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Maître d’Ouvrage Maitrise d’œuvre urbaine

SPLA CREA

Aménagement

Montmorency II

65 avenue de Bretagne BP 1137

76175 ROUEN Cedex 1

CREA

Norwich House

14 bis avenue Pasteur

76006 ROUEN Cedex 1

Atelier Jacqueline OSTY & associés, 77 rue de Charonne - 75011 PARIS

ATTICA urbanisme et paysage, 10 boulevard Batignolles - 75017 PARIS

EGIS France, 32 rue Raymond Aron - 76130 MONT-SAINT-AIGNAN

BURGEAP, 24 rue des Patis - 76140 LE PETIT-QUEVILLY

Assistance technique

TRANSITEC, 5 rue de Charonne - 75011 PARIS

DHI, 2/4 rue Edouard Nignon - CS 47202 - 44372 NANTES Cedex 3

Document établi par : Avec la participation de :

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53 quai du Havre B.P. 1052

76172 ROUEN cedex

ACOUPLUS

Les Portes de Voisins

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78960 VOISINS-LE-BRETONNEUX

BIOTOPE

13 rue Pierre Gilles de Gennes

Parc de la Vatine

76130 MONT-SAINT-AIGNAN

CAP ENVIRONNEMENT

5 rue Jules Ferry

94130 NOGENT-SUR-MARNE

Référence, auteur et archivage du document

Rapport Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

Auteur(s) Gaëtan LEVISTRE - Chef de projet

Document 8404-1 - Tome 3 - Résumé non technique - Etude d'impact - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - F.docx

Contrôle interne et suivi des modifications

Contrôle Date : Par : Visa :

Auto-contrôlé 29/10/13 Gaëtan LEVISTRE - Chef de projet

Vérifié et présenté 29/10/13 Gaëtan LEVISTRE - Chef de projet

Approuvé 29/10/13 Benoit MIREY - Responsable Pôle Réglementaire

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

8404-1 - Tome 3 - Résumé non technique - Etude d'impact - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - F

Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13 3

Sommaire

SOMMAIRE ................................................................................................................................................... 3

1 OBJET DU RESUME NON TECHNIQUE ............................................................................................................. 4

2 PRESENTATION DE L’OPERATION D’AMENAGEMENT DE L’ECO-QUARTIER FLAUBERT, OBJET DE L’ETUDE D’IMPACT ............ 5

2.1 UN PROJET INSCRIT DANS LA POLITIQUE URBAINE DE LA CREA .......................................................................... 5

2.2 LA DEFINITION D’UN PROJET AMBITIEUX SUR UN SITE OU LES ENJEUX SONT MULTIPLES .......................................... 6

2.3 DELIMITATION ET PHASAGE RETENU PAR LA CREA POUR ENGAGER LE PROJET D’ECO-QUARTIER FLAUBERT ............... 8

2.4 LES COMPOSANTES DE L’OPERATION D’AMENAGEMENT DE L’ECO-QUARTIER FLAUBERT, RETENUES AU STADE DE

LA CREATION DE ZAC ................................................................................................................................. 9

2.4.1 .... Ambition environnementale et éléments de programmation du projet 9

2.4.2 .... Les intentions d’aménagement affirmées au stade de la création de ZAC 9

3 COMPATIBILITE DU PROJET D’ECO-QUARTIER FLAUBERT AVEC LES DOCUMENTS DE GESTION ET D’ORIENTATION EN

MATIERE D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET D’ENVIRONNEMENT ET LES DOCUMENTS REGLEMENTAIRES EN MATIERE

D’URBANISME ................................................................................................................................................ 11

4 ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT DU SITE ET DE LA ZONE SUSCEPTIBLE D’ETRE AFFECTEE PAR LE PROJET ..................... 14

4.1 COMPARTIMENT ATMOSPHERIQUE ............................................................................................................... 14

4.2 COMPARTIMENT TERRESTRE : TOPOGRAPHIE, SOL ET SOUS-SOL ......................................................................... 15

4.3 COMPARTIMENT AQUATIQUE : EAUX SOUTERRAINES ET SUPERFICIELLES .............................................................. 17

4.4 MILIEUX ENVIRONNANTS ............................................................................................................................ 19

4.5 TISSU SOCIAL ET ECONOMIQUE .................................................................................................................... 22

4.6 ACTIVITES ET PROJETS RECENSES DANS LE SECTEUR D’ETUDE ............................................................................. 23

4.7 DEPLACEMENTS URBAINS, RESEAUX VIAIRES ET DESSERTE DU SITE ...................................................................... 24

4.8 NUISANCES LOCALES .................................................................................................................................. 27

4.9 RESEAUX DIVERS ........................................................................................................................................ 30

4.10 GESTION DES DECHETS ............................................................................................................................... 30

4.11 RESSOURCES NATURELLES ........................................................................................................................... 30

5 VARIANTES ETUDIEES ET JUSTIFICATIONS DU CHOIX DU PROJET RETENU AU REGARD, NOTAMMENT, DES ENJEUX

ENVIRONNEMENTAUX DU SITE ........................................................................................................................... 31

6 ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE ET PRESENTATION DES MESURES ENVISAGEES

POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET ................................................................................... 32

6.1 PHASE TRAVAUX ........................................................................................................................................ 32

6.1.1 .... Risques de pollutions chroniques ou accidentelles et qualité des milieux 32

6.1.2 .... Interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques 32

6.1.3 .... Milieux naturels 33

6.1.4 .... Tissu urbain et les activités environnantes 33

6.1.5 .... Consommation des ressources naturelles et production de déchets 34

6.1.6 .... Nuisances auxquelles sont exposés les travailleurs et les riverains du site 34

6.2 PHASE DE FONCTIONNEMENT....................................................................................................................... 35

6.2.1 .... Risques de pollutions chroniques ou accidentelles et qualité des milieux 35

6.2.2 .... Interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques 35

6.2.3 .... Milieux naturels 36

6.2.4 .... Tissu urbain et les activités environnantes 37

6.2.5 .... Consommation des ressources naturelles et production de déchets 37

6.2.6 .... Nuisances auxquelles sont exposés les usagers et les riverains du site 38

6.3 SYNTHESE DES DEPENSES ASSOCIEES A LA PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT ............................................... 38

7 ANALYSE DES EFFETS CUMULES DU PROJET D’ECO-QUARTIER FLAUBERT AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ..................... 39

8 APPRECIATION DES INCIDENCES DU PROGRAMME DE TRAVAUX SUR L’ENVIRONNEMENT OU LA SANTE........................... 41

9 INCIDENCES DU PROJET AU REGARD DES ENJEUX DU RESEAU NATURA 2000 LOCAL ................................................ 44

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4 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

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Objet du résumé non technique

On précisera en préambule que l’étude d’impact de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est constituée de 3 Tomes :

Tome 1 – Etude d’impact

Tome 2 – Annexes

Tome 3 – Résumé non technique

Ainsi, ce Tome 3 constitue une extraction du résumé non technique présenté en chapitre introductif de l’étude d’impact (Cf. Tome 1) de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert qui est portée par la Communauté d’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe (CREA).

On rappellera que l’objectif du résumé non technique est de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude d’impact en offrant une synthèse de chacun des chapitres qu’elle comporte. Aussi, pour plus de clarté, le sommaire retenu dans ce Tome renvoi à chaque chapitre correspondant de l’étude d’impact.

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Présentation de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, objet de l’étude d’impact

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 2 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

2.1 Un projet inscrit dans la politique urbaine de la CREA

Le présent document concerne la création de la ZAC qui permettra à terme la mise en œuvre de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert. Cette opération d’aménagement, portée par la Communauté d’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe (CREA), constitue, avec le projet d’aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet1, le projet d’éco-quartier Flaubert. Ce projet s’étend sur une emprise totale d’environ 90 hectares en rive gauche de la Seine sur les communes de Petit-Quevilly et de Rouen (Cf. Carte de localisation en page suivante).

Inscrite dans le cadre de différents documents de planification territoriale (Schéma Directeur de l’agglomération rouennaise, Plan Directeur d’Aménagement et de Développement,…), cette opération formalise en complémentarité du projet de réalisation des accès définitifs au pont Flaubert en rive gauche de la Seine2, porté par l’Etat, la mise en œuvre de la politique d’aménagement et de développement du territoire de la CREA dans ce secteur inscrit au Grand Projet Seine Ouest.

L’objectif de ce programme de travaux (Cf. représentation synthétique ci-contre) vise notamment à dynamiser les espaces centraux autour de l’axe Seine en saisissant toutes les opportunités de recomposer la Ville sur elle-même, notamment au regard des opportunités de desserte offertes par le projet de 6ème franchissement de la Seine (l’actuel pont Flaubert).

1

A ce jour, le projet d’aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet a fait l’objet d’une première phase d’aménagement en vue de la valorisation paysagère de cet espace pour l’accueil de l’Armada 2013. La seconde phase d’aménagement sera finalisée parallèlement à la réalisation des premières phases de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert.

2 A ce jour, les accès au pont Flaubert présentent une configuration transitoire dite fonctionnelle qui nécessite d’être optimisée dans le cadre de la réalisation des accès

définitifs au pont en rive gauche de la Seine afin d’améliorer la liaison entre les grandes infrastructures routières à l’Ouest de Rouen, à savoir l’autoroute A150 et la route nationale N338, dite Sud III, qui permet de relier l’A13 au Sud-Ouest de Rouen.

L’opération d’aménagement au sein du Grand Projet Seine Ouest

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2.2 La définition d’un projet ambitieux sur un site où les enjeux sont multiples

Localisation du secteur d’étude (Fond de plan scan 25 IGN)

Actuellement principalement composé de friches industrielles et portuaires, le site d’implantation du projet d’éco-quartier représente une emprise de 90 hectares sur la rive gauche de la Seine.

Même si les objectifs poursuivis pour le développement d’un projet de renouvellement urbain sur ce vaste territoire sont nombreux, deux stratégies majeures décidées par les élus de la CREA structurent l’aménagement de l’éco-quartier Flaubert :

La création d’un nouveau quartier de centre-ville exemplaire en matière d’aménagement durable où seront accueillies des activités économiques et de l’habitat, ainsi que toutes les fonctions qui les accompagnent, et où les modes de transport seront bien articulés : secteur d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert ;

La valorisation de la proximité au fleuve, axe majeur du renouveau urbain, en aménageant les espaces des Bords de Seine en grand équipement d’agglomération, pour la promenade et les loisirs, tout en y maintenant les activités portuaires : secteur d’aménagement des Bords de Seine.

Toutefois, la mise en œuvre d’un tel projet ne peut se concrétiser sans tenir compte des enjeux du site sur lequel il se développe :

Une localisation exceptionnelle en lien direct avec la Seine et à proximité du centre de l’agglomération ;

Un environnement urbain dense et plurifonctionnel : il est à l’interface du Port et de deux quartiers de Ville à Petit-Quevilly et à Rouen ;

Un enclavement marqué par de grandes infrastructures primaires de transports (Sud III, accès routiers au pont Flaubert et faisceaux ferroviaires de l’ancienne gare Rouen-Orléans) ;

De fortes contraintes environnementales parmi lesquelles : le risque d’inondation lié au débordement de la Seine, les nuisances liées aux infrastructures de déplacements et à la proximité des activités industrialo-portuaires ou encore les phénomènes de pollution des sols principalement générés par les activités qui se sont succédées sur le site.

C’est pourquoi, dans le but d’enrichir la démarche d’aménagement de ce secteur, la CREA a engagé une étude de définition (entre 2006 et 2008) pour établir le plan de composition ainsi que le plan d’aménagement de ce secteur.

Cette étude, qui a vu y participer trois équipes d’Urbanistes et Paysagistes, a abouti au choix de la proposition élaborée par le groupement de concepteurs OSTY-ATTICA-EGIS-BURGEAP qui est formalisée à travers : une esquisse d’aménagement qui traduit spatialement le parti urbain et paysager proposé, ainsi qu’une ambition environnementale, des intentions de programme et de phasage de l’opération.

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Ainsi, à l’issue du marché de définition, le parti d’aménagement retenu organise la composition urbaine et paysagère de l’éco-quartier autour des éléments suivants :

L’ile urbaine, place centrale des échanges : Au cœur du quartier, l’ile urbaine constitue une pièce paysagère centrale qui relie tous les tracés et distribue les ilots urbains alentours. Cette place centrale d’orientation Est-Ouest organise l’échange des flux de circulation à l’interface avec le viaduc.

La promenade vers la Seine ou axe vert et bleu : Axe paysager structurant entre le fleuve et la Ville, cet aménagement est composé d’une succession de bassins en eau et de bassin paysagers qui est encadrée de mails plantés. Traité avec qualité, cette promenade d’orientation Nord-Sud offrira un nouvel accès direct à la Seine pour les habitants de Petit-Quevilly et développera un lien direct avec la Presqu’île Rollet réaménagée en ile naturelle.

L’incrustation de grandes pièces paysagères reliées les unes aux autres par un réseau de noues et de circulations douces (piétons, cycles).

Les quais de Seine et la Presqu’île Rollet : Espace public structurant, les quais prolongés par la Presqu’île Rollet constituent un futur pôle d’animation et de loisirs de portée majeure. Ces espaces dévolus aux festivités, permettront le déroulement de manifestations régulières ou éphémères d’échelle d’agglomération. Les quais réaménagés et les anciens hangars réhabilités prolongés par la grande pelouse de Béthencourt sont propices aux activités de loisirs et constituent un véritable pôle de convivialité. La Presqu’île Rollet, réaménagée en zone de promenade va bénéficier d’un traitement particulier afin de retrouver son caractère partiellement sauvage. Par ces multiples aménagements, l’objectif est de lui attribuer le statut d’espace vert d’agglomération afin qu’elle constitue en quelque sorte une centralité verte au cœur de la Ville.

Principe de composition urbaine du futur quartier reposant sur le concept des « îles » (Equipe : OSTY-ATTICA-EGIS-BURGEAP)

Le projet du groupement OSTY-ATTICA-EGIS-BURGEAP a entre autre été retenu au regard de sa capacité à répondre aux enjeux environnementaux, paysagers et de fonctionnement urbains du site en intégrant les caractéristiques suivantes :

La préservation de la biodiversité

Le maintien et le rétablissement des conditions favorisant la biodiversité passent dans le parti d’aménagement par la création d’une trame verte composée de grandes pièces paysagères reliées les unes aux autres permettant la circulation et les échanges d’espèces.

La gestion de la ressource en eau

En matière de gestion des eaux pluviales, le parti d’aménagement s’appuie entre autre sur la réalisation d’une succession de bassins en eau et de bassins paysagers afin de supprimer les émissaires directs sur la Seine et de gérer les eaux pluviales sur un ouvrage adapté (avec pré traitement avant rejet sur l’ouvrage).

L’atténuation de l’exposition aux nuisances acoustiques

Le parti d’aménagement repose sur la mise en œuvre de dispositions permettant d’atténuer les nuisances occasionnées par les grandes infrastructures routières et ferroviaires qui traversent le site. Elles concernent 3 niveaux d’actions :

o Une action sur le choix de l’affectation des usages des constructions. A ce titre, les ilots localisés de part et d’autre du viaduc sont exclusivement destinés au développement d’activités économiques ;

o Une action sur l’implantation des bâtiments d’habitats. Le principe de continuité bâtie retenu à ce stade du projet permet la création de cœurs d’îlots apaisés ;

o La mise en œuvre de de dispositifs de protection.

La gestion et recyclage des terres impactées

La question des terres impactées est notamment traitée par la mise en œuvre d’un nivellement très étudié du site permettant de réduire leur impact sanitaire et de proposer une gestion économe des matériaux limitant les trajets de camions en phase chantier. Alternative à des solutions de dépollution des sols coûteuses, il est notamment proposé de confiner les terres impactées sous une couverture minérale ou naturelle.

La maîtrise du risque d’inondation

Les dispositions envisagées visent à rechercher un équilibre entre les déblais prévus dans le cadre de la réalisation des bassins en eau et paysagers et les remblais réalisés, dans la zone inondable, sur les autres secteurs du projet d’éco-quartier Flaubert (notamment la création de la butte paysagère prévue sur la Presqu’ile Rollet.

En zone inondable, le calage des niveaux de rez-de-chaussée sera conforme aux directives du PPRI.

La lutte contre les émissions de Gaz à Effet de Serre

La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre se traduit dès la phase de réalisation des travaux de construction du projet par une volonté de valorisation des matériaux présents sur le site pour limiter les flux liés à leur transport.

Par ailleurs, le parti d’aménagement intègre également la réalisation de circulations douces et la mise en place de moyens de transport collectifs performants. La combinaison de ces mesures vise entre autre une diminution de l’usage de la voiture participant à la lutte contre les émissions de GES.

Intégration paysagère du futur quartier

Les choix d’aménagement proposés veillent scrupuleusement à intégrer le futur quartier au paysage existant. II s’agit à la fois de préserver le patrimoine industrialo-portuaire et d’assurer une continuité avec les quartiers situés à proximité immédiate.

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8 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

2.3 Délimitation et phasage retenu par la CREA pour engager le projet d’éco-quartier Flaubert

Les caractéristiques du site et l’ambition urbaine assignée au projet imposent la prise en compte des données programmatiques et stratégiques suivantes dans le phasage opérationnel :

La durée de l’aménagement car il peut s’écouler une longue période pendant la mise en œuvre des phases successives d’urbanisation ;

L’aspect foncier puisque sa requalification réclamera une maîtrise foncière publique importante pour entraîner les dynamiques d’évolution escomptées ;

Les temporalités nécessaires à la libération et l’aménagement des terrains concernés par des problématiques environnementales ;

La poursuite d’un travail important de réflexion et de concertation auquel sont associés tous les acteurs du site, mobilisant un nombre élargi de partenaires autour de la CREA.

En tenant compte de ces impératifs et des résultats de l’étude de définition, les élus de la CREA ont donc retenu le processus opérationnel suivant pour la mise en œuvre du projet :

L’engagement d’une première phase opérationnelle au Nord du boulevard Béthencourt à travers la réalisation du projet d’aménagement des Bords de Seine et de la Presqu’île Rollet, qui a été finalisée pour l’accueil de l’Armada de 2013. L’objectif, à terme, est de constituer en rive de Seine un grand équipement d’agglomération pour la promenade et les loisirs propice à un basculement d’image et une première réappropriation du site par les habitants ;

L’engagement des études de maitrise d’œuvre urbaine et de maitrise d’œuvre des espaces publics, en vue de préciser les conditions de réalisation de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert située en majorité au Sud du boulevard Béthencourt.

Au stade actuel des études préalables à la création de la ZAC et au regard des éléments de complexité dans la conduite de l’opération évoqués, le phasage détaillé de l’opération d’aménagement ne peut être connu. Il doit faire l’objet d’études complémentaires avec les acteurs du site et sera précisé en phase ultérieure de réalisation.

Vue aérienne des travaux réalisés dans le cadre de la première tranche opérationnelle d’aménagement de la Presqu’île Rollet en vue de l’accueil de l’Armada 2013 (SPLA CREA Aménagement)

Phasage général du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert

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2.4 Les composantes de l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert, retenues au stade de la création de ZAC

2.4.1 Ambition environnementale et éléments de programmation du projet

La vocation de l’opération d’aménagement est de constituer un nouveau quartier urbain durable et plurifonctionnel. Ainsi, au stade de la création de la ZAC :

Sept axes stratégiques de développement durable ont été retenus pour la conception de l’éco-quartier Flaubert :

1. Intégrer pleinement le quartier à son environnement urbain : faciliter les échanges et assurer la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle

2. Créer des conditions favorables aux déplacements alternatifs et durables pour favoriser l’éco mobilité

3. Créer des conditions de vie agréables pour tous : réduire les nuisances et assurer la reconquête d’un site marqué par son passé industriel

4. Atteindre la sobriété énergétique : réduire les besoins en énergie et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques à l’échelle du quartier et du bâti

5. Améliorer la biodiversité ordinaire et remarquable et introduire la nature au cœur de la Ville

6. Valoriser la situation du site en bordure de Seine : tirer parti de la forte présence de l’eau sur le site tout en anticipant les évolutions futures liées aux changements climatiques

7. Faire participer la population et les acteurs du territoire dès l’amont du projet et tout au long de sa mise en œuvre

Les capacités prévisionnelles seront précisées en phase ultérieure de réalisation. Pour autant, la plurifonctionnalité du programme est

une donnée avec laquelle devra être conduite la réalisation de l’opération d’aménagement. Les principes de répartition envisagés entre

les différentes fonctions, donnés à titre indicatif, sont les suivants à ce stade :

o Autour de 45 / 50% des surfaces devraient être destinées à l’habitat ;

o Autour de 45 / 55% de surfaces d’activités économiques, qui ont été estimées en incluant les bureaux, les locaux d’activités, les surfaces dédiées à rez-de-chaussée pour les commerces et/ou services de quartiers. L’objectif est de mettre en place les conditions de production d’une offre nouvelle destinée à l’activité économique, notamment tertiaire en cœur d’agglomération ;

o Autour de 5 / 10% de surfaces destinées à l’accueil de services et/ou d’équipements pour répondre notamment aux besoins d’accueil des différentes générations, des personnes fréquentant le quartier et d’animation urbaine de celui-ci.

2.4.2 Les intentions d’aménagement affirmées au stade de la création de ZAC

L’objet du « Schéma d’Intention d’Aménagement », est de présenter les principes d’aménagement retenus dans le périmètre de l’éco-quartier Flaubert au stade de la création de la ZAC pour assurer la mise en œuvre, sur le plan spatial des axes stratégiques précités de la politique Développement Durable. Ainsi, au stade de création de la ZAC, le parti d’aménagement fondateur est décliné en principes ou « intentions d’aménagement ».

Le schéma d’intention d’aménagement du projet éco-quartier Flaubert est reporté sur le schéma en page suivante. Il met en évidence 3 grands principes d’aménagement qui se déclinent eux même en plusieurs orientations.

1. Maillage viaire et éco-mobilité

L’enjeu est de définir une organisation optimale du réseau viaire pour que les fonctions d’échanges et de desserte soient assurées en compatibilité avec la préservation du cadre de vie au sein de ce futur quartier central. Ce principe d’aménagement repose sur :

o L’organisation spatiale du réseau viaire hiérarchisé en distinguant les flux d’échange en entrée Ouest de l’agglomération et avec la zone industrialo portuaire (notamment en poids lourds) des flux de desserte du quartier. Les premiers sont concentrés à l’Ouest du projet à l’interface des accès à la zone industrialo-portuaire, des activités économiques générées par le projet et de la liaison définitive entre le pont Flaubert et la Sud III. Les seconds qui relèvent principalement du réseau secondaire permettent de desservir les différents îlots du quartier par diffusion du trafic depuis le réseau principal.

o La minimisation de la place de la voiture au sein de l’éco-quartier en définissant une stratégie ambitieuse de mutualisation des espaces de stationnement et en encourageant les éco-déplacements. A ce titre, le projet prévoit la création de divers aménagements favorisant les déplacements doux et la sécurité des usagers : franchissement des voies ferrées, liaisons douces en lien avec le réseau vélo d’agglomération, accès piéton paysager jusqu’aux bords de Seine, développement d’îlots apaisés, coordination du projet avec les projets de transport en commun identifiés dans le secteur, …

2. Structure urbaine du projet

L’enjeu est de répondre aux objectifs de mixité programmatique de l’éco-quartier Flaubert par le biais d’une répartition spatiale des usages et des fonctions garantissant :

o Un traitement adapté et fonctionnel des interfaces entre le projet et les secteurs environnants : secteurs habités, activités industrialo-portuaires et quais de la Seine destinés aux loisirs et à la promenade. Ce traitement repose essentiellement sur :

La répartition spatiale des usages au sein de l’éco-quartier Flaubert :

Les activités économiques, autres que les bureaux, sont localisées en prolongement des activités industrialo-portuaires relevées à l’Ouest du quartier et assurent la transition entre les espaces industrialo-portuaires et les futurs immeubles d’habitation et de bureaux ;

Les îlots plurifonctionnels, où se mêlerons activités économiques sans nuisance et habitats, s’insèrent dans la continuité des tissus urbains existants en périphérie Est (Rouen) et Sud (Petit-Quevilly) du site.

Le développement de continuités d’itinéraires adaptées aux usages : poids-lourds en direction de la zone portuaire, véhicules légers et déplacements doux en direction des secteurs habités et de la Seine.

o L’aménagement d’un quartier urbain central, en cœur d’agglomération, présentant des aménagements singuliers qui lui sont propres et où les fonctions économiques, résidentielles, d’équipements publics et privés, et de loisirs seront représentées.

3. Armature paysagère verte et bleue entre le fleuve et la Ville

L’enjeu est de créer des aménagements paysagers structurants et fédérateurs entre le projet et son environnement qui participent au développement d’un cadre de vie agréable au sein de l’éco-quartier et, lorsque c’est envisageable, jouent un rôle fonctionnel, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales et de protection contre les inondations.

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

8404-1 - Tome 3 - Résumé non technique - Etude d'impact - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - F

10 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

Schéma d’intention d’aménagement du projet d’éco-quartier Flaubert (Equipe : OSTY - ATTICA - EGIS – BURGEAP)

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Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13 11

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Compatibilité du projet d’éco-quartier Flaubert avec les documents de gestion et d’orientation en matière d’aménagement du territoire et d’environnement et les documents réglementaires en

matière d’urbanisme

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 3 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

Conformément à l’article R122-5 du Code de l’environnement, le présent chapitre vise à présenter les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec l'affectation des sols définie par les documents d'urbanisme opposables au moment de la rédaction de l’étude d’impact, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l'article R122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas mentionnés à l'article L371-3.

A ce titre, il faut préciser que ce chapitre repose sur l’analyse des documents existants et en vigueur. De ce fait, il ne tient pas compte des documents en cours de modification ou en cours de réalisation et qui n’ont pas encore fait l’objet d’une approbation par les services compétents.

Toutefois, compte tenu de la nature du projet et de son calendrier de mise en œuvre, on peut indiquer que ces documents seront intégrés aux études à venir s’ils ont été approuvés d’ici là. Il s’agit notamment :

Du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de la CREA, dont la réalisation est en cours suite à la constitution de l’agglomération en 2010 ;

Du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) qui est en cours d’élaboration ;

Du SAGE Aubette, Robec et Cailly qui est en cours de modification.

Directive Territoriale d’Aménagement (DTA) de l’Estuaire de Seine

La DTA préconise de « confirmer et d’amplifier la dynamique de renouvellement urbain déjà à l’œuvre », notamment avec la valorisation des friches urbaines et la reconquête des espaces intermédiaires. Pour l’agglomération de Rouen, la DTA identifie le secteur Rouen Seine Ouest comme un secteur de restructuration et de renouvellement urbain : « A Rouen : Les quartiers Ouest de la Ville, sur les deux rives de la Seine, à l’interface entre les tissus urbains et les espaces portuaires ».

Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire de la Région Haute- Normandie (SRADT)

Le secteur d’étude est en parti concerné par l’Axe 6 du SRADT qui prévoit « un nouvel équilibre démographique dans une région ouverte à l’accueil » avec une priorité pour « le logement, au centre du développement des territoires ».

Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Seine Normandie

Le projet répond aux enjeux du SDAGE 2010-2015 qui le concernent via, notamment, la mise en œuvre d’un système d’assainissement des eaux pluviales et des eaux usées adapté, la mise en œuvre des travaux de dépollution des sols et la réflexion menée dans le but de limiter les effets du projet sur le risque d’inondation (modélisation hydraulique réalisée dans le cadre de la présente étude.

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Aubette, Robec et Cailly

Le SAGE Aubette, Robec, Cailly a été approuvé par arrêté préfectoral du 23/12/2005. Ce document va prochainement faire l’objet d’une première révision.

Aucune préconisation particulière n’est mentionnée dans le document sur la zone des travaux. Pour le reste l’ensemble des mesures prises par le Maître d’Ouvrage pour assurer une bonne prise en compte des problématiques liées à l’Eau, aux inondations et au milieu aquatique associé font que le projet est compatible avec le SAGE.

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12 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE)

Le SRCAE de la région Haute-Normandie a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 21 mars 2013. Ce document vise à définir une stratégie régionale permettant de contribuer aux engagements nationaux et internationaux de la France sur les questions du climat, de l’air et de l’énergie.

Pour concourir à l’atteinte de ces objectifs, le SRCAE de la Haute-Normandie fixe 41 orientations spécifiques au territoire régional et qui peuvent sectorisées en 6 thématiques :

Le secteur du bâtiment ;

Le secteur des transports ;

Le secteur agricole (le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert n’est pas concerné par cette thématique) ;

Le secteur industriel (le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert n’est pas concerné par cette thématique) ;

Le secteur énergétique (ENR) ;

Les orientations favorisant l’adaptation au changement climatique.

Le projet répond aux enjeux du SRCAE qui le concernent via, notamment :

Les principes de conception qui visent à garantir la sobriété et l’efficacité énergétique des bâtiments et le développement des énergies renouvelables au sein du projet tout en recherchant le développement des techniques les moins impactantes sur la qualité de l’air ;

L’organisation du réseau viaire développé au sein de l’éco-quartier (organisation des flux de transit et de desserte) et les principes d’éco-mobilités qui sont retenus : développement des modes actifs et desserte par les transports en commun ;

Le maintien des capacités de desserte des activités industrielles et portuaires qui reposent, notamment sur le développement de filière multimodale route/rail/fleuve ;

L’anticipation des sensibilités environnementales associées au changement climatique. A ce titre, il est prévu de compléter l’expertise du projet dans le cadre des études ultérieures afin de prendre en compte les évolutions liées au risque d’inondation par débordement de la Seine (rehausse du niveau marin) et à limiter la formation d’ilots de chaleur urbains (favorisé par une éventuelle augmentation des températures).

Enfin, on notera que l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert vise à valoriser des espaces en friches insérés dans le tissu urbain existant de Rouen et de Petit-Quevilly en quartier plurifonctionnel. A ce titre, il répond également totalement aux orientations du SRCAE visant à limiter l'étalement urbain, densifier des centres urbains et centre-bourgs et permettre une plus grande mixité sociale et fonctionnelle.

Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés de Seine-Maritime (PDEDMA)

Le projet d’aménagement est visé par 2 orientations du PDEDMA, à savoir :

La réduction des déchets : Il ambitionne une réduction de la quantité des déchets collectés de l'ordre de 20kg/hab/an en 2014 et de 60kg/hab/an en 2019 ;

Le développement de la collecte des emballages et des matériaux recyclables ;

La mise en œuvre d’une gestion des espaces verts peu génératrice de déchets, afin de diminuer les quantités de pesticides et déchets organiques collectés.

La mise en œuvre des actions du PDEDMA revient aujourd'hui à l'ensemble des acteurs compétents en matière de gestion des déchets, en particulier les collectivités locales compétentes en matière de collecte et de traitement des déchets, mais aussi les entreprises et les citoyens.

Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) Vallée de Seine – Boucle de Rouen

A ce jour, le PPRI en vigueur au niveau du secteur d’étude relève de la version approuvée le 20 avril 2009 et modifiée par arrêté préfectoral du 3 avril 2013. Ce document, opposable aux tiers, défini deux niveaux d’aléas sur la sécurité des biens et des personnes qui sont ensuite traduits, via le règlement, en prescriptions d’urbanisme. Le projet n’est pas remis en cause par l’application du règlement actuel du PPRI. Toutefois, il devra prendre en compte les contraintes liées au risque d’inondation en termes d’urbanisation.

Plan de Déplacements Urbains

Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de l’agglomération rouennaise a été approuvé par le conseil d’agglomération le 11 février 2000. Il est actuellement en cours de révision. La conception du projet prend en compte la mise en œuvre des objectifs du PDU par le biais d’une concertation étroite avec les principaux acteurs concernés et les gestionnaires des réseaux (DREAL, SNCF, RFF, CREA, …).

Programme Local de l’Habitat (2012 – 2017)

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) actuel de la CREA a été adopté le 25 juin 2012 après avis des Communes et de l'Etat. Le périmètre d’étude est implanté à cheval sur deux secteurs distincts du PLH : le secteur de Rouen et le secteur rive gauche, comprenant entre autre la commune de Petit-Quevilly. La réceptivité de l’esquisse de définition du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est estimée entre 2 500 et 2 800 logements, dont la réalisation sera échelonnée dans le temps à compter de 2017 (date d’engagement des premières constructions), soit un rythme annuel moyen d’environ 130 logements par an. Cet objectif est compatible avec les orientations du PLH actuel qui prévoit :

La construction sur l’ensemble de l’agglomération de 3 000 logements par an sur la période couverte par le PLH ;

La construction moyenne de 1 450 logements par an sur les 2 communes concernées par le projet, à savoir Rouen (1 200 logements par an) et Petit-Quevilly (250 logements par an).

Par ailleurs, le projet d’éco-quartier Flaubert est inscrit au PLH de la CREA comme étant une réponse à la promotion du développement équilibré de l’offre en logements neufs (Objectif 1 du PLH) sur le territoire de la commune de Rouen tout en respectant un objectif d’économie de la ressource foncière (Axe 3 – Optimiser la ressource foncière) : « Favoriser le renouvellement de la Ville sur elle-même, notamment dans les secteurs dont la restructuration est amorcée : les quartiers Lucilline, Aubette-Martainville, Chartreux – Jean Rondeaux, éco-quartier Flaubert ».

Schéma Directeur de l’agglomération Rouen - Elbeuf

Le secteur d’étude est couvert par le schéma directeur de l’agglomération Rouen - Elbeuf, approuvé le 2 février 2001, valant Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). A ce propos, on notera que le SCoT de la CREA est actuellement en cours de réalisation. Cette nouvelle version, lorsqu’elle sera approuvée, viendra remplacer cette version de 2001.

Le programme développé dans le cadre de l’éco-quartier Flaubert répond de manière pragmatique aux orientations du Schéma Directeur de 2001 par le développement d’un quartier plurifonctionnel intégrant l’ensemble des aménagements et équipements nécessaires à un fonctionnement urbain durable dont la vocation est de rééquilibrer les fonctions urbaines autour de l’axe Seine et de redessiner les interfaces Ville Port et Ville Seine.

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Plan Local d’Urbanisme de Rouen

Le PLU de la commune de Rouen a été approuvé le 24 septembre 2004 puis modifié à plusieurs reprises.

Fort d’une localisation exceptionnelle, en lien direct avec la Seine et dans la continuité du centre-ville de Rouen et de Petit-Quevilly, en grande proximité avec les transports en commun et les services urbains d’agglomération, ce quartier plurifonctionnel intégrera l’ensemble des aménagements et équipements nécessaires à un fonctionnement urbain durable : limitation de la dépendance à la voiture, développement de la biodiversité, gestion durable des eaux, diminution des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre, adapter les usages futurs du site à son passé industriel…. répondant, ainsi aux objectifs détaillés dans le PADD de Rouen.

Le secteur d’étude est concerné par différents classements au plan de délimitation en zones du PLU :

La zone UC couvre les secteurs voués exclusivement à des activités économiques, à l’exclusion en particulier de l’habitat. La dimension des terrains nécessaires à ces activités, les caractéristiques des bâtiments concernés et les nuisances ou risques parfois générés rendent nécessaire leur séparation géographique des quartiers d’habitation. Compte tenu du programme de l’éco-quartier Flaubert, il faudra engager une modification du zonage et du règlement du PLU de Rouen afin de permettre la mise en œuvre de ce projet, comme cela a dès lors été prévu dans les documents de planification territoriale.

Le secteur de zone Na à vocation de loisirs, de détente et de sport (Les autres utilisations du sol sont interdites autres que l’adaptation, la réfection ou l’extension limitée des constructions existantes). Dans le secteur d’étude, il s’agit des berges sur Seine et de la Presqu’île Rollet.

Plan Local d’Urbanisme de Petit-Quevilly

Le PLU de la commune de Petit-Quevilly a été approuvé le 15 décembre 2006.

En lien direct avec la Seine et dans la continuité du centre-ville de Rouen et de Petit-Quevilly, ce quartier plurifonctionnel intégrera l’ensemble des aménagements et équipements nécessaires à un fonctionnement urbain durable répondant, ainsi aux objectifs détaillés dans le PADD de Petit-Quevilly.

Le secteur d’étude est concerné par différents classements au plan de délimitation en zones du PLU :

La zone UX, à vocation industrielle, est limitée dans son développement aux seules extensions et adaptations des installations déjà existantes pour une durée de 5 ans dans l’attente d’un projet d’aménagement global sur le site. Le règlement de la zone comporte des règles permettant seulement les extensions et les aménagements limités (article 2.1). Compte tenu du programme de l’éco-quartier Flaubert, il faudra engager une modification du zonage et du règlement du PLU de Petit-Quevilly afin de permettre la mise en œuvre de ce projet, comme cela a dès lors été prévu dans les documents de planification territoriale.

La zone UC est une zone à vocation d’habitat, de commerces, d’artisanat d’hébergement hôtelier, de bureaux, services ainsi que d’autres activités à condition qu’elles n’engendrent pas de nuisances et de pollutions incompatibles avec la vocation d’habitat principalement constituée de petits collectifs et d’habitat individuel dense. Cette zone constitue la frange Sud du secteur d’études.

Servitudes d’Utilité Publique

Les servitudes d’utilité publique sont des limites administratives du droit de propriété, mises en place dans un but d’utilité publique au bénéfice de personnes publiques, de concessionnaires de service publics et de personnes privées exerçant une activité d’intérêt général.

La prise en compte des servitudes grevant le territoire d’implantation du projet est intégrée à la conception de l’éco-quartier Flaubert.

Schéma des Servitudes d’Utilité Publique identifiées dans le secteur d’implantation du projet (ATTICA)

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Etat initial de l’environnement du site et de la zone susceptible d’être affectée par le projet

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 4 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

4.1 Compartiment atmosphérique

Contexte météorologique

Selon le découpage météorologique de la France, le site étudié est localisé dans un secteur soumis à un climat de type océanique qui est fortement influencé par le courant perturbé atlantique. D’un point de vue météorologique, cette situation se caractérise par des températures relativement douces (moyenne annuelle de 10,5 °C) qui présentent une faible amplitude entre les saisons et une pluviométrie généreuse répartie sur toute l’année (moyenne annuelle de 851 mm/an).

Plus localement, l’aire géographique d’implantation du projet est située dans la région climatique des côtes de la Manche orientale qui présente les déclinaisons climatiques suivantes :

Un faible ensoleillement ;

Une forte humidité de l’air (plus de 20 h/j avec une humidité > 80 % en hivers) ;

Les vents dominants sont de secteur Nord-Est / Sud-Ouest et les vents forts sont fréquents.

Enfin, sous l’effet de la Seine, le microclimat du secteur d’étude est adouci : les températures sont légèrement moins élevées en été et moins faibles en hivers.

Qualité de l’air

Dans l’aire géographique d’implantation du projet, la qualité de l’air fait l’objet d’un suivi quotidien permanent par l’association AIR-NORMAND, via un réseau de points de mesure (5 stations sont localisées dans le périmètre du projet). D’une manière générale, pour la région rouennaise, la qualité de l’air est bonne et s’est améliorée.

Les dégradations observées sont relativement ponctuelles (la qualité de l’air a été considérée médiocre à mauvaise 67 jours cumulés en 2012) et principalement associées aux émissions polluantes locales liées au trafic automobile et aux rejets industriels combinées à des conditions climatiques défavorables (journées chaudes et peu ventées en été). Dans certains cas, la combinaison des deux phénomènes entraine des pics de pollution à l’ozone qui est un polluant secondaire formé par réaction chimique dans l’atmosphère. On notera également que le nombre de jours cumulés durant lesquels la qualité de l’air a été considérée médiocre à mauvaise a augmenté entre 2011 et 2012 sous l’effet, notamment d’un abaissement des seuils réglementaires concernant les poussières.

Les campagnes de mesure de la qualité de l’air effectuées sur l’emprise du projet ont permis de montrer l’influence des rejets automobiles sur la qualité de l’air au droit du site où les niveaux moyens en dioxyde d’azote et en benzène sont comparables aux résultats du suivi réalisé par AIR-NORMAND pour les stations de mesure situées en zone de trafic (station pont Guillaume le Conquérant). Ce constat est lié à la proximité d’infrastructures routières majeures dans le secteur d’étude : Sud III, pont Flaubert et avenue Jean Rondeau. Par ailleurs, elles ont également démontré une relation entre la concentration et le niveau de saturation des infrastructures routières (les concentrations les plus élevées sont identifiées dans les secteurs ou la congestion du trafic est la plus importante). Enfin, elles ont permis de constater que les niveaux en aldéhydes (composés particulièrement irritants émis par les automobiles) sont pratiquement nuls.

Climat et qualité de l’air (AIR-PACA)

Répartition de l’indice ATMO de Rouen en 2012 et échelle de lecture

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Risques naturels liés aux phénomènes météorologiques

Compte tenu des caractéristiques climatiques locales, le secteur d’étude peut être concerné par :

Les phénomènes de grand froid (épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique) et de canicule (épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée) ;

Les vents violents.

Ces phénomènes qui restent relativement exceptionnels font l’objet d’une vigilance météorologique (METEO-FRANCE).

Localement, la déclaration d’un épisode de grand froid ou de canicule (selon les seuils fixés par la préfecture) s’accompagne du déclenchement d’un plan d’action visant à limiter leurs effets sur les populations sensibles.

Enfin, on notera que compte tenu des effets associés aux risques naturels liés aux fortes précipitations ou aux orages, ces phénomènes sont pris en compte dans la partie relative à la gestion des eaux pluviales et aux inondations.

Risques naturels liés aux changements climatiques

Selon les études réalisées par METEO-FRANCE sur la base des résultats des projections climatiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les changements qui pourraient être observés au niveau du secteur étudié d’ici 2080 sont :

Une augmentation du nombre de jours de fortes chaleurs et de canicule. Les projections régionales en 2080 sont du même ordre que l'indicateur actuel dans la région Centre (10 à 40 jours/an de fortes chaleur, 2 à 15 jours/an de canicule).

Une diminution importante du nombre de jours de gel, de l'ordre de moitié jusqu'à 15 à 25 jours/an à l'horizon 2080, ce qui correspondrait à ce que connait la Bretagne aujourd'hui.

Une diminution des précipitations annuelles s’accompagnant d'une augmentation de la proportion de fortes pluies parmi l'ensemble des épisodes pluvieux.

À l'opposé, les épisodes de sécheresse se multiplieraient, ce qui concorde avec la baisse des précipitations estivales et l'augmentation généralisée des températures.

METEO FRANCE rappelle qu’une part d'incertitude est inhérente aux valeurs des projections climatiques mais qu’elle ne doit pas masquer le rôle et le contenu de ces projections. En effet, elles ne sont pas des prévisions, mais des tendances dans l'état actuel des connaissances, basées sur des hypothèses vraisemblables d'évolution de la société.

Par ailleurs, l’Observatoire national des effets du réchauffement climatique (ONERC) a proposé des valeurs de référence pour l’élévation du niveau de la mer pour le littoral métropolitain à l’horizon 2100. En se basant sur le dernier rapport du GIEC et les débats scientifiques actuels, l’ONERC retient une hypothèse « optimiste » de + 0,40 m, une hypothèse « pessimiste » de + 0,60 m et une hypothèse dite « extrême » de + 1 m en 2100 par rapport à l’année 2000.

Dans ce contexte et du fait de la proximité de la Seine, qui est soumise à l’influence de la marée, il faut prévoir une modification locale des risques d’inondation par débordement de cours d’eau. Ce point est détaillé dans la suite du document.

4.2 Compartiment terrestre : topographie, sol et sous-sol

Topographie

Implanté dans le fond de la vallée de la Seine, le site présente une altitude oscillant entre 4 et 8,5 m NGF. La topographie locale est plane mais présente des irrégularités localisées dues aux remblais de constructions.

Modélisation 3D de la topographie (MNT)

Contexte géologique local

Selon les études menées par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) la géologie locale se caractérise essentiellement par un plateau de craie recouvert d'un manteau de formations résiduelles (argiles à silex et limons des plateaux) qui est échancré par la vallée de la Seine (méandre de Rouen) et la vallée du Cailly (affluent de la Seine).

La zone d’étude à proprement parler se situe sur la rive convexe (rive gauche) du méandre de la Seine. Dans ce secteur, à l’exception des remblais déposés par l’homme, le sous-sol est constitué des alluvions déposées par la Seine. Les alluvions sont principalement constituées de sables et de graviers, et elles accueillent la nappe phréatique d’accompagnement de la Seine dite « nappe alluviale ».

Localement, sous l’effet des mouvements tectoniques qui ont participé à la constitution de la vallée de la Seine et de la topographie locale, les alluvions reposent sur des matériaux hétérogènes (craie, argiles ou grés) qui présentent des caractéristiques mécaniques variables. Cette donnée devra être prise en compte afin d’assurer la stabilité des aménagements (bâtiments, voiries, …) projetés au niveau de l’éco-quartier Flaubert.

Exploitation des ressources du sol et du sous-sol

Au niveau de la zone d’étude, les matériaux du sol et du sous-sol ne font l’objet d’aucune exploitation particulière.

Localisation du secteur d’étude

Plateau Nord-Ouest Plateau Nord-Est

Vallée du Cailly

Seine

Plaine alluviale rive convexe

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Synthèse de connaissances relatives à la qualité des sols au droit du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert (BURGEAP – 20/09/2013)

Qualité des sols en place

Au regard du passé industrialo-portuaire du site, un historique des activités qui se sont succédées au niveau de la zone d’implantation du projet a été réalisé par BURGEAP. Cet historique a été enrichi de la synthèse des résultats des investigations déjà réalisées sur une partie des terrains qui constituent l’emprise du projet et sera complété dans le cadre des phases ultérieures d’étude en intégrant notamment :

Les données relatives aux terrains, dont certains sont encore en activité, qui compte tenu des contraintes foncières et d’accessibilité, n’ont pas encore fait l’objet d’études spécifiques ;

Les résultats des études environnementales réalisées par HPC Envirotec sur le site Grande Paroisse (GPN) qui est en cours de désaffection et pour lequel un arrêté de servitudes d’utilité publique est actuellement en cours d’élaboration dans le but de garantir la concordance entre l’état des sols et les usages qui seront autorisés sur le site lorsque GPN aura finalisé les travaux de remise en état qui lui sont imposés par la règlementation.

Dans l’état de connaissance actuelle une cartographie de l’état environnemental des différents milieux a pu être réalisée (cf. figure synthèse des contraintes) en classant les contraintes de pollution des sols et des eaux souterraines selon 4 niveaux :

Impact avéré en pollution des sols en rouge sur la carte ;

Contrainte forte à faible en orange et en vert sur la carte ;

Absence de contrainte en blanc sur la carte ;

Absence d’information en bleu : ces sites n’ont pas encore fait l’objet d’étude de la qualité des sols à ce jour ou ces études ne nous ont pas encore été communiquées.

Au regard des résultats de cette approche préalable, le projet devra prendre en compte l’état ponctuellement dégradé des sols de manière à assurer, notamment, la protection des futurs usagers de l’éco-quartier. Pour cela, les études ultérieures permettront d’obtenir un état des lieux exhaustif de la qualité des milieux sur la base duquel le projet d’aménagement sera bâti. A ce titre, on peut également préciser que les servitudes qui seront développées sur le site GPN seront inclues à la démarche de prise en compte des contraintes de pollution dans le cadre du projet d’aménagement.

Risques naturels liés aux phénomènes géologiques

La consultation des bases de données dédiées à ces risques naturels (principalement éditées par le BRGM et les administrations publiques nationales ou locales), montre que le secteur d’étude présente une sensibilité faible ou nul aux différents aléas envisageables, à savoir : les risques sismiques, les effondrements et mouvements de terrains (effondrements ou gonflements liés à l’eau).

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4.3 Compartiment aquatique : eaux souterraines et superficielles

Eaux souterraines

Le point précédent laisse apparaitre qu’au niveau de la zone d’étude, le sous-sol est constitué d’alluvions qui accueillent les eaux de la nappe d’accompagnement de la Seine. Comme son nom l’indique, cette réserve d’eaux souterraines est en lien avec le fleuve. Aussi, elle est localisée à une faible profondeur (de l’ordre de 1 à 5 m sous les terrains superficiels) et son niveau évolue avec celui de la Seine en fonction de la marée.

Cet aquifère est alimenté par les précipitations locales et par les écoulements souterrains diffus en provenance de la nappe de la craie, localisée en dessous des alluvions, du fait de l’absence de couche imperméable entre les alluvions et la craie. Les eaux qu’il contient sont ensuite entrainées par la Seine.

Compte tenu de sa faible profondeur et de la perméabilité des alluvions, cette nappe d’eaux souterraines apparait relativement vulnérable vis-à-vis d’une pollution de surface. Cette spécificité a pu être confirmée par les études réalisées par BURGEAP qui ont démontré que dans certains secteurs de la zone d’étude, les eaux souterraines pouvaient être dégradées sous l’influence des activités industrielles passées.

Compte tenu de cette sensibilité et de la qualité médiocre des eaux souterraines dans le secteur d’étude, cette ressource fait principalement l’objet d’une utilisation industrielle ou de points de prélèvement permettant de suivre sa qualité et les prélèvements d’eaux destinées à la consommation humaine (ou point d’Alimentation en Eau potable – AEP) y sont exclus.

A ce titre, on peut préciser que pour cet usage particulièrement sensible, les prélèvements d’eaux sont effectués dans la nappe de la Craie où les eaux présentent une meilleure protection vis-à-vis des pollutions et de ce fait une meilleure qualité. De la même manière, on peut indiquer que les prélèvements AEP situés dans le secteur de l’agglomération rouennaise, sont localisés à plus de 3 km du projet et ne sont pas susceptibles d’être impactés par la qualité des eaux de la nappe alluviale rencontrée au droit du secteur d’étude.

Eaux de ruissellement

Dans le secteur d’étude, les eaux ruisselant naturellement sur les sols proviennent des précipitations atmosphériques qui, selon les données météorologiques locales (METEO-France), représentent une hauteur d’eau moyenne de 851 mm par an.

En moyenne, au niveau du secteur d’étude, on observe qu’il pleut 211 jours dans l’année (dont 16 jours d’orage) et on recense :

134 jours où la pluie est dite efficace ( 1 mm), dont :

59 jours où la pluie est dite significative (en termes d’assainissement) ;

24 jours où la pluie dépasse les 10 mm cumulés.

Cette répartition montre que d’un point de vu statistique, il se produit environ une pluie significative toutes les semaines.

Par ailleurs, toujours selon une approche statistique, il apparait que :

L’intensité des précipitations augmente avec la durée de l’épisode pluvieux (plus la pluie dure longtemps, plus la hauteur d’eau va être importante) ;

Pour une durée d’épisode pluvieux donnée, la fréquence de l’épisode pluvieux diminue à mesure que l’intensité augmente. A titre d’exemple, pour un épisode pluvieux de 12 h, le risque d’observer une hauteur d’eau précipitée de :

o 30,1 mm est de une fois tous les 2 ans ; o 58,9 mm est de une fois tous les 100 ans.

Ces éléments statistiques sont primordiaux pour le dimensionnement des ouvrages de collecte et de gestion des eaux pluviales au niveau du projet afin de limiter les phénomènes de ruissellement urbain et/ou d’inondation.

Actuellement, la gestion des eaux pluviales au droit du secteur d’étude dépend de l’aménagement des terrains. En effet :

Pour les terrains aménagés et les voiries, les eaux pluviales sont principalement collectées dans un réseau spécifique (séparément des eaux usées) permettant leur évacuation vers la Seine.

Pour les terrains en friches ou les faisceaux ferroviaires, les eaux précipitées sont : o Soit infiltrées dans les sols ; o Soit ruisselées. Auquel cas elles peuvent être collectées par le réseau en place, infiltrées dans les sols ou rejetées vers la Seine.

Coupe de principe des aquifères en présence (Eau Secours, CRDP de Rouen)

Localisation des prélèvements d’eaux destinées à la production et à l’Alimentation en Eau Potable (ARS)

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

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18 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

Réseau hydrographique local

Le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est localisé en rive gauche de la Seine au sein du bassin hydrographique Seine-Normandie et appartient, plus précisément au secteur Seine-Aval. Sur ce territoire, l’entité gestionnaire du réseau hydrographique est l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN) et les objectifs généraux de préservation des milieux, de réduction des impacts liés aux activités humaines et de gestion des risques d’inondation sont fixés dans le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).

Afin de mettre en application les objectifs du SDAGE à une échelle hydrographique plus restreinte et de manière à tenir compte des caractéristiques spécifiques à chaque territoire, la Loi sur l’eau a instauré la création des Schémas d’Aménagement de Gestion des Eaux (SAGE). Dans ce contexte, on peut préciser que la zone d’étude est localisée entre les sous bassins versants de :

La Seine entre la confluence de l’Aubette (exclue) et la confluence du Cailly (exclue), appartenant au périmètre du SAGE Cailly-Aubette-Robec qui a été approuvé par arrêté préfectoral du 23/12/2005. Actuellement en cours de modification, ce document de planification, ne comporte aucune prescription sur le site d’étude ou sa proximité ;

La Seine entre la confluence du Cailly (exclue) et la confluence de l’Austreberthe (exclue), qui n’est concerné par aucun SAGE à ce jour.

Toutefois, les cours d’eau identifiés ci-avant étant situés en rive droite de la Seine et le projet étant implanté en rive gauche, les impacts potentiels de ce dernier concerneront uniquement la Seine.

Ce fleuve, long et méandreux dans sa partie aval, a été largement modifié par l’homme au fil des années pour améliorer sa navigabilité, préserver les activités portuaires (endiguement jusqu’à Rouen dans les années 1850), exploiter ses matériaux (gravières) et laisser passer les nouvelles voies de communication (voie ferrée, nationales, autoroute…). Dans le secteur de l’agglomération rouennaise, la Seine est sous l’influence de la marée et son niveau varie donc que l’on soit en période de marée ascendante ou descendante.

Ses principales caractéristiques sont :

Un débit moyen de 574 m³/s et un débit mensuel sec de récurrence sur 5 ans de 200 m³/s.

Des crues moyennes de l’ordre de 1600 à 2200 m³ /s ont été observées environ tous les 2 à 5 ans. Elles se répartissent majoritairement au début de l’année, entre janvier et mars. La durée des crues conséquentes de la Seine varie de 3 à 15 jours avec une durée moyenne de 10 jours (15 dernières années). Dans le secteur d’étude, les débordements du fleuve résultent le plus souvent de la conjonction de plusieurs phénomènes : des débits importants du fleuve résultant des précipitations hivernales et/ou de la fonte des neiges en mars, des grandes marées et des conditions atmosphériques de début d’année.

Un mauvais état écologique et chimique résultant principalement des pressions de l'agglomération rouennaise (urbanisation, industries, Port) et de l'agglomération parisienne. Les objectifs d’amélioration de la qualité de la Seine fixés dans le SDAGE du bassin Seine-Normandie sont d’atteindre un bon état chimique et écologique du fleuve en 2027.

Risques d'inondation par remontée de nappe

On rappellera qu’au niveau du secteur d’étude, la nappe alluviale est relativement proche des terrains naturels (profondeur de l’ordre de 1 à 5 m). Par ailleurs, sa profondeur est liée aux variations du niveau de la Seine (crues, étiage, marées…) et aux précipitations.

Dans le cas où ces deux paramètres présentent des niveaux inhabituels (niveau d'étiage élevé et précipitation de forte intensité), la zone non saturée n’offre plus suffisamment d’espace pour maîtriser naturellement le gonflement du fleuve et le niveau de la nappe atteint alors la surface du sol. Ce phénomène induit une inondation par remontée de nappe.

A l’échelle de réalisation de la cartographie du BRGM, la sensibilité locale vis-à-vis du phénomène d’inondation par remontée de nappe est considérée comme faible à très forte.

Le bassin Seine-Normandie (AESN)

Vulnérabilité vis à vis du risque de remontée de nappe (BRGM)

Secteur d’étude

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Risques d'inondation par débordement de la Seine

Localement, les risques d’inondation par débordement de la Seine sont pris en compte dans le Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) Vallée de la Seine - Boucle de Rouen qui a été approuvé le 20 avril 2009. Les objectifs du PPRI visent à :

Améliorer la sécurité des personnes exposées à un risque d’inondation ;

Limiter les dommages aux biens et aux activités soumis à un risque d’inondation ;

Maintenir le libre écoulement et la capacité d’expansion des crues en préservant les milieux naturels

Pour atteindre ces objectifs, le PPRI précise des prescriptions d’urbanisme spécifiques dans les secteurs sensibles au risque d’inondation

La zone d’étude, ponctuellement sensible au risque d’inondation par débordement de la Seine, est concernée par ces prescriptions qui engendrent des contraintes importantes en termes d’aménagement du périmètre d’étude. C’est pourquoi, en concertation avec les services de la DDTM et de la Police de l’Eau, le Maître d’Ouvrage a engagé une étude spécifique de modélisation du cours d’eau afin d’appréhender la problématique de la manière la plus adaptée.

Cette étude, réalisée par les sociétés DHI et EXPLOR-E, a permis de réaliser une modélisation du risque d’inondation en tenant compte de l’état actuel des aménagements du secteur (pont Flaubert et aménagements des quais et de la Presqu’île Rollet) dans le but de pouvoir ensuite caractériser les incidences potentielles du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert.

Comparaison de l’étendue des zones inondables entre les données du PPRI en rouge et les résultats du modèle de l’état de référence en bleu (DHI/EXPLOR-E)

4.4 Milieux environnants

Occupation des sols et foncier

Le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert s’inscrit sur des terrains enclavés et actuellement en grande partie délaissés par les activités industrialo-portuaires passées. Il se compose de :

Zones de végétation rudérale (végétation se développant sur les secteurs de remblais ou en bordure des voies de circulation) ;

Zones de friches ;

Zones urbanisées et voies de circulation routières et ferroviaires.

Malgré la présence de quelques grandes unités foncières, le nombre de parcelles ainsi que les différents régimes de propriété observés (publics/privés) confèrent au site d’implantation de l’éco-quartier Flaubert une dureté foncière assez importante.

Milieux naturels protégés et inventoriés, habitats et biodiversité, trames verte et bleue

En ce qui concerne l’aspect patrimonial, le secteur d’étude présente peu de sensibilité du fait :

De l’absence de zonage de type réglementaire (Forêts soumises au régime forestier, Forêts de protection, Arrêtés préfectoraux de protection biotope, Sites Natura 2000 ou Réserves biologiques domaniales), en lien avec la préservation de la biodiversité, sur l’aire d’étude ou à une distance pouvant laisser présager une interaction avec le projet ;

De l’absence de zonage de type inventaire (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux de Protection – ZICO ou Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique – ZNIEFF), en lien avec la préservation de la biodiversité, sur l’aire d’étude ou à une distance pouvant laisser présager une interaction avec le projet.

Zonages de protections du patrimoine naturel (BIOTOPE)

Secteur de l’opération d’aménagement urbain de l’éco-quartier Flaubert

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Dans le cadre de la réalisation du projet, afin de caractériser les potentialités écologiques du site, une expertise spécifique a été menée par la société BIOTOPE par le biais de plusieurs campagnes de terrains (11 au total). Ces campagnes de terrain ont été menées entre janvier et aout 2011 de manière à identifier les habitats présents sur le site et constater le potentiel écologique du secteur pour l’ensemble des espèces qui peuvent potentiellement utiliser le site à différentes périodes de l’année. Elles ont permis de caractériser :

Les habitats présents dans le secteur du projet :

o Ils se composent en grande partie d’une friche herbacée clairsemée, abritant une flore banale et peu attractive pour la macrofaune ;

o Les habitats naturels de berges de Seine sont les plus intéressants du secteur mais ils ne concernent pas directement le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert.

La flore locale :

o Aucune flore protégée n’a été repérée sur le site cependant 3 espèces remarquables sont présentes au niveau des quais de la Seine ;

o Le site présente une sensibilité importante liée à l’abondance des espèces de plantes invasives.

La faune locale :

o Pour les oiseaux, les espèces observées sont relativement banales et communes en contexte urbain. Il faut toutefois noter l’observation du Faucon pèlerin qui fréquente la Seine et ses berges et de plusieurs espèces, en déclin à l’échelle nationale : Fauvette grisette et Linotte mélodieuse. La majorité des espèces d’oiseaux présentes sur l’aire d’étude bénéficiant d’un statut de protection à l’échelle nationale, ce qui constitue une contrainte réglementaire pour la réalisation du projet ;

o Aucune observation n’a été réalisée en ce qui concerne les amphibiens (grenouilles, crapauds, …) ;

o Parmi les reptiles, seule une espèce a pu être mise en évidence sur l’aire d’étude : le Lézard des murailles. Très commune à l’échelle de la Haute Normandie, cette espèce est néanmoins protégée à l’échelle nationale ;

o Le principal enjeu identifié sur l’aire d’étude est porté par le groupe des insectes. Une espèce d’Oedipode (criquets) a en effet été notée sur le site. L’Oedipode turquoise est une espèce très commune mais protégée en Haute-Normandie ;

o Les inventaires de terrain ont mis en évidence la présence et l’utilisation du site par 3 espèces de chauve-souris anthropophiles (utilisant fréquemment les milieux urbains). Même si le site présente de nombreux atouts potentiellement attractifs, l’enjeu écologique reste globalement faible ;

o Concernant les poissons, le site présente un intérêt faible en tant que secteur peu attractif pour la réalisation des cycles biologiques (alimentation, reproduction, …). Huit espèces sont recensées en Seine au niveau du secteur d’étude dont 6 sont protégées.

Les conclusions de l’expertise réalisée par BIOTOPE indiquent que le site présente globalement des enjeux écologiques faibles. Les potentialités écologiques les plus intéressantes concernent les faisceaux ferroviaires et la Presqu’île Rollet. Toutefois, les enjeux écologiques y restent modérés.

De plus, il faut noter que l’intervention de BIOTOPE a été réalisée préalablement aux travaux d’aménagement des quais et de la Presqu’île Rollet. Ces travaux ont été finalisés pour l’Armada 2013. Aussi, les conclusions de l’étude réalisée par BIOTOPE n’ont pas été actualisées. Toutefois, on peut indiquer que ce projet a participé à la création de milieux boisés et de jardins dits laboratoires écologiques ou jardins impressionnistes au niveau de la Presqu’île Rollet, en lieu et place de la friche nitrophile qui avait été observée par BIOTOPE et que ces aménagements vont dans le sens d’une amélioration de la biodiversité locale grâce, notamment à une diversification des habitats.

Photographies réalisées sur le site (© Biotope)

Carte de synthèse des enjeux écologiques du site(BIOTOPE)

Esquisse du projet global d’Aménagement des Bords de Seine (Etude d'Impact et Notice d'Incidence au titre du Code de l'Environnement relative à la Tranche 1 de la seconde phase d'aménagement des Bords de Seine – INGETEC – 2011)

Oedipode turquoise Lézard des murailles

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Tissu urbain, paysage, patrimoine historique et cadre de vie

L’évolution du tissu urbain de l’agglomération de Rouen a été structurée par les atouts et les contraintes géographiques et morphologiques du territoire de la vallée de la Seine. Ainsi, depuis le Moyen-Âge, l’urbanisation s’est développée en lien avec la Seine en rive droite du Fleuve, où elle s’est étendue jusqu’à la limite des coteaux crayeux qui forment une barrière physique à l’étalement de la Ville en rive droite. C’est pourquoi, en lien avec le développement des activités industrielles et portuaires, la Ville qui s’est densifiée en rive droite s’est ensuite étendue en rive gauche, notamment vers l’Ouest, où la morphologie du territoire est moins contraignante.

Cette évolution s’est accompagnée par le développement des voies de déplacement et des franchissements du fleuve afin de garantir les échanges nécessaires à l’activité locale.

Aujourd’hui, le développement urbain du centre de l’agglomération rouennaise vise à renforcer les liens (déjà étroits) entre la Ville et le fleuve par le biais de la reconquête des terrains délaissés par les activités industrielles et portuaires. C’est notamment le cas du secteur Seine Ouest où se développe le projet en rive gauche du fleuve.

En effet, actuellement, si la reconquête des bords de Seine a été engagée via la réalisation de la Salle de Musiques Actuelles dans le Hangar 106 et l’aménagement de la Presqu’île Rollet et des quais, le site en lui-même est nettement marqué par les terrains délaissés des activités industrialo-portuaires et les infrastructures de déplacements routiers et ferrés qui desservent le périmètre ainsi que par les implantations industrielles et portuaires situées à l’Ouest.

Enclavé par sa topographie et les réseaux viaires qui s’y déploient, ce site s’est détaché progressivement des activités qui l’entourent que ce soient les activités de stockage et de services diverses localisées dans la partie Ouest, entre les rues Malétra et Bourbaki ou les zones d’habitats de Petit-Quevilly (au Sud) et Rouen (à l’Est).

Malgré tout, le secteur d’étude occupe une situation privilégiée sur le fleuve, dans la partie amont du Port maritime. Il est situé sur la rive gauche de la Seine, à proximité du centre-ville de Rouen, dans un environnement urbain dense et à l’interface de deux quartiers de Ville à Petit-Quevilly et à Rouen et de la zone industrialo-portuaire Ouest de Rouen.

La situation géographique privilégiée du site lui offre des perspectives lointaines sur les paysages naturels des coteaux boisés qui ceinturent le centre de l’agglomération vers le Nord, l’Est et l’Ouest. Une réciprocité de points de vues est à souligner avec : le centre-urbain, d’une rive à l’autre ainsi que des vues remarquables sur la Ville, la Seine et son paysage industriel : cathédrale, marégraphes, bâtiments remarquables tels que la tour des archives ou les hangars portuaires, pylônes du pont Flaubert, silos et grues portuaires, … qui forment autant de marqueurs dans le paysage local.

Toutefois, selon l’Atlas des Paysages de Haute-Normandie, ce secteur fait face à des enjeux paysagers liés :

A la reconquête de l’image du secteur qui est jugé comme étant dégradé ;

A la reconquête des berges de la Seine et à la création d’un lien fonctionnel entre la Ville et le fleuve pour surmonter l’effet de coupure associé à la Sud III et aux réseaux ferroviaires.

D’un point de vue patrimonial, le site d’étude est implanté au cœur d’un ensemble urbain historique. Ainsi, on relève :

Plusieurs périmètres de protection d’ouvrages inscrits au titre des Monuments Historiques : les marégraphes du quai de Boisguilbert et du quai Ferdinand de Lesseps, les façades du quai du Havre, l’église Saint-Antoine à Petit-Quevilly et l’ancienne filature La Foudre (puis caserne Tallandier à Petit-Quevilly) ;

Des édifices, qui bien que non protégés au titre des monuments historiques, présentent un intérêt pouvant participer à la qualité architecturale et urbaine du secteur : les hangars portuaires situés quai Jean de Béthencourt et une tour avec horloge, à l’arrière des quais.

L’absence de site archéologique connu au droit du projet.

Enfin, du point de vue du cadre de vie, le site bénéficie :

De l’ensemble des équipements majeurs d’agglomération ainsi que des équipements de proximité : écoles, espaces culturels, espaces de loisirs, … Ces équipements sont relativement bien répartis sur le territoire de la zone urbaine de Rouen et accessibles depuis les lignes de transports en commun.

D’un réseau d’espaces verts offrant, en milieu urbain, des zones privilégiées garantissant un niveau de cadre de vie agréable à destination des habitants.

Evolution de la Ville de Rouen depuis le 10ème siècle

Perspectives vers les marqueurs du paysage local depuis le site (ATTICA)

Equipements de sport et de loisirs dans le secteur d’étude

Le 106 Le stade Mermoz

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4.5 Tissu social et économique

Tissu social : Population et habitat

Selon les données démographiques disponibles par le biais du dernier recensement de la population (INSEE 2009) :

La population de la CREA, qui est globalement plus jeune que la population identifiée sur des territoires comparables, s’élève à 486 519 habitants pour 70 communes ;

La population de Petit-Quevilly a diminué entre 1999 et 2009. Sur cette période elle est passée de 22 329 à 21 745 habitants, pour une densité de 4 998,9 hab/km² ;

La population de Rouen a augmenté entre 1999 et 2009. Sur cette période elle est passée de 106 560 à 110 688 habitants, pour une densité de 5 177,2 hab/km².

Selon l’Enquête Ménages Déplacements de 2007, le périmètre d’étude est compris dans un secteur concerné par une taille des ménages oscillant entre 1,6 et 2 personnes par ménage, soit les plus faibles valeurs de l’agglomération qui compte, en moyenne 2,37 personnes par ménage.

Selon le diagnostic du SCOT de la CREA dans sa version de septembre 2012, la Seine, en induisant une répartition assez distincte entre les activités économiques et l’habitat, souligne des clivages sociaux anciens. Des disparités importantes persistent encore aujourd’hui entre les deux rives de la Seine en termes de revenus et de catégories socioprofessionnelles :

Rouen a un profil socio-économique spécifique, dû à l’importance et la diversité de sa population. Les catégories socioprofessionnelles sont diversifiées entre professions intermédiaires, employés et cadres. Le revenu médian est proche de celui de la CREA (19 780 euros par an en 2008) mais, selon les quartiers, les disparités de revenus restent importantes.

Sur la rive gauche, les revenus déclarés par les ménages sont en moyenne inférieurs à la médiane. La rive gauche avec une proportion importante d’ouvriers et d’employés, illustre une représentation de l’agglomération où s’opposent d’un point de vue socio-économique les deux rives de la Seine.

Concernant les logements, Rouen et Petit-Quevilly représentent respectivement une part de l’ordre de 29% et de 4% du parc global de l’agglomération qui compte environ 236 100 logements. Les logements présents sur ces deux communes présentent principalement les caractéristiques suivantes :

La proportion des résidences secondaires ou occasionnelles est anecdotique et l’offre en logement est caractérisée par une forte prépondérance de résidences principales ;

Une part importante de logements anciens (en moyenne 37 % des logements datent d’avant 1949)

Les caractéristiques du parc de logements de Petit-Quevilly et de Rouen se distinguent quant à la répartition entre maisons et appartements et quant à la part d’accession à la propriété qui est 1,6 fois plus importante à Petit-Quevilly qu’à Rouen, où la location prédomine.

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) de la CREA, adopté le 25 juin 2012 après avis des Communes et de l'Etat, se décline en 4 grandes orientations :

Promouvoir un développement équilibré

Améliorer l'attractivité globale du parc de logements

Favoriser les parcours résidentiels

Mieux répondre à l'ensemble des besoins : un enjeu de solidarité

Pour les communes de Rouen et Petit-Quevilly, les objectifs fixés par le PLH prévoient globalement la construction de 4 360 logements neufs sur 6 ans avec des objectifs de mixité sociale et d’encouragement à l’accession adaptés au contexte de chacune des deux communes.

Répartition et évolution de la population locale par grandes tranches d’âge (INSEE – 2009)

Evolution de la population par grande tranche d’âge - Petit-Quevilly

Evolution de la population par grande tranche d’âge - Rouen

Principales caractéristiques du parc de logements (INSEE - 2008)

Petit-Quevilly Rouen

Part des logements construits avant 1949 34,3 % 39,2 %

Part des logements construits après 1990 12,2 % 13,5 %

Part des maisons 45,7 % 15,8 %

Part des appartements 52,8 % 83,5 %

Nombre de pièces moyen par maison occupée en tant que résidence principale

4,4 4,8

Nombre de pièces moyen par appartement occupé en tant que résidence principale

3,3 2,6

Part des propriétaires (logement occupé en tant que résidence principale)

44,5 % 28,5 %

Part des locataires (logement occupé en tant que résidence principale)

19,8 % 50,5 %

Part des locataires (logement HLM occupé en tant que résidence principale)

34,4 % 18,5 %

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Emplois et population active

La CREA apparait comme un pôle urbain d’importance en Haute Normandie qui polarise plus du tiers de la population régionale La CREA apparait comme un pôle urbain d’importance en Haute Normandie. Il polarise plus du tiers de la population régionale (44 %, soit environ 820 000 personnes dont 538 600 actifs), des activités industrielles et des services. Son aire d’influence couvre 33 cantons regroupant 275 communes, et a le rôle de capitale économique de la Région. La zone d’implantation du projet se trouve au centre de ce pôle urbain majeur.

Sur le territoire, les emplois sont concentrés dans les parties urbaines, en particulier le long de l’axe de la Seine. Le poids des pôles d’emplois historiques est important : Rouen rassemble 80 000 emplois et la Rive gauche 56 000 emplois. Il est à noter également la part occupée par les pôles d’emplois plus récents du plateau Nord (25 000 emplois) et des plateaux Est (14 000 emplois).

Que ce soit à l’échelle de l’aire d’emploi de l’agglomération ou des communes d’implantation du projet, on constate que la part des actifs représente environ 70 % de la population âgée de 15 à 64 ans en 2009. Les différences entre ces 3 aires d’étude concernent :

La part des chômeurs au sein de la population active qui apparait plus élevée à l’échelle des communes que dans l’ensemble de l’aire d’emploi de l’agglomération : le taux de chômage est de 14,5 % à Rouen et 15,3 % à Petit-Quevilly contre 11,7 % au niveau de l’aire d’emploi de l’agglomération rouennaise ;

La part des actifs ayant un emploi est plus faible à Rouen que sur les deux autres territoires étudiés. Pour ce point, il faut noter une proportion moins importante de retraités ou préretraités sur la commune de Rouen, ainsi qu’une représentation plus importante des étudiants (18,3 % de la population).

Pour ces 3 aires d’étude, les évolutions enregistrées entre 1999 et 2009 sont globalement positives et présentent une augmentation du nombre d’actifs ayant un emploi et une réduction de 2 % du nombre de chômeurs dans la population active (4,2 % à Petit-Quevilly).

Globalement, sur le territoire étudié, on constate une représentation importante des catégories « employés », « professions intermédiaires », « ouvriers » et « cadres et professions intellectuelles supérieures », une faible représentation des « artisans, commerçants, chefs d’entreprise » et une quasi absence de la catégorie « agriculteurs exploitants ».

L’activité économique locale peut être appréciée de manière quantitative au regard du nombre d’établissements actifs par secteur d’activité et de manière qualitative en fonction de la nature des emplois que chacun des secteurs fourni. Ainsi, au regard des données disponibles auprès de l’INSEE, on peut constater que :

Pour les 3 zones étudiées, le secteur « commerce, transports et services divers » est l’activité la plus importante en terme de nombre d’établissements (dont 1/4 à 1/3 correspondent à des « commerce, réparation auto »). Cette importance, bien que moindre, reste significative au regard du nombre de postes salariés offerts par ce secteur d‘activité ;

Ensuite, le second secteur d’activité important au niveau des zones étudiées correspond à l’« administration publique, enseignement, santé, action sociale » qui relève en moyenne environ 15 % des établissements. Cette activité bien que moyennement développée en nombre d’établissements apparait comme étant fortement créatrice d’emploi et ce d’autant plus sur la commune de Rouen ou elle représente près de 50 % des postes salariés ;

Les secteurs de l’« industrie » et de la « construction » laissent apparaitre des disparités en fonction du domaine étudié (aire d’emploi ou communes). On constate que le secteur de la construction est bien développé sur la commune de Petit-Quevilly ;

Enfin, d’une manière générale, le secteur de l’« agriculture, sylviculture et pêche » est quasi-absent du paysage économique local.

En ce qui concerne la dynamique économique locale pour les domaines d’étude retenus, les données de l’INSEE pour l’année 2011 montrent que le taux de création d’entreprise varie de 20 % à Petit-Quevilly à 16 % à Rouen pour près de 17 % sur l’aire d’emploi rouennaise.

4.6 Activités et projets recensés dans le secteur d’étude

Sur le site d’implantation du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert à proprement parler, on recense :

Des activités de FRET ferroviaire sur les faisceaux Clamagéran et Plaine (1), qui participent à l’alimentation de l’activité industrialo-portuaire localisée à l’Ouest du secteur d’étude. Ces aménagements constituent la gare d’Orléans à laquelle sont rattachés les bâtiments de l’Agence Travaux Normandie de la SNCF (1’) ;

La fourrière municipale de Rouen (2), les services techniques de la Direction Interdépartementale des Routes - DIR (3), les services de la Direction Technique des Manifestations Publiques (DTMP) de Rouen (4) et le skate park de Rouen (5) ;

Quelques entreprises encore en activités : VOLVO TRUCK (6), activités de stockage et de services diverses (7 & 8) ;

Des hangars désaffectés et des terrains en friche ;

Le projet de raccordement définitif du pont Flaubert à la Sud III (9) qui s’inscrit, conjointement à l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert dans le cadre du programme de travaux.

Dans l’environnement du projet, on relève la présence :

En rive gauche En rive droite

Des activités industrielles et portuaires du Grand Port Maritime de Rouen (GPMR)

Des tissus urbains de Petit-Quevilly et de Rouen qui se décomposent entre habitat et activité commerciale ou petite industrie de type artisanat

Des quais de Seine en cours de réhabilitation (A) pour l’accueil d’activités touristiques et de loisirs (Projet d’aménagement des Bords de Seine). Certains hangars accueillent des activités économiques. Par ailleurs, ce secteur accueille la salle de concert – hangar 106 dite « 106 » (B) ;

Des hangars portuaires accueillant des activités économiques et de loisirs (C), du Port de plaisance (D), du terminal croisières (E) et de la Direction du GPMR (F) ;

Du pôle commercial des Docks 76 (G) et des bâtiments d’activités tertiaires qui se sont développés le long du Mont-Riboudet : Vauban (H), Carré Pasteur (I),… ;

D’équipements publics : parking relais Mont Riboudet / Kindarena (J), palais des sports – Kindarena (K) et salle de spectacle hangar 23 (L) ;

Du projet d’éco-quartier LUCILINE (M) et du projet d’axe de transport en commun Nord/Sud (N).

Activités et projets recensés dans le secteur d’étude

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

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24 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

4.7 Déplacements urbains, réseaux viaires et desserte du site

Habitudes et modalités des déplacements urbains

L’enquête Ménages Déplacement réalisée en 2007 dans l’espace aggloméré rouennais a montré que :

Les déplacements tous modes confondus dans l’agglomération rouennaise ont connu une croissance beaucoup plus atténuée sur la période 1996 - 2007 (+ 6,5%) que sur la période précédente 1983 - 1996 (+ 35%). On retrouve ces phénomènes dans d’autres agglomérations françaises.

Une évolution favorable aux transports collectifs et au vélo par rapport aux déplacements en voiture particulière (VP) qui connaissent une stagnation, même si ce mode reste le plus utilisé (80,4%) :

o L’utilisation des transports collectifs (TC) a connu une forte croissance entre 1996 et 2007 (+ 20,2 %) ; o Le vélo est le mode de déplacements qui a connu la plus forte croissance (+ 55,9 %) ;

Le taux de motorisation des ménages de l’agglomération de rouennaise est de 1,05 véhicule possédé et le nombre de déplacements voiture par personne de 2,1.

Par ailleurs, cette enquête montre que les parts entre les différents modes de déplacement sont très différentes selon les motifs du déplacement. On se réfèrera à l’illustration ci-contre.

Infrastructures maritimes et fluviales

La rive Nord de la Presqu’île Rollet est concernée par un poste d’attente pour convois fluviaux qui apparaît dans le plan d’attribution des vocations des quais du Grand Port Maritime de Rouen.

Le projet stratégique du GPM de Rouen, approuvé en conseil de surveillance de 17 avril 2009 fixe des orientations concernant le développement du pôle Seine Ouest. Ainsi, le projet urbain devra prendre en compte :

L’amélioration de l’accès des poids lourds au terminal céréalier et sucrier et l’optimisation de la desserte ferroviaire du Port ;

La mise en place de services connexes aux activités portuaires.

Infrastructures ferroviaires

Les voies ferrées identifiées sur le site constituent la gare Rouen-Orléans qui se décompose entre le faisceau Clamagéran, le faisceau de la Plaine et de simples voies de circulation.

Ces infrastructures sont le fruit de l’activité de fret qui assure la desserte de la zone industrialo-portuaire localisée à l’Ouest du secteur d’étude (trafic de l’ordre de 13 trains par jour dont 2 trains de nuit). Aussi, si une réduction de l’emprise des faisceaux ferrés est actuellement programmée par RFF / SNCF, ceux qui sont actuellement exploités devront être maintenus dans le cadre de la réalisation du projet.

Par ailleurs, deux facteurs importants d’évolution sont connus :

Le transfert des activités Euro Cargo Rail depuis le site de Sotteville sur les faisceaux Plaine qui engendrera des déplacements fret entre ces faisceaux et les activités présentes dans le secteur Est de la rive gauche. L’augmentation des trafics attendue est de l’ordre de 30% supplémentaire.

Le lancement par le Port de Rouen d’un Schéma Directeur d’évolution des infrastructures ferroviaires qui étudiera la faisabilité d’un opérateur de fret de proximité. Cet opérateur pourrait utiliser les faisceaux Clamagéran pour les besoins concernant les activités industrielles et portuaires locales.

Par ailleurs, des évolutions sont également projetées si le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) devait être mis en service, et notamment dans le cadre du basculement d’une partie des activités de transports de voyageurs vers la gare Saint-Sever. Ce projet de nouvelle gare à Rouen, qui figure dans le Schéma Directeur approuvé en 2001, est en cours d’études fonctionnelles.

Part modale en fonction du motif de déplacement en 2007 dans l’espace aggloméré rouennais (Diagnostic du SCOT de la CREA - Version de septembre 2012)

Carte des espaces ferroviaires à préserver (ATTICA)

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

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Infrastructures routières

Au niveau du site, le réseau routier est actuellement organisé autour des deux giratoires qui sont les pivots des grands axes avec le centre-ville ainsi qu’avec la zone industrialo portuaire.

Via le giratoire de la Motte, on accède au centre-ville rive droite (via l’avenue Jean Rondeaux) ainsi qu’au centre-ville rive gauche (via le boulevard de l’Europe) ;

Via le giratoire de Madagascar, on accède à la zone industrialo-portuaire. Néanmoins, cette liaison se fait de façon complexe et indirecte.

Ces deux giratoires entrent dans le cadre du raccordement fonctionnel entre la Sud III et le pont Flaubert, liaison qui doit évoluer dans le cadre de la mise en œuvre du raccordement définitif entre ces deux ouvrages.

Ainsi, du fait de sa localisation au sein de l’agglomération, le site bénéficie d’une accessibilité intéressante : il dispose d’un raccordement direct à des axes de communication structurants (A150/A151 vers Le Havre et Dieppe au Nord ; A13 vers Paris, le Havre et Caen au Sud), dont la jonction est assurée par le pont Flaubert en passant par la voie rapide Sud III. A noter que le trafic sur le pont Flaubert sera interrompu à chaque levée de tablier durant une heure et demie et reporté à l’Est sur le pont Guillaume Le Conquérant.

Dans les conditions actuelles, l’accès au cœur de site se fait :

Par le Quai Jean de Béthencourt et le Quai de France pour la partie Nord (desserte du domaine public fluvial ainsi que des activités sises rue Léon Malétra) ;

Par des rues de plus faible gabarit (rue de Madagascar et rue Bourbaki) pour la partie Sud, enclavée par les grandes infrastructures linéaires que sont la Sud III et les voies ferrées.

Dans ces conditions, et pour déterminer les trafics qui devront être envisagés au niveau des aménagements projetés au sein de l’éco-quartier Flaubert, une étude de circulation a été réalisée par la société TRANSITEC afin de déterminer les flux de circulations qui concernent le réseau actuel.

Les résultats de cette étude font apparaitre :

Une part variable des poids-lourds qui empruntent les infrastructures routières du secteur (de 9,5 à 33,5 % du trafic global) qui augmente sur les axes qui desservent la zone industrialo-portuaire ;

Que les trafics générés aux heures de pointes sont sensiblement identiques entre le matin et le soir à l’exception du flux en provenance de la Sud III qui apparait plus élevé le soir que le matin (+ 391 véhicules par heure) ;

Que les axes qui génèrent le plus de flux sont les axes d’ancrage de l’agglomération rouennaise aux grandes infrastructures de transport (A150/A13) ainsi que les franchissements de la Seine :

o La Sud III génère près de 3020 uvp/h en HPS (2630 uvp/h en HPM) ; o Le pont Flaubert génère 2700 uvp/h aux heures de pointes ; o Le pont Guillaume le Conquérant génère environ 2660 uvp/h.

Ces informations structurantes devront être intégrées au projet de manière à limiter les effets de ce dernier sur les conditions de circulation locale et de transit.

Par ailleurs, selon les informations mises à notre disposition par la DREAL de Haute-Normandie dans le cadre de la concertation menée avec la CREA en ce qui concerne la mise en œuvre du programme de travaux comprenant les accès définitifs au pont Flaubert en rive gauche et le projet d’éco-quartier Flaubert, il ressort qu’aux heures de pointes, les conditions de circulation locales sont actuellement proches de la saturation.

Fonctionnement actuel des circulations sur le secteur du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert (ATTICA)

Réseau routier

Quai Jean de Béthencourt

Avenue Jean Rondeaux Sud III

Secteur d’étude

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Transports en commun (TC)

Actuellement, le site n’est pas directement desservi par les transports en commun et seule la partie Est du secteur d’étude offre une desserte locale facilitée par sa situation dans la zone d’accessibilité aux transports en commun (bande de 500 m). Dans cette bande, on relève la présence :

Du métro ;

Du TEOR (Transports Est Ouest Rouennais) - Les 3 lignes T1, T2 et T3 constituent un axe structurant Est-Ouest sur la rive droite de la Seine ;

De lignes de bus.

Les arrêts les plus proches accessibles depuis le site sont les arrêts du métro « Joffre-Mutualité » et « Saint-Sever », situés avenue de Bretagne. L’arrêt « Joffre-Mutualité » correspond à un projet de pôle d’échange métro-bus-cycles devant offrir les conditions d’un transfert modal (source : PDU de l’agglomération de Rouen).

Par ailleurs, le réseau Noctambus qui a été mis en place pour favorisé l’accessibilité aux transports en commun lors des sorties nocturnes dessert la salle de musique 106 via la ligne N2. Composé de 3 lignes, ce réseau de soirée (jusqu’à 1h00 du matin du dimanche au jeudi et 3h30 les vendredis et samedis) fusionne en un point central à Rouen, le « Théâtre des Arts », pour permettre une meilleure desserte au sein de l’agglomération.

Concernant les transports en commun, un certain nombre de projets, en cours de définition, peuvent également influencer la desserte du secteur d’étude. Il s’agit :

Du projet de création d’un axe lourd de transport en commun Nord-Sud : l’une des deux variantes soutenues par l’agglomération (délibération communautaire du 18/10/2011) pourrait desservir le site ;

Du projet TRAM’TRAIN : L’un des tracés optionnel passe par les voies ferrées relevées sur la zone d’étude. Aujourd’hui, ce projet est en phase d’analyse des différents scénarios ;

De la Gare Saint-Sever : Le projet de créer une nouvelle gare à Rouen figure dans le Schéma Directeur approuvé en 2001 et est repris dans le cadre du développement du projet de LNPN. Les études fonctionnelles sont en cours.

Déplacements doux

Le Conseil de la Communauté d’agglomération rouennaise a défini le 24 juin 2002 le cadre de la politique à mener en faveur du développement de ce mode de déplacements. Le Plan Agglo Vélo définit trois échelles d’intervention :

Le réseau structurant communautaire, estimé à environ 200 km ;

Le réseau d’armature complémentaire dont la vocation à l’échelle intercommunale est de favoriser les circulations transversales, et relier les grands équipements de l’agglomération ;

Le réseau d’intérêt local dont le but est d’irriguer de manière plus fine chaque territoire communal.

La zone d’étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Agglo Vélo comme une armature complémentaire du réseau structurant communautaire. A ce titre, on peut préciser que la CREA va réaliser une piste cyclable au niveau du boulevard de Béthencourt en 2013.

Services aux cyclistes

Afin d’encourager les déplacements en vélo, la CREA a mis en place des dispositifs de stationnement de vélo sécurisés à proximité des principales stations de métro, bus et TEOR.

Par ailleurs, le développement de services connexes est une réelle opportunité pour développer la pratique du vélo. Deux offres existent aujourd’hui pour louer un vélo : Vélo’R est proposé par la CREA et Cy’clic par la Ville de Rouen.

Chemins et promenades

Actuellement, le site est contraint dans sa grande majorité pour les déplacements piétons et seuls les quais, accessibles depuis le pont Guillaume-le-Conquérant, peuvent être utilisés par les usagers pour des promenades le long de la Seine jusqu’à la pointe de la Presqu’île Rollet.

Corridor d’accessibilité de 500 m depuis les lignes fortes de TC (CREA - Étude de faisabilité d’un axe transports Nord Sud)

Plan Agglo Vélo à proximité du projet (ATTICA)

Secteur d’étude

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4.8 Nuisances locales

Pollution atmosphérique

Lors d'un épisode de pollution, différents symptômes peuvent survenir, de façon immédiate ou différée (gêne respiratoire, toux, maux de tête, irritation des yeux) et toucher plus particulièrement les personnes dites « sensibles » (les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques, …).

Les rapports de cause à effet de la pollution atmosphérique à long terme sont complexes à établir et nécessitent la prise en compte de paramètres multiples à travers de vastes études épidémiologiques. Toutefois, l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique en Europe est estimé à plus de 375 000 décès prématurés (Programme Clean Air For Europe).

L'exposition réelle d'un individu dépend d'une multitude de facteurs : habitat, mode de vie et de déplacement… C’est pourquoi, des seuils de protection ont été mis en place pour les polluants réglementés (au nombre de 4) afin de prévenir la population des épisodes de pollution pouvant entrainer des risques pour les personnes les plus sensibles :

Le seuil d’information et de recommandation des personnes sensibles. Depuis 2009, ce dispositif d’information a été déclenché 82 fois en Haute-Normandie pour des épisodes de pollutions concernant particulièrement les particules en suspension (PM10) et dans une moindre mesure, l’ozone (O3) ;

Le seuil d’alerte qui concerne toute la population et impose, outre les actions prévues au niveau d’information, des mesures de restriction ou de suspension des activités concourant aux pointes de pollution en question (régulation de la vitesse automobile par exemple). Depuis 2009, ce dispositif d’alerte a été déclenché 9 fois en Haute-Normandie pour des épisodes de pollutions concernant les particules en suspension (PM10).

La prévention des effets sanitaires d’une pollution atmosphérique s’établit par le biais de 2 autres seuils. Il s’agit de :

L’objectif de qualité : un niveau de concentration de substances polluantes dans l'atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l'environnement, à atteindre dans une période donnée.

La valeur limite : un niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l'atmosphère fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances pour la santé humaine ou pour l'environnement.

Les résultats des suivis réalisés par AIR NORMAND au cours des années 2010 à 2012 montrent que les valeurs seuils ont été dépassées pour :

Le dioxyde d’azote au niveau du pont Guillaume le Conquérant ;

L’ozone pour la station Palais de Justice sur 7 jours en 2012 (cumul identique à 2011).

Par ailleurs, les concentrations en PM10 au niveau de la station pont Guillaume le Conquérant sont à la limite de l’objectif de qualité.

Au regard des résultats des mesures effectuées sur le site (mise en place de campagne de mesures) dans le cadre de cette étude, des dépassements des valeurs seuils ont également été observés pour les points de prélèvement localisés au plus proche des voies de circulation pour :

Le dioxyde d’azote (dépassement de l’objectif de qualité) ;

Le benzène (dépassement de la valeur limite et de l’objectif de qualité).

Ces observations montrent notamment l’influence des émissions associées au trafic automobile concernant l’impact sanitaire lié à la qualité de l’air.

Pour compléter cette approche, nous pouvons préciser que :

L’étude de la qualité des aérosols de poussières émis lors du chargement des navires vraquiers avec des céréales au niveau du Port de Rouen, qui a été réalisée par AIR-NORMAND (en 2004 et en 2008/2009), conclue à l’absence de risques sanitaires liés à ces activités que l’on retrouve au Nord-Ouest du projet. Ceci est d’autant plus vrai que le site retenu par l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert est relativement peu concerné par l’influence des panaches compte tenu de la distance qui le sépare des silos les plus proches (>800 m) et de la direction des vents dominants – Nord-Est/Sud-Ouest. Par ailleurs, on peut indiquer que la société SENALIA, qui exploite les silos céréaliers, est en train de tester l’efficacité d’un dispositif de nébulisation afin de limiter les émissions de poussières lors des opérations de chargement des navires.

Une composante de l'exposition individuelle, à ne pas négliger, est la qualité de l'air respiré à l'intérieur des moyens de transport, dans les habitations et sur les lieux de travail.

Polluants réglementés par arrêtés préfectoraux en 2012 (AIR-NORMAND)

Pollution des sols

Un historique de l’intégralité de la zone a été réalisé. Il a permis à BURGEAP de faire la synthèse de l’ensemble des activités qui se sont succédées dans la zone d’études et de définir les problématiques éventuelles liées à la qualité environnementale des sols et des eaux souterraines.

Conformément à la méthodologie nationale en matière de pollution des sols (note ministérielle du 08/02/2007), les secteurs contaminés seront pris en compte dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’éco-quartier Flaubert via la réalisation d’un Plan de Gestion.

Ce document, qui sera élaboré dans le cadre des études ultérieures, vise à définir les principes de gestion des terres impactées en :

Recherchant un équilibre entre travaux de dépollution et contraintes techniques ou économiques associées ;

Assurant la prise en compte des risques sanitaires engendrés par certaines substances présentent dans les sols.

A l’issue du Plan de Gestion, une analyse des risques sanitaires résiduels permettra ensuite de vérifier la compatibilité entre l’état des sols et leurs usages en fonction de la nature du projet.

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Pollution pyrotechnique

Cette contrainte a fait l’objet d’une étude spécifique menée par la société GEOMINES et qui conclue à l’existence d’un risque de découverte de bombe d’aviation au niveau des terrains d’emprise du projet.

Risques industriels et liés au transport de matières dangereuses

Si aucune Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) en activité n’est recensée sur le site d’étude, on en dénombre trois à proximité du projet :

La société LUBRIZOL (production d’additifs pour lubrifiants et peintures) ;

Les installations du terminal sucrier installées sur le domaine public portuaire ;

Les silos céréaliers de la société Sénalia installés sur le domaine public portuaire.

Au regard des études de dangers réalisées par les exploitants et des indications fournies par les administrations locales, il apparait que :

Les activités exercées par LUBRIZOL font l’objet d’un Plan de Prévention des Risques Technologique (PPRT). Ce document, qui est établi par les services de l’Etat, se base sur les études de dangers réalisées par l’exploitant. Il permet de définir les risques engendrés par l’exploitation de l’entreprise et de délimiter les zones dans lesquels des dangers peuvent survenir à l’extérieur du site afin de mettre en place des règles d’urbanisme visant à garantir la sécurité des biens et des personnes.

L’élaboration du PPRT du site LUBRIZOL a été prescrite par arrêté préfectoral en date du 6 mai 2010. La période d’instruction du dossier présenté par l’exploitant a été prolongée à plusieurs reprises par arrêté préfectoral (19/10/2011, 12/10/2012 et 31/10/2012) afin de permettre la prise en compte des résultats de l’ensemble des études qui ont été sollicitées par l’administration publique.

A ce jour, les zones délimitées dans le PPRT du site de LUBRIZOL concernant les effets liés à l’occurrence d’un accident au sein du site, ne recoupent pas les emprises du projet(le projet de PPRT étant en phase de consultation des personnes et organismes associés depuis juillet 2013). Ces zones ont été délimitées, conformément à la réglementation en prenant en compte uniquement : les phénomènes d’explosion, d’incendie et de risques toxiques dont la vitesse d’action ne permettrait pas à l’exploitant d’intervenir pour en limiter les dégâts.

Une distance forfaitaire de 59,25 m est retenue autour des silos des terminaux sucriers et de 50 m pour les silos céréaliers. Ces distances de sécurité, instituées au titre du principe de précaution, incitent à ne pas densifier l’urbanisation à l’intérieur de ces périmètres. Le périmètre de développement du projet n’est pas concerné par ces zones de sécurité.

Enfin, on notera que la réglementation en matière de gestion des risques technologiques :

Impose aux exploitants de définir des modalités d’intervention et d’allouer des ressources suffisantes pour permettre de confiner les effets d’un accident intervenant sur leur site et de protéger les activités avoisinantes ;

Prévoit l’établissement d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI) par les autorités publiques de manière à assurer l’organisation des secours dans le cas où un accident n’aurait su être maitrisé par l’exploitant ;

Prévoit l’établissement d’un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) par les autorités publiques dont l’objet est d’informer les populations locales sur les risques qui peuvent les concerner et de définir des règles d’urbanisme particulières dans les périmètres sensibles face aux risques technologiques.

En plus des risques associés à l’activité des industries localisées dans le périmètre du projet, il faut noter que ce secteur est également concerné par les activités de Transport de Matières Dangereuses (TMD) qui, aux conséquences habituelles des accidents de transports, peuvent entrainer en plus des effets liés au produit transporté. Ces effets peuvent notamment, par leurs propriétés physiques ou chimiques, présenter un danger direct ou indirect (réaction chimique) pour l’homme, les biens ou l’environnement.

Au niveau du secteur d’étude, le TMD est multimodal et peut apparaitre sur les voies de circulation routières, ferroviaires ou fluviales.

Enfin, le périmètre inclus des zones comprises dans les surfaces d’application des textes relatifs à la sûreté portuaire qui vise à assurer la protection des activités portuaires vis-à-vis des actes criminels. A ce titre, on notera l’existence d’une Zone d'Accès Restreint (clôturée et surveillée) autour des terminaux portuaires recevant des navires : terminaux sucrier et céréaliers.

Zonage des risques technologiques (PPRT) et ICPE dans le périmètre d’étude (DREAL)

Recensement des infrastructures de transport susceptibles de présenter des risques liés au TMD

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Nuisances sonores

Le bruit est nocif pour l’audition à des niveaux très inférieurs au seuil de douleur (120 dBA). Le seuil de danger au-delà duquel des dommages peuvent survenir est estimé à 85dBA. Avec le niveau sonore, la durée d’exposition est l’autre facteur prépondérant dans l’apparition des dommages auditifs.

Localement, en application de la Directive Européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002, une carte du bruit a été éditée par les pouvoirs publics de manière à évaluer l’exposition des populations au bruit, l’informer sur cette nuisance et définir des plans d’action visant à réduire les effets du bruit dans les secteur les plus sensibles.

Cette carte montre que ce sont les infrastructures de transport, qui localement génèrent le plus de nuisances sonores. A ce titre, elles font l’objet d’un classement spécifique visant à :

Prendre en compte les nuisances sonores dans la construction des voies nouvelles et la modification des voies existantes, et s’engager à ne pas dépasser des valeurs seuils de niveau sonore ;

Prendre en compte le bruit engendré par les voies bruyantes existantes ou en projet, en dotant les constructions nouvelles d’un isolement adapté par rapport aux bruits de l’espace extérieur.

Les résultats obtenus par la cartographie du bruit au niveau de la zone urbaine de Rouen ont été confirmés par les études acoustiques menées sur le site d’implantation du projet montre que :

Globalement les façades des logements situés en lisière du futur quartier se trouvent majoritairement en zone d’exposition sonore non modérée de jour (niveaux sonores > 65 dB(A)) avec quelques logements en zone non modérée de nuit (niveaux sonores > 60 dB(A))ou très proches de cette limite ;

Les niveaux sonores aux abords de la N338 et N1338 entre le giratoire de la Motte et le pont Flaubert sont élevés et les aménagements de l’éco-quartier devront prendre en compte ces nuisances de manière à en réduire les impacts sur les futurs bâtiments qui pourraient être proches de ces infrastructures.

La proximité des faisceaux ferrés est à prendre en compte également au niveau des futurs aménagements, le trafic ferroviaire pouvant être amené à évoluer en fonction des aménagements futurs de ces voies.

Carte de bruit calculée à 5 mètres du sol - Situation initiale - Période nuit (ACOUPLUS)

Localisation du projet

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Points de production d’eau et zones de desserte (Annexe 1 du RPQS 2011 – CREA)

4.9 Réseaux divers

La zone d’étude comprend des sites d’activités et des rues desservies par différentes natures de réseaux, comprenant notamment :

Assainissements Eaux usées et Eaux pluviales,

Adduction d’Eau potable,

Alimentation électrique,

Adduction de Gaz,

Téléphonie,

Fibre Optique,

Eclairage Public.

4.10 Gestion des déchets

Localement, la collecte des déchets concerne les ordures ménagères et les déchets recyclables générés par les activités encore présentes sur le site.

Les opérations qui participent au traitement et à la valorisation des déchets ainsi que les opérations de transport (hors collecte), de tri ou de stockage qui s’y rattachent sont assurées par le Syndicat Mixte d’Élimination des Déchets de l’Arrondissement de Rouen (SMEDAR).

Ces activités sont organisées dans le cadre d’un schéma multi-filières de valorisation des déchets : valorisations matière, organique et énergétique, qui est actuellement en cours de révision (pour la période 2016-2030) afin d’anticiper les besoins futurs de traitement, tout en tenant compte des évolutions réglementaires à venir, de la baisse de la part de déchets à incinérer et d’une réduction globale de la production de déchets.

4.11 Ressources naturelles

Eau potable

Au regard des données du Rapport sur le Prix et la Qualité du Service eau potable édité par la CREA dans le cadre de l’exercice 2011, la zone d’étude est desservie par 4 usines de production d’eau potable.

Selon les prélèvements autorisés par les différents arrêtés de DUP, la capacité de production résiduelle varie entre 91 342 et 61 452 m3/j. Toutefois, dans l’état actuel des installations de production, les capacités résiduelles de production sont limitées à 54 842 m3/j en moyenne.

Potentiel énergétique du site

Au regard de leur potentiel de développement, les énergies renouvelables potentiellement exploitables sur le site sont les suivantes :

La chaleur issue des usines d’incinération de SMEDAR et de TRIADIS,

Le bois énergie,

L’énergie solaire,

L’énergie éolienne,

L’énergie géothermique.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, la définition du gisement local en énergie renouvelable est importante car leur utilisation permettra, en fonction des filières, de produire de la chaleur et/ou de l’électricité, en limitant le prélèvement de ressources non renouvelables et les émissions de gaz à effet de serre.

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Variantes étudiées et justifications du choix du projet retenu au regard, notamment, des enjeux environnementaux du site

Esquisse du marché de définition « Aménagement du secteur Seine-Ouest rive gauche » de l’équipe OSTY-ATTICA-EGIS-BURGEAP

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 5 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

Une étude de définition a été réalisée pour établir les principes de programmation urbaine et de composition du secteur « Seine-Ouest – rive gauche » structurés par le tracé des accès définitifs au pont Flaubert. Cette étude de définition a porté sur le plan d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert et des secteurs situés le long du quai Béthencourt et de la Presqu’île Rollet appelés à devenir un grand espace paysager d’échelle d’agglomération.

Elle s’est déroulée de novembre 2006 à novembre 2007 et a vu y participer trois équipes d’Urbanistes et Paysagistes. Elle a abouti en juin 2008 au choix de la proposition élaborée par le groupement de concepteurs OSTY-ATTICA-EGIS-BURGEAP. Cette proposition est formalisée à travers : une esquisse d’aménagement qui traduit spatialement le parti urbain et paysager proposé, ainsi qu’une ambition environnementale, des intentions de programme et de phasage de l’opération.

Ce choix se justifie en particulier par rapport aux autres propositions au regard de la prise en compte de l’environnement au plus haut niveau dans la conception reposant, à titre d’exemple sur des propositions relatives :

Au recyclage des matériaux et la gestion des terres impactées sur le site tout en tenant compte des risques sanitaires qui concernent les futurs usagers ;

A la maîtrise des risques d’inondations par la recherche d’un équilibre entre remblais et déblais en zone d’expansion de crue et l’intégration du cycle de l’eau au sein du projet.

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Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

8404-1 - Tome 3 - Résumé non technique - Etude d'impact - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - F

32 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

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Analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé et présentation des mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans les chapitres 6, 7 et 8 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

6.1 Phase travaux

6.1.1 Risques de pollutions chroniques ou accidentelles et qualité des milieux

En phase travaux, les risques de pollutions chroniques et accidentelles des milieux peuvent, s’ils ne sont pas pris en compte, avoir une incidence négative et permanente sur l’environnement du projet et entrainer des risques sanitaires majoritairement liés à l’exposition chronique des ouvriers. Ils concernent l’ensemble des milieux : l’atmosphère, les sols, le sous-sol, les eaux souterraines et superficielles, et peuvent également entrainer une exposition indirecte de la population locale ou de la faune et de la flore. A titre d’exemple, les émissions polluantes atmosphériques sont susceptibles d’impacter les riverains du site alors qu’une pollution des eaux pourraient impacter la Seine du point de vue écologique.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets relèvent :

De l’anticipation des effets en phase de conception du projet : o Développement d’une méthodologie pour la mise en œuvre des travaux de dépollution visant à éviter les risques liés à leur

gestion ; o Réutilisation des matériaux sur le site pour limiter les incidences de cette phase sur la pollution atmosphérique en limitant le

trafic des engins.

De l’organisation des travaux et de la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de chantier respectueux de l’environnement. Ces mesures concernent plus spécifiquement :

o Réalisation d’une plateforme chantier assurant une protection des sols vis-à-vis des engins ; o Encadrement des opérations d’entretien des engins ; o Mise en place de systèmes de protection au niveau des zones de stockage des produits potentiellement dangereux pour

l’environnement et d’un système de collecte et de traitement des eaux pluviales ou usées ; o Présence de matériel d’intervention rapide en cas de pollution accidentelle ; o Mise en place d’un plan de déplacement visant à limiter les effets associés aux modifications de trafic engendrées par les

travaux ; o …

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures se traduisent par la mise en œuvre d’une Charte Chantier Vert qui concrétisera l’engagement des différents partis dans une démarche de respect de l’environnement. Par ailleurs, les entreprises retenues pour la réalisation des travaux seront en charge d’assurer l’information et la protection de leurs ouvriers et de développer des modes opératoires limitant au maximum les effets du chantier sur les activités alentours (notamment les quartiers d’habitat).

Les modalités de suivi de ces mesures relèvent du management environnemental du chantier qui sera assuré par le Maître d’Ouvrage et des missions d’assistance envisagées pour assurer le suivi environnemental des travaux et la protection de la sécurité et de la santé des ouvriers. Par ailleurs, certains points particuliers feront l’objet d’un suivi de la part des services de l’Etat (Police de l’Eau ou Préfecture).

6.1.2 Interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques

Les effets pris en compte dans cette partie concernent :

Les risques liés aux caractéristiques géotechniques locales (hétérogénéité du sous-sol au droit du site) ;

Les effets liés à la réalisation de pompages des eaux souterraines dans le cadre de la réalisation des travaux en profondeur (bassins, parkings, …) sur le fonctionnement hydrogéologique local et les effets indirects potentiellement induits sur les activités industrielles qui utilisent les eaux de la nappe alluviales, ou sur la Seine ;

Les effets liés aux modifications des écoulements des eaux de ruissellement qui peuvent engendrer :

o Les dysfonctionnements sur le réseau existant à l’aval ou à l’amont du projet ; o Des modifications des aléas liés aux phénomènes d’inondation par remontée de

nappe ou par débordement de la Seine.

Les risques liés aux conditions climatiques locales (canicule, grand froid, …) qui vont concerner les ouvriers présents sur le chantier.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets relèvent :

De l’anticipation des effets dès la phase de conception du projet par la réalisation, dans le cadre des phases de conception à venir :

o D’études géotechniques et hydrogéologiques adaptées au projet d’aménagement et à sa réalisation ;

o D’une concertation avec les gestionnaires des réseaux d’assainissement afin de garantir l’absence d’impact sur leur bon fonctionnement pour les activités locales.

De l’organisation des travaux et de la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de chantier respectueux de l’environnement. Ces mesures concernent plus spécifiquement la gestion des eaux pluviales au niveau de la zone de travaux (collecte, stockage et traitement) et la prise en compte des risques d’inondation identifiés dans le secteur d’étude.

Enfin, conformément à la réglementation, la réalisation des travaux sera adaptée aux conditions météorologiques de manière à assurer la protection des biens et des personnes présents sur le chantier ou à proximité.

Les modalités de mise en œuvre et de suivi de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Par ailleurs, certains points particuliers feront l’objet d’un suivi de la part des services de l’Etat (Police de l’Eau).

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6.1.3 Milieux naturels

La réalisation des travaux d’aménagement n’aura pas d’effet sur les zonages de type réglementaire ou inventaire, en lien avec la préservation de la biodiversité.

Au niveau du site, les effets sur les milieux naturels concernent :

Les impacts par destruction d’habitat naturel ;

Les impacts par destruction de stations d’espèces végétales remarquables ou la propagation d’espèces invasives ;

Les impacts par destruction d’individus et d’habitats d’espèces en phase travaux ;

Les impacts par dérangement d’espèces animales en phase travaux.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets relèvent :

De l’adaptation de la périodicité des travaux aux enjeux associés aux oiseaux, aux insectes (Oedipode turquoise) et au lézard des murailles ;

Du contrôle des espèces végétales invasives pour éviter toute dissémination dans l’environnement du site ;

Des mesures d’organisation du chantier et de la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de chantier respectueux de l’environnement : prévention des pollutions, respect des emprises du chantier, gestion des eaux et des déchets, …

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures se traduisent par la mise en œuvre d’une Charte Chantier Vert qui concrétisera l’engagement des différents partis dans une démarche de respect de l’environnement.

Les modalités de suivi de ces mesures relèvent du management environnemental du chantier qui sera assuré par le Maître d’Ouvrage et des missions d’assistance envisagées pour assurer le suivi environnemental des travaux. A ce titre, on peut préciser qu’il est envisagé de missionner un écologue pour suivre les opérations les plus sensibles d’un point de vue écologique, à savoir : la mise en place du chantier et la réalisation des travaux de terrassement.

6.1.4 Tissu urbain et les activités environnantes

Outre des aspects positifs associés à l’emploi et l’activité économique qui seront générés par les travaux, la réalisation de cette phase présente des contraintes vis-à-vis du tissu urbain et des activités locales qu’il convient de prendre en compte :

Les effets sur les activités actuellement localisées sur le site et n’étant pas maintenues ;

Les effets sur les infrastructures routières et ferroviaires qui peuvent avoir des incidences indirectes sur les activités environnantes, les conditions de circulation locales et la pollution atmosphérique engendrée par le trafic automobile ;

Les effets temporaires sur les réseaux divers (électricité, gaz, AEP, …) qui peuvent entrainer indirectement des dysfonctionnements en termes d’alimentation des activités environnantes ;

Les effets induits par les travaux sur la perception du site et les éléments du patrimoine local.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets relèvent :

Pour les activités présentes sur le site et n’étant pas maintenues, la CREA est en cours de concertation avec les différents exploitants de manière à définir les modalités permettant la reconversion des terrains et notamment les conditions de relocalisation favorables au maintien de ces activités. Les parcelles concernées par le projet feront l’objet d’une acquisition partielle ou totale soit par un accord amiable, soit par protocole établi par le maitre d ‘ouvrage, soit selon les modalités prévues dans le cadre d’une enquête parcellaire ;

Pour les réseaux de transport et la desserte des activités avoisinantes (principale incidence indirecte des travaux sur les activités avoisinantes), les mesures retenues concernent :

o Mise en place d’un plan de circulation en phase chantier précisant les modalités d’accès à la zone de travaux, les itinéraires potentiellement impactés et les déviations mises en œuvre pour assurer la desserte des activités locales.

o Une organisation du chantier visant à optimiser la localisation de la base vie et des principales zones de stockage de manière à assurer l’absence d’incidence sur les conditions de circulation locales et notamment les conditions d’accès à la zone industrialo-portuaire et les infrastructures ferroviaires ;

o Le renforcement du réseau au niveau des points d’accès au chantier (si nécessaire) ; o La mise en place de règles de sécurité pour éviter tout risque d’incident / accident du

fait des interactions envisageables entre les travaux et le réseau routier ou ferroviaire locales.

Pour les réseaux divers, les mesures concernent la définition des conditions d’intervention en partenariat avec les gestionnaires de manière à assurer l’absence de dysfonctionnement et le repérage des réseaux préalablement à la réalisation des travaux de manière à assurer leur pérennité.

Des mesures d’organisation du chantier et de la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de chantier respectueux de l’environnement visant à limiter les incidences du chantier sur le paysage et formaliser une modification de l’image du site vers une amélioration du paysage local. Ces mesures concernent plus particulièrement : la propreté et l’organisation spatiale du chantier et la gestion des déchets ;

De l’application des règles d’information en vigueur dans le cadre de la découverte de vestiges archéologiques en phase chantier. On rappellera qu’a l’exception de l’impact paysager, le chantier n’aura pas d’incidence négative directe sur les édifices classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques telles que leur dégradation ou leur destruction.

Les modalités de mise en œuvre et de suivi de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Par ailleurs, certains points feront l’objet d’un suivi plus officiel par les services de l’Etat. C’est notamment le cas des dispositions relatives à la définition et à la mise en œuvre d’un plan de déplacement en phase travaux.

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6.1.5 Consommation des ressources naturelles et production de déchets

Dès la phase de conception du projet, la méthodologie retenue permet de limiter la consommation des ressources naturelles.

Plus particulièrement, la volonté de réutilisation des matériaux du site au sein du projet d’éco-quartier Flaubert est affirmée de manière à limiter les activités de transports associées à leur élimination et à l’apport de nouvelles terres.

Outre l’approche d’économie d’énergie, cette méthodologie permet également de limiter les incidences du projet en termes d’exploitation des ressources naturelles (matériaux de remblaiement). A ce titre, on peut également indiquer que des dispositions seront envisagées pour limiter les consommations d’eau potable en évitant le gaspillage de cette ressource et en recherchant des solutions alternatives lorsqu’elles seront envisageables (utilisation des eaux pluviales par exemple).

Enfin, concernant les déchets produits durant la réalisation des travaux, leur gestion sera assurée par les entreprises en charge du chantier de manière à éviter toute dispersion dans l’environnement et à garantir leur traitement dans des filières appropriées conformes à la réglementation dans ce domaine.

Les modalités de mise en œuvre et de suivi de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre.

6.1.6 Nuisances auxquelles sont exposés les travailleurs et les riverains du site

En phase chantier, ces effets concernent :

Les nuisances liées à l’état actuel du site et de son environnement, et qui peuvent être à l’origine de l’exposition des travailleurs et des riverains à un risque particulier. Il s’agit des effets liés :

o A la pollution des sols et de la nappe alluviale ; o Au risque de pollution pyrotechnique ; o Aux risques technologiques liés aux activités voisines et au transport de matière dangereuse

Des nuisances générées par les travaux d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert et qui pourront être ressentie sur et à l’extérieur du site. Il s’agit de :

o De la pollution atmosphérique ; o Des nuisances sonores ; o Des risques associés aux substances dangereuses utilisées sur le site ; o Aux déchets de chantiers.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets sur la santé ou la sécurité des ouvriers relèvent :

De l’information des entreprises en charge de la réalisation du projet (notamment des terrassements) sur l’état de qualité des sols et des eaux souterraines et des risques potentiels pour la santé des ouvriers ;

De la réalisation d’un diagnostic complémentaire visant à lever les incertitudes actuelles quant au risque de pollution pyrotechnique ;

De l’information des entreprises sur les risques technologiques présents dans le secteur d’étude : activités industrialo-portuaires et transport de matières dangereuses, et de la définition des principales consignes de sécurité qui seront intégrées au plan de prévention des risques en phase de travaux ;

De la mise en œuvre des mesures précédemment identifiées pour éviter ou limiter les risques d’émissions polluantes au niveau du secteur des travaux (protection des sols et des eaux, limitation des rejets atmosphériques).

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets sur la santé ou la sécurité des riverains relèvent :

De l’anticipation des effets en phase de conception du projet : o Développement d’une méthodologie pour le traitement des terres impactées

permettant d’éviter les transferts de pollution en dehors du site ; o Recyclage des matériaux sur le site permettant de limiter les incidences du chantier

sur la pollution atmosphérique en limitant le trafic des engins.

De l’organisation des travaux et de la mise en œuvre de bonnes pratiques en matière de chantier respectueux de l’environnement. Ces mesures concernent plus spécifiquement :

o Mise en place des systèmes de rétention au niveau des zones de stockage des produits potentiellement dangereux pour l’environnement et développement d’un système de collecte et de traitement des eaux pluviales ou usées ;

o Présence de matériel d’intervention rapide en cas de pollution accidentelle ; o Mise en place d’un plan de gestion des bruits et des déchets en phase chantier ; o …

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures se traduisent par la Charte Chantier Vert qui concrétisera l’engagement des différents partis dans une démarche de respect de l’environnement. Par ailleurs, les entreprises retenues pour la réalisation des travaux seront en charge d’assurer l’information et la protection de leurs ouvriers et de développer des modes opératoires limitant au maximum les effets du chantier sur les activités alentours (notamment les quartiers d’habitat).

Les modalités de suivi de ces mesures relèvent du management environnemental du chantier qui sera assuré par le Maître d’Ouvrage et des missions d’assistance envisagées pour assurer le suivi environnemental des travaux et la protection de la sécurité et de la santé des ouvriers. Par ailleurs, certains points particuliers feront l’objet d’un suivi de la part des services de l’Etat (Police de l’Eau ou Préfecture).

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6.2 Phase de fonctionnement

6.2.1 Risques de pollutions chroniques ou accidentelles et qualité des milieux

On notera tout d’abord que compte tenu des travaux de dépollution envisagés dans le cadre de la réalisation de l’éco-quartier Flaubert, il faut s’attendre à une amélioration de la qualité des sols et des eaux souterraines au droit du périmètre d’implantation du projet.

Concernant les effets associés aux risques de pollutions chroniques et accidentelles des milieux et sur la base de ce qui a été indiqué précédemment, ces effets peuvent, s’ils ne sont pas pris en compte, avoir une incidence négative et permanente sur l’environnement du projet et entrainer des risques sanitaires majoritairement liés à l’exposition chronique des usagers et des riverains du site.

Selon une analyse propre au projet et en tenant compte des travaux de dépollution prévus et de l’absence d’activités industrielles au sein de l’éco-quartier Flaubert, les risques de pollution des milieux peuvent concerner :

Les rejets d’eaux usées et pluviales qui peuvent, de manière, indirecte entrainer une pollution des sols et des eaux souterraines et ou superficielles (prise en compte des interactions locales entre ces milieux) ;

Les rejets atmosphériques associés à la consommation énergétique au sein du quartier et aux déplacements induits par les activités qu’il accueille.

Les mesures retenues par la CREA pour limiter ou éviter ces effets sur la santé ou la sécurité des riverains relèvent :

De la conception du projet : o Mise en œuvre de travaux de dépollution permettant d’améliorer la qualité des sols et des eaux souterraines ; o Développement d’un schéma d’assainissement visant à assurer la collecte, le stockage et le traitement des eaux pluviales et

permettant d’assurer le confinement d’une éventuelle pollution accidentelle ; o Développement d’un schéma d’assainissement des eaux usées garantissant leur collecte séparative et leur traitement en station

d’épuration ; o La prise en compte des risques sanitaires en termes d’exposition des usagers et des riverains du site sera développée dans le

cadre des études environnementales ultérieures via la mise en œuvre d’analyse des risques sanitaires vis-à-vis de l’état des sols après la réalisation des travaux de dépollution, de la qualité de l’air extérieur et intérieur ;

Du fonctionnement du projet qui s’appuie sur le développement de deux stratégies visant à diminuer les rejets atmosphériques : o Le développement d’un réseau viaire organisé et hiérarchisé permettant d’éloigner les flux les plus importants des secteurs

habités et la mise en œuvre d’une politique visant à limiter l’usage de la voiture au sein de l’éco-quartier (réseau piétons et cycles, accès aux transports en communs, …) ;

o Le développement d’une stratégie de sobriété énergétique des espaces publics et des constructions. Sur une conception d’un système d’éclairage public sobre et adapté aux usages et à la sécurité des espaces publics ; La réalisation de bâtiments répondant à minima aux normes en matière de consommation énergétiques ; La mise en œuvre d’énergies renouvelables pour l’alimentation énergétique du projet.

A ce stade de conception du projet, on peut préciser que, si ces mesures doivent être détaillées (d’un point de vue qualitatif et quantitatif) dans le cadre des phases ultérieures de conception du projet (sur la base d’un plan d’aménagement précis), leur mise en œuvre permettra de limiter les effets du projet en phase de fonctionnement.

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par l’engagement du Maître d’Ouvrage dans une politique de développement durable associée à la conception et à la mise en œuvre du projet d’éco-quartier Flaubert.

L’efficacité des mesures proposées par la CREA fera l’objet d’un contrôle suivant la mise en fonctionnement du projet qui comprendra notamment des campagnes de suivi : de la qualité des rejets du réseau d’assainissement pluvial, de la qualité des eaux souterraines, de la qualité de l’air extérieur et intérieur.

Les modalités de mise en œuvre de ces inventaires (durée et fréquence) seront précisées dans le cadre des phases ultérieures de conception du projet.

6.2.2 Interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques

Les effets pris en compte dans cette partie concernent :

Les effets liés à la réalisation de pompages des eaux souterraines s’il est fait le choix d’une filière sur le fonctionnement hydrogéologique local et les effets indirects potentiellement induits sur les activités industrielles qui utilisent les eaux de la nappe alluviales, ou sur la Seine ;

Les effets liés aux rejets d’eaux pluviales générés par le projet dans la Seine ;

Les effets liés aux modifications des aléas liés aux phénomènes d’inondation par remontée de nappe ou par débordement de la Seine qui peuvent entrainer une augmentation de la sensibilité du site ou des secteurs environnants vis-à-vis de ces phénomènes naturels ;

Les risques liés aux conditions climatiques locales (canicule, grand froid, …) et aux projections associées aux changements climatiques planétaires.

Ces effets engendrent principalement des incidences négatives au niveau des emprises du projet, des milieux environnants (notamment la Seine) et des usages et activités localisés sur les terrains limitrophes.

Les mesures retenues par la CREA visent principalement à anticiper ces incidences prévisibles en intégrant des mesures adaptées à la conception du projet d’éco-quartier Flaubert permettant d’éviter l’apparition de dysfonctionnements :

Dans le cas où les choix énergétiques du projet se porteraient sur la mise en œuvre d’un pompage géothermique, une étude hydrogéologique sera réalisée afin de définir les effets d’une telle installation sur le fonctionnement de la nappe alluviale et de la Seine. Les résultats de cette étude permettront de caractériser les mesures qui devront être envisagées pour limiter ou éviter les incidences du projet sur le fonctionnement de ces milieux et d’adapter les caractéristiques du projet en conséquence ;

La prise en compte des effets associés à la gestion des eaux pluviales au sein du projet a fait l’objet d’une étude de modélisation hydraulique (présentée dans ce dossier) qui montre que le projet aura une incidence minime sur le fonctionnement hydraulique de la Seine ;

Concernant les risques inondations : o L’étude hydrogéologique énoncée ci-avant permettra de caractériser précisément les

effets du projet sur l’aléa associé au risque d’inondation par remontée de nappe. Cette étude devant reposer sur un projet détaillé, elle sera réalisée et présentée dans le cadre des études environnementales qu’il reste à mener avant la réalisation du projet ;

o Les modifications engendrées par le projet en termes de prise en compte des risques associés aux phénomènes d’inondations par débordement de la Seine ont été caractérisés par le biais de l’étude hydraulique présentée dans cette étude. On constate que le projet n’entrainera globalement pas d’augmentation des risques inondations pour le secteur d’étude. Les aménagements projetés prendront en compte les prescriptions du PPRI (en cours de modification) pour ce qui concerne l’aménagement des terrains concernés par ce risque.

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Concernant les risques associés aux conditions climatiques locales extrêmes (canicule, grand froid, …) et aux projections associées aux changements climatiques planétaires, on peut indiquer :

o Que le projet n’entrainera pas, à son échelle de modifications climatiques significatives ;

o Pour tenir compte des projections d’évolution du climat sous l’effet du changement climatique global, on peut préciser :

Que les espaces verts développés au sein du projet et la proximité de la Seine permettront d’adoucir la température au niveau des aménagements de l’éco-quartier Flaubert, diminuant la sensation d’îlots de chaleur ;

Que les effets associés au rehaussement du niveau marin sur le risque d’inondation du secteur seront intégrés au modèle hydraulique réalisé afin de caractériser les incidences de ce phénomène sur le projet et de proposer des mesures d’adaptation visant à en limiter les incidences. Cette étude sera développée dans le cadre des études environnementales à venir.

A ce stade de conception du projet, on peut préciser que, si ces mesures doivent être détaillées (d’un point de vue qualitatif et quantitatif) dans le cadre des phases ultérieures de conception du projet (sur la base d’un plan d’aménagement précis), leur mise en œuvre permettra de limiter les effets du projet en phase de fonctionnement.

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par l’engagement du Maître d’Ouvrage dans une politique de développement durable associée à la conception et à la mise en œuvre du projet d’éco-quartier Flaubert.

A ce stade de conception du projet, aucune modalité de suivi des effets de ces mesures n’a été programmée.

6.2.3 Milieux naturels

A ce stade de conception du projet et au regard de l’étude spécifique réalisée par BIOTOPE, il ressort que les incidences prévisibles du projet peuvent concerner :

Incidences sur la flore et les habitats naturels :

La flore et les habitats naturels créés suite aux travaux peuvent subir des dégradations si aucune précaution n’est prise lors de l’entretien des espaces verts (parcs publics notamment) en raison de la présence des espèces invasives.

Impacts sur la faune :

La création d’espace public et la mise en place de nouvelles voies de circulations sont susceptibles de conduire à une augmentation notable de la fréquentation des milieux conservés. Une augmentation du dérangement est donc à prévoir, susceptible notamment de toucher les oiseaux en période de nidification. Toutefois, au vu des cortèges d’espèce susceptibles de fréquenter l’aire d’étude, largement implantée en contexte urbain, cet impact est jugé nul à positif.

Les diverses espèces faunistiques inféodées aux milieux présents sont également susceptibles d’être impactées par la gestion conduite sur leurs habitats en phase d’exploitation. C’est notamment le cas des insectes (Oedipode turquoise notamment) qui sont susceptibles d’être touchés par une gestion trop intensive (tonte notamment) des espaces ouverts, mais également des oiseaux qui peuvent être impactés par la gestion des dépendances vertes (haies, secteurs arbustifs) en période de nidification. Cet impact est néanmoins jugé faible.

Impacts sur le fonctionnement écologique du secteur :

Au vu du projet présenté, les aménagements prévus vont dans le sens d'une amélioration de l'attractivité de la zone pour un plus grand nombre d'espèces (autre que les espèces ubiquistes), un développement du potentiel d'accueil en termes de gîtes et une meilleure connexion de la zone avec les espaces naturels environnants.

Au vu des éléments qui précèdent, les impacts du projet sur la faune, la flore et les milieux apparaissent réduits, voire plutôt positifs. Néanmoins, quelques contraintes réglementaires subsistent, du fait de la présence d’espèces protégées sur le territoire du projet.

De ce fait, les mesures retenues par la CREA reposent sur la mise en œuvre d’actions visant à améliorer les capacités d’accueil à l’intérieur du projet :

Aménagement et entretien des espaces verts

Sur les nouveaux espaces verts créés et surtout au niveau des bassins paysagers de l’axe vert et bleu, les semis monospécifiques de type ray-grass seront évités. A la place, il peut être envisagé de travailler en faveur de l’installation de communautés végétales de type prairial, offrant des capacités d’accueil importantes pour la faune (insectes, oiseaux…) et pour la flore.

L’aménagement de l’espace public végétalisé avec fonction hydraulique va également dans le sens d’une diversification des habitats en proposant la création d’un espace clos à caractère humide destiné à traiter les eaux de ruissellement de voirie dans le secteur Ouest du projet. En effet, bien qu’il ne constitue pas une prairie à proprement parler, cet espace sera réalisé sous le principe de rangées paysagères à usage différencié comportant uniquement des essences locales adaptées à la vallée de Seine.

Afin d’assurer l’intérêt des espaces verts pour la biodiversité, une gestion écologique sera mise en place.

Recréation d’habitats de substitution pour le Lézard des murailles

Le projet comprendra, en divers points de la ZAC, l’installation de murets de pierres sèches, éléments facilement colonisés par l’espèce.

Un certain nombre de principes de gestion seront respectés pour garantir des capacités d’accueil optimales sur ce milieu.

Si l’aménagement du projet présente un impact globalement positif sur la faune et la flore locale, les mesures retenues permettent, quant à elles, de compenser les effets négatifs spécifiques du projet sur deux espèces patrimoniales identifiées sur le site, à savoir l’Oedipode turquoise et le Lézard des murailles de manière à conforter leur maintien sur ce site.

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Elles seront détaillées dans le cadre des études ultérieures de manière à être intégrées à la conception du projet.

Les modalités de suivi des effets de ces mesures relèvent du management environnemental du projet qui sera assuré par le Maître d’Ouvrage qui s’engage à réaliser un(des) inventaire(s) écologique(s) après la mise en fonctionnement de l’éco-quartier Flaubert (les modalités de mise en œuvre de ce(s) inventaire(s) - durée et fréquence - seront précisées dans le cadre des phases ultérieures de conception du projet).

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6.2.4 Tissu urbain et les activités environnantes

Selon l’analyse des effets du projet en fonctionnement sur le tissu urbain local et les activités exercées dans l’environnement du site du projet, on se rend compte que le projet aura majoritairement un effet positif. Les améliorations engendrées par le projet sont liées :

Au lien urbain localement généré par l’éco-quartier Flaubert avec d’une part, les quartiers d’habitat riverains (Rouen et Petit-Quevilly), et d’autre part, les activités économiques du secteur industrialo-portuaire situé à l’Ouest. Par ailleurs, le projet offre l’opportunité de créer un lien entre le centre-ville de Petit-Quevilly et la Seine et d’effacer les effets de coupure actuellement associés aux infrastructures de déplacement (routes et voies ferrées) tout en maintenant l’accessibilité des secteurs d’activités industrialo-portuaire (à l’Ouest) et des secteurs d’habitat riverains ;

A la création d’un aménagement paysager structurant et fédérateur, aux usages pluriels et accessible depuis les différents modes de transports urbains présents dans ce secteur. Outre ces aspects, l’aménagement paysager projeté offrira une valorisation de l’image du site et un cadre de vie agréable aux futurs occupants de l’éco-quartier ainsi qu’aux habitants des quartiers riverains ;

Au respect des perspectives remarquables (coteaux boisés, Monuments Historiques, …) en vis-à-vis avec le projet. Ce point bien que peu détaillé dans la présente étude s’intègre à la réflexion qui oriente la conception du projet et fera l’objet d’une analyse plus détaillée dans le cadre des études environnementales ultérieures ;

A la création d’un quartier plurifonctionnel participant au dynamisme démographique et économique de l’agglomération par la création d’emplois et de logements en s’appuyant sur des principes de mixité fonctionnelle et de mixité sociale tout en proposant une offre complémentaire à celle des projets locaux du même type (plus particulièrement l’éco-quartier LUCILINE à Rouen) ;

Toutefois, l’urbanisation de ce secteur actuellement délaissé va également entrainer la création de flux de population qui sont susceptibles de générer des dysfonctionnements au niveau du réseau viaire local.

Compte tenu de ce qui précède, les mesures retenues par la CREA visent principalement à anticiper ces incidences prévisibles en intégrant des mesures adaptées à la conception du projet d’éco-quartier Flaubert. A ce titre, le Maître d’Ouvrage a fait appel à un prestataire spécialisé pour traiter des questions de mobilités au sein du projet et définir les conditions favorables au développement d’un projet d’éco-mobilité au sein de l’éco-quartier Flaubert. Ainsi, dans un contexte où les conditions de circulation sont déjà dégradées, les mesures visant à limiter les effets du projet sur les infrastructures de déplacement concernent :

Le maintien en service et l’intégration des infrastructures ferroviaires au sein du projet (les nuisances associées à ces infrastructures sont également prises en compte et sont présentées dans la partie suivante) ;

Le développement d’un réseau viaire organisé et hiérarchisé permettant de traiter distinctement : o Les flux d’échange (y compris les flux de poids lourds à destination de la zone industrialo-portuaire) ; o Les flux de desserte de l’éco-quartier.

La mise en œuvre d’une politique en faveur des éco-mobilités et visant à limiter l’usage de la voiture au sein de l’éco-quartier : o Gestion maîtrisée des stationnements ; o Développement d’infrastructures (partagées ou sécurisées) dédiées aux déplacements alternatifs (vélos et piétons) ; o Création d’une offre de desserte en transports en commun ; o Jonction des aménagements projetés au sein du réseau de transport de l’agglomération (Transports Collectifs et Plan Agglo

Vélos).

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Elles seront détaillées dans le cadre des études ultérieures de manière à être intégrées à la conception du projet.

A ce stade de conception du projet, aucune modalité de suivi des effets de ces mesures n’a été programmée.

6.2.5 Consommation des ressources naturelles et production de déchets

Dès la phase de conception du projet, la méthodologie retenue vise à limiter la consommation des ressources naturelles par la mise en œuvre d’une stratégie :

De sobriété énergétique reposant :

o Sur une conception d’un système d’éclairage public sobre et adapté aux usages et à la sécurité des espaces publics ;

o La réalisation de bâtiments répondant à minima aux normes en matière de consommation énergétiques ;

o La mise en œuvre d’énergies renouvelables pour l’alimentation énergétique du projet.

D’utilisation rationnelle des ressources en eau potable reposant :

o Sur l’utilisation des eaux pluviales en tant que ressource alternative pour les usages autorisés ;

o Sur le développement d’installations permettant de maîtriser les consommations d’eau potable au sein des bâtiments (limitateurs de débits).

Ainsi, les incidences du projet en termes de consommation des ressources naturelles seront limitées. Il en est de même pour les incidences indirectes qui sont liées à l’utilisation de ces ressources telles que les rejets de gaz à effets de serre.

Par ailleurs, la gestion des déchets produits par les usagers de l’éco-quartier sera assurée de manière à favoriser le développement d’installations de collecte, de regroupement et de tri des déchets en vue de leur élimination dans des filières appropriées. Le projet prévoit entre autre la mise en place d’une collecte sélective favorisant la valorisation de certains types de déchets.

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Elles seront détaillées dans le cadre des études ultérieures de manière à être intégrées à la conception du projet.

A ce stade de conception du projet, aucune modalité de suivi des effets de ces mesures n’a été programmée.

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6.2.6 Nuisances auxquelles sont exposés les usagers et les riverains du site

En phase de fonctionnement, ces effets qui concernent plus particulièrement les usagers et les riverains du projet, sont :

La pollution des sols et de la nappe alluviale ;

Les risques technologiques liés aux activités voisines et au transport de matière dangereuse

La pollution atmosphérique ;

Les nuisances sonores ;

Les déchets générés au sein du projet.

Les mesures retenues par la CREA visent à éviter les risques pour la sécurité et la santé des usagers du projet concernent :

La réalisation des travaux de dépollution du site qui, associés à la réalisation d’une analyse des risques sanitaires résiduels, permettra de rendre le site compatible avec les usages projetés vis-à-vis des risques potentiels pour la santé humaine ;

L’information des habitants et des riverains sur la nature des risques technologiques présents dans le secteur d’étude : activités industrialo-portuaires et transport de matières dangereuses et de la définition des principales consignes de sécurité qui seront définies au sein du projet. A ce titre, des études complémentaires sont prévues de manière à assurer l’accessibilité et l’évacuation du site en cas de risque technologique et de permettre l’intervention des services de secours. Ce complément sera établi en concertation avec les services de la sécurité civile sur la base du projet d‘aménagement détaillé ;

L’étude de sûreté et de sécurité publique et les conclusions qu’elle pourra apporter pour améliorer le projet sur sa thématique dans les phases ultérieures de conception ;

Les modalités de conception du projet visant à limiter les nuisances occasionnées sur les futurs habitants de l’éco-quartier et ces riverains :

o Eloignement des secteurs habités vis-à-vis des activités industrialo-portuaires localisées à l’Ouest du projet et des risques que ces activités induisent (risques industriels et matières dangereuses) ;

o Eloignement des secteurs habités vis-à-vis des principales infrastructures de transport qui traversent le projet (liaison pont Flaubert / Sud III et faisceaux ferroviaires) et des risques que ces activités induisent (pollution atmosphérique, nuisances sonores et matières dangereuses) ;

o Développement de dispositions d’atténuation de l’exposition au bruit des infrastructures par soit des choix d’implantation des bâtiments et/ou des techniques architecturales, soit des dispositifs de protection acoustique ;

o Limitation de l’usage de matériaux participant à la pollution de l’air intérieur au sein des bâtiments ;

o Prévenir la production de déchets et optimiser les filières de collecte et de traitement tout en les intégrants au cadre de vie du projet.

Les modalités de mise en œuvre de ces mesures sont assurées par le Maître d’Ouvrage et son maître d’œuvre. Elles seront détaillées dans le cadre des études ultérieures de manière être intégrées à la conception du projet et comporteront, entre autre, les résultats d’études complémentaires visant à caractériser l’exposition des usagers de l’éco-quartier aux nuisances acoustiques et à la pollution atmosphérique.

Les modalités de suivi de ces mesures relèvent du management environnemental du projet qui sera assuré par le Maître d’Ouvrage et des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage qui sont d’ores et déjà envisagées pour assurer le suivi environnemental du projet. A ce titre on précisera qu’il est envisagé :

De suivre la qualité des eaux souterraines et des eaux rejetées vers la Seine durant la phase de fonctionnement du projet ;

De réaliser des campagnes de mesures acoustiques et de la qualité de l’air intérieur et extérieur pour s’assurer de l’absence de nuisances pour les usagers de l’éco-quartier Flaubert.

Les modalités de mise en œuvre de ces inventaires (durée et fréquence) seront précisées dans le cadre des phases ultérieures de conception du projet.

6.3 Synthèse des dépenses associées à la prise en compte de l’environnement

A ce stade du projet, il est encore difficile de définir précisément l’ensemble des dépenses pour chaque item, qu’il soit lié aux travaux de construction ou à l’insertion environnementale du projet.

Néanmoins, on peut approcher les dépenses envisagées pour quelques thématiques précises telles que les aménagements paysagers ou les travaux d’assainissement qui participent à l’accompagnement environnemental du projet.

Le détail qui peut être approché à ce jour est repris dans le tableau suivant. On constate que ces travaux, qui participent directement ou indirectement à la mise en œuvre des mesures d’insertion du projet dans l’environnement ou à la protection des milieux, constituent un montant total de l’ordre de 33 % de l’enveloppe estimative du projet qui est de 52 480 000 €.

Dépenses directement ou indirectement associées à l’insertion environnementale du projet (ATTICA)

Type de travaux Montant estimé en millions d’euros Bénéfices environnementaux

Assainissement 13,55

Les travaux d’assainissement participent entre autres :

A la protection des milieux ;

A la gestion des eaux pluviales en lien avec le fonctionnement de la Seine et la prise en compte des risques d’inondation.

Espaces verts 3,77

Les travaux paysagers participent entre autres :

A la diversification et au maintien de la biodiversité locale ;

A l’intégration paysagère du projet ;

A un rôle social (cadre de vie, espaces de loisirs).

TOTAL 17,32

MONTANT GLOBAL DES TRAVAUX 52,48

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Analyse des effets cumulés du projet d’éco-quartier Flaubert avec d’autres projets connus

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 9 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

Localement, on recense 4 projets ayant fait l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement et d’un Avis de l’Autorité Environnementale (AAE). Ces projets répondent ainsi aux critères de l’article R122-4 du Code de l’environnement et doivent faire l’objet d’une analyse des effets cumulés potentiels avec le projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert :

1. Demande d’autorisation d’exploiter pour un stockage de fèves de cacao en vrac dans le hangar 126 - SENALIA (AAE du 10/07/12) 2. Demande d’autorisation d’exploiter pour un stockage de fèves de cacao en vrac dans le hangar 133 - SENALIA (AAE du 3/08/12) 3. Zone d’aménagement concertée LUCILINE (AAE du 4/05/10) 4. Demande d’autorisation d’exploiter une chaufferie biomasse et des installations de réception associées (AAE du 13/09/12)

Zone d’influence des effets du projet d’éco-quartier Flaubert et projets connus identifiés

Comme dans le cadre des parties précédentes, l’analyse des effets cumulés comporte 6 catégories :

Prise en compte des risques de pollutions chroniques ou accidentelles des milieux ou à leur qualité :

o L’atmosphère :

L’absence de quantification précise des effets de l’ensemble des projets ne permet pas de conclure sur l’incidence cumulée de leur mise en œuvre. Toutefois, au regard des caractéristiques de chaque projet, il ne semble pas qu’à leur échelle, ils puissent générer des incidences négatives inacceptables vis-à-vis de la qualité de l’air (observation à rapprocher à l’aspect ouvert du compartiment atmosphérique).

o Les sols et le sous-sol :

Compte tenu de leur localisation spécifique, il n’y a pas d’incidence cumulée des différents projets identifiés sur les sols.

o Les eaux souterraines et superficielles :

Compte tenu de leur localisation spécifique et de leur caractéristiques, il n’y a pas d’incidence cumulée des différents projets identifiés sur les eaux souterraines sont faibles à nuls.

D’une manière générale, on observe un effet bénéfique sur la gestion qualitative et quantitative des rejets eut égard, notamment, des changements d’activités observés sur certains sites (LUCILINE et éco-quartier Flaubert). Le cumul de ces actions entre dans la synergie des politiques publiques développées dans le cadre de l’amélioration de la qualité des eaux de la Seine qui sont formalisées dans le SDAGE du bassin Seine-Normandie.

Prise en compte des interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques :

o Absence d’effets cumulés sur le fonctionnement hydrogéologique local ;

o Absence d’effets cumulés sur le fonctionnement de la Seine ;

o Absence d’effets cumulés engendrant des modifications des aléas liés aux phénomènes d’inondation par remontée de nappe ou par débordement de la Seine

o A l’exception des projets de stockage de cacao, chaque projet identifié prend en compte d’une certaine manière les enjeux liés aux changements climatiques. Ces actions locales permettent de limiter l’effet des activités projetées sur le climat et/ou d’anticiper les incidences de l’évolution climatique sur ce territoire.

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Prise en compte des effets cumulés sur les milieux naturels :

Dans le contexte territorial du cœur de l’agglomération, compte tenu des aménagements paysagers projetés au niveau des éco-quartiers LUCILINE et Flaubert, les effets cumulés attendus sont en faveur du développement d’une certaine biodiversité en milieu urbain.

Prise en compte des effets cumulés sur le tissu urbain et les activités environnantes :

Globalement, à l’exception du projet d’extension d’une chaufferie à Canteleu et des projets de la société SENALIA, les projets retenus dans le cadre de la présente étude présentent des effets bénéfiques sur le cadre de vie au cœur de l’agglomération qui se traduisent par :

o La mise en valeur du paysage de certains secteurs présentant initialement une image dégradée ;

o Le développement de projets d’aménagement présentant une mixité des usages et des fonctions permettant, notamment de consolider les liens entre les habitants, le cœur de l’agglomération, la Seine et le Port ;

o La mise en œuvre de projets visant à faciliter les déplacements alternatifs à la voiture au cœur de l’agglomération.

La thématique des déplacements ressort comme étant la plus sensible vis-à-vis de la mise en œuvre des différents projets. Chaque projet à son échelle prend des mesures qui visent à limiter son impact et à améliorer le fonctionnement urbain d’ensemble, mais seule une politique d’agglomération en matière de déplacements est en mesure d’apporter les réponses adaptées à leurs effets cumulés. C’est l’objet du Plan de déplacements Urbains en cours d’élaboration sur le territoire de la CREA.

Utilisation des ressources naturelles :

D’une manière générale, les mesures retenues dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets pour limiter leur empreinte environnementale ont un effet bénéfique sur la préservation des ressources naturelles en limitant les consommations nécessaires au fonctionnement des activités projetées.

Absence d’effets cumulés sur la santé et des risques d’exposition de la population locale.

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Appréciation des incidences du programme de travaux sur l’environnement ou la santé

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 10 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

Le site d’implantation du projet d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert constitue un espace à reconquérir situé à l’interface entre le tissu constitué des centres villes de Rouen et de Petit-Quevilly, la Seine et les activités du Grand Port Maritime de Rouen. La reconquête de ce secteur, qui constitue la composante rive gauche du Grand Projet Seine Ouest, sera aboutie au terme de la réalisation conjuguée :

Du projet de réalisation des accès définitifs au Pont Flaubert en rive gauche de la Seine, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat représenté localement par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de Haute-Normandie.

Du projet éco-quartier Flaubert sous maîtrise d’ouvrage de la CREA qui se compose : o De l’opération d’aménagement de l’éco-quartier Flaubert visée par la présente étude ; o Du projet d’aménagement des Bords de Seine.

De ce fait, ces différentes opérations d’aménagement, bien qu’ayant une vocation différente, résultent de la mise en œuvre d’un programme d’aménagement d’ensemble qui, selon l’article R122-5 du Code de l’environnement, doit faire l’objet d’une appréciation des impacts de l’ensemble du programme.

Risques de pollutions chroniques ou accidentelles et qualité des milieux

Phase travaux

Chaque projet prévoit, à son échelle la prise en compte des risques de pollution chronique et/ou accidentelle en phase de réalisation des travaux. Cette prise en compte repose sur le développement de méthodologies adaptées aux caractéristiques propres à chaque projet mais également à l’état actuel des milieux.

Phase de fonctionnement

Une fois le programme de travaux développé, les risques de pollutions chroniques ou accidentelles des milieux peuvent, s’ils ne sont pas pris en compte, avoir une incidence négative et permanente sur l’environnement et entrainer des risques sanitaires majoritairement liés à l’exposition chronique des usagers du site et des riverains. Les incidences prévisibles du programme de travaux sur les différents compartiments environnementaux devraient être relativement limitées :

o Concernant le milieu atmosphérique, on peut s’attendre à une évolution maîtrisée des émissions atmosphériques locales du fait, notamment du trafic généré par l’éco-quartier et de ses besoins énergétiques. Les incidences projetées devraient être comparables à l’état de qualité de l’air actuel dans le centre de l’agglomération rouennaise. En effet, les ambitions du programme de travaux reposent sur le développement des éco-mobilités (transports en commun et alternatifs), le développement des énergies renouvelables et une optimisation du réseau viaire visant à fluidifier les flux de transit (particulièrement en créant un lien direct entre l’A150 et la Sud III) et à gérer au mieux les flux d’échange (hiérarchisation et dimensionnement du réseau au sein de l’éco-quartier). A ce titre, les études de trafic effectuées par le CETE Normandie-Centre indiquent que les dégradations projetées relèvent principalement des dysfonctionnements actuels plutôt que de la mise en œuvre du programme de travaux.

o Concernant les sols et les eaux souterraines, compte tenu de la nature du programme de travaux, les incidences qualitatives prévisionnelles devraient être nulles voire globalement plutôt positive dans la mesure où l’état dégradé actuel des sols et des eaux souterraine est pris en compte dans les hypothèses d’aménagement (gestion des pollutions existantes), les activités développées ne comportent pas d’activités industrielles (potentiellement polluantes) et chaque projet prend en compte la gestion des eaux de ruissellement afin d’éviter les risque de pollution par transfert de pollution.

o Concernant les eaux superficielles, compte tenu de la nature du programme de travaux et des principes de gestion des eaux pluviales retenus pour chaque projet, les incidences qualitatives prévisionnelles devraient être nulles voire globalement plutôt positives eut égard aux activités industrielles passées du secteur.

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Interactions réciproques avec les milieux du fait de leur fonctionnement ou de leurs caractéristiques

Phase travaux

En préambule, on peut préciser que chaque projet prévoit, à son échelle et via la réalisation d’études spécifiques (études géotechniques, modélisations hydrauliques, dimensionnement des ouvrages hydrauliques, …), la prise en compte des interactions réciproques potentielles avec les milieux en phase travaux.

Phase de fonctionnement

Les incidences prévisibles du programme de travaux sur le fonctionnement des milieux devraient être relativement peu significatives :

o Concernant les incidences du programme de travaux sur le risque d’inondation par débordement de la Seine, la modélisation à l’état projeté comportant la réalisation des 3 projets qui constituent le programme de travaux conclut à l’absence d’incidence globale sur le champ d’inondation de la Seine

o Concernant l’effet potentiel des rejets d’eaux pluviales en Seine, compte tenu de la nature du programme de travaux et du développement de réseaux d’assainissement permettant une régulation des débits rejetés en Seine pour chaque projets, les incidences quantitatives sont minimes.

o Concernant les risques associés aux conditions météorologiques locales extrêmes) et aux projections associées aux changements climatiques planétaires, le programme de travaux n’entrainera pas, à son échelle, de modifications climatiques significatives. En matière de micro-climat local, associées à la Seine, les 2 composantes de l’éco-quartier Flaubert devraient présenter une synergie dans leur capacité à limiter les incidences liées aux changements climatique, notamment en ce qui concerne l’augmentation des températures (effet de rafraichissement des espaces verts). Enfin, il faut préciser que des études sont en cours afin de prendre en compte les incidences du programme de travaux sur les effets liés à l’augmentation du niveau de la mer engendré par les modifications climatiques en cours.

Milieux naturels

Phase travaux

Au vu des milieux présents et de leurs capacités d’accueil relativement restreintes, le programme de travaux apparaît globalement peu impactant pour la faune et la flore. Quelques mesures de réduction et de suppression d’impacts sont proposées à l’échelle de chaque projet pour éviter la destruction d’individus d’espèces et la conservation d’habitats favorables notamment en phase travaux, ainsi que pour éviter la propagation d’espèces invasives identifiées sur les emprises.

Par ailleurs, compte tenu de la nature du programme de travaux et de la planification des travaux d’aménagement sur le long terme, un suivi sera réalisé tout au long de sa mise en œuvre afin d’actualiser les connaissances sur les sensibilités locales en terme d’habitats, de faune et de flore. Ce suivi permettra, le cas échéant, d’anticiper les démarches à engager en faveur de la protection des habitats et espèces naturels.

Phase de fonctionnement

Au regard de l’étude spécifique réalisée par BIOTOPE et des caractéristiques des différents projets qui constituent le programme de travaux, les incidences prévisibles devraient être globalement positives dans la mesure où les aménagements prévus vont dans le sens d'une amélioration de l'attractivité de la zone pour un plus grand nombre d'espèces (autre que les espèces ubiquistes), un développement du potentiel d'accueil en termes de gîtes et une meilleure connectivité de la zone en son sein, potentiellement avec les zones boisées en rive droite (à l’Ouest du site).

Quelques effets résiduels restent liés à l’interaction du programme de travaux avec la faune et la flore locale mais il s’agit d’effets classiques en zone densément urbanisée :

o La création d’espaces publics et la mise en place de nouvelles voies de circulations sont susceptibles de conduire à une augmentation notable de la fréquentation des milieux conservés. Une augmentation du dérangement est donc à prévoir, susceptible notamment de toucher les oiseaux en période de nidification. Toutefois, au vu des cortèges d’espèce susceptibles de fréquenter l’aire d’étude, largement implantée en contexte urbain, cet impact est jugé nul.

o Les opérations d’entretien des espaces verts sont susceptibles d’engendrer des incidences sur la flore ou la faune (dégradation des végétaux et impacts sur la faune par dérangement ou destruction d’espèces ou d’habitats). Néanmoins, ces incidences semblent faibles.

Modélisation hydraulique de l’état futur intégrant l’ensemble des aménagements du programme de travaux (INGETEC)

Photographie des aménagements paysagers réalisés au droit de la Presqu’île Rollet (SPLA CREA Aménagement)

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Tissu urbain et activités environnantes

Phase travaux

Au vu de l’environnement du programme de travaux, les principales sensibilités à prendre en compte dans le cadre de la phase de travaux concernent le fonctionnement des activités existantes à proximité du projet. La prise en compte de cette sensibilité repose sur le développement de mesures visant à limiter les dysfonctionnements que pourraient engendrer les travaux principalement sur le réseau de transport (routier et ferroviaire).

Par ailleurs, la réalisation des travaux qui composent ce programme de travaux engendre un impact temporaire positif sur l’économie des activités du BTP.

Phase de fonctionnement

Au regard de ses caractéristiques, le programme de travaux occasionne un certain nombre de changement au niveau du secteur d’étude.

Tout d’abord, on peut noter qu’en termes d’intégration au tissu urbain existant, le programme présente plus particulièrement des incidences positives associées :

o Au lien urbain localement généré par l’éco-quartier Flaubert avec d’une part, les quartiers d’habitat riverains (Rouen et Petit-Quevilly), et d’autre part, les activités économiques du secteur industrialo-portuaire situées à l’Ouest. Par ailleurs, le projet offre l’opportunité de créer un lien entre le centre-ville de Petit-Quevilly et la Seine et d’effacer les effets de coupure actuellement associés aux infrastructures de déplacement (routes et voies ferrées).

o A la création d’un aménagement paysager aux usages multiples et diversifiés, structurant, fédérateur et accessible depuis les différents modes de transports urbains présents dans ce secteur. Outre ces aspects, l’aménagement paysager projeté offrira une valorisation de l’image du site et un cadre de vie agréable aux futurs occupants de l’éco-quartier ainsi qu’aux habitants des quartiers riverains.

o Au respect des perspectives remarquables en vis-à-vis avec le secteur d’implantation du programme de travaux.

La réalisation du programme de travaux comprend entre autre la création d’un quartier plurifonctionnel participant au dynamisme démographique et économique de l’agglomération tout en prenant en compte le contexte dans lequel il s’inscrit en :

o Proposant une offre complémentaire à celle des projets locaux du même type ;

o Prenant en compte les besoins en desserte des activités industrielles et portuaires qui se développent dans le secteur.

Enfin, concernant la circulation automobile, comme nous l’avons indiqué précédemment, le programme de travaux s’inscrit dans un secteur ou le réseau viaire est très proche de la saturation aux heures de pointes. Dans ce contexte, les études de trafics font apparaitre aux heures de pointe que les incidences occasionnées par le programme de travaux sont limitées comparativement à la saturation actuelle de ce secteur. A noter toutefois une amélioration de la liaison Sud III – pont Flaubert (notamment dans le sens Sud/Nord) qui se traduit par un gain de temps d’au moins 10 minutes pour les usagers qui empruntent ce parcours.

Ces conclusions montrent que la recherche de solutions aux problématiques de circulation identifiées dans ce secteur ne peut être menée uniquement à l’échelle locale mais doit faire l’objet d’une analyse à l’échelle de l’agglomération en tenant compte d’une part des modalités de gestion du trafic au cœur de l’agglomération rouennaise et d’autre part de la politique de développement des transports en commun.

Consommation des ressources naturelles et production de déchets

Phase travaux

Les projets constituant le programme de travaux font l’objet d’une approche commune visant à limiter les apports de matériaux pour les besoins de chaque projet ou tout du moins à rechercher de ressources alternatives. Ces objectifs visent notamment à limiter la consommation de ressources naturelles.

Phase de fonctionnement

En phase de fonctionnement du programme de travaux, la consommation des ressources naturelles ou la production de déchets concernent principalement les activités exercées au sein de l’éco-quartier Flaubert. A noter toutefois :

o Les enjeux associés à l’éclairage public (recherche d’optimisation de l’éclairage pour les aménagements urbains et paysagers) ;

o Les enjeux associés aux déchets verts qui seront issus de l’entretien des espaces verts et des remblais des accès au pont Flaubert (gestion conforme à la réglementation dans des filières agréées).

Enjeux sanitaires et prise en compte des nuisances locales

Phase travaux

La mise en œuvre de procédures spécifiques à chaque projet permettra de prendre en compte les différentes nuisances identifiées de manière à éviter leurs effets potentiels sur la sécurité ou la santé des ouvriers et des riverains du site.

Phase de fonctionnement

En phase de fonctionnement, les incidences du programme de travaux sur la sécurité ou la santé des usagers et des riverains du site devraient être nulles voire positive :

o La réalisation de travaux de dépollution site associés, en cas de besoin, d’une analyse des risques sanitaires résiduels, permet de rendre le site compatible avec les usages projetés vis-à-vis des risques potentiels pour la santé humaine.

o Les risques pyrotechniques auront été levés durant les différentes phases de réalisation du programme de travaux permettant, à terme, d’éviter les incidences qui auraient pu en découler sur la sécurité des biens et des personnes.

o Compte tenu des caractéristiques des projets qui le constituent, le programme de travaux ne modifie pas l’emprise des risques technologiques identifiés dans l’état initial. Par ailleurs, il ne compromet pas la sécurité du fonctionnement des installations à l’origine des risques technologiques.

o Concernant les risques liés au transport de matières dangereuses, dans sa configuration, le programme de travaux limite les autorisations de circulations des poids lourds TMD dans la partie Ouest afin de maintenir la desserte des activités industrielles et portuaires locales. Cette configuration permet d’éloigner au maximum les secteurs habités des sources TMD. De la même manière, la configuration du programme de travaux favorise la mise à l’écart des secteurs habités avec les faisceaux ferroviaire maintenus en fonctionnement.

o Concernant les risques de pollutions sonore et atmosphérique (particulièrement en lien avec la circulation automobile), compte tenu de la réorganisation du réseau viaire, le programme de travaux devrait avoir un effet bénéfique sur les secteurs habités existants notamment au niveau du secteur de la Motte dans la mesure où la liaison Sud III / Pont Flaubert ne passera plus dans ce secteur. Au niveau de l’avenue Jean Rondeaux, des dégradations ponctuelles pourraient avoir lieu aux heures de pointe. Toutefois, leur lien avec le programme de travaux semble limité dans la mesure où ce dernier présente une influence limitée dans les perturbations de ce secteur comparativement au niveau de capacité actuel qui est déjà très proche de la saturation.

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SPLA CREA Aménagement

Opération d'aménagement de l'éco-quartier Flaubert

8404-1 - Tome 3 - Résumé non technique - Etude d'impact - Création de ZAC - Eco-quartier Flaubert - F

44 Opération 8404/1 - Version F du 29/10/13

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Incidences du projet au regard des enjeux du réseau NATURA 2000 local

Cette partie renvoie aux informations qui sont développées dans le chapitre 11 de l’étude d’impact (Cf. Tome 1).

Au regard des points qui précèdent, le projet d’aménagement ne nuira pas (directement ou indirectement) à la conservation des espèces et ne détruira pas les habitats naturels d’intérêt européen inscrit ou proposé au réseau NATURA 2000.

Par ailleurs, ce projet n’impactera en rien l’atteinte des objectifs de gestion/conservation/restauration des sites voisins.

En conclusion, le projet d’aménagement n’aura donc pas d’impact (direct ou indirect) sur les sites NATURA 2000 proches de la zone d’étude.