MÉDECINE - CABINET MÉDICAL DES ALPES Continuité assurée · 2019-05-28 · N°5-2019 - Vendredi...

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17 Nouvelles du Réseau Santé Balcon du Jura.vd N°5-2019 - Vendredi 24 mai 2019 D Nouvelles Avec trois médecins généralistes, un pédiatre ainsi que des consultations en pédopsychiatrie et en psychiatrie, le Cabinet médical des Alpes offre une multitude de services en une seule adresse. La Docteure Elena Roger sera remplacée par la Docteure Charlotte Béherec. Cette dernière commencera progressivement ses activités au 1 er juin. Continuité assurée anté balcon du jura. vd Du Nouvelles N°5-2019 | Vendredi 24 mai MÉDECINE - CABINET MÉDICAL DES ALPES Comme annoncé dans notre édition de mars,la Docteure Elena Roger,méde- cin associé, a décidé de quitter le RSBJ le 30 juin prochain pour s’installer en tant que médecin généraliste indépendant. Pour la remplacer, le RSBJ a recruté la docteure Charlotte Béhérec, médecin agréé au RSBJ depuis 2016. Elle com- mencera ses activités de manière pro- gressive dès le 1 er juin prochain dans le but d'assurer une continuité et une transmission facilitée pour la patientèle qui désire être suivie par ses soins à l'ave- nir. Nous présenterons la Doctoresse Béhérec dans notre édition de juin, son activité débutant pleinement le 1 er juillet. Associé à l’ensemble des secrétaires et assistantes médicales, le cabinet médical des Alpes (CMA) continuera, en outre, à bénéficier de l'expertise du Docteur Fabien Sylvestre à 90 %, qui est par ail- leurs le médecin-conseil pour le Centre médico-social, et de la Docteure Odile Byot-Simon à 80 %. Ceci dit, le CMA, n'est pas seule- ment un cabinet de groupe accueillant les activités de ses trois médecins géné- ralistes. Depuis août 2018, la population du Balcon du Jura vaudois peut égale- ment compter sur le Docteur Michaël Nabet, pédiatre, qui assure désormais des consultations du lundi au vendredi. Le CMA accueille également des consultations en pédopsychiatrie et en psychiatrie adulte chaque semaine. Elles sont assurées par des psychologues et des médecins psychiatres du Centre psy- chiatrique du Nord vaudois. « Les patients du CMA bénéficient clairement de son intégration dans le Réseau Santé Balcon du Jura vaudois. Notre institution permet, par ses com- pétences propres et ses partenaires, d'ac- céder à un grand nombre de soins de manière rapide et efficiente. Le fait que l'on peut s'appuyer sur des spécialistes internes en cas de besoin est une réelle plus-value », explique le Docteur Oscar Daher, directeur médical du RSBJ. Ce dernier se met également à disposition des médecins du cabinet de groupe pour les appuyer, notamment lorsque des patients ont besoin d’avis spécifiques à la gériatrie ou aux troubles cognitifs. Ils pourront également faire appel à la Doc- teure Olga Papaefthymiou, spécialiste en gériatrie. « Le cabinet médical permet d'as- surer une continuité des soins. C'est le pivot central d'une prise en charge des soins intégrée. Aujourd'hui, nous ne nous occupons plus uniquement de la maladie ou du patient à l'instant "t". Nous prenons en compte l'évolution de ce dernier et l'ensemble de son parcours de soins. Cela permet d'éviter de revenir à la "case départ" lors de chaque consul- tation », renchérit-il. Confidentialité des données Bien que sous la gouvernance du RSBJ, les données médicales recueillies par les médecins du CMA sont sou- mises au secret médical. Seul le médecin traitant peut consulter les dossiers de ses propres patients. Les règles sont les mêmes que pour un médecin de famille officiant dans un cabinet indépendant PRÉVENTION SANTÉ et privé. Il n'est pas question que les autres médecins du cabinet médical ou du Réseau Santé n'accèdent à ces don- nées sans que le patient n'ait donné son accord préalable. D'ailleurs, il existe une traçabilité de chaque consultation au dossier d'un patient. « Chaque membre du corps médical du RSBJ a signé une charte de confidentialité qui inclut l'interdic- tion de consulter des données qui ne le concernent pas », précise le Docteur Oscar Daher. La direction La rougeole est une maladie pro- voquée par un virus. Elle commence généralement par un simple rhume, suivie de toux et d’une irritation des yeux. Après quelques jours, la fièvre monte et des plaques rouges com- mencent à apparaître sur le visage et s’étendent sur tout le corps. Même sans complications, la rougeole est pénible à supporter en tout cas durant une semaine. Depuis quelques années, de plus en plus de cas de rougeole sont signa- lés. Ce début d’année 2019 est mar- qué par de nombreux cas dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne. Selon l’OMS (Organisation Mon- diale de la Santé), le retour de ce virus est lié à une vaccination insuffisante des enfants. Les complications de la rougeole sont fréquentes (environ une per- sonne sur six). Les plus graves sont les pneumonies et les encéphalites (inflammation du cerveau) qui peuvent laisser des séquelles neuro- logiques graves ou entraîner la mort, surtout chez les personnes les plus faibles. On estime, qu’en l’absence de vaccination, il y aurait chaque année en Suisse environ quarante à septante encéphalites et quinze à quarante décès. Le vaccin permet une protection individuelle de l’enfant et une pro- tection collective de la communauté puisque, selon l’OMS, le virus dis- paraîtra lorsque 95% des personnes âgées de moins de 50 ans seront vac- cinées. Dans le nouveau calendrier de vac- cination 2019, il est recommandé de vacciner contre Rougeole-Oreillons- Rubéole (ROR) un peu plus tôt : une première dose du vaccin à 9 mois et une deuxième dose à 12 mois. Dr Michaël Nabet, pédiatre Retour de la rougeole en Suisse

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17Nouvelles du Réseau Santé Balcon du Jura.vdN°5-2019 - Vendredi 24 mai 2019 antébalcon du jura.vd

DuNouvelles

Avec trois médecins généralistes, un pédiatre ainsi que des consultations en pédopsychiatrie et en psychiatrie, le Cabinet médical des Alpes offre une multitude de services en une seule adresse. La Docteure Elena Roger sera remplacée par la Docteure Charlotte Béherec. Cette dernière commencera progressivement ses activités au 1er juin.

Continuité assurée

antébalcon du jura.vd

DuNouvellesN°5-2019 | Vendredi 24 mai

MÉDECINE - CABINET MÉDICAL DES ALPES

Comme annoncé dans notre édition de mars, la Docteure Elena Roger, méde-cin associé, a décidé de quitter le RSBJ le 30 juin prochain pour s’installer en tant que médecin généraliste indépendant. Pour la remplacer, le RSBJ a recruté la docteure Charlotte Béhérec, médecin agréé au RSBJ depuis 2016. Elle com-mencera ses activités de manière pro-gressive dès le 1er juin prochain dans le but d'assurer une continuité et une transmission facilitée pour la patientèle qui désire être suivie par ses soins à l'ave-nir. Nous présenterons la Doctoresse Béhérec dans notre édition de juin, son activité débutant pleinement le 1er juillet.

Associé à l’ensemble des secrétaires et assistantes médicales, le cabinet médical des Alpes (CMA) continuera, en outre, à bénéfi cier de l'expertise du Docteur Fabien Sylvestre à 90 %, qui est par ail-leurs le médecin-conseil pour le Centre médico-social, et de la Docteure Odile Byot-Simon à 80 %.

Ceci dit, le CMA, n'est pas seule-ment un cabinet de groupe accueillant

les activités de ses trois médecins géné-ralistes. Depuis août 2018, la population du Balcon du Jura vaudois peut égale-ment compter sur le Docteur Michaël Nabet, pédiatre, qui assure désormais des consultations du lundi au vendredi. Le CMA accueille également des consultations en pédopsychiatrie et en psychiatrie adulte chaque semaine. Elles sont assurées par des psychologues et des médecins psychiatres du Centre psy-chiatrique du Nord vaudois.

« Les patients du CMA bénéfi cient clairement de son intégration dans le Réseau Santé Balcon du Jura vaudois. Notre institution permet, par ses com-pétences propres et ses partenaires, d'ac-céder à un grand nombre de soins de manière rapide et effi ciente. Le fait que l'on peut s'appuyer sur des spécialistes internes en cas de besoin est une réelle plus-value », explique le Docteur Oscar Daher, directeur médical du RSBJ. Ce dernier se met également à disposition des médecins du cabinet de groupe pour les appuyer, notamment lorsque des

patients ont besoin d’avis spécifi ques à la gériatrie ou aux troubles cognitifs. Ils pourront également faire appel à la Doc-teure Olga Papaefthymiou, spécialiste en gériatrie.

« Le cabinet médical permet d'as-surer une continuité des soins. C'est le pivot central d'une prise en charge des soins intégrée. Aujourd'hui, nous ne nous occupons plus uniquement de la maladie ou du patient à l'instant "t". Nous prenons en compte l'évolution de ce dernier et l'ensemble de son parcours de soins. Cela permet d'éviter de revenir à la "case départ" lors de chaque consul-tation », renchérit-il.

Confi dentialité des donnéesBien que sous la gouvernance du

RSBJ, les données médicales recueillies par les médecins du CMA sont sou-mises au secret médical. Seul le médecin traitant peut consulter les dossiers de ses propres patients. Les règles sont les mêmes que pour un médecin de famille offi ciant dans un cabinet indépendant

PRÉVENTION SANTÉ

et privé. Il n'est pas question que les autres médecins du cabinet médical ou du Réseau Santé n'accèdent à ces don-nées sans que le patient n'ait donné son accord préalable.

D'ailleurs, il existe une traçabilité de chaque consultation au dossier d'un patient. « Chaque membre du corps médical du RSBJ a signé une charte de confi dentialité qui inclut l'interdic-tion de consulter des données qui ne le concernent pas », précise le Docteur Oscar Daher.

La direction

La rougeole est une maladie pro-voquée par un virus. Elle commence généralement par un simple rhume, suivie de toux et d’une irritation des yeux. Après quelques jours, la fi èvre monte et des plaques rouges com-mencent à apparaître sur le visage et s’étendent sur tout le corps. Même sans complications, la rougeole est pénible à supporter en tout cas durant une semaine.

Depuis quelques années, de plus en plus de cas de rougeole sont signa-lés. Ce début d’année 2019 est mar-

qué par de nombreux cas dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et Berne. Selon l’OMS (Organisation Mon-diale de la Santé), le retour de ce virus est lié à une vaccination insuffi sante des enfants.

Les complications de la rougeole sont fréquentes (environ une per-sonne sur six). Les plus graves sont les pneumonies et les encéphalites (inflammation du cerveau) qui peuvent laisser des séquelles neuro-logiques graves ou entraîner la mort, surtout chez les personnes les plus

faibles. On estime, qu’en l’absence de vaccination, il y aurait chaque année en Suisse environ quarante à septante encéphalites et quinze à quarante décès.

Le vaccin permet une protection individuelle de l’enfant et une pro-tection collective de la communauté puisque, selon l’OMS, le virus dis-paraîtra lorsque 95% des personnes âgées de moins de 50 ans seront vac-cinées.

Dans le nouveau calendrier de vac-cination 2019, il est recommandé de

vacciner contre Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) un peu plus tôt : une première dose du vaccin à 9 mois et une deuxième dose à 12 mois.

Dr Michaël Nabet, pédiatre

Retour de la rougeole en Suisse

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Soutenir et prévenir pour s'épanouir PRÉVENTION - SANTÉ AU TRAVAIL

Le Réseau Santé Balcon du Jura (RSBJ) renforce sa collaboration avec le Centre régional de santé au travail (CRST). Le but est d'offrir aux employés un soutien dans leur quotidien pour prévenir ou garantir leur santé au travail.

Odeur de café, sourire sur les lèvres, les discussions vont bon train dans la cafétéria de la rue des Rosiers ce mardi matin-là. Deux roll-ups affichant l'acro-nyme CRST trônent au milieu de la pièce. Sur les tables, des flyers et des autocollants faisant la pro-motion des services du Centre régional de la santé au travail. Autour d'elles, les employés du RSBJ se succèdent pour prendre leur pause-café offerte ce matin-là par le CRST. Ses représentants, Anaïs Belot, Simon Delachaux et Florian Amstutz en profitent pour se présenter.

Pour autant, cette institution n'est pas une nouvelle venue au RSBJ. Cela fait quatre ans qu'un partenariat existe. Aujourd'hui, l'institution de soins du Balcon du Jura développe sa collaboration avec le CRST. « Jusqu'alors, nous réalisions un premier entretien pour faire le point avec chaque personne. Dorénavant le RSBJ a accès à une plus large gamme de prestations dont l’entretien de coaching santé (tous les trois ans), le suivi de femme enceinte et suivi de prévention », explique Florian Amstutz, directeur du CRST. « Il ne s’agit clairement pas d ’organiser des journées "fruits" mais d’apporter concrè-tement une valeur pour les colla-borateurs dans leur quotidien et sur la durée », ajoute le directeur. « Notre volonté est de prévenir les risques pour leur santé et les

A. Müller

Simon Delachaux, Anaïs Belot et Florian Amstutz sont venus à la rencontre du personnel du RSBJ mardi 30 avril dernier.

accompagner à trouver des solu-tions », renchérit-il.

De l'absence perlée, à l'arrêt de travail

L'équilibre dans la vie d'un être humain tient parfois à un fil. Un simple évènement peut le pertur-ber et avoir des conséquences dans différents domaines qu’ils soient privés ou professionnels avec un impact parfois considérable sur la vie des personnes. « Dans ce cas, nous espérons que la personne concernée pensera à nous solliciter », annonce Anaïs Belot, infirmière spéciali-sée en santé au travail. Parfois, les personnes concernées n'en ont pas envie, le courage ou estiment qu'elles peuvent s'en sortir par elles-mêmes. « Chacun est libre. Ceci dit, les col-lègues, un cadre, la direction qui constatent un changement d'atti-tude peuvent alors inciter le collabo-rateur en diffi culté à prendre contact avec nous ou nous avertir. On peut ensuite lui proposer, s'il en ressent le besoin et le désire, notre appui », précise Simon Delachaux, expert métier du CRST. Les collaboratrices et collaborateurs ont accès à la ligne santé aux horaires d’ouverture de bureau, un numéro confi dentiel est à la disposition de chaque collabora-teur qui peut bénéfi cier d’une entre-vue avec un spécialiste.

La crainte d'être « sous surveil-lance » de la direction est souvent au cœur des préoccupations des employés. Ceci engendre une cer-taine méfi ance envers les spécialistes

de la santé au travail. « C'est normal. C'est pour cela que nous prenons le temps de bien expliquer notre mode de fonctionnement. De leur dire que nous sommes indépendants et que nos entretiens sont soumis au secret professionnel et médical », assure Florian Amstutz.

La culpabilité de l'absenceL'enjeu de la santé au travail n'est

plus à démontrer. « L'approche de la santé au travail est souvent résumée au vaccin de l'infi rmière de l'entre-prise », sourit Anaïs Belot. « Nous prenons en charge les vaccinations, c'est vrai. Mais c'est surtout pour nous l'occasion de créer le contact. Et c'est souvent à cet instant que les gens se confi ent », renchérit-elle.

Lorsqu’une personne est à l’arrêt cela génère souvent chez elle un

sentiment de culpabilité. Le réfl exe est de vouloir recommencer le tra-vail le plus rapidement possible et immédiatement au taux occupé avant l'arrêt. « Notre rôle est aussi d'appuyer le retour en essayant de trouver les meilleures options, amé-nagements, afi n que l'opération soit un succès sur la durée », souligne Florian Amstutz. « Nous sommes également là pour aider les per-sonnes à se préparer à une recon-version, ou à l'arrêt de travail de très longue durée et ses contraintes administratives dans les cas les plus importants », souligne-t-il. « Mais ce sont les cas extrêmes. Notre but est clair : mettre tout en œuvre pour protéger, maintenir et gérer la santé des collaborateurs », concluent les trois spécialistes.

A. Müller

Issu des institutions

Bien que né de la volonté des institutions régionales de la santé de mutualiser les services de santé au travail, le CRST est une SA qui peut intervenir dans tous types d'entreprises et ceci quels que soient les domaines d'activité. « Nous sommes totalement libres de nos actions. Nos actionnaires, des institutions de la santé régionales, exigent une haute qualité de services », assure Florian Amstutz.

Le CRST emploie une dizaine de collaboratrices et collaborateurs tous spécialistes de la santé au travail. Un médecin spécialisé en santé au travail fait partie de l’équipe. L’équipe s’appuie parfois sur des spécialistes divers tels que des ergonomes, assistante sociale, psychologue, etc... Le CRST est basé en Chamard à Montagny-près-Yverdon et intervient directement sur le sites de ses clients.

Prise de contact informelle pour présenter les services du CRST.

A. Müller

A. Müller

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19Nouvelles du Réseau Santé Balcon du Jura.vdN°5-2019 - Vendredi 24 mai 2019 antébalcon du jura.vd

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Varier ses goûters, récrés et petits-déjeunersPRÉVENTION - PÔLE DE PRÉVENTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

Huit classes de 5e et 6e ainsi que l'ensemble des élèves de 9e année de l'établissement scolaire de Sainte-Croix et environs ont bénéfi cié d'un atelier de découverte sur l'alimentation. Une activité qui a pour but de les sensibiliser à la variété des aliments qu'ils consomment au quotidien afi n de tendre à une alimentation de plus en plus équilibrée.

« Trop » ! C'est la réponse que l'on reçoit lorsque l'on demande si les tar-tines sont bonnes. Les aliments à dis-position pour réaliser sa tartine de rêve disparaissent d'ailleurs à vue d'œil. La classe d'économie familiale à Sainte-Croix fourmille d'élèves qui partagent un goûter préparé avec soin par leurs ani-matrices du jour. À l'initiative de l'école, deux cent quatre élèves des classes de 9e

(12-13 ans) et 5e et 6e années (8-9 ans) se sont succédé, à raison de deux classes à la fois, pour suivre des ateliers « découverte de l'alimentation » les 11 et 12 avril der-niers. Le but de ces doubles périodes de cours est de sensibiliser les élèves à varier leur alimentation et ceci, spécifi -quement, lors des récrés, goûters ou au petit-déjeuner déjà. Ils découvrent par ces ateliers les familles d'aliments avant de pouvoir composer leurs tartines au moyen de diff érents pains et ingrédients sucrés et salés.

« L'objectif n'est pas d'imposer aux élèves un petit-déjeuner idéal mais de les amener à échanger sur leurs habi-tudes, à goûter d'autres saveurs et à les sensibiliser aux possibilités existantes pour varier les plaisirs », explique Anne-Sylvie Jaccard, enseignante d'économie familiale. Elle s'est appuyée, cette fois-ci, sur une équipe de choc. La respon-sable de la promotion de la santé au sein de l'établissement scolaire a fait appel à Romaine Vérolet. Elle est en charge du pôle « Promotion et préven-tion de la santé » piloté par le RSBJ.

A. Müller

Bien classer les aliments permet ensuite de les varier à bon escient. Ici la classe réalise un exercice pratique encadré par Ophélia Golaz-Gigandet, diététicienne au RSBJ.

« Elle a pris en charge l'aspect organi-sationnel de l'activité tant de manière administrative que logistique. De plus, elle bénéfi cie d'un bon réseau qui lui permet, par le biais notamment de la plateforme santé régionale, de mobili-ser du monde », se réjouit l'enseignante.

À commencer par les paysannes vaudoises. « Elles sont venues nous prêter main-forte pour préparer les aliments, suivre l'aspect logistique et nous aider à répondre aux nombreuses sollicitations des élèves », apprécie la chargée de projet. « C'est un plaisir de donner un coup de main pour une bonne cause et d'être au contact de ces jeunes. Et en plus, ils sont polis et gen-tils », répond Erinna Oguey, présidente de la section locale.

En outre, les élèves ont pu comp-ter sur les conseils avisés de Sophie Cuendet, infi rmière scolaire, et Ophé-lia Golaz-Gigandet, diététicienne au RSBJ. « Cela fait beaucoup de monde, mais il fallait que l'on puisse tester l'ate-lier pour voir si cela fonctionne. Par la suite, nous pourrons certainement affi ner un peu les ressources en person-nel », explique Anne-Sylvie Jaccard.

L'apprentissage par les pairsHormis l'apprentissage et la décou-

verte des types d'aliments par les pro-fessionnels de la santé, les élèves ont également pu compter sur leurs pairs pour les aiguiller dans leur choix. En eff et, les élèves de 9e année ont pour

mission de coacher leurs benjamins. « Nous constatons qu'il est parfois plus simple pour un élève de goûter un aliment inconnu s'il est motivé par un élève un peu plus âgé. Cela coupe l'ef-fet d'autorité. Il aura tendance à le faire par imitation. L'eff et de groupe peut aussi avoir son importance. Parfois, cela suffi t pour passer un cap et oser », souligne l'enseignante. À en croire les échanges entre petits et grands, la for-mule semble fonctionner. « En plus, avec la présence des paysannes vau-doises, nous bénéficions également d'une relation intergénérationnelle intéressante », ajoute-t-elle.

Le maître-mot : diversitéCe qui s'applique aux jeunes s'ap-

plique également aux plus âgés. « Il faut d'abord savoir comment les jeunes s'alimentent, déterminer ce qu'ils

apprécient, ce qu'ils aiment moins et pourquoi, explique Ophélia Golaz-Gigandet, « ensuite, on peut essayer de les orienter et leur faire découvrir autre chose ». La clé d'une alimenta-tion équilibrée est la diversité des pro-duits que nous consommons. « Une alimentation saine ne nécessite aucun interdit. Elle résulte simplement de la combinaison des aliments dans une juste proportion et en les diversifi ant au maximum », renseigne Ophélia Golaz-Gigandet.

« Il faut également rendre les fruits et légumes plus sexys. Il suffi t notam-ment de les préparer, les couper pour qu'ils puissent être ingérés aussi rapi-dement que des chips. Sans oublier le partage d'un fruit à deux, qui évite de croire que l'on ne va pas pouvoir le fi nir », conclut-elle.

A. Müller

Apprentissage par les pairs et contact intergénérationnel. Les 9e aident les 5e à composer leurs tartines ensemble sous l'œil attentif et bienveillant de Catherine Villanchet, membre des paysannes vaudoises.

Pour faciliter le choix des fruits et des légumes plutôt que des sucreries, il est possible de les couper en morceaux afi n qu'il soient prêts à être mangés.

A. Müller

A. Müller

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Le projet pilote du Balcon du Jura entre dans sa phase fi nale

PRÉVENTION - PROJET PILOTE DE PROMOTION DE LA SANTÉ ET PRÉVENTION DU BALCON DU JURA

Le pôle prévention du RSBJ en partenariat avec le Départe-ment de Promotion de la Santé et Prévention d’Unisanté (préala-blement Promotion Santé Vaud) a mis en place une démarche communautaire visant à recenser les besoins de la population en termes de qualité de vie au tra-vers d’entretiens et entreprendre des activités de prévention et de promotion de la santé.

Pour ce faire, la plateforme des habitants et des partenaires

a vu le jour dont les rencontres prennent place une fois tous les deux mois. Pour répondre aux besoins exprimés par les par-tenaires et habitants, plusieurs activités ont été réalisées durant le printemps et l'été 2018 (dîner-quiz, prévention des chutes, ral-lye santé, entre autres). À partir de l’automne 2018, l’activité s'est focalisée sur l’enquête de la qua-lité de vie de la population. Le rapport est en cours de finalisa-tion.

Journée découverte des associations locales

Le projet pilote arrive à sa phase finale. Les résultats seront présentés à la population lors d’un forum. La réflexion se pour-suit sur la pérennisation des acti-vités au sein du pôle prévention du RSBJ dès 2020. Jusqu'à cette date, quelques activités sont pré-vues pour 2019 dont un dîner-quiz auprès de soixante élèves de l'école secondaire. Le samedi 7 septembre 2019, une journée

consacrée à la découverte des associations de la région sera organisée au collège de la Gare. Dans sa phase de recherche de participants, toute association du Balcon du Jura désirant présenter ses activités est la bienvenue.

En cas d’intérêt, ou si vous désirez plus d’informations, il vous est possible de me contacter par mail : [email protected] ou par téléphone au 078 905 37 60.

Romaine Vérolet

Référente sociale sur le site des Alpes (Appartements protégés) etAide animatrice à l’OASIS-PAA (Psychiatrie de l’âge avancé)

Au RSBJ depuis janvier 2018

58 ansDivorcée, 2 garçons de 26 et 29 ansHabite Bullet depuis 2017

En dehors du travail :Le chant au sein de l’Ensemble vocal de L’Auberson. J’aime aussi beau-coup recevoir des amis autour d’un bon repas. La natation, l’aquagym, le vélo électrique, les balades, la montagne, quelques voyages...

Laurence Audeoud

PORTRAIT MINUTE

Pourquoi ce métier ?Ma mère m’a dit à l’âge de

onze ans que le métier d’infi r-mière était utile pour aider les autres. Cette affirmation a eu tout de suite un sens pour moi. J’ai donc poursuivi mon parcours scolaire dans cette optique et je suis entrée à l’école Bois-Cerf à Lausanne après mon gymnase. Une très bonne école de soins infirmiers qui n’existe plus… Cette formation a répondu à mes attentes, m’a confrontée à moi-même et m’a aidée à mon propre développement. J’ai aimé le côté rigoureux du métier d’infi rmière, et surtout l’ouverture à l’autre, le

contact humain, l’aspect relationnel pas toujours facile mais au cœur de la richesse de la vie.

Après avoir travaillé quelques années en tant qu’infi rmière, puis vécu à l’étranger avec mon mari et mes enfants, j’ai réintégré le domaine des soins. J’ai ensuite fait un virage à 360° et j’ai repris pen-dant presque dix ans une buvette de camping dans le canton de Fri-bourg. Les aléas de la vie ont fait qu’en 2017, je me suis retrouvée sans travail et sans appartement. Une off re d’emploi m’a amenée à Bul-let comme gouvernante pour une personne âgée et de fi l en aiguille au RSBJ.

A.-S. Jaccard

Quels sont vos instants préfé-rés au travail ? Pourquoi ?

Lorsque j ’ai pu apporter un peu de bien-être et de confort physique et moral aux personnes dont je m’occupe, qu’elles se sentent bien et qu’elles le mani-festent d’une manière ou d’une autre. Ces petits moments de bonheur, c’est la récompense et la reconnaissance de mon travail, et cela lui donne tout son sens !

Les horaires ne sont-ils pas trop difficiles à concilier avec votre vie de famille ?

Je vis actuellement seule et n’ai donc pas de contraintes fami-liales. J’ai vécu six mois avec trois emplois chronophages et le tout a été difficile à concilier tout en sauvegardant un peu de vie pri-vée. Mon poste de gouvernante vient de s’alléger ; je vais pou-voir consacrer du temps à ce que j’aime en dehors du travail, dimi-nuer mon stress et me détendre un peu.

Hormis votre famille, qu'ai-mez-vous faire pour occuper votre temps libre ?

Chanter a été et reste mon fi l rouge partout où j’ai vécu pour le partage de la musique, le plai-

sir, le côté social, l’intégration dans la région. J’ai été un petit lien entre le chœur et l’arbre de vie, ce qui a donné lieu à un concert. J’aime beaucoup nager à la piscine des Replans, lieu aussi favorable aux rencontres, également dans celle du Grand Hôtel pour l’Aquagym, je lis, je bricole, je marche… J’aime observer la nature, les fl eurs, les paysages et je suis sensible aux atmosphères.

Que connaissez-vous du Balcon du Jura ?

Le c inéma Royal dont j’adore la dynamique, les soi-rées à thèmes, bien que j ’y aille peu. Je trouve fantastique d’avoir un tel endroit à dispo-sition. J’ai appris à connaître la région au travers de mes diverses activités, intérêts, travail et loisirs. Quelques restaurants, le CIMA, les Musées, le Journal de Sainte-Croix, qu’il faut absolument lire, la vie culturelle et musi-cale très dense, le groupe IMPACT Sainte-Croix pour ce qu’ils font pour les autres, et bien sûr le RSBJ !

Propos recueillis par Anne-Sylvie Jaccard

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21Nouvelles du Réseau Santé Balcon du Jura.vdN°5-2019 - Vendredi 24 mai 2019 antébalcon du jura.vd

DuNouvelles

PARTICIPEZ

Le Cassoulet : une spécialité régionale du Languedoc !Le mardi 4 juin 2019, les clients du CAT s’initieront à la prépa-ration d’un cassoulet.

Si ce repas vous donne envie, nous vous proposons de nous rejoindre pour la création de ce plat traditionnel que nous dégusterons ensemble.

Intéressé(e) ? Appelez nous au 024 455 16 11

Autres dates à retenir : Mercredi 12 juin : CharbonnadesLundi 17 juin : GrilladesVendredi 28 juin : Crêpes party

Sorties culturelles : • Jeudi 13 juin : Bains thermaux • Lundi 24 juin : Cueillette de cerisesLoto : • Vendredi 21 juin : Restaurant des Alpes

Le Centre d’Accueil Temporaire a le plaisir à vous inviter à son traditionnel

Marché d’été des Alpes

Le samedi 29 juin 2019de 10 heures à 15 heures

Stands, grillades et animation musicale vous attendent…

Lieu : Avenue des Alpes 18 1450 Sainte-Croix

Fête du printemps à l’EMS l’arbre de vie

Venez vous faire plaisir !

Samedi 25 mai 2019 de 11 h à 18 h

Afi n de soutenir le projet vacances, diverses ventes, dont des décorations fl orales, sont organisées et confectionnées par les résidents de l’harmonie.

Vous trouverez aussi de quoi vous restaurer, des jeux, bricolages et maquillages pour les enfants.

Nous nous réjouissons de vous accueillir !

Défi lé de mode à l’EMS l’arbre de vie

Samedi 1er juin 2019 à 15h à la cafétéria

La boutique « Pour Toi et Moi » à Yverdon se déplace à l’EMS pour permettre aux résidents d’effectuer des achats sans avoir à se déplacer en ville. Elle propose un large choix de vêtements de la taille 34 à 68 pour les dames et de la taille S au 8XL pour les hommes.

Pour la troisième année consé-cutive, nous organisons ce défi -

lé qui a toujours rencontré un très vif succès.

L’objectif fi nal est que les personnes qui le sou-haitent défi lent avec les vêtements choisis afi n de les présenter au public.

Venez nombreux pour y assister et peut-être en pro-fi ter pour réaliser quelques emplettes !

Entrée libre

Thé dansant à l’EMS l’arbre de vie

Samedi 22 juin à 15h à la cafétéria

avec Francis LachatVous souhaitez

passer un après-midi

convivial chantant et dansant ?

Alors venez partager ce

moment avec les résidents.

L’entrée est gratuite. Les consommations sont payantes.

Merci de vous inscrire avant le lundi 17 juin

à la réception de l’EMS au 024 455 19 00