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Claude Aslangul
Mécanique quantique 3Corrigés détaillés et commentés des exercices et problèmes
ISBN : 978-2-8073-01436
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www.deboecksuperieur.com
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Dans le cadre du nouveau Système Européen de Transfert de Crédits (E.C.T.S.), ce manuel couvre en France les niveaux : Licence 3, Master 1 et 2, Doctoraten Belgique : Baccalauréat 3, Master 1 et 2, Doctoraten Suisse : Bachelor 3, Master 1 et 2, Doctoratau Canada : Baccalauréat 3, Master 1 et 2, Doctorat
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Licence, Master et Doctorat de physique
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9 782807 301436
Le tome 3 de Mécanique quantique s’adresse à un large public, allant de la 3e année de Licence au Master, certains développements pouvant de surcroît être utiles aux doctorants. Il intéressera également les étudiants préparant les concours de l’enseignement et les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles.
Cet ouvrage, issu d’une expérience d’enseignement en Licence - Maîtrise de Physique et DEA de Physique des solides à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’ENS (Ulm), est une nouvelle édition très enrichie des corrigés des problèmes proposés à la fin de chaque chapitre des tomes 1 et 2, originaux pour une bonne part d’entre eux. Les sujets abordés permettent d’une part de se familiariser avec les concepts quantiques et l’inévitable formalisme qui les traduit et assure leur robustesse, d’autre part de voir à l’œuvre l’extraordinaire pouvoir explicatif de la théorie en présentant quelques-unes de ses innombrables applications à la physique de basse énergie (atomes, molécules, matière condensée).
Chaque corrigé, précédé de l’énoncé correspondant, est rédigé en grand détail afin de permettre la vérification minutieuse de toutes les étapes du raisonnement et des calculs. Il implique parfois des connaissances mathématiques avancées que l’on s’est efforcé de présenter de façon graduelle et intuitive, avec également le souci de montrer leur universalité en physique. Le cas échéant, un complément permet d’approfondir un point, ou d’établir un lien avec d’autres questions à première vue quelque peu éloignées du sujet du problème. Enfin, des références sont fournies, qui renvoient tantôt à des ouvrages académiques, tantôt aux revues spécialisées ayant publié les articles originaux dont certains problèmes ont été tirés.
Claude Aslangul est professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et a enseigné à l’École Normale Supérieure (Ulm) pendant une quinzaine d’années. Il est membre du Laboratoire de Physique Théorique de la Matière Condensée (Jussieu).
LM
D
EXERCICES ET PROBLÈMES CORRIGÉS
Claude Aslangul
Mécanique quantique 3
Corrigés détaillés et commentés des exercices et problèmes
2e édition
Les « plus » Corrigés très détaillés de tous
les exercices et problèmes
Rappel des connaissancesmathématiques spécialisées
Liste de références bibliographiques
Préparation aux concours del’enseignement et des grandesécoles scientifiques
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Mécanique quantique 3
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Licence Maîtrise Doctorat
PhysiqueAslAngul C., Mécanique quantique. 1. Fondements et premières applicationsAslAngul C., Mécanique quantique. 2. Développements et applications à basse énergie. 3e éd.AslAngul C., Mécanique quantique. 3. Corrigés détaillés et commentés des exercices
et problèmes. 2e éd.BéCherrAwy T., Optique géométriqueBiemont É., Spectroscopie atomique. Instrumentation et structures atomiquesBiemont É., Spectroscopie moléculaire. Structures moléculaires et analyse spectraleChAmpeAu r.-J., CArpentier r., lorgeré i., Ondes lumineuses. Propagation, optique de Fourier,
cohérencemAyet F., Physique nucléaire appliquéerieutord m., Une introduction à la dynamique des fluidestAillet r., Optique physique. Propagation de la lumière. 2e éd.wAtzky A., Thermodynamique macroscopique
ChimieCAChAu-herreillAt d., Des expériences de la famille Acide-Base. 3e éd.CAChAu-herreillAt d., Des expériences de la famille Réd-Ox. 2e éd.ChAquin P., VolAtron F., Chimie organique : une approche orbitalairedepoVere p., Chimie générale. 3e éd.depoVere p., Chimie organique. 2e éd.girArd F., girArd J., Chimie inorganique et générale : des expériences pour mieux comprendre !kiel m., L’oxydoréduction. Du nombre d’oxydation aux diagrammes de PourbaixmArtinAnd-lurin e. et grüBer r., 40 expériences illustrées de chimie générale et organique.
La chimie, une science expérimentalemoussArd C., Biochimie structurale et métabolique. 3e éd.moussArd C., Biologie moléculaire et Biochimie des communications cellulairesrABAsso n., Chimie organique. Généralités, études des grandes fonctions et
méthodes spectroscopiques. 2e éd.rABAsso n., Chimie organique. Hétéroéléments, stratégies de synthèse et
chimie organométallique. 2e éd.
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Claude Aslangul
Mécanique quantique 3
Corrigés détaillés et commentés des exercices et problèmes
2e édition
COURS ET EXERCICES
s u p é r i e u r
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© De Boeck Supérieur s.a., 2015 Fond Jean Pâques, 4, B-1348 Louvain-la-Neuve
Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par
photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
Imprimé en Belgique
Dépôt légal : 2e édition 2015 Bibliothèque nationale, Paris : novembre 2015 1er tirage 2015 Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2015/13647/124 ISBN : 978-2-8073-0143-6
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web : www.deboecksuperieur.com
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A Anaıs, Margaux et Gaia
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L’aubepine en fleur fut mon premier alphabet
(Rene CHAR)
Preface
On presente ici les corriges des exercices et problemes proposes a la fin de chaquechapitre de l’ouvrage Mecanique Quantique, Tomes I et II, dans ses editions les plusrecentes.
Chaque probleme, dont l’enonce est reproduit dans une police differente, est reperecomme suit : le corrige 21.2 correspond au 2e exercice/probleme du chapitre 21, numerote21.6.2 dans le livre de cours, puisqu’il y apparaıt dans la section 21.6 ; la ligne de pointsd’interrogation alternes marque la frontiere entre l’enonce et le corrige – que par facetieon pourra voir comme une chaıne antiferromagnetique de spins 1
2 ! Le rappel de l’enonceest motive par le desir de proposer un livre ferme sur lui-meme mais, inevitablement,il est fait reference a d’autres ouvrages, ou aux deux Tomes dont ce livre se veut lacontinuite ; ainsi, la notation (II-19.210) renvoie a l’equation (19.210) du Tome II.
Les calculs sont detailles a l’extreme afin d’aider le lecteur dans les etapes inter-mediaires, au risque parfois d’une certaine inelegance : on trouvera des expressions quise simplifient a vue, mais dont l’ecriture, premiere et brute, permet de retrouver les dif-ferents elements y ayant conduit ; il n’est pas tres enrichissant de se bagarrer avec unfacteur 2 en trop ou en moins, mais il est utile d’en saisir l’origine.
La difficulte des problemes est tres variable, refletant la progression du niveaude connaissances developpe dans les deux Tomes. Certains d’entre eux sont de simplesapplications de cours, permettant de verifier l’assimilation des points fondamentaux, ense livrant a un travail personnel peu couteux mais irremplacable. D’autres exigent la syn-these ou le rapprochement d’idees exposees ici et la, incitant a une reflexion permettantde structurer la connaissance acquise en realisant la proximite de concepts disjoints aupremier abord. Enfin, certains problemes sont tires d’articles de recherche fondamentauxet/ou recents et sont, de ce fait, assez difficiles. Sans surprise, leur corrige est long, etparfois laborieux, mais c’est le prix a payer pour rendre accessibles des travaux importantspublies dans des revues que les etudiants sont trop peu incites a consulter. L’auteur espereainsi avoir un peu contribue a rapprocher deux domaines de la litterature en Physique, etavoir donne l’envie aux lecteurs hesitants de se familiariser avec un style de publicationd’acces difficile, meme quand on est bien prepare par la lecture approfondie des ouvragesacademiques.
L’un des objectifs a ete que l’ensemble de ces problemes soit d’interet pour unvaste public, de la troisieme annee de Licence aux deux annees de Master, voire a des
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physique
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Mécanique quantiqueviii
doctorants. Ce spectre large aurait rendu caduque et sans interet toute classification dela difficulte, et c’est pourquoi on y a finalement renonce. L’abord d’un probleme peutse jouer comme une petite aventure, image en reduction mais nullement reductrice, del’audace dont Heisenberg fit preuve en 1925, affirmant plus tard dans ses souvenirs qu’ilfaut parfois faire le “saut dans le vide”.
Remerciements
Tout comme les deux Tomes qui l’ont precede, ce recueil doit beaucoup a celleset ceux que j’ai eu la chance de cotoyer, dans l’activite d’enseignement qu’ils ont en-richie par leur culture et leurs competences, ou dans la vie quotidienne au labora-toire par de precieuses discussions. Que l’on me permette de remercier a nouveauAlexia Auffeves - Garnier, Stephane Boucard, Pierre Charles, Bertrand Delamotte, Del-phine Hardin, Thierry Hocquet, Eric-Olivier Le Bigot, Jean-Marie Maillard, FrancoiseMarsault, Dominique Mouhanna, Nicolas Sator, Philippe Sindzingre et Sofian Teber, nonseulement pour leur eclairage mais aussi pour leurs encouragements.
J’ai connu le bonheur de rencontrer des etudiants exceptionnels, qui ont marquecertaines de mes annees d’exercice a l’Universite Pierre et Marie Curie, et a l’ENS.Ma gratitude va tout particulierement a Fabien Beckers, Eli Ben-Haım, Gaetan Borot,Alexandre Cealis, Olivier Deloubriere, Alexandre Flavier, Isabelle Flory, Celine Laroche,Juliette Reallomble, et Julien Vidal. Qu’ils soient tous remercies pour avoir, chacun asa facon, contribue a donner une autre dimension au devoir de transmettre un peu desavoir.
Monsieur Francis Germain aura ete un collaborateur fidele de tous les instants,dont la patience, la curiosite et la culture m’ont permis d’ameliorer grandement la pre-sentation de ces corriges, et de les enrichir par des remarques ou commentaires. Qu’ilrecoive ici l’expression de mon affectueuse et profonde reconnaissance.
Nota bene
Les Tomes de cours ayant fait l’objet de plusieurs editions, la numerotation des figu-res et/ou des egalites a varie dans le temps ; la structure de l’ouvrage en chapitres,sections et sous-sections etant demeuree inchangee, le lecteur ne devrait pas avoirde reelle difficulte pour identifier convenablement les renvois et references.
Par ailleurs, le symbole designe un probleme ou un complement ajoute depuisles premieres editions des Tomes I et II (par exemple p. 150), entraınant ici et lades modifications de la numerotation ; le corrige de tout probleme etant ici precededu rappel de son enonce, la comparaison precise avec l’enonce figurant dans lesdiverses editions du cours permettra au lecteur de faire le “dictionnaire” et de s’yretrouver.
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Table des matières
Table des Matieres
1 Introduction 1
1.1 Determination du rapport charge/masse de l’electron (methode de Thom-son et Kaufmann) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Determination du nombre d’Avogadro N a l’aide du mouvement Brownien 5
1.3 Les experiences de Kappler (1931) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Equilibre d’une atmosphere isotherme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5 Mesure precise de l’impulsion de particules par focalisation . . . . . . . . 12
1.6 Spectrographe de masse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.7 Le spectrometre de Bainbridge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.8 La force d’Abraham - Lorentz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.9 Duree de vie de l’atome de Jean Perrin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2 La radioactivite 25
2.1 La radioactivite a l’hopital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2 Loi de declin radioactif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.3 Mesure du nombre d’Avogadro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.4 Chaınes radioactives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.5 Longueur de parcours d’une particule α dans l’air . . . . . . . . . . . . . . 31
2.6 Resolution de l’equation (I-2.15) par la transformation de Laplace . . . . 33
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physique
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Mécanique quantiquex Table des Matieres
3 Les experiences de Rutherford 37
3.1 Ordres de grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.2 Collision elastique de deux particules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.3 Distance minimale d’approche pour la diffusion Rutherford . . . . . . . . 41
3.4 Section efficace de diffusion par un centre repulsif . . . . . . . . . . . . . . 42
3.5 Section efficace de capture par un centre attractif . . . . . . . . . . . . . . 45
3.6 Diffusion par un puits spherique attractif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.7 Passage du repere du centre de masse au repere du laboratoire pour ladiffusion de deux particules en interaction centrale . . . . . . . . . . . . . 55
4 Quantification de l’energie : le rayonnement thermique 61
4.1 Temperature d’un astre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.2 Temperature du filament d’une ampoule a incandescence . . . . . . . . . . 62
4.3 Refroidissement radiatif d’une sphere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
4.4 Perte de masse du soleil par seconde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
4.5 Pression de radiation solaire a la surface de la Terre . . . . . . . . . . . . 65
4.6 Pression de radiation sur une surface rugueuse . . . . . . . . . . . . . . . 65
4.7 Variations sur la formule de Planck . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
5 Quantification de l’energie : le photon 71
5.1 Ordres de grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
5.2 Effet photoelectrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
5.3 Mesure precise de la constante de Planck (Millikan) . . . . . . . . . . . . 74
5.4 Histoire de photoelectron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
5.5 Effet photoelectrique par irradiation thermique . . . . . . . . . . . . . . . 76
5.6 Impossibilite d’absorption d’un photon par un electron libre . . . . . . . . 77
5.7 Reflexion d’un flash de lumiere sur un miroir pendulaire . . . . . . . . . . 78
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Table des matièresTable des Matieres xi
5.8 Diffusion Compton en phase gazeuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
5.9 Distribution angulaire des electrons Compton . . . . . . . . . . . . . . . . 80
5.10 Irradiation d’une cible par un rayonnement tres dur . . . . . . . . . . . . 82
5.11 Masse gravitationnelle du photon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
5.12 Effet Cerenkov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.13 L’effet Compton inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
6 Structure atomique, raies spectrales, theorie de Bohr 91
6.1 Ordres de grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
6.2 Transformees de Fourier usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
6.3 Theoreme du Viriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
6.4 Effet photoelectrique sur une vapeur atomique . . . . . . . . . . . . . . . 95
6.5 Diffusion elastique de la lumiere par l’atome classique(modele de Thomson) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
6.6 Largeurs Doppler et naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
6.7 Mesure de la duree de vie d’un etat excite a l’aide d’un jet atomique . . . 102
6.8 Evolution des populations d’une vapeur atomique excitee a la resonance . 106
6.9 Identification d’une raie spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
6.10 Effet Doppler et recul d’un atome en absorption . . . . . . . . . . . . . . 108
6.11 Series spectroscopiques de l’hydrogene selon Bohr . . . . . . . . . . . . . . 110
6.12 Separation des raies de deux isotopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
6.13 Coıncidences spectrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
6.14 Etude energetique d’un atome hydrogenoıde . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
6.15 Le positronium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
6.16 Quelques proprietes du modele de Bohr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
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Mécanique quantiquexii Table des Matieres
7 L’Ancienne Theorie des Quanta 117
7.1 Particule chargee dans un champ electromagnetique . . . . . . . . . . . . 117
7.2 Invariance en forme de l’energie cinetique pour des coordonnees cartesiennes . 120
7.3 Equivalence entre equation differentielle et principe variationnel . . . . . . 120
7.4 Oscillateur harmonique traite en Mecanique analytique . . . . . . . . . . . 122
7.5 Oscillateur harmonique dans un champ constant et homogene . . . . . . . 124
7.6 Crochets de Poisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
7.7 Action d’une particule chargee uniformement acceleree par un champelectrique constant E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
7.8 Action d’un oscillateur harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
7.9 L’atome d’hydrogene selon Bohr - Wilson - Sommerfeld . . . . . . . . . . 131
7.10 Quantification d’une particule dans un segment de R . . . . . . . . . . . . 138
7.11 Quantification d’une particule dans une boıte carree . . . . . . . . . . . . 140
7.12 Quantification d’un modele atomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
7.13 Corrections relativistes : le doublet Hα . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
7.14 Une expression remarquable de la fonction de partition classiqued’un mouvement periodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
8 Structure du noyau atomique 153
8.1 Puissance X emise par Bremsstrahlung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
8.2 Emission d’un photon par un noyau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
8.3 Facteur de forme d’un noyau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
8.4 Desintegration du bismuth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
8.5 Barriere coulombienne pour deux noyaux de deuterium . . . . . . . . . . . 159
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xiii
Table des matièresTable des Matieres xiii
9 L’avenement de la Mecanique quantique 161
9.1 Horizon de Planck . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
9.2 Consequences de l’incertitude sur les conditions initiales sur la predictiond’un mouvement classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
9.3 Particule confinee sur un segment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
9.4 Analyse de Fourier du probleme de Kepler . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
9.5 Sur la Mecanique des Matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
9.6 Proprietes ondulatoires des particules materielles . . . . . . . . . . . . . . 186
9.7 Diffraction de neutrons par un cristal d’atomes unidimensionnel . . . . . . 191
9.8 Equation de conservation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
9.9 Propagateur dans un milieu non dispersif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
9.10 Sur la necessite de la realite de la valeur propre E dans l’equation auxvaleurs propres de H . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194
10 Fonction d’onde 195
10.1 Experiences d’Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
10.2 Interpretation probabiliste de la fonction d’onde . . . . . . . . . . . . . . 197
10.3 Forme locale de la conservation de l’energie en Mecanique quantique . . . 204
10.4 Operateur associe a une grandeur classique . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
10.5 Particule chargee dans un champ electrique constant . . . . . . . . . . . . 208
10.6 Relations d’incertitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
10.7 Le microscope de Heisenberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212
10.8 D’autres inegalites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
10.9 Une experience mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
11 Magnetisme atomique 217
11.1 Les fonctions de Brillouin BJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
11.2 L’electron est-il une petite bille qui tourne sur elle-meme ? . . . . . . . . . 220
11.3 L’experience de Stern et Gerlach . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
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Mécanique quantiquexiv Table des Matieres
12 Postulats et structure formelle de la Mecanique quantique 227
12.1 Atome de moment cinetique 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
12.2 Sur le fondamental de l’oscillateur harmonique . . . . . . . . . . . . . . . 229
12.3 Oscillateur harmonique subitement perturbe . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
12.4 Mesures sur un moment cinetique 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
12.5 Mesures successives d’observables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234
12.6 Mesures de la position et de l’energie d’un oscillateur harmonique . . . . . 244
12.7 Mesure de la position et de l’impulsion d’une particule libre . . . . . . . . 246
12.8 Formalisme de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
12.9 Regle de somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
12.10 La vitesse moyenne est nulle dans tout etat. . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
13 Operateurs 255
13.1 Relations diverses de l’algebre des operateurs . . . . . . . . . . . . . . . . 255
13.2 Trace d’un operateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
13.3 Operateur fonction d’une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
13.4 Operateur unitaire derivable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
13.5 Serie entiere d’operateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
13.6 Exponentielle du gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
13.7 Equation de Dyson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
13.8 Identite de Glauber . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
13.9 Composantes hermitiques d’un operateur lineaire . . . . . . . . . . . . . . 270
13.10 Projecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
13.11 Resolvante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
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xv
Table des matièresTable des Matieres xv
14 Evolution temporelle d’un systeme quantique 275
14.1 Perturbation de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
14.2 Mesure de la position et de l’impulsion d’une particule libre (suite) . . . . 276
14.3 Particule dans un champ constant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
14.4 Oscillateur harmonique charge soudainement soumis a un champ electrique . 283
14.5 Intrication de deux systemes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
14.6 Evolution d’un systeme a trois niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
14.7 Evolution d’un paquet d’ondes gaussien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
14.8 Mouvement uniformement accelere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
14.9 Exemple de factorisation du propagateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
14.10 La molecule d’ammoniac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
14.11 Allongement du temps de retour avec la densification des etats . . . . . . 306
14.12 Quelques resultats pour l’operateur d’evolution avec un Hamiltoniendependant du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
15 Potentiels a une dimension constants par morceaux 317
15.1 Diffusion par un puits de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
15.2 Puits infiniment profond : valeursmoyennes dans un etat non stationnaire . 319
15.3 Expansion soudaine d’un puits infiniment profond . . . . . . . . . . . . . 325
15.4 Puits infiniment profond en representation-p . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
15.5 Puits de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
15.6 Puits en represention-p . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348
15.7 Puits de Dirac comme limite du puits carre . . . . . . . . . . . . . . . . . 351
15.8 Influence d’un mur infranchissable sur les etats d’un potentiel de Dirac . . 357
15.9 Enrichissement isotopique par reflexion sur une barriere de potentiel . . . 365
15.10 Puits infini avec une barriere centrale de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . 368
15.11 Effet-tunnel dans un double puits de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
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physique
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Mécanique quantiquexvi Table des Matieres
15.12 Effet tunnel dans un double puits carre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
15.13 Puits asymetrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385
15.14 Impurete localisee dans une barriere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388
15.15 Penetration de neutrons dans un milieu magnetique . . . . . . . . . . . . 391
15.16 Anti-marche de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
15.17 Coefficients de reflexion et de transmission d’une double barriere . . . . . 396
15.18 Electron dans un puits excite par un champ electrique impulsionnel . . . 399
15.19 Etats lies du puits − V0
cosh2 αx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404
15.20 Variations sur le puits ± V0
cosh2 αx. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412
15.21 Coefficient de reflexion d’une marche floue . . . . . . . . . . . . . . . . . 420
16 L’oscillateur harmonique 429
16.1 Relation de fermeture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429
16.2 Quand le ressort casse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 430
16.3 Mesures de position et d’energie sur un oscillateur harmonique . . . . . . 430
16.4 Dynamique d’un oscillateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 433
16.5 Oscillateur confine sur R+ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
16.6 Expansion ou compression soudaine d’un oscillateur . . . . . . . . . . . . 439
16.7 Oscillateur harmonique force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446
16.8 Integration de l’exponentielle d’une forme quadratique . . . . . . . . . . . 457
16.9 A propos des etats coherents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
17 Symetrie et lois de conservation 461
17.1 Produits scalaire et vectoriel de deux operateurs vectoriels . . . . . . . . 461
17.2 Invariance de [q, p] = i1 par symetrie miroir . . . . . . . . . . . . . . . . 462
17.3 Operateur de translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 462
17.4 Transformation de Galilee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464
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Table des matièresTable des Matieres xvii
17.5 Invariance de Galilee de l’equation de Schrodinger . . . . . . . . . . . . . 466
17.6 Particule sur reseau unidimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 469
17.7 Particule sur reseau : une autre approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477
17.8 Renversement du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482
17.9 Dynamique d’un electron dans une cage atomique . . . . . . . . . . . . . . 483
17.10 Groupe des rotations planes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488
17.11 Dilatations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
17.12 Symetrie par rotation autour d’un axe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 495
17.13 Un exemple a propos de l’invariance P T . . . . . . . . . . . . . . . . . . 501
18 Theorie du moment cinetique 505
18.1 Le vecteur L en coordonnees spheriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
18.2 Quantification d’une variable angulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509
18.3 Completude des fonctions propres 1√2π
eimφ de Lz. Condition de Vitali . . 514
18.4 Quelques resultats a propos d’un moment cinetique . . . . . . . . . . . . . 516
18.5 Mesures du spin sur une paire intriquee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
18.6 Moment cinetique j = 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 534
18.7 Collision de deux spins discernables J = 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535
18.8 Calcul de 〈j1j0|jj〉 et demonstration de 〈j100|j0〉 = 0 . . . . . . . . . . . 539
18.9 Le theoreme de Wigner - Eckart pour les operateurs vectoriels . . . . . . . 541
18.10 Addition de deux moments cinetiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 545
18.11 Moment cinetique total de N spins 12 . Diagramme de branchement. . . . 548
18.12 Oscillateur harmonique a deux dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . 549
18.13 Matrices de Pauli et vecteur polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 553
18.14 Dynamique d’un systeme a deux niveaux. Oscillation de Rabi . . . . . . 556
18.15 Etude et mesure d’un spin J = 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 560
18.16 A propos des polynomes de Legendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 565
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Mécanique quantiquexviii Table des Matieres
19 Potentiel central et atome d’hydrogene 569
19.1 Demonstration de l’egalite (II-19.26) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 569
19.2 Champ central dans le plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 570
19.3 Difficultes du puits δ en dimension D = 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 580
19.4 La coquille de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582
19.5 Puits “carre” circulaire et limite δ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582
19.6 Particule libre en coordonnees spheriques dans R3 . . . . . . . . . . . . . 584
19.7 Puits spherique infini dans R3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 588
19.8 Piege profond en phase solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 591
19.9 Desintegration du tritium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 593
19.10 Etats lies spheriques du deuteron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 595
19.11 Oscillateur harmonique a trois dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . 597
19.12 Sur l’atome d’hydrogene . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 601
19.13 Une curieuse correspondance entre l’atome d’hydrogeneet un oscillateur harmonique... qui n’existe pas . . . . . . . . . . . . . . . 610
19.14 Complements sur les fonctions radiales hydrogenoıdes . . . . . . . . . . . 613
19.15 Methode de Laplace et fonction hypergeometrique . . . . . . . . . . . . . 622
19.16 A propos du vecteur de Lenz - Runge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 626
19.17 Ecart a l’interaction de Coulomb : ecrantage en loi-puissance. Suppres-sion de la degenerescence accidentelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629
19.18 Un potentiel tres (trop ?) attractif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 631
20 Le spin 647
20.1 Constantes du mouvement en theorie de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . 647
20.2 Homomorphisme SU(2) → SO(3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 648
20.3 Harmoniques spheriques spinorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 652
20.4 Limite faiblement relativiste de la densite et du courant . . . . . . . . . . 654
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xix
Table des matièresTable des Matieres xix
20.5 Correction de Darwin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 655
20.6 Ordres de grandeur des corrections relativistes . . . . . . . . . . . . . . . 657
20.7 Mesure de l’anomalie magnetique de l’electron . . . . . . . . . . . . . . . . 662
20.8 Transformation de Foldy - Wouthuysen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 667
20.9 Zitterbewegung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 670
20.10 Puits carre en theorie de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 674
20.11 Paquet d’ondes gaussien de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 683
21 Illustration des postulats de la Mecanique quantique 693
21.1 Traitement phenomenologique d’un atome a trois niveaux . . . . . . . . . 693
21.2 Effet Zenon sur un neutron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 697
21.3 A propos de la fonction de Wigner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 699
21.4 Disparition de la coherence spatiale pour une particule libre . . . . . . . . 705
21.5 Evolution de la coherence quantique d’un atome lors de l’emissionspontanee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 711
21.6 Deviation d’un atome par un champ classique . . . . . . . . . . . . . . . . 730
21.7 Un exemple d’intrication spin - espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 740
22 Particules identiques 751
22.1 Retour sur le trou de Fermi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 751
22.2 Etats de spin de trois electrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 753
22.3 Etude detaillee du groupe des permutations S3 . . . . . . . . . . . . . . . 759
22.4 Quatre spins 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 769
22.5 Interaction entre deux spins 12 par l’intermediaire d’un boson . . . . . . . 772
22.6 N fermions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 788
22.7 N fermions libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 794
22.8 Correction quantique a la fonction de partition classique d’un gaz parfait . 796
22.9 Equations du mouvement pour les operateurs de champ . . . . . . . . . . 806
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Mécanique quantiquexx Table des Matieres
23 Methodes d’approximation pour les etats propres 811
23.1 De l’importance des conditions aux limites pour une fonction approchee . 811
23.2 Methode variationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 817
23.3 Champ auto-coherent a une dimension : deux fermions en interaction decontact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 837
23.4 La methode de Brillouin - Wigner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 845
23.5 Exemples simples de perturbations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 848
23.6 Deux oscillateurs couples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 849
23.7 Effet anharmonique pour un oscillateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853
23.8 Terme de contact pour l’electron dans l’atome d’hydrogene . . . . . . . . 854
23.9 Effet Stark pour l’hydrogene . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 856
23.10 Effet de taille finie du noyau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 865
23.11 Role du continuum pour la correction du second ordre . . . . . . . . . . . 868
23.12 Effet Zeeman en champ assez fort : croisements de niveaux ? . . . . . . . 870
23.13 Atome d’hydrogene dans deux champs croises . . . . . . . . . . . . . . . 878
23.14 Effet Zeeman sur un atome alcalin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 881
23.15 Structure hyperfine de l’atome de Lithium . . . . . . . . . . . . . . . . . 884
23.16 Effet Zeeman sur un oscillateur harmonique isotrope : traitements per-turbatif et exact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 894
23.17 Matrice densite de Bloch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901
24 Theorie des perturbations dependant du temps 907
24.1 Excitation coulombienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 907
24.2 Collision de deux spins 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911
24.3 Impurete magnetique en phase solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 914
24.4 Transitions a deux photons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 919
24.5 Retournement d’un spin par un champ magnetique ephemere . . . . . . . 922
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xxi
Table des matièresTable des Matieres xxi
24.6 Perturbation electrique transitoire de l’atome d’hydrogene . . . . . . . . . 923
24.7 Retour sur l’oscillation de Rabi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 930
24.8 Perturbations constante et gaussienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 932
24.9 Perturbation d’un oscillateur isotrope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 935
24.10 Oscillateur en champ alternatif : traitements approche et exact . . . . . . 937
24.11 Deux spins en interaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945
24.12 Reponse lineaire d’un systeme dans un etat pur : susceptibilite . . . . . . 950
24.13 Reponse lineaire d’un systeme dans un etat mixte : susceptibilite,fonctions de correlation et relaxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953
24.14 Illustration du theoreme de Gell-Mann et Low . . . . . . . . . . . . . . . 970
25 Introduction a la description purement quantique de l’interactionchamp-matiere 981
25.1 Quelques proprietes du champ libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 981
25.2 Hamiltonien spin - boson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 990
25.3 Etats coherents du champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 997
25.4 Calcul explicite de l’amplitude (II-25.169) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1009
26 Introduction a la theorie de la diffusion 1017
26.1 Equation integrale de la diffusion dans R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1017
26.2 Absence de diffusion pour le potentiel de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . 1023
26.3 Analyse de l’approximation de Born en fonction de l’energie . . . . . . . . 1023
26.4 Decroissance avec l’energie de la derivee logarithmiqueβl definie en (26.88) . 1027
26.5 Diffusion de l’onde S par un puits carre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1029
26.6 Approximation de Born pour le puits carre . . . . . . . . . . . . . . . . . 1035
26.7 Miracle de l’approximation de Born pour le potentiel Coulombien nu . . . 1036
26.8 Approximation de Born pour le potentiel de Yukawa . . . . . . . . . . . . 1037
26.9 Densite en champ moyen pour un gaz d’electrons . . . . . . . . . . . . . . 1037
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xxii
Mécanique quantiquexxii Table des Matieres
27 Atomes a plusieurs electrons 1043
27.1 Operateur effectif spin - spin pour deux electrons . . . . . . . . . . . . . . 1043
27.2 L’ion H− existe-t-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1046
27.3 Positivite d’une integrale d’echange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1048
27.4 Etats demoments angulaires donnes associes a une configurationelectronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1049
27.5 Structure fine du carbone. Effets Zeeman et Paschen - Back . . . . . . . . 1052
27.6 Etude de l’atome d’azote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1056
27.7 Interaction de configurations pour l’atome d’helium . . . . . . . . . . . . . 1058
27.8 Structure hyperfine du fondamental de l’ion Be+ . . . . . . . . . . . . . . 1064
27.9 Nature de la transition de la raie 21 cm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1065
28 Introduction a la physique des molecules 1067
28.1 Constantes du mouvement electronique pour une molecule diatomique . . 1067
28.2 Methode LCAO pour l’ion moleculaire H+2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1069
28.3 Stabilite comparee des molecules He2 et H2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 1074
28.4 La molecule d’hydrogene selon Heitler et London . . . . . . . . . . . . . . 1075
28.5 Le polyacetylene : limite N ∞ et analyse de la correlation electronique . . 1080
28.6 Etats lies du potentiel de Morse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1101
28.7 Fonction de partition rotationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1105
28.8 Modes normaux de vibration de X3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1107
29 Matiere condensee ordonnee 1123
29.1 Molecule de van der Waals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1123
29.2 Gaz d’electrons dans le modele du jellium . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1128
29.3 Le jellium : influence de la densite et de la portee des interactions sur lesproprietes magnetiques de l’etat fondamental . . . . . . . . . . . . . . . . 1138
29.4 Diffusion de neutrons par un gaz diatomique . . . . . . . . . . . . . . . . 1149
1 EXMEQUAN_2015.indb 22 24/09/15 14:53
xxiii
Table des matièresTable des Matieres xxiii
30 Electrons dans un cristal 1153
30.1 Modification de la sphere de Fermi pour un alcalin . . . . . . . . . . . . . 1153
30.2 Modulation de l’energie de site pour un reseau en liaisons fortes . . . . . . 1159
30.3 Regle de selection pour un cristal parfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1166
30.4 Un modele pour le graphite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1171
30.5 Etats d’un electron presque libre sur un reseau hexagonalbidimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1184
30.6 Etats localises dus a une impurete . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1192
30.7 Variation en temperature de la chaleur specifique d’un solide possedantdes excitations sans gap . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1197
30.8 Magnetisme localise : le modele d’Anderson . . . . . . . . . . . . . . . . . 1198
30.9 Tour d’horizon des proprietes magnetiques des solides . . . . . . . . . . . 1210
30.10 Magnons et etats lies de magnons dans le modele de Heisenberg . . . . . 1223
30.11 Excitations d’un reseau de spins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1240
30.12 Boıte quantique sous champ magnetique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1250
30.13 Oscillations de Bloch pour un atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1259
30.14 Atomes dans un reseau optique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1270
30.15 Competition entre confinement magnetique et interactions dans un reseaude plaquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1288
31 Vibrations d’un solide ordonne 1315
31.1 Vibration d’une chaıne monoatomique 1D . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1315
31.2 Vibration d’un reseau unidimensionnel de dimeres . . . . . . . . . . . . . 1324
31.3 Vibration d’un reseau avec des couplages harmoniques a longue portee . . 1326
31.4 Instabilite de Peierls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1334
31.5 Identite de Bloch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1343
1 EXMEQUAN_2015.indb 23 24/09/15 14:53
physique
xxiv
physiqueMécanique quantiquexxiv Table des Matieres
32 Notions de transport dans les solides 1349
32.1 Orbites semi-classiques d’un electron dans un metal . . . . . . . . . . . . 1349
32.2 Variation en temperature du gap supraconducteur (couplage faible) . . . . 1353
32.3 Grandeurs thermodynamiques dans les phases normale et supraconductrice . 1361
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1367
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1373
1 EXMEQUAN_2015.indb 24 24/09/15 14:53
1
physiqueChapitre 1
IntroductionChapitre 1
Introduction
“Nos sens ne nous permettent pas de percevoirla matiere au-dela d’un certain degre de petitesse.
[...] Nous n’en concluons pas, cependant,que ces details n’existent pas.” [8]
(Jean PERRIN, 1870–1942)
1.1 Determination du rapport charge/masse de l’elec-tron (methode de Thomson et Kaufmann)
La methode de Thomson (1897) consiste a etudier la deviation d’electrons de vitesse initiale
v0 (parallele a Oy) par un champ electrique E et un champ magnetique B, tous deuxconstants, homogenes, paralleles a Ox et agissant dans la region situee entre O et un ecranou sont materialises les electrons (voir figure 1.1). L’impact du faisceau electronique estdetecte sur un ecran place a la distance d de l’origine O. On note e et m la charge et la
masse electroniques et ω = |e|Bm la quantite appelee pulsation synchrotron.
Figure 1.1: Schema de l’experience de Thomson - Kaufmann
1. Principe de l’experience
(a) Dessiner l’allure typique d’une trajectoire electronique.
1 EXMEQUAN_2015.indb 1 24/09/15 14:53
physiqueChapitre 1 Introduction
2
2 Chapitre 1. Introduction
(b) Trouver l’equation parametrique (en fonction du temps) de la trajectoire d’unelectron, en prenant comme origine des temps l’instant ou l’electron passe en O.A quelle condition obtient-on un impact sur l’ecran ?
(c) Soit t1 l’instant d’impact sur l’ecran. Dans l’hypothese ou ωt1 π2 , determiner
l’equation cartesienne de la courbe sur laquelle se trouvent les impacts lorsque lavitesse initiale varie en module. Que se passe-t-il si on inverse le champ electrique ?
(d) Comment cette experience permet-elle de mesurer le rapport chargemasse pour l’elec-
tron ?
2. Corrections relativistes
Peu de temps apres les premieres experiences de Thomson, Kaufmann (apres le premierarticle d’Einstein sur la Relativite Restreinte) s’apercut que la loi parabolique obtenueen 1c n’etait pas verifiee pres de l’origine O, c’est-a-dire la ou l’on trouve les particulesdont la vitesse initiale est tres grande.
(a) Identifier l’origine de cette anomalie.
(b) A l’aide de la conservation de l’energie, determiner la variation dans le temps dela coordonnee x a l’aide de la fonction T (t) definie comme :
T (t)def= γmc2 , γ = (1− β2)−1/2 , β =
v
c. (1.1)
(c) En utilisant la relation fondamentale de la dynamique (relativiste), trouver le
complexe Z(t)def= y(t) + iz(t) en fonction de T (t)
(d) Trouver la fonction T (t) (poser τ = T (0)c|e|E ). En deduire l’expression des trois
coordonnees d’espace en fonction de la variable φ(τ) definie par sinhφ(t)def= t
τ
(e) Montrer que si v0 → c, les impacts se rapprochent de l’origine O’ suivant unecourbe qui n’est plus tangente a O’z′. Retrouver la pente verticale mise enevidence dans la partie 1 par un passage a la limite convenable.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Principe de l’experience
(a) On prend les deux champs orientes dans le sens des x positifs. La forceelectrique est dirigee le long de Ox, vers les cotes negatives (la charge e estnegative). Par ailleurs, au moment ou l’electron arrive en O, la force deLorentz est dirigee vers les z positifs. Au total, la trajectoire est une heliced’axe parallele a Oz, situee dans l’octant x < 0, y > 0, z > 0.
(b) La force agissant sur l’electron est F = e( E+v× B) ; la projection sur les troisaxes de l’equation fondamentale de la Dynamique donne (m est la masse del’electron) mx = eE, my = e z B, mz = −e y B. Avec les conditions initiales
precisees, on en deduit d’abord x = eE2m t2. En posant Z(t)
def= y(t) + iz(t),
on voit que Z(t) satisfait Z = iωZ, avec ω = |e|Bm , d’ou Z(t) = Z(0) eiωt,
1 EXMEQUAN_2015.indb 2 24/09/15 14:53
1.1 Détermination du rapport charge/masse de l’électron (méthode de Thomson et Kaufmann)
3
1.1. Determination du rapport charge/masse de l’electron (methode de Thomson et Kaufmann) 3
ou Z(0) = v0. Une deuxieme integration en temps donne y(t) = v0
ω sinωt etz(t)= v0
ω (1− cosωt) .
Pour avoir un impact sur l’ecran, il faut que v0ω soit superieur a d, soit que les
electrons aient une vitesse assez grande, ou que le champ magnetique ne soitpas trop intense.
Figure 1.2: Lignes ou se distribuent les impacts quand la vitesse initiale varie (a gauche,champ electrique dirige comme Ox, a droite, champ dirige en sens contraire de Ox). Plusla vitesse initiale est grande, plus l’impact est proche de O’.
(c) Si t1 est l’instant d’impact sur l’ecran, alors y(t1) = d ; dans l’hypothese ou
ωt1 π2 , on en deduit t1 d
v0, d’ou x(t1) eEd2
2mv20et z(t1) ωd2
2v0.
L’equation cartesienne de la courbe sur laquelle se trouvent les impacts lorsquela vitesse initiale varie en module s’obtient en eliminant v0 entre x et z, soit
z2 = (Bd)2
2Eem x : c’est donc une demi-parabole, dont l’axe est parallele a
O’x′, orientee vers les x′ negatifs si E > 0, (champ electrique dirige vers lesx positifs), vers les x′ positifs si E < 0 (champ electrique dirige vers les xnegatifs, voir figure 1.2).
(d) Cette experience permet de trouver le rapport chargemasse en mesurant les coor-
donnees de quelques points de la demi-parabole
2. Corrections relativistes
(a) L’anomalie observee apparaıt pres de l’origine ; elle concerne les electrons degrande vitesse et resulte du traitement non-relativiste
(b) L’energie totale est γmc2 + eU ≡ T − eEx, a une constante additive pres ;comme c’est une constante du mouvement, T (t)− eEx(t)=T (0), d’ou :
x(t) =1
eE[T (t)− T (0)]
(c) La relation fondamentale de la dynamique relativiste donne par projectionpy = eBvz et pz = −eBvy, d’ou :
md
dt
(γ(t) Z
)= −ieB Z(t) ⇐⇒ mγ(t) Z = −ieB Z(t) +mγ(0)v0 .
Comme T (t) = mγc2, on en deduit l’equation differentielle :
T (t) Z + ieBc2 Z(t) = mc2γ(0)v0 ≡ T (0)v0 ,
1 EXMEQUAN_2015.indb 3 24/09/15 14:53
physiqueChapitre 1 Introduction
4
4 Chapitre 1. Introduction
dont la solution est :
Z(t) =T (0)v0ieBc2
[1− exp
(ieBc2
∫ t
0
dt′
T (t′)
)]
(d) On a vx = 1eE T (t) et d
dt (mγvx) = eE, d’ou :
d
dt(c−2T 1
eET ) = eE ⇐⇒ T T = (eEc)2t ,
et T (t) = T (0) coshφ(t) dans les notations introduites de l’enonce. On endeduit :
Z(t) =T (0)v0ieBc2
[1− exp
(− ieBc2
τ
T (0)φ(t)
)],
et les coordonnees de l’electron :
x(t) = −cτ [coshφ(t)− 1]
y(t) = v0τE
Bcsin
[Bc
Eφ(t)
]z(t) = v0τ
E
Bc
(1− cos
[Bc
Eφ(t)
])
(e) Le point d’impact sur l’ecran se produit en t = t1, soit d=v0τEBc sin[Bc
E φ(t1)].
Si v0→c, T (0)→+∞, donc sin[BcE φ(t1)]→0, ainsi que φ(t1)≡φ1. Dans cette
limite :
z(t1) v0τBc
2Eφ21 , x(t1) −cτ
2φ21 .
Figure 1.3: Cas relativiste : lignes ou se distribuent les impacts quand la vitesse initialevarie (a gauche, champ electrique dirige comme Ox, a droite, champ dirige en senscontraire de Ox). Plus la vitesse initiale est grande, plus l’impact est proche de O’.
Les points d’impact se repartissent donc sur la droite z = −BcE x, inclinee de
l’angle ψ par rapport a O’x′, tel que tanψ = BcE (voir figure 1.3). Dans la
limite “c infinie” on retrouve la tangente verticale de la demi-parabole obtenuedans la premiere partie.
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5
1.2 Détermination du nombre d’Avogadro N à l’aide du mouvement Brownien1.2. Determination du nombre d’Avogadro N a l’aide du mouvement Brownien 5
1.2 Determination du nombre d’Avogadro N a l’aidedu mouvement Brownien
Le mouvement Brownien est le mouvement irregulier de particules (diametre de l’ordre dumicron) en suspension dans un fluide. Il resulte des impacts nombreux incessants des petitesparticules du fluide sur la “grosse” particule et est le revelateur de l’agitation thermique etdes fluctuations thermodynamiques . Dans ce qui suit, on etudie une description dynamiquesimple du mouvement et, la rapprochant de mesures effectuees par Jean Perrin, on donne leprincipe de l’une des toutes premieres determinations precises de N .
1. Modele dynamique pour le mouvement Brownien.
La grosse particule, de masse m, est soumise a deux forces1 de la part du fluide : uneforce de viscosite, proportionnelle a la vitesse, la constante de proportionnalite etantnotee C, et une force F (t) de moyenne nulle fluctuant tres rapidement a l’echelle dumouvement de la particule. Le fluide est suppose etre a l’equilibre thermique a latemperature T .
(a) Notant x(t) la position de la grosse particule2, ecrire l’equation fondamentale dela dynamique. On pose τ = m
C ; quel est le sens physique de τ ?
(b) Apres multiplication membre a membre par x, prendre la moyenne d’ensemblede l’equation et la simplifier en laissant tomber3 les correlations entre F (t) etx(t). Apres transformation du terme contenant la derivee seconde, en deduireune equation differentielle pour 〈xx〉. A quoi est egal4 le terme 〈x2〉 ?
(c) Integrer l’equation differentielle sachant que la quantite 〈xx〉 est nulle a t = 0(quel est le sens physique d’une telle condition ?). En deduire 〈x2〉(t) sachantqu’a t = 0, 〈x2〉 est nul (sens physique ?) et montrer que, pour t τ , la formeasymptotique de 〈x2〉(t) est de la forme 〈x2〉(t) 2Dt, ou D est une constanteappelee constante de diffusion.
(d) Dans le cas de particules spheriques de rayon a = 0.4µm, et pour des faiblesvitesses, on peut ecrire C = 6πηa (loi de Stokes) ou η est la viscosite du fluide(η = 10−3 kg/ms (eau a 27 oC)) ; la densite de la particule est comparable a cellede l’eau, et on prendra ρ = 1g/cm3. En deduire l’expression de 〈x2〉 a retenirdans le cas d’une observation macroscopique (echelle de temps experimentale :une seconde).
2. Releve d’une experience de Jean Perrin (1905) [1] La table p. 6 donne les nombresd’occurrences de la quantite δ(t) definie comme :
δ(t)def= x(t)− x(t− 2) ,
1Ces deux forces ont la meme origine physique et resultent des chocs des particules legeres du fluide.Elles ne sont donc pas sans relation l’une avec l’autre, elles sont meme indissociables.
2On se place a une dimension d’espace pour simplifier.3On peut montrer que cette approximation ne modifie pas le regime a grand temps, qui est le seul
resultat utile ici.4Penser au theoreme d’equipartition de l’energie.
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physiqueChapitre 1 Introduction
6
6 Chapitre 1. Introduction
ou t est en secondes et δ en µm.
(a) Utiliser ce releve d’experience pour calculer 〈x2〉 et en deduire la valeur numeriquede la constante D introduite en 1c.
(b) Par comparaison avec la partie 1, obtenir la valeur numerique du nombre d’Avo-gadro N (la constante des gaz parfaits est R = 8.31 J/K).
δ(t) nombre d’occurrences
< −5, 5 0entre −5, 5 et −4, 5 1entre −4, 5 et −3, 5 2entre −3, 5 et −2, 5 15entre −2, 5 et −1, 5 32entre −1, 5 et −0, 5 95entre −0, 5 et +0, 5 111entre +0, 5 et +1, 5 87entre +1, 5 et +2, 5 47entre +2, 5 et +3, 5 8entre +3, 5 et +4, 5 3entre +4, 5 et +5, 5 0
> +5, 5 0
3. Modele stochastique : la marche de l’ivrogne
Pour finir, il s’agit maintenant de definir un modele simple de marche au hasard sur unreseau unidimensionnel de points regulierement, espaces de la distance a. Une particule(ou un homme emeche) se deplace en effectuant des sauts sur ce reseau de la faconsuivante : tous les ∆t, la particule situee au site d’abscisse pa (p ∈ Z) saute sur l’undes deux sites premiers voisins, vers la droite avec la probabilite p, vers la gauche avecla probabilite q = 1− p. La position de la particule est donc une variable aleatoire Xpouvant prendre les valeurs discretes na. Conventionnellement, le site de depart estcelui fixant l’origine (n = 0) du reseau ; le cas echeant, on posera v = a∆t.
(a) Soit xn(t) la position atteinte par la particule au temps t = N∆t quand elle aeffectue n sauts vers la droite et N −n sauts vers la gauche (0 ≤ n ≤ N). Quelle
est la probabilite Pndef= Prob[X = xn(t)] ?
(b) A l’aide des Pn, ecrire l’expression de l’esperance mathematique de l’aleatoire X.
(c) On introduit la fonction generatrice F (λ)def=
∑Nn=0 λ
nPn. Expliquer comment Fpermet de calculer simplement les moyennes des puissances5 de la position 〈Xk〉.
(d) Utiliser ceci pour trouver :
i. la valeur moyenne de la position a l’instant t, 〈X〉(t). En deduire la vitesse
moyenne definie comme Vdef= 1
t 〈X〉(t) ; verifier qu’elle s’annule si p = q = 12
(marche non biaisee) ;
5Ces quantites sont appelees moments ([3], chapitre 14).
1 EXMEQUAN_2015.indb 6 24/09/15 14:53
7
1.2 Détermination du nombre d’Avogadro N à l’aide du mouvement Brownien1.2. Determination du nombre d’Avogadro N a l’aide du mouvement Brownien 7
ii. l’ecart quadratique de la position ∆X2 def= 〈X2〉 − 〈X〉2. Comment varie-t-il
en temps ? En deduire l’expression de la constante de diffusion D. Com-menter en comparant avec les resultats de deux parties precedentes.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Modele dynamique pour le mouvement Brownien.
(a) L’equation fondamentale de la dynamique est mx = −Cx+F (t). En prenantune moyenne d’ensemble, on a 〈x〉 + 1
τ 〈v〉 = 1m 〈F (t)〉 = 0 ; ceci montre que
τdef= m
C est le temps de relaxation de la vitesse moyenne, puisque l’integration
donne 〈v〉(t) = 〈v〉(0) e−t/τ .
(b) En effectuant les operations indiquees, on trouve :
〈xx〉+ 1
τ〈xx〉 = 1
m〈Fx〉 .
En negligeant les correlations entre F (t) et x(t), 〈Fx〉 → 〈F 〉〈x〉 = 0 puisquela force fluctuante a une moyenne nulle. Par ailleurs 〈xx〉 = d
dt 〈xx〉 − 〈x2〉,d’ou l’equation demandee pour 〈xx〉 :
d
dt〈xx〉+ 1
τ〈xx〉 − 〈x2〉 = 0
D’apres le theoreme d’equipartition de l’energie, la particule etant en equilibreavec le bain, on a 1
2m〈x2〉 = 12kBT , d’ou finalement :
d
dt〈xx〉+ 1
τ〈xx〉 = kBT
m. (1.2)
(c) La condition initiale 〈xx〉(0) = 0 signifie, par exemple, que vitesse et positionsont decorrelees au depart – et on peut toujours choisir l’origine de l’axe aupoint de depart. La solution de (1.2) avec cette condition initiale est :
〈xx〉(t) = kBT
C(1− e−
tτ ) .
La condition 〈x2〉(0) = 0 signifie qu’au depart, il n’y a pas de dispersiondes positions initiales des particules de l’ensemble statistique. En vertu de〈xx〉= 1
2 〈ddtx
2〉= 12
ddt 〈x
2〉, cette derniere quantite s’obtient par integration :
〈x2〉(t) = 2kBT
C[t+ τ(e−
tτ − 1)] 2kBT
Ct ∀ t τ
ceci montre que la constante de diffusion est :
D =kBT
C
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physiqueChapitre 1 Introduction
8
8 Chapitre 1. Introduction
Noter qu’avec une force exterieure systematique Fext, on a 〈v〉(t) = 1CFext
(apres un bref transitoire), ce qui permet d’identifier 1C avec la mobilite µ ;
des lors, la relation precedente s’ecrit :
D
µ= kBT
c’est la formule d’Einstein reliant constante de diffusion et mobilite, avatar leplus elementaire du theoreme de fluctuation-dissipation (voir par exemple [4],chapitre 3).
(d) Avec la loi de Stokes (particules spheriques et faibles vitesses), C = 6πηa,
m= 4π3 a3ρ, d’ou τ= 2a2ρ
9η 3.5×10−8 s. Sans aucun doute, l’expression appro-
chee 〈x2〉(t) 2Dt est pertinente pour des experiences faites a l’echelle de laseconde.
2. Releve d’une experience de Jean Perrin (1905)
(a) La table donnee dans le texte permet de calculer la moyenne statistique del’ecart δ2 :
〈δ2〉 = 0 (−5, 5)2 + 1 (−5)2 + 2 (−4)2 + . . .+ 3 (4)2 + 0 (5)2 + 0 (5, 5)2
2 + 32 + 111 + . . .+ 95 + 87 + 8,
soit δ2 = 810401 µm
2 2.02µm2. D’ou 2D × 2 2.02µm2, et :
D 0.505× 10−8 cm2s−1 .
(b) Par ailleurs D = kBTC = RT
NC , d’ou l’expression du nombre d’Avogadro N (al’ambiante, T 293 K) :
N =RT
6πηaD 8.31× 293
6π × 10−3 × 0.4× 10−6 × 0.505× 10−12,
soit :
N 6.4× 1023
3. Modele stochastique : la marche de l’ivrogne
(a) xn(t) est la position6 atteinte par la particule au temps t = N∆t quand ellea effectue n sauts vers la droite et N − n sauts vers la gauche (0 ≤ n ≤ N),donc xn = n(+a) + (N −n)(−a) = (2n−N)a. La probabilite correspondanteest Pn = Cn
Npn(1− p)N−n, d’ou :
Pndef= Prob[X = (2n−N)a] = Cn
Npn(1− p)N−n
on verifie sans peine que∑N
n=0 Pn = 1. Cette distribution est appelee loibinomiale.
6L’origine est prise au point de depart.
1 EXMEQUAN_2015.indb 8 24/09/15 14:53
9
1.2 Détermination du nombre d’Avogadro N à l’aide du mouvement Brownien1.2. Determination du nombre d’Avogadro N a l’aide du mouvement Brownien 9
(b) L’esperance mathematique de l’aleatoire X, notee 〈X〉, est par definition :
〈X〉 =N∑
n=0
Pn(2n−N)a = 2a
N∑n=0
nPn −Na .
(c) En derivant F (λ), on obtient dFdλ =
∑Nn=1 nλ
n−1Pn, puis en faisant λ = 1,∑Nn=1(ou 0) nPn =
(dFdλ
)λ=1
. La somme au premier membre est l’une des contri-
butions apparaissant dans 〈X〉. La connaissance de F (λ) permet visiblementde trouver par derivations successives les differentes valeurs moyennes 〈Xk〉,k ∈ N, appelees moments.
(d) L’expression compacte de la fonction generatrice s’obtient en calculant ex-plicitement la somme apparaissant dans la definition (on remarque que c’estle developpement d’un binome) :
F (λ) =N∑
n=0
CnNλnpn(1− p)N−n = [λp+ (1− p)]N ;
comme il se doit F (1) = 1 (c’est la somme des probabilites).
i. la valeur moyenne de la position a l’instant t, 〈X〉(t) est −Na+2aF ′(1) ;le calcul donne 〈X〉(t) = (p − q)Na = (p − q) at
∆t ; elle s’annule bien si
p=q= 12 (marche non biaisee), est positive si p>q et negative dans le cas
contraire. La vitesse est donc V =(p− q) a∆t .
ii. la moyenne du carre de la position 〈X2〉 est a2∑
n(2n−N)2Pn. Un calculsans difficulte donne 〈X2〉 = N2a2+4a2N(N−1)p(p−1). La soustractiondu carre de la valeur moyenne donne l’ecart quadratique :
∆X2 = 4a2Npq = 4a2pqt
∆t;
il croıt lineairement en temps, ce qui signifie que la taille typique dudomaine visite a l’instant t augmente comme
√t, regime de croissance
intermediaire entre du sur-place et un mouvement de type balistique ou lacoordonnee augmente lineairement en temps.L’expression de la constante de diffusion s’obtient par identification avec
Ddef= ∆X2
2t soit :
D = 2a2Npq = pq2a2
∆t
En tant que fonction de p, D est maximum pour p= q = 12 , soit quand
le hasard est le plus grand. La constante D est bien sur nulle pour unemarche non aleatoire (p=1 ou q=1).Tous ces resultats sont en harmonie avec ceux obtenus dans les deuxpremieres parties. Pour en savoir plus sur les marches au hasard et lesprocessus stochastiques, le livre de Montroll et West [2] en propose uneremarquable (et lisible) initiation.
1 EXMEQUAN_2015.indb 9 24/09/15 14:53
physiqueChapitre 1 Introduction
10
10 Chapitre 1. Introduction
1.3 Les experiences de Kappler (1931)
Il s’agit d’une autre methode precise de determination du nombre d’Avogadro7. Kapplera mesure les fluctuations de la position d’equilibre d’un petit miroir (surface de l’ordre de1mm2), suspendu dans l’air verticalement par un fil de torsion de constante K ; la positiondu miroir peut etre tres precisement reperee par la deviation d’un rayon lumineux. On noteT la temperature de l’air, θ l’ecart a la position d’equilibre, I le moment d’inertie du miroirpar rapport a son axe de rotation. A la force de rappel pres, le miroir est dans une situationtres comparable a celle d’une particule brownienne et, sous les impacts des molecules d’air,effectue des petites oscillations aleatoires autour de sa position d’equilibre.
1. Sachant que le miroir est en equilibre thermodynamique avec l’air ambiant, quellessont les valeurs moyennes de son energie cinetique et de son energie potentielle ?
2. En deduire que N est donne par :
N =RT
K〈θ2〉(1.3)
ou 〈θ2〉 est l’ecart quadratique de la position du miroir.
3. La mesure donne 〈θ2〉 = 4.18 × 10−6 rad2. Trouver la valeur de N sachant queK = 9.4× 10−16 MKSA, R = 8.31 J/K.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. L’energie mecanique du miroir E a pour expression :
E =1
2Iθ2 +
1
2Kθ2 ,
ou les deux termes a droite representent respectivement les energies cinetique et po-tentielle. Tout comme un oscillateur harmonique, la “coordonnee” θ et la “vitesse”θ figurent au carre dans E, d’ou equipartition de l’energie quand on prend lesmoyennes a la temperature T :
〈12Iθ2〉 = 〈1
2Kθ2〉 = 1
2kBT
2. De 〈 12Kθ2〉 = 12kBT et de kB = R
N , on deduit l’expression donnee dans l’enonce :
N =RT
K〈θ2〉(1.4)
〈θ2〉 etant l’ecart quadratique de la position du miroir, puisque la valeur moyennede θ est nulle.
3. L’experience est evidemment menee a l’ambiante, T 293 K ; on trouve :
N 6.20× 1023
7Avant de faire cet exercice, il est recommande d’avoir fait l’exercice 1.2 p. 5, tout particulierementla partie 1.
1 EXMEQUAN_2015.indb 10 24/09/15 14:53
1.4 Équilibre d’une atmosphère isotherme
11
1.4. Equilibre d’une atmosphere isotherme 11
1.4 Equilibre d’une atmosphere isotherme
Jean Perrin [1] a egalement etudie la repartition de la densite d’equilibre d’un gaz dilue degrosses particules de masse M immergees dans un fluide, le tout etant contenu dans un bocalcylindrique vertical. Plus precisement, Jean Perrin a observe que la densite lineaire n desgrosses particules, homogene a l’inverse d’une longueur, variait avec l’altitude z suivant laformule barometrique :
n(z) = n(0) e−βMgz(β =
1
kBT
); (1.5)
g est l’acceleration de la pesanteur, z est l’altitude comptee positivement vers le haut, kB laconstante de Boltzmann.
1. Soit P (z) la pression a l’altitude z. Montrer que la condition d’equilibre mecaniquede la tranche de gaz situee entre les altitudes z et z + dz donne dP
dz = −MgS n(z), S
designant la section droite du bocal cylindrique.
2. Le gaz de grosses particules etant tres dilue, il obeit a une equation d’etat du genre gazparfait PV = NkBT , ou N est le nombre de particules dans le volume V . En deduirela formule barometrique (1.5).
3. Comment N est-il inclus dans les resultats precedents ?
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. P (z) etant la pression a l’altitude z, la condition d’equilibremecanique de la tranchede gaz situee entre les altitudes z et z + dz est :
−P (z + dz)S + P (z)S −mg = 0 ,
ou m est la masse de la tranche de gaz de grosses particules situe entre les altitudesz et z + dz ; m = Mn dz, ou n(z) est la densite lineaire des grosses particules.Finalement :
dP
dz= −Mg
Sn(z) (1.6)
Cette equation est parfois appelee equation barometrique.
2. Avec l’hypothese du gaz parfait de grosses particules, l’equation d’etat pour lapetite tranche situee entre z et z + dz est PS dz = n dzkBT , d’ou P = n
S kBT et
par derivation P ′ = n′
S kBT ; le report dans (1.6) donne l’equation fermee pour ladensite :
dn
dz+
Mg
kBTn(z) = 0 ,
dont la solution est n(z)=n(0) e−βMgz, avec β= 1kBT .
3. N est inclus dans l’argument de l’exponentielle puisque kB = RN . L’echelle carac-
teristique de decroissance de la densite avec l’altitude est ξ= kBTMg = RT
NMg ; la mesure
de ξ donne N par N = RTξMg . Avec des grains de 0.4µ de rayon et de densite unite,
on a ξ1.6µ, qui est assez aisement mesurable.
1 EXMEQUAN_2015.indb 11 24/09/15 14:53
physiqueChapitre 1 Introduction
12
12 Chapitre 1. Introduction
1.5 Mesure precise de l’impulsion de particules parfocalisation
Des electrons d’energie E de l’ordre du keV sont emis par une source S situee au point Oet sont injectes dans la region z > 0 (voir figure 1.4). La vitesse initiale v0 est dans le planxOz et sa direction par rapport a l’axe Oz est caracterisee par l’angle α = 0, en principebien determine. Dans la region z > 0 regne un champ magnetique statique et homogene,parallele a Oz et de module B ; e et m designent la charge et la masse de l’electron8, c lavitesse de la lumiere dans le vide.
Figure 1.4: Schema precisant la geometrie de l’injection des particules
1. Calculer numeriquement le module v0 et le comparer a c.
2. Ecrire l’equation fondamentale de la dynamique projetee sur les trois axes ; en deduireles equations differentielles pour les coordonnees x, y et z d’un electron, exprimees a
l’aide de la pulsation cyclotron ωc =|e|Bm . Combien vaut ωc ?
3. Donner l’expression de z(t), puis celle de la composante de la vitesse suivant Ox, soitvx(t) ; en deduire x(t). Achever l’integration en donnant y(t).
4. Soit r la distance d’un electron a l’axe Oz ; donner l’expression de r en fonction dutemps et en tracer le graphe.
5. On dispose un detecteur D sur l’axe Oz : a quelles distances Lk de O doit-on le placerpour recueillir les electrons ? On designe dans la suite par L1 la plus petite des Lk ;calculer L1 numeriquement quand α = 45o.
6. On deplace le detecteur le long de Oz, designant par d sa distance au point O. A l’aided’un dessin, representer le signal recu sur le detecteur en fonction de d, sachant que dne peut exceder 60 cm. Expliquer en quoi la mesure de L1 constitue une determinationde l’impulsion initiale p0 des electrons.
7. En realite, le signal mesure par D presente une largeur finie, provoquant une incertitudesur la mesure de p0. Sachant que cette largeur ne peut etre expliquee ni par lesinevitables inhomogeneites spatiales du champ magnetique, ni par la valeur (inconnue)de v0 (qui est parfaitement definie), quelle est la cause de l’elargissement ?
8Les valeurs a utiliser pour les applications numeriques sont donnees a la fin de l’exercice.
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1.5 Mesure précise de l’impulsion de particules par focalisation
13
1.5. Mesure precise de l’impulsion de particules par focalisation 13
8. Il s’agit maintenant de preciser comment on peut modifier l’appareil pour reduire l’erreursur la mesure de p0 = mv0, a condition de pouvoir mettre le detecteur en-dehors del’axe Oz ; dans la suite, d designe la distance entre le detecteur et le plan xOy.
(a) Pour une valeur donnee de l’angle α, exprimer la distance d’un electron a l’axeOz, soit r, en fonction de sa coordonnee z.
(b) Soit deux angles d’injection α′ et α′′ (α′ < α′′) et les deux longueurs L′1 et L′′
1
correspondantes ; quelle est l’inegalite entre L′1 et L′′
1 ? Pour ces deux angles,representer graphiquement la variation de r en fonction z.
(c) Soit α la valeur “nominale” de l’angle d’injection. Pour z fixe, donner l’expressionde la variation δr de r lorsque α varie de δα autour de α ; en deduire qu’il estpossible de choisir d afin que la variation de r par rapport a α ne depende quede termes en (δα)2. Ecrire l’equation fixant cette valeur particuliere de d, soitdm (ne pas chercher a resoudre cette equation, mais en donner une illustrationgraphique).
(d) En deduire la modification a apporter au dispositif pour que la mesure de p0 soitbeaucoup plus precise (l’appareil focalise les electrons dans le plan dm).
Valeurs numeriques :e = −1.6× 10−19 C, E = 1keV, mc2 = 511 keV , B = 10−3 T , α = 45o.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Posant β = v0c , l’energie cinetique est 1
2mβ2c2 et vaut donc 103 keV ; comme
mc2 511 keV, on voit d’emblee que β 1 ; plus precisement β2 2511 soit
β 6.3×10−2. La vitesse v0 est donc voisine de 6.3×10−2×3×108 m/s soit environ19 000 km/s.
2. L’equation fondamentale de la dynamique projetee sur les trois axes donne :
mx = eBy , my = −eBx , mz = 0 .
ωc =1.6×10−19×10−3
9×10−31 1.76× 108 rad/s.
3. Par integration compte tenu des conditions initiales z(0) = 0, vz(0) = v0 cosα,z(t) = (v0 cosα)t. Par ailleurs, on a vx = −ωcvy et vy = +ωcvx, d’ou vx = −ω2
cvx ;avec vx(0) = v0 sinα, vx(0) = −ωcvy(0) = 0, la solution est vx(t) = v0 sinα cosωct,d’ou x(t) = v0
ωcsinα sinωct puisque x(0) = 0. Enfin, compte tenu de vy(t) = − 1
ωcvx,
une integration donne y(t) = v0
ωcsinα(1−cosωct). La trajectoire est donc une helice
d’axe parallele a Oz, coupant l’axe Oy au point d’abscisse y0 = v0
ωcsinα.
4. r2 = x2 + y2 = ( v0
ωcsinα)2(2− 2 cosωct), soit :
r(t) = 2v0ωc
sinα∣∣∣ sin ωct
2
∣∣∣
C’est une sinusoıde rectifiee (voir figure 1.5).
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physiqueChapitre 1 Introduction
14
14 Chapitre 1. Introduction
Figure 1.5: Distance r(t) a l’axe Oz.
5. Le detecteur D etant sur l’axe Oz, il faut le placer la ou la trajectoire recoupe l’axeOz, c’est-a-dire en des points correspondant a r = 0 : les distances Lk sont donctelles que Lk = z(t = k 2π
ωc), soit Lk = k 2π
ωcv0 cosα ; numeriquement : L1 47 cm.
6. Le signal est nul tant que d = L1 ; la mesure de L1 permet de trouver la vitessev0, donc ausi p0 ≡ mv0 (voir figure 1.6).
7. Compte tenu des elements donnes dans l’enonce, la cause de l’elargissement dusignal est l’imprecision de l’angle d’injection α, qui provoque une dispersion destrajectoires.
Figure 1.6: Representation schematique du signal recu par le detecteur en fonction de sadistance d par rapport a la fente d’entree.
8. On dispose le detecteur en-dehors de l’axe Oz, d designant la distance entre ledetecteur et le plan xOy
(a) Pour exprimer r, distance d’un electron a l’axe Oz, en fonction de z, il suffitd’eliminer le temps entre les fonctions r(t) et z(t) obtenues ci-dessus. Ontrouve ainsi :
r = 2v0ωc
sinα∣∣∣ sin ωcz
2v0 cosα
∣∣∣ def= f(z) (1.7)
(b) Physiquement, il est evident que L′1 > L′′
1 si α′ < α′′.
(c) Pour reduire l’incidence de l’erreur sur l’angle sur la largeur du signal, il suffitde placer le detecteur en un endroit tel qu’une petite variation δα ne produisequ’une variation d’ordre superieur pour les points d’impact. Les variationsde α provoquent aussi une dispersion des coordonnees x et y, mais on peut
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1.5 Mesure précise de l’impulsion de particules par focalisation
15
1.5. Mesure precise de l’impulsion de particules par focalisation 15
Figure 1.7: Variation de la distance r a l’axe Oz en fonction de z pour deux anglesd’injection voisins α′ < α′′ (voir (1.7)). Le premier zero est a l’abscisse π cosα.
envisager un detecteur de forme annulaire, perpendiculaire a Oz, de rayonegal a la distance r introduite plus haut, et situe a la distance d de O.Afin qu’une petite variation δα autour de la valeur nominale α donne unevariation d’ordre superieur pour r, il faut et suffit que la derivee de r parrapport a α s’annule pour α = α :
(∂r∂α
)α=α
= 0, condition qui s’explicite en9 :
tanX + (tan2 α)X = 0 , Xdef=
πd
L1
,
ou L1 = 2πωc
v0 cosα. Cette equation fixe la valeur de d a choisir, soit dm, d’oula position du plan du detecteur. Cette equation a une infinite de solutions(comme le montre un graphique). La plus petite solution positive est un cer-tain nombre X0 compris entre π
2 et π, d’ou la plus petite valeur X0
π L1 pour dm
(d) L’appareil focalisant les electrons dans le plan dm, il faut disposer dans celui-ci
un detecteur annulaire de rayon egal a rmdef= f(dm) (voir (1.7)).
Les livres de Enge [5] et Smith [6] donnent de nombreux autres exemples d’applicationsde cette technique de focalisation, et constituent une bonne introduction a la Physiquenucleaire.
Figure 1.8: Focalisation des trajectoires pour des petites variations δα autour d’un anglenominal d’injection α.
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physiqueChapitre 1 Introduction
16
16 Chapitre 1. Introduction
1.6 Spectrographe de masse
Un four a haute temperature (T de l’ordre de 1 000K) contient du chlore gazeux. Apresionisation (par un dispositif non-represente), le melange isotopique binaire d’ions Cl− (chargeq = −|e|, masses M1 et M2) issus du four est accelere par une ddp U (de quelques dizainesde kV) avant d’etre injecte dans la fente d’entree S d’un spectro de masse. Le champ magne-tique est horizontal, et perpendiculaire au plan de la figure. P designe une plaque sensibledetectant l’arrivee des ions.
Figure 1.9: Schema d’un spectrographe de masse.
1. Preciser le sens de la ddp U et la direction du champ magnetique B.
2. Donner l’ordre de grandeur de la vitesse d’un ion avant acceleration par U et montrerque l’energie cinetique thermique correspondante peut etre negligee.
3. Soit v la vitesse acquise au point S par un ion de vitesse initiale nulle. La trajectoired’un ion dans la partie ou regne le champ magnetique est un arc de cercle : rappelerpourquoi ; donner l’expression de son rayon R et le calculer numeriquement.
4. Li designe la distance horizontale entre S et le point d’impact d’un ion de masse Mi.Comment varie qualitativement Li en fonction deMi, toutes choses egales par ailleurs ?Exprimer Li en fonction de h et Ri, et en fonction de h, Mi, q, B et U .
5. Calculer numeriquement la distance ∆L separant les deux types d’impacts.
6. Soit δv0 l’incertitude sur la vitesse initiale compte tenu de l’agitation thermique dansle four. Ecrire la condition sur v, Mi, δv0 et ∆M = M1 −M2 pour que les impactsde deux isotopes soient bien separes malgre l’agitation thermique.
Valeurs numeriques :q = −1.6 × 10−19 C, masses atomiques : Mi = 35 et 37 g/mol , U = 10 kV, B = 0.1T,h = 10 cm.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Les ions sont charges negativement : la plaque de droite doit etre a un potentielsuperieur a celui de la plaque d’entree a gauche. Les trajectoires doivent incurvees
vers le bas : le champ magnetique B doit donc etre dirige vers l’arriere du plan defigure.
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1.6 Spectrographe de masse
17
1.6. Spectrographe de masse 17
Figure 1.10: A gauche : polarites de la ddp. Au milieu : orientation du champ magnetique(q < 0). A droite : impacts des ions quand M1 > M2.
2. L’ordre de grandeur de l’energie d’un ion avant acceleration par U est celui d’unevitesse thermique, soit ∼ 1 000
293 × 25meV ; l’energie cinetique thermique, environ85meV, est donc negligeable devant les quelques kV acquis grace a la ddp.
3. La force qv× B etant perpendiculaire a la vitesse, il en est de meme de l’acceleration :v a donc un module constant et le mouvement est circulaire uniforme. La relationM v2
R =qvB donne le rayon R du cercle : R= Mv|q|B , d’autant plus petit que la charge
est grande et le champ intense.
4. Une masse elevee correspond a une grande inertie, donc a une faible incurvation dela trajectoire : plus M est grand, plus le rayon de courbure est grand, et c’est bience que dit la formule precedente R ∝ M . Li est donc d’autant plus grand que lamasse Mi est elevee.
Le theoreme de Pythagore donne Li =√R2
i − (Ri − h)2 =√h(2Ri − h).
Par ailleurs 12Miv
2i = |q|U , d’ou vi =
√2 |q|U
Miet Ri =
1B
√2MiU|q| .
5. Numeriquement :
R1 = 10.1
√2×37×10−3×104
6.02×1023×1.6×10−19 87.7 cm, R2 =√
M2
M1 85.2 cm.
L1 40.7 cm, L2 40.1 cm et ∆L 0.6 cm.
6. L est une fonction de R, qui varie si la vitesse initiale varie, et qui depend de lamasse des ions. Comparee a la vitesse acquise sous l’effet de la ddp, δv0 est tres
petit, et vaut environ√
kBTM ; par ailleurs, la difference relative de masse ∆M
M est
elle-meme assez petite (M1∼M2∼M). S’agissant par ailleurs de trouver des ordresde grandeur, il est licite de raisonner par differentiation.
Partant de L =√
h(2Ri − h), on trouve δL = hLδR. La variation δv0 donne une
variation δ1L hL
Mδv0
|q|B ; ∆M donne la variation δ2L hL
∆Mv0
|q|B . On veut δ1Lδ2L,
soit Mδv0v0∆M , ou encore√MkBT
√2|q|UM ∆M , soit :
kBT |q|U(∆M
M
)2
,
condition qui est toujours tres largement satisfaite dans les conditions de l’expe-
rience puisque kBT ∼ 85meV≪ |q|U∼ quelques kV et(∆MM
)23× 10−3.
1 EXMEQUAN_2015.indb 17 24/09/15 14:53
physiqueChapitre 1 Introduction
18
18 Chapitre 1. Introduction
1.7 Le spectrometre de Bainbridge
La figure 1.11 donne le schema d’un spectrographe de masse du a Bainbridge. Une sourceemet des ions positifs (masse M , charge q) dont le module de la vitesse initiale, v, est repartisur un grand intervalle. Ces ions sont injectes a travers la fente S1 dans une enceinte a videhaute et etroite, ou existent d’une part un champ electrique E cree par deux plaques P et P’paralleles distantes de d et portees a des potentiels differents (V = VP−VP′ > 0), et d’autrepart un champ magnetique uniforme de module B, perpendiculaire au plan de la figure etpointant vers le lecteur. La vitesse initiale v est parallele a l’axe S1S2.
Figure 1.11: Schema du spectro de masse de Bainbridge.
1. A l’aide d’un dessin, donner les directions des deux forces (electrique et magnetique)agissant sur un ion situe dans l’enceinte.
2. Quel est le module de la force resultante ?
3. B et v etant fixes, montrer que l’on peut ajuster la ddp V de sorte qu’un ion ayantcette vitesse ne subisse aucune deviation dans l’enceinte.
4. Quelle est la vitesse v0 des ions issus de la fente S2 ?
A.N. : V = 100V, d = 2 cm, B = 1T.
5. Dans la region situee au-dessous du plan de trace xx′ existe un champ magnetiqueuniforme B ′ dirige comme indique. Dessiner la trajectoire d’un ion. Quelle est l’ex-pression du rayon de celle-ci, en fonction de q, M , v0 et B′ ?
A. N. : trouver la valeur approximative de R sachant que les ions constituent unmelange isotopique de 37Cl+ et de 35Cl+ et que B′ = 10−3 T.
6. Dessiner deux trajectoires pour deux ions de meme charge et de masses M1 et M2
(M1 < M2).
7. Soit ∆l = 1mm la resolution lineaire de la plaque sensible (voir figure 1.11). Quelleest la condition sur B′ assurant que l’on peut separer les impacts de deux ions dont la
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1.8 La force d’Abraham – Lorentz
19
1.8. La force d’Abraham - Lorentz 19
difference des masses est ∆M ? Peut-on separer les isotopes du chlore avec la valeurde B′ choisie en 5 ?
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Les deux forces sont horizontales, la force magnetique est dirigee vers la gauche, laforce electrique vers la droite.
2. Le module de la force resultante est |q(E − vB)| = q|Vd − vB|.
3. Un ion de vitesse v n’est pas devie dans l’enceinte si V = qdB.
4. v0 = VdB = 100
2×10−2 m/s = 5 km/s.
5. Dans la region situee au-dessous du plan de trace xx′, la trajectoire d’un ion est
un demi-cercle de rayon R = Mv0
qB′ = 36×10−3×5×103
1.6×10−19×6×1023×10−3 1.87m.
6. Les deux trajectoires pour deux ions de meme charge et de masses M1 et M2(M1<M2) sont tracees sur la figure 1.12
Figure 1.12: Trajectoires circulaires de deux ions apres selection de vitesse.
7. On a 2∆R = 2∆Mv0
qB′ . Pour que cette distance soit superieure a ∆l, il faut que
B′ soit plus petit que 2∆Mv0
qδl
def= B′
max 0.25T ; avec la valeur indiquee en 5., la
separation des deux types d’impact est tres nette.
Remarque
Le chlore est tres electronegatif et acquiert la structure de l’argon en fixant unelectron et devenant un ion Cl−. On peut neanmoins facilement fabriquer et mani-puler des ions Cl+ en s’assurant de l’absence d’electrons baladeurs.
1.8 La force d’Abraham - Lorentz
La force de freinage Frad ecrite en (I-1.30) est conceptuellement pathologique, comme lemontre l’analyse qui suit. En reprenant les notations de la section 1.5, Tome I, l’equation
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physiqueChapitre 1 Introduction
20
20 Chapitre 1. Introduction
d’Abraham - Lorentz pour une particule de charge e et de masse m soumise a une force10 Fest (v ≡ r ) :
mv = mτv + F ; (1.8)
ou le temps τ 6.4 × 10−24 s est defini en (I-1.22). Comme deja mentionne, une premierebizarrerie de cette equation est l’apparition d’une derivee troisieme de la position de la par-ticule (definie par le rayon-vecteur r), censee representer l’effet du freinage par rayonnement.De surcroıt, la perturbation du mouvement provoquee par cet effet est fondamentalementsinguliere, au sens ou elle modifie l’ordre de l’equation differentielle du mouvement, lequelpasse de 2 a 3 des que la charge est non-nulle. En fait, c’est bien parce que le petit parametreest en facteur de la plus haute derivee que la perturbation est dite singuliere, par definition11.
Ces avertissements etant donnes, il s’agit maintenant d’examiner les consequences del’equation (1.8) telle qu’elle est, precisement pour bien mettre en evidence les tres gravesdifficultes de fond qu’elle souleve.
1. En utilisant la methode connue pour integrer une equation differentielle telle que (1.8),
ecrire l’expression generale de l’acceleration v(t), supposant connue l’acceleration a un
certain instant t0, v(t0).
2. En examinant le cas particulier F =0, montrer que cette solution est aberrante physi-quement.
3. Revenant a la solution generale obtenue en 1 dans le cas F = 0, montrer que l’onpeut formellement eliminer les solutions divergentes par un choix convenable de t0.Commenter ce choix – qui, sur le plan technique, exprime une condition aux limitesplutot qu’une condition initiale.
4. En deduire l’expression regularisee de la solution obtenue en 1. Revenant un cranen arriere et en analysant le noyau integral figurant dans cette expression, verifierque l’equation du mouvement redonne bien, dans la limite de charge nulle, l’equationordinaire de la dynamique.
5. Afin d’exhiber clairement la violation annoncee d’un grand principe physique, effectuerun changement de variable d’integration tres simple pour obtenir :
v(t) =1
m
∫ +∞
0
e−s F (t+ τs) ds . (1.9)
Commenter cette derniere equation et montrer qu’un principe physique y est viole.
10Dans le modele de Thomson, cette force n’est autre que −mω20r, voir (I-1.31).
11Le meme phenomene se produit pour l’equation aux valeurs propres de Schrodinger, ou c’est cettefois la constante de Planck qui est en facteur de la plus haute derivee. Il existe un traitement perturbatifspecifique pour ce genre de question, appele methode BKW (ou WKB) dans le contexte quantique (voirchapitre 9).
1 EXMEQUAN_2015.indb 20 24/09/15 14:53
1.8 La force d’Abraham – Lorentz
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1.8. La force d’Abraham - Lorentz 21
6. Afin de mettre en evidence cette violation de facon encore plus spectaculaire, traiter lecas d’une particule de vitesse nulle en t = −∞ et soumise a une force echelon :
F (t) =
0 si t < 0F0 si t > 0
. (1.10)
Resumer ces resultats en tracant la variation en fonction du temps de l’acceleration etde la vitesse. Noter que la particule se met en mouvement. . . avant l’application dela force12 !
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
L’equation d’Abraham - Lorentz pour une particule de charge e et de masse m
soumise a une force F est (v ≡ r ) :
mv = mτv + F ,
ou τ 6.4 × 10−24 s est le seul temps que l’on peut fabriquer avec m, e et la vitessede la lumiere c. Tres schematiquement, c’est le temps mis par la lumiere pour parcourir
la distance e′2
mc2 , longtemps consideree comme etant l’ordre de grandeur du rayon del’electron (qui est en fait ponctuel).
1. L’equation a resoudre est v − 1τ v = − 1
mτF , dont la solution, generale est :
v(t) = v (t0) et−t0
τ − 1
mτ
∫ t
t0
et−t′τ F (t′) dt′ (1.11)
2. Si F = 0, l’expression (1.11) montre clairement que l’acceleration diverge exponen-tiellement aux grands temps.
3. On peut formellement eliminer les solutions divergentes en prenant t0 = +∞. Ils’agit d’une condition aux limites qui elimine de fait la “condition initiale”.
4. En faisant t0 = +∞ dans (1.11) :
v(t) =1
m
∫ +∞
t
1
τe
t−t′τ F (t′) dt′ ≡ 1
m
∫ +∞
t
K(t− t′)F (t′) dt′ . (1.12)
Toutes les solutions de (1.12) sont aussi solutions de (1.11), mais (1.12) n’introduitpas de solutions aberrantes : en ce sens, il s’agit de la forme regularisee de (1.11),et ce d’autant plus que la limite de charge nulle reproduit bien l’EFD.
En effet, dans la limite e→ 0, le temps τ tend vers zero et le noyau K(t − t′) secomporte comme une fonction de Dirac (voir chapitre 12, sous-section 12.2.3) ; on
obtient alors v(t) = 1mF (t).
12Un phenomene inacceptable, que l’on appelle parfois preacceleration d’une particule chargee...
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physiqueChapitre 1 Introduction
22
22 Chapitre 1. Introduction
5. Il est deja visible sur (1.12) que l’acceleration a l’instant t depend des valeurs dela force a des instants ulterieurs : cette equation viole le Principe de causalite. Lechangement de variable suggere met ceci en lumiere ; on obtient la forme :
v(t) =1
m
∫ +∞
0
e−s F (t+ τs) ds
6. Avec une force echelon :
t < 0 : v(t) =1
mτ
∫ +∞
0
et−t′τ F0 dt
′ =1
mF0 e
tτ ,
t > 0 : v(t) =1
mτ
∫ +∞
t
et−t′τ F0 dt
′ =1
mF0 .
Pour en savoir plus sur ce sujet, voir le livre de Jackson [7].
Figure 1.13: Preaccelereration d’une particule chargee : la particule se met en mouvement. . . avant l’application a t = 0 de la force constante !
1.9 Duree de vie de l’atome de Jean Perrin
Il s’agit de developper un argument semi-quantitatif illustrant l’instabilite electrodynamique del’atome selon Jean Perrin [8]. Dans ce modele, l’electron (masse m, charge e) tourne autourdu noyau de charge |e| suppose fixe et, d’un point de vue strictement mecanique, reste enequilibre sur sa trajectoire grace a l’attraction electrostatique du noyau. A un instant donne,l’electron se trouve a la distance r de ce dernier et le module de sa vitesse est v.
1. L’acceleration centrale a pour expression v2
r ; ecrire la relation entre acceleration etforce et en deduire que la quantite mv2r est une constante du mouvement.
2. Soit T la periode du mouvement circulaire uniforme de rayon r ; donner l’expressionde T en fonction de r, re (rayon classique de l’electron) et c (vitesse de la lumiere).
3. Ecrire l’expression de l’energie mecanique totale de l’electron, E.
4. Donner une expression de E ne faisant intervenir que e′2 et r. La tracer en fonctionde r.
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1.9 Durée de vie de l’atome de Jean Perrin
23
1.9. Duree de vie de l’atome de Jean Perrin 23
5. En deduire la variation d’energie dE lorsque r varie de dr.
6. La puissance rayonnee par l’electron accelere est :
P =2e′ 2
3 c3v 2 (e′2 =
e2
4πε0) . (1.13)
En assimilant v 2 et le module carre de l’acceleration centrale, montrer que la deriveede r est donnee par :
r =K
r2. (1.14)
Preciser la constante K en fonction de c et de re.
7. En deduire la valeur de r a l’instant t, r(t), connaissant sa valeur initiale r0. Donnerl’expression du temps τ au bout duquel la distance au noyau a ete divisee par 21/3.Calculer numeriquement τ avec r0 = 3 A.
8. Comparer τ et la periode T0 calculee avec r0. Avec un dessin, donner l’allure de latrajectoire de l’electron.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. m v2
r = e′2
r2 donne mv2r = e′2.
2. T = 2πRv , re =
e′2
mc2 , d’ou T = 2πrc
√rre.
3. E = 12mv2 − e′2
r .
4. E = 12r (mv2r)− e′2
r = − e′2
2r . E tend vers −∞ si r → 0. . .
5. dE = e′2
2r2 dr.
6. L’assimilation recommandee dans l’enonce donne P= 2e′ 2
3 c3
(v2
r
)2= 2e′ 2
3 c3
(e′2
mr2
)2. Par
ailleurs P=−dEdt =− e′2
2r2 r d’ou r=− 4r2ec3r2 .
7. r2r=− 43r
2ec donne par integration r(t)=(r3(0)− 4r2ect)
1/3. Le temps τ est tel que
4r2ecτ=12r
3(0), d’ou τ=r30
8r2ec. Comme re3F=3× 10−5 A, on trouve τ×10−9 s.
8. Comme τT0∼2×10−16 s, la trajectoire de l’electron est une spirale tres “dense” :au debut du mouvement, d’un tour a l’autre, la variation de la distance electron -
noyau est δr∼− 4r2ec
r20T ∼−2× 10−7 A.
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physique24 Chapitre 1. Introduction
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25
physiqueChapitre 2
La radioactivité
Chapitre 2
La radioactivite
“On peut se demander si l’humanite a avantagea connaıtre les secrets de la nature,
si elle est mure pour en profiter ou sicette connaissance ne sera pas nuisible.” [9]
(Pierre CURIE, 1859–1906)
2.1 La radioactivite a l’hopital
On injecte dans le sang d’un malade un volume v0 = 1 cm3 d’une solution contenant l’isotoperadioactif 24Na, dont l’activite est a0 = 2000 s−1. Au bout de ∆t = 5 heures, l’activite de1 cm3 de sang est egale a a = 16mn−1. La periode du 24Na est egale a 15 heures.
En deduire le volume de sang du malade.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
Peu apres l’injection, le marqueur ayant diffuse dans l’organisme du patient,l’activite d’un cm3 de sang est v0
V a0. L’activite a(t) varie comme v0
V a0e−λt, d’ou :
a(∆t) =v0V
a0 e− ln 2 ∆t
T .
Le volume V de sang du malade est donc :
Vcm3 = 1× 2000
(16/60)e− ln 2 5
15 5 950 cm3 6 litres .
2.2 Loi de declin radioactif
1. L’isotope 213Po se desintegre en emettant une particule α dont l’energie Eα est egalea 8.34MeV. Trouver l’energie totale ∆E liberee par cette desintegration.
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physiqueChapitre 2 La radioactivité
26
26 Chapitre 2. La radioactivite
2. La photographie ci-dessous represente les trajectoires dans une chambre a bulles desparticules X emises par une source radioactive. Pouvez-vous identifier X ?
Figure 2.1: Photographie des traces de la particule a identifier
3. Montrer que la loi de declin radioactif peut se mettre sous la forme :
N(t) = N0 2−t/T , (2.1)
ou T designe la periode. Un echantillon de 214Pb (periode = 3.05 minutes) emetinitialement 352 particules β par seconde. Au bout de combien de temps l’activitesera-t-elle egale a 10 par seconde ?
4. Un noyau de plutonium 239Pu (periode = 24 000 ans) se desintegre en emettant uneparticule α d’energie Eα = 5.3MeV. Trouver la quantite de chaleur produite en uneannee par 1 cm3 de 239Pu, sans tenir compte des produits d’une telle desintegration.La densite du plutonium est ρ = 19 g/cm
3 ; 1 cal = 4.18 J.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. L’isotope 213Po se desintegre en emettant une particule α et devient un noyau de209Pb. L’energie totale liberee est la somme de l’energie de la particule α et del’energie de recul Erecul du noyau-fils. Si M est la masse de ce dernier, V sa vitesse,
on a mαvα+MV = 0, d’ou Erecul =12M
(mα
M vα)2. L’energie totale ∆E liberee par
la reaction est donc 12mαv
2α
(1 + mα
M
), soit 8.34× 213
209 8.5 MeV.
2. La photographie montre clairement que toutes les particules parcourent la memedistance, a de tres petites fluctuations pres. Selon les explications fournies Tome I,p. 37, il s’agit donc de particules α.
3. Par definition de la periode radioactive T , on a N(T ) = N0
2 , d’ou e−λT = 12 , soit
e−λt≡ (e−λT )t/T =(12
)t/T= 2−t/T . L’intervalle de temps t1 au bout duquel l’acti-
vite de l’echantillon est passee de 352 s−1 a 10mn−1 est donc tel que :
t1T
=ln(60× 352/10)
ln 2 11 ⇐⇒ t1 33mn
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2.4 Chaînes radioactives
27
2.3. Mesure du nombre d’Avogadro 27
4. 1 cm3 de 239Pu a une masse de 19 g ; au depart, il y a donc N0 = 19239 N noyaux
actifs ; la population a l’instant t est N(t) = N0 e−λt.
Comme 1 an 24 000 ans, le nombre de desintegrations, N0(1 − e−λt) est a (tres)peu presN0λt, soit
19239 N ln 2 t
T ; chaque desintegration fournit l’energie Eα. L’ener-gie liberee au bout d’un an est donc :
19
239× 6× 1023 × 0.693
1
24 000× 5.3× 1.6× 10−19 × 106 J 1 170 kJ 280 kcal .
2.3 Mesure du nombre d’Avogadro
Une source radioactive emettant de facon isotrope un rayonnement α est situee a la distanceD = 2m d’un detecteur muni d’une fenetre circulaire F de rayon r = 1 cm ; l’activite de lasource est A = 1.25× 1017 s−1 (voir figure 2.2).
En n = 30 jours1, on recueille dans l’enceinte du detecteur un volume v d’helium egala 70mm3 (mesure dans les conditions normales). Donner l’expression du nombre d’Avogadro,N , en fonction de A, D, r, n, v et V0 = 22, 4 litres, et le calculer numeriquement.
Figure 2.2: Schema de l’experience permettant de trouver N par etude d’une sourceradioactive.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
Le nombre de particules α rentrant dans le detecteur par seconde est πr2
4πD2 A ; le
nombre recu en n jours est donc 86 400n r2
4D2 A. Chaque particule α donne un atomed’helium apres recombinaison ; par reference avec le volume molaire normal V0, on a
donc vV0N = 86 400n r2
4D2 A, d’ou N = 86 400n 22.4×10−3
(70×10−3)3r2
4D2 A :
N = 86 400nV0
v
r2
4D2A 6.5× 1023
2.4 Chaınes radioactives
1. Soit la suite de reactions nucleaires A→B→C ou C est un isotope stable. λA etλB sont les constantes relatives a A et B, NA(t) et NB(t) les nombres de noyauxnon-desintegres a l’instant t.
1La duree de la mesure est tres petite par rapport a la periode de la source.
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physiqueChapitre 2 La radioactivité
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28 Chapitre 2. La radioactivite
(a) Trouver NA(t) et NB(t) sachant qu’a l’instant pris comme origine, seule l’especeA est presente en nombre egal a NA0. A quel instant tmax NB est-il maximum ?
(b) Examiner en detail les cas particuliers :
i. λA < λB mais du meme ordre de grandeur ; montrer en particulier qu’il existeun equilibre transitoire ou λANA = λBNB ;
ii. λA λB (exemple : A est de l’uranium 238U, TA = 4, 5 × 109 ans, B estdu thorium 234Th, TB = 24 jours) ; une telle situation conduit a ce qui estappele l’equilibre seculaire ;
iii. λA λB.
(c) On suppose que λA < λB. Montrer qu’au bout d’un certain temps (a preciser),le rapport NA
NBest quasiment constant.
(d) Calculer tmax dans le cas ou : A est du polonium 21884 Po, periode = 3mn (RaA) ;
B est l’isotope 21482 Po, periode = 27mn (RaB). Comment s’appelle la radioactivite
engendrant B ? Identifier C sachant que B se desintegre suivant la radioactivite β.
2. Au bout d’une suite de reactions (filiation radioactive), l’uranium 238 fournit du plomb206 :
23892 U → ?? → ??. . . → 206
82 Pb
ou tous les ?? ont une periode tres courte par rapport a celle de l’uranium. Un echan-tillon de 1 g de granite contient 0, 16µg de 238 U et 0.13µg de 206 Pb. Estimer l’agedu minerai (TU = 4, 5milliards d’annees).
3. Une source radioactive contient initialement N0 noyaux excites. La probabilite pourqu’un noyau excite a t = 0 soit encore excite a l’instant t est p(t) = e−λt. Soit Pn(t)la probabilite pour qu’il y ait n noyaux survivants a l’instant t (0 ≤ n ≤ N0) ; on a :
Pn(t) = CnN0
[p(t)]n[1− p(t)]
N0−n (loi binomiale) . (2.2)
(a) Trouver 〈N〉(t), valeur moyenne2 du nombre de survivants a l’instant t.
(b) Trouver l’ecart ∆N(t) =√〈N2〉(t)− [〈N〉(t)]2 et analyser le comportement du
rapport ∆N〈N〉 pour t λ−1 et t λ−1.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Il s’agit de l’exemple le plus elementaire de filiation radioactive qui, malgre sasimplicite, est assez riche pour permettre la mise en evidence de differents regimesde grande importance en pratique.
2ou : esperance mathematique.
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2.4 Chaînes radioactives
29
2.4. Chaınes radioactives 29
(a) La dynamique des populations est decrite par un systeme d’equations differen-tielles que l’on obtient en faisant le bilan de ce qui se passe entre deux instantst et t + δt aussi voisins que l’on veut. On a d’abord δNA(t) = −(λAδt)NA,puis δNB(t) = +(λAδt)NA − (λBδt)NB : le terme positif au second membrecorrespond aux A qui se sont desintegres pour donner des B, le second termedecrivant l’extinction des B qui produisent des C. Pour les memes raisons, ona enfin δNC(t) = +(λBδt)NB.Chaque facteur (λIδt) represente la probabilite de reaction de l’espece I entreles deux instants ; les variations des nombres NI en resultent, pourvu que l’onassimile les nombres d’individus avec leurs valeurs moyennes, en s’appuyantsur une loi des grands nombres3. En divisant par δt et en prenant la limiteδt → 0, on en deduit le systeme differentiel :
dNA
dt= −λANA
dNB
dt= λANA − λBNB
dNC
dt= +λBNB
la somme des trois NI(t) est bien constante, comme il se doit (elle vaut NA0).Avec la condition initiale prescrite (a l’instant pris comme origine, seule l’es-pece A est presente), on en deduit d’abord NA(t) = NA0 e
−λAt, puis :
NB(t) =λA
λB − λANA0 (e
−λAt − e−λBt) . (2.3)
NB(t) part de zero lineairement, NB(t) λAtNA0, puis passe par un maxi-mum a l’instant tmax = 1
λB−λAln λB
λAet finalement decroıt exponentiellement
aux grands temps. Enfin :
NC(t) =1
λB − λANA0 [λB(1− e−λAt)− λA(1− e−λBt)] . (2.4)
NC(t) demarre quadratiquement et tend vers NA0. On a aussi :
NB
NA=
λA
λB − λA[1− e−(λB−λA)t] ,
NC
NA= eλAt − λB − λAe
(λA−λB)t
λB − λA. (2.5)
(b) Cas particuliers :
i. λA λBL’equilibre transitoire correspond a λANA = λBNB et survient strictementa tmax ; c’est a ce moment que l’activite de B est maximum.
ii. λA λB
Tant que t λ−1A (qui est donc un temps geologique) :
NB
NA0 λA
λB(1− e−λBt) ,
le rapport NB
NA0exhibe un tres long plateau pour t λ−1
B : c’est l’equilibre
seculaire (puisqu’il dure pendant des siecles) – voir figure 2.3 –, ou NB
NA0
est pratiquement constant et egal a λA
λB.
3Comme discute dans le Tome I, les NI sont en realite les valeurs moyennes des variables aleatoiresmesurant les populations de chaque espece a l’instant considere – voir section 2.2.
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physiqueChapitre 2 La radioactivité
30
30 Chapitre 2. La radioactivite
Figure 2.3: Variation du rapport NB
NA0dans le cas λA λB, montrant le plateau carac-
teristique de l’equilibre seculaire ; avec le choix de λB, le temps en abscisse est en secondes.
iii. λA λB Dans ce cas, la population de B monte tres vite sur une echellede temps λ−1
A , avant de decliner a l’echelle λ−1B : on a a peine le temps de
voir A qui disparaıt tres vite.
(c) L’expression (2.5) montre que quand t 1λB−λA
, le rapport NB
NAa quasiment
atteint sa valeur finale et vaut a peu pres λA
λB−λA.
(d) tmax = 1ln 2
11
TA− 1
TB
ln TA
TB; si A est du polonium 218
84Po, et B l’isotope 21482Po,
tmax = 1ln 2
3×273−27 ln
327 10, 7 mn 10 mn 42 s.
La radioactivite engendrant B est du type α. Le nombre de charge de C estZ = 82 + 1 = 83, c’est du bismuth (plus precisement, c’est l’isotope 214
83Bi).
2. L’uranium 238 joue le role de A de l’exercice precedent, le plomb 206 celui de C,tous les ??? sont rassembles dans B ; on est dans le cas λB λA. A l’instantdu dosage, les nombres de noyaux d’uranium et de plomb sont respectivement
NU = 0,16×10−6
238 N et NPb = 0,13×10−6
206 N ; leur rapport est donc 13×23816×206 0, 94.
Selon (2.4), avec λA ≡ λU λB ≡ λ???, on a approximativement :
NPb 1
λ???NU0[λ???(1− e−λUt)] ⇐⇒ NPb(t)
NU(t) eλUt − 1 ,
soit eλUt = 1.94 et t = ln 1.94ln 2 TU 4.3 milliards d’annees.
3. On retrouve la loi binomiale rencontree a propos de la marche de l’ivrogne (voirp. 8). Les calculs se transposent immediatement, et on trouve :
(a) 〈N〉(t)=N0 e−λt, qui est l’esperance mathematique du nombre de survivants
a l’instant t ;
(b) ecart ∆N(t)=√N0e−λt(1− e−λt). Le rapport ∆N
〈N〉 vaut donc N− 1
20
√eλt − 1,
soit a peu presN− 1
20
√λt pour tλ−1, et environN
− 12
0 e+λt/2 pour tλ−1 : lesfluctuations relatives divergent toujours aux grands temps, d’ou la possibilitede bouffees dangereuses, meme avec une tres vieille source.
01 EXMEQUAN_2015.indd 30 2/10/15 09:15
31
2.5 Longueur de parcours d’une particule α dans l’air2.5. Longueur de parcours d’une particule α dans l’air 31
2.5 Longueur de parcours d’une particule α dans l’air
Des particules α non-relativistes, d’energie initiale E0 et de vitesse initiale v0, sont emises parune source radioactive et perdent peu a peu leur energie par interaction avec les moleculesd’air, tout en ayant une trajectoire rectiligne. Le mecanisme principal responsable de cetteperte graduelle d’energie est l’ionisation des molecules d’air (et donc la creation de pairesd’ions de charges opposees) ; chaque ionisation coute l’energie EI. On designe par n la den-site4 de l’air (dans les conditions normales) et par σ la section efficace totale d’ionisation ; σdepend de la vitesse v de la particule α.
1. Exprimer, pour une particule α, le nombre d’ionisations dNi entre t et t+dt en fonctionde v, n, σ et dt.
2. En deduire la perte d’energie dE de la particule α entre ces deux instants et etablirl’equation differentielle satisfaite par la vitesse v(t) (on posera k = nEI
M , M designantla masse d’une α).
3. On suppose que σ est de la forme : σ = avβ ou a et β sont des parametres. Donnerl’expression de la vitesse a l’instant t (on prendra t = 0 quand v = v0) et situerl’exposant β par rapport a 1.
4. Soit t1 l’instant ou la vitesse s’annule. Exprimer t1 en fonction de v0, β, a et k.
5. En deduire, en fonction des memes variables, la distance l parcourue par une particuleα avant d’etre stoppee (thermalisee, plutot).
6. On trouve experimentalement : l = Av30 ou A est une constante ; en deduire l’exposantβ et l’expression de v(t) en fonction de A, v0, et t.
7. Tracer le graphe de la section efficace en fonction de la vitesse et commenter. Calculernumeriquement σ(v0).
8. Soit t 12l’instant auquel une α a parcouru la distance l
2 . Donner l’expression de t 12.
9. Exprimer a l’aide du rapport E0
EIle nombre de paires d’ions creees sur la premiere moitie
du parcours d’une particule α.
Valeurs numeriques : A = 0.98 10−27 pour l en cm et v0 en cm/s, E0 = 7MeV,EI = 34 eV, Mc2 = 3744MeV. Volume molaire dans les conditions normales : 22.4 l.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
1. Pour une α incidente dans le milieu ambiant contenant n molecules ou atomesjouant le role de cibles (diluees) par unite de volume, le nombre de collisions estdNi = (1× v)nσdt.
4C’est-a-dire le nombre de molecules par unite de volume.
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physiqueChapitre 2 La radioactivité
32
32 Chapitre 2. La radioactivite
2. dE = −EIvnσdt ; dE est aussi egal a Mv dvdt , d’ou l’equation differentielle satisfaite
par la vitesse dvdt = −kσ ou k = nEI
M . Comme dit dans l’enonce, σ est une fonctionde la vitesse de la particule α.
3. Avec l’hypothese σ = avβ , l’integration de l’equation differentielle donne :
v(t) = v0
[1− (1− β)ka vβ−1
0 t] 1
1−β
(2.6)
Si β > 1, la vitesse s’annule seulement a l’infini ; or on sait que les α “s’arretent” (enfait : sont thermalisees) au bout d’un temps fini, apres avoir parcouru une distancefinie, presque parfaitement determinee (au sens ou leurs fluctuations statistiquessont tres petites). L’hypothese sur σ n’est donc physiquement sensee que si β < 1.
Figure 2.4: Variation de la vitesse de la particule α en fonction du temps pour quelquesvaleurs de l’exposant β. La courbe de gauche, β =−1, est celle que l’on deduit ici desdonnees experimentales.
4. La vitesse s’annule a l’instant t1 =v1−β0
(1−β)ka .
5. La distance l parcourue est egale a∫ t10
v(t) dt ; le calcul de l’integrale avec l’expres-
sion (2.6) donne l =(1−β)v2−β
0
(2−β)ka .
6. Du resultat experimental l = Av30 , on deduit :
β = −1 A =1
3akv(t) =
√v20 −
2t
3A(2.7)
La vitesse initiale v0 est egale a c√
2×73744 1.7×107 m/s, d’ou la distane parcourue
l = 0.98× 10−23(1.7×105)3 0.05m=5 cm.
7. σ(v) ∝ 1v : plus la vitesse est petite, plus la particule α a le temps d’interagir avec
une molecule donnee, et donc plus la probabilite d’ionisation de celle-ci est elevee.
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2.6 Résolution de l’équation (I-2.15) par la transformation de Laplace
33
2.6. Resolution de l’equation (I-2.15) par la transformation de Laplace 33
Avec a = 13kA , on a σ(v0) = 1
3kAv0= 1
3nEIM Av0
; en traitant l’air comme un gaz
parfait5 (PV = NkBT ), n = PkBT , on obtient l’expression de σ(v0) :
σ(v0) =1
3P
kBT EI
M Av0
=kBT
EI
M
3AP√
2E0
M
;
l’application numerique dans les conditions normales donne :
σ(v0) =0.025
34
4×1.67×10−27
3 0.98×10−231.013×105 3×108√
143 744
9× 10−20 m2 ,
soit σ(v0) 9 A2, de l’ordre du carre d’une longueur atomique.
8. Par integration de la vitesse v(t), la distance parcourue par la particule α depuis
son emission est x(t)=A[v30 −
(v20 − 2t
3A
)3/2]; elle vaut l
2 lorsque t= t 12, d’ou l’on
tire t 12=
v20
2ak (1−1
22/3)=
3Av20
2 (1− 122/3
)1.6×10−9 s.
9. Le nombre de paires d’ions creees sur la premiere moitie du parcours d’une particule
α estE0−E(t1/2)
EI; E(t1/2) =
12Mv2(t1/2) =
12Mv20
122/3
, d’ou N1/2 = (1 − 122/3
) E0
EI
soit N1/2 0.36 E0
EI: sur la premiere moitie de son parcours, la particule α cree
moins de la moitie du total des ionisations, puisque sa vitesse est alors elevee etque la section efficace est petite si la vitesse est grande.
On retiendra que le nombre de paires d’ions creees est de l’ordre de 105 : si cenombre N est une variable essentiellement aleatoire, ses fluctuations (relatives)sont tres faibles (elles sont ∼ N−1/2) ; c’est la raison pour laquelle la distance deparcours d’une particule α est presque certaine6.
2.6 Resolution de l’equation (I-2.15) par la transfor-mation de Laplace
Cet exercice est purement technique, et constitue un exemple simple de resolution d’uneequation aux derivees partielles utilisant la transformation de Laplace7, qui transforme celle-ci en simple equation differentielle. Soit :
F (z, s)def=
∫ +∞
0
e−zt f(t, s) dt , (2.8)
f(t, s) etant la fonction generatrice des probabilites definie en (I-2.14).
5ou en ecrivant n= N22.4×10−3 .
6Il en va de meme de la duree de parcours en voiture en ville, a condition que la distance a parcourirsoit assez grande.
7Voir [3], chapitre 9.
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physiqueChapitre 2 La radioactivité
34
34 Chapitre 2. La radioactivite
1. Combien vaut f(t, 1) ?
2. En deduire F (z, 1).
3. La condition initiale est f(0, s) = sN0 ; ecrire l’equation differentielle satisfaite par latransformee de Laplace F (z, s).
4. Trouver l’expression de la solution generale de cette equation.
5. Fixer la constante d’integration en utilisant l’expression de F (z, 1) obtenue en 1.
6. Effectuer la transformation de Laplace inverse pour retrouver l’expression (I-2.17) def(t, s).
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
La definition (I-2.14) de f(t, s) montre bien qu’il s’agit d’un polynome en s dedegre N0.
1. Par definition f(t, 1) est la somme des probabilites et vaut donc 1.
2. F (z, 1) =∫ +∞0
e−zt dt = 1z .
3. On sait que si f(t) a pour transformee de Laplace F (z), la transformee de Laplacede la derivee f ′(t) est egale a zF (z) − f(0). En utilisant ce resultat, l’equation
transformee satisfaite par F (z, s) est zF (z, s)− sN0 = λ(1− s)L[∂f∂s
]. On voit sur
(2.8) que L[∂f∂s ] =∂F∂s , d’ou l’equation differentielle satisfaite par F (z, s) :
∂F
∂s− z
λ(1− s)F (z, s) = − sN0
λ(1− s). (2.9)
4. Cette equation est une equation differentielle (par rapport a la variable s), dupremier ordre, lineaire et inhomogene. La solution generale de l’equation homogeneest proportionnelle a (1 − s)−z/λ. Afin de “faire varier la constante”, on poseF (z, s) = A(s, z) (1− s)−z/λ, d’ou l’equation pour la fonction A :
∂A
∂s= −sN0
λ(1− s)(z/λ)−1 .
Pour resoudre commodement cette equation, introduisons une autre fonction B par
B(σ = 1− s, z)def= A(s, z) ; B(σ, z) satisfait l’equation :
−∂B
∂σ= − (1− σ)N0
λσ(z/λ)−1 .
En developpant le binome et en integrant membre a membre, on en deduit :
B(σ, z) =
N0∑n=0
CnN0
(−1)n
z + nλσn+ z
λ +K(z) ,
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2.6 Résolution de l’équation (I-2.15) par la transformation de Laplace
35
2.6. Resolution de l’equation (I-2.15) par la transformation de Laplace 35
ou K(z) est une constante d’integration, d’ou, revenant a A(s, z) puis a F (z, s) :
F (z, s) =
N0∑n=0
CnN0
(−1)n
z + nλ(1− s)n +K(z)(1− s)−z/λ . (2.10)
5. La fonction F (z, s) est analytique en s (c’est un polynome !), et analytique danstout le demi-plan z > 0, eu egard a sa definition integrale (2.8). On sait queF (z, s = 1) = 1
z ; c’est aussi la valeur de la sommation au second membre de (2.10)pour s = 1 ; il faut donc :
lims→1
[K(z)(1− s)−z/λ] = 0 ∀z > 0 ;
ceci n’est possible, quel que soit z a partie reelle positive, que si K(z) ≡ 0, ceque l’on aurait pu prevoir puisque F (z, s) est un polynome de degre N0 en s. Endefinitive :
F (z, s) =
N0∑n=0
CnN0
(−1)n
z + nλ(1− s)n
6. La transformation de Laplace inverse effectuee terme a terme sur cette expressionde F (z, s) donne8 f(t, s) :
f(t, s) =
N0∑n=0
CnN0
(−1)n e−nλt (1− s)n ≡ [1− (1− s)e−λt]N0 ,
qui est bien l’expression donnee en (I-2.17).
8L−1[
1z+z0
]= e−z0t.
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physique36 Chapitre 2. La radioactivite
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37
physiqueChapitre 3
Les expériences de Rutherford
Chapitre 3
Les experiences de Rutherford
“The vortex theory [of the atom] is only a dream.Itself unproven, it can prove nothing,and any speculations founded upon it
are mere dreams about dreams.”
(William THOMSON (Lord Kelvin), 1824–1907)
3.1 Ordres de grandeur
1. Une particule α d’energie Eα = 0.27MeV est diffusee a 60 o par une feuille d’or. Quelest le parametre d’impact, b ?
2. Lors d’une collision frontale (parametre d’impact nul), trouver la distance minimaled’approche, dmin, entre un noyau (initialement immobile) de la cible et une particuleα d’energie initiale Eα = 0.4MeV selon que :
(a) la cible est du plomb metallique (ZPb = 82),
(b) la cible est du lithium gazeux 7Li (ZLi = 3).
3. Sachant que le rayon du noyau est de quelques Fermi (1 F= 10−15 m), au-dela dequelle energie incidente E0 le calcul de Rutherford devient-il insuffisant (raisonner dansle cas d’une collision frontale) ?
4. Des particules α d’energie Eα = 6MeV sont diffusees par une feuille d’or d’epaisseurl. Soit ε la fraction de particules diffusees sous un angle θ superieur a θ0. Trouverl’expression de l et faire l’application numerique.
ρAu = 19 g/cm3, ZAu = 79, MAu = 197 g, N 6× 1023, θ0 = 60o, ε = 2× 10−5.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
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physiqueChapitre 3 Les expériences de Rutherford
38
38 Chapitre 3. Les experiences de Rutherford
1. On sait que tan θ2 = qQ
4πε0b1
2E0(voir (I-3.37)), d’ou b = e2
4πε0ZAu
E0 tan θ2
, soit :
b = (1.6× 10−19)2 × 9× 10979
0.27× 106 × 1.6× 10−19 × 1√3
730F .
2. Si la cible (de nombre de charge Z) est rigidement liee a un systeme de masseinfinie, elle reste immobile. La conservation de l’energie n’implique alors que le
projectile (de masse m, de vitesse initiale v0) et s’ecrit E0 = 12mv2 + 2Ze′2
r . Aupoint d’approche minimale lors d’une collision frontale, la vitesse du projectile
s’annule, et il reste E0 = 2Ze′2
dmin(qα = 2|e|), d’ou :
dmin =2Ze′
2
E0(3.1)
C’est la situation pour une cible de plomb metallique, avec l’hypothese du reseaurigide ; numeriquement, dmin=590F.
Pour une cible (de masse M) a l’etat gazeux, il faut tenir compte de son recul ; sielle est initialement immobile, la conservation de l’energie s’ecrit :
1
2(m+M)V 2
G +1
2
mM
m+Mv 2 +
2Ze′2
r= E0 ≡ 1
2mv20 ,
ou VG est la vitesse du centre de gravite, qui est une constante et vaut aussi mv0m+M .
Au point d’approche minimale, la vitesse relative v s’annule, et il reste :
1
2(m+M)
( mv0m+M
)2
+2Ze′
2
dmin=
1
2mv20 ⇐⇒ dmin =
2Ze′2
E0
(1 +
m
M
)
La distance minimale d’approche est plus grande quand la cible peut reculer,puisqu’une partie de l’energie cinetique du projectile est consommee pour deplacercelle-ci. Avec m
M =0 (M infinie), on retrouve bien la formule (3.1). Pour le lithium
gazeux 7Li, dmin=2×3 e2
0.4×106|e| (1 +47 )34F.
3. Le calcul de Rutherford devient incorrect quand la distance minimale d’approchedevient de l’ordre du rayon nucleaire puisqu’alors la particule α entre dans le do-maine d’action de l’interaction forte. Pour un ordre de grandeur, on peut se con-tenter de considerer le cas d’une collision frontale avec une cible immobile ; enchoisissant dmin ∼ 1 F, l’energie a partir de laquelle les forces nucleaires commen-
cent a se manifester est E0 = 2Ze′2
dmin∼ 9× 109 2Z(1.6×10−19)2
10−15 J ∼ 2.8ZMeV.
4. Avec une seule cible, le nombre de collisions est nv0σd(θ)dΩ ; si la feuille a uneepaisseur l et une densite nc, le nombre de cibles soumises a un faisceau de pro-jectiles cylindrique de section S est egal a ncSl. Le nombre total de collisions estdonc ncSlnv0σd(θ)dΩ ; nv0S etant le courant incident, le taux de collision dans la
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3.2 Collision élastique de deux particules
39
3.2. Collision elastique de deux particules 39
direction θ est εd(θ)def= nclσd(θ). Le taux de diffusion dans un angle compris entre
θ0 et π est donc l’integrale :
εθ0 =
∫ π
θ0
εd(θ) dΩ = ncl
∫ π
θ0
σd(θ) dΩ ,
ou σd(θ) est donnee par la formule de Rutherford (I-3.51), d’ou :
εθ0 = ncl(2|e|)2(Z|e|′)2
16E20
∫ π
θ0
1
sin4 θ2
2π sin θdθ ;
l’integrale se calcule sans peine et vaut 4π cot2 θ02 , d’ou
εθ0 = nclZ2e′4
4E20
4π cot2θ02
= πnclZ2e′
4
E20
cot2θ02
;
La mesure de εθ0 est une facon de trouver l’epaisseur l de la cible. Pour l’applicationnumerique proposee, on utilise nc =
ρAu
MAu/N , d’ou :
l =εθ0MAuE
20
πρAuN (Ze′2)2tan2
θ02
avec les valeurs numeriques indiquees, on trouve l 0.1µm.
3.2 Collision elastique de deux particules
On considere la collision elastique de deux particules ponctuelles, sans structure interne, demasses m1 et m2. Les impulsions initiales et finales sont notees respectivement pi et p
′i.
1. Ecrire les equations de conservation pour l’energie et l’impulsion.
2. Dans toute la suite, on se place dans la situation ou la particule 2 (cible) est initialementau repos. La conservation de l’impulsion se traduit geometriquement comme indiquesur la figure 3.1 a gauche. Calculer les pi
′2 en fonction de p1, x =AH et y =BH.
Figure 3.1: Geometrie utilisee dans l’exercice 3.2.
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physiqueChapitre 3 Les expériences de Rutherford
40
40 Chapitre 3. Les experiences de Rutherford
3. En deduire que le point B se trouve sur un cercle dont on precisera le centre et lerayon R.
4. L’angle θ entre les impulsions apres collision depend de la redistribution de l’energieentre le projectile et la cible. Toutefois, que se passe-t-il dans le cas particulierm1=m2 ?
5. Un faisceau de noyaux de deuterium de haute energie (quelques MeV) est envoye atravers une vapeur atomique formee d’un melange isotopique d’hydrogene naturel a latemperature ambiante.
(a) Expliquer pourquoi cette situation releve bien de l’analyse theorique precedente.
(b) Representer les trois types de collisions a l’aide de schemas du type indique sur lafigure 3.1 a droite, en precisant dans chaque cas les valeurs possibles de l’angle θ.
=============== ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ¿ ? ===============
Pour une collision entre deux particules ponctuelles sans structure interne, la seuleenergie a prendre en compte est l’energie cinetique ; pour une collision elastique, cetteenergie est la meme avant et apres collision.
1. p1 + p2 = p ′1 + p ′
2 ,p 21
2m1+
p 22
2m2=
p ′ 21
2m1+
p ′ 22
2m2.
2. Par le theoreme de Pythagore : p ′ 21 = (p1 − x)2 + y2, p ′ 2
2 = x2 + y2.
3. En reportant ces expressions dans la conservation de l’energie (avec p2 = 0), on ap 21
2m1= (p1−x)2
2m1+ x2+y2
2m2, soit (x− m2
m1+m2p1)
2+y2 = ( m2
m1+m2p1)
2 : le point B est surle cercle centre en ( m2
m1+m2p1, 0), de rayon R = m2
m1+m2p1. Si la cible est infiniment
massive, on retrouve bien que les deux vecteurs p1 et p ′1 ont meme module.
Figure 3.2: Construction geometrique traduisant la conservation de l’energie et del’impulsion. Le cercle de rayon R est centre en un point situe sur p1, a la distanceR = m2
m1+m2p1 de l’origine de p1.
4. Dans le cas particulier de deux masses egales, p1 est un diametre du cercle lieu deB : le triangle ABC est donc rectangle. Les deux particules partent a angle droit.
5. (a) L’energie incidente (quelques MeV) est gigantesque par rapport a l’energiethermique des atomes de la vapeur : on peut bien considerer que les ciblessont immobiles avant collision.
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1373
Index
Aaction
d’un oscillateur harmonique, 129d’une particule acceleree, 128
activite d’une source, 25–27addition
de N spins 12, 548
de moments cinetiques, 545des amplitudes de probabilite, 232, 233des probabilites, 166
agitation thermique, 5, 16, 159, 1248aimantation spontanee, 1210, 1244algebre, 650, 759, 762, 765, 1113, 1117
associative, 759, 762amortissement, 96amplitude
de diffusion, 910, 1023, 1024, 1029, 1031,1149, 1150
de probabilite, 232, 290, 292, 485, 907,909, 912, 916, 918, 922, 930, 932,934, 944, 1293
de transition, 290, 292, 907, 909, 912, 916,918, 922, 930, 932, 934, 944
analyse de Fourier, 172–175, 178Ancienne Theorie des Quanta, 117, 131, 138,
178anisotropie, 1252, 1258, 1274anomalie magnetique de l’electron, 662anti-marche de potentiel, 367, 393–395anticommutateur, 767antiferromagnetisme, 1080, 1098, 1233, 1279,
1280, 1282approximation
adiabatique, 943de Born, 1018, 1021, 1023, 1024, 1026,
1027, 1035–1040, 1149, 1151de Born et Oppenheimer, 1067, 1068de champ moyen, 1080, 1083, 1084, 1088,
1089, 1092, 1097, 1198, 1201, 1209,1214, 1215, 1221–1223, 1244, 1361,1365
de l’atome a deux niveaux, 992des electrons presque libres, 474, 1156des liaisons fortes, 476, 477, 479, 1172,
1176, 1214, 1221, 1299dipolaire electrique, 937, 992
atmosphere isotherme, 11atome
a deux electrons, 1200a deux niveaux, 990, 992, 1044a trois niveaux, 693, 919alcalin, 91, 629, 818, 881d’argent, 221, 222, 227, 391d’azote, 1056, 1058d’helium, 1047, 1059, 1062d’hydrogene, 131, 173, 186, 569, 593, 601,
820, 832, 854, 856, 870, 871, 878de carbone, 1052, 1055, 1173de Jean Perrin, 22de Rydberg, 91, 92de Thomson, 20, 96, 142, 866de tritium, 593, 594exotique, 113hydrogenoıde, 91, 94, 112, 613
avance du perihelie, 148axiome (relation) de Bayes, 232
BBainbridge, K.T., 18bande
d’energie, 473–477, 665, 1099, 1130, 1166,1181, 1196, 1198, 1211, 1215, 1217,1250, 1265, 1266, 1300, 1312, 1337–1339, 1341
interdite, 470, 473, 1266permise, 473pleine, 1181, 1196vide, 1181
barriere, 342, 345, 347, 359–362, 368–370, 376,381, 384, 392, 396
coulombienne, 159, 160de Dirac, 340
base de Fourier, 249bifurcation, 1145, 1206bilan, 29, 63bleu du ciel, 97Bloch F., 901, 902, 904, 1159, 1162, 1167, 1168,
1173, 1177, 1185, 1188, 1192, 1221,1242, 1259, 1260, 1267, 1269, 1290,1299
boıte quantique (quantum dot),1250,1251, 1253,1256, 1258
1373
1 EXMEQUAN_2015.indb 1373 24/09/15 17:17
physique
1374
Mécanique quantique1374 Index
Bohr N., 131, 132, 136, 140, 143, 145Boltzmann L., 159Borel E., 168Born M., 162bosons, 765, 796, 798, 800, 804–807, 810, 983,
988, 992, 1109, 1248, 1271, 1276–1278
de cœur dur, 1248Bragg W.L., 475, 1153, 1155, 1156, 1159, 1172,
1189, 1259branche
acoustique, 1325d’hyperbole, 136d’une fonction multiforme, 624, 695, 904,
1293, 1359optique, 1325
branchement adiabatique, 963Brillouin L., 168, 218, 219, 845, 847, 1159, 1187,
1214, 1225, 1249, 1316, 1319, 1339,1341
brisure de la symetrie de spin, 838
Cc-vecteurs, 782cage
atomique, 483de Aharonov-Bohm, 1293
capture, 45, 46, 48–50caracteres d’une representation, 759, 760, 764,
765, 766, 768, 1109, 1116cas
mixte, 706, 709, 711, 712, 715, 717, 719,720, 727, 789
pur, 700, 702, 705, 706, 708, 712, 713, 715,717, 719, 720, 789
chaıne radioactive, 27chaleur specifique, 1197, 1361–1365chambre de Wilson, 79, 186, 209champ
central, 145, 569, 570, 607moyen, 838, 840, 1037, 1038, 1080, 1083,
1085, 1088, 1092, 1198, 1210, 1214,1215, 1221–1223, 1244, 1361, 1365
changement de jauge, 1298coefficient
de reflexion, 318, 340, 345, 365, 366, 392–394, 396, 398, 1018, 1021
de transmission, 318, 340, 345, 392, 393,396, 397, 399, 1018, 1021
coefficientsde Clebsch-Gordan, 539
coherenceglobale, 708, 709spatiale, 705, 718, 719, 726, 728
coherences, 711, 717coıncidences spectrales, 112
collisionelastique, 39, 56, 58, 59de deux spins, 535, 911
commutateur, 206, 236, 255, 282, 314, 378, 628,807, 953, 957, 1237, 1255
fondamental, 179, 180, 185, 260, 261commutateurs du moment cinetique, 289, 290,
505, 647completude, 514composantes
de L en coordonnees spheriques, 505hermitiques d’un operateur lineaire, 270
condensation de Bose, 806condition de Vitali, 514conditions
aux limites, 20, 21, 121, 366, 438, 471, 492,494, 508, 589, 595, 599, 617, 655,675, 678, 811, 1018–1020
cycliques (de Born - von Karman), 508,795, 1083, 1128
de raccordement, 225, 318, 319, 368, 370,378, 379, 383, 392, 393, 396, 397,583, 675, 680, 681
initiales, 20, 21, 122, 125, 134, 140, 143,162, 163, 320, 433, 445, 694, 982,1316, 1319
normales, 189conducteur, 1161, 1166, 1173, 1193, 1196, 1291,
1301, 1302cone Cerenkov, 86conique, 132, 135, 136, 173conservation
de l’energie, 38, 40, 42, 43, 53, 81, 84,87, 100, 101, 105, 109, 148, 155, 188,190, 204, 205, 1169
en Mecanique quantique, 295de l’impulsion, 57, 80, 100, 109, 725, 1169de la charge, 164de la norme, 301de la probabilite, 165, 318, 397, 1028du courant, 397du moment cinetique, 41–43, 46, 53, 133,
145, 174, 176, 909constante
d’Euler, γ ou C, 583, 1361de Boltzmann, 11de diffusion, 5, 7, 9, 706de normalisation, 66, 103, 123, 197, 199,
230, 235, 251, 294, 321, 350, 353,358, 363, 383, 435, 438, 439, 484,486, 513, 586, 621, 685, 788, 790,817, 820, 831, 835, 869, 897, 1115,1177, 1225, 1229, 1301
de Rnl, 614de Planck, 74, 92, 138, 161, 210, 220de Rydberg, 110de Sommerfeld, 1362, 1364, 1365de Stefan, 63, 67, 68
1 EXMEQUAN_2015.indb 1374 24/09/15 17:17
1375
Index1374 Index
Bohr N., 131, 132, 136, 140, 143, 145Boltzmann L., 159Borel E., 168Born M., 162bosons, 765, 796, 798, 800, 804–807, 810, 983,
988, 992, 1109, 1248, 1271, 1276–1278
de cœur dur, 1248Bragg W.L., 475, 1153, 1155, 1156, 1159, 1172,
1189, 1259branche
acoustique, 1325d’hyperbole, 136d’une fonction multiforme, 624, 695, 904,
1293, 1359optique, 1325
branchement adiabatique, 963Brillouin L., 168, 218, 219, 845, 847, 1159, 1187,
1214, 1225, 1249, 1316, 1319, 1339,1341
brisure de la symetrie de spin, 838
Cc-vecteurs, 782cage
atomique, 483de Aharonov-Bohm, 1293
capture, 45, 46, 48–50caracteres d’une representation, 759, 760, 764,
765, 766, 768, 1109, 1116cas
mixte, 706, 709, 711, 712, 715, 717, 719,720, 727, 789
pur, 700, 702, 705, 706, 708, 712, 713, 715,717, 719, 720, 789
chaıne radioactive, 27chaleur specifique, 1197, 1361–1365chambre de Wilson, 79, 186, 209champ
central, 145, 569, 570, 607moyen, 838, 840, 1037, 1038, 1080, 1083,
1085, 1088, 1092, 1198, 1210, 1214,1215, 1221–1223, 1244, 1361, 1365
changement de jauge, 1298coefficient
de reflexion, 318, 340, 345, 365, 366, 392–394, 396, 398, 1018, 1021
de transmission, 318, 340, 345, 392, 393,396, 397, 399, 1018, 1021
coefficientsde Clebsch-Gordan, 539
coherenceglobale, 708, 709spatiale, 705, 718, 719, 726, 728
coherences, 711, 717coıncidences spectrales, 112
collisionelastique, 39, 56, 58, 59de deux spins, 535, 911
commutateur, 206, 236, 255, 282, 314, 378, 628,807, 953, 957, 1237, 1255
fondamental, 179, 180, 185, 260, 261commutateurs du moment cinetique, 289, 290,
505, 647completude, 514composantes
de L en coordonnees spheriques, 505hermitiques d’un operateur lineaire, 270
condensation de Bose, 806condition de Vitali, 514conditions
aux limites, 20, 21, 121, 366, 438, 471, 492,494, 508, 589, 595, 599, 617, 655,675, 678, 811, 1018–1020
cycliques (de Born - von Karman), 508,795, 1083, 1128
de raccordement, 225, 318, 319, 368, 370,378, 379, 383, 392, 393, 396, 397,583, 675, 680, 681
initiales, 20, 21, 122, 125, 134, 140, 143,162, 163, 320, 433, 445, 694, 982,1316, 1319
normales, 189conducteur, 1161, 1166, 1173, 1193, 1196, 1291,
1301, 1302cone Cerenkov, 86conique, 132, 135, 136, 173conservation
de l’energie, 38, 40, 42, 43, 53, 81, 84,87, 100, 101, 105, 109, 148, 155, 188,190, 204, 205, 1169
en Mecanique quantique, 295de l’impulsion, 57, 80, 100, 109, 725, 1169de la charge, 164de la norme, 301de la probabilite, 165, 318, 397, 1028du courant, 397du moment cinetique, 41–43, 46, 53, 133,
145, 174, 176, 909constante
d’Euler, γ ou C, 583, 1361de Boltzmann, 11de diffusion, 5, 7, 9, 706de normalisation, 66, 103, 123, 197, 199,
230, 235, 251, 294, 321, 350, 353,358, 363, 383, 435, 438, 439, 484,486, 513, 586, 621, 685, 788, 790,817, 820, 831, 835, 869, 897, 1115,1177, 1225, 1229, 1301
de Rnl, 614de Planck, 74, 92, 138, 161, 210, 220de Rydberg, 110de Sommerfeld, 1362, 1364, 1365de Stefan, 63, 67, 68
Index 1375
de structure fine α, 112, 133, 143, 149,188, 192, 220, 559, 657, 662, 985,1013
de Wien, 61, 67du mouvement, 3, 22, 44, 46, 47, 131, 134,
147, 149, 168, 202, 235, 238, 277,287, 332, 354, 431, 440, 565, 654,683, 702, 870, 911, 955, 958, 966,994, 1066, 1068, 1234, 1238, 1264
construction de Maxwell, 328, 844contamination Stark, 862continuum, 187, 313, 594, 713, 720, 725, 861,
868, 869, 1171, 1201, 1239contre-tension, 74conversion interne, 306, 1171convolution, 163, 166, 248, 905, 959, 1049
de deux gaussiennes, 163, 166, 284coordonnees
cartesiennes, 120, 126, 174, 176, 461, 462,569, 598, 600, 936
elliptiques, 1075spheriques, 156, 505, 508, 584
coquille de Dirac, 582corps noir, 61, 63, 64, 76corpuscles de Newton, 65, 66correction du second ordre pour l’etat fonda-
mental, 859corrections
quantiques pour la fonction de partition,796
radiatives, 662, 919relativistes, 3, 113, 147, 655, 657–659, 661,
667, 883correlations
angulaires, 1061radiales, 1061
courantd’atomes, 104d’energie, 65, 66, 72, 204, 205de charge, 164, 1006de probabilite, 198, 206, 317, 318, 327,
342, 362, 365, 366, 392–394, 397, 654,655, 1018, 1028
de saturation, 72crochet de Poisson, 126, 127, 165, 206, 208, 626–
628croisement
de niveaux, 870, 871, 900, 919, 996evite, 1127, 1337
cycloıde, 1206
DDalgarno A., 857decalage
vers le bleu, 371vers le rouge, 84, 85, 100
declin radiatif, 696, 1171
decoherence, 699, 705, 710degenerescence, 137, 140, 141, 286, 321, 341,
551, 600, 629, 662, 764, 833, 880,1051, 1053, 1056, 1057, 1247, 1254,1256, 1311
accidentelle, 578, 599, 629, 659densification des etats, 306densite
d’etats, 1211de probabilite, 198, 208
marginale, 163, 166radiale, 601, 604
dephasages δl, 1023, 1033derivee
d’un operateur, 256, 263, 268discrete, 178logarithmique, 583, 1027, 1029, 1031, 1033
descriptionde Heisenberg (Heisenberg picture), 664,
665, 670, 673, 1326de Schrodinger (Schrodinger picture), 298,
300, 433, 435, 953semi-classique, 83, 693, 998, 1260
desintegrationα, 25–27, 157β, 28, 593, 594
determinant de Slater, 756, 789, 1039deuterium, 40, 41, 108, 111, 159, 365, 595deuteron, 593, 595developpement
asymptotique, 945de Mittag - Leffler, 309
diagrammede branchement, 548, 549, 754, 1121de Feynman, 994, 1126, 1167, 1169
diamagnetisme, 120difference de marche, 196diffraction, 210
de Bragg, 1172, 1176de neutrons, 191de particules par une fente, 210
diffusionde la lumiere, 96de neutrons par un gaz diatomique, 1149,
1151elastique, 1023, 1024par le puits “carre”, 1029, 1035par un potentiel
de Dirac, 1017, 1020par un puits de potentiel, 317Rayleigh, 290Rutherford, 41Thomson, 97, 290vers l’avant, 908, 910
Dirac P.A.M., 21, 168, 169, 185, 193, 248, 280,311, 312, 330, 331, 347, 351, 353,357, 388, 455, 463, 469, 471, 510,
1 EXMEQUAN_2015.indb 1375 24/09/15 17:18
physique
1376
Mécanique quantique1376 Index
513, 580, 581, 584, 601, 647, 658,702, 868, 966, 1024
dissipation, 710distance
focale, 173Terre - Soleil, 61
distributionbinomiale, 8, 28, 30de Boltzmann, 91, 95, 107, 218, 804, 964,
1105, 1217de Bose, 997, 999–1001, 1005de Poisson, 437, 451, 453, 455, 999, 1001Gamma, 587marginale, 701
dosage du sang, 25double barriere de potentiel, 396double puits
de Dirac, 372duree de vie
d’un etat excite, 100, 102–104, 154, 694,696, 697, 728, 919
de l’atome, 22de l’etat 2S∗
1/2, 919
du positronium, 113du Soleil, 64non-radiative, 307radiative, 693, 696
Dyson F.J., 267, 714, 1192, 1202
Eecart quadratique, 7, 10, 215
de l’impulsion, 229, 277de la position, 198, 229, 277
ecart-type, 122echange de photons, 1126echelles de Wannier - Stark, 1267ecrantage, 603, 629, 1027, 1047, 1070effet
-tunnel, 372, 377, 1280centrifuge, 590, 607Cerenkov, 85Compton, 71, 79, 80, 82
inverse, 88, 89destabilisant d’une barriere, 357de taille finie du noyau, 865Doppler, 95, 96, 108, 111, 209, 726Mossbauer, 155Paschen - Back, 1052, 1055photoelectrique, 72–76, 80, 82, 95Stark, 856, 880Zenon, 559, 697, 1064Zeeman, 545, 870, 1052, 1055
sur un alcalin, 881sur un oscillateur harmonique, 894
effetsde surface, 1131, 1132, 1134, 1221Stark et Zeeman conjoints, 878
egalite de Snider, 314, 446, 448Ehrenfest P., 436Einstein A., 2, 467, 710elargissement
balistique, 167, 482diffusif, 167
electron de recul, 79–81element de matrice, 179, 181–183, 252, 253, 255,
258, 267, 304, 319, 336, 376, 385,403, 435, 462, 463, 481, 510–512, 517,542, 543, 553, 659, 716, 722, 724,727, 762, 792, 799, 809, 846, 857,858, 865, 867, 871, 875, 878, 879,909, 912, 918, 931, 932, 936, 944,985, 994, 1010, 1012, 1070,1125,1126,1141, 1142, 1163, 1167, 1169, 1172,1173, 1177, 1178, 1180, 1185, 1186,1190, 1194, 1212, 1213, 1237, 1258,1261, 1266, 1273, 1279, 1284, 1290,1297, 1307
emission, 100, 101, 103, 209β, 594par un noyau, 154, 158spontanee, 106, 211, 711, 715, 716, 726,
728, 729, 994stimulee (induite), 106
energied’ionisation, 31, 95, 594
de l’hydrogene, 92, 100, 101, 137, 594de localisation, 381, 409, 823, 825de Planck, 161de point zero, 819, 984de recul, 26, 75, 76, 81, 100, 101, 726
Compton, 80, 83libre de Helmholtz, 798, 802, 805, 1365propre, 98, 343, 348, 438, 439, 493, 495,
578, 689, 1040, 1227, 1256, 1258,1270, 1273, 1295, 1307, 1336
enrichissement isotopique, 365ensemble
de mesure nulle, 1182statistique, 7, 162–164, 167, 719
entropie, 805, 1362de Shannon - Wiener, 789, 792des phases normale et supraconductrice,
1363, 1365maximale, 902
equationaux derivees partielles (EDP), 33, 208,494,
709, 1322, 1334aux valeurs propres, 120, 185, 194, 229,
230, 307, 308, 318, 320, 339, 340,348, 349, 378, 385, 386, 391, 394,458, 476, 560, 575, 589, 602, 652,1022, 1038, 1070, 1101, 1102, 1195,1260, 1264
barometrique, 11
1 EXMEQUAN_2015.indb 1376 24/09/15 17:18
1377
Index1376 Index
513, 580, 581, 584, 601, 647, 658,702, 868, 966, 1024
dissipation, 710distance
focale, 173Terre - Soleil, 61
distributionbinomiale, 8, 28, 30de Boltzmann, 91, 95, 107, 218, 804, 964,
1105, 1217de Bose, 997, 999–1001, 1005de Poisson, 437, 451, 453, 455, 999, 1001Gamma, 587marginale, 701
dosage du sang, 25double barriere de potentiel, 396double puits
de Dirac, 372duree de vie
d’un etat excite, 100, 102–104, 154, 694,696, 697, 728, 919
de l’atome, 22de l’etat 2S∗
1/2, 919
du positronium, 113du Soleil, 64non-radiative, 307radiative, 693, 696
Dyson F.J., 267, 714, 1192, 1202
Eecart quadratique, 7, 10, 215
de l’impulsion, 229, 277de la position, 198, 229, 277
ecart-type, 122echange de photons, 1126echelles de Wannier - Stark, 1267ecrantage, 603, 629, 1027, 1047, 1070effet
-tunnel, 372, 377, 1280centrifuge, 590, 607Cerenkov, 85Compton, 71, 79, 80, 82
inverse, 88, 89destabilisant d’une barriere, 357de taille finie du noyau, 865Doppler, 95, 96, 108, 111, 209, 726Mossbauer, 155Paschen - Back, 1052, 1055photoelectrique, 72–76, 80, 82, 95Stark, 856, 880Zenon, 559, 697, 1064Zeeman, 545, 870, 1052, 1055
sur un alcalin, 881sur un oscillateur harmonique, 894
effetsde surface, 1131, 1132, 1134, 1221Stark et Zeeman conjoints, 878
egalite de Snider, 314, 446, 448Ehrenfest P., 436Einstein A., 2, 467, 710elargissement
balistique, 167, 482diffusif, 167
electron de recul, 79–81element de matrice, 179, 181–183, 252, 253, 255,
258, 267, 304, 319, 336, 376, 385,403, 435, 462, 463, 481, 510–512, 517,542, 543, 553, 659, 716, 722, 724,727, 762, 792, 799, 809, 846, 857,858, 865, 867, 871, 875, 878, 879,909, 912, 918, 931, 932, 936, 944,985, 994, 1010, 1012, 1070,1125,1126,1141, 1142, 1163, 1167, 1169, 1172,1173, 1177, 1178, 1180, 1185, 1186,1190, 1194, 1212, 1213, 1237, 1258,1261, 1266, 1273, 1279, 1284, 1290,1297, 1307
emission, 100, 101, 103, 209β, 594par un noyau, 154, 158spontanee, 106, 211, 711, 715, 716, 726,
728, 729, 994stimulee (induite), 106
energied’ionisation, 31, 95, 594
de l’hydrogene, 92, 100, 101, 137, 594de localisation, 381, 409, 823, 825de Planck, 161de point zero, 819, 984de recul, 26, 75, 76, 81, 100, 101, 726
Compton, 80, 83libre de Helmholtz, 798, 802, 805, 1365propre, 98, 343, 348, 438, 439, 493, 495,
578, 689, 1040, 1227, 1256, 1258,1270, 1273, 1295, 1307, 1336
enrichissement isotopique, 365ensemble
de mesure nulle, 1182statistique, 7, 162–164, 167, 719
entropie, 805, 1362de Shannon - Wiener, 789, 792des phases normale et supraconductrice,
1363, 1365maximale, 902
equationaux derivees partielles (EDP), 33, 208,494,
709, 1322, 1334aux valeurs propres, 120, 185, 194, 229,
230, 307, 308, 318, 320, 339, 340,348, 349, 378, 385, 386, 391, 394,458, 476, 560, 575, 589, 602, 652,1022, 1038, 1070, 1101, 1102, 1195,1260, 1264
barometrique, 11
Index 1377
caracteristique, 236, 305, 350, 863, 1062,1166, 1273, 1280, 1298, 1309
cartesienne, 2, 3d’une ellipse, 173, 175de van der Waals, 328, 844
d’Abraham - Lorentz, 21d’etat, 11d’Euler - Lagrange, 118de Bessel, 588
spherique, 675de bilan, 106, 164de Bloch, 901, 903–905de Dirac, 657, 667de Dyson, 267, 268, 714, 721, 1192de Fokker - Planck, 962de Hamilton - Jacobi, 128, 129
relativiste, 147de Helmholtz, 1334de Laplace, 613, 616, 622, 623, 626, 1101,
1103de Liouville, 165, 953, 955, 956de Mathieu, 1264de Poisson, 571, 656, 657, 829, 999de propagation, 98, 1317, 1321, 1333de Ricatti, 130de Schrodinger, 192, 204, 223, 289, 291,
330, 466–468, 901, 902, 938, 941,1027, 1261, 1267, 1268, 1334
effective, 694en representation-p, 208, 277, 279en seconde quantification, 810en temps imaginaire, 902
differentiellehypergeometrique, 412, 421
gyroscopique, 554, 555, 665integrale de la diffusion, 1017, 1018locale de conservation, 164, 202
de l’energie, 204, 205maıtresse, 962radiale, 572, 881
pour le puits “carre” spherique (Dirac),674
SCF, 839equations
de conservation, 192, 194de Hamilton, 123, 125, 131, 134, 162, 165,
178, 179de Hartree - Fock (SCF), 810, 837, 838,
840de Heisenberg, 179, 276–278, 294, 295, 299,
433, 440, 664, 665, 687, 806, 964pour a et a†, 664, 998
de Lagrange, 122, 134, 147, 148, 1318,1328
equilibreseculaire, 28–30thermique, 5, 7, 10, 11, 62, 76, 102, 109,
186, 189, 210, 706, 710, 954–956, 982,
988–990, 998, 1005, 1105, 1106transitoire, 28, 29
espacede Fourier, 472des etats, 227, 234, 285, 464, 477, 484,
545, 549, 560, 652, 756, 990, 991,993, 1067, 1068, 1108, 1113, 1119,1225, 1229, 1261, 1268, 1271
de spin, 754des fonctions 2π-periodiques, 505, 509des impulsions, 466des parametres, 501des phases, 48, 162, 164, 702reciproque, 1186, 1187support, 1109, 1115
esperance mathematique, 6, 9, 28, 30, 332, 451,565, 594, 602
etata deux photons, 987a un photon, 715, 725a zero photon, 725, 981, 1011antiliant, 996, 1071coherent, 448, 450, 451, 455, 458, 459, 700,
704du champ, 997, 998, 1001, 1003, 1005,
1007, 1008d’equilibre
canonique, 956, 982, 988, 990de Bloch, 1159, 1162, 1167, 1168, 1177,
1185, 1187, 1269, 1290etendu, 1080, 1193, 1198, 1291, 1308excite, 91, 100, 102, 103, 106, 154, 158,
209, 286, 287, 307, 312, 319, 369, 371,374, 438, 452, 559, 694–696, 715, 725,819, 851, 921, 935, 936, 1061, 1123,1125, 1126, 1167, 1169, 1255, 1258,1280
metastable, 693triplet, 1059
fondamental, 91, 95, 100, 106, 113, 157,158, 209, 215, 227, 285, 287, 290,313, 326, 351, 369, 371, 374, 382,383, 400, 438, 456, 550, 552, 559,599, 602, 604, 659, 693, 695, 820,823, 834, 837, 838, 845, 846, 852,855, 861, 895, 907, 915, 917, 921,936, 983, 991, 994, 1123–1126, 1271
d’un cristal, 1167, 1168, 1214, 1291,1301, 1336
d’un reseau d’atomes, 1274, 1276, 1282d’un reseau de spins, 1214, 1218, 1224,
1225, 1228, 1231, 1235, 1240, 1241,1243, 1245, 1282
d’une boıte quantique, 1258d’une paire d’atomes, 1274de l’atome d’helium, 1058, 1061–1063de l’atome d’hydrogene, 819, 832, 1047,
1048, 1070
1 EXMEQUAN_2015.indb 1377 24/09/15 17:18
physique
1378
Mécanique quantique1378 Index
de l’atome de carbone, 1053–1056de l’ion Be+, 1064de l’ion H+
2 , 1073de l’oscillateur harmonique, 244, 246,
283, 284, 430, 431, 433, 435, 447,450, 452, 704, 825, 895, 899, 942
de l’oscillateur harmonique confine, 438de la chaıne polyacetylenique, 1081de la molecule d’hydrogene, 1076du champ (vide), 715, 725du gaz d’electrons, 1128, 1129, 1131,
1133, 1138, 1139, 1141, 1146du polyacetylene, 1083, 1089, 1099du tritium, 593
intrique (enchevetre), 223, 286, 288, 521,533, 753, 756
liant, 1071, 1073lie, 340, 341, 346–348, 351, 353, 357, 359,
361, 362, 373, 375, 386, 582, 658,819, 840, 855, 868, 869, 1022, 1030,1046, 1048
de deux magnons, 1225–1227, 1235,1238, 1239
localise, 1291, 1308paramagnetique, 1148separe, 286, 287, 528, 533singulet, 713, 720, 752, 753, 758, 1043–
1045, 1048, 1051, 1059, 1063, 1065,1076, 1213, 1220, 1274, 1277, 1282,1295, 1307, 1309
spherique, 582, 583stationnaire, 194, 241, 244, 253, 298, 355,
435, 482, 563, 673, 938, 941, 952,1027, 1028
triplet, 751, 752, 758, 1043–1045, 1048,1051, 1065, 1213, 1220, 1277
vide, 715, 981–985, 998, 1007, 1008, 1141Euler L., 118, 565, 583, 623, 626, 676, 1303,
1361evolution
d’un oscillateur raidi, 445d’un paquet d’ondes, 223, 225
gaussien, 294d’un reseau de spins, 1234d’un systeme a trois niveaux, 289des populations, 27, 29, 106irreversible, 167, 306periodique, 140, 311, 326, 401, 433pseudo-periodique, 170, 852reversible, 165temporelle, 275
excentricite, 132, 135, 173excitation
a la resonance, 106 290, 293basse frequence, 558, 559coulombienne, 907thermique, 1243, 1248
excitations elementaires, 313, 1082, 1197, 1213,1238, 1240, 1244, 1246, 1362
experience d’Young, 195experiences
de Jean Perrin, 5, 8, 11de Kappler, 10de Rutherford, 37de Stern et Gerlach, 221, 391de Thomson et Kaufmann, 1
expansion soudaine d’un puits infini, 325expansion/compression d’un oscillateur, 439exposant de champ moyen, 1097, 1209, 1357,
1361, 1365extinction de raie (de Bragg), 1172, 1176
Ffacteur
de Boltzmann, 218, 804, 1217de forme, 155–157de Lande, 545, 874, 992, 1055, 1064, 1212,
1217, 1222de structure, 1149, 1172gyromagnetique, 114, 115, 118, 120, 217,
221, 231, 391, 913, 922, 945, 948,1227, 1228
effectif, 992factorisation du propagateur, 301fentes d’Young, 195fermions, 751, 758, 765, 769, 788, 789, 794–796,
798, 800, 804–807, 810, 837, 838, 840,901, 903, 1039, 1051, 1082, 1109,1121, 1133, 1141, 1271, 1276, 1337
sans masse (massless fermions), 1190ferromagnetisme, 1146, 1210, 1213, 1220, 1224,
1228, 1233, 1244, 1245, 1277, 1361,1366
feuillet de Riemann, 1194Feynman R.P., 842, 984, 1289, 1298filiation radioactive, 28fission du neutron, 594fluctuation, 1223fluctuations, 26, 32, 710, 982, 986, 988, 1366
d’energie, 1364des champs, 990du nombre de photons, 1001du vide, 355, 982, 986et theoreme de Mermin -Wagner, 1174quantiques, 210, 215, 355, 387relatives, 30, 610, 997, 1001thermiques, 5, 10, 1174
flux solaire, 62, 65focalisation de particules, 12Fock V., 810, 838fonction
a variation bornee, 509analytique, 35, 267, 284, 333, 335, 441,
567, 616, 624, 630, 852, 950, 953
1 EXMEQUAN_2015.indb 1378 24/09/15 17:18
1379
Index1378 Index
de l’atome de carbone, 1053–1056de l’ion Be+, 1064de l’ion H+
2 , 1073de l’oscillateur harmonique, 244, 246,
283, 284, 430, 431, 433, 435, 447,450, 452, 704, 825, 895, 899, 942
de l’oscillateur harmonique confine, 438de la chaıne polyacetylenique, 1081de la molecule d’hydrogene, 1076du champ (vide), 715, 725du gaz d’electrons, 1128, 1129, 1131,
1133, 1138, 1139, 1141, 1146du polyacetylene, 1083, 1089, 1099du tritium, 593
intrique (enchevetre), 223, 286, 288, 521,533, 753, 756
liant, 1071, 1073lie, 340, 341, 346–348, 351, 353, 357, 359,
361, 362, 373, 375, 386, 582, 658,819, 840, 855, 868, 869, 1022, 1030,1046, 1048
de deux magnons, 1225–1227, 1235,1238, 1239
localise, 1291, 1308paramagnetique, 1148separe, 286, 287, 528, 533singulet, 713, 720, 752, 753, 758, 1043–
1045, 1048, 1051, 1059, 1063, 1065,1076, 1213, 1220, 1274, 1277, 1282,1295, 1307, 1309
spherique, 582, 583stationnaire, 194, 241, 244, 253, 298, 355,
435, 482, 563, 673, 938, 941, 952,1027, 1028
triplet, 751, 752, 758, 1043–1045, 1048,1051, 1065, 1213, 1220, 1277
vide, 715, 981–985, 998, 1007, 1008, 1141Euler L., 118, 565, 583, 623, 626, 676, 1303,
1361evolution
d’un oscillateur raidi, 445d’un paquet d’ondes, 223, 225
gaussien, 294d’un reseau de spins, 1234d’un systeme a trois niveaux, 289des populations, 27, 29, 106irreversible, 167, 306periodique, 140, 311, 326, 401, 433pseudo-periodique, 170, 852reversible, 165temporelle, 275
excentricite, 132, 135, 173excitation
a la resonance, 106 290, 293basse frequence, 558, 559coulombienne, 907thermique, 1243, 1248
excitations elementaires, 313, 1082, 1197, 1213,1238, 1240, 1244, 1246, 1362
experience d’Young, 195experiences
de Jean Perrin, 5, 8, 11de Kappler, 10de Rutherford, 37de Stern et Gerlach, 221, 391de Thomson et Kaufmann, 1
expansion soudaine d’un puits infini, 325expansion/compression d’un oscillateur, 439exposant de champ moyen, 1097, 1209, 1357,
1361, 1365extinction de raie (de Bragg), 1172, 1176
Ffacteur
de Boltzmann, 218, 804, 1217de forme, 155–157de Lande, 545, 874, 992, 1055, 1064, 1212,
1217, 1222de structure, 1149, 1172gyromagnetique, 114, 115, 118, 120, 217,
221, 231, 391, 913, 922, 945, 948,1227, 1228
effectif, 992factorisation du propagateur, 301fentes d’Young, 195fermions, 751, 758, 765, 769, 788, 789, 794–796,
798, 800, 804–807, 810, 837, 838, 840,901, 903, 1039, 1051, 1082, 1109,1121, 1133, 1141, 1271, 1276, 1337
sans masse (massless fermions), 1190ferromagnetisme, 1146, 1210, 1213, 1220, 1224,
1228, 1233, 1244, 1245, 1277, 1361,1366
feuillet de Riemann, 1194Feynman R.P., 842, 984, 1289, 1298filiation radioactive, 28fission du neutron, 594fluctuation, 1223fluctuations, 26, 32, 710, 982, 986, 988, 1366
d’energie, 1364des champs, 990du nombre de photons, 1001du vide, 355, 982, 986et theoreme de Mermin -Wagner, 1174quantiques, 210, 215, 355, 387relatives, 30, 610, 997, 1001thermiques, 5, 10, 1174
flux solaire, 62, 65focalisation de particules, 12Fock V., 810, 838fonction
a variation bornee, 509analytique, 35, 267, 284, 333, 335, 441,
567, 616, 624, 630, 852, 950, 953
Index 1379
caracteristique, 198d’essai, 819, 854, 855d’Euler
de deuxieme espece Γ(z), 565, 623, 676,817
de premiere espece B(p, q), 565, 568,623, 626, 817, 821
d’onde, 197, 200, 203, 205, 208, 214, 245,246, 249, 250, 277, 298, 300
en representation-p, 248, 277, 279, 280,298, 299
en representation-q, 246de Brillouin BJ , 217, 219, 1212, 1218de correlation
d’equilibre, 954, 961du vide, 982
de diffraction, 336de Dirac, 21, 168, 169, 193, 248, 280, 312,
330, 331, 342, 347, 369, 455, 463,511, 580, 584, 601, 658, 702, 867,966, 986, 1003, 1024, 1216
de Green, 309, 903, 1007, 1017–1020, 1022,1038, 1321
de Kubo, 955, 963, 964, 969de Kummer, 579, 616de Langevin L, 219de partition, 218, 796, 988, 1088, 1105,
1107canonique, 797, 799, 804
de reponse, 97, 950, 953, 963de Riemann, 68, 324, 1249, 1329, 1358,
1360de Wigner, 699–705, 998, 1002, 1003echelon-unite, θ(t), 932elliptique complete
de deuxieme espece E, 1081, 1090, 1336,1341
de premiere espece K, 1081, 1089, 1090,1098
gaussienne, 229, 230, 586generatrice, 6, 9, 620
des polynomes associes de Laguerre,614, 619
des polynomes de Laguerre, 614, 618des polynomes de Legendre, 565, 566des probabilites, 33
holomorphe, 953, 963, 1332hypergeometrique, 405, 406, 411, 412, 415,
421, 423, 616, 622, 623, 1101, 1103multiforme, 623, 624radiale, 572, 582, 584, 588, 590, 595, 598,
600, 601, 604, 608, 613, 621, 630,659, 828, 856, 864, 867, 881, 882,1028, 1063, 1177
relativiste, 674, 683translatee, 280
fonctionnelle, 121, 825, 828, 830, 837, 839
fonctionsde Bessel, 174–177, 571, 582, 588, 675
modifiees, 635, 676ordinaires, 481, 1320spheriques, 156, 584, 588, 613, 615, 676,
794, 795, 1029, 1035, 1038, 1040, 1150de Brillouin, 217de Hankel, 1029, 1030de Mathieu, 1264propres, 357
forced’Abraham-Lorentz, 19de Lorentz, 2, 117
formalisme de Dirac, 248, 249forme
anti-normale, 997normale, 997
forme canonique de l’equation de Laplace, 1101,1103
formulebarometrique, 11d’Euler quantique, 534d’inversion de Fourier, 960, 961, 1048, 1049de Brillouin - Wigner, 845, 847de Cardan, 849de Cauchy, 565, 567de Compton, 71, 72de Doppler, 211de doublement pour Γ(z), 565, 568de Glauber, 268, 277, 282, 434, 436, 450,
465, 997, 998, 1002, 1004, 1008, 1269,1344
de Larmor, 23, 99, 153de Leibniz, 567, 618, 619, 701de Rodrigues, 565, 567de Ruthertford, 39, 1036de Snider, 314, 446, 448de Stirling, 437, 452, 601, 605, 797, 802,
1000des complements, 413, 424, 1330du residu, 618
formules d’Euler, 1303
Fourier J., 92, 93, 169, 171–173, 175, 176, 178,180, 198, 200, 201, 223, 225, 248,249, 295, 299, 301, 311, 330, 332,348, 350, 435, 451, 469, 471, 509,512, 580, 616, 690, 705, 706, 716,950, 953, 954, 960, 966, 984, 998,1005, 1019, 1022, 1048, 1143, 1146,1154, 1185, 1190, 1192, 1325, 1333
foyer d’une conique, 136frequence
de Larmor, 222, 992de Rabi, 559
frottement, 98, 706, 710fusion froide, 159
1 EXMEQUAN_2015.indb 1379 24/09/15 17:18
physique
1380
Mécanique quantique1380 Index
Ggap, 473–475, 1087, 1101, 1164, 1181, 1185,
1189, 1196, 1258, 1266, 1291, 1301,1302, 1324, 1326, 1338, 1341, 1342
d’excitations, 1082, 1099supraconducteur, 1353–1355, 1362, 1366
Gauss C.F., 142, 144, 332, 435, 602, 866, 1072gaz d’electrons en champ moyen, 1037gaz parfait, 796
d’electrons, 803, 1128, 1131, 1211, 1363,1364
d’electrons sur reseau, 1334, 1337, 1338,1341, 1342
d’excitations, 1362d’hydrogene, 186, 803de bosons, 796, 988de fermions, 795, 796, 903de magnons, 1243, 1248de photons, 983, 1362de spins, 946, 949, 955, 965, 967
Gerlach W., 217, 221Gibbs J.W., 802Glauber R.J., 268, 269, 277, 464, 465, 997, 998,
1008, 1269, 1344grandes composantes, 675grands nombres quantiques, 114, 139, 140, 179,
181, 610, 997, 1001, 1218graphene, 743, 1174graphite, 80, 192, 1171, 1173, 1174, 1181, 1182groupe
abelien (commutatif), 488, 1108, 1112des dilatations, 493des permutations, 489, 490, 752, 755, 1107,
1109S3, 759, 763, 766, 1110
des rotations, 489, 490SO(3), 648, 651SU(2), 648
HHamilton W.R., 123, 125, 128, 129, 134, 162,
178, 179, 562Hamiltonien, 118, 119, 122, 123, 125, 126, 128,
131, 134, 178, 179, 200, 204, 208,222, 228, 229, 231, 233, 234, 251,272, 275, 277, 278, 281, 284, 286,289, 291, 298, 299, 301, 302, 304,306, 308, 313, 341, 343, 378, 391,392, 396, 397, 400, 433, 446, 447,456, 459, 460, 469, 478, 482, 484,485, 492, 501, 549, 551, 553, 554,556, 557, 561, 563, 593, 600, 626,655, 670, 697, 789, 792, 799, 806,807, 819, 843, 851, 854, 868, 882,901, 953, 955, 964, 965
electrostatique, 1061a noyaux fixes, 1070, 1076a une particule, 903atome + champ, 715, 725avec spin-orbite, 870, 871champ + sources classiques, 1006, 1007,
1045d’Anderson, 1198d’un electron sur reseau, 1172, 1173, 1177,
1178d’un electron sur un reseau de plaquettes,
1288d’un oscillateur en champ variable, 935d’un oscillateur en presence d’un champ
magnetique, 894d’un spin en champ variable, 922d’une boıte quantique, 1251d’une impurete en matrice solide, 916d’une molecule de van der Waals, 1123de champ moyen, 1081, 1084, 1085, 1198de deux spins en interaction, 945de Dirac, 647de Heisenberg, 1045, 1210, 1213, 1214,
1220, 1221, 1223, 1227, 1240de liaisons fortes, 1159, 1335, 1338de spins en champ magnetique, 911, 913dependant d’un parametre, 843du champ Coulombien, 626du champ libre, 981, 983, 987effectif, 657, 874, 1061, 1210, 1213, 1220,
1272–1274, 1279, 1282d’un electron sur reseau, 1185
en presenced’un champ electrique, 857d’un champ magnetique, 870, 873de champs electrique etmagnetique, 878
quadratique, 1085relativiste, 657spin - boson, 990, 992
harmoniques spheriques, 594, 613, 615, 864, 867,879, 1060, 1061
spinorielles, 652Hartree D., 810, 838Heisenberg W., 114, 178, 179, 182, 212, 278,
294, 295, 299, 338, 433, 664, 665,670, 673, 687, 806, 964, 998, 1045,1210, 1214, 1220, 1221, 1223, 1240
horizon de Planck, 161Hubbard J., 1080, 1082, 1198, 1294, 1297, 1306,
1307, 1309hybridation, 862, 918hypothese
d’adiabacite, 1268d’uniformite, 1363de Planck, 183des petites vibrations, 1315harmonique, 1317
1 EXMEQUAN_2015.indb 1380 24/09/15 17:18
1381
IndexIndex 1381
Iidempotence, 1109, 1115, 1117idempotents primitifs, 760, 765, 767, 769identite
de Bloch, 1343de Jacobi, 255, 257, 517
importance de l’ordredes limites, 425des mesures, 235, 239, 288
impulsion de l’electron dans le cristal (pseudo-impulsion), 1169, 1184
impurete localisee dans une barriere, 388incertitude sur les conditions initiales, 162independance lineaire
de matrices, 650de vecteurs, 769, 1110, 1118, 1186des solutions, 318, 343, 623, 626, 676
indiscernabilite, 802, 805, 1066, 1242, 1246instabilite
de Peierls, 1093, 1094, 1097, 1334du gaz d’electrons sur reseau a demi-rem-
plissage, 1094electrodynamique de l’atome classique, 22
integraled’echange, 1044, 1048, 1129, 1134, 1135,
1141, 1213, 1220de Feynman, 984, 1289de Fresnel, 458de recouvrement, 827, 1069directe, 1044, 1062, 1129, 1134, 1142, 1213,
1220gaussienne, 93, 166, 245, 284, 296, 333,
432, 457, 704, 705, 802, 913, 949,1346, 1347
interactiona longue portee, 1139, 1143, 1145antiferromagnetique, 1279aux premiers voisins, 1223, 1241, 1245,
1246, 1338aux seconds voisins, 1178bilineaire, 849centrale, 55, 1238champ-matiere, 981, 990de configurations, 1058de contact, 191, 657, 837, 838, 854, 902,
1139, 1146, 1147, 1149, 1151, 1271,1277, 1295, 1307, 1309
de Dirac, 1139, 1146de Hubbard, 1080, 1082, 1083, 1198, 1294,
1297, 1306, 1307, 1309de van der Waals, 1079dipolaire
electrique, 305magnetique, 120, 391, 911, 913, 916
ecrantee, 1128effective, 804, 839, 1271, 1272, 1277electrostatique dipole-dipole, 1123, 1125
electrostatique vs.magnetique, 1045, 1200entre magnons, 1226, 1237forte, 38, 159proton - neutron, 595spin-orbite, 871, 882, 883, 1213
interferences des probabilites, 233interfrange, 196interpretation probabiliste, 197intrication, 286, 757, 758invariance
P T , 501de [q, p] par symetrie miroir, 462de jauge, 1289, 1298de la norme, 318de la trace, 261, 957, 961, 969des valeurs moyennes, 560en forme de l’energie cinetique, 120galileenne, 560
de l’equation de Schrodinger, 466par renversement du temps, 167, 337, 472,
482, 858, 1189par rotation, 461, 551, 599, 1040, 1066,
1068, 1240, 1255par transformation de Galilee, 466, 468par translation dans le temps, 167, 284,
955inversion de population, 452, 961ion
H−, 1046H+
2 , 1069irradiation thermique, 76isolant, 1161, 1166, 1173, 1181, 1182, 1191, 1196,
1197, 1212, 1214, 1217, 1222, 1291,1301, 1338
isomorphisme, 649–651, 1108, 1111, 1113, 1121de groupe, 1121
isotopes, 16, 19, 108, 111isotropie, 1135, 1218, 1255
JJacobi C.G.J., 128, 129, 255, 257, 457, 1003Jacobien, 150, 151, 457, 1003, 1143jauge de Lorentz, 1321, 1322jellium, 1128, 1131, 1138jet atomique, 102
KKapteyn J.C., 175Kramers H.A., 602, 607, 609, 966Kronig R., 469, 966
LLagrange J.L., 118, 121, 122, 134, 147, 148Lagrangien, 118, 119, 122, 131, 133, 134, 138,
664, 1289, 1298, 1317, 1327, 1328
1 EXMEQUAN_2015.indb 1381 24/09/15 17:18
physique
1382
Mécanique quantique1382 Index
d’une particule chargee dans un champelectromagnetique, 117–119
de l’atome d’hydrogene, 131de l’oscillateur harmonique, 122relativiste, 147
Lamb W.E., 662, 726, 1202Lamb shift, 662, 726, 1202Langevin P., 218Laplace P.S., 33–35, 272, 273, 613, 616, 622,
623, 694, 695, 1101, 1103largeur
d’un paquet d’ondes, 226, 294, 674de bande, 1130, 1137Doppler, 100, 108naturelle, 100, 101, 155, 1201
lemmede Jordan, 335, 350, 451, 714, 728, 953,
1194de rearrangement, 761, 763, 765, 1108,
1112, 1116levee de degenerescence, 371, 662, 850, 851, 862,
865, 880, 919, 1044, 1056, 1252, 1256,1337
Lewis J.T., 857liaison chimique, 834, 1067, 1069, 1074, 1102limite
δ du puits “carre” circulaire, 582classique, 218, 219, 448, 602, 610, 955, 964
des fonctions de Brillouin, 219du commutateur, 206, 207
d’une cible infiniment massive, 56des grands nombres quantiques, 114, 139,
178, 179, 181, 338, 610du spectre continu, 306thermodynamique, 797, 802
loi-puissance, 201, 629, 842, 949, 1079, 1234,
1244binomiale, 8, 28, 30de Cauchy, 949de composition interne, 1108, 1112, 1113de Curie, 966, 967, 1212, 1219, 1240de declin radioactif, 25, 26de Fermi - Dirac, 1211, 1216de Gauss, 1334de Lenz, 120de Levy, 1334de Pareto, 324de Planck, 67, 76, 89, 983, 989, 1362de Poisson, 437, 451, 453, 455, 999–1001de repartition, 186, 189de Stokes, 5, 8de Wien, 61, 67, 69des aires, 133des grands nombres, 29horaire, 702large, 949normale, 946, 949
longueurd’onde associee, 186d’onde Compton, 98d’onde thermique, 187, 189d’onde-seuil, 73, 74, 153de diffusion, 1030, 1033, 1271, 1272, 1277de parcours d’une particule α, 31de Planck, 161
lorentzienne, 93, 99, 199, 294, 310, 350, 1034,1203
Mmagneton de Bohr, 115, 1211
nucleaire, 115, 697, 698magnetoresistance, 1291magnons, 1223, 1225, 1226, 1230, 1235, 1237,
1239, 1243, 1244, 1247–1249, 1309maille
de Wigner - Seitz, 1153, 1155, 1156, 1159,1184, 1186
primitive, 1160, 1163, 1172, 1175, 1176,1184, 1186, 1187, 1270, 1276
marche de l’ivrogne, 6, 8marche de potentiel, 365–367, 391, 392
floue, 420, 423masse
du Soleil, 64effective, 474gravitationnelle du photon, 83reduite, 108, 113, 173, 595, 868, 1127, 1271
matrice densite de Bloch, 901, 902matrices
de Dirac, 667de Pauli, 518, 534, 553, 554, 649, 650, 697,
914, 918, 930, 990, 995, 1081, 1084,1227
Maxwell J.C., 159, 328Mecanique
analytique (oscillateur harmonique), 122des Matrices, 114, 178, 180statistique, 610
mer de Fermi, 1201Mermin N.D., 1174mesure
d’un moment cinetique, 222, 228, 229, 231,233, 560
de l’energie, 244, 283, 284, 286–288, 320,322, 325, 332, 430, 434, 436, 960
de l’impulsion, 246, 248, 276, 277de la duree de vie d’un etat excite, 102de la position, 229, 244–246, 276, 277, 283,
430, 432, 729ideale, 713
mesures successives d’observables, 229, 232, 234,235, 238–242, 430
methodede Bethe - Peierls, 1366
1 EXMEQUAN_2015.indb 1382 24/09/15 17:18
1383
IndexIndex 1383
de Dalgarno et Lewis, 857de Heitler et London, 1073, 1079de la fonction de Green, 1007de Laplace, 613, 622de perturbation, 836, 848, 851, 854, 856,
862, 865, 866, 869, 873, 879, 883,894, 898, 901, 1126, 1190
de Thomson et Kaufmann, 1des caracteristiques, 494des repliques, 262du col (saddle-point method), 1292LCAO, 1069SCF, 837, 838variationnelle, 817–820, 825, 835, 854, 855,
861, 1059, 1275, 1283microscope a effet tunnel, 420microscope de Heisenberg, 212Millikan R.A., 74moderateur, 56modele
d’Ising, 1223de Bohr, 91, 94, 110, 112, 113de Heisenberg, 1210, 1213, 1214, 1220,
1221, 1223, 1240, 1274, 1282de Hubbard, 1080, 1198, 1294de Jaynes et Cummings, 990de Kronig - Penney, 469, 471de Rabi, 990globulaire, 20spin - boson, 990, 992
modesetendus, 1080normaux de vibration, 1107, 1108, 1110,
1119molecule
d’ammoniac, 302, 376d’hydrogene, 1075, 1077, 1135de polyacetylene, 1080, 1089, 1099de van der Waals, 1123–1125, 1127diatomique, 647, 1067, 1101, 1102, 1105,
1324dissociee, 1074
momentcinetique, 42, 173, 227
orbital, 505conjugue, 119, 138, 164, 168, 180, 184,
266, 278, 280, 509, 664, 667, 688,706, 1260
dipolaireelectrique, 907
magnetique, 114, 120, 218, 391, 563, 664,698, 874, 882, 1064, 1217, 1256
moments, 9motif (base), 1172, 1173, 1176, 1178, 1288, 1291,
1297, 1300mouvement Brownien, 5, 10, 168, 982, 984
quantique, 986multiplet, 548
multiplicateur de Lagrange, 121
Nneutron, 154, 188, 391, 392, 697, 698
polarise, 391, 392niveau de Fermi, 665, 1138, 1154, 1157, 1159,
1182, 1198, 1200, 1204, 1210, 1215,1342
nombred’Avogadro, 5, 6, 10, 27d’occupation, 898, 983, 987, 990, 1001,
1082, 1204de charge, 30, 38de multiplets pour N spins 1
2, 549
de representations irreductibles, 767moyen
d’electrons, 1199de photons, 988, 989, 997
total de noyaux dans l’univers, 160nombres de Bernoulli, 446normalisabilite, 121, 701normalisation, 204, 218, 235, 251, 288, 294, 309,
321, 342, 345, 350, 353, 358, 383,435, 484, 486, 491, 493, 513, 586,621, 658, 685, 755, 788, 843, 869,1018, 1229, 1278, 1301
des probabilites, 50, 66, 103, 218norme, 120, 260, 301, 318, 328, 442, 443, 445,
459, 481, 489, 502, 503, 753, 799,845, 1092, 1187, 1285
noyau, 23, 26, 28, 37, 78, 131, 136, 154, 155,157–160, 186, 188, 191, 593, 629, 655,832, 837, 842, 854, 865, 1046, 1064,1067, 1070, 1076, 1271
d’un operateur, 250noyau (kern, kernel), 20, 21, 300, 719, 791, 903,
1005, 1018, 1038, 1343, 1346nucleation, 210
Oobservable, 206, 208, 229, 232, 235, 236, 238,
240, 242, 303, 304, 391, 433, 435,482, 483, 541, 560, 670, 673, 684, 686
observablescompatibles, 528, 532incompatibles, 232, 239, 528
ondede densite de charge (CDW), 1083de densite de spin (SDW), 1082
operateurQ, 674d’echange, 1245d’evolution, 275, 289, 295, 301, 353, 354,
400, 446–450, 478, 480, 485, 487, 556,557, 698, 713, 909, 912, 932, 1007,1233, 1292
en representation-p, 201
1 EXMEQUAN_2015.indb 1383 24/09/15 17:18
physique
1384
Mécanique quantique1384 Index
d’annihilation a, 123, 257, 807, 895, 915,916, 990, 993, 997, 998, 1002, 1007,1011, 1141, 1250, 1251, 1253, 1344
de creation a†, 123, 257, 458, 807, 895,915, 916, 981, 990, 993, 998, 1007,1091, 1141, 1250, 1254, 1344
de rotation, 290, 484, 518, 560, 562de translation, 267, 285, 462, 465, 472,
479, 1162, 1237, 1260, 1294densite, 700, 711, 713, 717, 719, 726, 789,
953, 956, 982, 997, 1001canonique, 700, 953, 964, 969, 982, 988,
1005, 1343, 1346reduit, 715, 720, 726, 727, 789, 986sur etats coherents, 1003
derivable, 263fonction d’une variable, 263hermitique, 255, 256, 265, 270, 271idempotent, 248, 250, 271, 490, 711, 717,
1109, 1115, 1117, 1133metrique, 1109nombre de particules, 1007, 1254parite, 343, 374, 378, 438, 501, 858scalaire, 461, 505, 507, 516, 541transforme, 263, 282, 302, 557unitaire, 255, 256, 265, 270
derivable, 265vectoriel, 461, 516, 518, 541, 544
operateurs de champ, 806orbitale, 751–753, 757, 789, 791, 794, 795, 797,
800, 1044, 1157, 1177, 1198, 1213,1272, 1273, 1278, 1279, 1288, 1295,1297
oscillateur anharmonique, 853oscillateur harmonique, 10, 94, 122, 124, 179,
209, 244, 430, 551, 598, 700, 825,897, 899, 914, 941, 997, 1258
a deux dimensions, 549, 1250, 1253a trois dimensions, 597charge, 231, 283, 894, 937, 939confine sur R+, 437force, 446osculateur, 1105
oscillationde Bloch, 1259, 1263, 1270de Rabi, 556, 558, 559, 696, 930, 932, 948,
996a trois niveaux, 293
oscillations de Friedel, 1038, 1041
Ppaires de Cooper, 1195paquet d’ondes, 170, 197–199, 203, 209, 223,
225, 226, 245, 279, 430, 436, 445,514, 712, 717, 719, 1292, 1302, 1321,1323
accelere, 283
gaussien, 294, 584, 587, 683, 684, 702de Dirac, 671, 683
harmonique, 433lorentzien, 296
paradoxede Gibbs, 802EPR, 758
paramagnetisme, 217, 218, 1076de Langevin, 217, 219, 1146, 1210, 1212de Pauli, 1211, 1217, 1219de van Vleck, 1212
parametred’impact, 37, 41, 42, 48, 51, 53, 54, 58,
907, 909d’une conique, 132, 173
parite, 205, 343, 347, 372, 374, 378, 385, 438,501, 552, 840, 856, 858, 879, 899,1125, 1341
paroi rugueuse, 65particule
libre, 128, 130, 138, 143, 146, 197, 206,246, 276, 277, 294, 295, 335, 343,430, 464, 466, 467, 470, 571, 573,574, 584, 601, 654, 670, 673, 675,682, 683, 700, 701, 705, 707, 901,903, 1333, 1334
uniformement acceleree, 209, 277, 283, 298particules
identiques, 751, 792, 796, 801, 806, 1110,1121
independantes, 983, 1213partie
d’espace de la fonction d’onde, 752, 757,1044, 1059, 1121, 1273, 1278, 1295,1307
de spin de la fonction d’onde, 755, 757principale de Cauchy, 344, 364, 714, 723,
966, 1019, 1020Pauli W., 534, 553, 554, 649, 650, 697, 914, 918,
930, 990, 995, 1200, 1227peigne de Dirac, 169, 311, 330, 469, 471, 476,
479, 481, 510, 512, 513, 1319penetration de neutrons dans un milieu magne-
tique, 391Penney W.G., 469perihelie, 148periode radioactive, 26, 27permutations, 489, 755, 759, 761, 762, 765, 768,
791, 797, 800, 804, 1060, 1107, 1109,1111, 1133
circulaires, 290, 490, 958, 959, 1170Perrin, J., 5, 11perte d’information, 167perturbation
adiabatique, 447constante, 932de Dirac, 275, 453de duree tres courte, 453, 454
1 EXMEQUAN_2015.indb 1384 24/09/15 17:19
1385
IndexIndex 1385
gaussienne, 932harmonique, 454, 455impulsionnelle, 447singuliere, 20
petites composantes, 675, 679, 683phase reentrante, 844phase stationnaire, 226, 1292, 1303, 1304phonons, 1096, 1171
acoustiques, 1197photocathode, 72photon, 65, 67, 69, 71–73, 75–77, 80–86, 88, 90,
96, 98, 101, 109, 113, 153, 154, 195–197, 209, 212, 213, 313, 693, 715,725, 726, 728, 919, 983, 988, 989,991, 992, 994, 997, 999, 1001, 1016,1126, 1171, 1201
π- pulse, 557, 559plan de Bragg, 1153, 1155, 1156, 1159, 1189Planck M., 20, 67, 68, 74, 76, 89, 138, 161, 180,
467, 1362poids de Boltzmann, 91, 95, 107, 218, 804, 964,
1105, 1217point fixe, 1205point quantique (quantum dot), 1250, 1251,
1256, 1258, 1299points
de branchement, 624, 852, 1359de Dirac, 743
Poisson S.D., 127, 165, 206, 208, 437, 451, 453,455, 571, 626, 628, 656, 657, 999,1001
polarisabilite, 836, 857, 859, 1072, 1260polariseur, 392polyacetylene, 1080, 1083, 1089, 1099, 1100, 1201polynomes
associesde Laguerre, 608, 614, 619
de Hermite, 429, 440, 441, 600, 941de Laguerre, 613, 617de Legendre, 565, 613, 1059, 1061
populations, 91, 95, 106, 158, 696, 711, 717,1216, 1251, 1255
positivite d’une integrale d’echange, 1048positronium, 113potentiel, 117, 124, 133
anharmonique, 853centrifuge, 572, 603de confinement, 146, 435, 902, 1252de contact, 854, 905, 1017, 1020de Coulomb, 855, 1132
en dimension D, 571de Dirac, 357, 905, 1017, 1020, 1023de Morse, 1101, 1102de reseau, 469, 474, 476, 1154, 1155, 1185,
1188de Yukawa, 447, 819, 832, 1023, 1026, 1037,
1048, 1049, 1139, 1143gaussien, 1026
potentiel-vecteur, 1251, 1289preacceleration d’une charge, 21, 22precession, 555
de Larmor, 222premiere
orbite de Bohr, 92zone de Brillouin (BZ1), 1153, 1155, 1159,
1163, 1169, 1173, 1177, 1184, 1187,1225, 1230, 1249, 1262, 1263, 1270,1291, 1316, 1319, 1337, 1339, 1341
pression de radiation, 64–66principe
de causalite, 22, 952de correspondance, 114, 178de Pauli, 754, 756, 1045, 1053, 1200, 1337variationnel, 120, 854, 855, 1063
probabiliteconditionnelle, 481, 488d’emission, 103d’ionisation, 32de Boltzmann, 218de capture, 50de desexcitation, 104de reaction, 29de transition, 919, 922, 930des survivants, 28
problemea N corps, 794de Kepler, 173
processusde Ornstein - Uhlenbeck, 709virtuel, 1074, 1125, 1126
produittensoriel, 287, 550, 756, 1131, 1225, 1271scalaire, 99, 245, 248, 250, 257, 271, 292,
344, 345, 353, 376, 431, 461, 478,480, 502–504, 510, 518, 542, 544, 706,708, 717, 790, 798, 800, 942, 987,1012, 1070, 1092, 1108, 1109, 1113,1116, 1120, 1134, 1141, 1186, 1220,1231, 1236, 1244, 1267, 1280, 1284,1303, 1344
projecteur, 248–250, 271, 272, 490, 542, 544,757, 768, 789, 797, 845, 846, 1109,1115, 1116, 1118, 1129, 1133, 1271,1277
prolongement analytique, 1194propagateur, 272, 299–301, 332, 334, 335, 902,
922, 936, 947, 1011, 1289, 1298, 1321,1322, 1330, 1332, 1333
avance, 273, 1194d’une particule libre, 901, 903dans un milieu non dispersif, 192, 193retarde (causal), 721
proton, 188, 655
pseudo-potentiel de Fermi, 191, 1151, 1271
puissance moyenne instantanee, 959
1 EXMEQUAN_2015.indb 1385 24/09/15 17:19
physique
1386
Mécanique quantique1386 Index
puits“carre” circulaire, 574, 577
avec champ magnetique, 582“carre” spherique, 51
en theorie de Dirac, 674avec une barriere de Dirac, 368carre, 351, 368carre double, 377de Dirac, 339, 351, 353, 357, 388, 580–582,
868en dimension D, 584
infini, 380, 381, 383spherique, 588–590
Qquantification, 1255
d’une variable angulaire, 509de Bohr - Wilson - Sommerfeld, 131, 132,
140, 143, 145, 146, 149, 178–180de l’energie, 61, 71, 172, 177, 178, 1104du moment cinetique, 136, 177, 217, 1218,
1240
Rradioactivite, 25radiometre de Crookes, 65raie
21 cm, 1065Hα de l’hydrogene, 100, 102, 155, 658interdite, 1053jaune du sodium, 108Lyα de l’hydrogene, 100, 662, 919spectrale, 91
raies d’isotopes, 111rayon
classique de l’electron, 96, 97, 143, 192,220, 221
de la sphere de Fermi, kF, 795, 1131, 1138,1140, 1147, 1156
de la spheremoyenne par electron rs, 1131,1137, 1140
des orbites de Bohr, 92, 94, 138du noyau, 155, 865du Soleil, 61, 64
rayonnementfossile, 67, 69thermique, 77, 998
recouvrement, 284, 432, 827, 1070, 1080, 1099entre les bandes, 1174, 1181, 1182
recul de l’atome, 108recurrences (revivals), 306, 312reduction du paquet d’ondes, 712, 719reflexion
de Bragg, 475, 1259, 1270regime stationnaire, 73regle
de Bohr, 178, 183
de Hund, 1056, 1057de multiplication des matrices, 181de somme, 251–253, 910
Regle d’or de Fermi, 313regles
de Hund, 1052de selection, 115
dipolaires electriques (E1), 1053dipolaires electriques (E1), 1057pour un cristal parfait, 1166
regularisation, 336relation
d’Einstein, 8, 710d’incertitude, 196, 209, 210, 229de conservation locale, 204de de Broglie, 468de dispersion, 193, 473, 475, 1164, 1165,
1169, 1185, 1188, 1189, 1197, 1215,1225, 1230, 1249, 1260, 1265, 1266,1300, 1308
de fermeture, 249, 261, 340, 346, 347, 359,364, 429, 463, 502, 504, 716, 717,729, 902
des etats coherents, 458–460de Kramers, 602de Parseval - Plancherel, 201, 249, 251de Planck, 468de Riemann, 1360
relation locale de conservation, 162relations
de commutation canoniques, 509, 1085de Kramers - Kronig, 966
relaxation thermique, 64rendement photoelectrique, 72renversement du temps, 165, 337, 472, 482, 483repere
du centre de masse, 55, 58du laboratoire, 55
representation-p, 197, 200, 201, 203, 208, 209, 246, 248,
266, 277, 279, 298–300, 335–337, 348,463, 482, 505, 508, 613, 686, 702,712, 717, 719, 1268
-q, 200, 247, 266, 267, 279, 349, 351, 462,463, 492, 494, 505, 613, 655, 699,700, 702, 704, 712, 719, 807, 897,898, 1007, 1162
-interaction, 449integrale
de la fonction de Dirac, 463, 1003de la fonction hypergeometrique, 622,
623de Schafli, 565des fonctions de Bessel, 174, 177des polynomes de Hermite, 441des polynomes associes de Laguerre, 608des polynomes de Laguerre, 613, 617du propagateur, 336
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1387
IndexIndex 1387
interaction, 916, 950, 954irreductible, 760, 767lineaire des groupes, 759, 763, 1107, 1109,
1114reguliere d’un groupe, 759, 763, 1115, 1119standard, 670
reseaude Bravais, 1167, 1172, 1175, 1184, 1186,
1188, 1192, 1213, 1220, 1241, 1245optique, 1270
direct, 1153, 1155reciproque, 1153, 1155, 1159, 1169, 1171,
1176, 1187, 1263, 1307reservoir, 698resolvante, 272, 713, 714, 724, 845, 846, 1192,
1194, 1198, 1201, 1202resonance, 83, 97, 99, 100, 102, 106, 155, 191,
192, 268, 290, 293, 337, 342, 399,454, 455, 556, 558, 559, 914, 916,917, 919, 921, 931, 932, 939, 942,944, 948, 967, 993, 996, 1194, 1260
a basse energie, 342, 1031optique, 100–102, 729
resonances de diffusion, 1034, 1037revivals, 312Riemann B., 1194, 1360rosette, 148, 648rotating wave approximation (RWA), 992rugosite du champ, 984Rutherford E., 37
Ssaturation (egalite des populations), 943saut de chaleur specifique, 1362, 1364, 1365schema en zones reduites, 1188, 1265, 1336, 1337Schrodinger E., 185, 192, 204, 208, 223, 228,
277, 278, 291, 433, 670, 810, 847,901, 941, 953, 1007, 1027, 1261
Seconde quantification, 810, 1140section efficace, 31, 72, 99, 1029, 1031, 1035,
1036a basse energie, 1024d’absorption, 72dans le repere du laboratoire, 55de capture, 45, 48de diffusion, 42de resonance, 100differentielle, 44, 52, 56, 97, 1023, 1024,
1033, 1035Rutherford, 1036Thomson, 98, 100totale d’ionisation, 31
self-energy, 220, 309, 601, 603, 714, 722, 1070,1130, 1135, 1138, 1202
semi-conducteur, 1193, 1196, 1302
semi-metal, 1174, 1183, 1191
separationdes variables, 552, 757du mouvement du centre de masse, 131
seriede Balmer, 100, 102, 108, 110, 113, 154,
155du positronium, 113
de Brackett, 110de Fourier, 169, 170, 172, 173, 175, 311,
332, 435, 469, 471, 472, 481, 509,510, 512
de Gauss, 332, 401, 404, 435de Kapteyn, 175de Lyman, 100, 102, 110de Paschen, 110entiere, 179, 206, 207, 266hypergeometrique, 406, 411
series spectroscopiques, 110Shannon C., 789, 792signature d’une permutation, 1109, 1133singularite
apparente, 1015, 1357essentielle, 1096, 1100, 1332, 1333logarithmique, 1093, 1136
singularites, 201, 311, 330, 331, 609, 623, 624,902, 906, 953, 958
des limites, 805Slater J.C., 268, 756, 789, 1039somme de Darboux, 335Sommerfeld A., 131, 132, 136, 140, 143, 145,
147, 1364spectre, 306, 489, 763, 1194, 1247, 1280
continu, 153, 306, 313d’absorption, 920, 921d’energie, 306, 313, 368, 370, 378, 381,
384, 433, 440, 473, 917des photoelectrons, 82
spectrographie de masse, 16spectrometre de Bainbridge, 18sphere
de Fermi, 1131, 1140, 1141, 1153, 1156,1157
dure, 43, 44spin-orbitale, 756, 757, 788, 789, 792, 797, 809,
1157stabilite de l’equilibre thermodynamique, 710statistique
de Bose - Einstein, 988, 997, 999, 1001,1005, 1006
de Fermi - Dirac, 1216de Maxwell - Boltzmann, 159
Stern O., 217, 221structure
de groupe, 759, 761, 1112fine, 158, 545, 870, 1052, 1054, 1055, 1058,
1066hyperfine, 884, 1064–1066, 1271
structure fine, 157, 870–874, 876
1 EXMEQUAN_2015.indb 1387 24/09/15 17:19
physique
1388
Mécanique quantique1388 Index
supraconductivite, 1096, 1353surface
d’equiaction, 129, 130de Fermi, 1154, 1156, 1157, 1181, 1201de l’ellipse, 138de la sphere unite dans RD, 581, 828, 829,
1215lisse, 67rugueuse, 65
susceptibilite, 97, 98, 941, 950, 953, 954, 957,959, 966, 1211, 1212, 1217, 1219, 1240
symetriebrisee, 125, 475, 501, 838, 858, 1162de rotation, 858de translation, 470, 473, 475, 838, 1162miroir, 462spherique, 51, 125, 144, 156, 584, 586, 602,
603, 605, 795, 828, 860, 866, 871,883, 984, 1024, 1030, 1074
Ttaux de remplissage d’une bande, 1161temperature
de Curie, 966de fusion du tungstene, 63de l’atmosphere terrestre, 61de la surface
d’une etoile, 61, 95du Soleil, 61
negative, 961temps
de Planck, 161de vol d’un photon, 728, 1079
temps imaginaire, 902tenseur completement antisymetrique (ou de
Levi-Civita), 127terme de Darwin, 655–660, 667, 670termes
anti-resonnants, 736, 850d’echange, 793directs, 793
theoremed’addition des harmoniques spheriques,
613, 1061d’Ehrenfest, 436, 739d’equipartition de l’energie, 7, 10de Bertrand, 175de Bloch, 1173, 1188, 1192, 1221, 1242,
1247, 1260, 1264, 1267, 1299de Cauchy, 273de Cauchy - Lipchitz, 438de Cayley, 489, 490, 1107, 1111de Cayley - Hamilton, 290, 291, 488, 489,
562, 1297de convolution, 432, 699, 902, 905, 1005,
1048, 1049de Dirichlet, 509
de fluctuation - dissipation, 8, 710de Gauss, 142, 144, 866, 1069–1072, 1074de Gell-Mann et Low, 456, 970de Hellmann - Feynman, 842, 844, 1073de Mermin - Wagner, 1174de Miss van Leeuwen, 219de Wick, 1346de Wigner - Eckart, 541, 870, 873, 884,
888, 1217des residus, 198, 201, 272, 273, 307, 309,
313, 347, 350, 359, 442, 447, 470,472, 606, 618, 619, 714, 716, 721,724, 728, 950, 953, 958, 1009, 1014,1015, 1019, 1022, 1194, 1354, 1357
du Viriel, 92–94, 112, 133, 493, 644, 657,829, 831, 1047, 1073
limite central, 910, 949theorie
de Coster - Slater, 268de Dirac, 647, 659, 670, 674de Weiss, 1361, 1366des perturbations
de Brillouin - Wigner, 845de Rayleigh - Schrodinger, 845, 847
Thomson J.J., 1, 96, 142trace
d’un commutateur, 260d’un operateur, 260
trajectoire brownienne, 984transformee
de Fourier d’une gaussienne, 93de Laplace, 272
transformationde Foldy - Wouthuysen, 667, 670de Fourier, 92, 200, 280, 299, 301, 348,
350, 451, 471, 580, 616, 690, 705,706, 708, 716, 724, 729, 950, 953,954, 960, 962, 966, 984, 998, 1003–1005, 1019, 1022, 1048, 1049, 1083,1143, 1146, 1185, 1190, 1192, 1318
de Galilee, 464, 466, 468de Hilbert, 966de Kummer, 613, 617de Laplace, 33–35, 273, 622, 694, 695, 902,
904, 906unitaire, 991, 993, 995
transitiona deux photons, 919, 921, 1053a un photon, 921de Mott, 1087dipolaire
electrique (E1), 253, 305, 1052,1053,1056, 1057
magnetique (M1), 917, 918, 1065du premier ordre, 1287, 1288liquide - gaz, 1366non-radiative, 313ordre - desordre, 1222
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1389
IndexIndex 1389
para - ferromagnetique, 1088virtuelle, 992, 1074, 1125
transpositions, 761, 763, 765, 792, 800, 804,1113
travail de sortie, 74–76trou de Fermi, 751, 753, 1053, 1057, 1076, 1082,
1139, 1220, 1306
U - Vvaleur moyenne
de l’energie, 204, 205, 285, 287, 303, 304,320–322, 324, 587, 817, 818, 830, 840,1081
de l’impulsion, 301, 336, 337, 688de l’interaction spin-orbite, 661de la magnetisation, 218de la position, 246, 247, 276, 671, 684, 685,
820, 834de la vitesse, 253, 825, 1270du terme de contact, 855
valeurs propres, 123, 194, 228, 229, 231, 235,236, 248, 258, 262, 272, 304, 307,310, 321, 343, 379, 457, 470, 472,473, 479, 486, 488, 502, 563, 653,825, 843, 848, 851, 876, 881, 896,995, 996, 1061, 1070,1071, 1077, 1111,1120, 1163–1165, 1177, 1180, 1189,1191, 1195, 1220, 1229, 1254, 1259,1266, 1280, 1296, 1300, 1309, 1311,1340
d’un operateur unitaire, 270variable
aleatoire, 6gaussienne, 1347
cyclique, 134muette, 77, 200, 334, 465, 615, 1169
variablesbinaires, 1229conjuguees, 1316, 1319
vecteur-caractere, 760, 768de Lenz - Runge, 626polarisation, 553
vecteurspropres, 227, 232, 235, 251, 255, 270, 272,
391, 435, 478, 484, 486, 502, 503,652, 667, 711, 713, 759, 763–765, 825,864, 875, 881, 915, 918, 992, 995,1007, 1110, 1221, 1229, 1247, 1254,1289, 1291, 1295, 1297, 1300
communs, 270, 545, 764, 768, 882, 883,917, 1213, 1229, 1255
primitifs, 1168, 1170, 1172, 1175, 1176,1184, 1186, 1187, 1263
vent solaire, 65vertus predictives de la Mecanique classique,
162
vitessede groupe, 203, 294, 295, 327, 1185, 1316,
1317, 1320–1323de phase, 1316, 1320, 1322, 1333
WWagner H., 1174Wiener N., 789, 792Wigner E.P., 541, 699, 700, 703, 845, 847, 873,
884, 998, 1153, 1156, 1159, 1184, 1217Wilson W., 131, 132, 136, 140, 143, 145Wronskien, 315
des fonctions de Bessel, 971
X - Y - ZYoung T., 195Zitterbewegung, 670
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Claude Aslangul
Mécanique quantique 3Corrigés détaillés et commentés des exercices et problèmes
ISBN : 978-2-8073-01436
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Dans le cadre du nouveau Système Européen de Transfert de Crédits (E.C.T.S.), ce manuel couvre en France les niveaux : Licence 3, Master 1 et 2, Doctoraten Belgique : Baccalauréat 3, Master 1 et 2, Doctoraten Suisse : Bachelor 3, Master 1 et 2, Doctoratau Canada : Baccalauréat 3, Master 1 et 2, Doctorat
L1L2
L3
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M2
M1
Licence, Master et Doctorat de physique
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Méc
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3
9 782807 301436
Le tome 3 de Mécanique quantique s’adresse à un large public, allant de la 3e année de Licence au Master, certains développements pouvant de surcroît être utiles aux doctorants. Il intéressera également les étudiants préparant les concours de l’enseignement et les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles.
Cet ouvrage, issu d’une expérience d’enseignement en Licence - Maîtrise de Physique et DEA de Physique des solides à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’ENS (Ulm), est une nouvelle édition très enrichie des corrigés des problèmes proposés à la fin de chaque chapitre des tomes 1 et 2, originaux pour une bonne part d’entre eux. Les sujets abordés permettent d’une part de se familiariser avec les concepts quantiques et l’inévitable formalisme qui les traduit et assure leur robustesse, d’autre part de voir à l’œuvre l’extraordinaire pouvoir explicatif de la théorie en présentant quelques-unes de ses innombrables applications à la physique de basse énergie (atomes, molécules, matière condensée).
Chaque corrigé, précédé de l’énoncé correspondant, est rédigé en grand détail afin de permettre la vérification minutieuse de toutes les étapes du raisonnement et des calculs. Il implique parfois des connaissances mathématiques avancées que l’on s’est efforcé de présenter de façon graduelle et intuitive, avec également le souci de montrer leur universalité en physique. Le cas échéant, un complément permet d’approfondir un point, ou d’établir un lien avec d’autres questions à première vue quelque peu éloignées du sujet du problème. Enfin, des références sont fournies, qui renvoient tantôt à des ouvrages académiques, tantôt aux revues spécialisées ayant publié les articles originaux dont certains problèmes ont été tirés.
Claude Aslangul est professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et a enseigné à l’École Normale Supérieure (Ulm) pendant une quinzaine d’années. Il est membre du Laboratoire de Physique Théorique de la Matière Condensée (Jussieu).
LM
D
EXERCICES ET PROBLÈMES CORRIGÉS
Claude Aslangul
Mécanique quantique 3
Corrigés détaillés et commentés des exercices et problèmes
2e édition
Les « plus » Corrigés très détaillés de tous
les exercices et problèmes
Rappel des connaissancesmathématiques spécialisées
Liste de références bibliographiques
Préparation aux concours del’enseignement et des grandesécoles scientifiques
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