MEMOIRE D’INGENIEUR...Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA 1 LES REMERCIEMENTS Avant...

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Stagiaire : Thomas LABROUSSE - Promotion 2014 Maître de stage : Virginie RUBINI Du 13 février 2012 au 6 avril 2012 M EMOIRE D ’I NGENIEUR Mise en place du module Atelier et Gestion de production sur l’ERP de l’entreprise. Mémoire d’ingénieur, présenté au jury de l’Ecole Supérieur des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA) suite au stage en entreprise effectué au sein de l’Imprimerie Bonnin Laffontan (IBL). Rapport Non confidentiel. Ecole Supérieur des Technologie Industrielles Avancées Imprimerie Bonnin Laffontan Z.I Les Joncaux 64701 Hendaye Cedex

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Stagiaire : Thomas LABROUSSE - Promotion 2014

Maître de stage : Virginie RUBINI

Du 13 février 2012 au 6 avril 2012

MEMOIRE D’INGENIEUR

Mise en place du module Atelier et Gestion de

production sur l’ERP de l’entreprise.

Mémoire d’ingénieur, présenté au jury de l’Ecole Supérieur des

Technologies Industrielles Avancées (ESTIA) suite au stage en entreprise

effectué au sein de l’Imprimerie Bonnin Laffontan (IBL).

Rapport Non confidentiel.

Ecole Supérieur des Technologie

Industrielles Avancées

Imprimerie Bonnin Laffontan

Z.I Les Joncaux – 64701 Hendaye Cedex

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

1

LES REMERCIEMENTS

Avant toute chose, je tiens à remercier M. Jean-Paul BONNIN de m’avoir offert

l’opportunité de faire mon stage au sein de son entreprise.

Je remercie également,

Mon maître de stage, Madame Virginie RUBINI (Responsable Qualité et Logistique),

qui m’a suivi tout au long de mon stage, indiqué les besoins de l’entreprise et qui m’a

beaucoup aidé par ses remarques, critiques et suggestions sur mon travail,

Monsieur Gildas BOUSCATIE (Directeur d’Usine), qui a su se rendre disponible pour

m’aider à aboutir cette mission et à comprendre les besoins spécifiques que devaient

apporter mes solutions,

Messieurs Jérôme CREVITS (commercial) et Bruno ETCHEBERRY (Assistant

Logistique), mes collègues de bureau, pour avoir su répondre à mes nombreuses

questions et pour leur bonne humeur,

L’ensemble des personnels administratifs qui ont su m’intégrer au sein de leur équipe

aussi différente soient elles et particulièrement Anne BERASTEGUY (Secrétaire de

Fabrication) et Isabelle INDA (Secrétaire d’accueil), pour leur aide, leur écoute et leur

enthousiasme,

Finalement, j’adresse mes vifs remerciements à tous les techniciens de l’atelier de

l’Imprimerie Bonnin Laffontan, qui ont accepté ma présence, apporté leur savoir et

leur aide et accepté les changements que mon séjour au sein de leur entreprise a

apporté.

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

2

TABLE DES MATIERES

Lexique ............................................................................................................................... 3

Préambule .......................................................................................................................... 5

I. Introduction ................................................................................................................ 6

II. L’Imprimerie Bonnin Laffontan (IBL) ...................................................................... 7

A. Présentation générale et historique ..................................................................... 7

B. L’organisation du personnel .................................................................................. 9

C. Machines et organisation de l’imprimerie .......................................................... 10

1. Services et postes ............................................................................................. 12

2. Plan de l’atelier ................................................................................................ 12

III. Etude du projet ....................................................................................................... 13

A. La problématique ................................................................................................. 13

B. L’Etude du besoin ................................................................................................ 13

C. Fonctionnement de Graphisoft ........................................................................... 16

1. Présentation ..................................................................................................... 17

2. Fonctionnement de la partie gestion de stock ............................................... 17

3. La Gestion de Production ................................................................................ 18

4. Le module atelier ............................................................................................. 19

5. Le traitement théorique d’un dossier sous Graphisoft. ................................. 19

6. Lien entre devis et gestion de production, Etat du dossier en prix. ............. 21

IV. Réalisations et résultats ......................................................................................... 22

A. Travaux sur la partie Gestion de Stock.............................................................. 22

B. Adaptation du module production aux besoins de l’entreprise ......................... 23

C. Installation du module atelier ............................................................................ 27

D. Le résultat : Gestion nouvelle des dossiers ........................................................ 30

V. Gestion du projet ...................................................................................................... 32

VI. Conclusion ................................................................................................................ 33

Bibliographie .................................................................................................................... 34

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3

LEXIQUE

BON A TIRER (BAT)

C’est la dernière étape après acceptation de la maquette, qui représente la

finalisation du document d’exécution, validée et signée par le client, et que

l’imprimeur s’engage à réaliser.

On utilise différents supports pour valider ce bon à tirer, selon l’exigence

de qualité :

fichier numérique en format PDF

sortie imprimante laser couleur

épreuve numérique calibrée

Juridiquement c’est une preuve concrète de la conformité du travail avec

les exigences du client, qui dégage la responsabilité de l’imprimeur sur des

anomalies postérieures.

BROCHAGE

Dernière étape du façonnage qui consiste à réunir ensemble différents

cahiers destinés à former une brochure (périodique ou ouvrage plus

important).

CONSOMMABLES

Désigne un article nécessaire à la production d’un produit et qui n’est ni

du papier ni de l’encre.

C.T.P

Signifie Computer To Plate. C’est un périphérique informatique d'écriture

destiné à l'imprimerie, permettant de créer directement les plaques

destinées aux presses à partir d'un fichier envoyé d'un poste de travail.

DÉCOUPE (forme de)

Ensemble de filets en acier, coupeurs et raineurs, travaillés de façon à

reproduire fidèlement les contours d’éléments préimprimés destinés à être

découpés. Utilisée pour des documents tels que chemises, boîtes, étuis.

Ces formes de découpe sont installées sur des machines spécifiques

(platine, KSBA…) et interviennent après l’impression offset.

DORURE

C’est le dépôt d’une mince pellicule de métal ou d’un produit d’imitation

sur un matériau quelconque : papier, carton, cuir, tissu ou matière

plastique.

DOSSIER DE FABRICATION

Il s’agit d’un élément papier où sont répertoriées tout un ensemble de

donnée techniques qui servent tout au long de l’impression de la

commande du client. On y trouve notamment le nombre d’exemplaires

voulu, la quantité de papier utilisé, la référence du support papier utilisé,

le format du papier qui passera en machine, le nombre de couleurs et des

indications de finition

ENCARTAGE

Au façonnage, c’est la plus usuelle des méthodes de brochage. Les

encarteuses standard sont équipées de 2 têtes de piqûre permettant la

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

4

pose de 2 agrafes. Cette opération est réalisée avec des documents de

format A4.

FAÇONNAGE - FINITION

Le façonnage est le dernier stade de la chaîne de fabrication.

Concerne tous les documents qui - en sortie de presse - requièrent une

intervention soit automatisée, soit manuelle, pour finaliser le produit dans

sa présentation définitive.

GAUFRAGE

Opération destinée à créer en relief un motif - imprimé ou non - sur un

support (papier, carte, carton mince). C’est par la pression exercée sur la

feuille, prise entre une gravure en creux du motif et sa contrepartie en

relief, que se forme le gaufrage.

IMPOSITION

Opération qui consiste à disposer les unes par rapport aux autres et sur la

même face d’une feuille ou d’une bande de papier, les différentes pages

d’un ouvrage devant être imprimé ensemble.

MONTEUR OFFSET

Personne créant les plaques d’impression des presses Offset

OFFSET

Procédé d’impression à plat fondé sur le principe lithographique de

répulsion entre les encres grasses et l’eau. Ce procédé, utilisé en machines

à feuilles (ou rotative), a trouvé sa place universelle grâce à la simplicité

de réalisation de la forme imprimante et à la possibilité d’imprimer sur

des supports très variés.

P.A.O

Signifie Publication Assistée par Ordinateur. Désigne les techniques

mises en œuvre pour la saisie et la correction des textes, la numérisation

et la retouche des images, la création des dessins, la conception de la

maquette et la mise en page de la publication.

PELLICULAGE

Consiste à appliquer, sur une surface imprimée, une pellicule

transparente, brillante ou mate, pour conférer à l’impression une

inaltérabilité, un rehaussement des couleurs et un aspect plus luxueux.

PRESSE

Dispositif destiné à imprimer des textes et des illustrations sur du papier,

en exerçant une forte pression sur la feuille de papier.

VERNIS

Désigne le produit que l’on dépose en surimpression sur les imprimés pour

leur conférer un aspect brillant ou satin (mat) permettant un

rehaussement des couleurs et une bonne résistance à l’abrasion. Il peut

s’effectuer en réserve (vernis sélectif) pour ne traiter qu’une partie de

l’imprimé et en tirer des effets esthétiques.

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5

PREAMBULE

Tout au long de ce mémoire nous parlerons principalement, même dans

les parties théoriques, de la partie impression du monde de l’imprimerie.

Une imprimerie possède néanmoins plusieurs autres services : le

façonnage, la prépresse, l’expédition … Cette focalisation vient du fait que

le stage s’est concentré sur ce service pour le lancement des modules

gestion de production et atelier, il s’est même au final effectué seulement

sur une presse1, mais l’ensemble des solutions reste adaptable à tous les

services.

Ce stage à également été effectué à la suite directe d’un autre stagiaire

qui, suite à un accident, n’a pas pu terminer sa mission de stage. Il lui

restait deux semaines à effectuer à mon arrivée et il n’a pas pu être

présent au cours de cette période. Comme ma mission de stage est dans la

continuité des missions antérieures, il a été logique que j’aide à achever la

précédente. Cette période représentant un quart de mon temps de

présence au sein de l’entreprise il est donc aussi logique que je rende un

aperçu de mes taches effectuées sur la gestion de stock mais aucune étude

théorique n’a été effectuée par ma part, j’ai établi la méthode de travail

déjà en place.

Vu le volume certain des annexes, regroupant l’ensemble des documents

que j’ai pu fournir à l’entreprise ainsi que certain de mes éléments de

travail, ces dernières ont été mise à part.

1 Cf lexique

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6

I. INTRODUCTION

Afin de rester concurrentiel, en juillet 2009, l’Imprimerie Bonnin

Laffontan (IBL) a installé un ERP2 spécifique au monde de l’imprimerie,

Graphisoft par Rhapso, permettant de gérer l'ensemble des processus

opérationnels de l’entreprise.

Pour pouvoir utiliser correctement ce logiciel, plusieurs élèves de l’ESTIA

ce sont succédés. A son arrivé Pierre MENUET3 fera le constat suivant :

« Cependant par manque de moyens et de temps, l’utilisation du logiciel par

l’entreprise ne fut pas immédiate. Lors de mon arrivée dans l’entreprise, le service

gestion de production travaillait encore sous base de données Access. Seule la partie

commerciale qui permet d’élaborer les devis était utilisée.» 4

Après le passage de Pierre et d’Antoine CHAPPERT5 les modules de la

gestion commerciale et de la gestion de stock avaient été mis en place.

L’« installation » du module gestion de production et du module atelier

restait à mettre en place.

A mon arrivé, toute la gestion de production été effectuée manuellement,

aucune information ne pouvait parvenir à l’ensemble des acteurs par la

voie informatique. Les plannings étaient effectués sur des papiers

quotidiennement, et le dossier de fabrication des produits était le seul

moyen de suivi de l’avancement du travail. Persistait aussi de grandes

incohérences entre les paramétrages de la gestion de production et les

paramétrages des devis qui sont, eux, utilisables depuis plus d’un an.

Tout au long de mon stage, je me suis efforcé de comprendre le

fonctionnement de l’ERP, le fonctionnement de l’Imprimerie (son atelier,

sa production, …) et les attentes qu’avaient les responsables de la

production, afin de pouvoir mettre en place des réponses efficaces et

répondant à leurs attentes.

Après une présentation de l’entreprise, je présenterai une étude théorique

du problème avant de décrire les solutions mise en place, la gestion du

projet et de conclure.

2 Enterprise Ressource Planning (Progiciel de Gestion Intégrée) 3 Elève de l’ESTIA. Promotion 2013, ancien stagiaire IBL 4 Citation issue du mémoire d’ingénieur de Pierre MENUET pour son stage au sein

d’IBL (du 1er février au 25 mars 2011) 5 Elève de l’ESTIA. Promotion 2013, ancien stagiaire IBL

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7

II. L’IMPRIMERIE BONNIN LAFFONTAN (IBL)

A. Présentation générale et historique

Raison Sociale : Imprimerie BONNIN LAFFONTAN

Forme Juridique : Société Anonyme

Capital : 962 000 euros

PDG : Jean-Paul BONNIN

Nombre de salariés : 33

Siège social : Hendaye

Principaux clients : Industries Agroalimentaires

Hôtels de Luxe

Thalassothérapies

Agences de communications

Banques

L’Imprimerie Jean Laffontan (IJL) a été créée en 1988 et a porté les

initiales de son fondateur pendant 22 ans. Cette société a su grandir,

maîtriser sa croissance et se développer sur son cœur de métier tout en y

investissant humainement et matériellement.

En février 2009, M. LAFFONTAN vend sa société à Jean-Paul BONNIN.

Issu du métier de l’imprimerie et du packaging, celui-ci a passé une année

à observer le fonctionnement d’IJL dans le but de respecter et prolonger

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8

les valeurs fondamentales qui ont fait le succès et la réputation de la

société.

Déjà experte dans l’imprimerie et l’édition de tout type de document sur

tout support papier, la société choisit de s’orienter également vers de

nouveaux marchés dit « packaging » et leurs supports en carton compact.

Jean-Paul BONNIN et son équipe élargissent le savoir-faire déjà reconnu

de l’imprimerie et pour marquer ce changement, le nouveau directeur

change une initiale, l’entreprise devient l’Imprimerie Bonnin Laffontan et

adopte une nouvelle signalétique, IBL.

De plus les travaux imprimés sont fabriqués en respectant des critères de

gestion durable. En novembre 2009, la société a obtenu le 1er Prix

PROVair Aquitaine Éco-responsable. Les différentes démarches avaient

déjà permis d’aboutir en 2006 à une première certification

IMPRIM’VERT. Celle-ci a été confirmée par la nouvelle certification

IMPRIM’VERT 2010 dont le cahier des charges est encore plus exigeant.

Une autre certification, PRINT ENVIRONNEMENT, a été délivrée à

l’imprimerie. Cette dernière englobe bien sûr le volet écologique, mais

aussi les aspects sociaux et économiques. IBL est également certifiée

PEFC et FSC depuis 2010.

DATES IMPORTANTES :

1988 : Création de l’Imprimerie Jean LAFFONTAN, SARL au capital de

10 000 euros

Situation : Boulevard du général Leclerc à Hendaye plage.

1991 : Déménagement sur le site des Joncaux – Zone industrielle d’Hendaye

1994 : Changement de forme juridique. L’entreprise devient une Société

Anonyme

Création à Anglet de la Société Impression Jean LAFFONTAN, SARL

au capital de 100 000 euros

2000 : Déménagement dans une nouvelle usine à Hendaye de 1 800m²

2002 : Fusion entre l’Imprimerie Jean Laffontan et la Société Impression

Jean Laffontan

2006 : Certification Imprim’vert

Premier prix Prov’air Aquitaine décerné par l’ADEME

2008 : Nouvelle certification Imprim’vert

Certification Print’Environnement

2009 : Certification PEFC - FSC

Acquisition de GRAPHISOFT

Achat matériel : Machine XL75 Heidelberg

2011 : Achat matériel : machine KAMA PRO CUT (découpe/dorure à chaud)

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B. L’organisation du personnel

Jean-Paul BONNIN

PDG

Service commercial

(3 personnes)

Gildas BOUSCATIE

Directeur d’usine

Isabelle INDA

Secrétaire accueil

Marie-Josée TEOTONIO

Responsable Comptable

Service Comptabilité

(1 personne)

Pantxoa ALBIZU

Stéphane FANDO

Contremaîtres façonnages

Service Livraison

(1 personne)

Anne BERASTEGUY

Secrétaire de Fabrication

Service Façonnage

(9 façonniers)

Service Prépresse

(4 opérateurs)

Service Impression

(5 conducteurs)

Bruno ETCHEBERRY

Assistant Logistique

Florence GIRAUDET

Deviseuse

Virginie RUBINI

Resp. Qualité & Logistique

Cyril CROUVIZIER

Responsable Impression

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C. Machines et organisation de l’imprimerie

Pour une réponse adaptée, IBL dispose d’un parc machines offset

performant et d’un service pré-presse intégré. Elle possède des presses

dites offset. L’offset est l'un des procédés qui produit le plus gros volume

d'imprimés (timbres, magazines, journaux, emballage, livres…) et

possédant une technique d'impression « à plat » : il n'y a en effet ni relief

ni creux sur la forme imprimante. Il est basé sur la répulsion de deux

produits antagonistes : l'eau et l'encre grasse. Ce procédé, selon les

machines utilisées, permet d'imprimer des feuilles une à une, c'est

l'impression dite "à plat" ou "feuille à feuille" ou une bande continue dite

"bobine".

IBL possède des presses ne pouvant traiter qu’une impression "à plat". Si

elle doit effectuer des travaux de type "bobine" elle sous-traite au

minimum l’impression. Il lui arrive aussi de sous traiter, en partie ou en

totalité, la partie façonnage de ses travaux. En effet, il y a tant de

possibilités pour relier des documents, tant de typographie post

impression qu’il est impossible pour une PME de pouvoir traiter

l’ensemble de ces solutions. Son parc machine se compose de :

1 Presse 5 couleurs + vernis acrylique (avec son option

«environnement») : HEIDELBERG XL75

1 Presse offset 6 couleurs (margeur d’enveloppes) : HEIDELBERG

SM6

1 Presse 2 couleurs (avec groupe numérotation) : HEIDELBERG PM2

1 Presse à découper papier/carton Kama Pro Cut 74 avec dorure à

chaud et gaufrage.

Ce sont sur ces bases que les commerciaux vont établir leurs devis. Le

calcul de ces derniers va se faire grâce à l’ERP et va être ainsi enregistré

dans la base de données. C’est avec le devis que le service production va

pouvoir ouvrir une commande dans l’ERP et établir le dossier de

fabrication. Dès lors, le service prépresse va soit créer le BAT puis

demander l’accord du client si se dernier ne fournit pas de fichier soit

vérifier la conformité du fichier afin d’obtenir le BAT. Sa création est

automatique mais il est fréquent qu’il soit modifié (changement de presse,

modification de l’imposition, …). Ce dossier sera le lien entre toutes les

étapes de la production. Les informations nécessaires pour chaque poste y

sont inscrites et chacun y valide le travail effectué. Dans le même temps,

le service production va aussi commander le papier si il n’est pas dans le

stock, passer les commandes de sous-traitance si besoin est, et établir le

dossier de fabrication après avoir vérifié l’imposition. Une fois que le

produit est prêt, le service PAO édite les plaques qui serviront à

l’impression, le papier est réceptionné, entré dans le stock puis préparé6 et

le travail est lancé sur les presses. Il passe ensuite au service façonnage

avant d’être paqueté et livré.

Schématiquement nous obtenons :

6 Le papier n’est pas acheté au format dans lequel il passera en presse, il est souvent

voire toujours nécessaire de le massicoter.

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Commerciaux Devis

Ouverture Dossier

Service Pré-presse

Service Production

BAT

Commandes

Fournisseurs

Plaques Impression

Façonnage

Livraison

Sous Traitant

Dossier de

fabrication

Stock

Papier

Préparation

papier

AATTEELLIIEERR

Commande client

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1. Services et postes

FACONNAGE :

Assembleuse

Coupe

Encartage

Faconnage manuel

Livraison

Manutention

MBO

Paquetage

STAHL

OFFSET FEUILLES

PM 2

SM 6

XL 75 5 couleurs

OP. FACONNAGE

Dorure à chaud

PRE-PRESSE

CTP7

Epreuvage

P.A.O8

Plaques

TYPO

KAMA Pro cut 74

KSBA

SBG

2. Plan de l’atelier

7 Cf lexique 8 Cf lexique

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III. ETUDE DU PROJET

A. La problématique

Le logiciel que possède l’IBL est un logiciel demandant une réelle prise en

main, les interactions entre chaque module du logiciel ne sont pas

forcément évidentes. Le but de mon stage était de mettre en place deux

modules de ce logiciel, le module Gestion de Production et le module

Atelier.

Ces deux derniers interagissent énormément entre eux et il est donc

logique d’étudier la mise en place simultanée de ces deux parties, il est

même obligatoire d’utiliser la gestion de production du logiciel afin de

pouvoir traiter les données du module atelier.

La mise en place des ces modules va permettre aux responsables de la

production d’avoir des données sur le temps d’utilisation de leurs

machines, le temps de réalisation des tâches et donc permettre d’otenir

des informations sur les coûts de production. Toutes ces données pourront

être utilisées dans des éditions statistiques afin de pouvoir augmenter la

productivité de l’entreprise.

Cette problématique générale pose des questions secondaires importantes

qui ont été les fils directeurs de mon stage :

- Quels sont les besoins de l’entreprise ?

- Comment fonctionne le logiciel ?

B. L’Etude du besoin

Le logiciel était déjà utilisé pour concevoir des devis et pour la gestion de

stock. Le besoin de l’entreprise était de mettre en place le module gestion

de production et atelier afin de pouvoir commencer à automatiser la

gestion de production des dossiers.

A mon arrivée, l’utilisation du logiciel s’arrêtait à l’ouverture des dossiers

et l’édition du dossier de fabrication9 et reprenait lors de la clôture des

dossiers. Les changements de presses, de papier utilisé ou encore du

temps d’exécution des taches étaient effectuées manuellement. Le fait que

ces changements soient fréquents montrait un réel problème de

paramétrage de l’ERP10. De même, aucune donnée provenant l’atelier

9 Voir le paragraphe II-C relatif au fonctionnement de l’Entreprise 10 Voir le paragraphe III-C-6

Module

atelier

Module gestion de

production de Graphisoft

Communication Etat du dossier

Statistique

Edition

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14

n’était récolté. Nous sommes néanmoins dans une PME de 33 salariés. Le

service production restait donc proche de l’atelier et avait une idée du

temps passé par les conducteurs pour exécuter les taches demandées

permettant ainsi un retour relatif.

L’ordre de planification des tâches était manuelle, le directeur d’usine et

le responsable d’atelier se réunissaient tout les jours en salle de réunion

pour faire le planning du lendemain, néanmoins, il n’était pas rare que

l’on planifie les 36 voir 48 prochaines heures pour que les équipes utilisant

ce planning puissent avoir une idée des tâches à venir. La planification

d’un dossier était effectuée selon la priorité et les tâches effectuées

précédemment. En effet il est impossible de planifier en presse un dossier

dont nous ne disposons pas du BAT11 mais il est judicieux de planifier à la

suite des dossiers dont le réglage machine est similable.

En effet ce planning papier était notamment donné au service prépresse

ce qui permettait au moteur offset12 d’entamer leur travail. De même un

autre problème résidait, aucune information sur l’état du dossier (BAT,

Flux …) ne parvenait au service production directement. Seule une

interrogation orale sur chaque dossier permettait de connaitre l’évolution

d’un dossier. Schématiquement nous obtenons :

11 Cf lexique 12 Cf lexique

Liste des dossiers

dans le Flux Planning mural papier

Réunion de planification

SERVICE PREPRESSE

Préparation des

plaques en fonction du

planning Impression

Transmission

en main propre

Transmission

en main propre

SERVICE PRODUCTION

Clôture manuelle des

dossiers sans report

des informations de

production

Module Gestion

de production

GRAPHISOFT

Façonnage

Expédition

SERVICE PREPRESSE

Indique

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15

Le besoin était donc de comprendre et apprendre à utiliser un outil

informatique mis à leur disposition, tout en restant dans le cadre d’une

PME.

Il fallait trouver une solution qui permette avant tout aux personnes

administratives comme aux employés de l’atelier de ne pas perdre trop

de temps. Obtenir des informations sur la production est une chose très

utile mais elle perd tout intérêt si on passe plus de temps à remplir des

formulaires informatiques qu’à faire nos taches premières. Il est

également évident que cette solution devait pouvoir permettre de ne pas

changer radicalement la méthode de travail au sein de l’entreprise.

Le besoin était aussi de pouvoir trouver une solution acceptable et

accessible aux employés. Si le personnel administratif est habitué aux

ordinateurs et prend en main plus ou moins facilement en main les outils

informatiques proposés, un ouvrier de l’atelier ne peut pas en faire

forcément de même. Devoir retenir une procédure trop complexe, le

faisant aller dans 4 menus différents pour enregistrer sa tâches était

exclue.

De plus, il était également souhaité que l’information puisse circuler

dans l’entreprise sans ambigüité, cela impliquait l’installation d’un

ordinateur dans l’atelier, le parc informatique présent dans l’atelier (cf

plan atelier) n’étant pas à l’évidence suffisant. L’arrêt d’un planning

papier entraine une possible perte de l’information, n’oublions pas que ce

planning était aussi utilisé par d’autres personnes que le directeur d’usine

et le responsable d’impression. Il fallait que la solution proposée ne donne

pas plus de travail en établissant la même information dans l’ERP et sur

papier. L’étude d’une voie de communication était donc à prévoir.

Enfin il fallait aussi que le système mise en place soit assez souple

pour que tout imprévu puisse être pris en compte. En effet, dans le monde

de l’imprimerie comme dans le monde de l’industrie des imprévus sont à

envisager. La solution devait donc également pouvoir absorber aisément

l’annulation d’une commande ou bien encore la panne d’une machine.

La solution devait donc permettre d’utiliser l’ERP le plus simplement et

avec la plus grande souplesse possible.

Schématiquement nous obtenons :

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16

13

C. Fonctionnement de Graphisoft

L’étude du besoin de l’entreprise passe bien évidemment par la

compréhension du fonctionnement de son ERP. Cette étude bien qu’ayant

commencée sur le module Gestion de production a été très vite étendue à

l’ensemble des modules. En effet, le processus d’une commande est global

et les interactions entre les modules (qui interviennent en amont la

majeure partie du temps, la production étant souvent l’un des derniers

éléments gérés par l’ERP) sont importantes.

13 Toutes les informations nécessaires à la planification : presse, temps prévu, date

de livraison, etc.

Liste des dossiers

dans le Flux Planning mural Graphisoft

Réunion de planification

SERVICE PREPRESSE

Préparation des

plaques en fonction du

planning Impression

Transmission

en main propre

SERVICE PRODUCTION

Contrôle atelier

Edition statistique

Etat du dossier

Module Gestion

de production

GRAPHISOFT

Façonnage

Expédition

COMMANDES

Information techniques et

commerciales13

MODULE

ATELIER

MODULE

ATELIER

Transmission

informatique

Indique

SERVICE PREPRESSE

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1. Présentation

L’ERP se constitue de quatre modules :

- Le module Gestion commercial

- Le module Gestion de Stock

- Le module Gestion de production

- Le module Atelier

Chaque module gérant une partie distincte du processus de production.

Le module Gestion commercial, gère principalement les listes clients,

fournisseurs, sous-traitants, mais aussi sert à établir les devis, les

commandes des clients et la facturation à ces derniers.

Le module Gestion de Stock, gère les mouvements de stock, et la

préparation de l’inventaire.

Le module Gestion de Production, gère tant qu’à lui la planification et

le contrôle des travaux.

Le module Atelier est l’élément de communication entre l’atelier et la

base de données.

2. Fonctionnement de la partie gestion de stock

Le module Gestion de Stock de Graphisoft donne la possibilité d’avoir une

visibilité sur le stock. C’est une gestion à la fois des matières premières et

des produits finis. Il est fondé sur des mouvements de stock qui sont saisis

grâce à la « Saisie des écritures », écritures qui peuvent être des natures

suivantes :

Commande à un fournisseur en vue d’une entrée en stock

Réservation de stock en vue d’une sortie

Entrée d’articles en stock (livraison)

Sortie d’articles du stock (consommation)

Facture fournisseur suite à une entrée

Annulation d’une commande et/ou d’une réservation

Retour d’articles en stock suite à trop sorti

Renvoi d’articles au fournisseur suite à une entrée incorrecte ou

trop importante

Régularisation de la quantité en stock suite à un comptage

Ensuite, au cours du dossier, on compense les écritures de départ ce qui

permet de suivre les mouvements pour un même dossier. Les

compensations possibles sont :

COMMANDE : Aucune

RESERVATION : Aucune

ENTREE : COMMANDE

SORTIE : RESERVATION

ANNULATION : COMMANDE ou RESERVATION

FACTURE : ENTREE

RETOUR : SORTIE

RENVOI : ENTREE

REGULARISATION : Aucune

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18

On verra par la suite14 que les écritures qui débutent un dossier sont les

commandes et les réservations.

3. La Gestion de Production

Le module gestion de production va faire intervenir plusieurs entités de

l’ERP. Le devis est transformé en commande ce qui ouvre alors un

dossier qui est composé de fiches de travail.

Le lien primordial est le dossier. Il est l’élément de liaison de toute la

gestion de production ce qui permet d’obtenir un suivi temporel, ou

financier grâce aux éditions de statistiques.

Le planning mural et le tableau des charges sont eux, des éléments du

module gestion de production qui vont permettre de travailler sur les

fiches de travail.

Le tableau des charges permet de visualiser les dossiers avec le temps

prévu (ou restant) pour chaque poste. De plus, il est possible d'intervenir

sur ces derniers : modifier les temps restants, saisir les temps réels, gérer

les opérations en sous-traitance, créer de nouveaux dossiers et de

nouvelles fiches de travail...

Le planning mural permet de voir et modifier par l’intermédiaire d’une

interface graphique, la planification des fiches de travail à réaliser sur les

différents postes de travail de l’atelier. Cela permet de déterminer dans

quel ordre les fiches de travail doivent être exécutées, cette information

étant répercutée aux utilisateurs des terminaux de l’atelier.

Enfin le Contrôle atelier et le Contrôle et correction permettent d’obtenir

des informations sur l’activité atelier actuelle pour le premier et passée

pour le second. Le Contrôle et correction permet également d’apporter des

corrections aux informations parvenues par le module atelier.

14 Cf paragraphe III-C-5

DOSSIER

Fiches

Tableau des charges Planning Mural

MODULE ATELIER

Contrôle atelier Contrôle et correction

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

19

4. Le module atelier

Le module ATELIER est un programme permettant la gestion de

production en temps réel par l'intermédiaire de terminaux disposés à

proximité des postes de travail et utilisé par les employés de l'atelier.

Les employés utilisent les terminaux pour enregistrer:

Leur arrivée

L'affectation à un poste de travail

Les opérations effectuées sur les fiches de travail :

o Le démarrage d'une fiche de travail

o Le démarrage de chaque opération

o La saisie d'informations relatives au dossier en cours :

matières consommées, remarques,...

La fin d'une fiche de travail

Leur départ

La plupart de ces informations se « saisissant » en de simples clics de

souris, cela fait de ce module un outil simple d’utilisation idéal pour des

ouvriers pas forcément en adéquation avec l’informatique.

5. Le traitement théorique d’un dossier sous

Graphisoft.

Un devis est créé dans la partie Gestion commercial puis est transformé

en commande dans la partie gestion de production. Cette étape se faisant

en quelques clics et nécessitant de remplir quelques informations abouti

à :

- Dans la partie Gestion de Production à une commande de

matière et de sous-traitance selon les besoins et à la création des

fiches de travail15.

- Dans la partie Gestion de Stock à une commande matière et à

une réservation de matière16.

La commande matière a lieu dans l’une ou l’autre de ces parties selon que

le produit soit rentré ou non dans la base de données. Les fiches de travail

vont être visibles dans le tableau des charges. C’est dans ce tableau que

l’on peut apporter les modifications de temps d’exécution et de presse. Ces

modifications faites, reste plus qu’à planifier le travail dans le planning

mural. Alors ces informations deviendront visibles dans le module atelier.

Les conducteurs indiquent le début et fin des tâches par simple clics. Les

données sont récoltées, corrigées au besoin, puis le dossier est clôturé et

facturé au client. Tout au long de ce processus nous pouvons par divers

moyen consulter l’état d’avancement du dossier, des fiches de travail qui le

constituent et à la fin voir l’état du dossier en terme de temps et de prix.

Schématiquement nous obtenons :

15 Cf le paragraphe III-C-3 16 Cf le paragraphe III-C-2

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

20

Légende :

Création

d’un devis

Ouverture d’un dossier

Création d’une commande

Création de fiches de

travail

Création :

- d’une commande

- d’une réservation

Compensation en :

- Entrée

Compensation en :

- Sortie

Tableau des charges,

modifications

Planning mural

Si nécessaire création

d’une commande de

sous-traitance et d’une

commende papier si

hors gestion de stock

Fiches planifiées dans l’ordre du

planning mural

Heure de début

(action employé)

Heure de fin

(action employé)

Module atelier

Informations disponibles :

- quantité de papier sorti

Contrôle de

l’atelier :

- Contrôle et

correction

- Tableau de charge

- Planning Mural

- Contrôle atelier

Contrôle du dossier :

- Etat du dossier

- Tableau de charge

- Planning Mural

- Edition Statistique Edition des

factures

fournisseurs

Edition de la facture client et clôture du dossier

Gestion Commerciale Gestion de Stock Gestion de Production

automatique

choix et

création

automatique

peut

faire

si poste =

presse

Commentaires

(action employé)

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

21

6. Lien entre devis et gestion de production, Etat du

dossier en prix.

Dans le paramétrage des devis sont rentrés :

- Le prix des opérations

- Un prix heure de la machine pour calcul

Ce sont ces deux informations qui permettent de calculer le temps de

l’opération devisée (temps = prix opération/prix heure). Y sont également

calculés :

- Le montant du devis sans les marges

- Le montant du devis avec les marges

- Le montant du devis avec le coefficient appliqué par le

commercial

Dans la gestion de production le prix de revient par heure de la machine

est rentré. Il peut être différent du prix heure du devis car dans les devis

des machines « fictives » sont utilisées pour mieux rendre compte des

capacités de l’entreprise. Par exemple une presse 5 couleurs est rentrée

dans les paramétrages des devis sous la forme de presse 1, 2, 3, 4 et 5

couleurs. Le temps calculé dans le devis est alors assigné à la fiche de

travail. Le retour atelier permet d’obtenir le temps réel de production et

donc le coût réel de production. Tous ces montants, rejoint des factures

fournisseurs apparaissent dans l’état du dossier en prix, avec le prix de

facturation.

Devis

Prix heure

Prix opération

Montants :

- Sans Marge

- Avec Marge

- Avec Coefficient

Gestion de production

Fiche de travail

Prix heure

Retour atelier :

temps réel Coût de

production

+ factures

temps

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

22

IV. REALISATIONS ET RESULTATS

A. Travaux sur la partie Gestion de Stock

Cette partie de ma mission est la suite de celle d’Antoine CHAPPERT. En

effet nous pouvons lire dans son rapport :

« Il m’a été demandé par la suite de généraliser [la] gestion de stock papier aux

consommables17 impressions et façonnage.

Malheureusement, mon stage a été brutalement interrompu deux semaines avant sa

fin, suite à un accident de ski. Et je n’ai donc pu conclure cette gestion de stock. »

Antoine avait tout de même fait le travail pour la partie impression. Je me

suis basé sur sa méthode de travail (expliqué par mon maître de stage)

afin de continuer cette tâche sur la partie façonnage :

- Avec la liste des articles en stock au dernier inventaire et la

liste des articles commandés dans le passé, j’ai créé un tableau

Excel regroupant les informations nécessaires.

- Ce tableau a été révisé plusieurs fois avec les responsables du

service façonnage afin de s’accorder sur les désignations de

l’article et les articles manquants ou excédant. (Tous les articles

déjà commandés n’avaient pas été rentrés, Antoine avait déjà

convenu des articles à rentrer mais de légère modification ont

été nécessaires)

- Les articles ont été rentrés dans la base de données

Après avoir saisi les articles, j’ai étudié puis expliqué le tutoriel qu’avait

établi Antoine. Cette partie du travail n’est pas aisée, il faut convaincre de

l’utilité de cette nouvelle démarche mais en plus il est rare que la

procédure marche du premier coup. En expliquant et faisant appliquer la

procédure écrite, je me suis rendu compte qu’il manquait des informations

ou les employés nous signalaient un problème imprévu. Cette étape s’est

faite sur environ 15 jours avant d’obtenir une procédure écrite correcte. Il

est donc évident que j’ai été amené à modifier la procédure d’Antoine.

La réussite de cette procédure est également passée par la modification

des modèles d’édition des bons de commande. En effet les bons de

commande utilisés pour la partie papier n’étaient pas tout à fait adaptés

aux besoins, et de légères modifications étaient à faire.

J’indiquerai ici que j’ai été amené à modifier à plusieurs reprises des

modèles d’édition. Les logos PEFC et FSC ayant changés pour l’entreprise,

ils ont du être mis à jour sur les bons de livraisons, apposés aux factures

et aux lettres de confirmation des commerciaux. Ce travail a été pour moi

l’occasion de faire du traitement d’image et de mieux comprendre le

fonctionnement graphique.

17 Cf lexique

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

23

Enfin la liste des articles rentrés sous graphisoft est amenée à évoluer, il

m’a donc fallu créer une procédure pour créer des articles dans la base de

données (disponible en annexes).

Lors de mon stage j’ai également aidé à préparer l’inventaire pour le

prochain arrêt des comptes.

IBL gère la facturation sur un logiciel autre que l’ERP, un logiciel

comptable étant beaucoup mieux adapté aux besoins et la double saisie de

certaines factures était inenvisageable. Ce logiciel venait de changer à

mon arrivée et bien que l’ancien prenait en charge le traitement d’un

inventaire, le nouveau ne le faisait pas. De plus la mise en place du

module de gestion de stock coïncidait avec le dernier arrêt des comptes. Il

m’a donc fallu à l’aide d’astuces créer une liste de base valorisée pour le

prochain arrêt des comptes :

- Afin de valoriser correctement le stock, la valeur de la

commande a été modifié par la valeur de facturation pour les

commande ne dépendant pas de la gestion de stock. Cette astuce

ne pose aucun problème, une copie de la commande initiale

étant conservée sous forme papier et la facturation ne

s’effectuant pas dans ce logiciel. Ensuite des filtres ont été

établis pour pouvoir extraire deux fichiers :

Un fichier des produits traités sous graphisoft

avant l’inventaire du 31/01/12

Un fichier des produits traités sous graphisoft

après l’inventaire du 31/01/12

- Un filtre a été créé à partir des factures de la Gestion de stock

pour pouvoir extraire un autre fichier.

- Un fichier Excel a été créé afin de pouvoir fusionner facilement

ces fichiers.

- Ce fichier Excel a été complété par les articles inventoriés le

31/01/12 et qui n’étaient pas commandés sous graphisoft.

Ces étapes on été faites pour le papier puis pour les enveloppes.

B. Adaptation du module production aux

besoins de l’entreprise

Comme présenté précédemment, ma mission principale était d’adapter

l’ERP de l’entreprise à ses besoins : Obtenir des informations de

production et automatiser la gestion de production des dossiers.

Cette étape est passée dans un premier temps par la compréhension du

logiciel. Après ma première semaine en entreprise je me suis mis à étudier

le module gestion de production. Pour ce faire, j’ai commencé par lire les

documents d’aide à la mise en route qu’avez fourni Graphisoft. Au cours

de la lecture de ce fichier d’aide j’ai pu constater ce qui avait été mis en

place en m’appuyant sur la base de données mais aussi commencer à

prendre en main le logiciel. J’ai ensuite lu les fichiers d’aide du logiciel

afin de mieux comprendre le rôle de chaque entité et afin d’affiner ma

compréhension du module. J’ai, ensuite, pu simuler la production de

dossiers sur la base test de l’entreprise.

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

24

C’est lors de ces simulations que j’ai également étudié les liens entre les

modules. Tous les résultats de ces recherches théoriques sont exposés au

paragraphe III-C-5.

Ce travail effectué il me fallait définir des procédures adaptées à

l’entreprise pour que le module puisse être utilisé et devenir opérationnel.

La gestion de production réside en premier par la planification des tâches.

Pour modifier au minimum les habitudes de travail, la gestion du dossier

avant la production n’a pas été modifiée. C’est à l’ouverture du dossier et

l’édition du dossier de fabrication que j’ai proposé des modifications :

- Avant l’édition du dossier de fabrication, apporter les

modifications de machines et de temps.

Cette étape se fait dans le tableau des charges par une

procédure que j’ai définie dans le tutoriel (disponible en annexe).

Capture d’écran du Tableau des Charges - Graphisoft

- Editer le dossier de fabrication

Cette étape peut se faire dans de nombreux menus du logiciel.

- Une fois le BAT obtenu, pour lancer l’impression, planifier

informatiquement les tâches et abandonner le planning papier.

Cette étape a lieu dans le menu planning mural (Cf annexe).

Capture d’écran du Planning Mural - Graphisoft

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

25

La volonté du service production était d’effectuer cette mise en place

uniquement sur le service impression, et même que sur leur presse

principale : la XL75, le dossier de fabrication papier lui persister afin

d’assurer la continuité du suivi pour l’ensemble des postes. Le temps

théorique de la tâche n’y est pas indiqué mais la presse sur laquelle le

dossier doit être effectué l’est, il était donc important de bien définir la

presse sur laquelle le travail allait être imprimé pour que le dossier de

fabrication reste en adéquation avec la base de données.

L’information sur les dossiers planifiés devait circuler, il fallait donc

trouver une solution de substitution à la photocopie du planning papier.

Pour le poste de l’atelier la solution était dans le module atelier. Ce

dernier affiche en premier les taches planifiées :

Capture d’écran du module Atelier - Graphisoft

Pour le service prépresse deux solutions étaient envisageables. Possédant

une licence sur le logiciel, ils pouvaient avoir accès au planning mural et

donc le consulter directement. Sinon, une exportation papier du planning

des postes presses pouvait leur être imprimée et donnée.

Enfin le besoin de souplesse dans la modulation est possible par le monde

de planification. Il existe trois modes de planification :

- Mobile : la fiche sera mise sur le planning selon les

disponibilités et pourra être changé de place par la suite. Dans

ce cas comme dans le suivant, le logiciel demande de choisir une

priorité.

- Fixe : la fiche sera placée en fonction des disponibilités et de

l’ordre de priorité et ne pourra pas être déplacée.

- Au plus tôt : la fiche sera planifiée dès que possible et ne pourra

être bougée.

Dossier dans

l’ordre de

planification

Dossier non

planifié

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

26

Le planning évolue automatiquement selon les retards, avances ou

imprévus. De plus, bien que l’ordre de planification ait un impact sur

l’ordre d’apparition des fiches sur les terminaux atelier, il n’est en rien un

planning fixe imposant aux employés de respecter les horaires indiqués.

En planifiant toute les fiches en mode manuel on obtient la souplesse

voulue presque naturellement.

Mais la mise en place de ce module consistait également en la révision des

paramétrages de ce dernier.

Dans un premier temps ce sont le type des fiches de travail qu’il a fallu

régler. Trois cas sont possibles :

Fiches simplifiées : on obtiendra toujours une seule fiche de travail

par poste.

Fiches non détaillées ou détaillées : on obtiendra au moins une

fiche de travail par poste et par élément. La différence entre ces 2

types de fiches se fait dans le cas où on a plusieurs formes feuilles

(brochure) ou formes (dépliant ou fiche).

o Fiches non détaillées : si un élément d'impression comporte

plusieurs feuilles ou formes, il n'y aura qu'une seule fiche de

travail par poste utilisé pour cet élément d'impression.

o Fiches détaillées : si un élément d'impression comporte

plusieurs feuilles ou formes, il y aura pour chaque poste

utilisé, autant de fiches que de feuilles ou de formes.

Comme il était voulu que l’on puisse séparer les opérations façonnage sous

traitées (ces opérations sont transférées au même poste dans la liaison

entre le devis et la gestion de production) et les opérations sur les

éléments, le paramétrage a été établi en fiches non détaillées. Permettant

par la même de regrouper les différentes feuilles dans le même élément

comme fait précédemment. Ce paramétrage correspondait exactement à la

planification habituelle de l’entreprise des éléments pour la presse.

Cette révision des paramétrages est également passée par la révision des

liaisons Devis-Gestion de Production. En effet, les devis sont établis sur

des opérations dépendant de la gestion commerciale, il faut donc créer un

lien avec les machines physiques de l’atelier, rentrer dans le module

Gestion de Production. Il s’avérait que certain de ces liens n’étaient pas à

jours. Il résidait dans la base de données une machine fictive18 qu’il a fallu

supprimer mais les liens concernant les livraisons n’étaient pas non plus à

jour, j’ai donc corrigé ces erreurs.

18 Machine présente dans la base de données mais qui n’est pas physiquement

présente dans l’atelier.

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

27

Capture d’écran de la liaison Devis-Gestion de production – Graphisoft

Enfin à de nombreuse reprises déjà j’ai parlé d’erreur de paramétrage

pour les temps qui apparaissaient faux dans le tableau des charges. On

retrouve ces problèmes de paramétrage dans l’Etat du dossier19. Après

une recherche dans l’aide du logiciel, nous nous sommes rendu compte que

ces données dépendaient du paramétrage des devis mais il n’était pas sur

que le paramétrage des machines dans la Gestion de production soit

également juste. La solution envisagée alors était de déterminer avec

précision le prix heure de chaque poste, afin d’obtenir un paramétrage

correct de la gestion de production, de collecter des données de production

avec ces nouveaux paramétrage et avec une étude en terme de prix,

corriger le paramétrage des devis. Cette solution étant très lourde, et le

problème ayant été découvert à un stade avancé de mon stage, elle n’a pas

pu être mise en œuvre.

C. Installation du module atelier

Comme pour le module Gestion de production, la mise en place du module

atelier a commencé par une étude des fichiers d’aide et des simulations

sur la base test.

Comme montré au paragraphe III-C-5 le module atelier peut gérer la

consommation papier ou bien encore éditer des commentaires. Avec mon

maître de stage nous avons fait le choix de simplifier au plus l’utilisation

de ce module. Il ne sera donc utilisé que pour « saisir » les temps de

travaux. J’ai donc rédigé une procédure simple et détaillée pour les

conducteurs de presses (disponible en annexes).

Mais cette mise en place passe également par l’installation d’un poste

atelier.

Il faut savoir que les presses modernes sont déjà informatisées, d’ailleurs,

à IBL, elles reçoivent déjà des fichiers de pré-encrage établie par la PAO

afin de faciliter le travail des conducteurs lors du réglage de la machine

(les premières feuilles, dites de gâches, sont utilisées afin de régler la

densité d’encre pour obtenir les couleurs voulues). La question s’est donc

posée de savoir si on pouvait utiliser ces terminaux pour le module atelier.

19 Cf paragraphe III-C-6

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

28

Afin d’étudier cette question, j’ai fait des recherches sur internet et vu que

cette solution avait déjà été établie, avec l’ERP que possède IBL. Je me

suis donc rapproché de HEIDELBERG pour savoir quels étaient les

prérequis pour cette installation et se que possédait IBL. Il est très vite

apparu que des installations logiciel supplémentaire serait à prévoir, et

qu’un tel chantier ne pourrait se faire dans l’espace du temps qu’il nous

restait. Cette solution a donc été mise de coté et nous nous sommes

reportés sur l’idée d’installer un ordinateur dans l’atelier.

Pour ce faire j’ai procédé de la manière suivante :

- J’ai cherché si des prises réseau étaient libre dans l’atelier

- J’ai cherché un endroit propice à l’installation d’un ordinateur

dans l’atelier

- J’ai cherché un ordinateur

Il s’est avéré qu’une prise réseau était disponible tout près de la XL75,

seule presse sur laquelle il avait été décidé peu avant de faire

l’installation du module atelier. Dès lors résidé une place non exploitée

dans l’espace de travail de ce poste, cette espace étant relativement proche

de la prise réseau et possédant déjà une arrivée électrique.

: place choisi pour installer le poste atelier

Pupitre avec écran

Pupitre avec écran

XL 75 Zone de

travail

Zone

de

travail

Zone de

travail

Meuble

Pupitre

Pupitre avec boutons

Emplacement prise réseaux

Le poste de la XL 75 – Images HEIDELBERG

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

29

Pour le choix du PC, après avoir fait le tour des postes disponibles au sein

de la société, mon choix s’est tourné sur un écran tactile qui n’était plus

utilisé. Le fait que pour ce type d’appareil il n’y est besoin ni d’Unité

Centrale, ni de clavier, ni de souris était très attrayant car faisait gagner

de la place. Néanmoins le paramétrage de la partie laissant légèrement à

désirer, j’ai installé une souris avec.

Le poste installé dans l’atelier

L’installation effectuée, il a fallu expliquer aux conducteurs comment

utiliser ce module. Mais pas seulement, l’arrivée d’un nouveau poste

informatique dans l’atelier était également une source de

questionnements. Il a donc été nécessaire d’expliquer pourquoi nous

installions ce système et quel en serait les utilités pour le service

production. Enfin une présence régulière sur le poste pour vérifier qu’il n’y

ait pas de problème était également nécessaire.

Cette installation puis sa mise en route permettait de mettre en œuvre les

modules atelier et gestion de production.

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

30

D. Le résultat : Gestion nouvelle des dossiers

La solution proposée a donc la forme suivante :

Liste des dossiers

dans le Flux

Planning mural Graphisoft

Réunion de

planification

SERVICE

PREPRESSE

Préparation

des plaques en

fonction du

planning

Impression Transmission

en main

propre

Edition statistique

Etat du dossier

Module Gestion

de production

Contrôle

Façonnage

Expédition

MODULE

ATELIER

Transmission

informatique

Indique

SERVICE PREPRESSE

Commandes

Tableau des charges

Modifications

Dossier modifié

Indique

le début

Indique

la fin

Transmission informatique

Clôture dossier

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

31

Mais lors de l’application des procédures, il s’est avéré que le planning

mural ne permettait pas l’ensemble des réflexions que l’on se fait lors du

travail sur papier, l’étape du planning mural papier a donc été conservée,

la planification informatique se faisant très rapidement après cette étape.

La production s’effectue donc de cette manière :

Liste des dossiers

dans le Flux

Planning mural papier

Réunion de

planification

SERVICE

PREPRESSE

Préparation

des plaques en

fonction du

planning

Impression Transmission

en main

propre

Edition statistique

Etat du dossier

Module Gestion

de production

Contrôle

Façonnage

Expédition

MODULE

ATELIER

Transmission

manuel

Indique

SERVICE PREPRESSE

Commandes

Tableau des charges

Modifications

Dossier modifié

Indique

le début

Indique

la fin

Transmission informatique

Clôture dossier

Planning mural

Graphisoft

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

32

V. GESTION DU PROJET

Le lancement d’un tel projet se fait d’une manière assez logique :

- On étudie la production actuelle

- On analyse le besoin

- On étudie le logiciel

- On propose des solutions

Cette démarche a été celle de tout mon stage. Néanmoins il n’était pas

rare de suivre plusieurs projets en même temps. En effet, ma mission

principale était en parallèle avec une aide à fournir (Changement des

modèles d’édition, création de filtres, étude de petits problèmes de

compréhension de l’ERP, …), et la mission principale nécessitait de

prendre du temps avec l’équipe encadrant, temps que des responsables de

production n’ont pas nécessairement. C’est pour cela que tout au long de

mon stage j’effectuais ma mission principale jusqu'au moment on je

bloquais et enchainé par les divers petits travaux que l’on me confiait.

La mise en place fut progressive, et avait pour seul impératif d’être

totalement effectuée avant mon départ afin que de possibles erreurs soient

modifiées.

Au final l’ensemble de la solution était lancé la semaine de mon départ, et

aucune correction n’a été nécessaire.

Semaine 7 / 2012:

- Connaissance de l’entreprise

- Prise en main du module

gestion de stock

- Création fichier Excel pour

les consommables façonnages

Semaine 8 / 2012 :

- Création des articles dans la

base de données

- Etude du logiciel

- Etude des méthodes de

production actuelle

- Etude du besoin

Semaine 9 / 2012 :

- Ecriture des procédures

- Etude du logiciel

- Etude de la question

HEIDELBERG Semaines 10 - 11 / 2012 :

- Etude de la question

HEIDELBERG

- Etude mise en place module

atelier

- Etude des paramétrages de

la gestion de stock Semaines 13 / 2012 :

- Etude des contrôles et

correction atelier.

- Etude des emplois du temps

- Rédaction des derniers

tutoriaux

- Installation du poste atelier

Semaines 12 / 2012 :

- Analyse des états du dossier

- Préparation de l’inventaire

Semaines 14 / 2012 :

- Lancement du module

atelier

- Surveillance du nouveau

système

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

33

VI. CONCLUSION

Ma mission avait pour but de lancer les modules Gestion de Stock et

Atelier de l’ERP de l’entreprise, ce qui est désormais chose faite.

L’informatisation du traitement de la gestion de production semble

s’effectuer sans problème majeur. Seul réside un planning papier, qui

restera le seul élément efficace de réflexion pour le planning d’une

imprimerie.

Ce lancement permettra d’obtenir les informations nécessaires pour

qu’avec du recul les services de production puissent obtenir des

informations sur le coût de leur production et ainsi réviser les

paramétrages en terme de prix des devis et de la gestion de production.

Aujourd’hui l’Imprimerie Bonnin Laffontan vient de rendre opérationnel

son ERP et ce après la mission de trois stagiaires, en plus du temps que le

service production y a déjà passé.

Ce constat me permet de me rendre compte qu’un tel outil ne s’installe pas

facilement. Il faut du temps pour le prendre en main, le comprendre et

installer l’ensemble des outils nécessaires à son utilisation.

J’ai également pu me rendre compte qu’on ne peut pas changer les

habitudes de travail du personnel comme on veut. Il faut faire preuve de

démagogie et de patience pour que tout le monde s’adapte et accepte de

nouvelles méthodes de travail.

Enfin ce séjour en entreprise m’a permis pour la première fois d’avoir une

expérience au sein d’un service production. Cette expérience est fortement

enrichissante tant sur le plan scolaire que professionnel. Je ne connaissais

pas le monde de l’imprimerie et ai énormément appris dans ce domaine.

J’ai pu découvrir la gestion de production, ce qui a renforcé mon envie

d’être ingénieur dans ce domaine. Et finalement j’ai pris plaisir à

travailler au sein de cette entreprise dans une ambiance agréable et

chaleureuse.

Thomas LABROUSSE Mémoire d’Ingénieur IBL/ESTIA

34

BIBLIOGRAPHIE

Les documents du logiciel :

Aide Graphisoft

Mise en route du module gestion de production

Les Mémoires :

Mémoire d’ingénieur d’Antoine CHAPPERT : Mise en place d’une gestion

informatisée du stock papier

Mémoire d’ingénieur de Pierre MENUET : Adapter le paramétrage d’un

E.R.P de la société I.B.L en fonction des attentes des différents services.

Source internet :

Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Imprimerie