Maurice Merleau-Ponty La Nature Notes, Cours Du College de France Traces Ecrites 1995

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r j I I , J t j. 1 , t j MAURICE MERLEAU-PONTY LA NATURE NOTES COURS DU COLLEGE DE FRANCE Etabli et annote par Dominique Seglard Suivi des RESUMES DE COURS CORRESPONDANTS de MAURICE MERLEAU-PONTY PUBLIE AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE . EDITIONS DU SEUIL 27, rue Jacob, Paris VI e

Transcript of Maurice Merleau-Ponty La Nature Notes, Cours Du College de France Traces Ecrites 1995

rjII,Jtj.1,tjMAURICE MERLEAU-PONTYLANATURENOTESCOURSDUCOLLEGEDEFRANCEEtabli et annoteparDominique SeglardSuivi desRESUMESDECOURS CORRESPONDANTSde MAURICE MERLEAU-PONTYPUBLIE AVECLE CONCOURSDUCENTRE NATIONAL DULIVRE. EDITIONSDUSEUIL27, rue Jacob, ParisVI efJjJ'57'57'57Stuart(}J. (loUman1W6ert 1Wsenstoc{jUan J.CORNELLUNIVERSITYLIBRARY628 Stewart jIve.. Unsecondplande realite, intersubjectif, dans lequel larealite est constituee uniquement par des resultats demesure7 et dans lequel unobjet est defini par l'ensembledeses proprietes, c'est-a.-direparunensemblederesultatsdemesure, defac;:ona. eliminer lanotiondesubstance(posi-tivisme). Untroisieme plan, Ie planstructural, transcende l'op-positionobjet-sujet, les objets correspondantsauxsystemesobserves, et Ie sujet etant prolonge par les appareils de1. C. von WelzsB.oker, op. ait., p. 3637.a. Destouohes-Fevrler, De/;erminisme... , p. 148.3. La. Struature des/;1Jeories physiques, p. 313.4. Ibid.8. Ibid..6. Ibid.7. Ibid.. IIII;j-IJII-::J_..1-~. corpuscule, et il assimilecettedualite a.uneantinomiekan-tienne. La dualite entre ondes et corpuscules ne secomprendquelorsque l'on refusede laposer ensOi, et lors-qu'on ne les accepte que comme phenomenes. Kant, dememe, accordait a. la science Ie droit d'adopter des hypo-thesesfinitistes.Maismemeencesens, onpeutsedemandersi laphiloso-phie kantienne peut servir a. penser la mecanique quan-tique.Lephenomene, chezKant, est obJectifparce,\u'il estfonde surune idealite, celIedutemps et del'espace. Cetteidealite enfait autre chose qu'unphenomene et nous per-metdeconstruire unphenomeneayant valeurd'objet. Or lamecanique quantique n'apas cette vertud'integrationdumultiplequi, selon Kant, est la definition memede la penseeobjective. La pensee classique coordonne les phenomenesdansunmodeleobjectifdelaNature. C'est cetteunificationquinousparaItimpossibleauniveaudelamecaniquequan-tique. 8iunephilosophiepeut correspondre a. lamecaniquequantique, ce seraune philosophie plus realiste, dont laverite ne serapas definie entermes transcendantaux, etaussi plus subjectivistes. Au JepenseI> universel delaphi-losophie transcendantale doit succeder l'aspect situe etincarneduphysicien.C'est ce qui conduit Weizsacker a. parler d'unproblemephilosophique nouveau: La fonction If! de l'atome est constituee de telle faconqu'onne peut faire que des predictions de probabilite surlesautres grandeurstelles quelavitesse, ousurles quali-tes qui Ie caracterisent entant qu'onde (longueur d'onde,phase). Inversement, si jeconnaislesqualitesondulatoires,jenepuis prophetiser, qu'avecprobabilite, surses qualitescorpusculaires. Donc, jen'ai pas Ie droit de dire: "l'atomeest uneparticule" , ou"l'atome est uneonde", mais"c'est uncorpusculeet uneonde"; et jedecide, parladispositiondemon experience, sous quelle forme il se manifeste. Est-cedoncque la realitedependrait denotre bon plaisir?Non paslarealite, maisl'imageparlaquellenous l'entendons. Nousne pouvons apprendre quoi que ce soit de l'atome autre-ment queparl'experience, orl'experienceestuneviolationdelanature. Nous forcons ensommel'atome a. nous com-muniquersesqualitesdansunelangueadaptee... En realite,cen'est paslaperceptionspatio-temporellequi fait defaut,car nousn'apprenonsrien d'autredel'atomequeIe resultatd'unemesuredansIetempset dansl'espace. Laloi decau-saliten'estpasnonplusencarence... car parchaqueexpe-r\134!1 136-'-- Jl _1. Determinlsme... , p. 142-143.1=.~~I-..{tmesure. Dufait que ce plantranscende la dualite objectif-subjectif, les relations structurales revetent uncaractereabsoludans Iecadredelatheorie. Eneffet, elles sont inde-pendantes des resultats et des processus de mesure. Ellessont cependant relatives a. l'espece dusysteme etudie. Parleurindependancedesresultatsdesobservations, ellesreve-tent unecertaineobjectivite, comparablea.l'objectiviteplato-niciennedel'Idee vis-a.-visdesesrealisationssensibles. Maisd'autre part cette independance qUi les detache de tout, Icontact sensibleavecl'objet pourrait leurfairerefuserl'ob-jectivite. En effet, ellesnese rapportent pasa. un objet, maisa. certaines formes mathematiques necessaires pour lades-criptiondes rapports dusujet avec l'objet. Elles presententlamemeambigultesionles envisagesousl'angledelarea-lite; dans la mesure ouelles apparaissent completementdetachees des resultats de mesure, c'est-a.-dire de laren-contreimmediateaveclesobjets etudies, ellesperdenttouterealite et leur nature se rapproche des etres mathema-tiques; maisnousvenonsdevoirquetoutelacritiquedelaconnaissance renfermee dans la physique moderne consis-tait precisementa. demasquer Ie caractereillusoirede la rea-litephenomenale tantsensiblequerationnelle. DetellesortequeIecaracterederealitesembledevoirserefugier, depre-ference, dans ceplanstructural, relativement plus indepen-dant, permanent, et coherentquelesdeuxplansprecedents.Enoutre, Iefait queles structuressont determineesparlatheoriedanslaquelleellesinterviennent- puisqu'elles sche-matisent les conditions generales sur les observateurs dansleursrapportsavecles objets- leurconfereunerealitequene possedent pas les etres purement mathematiques, inde-pendants de toute significationsensible 1II. Tout celan'estqu'indication. Commentcettenotiondestructurepeut-ellesedistinguer delastructureausenskantien?OnneIeverraitquesi l'ons'apercevaitqu'ellenepeut etrepenseequ'a. par-tir de la chose p e r ~ m e . Il s'agit ici d'unrapport qualitatif,dependant de la situation de l'homme dansIe monde.Cetteideedestructure, cetteconceptionstructuraledelaverite, d'unordrequi estunordredefait et qui, quandonl'approche, foisonne decontingences, est-elleuneideetelle-ment imaginable? On dit que les conceptions de la meca-nique quantique nouS menent tres loindes idees que laperception naturelle nousdonnedel'objet. Est-ce vrai?Oui, si l'onconsiderelaperceptiondans sonterme, danssa conclusion. Dans ce cas, alors, la perceptionnous metenface d'etres definis, qui sont pure exteriorite, cc pureschoses. Mais ce n'est qu'une demi-verite. La perceptionn'aboutit a. lablofJeSaahequesi onlaconsidere, nondansson champd'origine, mais dans saconclusion. L'ontologiede Laplaceest loind'etrefondee sur des perceptions natu-relles, saconceptiondelaperceptionestduea. uneelabora-tiondelaperceptionpar laculture. L'ontologie delapurechose n'est paslaseuleconclusion possiblede la perception.Il faut ainsi distinguer la perceptioncomme attitude iso-lante, tellequepeut l'apprendreIeprofesseurdedessin, quifait que jedonnea. chaquechose unegrandeurchiffrable, etla perceptioncomme attitude naturelle, dans laquelle unetelle operationest impossible. Dans ce champ naturel, jevaistrouver desetresambigus, qui nesont ni des ondesnides corpuscules. Qu'est-ce que Ie vent p e r ~ m ? Quelqu'un,unechose, unphenomene?Il est lestrois choses a. lafois :unesuitedemouvements sansmobiles, des comportementssanssUjets, commelaqueuedelacometeoul'etoilefilante(Husser}!), c'est-a.-dire des etres probables se ramenant a.unfaisceaude probabilites- apres tout, Ierefiet n'est pasunindividuunique, il a des fonctions multiples -, desetresnondetermines, sans que cette indeterminationles rendequelconques (tel Ie tableauderriere moi, objet marginal),des etres negatifs p.ont toute l'essence est d'etre uneabsence (cf. Scheler, pour l'experience de l'absence d'untableau2), des etres pi finis ni infinis. Les gestaltistes ontessaye de marquer 1a limite duchamp visuel, mais il estimpossiblededefinir: cettelimiteparla bordurenoire: voirdunoir, cen'est pas rienvoir. Tous les objets, a. lalimite,recouvrent cetteindetermination. Lanotionmemed'echelleest une notion absolument incomprehensible si l'onne serefere pas a. l'experience perceptive, l'homogeneite dumesureet dumesurant impliquant queIesujet fasse causecommuneavecl'espace. L'ideed'unsujet incarneest neces-sairepour comprendre Ie microscope et la microphysique.C'est enm'approchant quejeperQois quedans l'ordresta-tistique il y a desordre. L'idee d'une realite qui comprenduneserieinfiniedegrandeursest uneideedelaperception.C'est la perceptionqui m'apprendla divisibilite infinie del'espaceetque l'Etre n'est pascomposed'elements.1. Cf. La TerPe ne se meut pB.B, op. alt.a. Cf.. Max Saheler, LeFormB.1lsmeen ethlqueet l'ethlquems.terlB.1edes vs.1eurs,p. 167-168, traIl. M. deGandillac, Galllmard, 1966. Citeegalement dans laPhenome-no1ogle de1s. peroeptlon, p. 371.137136\_____________....... :zei. .. _8itout celaest vrai, onvoit queIesensdelaphysiqueestde nous faire faire des decouvertes philosophiques nega-tives1 enmontrant que certainesaffirmationsqui preten-dent a. unevaliditephilosophiquen'enont pas enverite2I).Elle nous apprendque la conceptionlaplacienne de l'Etre,comme l'ontologie dusens commun, n'apas de coherenceabsolue. Laphysiquedetruit certains prejuges delapenseephilosophiqueet delapenseenonphilosophique, sanspourautant streune philosophie. Elle se borne a. inventer desbiais pour pallier la carence des oonoepts traditionnels,maiselle neposepasdesoonoeptsdedroit. Elleprovoque laphilosophie, lapousse a. penser les oonoepts valables dansla situationqui est lasienne. Cequi neveutpasdirequelaperoeption oontienne tout. C'est la oritique interne delaphysiquequinousamanea. prendreoonsoienoedumondepercu. Le monde percun'est d'auoune faconune donneeimmediate. Lamediationdusavoir nous permet de retrou-ver indireotement et defaconnegativeIemondepercuqueles idealisations anterieures nous avaient fait oublier. Unetelle oonoeptionn'est pas unpsyohologisme. La peroeptionnenousdonnepas uneoonstruotion artifioiellede la nature.1. London et Ba.uer, op. oit., p. 61.a. Ibid.....t.~.AI4t---4.-21.-.--:::::j-I-:::iCHAPITRE 2LES NOTIONSD'ESPACEETDETEMPSA. LANOTIOND'ESPACELasoienoenousaappristroisohoses :1) L'espaoe euolidienne peut stre oonsidere oomme uneoondition apriori de notre soienoe et de notre experienoe.Ce n'est pas une struoture de droit. Les geomatres noneuolidiens, generalisant lanotiond'espaoe, font del'espaoeeuolidien unoaspartioulier.2)Lesespaoesnon euolidiensnousenseignent quel'espaoeeuolidienn'est pasu:p.estruotureprivilegieeenfait. IIn'estpasIeseul espaoereel parmitouslesespaoespossibles. Onpeut oonsiderer q U ' i ~ est unaspeot que prendl'espaoenoneuolidien sur depetitesdistanoes.3) La questionmernede1anaturedel'espaaen 'apasdesens.Apparemment, il yaunmoyenderesoudreexperimenta-lement lanature de l'espaoe, par des mesures dont lesresultats seraient oruoiauxsous Ie rapport de lastruoturedel'espaoe. Imaginons une surfaoede forme generale plane, sauf enoe qu'elle presente, ensonmilieu, une protuberanoe hemi-spheroldale... surfaoe representee par la seotion trans-versale APBQRC. 8upposons que oette surfaoe oonstituel'univers entier, o'est-a.-dire que tous les evenements phy-siques aient lieusur oette surfaoe. Enpartioulier, les stresqUiyviventneserontaussiquedesoonformationsbidimen-sionnelles aptes neanmoins a. paroourir oet univers. Nousdemandons: oes stres sont-ils oapables d'enreoonnaitre laforme?IIserait fauxdeoroirequ'ilspourraientvoirlapro-tuberanoe. 8i noussommesaptes a. enperoevoirunesur un139iIl_________________...... :aM _plan, par la vision, c'estquelesrayonslumineuxontfigurerectilignedansl'espace a troisdimensionsetqu'ainsi Usnepeuvent traverser la sailliej elle nous cache, par conse-quent, Ie monde situe derriereelle, maisdansIemonde bidi-mensionnel que nous avons depeint, les rayons lumineuxdecriront des trajectoires courbes surlasurfacej lacollinen'eclipse donc rien, unobjet situs derriere elle, soit enC,pouvant etre vudeA, grace a la lumiereviaB. Neanmoins,U y a unmoyenpar quoi les etres animes de ce, mondeseraient amemedereconnaitrelacourburedeleur espacebidimensionnel. IIs pourraient, eneffet, par des mesuresd'arpentage, en detecter l'ecart par rapport au plan . Ayantattacheaucentre de lasaillieuncordeaua unpiquet, Uspeuvent decrireuncercle. IIs peuvent ensuite mesurer Iediametre du cercle et sonperimetre. Le rapport de cesdeuxmesuresnepourraquedonner unnombreinferieur a7t =3,14. Laraisonenest que Ainsi n'ya-t-Upasd'experiencedelageometriepuredanslaquellenouspuissionssaisir lastructuredel'espace. IIestimpossiblederapportertelleoutelleproposition concernantl'espacealastructure de l'espace, et telle autreauneinfluence physique. II n'ya pas d'experience de physiquepureoudegeometriepure. Lememeensemblephysico-geo-metriqueestapte a couvrirl'espaceplat et l'espaceondule.Cecirevoqueendoutel'ideed'unenatureensoidel'espace.Lapart qUi revienta lastructurede l'espaceet a laphy-sique du milieune peut etreetablie que par unesprit quiconnait l'espace dudehors. Or Ie monde n'est pas quelquechosequel'on puissedominer. Leresultat n'estdoncpasunresultat defait, mais un resultat deprincipe. Poser laques-tiondelanatureensoi del'espace, c'est admettreunkos-mas thEWI'OS2. La typesdetresvaries. Desque lacompres-sion cesse, la divisionreprendselonune autre direction.C'est lapreuve qu'elle n'est pas dirigee par une divisionnucleaire puisquelapressionabouleverselapositionrela-tivedesnoyaux.=Iedeveloppement se regulariseII ou sereguleII indepen-damment de dispositifs topographiques. 11 y a autre choseque des proprietes d'elements definis par leur localisation,sansindividualite spatiale absoluea.a. Ectodermedegastrulad'etoiledemer, decoupons-y unrectangledehauteur et delargeur x et.y; pour chaque valeur de xet yla destlnee d'un point est modlfieeses proprletes ne sont pas - locales - malsselon une totallte a-spatlale- spatlaiestotalite qui reslsteIi. changement de position des elements (cauf comprlme).293..>2)FaitsdeI'egfmeI'ation.Restitution d'organesou de tissusmanquants.Faits oulacreativiteest moins visible =apparemment ilnes'agit pasd'unedirectionconserveepardetour, parunedistributiondes faits parcellaires tout autre, independantede latopographie: 11 s'agit d'unorganisme qui se I'eoom-plete.En realite l'operation est tout aussiindependantedecondi-ttionsdonnees unefoispour toutes.Polypes hydroIdes dugenre TubulaI'ia- sorted'anemonede mer porteecommeunefleur ausommet delatige- LaTubulaI'iapeut regenerer cettefleur outete- Mais cen'estpas seulement untout ampute qui se recomplete: la nou-velleteteformeeparcooperationdenombreusesparties dela tige: en coupant la tige enn'importe quel point, onobtient toujoursuneregenerationdelatetequi doncrenaitde n'importequelleregiondel'organismeavecunereorga-nisation du fonctionnement entierdecelui-ci.Ascidies dugenre Clavellina: unsystemebranchial +unsac intestinal, chacund'euxseparepeut regenerer l'autre.L'appareil branchial peut se transformer enune sphereblanche (= 2 couches epitheliales germinatives avec entreelles dumesenchyme) qui, apres repos, s'organiseendon-nant uneascidiepetite et complete.Regulation et regeneration:Un developpement complet peut avoir aussi lieu apartir d'unsegment VVIou d'unepartie VIV2ou d'une partie V2ou d'autresparties V3V4Les parties chevauchant, Ie meme lieu change d'affecta-tion selon Iedecoupage.Miseenevidenced'unenon-dependanceal'egarddulieu,de la topographie.Contre l'idee de la preformation (emboitement desgermes) simple depliement, pour l'idee d'une epigenese:interventionensurplus de quelque chose qui n'est pasdonnedansl'actuel(Ie determine)d'uninactuel.294Maiscesnegationssont aelaborer.Cela veut-il dire interventiond'unautre facteur positif?Passagedel'a-spatial au meta-spatial?del'inactuel aune autre activite?del'actuel au possiblecomme un autre actuel?2) RealisationetautocritiquedupossibleUnpoint a, outreunepI'ospektiveBedeutung, unedestineereelle, unepI'ospektive Potenz, unedestineepossible.IIya plus depossibilitesmorphogenetiquesdans chaquepartied'un embryonqu'il n'estrealiseactuellement dans uncasmorphogenetiquedonne (Driesch, TheSoienoeandPhi-losophy of OI'ganism1).Chaquecelluledeblastulad'Echinus alamemepuissanceprospectivequeles autres=equipotentialite= on realise dans chaque lieu non seulement ce qu'ildevient dans uncas, mais ce qu'il deviendrait dans lesautres et ona tendance a mettre enraccourci dans toutpoint du corps de la planaire des tetes et des queues enreserve. C'est la realisation naIvedupossible: visdOI'mitiva- Illusion retrospective.1) Or, remarqueDrieschlui-meme, ce n'est la que 1' ex-pressionanalytique)1deceqUi sepasse(Ph. del'oI'ganismep. 103-108), - decoupage, expressionpartielle, parcequi alieuenunpoint - Gelafausse Ie phenomene: il n'ya passeulement plusieurs, possibles enchaque point, il y a aussiinvarianceduIetype. II n'ya passeulement plu-ralite des possibles locaux, mais une espece d'ordre)1(Ph. de p. 108) i.e. une repartitiontelle despossibles dans les differents cas qu'untype constant soitrealise.Faut-il dire puissance prospective du systeme commechaosdespossibles+ facteurinvariablegouvernant lareali-sationdepossibles invariables? (Ibid. p. 109). Mais Ielienest plusetroit: il faut quelaPI'osp. Bedeutung changepourque Ie type resteIe meme. La pluralite des possibles n'estquel'enversdel'invariancedutype, 2enverspourunseulphenomenea2faces. Si enchaquepointdugerme, il peutseformer quelquechosed'autrequecequi seformereelle-ment dans chaque cas, pourquoi precisement se produit-ildanschaquecascequi seproduit et rien d'autre? (p. 66).Evocationde possibles inertes donnes et d'autrepart un1. Hans A. Drlesch, Philosophiedel'org8Jlisme, trad. M. Kollmann, Paris, Riviere,1921, avec una preface de J. Marltaln, p. 66.296principed'ordre qUi admet celui qUi corresponda. lasitua-tion en d'autres points (correctif des possibles inertes- choix) celaestl'expressionverbaledecequi sepasse: cequi se passe est les2a.la fois, les2en un.D'ailleurslaregulationn'estpasparfaite, inconditionnee,Ie type ne se maintient pas en tout cas - la larve aulithium: sonendodermeseforme a. l'exterieur, tropgrand,masse spherique entre l'endoderme et l'ectoderme, syme-trie radiale et nonbilaterale, Ie squelette manque: s'il yIavait un prinoipe d'invariance separe, il regulerait memealors ". Puisqu'il neIefait pas, faut-il mettrecespotentiali-tesanormalesaunombredes puissancesprospectives), dugerme et dire que, quandelles ne se realisent pas (larvenormale)c'estqu'ellessont balanceespardescontre-poten-tialites?- Non: ilfaut concevoirl'unet Iemultiplecommeun seul phenomene dont la larve au lithiumest unevariante, et qui dans chaque cas fait qu'une seule valeurest possibleenchaquepoint, enchaquecas. Lepossibleestrenvoyeauphenomenetotal. C'estdansla totalitequ'il yadiverses possibilites, et elles s'yconfondent avec l'inva-riance. 'Leconcept depuissanceprospective, necessitepar notreanalyse, resteindetermine, et nerepresente, commederai-son, aucunechoseparticulierepresenteenactedansl'orga-nisme"(p. 77). (J'ajouterais: et dememeencontrepartie,principedechoix despossibles.)Cesnotionssontdespierresd'attente marquant leslimitesdu spatial maisnon encore la presence d'un metaspatial.2) Cette autocritique du possible realiste est evidente.Devant Iefait deladeterminationprogressive: onn'apasequipotentialite absolue, meme au debut; il y a desebauches a. l'interieur desquelles regne l'equipotentialite,mais qui ont, compareesl'unea. l'autre, des puissancesdif-ferentes. La puissance de l'endoderme et celIe de l'ecto-dermesont reduitesparrapport a. celIedublastodermequientraine Ie tout organique (p. 70-71). La restrictionsepoursuit jusqu'a. cequ'onait lapuissanceprospectivetom-beea. zero - marche vers un developpement en seriesinde-pendantes (p. 99): labouche se formant meme quand iln'y apasd'intestin. D'uneharmoniecausaleon passea. uneharmonie de constellation- Ie developpement n'est pasexpliqueparlapreexistencedepossibles, maisparleureli-mination.s. Ou ne reguleralt pas du tout.296Dira-t-on qu'il est gouverne par Ie principe d'ordre ou dereduotionoperant dans lapuissance prospective? Mais ilsemble assure par la pluralite des stimuli directeursI), excitantsformateurs". Lesforces desbrasdupluteusdesoursins sont sous l'influence morphologique du squelette- pas de squelette, pas debras... Le cristallinde certainsamphibiens se forme dans leur tegument commeunesortede reponse a. unstimulus formateur provenant de lavesi-cule optique primaire. Quandcette vesicule n'arrive pas a.toucher Ie tegument, Ie cristallin ne se developpe pas.D'autrepart, si ontransplantelavesicule optique, Iecris-tallinpeut sedevelopperendes pointstresanormaux, auxendroits memes ou. Ie contact est etabli" (p. 95) (Drieschcitein Speemann).Lesyeuxdescrustacespeuvent seregenereridentiquesa.eux-memes quandIe ganglionoptique a ete respecte. Aucontrairesi cegangliona eteenleve, c'est uneantennequise developpe (p. 96). Ailleurs Ie systemenerveuxcentralcommande Ie pouvoir regenerateur (amphibiens: ils neregenerent jambesetqueuequesilesconnexionsnerveusessont intactes) - DoncIesac a. possibles d'ou. unchoixtire-rait Ie possible convenable (antenne ou ceil) est une illu-sion: Ie choix" est fait par des determinations deja.acquises qui jouent Ie r61e directeur, Ie sac a. possibles estillusoire, il y a autoregulationduprocessus qui serelanceet fournitlesdiverse,sactualitesobservables.3) L'actionLoind'une influence reciproquedes parties les unes: sur les autres. Enrealitetoutepartieembryonnaire peut etre consideree sous quelque rapportcomme une cause possible de morphogenese pour touteautre partie. Et c'est la. que nous trouvons Ie vrai fonde-ment del'epigenese (p. 93), actionsreciproques"(p. 98).Ceci n'exclut pas des stimuli directeurs, mais ce sont descauses qui sont elles-memes effets. Simplement il y a unrelief, des causes plus ou moins importantes, des actionsstructurantes", mais sans principe exterieur, meta-spatial.Onn'apas de tetes oude queues de planaires enreserve(ouantennes et ceil de crustace): c'est l'apparence. Onaunesection(intersection) qUi creeunterritoirenouveau, etIe lieu de la sectiondecide de ce qui sera regenere parcequ'il prescrit a.ladynamiqueinternecequ'ellea a. produirepour retrouver sonequilibration. E1 n'est peut etre que-s. Des actionsqui ne sont qu'Aus]osung (p. 91).1. Cf. p. 298. Terms emprunte a. Drleschet deslgnant Ie Ifaoteur E., Iefaoteurd'ordre, organisateur ouregulateur, determinant laforme sans Eltre donnepar les297 reactionmutuelle des parties)) (p. 118). Lavaleur pros-pectived'une cellule quelconqued'uneblastulaest fonctionde sa position dansIetout) (p. 67).On sort biendel'espace encequeceqUisepasseenX estabstraction, existe encoherence avec ce qui se passe auxautrespoints, et tout celaencoherenceavecIemaintiendutout specifique qui, comme imageest larealitede1'onto-genese. Mais cet a-spatial, cet etre qui n'est pas ensOi,n'est pas unmeta-spatial: il reste a. chaqueinstant accro-che auxfaits microscopiques et spatiaux (relanbe par sti-muli directeurslocalises)".4) RechutedansIemeta-spatial. Pourcomprendreet poursetenir a. cetterigueur, il faudrait une notioncomme celIede Gestalt - Drieschnel'apas: alternative: oulamatiere,la machine, et l'introductionest machinale, constellation))de facteurs distribues dans l'espace (p. 126), ou, si celan'est pas, (et celan'est pas car): Chaque fragment pou-vant subir un developpement complet doit joindre lamachinedanssonintegrite. Or, commechaqueelement d'unfragment determine peutjouer dans l'unquelconque desautres fragments unrole tout different, il enresulte quechaque partie dusysteme harmonique primitif doit enfer-mer a. lafois toutes les parties elementairesdelamachineetpour untempstouteslespartiesdusystemesont lesele-ments constituants de machines differents. Extraordinairemachinequi seretrouveentiereenchacunedesesparties))(p. 126), alors 1'interactionn'est pas la machine, mais lavie, En'est pas simplement symbole d'interactions et deconstellations, c'est 1' expressiond'une vraie realite, d'unveritableetant de lanature, lavie (p. 127), entelechie(ceqUi porte en lui unsoi-meme).Laphilosophiecomme autrepositivite.Cette verite dufacteur Ecomme meta-spatial, elle n'estpas prouvee par latheorie qu'indirectement (p. 128). Laphilosophie la prouvedirectement.DQnc, sur Ie point d'arriver a. l'idee de totalite, recul,abandonde l'idee de l'a-spatial ou dutrans-spatial pourcelIe dumeta-spatial, limitationdelascienceparunautremode de connaissance (l'entelechie se penseI), ne se voitpas), evocationd'une autre science doublant la science,decouvrant d'autresfacteurs)), d'une autrepositivite ).conditions exterieures, ouencore l'entelechie, oite dans les Resumes de ooups,op. olt., 1989-1960, p. 172: facteur E (ente16ohie) . Cf. Annexes.a. n y a uneautredimensionque l'espace physique. Mais entreles points de cetespace, non au-dela.. Reinvestissement de l'espace physique.298Mais il fautsuivreDriesch danscet effort philosophique))- car il y garde conscience des difficultes qui l'avaientconduit a. latotalite.. Et d'ailleurs latotalite n'est pas uneclef: il faut lapenser elle-memecomme Gestalt) etlaten-tativedeDrieschenseignebien surlesdifficultes detotalitetranscendantale, esquissedetotalited'emergence. Ladeter-minationpositivede1'entelechie, onvaIevoir, esttoujoursrenvoyeeplusloin=ilnes'yinstallepas, horsdetout rap-port a.1'espace.3) Essai dephi/osophiede/'ente/echie[Philosophie=oui, car on voit la transparence.Dialectiquedupositifet dunegatif, dupossibleet de1'ac-tuel, de la partieetdu tout (legona. en tirer: sur laGestalt,ontologie structurale)Apres quoi: comment evolue apres Drieschl'inventairedesfaitset la conceptualisation.]L'apparition de l'a-spatial, d'une difference prise commemanifestationd'une positivite meta-spatiale, d'une autreidentite.Retour a. l'analyse realiste: E = diversite intensive(Philosophie de l'organisme, p. 129), c'est-a.-dire a. lafois puissance prospective et Ie principe d'ordre quiregIe dans chaquecas lacohesiondes possibles localementrealises et assure ~ e maintien du type, l'invariance dutout.Ceretour, onvoit piencommeil estpeuconforme a. l'ins-pirationde D r i e s c ~ , puisqu'il restaure la preformation,alors queDriescha donnelesplus fortes raisons del'aban-donner pour l'epigenese.Anysinglespatial occurrenceinduced or modified byentelechyhasitsprevioussinglecorrelatein a singlefea-tureof entelechy, as faras .itisanintensivemanifoldness.It would be quiteinconceivable to assumeanythingelse,thoughourassumptionleads totheconsequencestrangeasit is- that nothing really newcanhappenanywhereintheuniverse. All happeningis evolutio , in the deepest mea-ningof the word (Philosophy of the organism, T. II,p. 164).Parenteprofondedufinalisme et dumecanisme: il ne sepasserien, tout estdonne.Qu'est-ce que E? Onva voir qu'il ne peut determiner Epositivement.Resistance a. ladeterminationpositivequi est instructive.Ce n'est pas uneenergie - Ellenerompt pasIeprincipede2994) ConclusionPenseeselon IepOSitifi: etrequi estcequ'ilest.s. La 2n'est que Ie Un de negativite.b. Dansmonoorps(Ph. de l'org., II, p. 266) j'ail'experienoe desituation etreponseaveola.ouneinterposee, o'est l'enteleohiequi est moi (psyoholde - Enteleohie ducom-portement)..,!II!actualismepensee par micro-evenements, nega-tion de latotalite partielle: il n'yadetoutquel'infinLqUi est ensoi(proprieteslocales)causalite lineaire: source de l'etre,est dans l'avant, futur, produit dupasse - preformationnegation du possible: diminutionexterieur (?)possibletotaliteespacetempsnegativitepossibletotalitechies ausens de choses. Le dedoublement des organismesveutdireque, endepit desection, onPE!ut encoreavoirdes manifestations activesII de l'entelechie, qUi setrouveetreaupluriel: la dualite n'est ici que l'integrite de l'ente-lechie a. Effort pour concevoir Ie negatif, Ie nonspatial,commenegatif, commecharnierede l'etre. Mais difficulte:les choses participantes l'entralnent dans Iepositif, l'autremonde (cf. Platon): des negations determinees sont la ouellesoperent. Doncil faut unepositivitedeE :Ceci est negatif(cf. Philosophy of Organism, T. II, p. 259)encore parce qu'onpense a partir de l'espace. Mais onpourrait aller aupositif (penser directementII E) a partirdemoncorpsetdeson rapporta l'espaceb. Danslarealite,la difficulte se retrouverait: comment comprendre cettelacune, cenegatif, incrusteentresituationet reponse: est-ilspatialement entre eux? Tantqu'ellessontconQuespositive-ment, lalacuneest ouproprietedel'espace(cequi neveutriendire: l'espace est tout) ouintrusiond'une autre sub-stance dans l'espace. Il n'y a de solution que par uneremise en question de l'ontologiede l'ensoLconservationde l'energiea. Il faut qu'elle soit autre quephysique}) sans etre antiphysique )'.Elle n'a pas Ie pouvoir de transformer l'energie, pasmemel'AuslOsungldelatransformationdel'energiepoten-tielle et cinetique.Ellen'adepouvoir quesuspensif: transformationd'ener-giecinetiqueen potentielle.Celamemecomment?Sonpouvoir suspensif (=s'opposera ... ) peut n'etreque suspensionde suspension, suspensiontd'unequilibre entreforces donneesapresquoicelles-ci joue-ront. Amenagement d'uncreuxouvont jouerdesforces quis'annulaient(cf. Leibniz: la pesanteur faittranscendant (?)qui permettrait a des gravesd'entrerenconcurrenceet dedescendreb Par exemple dans la determinationd'untissu,l'entelechiesuspendl'equilibredes potentialites qui s'annu-laientetl'uned'elles serealise. Elleest principed'amortis-sement: amenagement d'un certain lieu ou des forcess'enlisent, ce qUi permet a d'autres forces dejouer (pointsingulier) (ainsi lapente que rencontreIebalancier et quiamortit sonelanet Ie convertit enelaninverseo, ainsi lamatiereelastiqueou uneaction seperd). Elle n'est pasinvi-sible a des actions exterieures: une action qUi rompt unequilibre (perte d'une partie du corps) donne lieu a unemodificationdes suspensions qui ameneunretablissementdelanormale(restitution). LaformeestfaQonnee, nonparunfacteur positif, mais par unensemble de disparitionsd'equilibreliberant un ensembledecausalitesqui regule.Doncellen'est passubstancea-spatiale- Et pourtant ellen'est pas dans Ie lieu}): Enteleohyis affeotedbyan aotuponspatial oausalityas if it oame out of an ultraspatialdimension; it doesnot aot inspaoe, it aotsintospaoe, it isnot inspaoe, it only haspointsof manifestationsinspaoe))(Philosophy of Organism, p. 235).L'entelechie dans laregulation: lorsquel'amf est scinde,lasection nededoublepasl'entelechiepuisqu'elle n'etait pasdans l'amf entier, mais etait sadoublure' negative. Il n'yapas 2 1/2entelechies ni d'ailleurs, magiquement, 2entele-s. Enfaireune{mergie, serait-cedonorompreIeprinoipe?Laprinoipeveut-il donodire que la physique est exhaustive?Ouipour Driesoh, etU l'admet. n n'envisage pas.l'energie spirituelle f. E ne fait pas partie du monde positlf f.1. La deolenohement f.b. Laibniz, Ieoholxdivln=meos.nismemetaphysiqueouauto-realisationdupossibleIepluspesant. Laoholxdivln consisteen l'lnstauration d'unedimension du meilleurd'unepenteparlaquellel'univers.tombe versIe hautf(TeilharddeChardln). P O i d ~du meilleur. De meme Ie oholx f del'enteleohie oonsisteIi. amenager un oreux, Ii.sus-pendre un equilibre moins valable. Cf. taotique et theorie des Jeux de deoision.Q. Arohiteotonique par amenagement d'une topographie.300 301Contre l'insuffisancedecette pensee:Second positif - autre substanceou causalitePossiblecomme autreactuel realise, reservoir+ choix, principe d'ordre transcendant, meta-spatialTotalite transcendanteou parcellaire, descendant en luimodes de pensee nient qu'il arrive quelque 1. . _chose: evolution.Negativismeouidealisme:III Ya una-spatial ouuna-temporel - qui n'est pas uneseconde realite maisuneidealite.Possiblecommeporteparl'esprit (principes regulateursII= l'esprit se reconnaitvehicule par la nature).Totalite de l'esprit - Ie reste n'enest que moment =laNature est faiblessedel'Idee(Hegel).Mais probleme de la participation: unpatternde nega-tionsn'est pasrien, c'est un systeme.Contre laphilosophiedelachoseet laphilosophiedel'idee.Philosophiedu quelquechose"- quelquechoseetnonpasrien. Et cettenegationdurienest essentielle: laviea unefragiliteet uneobstination alafois: elle sera, si rien nes'yoppose. Nonnoyaudurdel'etre, mais mollessedelachair.Dissociernotreideedel'EtredecelIedechose: lavien'estpasune choseseparable, mais investissement, point singu-lier, creuxdans l'Etre, relief ontologique, invariant, trans-versal et noncausalitelongitudinaletelescopant l'autre, cequelesmicro-phenomenes jalonnent, necomposent pas, pos-sibilitedevariationlimiteeautourdelaquelleilssont grou-pes, ensemble improbable et nonsimple cas particulier duprobable(depossibles), ni principepositif d'unautreordrederealite, maisetablissementd'unniveauautourduquel serepartissent lesecarts, etredevoilte, etrestatistique contrealeatoire, depassementparempietement, ambigultedespar-tiesetdutout (contreDriesch: lamachinen'estpasactuel-lement reaction de toutes ses parties), donc etre parattache, qu'onne peut saisir a part, nona serrer de pres(comme noyau dur), refusdu toutou rien 8.Maislavien'estpasnegativite: c'est unpatterndenega-tions, unsystemed'oppositions qUifait quecequi n'estpasceci estcela, champ, dimension - dimension=laprofondeurpourlesetresplats. L'impossibledevient possible. Relative-ment a une dimensionsubordonnee, c'est monetre. Maisa. Orlg1nallteet fragillte des superstructures- Fortune- laregulation Imparfalte.Depa.ssement dansl'invisible, I'ina.cheve.302l'ouverturen'est pasouvertureatout: c'estuneouverturespecifiee. [??] dedimension(Descartes): point devuesouslequel unevariationest possible, toutedimensionn'est pasquantitativeou laquantiteestallusion aladimensionnalite.La vie = etre d'esquisse ou d'ebauche, i.e. territoires,regions =inherencea des lieuxdeplusenplus precis d'unchampd'actionourayonnement d'etre. Structuration=parfonctionnement total mise en place de fonctionnementslocauxen interaction. Cf. situation ouverte: modederesolu-tionassigne a une melodie des son debut, sans principeorganisateursaisissableapart - lesfaits parcellairess'eta-blissent autour d'unniveau oud'une norme qUi n'est pasminimum, qUi n'est pas maximum(Leibniz: Ie monde surfond de calcul divin) qui est etablissement ducadrememeetduprincipede toutcalcul, detouteeconomie, i1 y a. Cettestructuration, ayantcristallise uneconstellation, sepoursui-vra anotreniveau, comportement.(Donc espaceet temps nonseriels- Blocs d'espaceet detemps).Cet etre-la par difference et non par identite, on ne Ie penseque par rehabilitationdumonde sensible 8, nonplus comme fait psychologique a reconstruire entermes positifs, maiscomme visibilite de l'invisible- Cf. Goldstein: organisme-milieu. Bergson: les images" b. Mais ceci n'est pas a com-prendrecommedel',anthropologisme: l'etrevuest ici moinsquel'etre - LaGesta)t despsychologuesfaitallusion alaGes-taltpure: elle chezlespsychologues, unchampsensoriel del'oulequifait qu'ilyaphenomenedemelodie) - Danslanature, il yn'a pasdechamppreetabli(sinonl'organisme-parent, mais comment formera-t-il unrejeton?) entout casunnouveauchampserealise. Donc a laforme perQue est nonpas une illusionanthropomorphiquepar rapportala natureensoi derriereelle, maisala natureenglobee dans la nature vivante, qu'il fautdepouillerdereve-tementhumain(=science): on trouvealorsunfoyer dephe-nomenes, unempietement lateral des microphenomenesl'unenl'autre, une cohesionautour de l'etre invisible meme endroit, qu'ils enveloppent, autour duquel ils s'enroulent, cris-tallisent la Gestalthafte1. Mais alors les gradients sont-ils laveritede laGestalt?a. Cf. Uexkilll, la melodie.b. La. vie ne se donne qu'a. qui cherchea. voir nona. serrer Ie noyau duroa.n fautdepouiller notre vision deI'animal de I'embryon, desapportsdu champ per-ceptif humain.1. ae qui a.l'a.ppa.rence d'unB GesteJt.303....Est-cedonclaveritedont Ietout est l'apparence?Non, ily ales phenomemes-enveloppes", qui ont des droits egaux- mais alorsc'est unesortedenominalisme: eneffet, onaIe droit de nommer et de decrire les phelnomenes - maisjustement onnenommequedesobjetsdepenseehumains -cf. les courbes de croissance de l'emergie- les grandeursd'evolution - et lasolution resteidealiste(F. Meyer: pheno-menologie positive I), kantienne: l'Etre n'est determinableque comme Etre-objet, il n'ya pas d'acces a l'ontogenese.Ceci n'est paspossible, aupointdevuememedellascience,qui ne peut pas construire des phenomenes-enveloppespurement conventionnelsI). Lacausaliteborda bordn'estpasuncritere: onpeut constater, au-deladelaseriehisto-rique, des parametres, mais nonarbitrairement (ce seraitencoreunefois des variations concomitantes del'objet (?)enfonctiondutemps abstrait): ceserait del'occultisme. Ilfaut, pour qu'onpuisseprononcer unetelleloi, quelesfaitsmis enserie recouvrent unestructure: par exemple ici lastructurecumulativeqUi fait laFortpflanzung2 del'energie,alorsqu'il n'yapasdecumulationsemblablepourd'autresproduitsdeculture(les outilsportentleursensplusreelle-ment queles symboles)- Doncil faut sous lavie) commephenomene-enveloppe unestructurecumulative. l'ontogeneseL'etre de la science et l'etre-perQu de l'embryon sontmoinsqueson Etrequi est structure.CommentIepenser?La grandedifficultevienttoujoursdelahantisedel'espace - commepartes extra partes - commeplein. Celaveut dire: unetretout exterieur a soLL'idea-lisme, la spiritualisationde l'etendue ne changent pas Ieprobleme: l'exterieur pur est double d'une interioritepurequilui est paralleleet nela rencontrepas. Lanotiondevie= contrecoup de l'en soi sur Ie pour soi quand celui-cis'aperQoitpreparedudehors: ilnepeut evitercettecansta-tation, maiselle n'autorisepasaanimer Iedehors.Remettre encause l'etendue-objet comme plenitude egaleentoutesses parties. Certesl'espaceecarte, separeabsolu-ment, mais non parce qu'il y aurait enlui une positivitepure: celaneferait pasunecart. Il n'ya d'ecart queparsite ousituation, par Umhofte3entre points ontologiques,non positifs. C'est la cequ'on appellestructures.a. Par exemple les ebauches '.1. F. Meyer, ProblBmatique de l'evolution, PUF, 1964.a. Propagation .3. Enveloppement par un halo .3045) Ledeveloppement des recherchesdepuis Drieschmarqueles memes points sensiblesDepuis Driesch: de l'a-spatial aumeta-spatial - mais inde-terminable positivementnegativitedans l'Etre.On pourrait croired'abordqueIeduelentremecanismeetvitalismecontinue=regulationrevendiqueepardescentresorganisateurs localises: substance chimique (organisme)(Spemann). Faitsd'induction=inducteurschimiques. Induc-tion lieeacovariationslocales, contacts.Mais: ces inducteurs ne sont peut-etre pas declencheurs(proprietesspecifiquesdes territoiresouilsoperent).L'organisateur, localise, fonctionne-t-il par causalite bordabord(( competencedesterritoires ).Zigzag desrecherchesdecausalite lineaire.Interaction? Si elle est conQue commeunassemblage decausaliteslineaires, c'est uneclarteillusoire: y a-t-ilunfilouunnombre fini de fils de l'echeveau? Non: la causeest effet, il y a unreseau. Cf. Gesell: travail a l'enverscommeunetapisserie, mais l'hommepenseal'endroit- Lecorps: ceci a lieucomptetenude celaqui n'est pas actueloul'est ailleurs: pas d'exteriorite pure de l'espace biolo-gique, pas deseriepuredutemps biologique. Il vay avoirde l'Etred'ubiquite etde l'Etred'anticipation, reaJustements(?)tempset(?)espace:I1) L'etreacomprendreIn'est pas l'etre preforme (multiplicite spatiale, tempsseriel, avecproduction par l'avant)n'estpasl'etred'epigenese=negationduprecedent, crea-tion, emprunt al'a-spatialNotions complementaires([?] p. 1901)(au sensdesphysiciens)Ces2etressontdesabstractionsd'un seulaspectsd'un seul.La determination progressive qui est production apartird'equipotentialite predominante de l'harmonie de constella-tion, dela machinefluxdedetermination([?] p. 300).Emancipationparcellation[? 2]: realisation demosalquepar inductionenchaine- il Ya unmoment oul'ona des1.nnous a eteimpossiblederetrouver a. quoi serefereret ensembledecitations,alnsl que I'auteur cite.. a. Autre nompropre lllisible. Peut-etrePaul A. Weiss, qui a Mite1'InternationalConferenceon theDevelopment, GrowthandRegeneration oftheNervousSystem,University of Chicago Press, 1960.306ebauches, enl'absence de systeme nerveuxI), qui sontlargement independantes)1 (p. 21). Enmeme temps, par Iesystemehumoral et nerveux, ilya reintegration cc centri-peteI) (p. 22) = realisation d'une cc unitefonctionnelleharmo-nieuse.Ce n'est pas unpassage de l'UnauMultiple, mais d'untyped'uniteaunautre, d'uncertainrapport d'unmultiplea. unautre: equivocite profonde dulieudans lasubstancevivante: nonseulement 2 sens chez l'adulte (anatomie etfonctionnement) mais encore oppositiona ce co'uple de lavie embryonnaire ou il n'y a encore ni differenciation visible (anatomie) ni done fonctionnement ([?] p. 21,notes p. 3). Differenciationet organogenesesont prMonc-tionnels- Or l'organismeenvient, n'enest pas complete-ment sorti (regeneration).Ceci - elimine Ie possible comme simple reservoir pre-formeavec unprincipedechoix,- eliminel'actualisme: iln'est pasvrai quetout soitactuel: il yauneactualitedupossibleen tantquepossible,i.e. lanotiond'ebauohe, etrededevenir actuel qui est cer-tainespossibilites.Il n'y apafj 2typesd'reufs - regulation- mosalquemais2conceptscomplementaires([?] p. 190, 39).CEufs dits a mosalque (ascidie) ou [?] obtient untetardcomplet avec unfragment d'reuf, oumeme deuxtetardsaveclasectionmeridienne, aconditiond'operer sur unreufviergeet nonaustade 2 des blastomeres, oularegulationn'est plus possible. Dememe, l'reufdeSpirolia, typed'reufa mosalque, regulation, il est vrai subordonnee a plasmapolaire necessairepour reuf complet.Inversementil yaunerealisationdemosalquedansl'reufa regulation: Horstudium1: sectionmeridienned'reufd'our-sina stade8donnelieua regulation- mais nonlasectionmesotoriale qui donne 2 embryons deficients pour lesorganes pourlesquelslapartien'est pascompetente. Pour-tant la mosalque n'a pasde frontiereprecise.Greffes de Spemann: les greffons se comportent d'abordortsgem8J32audebut delagastrulation. Maisaustadeneu-rulailssont herkunftsgem8J33- Doneilya d'abordregula-tion et ensuitemosalque.1. Etude de l'oule.,8. Conformement au lleu'.3 Conformesa. leur provenance '.306Ni spatial ni meta-spatial neconviennent: l'Etre biologiqueest toujoursentrelesdeux: determinationprecised'ebauchesmaisqui ne fonctionnentpaslocalement..2) Types d'etre introduits pour exprimer cette cc localitede la vieGradients ([?] 1929): plaquettes vitellines de l'reuf eta-gees, de moins enmoins volumineuses a mesure qu'onapproche du pole animal; - inversement granules ribonu-cleiquesdeplusenplusdensesamesurequ'ons'eloignedupole vegetatif. Double gradient(p. 249);des gradients sont indicateursd'activite morphogene(p. 249).Lesgradientssechevauchant donnentIe - champanimal- cc champ vegetatif)1avec2 typesdemetabolisme.L'amputation de l'und'eux animalise ou vegetalise lalarve.Les champsdefinissent lesterritoires organo-formateurs: passage du systeme des gradients... avec differencesgraduees, quantitatives, a une mosalque de territoiresorgano-formateurs qualitativement differents(p. 276). Ladetermination est une differenciation invisibleI).Lechampmorphogeniquelocal controlelaformationsur-numeraire obtenue encas de greffe- Ie champ comporteIuneregionouilregulefortement, et uneperipherieoucetteregulations'etend, moins probable cependant. Chevauche-Imentdansles champs([?] p. 281, notesp. 11).D'oula question: .en quel sens Ie champ est-il dans Ielieu? Il y est attache, il n'yest pas reparti. Quant autemps, Iechamp peut rester virtuel(p. 292)enattendantl'hormone.3)Cf. histoirede l'organisateur deSpemannIl y a unedeterminationprecocechezles amphibies d'unchampchondro-microdynamiqueprefigureparuncroissantdepigmente: chacundes blastomeres ne donne d'embryoncomplet que si chacuna garde 1/2croissant depigmente.Done il yadeja unesignification del'reuf insegmente.Mais cet inducteur, Ie centre organisateur, comporte-t-ildes composantesneurales(?) (Spemann 1) oubien(Dacque1. HansSpemann, EmbryonicDevelopment andInduction, NewHaven, YaleUniver-sity Press, Londres, Oxford UniversityPress, 1938. Orthographie .Speemann., dansIe resume de cours, mais Spemann. dans Ie catalogue de la Blbliothequenatlonale.307(?)) lui-memen'est-il fait quedes differences quantitativesd'un gradient, sonactionetant diverse ici et lapar unecompetence appropriee des territoires reactionnels, aveccependant un chevauchement du champ[?].Le stimulus de l'inductionsemble banal, sans specificitezoologique: l'organisateur, lui, reste inducteur. Meme lesadultes, outilles, ou meme invertebres sont inducteurs,capables aumoins d' evocation . La capacite inductricechange enchauffant. Acidesnucleiques?(Brachet I). On voitune catalyse, liberant Ie pouvoir des tissus redctionnels:inductiondeclenchee par unstylet de verre. Substanceshypothetiques: organismes, dont 1'actionvarie selon desseuilspour uneconcentration superieureou inferieure...Des quel' actionformatrice est analyseephysiquement, onlaretrouveailleurs. Lanon-specificiteen unpoint, oudansdesinducteursest un argumentmecaniste - maisaussi bienvitaliste: comment cette actionbanale et vague peut-elledonnerlieuadesregulationsprecises?Onnepeut paseco-nomiser de pures proprietes de champ (nonparcellaires).Cf. regeneration desplanaires:LamemeregionC regenerela tetesielleestau-dessusdela section, la queue si elle est au-dessous. Done: pas demateriauxspecifiques enC, mais uneautre capacite selonqueC restesolidairedetel outel pole. ee PolariteII chronolo-gique(?) dufragment restant, etagement auxdifferentsniveauxde l'axe cephalo-caudal des proprietes chronolo-giques croissantesou decroissantes :conservation d'O(>atete)activite metaboliquesensibiliteacyanure, alcool, temperatures, ultra-violet.Gradients, champ. Interet ontologiquedecesnotions:L'etagement enquestionnedonnepasraisondes proprie-tesdu champ, en est plutotsymboleousigne.Maisil indiqueuneorientationdelabiologieversunEtredanslequelse fait l'interrogationrepresentable, etqui n'estpas produit par des processus decales: les microproprietesduchampnesontpasdevaguesanalogiesdesesmacropro-prietes.L'inter[?]est 1'orientation:etre transversala-causalnon substantielstructure.1. Jean Brachet, Le Roledess.oides nuoleiquesdansIe. viedeIe. oellulede l'embryon,Liege/Paris, Aotua.litesbioohimiques, n016, 1962. .308B) PHYLOGENESEProblemesdegenese: onlesindiqueparcequ'ilsmettent encause Ie tissu memede 1'etre.Particulierement la phylogenese: car elle emerge commeproblemechezDarwin, enpresencedela parenteidealedesanimaux.Lamorphologieestpourlui l'ee ame)1delabiologie(Originedesespeoes, chap. XIVI sur lamorphologie). Faitextraordi-naire de l'identite (articles et articulations) entrelamain,la patteorneedegriffes, Iepieddecheval, Iemembredelatortue, 1'aile delachauve-souris.Lasolutionpourlui est dans l'identited'origine- Theoriede la descendance.Doneideed'unetransformationdes especes neecontrela morphologie idealiste (qu'onla conQoive comme finalitetranscendante ou comme idee de la Nature: Goethe2) =reductiondusensinterneauneseriecausaled'evenements- LeproblemedelaPhylogenese =architectoniquenonseu-,.lement de l'individu, mais delabiosphereoudumonde dela vie: c'est encoreplusclairement unproblemeontologiquequ'embryologique.On peut biensuivre surl'histoiredudarwinismel'attitudede la science devant Ie problemede 1'Etre.Darwin: mutation-Felection. Modification de l'organismepar concours dehasardet depressiondelaselection. Pro-bleme de savoir d'oi vient uncertainetreresoluenmon-trant comment d'autres etres ne sont pas, ceci est parceque celan'est pas, facteur de vie remplace par facteur demort: eliminationdes inaptes. Cequi est, est pardefinitionparce que c'est Ie seul possible. Finalisme retourne, maislesdeterminationssontaussi rigoureusement prescritesquepar Iefinalisme ".1. Citationexacte, lamorphologieconstltuelapartielaplus interessantedel'his-tolrenaturelle, dont ellepeutetreconsldereecommel'li.me' (EditionsMarabout-UnI-verslte, 1973, p. 436-436).8. Cf. Goethe, BohriftenZUI' Ne.turwissensohs.ft, 1,3, Weimar, Btlhlau, 1947-1970.a. En reallte, Ie probleme deI'etre vital etalt-Il elimine par l'inlmensitede temps don-nant une probabillte ll. tout hasard? Non, oalcul deRuyer, Neo-fina.lisme, p. 176.C'etalt typiquement delaphilosophie' aumauvals sens, i.e. appel ll. mauvaisinfinl' pour rendI'epossible I'impossible. Cela conduit ll. crolrell. la repetitionindefi-nle meme de I'improbable, dans un espaoe et un tempssupposes infinis, ll. la plura.lltedes mondes semblables et ll. l'eternel retour'(Ruyer, p. 174).Democrite meme admet un triage', die.orlsls.Fond Irratlonnel de Ie. sciencell. psychana)yser.Enfait, Darwinsedonnait les organlsmes (et des faits, propenslongeometriquedeleur nombre en principe - enfaitnombre statlonnalre - lutte - variations - mortallted1fferentlelle).DuCoup, sortaitdecettefaussephilosophle'lasciencedonnantdesfaits, desIdeesaffectlves(cf. Descartes);mememelange dans Ie neo-darwinisme.309I...Renaissanoe aujourd'hui dudarwinisme ouduneo-darwi-nisme. Maisprofondement modifie.Simpson: Rythmeset modalitesdel'evolution, trad. fran-Qaiseen1950deMajorFeaturesof Evolution, reed. 19531Ondit neo-darwinisme paroequ'ondonneunrole impor-tant a laseleotionnaturelle- et qu'onignorel'hereditedel'aoquis(distinotion soma - germen)- vitalisme etfinalisme- Maisla oonoeption de laseleotion est tresdifferente.Neo-darwinisme ou ee theorie synthetique de l'evolution(Simpson) a la fois reprise des pretentions demoori-teennes (Ruyer2, p. 177) et inventaire hautement plussorupuleuxde la seleotion.. , meme devoilement de dimen-sionsqui nesont plusoellesdela theoriedeladesoendanoe.1) LespretentionsdemocriteennesAttaohement alatheoriedeladesoendanoe et alaseleotionoommeexplioation.JulianHuxley: Evolution3, eliminetoute divineandvita-listic guidance - Dono reste ee amoinsdeoonfesser une totaleignoranoe etd'abandonnerpour un tempstoutessaid'expli-oation, laseleotion naturelle.. (oite parRuyer, p. 177). C'estdono unapriori logique. Pluspreoisement: on poussedansunooinII oe qui n'est pas meoanique, l'homme- mais quefera-t-onen yarrivant? ee Politiquesoientifiquedeoonserva-tiondumeoanisme(Ruyerp. 1784).La biologie repugne a faire sa revolutionantimeoanisteoubliant que Ie bouleversement de la oharpente meoanistede laphysique a ete renduneoessairepar quelques faits:experienoedeMiohelson - experienoedePlanok.Laseleotionpresentee oommefaoteur explioatif positif, arole organo-formateur, n'est souvent dans les experienoesprouvee que oommeunoas differentiel de l'effioaoitefono-tionnelle. Cf. oonourrenoeouguerrequi neoreent rienparelles-memes, qui reoompensent les inventeurs. Mais oom-ment sefait l'invention?II faut qu'elle sefasse par seleo-tionparoequ'onapose unealternative: explioationoausaleou pasd'explioation.De la la fragilitedes oonoeptionsa priori du neo-darwinisme.1. G.G. Simpson, Rythmeset modaJitesdel'evolution, trad. P. deSaint-Seine, AlbinMiohel, 1960, en faittraduotion deTempoa.nd Mode inEvolution, New York, Colum-biaUniversityPress, 1944. Me,jor Features of Evolutiondate de 1966. En 1960,Simpson pUblleThe Mell.Il1ng of Evolution, Londres,Oxford University Press.a. R. Ruyer, Neo-finMame, PDF, 1962.3. JulianHuxley, Evolution, theModernSynthesis. Londres, Allen& Unwin, 1943.4. Citationexaote: Lapolltiquesoientlfiquedes biologlstes qui s'lmaglnent qu'llsn'auront pasa. bouleverser les oadres meoanistiques de leur soienoe....310Ledarwinismerenait vers 1930avecFisher et Wright. IIsoaloulent Ietemps mis parlamutationpour s'etendrea lapartienotabled'unepopulation. EuxetHaldaneoroient voirque Ie temps est de l'ordre de grandeur assigne par lapaleontologieet l'evolution desespeoes.Huxley: tauxmoyende mutation(dominante): 1 pour100 000individus- onsupposequ'elleentraineuneohanoesupplementairesur 1000de se reproduire. II faudra done5 000generationspourquela moitiedel'especesoitfaitedemutants, et 12 000 de plus pour l'espece entiere. Chiffresvariables avec Ievolume delapopulation. Comptetenudecela; ilscorrespondent a peupresalacourbedel'evolutionindiqueepar lapaleontologiepourl' Equidis. Enrealite, cettecoincidence n'est obtenue qu'avec des notions auxiliairesextraordinairement contestables: laformule fondamentaleutiliseunenotionde fitnessI) d'unevarietemutanteetsup-pose que cette fitnessresteraconstante pendant toute laduree de fixation = or lavariationdes conditions exclutcela, et exolut Ie maintiend'une mortalite differentielleconstante. Leschiffressont vraiment ici unmasque.Cf. encore Ie raisonnement neo-darwinienpour reduirel'orthogenese a l'ortho-selection: selonMorgan 1 Ie nombredes individusmutantscreeraitparlui-memeunesorted'ef-fet derail: carquandcenombreaugmente, une28muta-tion dans la meme direction (e a une meilleure chance deproduireune nouvell1e avance dans Ie meme sens ...... Parexemple quand les e ~ e p h a n t s avaient une trompe de lon-gueur inferieureaun! pied, lachanced'avoir (par mutation)unetrompedeplus d,'unpiedetait proportionnellealalon-gueur delatrompedejaexistanteet aunombred'individusdanslesquelsuntelcaracterepouvaitapparaitre (citeparRuyerp. 187).Ceci suppose que la 1P8 mutation (generalisee) plaQait lesindividus sur unplus haut niveau . Mais par rapport aquoi?Al'organea realiser- Si lasecondemutationest for-tuite, Ieplus grand nombre de mutantsprimairesn'augmentepas les chances que la seconde mutation (supposee dans lameme direction) fasseune nouvelleavanceedans Ie memesensI) =c'est supposer quel'appropriationdes partiesest IeVorhabenf.ld'un tout, c'est supposer notre idee du tout.1. Th. H. Morgan, Evolutionand Genetio, p. 148.a. Touslesindividusetantdesormaissur unplushaut niveauquepreoedemment .Maisenmemetempsl'evolutioncommenceerestrelntIeohampdesmutationsutllesat dono rend moins probable leur apparition.a. Projet .311...Huxley reprend: Dansl'evolutiondel'automobile, lasub-stitution du moteur a 4 cylindres au moteur a 1 ou2cylindres etait ungrandprogres; elleavait unesurvivalvalue. Mais, apres seulement que la maJorite des automo-bileseurent desmoteurs a4cylindres, l'avantageaddition-nel des cylindres supplementaires fut suffisamment grandpour donneraux6cylindresuneplusgrandevaleursurIemarche. Mais ceci suppose un champ humain ou les4 cylindres aiguillent les clients sur les 6 cylindres. Cen'est pas enbombardant l'outillage d'une usine 'd'automo-biles que l'onaurait des chances serieuses de passer dumoteura4aumoteura 6ou8cylindres, memeavecl'aidede la selectionoperee par Ie choix des clients (Ruyer,p. 188).Cette obstinationqu'onsent chez les savants, dans cesconstructionsfragiles, destineesaelucider Ieproblemedelagenesenaturelle, alarameneraunedestinationstatistique- ondiraquec'est unattachementalascience, paropposi-tion a des constructions speculatives. Mais pourquoi cedilemme?lci commeailleurs, l'alternativen'estpasIefina-lisme. Non, cettepenseesansrigueur, c'estunerepugnanceal'architectQnique, alapluridimensionnalitedel'Etre. C'estunpostulat: il n'ya pas plus danslacreationquedans laconservation (Descartes). C'est unephilosophie.Est-celalascience? Les principes sont hors de question- et les constructions hypothetiques adhoc. Tres frequem-mentchezSimpsonil ya(outreplusou moinsavant combi-naison(?) des faits) des constructionsapartirduprincipemutation-selection(constructioncompliquee) jusqu'apreuveducontraire. Or cettepreuven'est jamaiscruciale. C'est Iecentred'interetde lasciencequi sedeplace. II sedeplaceenfait et non sousl'influencedeSimpson.2) Mais enmemetemps Ie darwinismeet Ieneo-darwinismesont delascience, ils drainent des faitsLe neo-darwinisme, la complexite de l'evolution(theoriesynthetique I). lIs ne parlent plus de l'origine, maisdes originesdesespeces. IIyapluralitedesfacteurs d'evo-lution", pluralite des evolutions (micro-macro-mega-evolu-1. La theorlesynthetlque del'evolutlon, partioul1erement representee par J. Huxley.a. Enpartlouller, interventiond'unfacteur tout nouveau, volume des populationsentrela nature, exterieureetl'organlsme. Prlnolped'uneseleotlonintracrganlque.Interventionaussi d'une pressionde mutationenface delapressionvariable deseleotlon, l'absenoedeseleotlonohezlesmarsuplauxaustrallenspermet laradiationdu genre pavolse qui prodult des. taupes" des .loups '.312-----y-1!tion). Avec cette pluralite des facteurs disparalt l'explica-tioncausale par la selection, peut-etre, - apparalt a sesdepens touteuneseriede phenomenes-enveloppes, proprie-tes de l'evolutionet nonresidude la selection, peut-etre. necessite de qUitter Ie point de vuede ladescendance, qUiassimilelagenesedes especes a des faits observables dansl'organismedeja donne, d'accepter unephenomenologieposi-tive - et finalement peut-etre une ontologie sortant dudilemme etre-objet finalisme. C'est cela que nous allonssuivrechezSimpson parexemple.Simpson, Rythmes et modalites, et a travers lui l'evolu-tionnismecontemporain.Problematique nouvelle, maisqui n'est pascomprisecommetelle, aveugle, toujours rameneea l'explicationcausaleetauschema descendance - selection qui faitl'horizon mental.1)Rythme, dessinde l'evolution.L' evolution)) non comme histoire concrete, mais commechoseou variable.Methode statistique permettant de la poser commeconstruc-tion amesurer - Dedefinir Ietaux d'evolution - d'etablir la courbe-enveloppe du fluxde la vie (Simpson, p. 18).Ce qui est bien: onprendenconsiderationIe phenomeneglobal, par-dela lesmicro-evenements.Ce qui est inquietant: nominalisme, caractere speculatifdesconstructionsdJcephenomeneglobal - Onsehateversdesmesuresetdes IstatistiquessanstropchercherasavoirIce qu'on mesure : 'Ex. : lanotion de tauxd'evolution: on croit remarquerdesrelations constantes entreIetauxdecroissancedans diffe-rentes structures (taille et longueur dumuseauchez lesancetresducheval)- Maissouventcescorrelationsnesontpasvraies: les 2caracteresn'evoluent ensemblequeparcequelaselectionoperedansIememesenssureux. Noncor-relationsgenetiques.Chez d'autres: tauxd'evolutiond'organismes entiers. Onl'etablit enfaisant la moyenne des evolutions relativesa toutes les structures ensemble (sans choisir) par des methodes nouvelles qui reduisent lestraits des structuresa une forme coherente facileamanipuler I. La donc, cer-tains auteurs proposent d'admettre un taux uniformed'evolution2, les differences durythme expriment des dif-1. Simpson, op. ait., Introduotion.a. La texts de Simpson parle de taux d'un oaractere unique d'evolution" p. 22.313d___________' ferences de durees, et la quantite d'evolution 1 servant aevaluer cetteduree.D'autres au contraire:auencore: courbesdesurvivancesgeneriques- on lacom-parealacourbe de survivance des populations de droso-philes mutantes. Elles sont comparables - Donc il y auraitune sorte de metabolisme evolutif . Mais, dit Simpson, lasurvivance des automobiles (?) suit presqueIe memetracequecelIedesblattes - Postulat de l'analogieentrephenomeneagrande extensionhorizontale et phenomene experlmental.Ondira: c'est la methodede la physique=cen'est qu'apresqu'onsait cequ'onmesure. N'est-cepasuneimitationexte-rieure?Caril semblequ'ici les constructions soient simple-ment fausses, comme Ie montre Simpson. Et quand ondeduit Iefaux, il reste: ideed'accumulationdepetitesmuta-tions dans des populations moyennes, qui n'est pas encontradictionavecles faits, mais qui nerepondpas a prin-cipepose: courbe-enveloppe du fluxde la vie.Ainsi engeneral: la plupart des phylo manifestent unetendanceversuneplusgrandetaille. MaisSimpsonrameneIefait paleontologique a un arriere-plancausal: laselec-tion. Cette selectionest seulement priseausens des theo-riesgenetiquesdespopulationsselon lesquelles la dimensiondes populations joueunroledecisif, utilisant les materiauxdelamutationpouren fairedesorganismesnouveaux. CarIe volume de lapopulationdetermine lapressionde selec-tion(concurrence) enfacedelapressiondemutation(dansdes conditions donnees dugroupe interfecond). Mais cecijoueunrole de colmatagede latheorie mutation-selection= la genetique permet de comprendre que la selectionn'opere pas dans Ie sens de l'utile (organes conserves oudeveloppesdansdeshyperteliesparcequ'ilssontgenetique-ment solidairesd'organesutiles) - Plusieurs genes pourunseul caractere, plusieurs caracteres pourunseul gene- lacritique d'une morphologie hereditaire montre que ce sontdes potentialites de developpement qui sont heritees; oninterprete ainsi lapre-adaptation: c'est une hautevariabi-litedansunepopulation, unebanque 011desmutationssontendepot. Touscesassouplissementsdelagenetiquepermet-tent de colmater une lacune entre Ie schema theoriquemutation-selectionetlesfaits. MaisIeschema, parlasuite,reste hors de question: il n'est pas dementi - il n'est pasefficace.1. Simpson parle d' evolutions quantiquss I.31411I2) - de meme les ee stades explosifs de l'evolutiondugroupe- de meme: lamicro-evolution- changements de popula-continue endo-evolutiongenetique,la macro-evolution- apparitionet diver-gencedegroupesdiscontinus(especes, genres),la mega-evolution - evolution a grandeechelleetudiee par la paleontologie.LadiscontinuiteestderegIedansIe3"groupe. On n'apasdeseriesdiscontinues.Simpson rapportecela a unelacunedesdocuments.Les discontinuites de la morphologie correspondent tou-jours ades periodes detemps considerables. Ceci n'est pasprouvable, maisvraisemblable.Donc conclusionintermediaireentrel'idee quetout vientdes documents et l'idee qu'il n'yajamais eudeformes detransition plusou moinspresdela premiere.II aJoute une raison: selonla genetique des populations,les formes transitionnelles etaient des varietes peuvolumi-neuses, d'0111emanquededocuments.Explication complementaire: ces petites populationsdeviennent preadaptatives etevoluent par saltations.3) - Ligneslenteset rapides. Fossiles vivants1 .1Laquestion est eliminee en considerant cescascomme des1limites inferieures at superieures d'une estimationstatis-tique.Limites (?)tachyteleliquesbradyteleliqueshoroteleliques(moyens). Evolution fixee, typesimperatifs .Celaneparait lieaaucuncaractereougroupe de carac-teresdesorganismes(telqueIecyclevital longou la repro-duction asexuee) - Simpson invoque: la dimension despopulations a: bradytelie deduite de grandes populationsavec de faibles modifications fortuites et une adaptationstable a unmilieuqui resteaccessible. Lapressiondeselec-tiondans unegrande population elimine toute mutation.- Accelerationdutauxd'evolution: les phylosecondaires.1. Allusiona. Simpson, op. cit., p. 169: espllcesquiontvecu sur terre et dont nousavons conserve les depOts I.iii. Fecondes et continues.316plus specialises tendent aevoluer plus vite que la soucheancestrale.- Inertie, orientation et forcevive:- a)inertie=evolution lineairedesoiforce vive = acquisition en chemin de quelque chosecomme une accelerationqui provoqile undepassement dubut etdeshypertelies. Ou bien liberation de lapression desmutations)1, la pression deselection1 ayant diminue?Assimilation ades lois delamecanique- assimilation[?]queSimpsonrejette. Mais peut-etreanalogie?Cequi neluivient pas a l'esprit, c'est qu'ily ait a constituer, depuislesphenomenes, unecinetiqueevolutive. IIsebornearamenerles2ideesd'inertie etdeforceviveamutation-selection.- b) inertie =orthogenese. Simpsonoppose auprincipedirecteur interne(directiondes mutations genetiques) qu'ilyadesrenversementsdansl'evolution. L'orthogenesen'estqu'une partie de latrame. Elle-meme peut comporter entypique (?) neo-darwinismeune direction: il est faux quetoutes les mutations imaginables se produisent, surtoutapres des modifications donneesj il est plus facile). decontinuerquedecommencer uneligneetoutenouvelle(Wad-dington, p. 2422). Le choixest entre plus oumoins, sanspositif ounegatif. Mais Ie controle de l'evolutionn'est pasprincipalement genetique.II convient que certaines structures ne sont utiles qu'aleurachevement complet. IIsesatisfaitenrepondant qu'onconstate uneffet differentielsurlamortalitededifferencesinfimes.Reexamen de l'orthogenese du cheval montrant qu'ellen'est pas si droite ~ orthoselection, uneselectionqui n'estpas celIe d'un ingenieur ", des mutations qui ne sont pasquelconques(p. 256).Critique de l'idee de force vive a l'origine de l'hypertelie(Cuenot3). II y a undeplacement de l'optimumendeca del'origine - solidarite de l'hypertelie avec les mutationsutiles&eclectisme -nominalisme: onne cherche pas a penser la chose- oncombinedesprincipes parcontrepoints.1. Simpson, op. cit., p. 67 : pression selective .a. Cf. C. H. Waddington, AnIntroduction to Modern Genetics, Londres, AllenBe Unwin, 1939.3. L. Cuenot,Invention et fin8.IlteenbiologJe, Fla=arlon, 1941.a. SIl'hypertelleest, c'est parcolnoldencedeladirectiondelapressiondeselectionet de la mutation.316On a vula ee philosophie)) du neo-darwinisme: Ie principemutation-selection=mutations fortuites avecleur distribu-tionet elagage, parselection - l'architectoniqueramenesurIeplandesevenementsintra-mondains, cf. Descartes: il n'ya pasplusdanslacreationquedanslaconservation =phi-losophiede l'horizontal.descendanceselon~ tempsobjectif (ee faitsll)et ordre causal (ee science ll)Apparitionsur ce plande formes de plus enplus com-plexesles unesapartirdesautres.Enface, onaurait 1' idealismeII et unemorphologie idea-liste, et des ideesde la Nature: dimension ee verticaleII d'ou.viennent lesgrandsphylo - Ruyer.1Lesconceptionsdel'elanvital, duvitalisme, delatotalite,representent, en tantqu'emergentes, l'invasion dansl'ordrehorizontal d'une autre dimension, uneffort pour penserleur rapport defacon non dualiste.Nous examinerondune autre ontologie: considerer qu'iln'ya pas a e x p l i q ~ e r causalement et noncausalement, aposer uneou deuxdimensions.Darwinisme: 1dimensiondel'actuel- Ieresteest impos-sible.Idealisme: autredimension, il yadupossible.Nous: ils ont raisonl'uncontrel'autre: Ie darwinisme araisondedirequeIeprobleme n'est pasd'abordd'expliquerpourquoi ceci &, qu'ilfaut montrerqueIeresteest elimine-mais il sedonneunefecondite delaviea partir dequoi iln'yaqu'a elaguer,un hasard qui utilisetout.L'idealisme a raisonde dire quel'actuel n'est pas, commeplanuniqueet sans epaisseur, sansrelief, suffisant- maisIereste, il Ie concoit commeideal, avectous les problemesimpliques.Probleme: placer quelque choseentre Iehasardet l'idee,entrel'interieur et l'exterieur. Ce quelque chose, c'est lasuture organisme - milieu, organisme - organisme.a. Lelbnlz.317Encettesuture, il sepassequelque chosequi n'est pasunfait actuel - unejointure- qUi est articulationde l'ordrevertical surl'ordrehorizontal. Ideedel'Etrecomme dimen-sionnalite, dont lesdimensionsci-dessusnesontquelarea-lisationet des aspects abstraits. Placer les deuxordresdanscemilieu ontologique.Par lail ya parentedesvivantset denousavec eux.Cedebat:1) neo-darwinisme: Simpson. Comment Ie darwinisme secharged'uncontenunouveau=ony voit r e p a r a i ~ r e autrechosequel'actuel.2)Idealisme: Dacque.3) Suffit-il d'admettre une (C phenomenologie positive(F. Meyer)ou uneontologie?[CINQUIEMEEBAUCHE]1. RenaissanceetmetamorphosedudarwinismeLa philosophie darwinienne estmodifiee par:- la methode statistique- Elle a pour effet d'introduirel'ideed'unecausaliteal'interieur d'unea-causalite - globale- non determinante - interetspour lesphenomt!mes - enve-loppes, la (C courbe-enveloppedu nuxdelavie(Crampton) 1,attitudedisciplinee.- Interventiondelagenetiquedelapopulation: entrel'or-ganismeet lanatureinterviennent les relations interieuresa des populationsselonleurvolume. D'oll l'ideed'unepres-sionde mutationopposee a la pression de selection. Lapression demutation n'est pasIesimple hasard, la (C fluctua-tionI). II Ya unrythme de mutationdependant de l'ampli-tude des populations. La selectionn'est pas unfacteursimplementnegatifoud'elagage a. Lemilieun'estpasdefinisimplementparIemilieuphysique. Ni parIemilieuactuel.IdeequeIecoupleorganisme actuel - milieuactuel n'estpasunchevauchement de 2 cercles possibles: fonctions pos-sibles del'organismepour d'autres milieux. Ideedumilieuecologiqueou biotope.Cesnotionssesuperposent a laphilosophiedarwinienne et1. La memecitation aeteattrlbueeplus hauta. Simpson. H.E. Orampton, StudiesontheVs.rlatlon, DistributionandEvolutionof theGenusPartula. Publi08.tlonsof theGs.rnegle Instute of W8.Shlngton, n0311, 1916, et n04l 0, 1932.s. n yaune selection centrlpete, qui malntlent en commun (?), et uneselection cen-trifuge, qui esta. l'orlglne de l'orthogenese, par exemple l'orthoselectlon.3 18II_1I1-ti--1.1lamodifient. Enunsensjustement a causedudogmatismemutation-selection.Grande libertededescription.Simplement: on nedonnepasuneporteeontologique acesdescriptionsonretombedansl'ontologiemecanisteen derniereanalysedonc: nouveautededescriptionrechutesdemecanismequilescompromet.Exemples:A) L'EVOLUTIONCOMMEPHENOMENE-ENVELOPPEOn essaiedela considererglobalement, nonseulement selonl'histoireempiriquede sa descendance.Recherchedu (C tauxd'evolutionI).Sesincertitudesd'apresSimpson lui-meme.Nature et Logos, p. 14 1Procede constructif, nominaliste - constructions devariablesdont on nesait pasla signification.Est-ce lamethode de la physique? Mais la plupart desconstructionssont simplement fausses.Bl MICRO-EVOLUTION, MACRO-EVOLUTION,MEGA-EVOLUTIONNature et Logos, p. 14 verso.Stades (C explosifsI). iC) L1GNESD'EVOLUTlpNLENTESETRAPIDES- (