Mémoire de Fanny Faure-Biguet

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Vienne Informatique- 10 semaines de stage - 2008/2009

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Professeur référent: Mme. Isabelle HAREMaître de stage: M. François ESCULIER

ICOMTEC, Institut de la COMmunication et des TEChnologies nouvelles.

Fanny FAURE-BIGUET 2008-2009

Du 16 avril au 30 juin 2009 : 10 semainesChargé de communication stagiaire

Problèmatique: Communication d’une petite structure: entre envie de notoriété et manque de budget.

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SOMMAIRE

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Bilan

Missions et activités

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La structure d’accueil

RAPPORT DE STAGE

MÉMOIRE

I Notoriété et communication

a) La notoriété

i. Définition

ii. Comment arriver à développer sa notoriété ?

iii. Quels sont les outils de mesure ?

iv. Image de marque

b) La communication

i. Définition et origine

ii. Les différentes approches

iii. Les différents types de communi-cation

iv. Pourquoi communiquer?

v. Comment communiquer?

2 Avénement d’Interneta) Internet

i. Définition

ii. Les changements que cela a provoqué

iii. Impact d’Internet sur les fonctions dans l’entreprise

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b) Apparition du web 2.0

i. Définition

ii. Évolution entre Internet et le web 2.0

c) La marque et Internet

d) Communiquer avec Internet

3 Les techniques pour communiquer avec un petit budget

a) Petit budget avec utilisation des TICS

i. L’utilisation des réseaux

ii. L’utilisation des blogs et forums

iii. Le buzz marketing appelé aussi bouche à oreille

iv. Publier des sondages

v. Exploiter l’e-mail

vi. Search Engine Marketing

vii. Présence Marketing

b) Petit budget sans utilisation des TICS

i. Le parrainage

ii. L’utilisation des clients et fournis-seurs

iii. Participer à des événements

iv. Laisser les autres faire de la publi-cité pour nous

v. Cartes de visite

vi. Ubiquate marketing

vii. Undercover marketing

LEXIQUE

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

LE CAS DE INFO’ LAND

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La réalisation de ce mémoire est un aboutissement, dû à

de multiples recherches mais également à des rencontres.

C’est pour cette raison que je souhaite tout d’abord remer-

cier les personnes qui m’ont apporté leur soutien lors de

ma période de stage et m’ont permis d’élaborer ce travail.

Je remercie François Esculier, président de l’association de Vienne

Informatique, ainsi que Cyril Rondeau, salarié de l’association.

Merci à eux de m’avoir accordé leur confiance lors de mes diffé-

rentes tâches et missions que j’ai réalisées au cours de mon stage.

La qualité de leur accueil, leur gentillesse et

leur aide m’ont permis de travailler et de réa-

liser mes missions dans d’excellentes conditions.

Je tiens également à remercier, Isabelle Hare, maître de

Conférences en Sciences de l’Information et de la Com-

munication et enseignante à l’ICOMTEC, pour sa pré-

sence et ses précieux conseils lors de la réalisation de mon

mémoire. Elle a su être présente à toutes mes sollicitations.

Je souhaite remercier toutes les personnes qui lors de

cette période de stage ont su m’accorder de leur temps,

tel que les présidents de clubs informatique, ainsi que les

bénévoles et toutes les personnes que j’ai pu rencon-

trer et qui ont su m’écouter et m’apporter des réponses

sur les différentes interrogations que j’ai pu avoir lors de

ma période de stage et de la réalisation de ce mémoire.

Et enfin, je tiens à remercier mes amis et ma famille qui

m’ont permis de travailler dans des conditions optimales.

Remerciements

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A V A N T - P R O P O S

Effectuer mon stage chez Vienne Informatique, est une réelle opportunité pour moi. J’ai jusqu’à présent effectué des stages

uniquement dans des multinationales, et découvrir une structure moindre me semblait être le moment idéal. En 2007, j’ai

effectué un stage de trois mois, à Valence en Espagne chez GFK Emer Ad hoc research, en marketing. En 2008, à la

Caisse Régionale Centre Ouest du Crédit Agricole, au service communication durant six mois. Il me fallait donc connaître

le fonctionnement d’une structure où les budgets alloués à chaque spécificité sont plus faibles voire quasiment inexistants.

Lorsque Monsieur Esculier m’a proposé ce stage je n’ai pas hésité. Cela me semblait vraiment être le stage idéal, de plus les mis-

sions qui m’étaient proposées étaient riches tant en nombre qu’en qualité et répondaient à mes attentes pour cette année.

Je devais créer et mettre en place la refonte des supports de communication permet-

tant de revaloriser et d’accroître la notoriété de Vienne Informatique dans le département.

Pour moi, une réelle opportunité, de mettre en avant mes connaissances théoriques et de pouvoir

les appliquer à un milieu professionnel. Mais aussi de pouvoir augmenter mes compétences en communication et

particulièrement en création graphique.

Dix semaines semblent courtes pour un stage avec une pluralité de missions comme ce dernier, mais j’ai décidé de

relever le défi et j’ai su m’organiser pour me permettre de mener à bien chacune de mes missions.

Grâce à ce stage, j’ai pu découvrir le fonctionnement d’une petite structure qui semble plus adapté à mon ob-

jectif professionnel, j’ai en effet apprécié ce contact direct avec les différents acteurs de la fédération.

Lors de ce stage, une question s’est posée suite à mes expériences antérieures, comment arriver à communiquer avec ce

dilemme manque de budget mais envie de notoriété. En d’autres termes comment arriver à communiquer gratuitement ?

Ce mémoire représente pour moi, une véritable réflexion. Je voulais comprendre le fonctionnement

d’une petite structure, ce qui est essentiel. Il marque également l’aboutissement de mon année de li-

cence passée à l’ICOMTEC. Ce stage m’a permis de comprendre qu’il est nécessaire malgré un bud-

get restreint de communiquer et donc d’arriver à développer des techniques de « communication gratuite ».

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Vienne Informatique… L’informatique pour tous !

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I N T R O D U C T I O N

Ce mémoire a été réalisé dans le cas d’une licence 3 Information-Communication pendant un stage de dix se-

maines au sein de Vienne Informatique, qui est une Fédération regroupant trente six clubs informatiques de la Vienne.

Lors de ce stage, j’ai été amené à réaliser différentes missions et activités pouvant se résumer en un kit

de communication utile pour que Vienne Informatique acquière de la notoriété et que son image évolue.

Communiquer est primordial pour toutes les entreprises, mais il faut savoir comment communiquer. Vienne Informatique

est confrontée à un manque d’image, que ce soit des adhérents ou non. Elle est inconnue et pourtant cette Fédération a

25 ans et regroupe plus de 1500 adhérents. Lors de ce stage j’ai mis des supports de communication en place, chercher à

donner une véritable identité à Vienne Informatique, en ne mettant en place que des outils de communication gratuits. Pour

les structures à faible budget, c’est un réel dilemme entre envie de notoriété et manque de budget. Mais il est important de

mettre en avant toutes les valeurs fortes de l’entreprise, ces atouts, ce qu’elle cherche à amener, à transmettre. Toutes les

entreprises peuvent être intéressées par ces moyens de communiquer ne demandant quasiment pas d’apport financier.

Certains outils de communication gratuits se sont développés avec le web 2.0, je trouvais cela intéressant de com-

prendre, tout du moins de mener une réflexion sur ce que toutes entreprises a envi : être reconnue à sa juste valeur.

Mais comment peuvent-elles y arriver lorsque leur budget consacré à al communication est faible voire inexistant.

Nous allons mener cette réflexion en trois temps principaux.

Dans un premier temps, nous allons voir et chercher à comprendre deux notions qui sont la notoriété et

la communication. Dans un second temps, nous allons étudier la venue d’Internet et ce que cela a chan-

gé. Et enfin dans une troisième et dernière partie, nous exposerons les techniques pour communiquer avec

un petit budget que cela soit avec ou sans TIC (Technologies de l’Information et de la Communication).

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1 La structure d’accueil :

Beaucoup d’idées reçues par rapport à ce secteur…

en effet même en France, des disparités de propriété

de matérielsou d’accessibilité à internet sont très

disparates.

Il est donc impératif:

De fournir un effort de vulgarisation et de pédagogie pour rendre le numérique accessible à tous

De permettre au foyer de s’équiper

L’informatique au niveau local :

Le saviez-vous ?

- A ce jour plus de 20 000 personnes ont franchi le pas de la porte d’un Club Informatique du Département

de la Vienne.

- 1500 adhérents en moyenne fréquentent chaque année les clubs informatiques de la Vienne.

- Le montant moyen est de 40 euros pour une cotisation adulte et 28 euros pour une cotisation jeune.

- 500 machines au total équipent les clubs informatiques de la Vienne.

- 15 animateurs permanents y sont employés.

- 150 animateurs bénévoles y dispensent animations et formations.

- un emploi à plein temps permet une meilleure coordination et animation du réseau

Vienne Info, c’est là où commence la réduction de la fracture numérique !

Chiffres clés pour l’accès à l’informatique

en France en 2008:

61% des ménages connectés à internet

14ème rang des pays européens avec 55% des français

qui possèdent un ordinateur.

45% de la population ne se connecte JAMAIS à

Internet.

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Un peu d’histoire ...

Vienne Informatique… C’est en décembre 1984 qu’a vu le jour cette association, à l’initiative de René Monory mais

avec comme fondateur Monsieur Michel Bouchet, qui présida quelque temps Vienne Informatique. M.Monory étant

très impliqué dans le développement de l’information et de la communication pour le département, il a très tôt attribué

des subventions à cette association afin qu’elle puisse mettre en place des outils accessibles au plus grand nombre.

En presque un quart de siècle, Vienne Informatique a considérablement évolué avec en 1996 la naissance de son pre-

mier serveur Internet, les 41 clubs de l’époque vont être dotés d’un modem et de logiciels d’accès au réseau Internet.

C’est en 1999 que son développement est le plus fulgurant, car le conseil géné-

ral équipe les 45 clubs informatiques du département de 150 micro-ordinateurs de dernier cri.

En 2001, l’association Vienne Informatique est bien installée et va accompagner la création de l’association Futurolan

favorisant ainsi l’émergence de la pratique des jeux vidéo.

La mise en place d’une stratégie de développement en harmonie avec le développement du haut débit, se fait en

2003, avec la création d’une image et de la communication associée.

Un an plus tard, c’est la naissance de NumeriVienne, qui est une plateforme numérique (clusters) de services pour

l’ensemble des clubs.

En 2006, le Conseil Général de la Vienne renouvelle son plan quadriennal d’aide aux clubs

et assure le complément de salaire d’un emploi permanent. Grâce au dispositif « emploi trem-

plin régional », le lancement d’un emploi de permanent à temps plein pour 3 ans voit le jour.

En 2007, l’emploi du permanent est pérennisé et ils effectuent un renforcement de la stratégie.

Et aujourd’hui, la stratégie de Vienne Informatique se renforce autour de quatre valeurs essen-

tielles : LA PÉDAGOGIE, LA SOLIDARITÉ, LA CITOYENNETÉ et LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.

PÉDAGOGIE SOLIDARITÉ CITOYENNETÉ DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Qui est Vienne Informatique?

Une association de type loi 1901 créée en décembre 1984, Vienne Informatique a pour mis-

sion de participer à l’animation des Clubs Informatique qui lui sont affiliés en leur fournissant son sou-

tien technique, des moyens matériels et des possibilités de formations pour les animateurs. Sa mis-

sion est également d’esquisser de nouvelles perspectives et d’expérimenter de nouveaux usages.

Aujourd’hui, Vienne Informatique regroupe 36 Clubs Informatique et continue de réflé-

chir à la dynamisation du département dans le domaine des nouvelles technologies.

Vienne informatique se veut défendeur d’un accès « équitable » et souhaite également ré-

duire cette fracture numérique intergénérationnelle et c’est pour cette raison qu’elle pro-

pose une multitude de services à travers les différents clubs informatiques qui la compose.

L’adhésion aux clubs est payante cependant celle-ci est minime afin que toutes les classes sociales puissent

y accéder facilement.

Vienne Informatique est unique en France regroupant autant de Clubs informatiques dans un

même département. C’est aussi depuis peu une association reconnue d’utilité publique permet-

tant à toutes personnes faisant un don de bénéficier d’un reçu permettant une réduction d’impôts.

Aujourd’hui l’accès aux nouvelles technologies est essentiel voire primordial dans la société où nous évo-

luons, car Internet est omniprésent. La privatisation à cet accès est un risque accru de marginalisation, car au-

jourd’hui Internet nous aide pour l’apprentissage, la vie citoyenne mais aussi pour l’emploi. Pour les entre-

prises et les services publics, les nouvelles technologies constituent un gain d’efficacité et de productivité

avec une démarche de développement durable entrainant en autre une économie considérable de papier.

Réel fléau dans la société actuelle, cette marginalisation touche les populations les plus fragiles comme les handicapés,

les demandeurs d’emplois ou les mères au foyer. Le gouvernement a donc décidé d’agir et a mis en place le programme

ORDI 2.0 ainsi que la marque associée afin de faciliter l’équipement en ordinateur reconditionnés pour les foyers modestes.

C’est afin de pérenniser cela, que Vienne Informatique agit dans la Vienne avec les différents clubs qui la composent

tous les jours.

Dans cet esprit, elle s’est fixée trois objectifs principaux :

Rendre le numérique accessible à tous

Partager des connaissances

Continuer à être pionnier en déclinant le plan national, « ORDI 2.0 »

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Page 12: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

« Les samedis de Vienne Informatique »

Le rendez-vous est fixé régulièrement le samedi afin de profiter de formations sur des outils tout à fait actuels, comme

power point, php mais également sur des problématiques comme « comment faire sa déclaration de revenu en ligne

». Des cours indispensables où tout le monde peut se perfectionner.

Ces samedis étaient au départ réservés aux seuls adhérents des clubs informatiques de la Vienne faisant partie de

la Fédération de Vienne Informatique mais est depuis l’Assemblée Générale extraordinaire du 16 Avril 2009, ils sont

ouverts à tout public, permettant de réduire davantage cette fracture numérique qui est rappelons-le, la mission prin-

cipale de Vienne Informatique.

Les « Samedis de Vienne Informatique » sont la réponse à la demande des adhérents. Créés en 2004, ils comptent à

chaque fois de plus en plus de participants, ce qui prouve leur succès.

Les « Samedis de Vienne Informatique », seront au nombre de 13 cette année 2009. Ils vont aujourd’hui devenir ac-

cessibles à un public plus large pour initier les actifs comme les salariés, les associations, les artisans. Une inscription

au préalable sur le site de Vienne Informatique sera nécessaire. Une adhésion dans un club informatique de proximité

sera ensuite proposée.

Les formations, ainsi ouvertes à un public plus large seront le témoignage de l’ouverture de Vienne Informatique vers

une plus grande population.

Activités des jeux en réseaux et numériques : NUMERIGAME

Afin d’attirer les « plus » jeunes dans les clubs informatiques, il a fallu s’adapter aux tendances.

Le chiffre d’affaires de ce secteur s’établissant à 29 milliards d’euros. De plus, depuis plusieurs années le marché du

jeu vidéo a dépassé celui du cinéma. En France, son chiffre d’affaires connaît une croissance exceptionnelle de 35%.

Il semblait donc primordial que Vienne Informatique s’adapte à la demande de ses adhérents, pour rester « actuel ».

Vienne Informatique a alors créé Numerigame, qui est une ligue départementale de jeux vidéos interclubs. Les clubs

s’affrontent à distance à la hauteur de deux fois par mois, des rencontres « en réel » ont lieu en complément dans

les clubs. La finale a lieu à la Gamers Assembly sur le site du Futuroscope. Ce rassemblement est le plus important

en France avec un rayonnement à l’international, donnant une certaine légitimité au circuit de la qualification dépar-

tementale montée par Vienne Informatique.

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Page 13: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Deux jeux en réseaux :

« Counter Strike 1.6 » : est un jeu de tir subjectif en 3D dans lequel l’angle de vue proposé simule

le champ visuel du personnage incarné. Ce jeu dérivé du jeu «Half life» (©Valve) se joue par

équipe de 5.

« TrackMania Forever » : est un jeu de course automobile multi-joueurs sor-

ti en novembre 2003 sur PC. Ce jeu offre une nouvelle approche des jeux de course avec par

exemple l’impossibilité de collision entre les véhicules. Ce jeu peut se jouer en solo ou par équipe.

Cependant à côté de ces jeux en réseaux, les jeunes sont également sensibilisés à d’autres pratiques comme

à la retouche d’images ou encore au montage vidéo, mais aussi à un bon usage d’Internet et du réseau.

Plateforme NumériVienne

En quelques chiffres c’est :

- 12 serveurs dont 11 sous linux debian et un sous Windows 2003 Server Entreprise

- des serveurs : Apache, MySQL

- une solution de sauvegarde réseau BACULA

- une bande passante symétrique de 4 Mbits/s

- 1 To de disque Dur !!!

- des espaces disques partagés

- des outils pour créer son blog et son site

- des boites mails.

NUMERIVIENNE.NET est un portail d’informations (CMS) visible aussi bien des clubs que

de tout public. Il contient des outils collaboratifs, un forum, trois canaux de diffusion vidéo .

Un annuaire des clubs, une base documentaire, une plateforme de formation, un ou-

til de web conférence, un espace sécurisé mais aussi de multiples autres informations permettant d’in-

former et de rendre ce site très complet et prêt à répondre à toutes les interrogations potentielles.

Le projet « NumériVienne » propose un bouquet de services multimédia aux Clubs et à leurs ad-

hérents : formation bureautique interactive, e-learning, WebRadio, serveur de jeux en réseau…

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Page 14: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Les prochaines actions: Donner un nouveau souffle à une asso-

ciation forte d’expérience

Pour pérenniser son action, elle met en permanence en place des nouvelles actions.

Ouverture à tout le monde des Samedis VI

Jusqu’à ce jour les formations n’étaient ouvertes qu’aux adhérents des clubs, dans une salle sur la technopole au téléport

1, mais lors de la dernière Assemblée Générale Extraordinaire du 16 Avril 2009, il fut voté que dorénavant les Same-

dis Vienne Informatique seraient ouverts à tout public, à toutes les personnes voulant y participer et l’importance d’être

inscrite dans un club informatique. Cependant il faudrait s’inscrire préalablement sur le site http://www.numerivienne.net/

Atelier du Bocage

Vienne Informatique va prochainement engager un partenariat avec les « Ateliers du Blocage », membre d’Em-

maüs France qui reconditionne des ordinateurs afin de les vendre à des prix réduits. C’est dans l’intérêt des deux

parties qu’une convention sera prochainement signée permettant l’accès aux nouvelles technologies à tous.

Il a un aspect social dans ce partenariat :

- pour tous et à la portée de tous les budgets

- aspect écologie, reconditionnement des anciens PC

- proximité et disponibilité du service (matériel dans les clubs) et association à une formation

Importance de ce projet car il s’inscrit dans la mission première de Vienne Informatique ; l’informatique équitable car «

L’informatique pour tous ».

Concours de photographies

Aujourd’hui, Vienne Informatique décide de lancer un concours de photographies ouvert à tous les adhérents des

clubs, le prix de l’inscription sera de dix euros pour les non adhérents et le premier prix s’élèvera à la moitié de

la somme totale récoltée. Le sujet est libre, ce peut être toutes les photographies, mais aussi un montage ou encore

des photographies retouchées, permettant d’ouvrir ce concours à un maximum de personnes et même aux ama-

teurs. Alors pour tous ceux qui aiment voir la vie à travers l’objectif, rendez vous le 20 Juin pour rendre vos œuvres.

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Page 15: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Concours tutoriaux multimédia

Concours réalisé suite à une formation, début Mars, qui fut dispensée sur CAMTASIA, logiciel permettant la

réalisation d’animations multimédia à partir de captations d’écrans, d’animations power point ou de vidéos,

La finalité de cette formation et le but de ce concours étant de demander aux personnes présentes de réaliser des

tutoriaux sur le sujet de leur choix et de les mettre en ligne par la suite. Des prix récompenseront les tutoriaux les plus

beaux et les plus pertinents.

Conférences

Vienne Informatique souhaiterait également proposer des conférences sur des sujets d’actualités mais tou-

jours en lien avec l’informatique avec des thèmes comme l’addiction aux jeux vidéo, les risques qu’en-

courent les plus jeunes avec Internet, ou la sécurité informatique. Souhaitant à travers ces sujets à ap-

porter une dimension préventive sur les limites à ne pas dépasser avec les nouvelles technologies.

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Page 16: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

2 Missions et activités :

Lors de la proposition de ce stage, la première chose qui me paru intéressante fut la mul-

tiplicité des missions, ce qui rendait ce stage fort attrayant. En effet, je savais que lors de ce der-

nier je ne ferais pas des photocopies mais j’acquerrai de réelles connaissances et compétences.

Je vais vous exposer la mise en place d’un kit de communication comprenant newsletter, dossier de presse, pla-

quettes, flyers. Nous allons aussi voir la mise en place de questionnaires pour connaître les attentes et le taux de

notoriété de Vienne Informatique et les autres tâches effectuées durant ces dix semaines de stage mais également

celles qui sont en cours de réalisation.

Tout d’abord nous allons voir la mise en place des supports écrits, qui malgré une évo-

lution vers l’utilisation des TICS restent indispensables à une communication efficace.

1- La newsletter:

Une newsletter est un bulletin d’informations envoyé de manière périodique par cour-

rier électronique à une liste de diffusion regroupant l’ensemble des personnes qui y sont inscrites.

Il faut que cette dernière soit en adéquation avec l’identité visuelle de l’organisation ou du site web.

Il est évident que la fréquence de diffusion est variable selon les informations disponibles et les événements qui

sont mis en place, elle est gratuite. Cependant, il faut parvenir à rendre cette dernière attrayante. Rendre une

newsletter performante ne dépend pas seulement du contenu, l’ergonomie et la maquette joue aussi un rôle

essentiel. Diffuser une newsletter et que le public ne soit pas réactif n’apporte rien et peut être considé-

ré plus comme une perte de temps que comme un réel bénéfice autant pour l’entreprise que pour les lecteurs.

Actuellement, avec le développement des nouvelles technologies les boîtes électroniques sont surchargées par des

spams, des courriers promotionnels et par conséquent la visibilité des newsletters légitimes peut être fortement compro-

mise. L’internaute devenant de plus en plus sélectif et le temps consacré à la lecture des newsletters de plus en plus réduit.

Il faut donc chercher à valoriser les contenus stratégiques et faciliter l’identifica-

tion de l’émetteur car la présence du logo et de la charte graphique tant au niveau des cou-

leurs, de la typographie et de tous ces éléments permettent une identification immédiate.

Et même s’il est possible d’innover, il est important de ne pas bouleverser tous les repères des internautes.

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Page 17: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

En effet, l’objectif d’une newsletter est de favoriser et maintenir ce lien avec les inter-

nautes et ici en particulier avec les clubs informatiques adhérents à Vienne Informatique.

Il y a trois raisons principales d’envoyer une newsletter, tout d’abord, d’informer les adhé-

rents de l’actualité de la fédération puis, de maintenir un contact régulier avec les adhé-

rents et enfin d’augmenter le trafic sur le site en incitant les internautes à aller le visiter.

L’élaboration de la disposition de la newsletter est également importante, surtout sur écran car nous sommes

conscients qu’il existe des zones froides et des zones chaudes. En raison de l’étroitesse de ce format, il est décon-

seillé de la diviser en plus de deux colonnes. Il faut mettre le contenu le plus important à droite, car les yeux de

l’internaute seront dans un premier temps attiré par cette partie. À gauche, les contenus les moins importants comme

les sondages.

Il faut illustrer les contenus et attirer l’attention des lecteurs en respectant quelques règles. Elles doi-

vent toujours accompagner un texte afin que le lecteur puisse les associer et se rendre compte

du contenu de la newsletter si jamais les images sont bloquées par son logiciel de messagerie.

Et enfin la newsletter doit comporter un texte court permettant une lecture rapide et agréable.

Pour Vienne Informatique, le nombre de personnes recevant la newsletter étant res-

treint, le mailing reste la meilleure solution, que cela soit en terme de rapidité et de proximité.

Pour convaincre l’internaute d’ouvrir cette newsletter, le titre doit être court et vendeur,

même si ici le but premier de la newsletter est d’informer et non de chercher à convaincre.

Pour augmenter son impact il faut l’envoyer aux adhérents en complément des clubs, mais également aux prospects

et partenaires. Sur le site web, il faut mettre en place une rubrique « s’inscrire à la newsletter » où les internautes peu-

vent par la suite mettre leur adresse mail et recevoir la newsletter, sachant qu’ils peuvent y renoncer à tout moment.

A mon arrivée à Vienne Informatique, la newsletter était simple et sans véritable attrait, ce fut donc mon premier

travail afin de favoriser dans un premier temps les relations à l’interne. Elle ne comportait aucune caractéristique

graphique, et on ne pouvait en aucun cas identifier dès le premier coup d’œil que cette newsletter était celle de

Vienne Informatique. Il était donc primordial de la moderniser et de lui attribuer une charte graphique avec la pré-

sence du logo. Il ne faut pas oublier qu’elle privilégie les relations entre les clubs, les adhérents et Vienne Informatique.

A l’aide d’In design, j’ai donc imaginer une nouvelle trame de newsletter, après plusieurs pro-

positions, nous en avons sélectionné une, cependant elle est actuellement au format PDF.

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2- Le dossier d’information:

Le dossier d’information est un document qui s’intègre dans un plan de communication. Il s’adresse aux

journalistes, pour les inviter à une conférence de presse, pour les sensibiliser à une campagne d’in-

formation lancée par l’association. C’est pour les journalistes destinataires un document de tra-

vail utile pour pouvoir répercuter en connaissance de cause l’information émise par l’association.

Il doit se présenter comme un dossier thématique (consacré à un seul thème), se prêtant à plusieurs modes de lecture.

Nous devons pouvoir le lire en lecture rapide, pour un repérage des passages jugés importants, et des

points essentiels. Avec comme présentation: une page de titre, une page de sommaire, une fiche par su-

jet traité avec des titres de paragraphes très visibles, au besoin illustrée par une photo ou un schéma.

Il doit être possible aussi de le lire en lecture approfondie pour fournir et authentifier les éléments d’informa-

tion jugés pertinents et dignes d’attention par le journaliste. D’où la présentation suivante des fiches thé-

matiques : chaque élément abordé, nommé dans un titre de paragraphe, est développé ou argumenté.

Le but du dossier de presse est de faire la preuve de l’actualité, du sérieux, du bien fondé de l’information que veut

faire connaître la fédération. Mais bien évidemment d’être présent dans la presse afin d’accroître notre notoriété.

Un tel dossier peut également servir de document de référence dans la conduite d’opérations avec des par-

tenaires. Il témoigne du sérieux du travail de l’association et du souci de mettre à disposition ses connaissances.

Cette mission est primordiale pour l’association, ce dossier servira par la suite à Vienne Informatique de dos-

sier de presse, dossier de communication, dossier de mécénat, il sera la base pour démarcher qui que ce soit.

Il est assez complexe de présenter Vienne Informatique les partenaires ne s’y retrouvant pas et par conséquent ne

voit pas l’intérêt de parrainer l’association.

Je devais par conséquent faire un réel travail de fond et de forme.

Il fallait arriver à définir Vienne Informatique afin que tout le monde puisse comprendre les réelles missions de Vienne

Informatique et l’intérêt de parrainer la Fédération.

Mais mon but est qu’elle soit intégrée directement dans le mail. Ne maîtrisant pas complètement le langage HTML,

cette tâche s’avère plus longue que prévue. Mais je dois parvenir à le mettre en place avant la fin de mon stage

car par manque de budget, la Fédération ne peut pas investir dans une licence In Design et favorise l’utilisation

des open source. Je devrais donc le faire sur Nvu. Cet aspect, donnera à la newsletter une nouvelle crédibili-

té, de plus cela est plus pratique et professionnel. Je suis donc dans l’obligation de travailler mon langage html.

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3- Autres supports: (flyers, plaquette, stickers)

Les flyers et les plaquettes sont des supports de communication adressés au grand public, et ne sont normale-

ment pas destinés aux professionnels. Ce sont des supports permettant d’informer le public sur l’existence de Vienne

Informatique en Vienne. Cependant, ils servent aussi à acquérir de la crédibilité auprès de potentiels partenaires, car

en échange d’un apport financier, la Fédération Vienne Informatique leur propose la présence de son logo sur ces

différents supports de communication.

a. Flyers

Il est important de souligner, les flyers ne peuvent pas être sur fond blanc cette couleur étant exclusivement ré-

servé aux institutions, il faut le savoir. L’utilisation de la chartre graphique et la présence du logo permettent une

identification visuelle par quiconque. Le flyer doit alors être pour Vienne Informatique, le plus neutre et clair pos-

sible. Les clubs de la Vienne étant ouverts à toutes les personnes désirant faire partie d’un club informatique.

Le logo sur le recto et le slogan me semblaient pertinents, au verso on disitngue la carte avec les dif-

férents clubs représentés par des points rouges pour montrer que l’informatique est réellement à por-

tée de tous et à côté de chacun de nous. Avec des questions primaires que peuvent se poser les gens.

Et une adresse mail permet aux personnes intéressées d’avoir un premier contact ainsi que le site web afin d’obtenir

plus d’informations.

Dans ce dossier, il fallait aussi démontrer que Vienne Informatique est une fédération active et expose les diffé-

rentes actions menées, à savoir que pour assurer la véracité de ce dossier, il faut que cette dernière soit actualisée.

Le dossier de presse doit être aéré et imagé. Ce dernier a été réalisé sur deux trames différentes, dans un premier temps il

fallait effectuer un choix entre six trames, deux ont été sélectionnées et à la fin de la mise en page, le choix était toujours aussi

difficile les deux resteront donc des supports. Un possède plus de couleurs il sera utiliser pour une cible moins institutionnelle.

Ce dossier comporte 17 pages mais généralement une page représente une spécificité de Vienne Informatique,

ainsi le lecteur n’est pas dans l’obligation de tout lire et peut se concentrer sur seulement ce qui l’intéresse, cela per-

met de maintenir le lecteur attentif.

Pour une raison de budget et de rapidité le dossier de presse servira également de demande de mécénat et d’appels

au projet. Pour la demande de mécénat, page supplémentaire expose les avantages, afin qu’ils se rapprochent de nous.

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Page 20: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Sur le dernier bandeau, les logos des partenaires les plus importants pour montrer la légitimité de l’association. Et le

logo de FlyPrint nous a permis d’obtenir une ristourne de 5%. Et en raison du faible budget de l’association cela n’est

pas négligeable.

La création de flyers à destination des jeunes et distribués dans les établissements scolaires s’est avérée

utile afin d’attirer leur attention. Car même si le but premier était de réduire la fracture numérique, c’est aus-

si une rencontre inter-générationnelle où il est important que jeunes et moins jeunes échangent. Pour cibler les

jeunes, nous leur exposons uniquement les jeux en réseaux car ils ne viennent exclusivement que pour cela.

b. Plaquettes

Elles reprennent la chartre graphique des flyers mais apporte des informations supplémentaires. Elles sont utiles

sur les salons et les différentes manifestations qui seront organisées par Vienne Informatique. Les plaquettes exis-

taient avant mon arrivée mais étaient à retravailler, dans le sens où il faut en permanence faire évoluer les

supports. Après étude, le fond restera quasiment le même, mais je compte modifier la forme, un format particu-

lier pourrait être intéressant mais cependant plus onéreux. Il faut donc que je démarche pour de nouveaux devis.

Ces deux supports de communication permettent également de « séduire » des partenaires car nous

leur proposons un emplacement sur ces derniers avec en échange un apport financier. Cela engendre

un coût principalement d’impression, mais cela est primordial et démontre le sérieux de la Fédération.

c. Objet publicitaire

Certains objets publicitaires étant déjà en place comme des tapis de souris, des stylos. Après des rechercher pour trou-

ver des objets correspondant aux valeurs de Vienne Informatique, nous nous sommes dirigés vers des clés USB 1Go

en bois. Ce matériel répondait à nos attentes. Cependant le devis demandé s’est montré trop élevé. Les stickers ont

alors retenu notre attention. Avec un coût peu élevé généralement, ils se gardent et se collent partout, c’est rendre le

logo visible à beaucoup de personnes. Si ces derniers s’avèrent curieux alors on peut espérer qu’ils iront sur le site web.

Ils seront également donnés en récompense aux donateurs, ceci est un geste modeste qui me semble ce-

pendant essentiel. En ajoutant, sur ces stickers « Merci pour votre don », cela permet aux personnes ex-

térieures de savoir qu’il est possible de faire des dons à Vienne Informatique et de profiter du rescrit fiscal.

1817

Page 21: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

4- Le web :

a. Refonte du site web :

L’ergonomie d’un site web est essentiel surtout pour une association comme cette dernière qui se dé-

fend pour « l’informatique pour tous ! ». N’ayant pas les capacités de refaire le site web. J’ai par consé-

quent proposé une nouvelle arborescence permettant de faciliter la lecture et la recherche d’informa-

tions à l’intérieur du site. J’ai cherché à améliorer le fond et la forme, et ai proposé des modifications.

Il existe différentes « règles d’or » qui permettent d’avoir un BON site.

Tout d’abord il faut une rapidité d’affichage ce qui entraine l’utilisateur à attendre l’ouverture de la page et de

ne pas la fermer avant que celle-ci n’est pu s’afficher. L’essentiel pour la page d’accueil, est que sa taille maxi-

mum soit de 40-50 Ko. Utiliser les mêmes graphiques à toutes les pages permet un chargement plus rapide.

La sobriété, plus le site web est sobre et plus il permet une lecture facile et agréable, qui est primordial aussi pour

le repérage. Nous pouvons associer avec cette caractéristique la clarté de la présentation qui ne pourra être vraie

que si le site web est sobre. Il faut alléger le nombre d’images pour la rapidité d’affichage de la page et chaque

image doit apporter quelque chose au site. La police doit être une habituelle des navigateurs car selon les inter-

nautes, l’esthétique des pages pourrait en souffrir.

Et dans un dernier temps la mise à jour fréquente et surtout de qualité, permet de montrer le sé-

rieux et la rigueur du site. Et permet aussi de dynamiser le site et de « fidéliser » les visiteurs.

Il est nécessaire de tester le site sur les principaux navigateurs qui sont Firefox et Internet Explorer, il serait judicieux

de tester sous Mac également.

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Page 22: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Le but est d’arriver à faire un site original, en particulier au niveau de la présentation car l’inter-

naute se lasse des frames « classiques » à gauche. Il faut dès à présent OSER la nouveauté!!!

N’ayant pas les capacités pour refaire tout un langage html pour un site, j’ai jugé pertinent d’écrire un rapport sur ce

que je pensais judicieux de mettre en place, d’enlever ou de modifier. J’ai un regard extérieur, le regard de n’im-

porte quel internaute.

b. Présence blogs et encyclopédie libre :

Plusieurs problèmes se sont présentés pour cette partie, les blogs parlant d’informatique sur le dépar-

tement de la Vienne sont très peu nombreux voire inexistants. Je ne pouvais donc pas laisser de post

pour que les internautes aillent sur le site web de Vienne Informatique et faire connaître ce dernier.

J’ai également écrit un article pour wikipédia, et après une nuit de publication, il a été supprimé, je n’ai pas compris

car il n’était pas commercial et répondait à tous les critères mentionnés. Après avoir questionner la personne ayant

supprimé mon article, il m’a répondu que même si c’était une association, l’article n’apportait aucunes connaissances

et l’association est locale.

Cependant, je comptais sur la présence de l’adresse du site web sur les blogs et sur wikipédia afin d’augmenter la

visibilité de Vienne Informatique.

Wikipédia est une encyclopédie libre permet de publier des articles. Faire un article sur Vienne Informatique

une idée qui pouvait nous aider à augmenter notre référencement web.. Cependant on parle bien d’une as-

sociation de loi 1901 et donc à but non lucratif. Il faut retravailler le texte, le rédigeant différemment. Je me suis

également penchée sur la recherche de blogs informatiques mais de la Vienne car cela n’est pas utile de pu-

blier sur un site national comme Net01. Car bien sur le nombre de visites sur le site numerivienne augmenterait

mais ici le but était de faire connaître Vienne Informatique aux habitants de la Vienne. Cette action n’a donc pas

donné grand chose, cependant il me semble toujours utile de chercher à augmenter notre présence sur le web.

c. Création de réseaux :

Le développement du web a favorisé le développement des réseaux sociaux, regroupant profils, mes-

sages et forums. Ces derniers permettent de communiquer avec ses connaissances, de rencontrer de

nouvelles personnes mais aussi à la construction de son réseau professionnel. Tous ces réseaux possè-

dent le même fonctionnement, on doit créer dans un premier temps son profil puis inviter ses « amis »

à nous rejoindre. Le but étant de lier un maximum de gens entre eux pour pouvoir agrandir son réseau.

La base des réseaux sociaux se trouve dans la théorie des « 6 degrés de séparation », en 1967, le sociologue

américain Stanley Milgram montrait qu’il existait en moyenne six intermédiaires entre deux personnes prises au ha-

sard sur la planète Terre.19 20

Page 23: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Il est possible de classer les réseaux sociaux en 6 catégories, que je vous expose si dessous :

- Les networkings : les plus utilisés dans les milieux professionnels. Ils permettent des échanges entre profes-

sionnels sur des plateformes qui évoluent sans cesse.

- Les bloglikes : ils ressemblent vaguement à des blogs. Ils sont souvent le refuge d’ados en mal de reconnais-

sance.

- Les spécialisés : ils regroupent des communautés autour d’un thème bien précis

- Le micro-blogging : chat public, summum du narcissisme, on y met tout ce qu’on y fait minute par minute,

histoire de montrer aux autres qu’on est très actif

- Les fourres-tout : ce sont les inclassables qui se servent du collaboratif ou du participatif pour alimenter leur

service. On peut y trouver, les sites de partage d’avis

- Les open-sources : ou plutôt les plateformes qui vous permettront de créer votre propre réseau social

Je pensais que faire partie de réseaux sociaux pouvait être une opportunité pour Vienne Informatique. Cependant, j’ai

peut-être effectuer une erreur. Il fallait surement dans un premier temps développer plus de communication et supports

sur Vienne Informatique et par la suite créer un facebook ! Il faudra voir d’ici quelques mois si cela à évoluer ou pas.

Actuellement, le groupe de Vienne Informatique sur Facebook ne compte que dix personnes et je ne pense pas que

cela va évoluer rapidement.

5- Écriture d’un story board:

N’ayant pas les capacités pour réaliser un « court-métrage », cela m’intéressait tout de même de travailler sur la

réalisation d’un petit film présentant Vienne Informatique alors j’ai décidé d’y participer et d’écrire un story board.

Un storyboard est la représentation illustrée d’un film avant sa réalisation. Il faut planifier l’ensemble des plans qui consti-

tueront le film. Décrire l’ensemble des paramètres cinématographiques comme le cadrage, le mouvement de la camé-

ra, des personnages… avec beaucoup d’exactitude. Car il va constituer l’outil de référence lors de la production du film.

Il existe différents modèles :

- Modèle américain ou bande dessinée

S’utilise surtout aux USA, il se compose d’une série de dessins, chacun d’eux représentent un plan, ce qui à la fin lui

donne l’aspect d’une bande dessinée. Ce n’est pas le modèle le plus pratique car il manque d’informations mais

donne de bonnes idées de plans.

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Page 24: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

6- Les enquêtes de notoriété

Les enquêtes sont nécessaires quelque soit la taille de l’entreprise, car il s’avère utile

de sonder régulièrement les « consommateurs ». Permettant de mesurer l’efficaci-

té mais également de valider les nouveaux axes, l’évolution que souhaite prendre l’entreprise.

Nous avons mis en place au sein de Vienne Informatique, des questionnaires, après l’observation d’un pro-

blème au niveau du canal émetteur-récepteur, c’est à dire entre Vienne Informatique et les clubs. Nous

avons décidé lors d’un conseil d’administration de mettre en place ces derniers. Nous avons divisé notre pa-

nel en deux cibles. Un auprès des personnes non adhérentes, et un en direction des adhérents des clubs.

Il y avait six étapes à respecter pour mettre en place ce questionnaire :

- Fixer des objectifs concrets : Il est primordiale de fixer des objectifs avant de réa-

liser le questionnaire, que cela soit pour l’orientation des questions ou pour savoir com-

ment nous allons es traiter. Ici c’est pour connaître et faire connaître Vienne Informatique

- Déterminer le périmètre de l’enquête : Il faut déterminer une zone géographique pour savoir où al-

ler questionner les sondés. Pour le questionnaire auprès des non-adhérents, il se fera sur Poitiers pour une ques-

tion de praticité et auprès des adhérents, il est fait sur la Vienne car je me suis rendue dans les différents clubs

afin d’avoir un maximum d’opinions, mais avec l’été approchant il ne fut pas facile d’en réunir un grand nombre.

- Élaborer le questionnaire : Le questionnaire doit répondre à nos attentes mais il est aus-

si important de le faire relire à des personnes extérieures pour savoir si les questions seront bien comprises.

- Modèle plan par plan

Il est très complet et comporte généralement une page vaut un plan, avec le des-

sin sur chaque page du début et de la fin. On y décrit tout le plus précisément possible.

C’est une tâche longue et périlleuse car je ne pouvais le réaliser qu’à la fin. Il fal-

lait que je maîtrise exactement les personnalités et la nature de la fédération, pour pou-

voir transmet cette « mentalité », le plus clairement possible. Je suis entrain d’effectuer cette tâche.

2221

Page 25: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Pour les non-adhérents :

Le questionnaire se compose de six questions, et de trois complémentaires permettant de dresser un profil des non-

adhérents. Dans ce questionnaire, on cherche à savoir si les gens connaissent Vienne Informatique, même si on est

conscient que cela va quasiment être nul voire nul. Mais grâce à ce questionnaire on parle de Vienne Informatique,

on explique le but, l’utilité de cette fédération… et on rappelle aux gens que les clubs informatiques existent. On

cherche aussi à savoir pourquoi certaines personnes ne font pas partie d’un club informatique, si c’est dû à l’image

qui est démodée, ou ils n’en voient juste pas l’utilité.

Pour les adhérents :

Le questionnaire est semblable à un questionnaire de notoriété de la « marque », car l’on s’est rendu compte que l’infor-

mation bloquait souvent au niveau des Présidents des Clubs et que c’est pour cela que les adhérents ne connaissaient

pour la plupart pas Vienne Informatique. Pour effectuer et prospecter les adhérents, je me suis rendue dans les clubs

afin de questionner le panel et de leur exposer à la fin ce qu’est Vienne Informatique, qui gère les subventions pour

que les clubs soient équipés mais aussi de savoir où se situait les lacunes, de Vienne Informatique en communication.

J’ai trouvé cette mission très agréable et enrichissante due à la proximité avec les ad-

hérents et les clubs. Un contact humain permettant de promouvoir aussi la fédération.

Cette enquête permettait de poser des chiffres sur des suppositions que Vienne Informatique fai-

sait, nous avions déjà fait un bilan sur ce souci de transmission de l’information. Cela a éga-

lement permis d’aller dans les clubs et d’exposer aux adhérents qui est Vienne Informatique.

Cette mission fut longue, mais pour moi elle avait une réelle importance et je pense qu’elle aura un impact, il serait

intéressant de ré-effectuer ce questionnaire l’année prochaine et pour voir l’évolution de l’image de marque. Peut être

de commencer par cela dans le but de pouvoir demander à davantage d’adhérents et de constituer un panel plus

important de non-adhérents surtout.

- Diffuser et promouvoir l’enquête : Il est également très important d’avoir un pa-

nel le plus large possible pour pouvoir avoir une certaine cohérence dans les résultats.

- Analyser et interpréter les résultats : Plus le nombre et la qualité des réponses seront satisfaisantes et plus, les résultats

interprétés seront utiles. En effet, il ne suffit pas de créer un questionnaire mais il faut l’exploiter au mieux et en tirer les conclusions.

- Communiquer les résultats aux utilisateurs : Une fois les résultats tirés, il serait intéressant de faire un mailing

aux différents clubs pour leur présenter la situation de la reconnaissance de Vienne Informatique dans le dé-

partement de la Vienne. Cela leur permet de prendre conscience mais surtout de se sentir réellement impliqué.

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Page 26: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

7- Mise en place d’une publicité sur lieu de vente pour les ateliers du bocage.

Vienne Informatique compte dans les mois à venir signer une convention avec les ateliers du bocage. Ces derniers

proposent des ordinateurs à prix très modérés permettant aux personnes les plus démunies de s’équiper d’un ordina-

teur reconditionné.

Ce partenariat serait dans la continuité des missions de Vienne Informatique car cela permettrait la réduction de la

fracture numérique. Mais plusieurs problèmes se posent à nous. Tout d’abord pourquoi les gens voudraient passer

par nous, quel en serait leur intérêt, devons nous proposer une « sorte » de pack comprenant des cours informatiques

en plus de l’ordinateur. Dans un second temps, c’est un problème d’avantage juridique, car Vienne Informatique

est une association de loi 1901 et donc à but non lucratif, elle ne peut pas revendre du matériel. Nous sommes

donc actuellement entrain de chercher une solution pour pouvoir offrir ce service aux habitants sans être considéré

comme des commerçants aux yeux de la justice. Par la suite, je penserais à une mise en place de la PLV selon ce

que nous avons le droit ou pas de mettre en place. La mise en place d’un tel partenariat est un réel atout pour

Vienne Informatique, cela pourra lui permettre de gagner en notoriété et visibilité sur le département de la Vienne.

8- Organisation des événements du premier semestre.

Vienne Informatique, doit devenir une association active. Ce doit être une association du département de la Vienne qui

organise des événements. Il est bien pour cela d’organiser un événement par trimestre soit quatre par an. Pour augmen-

ter la notoriété de Vienne Informatique après 25 ans d’existence et dans le but de récolter de l’argent pour pérenniser

le poste de permanent. Il y aura au cours du premier trimestre (scolaire), trois événements mis en place. Pour ces derniers

j’ai réalisé un cahier des charges que vous pourrez trouver en annexe. Le premier se déroulera en Septembre, puis il y

en aura un en Novembre avec la LAN et enfin un au mois de Décembre. Ces derniers sont organisés afin également de

faire connaître la nouvelle particularité de Vienne Informatique, reconnue comme d’utilité publique depuis un an. En effet,

elle permet un rescrit fiscal à tous les donateurs. Ces événements auront principalement pour but de faire connaître

cette nouvelle caractéristique et de récolter un maximum de fond pour pérenniser l’action de Vienne Informatique.

23 24

Page 27: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

3 Bilan :

Vienne Informatique ! Un véritable stage, une réelle expérience, des rencontres exceptionnelles. Après

c’est 10 semaines passées au sein de cette structure, l’heure est venue de faire un bilan, un retour en arrière sur les

différentes missions, tâches réalisées. Certes, 10 semaines, c’est court mais à la fois on a le temps de faire pas mal

de prémices, de suggestions et d’organisation.

Lors de ce stage, je devais développer la communication et faire connaître Vienne Informatique, voilà en résu-

mant ce à quoi mes missions devaient mener. Il est difficile dès à présent de savoir si les supports de communi-

cation créés ont eu un impact cela qui ne pourra se mesurer que dans le temps. Certaines missions ne se sont

arrêtées qu’à des suppositions comme la mise en place d’une PLV pour les ateliers du bocage car le partenariat

n’a toujours pas abouti à une signature. Certaines difficultés juridiques ce sont présentées à nous, car le revente

de matériels comme ces ordinateurs reconditionnés ne sont pas dans les missions mais surtout ne sont pas de res-

sorts d’une association mais bien d’un commerçant aux yeux de la justice. Ceci est donc en cours de discussion.

Pour la réalisation d’un clip vidéo, n’ayant pas les compétences pour cela, alors je me suis limitée à l’écriture du story board.

En ce qui concerne la création d’un événement de rencontre pour les jeux vidéos en réseaux, cela aura

lieu en novembre et me suis chargée d’établir un cahier des charges pour organiser un événement dans

cet événement permettant de récolter des fonds pour faire bénéficier du rescrit fiscal aux donateurs.

Nous avons réfléchi également à l’organisation d’autres événements pour pouvoir profiter de ce res-

crit fiscal, il y aura la présence de Vienne Informatique sur un salon, vers décembre qui est la meilleure pé-

riode pour les dons. Et aussi l’organisation d’un loto, qui bien que « démodé » attire toujours autant de

monde et est donc une valeur sure. J’ai également fait un cahier des charges pour ces événements.

J’ai effectué de multiples missions parallèles que j’ai développées dans ce rapport et qui me semble tout à fait répondre

à mon objectif de départ. Cependant, je regrette de ne pas avoir quelques semaines de plus pour pouvoir effectuer

d’autres supports permettant de faire connaître Vienne Informatique. Je me suis réellement attachée à cette associa-

tion et j’ai toujours cherché à faire de mon mieux afin que mon travail puisse servir et que mon action soit pérennisée.

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Page 28: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Vienne Informatique étant une structure associative, on a réellement l’impression de faire partie d’une fa-

mille. Les bénévoles ont su également m’accorder du temps dès que j’en nécessitais. Je ne regrette en rien

ce stage, c’était ma première expérience dans une structure de taille modeste, et j’ai trouvé ce que je re-

cherchais. En effet, de réelles missions à accomplir, un contact avec des personnes de chaque échelon, ad-

hérents des clubs, les présidents des clubs, et Monsieur Esculier, le président de Vienne Informatique.

Mais aussi, j’étais autonome dans mon travail, tout en étant encadré et en suivant les directives de mon maître de

stage. Les petites structures sont selon moi plus enrichissantes en terme d’apprentissage, l’impression de travailler sur

de réelles tâches, mais c’est un ressenti personnel qui est certainement dû à mes expériences antérieures. De plus,

en mettant en place certaines méthodes qui sont développées par la suite dans le mémoire, il est possible de mettre

en place une communication, et d’acquérir une certaine notoriété sans réel budget, encore faut-il avoir du temps.

Mon temps fut dans l’ensemble bien géré car le 30 Juin j’aurais fini mes missions et quelques activités annexes ont

été réalisées. La rencontre avec des difficultés lors du stage, est formatrice, je pense qu’il est bien de chercher à les

résoudre seule comme l’intégration de la newsletter dans le mail. Même si cela m’a pris du temps, elle sera réalisée

avant que je parte de mon stage et en cherchant comment faire en demandant, me renseignant autour de moi. J’ai

pu comprendre et apprendre. Mais j’ai aussi pu mettre en avant des connaissances que j’avais acquises cette année.

Mon stage m’a donc beaucoup apporté d’un point de vue professionnel mais également personnel car il m’a permis

de mûrir mon projet professionnel et de savoir ce que je voulais, recherchais réellement à faire à la fin de mes études.

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Page 29: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

MÉMOIRE

Communication d’une petite structure : entre manque de budget et envie de notoriété.

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Page 30: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

1 Notoriété et communication :

{ La notoriété est un élément de la communication }

La notoriété est un indicateur qui va permettre à l’entreprise d’évaluer l’efficacité d’une stratégie de communication. Ce mot

désigne le taux de connaissance d’un nom. Que ce soit une marque, un produit, une entreprise ou une personne, la notoriété

se limite uniquement à la connaissance de son nom et donc de la connaissance par les « autres » de son existence. Cette no-

toriété peut se calculer à l’aide de questionnaires, elle se mesure en pourcentages de personnes déclarant connaître le nom.

a. La notoriété

i. Définition

La notoriété comme noté ci dessus représente le taux de personnes qui connaisse le nom de la marque. En effet,

la marque doit réussir à se faire connaître des consommateurs. La connaissance du nom et le nombre de clients ou

clients potentiels sont proportionnels, en effet plus le nom est connu plus nombreux seront les consommateurs qui

seront intéressés par ses produits et ses services.

La notoriété d’une marque ne peut s’apprécier que comparativement à celles des autres auprès de la même cible

de clients ou utilisateurs.

ii. Comment arriver à développer sa notoriété?

Une entreprise va réussir à acquérir de la notoriété grâce à la puissance et la durée de son exposition.

Une cible va être considérée comme exposée à une marque lorsqu’elle reçoit le message d’une marque.

La puissance de son exposition est généralement générée par la publicité.

« En moyenne, les Français passent mille heures par an devant la télévision et écoutent la radio trois heures par jour » dit Georges Lewi.

Il est donc intéressant d’utiliser ces médias afin d’accroître sa notoriété cependant toutes les entreprises ne peuvent

pas se le permettre.

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Page 31: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

iii. Quels sont les outils de mesures pour la notoriété?

Il existe plusieurs types de notoriété que l’on détermine à l’aide d’études qui seront réalisés au-

près de la cible des clients et des consommateurs potentiels des produits et services de la marque.

Il y a tout d’abord la notoriété spontanée, qui est calculée lorsque les consommateurs interrogés sur les pro-

duits ou services d’un marché, citent spontanément et sans pré-réponse le nom de la marque. Si elle est ci-

tée en premier alors on dit qu’elle est « top of mind » (traduction : le premier mot qui vient à l’esprit), elle est

alors devenue un symbole du marché, une référence presque un réflexe. La notoriété spontanée est sou-

vent un signe de dynamisme de la marque. Un bon score est gage d’une bonne connaissance de la marque

par le consommateur mais n’est pas gage automatique d’achat cependant elle est une condition nécessaire.

En effet, si une marque n’est pas connue sur le marché, ces produits ne pourront pas être achetés.

Il y a aussi la notoriété assistée, dans ce cas c’est lorsque le sondeur va demander aux son-

dés s’ils connaissent le nom de cette marque et que ces derniers répondent par affirmatifs.

Et enfin la notoriété qualifiée, plus complexe ce type de notoriété mêle notoriété et attribution. À quoi servirait

que le consommateur connaisse le nom de la marque et non ces principaux produits. Pour atteindre un taux suffi-

sant dans ce type de notoriété, il faut donc que le consommateur connaisse la marque et les principaux produits.

Une notoriété importante mais non qualifiée est fréquemment le signe d’une banalisation ou d’un vieillissement de la

marque.

La durée, elle consiste en la patience d’imposer cette prestation sur une longue période. C’est comme cela que certaines

grandes marques n’ont plus besoin de communiquer sur les produits car elles sont encrées dans les mœurs, et deviennent des

« marques référentes » qui deviennent incontournables. Leur notoriété exemplaire est due à leur pérennité dans les foyers.

- les trois grands médias pour créer et développer une notoriété :

o la télévision

o la radio

o l’affichage

Ces médias puissants mais coûteux nécessitent de la part de l’annonceur un message court, centré autour du nom

de la marque.

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Page 32: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Tableau récapitulatif

Question Réponse Type de notoriété

Quelle(s) marques de ce marché connaissez-vous ? La marque est :

- citée en premier Top of mind

- citée spontanément Notoriété spontanée

Connaissez-vous cette marque ? Oui Notoriété assistée

Quels sont les produits de cette marque que vous connaissez ? Citation de la plupart des produits de la marque Notoriété qualifiée

Source : La marque de Georges Lewi (cf bibliographie)

Lorsqu’une marque s’impose sur un marché, et donc acquiert une notoriété tout à fait satisfaisante alors elle oblige

les autres produits du marché à adopter également un comportement et une stratégie de marque pour survivre. Le

fait d’être reconnu comme « une marque » sur le marché est un gage, un repère pour les consommateurs et règlent

leurs habitudes de consommation.

iv. L’image de marque

La notoriété désigne la réputation de l’entreprise, de la marque. Alors que la communication représente l’acte de

communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un ou s’il y a échange, de les mettre

en commun. Il paraît alors évident que sans la communication une entreprise ne peut pas atteindre une certaine

notoriété. Pour étudier et suivre l’évolution de son image de marque, l’entreprise va effectuer différentes études, qui

lui servent de base dans ces décisions marketing. L’étude de notoriété est souvent quantitative, car elle permet de

mesurer la notoriété et par conséquent la connaissance de la marque par le public. Le plus souvent elle est réalisée

à l’aide d’un sondage sur un échantillon qui doit être représentatif pour que les études puissent être généralisées.

Il est également possible de faire des études d’image pour savoir comment les consommateurs se représentent la marque.

L’étude de nom permettant de valider le nom à l’international au niveau de la sonorité. Puis le test de packaging est le

premier vecteur entre la marque et le consommateur. Et l’étude d’actualité des signes de la marque qui vise à vérifier la

reconnaissance de la marque et à évaluer si ces mêmes signes ne souffrent pas un peu d’une image obsolète. Grâce à ces

études l’entreprise peut adapter sa communication cela lui permettant de voir si elle est perçue comme elle le souhaite.

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Page 33: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

i. Définition et son origine

L’invention de la communication date du 20ème siècle. L’homme a pris conscience que la com-

munication occupe une place importante de l’existence. Mais il est difficile de savoir com-

ment communiquer. Et pouvoir la maîtriser, il faut dans un premier temps arrive rà al comprendre.

Acte de naissance de la communication fut développé par Norbert Wiener, fondateur de la cybernétique. Il va

provoquer une réelle effervescence à partir des années 40. Il a introduit le fait de prendre en considération les

relations entre éléments plutôt que les éléments en eux même. La technologie s’est développée permettant la

communication à distance avec le téléphone et la télégraphie. Shanon et Weaner ont tenté de modéliser la com-

munication à distance avec le fameux schéma où un émetteur transmet un message à un récepteur via un canal.

La vision ordinaire de la communication repose sur l’émetteur qui dispose d’informations ici appelé le message et il

va le transmet au récepteur.

Seulement l’émission s’effectue dans des conditions qui peuvent parfois parasiter la réception comme du

bruit ou une interruption. Et de temps en temps le sens peut être faussé entre le temps de l’émission et de

la réception, qui est dû au décodage du message. Le sens du message nécessite donc d’être construit.

b. La communication

Dominique WOLTON « Dans la communication, le plus com-pliqué n’est ni le message, ni la technique, mais le récepteur ».

La communication est le processus de transmission d’informations. Ce mot provient du latin « communicare » qui signi-

fie « mettre en commun ». Il est donc possible de la considérer comme un processus pour la mise en commun d’infor-

mations et de connaissances.

En France, le budget de la communication a été multiplié par vingt en une trentaine d’année. Certaines entreprises

consacrent jusqu’à 20% de leur chiffre d’affaire. Ceci varie en fonction de la catégorie de produits ou de services.

Dans certains secteurs comme la parfumerie ou cosmétique, le budget communication peut atteindre 50%. Qu’elle

soit interne ou externe elle doit être maîtrisée. Aujourd’hui les entreprises disposent de nombreux outils de communi-

cation grâce aux nouvelles technologies.

La communication est une réelle nécessité pour les entreprises de toutes les tailles. S’il apparaît que

le budget de la communication contribue à augmenter les prix de vente des produits, il l’est tout au-

tant dans leur baisse. La communication permet de développer les ventes et donc la baisse des prix.

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Page 34: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

ii. Les différentes approches

Approche phychosociologique : L’avénément de l’Internet depuis les années 90, a suscité diverses études de la part de phi-

losophes et de sociologues. On retiendra celle de P.Musso et de P. Breton. Ces deux théoriciens, même s’ils apportent des

arguments différents arrivent au même bilan. La communication a de plus en plus tendance à être instrumentalisée par les outils

de télécommunication et les technologies de l’information. C’est à dire que l’on communique car l’on dispose de moyens tech-

niques sophistiquées. On parle d’enjeux de la communication. Ces fonctions sont liées aux différentes fonctions du message.

Approche des sciences de l’information et de la communication : Concernant cette approche, une communication doit être

gravée dans un contexte. L’environnement ne fait pas partie de la communication mais elle l’accompagne, c’est cela que l’on

appelle le contexte. De plus, la communication peut être verbale ou non, notre corps parle tout autant que seule la parole.

Quelques personnalités de l’étude de la communication :

- D.WOLTON : Ses recherches se sont essentiellement portées sur les médias, la communication politique,

l’Europe, Internet. Pour lui, l’information et la communication sont un des enjeux politique majeurs du 21 ème siècle.

- M.McLUHAN : un des fondateurs des études contemporaines sur les médias. Pour lui, « le média, c’est le message

». Ce n’est pas le contenu qui affecte mais belle et bien le canal de distribution lui-même. Il parle aussi des médias de masse.

- P.BRETON : Lui, centre ses études sur l’anthropologie de la parole et les techniques de communication. Il montre que

la notion contemporaine de communication est issue des pionniers de la cybernétique, en premier lieu Norbert Wiener.

- S.HALL : Est une figure centrale des Cultural Studies britannique, étudie le dominant, dominé, avec le codage

et le décoge des messages télévisuels.

iii. Les différents types de communication

Il existe trois types de communications différents :

- la communication interpersonnelle

Cette communication est basée sur le schéma un émetteur- un récepteur. Ceci constitue la base de la vie en so-

ciété. La rétroaction est quasi-systématique, la communication n’est pas seulement verbale,elle passe aussi par le

corps. Cette communication est holistique, car elle fait intervenir le tout de l’Homme. Elle s’avère souvent être une

forme de la manipulation, car l’on communique souvent pour manipuler, changer l’envie ou le comportement d’autrui.

31 32

Page 35: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

- la communication de masse

Dans ce cas, c’est un émetteur vers tous les récepteurs potentiels. Ici, elle est souvent moins effi-

cace dû au nombre important de récepteurs. La rétroaction est très rare et si elle existe elle est extrême-

ment lente. Cela est dû aux médias de masse ou « MassMedia » avec par exemple la radio, la télé-

vision, Internet. L’apparition de ce dernier a enfin permis la rétroaction dans ce type de communication.

- la communication de groupe

Ici, la communication part de plusieurs émetteurs et se dirigent vers une catégorie d’individus bien défi-

nie. Les émetteurs émettent un message ciblé selon leur compréhension et leur culture propre. Elle est ap-

parue avec les nouvelles formes de culture, axée sur la culture de masse, dont la publicité ciblée est

la plus récente et la plus manifeste. Les effets de cette communication sont au centre des deux premiers.

La communication des entreprises est une stratégie qui met en œuvre un ensemble de techniques appelé « mix de

communication ».

Il existe trois types de techniques :

- La pub médias

- La communication hors médias

- Multimédia

Dans un premier temps nous allons voir la pub médias, elle est principalement « réservée » aux grandes en-

treprises ayant un budget de communication plus important. La pub médias fait partie de la communica-

tion de masse qui utilisent les médias comme la télévision, la presse, la radio, l’affichage, le cinéma et In-

ternet, les entreprises achètent des espaces à ces médias pour y diffuser le message de l’entreprise.

Les principaux objectifs sont la création et le développement de la notoriété, de l’image des produits, services,

marques et entreprise.

Cette technique représentait plus de la moitié des investissements en terme de communication des entreprises au début

des années 80, la publicité médias a vu son importance décliner au profil des techniques hors médias et du multimédia.

Il existe aussi la communication hors-média, et l’on regroupe dans cette catégorie, l’identité visuelle, tout ce qui

concerne la publicité par l’événement, le sponsoring, le mécénat, le parrainage, la publicité directe, les relations

presse, le lobbying et le bouche à oreille.

33

Page 36: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

La publicité par l’événement : la réussite de la communication de l’entreprise passe par le succès de l’événement, car de

lui dépends l’impact sur le public. Ce qui entraine une forte concurrence entre les différents événements auprès des médias

qui peuvent les annoncer. L’événement doit être cohérent avec l’image de l’entreprise et de ces marques, ces produits.

Le sponsoring, est une entreprise qui contribue à une action sociale dans le but d’accroître sa notoriété.

Le mécénat, lui consiste en un apport matériel qui est apporté sans contre partie directe.

Le parrainage, est un soutien matériel apporté à une manifestation, personnes, produits ou à une organisation en

vue d’en retirer un bénéfice direct.

La publicité directe, fait partie du mix marketing direct. Les techniques de communication individualisées et personnalisées

adressent individuellement à chaque personne de la cible de communication. La mailing est la technique première de la

publicité directe mais aussi la télévision avec les numéros verts, la presse avec coupon-réponse et de plus en plus Internet.

Les relations presse, permettent le dialogue avec les différentes cibles. Il s’agit surtout d’une technique de commu-

nication par relais d’informations ; journalistes, prescripteurs, leader d’opinion en espérant que ceux-ci répercutent le

message auprès de la cible finale.

Le lobbying, peut être résumé en un mot « influence ».

Le bouche à oreille, peut être provoqué par l’entreprise. Il offre le bénéfice de la crédibilité et de l’efficacité d’un mes-

sage désintéressé, pas de relation financière ou d’intérêt avec l’objet du message. Mais cette voie de communication pré-

sente un danger important pour l’entreprise car aucun contrôle sur la transmission du message entre les consommateurs.

Et enfin le multimédia, depuis quelques années Internet et le multimédia sont venus compléter les tech-

niques habituelles de la communication d’entreprise. Internet est un mode de communication de masse mais

en même temps individualisé, interactif et mondial. La mesure de l’audience est facile à partir du nombre

de visites. La plupart des entreprises intègrent désormais Internet dans leur stratégie de communication.

Nous venons de voir qu’il existait différents types de communication et dans chaque entreprise il y a différentes

stratégies à mettre en place pour communiquer. Mais pourquoi les entreprises doivent elles communiquer ?

3433

Page 37: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

iv. Pourquoi communiquer ?

La communication est de plus en plus omniprésente dans notre société de consommation et nécessite un réel travail

de la part des entreprises. Le consommateur est de plus en plus attentif à ce qui l’entoure, et a une demande de plus

en plus sophistiquée. Il cherche dorénavant à être surpris et les médias traditionnels n’ont plus le même impact sur lui

car il en comprend les codes.

De nouveaux modes de communication sont en train de voir le jour, en effet de nouvelles ma-

nières de penser la communication sont apparues depuis plusieurs années. Ils sont principalement

dus à l’arrivée et à l’explosion d’Internet mais aussi celle de la communication multicanale intégrée.

Dans un premier temps, avant de chercher à communiquer sur votre entreprise, il ne faut pas oublier que vous

devez vous connaître vous même, et savoir si vos plus proches collaborateurs ou clients connaissent exactement

ce que vous faites ? Ce que vous proposez ? Par la suite vous pouvez mettre votre communication en place.

Vous pouvez chercher à communiquer pour deux raisons principales.

Communiquer pour vendre ! La communication est primordiale voire obligatoire pour la crois-

sance de l’activité de votre entreprise. Cette dernière va nous permettre d’augmenter la capacité de vente.

C’est pour cela que les entreprises en difficulté qui optent pour la réduction des budgets de communication se condam-

nent elles mêmes à une fin de vie. Celles qui s’en sortent sont souvent celles qui passent par une mise en œuvre d’outils

de travail adaptés qui est la communication. Car rappelons que la communication n’est pas une mode mais bien un outil.

Ces objectifs sont d’arriver à faire connaître, d’offrir une image claire des forces de l’entreprise

mais également d’offrir aux clients existants ou prospects, une vue large sur nos produits et services.

Autrement dit, pour survivre sur le marché il est essentiel de communiquer.

Communiquer pour séduire ! L’art d’une communication « intelligente » repose sur la nécessité de

capter l’acheteur potentiel, d’arriver à le séduire et par conséquent de lui faire oublier la dépense de son acte d’achat.

La communication va gérer l’attrait des produits et services mais également une image de marque, de crédibilité.

Ces deux orientations de communication permettent d’acquérir de la notoriété.

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Page 38: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

v. Les outils, comment communiquer ?

La communication permet d’établir un lien entre nous et autrui, mais ce lien ne se fait pas

tout seul, il faut pour cela déterminer des outils qui vont servir à créer une communication.

Évolution des outils de communication :

En premier lieu, il y a eu l’invention de l’écriture. Puis la société de l’information fut marquée par le télégraphe élec-

trique, le téléphone et la radiotéléphonie. Puis il y eu l’association de l’image au texte et à la parole « sans fil » avec la

télévision, Internet, la télécommunication et le GPS. Aujourd’hui, ces technologies se croisent, en effet nous pouvons sur

notre téléphone portable aller sur Internet ou regarder la télévision, ce sont des appareils « multifonctions ». L’usage

des technologies de l’information et de la communication ne cesse de s’étendre dans les pays riches ce qui risque d ‘ac-

centuer la fracture numérique. Nous pouvons être amenés à craindre de plus en plus une perte de liberté individuelle.

Actuellement, les différents spécialistes en communication, ont divisé la communication en quatre grandes fa-

milles : la communication implicite, la publicité, le hors média, la promotion des ventes et la communication interne.

Tout d’abord la communication implicite, il faut savoir que toutes les activités de l’entreprise sont des actes de com-

munication même si cela est souvent oublié. Et pourtant la bonne utilisation de ces instruments est vitale pour mainte-

nir l’image de l’entreprise.

Par exemple, il y a l’identité graphique avec le papier à en-tête, les cartes de visite…, mais aussi l’identité sonore

comme les musiques d’attentes ou de messageries.

Bien évidemment ces actes de la communication semblent ordinaires et ne demandent pas d’investissement mais ils

sont les bases de la réussite d’une communication solide.

La publicité, ce terme est vaste et regroupe plusieurs types de communication. La publicité institutionnelle qui met

en avant une société dans sa globalité. La publicité de marque, va elle, vanter une marque mais bien définie

mais ne fera pas appelle à l’ensemble des produits. La publicité produit, est la publicité à laquelle nous sommes

confrontés tous les jours. La publicité comparative, elle est rare car elle est soumise à de nombreuses restrictions.

Le hors média, rassemble toutes les techniques de communication destinées à une population réduite, ci-

blée et dont l’objectif est d’attirer le client potentiel sur le produit, une marque, une société ou un lieu.

Il se compose du marketing direct, de la publicité sur le lieu de vente, des salons et foires d’exposition, du par-

rainage, de catalogue, du journal d’entreprise, des relations presse et de la stimulation qui constitue des

challenges entre les commerciaux afin de primer les meilleurs d’entre eux. Il y a aussi la création d’événement.

35 36

Page 39: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

La promotion des ventes, cette dernière va permettre de faire basculer l’acte d’achat pour un produit en défaveur

d’une marchandise concurrente, elle se compose de l’animation de magasin, la vente à prime, le jeu, la réduction

des prix, l’animation podium, et la fidélisation.

Et enfin la communication interne, son but premier est de créer un sentiment de bien être au sein des salariés de

l’entreprise afin de maximiser la productivité des salariés.

La communication est donc bien à l’externe, un outil nous permettant d’augmenter notre chiffre d’affaire et en interne

elle permet une meilleure productivité.

Il existe également différents types de supports, sept principaux supports sont utilisés.

- La presse, elle peut être grand public ou professionnel, nationale ou régionale. Et même si la presse est moins

lue que dans les pays anglo-saxons, c’est un excellent vecteur de communication car elle est sélective au niveau du

lectorat cependant elle peut revenir très chère, par exemple pour une page dans Le Figaro ou Le Monde, cette

dernière peut être facturée jusqu’à 70 000 euros.

- L’affichage, partie fondamentale des dépenses publicitaires que cela soit en affiche 4 par 3, affichage

urbain, mobile ou propre aux réseaux de transports.

- La radio, comme la presse elle peut être locale ou nationale et touche l’ensemble de la population car 100%

des foyers sont équipés d’un poste de radio.

- La télévision, est un média privilégié pour les produits grands publics et touche 95% des foyers français. Mé-

dia qui coûte cher, peu d’entreprises peuvent se le payer cependant il génère un chiffre d’affaire quasi immédiat.

- Le cinéma, il totalise moins de 1% des investissements publicitaires, cependant il permet une bonne mémorisa-

tion.

- L’annuaire, il peut être téléphonique, professionnel ou syndicale, c’est un outil simple pour se faire connaître

mais il n’est pas possible de présenter ses produits ou services.

- Internet, sa place est de plus en plus importante dans la stratégie publicitaire des entreprises.

37

Page 40: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Nous venons de voir dans cette partie, le lien entre communication et notoriété. En effet, toutes les entre-

prises ont besoin de reconnaissance d’être connu sur le marché pour ce qu’elles font et pour cela il faut com-

muniquer. C’est un passage obligatoire, cependant il est évident que le budget qui est attribué ne doit pas dé-

passer ce que l’entreprise peut investir. Par exemple, pour les starts up le budget communication s’élève à

25% du chiffre d’affaires, a contrario en Europe le budget moyen varie entre 1 et 3% du chiffre d’affaires.

Nous venons de voir à quel point la communication doit être présente dans toutes les structures. Est ce que l’avène-

ment d’Internet a changé la manière de communiquer ?

2 Avènement d’Internet : a. Internet

i. Définition:

Internet, mot apparu officiellement le 1er Janvier 1983, est le réseau informatique mondial qui rend accessible au public

des services comme le courrier électronique et le world wide web (www). Ses utilisateurs sont appelés des internautes.

Le terme d’origine anglaise est le dérivé de internetting qui veut dire « interconnecter des réseaux » en français.

Le graphique nous montre un réel développement du nombre d’utilisateurs dans le monde. En Mars 2009, on dé-

nombrait 1,59 milliards d’internautes .

ii. Les changements que cela a provoqué

Internet, fut un phénomène qui a rapidement boulversé les modes de vie. Internet est devenu un « objet » complexe,

il est bien plus qu’un simple phénomène. Il a provoqué une rupture technologique, mais aussi une rupture des usages

avec les internautes.

Internet est LA technologie que nous avons construite pour accompagner des changements, voire des ruptures,

dans nos modes de vie au quotidien, illustrant l’importance grandissante des communautés virtuelles la gestion des

connaissances, des territoires.

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Page 41: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

iii. Impact d’Internet sur les fonctions dans l’entreprise

Internet, pour la transmission d’informations de toute nature, entre les entreprises est très important économiquement,

il permet de pouvoir agir ou réagir beaucoup plus efficacement.

- La veille stratégique : cela consiste en la surveillance de son environnement. Il est alors possible de recher-

cher des informations techniques ou économiques, sur les concurrents avec leurs offres. Permet aussi de rechercher

des renseignements commerciaux et financiers sur les clients, recherche de fournisseurs. Mais aussi passer des appels

d’offre.

- La gestion de projets : Internet est un outil qui permet la gestion de projets grâce à la facilité et rapidité des

échanges entre les personnes

- Fonctions commerciales : il abolit aussi les distances et offre de nouvelles opportunités.

- Le recrutement : De plus en plus de sites se développent sur le thème du recrutement. Et par conséquent, il

devient de plus en plus facile pour l’entreprise de recruter.

- La stratégie marketing : Le Web est un nouveau média pour les entreprises. Il représente des atouts ma-

jeurs comme accroître la visibilité, agrandir la zone de chalandise, meilleure connaissance des attentes, diminution

des coûts de traitement des informations et bien sur la valorisation de l’image de marque de l’entreprise par une

communication qui gagne en efficacité. La présence sur le web doit être accompagnée d’une réflexion sur les aspects

« nouveaux métiers » pour l’entreprise.

- Développement d’un Intranet ou d’un Extranet : Intranet sert à faciliter la diffusion des informations et

activités de l’intérieur de l’entreprise. Ce qui permet un gain de réactivité et surtout la possibilité de mise en place

de travaux collaboratifs. L’Extranet est lui plus étendu car il permet aussi d’échanger et de partager des informations

avec les clients, distributeurs et fournisseurs.

b. Apparition du web 2.0

L’expression web 2.0 sert à désigner ce renouveau du World Wide Web. Cette évolution touche les technologies et

les usages.

Il permet l’interaction des internautes, c’est donc un web communautaire et interactif, participatif.

39

Page 42: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

i. Qu’est ce que le web 2.0 ?

Le web 2.0 est LE nouveau web, c’est une révolution, une nouvelle version d’Internet.Un changement tech-

nologique et rupture d’échelle, conséquence de la croissance du nombre d’utilisateurs ou récupération mar-

keting de technologies anciennes. Il est difficile de le comprendre, car il existe beaucoup de définitions qui

s’opposent. Pour certains, il est vu comme le basculement des techniques vers des services et pour d’autre

il représente un nouveau réseau d’interactions. Pour ces deux là, le web 2.0 est résolument relationnel.

Le web 2.0 combine l’amélioration des interfaces, des constructions plus fexibles, le web services… il est une mul-

titude de petites améliorations technologiques, ergonomiques, sémantiques permettant la souplesse d’utilisation.

Le web 2.0 provoque une ouverture sociale, ce n’est plus le contrôle individuel mais bien sur le pro-

fit de la participation du plus grand nombre d’internautes. C’est la plate-forme d’innovations.

Au final, le Web ne deviendrait-il pas plus une ouverture humaine plutôt qu’une ouverture technologique ?

ii. L’évolution entre Internet et le web 2.0 ?

Technologiquement, il est possible de dire que rien n’a changé en 10 ans sur Internet. « Le nouveau web » est consti-

tué par ce que font les gens, c’est le partage de l’information, de bases de données ouvertes permettant à d’autres

personnes de les employer. Il donne aux gens la possibilité de trouver, organiser, partager et créer de l’information

d’une manière personnelle mais accessible. Maintenant le web est social et ouvert. Le web 1.0 est celui des contenus

statistiques, le web 2.0 sera celui des applications et des individus. Il permet aux internautes de s’investir davantage

dans la gestion de leur présence web.

c. La marque et Internet

Le web est devenu l’idéal, en théorie, pour les entreprises et pour promouvoir leur marque avec cette obses-

sion de la diffusion large et rapide des messages et la création de relations personnalisées à des coûts abor-

dables. L’Internet permet une forte visibilité car il diffuse au plus large les produits et services de la marque, en-

fin cela touche le maximum de consommateurs potentiels le plus vite possible et permet un effet miroir.

Chaque entreprise cherche à recréer les conditions de lancement issues de la rumeur, c’est à dire du « bouche à

oreille » qui ne coûte rien.

On peut aussi personnaliser l’offre, en effet le marketing a pris conscience que le consommateur est un individu avec

des caractéristiques qui lui sont propres. Et c’est là que le consommateur devient « consoacteur », car il devient ac-

teur de la relation avec les marques.

L’Internet permet tout cela et certaines marques Internet ont trouvé leur public. Au commencement, Internet s’est

imposé comme une nouvelle façon de communiquer, presque une nouvelle vision de marque.39 40

Page 43: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

d. Communiquer avec Internet

Internet tout le monde en parle, c’est le sujet du siècle, tous les médias s’en emparent. En ef-

fet, tout est dit sur Internet autant des bêtises, que des vérités. Il a révolutionné la communi-

cation au sens large, d’un niveau comparable à l’avènement du téléphone au dernier siècle.

Grâce à Internet, il est possible de communiquer par écrit, vidéo, photo et son, téléphoner sur de longues distances tout

en ne payant qu’un appel local, voire même gratuit. Grâce à ce dernier, il y a une réelle ouverture sur le monde, il est

maintenant possible de proposer produits et services 24H/24, 7J/7 sans contrainte de présence, mais surtout de vendre.

Il est impensable de pouvoir faire l’impasse sur un tel outil, être présent sur la grande toile est pri-

mordiale. Car face au web, toutes les entreprises sont analogues face aux clients possibles.

En quelques chiffres, Internet est le marché qui a la croissance la plus forte. C’est une réelle révolu-

tion, en juillet 2007, on recensait plus de 30 millions d’internautes en France, c’est à dire un foyer sur

deux. La France se place au troisième rang mondial pour son équipement collectif en internet sans fil.

Les entreprises se servent d’Internet pour recevoir et envoyer des mails qui remplacent le courrier classique. Mais

aussi pour récolter des informations sur leur secteur d’activité, sur leurs concurrents mais également pour mieux

connaître les autres secteurs du marché. C’est donc un outil de veille performant, cependant il faut faire le tri entre

toutes les informations disponibles.

La majorité des entreprises ont un site web, que ce soit juste une vitrine ou le télécharge-

ment de documents et même des sites marchands permettant l’achat direct par l’internaute.

Il est évident qu’avec ce que nous avons vu précédemment Internet est indispensable pour communiquer et présen-

ter l’entreprise. Il permet également de communiquer avec les partenaires et est plus rapide et surtout moins coûteux

que par courrier ou fax.

Avoir un site web est devenu incontournable en terme de crédibili-

té, en effet 90% des entreprises se connectent sur le Net pour chercher des informations.

Internet depuis son arrivée dans le monde de l’entreprise a boulversé les moyens de communi-

quer avec la rapidité et l’interactivité. L’avénement du web 2.0 a favorisé ce type d’échanges.

Nous pouvons être amené à penser que le web a boulversé les moyens de commu-

niquer, alors qu’elles sont les techniques pour communiquer avec un faible budget ?

41

Page 44: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

3 Les techniques pour communiquer avec un petit budget:

Communiquer devient primordial dans notre société cependant toutes les entreprises ou autres structures n’ont pas les

moyens de faire face aux entreprises nationales ou internationales. Dégager un budget pour communiquer est souvent

difficile mais grâce à l’arrivée du web 2.0, il est possible de développer des techniques pour communiquer gratuitement.

Depuis quelques années, grâce au développement du web certains moyens pour communiquer à faible coût se sont

développés. Nous allons dès à présent les étudier.

a. Petit budget avec l’utilisation des TICS :

i. Utilisation des réseaux

Aujourd’hui tout le monde parle des réseaux sociaux, les plus connus sont utilisés par des millions de gens. L’arri-

vée d’Internet a totalement modifié l’utilisation des réseaux sociaux traditionnels. Grâce aux réseaux sociaux,

l’entreprise peut acquérir plus de visibilité, gagner en crédibilité mais également recruter des prospects ou de

futurs employés. Apparus au début des années 2000, et initialement dotés de fonctionnalités simple, ils sont des-

tinés à des usages « pros », tels que d’effectuer du réseautage, chercher un emploi, ou chercher à recruter, re-

joindre des groupes de discussion thématique. L’avantage de ces derniers est une couverture internationale.

L’utilisation des réseaux professionnels et sociaux est de plus en plus répandue.

Les réseaux purement sociaux, permettent eux aux utilisateurs de booster leur réseau personnel et d’exposer certains

aspects de leur vie privée.

- les réseaux professionnels :

Aujourd’hui, LinkedIn est le leader des réseaux professionnels comportant 26 millions de membres dans le monde. Ils ont

effectué une étude auprès de 1500 de leur membre. La France est le pays où les réseaux professionnels sont le plus reconnus

pour leur valeur. En effet, 61% des français affirment que ces réseaux ont eu un effet positif sur leur vie professionnelle au

quotidien. Alors que pour les anglais ce taux s’élève à 51%. Les français sont 41% à penser que le réseautage est bon pour

les entreprises et 20% des entreprises, limitent voire interdissent complètement l’accès à ces sites depuis leurs bureaux.

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Page 45: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Selon Cristina Hoole, qui est la directrice marketing et des relations presse Europe chez LinkedIn « Ces chiffres

montrent que les entreprises en Europe doivent davantage reconnaître la valeur professionnelle de ces réseaux ! »

Ces réseaux permettent aux professionnels de partager des savoirs, mais également des conseils et opportunités. La

France est LE seul pays où l’utilisateur est majoritairement une femme à 61% contre seulement 39% pour les hommes.

Pour accroître sa présence, il faut remplir un maximum d’informations sur son travail, sa carrière, ses capacités, ses

études cela permettra de gagner en visibilité sur le réseau et inciter toutes nos relations à rejoindre votre réseau.

Ces réseaux visent à développer le carnet d’adresses professionnel de leurs membres et à mettre en avant

leur carrière. Il existe deux types d’abonnement cela peut être gratuit ou payant. Pour celui qui est gratuit on

ne peut généralement pas envoyer directement d email mais seulement demander à être mis en contact.

Amalgame entre réseaux professionnels et sociaux :

L’émergence des réseaux professionnels et sociaux pousse de plus en plus les utilisations à mélanger ces

deux sphères, d’ailleurs 47% des sondés français ont reconnu les avoir mélangés dans un de leurs réseaux.

Ces réseaux présentent cependant trois limites principales, ils sont très nombreux et impossible de transférer les don-

nées d’un réseau à l’autre, il est difficile de maîtriser sa communication, peut même s’avérer dangereux si les concur-

rents s’en servent pour mettre en place une veille concurrentielle. Et enfin, utiliser les réseaux sociaux prend du temps.

- les réseaux sociaux :

Le plus important réseau social de la toile mondiale est Facebook. Il existe aussi Myspace et Skyblog. Sur Facebook,

les professionnels y sont de plus en plus nombreux et créer des pages de fan ou des groupes. Cependant attention,

il faut savoir l’utiliser car ce n’est pas un réseau social professionnel mais peut le devenir en sélectionnant certaines

applications ou groupes.

L’utilisation de réseaux permet certains avantages :

- Communiquer sur un événement : arriver à faire de la publicité ciblée à moindre coût.

- Recruter des collaborateurs, recherche de partenaires, clients : grâce aux amis de nos amis.

- Améliorer le référencement, grâce à notre présence et activité sur facebook.

- Effectuer une veille : en regardant par exemple la popularité de nos concurrents.

- Sondages opinions et mini-enquêtes afin d’affiner la cible.

- Publier et partager des images et des fichiers permet de faire passer une image active de notre entreprise.

- Présence gratuite sur le web, les informations se propagent rapidement et en masse.

- La communauté est très importante

- Indexation Google. Lorsque le nom de l’entreprise sera tapé sur Internet la page facebook alors apparaîtra.

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Page 46: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Cependant, les réseaux sociaux présentent certaines limites, dans la vie, ils existent différentes sphères, comme person-

nelles, familiales, professionnelles, amicales, institutionnelles… elles se croisent et se complètent afin de définir notre iden-

tité. Et nous agissons différemment selon les sphères. Aujourd’hui, les sites de réseaux sociaux ne proposent pas de pos-

sibilités de filtrage qui permettrait de structurer et de spécialiser les réseaux sociaux selon les sphères de connaissance.

ii. Utilisation des blogs et forums

La création d’un site ou blog d’informations est plus ou moins similaire à l’undercover marketing. Il faut mon-

ter un site web, ou blog d’informations sur la spécialité que l’on commercialise. Mais il faut rendre l’en-

semble du contenu accessible gratuitement. Par conséquent, on pourra communiquer gratuitement au-

tour de ce site ou blog. Il suffira par la suite d’intégrer des liens, passerelles autour de votre société.

Les blogs d’entreprise, ont eux l’avantage de pouvoir être mis en place très rapidement et facilement, et de permettre une

publication facile de nombreux textes. Et c’est un succès évident, il y aurait près de 70 millions de blogs dans le monde. Selon

une étude Ipsos, réalisée en 2006, il est ressorti que 25% des européens font confiance aux blogs et aux commentaires

pour effectuer leur achat et à savoir que 1 sur 3 a renoncé à leur achat dû à de mauvaises critiques lues sur des blogs.

Un blog peut servir ponctuellement pour une promotion, un événement ou sur la durée afin de construire un référence-

ment naturel, efficace. La qualité et la régularité de la publication d’articles sont des facteurs clés de la réussite du blog.

iii. Le buzz marketing appelé aussi le bouche à oreille

Ici tout va dépendre de l’implication de l’internaute et l’importance qu’il a dans la diffusion du message.

La campagne du buzz marketing ne doit pas être uniquement présente sur le web mais doit être multica-

nale c’est à dire utiliser en parallèle les flyers, le emailling, et les autres supports de communication. Pour assu-

rer la diffusion, il faut susciter l’envie et la curiosité chez l’internaute, lui permet et l’incite à la diffusion du mes-

sage. Mais également faire appel à des leaders d’opinion tel que blogger. Cependant, il faut faire attention

car le buzz marketing ne permet pas de maîtriser votre message ou sa diffusion une fois la campagne lancée.

iv. Publier des sondages :

C’est une méthode statistique d’analyse d’une proposition humaine ou non à partir d’un échantillon. Pour

que cela se révèle à moindre coût, il est possible de sonder notre entourage. Mais il existe aussi des systèmes

de sondage gratuits sur Internet. En faisant de la communication autour du sondage, ainsi on parlera de l’entre-

prise. Lors de la clôture du sondage, il est bien par la suite de communiquer de nouveau sur les résultats du son-

dage. Que cela soit par e-mailing, sur sites, blogs et envoyer également des communiqués de presse gratuits.

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Page 47: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

v. Lancer une nouveauté

Il est facile d’arriver à faire de la communication gratuite. La plus connue est de faire beaucoup de bruit, faire parler

de l’entreprise, pour une nouveauté en réalité toute petite. Il faut alors arriver à communiquer à chaque changement

même minime. Il est également possible de ne pas débloquer de budget pour les opérations minimes pour en avoir

plus sur des projets plus important.

vi. Exploiter l’e mail

C’est un outil gratuit, cependant il faut l’accord des contacts de notre fichier. Car même si au-

jourd’hui tout le monde a une adresse mail, très peu exploite les e-mails de leurs contacts.

La création d’une newsletter, lettre d’information gratuite, peu faciliter les contacts à accep-

ter à recevoir les e-mails. Se servir de ces adresses mails pour soutenir les opérations de commu-

nication gratuite. Il faut essayer d’être malin et de présenter tous les mails comme des informations.

vii. Le search engine marketing

Consiste au référencement naturel dans un premier temps sur Google mais il consiste aussi à l’achat

de mots clés pour faire apparaître sa publicité sur les différents moteurs de recherche. Pour ac-

croître le référencement naturel, il faut travailler le contenu et la construction des pages. Pour l’achat

de mots clés il faut faire une étude préalable sur le nombre de recherche sur ce mot, le prix et le taux au clic.

viii. Présence marketing

Composé des outils qui permettent la communication synchrone entre l’entreprise et son client. Ce qui est l’inverse du

email, fax. Les outils ici de présence marketing sont la vidéo conférence, audio conférence, messagerie instantanée…

L’inconvénient est qu’il faut une personne disponible pour répondre aux demandes. Les outils présentés ci-dessous,

utilisent les nouvelles technologies mais il existe aussi des méthodes plus anciennes qui ne font pas appel aux TICS.

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Page 48: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

b. Petit budget sans l’utilisation des TICS :

i. Utiliser un système de parrainage

Pour pouvoir faire de la communication gratuite, on peut profiter de l’audience et de la no-

toriété de magazines, de lettres d’informations et de journaux spécialisés dans notre secteur.

Il faut communiquer en fonction de ce que l’on veut.

- pour vendre : choisir un sujet large pour qu’il puisse intéresser les prospects potentiels.

- Pour la notoriété : choisir des sujets pointus pour être reconnu comme une référence.

Dans tous les cas, l’emploi d’un langage simple est primordial. L’avantage est de gagner en notoriété de manière gratuite.

Pour cela, il faut s’appuyer sur les clients de l’entreprise qui se changeront eux-mêmes de votre faire votre publicité.

Les meilleurs parrainages sont ceux qui donnent un avantage aux deux parties, c’est à dire au parrain et au parrainé.

Si les clients sont des professionnels, offrez quelque chose à chaque fois qu’ils vont apportent un nouveau client. Cela

peut être le restaurant, un cadeau d’entreprise ou ristourne sur la prochaine commande et autres. Le principal est que

la communication est gratuite dans un premier temps et l’entreprise ne récompense uniquement si la vente est réalisée.

ii. Utiliser l’undercover marketing

Undercover signifie quelque chose de clandestin, de secret.

Arriver à faire de publicité sans le dire. Dans cette partie rentre le street marketing, que cela soit sur les camions,

voitures aux couleurs de la marque ou d’une société, cela peut être aussi des personnes qui se promènent ha-

billés aux couleurs de la marque. Il est donc facile d e promouvoir notre entreprise gratuitement, de faire parler

de l’entreprise dès que l’on sort à titre personnel. Par exemple, lors d’une conférence ou d’un atelier. Il est pos-

sible sur le power point, en bas de chaque slide d’interloquer le public avec des phrases tels que « 5% de re-

mise sur votre carte de visite ». Avec cela, les esprits seront marqués et l’effet de surprise garanti et gratuit.

iii. Utiliser clients et fournisseurs

Il ne faut pas oublier que toutes les sociétés avec qui vous travaillez sont susceptibles de faire votre publicité et de

communiquer gratuitement autour de la société.

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Page 49: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

- nos clients : les clients mettent souvent en valeur les sociétés avec qui ils travaillent. Il faut tenter de mettre notre

logo sur les supports de communication de nos clients.

- Nos fournisseurs : ravis de présenter des témoignages et études de cas de clients. Si l’on dit du bien d’un fournis-

seur alors il s’empressera de le faire savoir dans ses propres communications. Et par conséquent, notre visibilité est

gratuite.

iv. Participer à des événements et arriver à se faire remarquer

Il est essentiel de participer à chaque manifestation qui se produit dans notre secteur, il faut y par-

ticiper et chercher à se démarquer de façon originale. Par exemple lors d’une conférence, por-

té un tee-shirt aux couleurs de notre société permet aux personnes présentes d’enregistrer le logo.

v. Laisser les autres faire de la publicité pour nous

Utilisation du marketing événementiel d’une façon originale, en effet il suffit de laisser les autres dépenser des mil-

lions. Il faut alors communiquer sur des sujets et événements qui ont une visibilité nationale et pour nous gratuite.

Par exemple, si l’on vends des cadeaux à destination des femmes, alors il faut profiter de la journée de la femme,

si les médias s’intéressent au pouvoir d’achat alors il faut communiquer autour du pouvoir d’achat et de nos prix.

Cela ne sera pas difficile car tous les secteurs sont concernés par des sujets et événements d’actualité sur lesquels

vous pouvez vous accrocher de manière gratuite.

vi. Cartes de visite

Lors de manifestations, échanger nos cartes de visite est essentiel. En effet, créer et échanger sa carte de visite

est un geste rituel, gratuit mais très utile pour communiquer sur son entreprise. Sur toutes les manifestations qu’elles

soient formelles ou non, ce sont des occasions pour échanger sa carte de visite avec des potentiels futurs clients,

fournisseurs ou partenaires. Cependant, il existe des mauvaises et de meilleures façons d’échanger des cartes de

visite. Il faut alors se demander comment bien échanger sa carte pour communiquer et … vendre ? La carte de

visite doit faire passer un message précis et il est essentiel que cette dernière dégage une identité forte. Créer

des cartes de visite originales afin de se démarquer des concurrents. Pour éviter que les cartes de visite finis-

sent au fond d’un tiroir, il faut faire en sorte que l’interlocuteur se souvienne de nous particulièrement. De plus, il

faut que l’interlocuteur puisse identifier pourquoi il aurait besoin de nous. Il faut donner une raison à nos cartes

de visite, savoir si c’est pour augmenter nos ventes, faire connaître nos sites web, ou faire connaître un produit…

La carte de visite est l’un des plus anciens moyens de faire des affaires. Seulement il ne faut pas

que cela soit juste un rituel mais il faut bien qu’il y ait une stratégie marketing définie derrière.

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Page 50: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Comme nous l’avons exposé ci-dessus, il est possible de faire sa publicité gratuitement en arrivant à dé-

velopper des opérations créatives et originales. En un minimum de travail, il est possible de communi-

quer gratuitement autour de notre société. Il faut simplement des idées originales et surtout de l’audace!

Répondre à cette problématique, est-il possible pour les petites structures d’obtenir de la notoriété avec des moyens fi-

nanciers limités. Dans ce mémoire, nous avons tenté de répondre à cette dernière, ce besoin de notoriété est un moteur pour

l’entreprise et la communication peut être comparer à l’essence qui va le faire fonctionner. L’avènement d’Internet a permis

le développement de techniques peu coûteuses permettant à toutes les entreprises, de tous secteurs de se faire connaître.

Quelques unes de ces dernières sont présentées dans la dernière partie. Mais est-ce réellement possible de commu-

niquer sans argent ? Quelle est l’efficacité de la communication gratuite ? Permet-elle d’acquérir la même notoriété ?

Y a t-il des limites, des erreurs à éviter ?

Malgré une réelle avancée sur cette problématique, oui il est possible de communiquer sans argent.

De nombreuses interrogations autour restent sans réponses. Probablement que le web 2.0 étant ré-

cent, il est encore trop tôt pour savoir si cet afflux d’informations, de buzz, agit réellement sur l’internaute

et savoir si avec le temps ce dernier y fera encore attention. Mais cela est encore une autre question !

vii. L’ubiquate marketing

Cette méthode consiste à vendre ces produits et services sur plusieurs canaux : site e-commerce, sites enchères, ventes

privées… Cependant ces canaux de distribution concentrent leurs arguments sur « les bonnes affaires », il sera alors

surement nécessaire de faire des efforts sur les prix. Même si d’autres sites fonctionnent de manière traditionnelle.

Ces outils qu’ils fassent appel aux TICS ou non, vous permettront de communiquer plus facilement et efficacement

auprès des consommateurs.

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Page 51: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

LEXIQUEMarque : commerciale ou déposée, est un mot, un groupe de mots, ou un signe distinctif permettant au déposant

(une personne ou une société privée) de pouvoir faire connaître, ou reconnaître l’ensemble des caractéristiques

propres à leur production. Le mot ou le groupe de mots déposés comme marque ne peuvent jamais être l’appella-

tion générique du produit ou du service.

Notoriété : Connaissance du nom de la marque

Notoriété spontanée : Citation spontanée du nom de la marque quand on fait référence aux produits et aux

marques d’un marché

Top of mind : Premier nom qui vient à l’esprit quand on évoque les différentes marques d’un marché.

Notoriété assistée : Connaissance du nom de la marque quand elle est citée dans une liste.

Notoriété qualifiée : Connaissance du nom et des principaux produits d’une marque.

Émetteur : C’est une unité qui crée et conceptualise le message à partir de signes linguistiques puis le transmet aux

récepteurs à travers un média.

Récepteur : C’est une unité qui réceptionne un ensemble de signes nommé message et tente de le comprendre.

Message : C’est l’élément central et le point d’aboutissement de tout le processus communicationnel.

Newsletter : C’est une lettre d’informations, composée d’informations rédigées sous forme de nouvelles brèves.

Storyboard : C’est une représentation visuelle de ce que sera un spot télévisuel, c’est un travail de pré-production.

Réseaux : ou network. C’est l’ensemble de personnes qui sont en contact les unes avec les autres.

Buzz : C’est une technique du marketing viral dans le but de créer une rumeur ou une forte agitation marketing.

Blogs : Se sont des journaux personnels en ligne qui permettent à un internaute de publier des articles, de réagir

sur l’actualité.

Forum : C’est un lieu de rencontres et d’échanges. Accessibles via un navigateur web et offrent une interactivité

intéressante.49

Page 52: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Bibliographie

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Edition,Vuibert, novembre 2004, Pages 128.

- Yohan Gicquel, Le buzz marketing,Les mini-génies, 1er trimestre 2009, Pages 62.

- Pascal Chauvin, Communiquer avec un petit budget, « Astuces pour communiquer mieux en dépensant moins

», 3ème Edition, Dunod, 2008, Pages 140.

- Gabriel Szapiro, En milieu industriel, peut-on faire de la pub avec peu d’argent ?, Les éditions d’Organisa-

tion, 1990, Pages 284.

- Jan Zimmerman, Le marketing sur Internet pour les nuls, 2ème Edition, First Interactive, 2ème trimestre 2009,

Pages 484.

5049

Page 53: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Webographie

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2009

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Page 54: Mémoire de Fanny Faure-Biguet

Le cas : Info’Land

Dans un premier temps, resituons le contexte actuel. Même si les nouvelles technologies de l’information et de la

communication rentrent de plus en plus dans les mœurs. Il ne faut pas oublier qu’il existe encore des disparités entre

les pays du Nord et ceux du Sud. Mais déjà entre les différents foyers Français cela existe que ce soit au niveau

de la propriété de matériel ou d’accès à Internet. Et cela peut sembler aberrant mais c’est réel, encore 45% de la

population ne se connecte JAMAIS à Internet.

Schéma représentant le pourcentage d’accès à Internet selon la catégorie socio-professionnelle:

Info’land est une association de loi 1901, sans but non lucratif qui depuis un an est reconnue d’utilité publique.

Existant depuis 25 ans regroupant plus de 1500 adhérents sur le département de la Vienne. Après plus de

deux décennies où cette fédération s’est reposée sur ce qu’elle avait acquis, le nouveau président cherche de-

puis quelques années à faire changer les « choses ». Il souhaite encore plus d’interactivité. En effet, il trouve que

les adhérents se détachent de plus en plus d’Info’land et pourtant la plupart sont là depuis plusieurs années.

La fédération a aujourd’hui un animateur rémunéré à plein temps qui permet de coordonner et de communiquer

entre Info’land et les Clubs. Cet animateur devait parvenir à Info’land animer les clubs et à donner une image plus

moderne à Info’land.

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Comme nous l’avons souligné auparavant, cette fédération a 25 ans d’âge, et souhaite être connu comme une so-

ciété de renom. Cependant après la réalisation d’enquêtes de notoriété auprès d’adhérents de clubs informatiqueset

de non adhérents, la majorité des sondés ne connaissent pas Info’land. Il existe donc un réel problème d’image.

Mais comment arriver à résoudre ce problème ? Comment lui donner une image moderne ? Est-il vraiment indis-

pensable de faire évoluer l’image d’une entreprise quand personne mise à part les personnes présentes au Conseil

d’Administration n’en éprouvent le besoin ?

Il est important de souligner que ces différents clubs survivent grâce à Info’land, qui redistribue de subventions

pour que ces derniers puissent s’équiper en matériel mais proposent également des formations à tout le monde.

La mission principale d’Info’land est bien de réduire la fracture numérique afin que tous les sexes, toutes les

classes sociales et tous les âges puissent avoir les mêmes capacités, chances face aux nouvelles technologies.

Utile donc pour toute la population et pourtant si rien ne change, il est possible qu’Info’land

se termine en fin d’année, car il sera alors impossible de rémunerer l’animateur permanent.

Faut-il dès maintenant davantage impliquer les clubs dans le fonctionnement d’In-

fo’land, pour qu’ils se sentent plus concernés par le devenir de leur fédération.

Actuellement, la fédération doit faire face à une réelle situation de crise. Mais comment arriver à modifier cette

dernière ? Comment pouvons-nous modifier les comportements pour faire évoluer l’image d’Info’land. Cette fédé-

ration a alors une réelle mission, être reconnues est primordiale. Son but rappelons-le est de réduire la fracture

numérique et ses quatre valeurs sont la pédagogie, la solidarité, la citoyenneté et le développement durable. Mais

comment y arriver, nous vous demandons de nous aider dans notre démarch et de nous soumettre des suggestions.

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