal de 500g

� En bocal de 250 g

� En carton : 1 carton rempli de 18 bocaux

B. La politique de prix

Pour fixer un prix, on peut raisonner de deux manières. D'une part, on peut le faire en

fonction du prix pratiqué, au vu du prix proposé par des concurrents. D'autre part, le prix peut

être fixé en fonction du prix de revient de production de l’unité. Mais quel que soit le mode de

fixation appliqué, il doit être compris dans la fourchette de prix d'acceptabilité du

consommateur. Cette fourchette de prix s'appelle le prix psychologique, et au dessus duquel le prix

n'est plus à la portée de la cible, et en dessous duquel les consommateurs mettent en question la

qualité du produit.

C. La politique de distribution

Le circuit de distribution peut être défini comme l'ensemble des parcours

commerciaux empruntés par un bien déterminé, partant du producteur vers les

consommateurs. Ce circuit se caractérise par la longueur du trajet, qui peut être courte ou longue.

Ainsi, parle-t-on du circuit court et du circuit long.

Puisque nous avons deux catégories de consommateurs qui sont les entreprises

grossistes et les entreprises détaillants, nous allons adopter deux politiques de distribution

correspondant à ces deux types de clientèles. A cet effet, nous allons procéder de la manière

suivante :

D'un côté, nous allons utiliser le circuit de distribution court pour les clients : entreprises

commerciaux détaillants. II s'agit de la vente de nos produits directement aux utilisateurs

directs.

Figure n°5 : Le schéma du circuit de distribution (cas du circuit court)

Source : auteur année 2010

ENTREPRISE DE

FABRICATION

ENTREPRISES COMMERCIAUX DÉTAILLANTS

Page 44: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

44

D'un autre côté, nous utilisons le circuit long pour les clients entreprises

commerciaux détaillants parce que les entreprises grossistes n'arrivent pas à satisfaire les

besoins des clients finaux.

Figure n°6 : Le schéma du circuit de distribution (Cas du circuit long)

Source : Auteur année 2010

Pour augmenter la marge bénéficiaire, peu à peu, nous essayons de nous mettre en

contact avec les consommateurs finaux de nos produits. Cela nous permettra de favoriser le

circuit court.

Notre politique de distribution est basée sur les deux types de circuit. Lorsque les

acheteurs sont des utilisateurs directs, on adopte le circuit court.

En revanche, pour les entreprises grossistes, on préfère le circuit long.

D. La politique de communication et de promotion

a. La Politique de communication Étant donné que notre produit est nouveau sur le marché, notre société va utiliser tous

les moyens de communication possibles à savoir:

� Faire connaître le produit de l’entreprise,

� Convaincre les clients cibles à utiliser notre produit, plutôt que celui de la

concurrence

� Attirer le maximum de clients possibles.

� Pour atteindre ces objectifs, nous adopterons le système de communication

suivant :

� Les médias

� Les animateurs de vente

ENTREPRISE DE FABRICATION

ENTREPRISES COMMERCIAUX DÉTAILLANTS

ENTREPRISES GROSSISTES

Page 45: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

45

a.1. Les médias C'est l’intermédiaire qui intervient entre la société et le public. Nous utiliserons les

médias pour informer les consommateurs de l'existence du produit, de ses caractéristiques et

de ses avantages:

� le spot télévisé et la radio

� L’insertion publicitaire

� Les panneaux publicitaires

� Les tracts

� Les tee-shirts

a.2. L’animateur de vente Il a pour rôle de convaincre les clients de prendre ce produit en leur démontrant ses

avantages, sous forme de « Conseilling », face à face par l’intermédiaire d’une démonstration

sur place.

b. La Politique de promotion Par définition, ce sont toutes les techniques destinées à motiver la demande à court

terme, en optimisant le rythme ou le niveau des achats d’un produit ou d’un service, effectué

par les consommateurs ou les intermédiaires commerciaux.

Les principales actions de promotion de la société « ANMAD »sont les suivantes :

� Participation à des foires ou braderies

� Offre de cadeaux pour les clients fidèles

� Remise pour les clients qui achètent en gros

� vente par lot

� Vente promotionnelle à chaque grande fête

§3. La mise au point des confitures Bien avant la création de l’industrie de conserve d’ananas, la confiture a été la principale

forme sous laquelle le fruit était conservé. Depuis, de nombreuses recettes ont vu le jour, aussi

bien artisanalement qu'industriellement. C'est ainsi que notre objectif pour cette étude est

apparue : mettre au point un processus de fabrication de confiture, tout en définissant les

proportions des ingrédients à incorporer. Cette mise au point nécessite l'établissement d'une série

de différents essais, tant sur le procédé lui-même que sur la composition de la confiture.

Pour ce faire, on peut trouver deux (02) processus de fabrication

Page 46: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

46

Figure n°7: Processus de fabrication de la confiture d’ananas

Source : www.confiturie.st josephjimdo.com 2010

Réception matière première / triage Étêtage / Équeutage

Lavage / Égouttage

Découpage en morceaux

Refroidissement

Addition d’acide et pectine

Cuisson / concentration 12mn

Macération environ 2h

Ajout sucre

Cas n°2

Conditionnement

Addition d’acide et pectine / agitation

Cuisson / concentration 7mn

Ajout sucre 1/3

Cuisson / concentration 5 mn

Total / agitation

Ajout 2/3 de sucre

Épluchage / Ecoeurage

Cas n°1

Page 47: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

47

D'après ces deux (02) différents processus de fabrication, il y a toujours ajout de divers

ingrédient, et l'agitation est primordiale, la variation des proportions de fruits et de sucre.

Quand à la quantité de pectine et d'acide à ajouter, elle sera déterminée à partir d'une formule

préétablie. Notons que ces essais nous tiennent compte de la teneur en sucre initiale de

l’ananas, ainsi que les normes de base à respecter.

Pour la teneur en matière sèche, nous allons prendre la moyenne, entre un fruit demi-

mur et un fruit mur, elle sera donc d'environ 15%. L'acide citrique représente en moyenne

0,30% pour l’ananas.

Page 48: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

48

CHAPITRE III. LE CADRE LOGIQUE DU PROJET

SECTION I. ANALYSE DE LA SITUATION

§1. Analyse des problèmes La création d’une entreprise a besoin d’une profonde étude. Il est nécessaire de faire

un constat avant de la réaliser. Le constat de fait c’est l’analyse de la situation locale

concernant le produit ananas. D’Après cette analyse, le promoteur constate les problèmes

qu’il faut résoudre au sujet de l’ananas. Le promoteur décide d’implanter une unité de

transformation d’ananas en confiture en fonction de ces problèmes. Nous allons présenter la

situation du produit ananas à SAVA dans l’organigramme appelé « organigramme de cause à

effet ».

Figure n°8 : Organigramme de cause à effet

Source : réflexion du promoteur année 2010

§2. Analyse des objectifs L’analyse des objectifs consiste à décrire la situation future qui prévaudra lorsque

les problèmes auront été résolus

Comme il s’agit d’un projet, le promoteur a des objectifs. Il ne s’agit pas seulement de créer

des d’emplois, mais aussi de valoriser la filière ananas dans la région SAVA et même à

Madagascar. Nous allons présenter cette analyse dans l’organigramme ci-dessous.

Filière ananas sans valeur à SAVA

Manque d’infrastructure agroalimentaire

Abondance de la pourriture d’ananas

Production d’ananas à système rudimentaire

Manque de formation

technique agricole

Cultivateur non motivé

Manque de technique de transformation

Absence d’operateurs économiques

Page 49: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

49

Figure n°9 : Organigramme de l’analyse des Objectifs

Source : selon l’objectif du promoteur 2010

§3. Analyse des stratégies L’analyse de stratégies porte sur l’application ou la réalisation d’action fait pour que les

objectifs fixés ci-dessus soient atteints.

Figure n°10 : Organigramme de stratégie à la réalisation des Objectifs

Source : réflexion du promoteur 2010

Valoriser la filière ananas à SAVA

Améliorer le système de production d’ananas

Implanter l’usine de transformation de confiture d’ananas

Former les cultivateurs d’ananas

Développer la matière de ce produit

Technique de transformation suivant la technologie

Convaincre l’operateur économie s’investi dans ce filière

Filière d’ananas valorisée

Usine de transformation d’ananas en confiture

installée

Ananas zéro déchet

Évolution du système de Production d’ananas

Cultivateur d’ananas bien formé et bien qualifié

Les cultivateurs

d’ananas motivés

Existence t

technique de

transformation e

Existence

d’Operateur ou

d’investisseur

Minimiser les déchets d’ananas produits

Page 50: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

50

SECTION II. APPROCHE DE CADRE LOGIQUE

§1. La Définition du cadre logique « Le cadre logique est une vision systématique de l’environnement d’un projet, visant

d’une part à identifier le motif pour lequel le projet est réalisé, ainsi que la finalité à laquelle il

contribue et, d’autre part, à identifier de façon concise et précise ce à quoi le projet devrait

ressembler, une fois terminé, ainsi que l’ensemble des conditions critiques devant être

réalisées pour que le projet atteigne les différents niveaux d’objectifs pour lesquels il a été

conçu ».

§2. Les composantes du cadre logique De forme matricielle, la cadre logique comprend quatre colonnes et quatre rangées que

l’on désigne respectivement sous le vocable de logique verticale et de logique horizontale.

A. La logique verticale La logique verticale présente les niveaux descriptifs du projet (intrant, extrant, but et

finalité) et l’ensemble des conditions externes qui doivent être réalisées pour atteindre les

divers niveaux d’objectifs

Les niveaux descriptifs du projet sont les suivant :

� Objectifs globaux : objectif auquel le projet va contribuer.

� Objectifs spécifiques : objectif qui sera réalisé à la fin du projet.

� Les résultats attendus par l’entreprise : ensemble des résultats concrets à

produire pour atteindre le but du projet et le produit que l’on doit livrer.

� Les intrants : c’est l’ensemble des moyens, des ressources et des activités à

mettre en œuvre pour produire les extrants (résultats) désirés.

B. La logique horizontale La logique horizontale comporte, pour chacun des niveaux descriptifs du projet, des

indicateurs objectivement vérifiables, ainsi que des moyens précis de vérification de ces

indicateurs.

� Logique d’intervention : ce sont les activités et les moyens à mobiliser.

� indicateurs objectivement vérifiables (IOV) :

Afin de préciser et définir clairement chacun des niveaux descriptifs du projet, les

indicateurs doivent exprimer concrètement les résultats attendus.

Page 51: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

51

Les indicateurs doivent porter sur des critères mesurables et tangibles, en terme de

quantité, de qualité, de temps ou de coûts.

� Moyens de vérification

Ce sont les documents qui renferment toutes les opérations effectuées par l’entreprise

� Hypothèse : ce sont les facteurs externes qui sont susceptibles d’entraver la mise en

œuvre du projet et sa viabilité à long terme.

§3. Les parties prenantes du cadre logique Le projet ne se réalise pas sans l’appui de différentes personnes appelées les parties

prenantes du projet.

Nous allons citer ci-dessous les parties prenantes de notre projet.

A. Le promoteur du projet

Le promoteur est la personne associée du projet ANMAD, elle est la propriétaire du

projet et le premier responsable de la réalisation de ce projet

B. Les partenaires

Les partenaires sont les soutiens engendrés par la réalisation de ce projet à savoir : la

banque, le bailleur, PNUD, l’État, la région, le district d’Antalaha.

a. La banque, balleur, PNUD Ce sont les soutiens financiers du projet.

b. État et la région SAVA Les deux parties donnent l’autorisation, afin que le promoteur de 1’ANMAD puisse

réaliser son projet

c. District d’Antalaha C’est le partenaire le plus proche de l’ANMAD ; il est le cœur de ce projet car sans

lui, le projet ne peut être réalisé. Il est évidemment important car tout dossier, le permis de

construction, le lieu d’usinage sont préparés en ce lieu.

d. La contribution La contribution est la partie prenante en ce qui concerne les impôts. L’entreprise

ANMAD doit payer à la contribution les impôts fonciers sur le terrain et les immeubles, ainsi

que d’autres taxes.

Page 52: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

52

e. Les Clients Les clients sont l’une des parties cible à ce projet, car la vie du projet dépend de son

développement et son efficacité de production. Si le vendeur n’a pas d’acheteur rien ne peut

marcher.

Pour mieux expliquer nos idées sur la logique de notre projet, nous avons adopté un

grand tableau appelé tableau de cadre logique.

Page 53: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

53

SECTION III . LE TABLEAU DU CADRE LOGIQUE Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiable

(IOV) Moyen de vérification (MV) Hypothèse

OBJECTIFS GLOBAUX

- valorisation de la filière ananas dans la région SAVA

- contribution à l’amélioration de la condition de vie de la population laborieuse

- Culture de 80 000 rejets d’ananas/an

- Atteinte de la production de 140T d’ananas /an à Antalaha

- Création d’une entreprise agro-alimentaire à Antalaha

- Rapport du promoteur - Dossier de la demande de

financement

OBJECTIF spécifique

Transformation d’ananas en confiture

Production de40 tonnes de confiture en première année et atteignant jusqu’à 70 tonnes à partir de la deuxième année par 140 tonnes d’ananas

Rapport d’activité d’une société (dans l’étude de faisabilité technique et la gestion de production

- L’État playdoie ce projet (l’État offre de terrains suffisant pour la production)

- Population local soit motivée pour cultiver l’ananas

Résultats attendus

Déchet d’ananas 0% dans la région SAVA Augmentation des revenus des cultivateurs d’ananas de 30% Production de confiture de bonne qualité aux meilleurs prix

L’entreprise accapare plus de 140tonnes d’ananas par ans Les cultivateurs d’ananas vendent de 800 à 1500 Ariary /kg d’ananas L’entreprise produit la confiture suivant les normes

Document de gestion de production de l’entreprise Document d’étude de faisabilité financière du projet Document d’engagement avec l’État (ministère de la population et ministère de la santé)

La quantité d’ananas à transformer doit être suffisante On trouve des machines en bon fonctionnement

Intrant (moyen) Activité -Acquisition de terrains -Acquisition des matériels de construction -Exécution des travaux de construction -Acquisitions des matériels internes -Installation des matériels de production -Achat des équipements roulants -Recrutement des personnels -Gestion du fond de roulement

Ressources ou moyens : Matériels : -terrain 3ha pour les 5 premières années -matériaux de construction -outillages -Matériaux de transport -mobilier de bureaux et équipement Humain : -ingénieur 1 -gérant 1 -Comptable 1 -technicien1 -manœuvre 5 Sécurité 4

Coûts : -Coûts matériels : 221 829 200Ar -coûts RH personnels) : de 79 400 000Ar de la première année et atteint jusqu’à 93 390 480 Ar à la 5ème année. -Besoin en financement : 146620 800Ar -investissement initial Io = 570 000 000Ar

-Les cultivateurs soient bien informés et motivés -Le gouvernement plaide pour le projet -les agents de production soient bien qualifiés

Page 54: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

54

Financière : - Que le promoteur possède 30%de l’investissement initial -Apport personnel : que les ingénieurs soient compétents -apport intellectuel -bailleur de fond (BOA, PNUD) sont motivés pour financer ce projet

Source : Réflexion personnelle 2010

Page 55: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

55

Cette partie nous a permis d'étudier le cadre général du projet que nous

voulons réaliser. Ainsi, nous savons maintenant les caractéristiques et la

localisation de l'unité. En passant, nous avons entamé l'étude du marché, pour

nous assurer de la viabilité, de la survie et du développement de notre projet,

comme toute création d'entreprise. Cette analyse a révélé l’existence d’atouts

considérables pour la réalisation de notre projet, dans le dernier chapitre

nous voyons la logique de ce présent projet. Mais à ce stade, nous ne pouvons

pas encore affirmer si le projet est effectivement faisable. Sa réussite dépend en

grande partie des techniques d'exploitation. L'étude des actions à entreprendre

pour le processus de production nous permet d'affirmer la faisabilité du projet sur

le plan technique et financière.

Page 56: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

56

DEUXIÈME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET

DEUXIÈME PARTIE :

LA CONDUITE DU PROJET

Page 57: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

57

Cette partie est consacrée aux différentes manières de diriger ce

projet par les éléments tels que les techniques de production, les matériels

indispensable à chaque poste de travail, le traitement du produit, les

moyens mis en œuvre pour l’accomplissement des tâches du personnel et

les études financières.

Pour mieux comprendre ce sujet, il est nécessaire de traiter les

informations suivantes :

Page 58: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

58

CHAPITRE I . L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE DU PROJET

SECTION I. LES ASPECTS RÉGLEMENTAIRES DE L’UNITÉ

§1. Les réglementations sur la constitution de la société Comme dans toute création d’entreprise, nous devons nous conformer à la

réglemention en vigueur pour pouvoir investir dans ce secteur. A cet effet, les producteurs ne

peuvent pas exercer la profession, sans avoir rempli les formalités nécessaires à l’existence

de leurs entreprises.

Ces formalités, dont les détails sont les suivants, s’appliquent indifféremment aux

entreprises individuelles et aux sociétés commerciales.

���� Le paiement des taxes professionnelles ou patentes correspondant à l’activité exercée ;

���� Immatriculation de l’entreprise, en vue d’obtenir une carte d’identification statistique

auprès de l’INSTAT ;

���� L’enregistrement de l’entreprise au registre de commerce ;

���� L’existence d’un siège social pour la domiciliation et l’exercice de l’activité.

§2. Les réglementations touchant la confiture d’ananas Pour la commercialisation de la confiture d’ananas les éléments qui doivent la

constituer sont cités ci-dessus :

���� La teneur en eau finale des confitures ne doit pas dépasser les 40 % ;

���� La teneur en matière sèche soluble ou degré brix doit être compris entre 65 et 67% ;

���� La teneur en sucre réducteur est de 30% et 50% ;

���� La teneur en cendres brutes doit être inférieure à 1%

���� Pour l’acidité :

���� La valeur du pH doit être entre 2,9 et 3,4 ;

���� La teneur en acide titiable est comprise entre 45% et 65%

Voilà quelques règlements concernant la fabrication de confiture et la teneur en

éléments nécessaires à cette fabrication.

SECTION II. LE PROCESSUS DE FABRICATION

§1. L’approvisionnement Dès la phase de collecte d’ananas auprès des paysans, nous allons mettre en place une

stratégie visant à trier les meilleurs fruits. Cela permettra de nous d’assurer de la bonne

Page 59: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

59

qualité de confiture après usinage. Il faut noter que dans la majorité des cas, la qualité de

confiture dépend toujours de l’état du fruit (ananas) utilisé.

En plus, le planning d’approvisionnement permet d’éviter le risque de rupture des

stocks qui peut coûter cher à l’entreprise. La maîtrise de l’approvisionnement permet de

pallier la pénurie, et aussi d’éviter l’arrêt de production et toutes autres conséquences

éventuelles. Bien qu’il soit nécessaire de constituer un certain volume de stock, cela ne doit

pas être trop excessif, pour réduire les charges de stockage et pour réduire l’immobilisation

des fonds. Dans ce cas, il faut mettre en place la règle de Première entrée, Première sortie

(First In, First Out) d’où FIFO en comptabilité analytique d’exploitation1.

On distingue deux phases de travail à l’usine. Ce sont la phase de prétraitement et la

phase de traitement.

Nous allons voir ces phases, selon leur processus.

A. La phase de prétraitement Le rendement de prétraitement représente environ 85%. C'est-à-dire qu’à partir de

100g de fruit, nous obtenons 85g de chair d’ananas découpée.

Seulement, il faut noter que le temps nécessaire pour le découpage est plus long dans

le cas de la confiture d’ananas ; étant donné que les morceaux doivent avoir une forme et une

dimension plus uniforme.

Tableau n°VII : Les travaux de prétraitement Opération Partie enlevée Valeur en %

PRÉTRAITEMENT

Réception des matières

premières

-

100

Triage selon les critères

prédéfinis

Rebut : 99

Lavage à l’eau propre Boues et sable : 98

Épluchage Épluchures : 95

découpage Perte+noyau 85

Source : www.confiturie.st josephjimdo.com 2010

1 Vololonirina RAVELOSON Cours C.A.E en 2ème Année Gestion à l’université de Toamasina Année 2006

Page 60: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

60

B. La Phase de traitement Figure n°11 : Résumé du processus de fabrication de la confiture d’ananas

Source : www.confiturie.st josephjimdo.com 2010

� Le post production de la matière première

Le post production résume toutes les activités se déroulant de la réception jusqu’au

découpage écoeurage.

La réception: c’est l’activité qui consiste à prendre en charge des fruits de diverses

qualités vennant des paysans. Étant une entreprise de fabrication, souvent, la prise en charge

des fruits peut entrainer de grands problèmes. Mais, il faut savoir séparer les biens et les

mauvais fruits. Cela nécessite la connaissance des éléments suivants :

���� le triage

Le triage consiste à trier les fruits de bonnes et de mauvaises qualités. On retient ceux

de bonnes qualités, étant donné que nous sommes seul à faire de garde la confiture. On garde

les fruits mûrs et les semi mûrs pour un goût de bonne qualité.

���� Lavage égouttage

Étant donné que les fruits proviennent d’endroits différents ils peuvent véhiculer

différents microbes. Pour éviter que les microbes pénètrent les fruits, il faut nettoyer (laver)

tous les ananas et les mettre sur une table d’égouttage pour le faire sécher.

Triage Étêtage-équeutage Lavage- équeutage

Épluchage Macération Addition de sucre

Découpage écoeurage

Cuisson concentration Ajout pectine et acide

Conditionnement Refroidissement

Mise en bocal

Page 61: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

61

���� Épluchage

L’épluchage est une activité consistant à enlever les parties résiduelles (non

utilisables), afin de faciliter l’opération.

���� Le découpage écœurage

Pour faciliter la cuisson du fruit, ou procède au découpage écœurage pour obtenir les

matières utilisées.

Tout ce qu’on vient de voir permet de faciliter les travaux de la phase suivante: c’est

donc la phase de production.

§2. La production La phase de production nous montre les travaux de la cuisson jusqu’à l’obtention du

produit fini.

A. L’Addition de sucre Souvent, les confitures se font à partir du sucre. Ici, on garde toujours les quantités de

sucre utilisé, selon la quantité d’ananas. Si on utilise 1 ananas de 3 Kg (mûre + semi-mûre)

on verse 1kg de sucre.

���� Macération

Si on utilise le cas numéro 2, il s’agit de laisser au repos la composition des ananas et

de sucre.

���� Cuisson Concentration

Une fois que, les morceaux de mélange d’ananas au sucre sont macérés, il faut les

cuire durant 12 minutes au feu.

B. L’Ajout de pectine et d’acide

���� La pectine

Les pectines sont des polymères linéaires de l’acide galacturonique, ils sont pourvus

d’une capacité de rétention en eau très élevée. La présence de cette substance dans la

confiture à une quantité équivalente conditionne la consistance du produit fini à obtenir. Dans

certains cas, elles peuvent être apportées par le fruit lui-même.

Page 62: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

62

���� L’acide

Les acides sont ajoutés dans le but de réduire les charges négatives du milieu, donc de

favoriser la formation d’un gel plastique. Il a aussi pour rôle de faciliter l’inversion du

saccharose et la solubilisation des pectines. On les incorpore sous forme diluée en fin de

cuisson.

§3. Les différents organismes de normalisation Plusieurs organisations font le suivi des industries agroalimentaires à Madagascar. Ce

sont l’international Standard Organisation (ISO), la commission Européenne de

Normalisation (CEN), l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Deutsch Industry

Norm (DIN), Bureau des Normes de Madagascar (BNM), Mauritius Bureau Standard (MBS),

South Africa Bureau of Standard (SABS).

Elles vérifient tous les travaux des susdites industries, avant de les vendre. Il y a aussi

l’intervention de Hazard Analysis for Critical Control Points ou Analyse des Danger et la

Maîtrise des points critiques (HACCP) qui est un système qui identifie des dangers

spécifiques potentiels et les mesures préventives correspondantes en certains points

considérés comme critiques ; c’est donc un système permettant une maîtrise optimale des

dangers pouvant nuire à la qualité des aliments:

���� Analyse des dangers pour chaque étape ou procédure;

���� Détermination des points où la maîtrise des dangers est indispensable.

(détermination des points critiques ou CCP).

���� Établissement des limites critiques indiquant les valeurs admises;

���� Système de surveillance pour surveiller ces limites;

���� Les mesures correctives lors des pertes de maîtrise par un CCP;

���� Les procédures de vérification;

���� Le système documentaire pour l’enregistrement de tous les flux.

L’application du principe de la « marche en avant » est indispensable dans une

industrie agroalimentaire. Sa mise en place permet d’éviter que des produits se trouvent à des

étapes différentes de leur processus de fabrication.

SECTION III. ÉTUDE DE L’ORGANISATION DES ACTIVITÉS L’étude organisationnelle traite la façon dont on compte mener la gestion des

ressources humaines dans l’entreprise. A cet effet, nous allons étudier nos besoins en

ressources humaines et la structure à adopter ; cela constitue un des facteurs de réussite de

Page 63: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

63

notre intervention. Pour ce faire, nous allons étudier en premier lieu la structure envisagée et

la qualité du personnel. Ensuite, nous allons analyser l’organisation de travail et la politique

de motivation à mettre en place.

§1. La structure envisagée et la qualification du personnel Cette étude nous permet de mettre en place une structure adaptée à la taille et à

l’activité de notre entreprise pour assurer une gestion saine de notre unité, avec une meilleure

allocation de nos ressources. Il faut noter que pour une entreprise la structure adoptée est un

élément pouvant avoir une grande influence sur le déroulement de ses activités. Une structure

trop lourde, par exemple, entraîne un retard dans les prises de décision et la circulation des

informations. Cette situation semble néfaste au fonctionnement de l’entreprise, mais une

structure légère ou mal établie ne permet pas de prendre en compte tous les aspects importants

pour sa bonne marche.

Toutefois, avoir une bonne structure n’est pas suffisante pour atteindre notre objectif.

Un autre élément s’avère aussi indispensable. Il s’agit de la qualité du personnel qui va

occuper chaque poste décrit dans la structure. L’idéal c’est donc d’avoir une bonne structure

occupée par des personnels compétents. Tout cela constitue l’intérêt de cette section, elle vise

à analyser la structure à adopter et le profil du personnel à engager pour être affecté à chaque

poste.

A. Le Processus Organisationnel

a. La Politique de Recrutement1 Le recrutement est un processus important pour la perspective de l’entreprise. Un

recrutement médiocre a toujours de graves répercutions ; cela nécessite un recensement et un

renouvellement de l’opération pour une meilleure option, celle de garder l’élément qui

correspond aux attentes de l’entreprise.

Le recrutement doit se faire suivant une sélection précise. Au sujet de notre entreprise,

l’analyse des postes devrait être faite au préalable, et plusieurs étapes doivent être suivies au

niveau du recrutement, tels que :

� L’analyse des postes

� La recherche de candidature

� Le triage des candidats

1 Vivien GEORGE et Arné VERONIQUE « Le Parfait secrétaire » Nouvelle édition 2004 p.70

Page 64: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

64

� Le test

� L’entretien

� La formation

a.1. L’Analyse des postes L’analyse est nécessaire, elle permet de connaître les responsabilités de chaque poste

au sein de l’entreprise et de préciser le rôle de chacun.

a.2. La Recherche de candidature La recherche de candidature consiste à trouver des gens intéressés aux différents

postes. Les annonces d’emploi dans tous les médias (parlés et écrits) seront favorisées. Par

contre, les affichages seront très efficaces dans les instituts supérieurs de la ville.

a.3. Le triage des candidatures Après avoir recherché les candidatures, notre entreprise va procéder à la phase de tri par

sélection de curriculum vitae, en fonction des critères exigés par le poste à pourvoir.

Cela permettra de prendre en considération les candidatures qui passeront l’entretien,

suivant les motivations évoquées.

a.4. Les tests En tant qu’examens préliminaires, les tests permettront de mieux cerner les candidats

.En ce qui concerne notre cas, ils tests seront divisés en trois parties :

� Les tests d’aptitude

� Les tests d’intelligence

� Les tests de personnalité

Lorsqu’ils seront terminés, l’entreprise fera une sélection finale des candidats qui

occuperont les postes, à partir du deuxième entretien.

a.5. L’entretien Pour préserver l’ambiance du travail, le gérant dirigera le deuxième entretien pour

sélectionner ses futurs subordonnés.

a.6. La formation Pour le bon fonctionnement de l’activité professionnelle au sein de l’entreprise, la

formation est nécessaire, parce qu’elle satisfait les aspirations de chaque individu.

Page 65: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

65

La formation a pour objectif d’améliorer le travail du point de vue compétence,

connaissance personnelle et productivité dans le travail, plus précisément pour les

commerciaux.

En résumé, l’objectif de notre formation est, d’une part :

� L’acquisition d’une grande qualification

� L’acquisition d’une culture générale

Le schéma suivant nous permettra d’en savoir un peu plus sur le processus de

recrutement du personnel

Figure n°12 : Processus de recrutement du personnel

Source : Auteur année 2010

b. La présentation de la structure La structure envisagée comporte deux niveaux hiérarchiques : la direction au premier

niveau et l’exécution au dernier niveau. La direction est composée d’un Gérant et de trois

responsables. En bas de la hiérarchie se situe tous les assistants qui assurent la première

supervision des travaux.

Dans notre cas, il y a des travailleurs temporaires ; cela constitue la spécificité de notre

gestion des ressources humaines.

Formation

Recherche de candidature

Tri des candidatures

Tests

Entretien

Analyse des postes

Page 66: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

66

Les ressources humaines tiennent une place très importante dans l’organisation d’une

Entreprise. Elle constitue un capital important et elle est le garant de la bonne marche de

l’entreprise. Toutefois, disposé de personnel compétent ne suffit pas, la réussite dépend en

grande partie de la façon dont on les exploite, parce que cette ressource a un aspect

particulier. Elle doit être analysée à fond. En plus, il faut avoir une bonne structure

organisationnelle pour que ces personnels puissent travailler efficacement. La figure qui suit

présente la structure que nous voulons adopter, c’est-à-dire l’organigramme de notre

entreprise. Elle est en effet la représentation graphique de l’entreprise, avec la description des

postes correspondant aux différents niveaux hiérarchiques.

Figure n°13 : Organigramme à adopter

Source : Réflexion personnelle janvier 2010

Gérant

Chef technique Chef

administratif et financier

Chef approvisionn

ement

Responsable plantation

Responsable usine

Responsable comptable

Responsable marketing

Responsable Magasinier

Technicien agricole

Agent de recouvrement

Chauffeurs

Ouvriers

Gardien

Secrétaire de direction

Agent de sécurité

Page 67: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

67

c. Les attributions et les profils du personnel Le terme attribution désigne le détail des rôles du personnel dans un poste déterminé,

tandis que le mot Profil décrit l’ensemble des qualités demandées pour un poste ou une

attribution. Ces qualifications seront décrites dans le tableau suivant.

Le tableau suivant nous montre les attributions et le profil du personnel:

Tableau n°VIII: Profil du personnel POSTES FONCTIONS PROFILS

Gér

ant

- Superviser et de coordonner toutes les

activités de l’entreprise

- Prendre les décisions concernant la

stratégie de l’entreprise

- Responsable administratif de la société

- Arrêter les orientations de développement

de l’entreprise

- Suivre les dossiers spéciaux

- Maitrise en filière gestion ou équivalent

- Maîtrise parfaitement la langue

malgache et les langues étrangères ainsi

que l’outil informatique

- Expérience exigée dans le domaine de

l’administration d'entreprise

Sec

réta

ire

- Tenue des courriers entrants et sortants

ainsi que des documents administratifs

- Contrôle les politiques administratives

concernant les employés

- Bacc+3en gestion et secrétariat

- Être familier avec les outils

informatiques

- Être en mesure de travailler avec ses

collaborateurs

Che

f adm

inis

trat

if et

finan

cier

- Responsable de la formation

professionnelle et du recrutement des

travailleurs

- Assurer la tenue de la comptabilité et

l’établissement des états financiers de

l’entreprise

- Gérer le personnel et la relation sociale

- Bacc+3en gestion option finance et

comptabilité

- Maîtrise parfaite des logiciels

comptables : ciel- compta, sage SAARI

- Expérience professionnelle dans un

poste similaire

Page 68: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

68

resp

onsa

ble

mar

ketin

g et

com

mer

cial

e

- Garantir l’élaboration de la stratégie

marketing et commerciale (publicité,

promotion, action de ventes, négociation

avec les clients)

- Assurer l’étude de marché visé

- Définir la politique commerciale interne

et externe de la société

- Bacc+3en option marketing/ commerce

- Deux ans d’expérience minimum

- Bon niveau en anglais requis C

hef t

echn

ique

- Responsable de toute la partie technique

de l’entreprise relative au volet agricole et

technique de production d’ananas en

confiture

- Adopter une technique favorable à la

transformation des matières premières

- Donner des informations aux ouvriers

- Diplôme d’ingénieur agronome ou

équivalent

- Ayant des expériences professionnelles

de deux ans au moins dans ce domaine

Che

f

appr

ovis

ionn

emen

t - Accueillir les achats et la gestion de

stocks des marchandises

- Inventorier périodiquement les stocks

- Admission des marchandises en stockage

et gestion informatisée journalière des

entrées et sorties de magasin

- Bacc+3 au minimum en gestion et

management

- Maîtrise de l’outil informatique et

principalement d’un logiciel de gestion

de stock

resp

onsa

ble

d’us

ine

- Responsable de toutes les opérations de

transformations d’ananas en confiture.

- Diplôme d’ingénieur agronome ou

équivalent

- Ayant des expériences professionnelles

de plus de dix ans dans ce domaine

Res

pons

able

plan

tatio

n

- Assurer les différentes activités relatives à

la plantation des rejets

- Bacc+3 en agriculture

- Expérience minimale de cinq ans pour

ce poste

Page 69: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

69

mag

asin

ier

- Déterminer et classer les matières par

spécification et symbolisation

- Assurer la réception et la sortie des

produits dans la société

- Faire l’expédition et le transport des

marchandises

- Formation en gestion financière et

commerciale

- Connaissant deux langues au minimum

Tec

hnic

ien

supé

rieur

ag

ricol

e

- Vérifier les travaux effectués par chaque

équipe de plantation

- Technicien supérieur agricole

- Expérience exigée

Com

ptab

le

- Enregistrer les charges et les produits aux

comptes de l’entreprise

- Établir la balance et les comptes

d’exploitation

- Faire et vérifier le bilan et le compte de

résultat final de la société

- Bacc+2 en gestion financière et

comptabilité

- Maîtrisée de logiciels informatisés

- Expérience des deux ans au minimum

dans un poste

Age

nt d

e

reco

uvre

men

t - Recouvrir le crédit non reçu

- Bacc et plus

- Ayant des connaissances en compte

financier

Ouv

riers

- Exécuter le travail demandé par le

responsable de production et toutes autres

tâches demandées

- Aspect de netteté

- Rigoureux, dynamiques, et sens de

travail en équipe

Cha

uffe

urs - Assurent toutes les courses de transport,

suivant le planning adressé au secrétaire

- Niveau Bacc et plus

- Titulaire d’un permis de conduire

Gar

dien

- Assurer la protection des lieux, des biens

appartenant à l’entreprise

- Remplir les cahiers des entrées et des

sorties des visiteurs

- Niveau BEPC

- Être titulaire d’une attestation en arts

martiaux et non alcooliques

Source: Auteur de l’ANMAD 2010

Page 70: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

70

B. L’organisation du travail et la gestion du personnel Cette section va nous permettre de décrire l’organisation du travail et la gestion du

personnel à envisager, afin de bien réaliser le projet.

a. L’organisation du travail envisagé Conformément à la législation du travail en vigueur, les heures de travail de nos

employés permanents sont fixées à 40 heures par semaine. Puisque nos activités font appel à

des travaux saisonniers, les employés temporaires seront rémunérés suivant le nombre de

jours de travail. Pour cela, l’organisation du travail varie en fonction des travaux existants.

Nous recrutons des mains d’œuvres en grands nombres pendant la période de la récolte. Les

phases restantes seront confiées aux mains d’œuvres moins nombreuses mais plus qualifiées.

b. La gestion du personnel Puisque la gestion des ressources humaines compte beaucoup pour la vie d’une

entreprise, nous envisageons une bonne politique de gestion de personnel. Elle consiste à

mettre en valeur l’aspect humain du personnel. Nous essaierons d’inciter le personnel à

utiliser ses compétences pour l’intérêt commun de l’entreprise. La réalisation de ces

politiques sera basée sur les points suivants: Une bonne rémunération, la mise en place d’un

plan de formation

���� La rémunération: pour motiver nos employés, nous proposons un salaire

attractif. De plus, ces employés pourront jouir librement de tous leurs droits,

surtout pour la rémunération des heures supplémentaires, le cas échéant, et les

droits de congé. Enfin, nous suivons de très près la possibilité de promotion

pour le personnel méritant.

���� La formation: pour pouvoir suivre les exigences du marché, les produits doivent

être bien préparés, dès sa conception. Pour tenir nos employés à jour, nous

mettons en place un planning de formation selon les besoins ressentis.

���� La motivation : la motivation est une forme de gestion du personnel très

intéressante dans la vie entière de la société

Nous allons voir le planning de fixation des rémunérations et le planning du montant

des rémunérations de la société ANMAD.

Page 71: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

71

c. La rémunération du personnel

c.1. La fixation de la rémunération La politique de rémunération du personnel repose sur le choix en matière de niveau et

de modalité de rémunération. Élaborer la politique de rémunération qui intègre des objectifs,

des contraintes diverses et renouvelées, des attentes fortes des salariés et des dirigeants, est un

défi majeur des années à venir. La politique de rémunération a pour objectif :

���� D’attirer, de retenir et de motiver un personnel compétent ;

���� D’accorder des traitements concurrentiels par rapport au marché du travail ;

���� De traiter chaque employé de façon juste et équitable ;

���� D’assurer l’uniformité de la gestion des salaires du personnel de soutien ;

���� De reconnaitre les différences dans les niveaux de responsabilité des postes

���� De familiariser les personnels de soutien avec les méthodes d’évaluation, de

classification des postes et de détermination des salaires.

La politique de rémunération doit tenir compte des procédures et règles de calcul, dans

la détermination des rémunérations des autres avantages alloués aux salariés de l’entreprise.

Pour le mode de paiement de salaire, les salaires sont payés tous les vendredis de la fin

du mois.

c.2. Le montant de la rémunération La rémunération est librement fixée, sous réserve du respect des obligations légales,

des dispositions contractuelles. Cette rubrique détaille la rémunération du personnel de

l’unité. Il faut noter que pour subvenir à ses besoins en main d’œuvre, la société a adopté la

politique de recrutement des saisonniers, qui tient compte, au fur et à mesure des calendriers

de campagne et ses besoins, , en main d’œuvre.

Page 72: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

72

Tableau n°IX : Le salaire mensuel du personnel permanent

Catégorie professionnelle Nombre Salaire mensuel Montant

Gérant 1 400 000 400 000 Responsable Administrative et Financière 1 300 000 300 000 Responsable Marketing et commerciale 1 300 000 300 000 Responsable d'usine 1 300 000 300 000 Chef technique 1 300 000 300 000 Magasinier 2 200 000 400 000 Technicien supérieur en Ar 1 300 000 300 000 Ouvrier qualifié 5 120 000 600 000 Gardien 1 120 000 120 000 Femme de ménage 2 80 000 160 000 Chauffeur 2 100 000 200 000 Secrétaire 1 200 000 200 000 Comptable 1 200 000 200 000 Agent de recouvrement 1 180 000 180 000 Chef d'approvisionnement 1 250 000 250 000 Responsable plantation 1 250 000 250 000 Agent de sécurité 4 120 000 480 000 TOTAL 27 4 940 000

Source : Réflexion personnelle année 2010

Le tableau suivant montre les charges de personnel engagées par l’entreprise durant

cinq années successives.

Le Nombre d’ouvrier est égal à 5 donc 120 000 x 5 vaut 600 000

Pour le salaire annuel, il faut multiplier le salaire mensuel par 12 mois :

600 000 x 12=7 200 000 pour les 5 ouvriers selon la représentation dans le tableau ci-dessous

Page 73: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

73

Tableau n°X: Les charges de personnel durant les cinq années (en Ariary)

Catégorie professionnelle Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Gérant 4 800 000 4 800 000 5 520 000 5 520 000 5 760 000 Responsable Administrative et Financière 3 600 000 3 600 000 4 140 000 4 140 000 4 320 000 Responsable Marketing et commerciale 3 600 000 3 600 000 4 140 000 4 140 000 4 320 000 Responsable d'usine 3 600 000 3 600 000 4 140 000 4 140 000 4 320 000 Chef technique 3 600 000 3 600 000 4 140 000 4 140 000 4 320 000 Magasinier 4 800 000 4 800 000 5 520 000 5 520 000 5 760 000 Technicien supérieur en Ar 3 600 000 3 600 000 4 140 000 4 140 000 4 320 000 Ouvrier qualifié 7 200 000 7 200 000 8 280 000 8 280 000 8 640 000 Gardien 1 440 000 1 440 000 1 656 000 1 656 000 1 728 000 Femme de ménage 1 920 000 1 920 000 2 208 000 2 208 000 2 304 000 Chauffeur 2 400 000 2 400 000 2 760 000 2 760 000 2 880 000 Secrétaire 2 400 000 2 400 000 2 760 000 2 760 000 2 880 000 Comptable 2 400 000 2 400 000 2 760 000 2 760 000 2 880 000 Agent de recouvrement 2 160 000 2 160 000 2 484 000 2 484 000 2 592 000 Chef d'approvisionnement 3 000 000 3 000 000 3 450 000 3 450 000 3 600 000 Responsable plantation 3 000 000 3 000 000 3 450 000 3 450 000 3 600 000 Agent de sécurité 5 760 000 5 760 000 6 624 000 6 624 000 6 912 000 Sous Total 59 280 000 59 280 000 68 172 000 68 172 000 71 136 000 CNaPS 7 706 400 7 706 400 8 862 360 8 862 360 9 247 680 OMSI 2 964 000 2 964 000 3 408 600 3 408 600 3 556 800 TOTAL 69 950 400 69 950 400 80 442 960 80 442 960 83 940 480

Source : Réflexion personnelle année 2010

Remarques : Salaire annuel = salaire annuel x 12

D’après ce tableau il faut que cette entreprise décaisse, en 2 première année la somme

de 69 950 400Ariary pour les salaires du personnel, de 80 442 960 Ariary pour la 3ème et

4ème année et 83 940 480 Ariary pour la 5ème année.

Page 74: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

74

C. La mise en place du programme d’activité Avant le démarrage des activités, nous allons montrer le calendrier d’exécution des activités.

Le graphique ci-après représente la première étape de la vie de l’entreprise. Afin d’illustrer ces différentes phases, voyons ci-après le

diagramme de GANTT. Le diagramme de Gantt permet de suivre les réalisations d’une prévision. Il facilite ainsi le repérage des tâches ou

opérations pour lesquelles l’entreprise prend du retard.1

Tableau n°XI : Le calendrier d’exécution des activités

Source : Auteur 2010

1 Darbelet MICHEL, Notions fondamentales de gestion d’entreprise éditions Foucher, 1998, p.137 ,138

Page 75: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

75

La ressource financière tient une place importante dans une entreprise. Sa recherche

est intégrée à l’étude et à l’analyse de la situation financière. Elle a pour objectif de faire le

diagnostic de la situation financière de l’entreprise à un moment donné, compte tenu de ses

perspectives d’avenir.

Ce chapitre énonce les documents nécessaires pour analyser la situation financière du

projet. Elle traite en premier lieu les investissements engagés par la société, le financement du

projet et le compte de gestion prévisionnel. Quant à la seconde section nous allons procéder à

l’analyse de rentabilité et à l’étude de faisabilité du projet.

Page 76: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

76

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET

SECTION I. LES INVESTISSEMENTS La naissance d’une entreprise1 est la conséquence d’une décision d’investissement,

dans le cadre d’un projet. L’objectif, c’est de maximiser le profit et rentabiliser le capital

investi, c’est pourquoi il faut bien analyser et réfléchir avant tout investissement, car l’avenir

de l’entreprise sera conditionné par le choix des investissements.

Dans cette section, nous aborderons l’évaluation des investissements nécessaires,

déterminer le fond de roulement initial, et présenter le plan de financement de ces

investissements.

§1. L’ Évaluation du coût des investissements

A. Le Terrain Pour faire l’exploitation, ce projet a besoin d’un vaste terrain pour la plantation

d’ananas. Pour cela, nous avons besoin d’un terrain de 2 hectares pour la plantation d’ananas

et un hectare pour l’usine. Ces 2 hectares sont évalués en argent à 100 000 000 Ariary, ainsi

qu’un hectare donné par notre famille.

B. Les infrastructures ���� La construction

Les constructions sont constituées par un bâtiment à titre de bureau, un bâtiment pour

le magasinage des matières premières, un bâtiment pour le magasin de produit finis.

Nous allons présenter la liste des constructions dans le tableau ci-dessous

Tableau n°XII: La liste des constructions

Désignation Quantité

Prix

unitaire(Ariary) Montant

Bâtiment de bureau 90m² 1 15 000 000 15 000 000

Magasin de matière première 1 10 000 000 10 000 000

Magasin de produit finis 1 10 000 000 10 000 000

Hangar 1 5 000 000 5 000 000

TOTAL 40 000 000

Source : calcul à partir de devis personnel 2010

1 FOUCHER, Paris 1994, p.63

Page 77: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

77

Les constructions ont une durée de vie probable de 10 ans, avec un taux de 10%, de

son amortissement annuel. Nous avons reçu une somme de 4 000 000 comme amortissement.

Soit 40 000 000/10=4 000 000 Ariary

Quant au matériel, le tableau suivant montre la liste des matériels, des outillages et

des mobiliers de bureau nécessaires à l’exploitation.

Les matériels et outillages ont une durée de vie de 10 ans. Ils sont évalués à 213 531

200 Ariary. Si on calcule, on pourra avoir 21 353 120Ariary comme amortissement annuel.

Ainsi pour les mobiliers de bureau, nous avons la somme de 8 278 000 Ariary. Leur

durée de vie est aussi de 5 ans, l’amortissement sera donc de 1 655 600 Ariary.

Tableau n°XIII : Matériels, outillages et Matériels de bureau

Désignation Quantité Prix unitaire Montant Coût des matériels outillages et mobiliers de bureau

Balance de 200kg 2 300 000 600 000 Calibre 3 3 000 9 000 Table en inox 5 100 000 500 000 Bac plastic 10 50 000 500 000 Caissette 50 15 000 750 000 Tuyaux 2 15 000 30 000 Pompe 3 60 000 180 000 Compresseur 3 45 000 135 000 Égouttoir 3 32 000 96 000 Couteaux en inox 20 3 500 70 000 Table 1 80 000 80 000 Machine de conditionnement de type TKH 1 85 950 000 85 950 000 Machine de production de type AVC 1 114 600 000 114 600 000 Louche en bois 6 1 200 7 200 pH mètre 3 8 000 24 000 Groupe électrogène 1 10 000 000 10 000 000 TOTAL 213 531 200

Matériels et mobilier de bureau Table de bureau 8 300 000 2 400 000 Table de réunion 1 180 000 180 000 Chaises de bureau 24 50 000 1 200 000 Chaises de réunion 26 18 000 468 000 Armoires 10 250 000 2 500 000 Étagères 10 150 000 1 500 000 Horloges tableau 1 30 000 30 000 TOTAL 8 278 000 GRAND TOTAL 221 809 200 Source : calcul à partir de devis 2010

Page 78: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

78

Le coût des matériels informatique, de communication et des matériels roulants sont

représentés dans le tableau suivant, Ils ont une durée de vie de 5 ans.

Tableau n°XIV : Matériels informatiques

Désignation Quantité Prix unitaire Montant Micro-ordinateur 5 1 000 000 5 000 000 Imprimante de direction 1 450 000 450 000 Imprimante générale 1 500 000 500 000 Téléphone fax 1 1 000 000 1 000 000 Téléphones fixes 5 70 000 350 000 Téléphone mobile 1 120 000 120 000 TOTAL 7 420 000 Source: notre proposition dévaluation nécessaires au poste proposé 2010

L’amortissement des matériels informatiques est égal à 1 484 000 Ariary. Celui des

matériels roulants, amortis en 20 ans donne 5 260 000ariary.

Car 52 600 000/20= 2 630 000 Ariary

Installation

Ce sont les installations de téléphone, de téléfax, d’eau et d’électricité, ainsi que tous

les travaux complémentaires afférents à l’installation des matériels informatiques. Elles

s’effectuent sur 5 ans. Ces coûts sont estimés à 800 000 Ariary, d’où l’amortissement est

800 000 /5ans soit 160 000 Ariary.

Les frais de développement :

Ce sont les frais afférents aux dépenses engagées lors de la constitution de la société

.Les coûts sont estimés à 750000 Ariary. Les immobilisations incorporelles seront amorties

sur 5 ans, d’où la cote part est de 150 000 Ariary.

C. la récapitulation des investissements La récapitulation des investissements montre les coûts totaux des immobilisations qui

sont nécessaires à la réalisation de ce projet.

Page 79: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

79

Tableau n°XV : La récapitulation des investissements Désignation Montant

Immobilisations incorporelles Frais de développement 750 000 Immobilisations corporelles Terrain 100 000 000 Construction 40 000 000 Matériels et outillages 213 531 200 Matériels et mobiliers de bureau 8 278 000 Matériels informatiques 7 420 000 installation 800 000 Matériels de transport 52 600 000 TOTAL 423 379 200

Source : calcul d’après les valeurs évaluées sur les investissements apportés par le projet,

année 2010

D’après ce tableau, le coût total des immobilisations s’élève à Ar 423 379200.

Ainsi, les amortissements de ces investissements seront traités dans la rubrique suivante.

§2. Les amortissements de ces investissements

L'amortissement résulte de la répartition systématique du montant amortissable d'un

actif sur sa durée d'utilité, estimée selon un plan d’amortissement, en tenant compte de la

valeur résiduelle probable de l’actif à l’issue de cette durée1. Pour plus de clarté,

l’établissement d’une description de la méthode appliquée semble essentiel, la présentation du

tableau vient après cela.

La durée de l'amortissement est déterminée en fonction de l'utilisation prévisible des

biens. Ce qui nous conduit, à chaque fin d’année, à établir la description des biens en utilisant

le principe de l’amortissement linéaire.

En ce qui nous concerne, il est plus indiqué d’utiliser le mode linéaire avec la

formule de la base de l’amortissement constant suivant :

1Gervais RAKOTOVAO, Cours de Comptabilité générale II, 2èmeannée Gestion, Université de Toamasina,

année 2006

a = Vo * t, ou a = Vo/n

Page 80: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

80

Avec : a : annuité d’amortissement

Vo : valeur d’origine ou cout d’acquisition

t : taux d’amortissement où t=100/n, n étant la durée d’utilisation.

Le tableau ci-après montre le taux d’amortissement linéaire appliqué sur les immobilisations.

Tableau n°XVI : Récapitulation des amortissements des investissements

Immobilisation Durée Valeur Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Frais de développement

5 750 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000

Construction

10 40 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000

MMB

5 8 278 000 1 655 600 1 655 600 1 655 600 1 655 600 1 655 600 Matériels informatiques

5 7 420 000 1 484 000 1 484 000 1 484 000 1 484 000 1 484 000

Matériels et outillages

10 213 531 200 21 353 120 21 353 120 21 353 120 21 353 120 21 353 120

Matériels de Transport

10 52 600 000 2 630 000 2 630 000 2 630 000 2 630 000 2 630 000

Installation

5 800 000 160 000 160 000 160 000 160 000 160 000 TOTAL 323 379 200 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720 Source : Notre Calcul d’amortissement d’après les investissements.2010

Page 81: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

81

D’après ce tableau, les amortissements des immobilisations ne changent pas, sauf

l’amortissement des matériels et outillages, car la durée de vie de ces matériels est différente.

Ainsi, le financement de ces investissements sera structuré dans la section suivante.

SECTION II . LE FINANCEMENT

§1. La structure de financement Les investissements1 sont nécessaires au développement de l’entreprise qui doit

organiser et suivre son financement. En général, le plan de financement est le seul moyen

qu’aurait l’entreprise pour éclaircir ou plus précisément pour vérifier si la politique qu’elle

applique, en matière de financement, est compatible avec l’investissement.

Ce présent projet nécessite un financement extérieur, il faut donc toujours établir le

plan de financement, afin de connaître le moment pour financer par les apports propres, et les

financements extérieurs pour chaque investissement à réaliser.

Deux rubriques doivent être financées pour l’exploitation de cette production :

���� Coût total des immobilisations 423 379 200Ar

Coût de fonctionnement de l’activité : 146 620 800 Ar

Le montant total du financement de ces investissements est donc de 570 000 000 Ar

Le financement de 570 000 000 Ar ci-dessus se divise comme ceci :

���� Apports propres :

���� Apport en nature : 100 000 000Ar

���� Apport en numéraire : 70 000 000 Ar

���� Emprunt ou crédit à moyen et long terme 400 000 000 Ariary qui est effectué auprès

de la banque ou des institutions financières pour financer ce projet.

Ainsi, comment fera t- on pour rembourser l’emprunt ? La rubrique suivante répond à

cette question.

§2. Le remboursement d’emprunt Le remboursement d’emprunt représente les coûts des emprunts et les charges

financières pour chaque exercice.

1 Francioli M. – Francioli C. – Guenot A. et al, Comptabilité et gestion, FOUCHER, Paris 1994, p. 77

Page 82: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

82

En ce qui concerne les prêts effectués durant cinq ans, le remboursement se fait à la fin

de chaque année, avec un taux d’intérêt de 20%. Le paiement sera effectué par amortissement

constant (Ac) durant les cinq années d’exercice.

Le montant de l’emprunt est de 400 000 000Ariary, avec un taux d’intérêt de 20%.

L’annuité est composée de l’amortissement (partie de l’emprunt remboursé à chaque

échéance) et de la charge financière (intérêt du capital non remboursé)

C'est-à-dire :

Annuité = amortissements + Intérêt

L’amortissement à la fin de la première année est de :

A = 400 000 000/5

= 80 000 000

A = 80 000 000 Ar

Pour avoir plus d’informations concernant le montant annuel de la dette à rembourser

par l’entreprise. Nous avons établi un tableau qui montre le plan de remboursement de

l’emprunt.

Tableau n°XVII : Remboursement d’emprunt

Année Capital en début

de période Annuité Intérêt Amortissement Capital en fin de

période 1 400 000 000 160 000 000 80 000 000 80 000 000 320 000 000 2 320 000 000 144 000 000 64 000 000 80 000 000 240 000 000 3 240 000 000 128 000 000 48 000 000 80 000 000 160 000 000 4 160 000 000 112 000 000 32 000 000 80 000 000 80 000 000 5 80 000 000 96 000 000 16 000 000 80 000 000 -

Source : calcul du remboursement des dettes, Année 2010

Au vu de ce tableau, le capital à la fin de la période à la cinquième année est devenu

nul, cela veut dire que le capital emprunté est totalement remboursé.

§3. Le Compte de gestion Les comptes de gestion sont composes des comptes de charge et des comptes de

produit. Ici, nous allons déterminer les charges prévisionnelles et les produits escomptés

pendant les cinq années successives.

Le PCG 2005 précise que les charges représentent la diminution des avantages

économiques au cours d'une période, sous forme de consommation, de sortie, de diminution

d'actif ou de survenance de passif. Les principaux éléments formant les charges concernent les

achats consommés, les services extérieurs, les impôts et taxes, les charges du personnel, les

Page 83: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

83

autres charges des activités ordinaires, les charges financières, les dotations aux

amortissements, et enfin les impôts sur les bénéfices des sociétés.

Les rubriques suivant montrent les prévisions des charges au cours des cinq premières

années d'exploitation de notre unité.

A. Le compte des charges Le compte des charges est nécessaire à l’exploitation de l’entreprise

a. Les matières premières

Tableau n°XVIII : Achats des matières premières (en Ariary) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Quantité d'ananas acheté 100 000 55 000 60 000 65 000 70 000

Prix unitaire

800 1 000 1 100 1 100 1 200 Montant 80 000 000 55 000 000 66 000 000 71 500 000 84 000 000

Source : calcul prévisionnel 2010

L’achat des matières premières que nous estimons à la première année d’exploitation

est de 80 000 000Ar, et 84 000 000 Ar à la cinquième année.

Puisque l’ananas est un produit saisonnier, nous allons adopter une politique

d’approvisionnement saisonnier. Ces ananas doivent être traités par ce que ces fruits sont des

matières périssables. La quantité à acheter pour la première année est de 100 000 kg d’ananas.

A partir de la deuxième année, l’entreprise propose des productions (récolte) de 140Tonnes

d’ananas. C’est la raison pour laquelle la quantité à acheter est réduite.

Nous allons voir dans le tableau ci-dessous les prévisions sur les approvisionnements

en emballage et en quantité de sucre.

D’après la société:

- 1 kg de sucre nécessite 2 kg d’ananas.

- 2kg d’ananas donne 1kg de confiture

Quant à l’emballage, la société propose :

- Un carton pouvant contenir 18 bocaux de confiture

Page 84: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

84

b. Les approvisionnements

Tableau n°XIX : Les approvisionnements Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

BOCAUX de 500g Nombre 42 500 83 833 86 667 89 500 92 333

Prix Unitaire

800 900 900 1 000 1 000 Montant 34 000 000 75 450 000 78 000 000 89 500 000 92 333 333

BOCAUX de 250g Nombre 85 000 83 833 86 667 89 500 92 333

Prix Unitaire

500 600 600 700 700 Montant 42 500 000 50 300 000 52 000 000 62 650 000 64 633 333

Étiquette Nombre 127 500 167 667 173 333 179 000 184 667

Prix Unitaire

100 150 160 160 160 Montant 12 750 000 25 150 000 27 733 333 28 640 000 29 546 667

Carton Nombre 7 083 9 315 9 630 9 944 10 259 Prix Unitaire (Ariary)

200 200 250 250 250

Montant 1 416 667 1 862 963 2 407 407 2 486 111 2 564 815

Sucre Nombre 42 500 62 875 65 000 67 125 69 250 Prix Unitaire (Ariary) 1 500 1 500 1 600 1 600 1 600 Montant 63 750 000 94 312 500 104 000 000 107 400 000 110 800 000 Source : notre prévision, année 2010

c. Les achats non stockés

Tableau n°XX : Les achats non stockés(en Ariary) RUBRIQUE ANNÉE 1 ANNÉE 2 ANNÉE 3 ANNÉE 4 ANNÉE 5 Eau et électrique 5000 000 5000 000 6050 000 6050 000 7000 000 carburant 8000 000 8500 000 8500 000 8500 000 8600 000 lubrifiant 15000 16000 16000 16500 17000 Fourniture d’entretient des matériels

1000 000 1000 000 1000 000 1000 000 1500 000

Fourniture administrative

600 000 660 000 700 000 720 000 720 000

Autre matériel et fourniture

250 000 250 000 250 000 250 000 250 000

TOTAL 14 865 000 15 426 000 16 516 000 16 536 500 18 087 000 Source : notre prévision, année 2010

Page 85: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

85

d. Les charges externes et autres Les charges externes concernent les frais de publicité, redevances téléphoniques,

connexion, entretien et réparation, l’assurance matérielle. Ces charges son estimées à 600 000

Ariary par an.

e. Les charges du personnel Il s’agit des rémunérations des personnels permanents et saisonniers.

Les Charges des ouvriers saisonniers :

Le nombre des ouvriers saisonniers se repartit comme suit :

���� 15 personnes pour les plantations, ils sont rémunérés à 3 000 Ariary par jour,

���� 10 personnes pour les préparations des rejets, ils sont rémunérés 3 000 Ariary par

jour ;

���� 10 personnes pour la préparation du sol. Ils sont rémunérés 3 000 Ariary par jour.

���� Le total des charges des ouvriers saisonniers est de 9 450 000Ariary.

Le total des charges du personnel sont représentés dans le tableau suivant :

Tableau n°XXI : Les charges du personnel

Charge du personnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Permanent 69 950 400 69 950 400 80 442 960 80 442 960 83 940 480

Saisonnier 9 450 000 9 450 000 9 450 000 9 450 000 9 450 000

TOTAL 79 400 400 79 400 400 89 892 960 89 892 960 93 390 480 Source : d’après l’évaluation personnelle 2010

D’après ce tableau, le montant des charges de personnels engagés par

l’entreprise est de 79 400 400 Ariary en 1ère Année et 93 390 480 Ariary en 5ème

Année.

f. Les impôts et taxes L’impôt foncier sur les terrains et les immeubles s’élève à 400 000 Ariary par

année. La taxe professionnelle est estimée à 160 000 Ariary. D’où le montant total des

impôts et taxes est de 560 000Ariary par an.

g. Les charges financières Ce sont les remboursements des dettes financières (intérêts sur les emprunts).

Voir le tableau n° XVII

Page 86: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

86

h. La dotation aux amortissements Le principe de la construction des amortissements est la récupération de fonds

investis lors de l’acquisition des immobilisations. C’est un moyen qui permet

d’acquérir de nouveaux matériels. Voir tableau n°XVI

i. Les impôts sur le bénéfice des sociétés (IBS) Le taux des impôts sur le bénéfice des sociétés est fixé à 23% du résultat positif

réalisé.

j. Les charges imprévues Elles sont estimées à 5 000 000 Ariary par an.

Tableau n°XXII : La récapitulation des charges Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Matières premières 80 000 000 55 000 000 66 000 000 71 500 000 84 000 000 Achat non stocké 14 865 000 15 426 000 16 516 000 16 536 500 18 087 000 Approvisionnements Bocaux 76 500 000 125 750 000 130 000 000 152 150 000 156 966 667 Étiquette 12 750 000 25 150 000 27 733 333 28 640 000 29 546 667 Carton 1 416 667 1 862 963 2 407 407 2 486 111 2 564 815 Sucre 63 750 000 94 312 500 104 000 000 107 400 000 110 800 000 Charges externes et autres 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 Charges du personnel 79 400 400 79 400 400 79 400 400 79 400 400 79 400 400 Impôts et taxes 560 000 560 000 560 000 560 000 560 000 Charges imprévues 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 TOTAL 334 842 067 403 061 863 432 217 141 464 273 011 487 525 548

Source : d’après l’évaluation personnelle 2010

Ce tableau montre les charges autres que les coûts d’immobilisation engagés par

l’entreprise pendant cinq ans

B. Le compte des produits

Ce sont les comptes des produits générés par l’entreprise. Il s’agit des ventes détaillées

dans le chiffre d’affaires prévisionnel.

Page 87: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

87

Tableau n°XXII : Le compte des produits

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Production de confiture (Kg) 42 500 65 875 68 000 70 125 72 250 Nombre de bocaux de 500g de confiture 42 500 65 875 68 000 70 125 72 250 Prix Unitaire 6 000 6 500 7 000 7 500 8 000 MONTANT 255 000 000 428 187 500 476 000 000 525 937 500 578 000 000 Nombre de bocaux de 250g de confiture 85 000 131 750 136 000 140 250 144 500 Prix Unitaire 3 000 3 200 3 400 3 600 3 800 MONTANT 255 000 000 421 600 000 462 400 000 504 900 000 549 100 000 Chiffre d'affaires HT 510 000 000 849 787 500 938 400 000 1 030 837 500 1 127 100 000 TVA (20%) 102 000 000 169 957 500 187 680 000 206 167 500 225 420 000 Chiffre d'affaires TTC 612 000 000 1 019 745 000 1 126 080 000 1 237 005 000 1 352 520 000 Source : Calcul prévisionnel 2010

Au cours des cinq ans, notre chiffre d’affaires TTC va de Ar 612 000 000 à Ar

1 352 520 000, et le volume de vente passe de 42 500 à 72 250 bocaux de 500g et de

85 000 à 144 500 bocaux de 250 g.

SECTION III. L’ANALYSE DE RENTABILITÉ

§1. Le compte de résultat C’est un document financier de synthèse qui permet d’évaluer la perte ou le bénéfice

net d’un exercice, ainsi que la performance de l’entreprise.

Le tableau ci-après montre le résultat de l’entreprise par la méthode du compte de

résultat par nature.

Page 88: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

88

Tableau n°XXIII : Compte de résultat par nature (en Ariary) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Chiffre d'affaires 612 000 000 1 019 745 000 1 126 080 000 1 237 005 000 1 352 520 000

Production de l'exercice 612 000 000 1 019 745 000 1 126 080 000 1 237 005 000 1 352 520 000

Achat consommés 249 281 667 339 415 583 369 589 333 405 118 375 428 777 417

Charges externes et autres 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 Consommation de l'exercice 249 881 667 340 015 583 370 189 333 405 718 375 429 377 417

Valeur Ajoutée 362 118 333 679 729 417 755 890 667 831 286 625 923 142 583

Charges du personnel 79 400 400 79 400 400 89 892 960 89 892 960 93 390 480

Impôts et taxes 560 000 560 000 560 000 560 000 560 000 Excédent brut d'exploitation 282 157 933 599 769 017 665 437 707 740 833 665 829 192 103 Dotations aux amortissements 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720

Résultat opérationnel 250 725 213 568 336 297 634 004 987 709 400 945 797 759 383

Produits financières

Charges financières 80 000 000 64 000 000 48 000 000 32 000 000 16 000 000

Résultat financières - 80 000 000 - 64 000 000 - 48 000 000 - 32 000 000 - 16 000 000

Résultat avant Impôts 170 725 213 504 336 297 586 004 987 677 40 945 781 759 383

Impôts sur les bénéfices 39 266 799 115 997 348 134 781 147 155 802 217 179 804 658

Résultat Net de l'Exercice 131 458 414 388 338 949 451 223 840 521 598 728 601 954 725 Source : Calcul prévisionnel 2010

Formule : achat consommé = matière première + les approvisionnements

D’après ce tableau, on peut affirmer que dès la première année d’exploitation, le projet

dégage déjà un résultat positif et augmente à rythme croissant chaque année. Cela grâce à

l’amélioration des graines cultivées chaque année, augmentant le volume des ventes, et par la

bonne gestion des coûts.

A. La Capacité d’autofinancement (CAF) La « CAF c’est l’ensemble des ressources internes utilisables d’une entreprise pour

assurer la continuité de son exploitation et son développement »1

Elle peut se calculer de la manière suivante :

1 Francioli M. Francioli C. Guenot A. et al. Comptabilité et gestion, FOURCHER, Paris, 1994, p171.

CAF = Résultat net + Dotation aux amortissements et aux provisions

Page 89: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

89

Tableau n°XXIV : Présentation de la Capacité d’autofinancement

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat Net de l'exercice 131 458 414 388 338 949 451 223 840 521 598 728 601 954 725 Dotations aux amortissements 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720 31 432 720 Capacité d'Autofinancement 162 891 134 419771669 482 656 560 553 031 448 633 387 445

Source : Calcul prévisionnelle 2010

Bien que l’entreprise soit contrainte à se soumettre à la pratique comptable de

l’amortissement, elle pourra dégager une bonne capacité d’autofinancement. L’accroissement

de ces CAF signifie que l’entreprise est capable d’assurer sa survie et subvenir aux besoins de

son exploitation, grâce à ses propres ressources.

B. Le Cash-flow Le Cash-flow est le potentiel de financement de l’entreprise, c'est-à-dire les ressources

obtenues par l’exploitation, susceptibles d’être utilisées pour le fonctionnement du projet.

Le tableau ci-après présente les cash-flows générés par le projet pendant cinq ans.

Tableau n°XXV : Présentation de Cash-flow

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Capacité d'Autofinancement 162 891 134 419771669 482 656 560 553 031 448 633 387 445 Remboursement d'emprunt 80 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000

Cash-flows 82 891 134 339 771 669 402 656 560 473 031 448 553 387 445 Source : Calcul prévisionnel 2010

Les valeurs des cash-flows obtenues ne sont que la différence entre les recettes et

dépenses imputables au projet.

§2. Le bilan Le bilan est un document montrant la situation patrimoniale de la société à un moment

donné.

A. Le bilan de départ Le tableau ci-après présente le bilan de départ de l’entreprise. Il montre sa situation

initiale.

Page 90: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

90

Tableau n°XXVI : Bilan de départ

Actifs Montant Passif Montant Actif non courant Capitaux propre Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000 Frais de développement 750 000 Passif non courant

Immobilisation corporelle Emprunt à long et moyen terme 400 000 000

Terrain 100 000 000 Dette à court terme Construction 40 000 000 Matériels et Outillages 213 531 200 Matériels et Mobilier de bureau 8 278 000 Matériels informatiques 7 420 000 Installation 800 000 Matériels de Transport 52 600 000 Total actif non courant 423 379 200 Actif courant trésorerie 146 620 800 Total actif courant 146 620 800 TOTAUX 570 000 000 TOTAUX 570 000 000 Source : situation initiale prévue, année 2010

Au départ, la société a besoin d’une disponibilité d’Ar 146 620 800. C’est une liquidité

assez importante pour couvrir les différentes charges de la première année d’exploitation ; elle

est destinée au bon fonctionnement de l’activité.

Le fond de roulement

« C’est une partie des capitaux permanents ou ressources stables qui n’est pas absorbée

par le financement des actifs non courants, et est disponible pour couvrir les besoins liés au

cycle courant1

���� Première méthode : Méthode par le haut du bilan

Application numérique :

Fonds de roulement = (170 000 000 + 400 000 000) - (423379200)

1 Francioli M. Francioli C. Guenot A. et al. Comptabilité et gestion, FOURCHER, Paris, 1994, p187

Fonds de roulement = Ressources stables – Emplois stables

Fonds de roulement = 146 620 800 Ariary

Page 91: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

91

���� Deuxième méthode : Méthode par le bas de bilan

Application numérique :

Fonds de roulement = 146620800-0

B. Le bilan prévisionnel Le bilan prévisionnel permet de récapituler la situation du patrimoine de l’entreprise

dans un tableau où figurent les soldes des éléments d’actif et ceux du passif. Les actifs se

subdivisent en deux, à savoir les actifs non courants et les actifs courants, tandis que les

passifs sont constitués par les capitaux propres, les passifs non courants et les passifs

courants.

Afin de pouvoir planifier l’activité de l’entreprise, ce bilan sera étalé pour les cinq

années d’exercice.

Tableau n°XXVII : Bilan prévisionnel pour la 1ère Année(en ariary)

Actifs Montant Dotations Valeur nette Passif Montant

Actif non courant Capitaux propre 301 458 414

Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000

Frais de développement 750 000 150 000 600 000 Résultat de l'exercice 131 458 414

Immobilisation corporelle Passif non courant

Terrain 100 000 000 100 000 000

Emprunt à long et moyen terme 320 000 000

Construction 40 000 000 4 000 000 36 000 000 Dette à court terme

Matériels et Outillages 213 531 200 21 353 120 192 178 080 Matériels et Mobilier de bureau 8 278 000 1 655 600 6 622 400

Matériels informatiques 7 420 000 1 484 000 5 936 000

Installation 800 000 160 000 640 000

Matériels de Transport 52 600 000 2 630 000 49 970 000

Total actif non courant 423 379 200 31 432 720 391 946 480

Actif courant

trésorerie 146 620 800 229 511 934

Total actif courant 146 620 800 229 511 934

TOTAUX 570 000 000 31 432 720 621 458 414 TOTAUX 621 458 414 Source : Calcul prévisionnel 2010

Fonds de roulement = Actif courant – Passif courant

Fonds de roulement = 146 620 800Ariary

Page 92: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

92

Nous avons des valeurs en trésorerie d’Ar 146 620 800. Cette valeur prend de valeur positif ce

signifie que l’entreprise fera bénéfices.

Tableau n°XXVIII : Bilan prévisionnel pour la 2ème Année (en Ariary)

Actifs Montant Dotations Valeur nette Passif Montant

Actif non courant Capitaux propre 689 797 363 Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000

Frais de développement 600 000 150 000 450 000 Résultat de l'exercice 388 338 949

Immobilisation corporelle - - Report à nouveau 131 458 414

Terrain 100 000 000 100 000 000 Passif non courant

Construction 36 000 000 4 000 000 32 000 000

Emprunt à long et moyen terme 240 000 000

Matériels et Outillages 192 178 080 21 353 120 170 824 960 Dette à court terme Matériels et Mobilier de bureau 6 622 400 1 655 600 4 966 800

Matériels informatiques 5 936 000 1 484 000 4 452 000

Installation 640 000 160 000 480 000

Matériels de Transport 49 970 000 2 630 000 47 340 000

Total actif non courant 391 946 480 31 432 720 360 513 760

Actif courant

trésorerie 229 511 934 569 283 603

Total actif courant 229 511 934 569 283 603

TOTAUX 621 458 414 31 432 720 929 797 363 TOTAUX 929 797 363 Source : Calcul prévisionnel 2010

Quant au bilan prévisionnel de la deuxième année, on constate que le solde de notre

disponibilité a augmenté en comparant de la première année. Cela signifie qu’il y a une

augmentation sur notre chiffre d’affaire.

Page 93: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

93

Tableau n°XXIX : Bilan prévisionnel pour la 3ème Année (en Ariary)

Actifs Montant Dotations Valeur nette Passif Montant

Actif non courant Capitaux propre 1 141 021 203 Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000

Frais de développement 450 000 150 000 300 000 Résultat de l'exercice 451 223 840

Immobilisation corporelle Report à nouveau 519 797 363

Terrain 100 000 000 100 000 000 Passif non courant

Construction 32 000 000 4 000 000 28 000 000

Emprunt à long et moyen terme 160 000 000

Matériels et Outillages 170 824 960 21 353 120 149 471 840 Dette à court terme Matériels et Mobilier de bureau 4 966 800 1 655 600 3 311 200

Matériels informatiques 4 452 000 1 484 000 2 968 000

Installation 480 000 160 000 320 000

Matériels de Transport 47 340 000 2 630 000 44 710 000

Total actif non courant 360 513 760 31 432 720 329 081 040

Actif courant

trésorerie 569 283 603 971 940 163

Total actif courant 569 283 603 971 940 163

TOTAUX 929 797 363 31 432 720 1 301 021 203 TOTAUX 1 301 021 203 Source : Calcul prévisionnel 2010

On peut souligner à partir de ce tableau que notre trésorerie s’améliore toujours. Elle prend un montant Ar 569 283 603 à la troisième année.

Page 94: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

94

Tableau n°XXX : Bilan prévisionnel pour la 4ème Année (en Ariary)

Actifs Montant Dotations Valeur nette Passif Montant

Actif non courant Capitaux propre 1 662 619 930 Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000

Frais de développement 300 000 150 000 150 000 Résultat de l'exercice 521 598 728

Immobilisation corporelle - Report à nouveau 971 021 203

Terrain 100 000 000 100 000 000 Passif non courant

Construction 28 000 000 4 000 000 24 000 000

Emprunt à long et moyen terme 80 000 000

Matériels et Outillages 149 471 840 21 353 120 128 118 720 Dette à court terme

Matériels et Mobilier de bureau 3 311 200 1 655 600 1 655 600

Matériels informatiques 2 968 000 1 484 000 1 484 000

Installation 320 000 160 000 160 000

Matériels de Transport 44 710 000 2 630 000 42 080 000

Total actif non courant 329 081 040 31 432 720 297 648 320

Actif courant

trésorerie 971 940 163 1 444 971 610

Total actif courant 971 940 163 1 444 971 610

TOTAUX 1 301 021 203 31 432 720 1 742 619 930 TOTAUX 1 742 619 930 Source : Calcul prévisionnel 2010

On peut tirer à partir de ce tableau que le solde de notre trésorerie année se développe

toujours. Il atteint jusqu’à Ar 971 940 163.

Page 95: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

95

Tableau n°XXXI : Bilan prévisionnel pour la 5ème Année (en Ariary)

Actifs Montant Dotations Valeur nette Passif Montant

Actif non courant Capitaux propre 2 264 574 655 Immobilisation incorporelle Capital 170 000 000

Frais de développement 150 000 150 000 - Résultat de l'exercice 601 954 725

Immobilisation corporelle - Report à nouveau 1 492 619 930

Terrain 100 000 000 100 000 000 Passif non courant

Construction 24 000 000 4 000 000 20 000 000

Emprunt à long et moyen terme -

Matériels et Outillages 128 118 720 21 353 120 106 765 600 Dette à court terme

Matériels et Mobilier de bureau 1 655 600 1 655 600 -

Matériels informatiques 1 484 000 1 484 000 -

Installation 160 000 160 000 -

Matériels de Transport 42 080 000 2 630 000 39 450 000

Total actif non courant 297 648 320 31 432 720 266 215 600

Actif courant

trésorerie 1 444 971 610 1 998 359 055

Total actif courant 1 444 971 610 1 998 359 055

TOTAUX 1 742 619 930 31 432 720 2 264 574 655 TOTAUX 2 264 574 655 Source : Calcul prévisionnel 2010

D’après ces cinq tableaux, on peut dire que les bilans prévisionnels encaissent toujours

des résultats positifs. Les trésoreries s’améliorent de plus en plus.

On peut donc conclure que ce projet est viable.

§3. Le plan de financement « Le plan de financement est un état financier prévisionnel des ressources et des

emplois de l’entreprise, à moyen et long terme, pour chaque année »1. Cette prévision permet

de mesurer l’impact d’un investissement sur la trésorerie.

Il sera présenté dans le tableau suivant.

1 Vololonirina RAVELOSON, cours en salle, Gestion Budgétaire, 3ème année, Université de Toamasina année 2007

Page 96: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

96

Tableau n°XXXII : Plan de financement

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Trésorerie initiale 146 620 800 229 511 934 569 283 603 971 940 163 1 444 971 610

RESSOURCE

Capacité d'Autofinancement 162 891 134 419 771 669 482 656 560 553 031 448 633 387 445

Capital 170 000 000 Emprunt à long et moyen terme 400 000 000

Total 732 891 134 419 771 669 482 656 560 553 031 448 633 387 445

EMPLOIS

Investissement 570 000 000

Remboursement d'emprunt 80 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000

Total 650 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000 80 000 000

Trésorerie finale 229 511 934 569 283 603 971 940 163 1 444 971 610 1 998 359 055 Source : Calcul à partir de fonds disponible, Année 2010

D’après ce tableau, les trésoreries finales ne cessent de s’accroitre. L’entreprise pourra

donc renouveler les matériels amortis à la cinquième année d’activité.

Ainsi, l’exploitation de l’ananas permet donc de réaliser des situations financières

favorables. Pour mieux mettre en évidence l’évolution probable de la situation financière

future du projet, on va essayer d’évaluer cette rentabilité.

Page 97: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

97

CHAPITRE III. ÉVALUATION ET IMPACTS DU PROJET Ce chapitre évoque la situation de l'entreprise sur le plan économique (évaluation selon

les ratios), financier, par l'utilisation des autres critères d’évaluation c'est-a-dire selon les

outils du projet (VAN, TRI, IP, DRCI), ensuite sur le plan social et environnemental ; il relate

les impacts du projet sur la région et sur la nation, il détermine le degré de satisfaction des

besoins et les attentes par les résultats.

SECTION I . L’ÉVALUATION ÉCONOMIQUE

L'État est connu comme le représentant de la collectivité nationale. II s'agit de savoir si

l'activité envisagée par le projet doit bénéficier d'un appui particulier (par exemple

l'exonération fiscale ou de droit de douane), ou bien, si elle relève du cadre général de l’action

économique, ou s’il répond aux priorités définies par la politique économique (plan).

Pour l'ensemble de la collectivité nationale, la viabilité d'un projet, appréciée lors de

l’évaluation économique rend compte de l'utilité de l’activité sur le long terme.

§1. La Notion de Valeur Ajoutée (VA)

« La valeur ajoutée est un indicateur essentiel qui permet de mesurer la richesse créée

par l'entreprise, et par conséquent sa contribution à l'économie d'un pays »1. Cela veut dire

qu'elle exprime l'apport spécifique de chaque entreprise dans l’économie nationale et permet

de mesurer la création des valeurs ajoutées au sein de l’entité, l’efficacité des facteurs de

production comme les salaires, la rémunération des capitaux.

La valeur ajoutée représente la valeur de la production, déduisant les consommations

intermédiaires. D'ou la formule :

Sa valeur (valeur ajoutée) est représentée dans le compte de résultat de l'entreprise

chaque année.

1Francioli M. Francioli C. Guenot A. et al. Comptabilité et gestion, FOURCHER, Paris, 1994, p187

Valeur ajoutée = Production de l'exercice - Consommation intermédiaire

Page 98: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

98

§2. Le Ratio de performance

Le ratio est un rapport entre deux grandeurs homogènes. Il permet de mesurer les

activités d’une entreprise et de juger la rentabilité de ses activités. Pour analyser la performance

sur le plan économique d’un organisme, on peut retenir les différents ratios illustrés dans le

tableau suivant :

Tableau n°XXXIII : Les Ratio.

Ratio de la rentabilité commerciale (Rc) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 131 458 414 388 338 949 451 223 840 521 598 728 601 954 725

Chiffre d'affaires 612 000 000 1 019 745 000 1 126 080 000 1 237 005 000 1 352 520 000

Rc 0,21 0,38 0,40 0,42 0,45

Ratio de rentabilité financière (Rf) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 131 458 414 388 338 949 451 223 840 521 598 728 601 954 725

Capitaux propres 301 458 414 689 797 363 1 141 021 203 1 662 619 930 2 264 574 655

Rf 0,44 0,56 0,40 0,31 0,27

Ratio de performance économique (R1) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Résultat net 131 458 414 388 338 949 451 223 840 521 598 728 601 954 725

Valeur Ajoutée 362 118 333 679 729 417 755 890 667 831 286 625 923 142 583

R1 0,36 0,57 0,60 0,63 0,65

Ratio de l'efficacité du facteur de travail (R2) Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Charge du personnel 79 400 400 79 400 400 89 892 960 89 892 960 93 390 480

Valeur Ajoutée 362 118 333 679 729 417 755 890 667 831 286 625 923 142 583

R2 0,22 0,12 0,12 0,11 0,10

Source : Calcul prévisionnel 2010

Interprétation :

-Ratio de la rentabilité commercial(Rc) :

Ainsi, ce ratio exprime la rentabilité de l’entreprise en fonction de son volume

d’activité. Sa croissance durant les cinq années d’exploitation marque une évolution

progressive du résultat net à partir du chiffre d’affaires. Dans tous les cas, on peut affirmer

qu’il a réalisé une performance commerciale extraordinaire.

-Ratio de la rentabilité financière (Rf):

Page 99: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

99

Pour les actionnaires de l’entreprise, ce ratio mesure l’accroissement du résultat net de

l’exercice rapporté au montant des capitaux propres. La formule ci-après exprime le

mécanisme d’une rentabilité financière :

- Ratio de performance économique (R1) :

Cet indicateur présente de caractère constant des charges de personnel. Il est obtenu

par l’accroissement économique du résultat dégagé par an.

- Ratio de l’efficacité du facteur de travaille (R2) :

L'indicateur R2 c’est le taux dégressif qui montre l'augmentation de la valeur

ajoutée par rapport aux charges de personnel.

Après avoir calculé les différents ratios, ci-dessus nous avons constaté que cette entreprise

est très intéressante. Nous entrons dans la section suivante, elle remplit les évaluations

financières de cette unité.

SECTION II. L’ÉVALUATION FINANCIÈRE Une entreprise ne décidera d'investir que si les cash-flows générés chaque année

permettent de couvrir, au minimum, l’investissement réalise.

§1. Les outils d’évaluation

Les outils d’évaluation les plus connus pour évaluer un projet sont au nombre de

quatre à savoir : la valeur Actuelle Nette (VAN), l’indice de profitabilité (IP), le Taux de

rentabilité Interne (TRI) et la durée de Récupération des Capitaux investis (DRCI). Nous

allons déterminer ces éléments un à un.

Résultat net

Rf= Capitaux propre

Résultat net

R1 = Valeur Ajoutée

Charge du personnel

R2= Valeur Ajoutée

Page 100: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

100

A. La Valeur Actuelle Nette (VAN)

Par définition, la VAN est la différence entre la somme des marges brutes

d’autofinancement actualisées et la somme des capitaux investis. Elle se calcule par la

formule suivante :

VAN = -I 0+ ∑Cf(1+i)-n

Avec I0 : le capital investi

Cf : le cash flow

i : le taux d’intérêt d’emprunt (20%)

Tableau n°XXXIV : Calcul de la VAN

Année Cash-flow (1+i)-n Cash -flow (1+i)-n

1 82 891 134 0,83 69 075 945 2 339 771 669 0,69 235 952 548 3 402 656 560 0,58 233 018 843 4 473 031 448 0,48 228 120 876 5 553 387 445 0,40 222 394 003 1 851 738 255 988 562 214

Source : calcul à partir du tableau n°XXVII, année 2010

La VAN= -(570.000.000) + 988 562 214

Ce résultat montre que la VAN est largement positif. Cela indique que ce projet est

rentable.

B. Le taux de Rentabilité Interne(TRI)

Le TRI est un taux d’actualisation par lequel la somme des valeurs actuelles de

cash flow (positif ou négatif) d’un projet équivaut à la valeur du capital investi. Il

représente le coût maximum du capital, susceptible de financer l’investissement.

D’où l’obtention de ce taux venant de la formule suivante :

∑Cf (1+i)-n-I 0=0

VAN = 418 562 214 Ariary

Page 101: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

101

Avec i : taux TRI cherché

I0 : le capital investi

Cf : le cash- flow

Soit : i1=42%, c’est le taux pour lequel la VAN prend la valeur positive proche de 0

i=43%, taux pour lequel la VAN prend la valeur négative proche de 0

Tableau n°XXXV: Calcul du cash flow actualisé au taux de 42% et de 43%

Année Cash-flow i = 42% i = 43%

1 82 891 134 58 374 038 57 965 828

2 339 771 669 168 504 101 166 155 640

3 402 656 560 140 627 335 137 697 694

4 473 031 448 116 342 030 113 121 685

5 553 387 445 95 848 999 92 544 181

Total 1 851 738 255 579 696 502 567 485 027

Source : Calcul prévisionnel 2010

Calculs du TRI :

Pour le calculer nous effectuons une interpolation linéaire par la relation suivante:

Pour i = 42%

VAN = - 570.000.000 + 579 696 502 = 9 696 502

VAN = 9 696 502 Ariary

Pour i = 43%

VAN = - 570.000.000 + 567 485 027 = Ariary

VAN = - 2 514 973

[(TRI – 42)/ (43-42)] = [(0 – 9 696 502)/ (–2 514 973 – 9 696 502)]

TRI = 42,791426

On peut affirmer que ce projet est rentable, car le taux (42,8%) est largement supérieur

au taux d’emprunt (20%) ou coût du capital servant à financer le projet.

Ainsi, le projet dispose d’une marge de sécurité de 22,8% pour l’emprunteur, cela

permet à l’entreprise de s’endetter d’avantage.

TRI= 42.8%

Page 102: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

102

C. L’Indice de profitabilité (Ip)

C’est le quotient entre la somme des cash-flows actualisés au taux de l’emprunt et

l’investissement du projet. Soit la formule :

Avec 1≤ n ≤ 5

Ip = 988 562 214 / 570 000 000

Ip = 1,7343≈1.73

L'indice de profitabilité du projet est de 1,73 qui est supérieur à 1. Cela montre que

l'investissement pour la réalisation du projet permettra de recevoir 0,73 Ariary par Ariary

décaissé. L’opération est donc avantageuse. Le projet est donc acceptable.

D. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) C’est le temps nécessaire pour que les cash-flows actualisés compensent très

exactement le montant de l'investissement. C'est-à-dire, c'est le nombre d'années au cours

desquelles le projet procure suffisamment de ressources, afin que la somme investie soit

récupérée.

Alors, on détermine d'abord les cash-flows actualisés et ses cumuls au taux

d'actualisation.

Tableau n°XXXVI: Détermination des cash-flows actualisés et ses cumuls

Année Cash-flow (1+i)-n Cash -flow (1+i)-n

Cash-flow cumulé

1 82 891 134 0,83 69 075 945 69 075 945 2 339 771 669 0,69 235 952 548 305 028 493 3 402 656 560 0,58 233 018 843 538 047 335 4 473 031 448 0,48 228 120 876 766 168 211 5 553 387 445 0,40 222 394 003 988 562 214 1 851 738 255 988 562 214 Source : Calcul prévisionnel 2010

Avec i= 20%

La somme investie est de 570 000 000 Ariary. D’après ce calcul, les capitaux investis

seront donc récupérés entre la troisième et la quatrième année d’exploitation.

∑Cf(1+i)-n Ip= I0

IP = 1,73

Page 103: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

103

Calcul du DRCI :

Une interpolation permet de trouver le délai exact :

DRCI = 3 + [(570 000 000 – 538 047 335)/ (766 168 211 – 538 047 335)]

DRCI = 3,14

DRCI = 3 ans + 0,14 ans = 3,14 ans

Soit 0,14 x 12 mois = 1,68 mois

0,68 x 30 jours = 20 jours

Si cet investissement sera réalisé, l'entreprise déboursera 570 000 000 Ariary au bout de

3 ans 1 mois et 20 jours et aura récupère ce capital. Cela permet de dire que le projet est

rentable, car le délai de récupération est inferieur à la durée de vie du projet qui est de 5 ans.

D'après ces quatre critères, l'investissement est rentable et viable. Ce projet pourra donc

être réalisé.

§2. Le seuil de rentabilité « Le seuil de rentabilité est un niveau de chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne

réalise ni bénéfice, ni perte car il couvre exactement le montant total des charges »1. Le seuil

se rentabilité est appelé aussi point mort, point d’équilibre, point critique ou encore point zéro

où se trouve le point mort.

Il est important de connaitre le volume d'activité à l'aide duquel l'unité a ouvert

l'ensemble des charges de la période de bénéfice:

� les couts variables (ou charges opérationnelles) sont ceux dont le montant est

proportionnel au niveau d'activité

� les couts fixes (ou charges de structure) sont ceux dont le montant est

indépendant de l'activité.

Il est représenté par la formule suivante :

Avec SR: Seuil de rentabilité

CF: Charge Fixe

1 Gilardi, M.Koehl, J.-L. Koehl, Dictionnaire de mercatique, études stratégies actions commerciales, p.319, 365.

Le DRCI est donc de 3 ans, 1 mois et 20 jours.

CF x CA SR = MSCV

Page 104: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

104

CA: Chiffre d'Affaires

MSCV: Marge Sur Cout Variable

Tableau n°XXXVII : Le seuil de rentabilité

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Chiffre d'affaires 612 000 000 1 019 745 000 1 126 080 000 1 237 005 000 1 352 520 000

Coût variables 249 881 667 340 015 583 370 189 333 405 718 375 429 377 417 Marge sur coût variable 362 118 333 679 729 417 755 890667 831 286 625 923 142 583

Coût fixes 235 659 919 296 390 468 309 666 827 314 687 897 326 187 858

Résultat 126 458 414 383 338 949 446 223 840 516 598 728 596 954 725 SR = (CA*CF)/MSCV 398 278 290 444 651 490 461 322 829 468 274 709 477 906 241

Marge de rentabilité 213 721 710 575 093 510 664 757 171 768 730 291 874 613 759

Indice de sécurité 34 ,92 56,40 59,03 62,14 64,67 Source : calcul du promoteur 2010

Cout variable= achat consommé+charge externe

Cout fixe= charge des personnels+impôts et taxe+charge financière+dotations+ IBS

Résultat= MSCV-CF

Marge de rentabilité = Chiffre d’affaires – Seuil de rentabilité

D'après ce calcul, le seuil de rentabilité est d’Ar 398 278 290 pour la première année.

Cela veut dire qu'il faut réaliser un chiffre d'affaire d'Ar 612 000 000 pour couvrir la totalité

des charges, où le projet se réalise ni bénéfice ni perte.

§3. Selon les critères d’évaluation

A. La pertinence du projet La pertinence figure parmi les critères dévaluation d'un projet, elle joue un rôle

important sur l'environnement de ce projet.

II s'agit de savoir si les objectifs d'un projet sont atteints à la date envisagée ou voulue.

Au cours de l'analyse de la situation financière du projet, nous avons constaté qu’il est

rentable et viable à long terme. Il a donc des impacts directs sur la population de la région de

SAVA, notamment sur le District d'Antalaha, et non seulement sur le plan social, mais aussi

sur le plan économique. Cela montre la pertinence de ce projet.

Page 105: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

105

B. L’efficacité du projet Le présent projet est efficace car les objectifs sont atteints, sans réduire les moyens

utilisés, tels que le matériel et mobilier de bureau, le matériel informatique durant cinq ans

d'exploitation. Cela veut dire que ce projet n'utilise que les matériels au début des activités. Il

est donc efficace et produit l'effet attendu sur la population dans la région de SAVA toute

entière.

C. L’efficience du projet L'un des plus grands objectifs de l'entreprise c'est la recherche du maximum de profit.

L'efficience montre si les objectifs du projet sont atteints à moindres coûts.

Dans le cas de ce projet, on peut souligner que la plupart des coûts des investissements

concernant la réalisation de ce projet sont acquis avec le minimum de coûts et entraînent ainsi

des bénéfices d'environ 35%, et même plus.

Ce projet est alors aussi efficient.

D. La durée de vie du projet

Dans le calcul de la VAN du projet, on constate qu'elle est largement positive. Il est de

418 562 214 Ariary. Cela veut dire que la rentabilité des investissements est positive et le

projet génère un bénéfice certain. Ce résultat permet alors de dire que le projet est viable et

rentable à long terme.

SECTION III . LES IMPACTS DU PROJET

§1. Impact social

L’évaluation financière, de ce projet montre qu’il est rentable. Sa situation financière

est donc viable et rentable à long terme. L'implantation d'unité de développement de la culture

d’ananas permettra de créer des emplois dans la région de SAVA, et le responsable du projet

pourra aussi améliorer les conditions de travail, ou augmenter les masses salariales de ses

employés. Cela aura des impacts fiables et favorables sur l'ensemble du personnel. Cela veut

dire qu'il contribue à la réalisation du problème de chômage. D'où, le pouvoir d'achat des

travailleurs augmente en fonction de la rentabilité du projet.

L'emploi ainsi créé pourrait amener une sécurité sociale dans la région d'étude, en

éradiquant la délinquance juvénile provoquée surtout par l'oisiveté des jeunes.

Page 106: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

106

En plus, les familles touchées par ce projet auront le courage de bien mener leur vie.

En outre, ce projet procurera des éléments nécessaires aux besoins de la population pour

combler l’insuffisance en besoin humain. Il permet aux habitants de la région de produire un

peu plus, et de profiler des avantages techniques et financiers de ce projet, pour mieux

favoriser leur propre vie, d'où le développement de la région est envisageable.

§2. Impact environnemental

Comme nous l'avons dit auparavant, il faut noter que la durée du projet le rend

fonctionnel et vivant; cela dépend de la nature, de la qualité, de la quantité, ainsi que de la

diversité et de la biodiversité qui existe dans la région où se situe l'exploitation. Cela signifie

que toute tentative d'exploitation rationnelle de ce projet doit favoriser la protection de la

nature pour être saine. C'est-a-dire la manière de produire doit être compatible avec la

protection de l'environnement.

En ce qui concerne l'aspect technique de la production, la production de confiture

d’ananas n'utilise et ne produit aucun déchet toxique qui pourrait favoriser la dégradation de

l'environnement, ni menacer la destruction de la couche d'ozone. Les arbres absorbent le CO2

et le reboisement permet aussi la réduction de l'érosion, selon les dires des experts

scientifiques.

§3. Les impacts économiques et les risques

A. Les impacts économiques Ce projet participera au développement de toute la région de la SAVA et améliorera

la condition de vie de la population locale .Il permettra aussi d’accroître la recette fiscale et

cela aura un impact positif sur le produit Intérieur Brut (PIB) et sur l’équilibre de la balance

commerciale.

La mise en place de cette unité de production créera de nouveaux emplois dans cette

zone d’étude, cela cadre bien avec la politique de l’État, visant à réduire le taux de chômage

dans le pays.

B. Les Risques Le présent projet pourra rencontrer plusieurs risques à savoir :

- Les passages du cyclone ; - Les maladies - L’instabilité politique - La variation du climat

Page 107: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

107

CONCLUSION Au terme de cette étude, nous pouvons conclure que le contexte général de

l’implantation de ce projet est favorable. Le suivi de près des études sur les techniques de

fabrication ainsi que la commercialisation axée sur les stratégies marketing et

organisationnelle nous a permis de savoir que l’unité adoptera des méthodes et des normes

suivant les techniques appropriées. Le lieu d’implantation répond à la nécessité du projet. Sur

ce point, rien n’empêche de dire que le projet est réalisable.

Le travail qui se veut, en quelque sorte, comme un guide destiné aux jeunes diplômés

des Universités, nous a permis d’admettre que sortir Madagascar de son sous-développement

ne relève plus de l’impossible. La création de petites entreprises de transformation en utilisant

les matières premières régionales, reste la clef du développement de chaque région. Le cas de

la région SAVA n’est qu’un exemple bien précis.

La réalisation de ce projet permet de valoriser la commercialisation de nos produits

finis car nos confitures sont menacées par les confitures importées sur les marchés malgaches.

Avec la création de richesse générée par notre activité d’exploitation, on peut s’attendre à des

valeurs ajoutées, constituant un apport non négligeable au développement économique de

notre pays pour une économie basée sur la création des P.M.E, ce projet contribue à la

promotion du secteur. Il correspond à la politique menée par notre gouvernement pour le

développement de notre nation. Ce projet va sûrement contribuer au développement de la

région SAVA. L’étude financière effectuée nous a montré le chemin qui nous amener vous les

résultats escomptés. La trésorerie est saine, les résultats au cours de cinq premières années

sont bénéficiaires. En outre, l’examen des différents outils et critères d’évaluation du projet

nous permettons de confirmer la faisabilité et la rentabilité de l’investissement envisagé.

L’analyse de l’évolution des résultats de l’exercice et les différents critères

d’évaluation du projet nous confirme la rentabilité financière du projet. Les différentes

évaluations effectuées nous montrent également les impacts positifs du projet du point de vue

économique. De plus, il ne présente aucune menace pour l’environnement.

Pour l’appréciation de la crédibilité de notre projet, les études financièrement

structurées ne suffisent pas. Afin de convaincre les bayeurs de fond, nous comptons aussi sur

la qualité des gestions que nous allons adopter. La technique d’administrations envisagée pour

notre unité a été conçue conformément à l’attente de la gestion d’entreprise des temps

Page 108: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

108

modernes. Cela constitue notre point fort et un garant de la bonne utilisation de nos

ressources.

En un mot, grâce aux recherches que nous avons effectuées, nous pouvons dire que le

présent projet est techniquement faisable et financièrement rentable. Non seulement il est

bénéfique sur le plans socio-économique, mais il concrétise aussi la formation dispensée au

sein de l’université de Toamasina, concernant notamment le Département de Gestion. Il

concourt également à la réalisation des projets de développement de notre pays.

Page 109: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

109

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES GÉNÉRAUX

� BOUQUEREL Fernand, Les études de marchés, 3ème édition, Presses Universitaires

de Laval 1975, 290 pages

� FRANCIOLI Guenot. A. et al. Comptabilité et gestion FOUCHER, Paris 1994, 310

pages

� GILARDI J.-C., KOEHL M., KOEHL J.-C, Dictionnaire de mercatique (étude,

stratégies, actions commerciales), FOUCHER, Paris, 1995, 365 pages.

� LACOEUILHE Py, L’ananas: ses produits, sa culture. Edition Maisonneuve et

Larose, Paris 1984, 150 page.

� MICHEL Darbelet, Notions fondamentales de gestion d’entreprise éditions Foucher,

Paris 1998, 440 pages

� MOUNIER A : Les théories économiques de la croissance agricole 350 pages

� ROTILLON, Gilles Introduction à la Microéconomie. Edition la découverte, 1998, 170 pages.

II. DOCUMENTS ET PÉRIODIQUES

� GEORGE vivien et VERONIQUE Arné « le parfait secretaire » nouvelle édition

2004, 298 pages.

� HUBERT P. - Recueil de fiches techniques d'agriculture spéciale à l'usage des

lycées agricoles à Madagascar - BDPA. 1978, mémento de l'Agronome - République

Française /Ministère de la Coopération Fiche Technique issue de l'AMRT/CIRAGRI

de Toamasina.

� RAKOTONAIVO Hary Lala La transformation des fruits à Madagascar. Étude

Conseil du CITE, Mai 1999, 40 pages

� RAZAFIMAHEFA Ivohasina Annuaire officiel de l’industrie et du commerce de

Madagascar 1ère Edition Bilingue Français/Anglais, année 2008, 246 pages.

Page 110: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

110

III. SUPPORTS PÉDAGOGIQUES

� ANDRIANTIANA Mohajy, politique financières, 4ème année gestion, Université de

Toamasina, année 2008

� RAVELOSON Vololonirina, Gestion Budgétaire, 3ème année, Université de

Toamasina année 2008

� RAKOTOVAO Gervais, cours de comptabilité générale II, 2èmè année Gestion,

Université de Toamasina année 2006.

IV. SITE WEB

www.confiturerie-stjosephjimdo.com

www.bioconservacion.com

www.artisanatmonastique.com

www.google.image

Page 111: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

111

ANNEXES

ANNEXES

Page 112: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

112

LISTE DES ANNEXES

Annexe n° I : CARTE D’OCCUPATION DE SOLS EXISTANTS A ANTALAHA

Annexe n° II : PROCESSUS DE PRODUCTION DE CONFITURE D’ANANAS

Annexe n° III : LES TYPES DES SOCIÉTÉS ET LEUR AVANTAGES

Annexe n° IV: LA REPARTITION DES VALEURS NUTRITIVES CONTENUE DANS

100 g DE CONFITURE

Annexe n° V : IMPORTATION DE LA CONFITURE EN BOITE A MADAGASCAR

Page 113: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

113

Annexe n° I : CARTE D’OCCUPATION DE SOLS EXISTANTS A ANTALAHA

Source : Microsoft Encarta 2009

Page 114: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

114

Annexe n° II : PROCESSUS DE PRODUCTION DE CONFITURE D’ANANAS

Champs d’ananas Triage des matières premières

Epluchage et Ecoeurage Usine avec laboratoire de confiture d’ananas

Panel de contrôle

Produits finis

Source : www.google.image

Page 115: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

115

Annexe n° III : LES TYPES DES SOCIÉTÉS ET LEUR AVANTAGES

TYPES Nombre

d’associés

Capital minimum en

Ariary. Avantages

SARL 2 minimums 2 000 000

-Pas de limitation du nombre d’associés

- La responsabilité est

limitée aux apports de

chacun

-Possibilités d’apport en

nature

SA 7 minimums 10 000 000 -Parts sociales librement

cessibles

SARL Unipersonnelle

1 1 000 000 -Possibilité de nommer un

administrateur général

SA Unipersonnelle 1 2 000 000

- Liberté de gestion

-Jouissance seul au bénéfice de l’entreprise

Source : Guichet Unique pour les Investissements et Développement Économique, février

2008

Annexe n° IV: LA RÉPARTITION DES VALEURS NUTRITIVES CONTENUE DANS 100 g DE CONFITURE

Valeurs Calories Protides Lipide Glucide Phosphore Calcium Fer Vitamines

Contenue de 100g

260 à 285

0,5 0,1 70 20mg 20mg 0,5 B1-B2-C

Source : enquête auteur auprès des distributeurs (épiceries et grandes surfaces, Mars 2009)

Des vitamines solubles dans l'eau sous forme de traces:

B1 ou thiamine (antibéribérique pour l'équilibre nerveux) ;

B2 ou Hydrosoluble de croissance riboflavine pour la nutrition de la peau ;

C ou antiscorbutique, acide ascorbique, anti-infectieux.

Page 116: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

116

Annexe n° V : IMPORTATION DE LA CONFITURE EN BOITE A MADAGASCAR

Années PAYS

FRANCE SINGAPOUR TAIWAN CHINE INDONESIE

2007 568 412 386 200 410 500 524 800 247 300

2006 458 400 32 1900 112 800 226 300 225 700

2005 339 000 320 000 53 600 115 000 102 000

2004 165 620 25 6000 98 000 98 000 56 000

2003 68 000 42 5800 65 000 59 200 23 000

Source : INSTAT Anosy Antananarivo, Mars 2009

Page 117: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

117

LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES

I- LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°I : Projection de la population de la région SAVA 2007 ........................................ 13

Tableau n°II : Superficie cultivée par Fivondronana .............................................................. 17

Tableau n°III: la consommation de confiture d’ananas dans la région DIANA et SAVA durant

les 5 dernières années en kg. ...................................................................................................... 35

Tableau n°IV : consommation de confitures à Madagascar(en kg) ......................................... 36

Tableau n°V : la quantité produite par la société Anmad durant les 5 premières années du

projet. ........................................................................................................................................ 37

Tableau n°VI : L’analyse de la concurrence ............................................................................ 39

Tableau n°VII: Les travaux de prétraitement ........................................................................... 59

Tableau n°VIII: Profil du personnel ......................................................................................... 67

Tableau n°IX : Le salaire mensuel du personnel permanent .................................................... 72

Tableau n°X: Les charges de personnel durant les cinq années (en Ariary) ............................ 73

Tableau n°XI : Le calendrier d’exécution des activités ........................................................... 74

Tableau n°XII: La liste des constructions ................................................................................ 76

Tableau n°XIII : Matériels, outillages et Matériels de bureau ................................................. 77

Tableau n°XIV : Matériels informatiques ................................................................................ 78

Tableau n°XV : La récapitulation des investissements ............................................................ 79

Tableau n°XVI : Récapitulation des amortissements des investissements .............................. 80

Tableau n°XVII : Remboursement d’emprunt ......................................................................... 82

Tableau n°XVIII : Achats des matières premières (en Ariary) ................................................ 83

Tableau n°XIX : Les approvisionnements ............................................................................... 84

Tableau n°XX : Les achats non stockés(en Ariary) ................................................................. 84

Tableau n°XXI : Les charges du personnel .............................................................................. 85

Tableau n°XXII: La récapitulation des charges ....................................................................... 86

Tableau n°XXIII: Compte de résultat par nature (en Ariary) .................................................. 88

Tableau n°XXIV : Présentation de la Capacité d’autofinancement ......................................... 89

Tableau n°XXV : Présentation de Cash-flow .......................................................................... 89

Tableau n°XXVI: Bilan de départ ............................................................................................ 90

Tableau n°XXVII : Bilan prévisionnel pour la 1ère Année(en ariary) ...................................... 91

Tableau n°XXVIII : Bilan prévisionnel pour la 2ème Année (en Ariary) ................................. 92

Tableau n°XXIX: Bilan prévisionnel pour la 3ème Année (en Ariary) ..................................... 93

Page 118: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

118

Tableau n°XXX : Bilan prévisionnel pour la 4ème Année (en Ariary) ..................................... 94

Tableau n°XXXI : Bilan prévisionnel pour la 5ème Année (en Ariary) .................................... 95

Tableau n°XXXII : Plan de financement ................................................................................. 96

Tableau n°XXXIII : Les Ratio. ................................................................................................ 98

Tableau n°XXXIV : Calcul de la VAN .................................................................................. 100

Tableau n°XXXV: Calcul du cash flow actualisé au taux de 35% et de 40% ....................... 101

Tableau n°XXXVI: Détermination des cash-flows actualisés et ses cumuls ......................... 102

Tableau n°XXXVII : Le seuil de rentabilité .......................................................................... 104

II- LISTE DES FIGURES Figure n°1 : La pluviometrie et de temperature dans la district d’Antalaha ........................... 15

Figure n°2 : consommation de confiture à Madagascar durant les 5 dernières années ............ 36

Figure n°3 : La stratégie push peut être présentée selon le schéma ci-dessous ....................... 40

Figure n°4: La stratégie pull peut être présentée comme le schéma ci-dessous ...................... 40

Figure n°5 : Le schéma du circuit de distribution (cas du circuit court) .................................. 43

Figure n°6 : Le schéma du circuit de distribution (Cas du circuit long) .................................... 44

Figure n°7: Processus de fabrication de la confiture d’ananas .................................................... 46

Figure n°8 : Organigramme de cause à effet ............................................................................ 48

Figure n°9 : Organigramme de l’analyse des Objectifs ........................................................... 49

Figure n°10 : Organigramme de stratégie à la réalisation des Objectifs .................................. 49

Figure n°11 : Résumé du processus de fabrication de la confiture d’ananas ........................... 60

Figure n°12 : Processus de recrutement du personnel.............................................................. 65

Figure n°13 : Organigramme à adopter .................................................................................... 66

Page 119: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

119

TABLE DES MATIÈRES DÉDICACE

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES, ET ACRONYMES

GLOSSAIRE

INTRODUCTION .................................................................................................................... 8

PREMIÈRE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET .......... ....................................... 10

CHAPITRE I. LA PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET ...................................... 12

SECTION I. LA PRÉSENTATION DU LIEU D’IMPLANTATION ............................ 12

§1. La Présentation du lieu .......................................................................................... 12

A. La Localisation .................................................................................................... 12

B. La Situation géographique ................................................................................... 12

C. La Délimitation administratif .............................................................................. 13

D. La présentation de la population ....................................................................... 13

E. La température ..................................................................................................... 13

F. Le climat et la pluviométrie ................................................................................. 14

§2. La Situation économique du lieu ............................................................................ 16

A. L’Agriculture ....................................................................................................... 16

a. Les Potentialités de la région ............................................................................ 16

b. Les Types de culture ........................................................................................ 17

B. La Communication .............................................................................................. 18

C. Les Infrastructures ............................................................................................... 18

SECTION II. LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET .............................................. 19

§1. L’Historique de la confiture ................................................................................... 19

§2. L’Objectif du projet ................................................................................................ 19

A. Les Objectifs globaux .......................................................................................... 19

B. L’Objectif spécifique ........................................................................................... 19

§3. La Mission et intérêt de l’entreprise ....................................................................... 20

§4. La Justification du choix du site ............................................................................. 20

§5. Présentation de l’entreprise .................................................................................... 21

A. Dénomination de la société ................................................................................. 21

B. La Raison sociale ................................................................................................. 21

C. Le Siège social ..................................................................................................... 21

D. La Forme juridique .............................................................................................. 21

SECTION III. APERÇU GENERAL SUR LA FILIÈRE ANANAS .............................. 22

Page 120: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

120

§1. La Généralité sur l’ananas ...................................................................................... 22

A. Origine et historique de l’ananas ........................................................................ 22

B. La Morphologie ................................................................................................... 23

a. Les racines ........................................................................................................ 23

b. La tige ............................................................................................................... 23

c. Les feuilles ........................................................................................................ 23

d. La fleur ............................................................................................................. 24

e. Le fruit .............................................................................................................. 24

f. Les graines ........................................................................................................ 24

j. Les rejets ........................................................................................................... 25

C. La Classification .................................................................................................. 25

D. Les Phases végétatives ........................................................................................ 26

a. La Phase de croissance ..................................................................................... 26

b. La Phase de floraison ....................................................................................... 27

c. La Phase de fructification et de maturation ...................................................... 27

§2. L’Écologie .............................................................................................................. 27

§3. Les Variétés ............................................................................................................ 29

§4. Les Techniques Culturales ..................................................................................... 29

A. La Préparation du sol ........................................................................................... 29

B. Le Mode ............................................................................................................... 29

C. La Plantation ........................................................................................................ 30

a. La Période est fonction de la récolte attendue ou souhaitée ............................. 30

b. La Préparation des rejets : En fonction du poids (variable de 300 à 500g) ...... 30

c. La Mise en sol .................................................................................................. 30

d. L’Écartement .................................................................................................... 31

e. Les Entretiens ................................................................................................... 31

D. Les maladies & Ennemis ..................................................................................... 31

a. Les maladies ..................................................................................................... 31

b. Les ennemis ...................................................................................................... 32

§5. La Récolte .............................................................................................................. 33

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DU MARCHE VISE ................................................................. 34

SECTION I. L’ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE ............................... 34

§1. L’Analyse de la demande ....................................................................................... 35

A. La demande régionale ......................................................................................... 35

B. La demande nationale .......................................................................................... 35

§2. L’Analyse de l'offre ................................................................................................ 37

SECTION II. L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE ................................................. 38

Page 121: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

121

§1. Les concurrents directs ........................................................................................... 38

§2. Les concurrents indirects ....................................................................................... 38

SECTION III. LES STRATÉGIES ET LES POLITIQUES MARKETING ENVISAGÉES ................................................................................................................. 39

§1. Les stratégies marketing ......................................................................................... 39

A. La stratégie push .................................................................................................. 39

B. La stratégie pull ................................................................................................... 40

§2. Les politiques marketings....................................................................................... 41

A. La Politique général de produit ........................................................................... 41

a. Les normes ........................................................................................................ 41

b. La Qualité ......................................................................................................... 42

c. L’emballage ...................................................................................................... 42

d. le conditionnement ........................................................................................... 42

B. La politique de prix .............................................................................................. 43

C. La politique de distribution.................................................................................. 43

D. La politique de communication et de promotion ................................................. 44

a. La Politique de communication ........................................................................ 44

a.1. Les médias ................................................................................................... 45

a.2. L’animateur de vente ................................................................................... 45

b. La Politique de promotion ................................................................................ 45

§3. La mise au point des confitures .............................................................................. 45

CHAPITRE III. LE CADRE LOGIQUE DU PROJET ....................................................... 48

SECTION I. ANALYSE DE LA SITUATION ............................................................... 48

§1. Analyse des problèmes ........................................................................................... 48

§2. Analyse des objectifs .............................................................................................. 48

§3. Analyse des stratégies ............................................................................................ 49

SECTION II. APPROCHE DE CADRE LOGIQUE ....................................................... 50

§1. La Définition du cadre logique ............................................................................... 50

§2. Les composantes du cadre logique ......................................................................... 50

A. La logique verticale ............................................................................................. 50

B. La logique horizontale ......................................................................................... 50

§3. Les parties prenantes du cadre logique .................................................................. 51

A. Le promoteur du projet ........................................................................................ 51

B. Les partenaires ..................................................................................................... 51

a. La banque, bayeur, PNUD ................................................................................ 51

b. État et la région SAVA ..................................................................................... 51

c. District d’Antalaha ........................................................................................... 51

Page 122: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

122

d. La contribution ................................................................................................. 51

e. Les Clients ........................................................................................................ 52

SECTION III. LE TABLEAU DU CADRE LOGIQUE ................................................ 53

DEUXIÈME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET ........... .......................................... 56

CHAPITRE I. L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ TECHNIQUE DU PROJET ........................ 58

SECTION I. LES ASPECTS RÉGLEMENTAIRES DE L’UNITÉ ................................ 58

§1. Les réglementations sur la constitution de la société ............................................. 58

§2. Les réglementations touchant la confiture d’ananas .............................................. 58

SECTION II. LE PROCESSUS DE FABRICATION ..................................................... 58

§1. L’approvisionnement ............................................................................................. 58

A. La phase de prétraitement .................................................................................... 59

B. La Phase de traitement ......................................................................................... 60

§2. La production ......................................................................................................... 61

A. L’Addition de sucre ............................................................................................. 61

B. L’Ajout de pectine et d’acide .............................................................................. 61

§3. Les différents organismes de normalisation ........................................................... 62

SECTION III. ÉTUDE DE L’ORGANISATION DES ACTIVITÉS ............................. 62

§1. La structure envisagée et la qualification du personnel ......................................... 63

A. Le Processus Organisationnel ............................................................................. 63

a. La Politique de Recrutement ............................................................................ 63

a.1. L’Analyse des postes ................................................................................... 64

a.2. La Recherche de candidature ....................................................................... 64

a.3. Le triage des candidatures ........................................................................... 64

a.4. Les tests ....................................................................................................... 64

a.5. L’entretien ................................................................................................... 64

a.6. La formation ................................................................................................ 64

b. La présentation de la structure ......................................................................... 65

c. Les attributions et les profils du personnel ....................................................... 67

B. L’organisation du travail et la gestion du personnel ............................................ 70

a. L’organisation du travail envisagé ................................................................... 70

b. La gestion du personnel .................................................................................... 70

c. La rémunération du personnel ......................................................................... 71

c.1. La fixation de la rémunération ................................................................... 71

c.2. Le montant de la rémunération .................................................................... 71

C. La mise en place du programme d’activité .......................................................... 74

CHAPITRE II. L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET ..................... 76

SECTION I. LES INVESTISSEMENTS ......................................................................... 76

Page 123: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

123

§1. L’Évaluation du coût des investissements ............................................................. 76

A. Le Terrain ............................................................................................................ 76

B. Les infrastructures ............................................................................................... 76

C. la récapitulation des investissements .................................................................. 78

§2. Les amortissements de ces investissements ........................................................... 79

SECTION II. LE FINANCEMENT ................................................................................. 81

§1. La structure de financement ................................................................................... 81

§2. Le remboursement d’emprunt ................................................................................ 81

§3. Le Compte de gestion ............................................................................................. 82

A. Le compte des charges ........................................................................................ 83

a. Les matières premières ..................................................................................... 83

b. Les approvisionnements ................................................................................... 84

c. Les achats non stockés ...................................................................................... 84

d. Les charges externes et autres .......................................................................... 85

e. Les charges du personnel .................................................................................. 85

f. Les impôts et taxes ............................................................................................ 85

g. Les charges financières .................................................................................... 85

h. La dotation aux amortissements ....................................................................... 86

i. Les impôts sur le bénéfice des sociétés (IBS) ................................................... 86

j. Les charges imprévues ...................................................................................... 86

B. Le compte des produits ........................................................................................ 86

SECTION III. L’ANALYSE DE RENTABILITÉ .......................................................... 87

§1. Le compte de résultat ............................................................................................. 87

A. La Capacité d’autofinancement (CAF) ............................................................... 88

B. Le Cash-flow ....................................................................................................... 89

§2. Le bilan ................................................................................................................... 89

A. Le bilan de départ ................................................................................................ 89

B. Le bilan prévisionnel ........................................................................................... 91

§3. Le plan de financement .......................................................................................... 95

CHAPITRE III. ÉVALUATION ET IMPACTS DU PROJET ........................................... 97

SECTION I. L’ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ........................................................... 97

§1. La Notion de Valeur Ajoutée (VA) ........................................................................ 97

§2. Le Ratio de performance ...................................................................................... 98

SECTION II. L’ÉVALUATION FINANCIÈRE ............................................................. 99

§1. Les outils d’évaluation ........................................................................................... 99

A. La Valeur Actuelle Nette (VAN) ...................................................................... 100

B. Le taux de Rentabilité Interne(TRI) .................................................................. 100

Page 124: Memoire de ma trise de S. Marie Charl

124

C. L’Indice de profitabilité (Ip) .............................................................................. 102

D. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) ................................. 102

§2. Le seuil de rentabilité ........................................................................................... 103

§3. Selon les critères d’évaluation .............................................................................. 104

A. La pertinence du projet ...................................................................................... 104

B. L’efficacité du projet ......................................................................................... 105

C. L’efficience du projet ........................................................................................ 105

D. La durée de vie du projet ................................................................................... 105

SECTION III. LES IMPACTS DU PROJET................................................................. 105

§1. Impact social ........................................................................................................ 105

§2. Impact environnemental ...................................................................................... 106

§3. Les impacts économiques et les risques ............................................................... 106

A. Les impacts économiques .................................................................................. 106

B. Les Risques ........................................................................................................ 106

CONCLUSION ..................................................................................................................... 107

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................... 109

ANNEXES ............................................................................................................................. 111

LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES .................................................................. 117