Memento pratique - Addiction Suisse€¦ · Utilisation du memento pratique ... Réalisation:...

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1 Memento praque Oul d’aide à l’intervenon en cas d’intoxicaon alcoolique aigüe Ulisaon du memento praque Cet oul d’aide à l’intervenon en cas d’intoxicaon alcoolique aigüe se base sur des recommandaons établies par des expert-e-s en Suisse, selon un processus de consensus hp://www.addiconsuisse.ch/intoxicaon-alcoolique. Il s’adresse prioritairement aux professionnel-le-s de la santé, dans un service d’urgences ou en cabinet ou lors d’une consultaon, peu après la phase aigüe. Un algorithme, selon l’âge des paent-e-s, décrit la démarche. Les recommandaons retenues par les expert-e-s sont listées, suivies d’un commentaire et des références à des ouls. Le matériel et la praque développés dans diverses structures de Suisse sont proposés à la fin du document. Chaque structure de soins séleconnera les modèles ou les ouls ules, en les adaptant bien entendu à sa situaon. L’hospitalisaon est considérée comme un moment d’intervenon opportun, mais des aspects praques tels la disponi- bilité de personnel spécialisé, le manque de formaon ou la surcharge chronique des urgences constuent des freins aux mesures à mere en place. Puisse cet oul faciliter le travail des soignant-e-s lors de la prise en charge souvent délicate de ces paent-e-s. Il est recommandé de développer un algorithme, une procédure intégrant des ouls de dépistage. Il est recommandé que les algorithmes de dépistage soient clairs et réalisables en peu de temps. OUTILS AUTRES OUTILS Dans un souci de qualité et à des fins d’évaluaon, un grand merci de nous informer par mail [email protected] si vous avez recours à ce « Memento praque » dans votre hôpital, votre cabinet ou dans votre instuon.

Transcript of Memento pratique - Addiction Suisse€¦ · Utilisation du memento pratique ... Réalisation:...

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Memento pratiqueOutil d’aide à l’intervention en cas d’intoxication alcoolique aigüe

Utilisation du memento pratiqueCet outil d’aide à l’intervention en cas d’intoxication alcoolique aigüe se base sur des recommandations établies par des expert-e-s en Suisse, selon un processus de consensus http://www.addictionsuisse.ch/intoxication-alcoolique.

Il s’adresse prioritairement aux professionnel-le-s de la santé, dans un service d’urgences ou en cabinet ou lors d’une consultation, peu après la phase aigüe.

• Un algorithme, selon l’âge des patient-e-s, décrit la démarche.

• Les recommandations retenues par les expert-e-s sont listées, suivies d’un commentaire et des références à des outils.

• Le matériel et la pratique développés dans diverses structures de Suisse sont proposés à la fin du document.

Chaque structure de soins sélectionnera les modèles ou les outils utiles, en les adaptant bien entendu à sa situation.

L’hospitalisation est considérée comme un moment d’intervention opportun, mais des aspects pratiques tels la disponi-bilité de personnel spécialisé, le manque de formation ou la surcharge chronique des urgences constituent des freins aux mesures à mettre en place. Puisse cet outil faciliter le travail des soignant-e-s lors de la prise en charge souvent délicate de ces patient-e-s.

• Il est recommandé de développer un algorithme, une procédure intégrant des outils de dépistage.

• Il est recommandé que les algorithmes de dépistage soient clairs et réalisables en peu de temps.

OUTILS

AUTRES OUTILS

Dans un souci de qualité et à des fins d’évaluation, un grand merci de nous informer par mail [email protected] si vous avez recours à ce « Memento pratique » dans votre hôpital, votre cabinet ou dans votre institution.

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Impressum

Compléments d’information: Rachel Stauffer Babel, tél. +41 (0)21 321 29 78 [email protected]

Réalisation: Rachel Stauffer Babel, Anna Schmid, Stéphanie Vanhooydonck, Addiction Suisse

Diffusion: Addiction Suisse, case postale 870, 1001 Lausanne, tél. +41 (0)21 321 29 46, fax +41 (0)21 321 29 40 [email protected]

Graphisme/mise en page: Addiction Suisse, Eurydice LabakiCopyright: © Addiction Suisse, Lausanne 2015ISBN: 978-2-88183-188-1Citation recommandée: Exemple : Stauffer Babel R, Schmid A, Vanhooydonck S. Memento pratique:

Outil d’aide à l’intervention en cas d’intoxication alcoolique aigüe. Lau-sanne: Addiction Suisse; 2015

RemerciementsNos remerciements vont ici à I’Office fédéral de la santé publique pour son soutien financier à ce projet. Nos remercie-ments vont tout particulièrement à tous les experts et les expertes qui ont partagé avec nous leurs expériences, leurs idées et commentaires toujours pertinents tout au long de ce projet.

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Table des matières

Utilisation du memento pratique 1

Algorithme en cas d'intoxication alcoolique 4

Recommandations basées sur un consensus d'expert-e-s 5

Dépistage 5

Intervention 6

Intervention spécifique adolescent-e-s et jeunes adultes 6

Autres interventions 7

Tous les patients 7Les patients réticents/ qui quittent prématurément les urgences 7Les parents et les proches 7

Organiser le suivi 8

Recommandations générales – Acteurs de l'intervention 9

Acteurs impliqués 9Ressources 9Compétences et rôles 9Formation 10

Recommandations générales – Divers 11

Créer un climat 11 Evaluation et monitorage 11Genre et âge 11

Outils 12

Dépistage 12

Général 12Spécifique jeunes 15

Intervention 18

Autres outils 19

Dépistage 19

Intervention 36

Pour les patients, les parents et les proches 36 Pour les patients réticents ou qui quittent prématurément les urgences 36

Suivi 37

Pour organiser le suivi 37

Formation 42

4

Sans facteursaggravants

AUDIT > 4

AUDIT > 5

ALGORITHME EN CAS D’INTOXICATION ALCOOLIQUE

Algorithme adolescent-e-s et jeunes adultes (10-25 ans) Algorithme adultes

Intervention brève (si possible avec la famille)

Sans facteursaggravants

Avec facteurs aggravants

Avec facteursaggravantsAUDIT > 8

Prise en charge intoxication alcoolique

Dépistage• Evaluation du contexte: HEADS, CRAFFT• Evaluation des facteurs aggravants

RV dans les 10 jours

Médecin de premier recours

Consultation spécialisée

Intervention spécialisée

(Consultation spécialisée, Pédopsychiatre, réfléchir à hospitalisa-tion prolongée)

Intervention spécialisée

Où référer

Adresse .......................................................................................................................................................................................................................................Tél. ......................................................................

Adresse.......................................................................................................................................................................................................................................Tél. ......................................................................

Adresse.......................................................................................................................................................................................................................................Tél. ......................................................................

Prise en charge intoxication alcoolique

Dépistage• Evaluation facteurs aggravants• Evaluation: AUDIT

Le patient veut-il en parler ?

Organisation du suivi

Proches / Parents

Intervention brève

Non Oui

Supports d’information Offres d’aide

Supports d’information

Outils d’auto-assistance,auto-support

Offres d’aide

Discussion recommandée avec médecin de premier recours

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RECOMMANDATIONS BASÉES SUR UN CONSENSUS D’EXPERT-E-S

DépistageAprès la phase de prise en charge «standard» d’une personne hospitalisée pour une intoxication alcoolique aigüe se déroule une phase d’évaluation, de dépistage.

Le triage permet d’identifier s’il s’agit pour le patient d’un événement «accidentel», d’une alcoolisation massive par inexpérience, par habitude ou répétitive. Le patient présente-t-il des facteurs aggravants, inquiétants tels: pathologie psychiatrique, autres conduites addictives associées, détresse sociale, événement de vie (violence), comorbidité soma-tique? Dans ce cas une intervention spécialisée sera mise en place.

Une évaluation systématique devrait être faite pour les adolescent-e-s et les jeunes jusqu’à 18 ans (25 ans), qu’ils soient reçus dans le service des urgences pédiatriques ou «adultes».

• Il est recommandé de recueillir des éléments sur les facteurs aggravants (comorbidité, consomma-tions associées, problèmes psychiatriques, ...).

• Il est recommandé d’effectuer un dépistage systématique (screening, évaluation entre «low» et «high risk»).

• Il est recommandé d’appliquer les mesures de screening également aux personnes dont le dia-gnostic secondaire est une intoxication alcoolique (personnes hospitalisées pour une fracture, par ex.).

RECOMMANDATIONS - DÉPISTAGE

OUTILS AUDIT HEADSS CRAFFT

AUTRES OUTILS

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RECOMMANDATIONS - INTERVENTION

Intervention

Un entretien structuré peut amener un patient à changer de comportement. L’objectif général est d’éviter l’évolution vers une complication et de réduire les dommages. L’entretien motivationnel est reconnu comme efficace.

«Il s’agit en général d’informer, de conseiller, de motiver et de soutenir le changement du comportement.»

«Le dépistage et l’intervention font partie du même concept. Une seule question posée par le médecin ou tout autre professionnel de santé peut à la fois dépister le problème et mettre en route des mécanismes conduisant déjà à des changements de comportements.»1

L’hospitalisation est considérée comme un moment d’intervention à saisir, «window of opportunity». Pour les personnes en difficulté qui ne sont plus intégrées dans un réseau de soins, il peut s’agir d’une opportunité pour les réintégrer.

1 Loeb P, Stoll B, Weil B. L’intervention brève pour des patients avec une consommation d’alcool à problème. 2e éd. Bâle: EMH Editions médicales suisses; 2014. p 11.

• Il est recommandé d’attendre que le patient ou la patiente soit dégrisé-e ou d’intervenir au plus tard au moment de la sortie ou avant le transfert dans une autre unité de soins.

OUTILS

AUTRES OUTILS

FRAMES

Intervention spécifique adolescent-e-s et jeunes adultes (10-25 ans)

La fenêtre d’opportunité que représente l’hospitalisation est à utiliser dans le but de prévenir une récidive, de discuter de la consommation de l’enfant ou du jeune, de son état psychosocial.

Fixer un rendez-vous de suivi à ce moment, comme une continuité à la prise en charge hospitalière, favorise le taux de suivi.

• Tous les enfants et les jeunes hospitalisés en raison d’une intoxication alcoolique aigüe doivent bénéficier d’une intervention psychosociale.

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RECOMMANDATIONS - INTERVENTION

LES PATIENTS RÉTICENTS / QUI QUITTENT PRÉMATURÉMENT LES URGENCES

TOUS LES PATIENTS

• Si le ou la patient-e ne souhaite pas discuter de sa consommation, il est recommandé de lui trans-mettre un document écrit, une adresse internet d’auto-support et de l’orienter vers une structure spécialisée (attention à différencier selon screening).

• Il est recommandé de fournir à tous les patient-e-s concerné-e-s un flyer d’information et d’adresses.

AUTRES OUTILS

OUTILS RÉPERTOIRE

AUTRES OUTILS

LES PARENTS ET LES PROCHES

• Il est recommandé d’intégrer les parents dans les entretiens de suivi des enfants et des jeunes (à discuter selon les situations et l’âge).

• Il est recommandé d’encourager activement les parents à s’adresser à un service spécialisé s’ils en ressentent le besoin.

• Il est recommandé de mettre à disposition des flyers d’information et adresses spécialisés aux proches.

AUTRES OUTILS

Autres interventions

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Organiser le suivi

Après l’évaluation, les professionnel-le-s des urgences doivent savoir facilement vers qui orienter le patient, disposer d’une procédure écrite et claire. Connaître le réseau existant, la forme de suivi proposé favorise le recours du patient à l’aide recommandée.

Il en est de même si le suivi est présenté comme une continuité à la prise en charge hospitalière.

• A tous les enfants et les jeunes, il est recommandé au plus tard au moment de quitter les ur-gences de fixer un rendez-vous de suivi dans la consultation spécialisée ou effectuée par un-e professionnel-le formé-e.

• Les jeunes de 16 à 18 ans (qui ne sont pas hospitalisés dans les urgences pédiatriques) devraient aussi se voir proposer systématiquement un rendez-vous dans une consultation spécialisée («consultation jeunes», pédopsychiatre, professionel-le-s formé-e-s.)

• Pour les enfants et les jeunes, il est recommandé que le suivi soit effectué dans une «consulta-tion spécialisée enfants-jeunes», par des professionel-le-s formé-e-s en entretien motivationnel, pédopsychiatres ou médecins de famille.

• Pour les adultes, il est recommandé d’assortir le dépistage d’une proposition de rendez-vous de suivi.

RECOMMANDATIONS - ORGANISER LE SUIVI

OUTILS RÉPERTOIRE

AUTRES OUTILS

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RECOMMANDATIONS GENERALES

ACTEURS DE L’INTERVENTION

ACTEURS IMPLIQUÉS

Les médecins de premier recours ont un rôle important à jouer.

• Il est conseillé que l’intervention développée se base sur une approche médecin et personnel soignant-infirmier.

• Il est recommandé de ne pas oublier d’intégrer les médecins de famille aux récipendaires des informations sur le projet, car une partie des patients-e-s consulte son médecin de famille.

RESSOURCES

• Il est recommandé de doter les urgences des ressources nécessaires à une première intervention aux urgences.

• Vu le nombre plus élevé d’intoxications alcooliques aigües en fin de semaine ou lors d’événements festifs particuliers, il est recommandé de mettre un accent particulier, des ressources, sur ces périodes.

• Il est recommandé de s’appuyer sur les ressources en personnel existantes et qui sont à disposi-tion le plus facilement.

COMPÉTENCES ET RÔLES

Les mandats des centres spécialisés en addiction sont hétérogènes. Certains ont développé une grande expertise dans le domaine des formations ou des supports d’informations sur laquelle il est utile de s’appuyer quand elle est à disposition.

• Les centres spécialisés en addiction peuvent agir comme «équipe de liaison» (intervention au chevet des patient-e-s, sur demande) ou comme centre de compétences pour des formations, ou des supports d’informations.

• Il est recommandé qu’un groupe de travail interdisciplinaire (dont centre spécialisé, spécialistes, adolescent-e-s jeunes adultes) soit constitué afin de soutenir l’actualité de la thématique, et d’agir comme moteur.

• Lorsqu’il existe, dans les hôpitaux pour enfants, il est conseillé de réfléchir au rôle à attribuer au groupe de protection de l’enfant sur cette thématique.

Acteurs de l’intervention

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RECOMMANDATIONS GENERALES

ACTEURS DE L’INTERVENTION

FORMATION

L’analyse de littérature systématique a mis en évidence que l’entretien motivationnel est recommandé comme bonne pratique lors d’une intervention psychosociale pour des personnes hospitalisées ayant consommé de l’alcool. L’entretien motivationnel est aussi validé lors d’entretiens avec d’autres pathologies ou addictions.

Des modules de formation sont à disposition.

• Il est recommandé que des connaissances autour de l’alcool suffisantes fassent partie des forma-tions de base des professionnel-le-s infirmiers et infirmières et médecins.

• Il est recommandé que des bases sur l’entretien motivationnel fassent partie de la formation ini-tiale des professionnel-le-s infirmiers et infirmières et médecins

• Il est recommandé d’offrir régulièrement des modules de formation sur l’entretien motivationnel et l’alcool à destination des professionnel-le-s de la santé.

• Il est recommandé de développer / d’offrir des formations à l’utilisation des outils de dépistage.

AUTRES OUTILS

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RECOMMANDATIONS GENERALES

DIVERS

CRÉER UN CLIMAT

Selon les structures, il manque parfois une culture de prise en charge des patient-e-s présentant une consommation problématique d’alcool, un climat de confiance propice au dialogue.

Une partie des professionnel-le-s ne se sentent pas à l’aise avec la question. Aussi, ces patient-e-s sont parfois perçu-e-s de manière ambigüe, voire négative. Pour aider les professionnel-le-s des soins à aborder cette thématique, il peut être utile de faire une enquête de besoin auprès du personnel et de proposer des formations qui répondent aux besoins exprimés (sens de traiter ces patient-e-s, connaissances sur la dépendance à l’alcool).

• Il est recommandé que le personnel des urgences crée un climat de confiance (sans tabou, ni stig-matisation) qui favorise l’acceptation d’un suivi par le ou la patient-e.

ÉVALUATION ET MONITORAGE

Dans le domaine des intoxications alcooliques aigües et des mesures à prendre, un besoin important d’évaluations se fait sentir. Elles devraient favoriser l’amélioration des interventions menées et permettraient aux projets futurs d’appliquer des interventions basées sur l’évidence.

• Il est recommandé d’évaluer les interventions psychosociales déjà menées dans les hôpitaux en Suisse.

• Les outils et procédures doivent être régulièrement évalués, actualisés.

• Il est recommandé d’évaluer les algorithmes et les outils déjà utilisés.

GENRE ET ÂGE

• Il est conseillé de tenir compte de l’aspect genre dans les mesures, et de les adapter également à l’âge des patients.

Divers

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Outils Dépistage

GÉNÉRAL

AUDIT Alcohol Use Disorders Identification Test (OMS) (Disponible: http://www.fosumos.ch/fosumos/images/stories/alkohol/Audit_f.pdf )

www.praticien-addiction.ch, 12.09.2012

date nom timbre _____________________ __________________________________ AUDIT 1. A quelle fréquence consommez-vous des boissons alcooliques ? □ Jamais 0 points □ Une fois par mois ou moins 1 point □ 2 à 4 fois par mois 2 points □ 2 à 4 fois par semaine 3 points □ 4 fois par semaine ou plus 4 points

2. Lorsque vous consommez des boissons alcooliques, combien en consommez-vous un jour typique où vous buvez ? Une boisson alcoolique (= une boisson standard) correspond p.ex. à environ 3 dl de bière (5% vol.), à 1 dl de vin, de mousseux ou de champagne (12,5% vol.), à 2 cl d’eau-de-vie (55% vol.) ou à 4 cl de liqueur (30% vol.) □ 1 ou 2 0 points □ 3 ou 4 1 point □ 5 ou 6 2 points □ 7 à 9 3 points □ 10 ou plus 4 points

3. Au cours d'une même occasion, combien de fois vous est-il arrivé de boire six boissons alcoolisées (= boissons standard) ou plus ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

4. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous observé que vous n'étiez plus capable de vous arrêter de boire après avoir consommé ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

5. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois votre consommation d’alcool vous a-t-elle empêché de faire ce qu’on attendait de vous dans votre famille, votre cercle d’amis et dans la vie professionnelle ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points

OUTILS

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www.praticien-addiction.ch, 12.09.2012

□ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

6. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous dû boire de l'alcool dès le matin pour vous remettre en forme, après une période de forte consommation ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

7. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous eu un sentiment de culpabilité ou de regret à cause de vos habitudes de consommation ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

8. Au cours des 12 derniers mois, combien de fois avez-vous été incapable de vous souvenir de ce qui s’était passé le soir précédent parce que vous aviez bu ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

9. Vous êtes-vous déjà blessé ou avez-vous déjà blessé quelqu’un sous l’influence de l’alcool ? □ Non 0 points □ Oui, mais pas dans l’année écoulée 2 points □ Oui, au cours de l’année dernière 4 points

10. Un proche, un ami ou un médecin vous a-t-il déjà exprimé son inquiétude concernant votre consommation d’alcool ou vous a-t-il conseillé de la diminuer ? □ Non 0 points □ Oui, mais pas dans l’année écoulée 2 points □ Oui, au cours de l’année dernière 4 points

Total points □

Outils Dépistage

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Outils Dépistage

Interprétation:

Consommation à risque y compris dépendance AUDIT ≥5 (sensibilité 70% - spécifité 80%) Abus ou dépendance AUDIT ≥8 (sensibilité 70% - spécifité 90%)2

Statut Alcohol Use Disorders Identification Test. Identification de l’usage nocif d’alcool. Ques-tionnaire standardisé, traduit et validé dans de nombreuses langues

Références 1.Saunders JB, Aasland OG, Babor TF, de la Fuente JR, Grant M. Development of the Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT): WHO Collaborative Project on Early Detection of Persons with Harmful Alcohol Consumption, Addiction. 1993 Jun; 88(6):791-804.

2. Gache P, Michaud P, Laundry U, Accieto C, Arfaoui S,Wenger O and Daeppen JB: The Alcohol Use Identification Test (AUDIT) as a screening tool for excessive drinking in primary care: reliability and validity of a french version. Alcohol Clin Exp Res 2005, 29(11):2001–2007.

2 Daeppen J.B. Vade-mecum d’alcoologie, Genève: Médecine & Hygiène; 2003 p. 100

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SPÉCIFIQUE JEUNES (10-25 ANS)

Outils Dépistage

HEADSS outil d’évaluation de la situation psychosociale et des habitudes de vie des adolescent-e-s

H.E.A.D.S.S. – A Psychosocial Interview for Adolescents. Disponible: www.bcchildrens.ca/NR/rdonlyres/6E51B8A4-8B88-4D4F-A7D9-13CB9F46E1D6/11051/headss20assessment20guide1.pdf

HEADSS questionnaire en français. Disponible: http://publications.santemontreal.qc.ca/uploads/tx_asssmpubli-cations/1712-2937-FEV2005.pdf

Statut RecommandéRéférences 1.Goldenring JM, Rosen DS. Getting into adolescent heads: an essential update.

Contemp Pediatr. 2004;21(1):64-90

2. Gehri M, Laubscher B, Di Paolo ER, Joseph J-M, Roth-Kleiner M,. Mazouni SM, Vade-Mecum de Pédiatrie, 4e éd. Le Mont-sur-Lausanne: Ed. BabyGuide; 2014. p. 370

3. Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Direction de la santé publique. L’examen médical préventif chez les adolescents. Intervenir selon leur profil de risques. Prévention en pratique médicale, février 2005. p.2

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Entretien de Dépistage CRAFFT Commencez ainsi: « Je vais vous poser quelques questions que je pose à tous mes patients. Veuillez être honnête. Vos réponses resteront confidentielles. »

Partie AAu cours des 12 DERNIERS MOIS, avez-vous: Non Oui1. Bu de l’alcool (plus que quelques gorgées)? (ne comptez pas les gorgées d'alcool prises au cours de rassemblements familiaux ou religieux.)

2. Fumé de la marijuana ou du haschich?

3. Utilisé autre chose pour vous droguer?(«autre chose» comprend les drogues illicites, médicaments en vente libre et sous ordonnance, et ce qui s’inhale ou s’aspire)

A l’usage de la clinique seulement: Le patient a-t-il répondu « oui » à une ou plusieurs questions de la Partie A?

Non Oui

Posez uniquement la question sur la VOITURE, puis arrêtez-vous. Posez les 6 questions CRAFFT

Partie B Non Oui1. Etes-vous déjà monté dans une VOITURE dont le conducteur (y compris vous-même) conduisait sous l’effet de l’alcool ou de drogues ?

2. Prenez-vous de l’alcool ou de la drogue pour vous DETENDRE, pour être mieux dans votre peau ou pour vous sentir mieux accepté(e) ?

3. Prenez-vous de l’alcool ou de la drogue lorsque vous êtes SEUL(E) ?

4. Vous arrive-t-il d’OUBLIER des choses que vous avez faites sous l’emprise de l’alcool ou de drogues? 5. Est-ce que votre FAMILLE ou vos AMIS vous disent que vous devriez réduire votre consommation d’alcool ou de drogue ? 6. Avez-vous déjà eu des ENNUIS lorsque vous étiez sous l’emprise de l’alcool ou de drogues ?

AVIS CONCERNANT LA CONFIDENTIALITE: Les informations sur cette page peuvent être protégées par la réglementation fédérale spéciale sur la confidentialité (42 CFR Section 2), qui en interdit la divulgation sauf si une autorisation spéciale a été formulée par écrit. Une autorisation générale

de communication d’informations médicales NE SUFFIT PAS.

© Children’s Hospital Boston, 2009. Reproduit avec permission du Center for Adolescent Substance Abuse Research, CeASAR, au Children’s Hospital à Boston.

Outils Dépistage

CRAFFT outil pour l'évaluation des jeunes autour du sujet de l’alcool et autres substances Disponible: http://www.ceasar-boston.org/CRAFFT/pdf/CRAFFT_French.pdf

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INSTRUCTIONS DE NOTATION: A L’USAGE DU PERSONNEL CLINIQUE SEULEMENT

Notation CRAFFT: Chaque réponse affirmative dans la partie B vaut 1 point. Un score total de 2 ou plus indique un dépistage positif, et qu’une évaluation supplémentaire est requise.

Probabilité de Toxicomanie/Diagnostic de Dépendance Basé sur le Score CRAFFT1,2

Critères de Diagnostic DSM-IV3 (Abrégé)Toxicomanie (1 ou plusieurs des éléments suivants):

• L’usage entraîne un manquement aux obligations liées au travail, à l'école ou à la maison• Usage récurrent dans des situations dangereuses (par exemple au volant) • Problèmes récurrents avec la justice • L’usage continue malgré des problèmes récurrents

Dépendance à une substance (3 des éléments suivants ou plus): •Tolérance•Etat de manque •Prise de substances en quantité plus grande ou sur une période plus longue que prévu •Efforts infructueux pour diminuer ou cesser •La personne passe beaucoup de temps à se procurer la substance ou à se remettre de

son effet•Abandon d’activités importantes en raison de l’usage de substances •La personne continue malgré des conséquences néfastes

© Children’s Hospital Boston, 2009. Ce formulaire peut être reproduit à l’identique pour être utilisé en milieu clinique, avec l’aimable autorisation du Center for Adolescent Substance Abuse Research, Children’s Hospital Boston, 300 Longwood Ave, Boston, MA 02115, U.S.A., (617) 355-5433, www.ceasar.org.

Références:1. Knight JR, Shrier LA, Bravender TD, Farrell M, Vander Bilt J, Shaffer HJ. A new brief

screen for adolescent substance abuse. Arch Pediatr Adolesc Med 1999;153(6):591-6. 2. Knight JR, Sherritt L, Shrier LA, Harris SK, Chang G. Validity of the CRAFFT substance

abuse screening test among adolescent clinic patients. Arch Pediatr Adolesc Med 2002;156(6):607-14.

3. American Psychiatric Association. Diagostic and Statistical Manual of Mental Disorders, fourth edition, text revision. Washington DC, American Psychiatric Association, 2000.

0 %

2 0 %

4 0 %

6 0 %

8 0 %

10 0 %

1 2 3 4 5 6

Score CRAFFTProb

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Outils Dépistage

Statut Recommandé, American Academy of Pediatrics’ Committee on Substance AbuseRéférences 1. Knight JR, Sherritt L, Shrier LA, Harris SK, Chang G. Validity of the CRAFFT Subs-

tance Abuse Screening Test Among Adolescent Clinic Patients. Arch Pediatr Ado-lesc Med. 2002;156(6):607-14

2. American Psychiatric Association. Diagostic and Statistical Manual of Mental Disor-ders, fourth edition, text revision. Washington DC, American Psychiatric Associa-tion, 2000.

© Children’s Hospital Boston, 2009. Ce formulaire peut être reproduit à l’identique pour être utilisé en milieu clinique, avec l’aimable autorisation du Center for Ado-lescent Substance Abuse Research, Children’s Hospital Boston, 300 Longwood Ave, Boston, MA 02115, U.S.A., (617) 355-5433, www.ceasar.org.

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FRAMES

Outils Intervention

F «Feedback of personal risk: commentaire sur les risques de la consommation d’alcool personnelle du patient

R Responsibility of the patient: travailler sur le sens des responsabilités du patient face à sa consommation d’alcool

A Advice to change: induire, recommander et soutenir le changement de comportementM Menu of ways to reduce drinking: élaborer avec le patient les différentes solutions permettant de réduire

une consommation d’alcool à risque, l’aider à faire des choixE Empathetic counselling style: conseil de type empathique, c’est-à-dire partage de pensées, d’actions et

d’émotions au cours d’un entretienS Self-efficacy: aider le patient à avoir confiance en sa capacité de changer, à améliorer son estime de soi.»2

Statut Ces six éléments devraient être présents pour qu’une intervention soit efficaceRéférences 1. The Alcohol, Smoking and Substance involvement Screening Test (ASSIST):

manual for use in primary care. World Health Organization WHO, Geneva; 2010

2. Loeb P, Stoll B, Weil B. L’intervention brève pour des patients avec une consommation d’alcool à problème. 2e éd. Bâle: EMH Editions médicales suisses; 2014.p 35 Disponible: http://www.fosumos.ch/fosumos/images/stories/pdf/Guide_interventionbrève.pdf

REPERTOIRE

Centres de traitement ambulatoire par canton. Disponible: http://www.indexaddictions.ch

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AUTRES OUTILS

Autres Outils Dépistage

Pour la phase de prise en charge chez les adolescent-e-s et les jeunes adultes

ALGORITHME: INTOXICATION ÉTHYLIQUE AIGÜE décrit dans le Vade-Mecum de Pédiatrie

Références: Gehri M, Laubscher B, Di Paolo ER, Joseph J-M, Roth-Kleiner M, Mazouni SM. Vade-Mecum de Pédia-trie, 4e éd. Le Mont-sur-Lausanne: Ed. BabyGuide; 2014. p. 377

ALGORITHME: INTOXICATION ALCOOLIQUE utilisé par les HUG ci-après.

20

Autres Outils Dépistage

But de l’outil Algorithme décisionnel dans le cas d’une intoxication alcooliqueAuteur-e-s HUG- Dpt de l’Enfant et de l’Adolescent, Dre L. Lacroix, Dre M. Mirabaud, Dre S. Chal-

ler, Dre M. CaflischCadre d’utilisation Urgences pédiatriquesFréquence En principe systématiqueExpérience avec cet outil Réactualisé en 2014

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AUDIT C

Version courte de l’AUDIT développé sous l’égide de l’OMS (3 premières questions) qui permet un repérage pré-coce des consommateurs excessifs d’alcool

www.practicien-addiction.ch, 12.09.2012

date nom timbre _____________________ __________________________________ AUDIT-C 1. A quelle fréquence consommez-vous des boissons alcooliques ? □ Jamais 0 points □ Une fois par mois ou moins 1 point □ 2 à 4 fois par mois 2 points □ 2 à 4 fois par semaine 3 points □ 4 fois par semaine ou plus 4 points

2. Lorsque vous consommez des boissons alcooliques, combien en consommez-vous un jour typique où vous buvez ? Une boisson alcoolique (= une boisson standard) correspond p.ex. à environ 3 dl de bière (5% vol.), à 1 dl de vin, de mousseux ou de champagne (12,5% vol.), à 2 cl d’eau-de-vie (55% vol.) ou à 4 cl de liqueur (30% vol.) □ 1 ou 2 0 points □ 3 ou 4 1 point □ 5 ou 6 2 points □ 7 à 9 3 points □ 10 ou plus 4 points

3. Au cours d'une même occasion, combien de fois vous est-il arrivé de boire six boissons alcoolisées (= boissons standard) ou plus ? □ Jamais 0 points □ Moins d’une fois par mois 1 point □ Une fois par mois 2 points □ Une fois par semaine 3 points □ Chaque jour ou presque chaque jour 4 points

Total points □

Statut RecommandéRéférences 1.Source : Babor T, Higgins-Biddle J, Saunders J, Monteiro M. AUDIT The Alcohol Use

Disorders Identification Test. Guideline for Use in Primary Care. Geneva: World Health Organization WHO; 2001.

2. Reinert D, Allen J. The Alcohol Use Disorders Identification Test: An update of re-search findings. Alcohol Clin Exp Res. Vol 31. No 2, 2007:p.185-199

Interprétation

«Chaque réponse compte de 0 à 4 points. Le score se situe donc entre 0 (minimum) et 12 (maximum). Un score de 4 points et plus chez les hommes et de 3 points et plus chez les femmes indique que le test est positif. Le risque d’un pro-blème lié à la consommation d’alcool (consommation problématique ou alcoolo-dépendance) est augmenté. Une prise en charge doit, dans cas, être prise en considération». http://www.alterundsucht.ch/fr/medecins/alcool/screening/audit-c

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CAGE (cut down, annoyed, guilty, eye-opener) - DETA

CRAFFT (dans différentes langues)

Le questionnaire se prête bien à l’évaluation d’une dépendance:

1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de Diminuer votre consommation de boissons alcoolisées ?

2. Votre Entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ?

3. Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez Trop ?

4. Avez-vous déjà eu besoin d’Alcool dès le matin ?

Interprétation

CAGE ≥ 2 réponses affirmatives indiquent un test positif

Statut Recommandé, sensibilité et spécificité élevéesRéférences 1. Ewing JA. Detecting alcoholism. The CAGE questionnaire. JAMA. 1984 Oct 12;

252(14): 1905-7

2. Daeppen JB, Vade-mecum d’alcoologie, Genève: Médecine & Hygiène; 2003

Outil de screening pour l’évaluation des jeunes autour du sujet de l’alcool et autres substances dans différentes langues.Disponible: http://www.ceasar-boston.org/CRAFFT/screenCRAFFT.php

En version « auto-administrée » Disponible: http://www.ceasar-boston.org/CRAFFT/pdf/CRAFFT_SA_French.pdf

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EVALUATION D'UNE CONSOMMATION PROBLÉMATIQUE D'ALCOOL

ÉVALUATION D’UNE CONSOMMATION PROBLÉMATIQUE D’ALCOOL

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But de l’outil Evaluation d’une consommation problématique d’alcoolAuteur-e-s Rahel Dettwiler (Erstellerin), Prof, H.P. Kohler (fachliche Prüfung), Silvia Zilioli (formale

Prüfung), Spital Netz Bern. Edition: 2012.Cadre d’utilisation Service des Urgences /Services de MédecineFréquenceExpérience avec cet outil Il est nécessaire de refaire régulièrement des introductions à l’utilisation de l’outil

(changement régulier des assisant-e-s).

Les premiers trois mois d’utilisation de la version électronique montrent que le 20% des patient-e-s présentent une consommation problématique d’alcool.

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140325_NoTox Jug_Manual u Screening

NoToxJugendliche Motivierende Kurzintervention und Screening inder Notfallstation nach einer AlkoholintoxikationManual für medizinische Fachpersonen

Ziele der medizinischen Fachperson· Früherkennung/-intervention bei Jugendlichen mit riskantem Alkoholkonsum oder einer Abhängigkeit.· Die Patientin/der Patient ist vor dem Austritt über den erhobenen Risikograd informiert, eine Selbstreflexion ist ausgelöst und die Motiva-

tion gestärkt eine adäquate Behandlung in Anspruch zu nehmen.· Die Behandlung bei einer Suchtfachstelle ist in die Wege geleitet und erfolgt kurzfristig.

Teil Vorgehensweise Methode/Mittel Dauer1. Beziehungsaufnahme mit Patientin/Patienten Motivierende Gesprächsführung

(offene Fragen)5 Min.

2. Ermittlung des Risikograds und der psychosozialenBelastungen

Screeningtest(geschlossene Fragen, s. Beilage)

10 Min.

3.3.13.23.33.43.53.63.7

Abschlussgespräch:Auswertung ScreeningtestRückmeldung zum Screeningtest und zu weiterer DiagnostikAbklärung der Veränderungsbereitschaft und MotivationÄrztliche Empfehlung und Überweisung zur SuchtfachstelleNoTox-Einverständniserklärung Patientin/PatientFalls möglich: Kurzgespräch mit den ElternAbgabe Infobroschüre, Verabschiedung

Motivierende Gesprächsführung(offene Fragen)

5-10 Min.

1. Teil: Beziehungsaufnahme

Grundsätzliches· Stellen Sie während der Beziehungsaufnahme (1. Teil) und im Abschlussgespräch (3. Teil) offene Fragen, die mit WIE? WAS? WER?

WELCHE? INWIEFERN? beginnen. Diese öffnen die Gedanken der Patientin/des Patienten und ermöglichen vertiefende Fragen durchdie medizinische Fachperson.

· Verzichten Sie auf WESHALB- oder WARUM-Fragen, denn so erzeugen Sie weniger Widerstand und Rechtfertigungen. VermeidenSie Moralisierungen und Bewertungen (z.B. Äusserungen wie "so viel Alkohol ist ungesund", "Sie haben ein Problem", "Sie sollten weni-ger trinken" und ähnliche Vorhaltungen).

· Menschen mit einer Alkoholthematik sind sich Ablehnung gewohnt und erwarten diese meist. Ihr echtes Interesse am Menschen hinterder Patientin/dem Patienten und eine offene Haltung erhöhen die Chancen zu einer Verhaltensänderung.

Fragen zur Beziehungsaufnahme· Wie fühlen Sie sich jetzt gerade?· Erzählen Sie mir, wie es dazu kam, dass Sie eingeliefert wurden. (Auslöser? Waren Sie alleine oder in Gesellschaft?)· Welche Erinnerungen haben Sie an die letzten Stunden?

Überleitung zum Screeningtest· Bei der Einlieferung hatten Sie .....‰ Alkohol im Blut.· Nun möchte ich gerne Ihren Alkoholkonsum genauer anschauen und auch mit Ihnen besprechen, wie wir Sie unterstüt-

zen können. Dazu habe ich einen Fragebogen, den ich gerne mit Ihnen durchgehen möchte.

2. Teil: Screeningtest zur Erkennung eines riskanten Alkoholkonsumverhaltens

Bitte stellen Sie der Patientin/dem Patienten die (geschlossenen) Fragen auf beiliegendem Screeningtest und kreuzen Sie die Antworten aufdem Fragebogen an. Fällt diese auf ein farbig unterlegtes Feld, ergibt dies jeweils einen oder mehrere Risikopunkte. Weitere Informationenzur Auswertung finden Sie auf dem Screeningtest.

1 Punkt 2 Punkte 3 Punkte

Bitte zählen Sie die Risikopunkte pro Abschnitt und am Ende des Screeningtests zusammen und tragen Sie die Anzahl im vorgesehenenFeld ein. Je nach Punktzahl deutet dies auf einen gelegentlichen Risikokonsum oder auf einen problematischen Risikokonsum hin.

NOTOX POUR LES JEUNES

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140325_NoTox Jug_Manual u Screening

3. Teil: Abschlussgespräch

3.1 Auswertung ScreeningtestJe höher die Anzahl Risikopunkte der Patientin/des Patienten, desto höher das Risiko, dass ein problematischer Alkoholkonsum vorliegt.

Skala Beurteilung des Ergebnisses Nächste Schritte0 - 10 Punkte Hinweise auf einen gelegentlichen

Risikokonsum· Empfehlung zu Kurzberatung bei der Sucht-

präventionsstelle.ab 11 Punkte Hinweise auf einen problematischen

Risikokonsum· Empfehlung Beratung/Therapie bei der ZFA

3.2 Rückmeldung zum Screeningtest und zu allfällig weiterer Diagnostik· Vielen Dank, Frau NN/Herr NN. Sie haben mir wichtige Informationen gegeben. Und das ist in Ihrem Zustand wahr-

scheinlich nicht einfach.· Ihre Antworten weisen auf einen gelegentlichen Risikokonsum bzw. problematischen Alkoholkonsum hin.· Aufgrund der Untersuchungen stellten wir ausserdem Folgendes fest: .......................................................

3.3 Abklärung der Veränderungsbereitschaft und Motivation der Patientin/des Patienten· Haben Sie schon mal darüber nachgedacht oder probiert, Ihren Alkoholkonsum zu verändern/reduzieren?· Wie motiviert sind Sie - auf einer Skala von 1-10 - Ihre Alkoholkonsumgewohnheiten zu ändern?

o Bitte würdigen Sie die Bemühungen des Patienten auch bei tiefen Werten und bestärken Sie ihn. Es geht darum, zumotivieren, indem Sie ihr/ihm Ressourcen und Zuversicht entlocken und sichtbar machen.

· Und wie ist Ihre Zuversicht - auf einer Skala von 1-10 - Ihre Alkoholkonsumgewohnheiten ändern zu können?

3.4 Ärztliche Empfehlung, Überweisung zur Suchtfachstelle· Es ist wichtig für Sie und Ihre Gesundheit, Ihren Alkoholkonsum besser zu kontrollieren.· Damit die Veränderung Ihres Alkoholkonsums gelingt, tragen Sie selbst die Verantwortung und es liegt an Ihnen zu

entscheiden, wie Sie dies erreichen möchten.· Erfahrungsgemäss ist dafür eine fachliche Unterstützung sehr hilfreich. Ich empfehle Ihnen, dass Sie sich baldmög-

lichst für ein Beratungsgespräch bei der Suchtpräventionsstelle der Stadt Zürich (bei 0-10 Risikopunkten) bezie-hungsweise bei der Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme (ab 11 Risikopunkten) anmelden. Die Fachleute kön-nen Sie dabei unterstützen, in Zukunft keine Probleme mit Alkohol zu haben.

3.5 NoTox-Einverständniserklärung Patientin/Patient· Sind Sie damit einverstanden, dass wir Ihre im Fragebogen gemachten Angaben und Ihren Namen an die Suchtprä-

ventionsstelle beziehungsweise die ZFA weiterleiten, damit diese Sie zu einem freiwilligen Beratungstermin einladenkann?

· Darf ich Sie somit bitten, diese Einverständniserklärung zu unterzeichnen?-> Unterzeichnung NoTox-Einverständniserklärung

3.6 Kurzgespräch mit den ElternWird die/der Jugendliche von den Eltern abgeholt, sollten diese wenn möglich auch angesprochen werden.· Ihre Tochter/Ihr Sohn hat eine Alkoholvergiftung erlitten und zeigt Hinweise auf einen gelegentlichen Risikokonsum be-

ziehungsweise einen problematischen Alkoholkonsum. Wir haben ihr/ihm empfohlen sich von der Suchtpräventionsstel-le beziehungsweise der Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme beraten zu lassen und würden es begrüssen, wenn Siesie/ihn zusätzlich dazu motivieren könnten. Die beiden Fachstellen sind gerne bereit, Sie in Ihrer Rolle als Mutter/Vaterzu beraten.

3.7 Abgabe des NoTox-Info-Flyers, Verabschiedung· Dieser Broschüre können Sie wichtige Informationen entnehmen.

-> Abgabe des NoTox-Flyers für Jugendliche und wenn Eltern anwesend, zusätzlich den Flyer für Eltern (bein-haltet Adresse der Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme beziehungsweise der Suchtpräventionsstelle der StadtZürich).

· Ich wünsche Ihnen baldige Erholung und eine gute Zeit.

3.8 Formular & Screeningtest an ZFA sendenAusgefülltes Formular & Screeningtest mit voradressiertem Couvert an ZFA senden.

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27140325_NoTox Jug_Manual u Screening

Screeningtest zur Erkennung eines riskanten Alkoholkonsumverhaltens

Bitte stellen Sie der Patientin/dem Patienten die folgenden (geschlossenen) Fragen und kreuzen Sie die Antworten auf dem Fragebogen an.Fällt diese auf ein farbig unterlegtes Feld, ergibt dies jeweils einen oder mehrere Risikopunkte.

1 Punkt 2 Punkte 3 PunkteBitte tragen Sie die Risikopunkte pro Abschnitt und am Ende des Screeningtests im vorgesehenen Feld ein.

Fragen zum Intoxikationsvorfall Anzahl Risikopunkte .....War schon bei Beginn des Abends klar, dass Sie sich betrinken werden? Ja NeinWelche und wie viele Standarddrinks* (siehe u.e. Definition) haben Sie in den letzten 24 Stunden getrunken?

*Bier 3 dl *Alcopops 2,5 dl *Wein 1 dl * Mixgetränke/Liköre/Aperitife 0,7 dl

*Spirituosen/Shots0,4 dl

Haben Sie in den letzten 24 Stunden auch andere Drogen oder Medikamente konsumiert? Wennja, welche? ...............................................................................................

Ja Nein

Fragen zur Abklärung eines problematischen Konsums Anzahl Risikopunkte .....Wie oft nehmen Sie alkoholische Getränke zu sich? Nie 1x

pro Mt.2-4xpro Mt.

2-3xpro Wo.

4 x < Wo.

Wie viele Standarddrinks* trinken Sie gewöhnlich an einem Tag,wenn Sie alkoholische Getränke konsumieren?

1-2 3-4 5-6 7-9 10 + mehr

Wie oft trinken Sie 6 oder mehr Standarddrinks* bei einer Gele-genheit?

Nie <1xpro Mt.

1xpro Mt.

1xpro Wo.

2x pro Wo. -täglich

Trinken Sie Alkohol, wenn es Ihnen schlecht geht? Ja NeinTrinken Sie auch Alkohol, wenn Sie alleine sind? Ja NeinTrinken Sie auch während der Woche (Sonntag bis Donnerstag?) JaWaren Sie in den letzten 12 Monaten immer in der Lage, Ihren Alkoholkonsum zu beenden, wennSie das wollten?

Ja Nein

Hatten Sie schon einmal das Gefühl, dass Sie Ihren Alkoholkonsum verringern sollten? Ja NeinHatten Sie schon einmal wegen Ihres Alkoholtrinkens ein schlechtes Gewissen oder sich schuldiggefühlt?

Ja Nein

Waren Sie schon einmal betrunken, bevor Sie 14 Jahre alt waren? Ja NeinKonsumierten Sie in den letzten 30 Tagen andere Drogen (Cannabis, Kokain, Ecstasy u.a.)?Wenn ja, welche? ......................................................................

Ja

Fragen zu psychosozialen Aspekten Anzahl Risikopunkte .....Gehen Sie einer regelmässigen Tätigkeit (Berufstätigkeit, Ausbildung) nach? Ja NeinHaben Sie oft Stress bei der Arbeit, in der Schule oder mit Ihrem persönlichen Umfeld? Ja NeinHaben sich Ihre Eltern oder andere Ihnen nahestehende Personen sich schon einmal über IhrTrinken Sorgen gemacht oder sich beklagt?

Ja Nein

Haben Sie erwachsene Bezugspersonen, denen Sie Probleme anvertrauen können? Ja Nein

Fragen zu Folgen des Alkoholkonsum Anzahl Risikopunkte .....Waren Sie früher schon einmal wegen Ihres Alkoholkonsums im Spital oder beim Arzt? Ja NeinHaben Sie betrunken etwas getan, was negative Folgen hatte (z. B. Schlägerei, Unfall, unge-schützter Sex, Probleme mit Polizei)?

Ja Nein

Leiden Sie nach starkem Trinken an Gedächtnislücken? Ja Nein

Total der Risikopunkte: ....

*Definition Standarddrink (SD)1 SD à 10-12 g reinen Alkohols: Bier 3 dl (5% Alkohol) / Alcopops 2,5 dl (2,5-6,5% Alkohol) / Wein 1 dl (11-15% Alkohol) /Mixgetränke/Liköre/Aperitife 0,7 dl (ca. 17-25% Alkohol) / Spirituosen/Shots 0,4 dl (ca. 40% Alkohol)

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140325_NoTox Jug_Manual u Screening

NoToxJugendliche

Einverständniserklärung

Angaben zur Patientin/zum Patienten (Adressetikette aufkleben)

Name Vorname

Geburtsdatum ¨ Frau ¨ Mann

Strasse/Nr. PLZ/Ort

Telefon tagsüber Telefon Mobile

Falls bekannt: Blutalkohol-Konzentration bei Einlieferung in ‰:

Eindruck über Patientin/Patienten und Bemerkungen

Die Patientin/der Patient wird von den Eltern abgeholt Ja Nein

Datum Vorfall: Name/Stempel der ärztlichen Fachperson

NoTox-Einverständniserklärung zur DatenweitergabeHiermit erkläre ich mich einverstanden, dass dieses Formular und der Screeningtest von der Zentralen Ausnüchterungsstellean die Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme oder die Suchtpräventionsstelle weitergeleitet werden zum Zweck, eine wei-terführende Beratung und/oder Risikoabklärung in die Wege zu leiten. Alle zugezogenen Fachpersonen unterstehen derSchweigepflicht und dem Datenschutzgesetz.

Ort, Datum Unterschrift Patientin/Patient und falls anwesend Eltern

© ZFA & SUPZ März 2014

But de l’outil Intervention brève de type entretien motivationnel et évaluation aux urgences en cas d’intoxication alcoolique (Jeunes)

Auteur-e-s Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme (ZFA), Suchtpräventionsstelle der Stadt Zürich (SUPZ). Edition: 2014.

Cadre d’utilisation Service des UrgencesFréquence Env. 1x/moisExpérience avec cet outil Bon support de discussion avec les jeunes, mais souvent «oublié» par les urgences

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140325_NoTox Erw_Manual u Screening

NoToxErwachsene Motivierende Kurzintervention und Screening inder Notfallstation nach einer AlkoholintoxikationManual für medizinische Fachpersonen

Ziele der medizinischen Fachperson· Früherkennung/-intervention bei Jugendlichen mit riskantem Alkoholkonsum oder einer Abhängigkeit.· Die Patientin/der Patient ist vor dem Austritt über den erhobenen Risikograd informiert, eine Selbstreflexion ist ausgelöst und die Motiva-

tion gestärkt, eine adäquate Behandlung in Anspruch zu nehmen.· Die Behandlung bei einer Suchtfachstelle ist in die Wege geleitet und erfolgt kurzfristig.

Teil Vorgehensweise Methode/Mittel Dauer1. Beziehungsaufnahme mit Patientin/Patienten Motivierende Gesprächsführung

(offene Fragen)5 Min.

2. Ermittlung des Risikograds und der psychosozialenBelastungen

Screeningtest(geschlossene Fragen, s. Beilage)

10 Min.

3.3.13.23.33.43.53.6

Abschlussgespräch:Auswertung ScreeningtestRückmeldung zum Screeningtest und zu weiterer DiagnostikAbklärung der Veränderungsbereitschaft und MotivationÄrztliche Empfehlung und Überweisung zur SuchtfachstelleNoTox-Einverständniserklärung Patientin/PatientAbgabe Info-Flyer, Verabschiedung

Motivierende Gesprächsführung(offene Fragen)

5-10 Min.

1. Teil: Beziehungsaufnahme

Grundsätzliches· Stellen Sie während der Beziehungsaufnahme (1. Teil) und im Abschlussgespräch (3. Teil) offene Fragen, die mit WIE? WAS? WER?

WELCHE? INWIEFERN? beginnen. Diese öffnen die Gedanken der Patientin/des Patienten und ermöglichen vertiefende Fragen durchdie medizinische Fachperson.

· Verzichten Sie auf WESHALB- oder WARUM-Fragen, denn so erzeugen Sie weniger Widerstand und Rechtfertigungen. VermeidenSie Moralisierungen und Bewertungen (z.B. Äusserungen wie "so viel Alkohol ist ungesund", "Sie haben ein Problem", "Sie sollten weni-ger trinken" und ähnliche Vorhaltungen).

· Menschen mit einer Alkoholthematik sind sich Ablehnung gewohnt und erwarten diese meist. Ihr echtes Interesse am Menschen hinterder Patientin/dem Patienten und eine offene Haltung erhöhen die Chancen zu einer Verhaltensänderung.

Fragen zur Beziehungsaufnahme· Wie fühlen Sie sich jetzt gerade?· Erzählen Sie mir, wie es dazu kam, dass Sie eingeliefert wurden. (Auslöser? Waren Sie alleine oder in Gesellschaft?)· Welche Erinnerungen haben Sie an die letzten Stunden?

Überleitung zum Screeningtest· Bei der Einlieferung hatten Sie .....‰ Alkohol im Blut.· Nun möchte ich gerne Ihren Alkoholkonsum genauer anschauen und auch mit Ihnen besprechen, wie wir Sie unterstüt-

zen können. Dazu habe ich einen Fragebogen, den ich gerne mit Ihnen durchgehen möchte.

2. Teil: Screeningtest zur Erkennung eines riskanten Alkoholkonsumverhaltens

Bitte stellen Sie der Patientin/dem Patienten die (geschlossenen) Fragen auf beiliegendem Screeningtest und kreuzen Sie die Antworten aufdem Fragebogen an. Fällt diese auf ein farbig unterlegtes Feld, ergibt dies jeweils einen oder mehrere Risikopunkte. Weitere Informationenzur Auswertung finden Sie auf dem Screeningtest.

1 Punkt 2 Punkte 3 Punkte

Bitte zählen Sie die Risikopunkte pro Abschnitt und am Ende des Screeningtests zusammen und tragen Sie die Anzahl im vorgesehenenFeld ein. Je nach Punktzahl deutet dies auf einen gelegentlichen Risikokonsum oder auf einen problematischen Risikokonsum hin.

NOTOX POUR LES ADULTES

Autres Outils Dépistage

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Autres Outils Dépistage

140325_NoTox Erw_Manual u Screening

3. Teil: Abschlussgespräch

3.1 Auswertung ScreeningtestJe höher die Anzahl Risikopunkte der Patientin/des Patienten, desto höher das Risiko, dass ein problematischer Alkoholkonsum vorliegt.

Skala Beurteilung des Ergebnisses Nächste Schritte0 - 10 Punkte Hinweise auf einen gelegentlichen

Risikokonsum· Empfehlung Beratung/Therapie bei der ZFA

ab 11 Punkte Hinweise auf einen problematischenRisikokonsum

· Empfehlung Beratung/Therapie bei der ZFA

3.2 Rückmeldung zum Screeningtest und zu allfällig weiterer Diagnostik· Vielen Dank, Frau NN/Herr NN. Sie haben mir wichtige Informationen gegeben. Und das ist in Ihrem Zustand wahr-

scheinlich nicht einfach.· Ihre Antworten weisen auf einen gelegentlichen bzw. problematischen Risikokonsum hin.· Aufgrund der Untersuchungen stellten wir ausserdem Folgendes fest: .......................................................

3.3 Abklärung der Veränderungsbereitschaft und Motivation der Patientin/des Patienten· Haben Sie schon mal darüber nachgedacht oder probiert, Ihren Alkoholkonsum zu verändern/reduzieren?· Wie motiviert sind Sie - auf einer Skala von 1-10 - Ihre Alkoholkonsumgewohnheiten zu ändern?

o Bitte würdigen Sie die Bemühungen des Patienten auch bei tiefen Werten und bestärken Sie ihn. Es geht darum, zumotivieren, indem Sie ihr/ihm Ressourcen und Zuversicht entlocken und sichtbar machen.

· Und wie ist Ihre Zuversicht - auf einer Skala von 1-10 - Ihre Alkoholkonsumgewohnheiten ändern zu können?

3.4 Ärztliche Empfehlung, Überweisung zur Suchtfachstelle· Es ist wichtig für Sie und Ihre Gesundheit, Ihren Alkoholkonsum besser zu kontrollieren.· Damit die Veränderung Ihres Alkoholkonsums gelingt, tragen Sie selbst die Verantwortung und es liegt an Ihnen zu

entscheiden, wie Sie dies erreichen möchten.· Erfahrungsgemäss ist ausserdem eine fachliche Unterstützung sehr hilfreich. Ich empfehle Ihnen, dass Sie sich bald-

möglichst für ein Beratungsgespräch bei der Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme anmelden. Die Fachleute kön-nen Sie dabei unterstützen, in Zukunft keine Probleme mit Alkohol zu haben.

3.5 NoTox-Einverständniserklärung Patientin/Patient· Sind Sie damit einverstanden, dass wir Ihre im Fragebogen gemachten Angaben und Ihren Namen an die ZFA weiter-

leiten, damit diese Sie zu einem freiwilligen Beratungstermin einladen kann?· Darf ich Sie somit bitten, diese Einverständniserklärung zu unterzeichnen?

-> Unterzeichnung NoTox-Einverständniserklärung

3.6 Abgabe des NoTox-Info-Flyers, Verabschiedung· Dieser Broschüre können Sie wichtige Informationen entnehmen.

-> Abgabe des NoTox-Flyers für Erwachsene inkl. Adresse der Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme.

· Ich wünsche Ihnen baldige Erholung und eine gute Zeit.

3.7 Formular & Screeningtest an ZFA sendenAusgefülltes Formular & Screeningtest mit voradressiertem Couvert an ZFA senden.

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Autres Outils Dépistage

140325_NoTox Erw_Manual u Screening

Screeningtest zur Erkennung eines riskanten Alkoholkonsumverhaltens

Bitte stellen Sie der Patientin/dem Patienten die folgenden (geschlossenen) Fragen und kreuzen Sie die Antworten auf dem Fragebogen an.Fällt diese auf ein farbig unterlegtes Feld, ergibt dies jeweils einen oder mehrere Risikopunkte.

1 Punkt 2 Punkte 3 PunkteBitte tragen Sie die Risikopunkte pro Abschnitt und am Ende des Screeningtests im vorgesehenen Feld ein.

Fragen zum Intoxikationsvorfall Anzahl Risikopunkte .....War schon bei Beginn des Abends klar, dass Sie sich betrinken werden? Ja NeinWelche und wie viele Standarddrinks* (siehe u.e. Definition) haben Sie in den letzten 24 Stunden getrunken?

*Bier 3 dl *Alcopops 2,5 dl *Wein 1 dl * Mixgetränke/Liköre/Aperitife 0,7 dl

*Spirituosen/Shots0,4 dl

Haben Sie in den letzten 24 Stunden auch andere Drogen oder Medikamente konsumiert? Wennja, welche? ...............................................................................................

Ja Nein

Fragen zur Abklärung eines problematischen Konsums Anzahl Risikopunkte .....Wie oft nehmen Sie alkoholische Getränke zu sich? Nie 1x

pro Mt.2-4xpro Mt.

2-3xpro Wo.

4 x < Wo.

Wie viele Standarddrinks* trinken Sie gewöhnlich an einem Tag,wenn Sie alkoholische Getränke konsumieren?

1-2 3-4 5-6 7-9 10 +mehr

Wie oft trinken Sie 6 oder mehr Standarddrinks* bei einer Gele-genheit?

Nie <1xpro Mt.

1xpro Mt.

1xpro Wo.

2x pro Wo. -täglich

Trinken Sie Alkohol, wenn es Ihnen schlecht geht? Ja NeinTrinken Sie auch Alkohol, wenn Sie alleine sind? Ja NeinWaren Sie in den letzten 12 Monaten immer in der Lage, Ihren Alkoholkonsum zu beenden, wennSie das wollten?

Ja Nein

Hatten Sie schon einmal das Gefühl, dass Sie Ihren Alkoholkonsum verringern sollten? Ja NeinHatten Sie schon einmal wegen Ihres Alkoholtrinkens ein schlechtes Gewissen oder sich schuldiggefühlt?

Ja Nein

Konsumierten Sie in den letzten 30 Tagen andere Drogen (Cannabis, Kokain, Ecstasy u.a.)?Wenn ja, welche? ......................................................................

Ja

Fragen zu psychosozialen Aspekten Anzahl Risikopunkte ....Gehen Sie einer regelmässigen Tätigkeit (Berufstätigkeit, Ausbildung) nach? Ja NeinHaben Sie oft Stress bei der Arbeit oder mit Ihrem persönlichen Umfeld? Ja NeinHaben Ihre (Ehe-)PartnerIn, Ihre Eltern oder andere Ihnen nahestehende Personen sich schoneinmal über Ihr Trinken Sorgen gemacht oder sich beklagt?

Ja Nein

Kennen Sie Personen, denen Sie Probleme anvertrauen können? Ja Nein

Fragen zu Folgen des Alkoholkonsum Anzahl Risikopunkte ....Waren Sie früher schon einmal wegen Ihres Alkoholkonsums im Spital oder beim Arzt? Ja NeinHaben Sie betrunken etwas getan, was negative Folgen hatte (z. B. Schlägerei, Unfall, unge-schützter Sex, Probleme mit Polizei)?

Ja Nein

Leiden Sie nach starkem Trinken an Gedächtnislücken? Ja Nein

Total der Risikopunkte: ....

*Definition Standarddrink (SD)1 SD à 10-12 g reinen Alkohols: Bier 3 dl (5% Alkohol) / Alcopops 2,5 dl (2,5-6,5% Alkohol) / Wein 1 dl (11-15% Alkohol) /Mixgetränke/Liköre/Aperitife 0,7 dl (ca. 17-25% Alkohol) / Spirituosen/Shots 0,4 dl (ca. 40% Alkohol)

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140325_NoTox Erw_Manual u Screening

NoToxErwachsene

Einverständniserklärung

Angaben zur Patientin/zum Patienten (Adressetikette aufkleben)

Name Vorname

Geburtsdatum ¨ Frau ¨ Mann

Strasse/Nr. PLZ/Ort

Telefon tagsüber Telefon Mobile

Falls bekannt: Blutalkohol-Konzentration bei Einlieferung in ‰:

Eindruck über Patientin/Patienten und Bemerkungen

Datum Vorfall: Name/Stempel der ärztlichen Fachperson

NoTox-Einverständniserklärung zur DatenweitergabeHiermit erkläre ich mich einverstanden, dass dieses Formular und der Screeningtest von der Zentralen Ausnüchterungsstellean die Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme weitergeleitet werden zum Zweck, eine weiterführende Beratung und/oder Risi-koabklärung in die Wege zu leiten. Alle zugezogenen Fachpersonen unterstehen der Schweigepflicht und dem Datenschutz-gesetz.

Ort, Datum Unterschrift Patientin/Patient

© ZFA & SUPZ März 2014

But de l’outil Intervention brève de type entretien motivationnel et évaluation aux urgences en cas d’intoxication alcoolique (Adultes)

Auteur-e-s Zürcher Fachstelle für Alkoholprobleme (ZFA), Suchtpräventionsstelle der Stadt Zürich (SUPZ). Edition: 2014.

Cadre d’utilisation Service des UrgencesFréquence Env. 1x/moisExpérience avec cet outil Bonne base pour les discussions futures. Cependant le dépistage se heurte souvent à

de la résistance et il est très difficile d’atteindre les patient-e-s ultérieurement.

33

0

1

2

3

4

1. Wie oft nehmen Sie alkoholische Getränke zu sich?

Nie

1 Mal im Monat oder seltener

2-4 Mal im

Monat

2-3 Mal pro

Woche

4 Mal oder öfters

pro Woche

2. Wie viele Gläser Alkohol konsumieren Sie an

den Tagen, an denen Sie trinken?

1 oder 2

3 oder 4

5 oder 6

7, 8 oder 9

10 oder mehr

3. Wie häufig trinken Sie 6 oder mehr Gläser

Alkohol an einem einzigen Anlass?

Nie

seltener als 1 Mal

pro Monat

1 Mal pro

Monat

1 Mal pro

Woche

täglich oder fast

täglich

4. Wie oft stellten Sie fest, dass Sie mit dem

Trinken nicht mehr aufhören können, wenn Sie einmal damit angefangen haben?

Nie

seltener als 1 Mal pro Monat

1 Mal pro Monat

1 Mal pro Woche

täglich oder fast täglich

5. Wie oft hinderte Sie Ihr Alkoholkonsum das zu

tun, was von Ihnen erwartet wurde?

Nie

seltener als 1 Mal pro Monat

1 Mal pro Monat

1 Mal pro Woche

täglich oder fast täglich

6. Wie häufig haben Sie am Morgen ein erstes

Glas Alkohol getrunken um in Gang zu kommen, nachdem Sie am Vortag viel getrunken hatten?

Nie

seltener als 1 Mal pro Monat

1 Mal pro Monat

1 Mal pro Woche

täglich oder fast täglich

7. Wie oft empfanden Sie Schuld- oder

Reuegefühle, nachdem Sie getrunken hatten?

Nie

seltener als 1 Mal

pro Monat

1 Mal pro

Monat

1 Mal pro

Woche

täglich oder fast

täglich

8. Wie oft war es Ihnen unmöglich, sich an das zu erinnern, was am Vorabend geschah, weil Sie getrunken hatten?

Nie

seltener als 1 Mal pro Monat

1 Mal pro Monat

1 Mal pro Woche

täglich oder fast täglich

9. Sind Sie oder jemand anders schon einmal

verletzt worden, weil Sie getrunken hatten?

Nein

Ja, aber nicht in

den letzten 12 Monaten

Ja, in den

letzten 12 Monaten

10. Hat sich ein/e Angehörige/r, ein/e Freund/in,

oder ein/e Arzt/Ärztin schon einmal besorgt über Ihren Alkoholkonsum geäussert oder vorgeschlagen, dass Sie den Konsum ein-schränken sollten?

Nein

Ja, aber nicht in den letzten 12 Monaten

Ja, in den letzten

12 Monaten

Audit Selbstbeurteilungsfragebogen zu Trinkgewohnheiten In diesem Fragebogen werden Sie nach Ihren Trinkgewohnheiten gefragt. Bitte beantworten Sie die Fragen so genau, wie möglich. Die Fragen beziehen sich auf die Zeitdauer der letzten 12 Monate.

Gesamtpunktzahl

Bitte ankreuzen was für Sie am

ehesten zutrifft QUESTIONNAIRE D’AUTO-ÉVALUATION DES HABITUDES DE CONSOMMATION

Autres Outils Dépistage

34

Auswertung

□ 8-15 Punkte bei Männern (5-12 bei Frauen und bei Männern ab 65 Jahren) weisen auf einen übermässigen Alkoholkonsum hin

□ 16-19 Punkte bei Männern (13- 16 bei Frauen und bei Männern ab 65 Jahren) deuten auf ernsthaftere Problematik und bedingen eine Beratung oder Therapie

□ 20 oder mehr Punkte bei Männern (17 oder mehr bei Frauen und bei Männern ab 65 Jahren) deuten auf eine Alkoholabhängigkeit, die sicher weiter abgeklärt werden soll

Zusätzlicher Konsum von anderen Substanzen oder Drogen

□ ja □ nein Wenn ja, welche: ______________________________________________________________________________ ______________________________________________________________________________ Personalien Vorname und Name ___________________________________________________________ Strasse und Ort ___________________________________________________________ Geburtsdatum ___________ Geschlecht: □ weiblich □ männlich Telefon _______________________ Mail______________________________ Die unterzeichnende Person erklärt sich damit einverstanden, dass diese Daten an die ags Suchtberatung Bezirk Zofingen weitergeleitet werden dürfen. Die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter des Spitals Zofingen und der ags unterstehen der gesetzlichen Schweigepflicht. Innert den nächsten drei Werktagen wird die unterzeichnende Person von der ags telefonisch kontaktiert. Ort / Datum _____________________ Unterschrift Patient/ -in___________________ Bitte beide Seiten faxen an: 062 745 28 89

892898989

Autres Outils Dépistage

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But de l’outil AUDIT - questionnaire d’auto-évaluation des habitudes de consommation d’alcool dans les douze derniers mois

Auteur-e-s WHO, complété d’un talon-réponse de Suchtberatung ags.Cadre d’utilisation Service des Urgences de l’hôpital de ZofingenFréquence Actuellement peu utilisé, une extension aux autres services de l’hôpital est en cours

d’applicationExpérience avec cet outil L’utilisation limitée du questionnaire est attribuée au fait qu’il n’est pas intégré clai-

rement dans un algorithme. Il appartient aux soignants et aux médecins qu’ils l’ap-pliquent. Des retours individuels suggèrent que le questionnaire est approprié pour discuter avec les patients-e-s de leur consommation d’alcool.

Autres Outils Dépistage

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Autres Outils Intervention

POUR LES PATIENTS, LES PARENTS ET LES PROCHES

FLYERS AVEC CONSEIL ET ADRESSES

Choix d’auto-tests (Disponible: http://www.fosumos.ch/fosumos/index.php/fr/alcool/entraide-autosupport ), pro-grammes d’auto-assistance et littérature proposés par FOSUMOS.

• Test: Est-ce que je bois trop? http://www.bg-alkoholselbsttest.ch/selbsttest/fr/audit.aspx de Santé bernoise.

• Alcotool, Know your limit http://www.alcotool.ch/html/fr/index.php pour les jeunes, de Santé bernoise. Aussi comme webapp.

• L’application du site «Mydrinkcontrol» est disponible dans l’App Store et dans Google play. Journal de la consomma-tion d’alcool et tests, de Santé bernoise.

• L’ App Stop-alcool pour Iphone de l’Université de Genève et le site stop-alcool.ch http://www.stop-alcool.ch/.

• AlcooQuizz http://www.alcooquizz.ch/ du CHUV, aussi disponible sur App Store.

• Alcochoix+ http://www.alcochoix.ch/index.php est un outil qui permet de mesurer et de choisir sa relation à l’alcool.

• Boire de façon définie Alko DT ® http://www.alkodt.ch/reg_1_fr.htm , de Heiner Frank.

En allemand uniquement:

• Selbsttest und Selbsthilfeprogramm der Forel Klinik https://www.weniger-trinken.ch/(X(1)S(cxkufyy4lzpfd14lbqrre-j3y))/?AspxAutoDetectCookieSupport=1

Exemples de brochures. En cas d'intérêt contactez la structure spécialisée.

• Flyer pour concernés http://cms.addiction-valais.ch/Upload/addiction-valais/News/AuxUrgencesEtApres.pdf d’ Addiction Valais

• Flyer pour les proches http://cms.addiction-valais.ch/Upload/addiction-valais/News/LettreParents.pdf d’ Addiction Valais

En allemand uniquement:

• Flyer für Jugendliche und Erwachsene Kanton BS und BL: Informationen und Hilfsadressen (Gesundheitsdienste )

• Flyer für Betroffene und Eltern: Informationen und Hilfsadressen (ZFA und Suchtpräventionsstelle Stadt Zürich

• Flyer für Betroffene und Eltern Kanton Aargau: Informationen und Hilfsadressen (ags)

• Flyer für Betroffene und Angehörige Kanton St. Gallen: Informationen und Hilfsadressen (Psychosomatische Abtei-lung Wattwil)

POUR LES PATIENTS RÉTICENTS OU QUI QUITTENT PRÉMATURÉMENT LES URGENCES

TESTS D’AUTO-ÉVALUATION ET PROGRAMMES D’AUTO-ASSISTANCE

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Autres Outils Suivi

POUR ORGANISER LE SUIVI

Les questions ci-dessous permettent d’identifier la structure adéquate et les caractéristiques de la transmission de la situation, «le parcours spécifique à suivre en cas d’intoxication alcoolique aigüe»

QUESTIONNAIRE POUR CLARIFIER LE PARCOURS (À REMPLIR)

1. Si vous n’avez pas le temps d’investiguer ou d’effectuer une intervention brève, quel autre service, ou professionnel intervient?

………………………………………………………………………………………………………………….......................

2. Quand il y a sortie des urgences vers quelle prise en charge, vers quelle structure spécifique orientez-vous la personne (jeune / adulte)?

………………………………………………………………………………………………………………..........................

3. Comment transmettez-vous la situation?

………………………………………………………………………………………………………………..........................

4. Avec quel outil de transmission?

…………………………………………………………………………………………………………….............................

POUR FAVORISER LE SUIVI

• Expliquer le contenu des consultations de suivi au patient ou à la patient-e et à ses proches

• Fixer un rendez-vous (si c’est organisé ainsi avec la structure)

• Transmettre un flyer ou l’adresse de la structure et encourager le patient ou la patiente à s’y rendre

• Préparer la lettre de sortie pour le médecin traitant, quand les coordonnées sont connues

• Transmettre les informations et résultats de l’évaluation à la structure spécialisée, après accord du ou de la patient-e.

Exemple3 de contenu d’une intervention ambulatoire incluant aussi les parents

• Historique

• Déroulement des faits

• Boissons consommées et procuration des boissons

• Contextes de la consommation (lieu, entourage)

• Effets recherchés et ressentis et prises de risque

• Evaluer la compréhension des faits par le jeune

• Evaluation de la réaction parentale et soutien du rôle parental

• Informations des méfaits de l’alcool et des risques encourus en lien avec l’intoxication

• Discussion d’alternatives de gestion de la prise d’alcool lors de soirées

• Conseils quant à la gestion d’un tiers ayant trop bu

POUR CONNAÎTRE LES CONSULTATIONS DE SUIVI

3 Caflisch M. Uldry V. Lorsque les chemins de l’alcool et de l’adolescence se croisent. Rev Med Suisse. 2013;9:406-9

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Ospedale Regionale di Lugano Servizio di Pediatria

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CONSULTAZIONE POST-INTOSSICAZIONE

Data: Ora: Presenti ORL: ……………………………………………………………………………………. Presenti:…………………………………………………………………………………………… Data abuso etilico: ……………………………………… Alcolemia: …………………………. 1. Contesto dell’intossicazione ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… 2. Gravità percepita ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3. Reazione dei genitori ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4. Consapevolezza dell’accaduto (indagare anche emozioni) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… 5. Domande mediche concernenti l’intossicazione ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

CONSULTATION POST-INTOXICATION

Autres Outils Suivi

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Ospedale Regionale di Lugano Servizio di Pediatria

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6. Contesto famigliare (dipendenze, malattie, altro) e ambientale (scuola, hobbies, relazioni con pari ) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 7. Frequenza nel consumo di alcool (quantità, ev. abusi precedenti) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 8. Consumo di altre sostanze o sensation seeking ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 9. Malattie somatiche o presa a carico psi attuale ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 10. Umore di base (stato d’animo attuale e in generale) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 11. Progettualità ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 12. Osservazioni durante il colloquio ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 13. Procedere ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 14. Altro ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Autres Outils Suivi

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But de l’outil Guide d’entretien pour la consultation de suivi post-intoxicationAuteur-e-s Ospedale Regionale di Lugano, Servizio di PediatriaCadre d’utilisation Urgences pédiatriquesFréquence Utilisation systématique depuis 01.2009Expérience avec cet outil Régulièrement réactualisé

Autres Outils Suivi

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EXEMPLE DE SUPPORTS DE DISCUSSION ET D’INFORMATION REMIS AUX ADOLESCENTS4

Autres Outils Suivi

4 Evaluer et gérer les consommations/Brochures HUG- Février 2012, in Caflisch M. Uldry V. Lorsque les chemins de l’alcool et de l’adolescence se croisent. Rev Med Suisse. 2013; 9:408.

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Autres Outils Formation

ENTRETIEN MOTIVATIONNEL. Disponible: https://www.fosumos.ch/fosumos/index.php/fr/entretien-motivationnel

INTERVENTION BRÈVE. Disponible: https://www.fosumos.ch/fosumos/index.php/fr/intervention-breve

FORM@TOX Formation à distance dans le domaine des addictions : http://www2.unil.ch/formatox/ pour le milieu médical soutenue par le Campus virtuel Suisse.

HELPING PATIENTS WHO DRINK TOO MUCH – A CLINICIAN’S GUIDE http://www.integration.samhsa.gov/clinical-practice/Helping_Patients_Who_Drink_Too_Much.pdf U.S. Department of Health & Human Services, National Institutes of Health, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism. Helping Patients Who Drink Too Much – a clinician’s guide. Updated 2005 Edition

LES STRUCTURES SPÉCIALISÉES: dans de nombreux cantons, elles sont une ressource pour animer des formations sur la thématique auprès des professionnel-le-s.

POUR EN SAVOIR PLUS Outils de formation et documents proposés par le CHUV: http://www.chuv.ch/alcoologie/alc_home/alc-profession-nels-sante-bienvenue/alc-professionnels-sante-documentation.htm

Bibliographie du guide "Intervention brève pour des patients avec une consommation d'alcool à problème5" http://www.fosumos.ch/fosumos/images/stories/pdf/Guide_interventionbreve.pdf

5 Loeb P, Stoll B, Weil B. L’intervention brève pour des patients avec une consommation d’alcool à problème. 2e éd. Bâle: EMH Editions médicales suisses; 2014. p 36-42