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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MAURICE DE PREUX L orsque l’Assemblée générale du 25 avril 2002, sur proposition du Conseil d'Etat, m'élut à la tête de la Banque Cantonale du Valais, un journaliste écrivit que le président de la BCVs était – je cite – «l'un des hommes les plus puissants du Valais». Cette affirma- tion d'emblée me contraria. D'abord, par nature, je me méfie de la puis- sance et du pouvoir: les hommes sont trop faibles pour cela et puis, il y a le Conseil d'ad- ministration qui exerce un rôle important. Mais aussi parce que 40 ans de banque m'ont appris que le banquier doit savoir rester à sa place qui est avant tout celle des affaires. Non pas que le jeu des influences lui soit étranger, mais le métier l'oblige d'abord à l'impartialité et à l'objectivité, dans un monde de très forte concurrence qui rendrait de toute façon illu- soires ses velléités de puissance. Oui, le métier de banquier obéit à des règles qui lui sont propres, devenues très complexes; il est en outre soumis à un arsenal de lois fé- dérales, cantonales et à des contrôles à plu- sieurs niveaux jusqu'à la FINMA (Autorité fé- dérale de surveillance des marchés financiers) et la Bourse suisse. Pour tout institut bancaire, il s'agit de mettre à la disposition du public des services aptes à créer de la valeur ajoutée selon des règles de prudence. Alors des choix sont à faire tous les jours, sans lien avec un goût de puissance parce qu'il s'agit toujours de détecter avec indépendance et objectivité les bons risques et de les accompagner di- rectement dans une relation de confiance le plus longtemps possible. Cette attitude de base, pleinement partagée par la Di- rection générale, a permis l'excellent développement de la BCVs ces sept der- nières années. Le public et les investis- seurs ne s'y sont pas trompés en fai- sant confiance à notre établissement dont les succès ont aussi intéressé la presse financière du pays. Cet effort d'objectivité et d'indépendance n'est cependant jamais définitivement acquis. Des tensions peuvent toujours exister entre le domaine de la politique et celui de la Banque. Par exemple, la Loi cantonale sur la Banque Cantonale du Valais prescrit que cette dernière doit «contribuer au développement harmo- nieux de l'économie valaisanne, tout en ob- servant les règles prudentielles de la branche». Autre aperçu encore: l'Etat, étant action- naire majoritaire, nomme les administrateurs de la Banque. En plus des compétences de base (réputation, disponibilité et irréprocha- bilité) «il peut prendre en considération dans une certaine mesure une représentation équi- table des principales tendances politiques du canton». Le président du Conseil d’administration en conséquence doit constamment veiller à ce que les critères d'une banque profession- nelle, juste et indépendante l'emportent lors de chaque décision, notamment celle relative aux octrois de crédits. Il doit donc créer une culture d'entreprise respectant de haut en bas ces valeurs. Je n'entrerai pas ici dans le débat de fond pour savoir s'il est toujours opportun dans ces conditions pour un canton de posséder une Banque Cantonale. Je me limiterai à consta- ter que durant les sept ans de ma présidence, l'Etat du Valais a simplement joué le rôle d'un investisseur raisonnable veillant à la bonne rentabilité de son capital investi, sans tou- tefois s'immiscer d'une façon ou d'une autre dans les affaires de la Banque. Notons en outre, sans que ce soit un pro- blème actuel, qu'une simplification du capital de la Banque pourrait être envisagée dans le futur. Une autre raison de la réussite de la BCVs a été sa stratégie commerciale; une stratégie toute à la fois de proximité entrepreneuriale et de compétence. Ceci aussi n'est pas sans risque: la proximité peut déboucher sur le copinage et la facilité. La seule parade pour la Banque est d'exiger de la part de toute la hiérarchie, doigté, discrétion et impartialité. Durant ma longue carrière, j'ai connu des banquiers qui se targuaient d'être copains avec tout le monde. Je dois dire que, sans exception, ils ont tous échoué, et leur banque avec eux. Je crois, comme le célèbre économiste amé- ricain Galbraith spécialiste de la crise de 1929, «qu'un bon banquier n'a pas besoin d'être à tu et à toi avec tout le monde. Au contraire, un client avisé préfère un homme sérieux, capable de dire non quand il le faut, ce qui ne devrait pas être perçu comme un signe d'antipathie». Au terme de mon mandat de président du Conseil d’administra- tion de la Banque Cantonale du Valais (BCVs), ce rapport annuel constitue pour moi l’opportunité d’une rétrospective sur les dif- férents points forts qui ont jalonné ces sept années de responsa- bilités prenantes et d’activité passionnante. J’aborde aussi quelques considérations plus générales liées à l’en- vironnement économique et aux paradigmes bancaires à l’aune des bouleversements majeurs intervenus en 2008 sur les mar- chés boursiers et dans l’industrie financière internationale. Quatre parties constituent mon message: • 7 ans de présidence de la Banque Cantonale du Valais; • l’exercice 2008 de la BCVs; • la crise bancaire et financière; • 2002-2008, 7 ans de succès ininterrompus pour la BCVs. Banque Cantonale du Valais, 7 ans de présidence

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MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONMAURICE DE PREUX

Lorsque l’Assemblée générale du 25 avril 2002, sur proposition du Conseil d'Etat, m'élut à la tête de la Banque Cantonale du Valais, un journaliste écrivit que le président

de la BCVs était – je cite – «l'un des hommes les plus puissants du Valais». Cette affirma-tion d'emblée me contraria.

D'abord, par nature, je me méfie de la puis-sance et du pouvoir: les hommes sont trop faibles pour cela et puis, il y a le Conseil d'ad-ministration qui exerce un rôle important. Mais aussi parce que 40 ans de banque m'ont appris que le banquier doit savoir rester à sa place qui est avant tout celle des affaires. Non pas que le jeu des influences lui soit étranger, mais le métier l'oblige d'abord à l'impartialité et à l'objectivité, dans un monde de très forte concurrence qui rendrait de toute façon illu-soires ses velléités de puissance.

Oui, le métier de banquier obéit à des règles qui lui sont propres, devenues très complexes; il est en outre soumis à un arsenal de lois fé-dérales, cantonales et à des contrôles à plu-sieurs niveaux jusqu'à la FINMA (Autorité fé-dérale de surveillance des marchés financiers) et la Bourse suisse. Pour tout institut bancaire, il s'agit de mettre à la disposition du public des services aptes à créer de la valeur ajoutée selon des règles de prudence. Alors des choix sont à faire tous les jours, sans lien avec un goût de puissance parce qu'il s'agit toujours de détecter avec indépendance et objectivité

les bons risques et de les accompagner di-rectement dans une relation de confiance le plus longtemps possible. Cette attitude de base, pleinement partagée par la Di-rection générale, a permis l'excellent développement de la BCVs ces sept der-nières années. Le public et les investis-seurs ne s'y sont pas trompés en fai-

sant confiance à notre établissement dont les succès ont aussi intéressé la presse financière du pays.

Cet effort d'objectivité et d'indépendance n'est cependant jamais définitivement acquis. Des tensions peuvent toujours exister entre le domaine de la politique et celui de la Banque. Par exemple, la Loi cantonale sur la Banque Cantonale du Valais prescrit que cette dernière doit «contribuer au développement harmo-nieux de l'économie valaisanne, tout en ob-servant les règles prudentielles de la branche».

Autre aperçu encore: l'Etat, étant action-naire majoritaire, nomme les administrateurs de la Banque. En plus des compétences de base (réputation, disponibilité et irréprocha-bilité) «il peut prendre en considération dans une certaine mesure une représentation équi-table des principales tendances politiques du canton».

Le président du Conseil d’administration en conséquence doit constamment veiller à ce que les critères d'une banque profession-nelle, juste et indépendante l'emportent lors de chaque décision, notamment celle relative aux octrois de crédits. Il doit donc créer une culture d'entreprise respectant de haut en bas ces valeurs.

Je n'entrerai pas ici dans le débat de fond pour savoir s'il est toujours opportun dans ces conditions pour un canton de posséder une Banque Cantonale. Je me limiterai à consta-ter que durant les sept ans de ma présidence, l'Etat du Valais a simplement joué le rôle d'un investisseur raisonnable veillant à la bonne rentabilité de son capital investi, sans tou-tefois s'immiscer d'une façon ou d'une autre dans les affaires de la Banque.

Notons en outre, sans que ce soit un pro-blème actuel, qu'une simplification du capital de la Banque pourrait être envisagée dans le futur.

Une autre raison de la réussite de la BCVs a été sa stratégie commerciale; une stratégie toute à la fois de proximité entrepreneuriale et de compétence.

Ceci aussi n'est pas sans risque: la proximité peut déboucher sur le copinage et la facilité. La seule parade pour la Banque est d'exiger de la part de toute la hiérarchie, doigté, discrétion et impartialité. Durant ma longue carrière, j'ai connu des banquiers qui se targuaient d'être copains avec tout le monde. Je dois dire que, sans exception, ils ont tous échoué, et leur banque avec eux.

Je crois, comme le célèbre économiste amé-ricain Galbraith spécialiste de la crise de 1929, «qu'un bon banquier n'a pas besoin d'être à tu et à toi avec tout le monde. Au contraire, un client avisé préfère un homme sérieux, capable de dire non quand il le faut, ce qui ne devrait pas être perçu comme un signe d'antipathie».

Au terme de mon mandat de président du Conseil d’administra-tion de la Banque Cantonale du Valais (BCVs), ce rapport annuel constitue pour moi l’opportunité d’une rétrospective sur les dif-férents points forts qui ont jalonné ces sept années de responsa-bilités prenantes et d’activité passionnante.J’aborde aussi quelques considérations plus générales liées à l’en-vironnement économique et aux paradigmes bancaires à l’aune des bouleversements majeurs intervenus en 2008 sur les mar-chés boursiers et dans l’industrie financière internationale.

Quatre parties constituent mon message:• 7 ans de présidence de la Banque Cantonale du Valais;• l’exercice 2008 de la BCVs; • la crise bancaire et financière;• 2002-2008, 7 ans de succès ininterrompus pour la BCVs.

Banque Cantonale du Valais, 7 ans de présidence

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Ensuite, l'exercice de ce métier de gestion de fortune donne à la Banque l'opportunité de s'extérioriser, en côtoyant une nouvelle clientèle, tant valaisanne qu'internationale et aussi en s'ouvrant à la recherche financière touchant à des sociétés suisses, internatio-nales, et pas seulement valaisannes preneuses de crédits.

Ainsi, des progrès majeurs ont été réalisés ces sept dernières années: nos performances en effet se situent régulièrement au-dessus de celles réalisées en Suisse dans la branche.Il faut que les Valaisans et les Valaisannes le sachent et en profitent.

Je ne voudrais pas terminer sans évoquer les tâches du Conseil d'administration qui ne sont pas minces. En effet, sa mission ré-side avant tout dans une activité de haute surveillance, une fois la stratégie adoptée. Il n'a pas de compétence opérationnelle; ce rôle de mise en pratique de la stratégie arrê-tée revenant à la Direction générale, laquelle, pour ce faire, peut agir librement sur le plan opérationnel. Cet équilibre difficile constitue un défi permanent. La séparation des tâches, le respect mutuel et la compréhension réci-proque ont été également la clé de notre suc-cès, tant sur le plan des chiffres que sur celui de la motivation. Je remercie ici les membres du Conseil d’administration, les membres de la Direction générale et son président pour leur collaboration durant ce septennat.

Pour augmenter son efficacité, les tâches du Conseil d’administration ont été réparties en trois comité et commissions. Le Comité d'au-dit, la Commission stratégique et la Commis-sion de rémunération et de nomination. Nous avons mis en vigueur cette organisation bien avant que la Loi ne nous le prescrive. Ce comi-té et ces deux commissions se réunissent régu-lièrement et rapportent en plénum pour prise de décisions. C'est dire que l'agenda des admi-nistrateurs est ainsi très chargé et leur disponi-bilité devient une qualité indispensable.

Le président du Conseil d’administra-tion doit lui aussi particulièrement veiller à sa propre disponibilité, celle-ci est capitale, même si à l'échelle de la BCVs, la fonction peut encore s'exercer à temps partiel (bien rempli). Vis-à-vis des actionnaires qu'il repré-sente (en 7 ans leur nombre a passé de 2936 à 14'636), du Conseil qu'il anime et de ses commissions à qui il donne des missions par-ticulières et vis-à-vis de la Direction générale. C'est lui en effet qui sert de courroie de trans-mission entre les organes de la Banque, veille à la bonne compréhension des directives du Conseil d’administration par la Direction gé-nérale, l’épaule moralement et lui prête son conseil si nécessaire. Car c'est lui en effet qui est le garant en dernier ressort de l'objectivité et de l'impartialité des décisions prises dans son établissement.

On est bien loin de la volonté de puissance. Au contraire, et on le voit bien, la présidence de la Banque Cantonale du Valais exige avant tout dévouement et service.

La conduite d'une banque est un exercice constant d'équilibre; on ne saurait juger de sa qualité seulement sous un seul aspect. Trop souvent, en effet, le public et les médias ap-précient un établissement bancaire en fonction de ses augmentations d'encours. Est consi-dérée dynamique la banque la plus agressive dans ses conditions de taux d'intérêts et de taux d'avance. C'est oublier qu'une banque est d'abord responsable des avoirs déposés chez elle. Elle doit donc être à tout moment capable de rembourser ce qu'elle a elle-même em-prunté. C'est dire l’importance de la prudence, véritable vertu cardinale du banquier lorsque celui-ci placera sous forme de crédit ou autre l'argent déposé chez lui. Cette prudence est la clé de la confiance. Les banques vivent en effet de la confiance comme l'industrie chimique vit de la recherche. Le dynamisme n'est donc pas une qualité qu'un bon banquier doit avant tout rechercher. Nous avons pour notre part tou-jours poursuivi une approche différente, met-tant l’esprit entrepreneurial au centre de nos réflexions et de nos actions. Cette attitude en-trepreneuriale signifie pour nous être à l'écoute des besoins de la clientèle, des nouveaux déve-loppements de la branche, et rechercher libre-ment et sans contrainte les meilleures solutions créatrices de valeurs aux meilleurs coûts.

Dernier motif de nos succès. L'intérêtnouveau porté par la BCVs à la clientèle privée et institutionnelle dans le domaine de la ges-tion de fortune. Deux raisons nous ont poussés à développer ce secteur qui fait naturellement partie d'une Banque Cantonale. Tout d’abord, ce métier à commissions nous permet de mieux équilibrer notre compte de résultat.

En outre, le comportement commercial d'un institut comme le nôtre se doit d'être aussi stable que possible tout en répondant de ma-nière compétitive aux besoins diversifiés de sa clientèle. Il faut en effet éviter les allers et re-tours, politique souvent pratiquée par certains de nos concurrents. Cette stabilité adaptée aux besoins de la clientèle constitue au demeurant la meilleure réponse aux exigences de notre loi demandant à la Banque de favoriser une croissance harmonieuse de notre économie cantonale.

Cette politique commerciale doit d'abord être axée sur les besoins de la clientèle. La direction en effet doit constamment veiller à ce que les coûts de fonctionnement soient proportionnés à son modèle d'affaires. Ceci est particulièrement vrai pour une Banque Canto-nale. C'est le problème de la taille critique. Il-lustrons la problématique: la BCVs augmente ses charges de personnel de 2% en moyenne par an – soit 1 million de francs – notamment par l'augmentation des salaires en suite du renchérissement. Elle doit, en outre, faire face à des amortissements et des remboursements de crédits de l'ordre de 500 millions de francs par an. Le calcul est vite fait: en supposant une marge nette de 1% sur ses crédits, la banque doit chaque année octroyer 600 millions de francs de nouveaux crédits uniquement pour rester au niveau de l'année précédente. On le voit bien par cet exemple, la maîtrise des coûts globaux – je n'ai mentionné ici que les coûts de personnel – est capitale, sans quoi la politique de crédits deviendrait une fuite en avant avec les conséquences illustrées par les subprime américains.

VALEUR FINANCIÈRE

Eiger - 3970 mètres

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l’ensemble des caisses de pension en raison de l’extrême volatilité des marchés finan-ciers. Aussi, le découvert de cette dernière, occasionné par cette situation boursière, a nécessité la constitution par la Banque d’une provision extraordinaire de 25,9 millions de francs en conformité avec les normes légales et professionnelles en la matière.

Malgré cet événement extraordinaire et en dépit des reculs occasionnés par la chute des indices boursiers, il est tout à fait réconfor-tant que la BCVs ait pu, une nouvelle fois, attribuer 46 millions de francs à ses fonds propres et dégager un bénéfice net en hausse de 10%, sur un bilan qui dépasse pour la pre-mière fois la barre des 9 milliards de francs.

Dans ces conditions, il nous est plus qu'agréable de pouvoir féliciter la Direction générale et l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs pour ce magnifique travail.

Des voix se sont élevées en automne der-nier pour critiquer la politique de rémuné-ration de la Banque, jugée trop généreuse par certains. Sans entrer dans la polémique, je me limiterai ainsi à émettre les principes suivants: la BCVs opère dans l'industrie ban-caire. Elle doit donc pouvoir se hisser aux standards de la profession. Au terme de cette période, la Banque, renforcée, se laisse aisé-ment comparer à ses consœurs suisses. C'est

L es résultats financiers de la BCVs en 2008 constituent une nouvelle fois un record, notamment au niveau des re-

venus bruts (+2,1%) et au niveau du cash flow opérationnel (+4,8%). Ces résultats opé-rationnels sont d'autant plus remarquables que l'année 2008, comme tout le monde le sait, restera une des années les plus diffi-ciles depuis bien des décennies. L'ensemble du monde bancaire à la suite de la crise des subprime américains, dut faire face à des événements sans précédent: faillites d'insti-tuts internationalement reconnus et crise de liquidités jusqu'au sauvetage de nombreux instituts bancaires par les pouvoirs publics. Notre pays n'a pas échappé à ce véritable cataclysme; ainsi la plus grande banque du pays dut recourir aux aides de l'Etat et de la Banque Nationale Suisse (BNS). Il est fort à craindre que les effets néfastes de cette crise, d'abord bancaire et financière se fassent, dans une 2e phase, largement sentir dans tous les autres secteurs de l'économie et pour un certain temps encore. Les bourses se sont rapidement fait l'écho de cette situation, en-registrant pour la Suisse une baisse d’envi-ron 33% de l'indice SMI en 2008.

Les répercussions de cette crise sur la BCVs se firent sentir à quatre niveaux pour l'année 2008. D'abord, la BCVs connut, dès le 2e semestre 2008, un afflux massif de ca-pitaux privés en provenance notamment de grands établissements bancaires. Les dépo-sants et les investisseurs – pas seulement valaisans – en quête de sécurité, vinrent se «réfugier» auprès de la BCVs, une banque désormais reconnue solide et bénéficiant de surcroît de la garantie intégrale de l'Etat. Cet afflux de fonds fut favorable pour nos coûts de refinancement. Il posa en revanche de gros problèmes à notre Direction générale qui dut replacer le surplus dans un marché interbancaire au bord du dysfonctionnement. Le bon choix des contreparties fut ainsi un élément capital et il faut savoir gré à la Di-rection générale d'avoir opéré ici avec une grande habileté.

L'effondrement des bourses toucha ensuite notre banque à trois niveaux. D’une manière directe tout d’abord, les produits des com-missions sur les opérations de négoce de titres et les placements enregistrent un recul de 9%, tout en signant – et c’est réjouissant, compte tenu du contexte - le 2e meilleur ré-sultat de l’existence de la BCVs. Ensuite, les revenus liés au portefeuille de négoce de la Banque sont également en diminution;toutefois, ce recul a pu être limité en raison d’une stratégie de prudence mise en place depuis plusieurs années en matière d’alloca-tion de ressources pour le négoce.

Indirectement enfin, la caisse de retraite du personnel de la BCVs n’a pas fait excep-tion à la problématique générale qui touche

L’exercice 2008 de la BCVs un succès, et il n'y aurait par conséquent au-cune raison, face à des performances com-parables à celles des meilleurs acteurs, de laisser le niveau de nos rémunérations en retard. D'autre part, le Conseil d’administra-tion a toujours veillé au fait que les rémuné-rations, à tous les niveaux, correspondent à la moyenne des rémunérations des Banques Cantonales comparables.

L'année 2009 s'annonce incertaine. Ce-pendant, la marche des affaires de la BCVs durant ce premier trimestre nous permet d’aborder ce nouvel exercice avec confiance.

L'année 2009 voit aussi la mise en vigueur de nouvelles structures à l'intérieur de la Banque. En effet, deux directeurs généraux ont fait valoir leurs droits à la retraite et quitteront notre établissement ce printemps. Il s'agit de Pierre-André Roux et AndréPremand. Ils ont tous deux donné le meilleur d'eux-mêmes à la BCVs, après une lon-gue carrière extrêmement bénéfique pour celle-ci. Au nom du Conseil d’administra-tion et en votre nom à tous, chers action-naires, je les en remercie infiniment et leur souhaite une longue et heureuse retraite. Dans le but de regrouper nos forces face à la crise, il a été décidé de reporter leurs res-ponsabilités sur les trois directeurs généraux restants: Georges Luggen, Martin Kuonen etPascal Perruchoud sous la conduite efficace de Jean-Daniel Papilloud, président de laDirection générale.

La crise bancaire et financièreJe ne voudrais pas manquer, au terme

d'une carrière bancaire de 40 ans, d'évo-quer la catastrophe financière actuelle,

initiée aux Etats-Unis mais instantané-ment répercutée sur l'ensemble de la planète comme en Suisse. Les effets sur nos grands instituts bancaires ont connu et ont ouvert un large débat en Suisse. Il me paraît donc nécessaire que nos actionnaires comprennent l’origine de cette situation et ses principaux développements.

Le 9 août 2007, un «trader» de la banque française BNP Paribas, laissé à lui seul pen-dant les vacances, suspendait, faute d'ache-teurs, la cotation de parts d'un fonds rela-tivement petit, garanti par des hypothèques américaines. Sans le vouloir, il déclenchait ainsi une des plus graves crises financières jamais connue.

Toute crise est l'aboutissement de déve-loppements multiples - psychologiques, lé-gislatifs, économiques ou encore financiers - et étendus sur des périodes plus ou moins longues. La crise actuelle n'échappe pas à la règle; il serait par conséquent aventureux de vouloir désigner LA cause du désastre!

Néanmoins, quelques repères, certains déjà lointains, peuvent nous aider à comprendre

pourquoi les événements prirent une direc-tion si fâcheuse.

Il faut en effet remonter à 1977 pour dé-couvrir une loi américaine – le reinvestment community act – qui enjoignait les banques commerciales, moyennant certaines garan-ties du gouvernement américain, à lutter contre les inégalités économiques et sociales touchant les populations dans les quartiers défavorisés. Cette loi eut un succès relatif, mais elle changea la psychologie collective des Américains: désormais tout un chacun avait accès au crédit.

Quelques années plus tard, en 1990, leDepartment for housing and urban develop-ment accentua les pressions sur les banques et les agences gouvernementales de prêts hy-pothécaires (Fannie Mae et Freddie Mac). Ces dernières devaient désormais réduire leurs exigences en matière de crédits hy-pothécaires si elles voulaient encore béné-ficier de la garantie officielle. L'apport de fonds propres, par exemple, n'était plus jugénécessaire. De même, les amortissements n'étaient plus exigés. Avec cela, tout Américain pouvait devenir propriétaire de sa maison.

Ainsi, une large distribution de crédits bancaires couverts par hypothèques s'opéra

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VALEUR FINANCIÈRE6-7

L'expérience a démontré partout et tou-jours qu'une réglementation trop lourde freine l'initiative privée, et sur le plan macroéconomique conduit à de sévères dysfonctionnements. Il est intéressant à cet égard de noter que les accords de Bâle qui visaient à assainir l'activité des banques ont au contraire encouragé leurs dirigeants à s'orienter vers une gestion capitaliste de plus en plus agressive et débridée. De même, il est à craindre qu'un activisme trop marqué des pouvoirs publics pour lutter contre la crise se fasse au détriment de leurs finances et qu'ainsi la dette de ces Etats prenne le relais de la dette privée, favorisant ainsi à nou-veau de larges soubresauts pour les années à venir.

Mais la crise actuelle montre aussi que trop peu de réglementation conduit à l'anarchie ou aux exagérations. La sup-pression du Glass Steagle Act en est un bon exemple. Si cette loi avait été maintenue et respectée, jamais la crise actuelle n'aurait connu une telle ampleur.

Il faut donc espérer que les gouverne-ments, en ce début du 21e siècle, sauront trouver la juste mesure.

Les crises font partie de l'histoire des hommes et des nations. Nous aussi, en Suisse dans les années 1990, avions créé une grosse bulle hypothécaire. Moins sophistiquée, parce que réduite aux banques, elle eut tout de même comme conséquence la disparition de plusieurs instituts bancaires (Banque Can-tonale de Soleure, BPS, Spar- und Leihkasse Thun). La malheureuse fusion SBS-UBS enest aussi une conséquence, et non des moindres. Les règles du marché avaient passé par là. Ce marché, justement, tant dé-crié aujourd'hui.

L'économie de marché «sociale» chez nous ne constitue certainement pas le modèle éco-nomique le plus parfait qui soit. Mais c'est sûrement le moins mauvais des systèmes économiques, à l'image de notre démocratie qui est le moins mauvais des systèmes poli-tiques.

Il ne faudrait pas selon l'adage populaire «jeter le bébé avec l'eau du bain» sous pré-texte de redresser la barre. L'économie de marché a été la seule – à ne considérer que les 50 dernières années – à pouvoir promou-voir un rythme d'innovations sans égal dans l'histoire de l'humanité. Ces innovations ont, dans une très large mesure, émané d'en-treprises privées et ont toujours trouvé des financements adéquats sur le marché. En outre, elles ont contribué à réduire la pau-vreté sur cette planète. En effet, si en 1981 40% environ de la population mondiale vi-vait en-dessous du seuil de pauvreté absolu, aujourd'hui ce pourcentage a pu être dimi-nué de moitié. Ceci est réjouissant et de-vrait nous inciter en ce début du 21e siècle, à continuer à croire aux vertus de la libre entreprise et à l'esprit d'ouverture sur le monde.

au profit de débiteurs qui n'avaient pas la surface économique pour les assumer.

Il faut dire aussi que l'environnement fi-nancier joua un rôle très important dans la constitution de la bulle. En effet, Alan Greenspan, président de la Banque Centrale américaine, maintint imprudemment le ni-veau des taux d'intérêts à un seuil très bas. Greenspan luttait encore en 2005 contre les effets de la crise boursière de l'an 2000, les-quels avaient, entre autres, déclenché une forte hausse du chômage. Des taux bas, pensait-il, favoriseraient la reprise et dimi-nueraient en conséquence le chômage sans attiser l'inflation qui serait gommée par les gains de productivité de l'économie améri-caine. Ce fut le cas jusqu'en 2006.

Ce bas niveau des taux d'intérêts fut extrê-mement favorable tant aux débiteurs qu'aux banques qui cherchèrent le volume plutôt que la qualité, pour compenser les marges réduites dont elles bénéficient usuellement lorsque les taux sont bas. La bulle s'alimenta elle-même, les taux bas faisant monter les prix de l'immobilier. Dès lors, pourquoi exi-ger des fonds propres et des amortissements? se dirent les banquiers. Dès lors, pourquoi ne pas emprunter davantage du moment que la valeur de leurs habitations prenait chaque jour l'ascenseur? se demandèrent les débi-teurs.

Les demandes de crédits commencèrent à s'accélérer. Les banques en revanche attei-gnaient leurs pleines capacités bilantielles, soumises qu'elles étaient aux règles pruden-tielles de la branche, notamment en matière de capitalisation. De même, elles étaient li-mitées à leur métier de base: une loi avait été sagement promulguée en 1933 – le Glass Steagle Act – qu'il leur interdisait en tant qu'instituts de crédits faisant appel au public pour leur refinancement, de se lancer dans des opérations hors bilan ou de faire appel à des investisseurs via l'émission de titres, toutes tâches réservées aux banques d'inves-tissements moins contrôlées puisque ne dé-pendant pas des dépôts du public. Les deux organisations paragouvernementales bénéfi-ciaient elles de beaucoup d'autres avantages et pouvaient opérer en zone «mixte»; ce sont elles qui inventèrent le mécanisme de titrisa-tion largement utilisé par les banques. Elles sont certainement à l'origine de la bulle, mais des malversations comptables et de nombreux crédits douteux les obligèrent à réduire les voiles.

L'euphorie aidant, le président Clin-ton décida en 1999 d'abroger le Glass Steagle Act jugé trop restrictif. Les banquesdevaient prendre le relais des deux organisa-tions para-étatiques freinées par leurs mésa-ventures. Cette décision du président Clinton d'autoriser la mixité des opérations bancaires déchaîna le marché. Un système dynamique mais non contrôlé sortit de l'ombre. Denouveaux acteurs financiers apparurent: lessociétés spéciales d'investissements. Ces

sociétés firent le pont entre banques com-merciales et banques d'investissements, permettant à celles-ci de titriser leurs por-tefeuilles hypothécaires, abandonnant ainsi leur métier de base, rompant la relation es-sentielle prêteur/débiteur puisque l'investis-seur supportait en dernier ressort le risque de crédit. Pour «vidanger» leur bilan soumis aux règles prudentielles de capitalisation, elles utilisèrent ce mécanisme avec beau-coup d'empressement. Et à celles-là de faire appel au public, sous forme d'enchère, pour que celui-ci leur apporte des fonds qu'elles échangeaient en titres négociables. L'idée de base était de concilier le désir des emprun-teurs de se procurer des fonds à long terme avec le désir des investisseurs prêteurs de retrouver rapidement leurs mises. Tout le monde y trouvait son compte: l'investisseur recevait un taux supérieur au taux conven-tionnel bancaire et l'emprunteur payait un taux plus bas que s'il avait dû emprunter des fonds à long terme auprès d'une banque.

Ce système para-bancaire surpassa ainsi le système bancaire classique. Plus rien ne pouvait l'arrêter. Les autorités elles-mêmes ne s'inquiétèrent pas outre mesure, même si elles reconnaissaient que «ce système pa-rallèle était vulnérable: trop d'actifs risqués ayant été financés par des fonds à court terme, sans système de protection.»

Alan Greenspan reconnaît lui-même dans ses mémoires, que «c'eût été téméraire de lutter contre ces développements souhaités par les autorités, alors que la bulle ne consti-tuait peut-être qu'un faux problème.»

Celui-ci, à l'approche de sa retraite en 2006, réalisa que sa politique monétaire pré-sentait des risques importants d'inflation. Il réajusta en conséquence les taux à la hausse. Ce fut le début de la fin. Les valeurs immo-bilières s'effondrèrent, les banques ne furent plus couvertes et les titres émis par les so-ciétés spéciales d'investissements s'écroulè-rent. Soumis à la règle comptable «mark to market» qui oblige à tenir compte de la va-leur boursière des actifs quasiment au jour le jour, les besoins en provisionnement s'ac-crurent à une vitesse vertigineuse, renver-sant au passage de grands instituts à travers le monde.

Les abus finissent toujours par être sanc-tionnés.

L'offre et la demande de services bancaires et financiers ont ainsi été faussées d'abord par des motifs politiques auxquels s'est ajou-tée une foi généralisée en des dogmes tels que l'ultralibéralisme favorisé par la déré-glementation totale des marchés américains. La finance put ainsi s'affranchir de l'écono-mie réelle et s'aventurer dans un monde vir-tuel qu'elle qualifiait elle-même de «paradi-siaque».

Or, tout marché doit être organisé surtout lorsqu'il est mondialisé: il n'y a pas de li-berté sans loi. La question du juste équilibre est ainsi posée.

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incertains et permet à la BCVs d’enregistrer des gains manifestes de confiance.

De 7,2 milliards de francs en 2001, le bilan de la BCVs ascende au 31 décembre dernier à 9,2 milliards de francs, renforçant la position de la BCVs parmi les Banques Cantonales de taille moyenne.

DES ACTIFS DE QUALITÉMétier de base de la Banque et sa princi-pale source de revenus également, l’activité de crédit doit à la fois se développer dans un contexte concurrentiel très vif et obéir à des règles de prudence et de rentabilité. La Banque Cantonale du Valais a parfaitement su cheminer sur cet étroit chemin en satisfai-sant à la fois des objectifs de croissance et une gestion rigoureuse des risques.

En sept ans, la BCVs a enregistré dans ce secteur primordial des performances de pre-mier plan. En lien avec la croissance nette pré-citée de 1,5 milliard de francs des avances à la clientèle, les revenus liés à cette activité ont suivi la même tendance: hausse de 39,1 mil-lions de francs ou 36,8% pour dépasser la barre des 145 millions de francs en 2008.

logement que de sa qualité d’accompagne-ment des PME dans leur quotidien.

S’agissant des dépôts de la clientèle, la BCVs a réalisé une véritable performance avec une hausse depuis 2001 de 2,7 milliards de francs ou 63,4% pour se fixer à 6,9 mil-liards de francs.

Ainsi, les fonds de la clientèle couvrent à raison de 95,6% les crédits consentis, exer-çant ainsi une influence positive sur le refi-nancement de la Banque. Pendant de nom-breuses années, ce ratio se situait aux alen-tours de 75 à 88%.

Ces progressions volumétriques confirment la pertinence du modèle d’affaires de la BCVs frappé au sceau de la proximité, de la soli-dité, de la qualité et de la sécurité. Couron-née de succès tout au long de ce septennat, cette stratégie axée sur la durabilité connaît un intérêt encore plus marqué en ces temps

2002-2008, 7 ans de succès ininterrompus pour la BCVs

De 2002 à 2008, la Banque Cantonale du Valais a connu une période par-ticulièrement faste, alignant chaque

année un exercice record.Si la conjoncture, globalement plutôt favo-

rable, a soutenu positivement ce développe-ment réjouissant durant ces sept années, les raisons principales de cette réussite trouvent leur origine dans le développement des qua-lités intrinsèques de la BCVs. Ces dernières ont pu donner toute la mesure de leur éten-due dans le cadre d’une stratégie pertinente et ambitieuse définie par le Conseil d’admi-nistration.

Pour ce dernier, la mission essentielle consiste à conférer à la BCVs un cadre stra-tégique adéquat assurant continuité et ou-verture, tout en respectant son rôle dévolu par la Loi. Au début de son mandat en 2002, il a fixé les lignes directrices quadriennales portant sur quatre piliers principaux: l’aug-mentation et la diversification des sources de revenus, la maîtrise des coûts, la qualité des actifs et le renforcement des fonds propres. Pour les trois années suivantes (2006-2008) et compte tenu d’une concrétisation opéra-tionnelle adéquate, ces options fondamen-tales furent reconduites avec la mise d’un accent particulier sur le développement de l’activité de gestion de fortune, ce dans une perspective d’une meilleure pluralité des po-tentialités de recettes.

En effet, une Banque Cantonale forte, com-pétente, indépendante et proche du marché, constitue le meilleur atout pour dynamiser une économie.

CAPACITÉ BÉNÉFICIAIRE PLUS QUEDOUBLÉE ET CONFIANCE RENFORCÉECertainement le meilleur indicateur d’appré-ciation de la vitalité de la Banque, le bénéfice brut (cash flow) atteste de la présence conti-nuellement affirmée de la BCVs sur le marché bancaire valaisan et sa capacité à maîtriser les coûts.

Durant la période, sous revue, la BCVs a multiplié quasiment par 2,5 son bénéfice brut opérationnel, passant de 44,2 millions de francs en 2001 à 109,2 millions de francs sept ans plus tard soit une progression de 147%. Ces excellents résultats de la BCVs, expres-sion d’une saine gestion, reflètent encore plus un accroissement réjouissant de ses parts de marché aussi bien dans le domaine des fonds de la clientèle que dans les activités de crédit.

Les avances à la clientèle ont crû de 1,5 milliard de francs pour atteindre 7,2 mil-liards de francs. Ce fait donne la mesure tant de la densité de la présence de la BCVs aux côtés des personnes physiques dans leurs projets de construction ou d’acquisition d’un

Bénéfice brut opérationnelEn millions de francs

2001

44.2

2002

57.6

2003

72.6

2004

76.2

2005

87

2006

100.1

2007

104.1

2008

109.2*120

100

80

60

40

20

*sans prise en compte de la provision constituée en faveur de la caisse de retraite et de prévoyance BCVs

Avances à la clientèle, fonds de la clientèle et total du bilanEn milliards de francs

109876543210

2001

5.7

4.2

7.2

2002

5.7

4.4

7.1

2003

6

4.5

7.1

2004

6.2

4.9

7.4

2005

6.45.6

7.9

2006

6.65.8

8.2

2007

6.85.8

8.2

2008

7.2 6.9

9.2

Avances à la clientèle Fonds de la clientèle Bilan

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8-9

Depuis le 1er octobre 2007, la Banque Can-tonale du Valais dispose, en effet, d’un nou-veau système informatique, encore plus per-formant et s’appuyant sur les dernières tech-nologies. Couronnés de succès, les travaux de migration (passage d’un système informatique à l’autre) ont ainsi mis un terme à un projet hautement stratégique pour la BCVs, débuté dans sa phase préliminaire, en 2005 déjà.

La BCVs bénéficie de la plate-forme infor-matique Finnova déjà opérationnelle auprès

l’exercice 2008 (sans prise en compte notamment de la provision constituée en faveur de la caisse de retraite et de prévoyance BCVs).

Afin de mieux apprécier la qualité de la gestion de la Banque, il convient de rappeler que durant cette période, la Banque a changé sa plate-forme informatique. Les coûts glo-baux de cette importante mutation techno-logique se chiffrent à 28 millions de francs, dont la totalité a été financée à charge des exercices 2005, 2006 et 2007.

Parallèlement, le portefeuille des crédits de la Banque a maintenu une situation qua-litative adéquate, plus du 90% des dossiers de crédit étant de première qualité. En outre, pour les débiteurs présentant une potentialité de risque de défaillance, chaque dossier est examiné individuellement et de plus chaque risque identifié est provisionné à 100%. La BCVs a toujours appliqué sans restriction ce processus ligne par ligne. C’est aussi le gage d’une maîtrise adéquate des risques, les-quels font partie du quotidien d’une banque comme la BCVs, partenaire privilégiée no-tamment des entreprises du canton.

La BCVs considère qu’un prêt est une af-faire de confiance mesurée aux garanties offertes, à la capacité financière du client et à la viabilité de son projet. Cette confiance s’inscrit dans la durée, le respect mutuel et la proximité qui permet un suivi optimal des affaires. Cette approche prudente, rai-sonnable et faisant du sens a porté ses fruits depuis plusieurs années, même si parfois la Banque renonce à certaines affaires précisé-ment parce qu’elles ne correspondent pas à ses critères.

Aucun subprime à la BCVsLa Banque n’a pas d’engagements qui décou-leraient d’opérations à risques sur des obli-gations titrisées telles que les subprime; de ce fait, elle n’a pas eu de provisions à consti-tuer. Par ailleurs, la Banque a mis en œuvre depuis plusieurs années déjà une nouvelle orientation en matière d’allocation des res-sources pour le négoce. Caractérisée par une diminution de l’exposition aux fluctuations du marché, cette stratégie s’est révélée par-ticulièrement appropriée pour contrer les effets secondaires des subprime sur les mar-chés. En 2008, compte tenu de l’extrême vo-latilité des marchés financiers, la Banque a réalisé son portefeuille de titres destinés au négoce; les limites d’exposition aux risques fixées dans une stratégie de prudence ayant effectivement été atteintes.

COÛTS MAÎTRISÉS, RENTABILITÉFORTIFIÉE ET NOUVELLE PLATE-FORME INFORMATIQUELa maîtrise des coûts et la gestion rigoureuse des investissements dans le cadre de la pla-nification budgétaire ont contribué, avec la forte progression des revenus, à améliorer sensiblement le bénéfice brut de la BCVs.

Durant cette période, la BCVs a généré des recettes en constante et sensible croissance alors que les coûts n’ont progressé que mo-dérément. En effet, les charges d’exploita-tion n’ont augmenté que de 13,3% alors que le revenu brut a enregistré une croissance de 62,9%.

Ainsi, la Banque Cantonale du Valais a pu sensiblement améliorer son efficacité comme l’atteste d’ailleurs avec éloquence le rapport coûts/produits en forte diminution, passant de 62,88% à fin 2001 à 43,73% au terme de

Revenu brut

2001

119.1

2002

136.2

2003

151

2004

157.4

2005

167.5

2006

181

2007

190.1

2008

194200

150

100

50

En millions de francs

Dépôts en géranceEn milliards de francs

2001

3.9

2002

3.7

2003

4

2004

4.4

2005

5.1

2006

5.6

2007

6

2008

5.1

7

6

5

4

3

2

1

0

Résultat des opérations de commissions et des prestations de serviceEn millions de francs

2001

20.4

2002

20.1

2003

19.6

2004

22

2005

25.2

2006

28.2

2007

32.3

2008

30.3

35

30

25

20

15

10

5

0

VALEUR FINANCIÈRE

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cacité encore l’activité déployée depuis plu-sieurs années auprès de cette clientèle, une structure dédiée uniquement au suivi et à l’accompagnement de ce segment clientèlea été créée en 2006. Cette entité intitulée

s’at-tache à améliorer l’accueil de ces personnes et à les accompagner, cas échéant, dans leur installation en Valais. Elle dispense aussi tout conseil financier (gestion de patrimoine, crédit,…), fiscal, lié à la réglementation va-laisanne ou d’ordre général. Pour cela, elle s’appuie prioritairement sur les centres de compétences de la Banque (trading & asset management, centre de compétences crédits ou encore service juridique).

RENFORCEMENT SUBSTANTIELDES FONDS PROPRES POURUNE SOLIDITÉ CONFIRMÉE DE LA BCVsDepuis 2001, plus de 200 millions de francs ont pu, grâce aux excellents résultats an-nuels réalisés, être affectés aux fonds propres pour porter le total à fin 2008 à 669 millions de francs.

Le taux de couverture est passé de 137,6% à fin 2001 à 184,8% au terme de l’exercice sous revue. Aujourd’hui, il dépasse donc de 84,8% l’exigence légale, permettant ainsi à la BCVs de soutenir le développement de ses activités, en particulier les avances à la clientèle en forte croissance de 399,6 mil-lions de francs – augmentation annuelle his-torique – en 2008.

Par ailleurs, deux faits majeurs ont mar-qué ce septennat. Tout d’abord la levée de l’exigence complémentaire de la Commis-sion Fédérale des Banques (CFB, actuelle-ment dénommée FINMA) en matière de fonds propres. La CFB, reconnaissant la solidité re-trouvée de la BCVs, a décidé en novembre 2005, suite à la demande des organes de la Banque, de renoncer à l’exigence supplé-mentaire de 50 millions de francs de fonds propres. Une créance dite hybride avait été constituée par l’Etat du Valais en faveurde la Banque afin de répondre à la prescrip-tion de la CFB. Cette dernière avait considéré

compétence attestée par les performances comparées de ses véhicules de placement et l’universalité de son offre bancaire, pas uni-quement cantonnée aux seuls produits de gestion de fortune.

De 2001 à fin 2007, les dépôts en gérance ont progressé de plus de 2 milliards de francs ou 52,3%. L’effondrement des marchés bour-siers durant l’exercice 2008 a entraîné iné-luctablement une diminution du montant de la masse sous gestion de 14,7%, pour reve-nir au niveau du début d’exercice 2006. Enplus de l’effet marché, cette correction s’ex-plique aussi par des transferts d’investisse-ments placés en bourse vers des placements traditionnels.

Dans ce contexte très agité, la BCVs a enregistré des résultats en retrait certes, mais de façon mesurée comparativement à la branche. Elle réalise ainsi en 2008 le 2e meilleur résultat de son existence s’agis-sant des gains produits par son activité de gestion de fortune. Les opérations de com-missions et de prestations de service ontdégagé le montant de 30,3 millions de francs de recettes (record en 2007 avec 32,3 millions de francs), soit 48,8% de plus qu’en 2001.

Portefeuille clientèle en constanteprogression et création d’unestructure d’accompagnementde la clientèle étrangèreAutre source de grande satisfaction, le por-tefeuille de la clientèle gestion de fortune n’a cessé de s’élargir. Entre 2001 et 2008, l’augmentation nette dépasse les 56,4%. Faitréjouissant aussi, les étrangers confiant la gestion de leur patrimoine à la BCVs sont toujours plus nombreux à raison de 32,3% de progression pour cette même période.

Aujourd’hui, plus du quart des clients de gestion de fortune de la BCVs (28,8%) possè-dent un domicile principal hors du Valais et plus du cinquième (20,1%) hors de la Suisse.

La clientèle étrangère représente un po-tentiel de développement notable pour l’es-sor de l’activité de gestion de fortune de la BCVs. Afin de poursuivre avec plus d’effi-

d’une trentaine d’établissements bancaires, dont plus d’une dizaine de Banques Canto-nales.

FORTE CROISSANCE DES REVENUSDE LA GESTION DE FORTUNEEn 2001, la 2e source de revenus de la Banque – les opérations de commissions et des prestations de service – se situait à 20,4 millions de francs et les dépôts confiés à la gérance de la BCVs s’élevaient à 3,9 mil-liards de francs.

Dès l’entrée en fonction du Conseil d’ad-ministration, la gestion de fortune au sein de la BCVs a fait l’objet de toutes les attentions stratégiques.

Dans un objectif de diversification de ses sources de revenus et de croissance, la Banque se doit d’élargir son marché. Contrairement à l’activité hypothécaire et commerciale – son métier de base – dont le développement se limite à celui du canton, le secteur de la gestion de fortune s’inscrit dans un cadre ouvert, tant la dimension tou-ristique du Valais et l’attrait de ses stations représentent un véritable potentiel dans ce domaine.

Activité réalisée auparavant de manière plutôt périphérique – le fondement étant constitué par les affaires hypothécaires et commerciales – la gestion de fortune a pris son envol depuis la transformation de la BCVs en société anonyme. De 1,41 milliard de francs en 1993, les dépôts confiés à la gestion de la BCVs ont dépassé les 3,9 mil-liards de francs au 31 décembre 2001. Forte des succès déjà enregistrés, la BCVs n’a eu de cesse depuis de développer cette activité de pointe et d’asseoir ses compétences en la matière.

La marque Banque Cantonale du Valais s’est imposée comme une alternative de choix aux propositions des concurrents, toujours plus nombreux, animant la placefinancière valaisanne. Mieux encore, la BCVs a su se forger un positionnement différentet unique mêlant harmonieusement la proximité de présence et de contacts, la

Calcul des fonds propres selon l’ordonnance sur les fonds propres et la répartition des risques (OFR)

Situation des fonds propres pouvant être pris en compte par rapport aux exigences légales (en milliers de francs)

7002 6002 5002 4002 3002 2002 1002 2008

Fonds propres nécessaires selon les dispositions légales applicables aux Banques Cantonales avec garantie de l’Etat 337'780 326'130 322'203 322'311 330'478 342'509 355'547 361'952

Fonds propres pouvant être pris en compte 931'236 027'426 128'785 967'945 661'615 240'974 266'464 669'029

Excédent de couverture 126'882 152'912 193'963 227'458 257'343 282'211 276'592 307'077

Couverture des exigences légales 137,6% 146,9% 160,2% 170,6% 177,9% 182,4% 177,8% 184,8%

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10-11

à 3,6%, considéré dans le contexte actuel et de manière comparative tant avec les pro-duits d’épargne et que bon nombre de titres boursiers comme une excellente perfor-mance.

Pour sa part, l’actionnaire nominatif a également vu son dividende faire l’objet de cinq hausses consécutives, passant de 5 1/16% en 2001 à 9% pour l’exercice 2007. La proposition d’une sixième augmentation à 9,5% figure à l’ordre du jour de l’Assem-blée générale.

En d’autres termes, le montant annuel versé à l’actionnaire nominatif à titre de ré-munération de son capital enregistre un ac-croissement de 87,6% en six ans, progres-sant de 5,569 à 10,450 millions de francs.

Arrivé au terme de mon mandat, je ne voudrais pas manquer de dire ma confi ance dans le Valais qui, grâce à une politique fi nancière saine, une judicieuse répartition de ses atouts, une capacité

en 1999 que l’économie valaisanne présen-tait un risque systémique supplémentaire.La constitution de cette créance avait été ac-ceptée par le Parlement valaisan en mai 2000.

Ensuite, grâce à cette vitalité financière confirmée par le renforcement année après année de son assise financière, la Banque a pu prendre l’initiative de rembourser cette créance hybride de 50 millions de francs à l’Etat du Va-lais durant l’exercice 2007 et de reconstituer le solide tapis de fonds propres de la Banque, au niveau qu’il était avant ledit remboursement.

MULTIPLICATION PAR 5 DUNOMBRE D’ACTIONNAIRES EN 7 ANSAu-delà des considérations purement chif-frées, pourtant fort éloquentes s’agissant de la progression manifeste de la Banque Can-tonale, la considérable croissance du nombre d’actionnaires constitue à l’évidence un in-dicateur de premier plan. Il incarne surtout la confiance des investisseurs en la Banque Cantonale du Valais et agrège de ce fait toutes les autres données de performance.

A fin 2001, 2936 personnes physiques et morales détenaient des parts de propriété de la Banque Cantonale du Valais. Au terme de l’exercice sous revue, la BCVs compte 14'636 actionnaires au porteur soit une crois-sance de près de 400%!

Durant cette même période, le cours de l’action est passé de 271 francs à 466 francs, avec une pointe à 534 francs en 2006.Cotant à 487 francs au 31 décembre 2007, l’action au porteur a bien résisté à la chute des marchés boursiers ne reculant quede 21 francs, - versement du dividende de16 francs compris – pour se fixer à466 francs au 31 décembre 2008.

Dans un climat financier fortement agité, l’action au porteur BCVs résiste aux inces-santes bourrasques financières en faisant preuve d’une exemplaire stabilité. On re-trouve également cette constance pour ob-server que la BCVs a, depuis sa création en société anonyme en 1993, annuellement versé un dividende à ses actionnaires. Ce rap-pel prend une dimension particulière si l’on songe que plus d’une société anonyme, aussi dans le secteur bancaire, a renoncé l’une ou l’autre année à ce versement en raison de dif-ficultés financières.

Pour l’exercice 2008, la BCVs prend une fois de plus le contrepied du secteur bancaire en prévoyant, grâce à ses excellents résultats, une augmentation de la rémunération du titre de propriété BCVs.

En effet, pour la septième année consécu-tive, un dividende en hausse sera proposé à l’Assemblée générale. En globalité, la rétribu-tion de l’action au porteur a crû de 70%, de 10 francs par action au porteur pour l’exer-cice 2001 à 17 francs pour le présent sous revue.

Basé sur le cours au 31 décembre, le ren-dement annuel du dividende a oscillé entre 3,1 et 4,4%. Pour l’exercice 2008, il s’élèvera

Evolution du nombre d’actionnaires au porteur BCVs(actionnaires connus ayant déposé leurs actions dans un dossier-titres de la BCVs)

Nombre d’actionnaires

2001

2'936

2002

3'844

2003

7'207

2004

9'575

2005

10'997

2006

12'120

2007

13'124

2008

14'63616'000

14'000

12'000

10'000

8'000

6'000

4'000

2'000

0

Evolution du dividende de l’action au porteur BCVsEn %

2001

10

2002

12

2003

12.5

2004

13

2005

13.75

2006

15

2007

16

2008

1718

16

14

12

10

8

6

4

2

0

entrepreneuriale intacte, un niveau d'ins-truction solide et adapté et une popula-tion ouverte au changement, peut affronter l'avenir avec optimisme.

Chers actionnaires,

Sachez que ces années à la tête de la BCVs m’ont procuré d’intenses satisfa-ctions professionnelles. Je tiens à vous dire toute ma gratitude pour la confi ance que vous m’avez témoignée tout au long de ces sept années.

Maurice de Preux

VALEUR FINANCIÈRE

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L’océan bancaire international s’est déchaîné comme quasiment jamais auparavant. Une véritable lame de fond s’est emparée des eaux de la finance jusqu’alors

plutôt paisibles. Partis de la baie de New York, ces ressacs ont agi en sous-marin pour déclencher ensuite un véritable tsunami boursier. Les côtes eu-ropéennes ont été touchées de plein fouet. Sans la vigilance et le courage des garde-côtes officiels, entendez par là les gouver-nements et les banques centrales, plus d’un bateau bancaire aurait failli s’échouer.

Au 1er janvier dernier, le voilier BCVs larguait les amarres pour voguer à travers l’exercice 2008. Au sortir d’une année 2007 record, tout l’équipage affrontait ce nouveau périple avec confiance et engagement.

Une confiance qui se confirme au terme de l’exercice sous revue: les principaux indica-teurs de la BCVs ont affiché la même couleur que celle du Cap marquant la fin de l’exer-cice, c’est-à-dire vert!

La Banque Cantonale du Valais tire en effet son épingle du jeu dans un secteur bancaire sensiblement en retrait. Au 31 décembre 2008, elle parvient même à dépasser les résul-

tats 2007 qualifiés d’historiques, malgré un environnement boursier difficile causé par la situation bancaire internationale; elle réalise un revenu brut de 194 millions de francs en hausse de 2,1% et un bénéfice d’exercice dé-passant pour la 1re fois la barre des 45 millions de francs.

Même si l’océan bancaire est ouvert aux très nombreuses embarcations concurrentes et les règles de navigation identiques pour tous, le voilier de la Banque Cantonale du Valais n’a pas choisi l’aventure des zones tumultueuses, privilégiant au contraire la proximité des eaux connues.

Ce modèle de navigation, taxé hier de conservateur, est considéré aujourd’hui com-me un exemple de prudence de bon aloi. Il est très prisé de la clientèle, particulièrement sensible aux qualités de sécurité et de soli-dité.

Le voilier BCVs ne cesse en effet d’ac-cueillir toujours plus de passagers à son bord. Au 31 décembre 2008, la BCVs présente un bilan en forte hausse de 1 milliard de francs au montant record de 9,2 milliards de francs, en raison notamment d’un apport de fonds de la clientèle. Plus spécifiquement, ces dé-pôts ont crû de 1,1 milliard de francs alors que les avances à la clientèle ont connu une progression – la plus importante de l’exis-tence de la BCVs – de près de 400 millions de francs.

En plus de son modèle de navigation, le voilier BCVs incarne beaucoup d’autres atouts. Il peut compter sur un équipageexpérimenté, rompu aux aléas climatiques. Que ce soit en haute mer de la gestion de fortune, sur les eaux territoriales hypothé-caires, dans les criques de la planification fi-nancière ou dans le grand large de l’épargne et des placements, cet équipage sait gérer les risques de manière optimale et surtout faire preuve de beaucoup de sagesse pour ne pas défier les éléments naturels.

La finesse du voilier BCVs lui confère une rapidité de décision enviée par bien d’autres embarcations. Mais cette vélocité est assortie des meilleures garanties de sécurité.

L’agilité du voilier BCVs ne fait pas pour autant de concession à la solidité de sa struc-ture. Son bastingage est assorti d’une double couche de protection. La première strate, mal-gré sa robustesse déjà existante, est chaque année consolidée; ce sont les fonds propres. Pour l’exercice 2008, grâce aux performan-ces réalisées, une dotation de 46 millions de francs est affectée à leur renforcement.

La deuxième couche est propre à la Ban-que Cantonale du Valais, aucun autre éta-blissement présent en Valais ne la possédant. Il s’agit de la garantie intégrale de l’Etat du Valais sur tous les avoirs de la clientèle dé-posés auprès de la BCVs.

Au moment d’écrire ces lignes le pé-riple 2009 est déjà bien entamé. Même si le nombre de nautiques à accomplir est en-core élevé et les conditions de navigation très changeantes, le voilier BCVs poursuit sa route avec confiance malgré une mer tou-jours très agitée. Grâce à la compétence et au savoir-faire de son équipage ainsi qu’à ses nombreuses qualités intrinsèques, la Banque Cantonale du Valais aborde avec sérénité et surtout Bonne Espérance le cap des pro-chaines échéances.

Jean-Daniel Papilloud

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA DIRECTION GÉNÉRALEJEAN-DANIEL PAPILLOUD

Au 31 décembre 2008, la BCVs parvient même àdépasser les résultats 2007 qualifiés d’historiques, malgré un environnement boursier difficile.

La BCVs présente un bilan en forte hausse de 1 milliard de francs au montant record de 9,2 mil-liards de francs.

L’agilité du voilier BCVs ne fait pas pour autant de concession à la soli-dité de sa structure.

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LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS EN BREF

CARTE D’IDENTITÉ DE LA BCVs

CHIFFRES CLÉS - ÉVOLUTION SUR 5 ANS en milliers de francs

2008 2007 2006 2005 2004

Bilan au 31 décembre• Total du bilan 9'220'231 8'179'408 8'223'353 7'944'570 7'373'325• Avances à la clientèle 7'243'821 6'844'220 6'629'925 6'439'666 6'189'504• Fonds de la clientèle 6'929'056 5'826'815 5'830'643 5'594'974 4'926'957• Fonds propres (pouvant être pris en compte) 669'029 632'139 624'720 587'821 549'769

Dépôts en gérance 5'087'097 5'963'299 5'570'499 5'054'247 4'370'185

Résultats • Résultat des opérations d’intérêts 145'398 137'414 132'301 125'540 119'288• Résultat des opérations de commissions et des prestations de service 30'344 32'256 28'212 25'183 21'961• Résultat des opérations de négoce 7'340 10'240 9'503 9'212 7'243• Revenu brut 193'989 190'064 181'035 167'494 157'373• Charges d’exploitation -84'8271 -85'945 -80'970 -80'464 -81'155• Bénéfice brut 109'1631 104'119 100'065 87'029 76'219• Amortissements -21'137 -22'400 -17'754 -16'863 -20'514• Correctifs de valeurs, provisions et pertes -787 -624 -11'833 -2'220 -2'579• Bénéfice de l’exercice 45'269 41'139 36'340 33'027 30'324

Effectif total En unité de travail à temps complet 426,2 428,2 429,5 426 433.5

Ratios (en%)Taux de couverture de fonds propres CFB 184,8 177,8 182,4 177,9 170,6 Charges/Produits avec les amortissements 49,681 et 3 52,083 52,313 58,11 64,60Charges/Produits sans les amortissements 43,731 et 2 45,222 44,732 48,04 51,57

1 sans la constitution de la provision pour les engagements économiques de la caisse de retraite et de prévoyance BCVs2 sans les amortissements liés à l'actif immobilisé et au projet de migration informatique3 sans les amortissements liés au projet de migration informatique

Nom et abréviation Banque Cantonale du Valais (BCVs)Fondation 1917: création | 1993: transformation en société anonymeStatut juridique Société anonyme de droit public au sens de l’article 763 alinéa 1 du Code des obligations, instituée par la Loi sur la Banque Cantonale du Valais du 1er octobre 1991.

Garantie de l’Etat L’Etat du Valais garantit l’ensemble des engagements de la BCVs.

Cotation SIX Swiss Exchange

Capital-actions 150 millions de francs divisés en: • 2’200’000 actions nominatives d’une valeur nominale de 50 francs chacune • 400’000 actions au porteur d’une valeur nominale de 100 francs chacuneBut statutaire Offrir les services d’une banque universelle conformément aux intérêts généraux du canton. Contribuer au développement harmonieux de l’économie valaisanne dans les limites des règles prudentielles de la branche.

Actionnariat Actionnaire nominatif: Etat du Valais Actionnaires au porteur (titres déposés à la BCVs): 14'636 au 31.12.2008Action au porteur • Cours au 01.01.2008: CHF 487.– • Cours au 31.12.2008: CHF 466.–Réseau 81 points de vente • 20 succursales • 61 représentations 67 distributeurs automatiques de billets (Bancomat)

Effectif 485 collaboratrices et collaborateurs y compris les apprentis / 426,2 emplois à temps complet

Age moyen du collaborateur(trice) 42,4 ans

Bénéfice 2008 • Bénéfice brut opérationnel: 109,2 millions de francs • Bénéfice de l’exercice: 45,3 millions de francs

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PORTRAIT

Société anonyme de droit public, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) est cotée à la Bourse suisse. Elle développe les services d’une banque universelle et contribue au déve-loppement harmonieux de l’économie valaisanne dans les limites des règles prudentielles de la branche. Entreprise conquérante, la BCVs forge ses succès grâce à une philosophie d’entreprise basée sur l’optimisation du profit dans le cadre d’un partenariat durable avec ses actionnaires, ses collaboratrices et collaborateurs, sa clientèle et l’écono-mie de son canton. La valeur ajoutée humaine, caractérisée par la compétence et la responsabilisation de chacune de ses collaboratrices et de chacun de ses collaborateurs, constitue le socle de la stratégie de croissance.

HISTOIRELa Banque Cantonale du Valais fut fondée en 1917. Etablissement public appartenant entièrement à l’Etat du Valais, la BCVs a bénéficié à sa constitution de la garantie de son unique propriétaire sur tous les engagements. La Banque a étroitement contribué à l’essor économique du Valais, participant à tous les grands chantiers qui ont trans-formé le Valais d’hier, essentiellement agricole, en canton pluri-économique d’aujourd’hui.Elle a aussi marqué de son empreinte la construction des liaisons internationales, l’assainissement de la plaine du Rhône, la modernisation et l’intensification de l’agriculture, le développement du tourisme ou encore la construction des barrages. Après 75 ans d’existence sous la forme juridi-que d’établissement de droit public, la BCVs s’est transfor-mée, le 1er janvier 1993, en société anonyme de droit public ouvrant ainsi son capital-actions au public. Elle fut la pre-mière Banque Cantonale de Suisse à opérer cette mutation de statut.

PERSONNALITÉLa Banque Cantonale du Valais ne bénéficie pas d’un sta-tut privilégié. Au contraire, elle est soumise à la concur-rence effrénée d’un secteur en surréglementation. Dans ce contexte, elle a réussi à imposer sa marque, distincte et pleinement cohérente avec son histoire, son activité et son environnement. Le positionnement de la Banque est clair et original, basé sur le courage et la défense des origines. L’ancrage de la BCVs dans le Valais est évident, sa proximité reconnue et saluée, sa légitimité et son identité défendues. Seule banque valai-sanne, la BCVs n’en est pas moins intégrée dans un système globalisé. L’identité de la Banque Cantonale du Valais est construite sur la compétence, la pérennité, la proximité et la durabilité. Ces spécificités dictent son quotidien et voient leur pertinence confirmée par les résultats en forte progres-sion de ces dernières années.

GESTION D’ENTREPRISELa Banque Cantonale du Valais cultive une politique d’entre-prise en totale cohérence avec sa personnalité. Rigoureuse, basée sur les principes modernes de conduite d’entreprise, la gestion de la BCVs est concrétisée, entre autres, par une maîtrise permanente des risques et des coûts. Dans le cadre de ses objectifs d’entreprise, la Banque recherche une crois-

sance de qualité ainsi qu’une rentabilité optimale afin de réaliser des bénéfices durables. Cette stratégie de dévelop-pement qualitatif vise à assurer la pérennité financière de la Banque, à couvrir les risques inhérents aux affaires, à constituer des réserves suffisantes, à garantir un rendement adéquat du capital mis à disposition et enfin à assurer des places de travail. La prise et la gestion des risques font partie intégrante des activités de la Banque. Pour la BCVs, la gestion optimale des risques est un facteur de succès de l’entreprise. Les collabo-ratrices et les collaborateurs constituent la ressource essen-tielle de la Banque. Ils font preuve d’une attitude entrepre-neuriale. Chacune et chacun, dans son domaine d’activité, est res-ponsable de la marche des affaires de son entreprise. En effet, chaque métier de la Banque exige de nos jours une valeur ajoutée, c’est-à-dire un esprit positif, de l’imagination, des solutions originales. En bref une volonté de créer et de prendre part.

MÉTIERSAvec plus de 9 milliards de francs de bilan, la Banque Cantonale du Valais occupe une place importante sur le marché bancaire valaisan dont elle détient environ 30% des parts de marché. Elle occupe 485 collaboratrices et collabo-rateurs, ce qui la place parmi les employeurs de référence du Valais. Certes localisée physiquement en Valais, la BCVs est cepen-dant complètement intégrée dans les standards internatio-naux de l’activité bancaire. Son offre est globale, comme le sont les attentes de sa clientèle valaisanne, suisse et étran-gère. Son organisation se fonde sur une stratégie de diffé-renciation basée sur les besoins et les attentes de ses clients. La constitution de segments homogènes permet à la Banque de proposer une offre adaptée de prestations, un accompa-gnement et un conseil performants et personnalisés. La BCVs pratique les activités de banque de détail, de ges-tion de fortune (clientèle privée et institutionnelle) et de banque des entreprises et dispose d’un large réseau de points de vente répartis sur l’ensemble du territoire valaisan (20 succursales, 61 représentations et 67 Bancomat). En outre, dans le cadre de sa stratégie de distribution de type multi-canaux, elle propose les services globaux de banque électronique, les prestations de base de banque téléphonique et s’appuie également sur un vaste réseau de prescripteurs. Sa zone d'activité est divisée en cinq régions: Haut-Valais, Sierre, Sion, Martigny et Monthey.

STRATÉGIELa stratégie 2006-2009 repose avant tout sur les options retenues déjà depuis 2002. La qualité des actifs, la maîtrise des coûts, la diversification des sources de revenus et le ren-forcement des fonds propres constituent le cadre stratégi-que de la BCVs. En outre, un effort particulier est porté sur l’activité de gestion de fortune afin de renforcer la diversifi-cation des revenus de la Banque. De manière opérationnelle, la Banque vise un double objectif: poursuivre l’amélioration de la rentabilité et accroître notamment le volume des avan-ces à la clientèle et des dépôts en gérance.

LA BANQUE CANTONALE DU VALAIS EN BREF

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE – 23 AVRIL 2008 À LA SALLE POLYVALENTE DE CONTHEYL’Assemblée générale ordinaire de la Banque Cantonale du Valais (BCVs) s’est tenue le mer-credi 23 avril dernier à la Salle polyvalente de Conthey en présence de 899 actionnaires.

Ces assises annuelles ont clôturé le quin-zième exercice de la Banque Cantonale du Valais SA. Grâce aux excellents résultats 2007, les meilleurs depuis la création de la BCVs en société anonyme, les actionnaires ont approuvé le versement d’un dividende de 16 francs par action au porteur, soit une hausse de 6,7%. Cette proposition d’amélio-ration fait suite à cinq augmentations suc-cessives.

S’agissant des actions nominatives déte-nues par l’Etat du Valais, après quatre aug-mentations consécutives, une nouvelle hausse de dividende de 12,5% a été acceptée par l’Assemblée générale.

Fort renforcement des fonds propresLe président du Conseil d’administration, Maurice de Preux, a notamment commenté

dans son allocution la solidité de la BCVs.En effet, les fonds propres ont connu un fort renforcement. Ces derniers, diminués de 50 millions de francs suite au remboursement à l’Etat du Valais de la créance hybride assi-milée à des fonds propres, ont en effetretrouvé leur bon niveau antérieur avec la dotation de 57,1 millions de francs en 2007, rendue possible grâce aux excellents résultats réalisés par la BCVs.

En finalité, les fonds propres pouvant être pris en compte se chiffrent à 632,1 millions de francs, en augmentation nette de 7,4 mil-lions de francs, remboursement de la créance hybride de 50 millions de francs compris. La couverture des fonds propres dépasse de 77,8% les exigences légales permettant ainsi de soutenir le développement des activités de la Banque, en particulier des avances à la clientèle en croissance de plus de 200 mil-lions de francs en 2007. En relation avec l’application des directives de Corporate Go-vernance, Maurice de Preux a également ex-plicité le fonctionnement du Conseil d’admi-nistration.

2007, un nouvel exercice recordLes actionnaires présents ont également pu prendre connaissance avec satisfaction de la bonne santé de leur Banque. Jean-DanielPapilloud, président de la Direction générale de la BCVs a en effet commenté les résultats annuels. Après un exercice 2006 historique, la Banque Cantonale du Valais affiche de nou-veau un résultat record en 2007. Le bénéfice brut, après avoir atteint la barre des 100 mil-lions de francs l’année précédente, poursuit son développement pour accéder à 104,1 mil-lions de francs. Le bénéfice de l’exercice signe une performance mémorable: il dépasse pour la 1re fois la barre des 40 millions de francs pour se fixer à 41,1 millions de francs, en croissance de 4,8 millions de francs ou 13,2%.

Les excellents résultats réalisés par la BCVs en 2007 reflètent en effet un renforcement de ses parts du marché bancaire valaisan tou-jours plus concurrencé. Les sensibles progres-sions volumétriques dans tous les domaines des métiers de la Banque donnent la mesure de la densité de la présence de la BCVs sur le marché bancaire valaisan. Pour la première

CHRONOLOGIE ET FAITS ESSENTIELS 2008

Assemblée générale des actionnaires, salle polyvalente de Conthey, mercredi 23 avril 2008

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fois de son existence, la BCVs voit le total de son hors bilan (y.c. placements fiduciaires) dépasser allègrement les 6 milliards de francs. Cette formidable évolution quantitative té-moigne aussi de la compétence toujours plus reconnue de la BCVs dans l’activité de gestion de fortune, hautement disputée par les plus grandes enseignes suisses et internationales.

Les nombreux actionnaires ont aussi re-nouvelé le mandat de révision selon le Code des Obligations à la société Pricewaterhouse-Coopers SA à Sion.

RENCONTRE DES ACTIONNAIRES – 6 NOVEMBRE 2008 AU CERM DE MARTIGNY ET 13 NOVEMBRE 2008À LA SIMPLONHALLE DE BRIGUEPlus de 2300 personnes ont rejoint le CERM de Martigny pour la rencontre des actionnai-res du Valais romand le 6 novembre 2008. Une semaine plus tard, le 13 novembre 2008, c’est la Simplonhalle de Brigue qui a accueilli, pour la rencontre du Haut-Valais, près d’un millier d’actionnaires.

Maurice de Preux, président du Conseil d’administration de la Banque, a entretenu les actionnaires présents de la stratégie de leur Banque. Il a notamment évoqué le contexte économique mondial fortement assombri par la crise financière.

Il a ensuite mis en exergue la bonne rési-stance de l’action au porteur BCVs dans ce «maelström boursier». «La Banque Cantonale du Valais a vu son solide capital confiance continuer à progresser tant le mouvement d’apport de fonds de la clientèle s’est accentué encore» a-t-il en outre déclaré, détaillant le modèle d’affaires de la BCVs, basé notam-ment sur la solidité et la sécurité.

Dans un second temps, Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale a com-menté la marche des affaires de la Banque, plus particulièrement les résultats très réjouis-sants du 1er semestre 2008, réalisés dans un secteur bancaire en retrait. Il a aussi rappelé que la BCVs n’a pas eu d’engagements décou-lant d’opérations à risques sur des obligations titrisées telles que les subprime; elle n’a donc pas eu de provisions à constituer.

NOUVELLE STRUCTURE ORGANISATIONNELLEL’année 2008 a permis de poursuivre la muta-tion organisationnelle de la BCVs. Le départ à la retraite programmé de Pierre-André Roux et d’André Premand, deux des membres de sa Direction générale, a constitué l’une des rai-sons de cette évolution structurelle. L’autre motif réside dans la récente mise en exploita-tion d’un processus automatisé de l’activité clé des crédits, entraînant également des mo-difications dans l’organigramme.

En effet, Pierre-André Roux, responsable de la division clientèle et André Premand, en charge du centre de compétences crédits font valeur leur droit à la retraite avec effet res-pectivement au 28 février et au 31 août 2009.

Ils ne sont pas remplacés dans leur fonction de membre de la Direction générale.

Dans ce contexte, la Direction générale de la BCVs fonctionnera dans le courant de l’an-née 2009 à quatre: le président, Jean-Daniel Papilloud et les trois membres, MartinKuonen (division services), Georges Luggen (division private banking) et Pascal Perruchoud (division clientèle).

GARANTIE DE L’ETATLa BCVs bénéficie de la garantie de l'Etat. En effet, selon article 5 de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais «L'Etat garantit les enga-gements de la Banque».

Dans le contexte actuel de forte agitation économique et financière, de nombreuses per-sonnes s’interrogent sur la signification exacte de cette garantie en faveur de la BCVs.

La garantie de l’Etat à l’endroit de la BCVs signifie que tous les fonds déposés chez elle (épargne, obligations de caisse, comptes à terme, etc.) bénéficient de la garantie inté-grale de l'Etat du Valais. Concrètement, le ti-tulaire de tels comptes est assuré, quelle que soit la situation, de retrouver dans tous les cas son argent, sans limitation de montant.

De façon plus détaillée, la garantie de l’Etat s’applique aux prestations suivantes:• comptes «privés»: Privé, Privé actionnaire,

Senior, Jeunesse, Junior, BCVs Start, For-mation Plus, Club, en Euro;

• comptes «épargne»: Ordinaire, Senior, Jeu-nesse, Epargne Plus;

• comptes «Gestion d’entreprise»;• comptes de prévoyance: Libre-passage,

Epargne 3 (3e pilier);

RENCONTRE DES ACTIONNAIRES DU HAUT-VALAIS, SIMPLONHALLE DE BRIGUE, JEUDI 13 NOVEMBRE 2008

RENCONTRE DES ACTIONNAIRES DU VALAIS ROMAND, CERM DE MARTIGNY, JEUDI 6 NOVEMBRE 2008

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• comptes à terme;• obligations de caisse de la Banque Canto-

nale du Valais.

En revanche, un dépôt-titres contient des positions (actions, obligations, fonds de pla-cement,…) et par conséquent des avoirs dépo-sés auprès d’autres entreprises. De ce fait, en cas de problème, ces avoirs seraient remis sous forme physique à leur détenteur ou re-pris par un autre institut. La garantie de l’Etat ne s’applique donc pas aux dépôts-titres.

La BCVs est la seule banque présente en Valais à offrir à ses clients une garantie sans limite sur l’ensemble de leurs avoirs déposés chez elle.

LES BANQUES CANTONALESLe Groupe des Banques Cantonales détient environ 30% de parts de marché nationales, faisant de lui l’un des principaux fournisseurs de services bancaires en Suisse. Au cœur de l’activité entrepreneuriale des Banques Can-tonales figurent le suivi et l’entretien de rela-tions pérennes et stables avec leurs clients, à l’égal d’un modèle d’affaires fondé sur la sé-curité.

La proximité individuelle joue un rôle pré-pondérant. Avec plus de 800 agences, lesinstituts cantonaux sont implantés sur l’en-semble du territoire suisse.

Pour l’ensemble du secteur financier,l’année 2008 s’est déroulée sous le signe de

l’aggravation constante de la crise des mar-chés financiers. La perte massive de confiance du public à l’égard du système existant a induit une réflexion sur le retour à des structures moins complexes. Une ten-dance particulièrement bien ressentie par les Banques Cantonales, considérées de tout temps comme des banques à ancrage régional. Associé à une gamme de produits particulièrement fiables et accessibles, ce positionnement est à l’origine d’un afflux massif de nouveaux clients au cours de l’année 2008. En conséquence, les résultats des Banques Cantonales sont demeurés re-lativement stables, ceci en dépit des condi-tions cadres défavorables.

16-17 VALEUR FINANCIÈRE

Le Catogne - 2598 mètres

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L’action au porteur BCVs a bien résisté en 2008 aux effets des fortes turbu-lences boursières touchant l’ensemble

des titres, notamment les actions bancaires. En effet, l’indice SPI bancaire (Swiss Perform Index) connaît une régression de 59,7% entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008 alors que durant cette même période, l’action au porteur

BCVs enregistre une légère diminution de 1,1%, tenant compte également d’un verse-ment d’un dividende de 16 francs par action.

7e AUGMENTATION CONSÉCUTIVEDU DIVIDENDELa vitalité de la Banque Cantonale du Valais se manifeste aussi dans sa capacité à verser

INFORMATIONS AUX INVESTISSEURS

ÉVOLUTION RELATIVE DE L’ACTION BCVs

Cotation SIX Prix nominal de l’action CHF 100.– Numéro de valeur 28'873 Numéro ISIN CH0000288735 Symbole de cotation Telekurs WKB Bloomerg WKB Reuters WKB.S

2004 2005 2006 2007 2008Nombre d’actions 400'000 400'000 400'000 400'000 400'000Cours de fin de période 342.00 495.00 482.00 487.00 466.00Cours extrêmes au plus haut 342.00 498.00 534.00 503.00 487.00 au plus bas 285.00 340.00 479.00 481.00 462.00Dividende par action 13.00 13.75 15.00 16.00 17.00*Rendement du dividende 3,8% 2,8% 3,1% 3,3% 3,6%*

* selon proposition à l’Assemblée générale du 29.04.2009

2004 2005 2006 2007 2008

225

200

175

150

125

100

75

50

Source: Reuters EcoWinBanque Cantonale du ValaisSecteur bancaireActions suisses (SPI)

Source: Reuters EcoWinBanque Cantonale du ValaisSecteur bancaireSecteur bancaireSecteur bancaireActions suisses (SPI)

Valais

Hors Valais

Etranger

90.85%

3.44%5.71%

RÉPARTITION DES CLIENTS ACTIONNAIRES SELON LEUR DOMICILE

une fois de plus un dividende en croissance. Grâce aux excellents résultats réalisés en 2008 par la BCVs, le Conseil d’administration recommandera à l’Assemblée générale ordi-naire du 29 avril 2009 une augmentation de la rémunération, et pour les actions au por-teur, et pour les actions nominatives.

Un dividende de 17 francs sera proposé par action au porteur, soit une hausse de 6,25%. Cette proposition d’amélioration fait suite aux six augmentations successives: 20% en 2002, 4,2% en 2003, 4% en 2004, 5,8% en 2005, 9,1% en 2006 et 6,7% en 2007. Le rendement de l’action au porteur, basé sur le cours de 466 francs au 31 décembre 2008 s’élève ainsi à 3,6%.

PRÈS DE 15'000 ACTIONNAIRESAu 31 décembre 2008, la BCVs dénombre 14'636 actionnaires (actionnaires connus ayant déposé leurs actions dans un dossier-titres de la BCVs), soit cinq fois plus que sept ans aupa-ravant. Pour la seule année 2008, la Banque a enregistré une croissance nette de 1512 dé-tenteurs de titres de propriété de la Banque Cantonale du Valais.

Personnes physiques

Caisse de retraite / institutionnel

Personnes morales

65.63%

8.75%25.62%

RÉPARTITION POSSESSION D’ACTIONS SELON LEUR DÉTENTEUR

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Même les pays émergents qui con-naissaient une forte croissance ac-cusent un ralentissement marqué.

En automne 2008, les conditions de finance-ment se sont détériorées notablement. En outre, la contraction marquée de la demande européenne et américaine affecte considéra-blement les économies nationales des pays émergents, qui sont très souvent axées sur l’exportation. Il se dessine pour ces pays un ralentissement de la conjoncture en 2009, ac-compagné d’un chômage grandissant, même si les taux de croissance restent globalement positifs.

CONJONCTURE SUISSE Le produit intérieur brut suisse est resté stable entre les mois de juillet et de septembre 2008 par rapport au trimestre précédent. Le poids que les investissements ont fait peser sur sa croissance en la tirant vers le bas a été com-

REFLETS CONJONCTURELS

pensé par l’élan que lui ont donné les impul-sions positives du commerce extérieur et de la consommation privée des ménages. Au 3e tri-mestre 2008, le PIB réel a d’ailleurs progressé de 1,6% par rapport à la même période de l’année passée. Compte tenu de la forte dégra-dation du contexte économique mondial, on table sur un recul du PIB en termes réels au cours du 4e trimestre 2008 (par rapport au tri-mestre précédent) et sur la persistance de cette tendance négative durant la première partie de l’année 2009.

La Suisse devrait alors connaître elle aussi une phase de récession avant de se reprendre en 2010. Cette contraction de l’activité devrait surtout affecter les exportations et les inves-tissements, alors que la consommation des ménages devrait soutenir la croissance grâce au recul de l’inflation et à la situation (encore bonne) de l’emploi. Même en cas de légère re-prise à partir du second semestre 2009, l’éco-

A fin 2008, les Etats-Unis, comme la plupart des états de l’Union européenne et le Japon, se trouvent en récession ou sont en passe de l'être. Le produit intérieur brut (PIB) réel a même chuté dans chacune des trois régions.

nomie suisse devrait connaître une contrac-tion de 0,8% du PIB moyen en termes réels en 2009 (après +1,9% en 2008).

CONJONCTURE VALAISANNEPour l’année 2008, le produit intérieur brut valaisan réel devrait atteindre une croissance de 2,4%. La conjoncture valaisanne s’affaiblit ainsi légèrement par rapport à 2007 (+3,0%). Le canton se montre plus dynamique que l’en-semble du pays (CH: +1,8%). Aussi bien le secteur secondaire que le tertiaire ont connu des taux d’expansion supérieurs à 2%. L’in-dustrie (+3,1%) apparaît plus vigoureuse que les services (+2,1%).

Les turbulences financières internationales et le ralentissement économique mondial au-ront raison de ce formidable élan en 2009 (+0,9%). Ce tassement correspond aux antici-pations pour le reste de la Suisse. Services et industrie en subiront les conséquences. Le sec-teur secondaire souffrira davantage en raison de son fort développement actuel et de son exposition aux fluctuations de la demande mondiale. Le taux de croissance de l’industrie restera cependant supérieur à celui du tertiaire (respectivement +1,4% et +0,6%).

Vol au-dessus des Alpes valaisannes

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Variation mensuelle en %

déc. 07 fév. 08 avril 08 juin 08 août 08 oct. 08 déc. 08

1.9

3.8 3.9

2.8 2.7

3.0

1.8

1.91.6

0.4

-1.4

-1.2

0.5

4.1

3.6

3.1

2.6

2.1

1.6

1.1

0.6

0.1

-0.4

-0.9

-1.4

-1.9

1.991 9

3.8 3.93 9

2.82 8 2.7

3.0

1.81 8

1.91.6

0.4

1 4

-1.21 2

0.55

Indicateur économique BCVsTrend

BCVs - INDICATEUR ÉCONOMIQUE DU VALAISLe marché du travail valaisan aura prouvé

sa stabilité tout au long de l’année. En com-paraison avec la moyenne annuelle 2007, le taux de chômage a chuté de 0,2%. Le nombre des actifs a progressé de 1,8% par rapport à l’année précédente. Une évolution semblable ne sera pas observée en 2009. L’institut BAK Basel Economics prévoit un recul de 0,3% du nombre des actifs.

Indicateur économique BCVsLe Produit Intérieur Brut valaisan a reculé de 1,2% en décembre 2008 par rapport au même mois de l’année précédente. Alors qu’il enre-gistrait encore une légère croissance men-suelle en octobre, il baissait déjà en novem-bre. Sur l’ensemble du dernier trimestre 2008, l’économie valaisanne se contracte de 0,7%. Cette évolution illustre la situation nationale: selon les dernières estimations de l’institut conjoncturel BAK Basel Economics, le PIB suisse reculerait de 0,5% sur la même pé-riode.

Net recul des exportations Au cours des quatre derniers mois de l’année 2008, la demande étrangère pour les biens in-dustriels valaisans n’a cessé de faiblir. La ten-dance négative amorcée en octobre s’est ac-centuée en novembre (-22,8%) et en décembre (-14,2%). Sur l’ensemble du dernier trimestre, les exportations nominales de marchandises ont perdu 12,2%. Toutes les grandes branches valaisannes exportatrices ont vu leurs volu-mes vers l’étranger fondre. La métallurgie est particulièrement touchée avec une baisse de 20%. Le groupe «machines, outils et électro-nique» n’a pas été épargné (-12,6%). Même la chimie pharmaceutique, pourtant plus résis-tante à la crise, se voit égratignée (-7,9%).

Affaiblissement de la construction Alors que la construction bouclait son troi-sième trimestre 2008 sur une hausse de l’ac-

tivité (+6,7%), ses perspectives se sont as-sombries au cours de la dernière période de l’année. Selon les données de la Société Suisse des Entrepreneurs, les projets de construction et les réserves de travail ont ac-cusé des baisses importantes lors du qua-trième trimestre (-5,3% resp. -7,1%). Le bâti-ment est le plus touché par la crise actuelle, qui enregistre des reculs à deux décimales aussi bien de ses projets de construction que de ses réserves de travail.

Le tourisme épargné en décembre Le tourisme valaisan échappe encore à la crise économique mondiale et réalise même un excellent résultat en décembre 2008.Sur l’ensemble du quatrième trimestre, le nombre des nuitées hôtelières progresse de 3,5%, dont une grande partie enregis-

trées au dernier mois de l’année (décembre: +8,9%). La demande issue des pays voisins et du Benelux a crû. Les remarquables condi-tions d’enneigement ont fortement stimulé la demande nationale (+6,3%). En revanche, les marchés lointains connaissent une évolu-tion plus difficile (Japon: -12,4%, Etats-Unis: -11,9%).

Détérioration sur le marché du travail La situation sur le marché du travail valai-san s’est sensiblement détériorée en décem-bre 2008. Alors qu’il ne s’élevait qu’à 3,2% au mois de novembre, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a grimpé à 3,5%. Sur l’ensemble du dernier trimestre, le chômage est resté stable à 3,2%, soit un dixième de point au-dessus de sa moyenne du trimestre précédent.

Coucher de soleil depuis Vernamiège

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La Banque Cantonale du Valais, la Chambre valaisanne de commerce et d’industrie (CVCI) et l’institut conjoncturel BAK Basel

Economics observent mois après mois depuis plus de dix ans l’évolution conjoncturelle valai-sanne.

La somme de données récoltées permet au-jourd’hui de tirer un bilan et de dessiner des perspectives pour notre économie. Cette ana-lyse a été effectuée par la CVCI.

Le Valais, à l’image de la Suisse, est forte-ment ouvert sur l’extérieur. Son industried’exportation fournit des impulsions positives pour le reste de l’économie. En tant que nu-méro deux de la chimie suisse après Bâle, le Valais apparaît comme un spécialiste incon-tournable de la branche. Son tourisme lui as-sure, par ailleurs, une grande visibilité en Suisse et dans le monde.

Pourtant les défis ne manquent pas. La Suisse continue de croître à un rythme supé-rieur, distanciant notre canton. L’évolution de la démographie et le vieillissement de la popu-lation demandent une vision de long terme. Notre canton doit rester attractif pour assurer sa prospérité!

LE PIB ET SON ÉVOLUTION Le PIB réel valaisan aura dépassé la barre des 13 milliards de francs en 2008, ce qui repré-sente environ 2,7% de la production annuelle suisse (PIB CH en 2007: 478,3 milliards de francs). Sur la période entre 1996 et 2007, le PIB valaisan aura crû en moyenne annuelle de 1,35%, soit plus lentement que l’ensemble du pays (CH: +2,02%). Depuis 2003, notre canton connaît une prospérité sans précédent, pous-sée par une forte demande intérieure et une vigoureuse activité d’exportation. Sur 17 ans, le PIB suisse a augmenté de 26% par rapport à son niveau de 1990, celui du Valais de 14%.

La récession qui sévit dans l’économie mon-diale dès 1990 ne laisse pas la Suisse indemne. Le ralentissement de la demande et l’insécurité économique amènent de nombreuses entrepri-ses à se restructurer. Durant cette période, les taux de croissance sont faibles, voire négatifs. Le rétablissement de l’économie prend du temps et ne se confirme qu’à partir de 1997.

Le Valais est frappé plus durement par les effets de la crise. Si la croissance est timide en Suisse entre 1992 et 1996, elle est inexistante dans notre canton. Le Valais prend du retard sur la moyenne nationale, retard encore creusé par la récession qui marque le début des an-nées 2000.

En 2001, malgré un environnement difficile, la croissance en Valais est supérieure à la moyenne suisse. Cette situation profitable ne dure pas. Le recul enregistré en 2002 est im-putable en grande partie à la baisse des ex-portations. Par ailleurs, le secteur des servi-ces est également marqué par l’insécurité

DIX ANS D’OBSERVATOIRE CONJONCTUREL

ressentie par les consommateurs ainsi que par la faiblesse de la demande étrangère.

La tendance continue en 2003, où les bran-ches exportatrices sont particulièrement tou-chées par la récession. L’année suivante, alors que la Suisse profite largement de la reprise, l’économie valaisanne reste en marge d’une amélioration marquée qui n’arrivera qu’en 2005. Après trois années difficiles, le PIB réel croît finalement plus fortement en Valais que dans l’ensemble du pays, stimulé par une de-mande étrangère vigoureuse. Cependant, mal-gré une bonne croissance enregistrée en 2006, le Valais reste à la traîne de la Suisse.

PIB réel du Valais, en millions de francs

Source: BAK Basel Economics

CH; 126

VS; 113.9

Base 100 = 1990

2006

12’5

8720

0512

’282

2004

11’9

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0311

’898

2002

11’9

6920

0112

’066

2000

11’7

9619

9911

’604

1998

11’6

9819

9711

’138

1996

11’1

4619

9511

’069

1994

11’0

8519

9311

’075

1992

11’3

8319

9111

’368

1990

11’3

32

2007

12’9

13

13'000

12'500

12'000

11'500

11'000

10'500

10'000

140

130

120

110

100

90

80

EVOLUTION COMPARÉE DU PIB RÉEL, 1990 - 2007

Source: OFS Statweb, Prévisions pour 2040

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

1980 2006 2040p

15 30 45 60 75 90

EVOLUTION STRUCTURELLE DE LA PYRAMIDE DES ÂGES, 1980-2006 ET PRONOSTICS 2040

DÉMOGRAPHIELa structure et la croissance de la population exercent une influence importante sur le déve-loppement économique, et vice versa. Par exemple, le revenu par habitant dépend forte-ment de la pyramide des âges. Le nombre et le développement des actifs ainsi que leur pro-portion dans la population totale ont un impact aussi bien sur la productivité que sur les reve-nus fiscaux.

Le canton du Valais compte, en 2007, 294'608 habitants, soit 3,92% de la population to-tale en Suisse, ce qui le situe en 9e position des cantons les plus peuplés. Entre 1950 et 2006, le

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Valais a vu sa population croître de 85%. Ce phé-nomène s’est même accéléré durant les dix der-nières années, avec un accroissement de lapopulation de 8,2%, au-dessus de la moyenne suisse (+6%). Cette croissance de la population dépend principalement des migrations internatio-nales et inter-cantonales. Le solde migratoire, qui représente la différence entre le nombre des im-migrations et celui des émigrations, suit de façon générale l’évolution de la conjoncture écono-mique et cela tant au niveau des migrations inter-nationales que des migrations intercantonales.

En 1980, les enfants âgés d’une dizaine d’an-nées formaient la classe d’âge la plus impor-

Source: Seco

8%

7%

6%

5%

4%

3%

2%

1%

0%20042002200019961990 2006 2008

CH; 2.8%

VS; 3.2%

19941992 1998

EVOLUTION DU CHÔMAGE EN SUISSE ET EN VALAIS,1990 - 2007

Source: BAK Basel Economics

Taille des bulles: productivité horaireen Valaisen Suisse

13%

11%

9%

7%

5%

3%

1%

-1%

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de

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996-

2007

Part au PIB 2007

Commerce de détail/Répartition

Commerce de détail/Répartition

Services aux entreprises

Services aux entreprisesConstruction

Construction

Commerce de gros

Commercede gros

-2% 3% 8% 13% 18%3%

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8%

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Chimie

Chimie

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Selon la part dans le PIB en 2007 et le tauxde croissance annuel moyen de 1996 à 2007

MATRICE DES PRINCIPALES BRANCHES ÉCONOMIQUES, EN VALAIS ET EN SUISSE

tante de la population valaisanne. En 2006, les personnes constituant ce groupe ont environ 35 ans. Ce qui permet au canton du Valais d’avoir un rapport de dépendance favorable entre ses actifs, ses jeunes d’une part et ses retraités d’autre part. Néanmoins, l’évolution entre 1980 et 2006 et les pronostics pour 2040 prévoient un glissement vers l’avant de la pyra-mide des âges. La part des moins de 40 ans dans la population totale va diminuer, passant de 55% en 2005 à 37% en 2050, tandis que la part des plus de 65 ans va augmenter, passant de 15% en 1995 à 32% en 2050. Par ailleurs, en 2050, la population en âge de travailler repré-

sentera 53% de la population contre 61% en 2005. Cela va entraîner une modification du rapport entre les classes d’âges dépendantes et la population active. Le vieillissement de la population, qui touche l’ensemble de la Suisse, sera encore plus marqué en Valais, du fait des départs des jeunes adultes vers les centres ur-bains, ainsi que des arrivées de personnes déjà âgées. Seules les migrations permettront de maintenir un niveau et une structure stables de la population valaisanne.

MARCHÉ DU TRAVAILEn 2007, le Valais compte 147’853 actifs pour une population totale de 294'000 habitants et un PIB de 12,9 milliards. Lors du dernier recen-sement en 2005, l’économie valaisanne offrait 133'317 emplois équivalents plein temps. Entre 1996 et 2007, le Valais a vu sa population active croître de 8,6%, soit 3 points de moins que la moyenne suisse (+11,7%).

Le taux de participation au marché du travail valaisan a progressé entre 1990 et 2000, pas-sant de 71,4% à 74,6%. Malgré cela, il resteinférieur à la moyenne nationale (CH: 78,9% en 2000). Le taux de participation des femmes (63,5%) a fortement augmenté durant les an-nées 90, mais est inférieur à la moyenne suisse (70,2%).

Tout comme dans les autres cantons latins, le taux de chômage valaisan est supérieur à la moyenne nationale. L’évolution du taux de chô-mage durant les vingt dernières années suit une évolution comparable à celui de la Suisse, mais l’ampleur est plus importante. Le taux de chômage du Valais est plus sensible au phéno-mène saisonnier.

Le chômage touche davantage les femmes, les étrangers et la classe d’âge 15-24 ans. La proportion du chômage de courte durée, plus forte que la moyenne nationale, exprime une bonne fluidité dans l’allocation du travail comme facteur de production.

Le nombre de contrats d’apprentissage en cours à la fin 2006 est au même niveau qu’en 1986. Dans le même temps, la proportion des 15-20 ans dans la population et leur nombreabsolu ont diminué.

STRUCTURE DE L’ÉCONOMIEVALAISANNE En Valais, les principales branches en termes d’actifs sont l’hôtellerie (11,72%), la santé/so-cial (11,27%), le commerce de détail/réparation (10,19%) et la construction (9,35%).

En termes de part au PIB, les plus importantes branches sont les services aux entreprises (16,13%), la chimie (9,86%), la construction (7,5%), le commerce de détail/réparation (7,16%) et la santé/social (6,92%)

Entre 1996 et 2007, le nombre d’actifs a crû de 8,6% dans l’ensemble de l’économie valaisanne. Les plus importantes hausses du nombre

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VALEUR FINANCIÈREÉTUDE CVCI22-23

d’actifs ont été constatées dans la construction de machines (+89%) la santé/social (+41,2%) et les services aux entreprises (+28,6%). Tandis que le nombre d’actifs a fortement baissé dans letextile et l’habillement (-72,2%), la construction de véhicules (-45,5%), l’électronique/mécanique de précision/optique (-41,4%), les matières plas-tiques (-35,3%), l’alimentation/boisson/tabac (-23,2%), l’horlogerie (-19,1%), le secteur ban-caire (-15,6%) et l’agriculture (-12%).

Entre 1996 et 2007, les branches ayant un taux de croissance annuel moyen du PIB plus important que l’ensemble de l’économie valai-sanne (+1.2%) sont la communication (+9,79%), les assurances (+6,09%), la chimie (+5,22%), le travail du bois (+3,6%), la construction de ma-chines (+3,25%), la santé/social (+2,94%), la métallurgie (+2,31%), le papier/édition/duplica-tion (+1,9%), le secteur bancaire (+1,78%) et le commerce de détail/réparation (+1,6%). Par contre, les branches avec un taux de crois-sance négatif sont la construction de véhicules (-4,32%), le textile et l’habillement (-3,11%), les matières plastiques (-2,6%), l’enseignement(-2,16%), l’énergie/eau (-1,43%), l’alimentation/boisson/tabac (-1,25%), l’agriculture (-1,08%), l’hôtellerie (-1,06%) et les services aux entre-prises (-0,08%).

En Valais, les productivités horaires lesplus importantes se situent dans les branches de l’énergie et l’eau (155,8 francs), de la com-munication (122,2 francs), des assurances (119,5 francs) et des services aux entreprises (117 francs). A l’opposé, les branches ayant une productivité horaire moindre, sont l’agri-culture (6,2 francs), l’hôtellerie (21 francs) et les machines (34,2 francs).

En Suisse, les productivités horaires lesplus élevées se situent dans l’énergie et l’eau (214,9 francs), la chimie (177,3 francs), le sec-teur bancaire (160,1 francs) et les assurances (144,2 francs). Les productivités horaires les plus faibles sont dans les branches de l’agri-culture (15,9 francs), l’hôtellerie (24,6 francs) et la santé et le social (38,7 francs).

LE COMMERCE INTERNATIONALVALAISAN En 2007, le Valais exporte pour 2,5 milliards et importe pour 4,5 milliards de francs. La forte hausse de la valeur des importations s’expli-que par l’augmentation des prix des matières premières et énergétiques. Le commerce in-ternational prend une part toujours grandis-sante dans la structure du revenu cantonal. Le Valais est, toute proportion gardée, davan-tage intégré aux échanges internationaux (18,8%) que le Japon (15,5%) ou les Etats-Unis (8,3%).

La Valais exporte 18,8% de sa production. Cela représente 1,25% des exportations suis-ses. Notre canton écoule à l’étranger ses pro-duits chimiques (44,4%), ses métaux et ouvra-ges en métaux (33,4%), ses machines et son électronique (10,8%). Les destinations des ex-portations valaisannes sont l’Europe à 70,7%, l’Amérique à 18.1%, l’Asie à 10%, l’Afrique

Source: Administration fédérale des douanes

2006 200720052004200320022001200019991998199719961995

5'000'000

4'500'000

4'000'000

3'500'000

3'000'000

2'500'000

2'000'000

1'500'000

1'000'000

500'000

0

345

295

245

195

145

95

Exportations Importations Exportations Importations PIB

301.2

Base 100 = 1995

180.5

116.7

En milliers de francs Indexée

EVOLUTION CONJOINTE: EXPORTATIONS, IMPORTATIONS(EN VALEUR) ET PIB POUR LE VALAIS, 1995 - 2007

Sources: Administration fédérale des douanes / Annuaire statistique du Valais

Produitschimiques

Métaux etouvrages

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électronique

Papier,produitsdes arts

graphiques

Produitsénergétiques

Instruments,horlogerie,bijouterie

Métauxprécieux et

pierresgemmes

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Véhicules Autresproduits

50%45%40%35%30%25%20%15%10%

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VSV CH

PART DES DIFFÉRENTES MARCHANDISES DANS LA VALEUR TOTALE DES EXPORTATIONS, EN VALAIS ET EN SUISSE, 2006

à 1%, l’Océanie à 0,21%. Les exportations se font principalement vers l’Allemagne (25,6%), les USA (15%), la France (11,7%), la Grande-Bretagne, (6,9%) et l’Italie (6,3%).

Les principaux produits importés sont les pro-duits énergétiques (38%), les produits chimiques (24,5%), les métaux et ouvrages en métaux (15,5%) et les machines et l’électronique (6,75%).

Les exportations valaisannes semblent être des exportations spécialisées puisque près du 90% de la valeur des exportations concernent seulement trois branches, la chimie (44,4%), la métallurgie (33,4%) et les machines et l’élec-tronique (10,8%). Cependant, du point de vue

des quantités exportées, cette concentration est moins visible car ces 3 branches ne repré-sentent plus que 60,2% des exportations. Même si la branche de la chimie avec 35,6% des quantités exportées et la branche de la métal-lurgie avec 22,24% des quantités exportées restent les deux principales branches exporta-trices, la branche des machines et de l’électro-nique exporte seulement 2,41% des quantités totales. En outre, étant donné la nature de leurs produits, l’agriculture et la sylviculture, avec 12,62%, et les produits énergétiques, avec 18,85%, représentent une part importante des quantités exportées.

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La somme du bilan a connu une forte hausse de 1 milliard de francs (+12,7%) pour dépasser pour la 1re fois la barre

des 9 milliards de francs et s’établir précisé-ment à 9,220 milliards de francs. L’exercice 2008 se caractérisant par un af-flux extraordinaire de fonds de la clientèle, les commentaires, contrairement à l’habi-tude, traiteront tout d’abord le passif.

PASSIF La sensible progression des fonds de la clien-tèle reflète la confiance et la sécurité suscitées par la BCVs. Les fonds de la clientèle attei-gnent, en effet, au 31 décembre 2008 le mon-tant de 6,929 milliards de francs en améliora-tion considérable de 1,1 milliard de francs ou 18,9%. Cet accroissement conséquent est dû principalement à un apport soutenu de nou-veaux fonds de la clientèle. Dans ce contexte, la Banque a enregistré l’ouverture de près de 11'000 nouvelles relations clientèle.

En outre, l’incertitude des marchés finan-ciers a incité les investisseurs à privilégier des placements traditionnels et sûrs.

Tous les postes composant les avoirs de la clientèle ont contribué à cet essor: 407,5 mil-lions de francs pour les engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements, 587,5 millions de francs pour les autres enga-gements envers la clientèle et enfin 107,3 mil-lions de francs pour les obligations de caisse.

Les prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts, à hauteur de 850 mil-lions de francs, accusent une baisse de 51 mil-lions de francs. Cette situation s’explique d’une part par le remboursement d’un em-prunt obligataire de 100 millions de francs. D’autre part, les emprunts auprès de la Cen-trale de Lettres de Gage des Banques Canto-nales suisses, source de refinancementappréciée par la Banque, se sont accrus de 49 millions de francs.

Les correctifs de valeurs et provisions se sont élevés à 181 millions de francs à fin 2008, en hausse de 13 millions de francs ou de 7,7%. Cette situation est due à la constitu-tion par la Banque d’une provision de 25,9 millions de francs en faveur de la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs. Les besoins de provisions pour risques de défaillance et autres risques dimi-nuent par contre de 13 millions de francs re-flétant la réduction de l’exposition de la Banque à ce type de risques.

Les réserves pour risques bancaires géné-raux, assimilées à des fonds propres, ont pro-gressé de 143,5 millions de francs à 151,9 mil-lions de francs.

Cette hausse s’explique par une affectation de 18 millions de francs et l’utilisation à concurrence de 9,6 millions de francs de la ré-serve relative à la migration informatique de la Banque.

Les fonds propres apparents se composent du capital-actions inchangé durant l’exercice et des réserves (y compris les réservespour risques bancaires généraux). Après ré-partition du bénéfice, ils se chiffrent au 31 dé-cembre 2008 à 630,7 millions de francs, en augmentation de 37 millions de francs.

ACTIFPour tenir compte des risques induits par la crise bancaire internationale, la Banque a ré-duit de 286,3 millions de francs ou de 36% ses créances sur les banques. Dans le contexte d’une approche prudente, elle a placé auprès de la Banque Nationale Suisse ses liquidités résultant de la forte croissance des fonds ame-nés par la clientèle. Dès lors, la rubrique créan-ces résultant de papiers monétaires progresse à 881 millions de francs.

Les avances à la clientèle ont enregistré une croissance de 399,6 millions de francs ou 5,8% pour atteindre 7,244 milliards de francs. A no-ter que la BCVs n’a jamais, au cours de son existence, réalisé une progression annuelle de volume de crédits octroyés aussi importante.

Ce développement est dû principalement aux créances hypothécaires, caractérisées par une croissance sensible de 311 millions de

francs ou 6,1%. Elles représentent à 5,450 mil-liards de francs, les 75,2% des avances à la clientèle. L’autre part est constituée par les créances sur la clientèle en progression égale-ment de 88,6 millions de francs ou 5,2%. Cette hausse démontre la volonté de la Banque d’as-sumer sa responsabilité envers les acteurs éco-nomiques cantonaux (Collectivités de droit public, PME, particuliers,…).

Compte tenu de l’extrême volatilité des marchés financiers, la Banque a réalisé son portefeuille de titres destinés au négoce; les limites d’exposition aux risques, fixées dans une stratégie de prudence, ayant été atteintes. En conséquence, la rubrique portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce a connu un recul de 2,8 millions de francs.

Les immobilisations financières (256,6 mil-lions de francs) comprennent les titres acquis à des fins de placement ainsi que lesimmeubles destinés à la revente. La position des immeubles à vendre a encore diminué de 3,3 millions de francs pour se fixer, au terme de l’exercice, au-dessous de la barre des 40 millions de francs à 39 millions de francs. Des amortissements, pour un montant global de 2,8 millions de francs, ont été comptabili-sés dans cette rubrique.

Le poste des titres, composé pour la grande majorité de titres de créance, a connu un recul de 14,1 millions de francs à 217,6 millions de francs. Le contexte financier incertain a mo-tivé ces désinvestissements.

Les immobilisations corporelles, essentielle-ment constituées des immeubles à usage de la Banque et des autres immeubles, se chiffrent à 90,1 millions de francs. Des investissements nets de 0,9 million de francs et des amortisse-ments pour 4 millions de francs ont été comp-tabilisés dans cette rubrique.

Les valeurs immatérielles s’élèvent à 10,7 millions de francs en diminution de 8,7 millions de francs en raison d’amortisse-ments réalisés pour la nouvelle plate-forme informatique introduite le 1er octobre 2007.

La branche bancaire a connu une année 2008 très difficile en raison des fortes chutes des marchés financiers mondiaux. Dans ce contexte particulièrement défavorable, la BanqueCantonale du Valais a enregistré de réjouissantes augmentations tant des dépôts de la clientèle que des avances à la clientèle.

ÉVOLUTION DU BILAN

Dent-Blanche - 4357 mètres

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Cervin - 4477 mètres

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Avec 8 millions de francs ou 5,8% de croissance, cette rubrique franchit pour la 1re fois le cap des 140 millions

de francs pour s’établir à 145,4 millions de francs. La forte croissance des avances à la clientèle a exercé une influence positive sur les recettes générées par l’activité de crédits. En outre, des mesures ciblées en termes de refinancement ont également permis de sou-tenir ce succès qui s’est forgé dans un contexte de taux hypothécaires historique-ment bas. En effet, durant l’année sous revue, le meilleur taux hypothécaire variable prati-qué par la BCVs a connu une diminution nette de ½% pour se situer à 2,75%.

Malgré un contexte boursier particulière-ment défavorable, la Banque réalise le 2e meilleur résultat de son existence s’agis-sant des gains produits par son activité de gestion de fortune. En effet, le résultat des opérations de commissions et de prestations de service atteint 30,3 millions de francs, certes en diminution de 1,9 million de francs ou 5,9%, mais supérieur de 2,1 millions de francs au très bon résultat accompli en 2006.

Compte tenu de la morosité qui a pesé sur les marchés financiers durant l’exercice 2008, ce résultat fait figure de performance.

En revanche, la BCVs, à l’instar de la branche bancaire dans son ensemble, aaccusé une diminution de la valeur totale des dépôts-titres de 14,7%. La forte chute des in-dices boursiers et des transferts de montants placés en bourse vers des placements tradi-tionnels (épargne, comptes à terme,...) ex-plique ce recul.

Le résultat des opérations de négoce a éga-lement subi les aléas de la situation finan-cière mondiale. Cette rubrique, composée es-sentiellement des produits des devises, affiche un profit de 7,3 millions de francs en baisse de 2,9 millions de francs. Cette situation dé-coule de la liquidation du portefeuille de titres destinés au négoce et d’un volume moindre des transactions en devises.

Les autres résultats ordinaires présentent, à 10,9 millions de francs, une augmentation de 0,8 million de francs principalement due aux résultats des aliénations d’immobilisationsfinancières. Les bénéfices obtenus par la Banque sur la réalisation de ses immeubles à vendre ont influencé positivement cette ru-brique.

Les revenus bruts croissent de 3,9 millions de francs ou 2,1% à 194 millions de francs.

COMPTE DE RÉSULTAT

Ce résultat, obtenu dans un environnement très difficile, traduit la justesse des choix stratégiques adoptés par la Banque.

Les charges d’exploitation opérationnelles marquent globalement une diminution de 1,1 million de francs ou 1,3% à 84,8 millions de francs. Les deux postes de cette rubrique contribuent à ce résultat. Les charges du per-sonnel, à hauteur de 57,9 millions de francs sont en baisse de 1,3% tout comme les autres charges d’exploitation qui atteignent 27 mil-lions de francs. La rubrique des charges d’ex-ploitation fait l’objet également d’une écri-ture extraordinaire relative à la constitution d’une provision pour un montant de 25,9 mil-lions de francs en faveur de la caisse de re-traite et de prévoyance du personnel de la BCVs (voir rubrique correctifs de valeurs et provisions du bilan). En effet, la chute des marchés boursiers a également influencé à la baisse la valeur des actifs de la caisse de re-traite de la Banque, occasionnant un décou-vert.

Ainsi, les charges d’exploitation s’élèvent globalement dans ce contexte particulier à 110,7 millions de francs.

Deux ans après avoir franchi le cap des 100 millions de francs en 2006, la Banque réalise un bénéfice brut opérationnel de nou-veau historique de 109,2 millions de francs, en augmentation de 5 millions de francs ou 4,8%. Ce résultat très réjouissant, forgé dans un environnement ardu, démontre la capa-cité de la Banque de renforcer sa présence sur le marché bancaire valaisan et de maîtriser ses coûts.

Avec la prise en compte de la constitution de la provision en faveur de la caisse de

retraite, le bénéfice brut s’élève à 83,3 mil-lions de francs.

Les amortissements sur l’actif immobilisé de 11,5 millions de francs sont en diminu-tion de 1,5 million de francs, compte tenu de besoins inférieurs d’adaptations de va-leur. Des amortissements liés au projet de migration informatique ont été réalisés pour 9,6 millions de francs. En contrepartie, le même montant a été comptabilisé dans les produits extraordinaires, par dissolution des réserves constituées à cet effet.

Les correctifs de valeurs et provisions né-cessaires sont destinés à la couverture des risques identifiés au moment du bouclement annuel. Le poste correctifs de valeurs, provi-sions et pertes – au sein duquel la détermi-nation du besoin en provisions est définie sur la base d’une évaluation individuelle des créances – se chiffre à 0,8 million de francs, à un niveau aussi bas que celui de l’exercice précédent, reflétant ainsi une gestion rigou-reuse des risques.

L’attribution de 18 millions de francs aux réserves pour risques bancaires généraux (assimilables à des fonds propres) est comp-tabilisée dans les charges extraordinaires. Un montant de 28 millions de francs sera proposé à l’Assemblée générale à titre d’at-tribution à la réserve légale. En totalité, 46 millions de francs seront donc affectés au renforcement des fonds propres de la Banque à charge de l’exercice sous revue.

Le bénéfice de l’exercice dépasse pourla première fois la barre des 45 millions de francs, pour atteindre 45,3 millions de francs, en hausse de 4,1 millions de francs ou 10%.

Ce résultat permettra au Conseil d’adminis-tration de proposer à l’Assemblée générale du 29 avril 2009 une augmentation du dividende à 17% (16% pour l’exercice 2007) pour lesactionnaires au porteur et à 9,5% (9% pour l’exercice 2007) pour l’actionnaire nominatif. Il s’agit respectivement de la septième et de la sixième hausse consécutive.

Dans un secteur bancaire sensiblement en retrait, la Banque Cantonale du Valais enregistre une fois de plus un résultat opérationnel record. Sa principale source de revenus, le résultat des opérations d’intérêts, poursuit sa progression avec plus de vigueur encore.

Wasenhorn - 3246 mètres

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BILAN AU 31.12.2008 en francs

• Liquidités 181'842'193.97 113'724'747.31• Créances résultant de papiers monétaires 881'131'186.55 2'867'333.88• Créances sur les banques 509'940'344.36 796'219'533.70• Créances sur la clientèle 3.1 1'794'160'474.33 1'705'598'812.22• Créances hypothécaires 3.1, 3.6 5'449'660'814.08 5'138'620'921.00• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 3.2 57'683.80 2'865'009.40• Immobilisations financières 3.2, 3.3, 3.6 256'604'582.60 274'010'545.65• Participations 3.2, 3.3, 3.4 11'662'019.80 11'703'896.80• Immobilisations corporelles 3.4 90'135'281.46 93'276'453.89• Valeurs immatérielles 3.4 10'674'478.69 19'420'485.71• Comptes de régularisation 7'092'555.40 4'102'926.15• Autres actifs 3.5 27'269'060.50 16'996'863.11TOTAL DES ACTIFS 9'220'230'675.54 8'179'407'528.82

Total des créances de rang subordonné 0.00 2'083'424.75Total des créances sur les sociétés du groupe et les participants qualifiés 18'023'051.45 109'710'913.40

ACTIFS ANNEXES 31.12.2008 31.12.2007

PASSIFS ANNEXES 31.12.2008 31.12.2007

• Engagements envers les banques 519'064'891.00 590'054'519.95• Engagements envers la clientèle sous forme d'épargne et de placements 3'151'765'811.62 2'744'269'760.22• Autres engagements envers la clientèle 3'465'478'490.30 2'877'995'738.94• Obligations de caisse 311'812'000.00 204'550'000.00• Prêts des centrales d'émission de lettres de gage et emprunts 3.8 850'000'000.00 901'000'000.00• Comptes de régularisation 49'612'074.23 55'609'277.36• Autres passifs 3.5 43'556'765.07 27'847'266.26• Correctifs de valeurs et provisions 3.9 180'999'348.13 168'045'543.50• Réserves pour risques bancaires généraux 3.9 151'916'940.75 143'514'605.91• Capital-actions 3.10 150'000'000.00 150'000'000.00• Propres titres de participation -11'374'834.37 -11'725'073.32• Réserves légales générales 269'254'169.75 244'754'169.75• Autres réserves 42'157'020.54 41'972'319.74• Bénéfice reporté 719'400.51 380'523.00• Bénéfice de l’exercice 45'268'598.01 41'138'877.51TOTAL DES PASSIFS 9'220'230'675.54 8'179'407'528.82 Total des engagements envers les sociétés du groupe et les participants qualifiés 68'388'318.10 68'114'586.85dont créances envers l’Etat considérées comme fonds propres (art. 27 OFR) 50'000'000.00 50'000'000.00

OPÉRATIONS HORS BILAN ANNEXES 31.12.2008 31.12.2007

Engagements conditionnels 3.1, 4.1 35'251'476.76 27'054'145.43Engagements irrévocables 3.1 49'826'000.00 33'174'000.00Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires 3.1 19'201'400.00 19'201'400.00Instruments financiers dérivés 4.3 • valeurs de remplacement positives 2'147'627.91 6'965'511.90• valeurs de remplacement négatives 19'391'984.93 4'218'016.14• Montants du sous-jacent 471'538'451.14 580'162'025.04Opérations fiduciaires 4.4 170'570'052.20 302'720'569.10

VALEUR FINANCIÈREBILAN AU 31.12.2008 / COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 200826-27

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COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2008 en francs

PRODUITS ET CHARGES DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE ORDINAIRE ANNEXES 2008 2007

BÉNÉFICE DE L’EXERCICE ANNEXES 2008 2007

Résultat des opérations d’intérêts • Produit des intérêts et des escomptes 5.1 278'401'084.20 255'392'945.13• Produit des intérêts et des dividendes des portefeuilles destinés au négoce 34'876.25 65'865.05• Produit des intérêts et des dividendes des immobilisations financières 6'411'390.75 5'696'647.34• Charges d'intérêts -139'449'570.71 -123'741'761.53Sous-total résultat des opérations d’intérêts 145'397'780.49 137'413'695.99

Résultat des opérations de commissions et de prestations de service • Produit des commissions sur les opérations de crédit 1'335'449.42 1'157'533.93• Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres et les placements 30'533'742.14 33'542'039.87• Produit des commissions sur les autres opérations de prestations de service 5'272'461.54 4'961'181.96• Charges de commissions -6'797'593.25 -7'404'745.50Sous-total résultat des opérations de commissions et des prestations de service 30'344'059.85 32'256'010.26

Opérations de négoce Résultat des opérations de négoce 5.2 7'339'902.22 10'240'189.87

Autres résultats ordinaires • Résultat des aliénations d'immobilisations financières 9'544'348.30 2'490'157.48• Produit des participations 1'332'560.85 1'262'899.70• Résultat des immeubles 799'712.15 823'516.44• Autres produits ordinaires 5'028'422.33 5'827'464.88• Autres charges ordinaires -5'797'524.50 -249'449.50Sous-total autres résultats ordinaires 10'907'519.13 10'154'589.00

Revenu brut 193'989'261.69 190'064'485.12

Charges d'exploitation • Charges de personnel 5.3 -57'864'008.75 -58'604'807.55• Caisse de retraite et de prévoyance BCVs 5.3 -25'900'000.00 0.00• Autres charges d’exploitation 5.4 -26'962'714.78 -27'340'390.45Sous-total charges d’exploitation -110'726'723.53 -85'945'198.00

Sous-total charges d’exploitation opérationnelles 1) -84'826'723.53 -85'945'198.00

Bénéfice brut 83'262'538.16 104'119'287.12Bénéfice brut opérationnel 1) 109'162'538.16 104'119'287.12

• Amortissements sur l’actif immobilisé 3.4 -11'539'022.17 -13'046'367.12• Amortissements projet migration informatique 3.4 -9'597'665.16 -9'353'435.77• Correctifs de valeurs, provisions et pertes 3.9 -787'014.60 -624'155.95Résultat intermédiaire 61'338'836.23 81'095'328.28Résultat intermédiaire opérationnel 1) 87'238'836.23 81'095'328.28 • Produits extraordinaires 5.5 10'467'627.15 12'703'129.49• Charges extraordinaires 5.5 -138'965.62 -209'480.26• Réserves pour risques bancaires généraux 5.5 -18'000'000.00 -32'600'000.00• Réserves pour IT migration 5.5 0.00 -8'800'000.00• Impôts 5.7 -8'398'899.75 -11'050'100.00Bénéfice de l’exercice 45'268'598.01 41'138'877.51

Répartition du bénéficeBénéfice de l’exercice 45'268'598.01 41'138'877.51Bénéfice reporté 719'400.51 380'523.00Bénéfice résultant du bilan 45'987'998.52 41'519'400.51 • Attribution à la réserve légale générale 28'000'000.00 24'500'000.00• Distribution sur le capital-actions

9.5% sur les actions nominatives de 110 millions de francs 10'450'000.00 9'900'000.0017.0% sur les actions au porteur de 40 millions de francs 6'800'000.00 6'400'000.00

Bénéfice reporté 737'998.52 719'400.51

1) sans la constitution de la provision pour les engagements économiques de la caisse de retraite et de prévoyance BCVs

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Sourcesde fonds

Emploisde fonds Solde

Sourcesde fonds

Emploisde fonds Solde

TABLEAU DE FINANCEMENT AU 31.12.2008 en milliers de francs

FLUX DE FONDS DES TRANSACTIONS RELATIVES AUX CAPITAUX PROPRES

FLUX DE FONDS DE L’ ACTIVITÉ BANCAIRE

FLUX DE FONDS DES MUTATIONS DANS L’ACTIF IMMOBILISÉ

VALEUR FINANCIÈRETABLEAU DE FINANCEMENT AU 31.12.200828-29

• Résultat de l’exercice 45'269 41'139 • Amortissements sur l’actif immobilisé 21'137 22'400 • Correctifs de valeurs et provisions 35'489 15'520• Réserves pour risques bancaires généraux 18'000 32'600 • Réserves pour IT migration 9'598 8'800 9'353 • Comptes de régularisation actifs 2'990 3'118 • Comptes de régularisation passifs 5'997 4'822 • Autres rubriques 0 • Dividende de l’exercice précédent 16'300 14'800 Flux de fonds du résultat opérationnel 119'895 34'885 85'010 112'879 39'673 73'206

• Réserves légales générales • Propres titres de participation 9'456 9'105 11'362 10'842 • Autres réserves 365 180 323 99 Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres 9'821 9'285 536 11'685 10'941 744

• Participations 211 • Immeubles 71 322 309 • Autres immeubles 0 • Autres immobilisations corporelles 802 1'795 • Valeurs immatérielles 8'335 25'273 Flux de fonds des mutations dans l’actif immobilisé 0 9'208 -9'208 322 27'588 -27'266

Opérations à moyen et long terme (> 1 an) • Engagements envers les banques 73'000 22'000 • Engagements envers la clientèle 29'995 103'200 • Fonds d’épargne et de placement 407'496 233'783• Obligations de caisse 107'262 36'723 • Emprunts obligataires 100'000 199'056• Prêts de la Centrale d’émission de lettres de gage 49'000 56'000 • Autres engagements 15'709 22'304• Créances sur les banques 0• Créances sur la clientèle 19'808 31'511• Créances hypothécaires 324'444 248'654• Immobilisations financières 17'406 1'629• Autres créances 10'272 5'615

Opérations à court terme • Engagements envers les banques 143'990 54'810 • Engagements envers la clientèle 555'599 90'033 • Créances résultant de papiers monétaires 878'264 791 • Créances sur les banques 286'280 270'034 • Créances sur la clientèle 115'613 65'870 • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 2'807 1'692

Etat de liquidités • Liquidités 68'117 16'515Flux de fonds de l'activité bancaire 1'564'362 1'640'700 -76'338 706'768 753'452 -46'684

2008 2007FLUX DE FONDS DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (FINANCEMENT INTERNE)

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GÉNÉRALITÉSSociété anonyme de droit public, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) offre les presta-tions de service d’une banque universelle de proximité. Un large éventail de produits ré-pondant aux exigences de tous les types de clientèle et une forte présence physique concrétisée par 81 points de vente, deuxéléments qui permettent à la BCVs de jouer un rôle dominant sur le marché bancaire valaisan.

Bénéficiant de la garantie de l’Etat pour tous ses engagements, la BCVs remplit la mission qui lui est assignée. Elle met tout en œuvre pour contribuer au développement harmonieux de l’économie valaisanne, dans les règles prudentielles de la branche.

La conduite de la BCVs est basée surdes critères éprouvés de gestion d’entreprise, ponctuée par des objectifs de rentabilité, de croissance et de maîtrise des coûts.

Au 31 décembre 2008, l’effectif total de la Banque s’établissait à 426.2 personnes (428.2 en 2007) après conversion en emplois à temps complet.

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2008

1 COMMENTAIRES RELATIFS À L'ACTIVITÉ ET MENTION DE L'EFFECTIF DU PERSONNEL

Dans sa politique de gestion des risques et d’entreprise, la Banque Cantonale du Valais concentre ses activités sur les domaines in-diqués ci-après.

OPÉRATIONS AU BILANLes opérations d’intérêts constituent, avec une part d’environ 75% du revenu brut, la principale source des recettes. Les avances sont en général accordées moyennant des couvertures hypothécaires sur des logements, mais également sur des bâtiments commer-ciaux et industriels. Les crédits commerciaux sont octroyés dans tous les secteurs écono-miques. Les corporations de droit public sont des partenaires privilégiées.

Les opérations interbancaires sont en ma-jeure partie des opérations à court et moyen terme. Pour les capitaux à long terme dont elle a besoin, la Banque a recours au marché des capitaux. La BCVs est membre de la Cen-trale d’émission des lettres de gage des Ban-ques Cantonales suisses (CELG) et participe donc régulièrement aux emprunts émis par cet organisme. Elle peut aussi émettre, à in-

tervalles irréguliers, des emprunts en son propre nom. La Banque détient un porte-feuille stratégique de titres dans le cadre de placements à moyen et long terme, enregis-tré dans les immobilisations financières.

La Banque gère le risque de taux de son bilan notamment par le biais de swaps de taux.

Les dépôts de la clientèle, y compris les obligations de caisse, s’élèvent à 75.2% du bilan.

OPÉRATIONS DE NÉGOCELa BCVs exécute pour le compte de sa clien-tèle des opérations de négoce. Elle pratique en outre, pour son propre compte, un négoce actif de titres de créance (obligations) et de titres de participation (actions).

Pour ce qui est du négoce des titres de créance pour propre compte, la Banque pri-vilégie les titres d'émetteurs de première qualité. Des futures de taux d’intérêts peu-vent être utilisés pour la couverture des ris-ques de taux des portefeuilles destinés au négoce.

Pigne d’Arolla - 3796 mètres

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Le négoce des titres de participation porte essentiellement sur des actions européennes et leurs dérivés. Les opérations de négoce pour propre compte sur les monnaies étran-gères sont limitées à des devises pour les-quelles un marché liquide existe.

Dans le cadre des opérations de négoce, la Banque peut effectuer des opérations d'em-prunt et de prêt de titres pour propre compte. Elle participe en outre à des émissions de titres.

La Banque a réalisé ses positions dans le domaine du négoce des titres. Le change

ainsi que les opérations sur les devises et mé-taux précieux sont effectués dans le cadre de limites précises, sans positions ouvertes importantes.

OPÉRATIONS DE COMMISSIONSET DES PRESTATIONS DE SERVICELa gestion de fortune, les opérations relatives aux dépôts fiduciaires, le trafic des paie-ments ainsi que le négoce de titres et dedérivés pour le compte de la clientèle repré-sentent l'essentiel des opérations de commis-sions et de prestations de service. La Banque fournit en outre des prestations de service dans le domaine de l’asset management.

Les opérations de prestations de service sont destinées à la clientèle privée et institu-tionnelle ainsi qu’aux entreprises.

AUTRES DOMAINES D'ACTIVITÉPour répondre aux exigences de liquidités, la Banque gère son propre portefeuille de titres, en majorité à taux d’intérêt fixe pour la mise ou la prise en pension de titres (Repo ou Re-verse Repo).

S’agissant des immeubles, ceux à usage de la Banque permettent à la BCVs d’exercer son activité. Quant aux immeubles émanant de réalisations forcées dans le cadre d’af-faires de crédits en souffrance, la volonté manifeste de la Banque est de les revendre au mieux.

GESTION DES RISQUESLa gestion optimale des risques est un fac-teur de succès pour la BCVs. La limitation et la gestion des risques font partie des priori-tés des organes de la Banque. Ils ont mis en place une organisation afin d’identifier, me-surer, gérer, contrôler et surveiller les risques. De plus, un système d'information du mana-gement (MIS) adapté aux différents échelons de Direction permet aux membres de la Di-rection générale et aux membres du Conseil d’administration d'être informés régulière-ment de la situation patrimoniale et finan-cière de la Banque, de l'état de ses liquidités, de ses résultats ainsi que des risques y rela-tifs. Les explications suivantes tiennent compte des aspects qualitatifs exigés selon Circ.-CFB 06/04 «Publication des fonds propres». Les aspects quantitatifs se trouvent dans le chapitre «Publication selon les exi-gences en fonds propres».

Les principaux éléments de la gestion des risques sont:• une politique de risque globale,• l’application des principes reconnus pour

la mesure et gestion des risques,• la définition des différentes limites de

risques accompagnées d’une surveillance et d’un reporting correspondants,

• l’assurance d’un reporting ponctuel et glo-bal sur tous les risques,

• la promotion de la connaissance des risques à tous les niveaux de direction.

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200830-31

Zinalrothorn - 4221 mètres

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La politique de risque est définie par laDirection générale et approuvée par le Conseil d’administration. Elle définit laphilosophie de risques, les responsabilités, l’organisation et les procédures en matière de gestion des risques.

Le Conseil d’administration approuve les limites de risques stratégiques basées sur la capacité à assumer des risques et surveille le respect de celles-ci ainsi que l’application de la politique de risque. Pour l’exécution de sa fonction de surveillance, le Conseil d’admi-nistration reçoit chaque trimestre un rapport détaillé sur les risques. La Direction générale est informée chaque mois. Le système de rapport interne assure un reporting appro-prié à tous les niveaux.

La surveillance des risques de la BCVs se subdivise en 5 domaines:• Risques de crédit• Risques de taux• Autres risques de marché• Risques de liquidités• Risques opérationnels

Au sein de la Direction générale, la res-ponsabilité des opérations de négoce et celle du contrôle des risques sont attribuées à des personnes distinctes. Le Conseil d'adminis-tration s'est prononcé sur les limites de risques en juillet et décembre 2008, en re-gard de la situation de risques encourus par la Banque.

Risques de créditEn raison de son engagement important dans les activités de crédit, la BCVs est iné-luctablement exposée au risque de crédit. Les principes essentiels de la gestion du risque de crédit sont expliqués ci-dessous:

a) Avances à la clientèleLa politique de crédit englobe la totalité des avances à la clientèle qui pourraient entraî-ner des pertes si les contreparties se trou-vaient dans l'incapacité de rembourser leurs engagements.

La Banque limite les risques de crédit en les répartissant, en se montrant exigeante sur la qualité des débiteurs et par le biais de marges de couverture. La qualité des clients est évaluée selon des critères de solvabilité uniformes. L’organisation des compétences en matière d’octroi de crédits est centrée sur les risques. L’octroi des crédits aux organes est de la seule responsabilité du Conseil d’administration.

Son système de rating donne à la Banque l'assurance que les conditions proposées à la clientèle sont en adéquation avec les risques. Une actualisation des ratings et une commu-nication régulière avec la clientèle permet-tent à la Banque d'exercer une surveillance efficace des risques de défaillance pendant toute la durée des crédits. Les experts immo-biliers de la Banque apportent leur concours

aux instances de crédit ainsi qu'aux clients pour toutes questions techniques et d'éva-luation relatives à des biens immobiliers. Pour l’évaluation de biens immobiliers, la Banque a édicté des procédures.

Le montant des prêts est fonction de la ca-pacité du client à assumer le service de la dette et de la valeur des gages retenue par la Banque. Les amortissements des créances hypothécaires sur les objets commerciaux et industriels sont fixés en conformité avec la durée de vie économique de l’objet remis en garantie.

Des spécialistes en restructuration et en évaluation d'entreprises sont à la disposition de la clientèle et des conseillers pour traiter des questions de nature particulièrement complexe. La gestion des risques de crédit est assurée par un système moderne d'agré-gation et d'analyse des risques de défaillance prenant en compte l'ensemble des secteurs d'activité. Les correctifs de valeurs et les provisions sont réexaminés et réajustés au minimum annuellement.

Pour mesurer et gérer les risques de dé-faillance, la Banque évalue les crédits selon un système de rating comprenant 10 classes. Ce système permet à la Banque d’appréhen-der de manière précise les risques propres à chaque crédit et d’en tenir compte de ma-nière adéquate lors de l'élaboration des con-ditions proposées à la clientèle.

La Banque ne procède pas à la constitu-tion de correctifs de valeurs forfaitaires.

b) Risques de contreparties dans les activi-tés interbancaires

Dans les activités interbancaires, un système de limites à plusieurs niveaux est appliqué pour la gestion des risques de contreparties et de défaillance. En principe, la BCVs ne tra-vaille qu’avec des contreparties de premier ordre. Le montant de la limite dépend essen-tiellement du rating et du pays.

La Banque applique l’approche standard suisse pour le calcul des fonds propres né-cessaires aux risques de contreparties. Elle ne recourt pas aux notations délivrées par les agences de notations reconnues pour la pondération de ses positions.

Risques de taux Etant donné que la marge d’intérêt constitue la source principale de revenus de la BCVs, et en conformité avec les exigences légales, cette dernière attache une grande impor-tance à la gestion des risques de taux.

Des limites stratégiques et opérationnelles sont définies et approuvées par le Conseil d’administration.

Les risques de taux inhérents aux opéra-tions au bilan et hors bilan sont pilotés et surveillés de manière centralisée par le co-mité ALM de la Banque. Basée sur la mé-thode des taux de marché, la surveillance est axée sur la valeur actualisée des capitaux propres. Un outil informatique moderne per-

met au comité ALM d'effectuer des calculs de durée ainsi que des tests de résistance au stress. Au besoin, ce dernier peut aussi faire appel à des spécialistes externes.

Autres risques de marchéLe marché en général et les positions prove-nant des opérations sur titres et les devises en particulier font l’objet d’un contrôle constant basé sur un système de limitesappropriées, exprimées en notionnel et en termes de «VaR» (Value-at-Risk).

La Banque applique l’approche «de mini-mis» pour le calcul des fonds propres néces-saires aux risques de marché.

Risques de liquiditésLes risques de liquidités sont contrôlés selon les dispositions légales applicables en lamatière. La négociabilité des positions pour propre compte est surveillée de façon régulière.

Risques opérationnelsLes risques opérationnels sont définis comme des «risques de pertes directes ou indirectes ré-sultant d'une inadéquation ou d'une dé-faillance attribuable aux procédures, au fac-teur humain, aux systèmes ou à des événements extérieurs». Des règlements et des directives internes portant sur l'organisation et les contrôles permettent de limiter ces risques. Le système de contrôle interne est ré-gulièrement vérifié par l’Audit interne, qui rend directement compte de ses travaux au Comité d’audit et au Conseil d'administration.

Le Compliance Officer contrôle le respect par la Banque des dispositions légales et ré-glementaires en vigueur ainsi que les devoirs de diligence propres aux intermédiairesfinanciers. Il suit les développements législa-tifs en cours auprès des autorités desurveillance ou d’autres organismes. Le Com-pliance Officer veille également à l’adapta-tion des directives internes aux nouvelles dispositions législatives et réglementaires.

La Banque applique l’approche del’indicateur de base pour le calcul desfonds propres nécessaires aux risques opérationnels.

EXTERNALISATION D’ACTIVITÉS(OUTSOURCING)Les prestations informatiques, considérées comme essentielles à l’activité de la Banque, sont outsourcées auprès d’IBM Suisse SA à Lausanne (Hébergeur) et COMIT SA àFribourg (Application Management). Ces ex-ternalisations remplissent les exigences de la Commission fédérale des banques et font l’objet des contrats de services détaillés (Contrat de base, Contrat de projet, Contrat de maintenance ou Services Level Agree-ment). Afin de garantir la confidentialité des opérations, les collaborateurs des presta-taires concernés de services sont tous soumis au secret bancaire.

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VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200832-33

2 PRINCIPES COMPTABLES ET PRINCIPES D'ÉVALUATION

PRINCIPES DE BASELa tenue de la comptabilité ainsi que les prin-cipes comptables et d'évaluation sont confor-mes aux prescriptions de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais, du Code des obligations, de la Loi fédérale sur les banques et à son or-donnance, aux dispositions statutaires, aux directives de la Commission fédérale des ban-ques ainsi qu'au règlement de cotation de la Bourse suisse. Les comptes sont établis selon le principe de l’image fidèle et reflètent l’état réel du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la Banque. Ils représentent également le bouclement individuel statu-taire. Les participations majoritaires étant in-signifiantes, la Banque n’établit pas de bou-clement consolidé.

SAISIE DES OPÉRATIONS ET INSCRIPTION AU BILANToutes les opérations sont enregistrées dans les livres le jour de leur conclusion et éva-luées dès ce jour en vue de la détermination du résultat. CONVERSION DES MONNAIES ÉTRANGÈRESLes transactions en monnaies étrangères sont comptabilisées aux taux de change en vigueur à la date des transactions. Les gains et pertes résultant du règlement de ces tran-sactions ainsi que de la conversion, aux taux de change en vigueur à la date du bilan, des actifs et passifs en monnaies étrangères, sont comptabilisés au compte de résultat.Les taux de changes utilisés pour la conversion des monnaies étrangères sont les suivants:

31.12.2008 31.12.2007

USD 1.0595 1.1266EUR 1.4920 1.6571

PRINCIPES GÉNÉRAUX D'ÉVALUATIONLes actifs et passifs ainsi que les affaires hors bilan publiés sous une même rubrique font toujours l'objet d'une évaluation individuelle. LIQUIDITÉS, CRÉANCES RÉSULTANT DEPAPIERS MONÉTAIRES, CRÉANCES SUR LES BANQUES ET ENGAGEMENTS AU PASSIFCes éléments sont portés au bilan à leur va-leur nominale ou à leur valeur d'acquisition. Pour les risques identifiés, la Banque consti-tue des provisions au passif du bilan.

PRÊTS (CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLEET CRÉANCES HYPOTHÉCAIRES)Les créances compromises, c'est-à-dire les créances pour lesquelles il est peu probable que le débiteur soit en mesure de faire face à ses engagements futurs, sont évaluées indi-viduellement et la dépréciation de valeur est

couverte par des correctifs de valeurs indivi-duels. Les opérations hors bilan telles qu'en-gagements fermes, garanties et instruments financiers dérivés sont également comprises dans cette évaluation. Une créance est consi-dérée comme compromise lorsque des in-dices probants rendent les paiements contra-ctuels futurs dus au titre du capital et/ou des intérêts peu vraisemblables.

Les intérêts échus depuis plus de 90 jours sont dits en souffrance. La Banque renonce à comptabiliser au compte de résultat les inté-rêts en souffrance et les intérêts compromis et les comptabilise directement à la rubrique correctifs de valeurs et provisions.

La dépréciation de valeur correspond à la différence entre la valeur comptable de la créance et le montant dont la Banque peut escompter la récupération, compte tenu de la solvabilité du débiteur et du produit net de la réalisation des sûretés éventuelles.

Lorsqu'une créance est considérée comme entièrement ou partiellement irrécupérable ou que la Banque renonce à la récupérer, elle est amortie par le débit du correctif de valeur correspondant.

La Banque répertorie les créances en 10 clas-ses de rating. Pour les créances appartenant aux classes 1 à 4, le service de la dette est as-suré, les sûretés fournies par les clients sont adéquates et les critères de solvabilité sont remplis. Les créances des classes 5 à 8 présen-tent un profil de risque supérieur. Aucun cor-rectif de valeur n’est constitué par la Banque sur ces créances. Dans la classe 9 figurent des créances en souffrance dont les paiements des intérêts sont en retard de plus de 90 jours, dû-ment provisionnés. Les crédits de la classe 10 sont compromis et font l'objet de correctifs de valeurs individuels en capital et intérêts.

Une créance n’est plus considérée comme compromise si les arriérés (capital et intérêts) ont été réglés, le service de la dette a repris normalement, et d’autres critères de solvabi-lité sont remplis.

OPÉRATIONS DE MISE ET PRISE EN PENSION DE TITRES (REPURCHASE ET REVERSE REPURCHASE)Les ventes de titres assorties d'une obliga-tion de rachat (Repurchase) et les acquisi-tions de titres assorties d'une obligation de revente (Reverse Repurchase) sont assimilées à des opérations de financement garanti. Le montant des liquidités reçu ou donné en ga-rantie des mises et prises en pension de titres est porté au bilan, intérêts courus y compris.

Les titres reçus et remis sont uniquement portés au bilan, ou retirés de celui-ci, s'il y a cession des droits contractuels attachés à ces titres. La valeur de marché des titres reçus ou remis est contrôlée quotidiennement, de ma-nière à permettre de remettre ou d'exiger, si besoin est, des sûretés supplémentaires.

Le produit des intérêts d’opérations de re-vente et les charges des intérêts d’opérations de rachat sont délimités sur la durée des transactions sous-jacentes.

PORTEFEUILLES DE TITRES ET DE MÉTAUX PRÉCIEUX DESTINÉS AU NÉGOCELes portefeuilles de titres et de métaux pré-cieux destinés au négoce sont toujours éva-lués et portés au bilan à leur juste valeur (fair value). La juste valeur découle soit du prix donné par un marché liquide et efficient au niveau de la formation des prix soit du prix établi par un modèle d'évaluation. Dans les cas exceptionnels où il est impossible d'établir la juste valeur, l'évaluation et l'ins-cription au bilan s'effectuent selon le prin-cipe de la valeur la plus basse.

Les gains et pertes de cours sont compta-bilisés dans le résultat des opérations de né-goce. Le produit des intérêts et des dividen-des des portefeuilles destinés au négoce est comptabilisé dans le résultat des opérations d’intérêts.

IMMOBILISATIONS FINANCIÈRESDans la mesure où la Banque n'a pas l'inten-tion de les conserver jusqu'à l'échéance, les titres de créance à revenu fixe, n’apparte-nant pas aux portefeuilles destinés au né-goce, sont évalués selon le principe de la va-leur la plus basse. Le solde des adaptations de valeurs est comptabilisé sous la rubrique «Autres charges ordinaires» ou «Autres pro-duits ordinaires». Une réévaluation allant au plus jusqu'aux coûts d'acquisition est comp-tabilisée si le prix du marché, qui était tombé au-dessous de la valeur d'acquisition, re-monte par la suite. Cette adaptation de va-leurs est également comptabilisée sous la ru-brique «Autres charges ordinaires» ou «Autres produits ordinaires».

Les titres de créance destinés à être conser-vés jusqu'à l'échéance sont évalués à la va-leur d'acquisition compte tenu de la délimi-tation sur la durée de l'agio ou du disagio. Les gains et pertes résultant des opérations d'intérêts aliénées avant l'échéance ou rem-boursées par anticipation sont délimités sur la durée résiduelle de l'opération, c'est-à-dire jusqu'à l'échéance initialement prévue. Les dépréciations de valeur pour raison de solva-bilité sont comptabilisées sous la rubrique «Correctifs de valeurs, provisions et pertes».

Les titres de participation et les métaux précieux sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse.

Les immeubles et les participations repris dans le cadre des activités de crédit et destinés à la revente sont portés au bilan comme im-mobilisations financières et évalués à la va-leur la plus basse, correspondant au montant le moins élevé résultant de la comparaison du coût d’achat et de la valeur de liquidation.

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PARTICIPATIONS Cette rubrique comprend des sociétés déte-nues dans un but de placement permanent ainsi que des participations ayant une acti-vité liée au secteur bancaire. Elles figurent au bilan à la valeur d’acquisition, déduction faite des amortissements commandés par les circonstances.

IMMOBILISATIONS CORPORELLESLes investissements dans de nouvelles im-mobilisations corporelles, qui sont utilisées durant plus d'une période comptable et qui sont supérieures à la limite inférieure d'acti-vation, sont portés au bilan à leur valeur d'acquisition. Les investissements dans des immobilisations corporelles existantes sont activés si la valeur de marché ou d'usage est durablement augmentée ou s'ils entraînent une augmentation de la durée de vie.

Lors de l'évaluation postérieure, les immo-bilisations corporelles sont portées au bilan à leur valeur d'acquisition, sous déduction des amortissements cumulés. Les amortisse-ments sont effectués selon un plan sur toute la durée d'utilisation prévue de l'immobilisa-tion. Si l’examen fait apparaître un change-ment de la durée d'utilisation ou une dimi-nution de valeur, la Banque amortit la valeur comptable résiduelle selon un plan corres-pondant à la nouvelle durée d'utilisation ou procède à un amortissement non planifié. Les amortissements effectués selon un plan, de même que les amortissements supplémen-taires non planifiés, sont comptabilisés au débit de la rubrique «Amortissements sur l'actif immobilisé» du compte de résultat.

Les taux d’amortissements prévus pour les différentes catégories d’immobilisations cor-porelles sont les suivants:• Immeubles, sans les terrains: amortissements dégressifs de 3%• Autres immobilisations corporelles: amortissement linéaire de 20%

Les gains réalisés lors de l'aliénation d'im-mobilisations corporelles sont comptabilisés à la rubrique «Produits extraordinaires», les per-tes à la rubrique «Charges extraordinaires».

VALEURS IMMATÉRIELLESLes valeurs immatérielles acquises sont por-tées au bilan dès lors qu’il est prévu que ces valeurs procureront des avantages économi-ques futurs à la Banque pendant plusieurs an-nées. Les valeurs immatérielles sont évaluées et inscrites au bilan au coût d'acquisition.Elles sont amorties au compte de résultat sur la durée d'utilisation estimée. La méthode uti-lisée pour l'amortissement est généralement la méthode linéaire. La période d'amortisse-ment n'est pas supérieure à cinq ans.

L'actualité de la valeur est réexaminée ré-gulièrement. Si cet examen fait apparaître un changement de la durée d'utilisation ou une dépréciation de valeur, la Banque amor-tit la valeur comptable résiduelle selon un plan correspondant à la nouvelle durée d'uti-lisation ou procède à un amortissement non planifié.

ENGAGEMENTS DE PRÉVOYANCELes engagements de prévoyance et les actifs leur servant de couverture sont isolés dans la

Caisse de retraite et de prévoyance du per-sonnel de la BCVs juridiquement autonome. L'organisation, la gestion et le financement des plans de prévoyance sont conformes aux dispositions légales, aux statuts des fonda-tions, ainsi qu'aux règlements de prévoyance en vigueur.

Les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du per-sonnel de la BCVs sont, conformément à la norme Swiss GAAP RPC 16, comptabilisés dans les correctifs de valeurs et provisions de la banque.

Les cotisations de l'employeur sont comp-tabilisées comme charges de personnel.

IMPÔTSLes impôts courants sont des impôts sur les bénéfices et sur le capital.

Les impôts courants de la période corres-pondante sont déterminés selon les prescri-ptions fiscales en vigueur et comptabilisés comme charge de la période comptable au cours de laquelle les bénéfices ont été réalisés.

ENGAGEMENTS CONDITIONNELS, ENGAGEMENTS IRRÉVOCABLES, ENGAGEMENTS DE LIBÉRERET D'EFFECTUER DES VERSEMENTS SUPPLÉMENTAIRESLa présentation de ces éléments dans les opérations hors bilan se fait à la valeurnominale. Pour les risques prévisibles, la Banque constitue des provisions dans les passifs du bilan.

Aletschhorn - 4193 mètres

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3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

Garantieshypothécaires

Autresgaranties En blanc Total

Montant brut

Valeur estiméede réalisation

des sûretés Montant net

Correctifs de valeurs individuels

3.1 APERÇU DES COUVERTURES DES PRÊTS ET DES OPÉRATIONS HORS BILAN en milliers de francs NATURE DES COUVERTURES

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200834-35

CORRECTIFS DE VALEURSET PROVISIONSEn application du principe de prudence, la Banque constitue des correctifs de valeurs et des provisions individuels pour tous les ris-ques de perte reconnaissables. Les correctifs de valeurs et provisions qui, au cours d'une période comptable, ne sont plus économi-quement nécessaires sont dissous et portés au compte de résultat.

PROPRES TITRES DE CRÉANCEET DE PARTICIPATIONLes propres titres de créance sont compensés avec les positions du passif correspondantes.

La position en propres titres de participa-tion est portée en déduction des fonds pro-pres, à concurrence des coûts d'acquisition, sous une rubrique distincte. Les paiements de dividendes et les résultats des aliénations ultérieures sont directement attribués aux «Autres réserves».

INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉSConcernant la politique d’entreprise et le Risk Management, nous nous référons aux commentaires relatifs à l’activité.

Opérations de négoceTous les instruments financiers dérivés, à l'ex-ception de ceux qui sont utilisés pour des opé-

rations de couverture, sont évalués à leur juste valeur. Les valeurs de remplacement positives ou négatives sont portées au bilan sous les ru-briques «Autres actifs» ou «Autres passifs». La juste valeur découle soit du prix résultant d'un marché efficient et liquide, soit du prix offert par les teneurs de marché, soit du prix établi à l'aide de modèles d’évaluation.

La Banque peut compenser au bilan les valeurs de remplacement négatives et positi-ves avec une même contrepartie dans les li-mites prévues par des accords de compensa-tion juridiquement valables.

Le résultat, réalisé et non réalisé, des tran-sactions sur instruments financiers dérivés utilisés à des fins de négoce est comptabilisé à la rubrique «Résultat des opérations de négoce».

Opérations de couvertureLa Banque utilise aussi des instruments fi-nanciers dérivés dans le cadre de la gestion des actifs et des passifs notamment pour pi-loter les risques de taux et les risques de change. Les opérations de couverture sont évaluées selon les mêmes principes que les opérations de base couvertes. Les résultats des opérations de couverture sont saisis sous une rubrique de résultat identique à celle qui enregistre les résultats correspondants de l’opération couverte.

Le solde des résultats des opérations de «Macro-Hedges» utilisées pour couvrir les risques de taux est enregistré dans le résultat des opérations d’intérêts. Le résultat des dé-rivés que la Banque utilise dans le cadre de la gestion structurelle du bilan pour gérer les risques de taux est délimité sur la durée(«accrual method»). Selon ce principe, la composante du taux est délimitée sur la du-rée jusqu'à l'échéance du contrat. Les inté-rêts accumulés sur les opérations de couver-ture sont présentés dans le «Compte de compensation» sous «Autres actifs» ou «Autres passifs».

Les effets de couverture ainsi que les buts et stratégies visés par les opérations de cou-verture sont documentés lors de la conclu-sion des opérations. La Banque vérifie pério-diquement l'efficacité de la couverture. Les opérations de couverture ne remplissant plus, ou plus que partiellement, leur fonction de couverture sont assimilées, pour leur frac-tion excédentaire, à des opérations de né-goce et traitées comme telles.

MODIFICATION DES PRINCIPESCOMPTABLES ET DES PRINCIPES D'ÉVALUATIONEn 2008, la Banque n’a pas procédé à des adaptations de ses principes comptables et d’évaluation.

Prêts• Créances sur la clientèle 428'776 367'222 998'162 1'794'160

dont collectivités de droit public 88'246 411'151 499'397• Créances hypothécaires - immeubles d’habitation 4'030'153 4'030'153- immeubles commerciaux 495'011 495'011- artisanat et industrie 514'718 514'718- autres 409'779 409'779Total des prêts 31.12.2008 5'878'437 367'222 998'162 7'243'821 31.12.2007 5'541'539 369'614 933'067 6'844'220Hors bilan • Engagements conditionnels 9'047 9'767 16'437 35'251• Engagements irrévocables 49'826 49'826• Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires 19'201 19'201• Crédits par engagement 0Total hors bilan 31.12.2008 9'047 9'767 85'464 104'278 31.12.2007 2'919 7'766 68'744 79'429

Créances compromises 31.12.2008 329'564 173'817 155'747 155'178 31.12.2007 301'648 142'374 159'273 167'832

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31.12.2008 31.12.2007

3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

3.2 PORTEFEUILLES DE TITRES ET DE MÉTAUX PRÉCIEUX DESTINÉS AU NÉGOCE, IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES ET PARTICIPATIONS en milliers de francs

Les sociétés dominées étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque n’établit pas de comptes consolidés.Les participations minoritaires possédées par la Banque étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque renonceà les évaluer selon la méthode de mise en équivalence. La Banque ne détient pas d’autres participations essentielles dans les immobilisations financières.

CapitalActivitéRaison sociale, siège Quote-part Quote-part

3.3 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS ESSENTIELLES en milliers de francs

Sous «Participations» au bilan • Investissements Fonciers SA, Lausanne Direction de Fonds de placement 1'000 28 28• Madon SA, Sion Activité commerciale dans le domaine mobilier, immobilier et commerce 100 100 100

31.12.2008 31.12.2007

31.12.2008 31.12.2007

31.12.2008 31.12.2007

31.12.2008 31.12.2007

JUSTE VALEURVALEUR COMPTABLE

Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce • Titres de créance

- cotés 0 278- non cotés 0 0

dont propres emprunts obligataires et obligations de caisse 0 0• Titres de participation 0 2'514

dont propres titres de participation 0 0• Métaux précieux 58 73Total des portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 58 2'865dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités 0 278

Immobilisations financières • Titres de créance 180'876 190'594 183'673 187'320

dont propres emprunts obligataires et obligations de caisse 0 0 0 0dont destinés à être conservés jusqu'à l’échéance (accrual method) 179'175 188'597 181'966 185'323dont portés au bilan selon le principe de la valeur la plus basse 1'701 1'997 1'707 1'997

• Titres de participation 36'693 41'044 44'466 53'802dont participations qualifiées 0 0 0 0

• Métaux précieux 0 0 0 0• Immeubles destinés à la revente 39'035 42'372 39'035 42'372Total des immobilisations financières 256'604 274'010 267'174 283'494dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités 179'125 185'842 181'890 182'597

Participations • Avec valeur boursière 0 0• Sans valeur boursière 11'662 11'704Total des participations 11'662 11'704

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3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

3.4 PRÉSENTATION DE L’ACTIF IMMOBILISÉ

en milliers de francs

en milliers de francs

La Banque n’a pas activé au 31 décembre 2008 de frais de fondation, d’augmentation de capital et d’organisation.

Autres actifs Autres passifs Autres actifs Autres passifs

31.12.200731.12.2008

Valeur de remplacement des instruments financiers dérivés• Contrats pour propre compte

- Portefeuilles destinés au négoce - Gestion du bilan 2'148 19'392 6'965 4'218

• Contrats en qualité de commissionnaire Total des instruments financiers dérivés 2'148 19'392 6'965 4'218

• Compte de compensation 14'370 35 0 4'942• Frais d'organisation activés 0 0 0 0• Délimitations 4'145 2'991 3'994 3'975• Comptes d’ordres 6'574 20'168 5'893 13'269• Soldes des opérations bancaires internes 32 224 145 67• Coupons non encaissés sur obligations de caisse

et emprunts obligataires 0 72 0 742• Actifs et passifs divers 0 675 0 634Total des autres actifs et autres passifs 27'269 43'557 16'997 27'847

31.12.2007

• Valeur d’assurance incendie des immeubles 217'589 226'227• Valeur d’assurance incendie des autres

immobilisations corporelles 24'159 24'094• Engagements: termes de leasing futurs résultant

de leasing d'exploitation 647 748

31.12.2008

3.5 AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS

Changements d’affectation

Valeur comptableau 31.12.2007

Amortissementscumulés et

adaptations de valeur (mise en

équivalence)

Valeurd’acquisition Investissements

Désin-vestissements Amortissements

Adaptations de valeur en cas de mise en équiva-lence/ reprise

d'amortissements

Valeur comptable au 31.12.2008

20082007

Participations • Evaluées selon la méthode de la mise en équivalence 0 0• Autres participations 13'296 1'592 11'704 42 11'662Total des participations 13'296 1'592 11'704 0 0 0 42 0 11'662 Immobilisations corporelles • Immeubles - Immeubles à l’usage de la Banque 147'870 72'952 74'918 71 2'250 72'739- Autres immeubles 31'749 15'200 16'549 496 16'053• Autres immobilisations corporelles 3'434 1'625 1'809 802 1'268 1'343• Objets en leasing financier 0 0Total des immobilisations corporelles 183'053 89'777 93'276 0 873 0 4'014 0 90'135

Valeurs immatérielles • Goodwill 0 0• Autres valeurs immatérielles 36'885 17'464 19'421 8'335 17'081 10'675Total des valeurs immatérielles 36'885 17'464 19'421 0 8'335 0 17'081 0 10'675

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200836-37

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3.7 ENGAGEMENTS ENVERS LES PROPRES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE PROFESSIONNELLE en milliers de francs

3.6 ACTIFS MIS EN GAGE OU CÉDÉS EN GARANTIE DE PROPRES ENGAGEMENTS ET ACTIFS FAISANT L’OBJET D’UNE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ en milliers de francs

Montant ou valeur comptable

du gageEngagements

effectifs

Montant ou valeur comptable

du gageEngagements

effectifs

31.12.200731.12.2008

La charge ordinaire de prévoyance du plan de prévoyance en primauté des prestations est de 4,4 millions de francs. La charge du plan de prévoyance complémentaire en primauté des cotisations correspond à la contribution effective de l’employeur pour l’exercice 2008, soit un montant de 0,7 million de francs. En conformité avec les RPC 16 et les DEC-CFB, les répercussions économiques intervenues dans les comptes de la caisse de retraite et de prévoyance de la BCVs en 2008 ont été prises en compte et une provision de 25,9 millions de francs a été constituée.

31.12.2008

En dehors des assurances sociales régies par la loi, la Banque possède deux plans de prévoyance dont les supports juridiques sont différents:• un plan de prévoyance de base en primauté des prestations géré par la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs et assurant l’ensemble du personnel

dans le cadre de la LPP.• Un plan de prévoyance complémentaire en primauté de cotisations géré par la Mutuelle Valaisanne de Prévoyance et assurant les membres de direction et de la direction

générale hors du cadre de la LPP.

31.12.2007

24'922• Engagements envers les propres institutions de prévoyance professionnelle 23'228

3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

Actifs mis en gage • Dépôt de couverture BNS pour facilités de resserrements de liquidités 18'073 0 18'599 0• Titres hypothécaires en couverture de créances garanties

en faveur des Centrales de Lettres de gage des Banques Cantonales 953'070 855'080 916'290 805'883Total des actifs mis en gage 971'143 855'080 934'889 805'883Actifs sous réserve de propriété 0 0

Opérations de prêt et de mise / prise en pension de titres 0 0

3.8 PRÊTS DES CENTRALES D’ÉMISSION DE LETTRES DE GAGE ET EMPRUNTS en milliers de francs

EMPRUNTS OBLIGATAIRES TAUX D’INTÉRÊT ÉCHÉANCES MONTANTS

Total emprunts obligataires 0Prêts des centrales d'émission de lettres de gagedes Banques Cantonales suisses 2.95 % * 2009 – 2019 850'000Total 850'000

* Taux d'intérêt moyen pondéré

2008 2007

Engagements économiqueset charges de prévoyance

Charges de prévoyance dansles frais de personnel

Découvert selon Swiss GAAP RPC 26

Variations par rapport à l’exercice précédent et avec effet sur le résultat durant l’exercice

Cotisations ajustées

à la période

31.12.2008 31.12.2007

31.12.200631.12.2007 31.12.2008 31.12.2007

Découvert selon Swiss GAAP RPC 26 Part économique de l’entreprise

en milliers de francs

CP BCVs 0 0 -25'562 0 25'562 4'420 30'320 2'702Plan complémentaire 0 0 0 0 0 730 511 830Total 0 0 -25'562 0 25'562 5'150 30'831 3'532

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3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

Capital autorisé et conditionnelLa Banque ne dispose pas de capital autorisé et conditionnel. Droit au dividende Selon article 8 des statuts, le dividende de base des actions nominatives et au porteur est calculé sur la base d’un taux identique jusqu’à 5%. Le dividende supplémentaire est versé sous forme dissociée. Le taux de dividende supplémentaire appliqué aux actions au porteur est un multiple du taux du dividende supplémentaire appliqué aux actions nominatives.Ce multiple est fixé en fonction de la capacité financière de la Banque ainsi que de la situation des marchés financiers.Droit de vote Selon article 21 des statuts, les actionnaires exercent leur droit de vote proportionnellement au nombre d’actions qu’ils détiennent, chaque action donne droit à une voix.

3.10 CAPITAL-ACTIONS ET ACTIONNAIRES DÉTENANT DES PARTICIPATIONS DE PLUS DE 5% DE TOUS LES DROITS DE VOTE en milliers de francs

Valeur nominale

totaleNombrede titres

Valeur nominale

totale

Capitaldonnant droitau dividende

Nombrede titres

Capitaldonnant droitau dividende

Participations croiséesLa Banque ne dispose pas de participations croisées de part et d’autre dépassant le 5% de l’ensemble des voix ou du capital.Restrictions de transfert et inscriptions des nominéesAucune restriction, si ce n’est celle prévue à l’article 7, al. 2, de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais: «Le Canton détient une participation donnant droit à au moins 51 pour-cent du nombre des actions et du droit de vote; il ne peut aliéner cette participation minimale».

NominalTaux de participation

en % NominalTaux de participation

en %

Etatau 31.12.2007

Utilisationsconformesà leur but

Recouvrements, intérêtsen souffrance,

différence de change

Nouvelles constitutionsà charge du compte

de résultat

Dissolutions au profit du compte

de résultatEtat

au 31.12.2008

en milliers de francs

3.9 CORRECTIFS DE VALEURS ET PROVISIONS, RÉSERVE POUR FLUCTUATIONS DE RISQUES DE CRÉDIT, RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX

Modifications de l’affectation

Correctifs de valeurs et provisions pour risquesde défaillance et autres risques:• Correctifs de valeurs et provisions pour risques de

défaillance (risques de recouvrement et risques-pays) 167'832 22'535 10'236 17'625 18'195 154'963• Provisions pour risques d'exploitation 0 0• Provisions de restructuration 0 0• Provisions pour engagements de prévoyance 0 25'900 25'900• Autres provisions 213 113 190 136Total des correctifs de valeurs et provisions 168'045 22'535 0 10'236 43'638 18'385 180'999à déduire:• Correctifs de valeurs compensés directement à l’actif 0 0Total des correctifs de valeurs et provisions selon bilan 168'045 22'535 0 10'236 43'638 18'385 180'999• Réserves pour risques bancaires généraux 128'900 18'000 146'900• Réserves pour IT migration 14'615 9'598 5'017Total des réserves pour risques bancaires généraux 143'515 0 0 0 18'000 9'598 151'917

31.12.200731.12.2008

31.12.2008 31.12.2007

Propriétaires importants de capital et groupes depropriétaires de capital liés par des conventions de vote • Avec droit de vote Etat du Valais 110'000 73.33 110'000 73.33

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200838-39

Capital-actions • Actions nominatives 110'000 2'200'000 110'000 110'000 2'200'000 110'000• Actions au porteur 40'000 400'000 40'000 40'000 400'000 40'000Total du capital-actions 150'000 2'600'000 150'000 150'000 2'600'000 150'000

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2008 2007

3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

3.11 JUSTIFICATION DES CAPITAUX PROPRES en milliers de francs

PRIX DE TRANSACTIONMOYEN

NOMBRE DE TITRES2007

NOMBRE DE TITRES2008

Capitaux propres au 1er janvier • Réserves pour risques bancaires généraux 128'900 96'300• Réserves pour IT migration 14'614 15'168• Capital-actions 150'000 150'000• Propres titres de participation -11'725 -12'245• Réserves légales générales 244'754 222'954• Autres réserves 41'972 41'748• Bénéfice au bilan 41'519 36'980Total des capitaux propres au 1er janvier (avant utilisation du bénéfice) 610'034 550'905 + Agio 0 0+ Attributions aux réserves risques bancaires généraux 18'000 32'600- Variations des réserves IT migration -9'598 -554- Dividendes prélevés sur le bénéfice de l'exercice précédent -16'300 -14'800+ Attributions aux autres réserves (dividendes encaissés sur propres titres de participation) 365 323- Achats de propres titres de participation -9'105 -10'842+ Ventes de propres titres de participation 9'456 11'362-/+ Résultat d'aliénation de propres titres de participation -180 -99+ Bénéfice de l'exercice 45'269 41'139Total des capitaux propres au 31 décembre (avant utilisation du bénéfice) 647'941 610'034Dont: • Réserves pour risques bancaires généraux 146'900 128'900• Réserves pour risques IT migration 5'017 14'614• Capital-actions 150'000 150'000• Propres titres de participation -11'375 -11'725• Réserves légales générales 269'254 244'754• Autres réserves 42'157 41'972• Bénéfice au bilan 45'988 41'519

Les réserves légales générales sont soumises à des restrictions quant à la distribution selon Art. 5 LB.

Propres titres de participation (actions au porteur)• Propres titres de participation détenus au 1er janvier 23'913 24'972+ Achats 473.86 19'216 22'051- Ventes 487.75 -19'387 -23'110Etat au 31 décembre 23'742 23'913

La Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs détient au 31.12.2008 2'736 actions au porteur de la BCVs.

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DénonçableA vue dans les 3 mois

dans plus de 3 mois

jusqu’à 12 mois

dans plusde 12 mois

jusqu’à 5 ansdans plus de 5 ans Immobilisé Total

3.12 STRUCTURE DES ÉCHÉANCES DE L’ACTIF CIRCULANT ET DES FONDS ÉTRANGERS en milliers de francs

3.13 CRÉANCES ET ENGAGEMENTS ENVERS LES SOCIÉTÉS LIÉES ET CRÉDITS AUX ORGANES en milliers de francs

31.12.200731.12.2008

• Créances sur des sociétés liées 137'120 115'353• Engagements envers des sociétés liées 328'596 308'148• Crédits aux organes 19'211 11'727

Rémunérations, participations et prêts Les indications relatives aux rémunérations, participations et prêts aux organes sont traitées dans le chapitre 6.

Actif circulant • Liquidités 181'842 181'842• Créances résultant de papiers monétaires 23 881'108 881'131• Créances sur les banques 107'338 387'602 15'000 509'940• Créances sur la clientèle 3'193 831'465 134'556 133'307 331'531 360'108 1'794'160• Créances hypothécaires 29'248 2'549'664 180'244 460'917 1'775'195 454'393 5'449'661• Portefeuilles de titres et de métaux précieux

destinés au négoce 58 58• Immobilisations financières 36'513 21'844 11'817 86'401 60'995 39'035 256'605Total de l'actif circulant 31.12.2008 358'215 3'381'129 1'605'354 621'041 2'193'127 875'496 39'035 9'073'397 31.12.2007 251'132 2'982'726 1'118'099 790'029 2'064'822 784'728 42'372 8'033'908

Fonds étrangers • Engagements résultant de papiers monétaires 0• Engagements envers les banques 789 57'521 29'756 290'000 141'000 519'066• Engagements envers la clientèle sous forme d'épargne

et de placements 3'151'766 3'151'766• Autres engagements envers la clientèle 2'177'306 518'313 263'664 455'995 50'200 3'465'478• Obligations de caisse 20'064 63'677 224'743 3'328 311'812• Prêts des centrales d'émission de lettres

de gage et emprunts 17'000 53'000 436'000 344'000 850'000Total des fonds étrangers 31.12.2008 2'178'095 3'151'766 612'898 410'097 1'406'738 538'528 0 8'298'122

31.12.2007 1'269'800 2'744'270 1'063'632 466'117 1'147'797 626'255 0 7'317'871

3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

ÉCHÉANT

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200840-41

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3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

3.14 ACTIFS ET PASSIFS RÉPARTIS ENTRE LA SUISSE ET L’ÉTRANGER en milliers de francs

Suisse Etranger Suisse Etranger

31.12.200731.12.2008

3.15 TOTAL DES ACTIFS RÉPARTIS PAR PAYS OU PAR GROUPES DE PAYS en milliers de francs 31.12.200731.12.2008

Actifs• Liquidités 114'496 67'346 107'994 5'731• Créances résultant de papiers monétaires 881'131 2'867 • Créances sur les banques 203'152 306'788 155'582 640'637• Créances sur la clientèle 1'764'065 30'095 1'688'450 17'149• Créances hypothécaires 5'448'831 830 5'137'791 830• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 58 171 2'694• Immobilisations financières 222'821 33'784 230'581 43'430• Participations 11'662 11'704 • Immobilisations corporelles 90'135 93'276 • Valeurs immatérielles 10'675 19'421 • Comptes de régularisation 6'737 356 3'387 716• Autres actifs 27'269 16'997Total des actifs 8'781'032 439'199 7'468'221 711'187

Passifs • Engagements résultant de papiers monétaires • Engagements envers les banques 16'042 503'024 173'106 416'948• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements 2'981'251 170'515 2'594'894 149'376• Autres engagements envers la clientèle 3'307'808 157'670 2'791'572 86'424• Obligations de caisse 311'812 204'550 • Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts 850'000 901'000• Comptes de régularisation 40'546 9'066 47'824 7'785• Autres passifs 43'557 27'847 • Correctifs de valeurs et provisions 180'999 168'046 • Réserves pour risques bancaires généraux 151'917 143'515 • Capital-actions 150'000 150'000 • Propres titres de participation -11'375 -11'725 • Réserves légales générales 269'254 244'754 • Autres réserves 42'157 41'972 • Bénéfice reporté 719 381 • Bénéfice de l'exercice 45'269 41'139 Total des passifs 8'379'956 840'275 7'518'875 660'533

Actifs• Suisse 8'846'499 95.95% 7'468'221 91.31%• Europe

- Allemagne 22'058 0.24% 124'443 1.52%- France 15'404 0.17% 161'713 1.98%- Angleterre 33'104 0.36% 8'456 0.10%- Autres 256'774 2.78% 402'701 4.92%

• Amérique du Nord 44'908 0.49% 10'539 0.13%• Amérique du Sud 15 0.00% 1 0.00%• Afrique 272 0.00% 57 0.00%• Asie 1'125 0.01% 2'275 0.03%• Australie / Océanie 72 0.00% 1'002 0.01%Total des actifs 9'220'231 100.00% 8'179'408 100.00%

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3 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU BILAN

Actifs• Liquidités 104'731 76'389 328 394• Créances résultant de papiers monétaires 881'131 • Créances sur les banques 221'383 112'196 153'700 22'661• Créances sur la clientèle 1'772'798 11'314 8'221 1'827• Créances hypothécaires 5'449'661 • Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce 58 • Immobilisations financières 255'045 1'560 • Participations 11'662 • Immobilisations corporelles 90'135 • Valeurs immatérielles 10'675 • Comptes de régularisation 7'093 • Autres actifs 27'088 91 90Total des positions portées au bilan 8'831'460 201'550 162'249 24'972Prétentions à la livraison découlant d'opérations au comptant, à terme et en options 0 14'724 11'432 1'799Total des actifs 8'831'460 216'274 173'681 26'771

Passifs • Engagements résultant de papiers monétaires • Engagements envers les banques 509'788 269 7'258 1'751• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements 3'151'766 • Autres engagements envers la clientèle 3'097'776 192'109 153'912 21'681• Obligations de caisse 311'812 • Prêts des centrales d'émission de lettres de gage et emprunts 850'000 • Comptes de régularisation 49'612 • Autres passifs 43'067 1 338 151• Correctifs de valeurs et provisions 180'999 • Réserves pour risques bancaires généraux 151'917 • Capital-actions 150'000 • Propres titres de participation -11'375 • Réserves légales générales 269'254 • Autres réserves 42'157 • Bénéfice reporté 719 • Bénéfice de l’exercice 45'269 Total des positions portées au bilan 8'842'761 192'379 161'508 23'583Engagements de livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options 0 14'731 11'442 1'801Total des passifs 8'842'761 207'110 172'950 25'384 Position nette par devise -11'301 9'164 731 1'387

3.16 BILAN PAR MONNAIE en milliers de francs CHF EUR USD AUTRES

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200842-43

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4 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AUX OPÉRATIONS HORS BILAN

4.3 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS OUVERTS en milliers de francs

Valeurs de remplacement

positives

Valeurs de remplacement

négativesMontant

des sous-jacents

INSTRUMENTS DE NÉGOCEValeurs

de remplacement positives

Valeurs de remplacement

négativesMontant

des sous-jacents

INSTRUMENTS DE COUVERTURE

VALEURS DE REMPLACEMENTNÉGATIVES (CUMULÉES)

VALEURS DE REMPLACEMENTPOSITIVES (CUMULÉES)

• Garanties irrévocables 35'251 26'992• Prestations de garanties 0 0• Engagements résultant d’accréditifs 0 62• Autres engagements conditionnels 0 0Total des engagements conditionnels 35'251 27'054

Total des crédits par engagement 0 0

Instruments de taux• Contrats à terme (y compris FRAs)• Swaps 17'937 308'000• Futures• Options (OTC) 658 117'937• Options (exchange traded)Total 0 0 0 658 17'937 425'937

Devises / métaux précieux• Contrats à terme 1'489 1'454 45'601• Swaps combinés d’intérêts et de devises• Futures• Options (OTC)• Options (exchange traded)Total 0 0 0 1'489 1'454 45'601

Titres de participation / indices• Contrats à terme• Swaps• Options (OTC)• Options (exchange traded)Total 0 0 0 0 0 0

Dérivés de crédit• Crédit default swaps• Total return swaps• First-to-defaut swaps• Autres dérivés de créditTotal 0 0 0 0 0 0

Autres• Contrats à terme• Swaps• Options (OTC)• Options (exchange traded)Total 0 0 0 0 0 0

Total avant impact des contrats de netting 31.12.2008 0 0 0 2'147 19'391 471'538 31.12.2007 0 0 0 6'965 4'218 580'162

Total après impact des contrats de netting 31.12.2008 2'147 19'391 31.12.2007 6'965 4'218

4.2 CRÉDITS PAR ENGAGEMENT en milliers de francs 31.12.2008 31.12.2007

4.1 ENGAGEMENTS CONDITIONNELS en milliers de francs 31.12.2008 31.12.2007

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4 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AUX OPÉRATIONS HORS BILAN

• Placements fiduciaires auprès de banques tierces 170'570 302'721• Prêts fiduciaires 0 0• Autres opérations financières fiduciaires 0 0Total des opérations fiduciaires 170'570 302'721

5 INFORMATIONS SE RAPPORTANT AU COMPTE DE RÉSULTAT

• Le produit des intérêts et des escomptes n’a pas été crédité de charges de refinancement pour les portefeuilles destinés au négoce.

• Opérations de négoce sur titres -831 376• Devises et change 8'034 9'770• Métaux précieux 137 94Résultat total des opérations de négoce 7'340 10'240

• Organes de la banque, tantièmes et indemnités fixes 797 853• Salaires et indemnités 46'403 48'313• AVS, AI, APG et autres contributions légales 4'401 4'536• Contributions aux institutions de prévoyance 4'931 8'745• Adaptations de valeurs relatives aux engagements économiques

découlant des institutions de prévoyance 1) 25'900 -5'212• Autres frais de personnel 1'332 1'370Total des charges de personnel 83'764 58'605

• Charges de locaux et énergie 2'548 2'660• Charges pour l'informatique, les machines, le mobilier et les autres installations 10'536 11'661• Frais de prestations 3'102 2'950• Frais des communications et publicité 6'078 5'661• Autres charges d'exploitation 4'699 4'408Total des charges d'exploitation 26'963 27'340

9,6 millions de francs ont été comptabilisés dans les produits extraordinaires pour la dissolution de la réserve pour migration informatique.18 millions de francs ont été portés au débit des charges extraordinaires pour la constitution de réserves pour risques bancaires généraux.

La Banque n’a pas procédé à des réévaluations au sein de l'actif immobilisé.

La Banque ne constitue pas de provisions pour impôts différés car toutes ses réserves sont taxées.Les charges pour impôts courants sont comptabilisées dans le compte de résultat.

5.1 PRODUIT ESSENTIEL DE REFINANCEMENT DANS LA RUBRIQUE PRODUITS DES INTÉRÊTS ET DES ESCOMPTES

5.2 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE NÉGOCE en milliers de francs 2008 2007

5.3 CHARGES DE PERSONNEL en milliers de francs 2008 2007

5.4 CHARGES D’EXPLOITATION en milliers de francs 2008 2007

5.5 COMMENTAIRES DES PRODUITS ET CHARGES EXTRAORDINAIRES, DES DISSOLUTIONS ESSENTIELLES DE RÉSERVES LATENTES, DE RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX ET DE CORRECTIFS DE VALEURS ET PROVISIONS DEVENUS LIBRES

5.6 RÉÉVALUATIONS AU SEIN DE L’ACTIF IMMOBILISÉ AU PLUS À CONCURRENCE DE LA VALEUR D’ACQUISITION (ART. 665 ET 665a CO)

5.7 IMPÔTS

4.4 OPÉRATIONS FIDUCIAIRES en milliers de francs 31.12.2008 31.12.2007

VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 200844-45

1) Conformément à la RPC 16 la banque a constitué une provision de 25.9 mios de francs pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de Prévoyance de la BCVs.

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6 RÉMUNÉRATIONS, PARTICIPATIONS ET PRÊTS

6.1 CONSEIL D'ADMINISTRATION en milliers de francs

Maurice de PreuxPrésident

Albert BassVice-président

Karin PerraudinSecrétaire

Jean-Yves BonvinMembre

Jean-Pierre BringhenMembre

2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007Rémunérations• En espèces- Honoraires fixes 171 171 96 96 57 57 58 57 58 55- Honoraires variables 7 9 8 11 5 8 5 7 5 9• Actions/Options - Actions (variable) 6 10 6 10 6 10 6 10 6 10- Options (variable) aucune aucune aucune aucune aucune• Prestations en nature aucune aucune aucune aucune aucune• Rémunérations additionnelles- Consulting/Mandats 5 5 25 25 0 0 0 0 0 2• Garantie- Cautionnements aucun aucun aucun aucun aucunTotal des rémunérations 189 195 135 142 68 75 69 74 69 76• Charges de prévoyance- Contributions de l’employeur aux charges sociales 14 16 11 12 6 6 6 6 6 6

Prêts• Garanties hypothécaires 99 225 1'390 0 300 340 0 0 392 396• Autres garanties 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0• En blanc 0 0 10 250 0 3 0 0 0 0Total des limites des prêts 99 225 1'400 250 300 343 0 0 392 396Total des soldes des prêts 99 225 10 9 300 343 0 0 392 396Conditions 3.5% 2.75% + ¼% - et 5.5% 3.5% 3.02% 2.875% + ¼% 3.5% 3.25% - - 3.5% 3.25%• Conditions particulières- Prêts non conformes à la pratique du marché consentis

à des personnes proches aucun aucun aucun aucun aucun

Détention d'actions• Détention d'actions BCVs 127 100 325 303 70 48 51 29 66 44

Michel BuroMembre

Olivier DumasMembre

René KünzleMembre

Jean-Noël ReyMembre Total CA

2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007Rémunérations• En espèces- Honoraires fixes 56 54 58 56 58 56 55 56 667 658- Honoraires variables 5 7 6 7 6 9 4 7 51 74• Actions/Options - Actions (variable) 6 10 6 10 6 10 6 10 54 90- Options (variable) aucune aucune aucune aucune aucune• Prestations en nature aucune aucune aucune aucune aucune• Rémunérations additionnelles- Consulting/Mandats 0 2 0 0 5 5 0 2 35 41• Garantie- Cautionnements aucun aucun aucun aucun aucunTotal des rémunérations 67 73 70 73 75 80 65 75 807 863• Charges de prévoyance- Contributions de l'employeur aux charges sociales 3 5 6 6 5 7 5 6 62 70

Prêts• Garanties hypothécaires 120 120 0 0 700 700 0 0 3'001 1'781• Autres garanties 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0• En blanc 0 10 0 0 0 0 0 0 10 263Total des limites des prêts 120 130 0 0 700 700 0 0 3'011 2'044Total des soldes des prêts 120 120 0 0 700 700 0 0 1'621 1'793Conditions 3.99% - 5.375% 3.25% - 3% - 3.99% + ¼% - - 3.48% 3.48% - - - -• Conditions particulières - Prêts non conformes à la pratique du marché consentis

à des personnes proches aucun aucun aucun aucun aucun

Détention d'actions• Détention d’actions BCVs 92 70 43 21 252 230 46 24 1'072 869

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6 RÉMUNÉRATIONS, PARTICIPATIONS ET PRÊTS

6.2 DIRECTION GÉNÉRALE en milliers de francs

46-47 VALEUR FINANCIÈREANNEXE AUX COMPTES ANNUELS 2008

Jean-Daniel PapilloudPrésident Total de la DG

2008 2007 2008 2007

6.3 CONDITIONS PARTICULIÈRES

La BCVs octroie aux membres de la Direction générale les mêmes conditions préférentielles qu'aux collabo rateurs et retraités de la BCVs. Elles sont actuellement,pour un montant maximal de 0,6 million de francs, les suivantes: hypothèque variable: -1%, hypothèque à taux fixe: marge 0.5%

La BCVs octroie en plus aux collaborateurs des avances leur permettant de racheter des années de prévoyance, remboursables en 5 ans au taux de l’épargne ordinaire.

Conditions particulières sur les taux des avoirsLes conditions créancières à concurrence maximale de 1,250 million de francs sont 1.5% au-dessus du taux de l’épargne ordinaire.

Autres conditions particulièresAutres prestations de service aux coûts de revient.

Prêts aux anciens organes avec des conditions particulières 724 724 644 644 80 80 0 0 2.50% 2.25%

TauxEn blancAutres

garantiesGaranties

hypothécairesLimites

2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007

2’346 1’498 970 1’238 558 1’700

2’284 1’349 784 1’195 670 1’352

Pierre-André RouxAndré PremandPascal PerruchoudGeorges LuggenMartin Kuonen

2008

2007

Jean-Daniel PapilloudActions détenues par les membres de la Direction générale

Martin Kuonen Membre DG

Rémunérations• En espèces- Rémunérations fixes (nettes) 430 344 1'896 1'548- Rémunérations variables (nettes) 105 135 436 557• Actions/Options- Rémunérations variables en actions (nettes) 154 232 631 945- Rémunérations variables en options (nettes) aucune aucune• Prestations en nature aucune aucune• Rémunérations versées aux membres sortants aucune aucune• Garantie- Cautionnements aucun aucunTotal des rémunérations nettes 689 711 2'963 3'050• Charges de prévoyance- Contributions de l’employeur et de l'employé

aux charges sociales et de prévoyance 285 287 1'210 1'232

Prêts• Garanties hypothécaires 1'790 1'823 5'002 5'034• Autres garanties 520 520 2'582 2'402• En blanc 86 50 195 164Total des limites des prêts 2'396 2'393 7'779 7'600Total des soldes des prêts 2'235 2'053 7'047 6'579Conditions 0.625% - 0.625% - 0.625% - 0.625% - 4% 4.05% 4% 4.05%• Conditions particulières Voir 6.3 Voir 6.3- Prêts non conformes à la pratique du marché consentis

à des personnes proches aucun aucun

Détention d'actions• Détention d'actions BCVs 8'310 7'634

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LA PROPOSITION SUIVANTE SERA SOUMISE À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONCERNANT L’UTILISATION DU BÉNÉFICE RÉSULTANT DU BILAN

• Dividende de 9,5% sur le capital d'actions nominatives de 110 millions de francs 10'450• Dividende de 17,0% sur le capital d'actions au porteur de 40 millions de francs 6'800• Attribution à la réserve légale 28'000• Report à nouveau 738Bénéfice résultant du bilan 45'988

Le président du Conseil d'administrationMaurice de Preux

Le président de la Direction généraleJean-Daniel Papilloud

en milliers de francs

UTILISATION DU BÉNÉFICERÉSULTANT DU BILAN

Klein Grünhorn - 3913 mètresGross Grünhorn - 4044 mètres

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RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉVISION

Rapport de l’organe de révisionà l’Assemblée générale des actionnaires de laBanque Cantonale du ValaisSion

PricewaterhouseCoopers SAPlace du Midi 40Case postale 11451950 SionTéléphone +41 58 792 60 00Fax +41 58 792 60 10www.pwc.ch

Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels

En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Cantonale du Valais, comprenant le bilan, le compte de résultat, le tableau de financement et l’annexe (pages 26 à 47) pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2008. Les présents comptes annuels ont été établis selon l’article 69 du Règlement de cotation de SIX Swiss Exchange.

Responsabilité du Conseil d’administrationLa responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément aux directives régissant l’établissement des comptes des banques et aux statuts, incombe au Conseil d’administration. Cette responsabilité comprend la concep-tion, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d’administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées ainsi que des estimations comptables adéquates.

Responsabilité de l’organe de révisionNotre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives.

Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puis-sent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une

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RAPPORT DE L’ORGANE DE RÉVISION

appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.

Opinion d’auditSelon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2008 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats en conformité avec les directives régissant l’éta-blissement des comptes des banques et sont conformes à la loi suisse et aux statuts.

Rapport sur d’autres dispositions légales

Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément confor-mément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.

Conformément à l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établisse-ment et la présentation des comptes annuels défini selon les prescriptions du Conseil d’administration.

En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéfice au bilan est conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

PricewaterhouseCoopers SA

Jean-Blaise Conne Beresford CaloiaExpert-réviseur Expert-réviseurRéviseur responsable

Sion, le 6 mars 2009

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50-51 VALEUR FINANCIÈREPUBLICATION SELON LES PRESCRIPTIONS SUR LES FONDS PROPRES

1. APPROCHES CHOISIES

La Banque Cantonale du Valais a effectué le passage aux nouvelles prescriptions sur les fonds propres (Bâle II) au 1er janvier 2008. La publication des informations nécessaires se fait d’une part dans le chapitre sur la gestion des risques (informations qualitatives) (voir annexe, chapitre «gestion des risques») et d’autre part dans ce chapitre-ci (informations quantitatives). Les valeurs des années précédentes manquent en raison de la première application de celles-ci.

Pour le calcul des exigences de fonds propres pour les risques de crédit, risques de marché et risques opérationnels, la Banque Cantonale du Valais peut choisir sous Bâle II entre différentes approches. La Banque Cantonale du Valais a opté pour les approches suivantes:

Risques de crédit: • Approche standard suisse (AS-CH)

Risques de marché: • Approche «de-minimis»

Risques opérationnels: • Approche de l’indicateur de base

Fonds propres pouvant être pris en compte et nécessaires(en milliers de francs)

Fonds propres de base brut 1) 642'066Déductions des fonds propres de base 2) -11'375Fonds propres de base ajustés 630'691Autres déductions des fonds propres de base ajustés 3) -11'662Fonds propres de base ajustés pris en compte 619'029Fonds propres complémentaires et supplémentaires 50'000Fonds propres pouvant être pris en compte 669'029

Risques de crédit 305'203Risques sans contrepartie 32'451Risques de marché 992Risques opérationnels 23'600Réduction suite à des correctifs de valeurs et provisions à porter en déduction 4) -294Fonds propres nécessaires 5) 361'952

Taux de couverture des fonds propres 6) 184.84%

31.12.2008

1) Après utilisation du bénéfice.2) Art. 23 OFR: positions nettes longues des propres titres de participation.3) Art. 31 OFR:4) Selon l’art. 62 OFR et dans l’approche standard suisse, les correctifs de

valeurs et provisions portés au passif du bilan sont déduits forfaitairement des fonds propres nécessaires.

5) Y compris déduction de 51,708 millions de francs selon art. 33 al. 3 OFR.6) Fonds propres pouvant être pris en compte en % des fonds propres nécessaires.

PUBLICATION SELON LES PRESCRIPTIONS SUR LES FONDS PROPRES

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PUBLICATION SELON LES PRESCRIPTIONS SUR LES FONDS PROPRES

0% 25% 35% 50% 75% 100% 125% 150% >= 250% TotalEngagements de crédit par classes de pondération de risque au 31.12.2008(en milliers de francs)

Gouvernement central et banques centrales 927'757 2'001 929'758Banques et négociants en valeurs mobilières 242 500'600 18'395 7'268 1'958 528'463Autres institutions 95 18'023 2'409 350'630 15'892 103'047 2'539 492'635Entreprises 45'173 107'579 101'595 1'658 105'949 453'683 7'209 822'846Clientèle privée et petites entreprises 104'048 3'809'763 19'726 960'765 734'564 74'560 5'703'426Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux 13'298 23'215 36'513Autres positions 1'280 95'402 170'991 4'061 45'155 145'366 836 463'091Dérivés 1'495 53 929 2'477Total au 31.12.2008 1'078'595 721'604 4'084'758 395'965 1'135'082 1'441'548 13'298 85'144 23'215 8'979'209

Couverts par des sûretés financières reconnues

Autres engagementsde crédit

Couvertspar des garanties TotalEngagements de crédit

(en milliers de francs)

Gouvernement central et banques centrales 6'250 923'508 929'758 Banques et négociants en valeurs mobilières 160'000 368'463 528'463 Autres institutions 6'000 24'275 462'360 492'635 Entreprises 13'551 302'351 506'944 822'846 Clientèle privée et petites entreprises 78'471 4'897'441 727'514 5'703'426 Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux 36'513 36'513 Autres positions 10'716 233'943 218'432 463'091 Dérivés 2'477 2'477 Total au 31.12.2008 268'738 5'464'260 3'246'211 8'979'209

3. RISQUES DE TAUX

En cas de variation de ± 100 points de base (bp) de la courbe des taux d’intérêts, la valeur de marché des fonds propres de la Banque oscillerait entre -38.9 millionsde francs (en cas de hausse des taux de 100 bp) et +42.1 millions de francs (en cas de baisse des taux de 100 bp). L’impact sur les revenus varierait de, respectivement -4.6 millions de francs et +0.6 million de francs.

Banqueset négociants

en valeursmobilières

Autresinstitutions 2) Entreprises

Clientèleprivée

et petitesentreprises 3)

Titres de participation et

parts deplacements

collectifsde capitaux

Autrespositions Total

Gouvernementcentral

et banquescentrales

2. RISQUES DE CRÉDIT

Engagements de crédit 1)

(en milliers de francs)

Positions du bilanCréances résultant de papiers monétaires 879'996 1'135 881'131Créances sur les banques 509'940 509'940Créances sur la clientèle 6'250 461'618 415'518 827'994 82'780 1'794'160Créances hypothécaires 24'011 295'312 4'875'432 254'906 5'449'661Titres de créance dans les placements financiers 43'512 18'523 7'006 112'016 36'513 217'570Compte de régularisation 7'093 7'093Autres actifs 4) 15'376 15'376Sous-total au 31.12.2008 929'758 528'463 492'635 822'846 5'703'426 36'513 361'290 8'874'931

Opérations hors bilanEngagements conditionnels 35'251 35'251Engagements irrévocables 5) 49'826 49'826Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires 19'201 19'201Crédits par engagement 0Total au 31.12.2008 929'758 528'463 492'635 822'846 5'703'426 36'513 465'568 8'979'209

1) Groupes de contrepartie selon OFR, sans liquidités et des positions sans contrepartie ainsi que des engagements à caractère participatif.2) Corporations de droit public, banque des règlements internationaux (BRI), fonds monétaire international (FMI), banques multilatérales de développement et institutions collectives.3) Les critères internes pour une petite entreprise sont les suivants: nombre de collaborateurs < 50, total du bilan < 10 millions de francs, chiffre d’affaires net < 15 millions de francs.4) Sans compte de compensation pour les adaptations de valeurs non comptabilisées au compte de résultat.5) Sont déclarés les engagements irrévocables influençant la couverture des fonds propres.

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Weisshorn - 4506 mètres