Médiateur Culturel, Un Métier?
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Nom du porteur du projet : Mazé Prénom : Laure Classe et option : MDC 3ème cycle administration de projets culturels. Téléphone : 06 70 30 28 69 Mail : [email protected]
« Médiateur culturel, un métier ? »
Association Le CARAC – IESA Institut d’Études Supérieures des Arts
Organisées par Laure Mazé – étudiante 3ème cycle professionnel « conduite de projets culturels » dans le cadre de son projet de fin d’étude, avec Serge Saada professeur à Paris III et Sciences Po, responsable de la formation à la médiation culturelle de Cultures du Cœur.
DATE ET DUREE DU PROJET :
Journées d’étude 10 et 11 mai 2010, colloque fin octobre 2010.
Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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Sommaire
Résumé. ..................................................................................................................................................................5
Avant propos. ......................................................................................................................................................5
Un peu d’histoire pour commencer..........................................................................................................6
Histoire d’un métier.........................................................................................................................................8
Genèse du projet :..............................................................................................................................................9
Construction du projet : .................................................................................................................................9
Présentation détaillée du projet.............................................................................................................. 11
A-‐ Les journées d’études :........................................................................................................................... 11
Les professionnels invités : responsables relations avec les publics, médiateurs ......... 11
Médiateur modérateur journées d’études et colloque :............................................................... 12
Porteurs du projet : ....................................................................................................................................... 12
Programme des journées d’études. ....................................................................................................... 14
B-‐ Le colloque................................................................................................................................................... 15
Pré Programme du colloque. .................................................................................................................... 16
Evaluation et indicateurs de l’action..................................................................................................... 17
Budget prévisionnel de l’action............................................................................................................... 18
Les partenaires contactés........................................................................................................................... 19
Les contreparties............................................................................................................................................ 19
Annexes.................................................................................................................................................................... 21
Invitation journées d’études. .................................................................................................................... 22
Questionnaires envoyés aux participants .......................................................................................... 25
Feuilles d’émargement. ............................................................................................................................... 28
Autorisation d’utilisation des images filmées. ................................................................................. 29
Statuts de l’Association CARAC................................................................................................................ 30
Budget de l’association................................................................................................................................ 32
Notes diverses.................................................................................................................................................. 33
La culture, l’eau de l’âme ............................................................................................................................ 33
Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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Résumé.
A travers les journées d’étude nous proposons à une vingtaine de professionnels d’analyser et dresser un tableau des conditions d’exercice de la médiation, de la formation à la mise en pratique dans un lieu. Nous cherchons à interroger les moyens, les manières de concevoir et de faire de la médiation. Dans quelle mesure peut-‐on faire une distinction entre communication classique et médiation ? De quelles latitudes disposent les chargés des publics pour trouver un point d’équilibre entre une éthique de la médiation et les contraintes d’une structure culturelle.
L’objectif : faire un état des lieux de la profession et de ses modes de médiation en fonction des lieux et des disciplines. Le colloque en sera la synthèse : quel avenir, quel devenir pour la médiation culturelle ? Entre désirs et réalités ... Quelles propositions ? Trois invités viendront apporter leur regard sur la médiation : Thierry Lorent de la Fédération des Arts de la Rue, Zeev Gourarier, historien et conservateur (musée national des sports, musée de l’homme, musée des arts et traditions populaires) et Sylvie Rouxel, maitre de conférence au CNAM. Les étudiants de Paris III, de l’IESA et du CNAM seront là « observateurs» pour recueillir les réflexions. Une parution sera faite à l’issue des journées d’étude en vue du colloque, ouvert au public.
Avant propos.
Depuis quelques années je vois des professionnels autour de moi avoir de plus en plus de difficultés à perdurer dans leur métier, que ce soit dans l’audiovisuel, le cinéma, la danse, la musique ou le théâtre. Une plus grande précarisation amène nombre d’entre eux à réfléchir à une reconversion. Parmi les pistes de reconversion possible à travers une formation : la médiation culturelle et l’administration de projets culturels. Je fais partie de ceux-‐ci qui, après un bilan de compétence, ont choisi de tenter cette reconversion pour rester malgré tout dans le secteur culturel et valoriser leur longue expérience. Mais si la perspective théorique de mettre au profit des publics nos passions et nos savoirs nous motive, la question des débouchés et la réalité d’un nouveau travail nous questionne.
A travers ma formation à l’IESA, j’ai pu rencontrer des médiateurs ou chargés des publics. Leur approche, souvent très différente, m’a amenée à vouloir conduire un travail plus approfondi sur ce métier qu’est la médiation culturelle. D’autres rencontres encore dans quelques structures m’ont questionnées, est-‐ce un métier ou plutôt une compétence ? Est-‐ce que d’une compétence on peut faire un métier ? Comment est-‐il reconnu dans les différents secteurs de la culture ?
Avec Serge Saada, professeur à Paris III, Sciences Po et chargé de la formation de médiateur à Cultures du cœur, j’ai pu mettre sur pied cette réflexion avec un panel de professionnels venu de nombres de structures. C’est ce projet que je vous propose de découvrir.
Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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« Convoquer le peuple au pouvoir, c’est l’inviter au savoir. » 1
Origine de la médiation culturelle.
Jusqu’à la révolution française, les arts étaient l’apanage des nobles. A la révolution française, l’art sort des cabinets privés pour être accessible au peuple. Le Louvre est ouvert au public, les biens du clergé sont nationalisés.
Le Serment du Jeu de paume
par David, Musée du Château de Versailles L’éducation pour tous sera prônée par Condorcet. En 1792, il remet un rapport sur « l'organisation générale de l'instruction publique » où l’on peut lire : « Diriger l’enseignement de manière que la perfection des arts augmente les jouissances de la généralité des citoyens, et l’aisance de ceux qui les cultivent, qu’un plus grand nombre d’hommes deviennent capables de bien remplir les fonctions nécessaires à la société, et que les progrès, toujours croissants, des lumières ouvrent une source inépuisable de secours dans nos besoins, de remèdes dans nos maux, de moyens de bonheur individuel et de prospérité commune». Ainsi les fondements de la démocratisation culturelle apparaissent, se basant sur ce qu’on appelle l’éducation populaire. En 1948, Victor Hugo exhorte l’Assemblée Nationale à « multiplier les écoles, les chaires, les musées, les théâtres, les librairies » pour « faire pénétrer de toutes parts la lumière dans l’esprit du peuple ». En 1866 Jean Macé en crée la Ligue de l’enseignement. En 1920 Firmin Gémier promoteur du Théâtre populaire crée le premier Théâtre National Populaire.
A la sortie de la guerre, c’est le Conseil National de la Résistance qui va poser les premières bases concrètes de l’éducation populaire et de l’action culturelle en inscrivant
1 Eugène Varlin (1865) in Citoyens, chiche !
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dans le préambule de la constitution de 1946 : « la nation doit donner accès à l’éducation et à la culture ». En 1945 Jean Dastée crée les premières Maison de la Culture. Puis Jean Vilar en prenant la direction du TNP en 1951, dénonçant le théâtre bourgeois, veut « rassembler toutes les catégories de la population dans les travées du théâtre ».
Avec la Vème république, André Malraux, le tout premier ministre des Affaires Culturelles, inscrira dans le décret du 24 Juillet 1959 la mission du ministère de « rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de français ».
Pourtant, au fil des années, on ne pourra que constater l’échec de la démocratisation culturelle, comme peuvent en témoigner les études faites sous l’égide du Département des Etudes de la Prospective et des Statistiques du Ministère depuis 1970 sur les pratiques culturelles des français. Selon la dernière étude menée par Olivier Donnat : « Un quart des Français n’ont fréquenté dans l’année aucun équipement culturel, 29% se sont rendus quelquefois dans l’année au cinéma ou ont assisté exceptionnellement à un spectacle vivant, de danses folkloriques ou de cirque par exemple...»
Et pourtant, comme le dit Elisabeth Caillet2 : « la médiation culturelle est un projet politique de mise en commun des œuvres de l’art et de la culture ».
Mais mon propos n’est pas de proposer une définition de la médiation culturelle, c’est aux professionnels de ces journées d’études que je souhaite en laisser le soin.
2 E. Caillet : agrégée de philosophie, docteur en Sciences de l'éducation, expert en médiation culturelle
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Histoire d’un métier.3
« La démocratisation de l’accès à la culture implique le développement des démarches d'appropriation de l’art vivant, et du patrimoine artistique et culturel] [Les pratiques de la médiation artistique et culturelle désignent aujourd'hui ces démarches d'appropriation et les modalités de mise en relation de la production artistique avec les publics. La médiation artistique et culturelle constitue un des outils essentiels d'une politique de démocratisation de l'accès à la culture, à l'égard des publics les plus éloignés de l'offre, en fonction de leur situation sociale, économique ou géographique. ». Dominique Chavigny4 (1993) : "déclaration liminaire sur la nécessaire médiation".
Au début des années 90, le ministère de la Culture, en lien avec le mouvement ATD Quart Monde, a mis en place un programme innovant de recrutement de médiateurs du livre, chargés de diffuser le goût et la pratique de la lecture auprès des populations les plus éloignées du réseau des bibliothèques.
Pour autant, dans l’histoire de la culture en France, il a fallu attendre 1997, année de lancement du programme gouvernemental « nouveaux services – emplois jeunes », pour que la médiation culturelle soit reconnue comme une fonction et un métier spécifiques.
C’est avec la politique de la ville, et la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, qui prévoit dans son article 140 « l'égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs », que le métier va commencer à se développer. En 2001, plus de 15 000 emplois jeunes médiateurs culturels étaient recensés dans la culture, chiffre qui pourrait être multiplié par trois si les postes de médiateurs culturels embauchés dans des secteurs non culturels (tourisme, social par exemple) étaient eux aussi comptabilisés.
En 2004, la loi relative aux Musées de France mentionne pour la première fois explicitement la médiation parmi les attributions des musées. « Chaque musée de France dispose d’un service ayant en charge les actions d’accueil des publics, de diffusion, d’animation et de médiation culturelles. Ces actions sont assurées par des personnels qualifiés ».
En 2007, on s’aperçoit que la médiation culturelle est encore qualifiée par le ministère, dix ans après les premiers emplois jeunes, de « nouveau métier émergent ».
« Cette notion encore imprécise du point de vue conceptuel a d’abord une signification institutionnelle. Elle sert en effet surtout à regrouper un ensemble de pratiques qui ont connu une professionnalisation accrue ces derniers quinze ans, et dont témoigne la prolifération de programmes de formation universitaire. Ces formations professionnelles, pluridisciplinaires et appliquées, cherchent à intégrer à l’action culturelle, les acquis de la sociologie de la culture, de l’histoire de l’art et du management. La professionnalisation de cette fonction polyvalente, pluridisciplinaire et relativement ouverte, demeure néanmoins encore largement conçue dans une perspective classique de « diffusion de l’art ». Jean Caune5 .
3 Source : Marie Christine Bordeaux. Enseignant-chercheur Université Stendhal Grenoble 3 : Sciences de l'information et de la communication. in Colloque international sur la médiation culturelle. Montréal – décembre 2008. 4 Mr Chavigny, Adjoint au Directeur régional des affaires culturelles de Bretagne puis inspecteur général de l’administration des Affaires culturelles 5 Professeur à l’université Stendhal de Grenoble et chercheur au Gresec.
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« Le secteur culturel : peut-il se limiter à être celui de la diffusion et de la réception des formes artistiques légitimées par le « monde de l’art » ? Ne doit-on pas inclure dans ce domaine les pratiques sensibles ou intelligibles qui permettent à la personne de se construire dans son rapport à l’autre ? ». Jean Caune, 2006.
« …La légitimité du médiateur culturel est acquise pour briser la distance qui sépare ces populations de la culture commune. Le médiateur trouve sa raison d'être professionnelle (et peut être même plus) dans cette fonction de "passeur de culture". Jean Michel Lucas – Entretiens Jacques Cartier décembre 2009.
Genèse du projet :
Lors d’une rencontre entre Serge Saada de Cultures du Cœur et Mme Schmidt de l’IESA, celle-‐ci lui propose de monter un projet avec des étudiants de l’IESA autour de la médiation. Un courriel de 8 lignes, une esquisse succincte du projet proposé par Serge Saada, me convaincra de porter ce projet, d’aller plus loin en donnant une vraie étoffe à ces quelques mots.
Construction du projet :
-‐ décembre 2009 : 2 rencontres rapides avec Serge Saada avant de partir en stage. Je fais des propositions qui vont dans son sens, notre accord prend forme ainsi que l’envie de lui donner une dimension nationale, pluridisciplinaire, d’axer plus précisément sur « le métier » pour ne pas risquer de refaire ce qui a déjà pu être fait par ailleurs.
-‐ Gestation et recherches suivent pendant mon stage au service du COREPS6 du Languedoc-‐Roussillon. Le projet s’échafaude essentiellement dans ma tête, faute de temps pour le formuler par écrit. Je découvre des textes très intéressants sur la question de la médiation culturelle qui apparemment suscite débat, intérêt, questions, comme je peux m’en rendre compte aussi en en parlant autour de moi. Je prends quelques contacts prometteurs.
-‐ Retour à Paris le 22 février, il faut mettre les bouchées doubles. J’élabore un dossier suffisamment explicite, court, pour commencer les démarches auprès de partenaires et en direction des professionnels que l’on souhaite inviter.
-‐ 3 mars. la première ébauche est aboutie
-‐ 18 avril : rendez-‐vous au cabinet de Christophe Girard – Ville de Paris -‐ avec
Niels Pedersen et Marie Laure Cherel (DAC -‐ responsable mission développement des publics) ; ils s’engagent à trouver une salle pour le colloque.
6 Comité régional des professions du spectacle
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-‐ Le réseau de Cultures du Cœur : Serge Saada contacte quelques personnes sur Paris, très vite l’intérêt pour le projet nous permet de constituer le groupe de professionnels qui participerons aux journées d’études.
-‐ De mon côté je contacte les intervenants et 3 autres professionnelles en région. -‐ Le rétro planning est mis au point :
o envoi des premières invitations le 24 mars ; o préparation des questionnaires le 16 avril, finalisation le 23 mars ; o relance et envoi des questionnaires le 24 avril ; o envoi des invitations aux étudiants le 24 mars avec proposition de réunion
préparatoire pour le 5 mai ;
-‐ 23 mars : réunion d’information au CRAJEP sur le microprojet, mesure 423 du Fonds Social Européen. Comme je n’ai encore aucune réponse sur les financements, je ne peux pour l’instant pas tenter une démarche. J’apprends aussi que les dossiers doivent parvenir au plus tard fin avril, je renonce mais décide de faire porter le projet par l’association Le CARAC de Ghislain Duverdier.
-‐ 8 avril : je contacte ARCADI, le pôle ressource. Franck Michaut. La seule aide éventuelle ne pourra, pour des questions de délai, être étudiée que pour le colloque de fin octobre. Toutefois il s’engage à passer le 10 mai.
-‐ 15 avril : rendez-‐vous à AUDIENS. Patrick Bézier et Henri Bignalet (pôle social) s’engagent à trouver l’essentiel des financements via le fonds de professionnalisation. Ils vont constituer le dossier, une réponse interviendra en juin. Sarah Benhamou viendra aux journées d’études. Je dois aussi fournir un dossier plus nourri, puis à l’issue des 10 et 11 mai un compte rendu de ces journées.
-‐ Les contacts restés infructueux : o FNAS, le comité inter entreprise du spectacle vivant o CNC, hélas le secrétaire général que je connaissais vient de quitter le
poste… o La Mission « Vivre Ensemble » du Ministère de la Culture, je n’ai pas le
contact téléphonique, mes mails restent en souffrance… o La Région Ile de France. Il me fallait attendre les élections, hélas l’élu à la
culture que je connaissais est passé aux Sports et Loisirs. J’ai peu d’espoir de réussir à contacter de vive vois Julien Dray à qui j’ai envoyé le projet le 14 avril.
-‐ Contacts à tenter de convaincre : Ariane Salmet de la DEDAC – MCC, à qui j’ai
donné le projet en main propre lors de son intervention à l’IESA.
-‐ Ce qui restera à faire : o montage du film confié à Candice Poitrey, supervisé par une amie
monteuse o la rédaction de la publication des « Actes » de ces journées d’études o l’organisation du colloque : communication, inscriptions en ligne, blog…
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Présentation détaillée du projet.
A-‐ Les journées d’études :
Une vingtaine de professionnels issus de théâtres, musées, centres chorégraphiques… sont invités, au cours de ces deux journées d’étude, à analyser et dresser un tableau de leurs conditions d’exercice de la médiation, de leur formation à la mise en pratique dans un lieu.
Nous cherchons à interroger les moyens, les manières de concevoir et de faire de la médiation. Dans quelle mesure peut-‐on faire une distinction entre communication classique et médiation ? De quelles latitudes disposent les chargés des publics pour trouver un point d’équilibre entre une éthique de la médiation et les contraintes d’une structure culturelle.
Deux questionnaires permettant d’enrichir la réflexion seront transmis préalablement aux participants l’un pragmatique sur leur poste, l’autre sur leur activité au sein de la structure.
Des ateliers par petits groupes seront proposés autour des thèmes suivants :
Médiateur : un métier ? Histoire, formation, reconnaissance, et perspectives d'avenir.
Médiation ou communication ? Quelles pratiques dans quels lieus, quels moyens (temps, budget...), quels outils, lorsque on est salarié d'un lieu de diffusion.
Trois invités viendront apporter leur regard sur la médiation : Thierry Lorent de la Fédération des arts de la Rue, Zeev Gourarier, historien et conservateur (musée national des sports, musée de l’homme, musée des arts et traditions populaires) et Sylvie Rouxel, maitre de conférence au CNAM.
L’objectif : faire un état des lieux de la profession et de ses modes de médiation en fonction des lieux et des disciplines.
Les professionnels invités : responsables relations avec les publics, médiateurs
• Fanny Delmas (Centre Chorégraphique National -‐ Montpellier) • Marion De Geyer (Cité de la musique – Paris) • Marime Bouillon (ex CE StMicroeletronics -‐ Grenoble) • Fabienne Martet (Le Louvre – Paris) • Christoph Pineau (Théâtre de La Bastille -‐ Paris) • Nathalie Dalmasso (Théâtre Massalia -‐ friche de la Belle de mai – Marseille) • Diane Delmas (Musée d’Orsay -‐ Paris) • Amandine Leroux (Théâtre des quartiers d'Ivry) • Anaïs Riquelme (Théâtre des quartiers d'Ivry) • Marie Chailloux (Théâtre des quartiers d'Ivry) • Gaëlle Brynhole (MC Bobigny)
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• Muriel Ryngaert (Mac Val – Vitry sur Seine) • Sylvie Dreyfus (BNF) • Marie Baron – (Comédie Française et Vieux colombier – Paris) • Marie Claude Noiran (Théâtre de Colombe) • Johny Lebigot (Théâtre de L'échangeur -‐Paris) • Delphine Bouchet (Théâtre du Lierre -‐ Paris) • Alice Pauly (Cultures du Cœur) • Houda Zakri (Cie A l’Affût – Paris) • Maëlle Monvoisin (ex Le grand parquet – Paris)
Médiateur modérateur journées d’études et colloque : Serge Saada : responsable du programme de formation nationale à la médiation culturelle de l’association nationale Cultures du Cœur. Il enseigne au département de médiation culturelle de l’université Paris III le théâtre et la médiation culturelle, l’écriture dramatique à Science PO Paris, et intervient dans le Master 2 de l’université Paris I « Projet culturels dans l’espace public ». Il a coordonné plusieurs collectifs sur le théâtre contemporain, est l’auteur de plusieurs essais et articles sur le théâtre et d’un essai (à paraître) sur le spectateur de théâtre. Entre 1991 et 1998 il a été conseiller artistique et responsable de la jeune mise en scène à l’Académie Expérimentale des Théâtres et responsable des ateliers d’écriture de l’Ecole du Passage.
Porteurs du projet : Laure Mazé : ancienne chef monteuse de documentaires en reconversion. Après un bilan de compétence l’orientant vers la médiation culturelle, elle suit une formation aux Métiers de la culture et plus précisément en conduite de projets culturels au sein de l’IESA. Très vite elle se questionne sur ce qu’est pratiquement ce concept de médiation culturelle. Au cours de son stage à Réseau en Scène Languedoc-‐Roussillon, elle travaille notamment sur les questions d’emploi et de formation dans la branche du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma en Languedoc-‐Roussillon pour le comité régional des professions du spectacle (COREPS). La question de la médiation est pour elle en continuité avec son ancien métier où la transmission, le « passage » au spectateur de questions sur le monde, très diverses, était au cœur de sa pratique, comme un outil de médiation : permettre la prise de conscience, la connaissance sur un thème ou un autre, du citoyen spectateur. L’Association Le CARAC : Collectif Associatif Régional d’Action Culturelle. Cette toute jeune association, crée par un étudiant de 3ème cycle Métiers de la Culture de l’IESA, à pour but la mise en valeur du patrimoine, des arts et de la culture par le biais d’actions éphémères ou perpétuelle. Ses moyens d’action sont :
• les publications, les cours, les conférences, les réunions de travail ; • l’organisation de manifestations et toute initiative pouvant aider à la
réalisation de l’objet de l’association ;
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• la vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services entrant dans le cadre de son objet ou susceptible de contribuer à sa réalisation.
Accompagnateurs du projet :
Des étudiants de l’IESA, du CNAM et de PARIS III accompagneront les journées d’étude. Ils seront les « candides » et questionneront les professionnels sur leur travail. Grâce à leur écoute et aux questions qu’ils poseront, un document de synthèse pourra être construit. Ils seront une aide précieuse à la « médiation » entre les professionnels, à la fois modérateurs et récepteurs/transcripteurs des réflexions menées. Un travail préparatoire en amont sera fait avant les journées d’études : analyse et synthèse des questionnaires, préparation aux travaux en groupe.
Suivi du projet
Ces journées d’études seront filmées pour présenter ensuite un film de 15 à 20 minutes en introduction du colloque.
La synthèse de ces travaux fera l’objet d’une parution à éditer pour le colloque, offerte aux invités des journées d’études mais payante pour les individuels.
Un blog ou forum devrait être mis en place à la suite de ces journées d’études, mis en ligne sur le site de l’association Le CARAC ou sur tout autre site opérationnel. Présence attendue de 20 professionnels et d’une vingtaine d’étudiants de l’IESA (en particulier des « 3ème cycle » en reconversion professionnelle) et de l’université Paris III. Soit près de 50 personnes.
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Programme des journées d’études.
10 mai 2010 à l'IESA - 5 rue Saint Augustin - 75002 Paris
qui quoi
9h30 - 10h00 accueil des participants
Mme Schmidt, George Schneider, Serge Saada, Laure Mazé
exposé du travail proposé, méthode et but
10h00 - 10h20 présentation des participants
les étudiants les questionnent
filmé
10h20 - 11h10 invité : témoignage Zeev Gourarier la médiation au musée
11h10 – 12h00 invitée Sylvie Rouxel médiation et formation
12h00 - 13h00 discussion avec les invités
filmé
13h00 - 14h00 pause repas buffet sur place
14h00 - 16h40 ateliers en groupe modérateur : étudiants le métier, la formation
16h40 - 17h50 restitution thème 1 filmé
18h00 - 18h45 temps d'échange filmé
19h30 - 21h30 Sortie culturelle
Beaubourg, Cinéma à la BPI cycle : Autre chose : le cinéma dit-il "autre chose" ?
Carole Desbarats commente les projections des films et extraits qu'elle a sélectionnés autour du thème Les Hommes
11 mai 2010 à l'IESA- 5 rue Saint Augustin - 75002 Paris
9h30 - 10h30 Invité Thierry Lorent - FD arts de la rue
une expérience du public "hors les murs"
10h30 - 11h30 discussion avec l'invité filmé
11h30 - 13h30 ateliers en groupe modérateur : étudiants
médiation ou communication ? les outils de la médiation
13h30 - 14h30 pause repas buffet sur place
14h30 - 16h00 ateliers en groupe modérateur : étudiants
médiation ou communication ? les outils de la médiation
16h00 -17h00 Restitution des groupes filmé
17h00 - 17h30 conclusions Serge Saada
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B-‐ Le colloque. Journée de restitution et d’échange autour des travaux menés pendant les deux journées d’études des 10 et 11 mai 2010. Le colloque devrait avoir lieu vers la fin octobre 2010.
Public cible.
À l’intention des personnes en formation professionnelle ou reconversion, des professionnels de la culture, des artistes comme des responsables de formation, de structures, de collectivités, ce colloque vise à élargir la compréhension du métier de médiateur culturel de manière transversale, à travers la pratique de professionnels dans tout type de structure. Objectif. Qu’elles soient à l’initiative d’institutions, de collectivités, d’artistes et parfois d’associations comme Culture du Cœur, les expériences, les pratiques et innovations menées depuis plus de vingt ans sont nombreuses et variées. Entre éthiques et pratiques : quels sont les moyens réels de la médiation culturelle ou artistique après plusieurs décennies d’exercice de la médiation ? La formation est-‐elle en adéquation avec les structures qui embauchent dans ce domaine ? Tant en nombre qu’en qualité ? Les professionnels sont-‐ils suffisamment outillés pour faire face aux enjeux, qu’ils soient culturels, sociaux ou politiques ? Est-‐ce que la médiation culturelle, telle qu’elle est pratiquée, répond au désir de partage, au besoin d’émancipation de chacun, au bien vivre ensemble ? Les invités pressentis : Jean-Michel Leterrier. Comité d’entreprise de la SNECMA. Ancien ouvrier. Cécilia de Varine, présidente de l’association Médiation culturelle Christine Vergnes directrice adjointe Culture et patrimoine -‐ Conseil Régional LR Jean-Michel Lucas, Dr. d’Etat ès sciences économiques et maître de conférences à l’université Rennes 2 Franck Michaut,-‐ Arcadi, pôle ressources. Marie Laure Cherel - Paris, DAC responsable mission développement des publics Ariane Salmet -‐ MCC DEDAC. Patrice Mugny -‐ Conseiller administratif de la Ville de Genève Carole Zavadski – CPNEF SV Dominique Trocnet – CPNEF AV Catherine Bruère Dawson – AFDAS Henri Bignalet -‐ Pôle social AUDIENS Henri Vieille-Grosjean, MC - Laboratoire des Sciences de l’Education, ULP, Strasbourg I Pascale Puig – Trans Tourisme Isère -‐ CE / festival Ecrantotal. Nicolas Wagner – La Villette. François Campana -‐ Kyrnéa -‐ Passeur d’Image Claudia Gradinger – danseuse, chorégraphe Marie Frapin – Réalisatrice de documentaires
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Pré Programme du colloque. Date, fin octobre ou début novembre 2010.
10h00 Accueil des participants IESA - PARIS III - CNAM - Cultures du Cœur -
présentation du programme
10h30 projection du film Restitution des journées d’études de mai
11h00 table ronde invités Formateurs, ministère, professionnels
12h00 débat avec la salle
étudiants, professionnels, formateurs, spectateurs
13h00 repas
14h30 Table ronde invités
Comités d’entreprise, Collectivités locales, directeurs de structures, artistes
15h30 Débat avec la salle
17h00 conclusions
17h30 fin du colloque
Le programme final sera établi en concertation avec les invités des tables rondes.
La communication autour du colloque sera faite sur les sites des partenaires et par leurs fichiers mails ainsi que par nos fichiers personnels, par le relais d’information via nos invités.
Seront sollicités les personnes en formation provenant des écoles ou universités. Des enseignants et intervenants dans le domaine de la médiation. Les associations de médiateurs. Les techniciens et artistes. Des responsables locaux de l’action culturelle (MJC, DAC, DRAC…). Des responsables de comités d’entreprise.
L’inscription sera possible en ligne.
Un tarif réduit sera appliqué pour les chômeurs et étudiants à 10€.
Tarif professionnels à 50€, tarif individuels à 40€.
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Evaluation et indicateurs de l’action.
L’objectif est de toucher au moins 150 personnes, professionnels ou futurs professionnels.
Indicateurs :
• Le nombre de sites transmettant l’information.
• La fréquentation des sites où l’information sera disponible.
• Le blog ou forum mis en ligne.
• Les feuilles d’émargement des journées d’études comme du colloque.
• Le nombre d’inscriptions en ligne pour le colloque.
• Une enquête de satisfaction en ligne sur les journées d’études et le colloque.
• Le nombre de parution vendue ou distribuée.
Laure Mazé. IESA – 5 avenue de l’Opéra, 75001 Paris. Tel 01 42 86 57 01
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Budget prévisionnel de l’action.
Dépenses Recettes Préparation et fonctionnement Ventes de produits et services
téléphone 50€ vente plaquette 40*8 320€ assurance 60€ frais banquaires 30€ divers 100€ Total achats 240€ Total ventes 320,00 Communication invitations via mails Journées d'études 0€ conception graphique générale 0€ location caméra 0€ plaquette synthèse conception édition 500€ invitations colloque 0€ information via les sites partenaires 0€ Total services extérieurs 500€ Journées d'études déplacements non parisiens : 3 215€ hébergements 0€ visite culturelle 0€ indemnités intervenants 300€ collations et couverts JE 100€ Total autres services extérieurs 615€ Colloque Autres produits
salaire et charges modérateur 600€ inscpt.C. Étds, Chô 10€*50 500€ buffet 150 personnes * 15€ 2 250€ inscpt.C. indiv 30€*20 600€ déplacements intervenants 1 500€ inscpt.C. pros 50€*30 1 000€ Total autres services extérieurs 4 350€ Total produits de gestion 2 420,00€
subventions sollicitées 3 285€ TOTAL CHARGES 5 705€ TOTAL PRODUITS 5 705€
CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES salaires et charges modérateur 700€ IESA salaire modérateur JE 700€ location salle - 10 et 11 mai 0€ IESA 0€ repas midi 25 personnes *2* 10€ 500€ IESA 500€ cassettes 80€ IESA 80€ location salle colloque 800€ VDP 800€ location projecteur dvd 150€ VDP 150€ location micros sonorisation 300€ VDP 300€ 2 techniciens vidéo 2 jours 700€ mécénat de compétence 700€ montage et finition DVD 800€ mécénat de compétence 800€ Personnel bénévole 700€ Bénévolat 700€
TOTAL 4 730€ TOTAL 4 730€
Total dépenses action 10 435€ Total recettes action 10 435€
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Les partenaires contactés.
AUDIENS via le Fonds de professionnalisation. Le questionnement sur le métier comme possible reconversion de salariés du spectacle, de l’audiovisuel et de la presse fonde leur intérêt dans ce projet. Un apport financier est en cours de validation, la réponse devrait intervenir vers la fin juin.
IESA, l’école fourni les salles et le repas pour les journées d’études ainsi que le salaire de Serge Saada.
La Ville de Paris, et la direction des affaires culturelles s’engagent à mettre à disposition une salle équipée pour la tenue du colloque.
Arcadi, son pôle ressource a pour mission notamment de favoriser la réflexion par l’organisation ou la restitution de débats professionnels, afin de bâtir un espace collectif de réflexion et de controverse. Son apport pourrait être un soutien logistique et ou financier.
La DEDAC, Département de l'éducation et du développement artistiques et culturels. Pourrait se charger de la parution des « actes » des journées d’études.
Réseau en Scène Languedoc-‐Roussillon. L’association régionale d’aide à la diffusion intervient avec une mise à disposition de personnel pour le colloque et sa préparation.
Les contreparties.
Les partenaires sont invités au colloque. Ils auront également la possibilité d’inviter jusqu’à 5 personnes.
La parution des « actes » leur sera offerte à quelques exemplaires ainsi qu’une copie du film sur dvd.
Leurs logos seront apposés sur tous les supports de communication.
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Annexes
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Invitation journées d’études.
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Questionnaires envoyés aux participants
vos réponses
nom
prénom
nom de la structure
adresse de la structure
statut juridique de la structure
intitulé du poste
fiche de poste
ancienneté dans la structure
salaire annuel brut (facultatif)
type de contrat
nb d'heures hebdomadaire
ancienneté dans le métier
autres postes occupés
formation
niveau fin d'études
école
formation professionnelle ou continue
années d'expériences
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Nom :
Prénom :
Structure :
Œuvres -‐ Programmation -‐ Communication.
1. Avez-‐vous une part d’implication dans la programmation ?
2. Comment vous arrangez-‐vous avec une programmation à laquelle vous n’adhérez pas ?
3. Qui rédige les documents de communication ?
4. Quel(s) type(s) de communication(s) ?
5. Prennent-‐ils en compte les spécificités des publics dans la rédaction des supports ?
Lieux – Temps – Espaces -‐ Moyens.
6. Le temps consacré à la communication et à la médiation sont ils distincts ?
7. Quels sont vos lieux de médiation avec le public, sont ils spécifiques, vous conviennent-‐ils ?
8. Combien de temps consacrez-‐vous au contact avec les publics ? A la part administrative de votre travail ?
9. Quelle est la part du budget consacré à la médiation ? Inclue t’elle les salaires des médiateurs ?
Les publics – Les artistes.
10. Allez-‐vous au devant de tous les publics possibles y compris les plus « éloignés » ? Comment ?
11. Est-‐ce que votre démarche de médiation privilégie un certain public ?
12. Travaillez-‐vous avec les comités d’entreprises ? Comment ?
13. Avez-‐vous une démarche « hors les murs » ? De quel type ?
14. Accueillez-‐vous des artistes en résidence ?
15. Faites vous de la médiation avec les artistes ? Comment ?
16. Est-‐ce que les artistes sont en demande de ce genre de démarche ? Si oui, quel est l’apport attendu de la rencontre avec les publics ?
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Outils – Techniques.
17. Avez-‐vous inventé des techniques spécifiques ? Testé certaines, abandonné d’autres ? Pourquoi ?
18. Evoquez 1 ou 2 projets d’action culturelle allant au-‐delà du champ de la programmation d’un spectacle et de sa confrontation avec les publics.
Finalités de l’action de médiation au sein de la structure.
19. Quelle est la finalité de votre direction dans votre action de relation avec le public ? Accroissement des publics, fidélisation, accès aux œuvres ? Autres ?
20. Avez-‐vous un cahier des charges et ou des comptes à rendre sur votre action ? Si oui est-‐ce quantitatif, qualitatif, selon quels critères ?
21. Avez-‐vous constaté un « élargissement » de vos publics ?
22. Avez-‐vous les moyens de mesurer l’impact de vos actions sur les publics ?
23. Avez vous réussi à fidéliser un public qui ne venait pas auparavant ?
24. Avez-‐vous constaté un lien entre la pratique amateur et la fréquentation des œuvres ?
25. Avez-‐vous remarqué une évolution de l’expression personnelle de vos publics, de leur capacité critique, sur les œuvres/ artistes découverts ?
Apports personnels.
26. Que vous apporte, d’un point de vue personnel, le contact avec les différents publics ?
Pratique du métier.
27. Avez-‐vous accès à une formation continue ? L’utilisez-‐vous ? Pourquoi ?
28. Partagez-‐vous vos expériences avec d’autres collègues ? Dans la structure, ou dans une association, un syndicat, lors de rencontres ? Pourquoi ?
29. Est-‐ce un métier difficile, pénible ? Quelles sont les contraintes ? Comment vivez-‐vous votre statut d’intermédiaire culturel ?
30. Quels sont vos manques, vos désirs pour l’avenir de votre métier ?
31. Quelle est votre définition de la médiation culturelle ? La finalité de votre démarche ?
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Feuilles d’émargement.
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Autorisation d’utilisation des images filmées.
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Statuts de l’Association Le CARAC ARTICLE 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre: Le Collectif Associatif Régional d’Actions Culturelles ARTICLE 2 : Buts Cette association a pour but : La mise en valeur du patrimoine, des arts et de la culture par le biais d’actions éphémères ou perpétuelles. ARTICLE 3 : Siège social Le siège social est fixé à : 38 avenue Laplace, 94110 Arcueil Il pourra être transféré par simple décision du Conseil d'Administration. ARTICLE 4 : Durée de l’association La durée de l’association est illimitée. ARTICLE 5 : Moyens d’action Les moyens d’action de l’association sont notamment : • Les publications, les cours, les conférences, les réunions de travail ; • L’organisation de manifestations et toute initiative pouvant aider à la réalisation de l’objet de l’association ; • La vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services entrant dans le cadre de son objet ou susceptible de contribuer à sa réalisation. ARTICLE 6 : Ressources de l’association Les ressources de l’association se composent : des cotisations ; de subventions éventuelles ; de recettes provenant de la vente de produits, de services ou de prestations fournies par l'association, de dons manuels et de toute autre ressource qui ne soit pas contraire aux règles en vigueur. ARTICLE 7 : Composition de l’association L'association se compose de : • Membres actifs ou adhérents Sont membres actifs ceux qui sont à jour de leur cotisation annuelle. Ils ont le droit de vote à l'Assemblée Générale. • Membres d'honneur Sont membres d'honneur ceux qui ont rendu des services signalés à l’association. Ils sont dispensés de cotisations mais n’ont pas le droit de vote à l'Assemblée Générale. ARTICLE 8 : Admission et adhésion Pour faire partie de l’association, il faut adhérer aux présents statuts et s’acquitter de la cotisation dont le montant est fixé par l’Assemblée Générale. Le Conseil d’Administration pourra refuser des adhésions, avec avis motivé aux intéressés. ARTICLE 9 : Perte de la qualité de membre La qualité de membre se perd par : • La démission ; • Le décès ; • La radiation prononcée par le Conseil d'Administration pour non paiement de la cotisation ou pour motif grave. ARTICLE 10 : Assemblée Générale Ordinaire L’Assemblée Générale Ordinaire se réunit au moins une fois par an et comprend tous les membres de l’association à jour de leur cotisation. Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués à la demande du Président ou du Conseil d'Administration, ou du tiers des membres de l'association. L'ordre du jour est indiqué sur les convocations. L’Assemblée Générale, après avoir délibéré, se prononce sur le rapport moral ou d’activité et sur les comptes de l’exercice financier. Elle délibère sur les orientations à venir. Elle pourvoit à la nomination ou au renouvellement des membres du Conseil d’Administration. Elle fixe aussi le montant de la cotisation annuelle. Les décisions de l’Assemblée sont prises à la majorité des membres présents. ARTICLE 11 : Conseil d’Administration L'association est dirigée par un Conseil d'Administration composé de 2 membres au maximum, élus pour 1 année par l'Assemblée Générale. Les membres sont rééligibles. En cas de vacance de poste, le Conseil d’Administration pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif à la plus prochaine Assemblée Générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l’époque où devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.
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Les mineurs de plus de 16 ans sont éligibles au Conseil d’Administration mais non au Bureau. Le Conseil d’Administration se réunit au moins 2 fois par an et toutes les fois qu’il est convoqué par le Président ou au moins un quart de ses membres. Les décisions sont prises à la majorité des voix des présents. En cas de partage, la voix du Président est prépondérante. Le vote par procuration n’est pas autorisé. La présence d’au moins la moitié des membres est nécessaire pour que le Conseil d’Administration puisse délibérer valablement. Le Conseil d'Administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret, un Bureau composé de : • Un Président et, si besoin, un ou plusieurs Vice-Présidents ; • Un Trésorier et, si besoin, un Trésorier Adjoint. ARTICLE 12 : Rémunération Les frais et débours occasionnés pour l’accomplissement du mandat d’administrateur sont remboursés au vu des pièces justificatives. Le rapport financier présenté à l’Assemblée Générale Ordinaire doit faire mention des remboursements de frais de mission, de déplacement ou de représentation payés à des membres du Conseil d’Administration. ARTICLE 13 : Assemblée Générale Extraordinaire Si besoin est, ou sur demande du quart des membres, le Président convoque une Assemblée Générale Extraordinaire. Les conditions de convocation sont identiques à celles de l’Assemblée Générale Ordinaire. L’ordre du jour est la modification des statuts ou la dissolution. Les délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents. ARTICLE 14 : Dissolution En cas de dissolution prononcée par l’Assemblée Générale Extraordinaire, convoquée selon les modalités prévues à l’article 13, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celle-ci et l’actif, s’il y a lieu, est dévolu à une association ayant des buts similaires, conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901. ARTICLE 15 : Règlement intérieur Un règlement intérieur peut être établi par le Conseil d'Administration qui le fait alors approuver par l'Assemblée Générale. Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association. Les présents statuts ont été approuvés par : • L’Assemblée Constitutive du ................................................................. Signatures :
Président Trésorier Monsieur le préfet (ou sous-préfet),
Nous avons l’honneur, conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901 et de l’article 1er de son décret d’application du 16 août 1901, de procéder à la déclaration de l’association dite «Collectif Associatif Régional d’Actions Culturelles » dont le siège est à 38, avenue Laplace, 94110 Arcueil. Cette association a pour objet : La mise en valeur de la culture, de l’art et du patrimoine par le biais d’actions éphémères ou perpétuelles. Les personnes chargées de son administration ou de sa direction sont : Mr Duverdier Ghislain, né à Carcassonne, le 6 mars 1981, de nationalité française, domicilié au 38, avenue Laplace, 94110 Arcueil, exerçant la profession de comptable-administrateur, président. Melle Tailhades Cilia, née à Montpellier , le 30 mai 1985, de nationalité française, domicilié au 38, avenue Laplace, 94110 Arcueil, exerçant la profession de serveuse, trésorière. Ci-joint deux exemplaires, dûment approuvés par nos soins des statuts de l’association. Nous vous demandons de bien vouloir nous délivrer le récépissé de la présente déclaration. Veuillez agréer, Monsieur le préfet (ou sous-préfet), l’assurance de notre considération distinguée. Fait à Le
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Budget de l’association.
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Notes diverses
La culture, l’eau de l’âme Les pouvoirs publics ne prétendent pas faire le bonheur des gens. Ils peuvent cependant y contribuer. Parmi les diverses formes que peut prendre cette contribution, le soutien à la culture en est une des plus importantes. De toutes les villes d'Europe, Genève est celle qui consacre la plus grande part de son budget à la culture. Plus de 20%. Les résultats de cet engagement se manifestent dans une offre quotidienne abondante de spectacles, de concerts et d'expositions, autant de prestations dont profitent les Genevois et, plus largement, les habitants de notre région. On en perçoit d'ailleurs les bienfaits en profondeur, sur un plan sans doute plus intime et qui touche à l'art difficile du «vivre ensemble». La population genevoise est composée à 40% d'étrangers. Si notre cité et notre canton ne sont pas à l'abri des pathologies xénophobes, celles-ci demeurent toutefois le fait d'une minorité heureusement peu agissante. Aujourd'hui, cette situation privilégiée m'apparaît comme l'une des conséquences liées aux options sociales et culturelles prises à Genève. Dans ce contexte, mon intention est très clairement de développer le dialogue avec l'ensemble des acteurs culturels, de favoriser la rencontre entre les différents publics – y compris les moins spontanément réceptifs – et les artistes, de valoriser le travail de celles et ceux qui font preuve de créativité et de dynamisme. La culture, c'est d'abord le désir, le plaisir et la rencontre. Elle exprime ainsi une pulsion de vie et prépare à une meilleure compréhension de ce que vivent nos voisins, qu'ils soient proches ou lointains. La culture, c'est encore la confrontation pacifique des idées et des visions du monde, la remise en cause salutaire des conformismes et des paradigmes figés. Elle participe aussi à faire de nous, parfois, des êtres pleinement heureux. La culture est donc un peu l'eau de notre âme. Et, à Genève, cette eau est abondante. Que chacune et chacun puisse librement y étancher sa soif.
Patrice Mugny
Conseiller administratif de la Ville de Genève