BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

MÉMENTO SUBSTANCES UTILES(MATÉRIAUX DE CARRIÈRE)

PIERRES DIMENSIONNELLESCALCAIRES - MARBRES - "GRANIT" - ROCHES SIMILAIRES

par

L COUBES

Département matériaux

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

79 SGN 151 MTX 1ère édition : Octobre 1979

Réalisation : Département des Arts Graphiques

INTRODUCTION ET GENERALITES - DEFINITIONS

En 1970, on a utilisé, dans le monde entier, 5 400 millions de tonnes de ma-tière minérale sous forme de "roche naturelle", c'est-à-dire mises en oeuvre aprèsun simple traitement mécanique sans transformation thermique ni chimique ou élec-trochimique.

Parmi ces roches naturelles, la plupart du tonnage était utilisée commegranulats (au sens large) après divers traitements appropriés et seulement 0,5 %(27 millions de tonnes environ) étaient destinés à être utilisés comme "pierredimensionnelle" - terme utilisé dans le Canada francophone (Québec) à la place duterme anglo-saxon :"dimensional stone" : il s'agit du groupe de roches cohérentes,utilisées intégralement suivant des formes taillées ou polies, selon une géométriedéterminée, pour la construction ou les monuments.

Au début de ce siècle, la pierre dimensionnelle représentait l'essentiel desmatériaux de construction mis en oeuvre. Le moellon constituait un marché énormerépandu dans tout le territoire et chaque petit pays possédait sa carrière d'oùon se procurait la pierre nécessaire aux ouvrages locaux. Tout ce marché a fini pars'effondrer à partir de la fin de la dernière guerre devant des procédés DIUS com-pétitifs et plus aptes à l'uniformisation et à la standardisation, telque le béton. Le seul marché à se développer pour la pierre dimensionnelle se trouveêtre la pierre ornementale sous toutes ses formes, mais les exigences pourcet emploi ont nécessité le repli sur des gisements particuliers et une concentrationdes moyens de transformation avec un essor notabl-e de l'utilisation de produitsimportés.

En partie grâce à cette évolution, les pierres dimensionnelles actuellementemployées possèdent une valeur de produit brut au départ de la carrière relativementélevée par rapport à celles des autres matériaux de construction : 200 à 500 F le m3(130 à 350 F la tonne) pour les simples moellons équarris, 800 à 30.000 F (marbrestatuaire de Carrare) le m3, (soit 300 à 11.000 F la tonne) pour les blocs brutséquarris marchands de roches ornementales.

La nature artisanale de nombreuses activités concernant les pierres dimension-nelles, la difficulté de normalisation des multiples catégories de produits lesconcernant font que cette activité est difficile à traiter du point de vue économiqueet statistique.

S O M M A I R E

INTRODUCTION - GENERALITES

1. - DONNEES ECONOMIQUES P- 1

1.1. - Economie et marché p. 1

1.1.1. - Pierres calcaires de construction p. 1

1.1.2. - Marbres et pierres marbrières p. 1

1.1.3. - Granits, grès et laves P- 8

1.2. - Chiffres d'affaires et répartition p. 13

1.3. - Structure professionnelle P- 14

2. - GEOLOGIE p. 16

3. - SECTEURS D'UTILISATION p. 17

3.1. - Les pierres calcaires P- 17

3.2. - Les marbres et pierres marbrières P- 17

3.3. - L'activité granitière P- 17

4. - SPECIFICATIONS ET CRITERES DE SELECTION...- P- 19

4.1. - Spécifications p. 19

4.1.1. - Caractéristiques principales des roches utilisées

comme pierres dimensionnelles P- 19

4.1.2. - Spécifications industrielles - Normalisation p. 19

4.1.2.1. - Caractéristiques géométriques p. 21

4.1.2.2. - Autres caractéristiques physiques et

mécaniques normalisées P- 22

4.2. - Critères de sélection - Exploitabilité des gisements P- 26

4.2.1.1. - Réserves exploitables P- 26

4.2.1.2. - Rendements des exploitations P- 26

4.2.1.3. - Critères tec+nniques : là fracturàtiôn... p. 27

4.2.2. - Facteurs liés au matériau - Critères pétrogra-phiques P- 28

5. - EXTRACTION ET TRAITEMENT DES MATERIAUX p. 29

5.1. - Opérations en carrière p. 29

5.2. - Transformation des matériaux bruts en ateliers et usines p. 30

BIBLIOGRAPHIE p. 31

- 1 -

1 - DONNEES ECONOMIQUES

1.1. Economie et marché

Les statistiques utilisables permettent de distinguer trois secteurs généraux

- les pierres calcaires de construction- les marbres et pierres marbrières- les granits (et roches similaires), grès et laves

1.1.1. - Les pierres calcaires de construction

La production française annuelle, assez mal connue, serait de l'ordre de150.000 à 200.000 m3 de blocs bruts et de 250.000 m3 de moellons bruts. Le marchéde ces matériaux est en récession constante depuis 1968 ; le taux de récession estde l'ordre de 2 % par an pour les blocs bruts et de l'ordre de 7 à 8 % par an pourles moellons.

1.1.2. - Les marbres et pierres marbrières

D'après les statistiques de l'UNICEM, la production moyenne annuelle au coursde la période 1968-1973 a oscillé autour de 9.000 à 9.500 m3 de marbre (25.000 tenviron) et de 45.000 m3 (115.000 t) de pierre marbrière sous forme de blocs bruts.

Le marché de l'ensemble des produits est résumé dans le tableau suivant :

- Marché ensemble des produits ' - Quantités -

>^ Tonnes

Années >v

1968

1973

1976

1977

1978

Consommation apparente

Blocs bruts

139 272

128 485

(Il4 000)

(l15 000)

(117 000)

Moellons

NON DETERMINABLE

Solde Commerce Extérieur *

P. semi-ouvrés

- 53 726

- 68 133

- 52 865

- 49 620

- 71 933

P. ouvrés

(- 65 378)

- 117 603

- 126 292

- 139 567

- 114 022

* _ (importations nettes (= balance déficitaire) = f- Jpar convention < ^—s

exportations nettes (= balance positive) o

- 2 -

Les tableaux ci-après (p. 3,4) des valeurs de commerce extérieur montrent 1'im-portance des importations étrangères :.d'Italie pour les tranches et les produitsouvrés, simplement tailles ou polis ; de R.F. d'Allemagne pour les tranches depierres calcaires, et les pavés, dalles et bordures.

Le marché du marbre et de la pierre marbrière semble rester stable depuis 1968,

II se situe, exprimé en "tonnes équivalentes" de produits ouvrés, à250.000 t/an, la part des produits importés y étant de 73 à 74 %.

La très faible rentabilité des activités extractives, en marbre surtout, etles risques inhérents à ce genre d'entreprise, incitent les professionnels à selimiter à la transformation , voire à la simple commercialisation de produitsimportés. Ce qui explique que, malgré un marché important, l'activité des carrièresde marbres français reste sous-développée eu égard à l'abondance des gisements.

(Cette constatation, typique pour les marbres et pierres marbrières pourraitêtre extrapolée, dans une certaine mesure aux granits pour lesquels le marché desblocs bruts importés est considérable).

Les prix des produits bruts de marbres et pierres calcaires sont donnés par desmercuriales publiées 2 fois par an dans le Moniteur du bâtiment et des TravauxPublics (cf. p. 5, 6, 7).

- 3 -

COMMERCE EXTERIEUR - MARBRE ET PIERRE MARBRIERE

Principales origines et destinations des produits

(Valeurs cumulées - période 1976 - 1978)

Import

PAYS

1- Produits bruts

VALEUR K.F.

Blocs bruts (25-15-11-0)

PAYS

Total 16 673 (100)

Export

VALEUR K.F.

ITALIE

PORTUGAL

BELGIQUE LUX.

Divers

8 423

3 215

2 586

2 449

50

19

15

(14)

R.F. ALLEMAGNE

ITALIE

SUISSE

Divers

5 064

3 026

2 137

1 508

43

26

18

(13)

Total 1 1 735 (100)

2- Produits semi-ouvrés

Tranches

ITALIE

ESPAGNE

PORTUGAL

Divers

Total

de marbre et travertins

80 921

2 119

1 999

3 576

88 615

(25-1

91

2,3

2,2

(4)

00

R.F. ALLEMAGNE

BELGIQUE LUX.

ROYAUME UNI G.B.

Divers

Total

2

1

2

6

508

156

633

261

558

38

18

10

(34)

(100)

Tranches d'autres pierres calcaires d 5 2,5 (25-15-49-0)

53

37

9

(D

R.F. ALLEMAGNE

ITALIE

PORTUGAL

Divers

27

19

4

369

391

810

162

Total 51 732 (100)

BELGIQUE LUX.

R.F. ALLEMAGNE

SUISSE

Divers

1 000

783

215

33

Total 2 031

49

38

1 1

(2)

(100)

- 4 -

3- Produits ouvrés

Pavés^^ dalles et

R.F. ALLEMAGNE

ITALIE

INDE

Divers

bordures

54 062

15 431

871

1 546

(68-01-00-1)

75

21

1

(3)

BELGIQUE LUX.

SUISSE

IRAN

Divers

1 1

1

630

890

707

026

81

6

5

(8)

Total 71 910 (100) Total 14 253 (100)

Ouyrages_^aillés et sciés (68-02-11)

ITALIE 53 270 80

R.F. ALLEMAGNE 6 203 9

BELGIQUE 2 813 4

Divers 4 398 (7)

Total 66 684 (100)

ARABIE SAOUDITE

BELGIQUE LUX.

SUISSE

Divers

8 216

7 585

2 726

8 614

30

28

10

(32)

Total 21 141 (100)

en_marbre et_calcaire (68-02-31-1)

ITALIE

ESPAGNE

PORTUGAL

Divers

Total

260

19

18

5

304

720

072

629

947

368

86

6,2

6,1

(2)

BELGIQUE LUX.

ARABIE SAOUDITE

U.S.A.

Divers

3

2

2

15

610

920

853

785

(100) Total 25 168

14

12

1 1

(63)

(100)

- 5 -

MERCURIALES DES MARBRES ET PIERRES MARBRIERES

FRANCAIS ET ETRANGERS

MARBTiCS E T R A N G E R S

Mer: -.aie applicable

à caler du 15 oclobre 1978

R e g i m e .les prix : Produill importes

O n g l f . oç le aocumcnta l ion : In formaron syndicale

Précéoen le vane) ,on S^ppl n 1 S21 Cu 2-CÍ-7E

Blocs de marbres, Iravertlns

et pieifs marbrières étrangers

Conditions générales de venïe : L?s prix ci-¿c">couss enterdeM au m 3 pour blocs de 20ù ¿ ?43 t mrendu? gare trontiore dédouané!, horc Icxes.

MARBRES L e iïi3F

Blanc Clair . . . ii 759Blanc statuaire de Seravezza ou G2rr2re 2C ?94Blanc demi-statuaire 1*r choix Carrare ?0 rfj£Blanc öemi-statuaire 2* choix Carrare ICO'ÎSElanc breché Arabescato •• 1? C4BBlanc veiné . n 74gDieu belge . . . Tc 3C1B'eu fleuri 10 340Bleu turquin V 579Brèche violette oxtra 1" choix . . . 1E 792Brache violette 2' choix 13 eilFleur oe pécher l ' e"Jaune de Sienne brocatelle TB BTOJeune de Sienne uni 13 693Levante 17 014Noir lin 6 600Onyx nuageux 9 100Onyx rubei«! 11033Or\yx du Maroc E 679Paonauo Ivoire veiné 12 670

Paonaz.ro courent 11,035Piasiraccia K 707Donor ^'T choix ?7 EB5Poflor BUtri.' 16 350RTuoe de Flandre e 776Rcuge royal 6 653Rose Aurore 10 615Rose perlé € 171Rose de Norvège 13 ecoS:».Anne Beint 11 443Vert de Gênés 10 032Vert Ce mer 20 570Vert Tinos 11 5G3Vert de Suéde 17 050Vert d'Aoste (1) H 950Vert des Alpes 70 350Rouge Vérone 5 5S8Blanc P M 650

PIERRES MARBRIERES

Petit granit belge - Ecaussine 2 634Tróvcrtin romain C 9B5

TrancheE de marbres, travertins

et pierres marbrières élrangers

Conditions générales de venle : Les prl» ci-dessouss'cniendeni au mètre cerré pour tranches de 2 m à2 O m en 20 m m rendus sur sol scierie française,hors lexet.

MARDRES

Blanc clair»Blanc Kiaiuaire de Seravezza ou Corraro .Blanc demi-statuaire 1 t r choix Carrare . .Blanc oemi-siatuatre 2# choix Carrare .Blanc breché Arabesca'.o

Le m 2F

6771.342

574603726

Elenc veiné 6 MB ! o u belge 6J4Bleu fleuri 5c?Bleu turquin tí.B r e c h e vioie'le extra 1 " choix S 7 JB r e c h e violette 2 ' choix 8:'jFleur Oc- pêcher 61::J a u n e tit S ienne brocetelle 1 ' ; •Jajr.e de S ienne uni J" •Levanto "'•'SNcir lin <0>Onyx nuageux f POnyx rub?né 7^<Onyx du Maroc ' - ç

Paonaz7o ivoire veiné / 1 5Pgonazzo courant C93Pnrtraccia ^^1

Portor 1e' choix • "'"5Ponor eulre 1 033Rouge de Flandre ^ 3Rouge royal ^R - ^ ruice 6 «Rosé perlé •<n?Rosé de Norvège ?«S'e-Anne belne ' 'rj/>

Vcrî de Gènes C"2

Vert de mer 1144Vert Tinos "-'a

Vcn de Suède ! ' 1 C

Vert d'Aosie (1) *"3Vert des Alois ' 1 < 4

Rouge Oe Vérone " 0Blanc P ' M ?

PIERRES MARBRIERES

Petit grenlt belqe - Ecaut i ine ?D 1Travertin romain 47G

(1) Cette rubrique çxupt tcjs les marbres 0 Ac;!f . 0fqualité et C2ractén3'ioi.ics »nslogucs ti: Vert • Patricia •

LE MONITEUR/15 JANVIER 1979

- 6 -

M A T E R I A U X • Suppl. n* 1.553 • Vil

•3I.0CS DE MARBRES FRANÇAISP'n,lm« de> prix : Engageront de modération.

0 'gin« de U documemullon : Intorm. syndical«.

'il] d'application : 13 octobre 197).

Prieédtnta .arlalton :,Suppl. n* 1.921 du 2-5-78.

•rjndliloni ç.»nè>alee da vent» : Les prix cl-deseousentendant au mètr« cuba pour blocs d» 200 à

2*9 c m ».f w a g o n , ga/e depart, hors taxes, anfranca.

Le m lF

Bnljcet 3560«en« 2.468

tj'èche orientale 2.011ûrèche romaine 2.011Srocalelle iaune 3 918Srocatelle violette 5.100" ä m p s n mélangé. J.8S9cscalette alpna 3 619Faron vete vert ou Faron crème 4.077Incarnat '.raoin 2.466.aune 0» Bngnolles 3.322Jaune cocuillê ou Faron jaune 1.8B4Jaune coouiiié lortee 1859Jaune Imserul 2.980Jaune de Provence i Si2.anguedoc turqum 2.241wOUOinne* 1.943Lunel lie :• 2.198Lunel Notre-Dame 2 194

nel ruban* 2 601.aooléon grand mélange 3.808

Napoleon : çr4 2.960Rusané ver<Mole 2 562No>r f'ançx» 2.470\Oir aizeste 2 ii7•«Oír Si-Laurent 3 082Óranos v„r-is ou Faron veiné or 2.7:8«ose »hocé-n 2 597•cse rte Brignoles 3.353

J.ose vil 2 421rtouge ant que 3.478Rouae incJt.'nat Cévennol 3 478•'ruje Languedoc 3.730

'ïinte-Anne des Pyrénées alpha 2.561¿iinte-Anne des Pyrénées granité 1.760Sjin'-Jean i>un ou mille fleurs 2 364SiiM-Micnr »..las 1884îcr.-aneonn 3 229Vert a Estours 2.334

MANCHES DE MARBRES FRANÇAISDate d'jppiicilion : 15 octobre 1978

Précédent« .trillion : Supsl. n" 1 321 eu 2-5-79.

.ondltloni générales de Tente : Lis prix ci-dessousjenterdi' lu mèrre carré pour tranenes de 2a J.'9 n e- épaisseur ae 20 m m sur sol scierie.

L» m 2F

iJ'ic;: 1373 ' c ; -c ) : - M : a e 102Srec-ie '••->iri 1022rjC3iî- » . . n e 185"Vccaîne •is'itie 225

jmji.i melanss 150;scai#"e a:pr>a 160Faron v«<-í -<e1 ou Faron crème 114Incj-nat . . - : u m 102latrt Se 8'ignelles '¿9June cocu.né eu Faron ¡aune 75

j3»ne e s ; , lé loncé 76Jaune lir-cí'al 99Jaune Ce Provence 77.anguedsc turquin S5toupinnes 90Lu-el Ile-." 107Ljrel N e -e-Oarr.e 107.unel ruoar» 124«apc.éon grand mélange 179

Napoléon !'ar4 icoRuoané • ir",icl» 91Soir (raneas . 1J2^o»r d lies:? 1Q7Mî.r SMa- 'Çr - t 151Craig; ' .a -os ou Faron veiné or 94°os» Pscceen 123los» :e Brigncies lîi< S 1 ! v-r 87íouge ar-'_i,e 1553ou;e - - u n v . Cévennol U 9'cu;s La-^oueCoc 12"5?s. * :e -An-e iei Pyrénée» alpha 1195airt»-A"-e iej Pyrénées granité iC3Stint-Jéjr "eun ou mille Heur» 124:i •!•« :"( U n « K Oî«-Tî.-eo< p . . . 7 129V»n a Esicurs 114

produitsde carrièreMERCURIALE DES BLOCSDE PIERRE DE TAILLE(qualité construction)

Origin« de la documentation : Inf. syndicale.Date d'application : 15 octobre 1978Précédente variation : suppl n° 1.929 du 3-7-78.Condltlont générales de vent* : Las prit ci-dessouss'entendent départ sur sol carrière, au mètre cube,en blocs équarrls a dimensions courantes et assor-ties, hora taiei, en francs.

L» m4• Abrots 1.080

Ampllly I« Sec Jaune non colé• Ancy le Franc marbré 1.703

Anstrude roene blanche 760Anstrvide roche claire 880Ansirude roche jaune 1.250Artiges roche franche 680

• Arudy non cotéBelfont banc Iranc 237Belle Roche 308Billy banc royal 170Oonnillet clair 308Srauvilliers doux demi-lin noncotéBrauvilliers doux demi-fin choix non estéBrauvilliers doux fin M OBrauvilliers liais . 820Brauvilliers liais marbrier 960Brouzet granité non cciéBrcuzet fin 796

• Buxy 1.550CaberBn 145Caen franc banc 98Caen 128Camarsac, Daignac et Bourg < 77Cassis 289Castillon du Gard 150Chamessori roche 1118Chamesson 1/2 rocfie 1.017Chancelade 1/2 roche coquillère 237Chancelade roch»- 822

" Charentenay 359C?iarenligny 79Chassagne gris -. 1080

' Chassagne rose 1 4aoChassignellos roche 1.000

' Chassignelles Hail „ . . . . 1.030Château-Gaillard 308Château-Landon non cotíChaussy noncotéChauvigny roche 8Í0Chauvgny marbrier ...' 990

' Chômerai Heurl 9e5C l a m m roche 242Oamar t liais dit Cliquait 272Collicjis ' / _ 65Comblanchien clair 1.835

' Comblanchien el Corgololn ramage 1.420Comblanchien légèrement mouerreté 1.550Courville 1/2 roche 700Courville roche 848Espeil roche 350Estaiilades 3C0Etrochey jaune 1.100EtrccMey bleu 1.100Euville roche 980E'jville marbrier 1.230Fontaines 238Fontaines liais 445Fontvlellle banc royal et doux 120Frontenac 236Garchy 427Goulot 1400Grand Coren: 2.16aGrand Cirent clair 2375Hau:«vii:e 2.360Hauteville parlé 2.600Hydrequent clair se 6Hydrequent légèrement moucheté 766Jaur-.ont 324La Souloye banc royal 208La Bouloye banc Iranc 265Lacoste '. 190Ladoix 114La Rochebeaucourt 205Larrys roche blanche 807Larrys liais blanc 833Larrys sous-moucheté 1.192Larrys moucheté 1.277Larrys Mais moucheté 990La Turttie 349Lavoux lin construction 920Lavoux lin sculpture 1.115Lavoux a graina 1.100

Le m '' Lens ' noncoté

Le Pulay, St-Gengoux 1 400Lérouvlll» roche 820Lérouvllle banc gris M OLas Baux . 71

* Lompnès 2 370* Lompnes rubané 2.573

Magny roche 1.118Malvaux /19Massangis liais blanc non coléMassangis liais jaune nun coté

* Massanglj roche |aune 1 160' Massangis roche jaune choix 1)1..* Massangis marbrier 1.250

Ménerbes 130Méry banc royal 2C9Méry banc iranc 273Migné les Lourdines 308Miremont 430MomaMeu, Porcleu et autres lieux 767Nersac 253Noyant banc franc 763Noyant banc royal 20ÇPaussac 223Peuron roche franche -». Î3QPont du Gard 4¿a

* Poulllenay rose, beige, gris 1760* Prémeaux rose 2.110

Quilly banc franc 91)Quil'y 1/2 roche 12aBavières 8:5Richemont r.to

•Rocheret 1.33a" Rocheret uni 2 2S0•Rocherons 1835

Roche'ollet 230Rognes m

* Romanèche non colé* Roauemeillère 289* Si-Florent jjs

St-Leu b»nc royal IÇÔSl-Leu banc Iranc J41St-Martin Belle Roche V650

* Sl-Maximin 1/2 roche construction :65* St-Maximln 1/2 roche lin» iJo* St-Maximln roche construction 5'0•• St-Waximin roche fine 6S0* Sl-Maximin roche franche construction . . 820* Sl-Maximin roche franche fine 970" St-Maiimm liais 1325

Sl-Mème 271Sl-Méme choix 371Si-Pierre Aigle 1/2 roche Une 236Sl-Plerre Aigle roche Iranche :5SSt-Vaajt roche douce construction 775St-Vaast roche douce fin» 3¿5Sl-Vaast 1/2 roche Une 378Sl-Vaast 1/2 roche construction 335Si-Vivien 2£5

* Savonmères 1/2 fine 7Î0* Savonmères 1/2 fine choix 773

Sireuil 271Soupses non "otéTavel blanc, bleu - 354Terco construction A22Tercô sculpture *CATercé jaune 602Terce a grains 554Tervoux construction 422Tervoux sculpture S04Tíienon 214

* Tourris moucheté 690* Tourris clair légèrement moucheté 70S

Tulleau de Touraine ». non :cléVassens banc franc, banc royal ; s ;Vaurion liais jaune > non-.olí

* Vaurion roche jaune 1 i6o* Vaurion roche choix 1 250* Vsurion marbrier •.. 1250

Vaurois 820Verger non marbré >. 555Vernon gros lien v. non coléVernon banc franc ». noncotéVierjy ; -55Vilhonneur roche 930Viliionneur marbrier. Nais 1.190Vilieoois 1462Viiliers-Adam Í.31OGrès ferme d'Alsace 785Grès d'Alsace gros grains 1.050Gres dur de Champenay et de LaDarocho . 1.430

— Les pierres et qualités qui ne sont p u ' m e n -tionnées a cette mercuriale seront assimilées àcelles qui y figurent par la Fédération de la pierre.

— Les autres qualités non d é n o m m é e s de mar-brerie, monuments , etc., seront vendues avec laurécart habituel par rapport k la qualité construction

— Plus-values de longueurs (ces plus-values s'ap-pliduent aux pierres marquées d'un astérisque) (*).

Longuours de blocs comprises entre :— 1.53 m el 1.74 m . plus-value Ce S p. 100;— 1,7: m et 1.99 m : plus-value de 10 p. 100 ;— 2 m at 3 m : plus-value supplémentaire deS p. 1:0 per 25 c m d'augmentation de longueur.

LE MONITEUR/15 JANVIER 1979

VIII - MATERIAUX - Suppl. n' 1.ÔE3

- 7 -

MERCURIALE DES TRANCHESDE PIERRES CALCAIRES

Origin« d« 11 documentation : Inf. syndicale.

Dal« d'application : 15 octobre 1976

Précèdent« variation : suppl. n° 1.B29 du 3-7-78.

Condition! générales d« »tnt« : L M prix ci-dessoust'cmendent départ sur sol usine hora T.V.A.pour les tranches à deux paremen'.s bruts de sciagsen francs

Dénomination

• AbrotsAmplllv le Sec Jeune

' Ancy le Franc marbréAnstrude roche bleicheAnstrude roche claireAnslrude roche jauneArtiges roche tranche

' ArudyBrouzet granitéBrouzet fin

' BuxyChametson rocheChamesson 1/2 rocheChassegne gris

1 Chasssgne roseChassigr, elles rocheChasS'pielles liaisChauvigny roche , . . . .Chauvlnny marbrier

' ChorM.ac fleuriClan-,6-t rocheCisman hais dit Chqus'rt

1 Comblanchien clair' Corr.t lanchien et Corgololn ra-

m e o *1 ComDlenchlen légèrement

mouchetéCoLjrviMe rocheEtrochey jauneEtrochey bleu

'Euville roche '.'Euville marbrier

Fontar-ejFontaines liais

' Goulot' Grand Coren!' Grand Corent clair1 Hautevilie' Hauteville perlé' Hydrequent1 Hydrequent légèrement m o u -

cheté ,1 Ladoix

Larrys roche blancheLarrys liais blanc

' Larrys sous-moucheté' Larry* moucheté' Larrys liais moucheté1 Lens

Le Pu'py, St-GengouxLerou. ' e banc grisL o m p n é ;

1 L o m p n è s rubanéM a p n y rocheMassangis liais blancMassanpifi liais jaune

' M a s s a n t s roche jaune . . . .' Massangis roche Jaune choix' Massangis marbrier

Mer6u." rochePnu'on roche tranche

' PoU'Wonay rose, bcigo, pris1 Prcmoflux roso' Raviè'es

fioche-et'Bocheret uni' Rocherons' Romanèche1 Roaupmaillôre' St-Maximin roche franche

construction' St-Maximin roche franche fine' St-MaKimin liais

St-Pierre Aigle roche franche• St-Ouenlin roche franche

construction' St-Chennn roche franche fine

Tavei blanc, bleu1 Tourns moucheté• Tourrls clair légèrement mou-

chetéVau'ion Hais .jaune

' Vaunon roche Jaune' Vaurion roche choix' Vajrion marbrier

F84058.5

14-1.44 5 . 450.7«5.2i£2«6,6

non coté• " .584.5£2.7<9.279 0BSO6S.666.550.253.275,0

non colénon coté

106.3

9S9580«1.6SI.655.0M . O24.540.977.3

144.0144.0111.0111.0

60.2

60.33S.344,560.364,076 773.3

rxxi Coté82 071.0

1 K 4113 2

53.0non coténon coté

6S.680.760,7

non coté56.6Fc,0

H E t45 S

103.0148.0114.1

non coté2S.5

67.071 0

106.035,4

non coténon coté

2Í.765.9

66.7non coté

69.6B0.78C.7

Epaisseurminimale

en cmpou'

certainespierres

3 cm

4 cm4 cm

3 cm4 cm

Dénomination

VaurolsVernon banc francVernon gros lienVilhonneur rocheVilhonneur marbrier, liaisVillebois

r̂lx aum ' en

épalas. de2 cm

Epaisseurminimale

en cmpour

certaine»plerrei

— Les pierres et qualités qui ne sont pat men-tionnées a cetle mercuriale seront assimilées s. cellesqui y ligurenl par la Fédération de la pierre.

— Les autres qualités non d é n o m m é e s de marbre-rie, m o n u m e n t , etc. seront vendues avec leur écarihasituel par rapport à la qualité construction.

— Plus-values de longueurs (ces plus-values s'ap-pliquent aux pierres marquées d'un astérisque) (').

Plus-values de dimensions. Longueurs comprisesentre :

1,50 et 1,74 m : plus-value de 5 •/•.1,75 et 1,99 m : plus-value de 10 */i.2 m et 3 m : plus-value supplémentaire de 6 '/'• par2S c m d'augmentation de longueur.

3 cm

4 cm

4 cm

LE MONITEUR/15 JANVIER 1979

- 8 -

1.1.3. - Les granits, grès et laves

D'après les statistiques de l'UNICEM, on a produit en France, en 1977, sousforme de "blocs bruts équarris marchands", 96.500 m3 de granit. (245.000 tonnes),13.600 m3 de grès (35.000 tonnes) et 730 m3 de lave (2.000 tonnes).

La production de moellons bruts de granit et de grès, bien qu'en récessionconstante} reste encore importante, de l'ordre de 120.000 m3 en 1977 (175.000 tonnes]

Le marché de l'ensemble des produits est résumé dans le tableau suivant :

Marché - Ensemble des produits - Quantités -

>w Tonnes

Années N.

1968

1973

1976

1977

1978

Consommation apparente

Blocs bruts

273 863

318 065

343 712

378 519

(370 000)

Moellons

418 452

491 767

160 637

169 040

(172 000)

Solde Commerce extérieur*

P. semi-ouvrés

- 1 709

537

- 7 750

- 12 466

- 17 826

P. ouvrés

(- 5 628)

+ 2 533

+ 1 585

+ 3 513

+ 7 751

l importations nettes (= balance déficitaire) = (^par convention

exportations nettes (= balance positive) = Ç+ J

En ce qui concerne le commerce extérieur (tableau p. 10), on constated'après les tableaux ci-après, de fortes importations de blocs bruts étrangersnotamment d'Afrique du Sud (norites utilisées dans le funéraire essentiellement)et de Norvège ("labradorite" = syènite utilisée dans le funéraire et les revê-tements minces) .

- 9 -

Les exportations d'ouvrages polis sont en expansion continue ;les principaux clients se trouvent dans les pays du Nord de la C.E.E. La ba-lance commerciale de l'ensemble des produits en granit reste déficitaire.

La part des produits d'origine étrangère dans les produits finismis en oeuvre en France atteignait 40 % en 1978.

De même que pour les marbres, les prix des granites sont publiésdans des mercuriales (cf. p. 11, 12).

- 10 -

COMMERCE EXTERIEUR - GRANITE, GRES ET LAVE

Principales origines et destinations de produits

(Valeurs cumulées - période 1976 - 1978

Import

PAYS VALEUR K.F.

1 - Produits bruts

Blocs bruts (25-16-1 1-1)

NORVEGE

R. AFRIQUE SUD

FINLANDE

Divers

Total

96

91

26

(12

226

269

752

140

167)

328

42

40

1 1

(7)

(100)

Export

PAYS

Total

VALEUR K.F.

BELGIQUE LUX.

R.F. ALLEMAGNE

ITALIE

Divers

3 491

1 146

1 036

1 042

51

17

15

(17)

6 715 (100)

2 - Produits semi-ouvrés

Tranches (25-16-31)

ITALIE

R.F. ALLEMAGNE

BELGIQUE LUX.

Divers

8

1

1

951

546

955

723

68

12

7

13

BELGIQUE LUX.

R.F. ALLEMAGNE

SUISSE

Divers

3

1

427

092

779

626

58

18

13

1 1

Total 13 175 (100) Total 5 924 (100)

3 - Produits ouvrés

Ouvrages polis d

ITALIE

BELGIQUE LUX.

R.F. ALLEMAGNE

Divers

'un poids >

10 357

1 680

1 675

1 166

10 kg

70

1 1

1 1

8

(68-02-38-1)

BELGIQUE LUX.

R.F. ALLEMAGNE

SUISSE

Divers

51

20

5

1

163

928

093

565

65

27

6

2

Total 14 878 (100) Total 78 749 (100)

UNIKATHIRIUMÍÍHI,

"ííM O D E R A T I O N 01! G R A M 1Affilllf I l l n l o a l i l lnnalr ir, Inriuilii.i it ( a m / i n rr M : l f f | j , n Ji (,.,,'i,

P A R I S (inn N H I . ; 7l .h-0l-64

MERCURIALE DES BLOCS DE GRANIT FRANCAIS

Applicable à dater du 1er Décembre 1977

C e t t e m e r c u r i a l e c o n s t i t u e u n e m i s e à j o u r et r e m p l a c e lap r é c é d e n t e du 1 e r M a r s 1 9 6 3 .

L e s p r i x c i - d e s s o u s s ' e n t e n d e n t au m 3 p o u r b i e n s b r u t s def e n t e , d é p a r t s u r sol c a r r i è r e , h o r s t a x e s , en f r a n c s .

I l s s o n t a p p l i c a b l e s a u x b l o c s d ' u n e l o n g u e u r o u p l u s £gfileà 2 m è t r e s et d ' u n e l a r g e u r a u p l u s é g a l e à 1 m è t r e . P o u rl e s d i m e n s i o n s s u p é r i e u r e s , il est p r é v u d e s s u p p l é m e n t s d e10 à 30 % .

Bleu de Vire

Bleu da Louvigné

Feuille morte des Vosges

Gri a bleu des Vosges

Gris noir des Vosges

Lan heli n

Le Hinglé, bleu clair de la Pyrie

Rose de la clarté

Rouge corail des Vosges

Tarn ( Clairpetits (é 1 émen tsi Gris bleu moyen

( Bleu foncé

1 . 400

1 .000

1 .200

1 .500

1 . 800

1 . 800

1 .200

1 .730

1 . 700

610

1 . 160

1 . 305

Tarn ( Bleu clairGros (é1 ementa

Bleu foncé

850

1 .300

- 12 -

V! • V-TERIAUX - Sepp' n' 1.5E3

produits de carrièreHP'-K ces blocs de granits étrangers

ï.'e'C T.ale des prix applicables à dater du 15 octobre 1S78

C.i[. •( de II documentation : tnlormetion syndicale

f ;::<!i\t variation : Supp' n' 1.5?' Cu Î-J-7E

'.-s " ' ei-É*s5Dj» s'entenoent en franc; français su mélre cube, pour blocst-j:s de lente, d'une longueur au blus eçtle a Z mètres et ti une largeur au pluse = a'e a 1 n-.èire, rendus frontière Céeouanés, hors laxes.

Ft /sd T - ; ie

rta'ieIts' tliai e

Norvép* . . . .ND*vè~tNorve;tiJorvept . . . .Norvçce . . .K'O"vèO«Nc—eje

• » - . * • : «

àuèoe

Eut;?

Euei ï

Fir.itnde " . . . .

A ' ' O U «C J r . . ?

A ' - QueÍ.. Eud .

p / 1 • .

r 5 .

¿¿r'j^al" . . . '~.j;s t . . .*r.gDïl

Cenada . . . .Urugj-.

Dénomina'.ion de lasene de prix

3 ' 3 n r Glacial¿3 rizzoB;anc de Moniortano

fi:;', de Bevenov'er E m e r a u d eSyenite OiebercLttridir nacré bleuL£br£oor nacré venS;:ve- WhiteLïïirador UnneberjVct Atlaniique!>i;ir ce SuèdeNoir moucheté de Suède . .

^CL'oe Impérial'-yj\i Va-ja=-.çe Eohusnouoe Wanevyckven' nouveau•ou je Balmoral

G-iï noirCAingue du Sud

Uz ríí'i.ouf du Sud

•".r, UotiubaTIIuCê • . •

Gfii MouchicueLibrboonie verteLBbrtdome noire

ficir cu CenadaNO\T Rosaría

Dénominüion courame

Blanc GlsciilSarizzo . . . .Blanc de MontorfanoBeolaPose de Baveno.......^.._.....Vert EmeraudeSyénne OlebergLabrador bleuLabrador venSilver White TolpaBleu Emeraude Vasserven AtlaniiqueNoir lin AKF 1 - Noir CAK . .Noir moucheté Blauberg

Noir H - Noir 25

Rouge Impérial — .Rouge VengeRouoe BohusRouge WenevyckVen nouveauRouge Balmoral •

Noir Royal Jasberç ouBon eccorC

Norr ImbéNSl ou MerlinNoir Bellest ou Belrock . .

Ven BouteilleNoir des Andes, du Pacifi-

que. NDir du Brésil

Gris MouchioueLabradorite veneLabradorite noire ou

Noir n* 15

Noir du CanadaNoir R

Prixle m 5

F

3 44;2 0123.2212.6753.Î36

*" 6.22?3 103S 791S.O955.6466 4525 746

^2.518

eses5 5Í54.6'.24 S334.312t 6?<6 6S2

5.350

7.725£.254

4.C90

1 9052 6164,013

5.767

6 5914.911

Prix des tranches de granits étrangers

Mercuriale des prix applicables a dater du 15 octobre 1976

Orlolne de II documentation : Information syndicale.

Prtcédenie variation : Suppl n" 1.S21 du 2-5-78-

Les prix ci-dessous » ' e m e n d e n ! en francs trancáis, eu metre cirré, pour trancheit 2 parements de sciage en 20 m m , hors taxes, rendus Paris.

Payst)'orig:ne

Allemagne-ItalieItalieItalieItalie . „ . „ .NorvèpeNorvège . .Norvège . . .Norvèoe . .Norvège . . .Norvège . . .Norvège . . ,Suède '.77.".

Suède

SuèdeSuèdeSuèdeSuèdeSuèdeFinlande . . .Finlande^..,ïfnaue

du Sud .Afrique

du Sud .BrésilBrésil

Suisse .Pcnuga!Russie .Angola

CanadaUruguayUruguay

Dénominationde la séné de prix

Blanc GlacialSanrzoBlanc de MontorfenoBéolaRose de Baveno , , v u

Ven "EmeraudeSyenite OlebcrgLabrador nacré bleuLabrador necré ven .Silver WhileLabrador Unneberg . .Veri AtlanliQueNoir de Suède . . . . . . .

Noir moucheté de Suède

Rouge ImpérialRouge Vangs •Rouge BohusP.ouge Wanevyck . ,Ven nouveauRouge BtlmoralRouge Marina"ris noir

d'AUigue du S u dNoir

d'AfriQue du S u dV e n UbatubaTijuct

.nelss crisGris Mourruque .Labradorita v c n ¿Labradprlle noire

Noir du C a n a d a . .Labradorita veneNoir Rosana

Dénomination courante

Rinne GlacialSarizzoBlanc de Mritorfano

Flose de. BavenoVen EmeraudeSyénile OlebergLabrador bleuLabrador vertSilver White TolpaBleu E m e r a u d e Visser . . .Vert Atlantique ,Noir lin de S u è d e A K F 1

Noir C A KNoir moucheté Bleubern

Noir H - Noir 25R o u g e ImpérialR o u g e VcnoaR o u o e BohusR o u g e W a n e v y c kV o n nouveauR o u g e BalmoralR o u g e MarinaNsir Royal Jaibero

ou B o n AccordNoir ImDérial ou Merlin

Noir Belfast ou Bel rock .V e n bouiellleNoir des A n d e s , du Paclli

o u e . Noir du Brésilalanca

Mouihique .Labradoritc verleLabradorite noir*

Noir n« 15Noir ou Canada . .Labredorite verteNoir R

Putle m»

2PV2113c:

".3"fi'47C2f.433

4:73533ÍE360499407435

467

47(i406

317?<7333321

4SS«443:1

Le Moniteur/15 janvier 1979

- 13 -

1.2. - Chiffres d'affaires et répartition

CHIFFRES D'AFFAIRES EN KF COURANTS

(d'après les statistiques de l'UNICEM)

1. Pierre calcaire de construction

indice (100 en 1970)(francs constants)

% des pierres dimensionnelles

2. Marbre et pierre marbrière

indice (100 en 1970)(francs constants)

% des pierres dimensionnelles

3.1. Granit + pavés et bordures

indice (100 en 1970)(francs constants)

% des pierres dimensionnelles

3.2. Grès de construction

indice (100 en 1970)(francs constants)

% des pierres dimensionnelles

3.3. Lave

indice (100 en 1970)(francs constants)

% des pierres dimensionnelles

TOTAL

indice 100 en 1970) (francs constants)

1968

151 509

90

25,8

223 847

108

38,2

(195 297)

(78)

33,3

8 449

87

6 240

119

1,0

535 342

91

1973

202 604

90

21,1

300 123

109

31,3

430 992

127

45,0

18 186

140

1,8

5 750

83

0,6

957 655

111

1976

(1)

(1)

699 779

148

26 653

147

6 963

71

(1 300 000)

108

1977

(1)

(1)

795 270

155

32 245

162

8 644

81

(1 500 000)

114

(1) depuis 1974, les réponses aux enquêtes de l'UNICEM ne sont pas suffisantes pourétablir les statistiques des pierres calcaires, marbres et pierres marbrières.

- 14 -

1.3. - Structure professionnelle

En 1979, la plupart des producteurs et transformateurs de pierres, marbreset granits sont regroupés dans le syndicat professionnel de l'UNICEM (UnionNationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction, 3 rue AlfredRoll, Paris 17°).

L'activité essentielle de ces entreprises permet de distinguer deux groupesdistincts : les entreprises granitières, travaillant essentiellement le granitet les roches similaires, les entreprises marbrières travaillant essentiellementles roches calcaires et le marbre (et accessoirement le granit).

Les deux groupes ont une allure différente quant à la composition et à l'ac-tivité : les petites entreprises sont dominantes dans le domaine granitier, alorsque l'activité du marbre et de la pierre marbrière est concentrée en trois grandsgroupes industriels.

Les granitiers limitent leur domaine à la production et à la vente de produitsbruts et ouvrés, alors que les entreprises de marbre et de pierre marbrièreexercent leur activité sur l'ensemble du calcaire : de la production à la pose desmatériaux marbriers dans le bâtiment qui reste le débouché essentiel de ces produits.

LES GRANITIERS

L'UNICEM a recensé en France 538 entreprises ou sections d'entreprise gra-nitières en 1976 et 555 en 1977.

On compte trois régions granitières en France : la Bretagne (extraction ettransformation, 37 % du chiffre d'affaires ; le Tarn (extraction et transformation,27 % du chiffre d'affaires) ; les Vosges (transformation, 10 % du chiffre d'affaires).

Ces trois régions regroupent les trois quarts de l'activité granitière deFrance. On y dénombrait en 1976 au total 416 entreprises dont seulement cinq(toutes en Bretagne) ont un chiffre d'affaires de l'ordre, ou supérieur à 10millions de francs, ce sont :

- la Société PELE-GRANIT, 35440 MONTREUIL-SUR-ILE, avec un chiffre d'affairesde 47 millions en 1977 -

- HIGNARD Jules et Fils, à LANHELIN, 35750 SAINT-PIERRE-DE-PLESGUEN, avec unchiffre d'affaires de 10 à 15 millions de francs par an -

- RIOCHE et Fils, les GRANITS de BRETAGNE, NOTRE-DAME-DU-ROCHER, BOBITAL,22100 DINAN, avec un chiffre d'affaires de 12 millions de francs en 1977 -

- OUEST-AVENIR, Société Coopérative Granitière, La Gare, 35420 LOUVIGNE-DU-DESERT, avec un chiffre d'affaires de 9,4 millions de francs en 1977 -

- Les Granits PLEVEN-GICQUEL, Malakoff, 22800 PLAINTEL, avec un chiffred'affaires de 20 à 30 millions de francs par an -

Le reste du chiffre d'affaires du granit en France, soit 86 à 88 % du totalest réalisé par des petits industriels ou des artisans. Sur les 416 entreprises,213 comptent moins de dix salariés.

- 15 -

LES ENTREPRISES DE MARBRES ET PIERRES MARBRIERES

Parmi les entreprises marbrières, on n'en compte que cinq ayant un chiffred'affaires supérieur ou égal à 10 millions de francs dans leur activité de pierredimensionnelle, et ces entreprises sont réunies en trois grands groupes indus-triels :

- Le groupe ROCAMAT (240 millions de chiffre d'affaires par an) avec :ROCAMAT S.A., 178 rue de Courcelles, Paris 17° et sa filiale (en location gérance) :S.A. DERVILLE-FEVRE.

- Le groupe GUINET (60 à 65 millions de chiffre d'affaires par an) avec :les Etablissements GUINET et C°, S.A., 11 quai Général Sarrail, 69454 Lyon 3et leur filiale Société des Carrières Françaises de Marbre.

- La Société des Carrières du Boulonnais, Ferques 62250 Marquise a plusieursactivités dans le domaine des carrières, granulats notamment ; l'industrie mar-brière concerne 20 % de son activité et 10 millions de francs de chiffre d'affairesseraient réalisés annuellement avec le marbre.

Ainsi, plus de la moitié de l'activité du marbre et de la pierre marbrièreest concentrée dans deux grands groupes industriels qui ont leurs carrièreset ateliers répandus sur tout le territoire national.

- 16 -

2 - GEOLOGIE

Le groupe des roches utilisées comme pierres dimensionnelles comprend descatégories très variées : roches eruptives, calcaires, marbres, grès, schistesardoisiers, . • . On doit y distinguer deux catégories essentielles : les rochescarbonatées (marbres, calcaires plus ou moins marbriers, onyx et travertins) etles roches silicatées("granits et roches similaires" des statistiques économiques) ,cette dernière catégorie regroupant diverses roches, la plupart d'origine endogène(formées au moins pour partie dans les profondeurs de l'écorce terrestre).Il faut en outre mettre à part une catégorie de roches, comptée avec les marbresdans les statistiques commerciales mais devant être classée pétrographiquementdans les roches silicatées d'origine eruptive : il s'agit des "ophicalces" :ce sont des brèches serpentineuses à veines de calcite et d'asbeste (amiante).

Les roches carbonatées sont les plus faciles à travailler mais elles sontrelativement sensibles aux agressions physiques et chimiques du milieu extérieur ;la conservation des faces polies est aléatoire dans certaines conditions :les principales agressions d'ordre chimique sont le fait des attaques par les em-bruns salés,par l'eau de mer, par les divers oxydes et acides émis dans les fuméesindustrielles, qui réagissent sur les calcaires et les pyrites.

Les roches silicatées en raison des valeurs élevées de leurs caractéristiquesphysiques (dureté, résistance à l'écrasement, densité) et de leur relative inertiechimique liée à leur constitution minéralogique sont plus difficilement altérables,ce qui les prédisposent aux emplois extérieurs : dallages de rues, revêtementsmuraux, monuments ; les faces polies notamment sont beaucoup plus durables dansces emplois.

La coloration des roches est essentiellement fonction de la teneur en silicatesferro-magnésiens fréquemment de couleur verte ou noire. Dans la gamme des rochessilicatées, les pôles basiques, riches de ces minéraux donnent des teintes foncéeset plus vivement colorées, les pôles acides étant constitués de roches de teintesplus claires.

Actuellement, en roche ornementale, il existe une demande préférentielle pourdes roches fortement colorées et sombres ; les gisements massifs de ces matériauxsont particulièrement rares en France.

On trouve des données relatives aux gisements et aux qualités intrinsèquesdes roches utilisables comme pierres dimensionnelles dans le chapitre :spécifications et critères de sélection.

- 17 -

3 - SECTEURS D'UTILISATION

Le marché des pierres ornementales est fonction de leur utilisation pourlaquelle on distingue trois secteurs principaux d'importance économique trèsvariable :

Le bâtiment secteur recouvrant des produits très divers : moellons, pierresd'appareil, marches d'escalier, cheminées, tranches sciées et polies pour ladécoration et le revêtement des façades, carrelage et dallages extérieurs.

La voirie : pavés, bordures de trottoir, dallages de rue.

Les monuments : surtout monuments funéraires.

3.1. - Les pierres calcaires sont utilisées essentiellement pour le bâtiment :moellons et ouvrages taillés et sculptés.

3.2. - Les marbres et pierres marbrières trouvent également leurs débouchésdans le bâtiment, mais plus spécialement dans les ouvrages polis (l'aptitude aupolissage définissant la pierre marbrière) : tranches minces pour revêtementsintérieurs et extérieurs, dallages, carrelages.

Les statistiques actuellement ne permettent pas de connaitre la répartition dudétail de ces produits.

3.3. - L'activité granitière semble pouvoir être mieux cernée grâce aux statis-tiques de l'UNICEM.

En 1977, sur un chiffre d'affaires global de 795 millions de francs, 745 millionsont pu être identifiés d'après les détails indiqués sur les productions et livraisonset se répartissent ainsi :

- 18 % concernaient les produits bruts intermédiaires livrés (blocs bruts ettranches sciées vendues sous cette forme)

- 10 % concernaient le bâtiment sensu stricto (produits ouvrés, moellons)

- 1,3 % concernaient les cheminées

- 6 % concernaient les revêtements minces (décoration, protection) et des

dallages

- 3 % concernaient la voirie

- 65 % concernaient le funéraire

- 18 -

Si l'on compare avec les chiffres de 1973, on constate, avec une augmentationdu chiffre d'affaires global, en francs constants, de 32 % :

- une récession de produits pour le bâtiment qui passent de 12,4 % à 10 % dutotal

- une récession des produits pour la voirie qui passent de 6% à 3 % du total

- une progression des produits pour l'art funéraire qui passent de 61,4 à65 % du total

- une expansion des revêtements minces et dallages qui passent de 3,5 à 6 %du total du chiffre d'affaires des produits en granit

- un essor de la vente des cheminées en granit qui passe de 0,8 à 1,3 %du total.

Les produits pour la voirie subissent une véritable crise, les débouchés seraréfiant de plus en plus pour ce qui concerne les pavés et les bordures de trot-toirs. Cependant, les dallages connaissent une certaine expansion avec le dévelop-pement des voies piétonnières dans de nombreuses villes.

- 19 -

4 - SPECIFICATIONS ET CRITERES DE SELECTION

4.1. - Spécifications

4.1.1. - Caractéristiques principales des roches utilisées commepierres dimensionnelies

Les roches ornementales peuvent se définir par leurs caractéristiques esthé-tiques et mécaniques.

Les caractéristiques esthétiques sont subjectives et soumises aux fluctuationsde la mode difficiles à définir.

Les caractéristiques mécaniques, importantes pour la tenue des élémentsdevant être mis en place, sont des caractéristiques de gisement qui conditionnentles dimensions du bloc unitaire et des caractéristiques intrinsèques de la roche(caractères d'identification) : résistance à la compression et densité, porosité,vitesse du son, dureté superficielle.

Les roches eruptives ont une densité variant entre 2,3 (certains granits) et3,2 (roches basiques).

Les granits utilisés en France ont une densité médiane de 2,6, leur résistanceà la compression varie de 420 à 2 900 kg/cm2 avec une médiane à 1 200 kg/cm2, laporosité varie de 0,04 % à 1,8 % ; la vitesse du son y est de 4 000 à 4 700 m/se-conde.

Pour les marbres vrais et les breches marbrières, la densité va de 2,60 à2,80, la résistance à la compression varie entre 640 et 1 600 kg/cm2 avec unemédiane de 1 000 kg/cm2.

Les roches considérées comme pierres marbrières ont le plus souvent une densitéde 2,6, leur résistance ä la compression varie de 1 000 à 2 600 kg/cm2, la porositése situe entre 0,2 et 1,9 %, la vitesse du son y-varie de 4 600 à 6 930 m/seconde.

La dureté superficielle est mesurée par un mode opératoire particulier dontle résultat est une "largeur de rayure" (réalisée par une pointe d'acier fixée surun chariot tracté et chargé avec une masse de 3 kg). Pour les roches calcairescette largeur peut atteindre de 0,5 mm (pierre froide) à 2,5 mm (pierre trèstendre) (pour les pierres non recouvertes de calcin).

4.1.2. - Spécifications industrielles - Normalisation

Pour l'ensemble des pierres dimensionnelles, comme il est rappelé dans lescommentaires de la norme NF B 10 001 concernant les pierres calcaires, "la normeNF B 10 001 ne définit pas à proprement parler, des produits industriels normauxselon le sens que prennent ces mots lorsqu'il s'agit de produit fabriqués. Lespierres calcaires sont en effet des produits naturels dont les caractéristiquesphysiques et mécaniques doivent être admises telles qu'elles sont et parmi les-quelles il est seulement possible de choisir". Cette remarque peut s'appliquerégalement aux marbres et aux granits pour lesquels les normes de spécificationsont encore à l'étude.

La norme NF B 10 001 donne une échelle théorique des duretés types des roches

calcaires sur laquelle sont reportés les principales pierres utilisées en France

(p. 20).

- 20 -

PIERRES CALCAIRES

COURBE DE DURETÉ MOYENNE

ÉCHELLE THÉORIQUE DES DURETÉS-TYPES

20OO

zo

ou

o

OC

Q

OU

— Les segments de droites correspondant à chaque pierreindiquent par leurs extrémités les limites supérieureset inférieures des caractéristiques suivantes :

— Mass« volumique en kg/ m 3 ;— Contrainte de rupture par compression en

bar (pour 37 pierres calcaires courantes)— La courbe de dureté moyenne — traie fort — corres-

pond à la formule :

R étant la contrainte de rupture par compression enbarD étant la densité de la pierre *

— Les courbes délimitant les zones correspondant auxdifférentes duretés-types correspondent à la formule :

K = R (D-l)dans laquelle les paramètres K sont échelonnés en pre-nant pour base la série des nombres normaux " R 40"

* Pour plui de commodité de lecture, les a bei » a du graphiqueone etc noté«) en m o n t volumlque et m

2 00O

15OO

i ooo

soo

MASSE VOLUMIQUE . kq m' 2•nCO

5óo

- 21 -

4.1.2.1. - Caractéristiques géométriques

Les normes sont encore à l'étude : Trois projets ont été étudiés en 1978 et1979 : B 10 401 pour les pierres calcaires, B 10 402 pour les roches marbrièreset B 10 403 pour les granits.

La définition des dimensions de blocs bruts n'y apporte pas de précision :

Les blocs équarris "ont des tailles" suivant les 'dimensions naturelles" ou"suivant les possibilités d'extraction".

Les projets actuels de norme prévoient une standardisation des épaisseurs :

- pour les revêtements épais verticaux (pierres calcaires) : 8 cm - 10 cm -12 cm et 15 cm

- pour les revêtements minces verticaux :

en intérieur 2,0 cm - 3 cm - 4 cmen extérieur 2,3 cm - 3 cm - 4 cm

_ pour les dalles pour revêtement de sol : 1,5 cm - 2 cm - 3 cm.

La plupart des autres dimensions seront prises en fonction du calepin d'ap-pareillage (il s'agit de l'étude du projet de détail du bâtiment ; le calepin estle dessin représentant le travail à exécuter en pierre de taille et sur lequelles dimensions de chaque pierre sont indiquées).

Les techniques de mesures dimensionnelles sont également définies dans cesprojets de normes.

Le projet de normes dimensionnelles pour les grès (B 10 404) n'est pas encoreë t ab 1 i.

Dimensions pratiques du bloc brut equarris/marchand

II n'existe pas actuellement de norme NF pour ce type de produits.

Pour les granits : les mercuriales font référence à une longueur inférieureou égale à 2 mètres et une largeur inférieure ou égale à 1 mètre (pour les dimen-sions supérieures, il est prévu un supplément de prix de 10 à 30 % ) . La dimensionmaximale utilisée en pratique est de 2,7 m. Les dimensions minimales sont 1,4 mpour la longueur et 0,6 m pour la largeur ; pour les matériaux de grande valeur(noir de Suède) ces dimensions peuvent descendre à une longueur de 0,7 m et unelargeur de 0,5 m.

Pour les marbres : la grande dimension est prévue de 2 à 2,5 m par les mer-curiales .

Pour les pierres calcaires : la grande dimension courante de blocs marchandsest de 1,5 m avec des plus values prévues de 1,5 m à 3 m.

mal i sees

- 22 -

4.1.2.2. - Autres caractéristiques physiques et mécaniques nor-

Pour les pierres calcaires il existe une gamme de normes importantes :(identification et techniques de mesures définies)

B 10 001 - pierres calaires - spécifications (caractéristiques et essais

correspondants)

10 101 " " - vocabulaire

301 " " - identification (3 caractéristiques physiques)

502 " " - mesure de l'absorption d'eau par capillarité

503 " " - mesure de la porosité et de la masse volumique

504 " " - mesure du coefficient d'absorption d'eau

505 " " - mesure de la vitesse de propagation du son

506 " " - mesure de la dureté superficielle (largeur de la

rayure)

507 " " - mesure de la dureté Vickers

508 " " - essai d'usure au disque métallique

509 " " - essai de compression

510 " " - essai de flexion

511 " " - mesure du module d'élasticité dynamique

512 " " - mesure de la teneur en eau critique

513 " " - essai de gélivité

(les mesures les plus couramment effectuées sont soulignées)

Pour les marbres et pierres marbrières deux normes seulement sont homologuées :

B 10 102 - roches marbrières- vocabulaire

10 202 - " " - clauses et conditions générales pour les transactions)

II n'existe pas d'autres norme homologuée, il n'en existe notammentaucune pour le granit.

Nous donnons ci-après les normes ASTM (American Society for testing andmaterials) définissant les principales caractéristiques physiques des matériauxde construction.(cf. p. 23).

Normes ASTM (American Society for Testing and Materials)

définissant les principales caractéristiques physiques des matériaux de construction

Matériau

Marbre (usage extérieur) (C 503 - 67)

Pierre calcaire (C 568 - 67) tendre (

ferme

dure (fr

Calcique

dolomitique

travertin

serpentine

demi-ferme)

oide)

Granite pour construction (C 615 - 68)

Grès pour construction (C 616 - 68)

grès (SiO2 ^ 60 %)

grès-quartzite (SiO 5 90 %)

quartzite (SiO2 5 95 %)

Densité

(C 97 - 47)

l 2,6

* 2,8

* 2,3

i 2,7

1,76 à 2,16

2,16 à 2,56

> 2,56

* 2,56

Coefficient d'absorption%

(C 97 - 47)

* 0,75

S 12

$ 7,5

£ 3

$ 0,4

S 20

S 3

S 1

Résistance à la compressiontraduite en kg/cm2

(C 170 - 50)

> 1 335

> 126,5

> 281

> 562

> 1 335

> 140 (1)

> 703 (1)

> 1 406 (1)

Module de rupturetraduit en kg/cm2

(C 99 - 52)

> 70

> 28

> 35

> 70

> 105

> 21

> 70

> 140

Les références entre parenthèses correspondent aux références de normes ASTM définissant' le matériau ou le mode opératoire

(1) suivant la direction de moindre résistance

- 24 -

Le module de rupture est calculé suivant la formuleR = 3 Wl/2 bd2 avec le dispositif suivant :

L'écartement normal des couteaux porteurs est de 177,8 nm.Les échantillons testés ont les dimensions courantes 203,2 x 101,5 x 57,2 mm.

Des séries de 3 mesures sont faites de façon à appliquer la charge de ruptureparallèlement et perpendiculairement à la fracturation sur des échantillons secs(à l'étuve à 105°C) et sur des échantillons saturés (immergés à 48 h clans l'eau)

(norme C 99-52).En dehors des normes ASTM citées dans le tableau précédent et qui déterminent

des valeurs assimilables ä des essais pratiqués couramment ailleurs, il existe unenorme correspondant à une utilisation fréquente et faisant appel aux qualités phy-siques de la roche : la norme C 241-51 qui définit la résistance à l'usure d'untrafic piétonnier (dallages, marches d'escalier).. Elle décrit un appareillage etun mode opératoire particulier. Les résultats font intervenir la densité et la pertede poids d'un échantillon spécialement préparé et soumis à l'essai. Une valeur li-mite est donnée concernant les résultats de cet essai pour les marbres, et lespierres calcaires.

Emplois

Résistance à l'écrasement(en kg/cm )

Capillarité

Porosité

Usure (empreinte)

Nombre de cycles degel supportable

Elévation

< 47 %

Rejaillissement,bandeau corniche

< 15

> 48

Socle,Soubassement

> 300

< 5

> 96

Dallage(intérieur)

£ 500

< 2

< 37 mm

Dallage sous grandecirculation(et extérieur)

2 800

< 32 mm

> 240

Propriétés requises pour les pierres de construction

d'après M. MAMILLAN, 1976

en

I

- 26 -

4.2. - Critères de sélection et d'exploitabilité des gisements

Les matériaux classés dans la catégorie des granits et roches similairespeuvent se présenter soit sous forme massive (granits vrais, certains gabbros)soit sous forme filonnienne (dolérite).

Les marbres se présentent en couches sédimentaires le plus souvent en zonesmontagneuses dans des massifs anciens métamorphises et, du fait de leur passé tec-tonique, leur fracturation y est toujours importante.

L'exploitabilité est déterminée par une combinaison de facteurs dimensionnels,tectoniques et pétrographiques.

4.2.1. - Facteurs liés au gisement

4.2.1.1. - Réserves exploitables

L'extension proprement dite est rarement un facteur limitant pour des gisementsde roches massives. Pour les gisements filonniens une épaisseur minimale du filonest requise ; selon les descriptions relevées dans la revue "le Mausolée", pourles gisements doléritiques suédois, fournissant un matériau de grande valeur mar-chande, l'épaisseur minimale constatée serait d'une vingtaine de mètres.

Les épaisseurs de couches de marbre et de pierre marbrière doivent être deplusieurs dizaines de mètres pour offrir un gisement intéressant ; cependant onpeut exploiter à Comblanchien (Côte-d'Or) des gisements ayant une épaisseur de6 mètres seulement.

4.2.1.2. - Rendements des exploitations

Les rendements énoncés par les exploitants concernent le volume de matériaumarchand extrait, rapporté au volume total de vide créé, incluant déchets etdécouverte confondus.

- Dans les gisements de granit en boules, comme le Sidobre, les exploitantsannoncent 5 % de matériau utilisable par rapport au volume extrait.

En roche massive saine, ces rendements vont de 10 à 50 % (ce dernier cas étantconsidéré comme exceptionnel).

Etant donné les exigences requises pour les monuments funéraires (absence dedéfauts, homogénéité des teintes), 40 % seulement du matériau transporté en usineserait commercialisable sous cette forme.

- Dans le domaine des marbres, les exploitants déclarent un rendement de3 à 30 % par rapport au volume extrait. Ce rendement peut varier de 50 % d'uneannée à l'autre sur le même gisement.

- Dans des gisements de pierre de taille tendre (pouvant être extraite parsciage), une fois la découverte enlevée, ce rendement pourrait atteindre 80 % duvolume extrait.

- 27 -

En règle générale on considère qu'il est indispensable d'obtenir dans lescarrières de granits, comme dans les carrières de marbre, un rendement de blocsmarchands de 50 % dans le matériau utile (après enlevage de la découverte quin'entre pas ici en compte).

Le découvert

On considère en règle générale que le taux maximum admissible du rapportdécouvert/matériaux exploitable est de 1/1.

Pour des granits ou roches similaires de bonne valeur marchande, ce découvertpeut atteindre 10 à 15 mètres.

Pour les roches calcaires et les marbres ce découvert peut atteindre 20 mètres.

Les exploitations de pierre de taille se font souvent en souterrain sous unrecouvrement de plusieurs mètres de roches fracturées et altérées impropres à laconfection de moellons.

Il peut exister des cas, comme en Sa3ne-et-Loire où une épaisseur relativementfaible (10 à 12 m) de pierre marbrière peut être extraite sous un recouvrementplus important (15 à 20 m), ce recouvrement étant lui-même utilisé comme granulat.

L'alération

Le plus souvent, l'altération, en surface et le long des grandes fracturesou filons intrusifs, est une des causes de dépréciation des qualités mécaniqueset esthétiques du matériau, et augmente de ce fait la proportion de "stériles"d'un gisement.

Il est un cas où cette altération donne une valeur au matériau : quand desgranits, gris sombre en profondeur subissent un jaunissement ou brunissement surune dizaine de mètres près de la surface ; ce phénomène est dû à l'oxydationde l'élément ferreux des biotites et des pyrites ; les produits d'oxydation serépandent autour du cristal origine et dans les fissures. La couleur jaunâtre quien résulte est recherchée pour les matériaux destinés à la construction deshabitations, donnant un ton plus "chaud" aux façades, le gris sombre étant considérécomme un ton "froid".

4 .2 .1 .3 . - Critères tectoniques : la fracturation

Dans l'emploi comme roche ornementale, la fracturation joue un rôle important,car c'est elle qui limite les dimensions des blocs utilisables dans un domaineoù il importe de disposer des surfaces intactes de grandes dimensions. Inversement,une fracturation bien calibrée favorise l'extraction des blocs rocheux. Il y auraune densité de fracturation optimale, variable suivant l'utilisation envisagée :décimétrique pour des moellons, métrique ou plurimétrique pour des monuments.

- 28 -

Le relevé de la fracturation est fondamental pour 1'appéciation d'un gisement ;les dimensions et la forme du bloc unitaire déterminent sa qualité : la densitéde fracturation selon les trois dimensions détermine un volume utilisable, l'orien-tation mutuelle des différentes familles de fractions détermine une forme : unréseau orthogonal est le plus favorable et le plus apprécié.

La densité et l'orientation de la fracturation doivent être telles que laprobabilité de rendement en blocs marchands recherchés ne doit pas être inférieureà 30 à 40 % du volume extrait dans le niveau productif.

4.2.2. - Facteurs liés au matériau - Critères pétrographiques

En France, l'homogénéité de teinte du matériau est très recherchée, notammentpour les granits : les enclaves, taches et concentrations de minéraux ferro-raa-gnésiens sombres, appelées "crapauds" sont considérées comme un défaut. Il en estde même pour les intrusions pétrographiques hétérogènes (aplite, pegmatite, micro-granite, quartz) appelées "flammes".

Pour ce qui concerne les marbres, les variations de teintes et les tacheséventuelles ne sont pas considérées comme un défaut (quoiqu'on ait vu un clientse plaindre de ce qu'une section d'ammonite apparaissait sur un monument !) ; ceséléments sont appréciés pour leur effet décoratif : c'est ainsi que les brèchesmarmorisées "sont très utilisées. Pour les marbres, ce sont souvent des élémentsen traces, sous forme de quelques ppm, qui leur font prendre diverses teintes.

Méthodologie de prospection des granits (d'après Ch. Castaing et D. Rabu, 1979)

CCI" 1 - ' 'T

ntijii.- i..

ô*l l p c . r u

étuoo a'1 "Cr . l i o

f o u l 1 Ifi'j

r « 11 o r¿¡

* or a^us

p r c s (.< o c t,

furores

-' t u ' Jn rin

' ' • T i L F O t l-'J'l » U ( .no ix D ' U N S I T E ?

phOtOO

lorrain

Irpact sur

nr rnnn t

a la

caniuua

:iürcutanis

[",': S l s ~ - l n u

c a í o t t é i

i ür LA L«IJ

3 ' r n n l s d o

e

^ 11^1 nj11 on d p s zones o d G ^ s l t 6 d e f rac tura t lon rnaxlmale

''.Is 1 lnitat Ion rj "oíros of r leuifl-iles ou sutiof f l e u r a n t c s

•i-* 1 í r̂ -1 tat 1 o n o'fll ies tnpnp r anti 1 n JOTinnt f o v o r a ü l e s

" a l / i y s y s t f~*j 11 c.»e d e : D U S I B S af f lnurerr^nts ot car r ln res

unz 5l p o s s i b l e calcul iing p o r a ^ t r e s s t r u c t u r a u x et d e s

Indiens d e d é t é r i o r a t i o n

('l lrlndtlon o u conf 1 nv i t Ion d e s i tes côologlauei^ent

fa ^oraDles

ét jJB de la f r a c t u r a t i o n d o s u r f a c e et est linat Ion d u

rendoT.ont d u s i te

r e ' ^ G r c n e d e R r a n l t e À d e u » n i c ; s oxyda en J a u n e - b e l g e - r c u x

est lTot lcn d e s é p a i s s e u r s d e i ucc'jvre^e'it

itufle du p r a n l t e ot do la t r a:: t '.T at Inn on p r o f o n d e u r

H I L ••• L

t a l l lo , é v a l u a t i o n d o s ronrie^nonts

srcrcjssPPIÜRITAIRE5

SFLECTION OE

SITES FAVGRASLES

CHCIX D 'UN SITE

D 1 EXPLOITAT ION

GUIDAGE OE

L'E-;:AVATIOf.

- 29 -

5 - EXTRACTION ET TRAITEMENT DES MATERIAUX

5.1. - Opérations en carrière

La découverte : cette opération ne se distingue pas de celle effectuée surles autres carrières de roches massives ; cependant l'emploi des explosifs, quandil s'avère indispensable, doit être effectué avec précautions afin de ne pas en-dommager la masse exploitable ; selon le cas on emploiera des explosifs non bri-sants au voisinage de la masse intéressante ou on laissera une partie de la dé-couverte qu'on dégagera avec les méthodes employées pour la pierre ornementale.

L'extraction des matériaux bruts se fait en deux phases :

- Débitage primaire (délimitation de masses) : dans une carrière enactivité et à partir d'un front de taille présentant ses deux faces (une verticale,une horizontale) dégagées, l'opération de délimitation d'une masse consiste àdégager trois faces, dont deux faces parallèles complémentaires, orthogonales àcelles du front de taille et une troisième, parallèle à la face verticale du front.Ce dégagement se fait en creusant des saignées, à la haveuse si le matériau lepermet, ou à la scie au fil hélicoïdal (ce fil est supporté par deux poulies, uneà l'extérieur, une placée à l'intérieur de la masse, grâce à un puits ou foragecreusé préalablement) ainsi que par minage ou prédécoupage à l'explosif faiblementbrisant. Dans le granit, ces saignées peuvent être en outre creusées au chalumeaurokjet (fonctionnant à l'oxygène plus kérosène, et dont l'effet thermique et ci-nétique provoque l'éclatement des cristaux de la roche).Dans ce découpage, on se sert au maximum des délits naturels : points de moindrecohésion dus au réseau de fracturation ou à la stratification.

- Débitage secondaire : découpage des masses en blocs transportables. Desmasses délimitées dans la phase précédente, on extrait des blocs transportables,soit par sciage au fil (en général, pour les calcaires et marbres) soit par dé-coupage à la poudre noire (avec des trous percés au marteau perforateur à mainou au wagon-drill), ou par enfoncement de coins alignés selon la direction prévuepour une face de bloc et suivant autant que possible une direction de moindre résis-tance de la roche ("fil").

Poulie. 5ens OIJ mouvementda. renvoi

Front de. taille.

Poulie ae sciage.

11 t ol i a m e . t re

1 vfi-yC ! -Pou'ie p e n e t r a n t e

d ' u n f r o n t d e t a i l l e d ' a p r ë s Y-BERI0N

- 30 -

5.2. - Transformation des matériaux bruts en atelier et usine

La fabrication des moellons et pavés à partir de roches ornementales se faitessentiellement à partir de "chutes" (éléments inutilisables pour les autresusages soit en raison de leur dimension insuffisante soit en raison de leurs"défauts" dös à des accidents pétrographiques les rendant indésirables par laclientèle habituelle) . Les blocs plus importants sont amenés à la dimension vouluesoit par des outils manuels ou pneumatiques soit sous presse hydraulique cliveuse(par éclatement de la roche suivant son "fil" sous l'action de la pression exercéepar le couteau de l'appareil).

La pierre de taille (moellons appareillés) se façonne comme précédemment maisune finition plus ou moins poussée est exercée sur les faces destinées à être ap-parentes au moyen d'appareils manuels ou pneumatiques (boucbardage, smillagè).

Ouvrages sciés et polis : cette opération se fait en deux stades :

sciage des blocs en tranches "brutes"

débitage, sciage, tournage ou polissage des tranches pour obtention desproduits ouvrés

T̂ es tranches sont obtenues à partir des blocs par un sciage primaire parchassis ou armures à lames multiples (10 à 150 lames) scies à ruban, scies à chainesou débiteuse à disques.

Il n'existe pas actuellement de norme NF pour ce type de produit. Les mer-curiales sont données pour des tranches de 20 mm d'épaisseur.

Les opérations de sciage secondaire se font par débiteuse à disque simpleou multiple, diamantes ou au carborundum, pour obtenir des plaques, dalles etcarreaux de forme déterminée par leur utilisation. Le polissage se fait, en pre-mière phase sous des meules abrasives de grain de plus en plus fin, la finitionse faisant sous des meules de feutre entraînant des produits à polir (acide oxa-lique, poudre de plomb, potée d'étain...).

BIBLIOGRAPHIE SUR LES PIERRES DIMENSTONNELLES

"Le Mausolée" - Revue mensuelle des arts et techniques des roches de qualitéB.P. 8 - 69700 GIVORS (France) (1) (3) (5)

1962 :

R.M. LAMBERTIE - L'industrie de la pierre et du marbre - Collection "Que sais-je" N° 977 (P.U.F.) (4)

1965 :

P. NOEL - Technologie de la pierre de taille (dictionnaire des termes courammentemployés dans l'extraction 3 l'emploi et la conservation de la pierre de taille) -Stë de diffusion des techniques du bâtiment et des Travaux Publics, PARIS 16e(2) (4) (5)

1967 :

D. BAUDRY - Exploitation et traitement des granits destinés à la construction età l'ornementation - Rapport BRGM DS 67 B 23 (5)

1970 :

E. RAGUIN - Pétrographie des roches plutonqiues dans leur cadre géologique -MASSON ET C° Editeur (2)

Y. BERTON et C. JAVEY -.Exploitation en carrières et transformation en usine desmarbres et pierres calcaires utilisés pour la construction et l'ornementation -Rapport BRGM SGN 70 013 BGA (1) (2) (5)

1972 :

A. CONSIGLIO - Guide technique pour l'emploi rationnel du marbre - Publié parl'industrie italienne du marbre (4)

1974

Rapports du 2ème congrès international de l'Association internationale de géolo-gie de l'ingénieur - Thème IV : propriétés et classification des matériaux natu-rels de construction. Sao Paulo Brésil. (2) (4)

1975 :

American institute of mining metallurgical and petroleum engineers, Inc."Industrial minerals and rocks" New-York 1975. (2) (4)

1976 :

Nations-Unies - Département des affaires économiques et sociales - "Les possibi-lités de développement de la pierre de taille" - New-York 1976 (1) (4)

M. MAMILLAN - Nouvelles connaissances pour l'utilisation et la protection despierres de construction - Annales de l'institut technique du bâtiment et desTravaux Publics - Supplément au N° 335, janvier 1976. (4)

Editions "Le Mausolée" - Essai, de nomenclature des carrières françaises deroches de construction et de décoration. GIVORS 1976 (2) (4)

J. BEASLAY - Compte-rendu de visites aux centres marbriers du Boulonnais, Nord,Chatillonnais et de l'Yonne, Comblanchien - DEA octobre 1976 (2) (5)

1977

C. GASTAING, P. DADET, D. RABU - Méthodologie de la recherche des granitsexploitables en Bretagne - Rapport BRGM 77 SGN 566 BPL (Ministère de l'Industrie -Etablissement public régional de Bretagne) (2)

1978

THOMAS - Relance de l'Industrie d'extraction des granits dans le départementdes Vosges - Deuxième phase : sélection des sites - Rapport BRGM établi pourle département des Vosges, confidentiel, 78 SGN 546 LOR.

L'exploitation du granit du dobre, une véritable industrie locale - L'Equipementmécanique - Novembre 1978 (2) (5)

1979

Ch. CASTAING et R. RABU - Apport de la géologie à la recherche et l'exploitationde roches ornementales et de construction - Note BRGM SGR/BPL 79-10 - mars 1979 (2)

L'exploitation de Comblanchien de la Société Rocamat - Revue Industrie minérale -mai 1979. (2) (5)

Les indices entre parenthèses indiquent le domaine d'intérêt des différentsouvrages cités :

(1) Economie et marché (4) Spécifications

(2) Gitologie-géologie-prospection (5) Extraction et traitement

(3) Secteurs d'utilisation