Exposition singulière dans un musé balnéaire éphémèreExposition singulière dans un musé balnéaire éphémèreExposition singulière dans un musé balnéaire éphémèreExposition singulière dans un musé balnéaire éphémère La liberté d’expression signe la manitestationLa liberté d’expression signe la manitestationLa liberté d’expression signe la manitestationLa liberté d’expression signe la manitestation

650 œuvres extraites d’une collection de plus de 55 créateurs internationaux, d’art brut, d’art différencié, d’art naïf, d’art thérapie, d’art singulier débarquent à SAINT-TROJAN-LES-BAINS du 18 avril au 17 mai 2015

L’audace règne sur ces expressions artistiques « hors-norme ». Aucune règle ne préside leur expression artistique, elle est libre.

Les artistes osent jouer avec les matières, s’expriment sur des supports peu conventionnels, s’affranchissent des codes de l’art « officiel « pour poser le pinceau, le stylo, la couleur intense, les formes évanescentes. Dans la plupart des cas, leur art a été un moyen presque thérapeutique. Parfois pour donner corps à une obsession, à un délire mystique ou à une vision fantastique, en bidouillant les matériaux qu'ils avaient sous la main, parfois simplement pour la beauté du geste.

Des pépites d’art sont à découvrir comme autant de promesses de mondes meilleurs, vers lesquels les artistes souhaiteraient vraisemblablement embarquer l’humanité.

Des artistes sortent la tête de l’ombre pour rayonner sous le Des artistes sortent la tête de l’ombre pour rayonner sous le Des artistes sortent la tête de l’ombre pour rayonner sous le Des artistes sortent la tête de l’ombre pour rayonner sous le soleil d’Oléronsoleil d’Oléronsoleil d’Oléronsoleil d’Oléron

Serge DELAUNAY Frédéric ANACLETO Marco BERTUCELLI Anne BOUCHER J.C. HUMBERT Al – Mahjoud JABER Marion OSTER Diego de MAURY

ème

èmeèmeèmeème biennale à Saint-Trojan-Les-Bains

art partagéart partagéart partagéart partagé du 18 avril au 17 mai 2015 sur l’île d’Oléron en Charente-Maritime (17)

UNE AUTRE VISION DE L’ART 2 DOSSIER DE DOSSIER DE DOSSIER DE DOSSIER DE PRESSEPRESSEPRESSEPRESSE

Dessins, peintures, sculptures, céramiques, textiles

www.artpartage-oeilart.com

ENTRÉE LIBRE Tous les jours de 14H30 à 18H30 - Les Sam et Dim, les 1er, 8, 14 et 15 mai de 10h30 à 18h30

Salle Polyvalente métamorphosée en galerie d’art remarquable !

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fascinante expositionfascinante expositionfascinante expositionfascinante exposition inventivité, intimité, générosité, prédominentinventivité, intimité, générosité, prédominentinventivité, intimité, générosité, prédominentinventivité, intimité, générosité, prédominent

art partagé : un langage qui pourrait nous permettre d’approcher le monde intérieur des artistes Un flot intarissable de créatures végétalisées, une tribu de personnages drolatiques, un érotisme qui avance voilé, un carnaval de monstres sympathiques, des hommes tronc répétés à l’infini, une alchimie de couleurs qui ferait pâlir de jalousie l’arc-en-ciel voilà juste un aperçu de ce qui vous attend. Embarquez sans tarder pour cette exposition hors des clous à Saint-Trojan-les-Bains. Allemand, Australien, Belge, Britannique, Français, Hollandais, Italien, Suisse, Tunisien... Au total 55 artistes internationaux, majoritairement autodidactes, n’ont pas fini de vous surprendre. Ils s’autorisent la puissance des couleurs, l’élégance du dessin, le détournement des matières, la force d’un trait, ou l’obsession de la répétition.

Les vies cabossées, les idées démentes et les démarches improbables de ces créateurs permettent, souvent, d’éclairer leurs conceptions et probablement d’en enrichir la lecture. Ici, les délires de l’inconscient s’expriment hors des mots sur des lignes de tensions, des lignes d’émotions, des lignes de fuites…

L’art prend le large

" Faire partager une autre vision de l'art " telle est l’ambition de l’Association oeil-art depuis sa création en 2006, qui a pris l’initiative de nous embarquer dans une déferlante de tableaux, un océan de curiosités artistiques du XXIème siècle sur l’Ile d’Oléron. Cet événement exceptionnel est signé Jean Louis FARAVEL son président, qui n’en est pas à son premier coup d’essai. Il présente des figures de proue telles que Serge DELAUNAY, Yves JULES, JABER, prodigieux dessinateurs ou artistes coloristes, qui se sont déjà fait une place dans les musées réputés de New-York, Lausanne ou Paris. Après avoir montré cette exposition originale dans le Sud-Est de la France à Rives, il s'agit de la proposer au public du Sud-Ouest. Les amateurs d'art, collectionneurs ou néophytes sont attendus, avec plus de 2000 visiteurs en prévision. Cette exposition appelée à vadrouiller dans l’hexagone nourrit l’ambition d’atteindre PARIS, pour présenter ces collections artistiques hors du commun.

art partagéart partagéart partagéart partagé «««« une autre vision de l’artune autre vision de l’artune autre vision de l’artune autre vision de l’art »»»»

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Jean Louis FARAVEL, épatant détecteur de talents artistiques non codifiés, nous fait plonger dans

� Les emballages mis à plat et entiers donnent sens aux compositions et aux perforations surprenantes de

Pierre ALBASSER. Bics, feutres et autres stylos sortis des fonds de tiroirs des amis, petits cartons comme ceux qui renforcent les plaquettes de chocolat sont « sa richesse » pour gribouiller car sa modestie l’empêche de gaspiller de belles feuilles de papier à dessin pour «çà ». Artiste prodigieux d’intérêts !

� les portraits aux regards statuaires de Frédéric ANACLETO qui s’affirment déjà avec une force

reconnaissable entre tous.

� le style tout en courbe, au fusain et en couleurs de Marco BERTUCELLI qui n’est pas sans rappeler l’univers des graffeurs,

� la fascinante production d’Anne BOUCHER qui sature sa feuille de couleurs ne laissant aucune place au

blanc et qui emprisonne notre œil par la texture de son dessin pour notre plus grand bonheur. Toutes les tonalités de la boîte de pastels gras sont utilisées, l’une après l’autre sans en oublier une, sauf le blanc et le noir. La forme est simple : droite, carré ou cercle.

� le démiurge d’étranges créatures anthropomorphes au regard intense, Thierry DEGEYTER, qui fait le

choix d’utiliser huiles ou pastels gras avec surabondance de coloris chatoyants.

� les images de bases spatiales et d’engins cosmiques qui émergent à foison des feutres noirs de Serge DELAUNAY. Plongé dans ses revues scientifiques et la tête dans les étoiles, il décuple ses travaux relatifs à la mécanique et à l’espace. Les feuilles de papier se remplissent comme par magie. De renommée internationale, ses œuvres s’exposent de New-York à Zagreb et font désormais partie de la collection d’art brut de Lausanne. Un artiste hors pair.

� l’univers protéiforme d’Eric DEMELIS au fil de techniques diverses, encre, acrylique, fusain, modelages. Il dessine comme on passe ses nerfs sur quelque chose ou quelqu’un. C’est aussi une manière d’exister, de fuir le temps et les contraintes du présent. Trop longtemps dévoré par une vie normale dans laquelle, il n’a jamais trouvé sa place, il fait partie des artistes malgré eux, sans autre solution que celle de créer et de transformer ses angoisses en objets d’art

� la facture expressionniste bien crue de haute densité poétique de Béatrice ELSO. Le dessin est

d'évidence son langage corporel. Provocation à la jouissance d'une pensée dessaisie de tout repère rationnel, jouissance succulente dans la présentation d'un monde totalement incongru, goûteux, dans lequel les trous et les liquides du corps remplissent avec vigueur leurs troubles fonctions érotiques.

� les humeurs revendicatrices, l’agacement, l’anxiété transcrites sur, sous et à travers la feuille de François GOBERT, du lever au coucher dans ses portraits noirs, sombres et triturés et qui signe une création fantasmagorique propre qu’il n’emprunte à nul autre.

� les traits larges et décidés et les formes géométriques colorées qui animent la gargantuesque quantité de

dessins du belge Bernard GODFROID

� l’univers d’un pop artiste de la bagnole, de la machine à colorier ! Alexandre HECK est le concessionnaire d’images d’engins motorisés à quatre roues qui multiplie à l’envi sur bristol, voitures, fourgonnettes, cabriolets, breaks, buggies qui passent dans un sens, puis dans l’autre, par séries de 2, 3, 4, se démultiplient dans le sens de la longueur, s’offrent des carambolages toujours en séries et percutent en couleurs. Il masque pour mieux montrer …Des visages apparaissent et se cachent, des grimaces surgissent, camouflées derrière les taillis touffus des pastels.

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Vernissage le samedi 18 avril Vernissage le samedi 18 avril Vernissage le samedi 18 avril Vernissage le samedi 18 avril 2015 2015 2015 2015 à 18h30à 18h30à 18h30à 18h30 Un Un Un Un tirage au sort lors du vernissage permettra d’offrir unetirage au sort lors du vernissage permettra d’offrir unetirage au sort lors du vernissage permettra d’offrir unetirage au sort lors du vernissage permettra d’offrir une œuvre.œuvre.œuvre.œuvre.

� l’univers des insectes hybrides, de bizarres chrysalides à la sensualité délicate, mâles et femelles, dans l’union de matériaux hétérogènes qui peuplent l’univers de Jean Christophe HUMBERT mais qui ne nous a pas confié la clé de ses songes…

� le monde rocambolesque de JABER, artiste autodidacte découvert par Jean Duffubet, qui jongle avec

les formes, les symboles, et le rythme des couleurs dans une confusion d’expressions qui flirte avec l’art élémentaire. Son sens de l’absurde, à la limite de la folie, oscille entre art naïf et art brut sur les franges d’une forme nouvelle d’art populaire. Un art populaire urbain – mobile et nomade – tout comme cet artiste tunisien gorgé de talents, saltimbanque de la vie, qui surfe avec aisance entre peintures et sculptures, et comme pour tous libres penseurs, une petite création et un chef-d’œuvre ne sont jamais très éloignés…

� les visages torturés à la géométrie très marquée de Pol JEAN. Pour chaque zone colorée créée, il va la

sertir d’un trait insistant et vif à la manière d’un vitrail. Villages médiévaux, chevaliers, dragons, animaux bizarres…cet artiste muet et mal entendant, avec talent fait « valser « ses personnages imaginaires sur le papier.

� la puissance graphique aux couleurs vives d’Yves JULES qui lui confère déjà une renommée artistique internationale. Cet univers cartomancien donne vie à une série de peintures figuratives inspirées du du chemin de croix dont il n’est pas peu fier. Acrylique posé sur papier, bois, plastique, toile, préalablement dessiné d’un serti noir épais, indique son style si personnel et reconnaissable.

� la bataille qui se livre sur le papier de Véronique LORIMIER : sous des teintes pastelles fort harmonieuses, ses dessins au crayon témoignent de son vécu onirique intense aux prises de ses visions, hallucinations, phantasmes ou rêves lucides.

� les multitudes de points et de traits fins d’Izabella ORTIZ se superposent, s'enchevêtrent,

s'entremêlent comme autant de radicelles, rhizomes, racines et transposent de façon symbolique son désir de racines, son métissage...en des tissages. Une peinture métissée franco-colombienne-australienne, traversée par les contes Inuits, aborigènes, amérindiens

� la palette de couleurs inépuisables des visages de Christine REMACLE qui viennent s’écraser sur le

pare-brise de notre champ de vision.

� l’œuvre originale hétéroclite et poétique du Suisse Grégoire RIETHAUSER, empreinte de singularité, de questionnement qui panache dessin, peinture, collage, sculpture et nous emmène dans son monde… et ne nous lâche plus.

� les sculptures métalliques de Myriam RUEFF qui emprunte les méandres de l’intime du bout des

doigts, sur la pointe des pieds, et surgit avec grâce.

Parmi les œuvres présentées, si certains artistes ont déjà trouvé place au Musée d’art brut de Lausanne (Serge DELAUNNAY, YVES Jules), à Lausanne dans la Neuve Invention (Thierry LAMBERT), au Musée Flaubert (Rébecca CAMPEAU) ou dans des galeries en Belgique, Paris, ou Londres, d’autres se révéleront pour la première fois lors de cette riche exposition. On remarquera la présence de créateurs bordelais comme, Gilles MANÉRO, Myriam RUEFF, Sophie ORLIKI et d’un rochelais Pierre ALBASSER.

Et JABER, découvert par Cérès Franco et Jean Dubuffet. Un personnage hors du commun.

Il sera possible d’acquérir des œuvres à partir de 60 € de Charlotte COMBE (20 x 15 cm), d’Anne BOUCHER, Côm MAURICE, Christian GAUTHIER à partir de 340 € (format 50 x 60 cm), une très belle œuvre de Jean-François BOTTOLLIER encadré 70 x 70 cm pour 400 €.

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Albasser Pierre, Anacleto Frédéric, Bertucelli Marco, Boone Arvey, Bottollier Jean-François, Boucher Anne, Campeau Rebecca, Chomette Virginie, Combe Charlotte, Cuxac Françoise, Dahyot Caroline, Dechorgnat Ricard, Degeyter Thierry, Delaunay Serge, Demelis Eric, Elso Béatrice, Faravel Marie-Jeanne, Feneyrou Vincent, Garrigue Catherine, Gauthier Christian, Gobert François, Godfroid Bernard, Guignard Daniel, Heck Alexandre, Humbert Jean-Christophe, Jaber, Jean Pol, Jules Yves, Ka Ti, Kieffer Alain, Ladhari Abdelaziz, Lagnieu Hélène, Lambert Thierry, Marjo Van der Lee, Lorimier Véronique, Louis Léon, Manéro Gilles, Masson Valérie, Maurice Côm, Diégo de Maury, Milet Stéphane, Nicollet Gérard, Orlicki Sophie, Ortiz Izabella, Oster Marion, Pessin Nicole, Pietquin Dimitri, Raâk, Remacle Christine, Riethauser Grégoire, Rosani Remigio, Rueff Myriam, Schwanse Petra, Valois Marie-Françoise, Jonathan Van de Whèges.

� Parce que la moitié des artistes sont porteurs d’un handicap, moteur ou mental. Certains travaillent en atelier protégé où ils partagent leurs créations, et cet échange se poursuit lors des expositions.

� Des hommes, des femmes aux parcours singuliers qui viscéralement ont besoin d’exprimer les cernes ou le cœur d’une existence mordue par la solitude, la pauvreté, la marginalité, la maladie, voire la folie…. Quand les maux sont comprimés dans les replis de l’inconscient, que les mots ne sortent pas, la création implose, le dessin explose.

� Probablement guidés par des esprits, leurs ancêtres, un dieu, des voix, voire ce qu’ils ne connaissent pas, la raison se relâche, et l’imagination s’empare de leurs doigts pour leur murmurer des volutes créatrices qui ouvrent sur une amplitude artistique inouïe.

� Ces artistes affichent incontestablement un langage esthétique libéré des conventions, débridé de théories.

� Des productions très surprenantes qui transgressent toute classification habituelle.

� L’art partagé c’est d’abord un lieu La confrontation entre des œuvres d'artistes valides et celles d'artistes porteurs d’un handicap génère un raz-de-marée de courants artistiques inventifs, surprenants, inclassables, résolument insolites qui révèlent toujours la complexité de l’être humain, et paradoxalement aussi sa simplicité.

� L’art partagé, c’est aussi un langage De ces rencontres se dégage un art "singulier", hors normes, passant par l'art différencié ou l'art brut. Une esthétique libérée des codes, des conventions, des théories. Un art qui manipule les formes, les mots, détourne les matériaux. Un art déroutant, profondément humain qui s’expose. L’art partagé signe une ouverture d’esprit qui permet de ne pas cloisonner l’artiste, ni de l’enfermer dans une catégorie sous une étiquette. Un nouveau langage : l’art d’être.

� L’art partagé, c’est enfin un lien Ces créateurs laissent dans la matière et la couleur, l’empreinte de leur force expressive. Sans gesticulation bruyante, ces créateurs sont des novateurs, modestement, mais profondément porteurs d’espoirs.

Les œuvres méritent notre regard, sur une vie intérieure d’artiste parfois feutrée, chahutée, bouleversée par les événements d’une vie. L'art partagé offre la possibilité d'ouvrir son regard à la différence, de voir une création spontanée réalisée majoritairement par des artistes autodidactes qui dialoguent parfois avec eux-mêmes, parfois avec les autres.

L’art partagé est un art qui questionne et qui amène les gens à échanger, à établir une relation. Un lien. Un art qui réveille nos codes culturels, éveille notre curiosité, qui émerveille. Cap sur la fréquence émotions.

« J’ai mis toute ma vie à dessiner comme un enfantJ’ai mis toute ma vie à dessiner comme un enfantJ’ai mis toute ma vie à dessiner comme un enfantJ’ai mis toute ma vie à dessiner comme un enfant » Picasso.

Frédéric ANACLETO (Belge) Frédéric Anacleto, certain d’entre vous le connaisse déjà. Depuis de nombreuses années Fred nous tutoie avec ses grandes figures où le fusain, le pastel sépia et la craie blanche se disputent la vedette. Toujours animé par la passion, son travail nous touche comme au premier jour. Sa famille et son entourage proche restent son unique thème.

Pierre ALBASSER (Français) Il a commencé à gribouiller, il y a maintenant plus de vingt ans, sur de petits cartons tels les renforts dans les plaquettes de chocolat ou autres emballages découpés. Car sa modestie l’empêchait de gaspiller de belles feuilles de papier à dessin pour « ça ». Se laissant prendre au jeu, il a accepté ensuite de produire sur des formats plus grands c’est-à-dire des emballages mis à plat et entiers. Ses compositions donnent alors sens aux formes des supports ainsi qu’à leurs perforations surprenantes. Il va de soi que plus aucun carton d’emballage des produits du ménage est jeté. Et même si PA dessine tous les jours, les réserves de ces emballages s’empilent. C’est pareil pour les Bic, feutres et autres stylos sortis des fonds de tiroirs des amis et écoliers dont il a des kilos en attente ! Il ne faut pas oublier les cartouches d’encre pour imprimantes dites « vides », elles ne le sont jamais et se prêtent également à la récupération – quoique un peu périlleuse.

ddddes artistes sortent la tête de l’ombrees artistes sortent la tête de l’ombrees artistes sortent la tête de l’ombrees artistes sortent la tête de l’ombre pour rayonner sous le soleil d’Oléronpour rayonner sous le soleil d’Oléronpour rayonner sous le soleil d’Oléronpour rayonner sous le soleil d’Oléron

Frédéric Anacleto Pierre Albasser Marco bertucelli Arvey Boone Anne Boucher

Marco BERTUCELLI (Italien) Marco est né le 12 septembre 1986. Très vite le trait de Marco se distingue des autres par son originalité et sa constance. Il ne représente que des personnages, seul ou en groupe. Son style tout en courbe, nous fait découvrir au fil des lignes, des figures dissimulées, des regards qui se croisent, des expressions changeantes. Son travail au fusain est puissant. Des visages sombres aux grands yeux blancs, sur des fonds riches en matières. Pour son travail en couleur, il utilise des marqueurs à l’acrylique. Approche plus légère qui n’est pas sans rappeler l’univers des graffeurs.

Arvey Boone (Suisse) Naissance le 22 août 1960 à Lausanne (Suisse). Sculpteur autodidacte travaillant exclusivement avec des matériaux de récupération, cherchant à transcrire par la matière et le plus poétiquement possible son vécu et les émotions ressenties au cours d’une vie chaotique et intense. Egalement inventeur d’instruments de musique. Quelques collaborations théâtrales (décors) et diverses performances lors de manifestations culturelles.

Anne BOUCHER (Française) Est née le 22 mars 1963 à Boulogne-Billancourt. Elle fréquente l’atelier depuis une quinzaine d’années. A force de travail elle commence à trouver son écriture, à exprimer ce qu’elle désire nous transmettre. Lorsqu’elle s’installe à sa table, elle devient indifférente au monde extérieur, enfermée dans sa coquille, imperturbable. Elle sature sa feuille de couleur ne laissant aucune place au blanc de la feuille. Toutes les couleurs de la boîte de pastels gras sont utilisées, l’une après l’autre sans en oublier une sauf le blanc et le noir. La forme est simple, une droite, un carré ou un cercle, ce choix ne semble pas important. L’œuvre d’Anne devient fascinante une fois terminée, notre œil est emprisonné par la texture de son dessin.

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Thierry DEGEYTER (Belge) Naître à Belœil (Belgique), nul artiste n’aurait pu rêver mieux. A l’ombre du Château princier, le 4 janvier 1970, Thierry vit le jour. Le regard acéré, la réalité lui parut sans doute bien trop fade. Il décida alors de transformer celle-ci. Certes cela lui occasionna quelques déboires dans la vie de tous les jours, voire d’être mis à l’écart mais devenu adulte il trouva l’astuce, devenir peintre ! Depuis près de 20 ans, aux quatre coins de l’Europe, il s’expose. Artiste voyageur, comme il aime se nommer, Thierry continue de nous étonner.

Serge DELAUNAY (Belge) Derrière ses énormes lunettes qui lui donnent un air de savant astronome, son regard voyage d’un univers à l’autre, de galaxie en galaxie, pour se poser souvent sur Mars, sa planète fétiche. Les images de bases spatiales et d’engins cosmiques émergent à foison de ses feutres noirs. Plongé dans ses revues scientifiques et la tête dans les étoiles, Serge décuple les travaux relatifs à la mécanique et à l’espace. Les feuilles de papier se remplissent comme par magie, de pièces de moteur de toutes tailles et de tous modèles. Qui n’ont plus de secrets pour lui. Cette magie, Serge la possède aussi dans les yeux. Au fil du temps, Serge a acquis une renommée internationale; ses œuvres s’exposent de New York à Zagreb et font désormais partie de la collection d’art brut de Lausanne. Un artiste hors pair !

Eric DEMELIS (Français) « Eric est un artiste un peu par hasard. C’est suite à une liaison amoureuse et à une période de chômage qu’il commence à montrer ses dessins au crayon en 2010. Ceux-ci ne sont guère aboutis et répondent au besoin de s’occuper les mains comme on peut remplir une grille de mots croisés. Au besoin de calmer ses angoisses aussi. Il découvre vite l’encre de chine. Eric développe un univers protéiforme au fil de techniques diverses, encre, acrylique, fusain , modelages. Il dessine comme on passe ses nerfs sur quelque chose ou quelqu’un. C’est aussi une manière d’exister et de fuir le temps et les contraintes du présent. Trop longtemps happé et dévoré par une vie normale dans laquelle il n’a jamais trouvé sa place, il fait partie des artistes malgré eux, sans autre solution que celle de créer et de transformer ses angoisses en objets d’art » Revue Cohues, septembre 2013

Béatrice ELSO (Française) Cette artiste développe de façon soutenue un univers onirique de haute densité poétique et de facture expressionniste bien crue. Provocation à la jouissance d'une pensée dessaisie de tout repère rationnel, jouissance succulente dans la présentation d'un monde totalement incongru, goûteux, dans lequel les trous et les liquides du corps remplissent avec vigueur leurs troubles fonctions érotiques. Le dessin est d'évidence son langage corporel. Elle tire à main levée un trait monolithe jusqu'à son aboutissement fantastique.

Vincent FENEYROU (Français) Est un homme grand, élancé, toujours en mouvement. Il ne peut rester concentré devant sa toile très longtemps. Il doit bouger, traverser à grandes enjambées l’atelier pour nettoyer son pinceau, changer de brosse ou prendre de la peinture acrylique. Ses yeux sont partout, il est à l’affût de la moindre conversation à laquelle il pourrait participer. Avant de peindre, il réalise toujours une série de croquis qu’il reporte sur la toile mais quand il commence à peindre, il est emporté, le pinceau courre sur la toile semblerait-il de manière anarchique. Généralement le dessin préparatoire disparaît et d’autres formes apparaissent. Les couleurs foisonnent, se superposent, redéfinissent une forme qu’il changera quelques instants plus tard. Vincent est né le 16 mars 1974 à Croix sur le côté de Lille.

Thierry Degeyter Serge Delaunay Eric Demelis Béatrice Elso Vincent Feneryou

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Marie-Jeanne Faravel Bernard Godfroid Daniel Guignard Alexandre Heck JC Humbert

Marie-Jeanne Faravel (Française) Artiste étonnante et particulièrement féconde, Marie-Jeanne FARAVEL nous entraine dans un mode onirique, un monde qui fait la part belle à l’imaginaire certes, mais aussi aux émotions, et finalement à l’humain. Ses dessins suscitent élans et attraits, dialogues et interrogations, au cœur d’un univers de dédales et d’arrondis. Cette touche permanente et mystérieuse nous renvoie à une interrogation : que cherche-t-elle derrière ces visages, seraient-ce nos fragilités, nos doutes ou encore les parcelles invisibles de nos identités ? Son œuvre est une fenêtre ouverte sur un « autre part », une invitation à la suivre dans les dédales de cet « ailleurs » empli de couleurs et d’expressions. Présente dans la Collection du Musée de la Création Franche à Bègles. Carole LEVEQUE.

Bernard Godfroid (Belge) Un caractère un peu bougon et un physique imposant confèrent à Bernard une image impressionnante mais cachent un cœur tendre et son sourire efface vite les préjugés. Il travaille isolé dans ‘son’ atelier à Campagn’art, où il s’entoure de tout son matériel. Une gargantuesque quantité de dessins s’y entasse autour de lui…mais aussi partout ailleurs où il s’amuse à stocker et disséminer par dizaines, les œuvres qu’il exécute avec une boulimie de travail obsessionnelle. Bernard travaille par séquences, entre deux balades qu’il s’octroie sur le site de Campagn’art et lorsqu’il s’y met, c’est de manière presque automatique qu’il place, sur le support, les traits larges et décidés. La peinture colorée dessine toutes sortes de formes géométriques que l’on reconnaît aisément. Les triangles, les carrés, les ronds, reviennent systématiquement dans sa tête. Les nuances se mélangent de manière tantôt hasardeuse tantôt contrôlée et créent de surprenantes harmonies. Bernard est né le 7 octobre 1946.

Daniel Guignard (Suisse) Je suis né à Lausanne le 24 septembre 1948. Je commence à dessiner vers l’âge de 4 ans. A cette époque je dessinais des petits bonhommes. J’ai continué à dessiner à l’école enfantine. A l’école primaire le dessin passait avant mes devoirs. L’école terminée je n’ai pas eu l’occasion d’avoir une formation dans le domaine artistique. J’ai eu divers emplois tout en continuant à dessiner. J’aime dessiner des clowns et des cirques, ainsi que des villages imaginaires. Ma deuxième passion est la musique, j’aime jouer de la batterie, cela me défoule. Je participe à l’atelier musique du foyer. Depuis 2001, je vis dans un foyer. J’ai eu l’opportunité d’être exposé avec plusieurs artistes à Ergasia.

Alexandre Heck (Belge) Alexandre Heck multiplie à l’envi ses machines sur roues puis les colle côte à côte. Vient ensuite le travail des couleurs aux pastels. Des voitures, des vans, des coupés, des cabriolets, des breaks, des buggies qui passent dans un sens puis dans l’autre, par séries de deux, trois ou quatre et se démultiplient ainsi – le plus souvent dans le sens de la longueur – sur les bristols. S’ensuivent des carambolages, toujours en série, dans les couleurs et les matières, qui se percutent et se répercutent sur les surfaces. Alexandre Heck fait aussi apparaître des visages qui se cachent derrière les dessins, des grimaces camouflées derrière les taillis touffus des pastels. Alexandre Heck est le concessionnaire d’images, le pop artiste de la bagnole, la machine à colorier, celui qui masque pour mieux montrer. (François Liénard, novembre 2011)

Jean-Christophe Humbert (Française) Des êtres étranges peuplent son univers : mâles et femelles, insectes hybrides, Adam et Eve venus de paradis perdus nous livrent de mystérieuses énigmes. Bizarres chrysalides à la sensualité délicate prenent leurs racines dans un éden aux poudres colorées d’ocres où tout a déjà vécu. Jean-Christophe invente des histoires et mélange la rencontre des objets dans un désir d’unir des matériaux hétérogènes, des bouts de riens collectés.

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Al-Mahjoud Jaber Pol Jean Yves Jules Abdelaziz Ladhari Thierry Lambert

Al-Mahjoud Jaber (Tunisien) Artiste autodidacte découvert par Jean Dubuffet, cet ancien boulanger, boxeur et bateleur, est tout autant musicien ambulant, clown, poète, imitateur, mime, conteur, homme-orchestre … Il a enregistré deux disques chez Pathé Marconi, a fréquenté le petit conservatoire de Mireille. Personnage entouré de légendes et d'histoires rocambolesques. Il est analphabète mais sous son aspect de pauvre artiste, il s'en sort très bien. Les peintures et sculptures de Jaber, comme ses dessins, sont réalisés en jonglant avec les formes, les symboles et le rythme des couleurs dans une confusion d’expression qui n’est pas, du moins au départ, très facile à comprendre. C’est de l’art élémentaire qui, avec son sens de l’absurde, à la limite de la folie, oscille entre art naïf et art brut sur les franges d’une forme nouvelle d’art populaire. Pour Jaber, comme pour tous libres penseurs, une petite création et un chef d’œuvre ne sont jamais très éloignés…

Pol Jean (Belge) Pol Jean est né à Comines (FR), le 2 juillet 1952. Muet et mal entendant, c’est entre autres par son art qu’il s’exprime. Plus qu’un travail, la création est pour lui une passion, un besoin. C’est avec cet état d’esprit dévorant que malgré ses activités au jardin, Il fréquente assidûment l’atelier. Avec une nette préférence pour le portrait, il campe des visages torturés à la géométrie très marquée, Pol décompose les différentes images qu’il choisit comme modèles avant de les transposer sur papier. Il recrée chaque zone colorée qu’il s’attache à sertir d’un trait insistant et vif à la manière d’un vitrail. Villages médiévaux, chevaliers, dragons, personnages imaginaires, animaux bizarres… Une ‘danse’ s’opère sur le support ! Il continue à nous impressionner avec son style bien particulier, et ses interminables explications gestuelles lorsqu’un dessin est terminé.

Yves Jules (Français) Il travaille à l’atelier Campagn’art et y développe de manière autodidacte un style graphique qui lui confère une renommée artistique internationale. Boulimique de travail, il réalise son œuvre intuitivement ou sur commande. Cet univers cartomancien donne vie à une série de peintures figuratives inspirées du chemin de croix dont il n’est pas peu fier. Il déploie sa vision d’un monde du prestige et la rend accessible aux yeux de chacun. Consciencieux, Yves décortique et interprète, à la loupe, chaque détail des photos qui lui servent de modèles et les agrandit sur la toile. Le langage des couleurs fait le reste. Chaque élément, au préalable dessiné d’un serti noir épais, qui rend si personnel et reconnaissable le style de l’artiste. Un artiste…sans conteste !!!

Abdelaziz Ladhari (Tunisien) Né le 8 septembre 1956 à M’Saken (Tunisie), comme Jaber, auquel il achetait des œuvres et qui l’a initié à la peinture, Abdellaziz Ladhari et un peintre autodidacte. Arrivé en France, il a d’abord exercé tous les métiers : apprenti cuisinier, agent commercial ou commerçant ambulant, peintre en bâtiment, ferrailleur et même en Belgique projectionniste avant de se consacrer définitivement à la création en 1998. Travaillant au feeling, suivant l’inspiration spontanée tirée de son expérience de la vie. Il est réfractaire aux académies des beaux-arts, auxquelles il a tenté en vain de s’intégrer. Il peint le plus souvent à l’acrylique sur toile et il fabrique lui-même ses châssis, mais il est ouvert à toutes les expériences (il a fait un jour, avec des olives écrasées, un tableau qui a gardé des couleurs magnifiques).

Thierry Lambert (Français) Un shaman des aurores d’éden Atlantis s’est retrouvé au pays des rêves au pays des songes Temps premier de la création Thierry Lambert vous entraîne En ses contes et légendes de ces temps reculés pour le plaisir du regard Ayez l’âme d’un archéologue Des temps modernes Ou le fabuleux l’incroyable Peut être vrai

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Marjo Van der Lee Côm Maurice Gilles Manéro Diego de Maury Sophie Orlicki

Marjo Van der Lee (Hollandaise) Née le 25 septembre 1961 à Berghem au Pays-Bas, de nationalité néerlandaise, je vis depuis 1981 en France. L’objet de mon travail de création est la figuration humaine. Les corps m’inspirent, corps muets mais criants et empreints de vie, d’effroyables beautés ou de belles disgrâces. C’est la singularité et l’équilibre fragile qui m’émeut et qui m’entraine à représenter des personnages, des histoires de vie, donnant forme aux émotions bruts comme on gratte l’écorce du visible. Pour mes sculptures j’utilise du grès chamotte noir de préférence en modelage et en technique de plaque ou de colombin. Ce travail autodidacte est l’expression de mon histoire, de mes émotions et des rencontres de chaque jour, de l’imaginaire et des peurs, comme une trace d’aventure et l’empreinte des passages.

Côm Maurice (Belge) Personne extrêmement polie, lisse, au langage raffiné, il est tout à fait le contraire dans son travail plastique. Ses personnages, souvent centraux sur la feuille, sont tracés avec forces, sans hésitation, prenant la majeure partie de l’espace. Les arbres ou maisons paraissent petits à côté de cet être qui en impose. Ayant un problème de vue, cela l’oblige à revenir sur son dessin constamment car il ne veut rien oublier de ce qu’il considère comme important, cela donne une superposition des couleurs et des matériaux qui se mélangent ou se repoussent. Ce fait donne à son dessin beaucoup d’intensité et parfois certaines imprécisions. Côm est né le 29 mai 1982 à Bezons.

Gilles Manéro (Français) "Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns où les serpents géants dévorés des punaises choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades et d'ineffables vents m'ont ailé par instants."

Diego de Maury (Suisse) Un travail de « bénédictin » fait de patience et de rigueur, juxtaposition de figures géométriques qui s’assemblent et se « parlent » par le jeu des couleurs pour former une œuvre unique et paradoxalement poétique, au vu de ses sources d’inspiration que sont les immeubles parfois enchevêtrés et compacts, les machines de chantier plus rigides et aérées à la fois, les « crotales des bois » où l’arrondi apparaît et donne une œuvre qui laisse plus de place à l’imagination avec une occupation différente de l’espace. Trois sources d’inspiration qui nous font voyager dans trois mondes différents mais que la vision de l’artiste relie entre eux par la sensibilité exprimée.

Sophie Orlicki (Française) Les têtes de Sophie, la sienne même et celles des êtres qu’elle ne cesse d’engendrer (...) jouent le rôle d’outils pour la révélation d’une vérité essentielle échappant à toute forme de raisonnement. L’artiste y consacre une énergie dont les dépenses de vaste amplitude bénéficient du soutien intensif de la force vitale toujours inscrite en elle et énergiquement déployée. Ses « têtes » nous donnent à ressentir qu’il existe une tout autre dimension dont elle nous apporte la certitude parce que tous les traits de leurs visages s’unissent pour exprimer la présence universelle du mystère, là, devant nous, offert à notre regard comme l’assurance d’un accord profond entre l’œuvre et la vie se donnant à voir dans son immensité spirituelle. Gérard Sendrey

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Il faut recommander cette merveilleuse exposition qui vient rappeler que le

désir de créer provient, avant et par-dessus tout, d’un besoin humain.

Izabella Ortiz (Australienne) Ma peinture est une peinture métissée : franco-colombienne par mon père, australienne par ma mère ; ma triple culture imprègne ma peinture. Ayant vécu, enfant, en Australie (2 ans) puis en Alaska (2 ans) – j'ai été traversée par les mythes, contes et légendes Inuits, aborigènes, amérindiens : j'en ai fait une sorte de melting pot pour créer ma propre mythologie qui apparaît dans les figures de mes peintures et dessins. Les multitudes de points, de traits fins qui se superposent, s'enchevêtrent, s'entremêlent comme autant de radicelles, rhizomes, racines transposent de façon symbolique, mon désir de racines, mon métissage...en des tissages.

Marion Oster (Française) Marion Oster forge en elle, au gré du temps et de toutes ses rencontres d’horizons dont elle intègre l’originalité, un réceptacle émotionnel empli de maintes approches, dont elle ne cesse de témoigner dans toutes ses manifestations spontanées, acceptant de se consacrer à ce qui fait son intériorité. Elle ne cherche pas à imposer un style à travers tous ces changements d’apparence mais elle répond au besoin en elle d’exprimer telle ou telle pression se manifestant sur le champ, sans réflexion préalable. Ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas de faire en même temps progresser jour après jour, pendant plusieurs mois, une œuvre de longue haleine méticuleusement réalisée avec des matières imperceptibles composant un tout donnant un impressionnant semblant de spontanéité. Au total, et tout confondu, un apparent désordre à première vue qui impose en fait une richesse spirituelle d’une intense cohérence. (Extrait : Gérard Sendrey n° 39 nov. 2013 Création Franche)

Christine Remacle (Belge) Christine est née le 20 août 1967 à Vielsalm « Les visages de Christine Remacle viennent s’écraser sur le pare-brise de notre champ de vision. L’un après l’autre, de façon systématique, comme un inévitable accident qui se répéterait inlassablement. Les gammes de couleurs sont inépuisables et les façons de percuter diverses et variées. Les peintures de Christine Remacle ne vont pas vous sauter au visage – la peinture est une fiction en deux dimensions, rappelez-vous – mais l’on ne peut se préserver d’une impression de péril.

Myriam Rueff (Française) Du bout des doigts, sur la pointe légère des pieds : le geste émeut, la grâce surgit…Entièrement engagée au cœur de la vie, Myriam réutilise ses expériences chorégraphiques. Elle sculpte postures, attitudes, modelés des doigts. Elle traduit espace et mouvement, dynamique des corps, interrelations entre l’humain et les objets, les éléments, entre les êtres. Rencontrer « les petites » comme les nomme Myriam avec grand respect et affection, c’est rencontrer l’amour, l’éloge de l’autre, l’éloge de la condition humaine… Elle emprunte les méandres de l’intime que chacun porte à l’intérieur de soi. Son art nous le rend visible, donc lisible. Tout est dit. La relation, la vie, la vie en relation. Tout a l’air simple dans le monde de Myriam. Le métal est un bon conducteur. Et nous nous laissons faire. Simplement. Denyse ROBINE

Jonathan Van der Whèges (Belge) Jonathan ne sait pas trop pourquoi il peint ou il dessine, mais il sait qu’il « doit » le faire, que cela lui est bénéfique. « On » lui dit de le faire et il le fait inlassablement. Ses œuvres, comme ses pensées sont habitées par des êtres qui lui parlent, qui le regardent, qui nous regardent, qui imposent une présence silencieuse mais lourde voire étouffante. Ses œuvres sont-elles pour l’artiste salvatrices ou au contraire nourrissent-elles son angoisse ?

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zabelle Ortiz Marion Oster Christine Remacle Myriam Rueff Jonathan Van der Whèges

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Non contente de parader comme la plus grande remarquer comme site classé. Située en Charenteenvoûtante aux paysages fort singuliers patrimoine culturel riche : phare, citadelle, ports ostréicoles, villages de pêcheurs, moulins...

Avec deux pôles nature (Marais aux Oiseaux, Port des Salines), des Bris), des réserves naturelles protégéesvivifiante terre charentaise regorge d’intérêts et de charme iodé pour se baigner dans ses eaux réchauffées par les effluves du Gulf-Stream.

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Cette petite agglomération de pêcheurs et de sauniers jusqu’au XIXème siècle est désormais blottie au pied d’une forêt domaniale qui se distingue comme la plus grande étendue forestière de l’île. Ce village, menacé par la dune, doit son salut à la plantation de cette forêt de pins, et sa réputation jadis de destination huppée,bénéfiques "bains de mer" qui ont laissé de "belle époque" dont certaines sont classéesde Saint-Trojan-les-Bains jusqu'à la fin du XIXse sont reconvertis en marins-ostréiculteurs. L’huître a remplacé l

Aujourd’hui, Saint-Trojan-les-Bains, de caractère, connue depuis longtemps pour ses plages, son climat et sa lumière. depuis 2011 au réseau « Villages de des sites exceptionnels situés en bordure d’eau. Déjà au début du héliomarins mixaient les fonctions médicales, éducatives et rééducatives et virent parfaire son bien-être, à l’écart du flot touristique, le centre de thalassothérapie est judicieusement ancré sur la plage de Gatseau pour prodiguer des soins corporels dans un lieu idyllique. Située à l’extrême sud de l’île de lumière, cetteambiances : les marais, le petit port ostréicole typique, le village, les plages, la forêt domaniale, les dunes, l’océan et le « P’tit Train » véritable musée ambulant pour un périple bien sublime baie de Gatseau. Autant d’univers différents qui ont souvent séduit les artistes de toutes tendances. Les premiers peintres et poètes romantiques se sont emparés de l’image de ses plages en révélant ces lieux, propices à l’exaltation et à la rêverie. Au tournant de l’année 2010, l'idée de se doter d'un Des professionnels, artistes ou galeristes, des acteurs du monde de l'art ont choisi de participer à ce projet. C’est ainsi que peintres et galeries ont pris leur place dans des lieux patrimoniaux du village cabanes colorées du port, l'ancienne salle de tri postal, la vieille école, sans oublier l’Espace des Cimaises. Aujourd’hui, le village a su conserver son cespaces naturels, son architecture et ses activités humaines invitent chacun au respect d’un patrimoine taillé pour susciter l’inspiration. Simplicité, authenticité, découvertesbelles choses... Si vous appréciez la peinture, l'art, la diversité des expressions et l’exaltation des sensibilités, Saint-Trojan-les-Bains et ses artistes sont prêts à vous accueillir. Il vous itemps de regarder et, si cela vous convient, d’aimer. Depuis 2012, une association «d’Inspiration des Peintres regroupe un collectif d’artistes et assure la promotion de l’art à SaintElle est partie prenante forte dans la l’organisation de l’exposition art partagé

Association

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Île d’Oléron, site classéÎle d’Oléron, site classéÎle d’Oléron, site classéÎle d’Oléron, site classé

Non contente de parader comme la plus grande île de la façade atlantique, l’ILE D’OLÉRON, se fait aussi . Située en Charente-Maritime, l’île lumineuse » est réputée pour sa nature

envoûtante aux paysages fort singuliers - plages de sable fin, marais, et estrans : phare, citadelle, ports ostréicoles, villages de pêcheurs, moulins...

(Marais aux Oiseaux, Port des Salines), un site naturel protégé réserves naturelles protégées comme Moëze-Oléron, et une

vivifiante terre charentaise regorge d’intérêts et de charme iodé pour se baigner dans ses eaux réchauffées par

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Cette petite agglomération de pêcheurs et de sauniers jusqu’au XIXème siècle est désormais blottie au pied d’une forêt domaniale qui se distingue comme la plus grande étendue forestière de l’île. Ce village, menacé par la dune, doit son salut à la plantation de cette forêt de pins, et sa réputation jadis de destination huppée,bénéfiques "bains de mer" qui ont laissé de magnifiques exemples d'architecture balnéaire avec ses villas

classées. Les marais salants et la récolte de sel ont aussi fait la richesse Bains jusqu'à la fin du XIXè siècle. Avec la chute du commerce du sel, les paysans

ostréiculteurs. L’huître a remplacé le sel.

Bains, une des huit communes de l’île, compte parmi les stations balnéaires e, connue depuis longtemps pour ses plages, son climat et sa lumière.

Villages de pierres et d'eau », label initié par le Conseil Général pour promouvoir des sites exceptionnels situés en bordure d’eau. Déjà au début du XXème sièclehéliomarins mixaient les fonctions médicales, éducatives et rééducatives et virent

être, à l’écart du flot touristique, le centre de thalassothérapie est judicieusement ancré sur la plage de Gatseau pour prodiguer des soins corporels dans un lieu idyllique.

lumière, cette bourgade, d’environ 1500 âmes recèlent de multiples : les marais, le petit port ostréicole typique, le village, les plages, la forêt domaniale, les dunes,

» véritable musée ambulant pour un périple bien sympathique qui transite par la sublime baie de Gatseau. Autant d’univers différents qui ont souvent séduit les artistes de toutes tendances. Les premiers peintres et poètes romantiques se sont emparés de l’image de ses plages en révélant ces lieux,

Au tournant de l’année 2010, l'idée de se doter d'un programme artistique a commencé à faire son chemin. Des professionnels, artistes ou galeristes, des acteurs du monde de l'art ont choisi de participer à ce projet.

est ainsi que peintres et galeries ont pris leur place dans des lieux patrimoniaux du village cabanes colorées du port, l'ancienne salle de tri postal, la vieille école, sans oublier l’Espace des Cimaises. Aujourd’hui, le village a su conserver son caractère authentique. Peut-être parce que tous ses atouts, ses espaces naturels, son architecture et ses activités humaines invitent chacun au respect d’un patrimoine taillé

Simplicité, authenticité, découvertes… Si cette trilogie pousse votre curiosité vers le partage, et le goût des belles choses... Si vous appréciez la peinture, l'art, la diversité des expressions et l’exaltation des sensibilités,

Bains et ses artistes sont prêts à vous accueillir. Il vous incombe simplement de prendre le temps de regarder et, si cela vous convient, d’aimer. Depuis 2012, une association «

regroupe un collectif d’artistes et assure la promotion de l’art à Saintrtie prenante forte dans la l’organisation de l’exposition art partagé

Association CAVIP

Île d’OléronÎle d’OléronÎle d’OléronÎle d’Oléron

de la façade atlantique, l’ILE D’OLÉRON, se fait aussi » est réputée pour sa nature

plages de sable fin, marais, et estrans - mais également pour un : phare, citadelle, ports ostréicoles, villages de pêcheurs, moulins...

un site naturel protégé de 37 ha (Marais Oléron, et une zone Natura 2000, cette

vivifiante terre charentaise regorge d’intérêts et de charme iodé pour se baigner dans ses eaux réchauffées par

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Cette petite agglomération de pêcheurs et de sauniers jusqu’au XIXème siècle est désormais blottie au pied d’une forêt domaniale qui se distingue comme la plus grande étendue forestière de l’île. Ce village, menacé par la dune, doit son salut à la plantation de cette forêt de pins, et sa réputation jadis de destination huppée, aux

magnifiques exemples d'architecture balnéaire avec ses villas . Les marais salants et la récolte de sel ont aussi fait la richesse siècle. Avec la chute du commerce du sel, les paysans-sauniers

compte parmi les stations balnéaires e, connue depuis longtemps pour ses plages, son climat et sa lumière. La commune appartient

label initié par le Conseil Général pour promouvoir XXème siècle, sanatorium et centre

héliomarins mixaient les fonctions médicales, éducatives et rééducatives et virent le jour. Aujourd’hui, pour être, à l’écart du flot touristique, le centre de thalassothérapie est judicieusement ancré sur la

bourgade, d’environ 1500 âmes recèlent de multiples : les marais, le petit port ostréicole typique, le village, les plages, la forêt domaniale, les dunes,

sympathique qui transite par la sublime baie de Gatseau. Autant d’univers différents qui ont souvent séduit les artistes de toutes tendances. Les premiers peintres et poètes romantiques se sont emparés de l’image de ses plages en révélant ces lieux,

a commencé à faire son chemin. Des professionnels, artistes ou galeristes, des acteurs du monde de l'art ont choisi de participer à ce projet.

est ainsi que peintres et galeries ont pris leur place dans des lieux patrimoniaux du village : les cabanes colorées du port, l'ancienne salle de tri postal, la vieille école, sans oublier l’Espace des Cimaises.

être parce que tous ses atouts, ses espaces naturels, son architecture et ses activités humaines invitent chacun au respect d’un patrimoine taillé

ogie pousse votre curiosité vers le partage, et le goût des belles choses... Si vous appréciez la peinture, l'art, la diversité des expressions et l’exaltation des sensibilités,

ncombe simplement de prendre le temps de regarder et, si cela vous convient, d’aimer. Depuis 2012, une association « VIP » - Le Village

regroupe un collectif d’artistes et assure la promotion de l’art à Saint-Trojan.

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À voirÀ voirÀ voirÀ voir

Contre vents et marées, cette authentique terre marine dont l’écrivain orientaliste Pierre Loti chantait les parfums, s’enorgueillit de ses embruns océaniques, de ses plages de sable fin et de ses fameuses huîtres Marennes-Oléron. Perles de mimosas et rubans de roses trémières pigmentent les saisons. Cette charentaise à la beauté sauvage s’apprivoise à pied, à bicyclette, à cheval ou en bateau…

Une escapade magnifique au cœur des marais argentés à la lumière rasante s’impose pour apercevoir le peuple ailé de l’île. Rien de mieux que flâner dans ce maillage de pistes cyclables pour surprendre le discret, immobile héron cendré, redoutable pêcheur qui guette sa proie. Plus loin, longtemps chassée pour son plumage dont on ornait les chapeaux, la gracieuse aigrette garzette blanche s’envole, cou plié et pattes tendues vers l’arrière.

Plus haut, sur les murailles de la citadelle Vauban, il ne faut pas manquer le ballet incessant de ces chalands à font plat qui s’ébrouent puissamment en revenant des parcs à huîtres. Depuis l’échauguette des Blagueurs, il suffit d’emprunter la courtine qui longe les remparts pour profiter d’une vue imprenable sur le télégénique Fort Boyard. Au pied de la citadelle du Château d’Oléron, c’est « couleurs cabanes », un regroupement d’artistes et artisans aux influences diverses qui redonnent vie à d’anciennes cabanes ostréicoles et parent les lieux de leur créativité, et de leur imaginaire. Ces cabanes artisanales, blotties les unes contre les autres, prodigieuses de couleurs, abritent le talent en toute simplicité, de créateurs qui ouvrent leur atelier à ceux qui aiment les voir travailler. Ils sont peintres, sculpteurs, céramistes, luthiers, bijoutiers, tisserands, couturiers….

Un peu plus loin, le long de la route des Huîtres, d’autres artistes et ostréiculteurs partagent les rives du chenal de la Baudissière que le pittoresque pont d’Alma enjambe, brinqueballent mais bien vivant.

Au-delà des pupilles réjouies par ses nuées de mouettes rieuses qui enveloppent les chalutiers bigarrés qui rentrent le ventre rond au port de La Cotinière, il faut se régaler les papilles quand des casiers de soles, sardines, bars, langoustines, crevettes expriment leur belle fraîcheur. Plus de 4000 tonnes de poissons et crustacés chaque année, alimentent les transactions à la criée du premier port de pêche de la Charente-Maritime. Il a toutefois maintenu son âme artisanale pour accueillir une centaine de petits bateaux tout colorés. Une flânerie le long de ces quais s’impose, en se délectant d’une glace artisanale fruitée.

Embarquement pour le bout du bout, là où trône fièrement le phare de Chassiron en costume de bagnard. Tout proche de cette pointe nord de l’île, comme une belle élégante, St Denis d’Oléron vous dévoilera ses charmes de station balnéaire aux venelles fleuries, teintée de cabines de bain colorées qui rappellent la belle époque, et son port de plaisance vous invitera à la promenade avec ses quais bordés de boutiques.

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Clapotis des vagues et souffle du vent, sur cette île le trésor s’appelle bonheur.

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