MATINÉES & SOIRÉES MUSICALES D’ARLES · 2019-10-29 · Matinées & Soirées musicales d’Arles...

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saison 2019 2020 MATINÉES & SOIRÉES MUSICALES D’ARLES DOSSIER DE PRESSE

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MATINÉES & SOIRÉES

MUSICALES D’ARLES

DOSSIER DE PRESSE

Matinées & Soirées musicales d’Arlessaison 2019 - 2020

dimanche 13 octobre à 11 heures2 duos lauréats de l’Académie RoyaumontMarie-Laure GARNIER, sopranoCélia ONETO BENSAID, piano&Alex ROSEN, basseMichal BIEL, pianoSchubert –Loewe – Duparc – Fauré – Poulenc JOURNÉE QUATUORSdimanche 24 novembre à 11 heuresQuatuor MONABeethoven : Quatuor à cordes n°8, opus 59 n° 2Dvorak : Quatuor n° 12 en fa majeur, dit “Américain” dimanche 24 novembre à 15 heuresQuatuor ARODSchubert : Quatuor à cordes n° 4, en do majeur D. 46Mozart : Divertimento en ré majeur K. 136Zemlinsky : Quatuor à cordes opus 15 n° 2coproduction la Belle Saison dimanche 8 décembre à 11 heuresTrio CHAUSSON Beethoven : Trio n° 7, opus 97 “l’Archiduc”Chausson : Trio en sol mineur, opus 3

dimanche 19 janvier à 11 heuresMarion TASSOU, sopranoAlexandre PASCAL, violonJuan-Miguel HERNANDEZ, alto&Trio MESSIAENChostakovitch : Trio n° 1 en ut mineur, opus 8Chostakovitch : Sept romances, opus 127Franck : Quintette pour piano et cordesChausson : Chanson perpétuelle, opus 37coproduction la Belle Saison

dimanche 9 février à 11 heuresLe Concert de La LogeJulien CHAUVIN, violon & directionReicha : Grande Symphonie de salonBeethoven : Septuor pour cordes et vent

vendredi 20 mars à 19 h 30samedi 21 mars à 19 h 30dimanche 22 mars à 11 heuresDavid GRIMAL, violonMarie-Josèphe JUDE, pianoBeethoven : Intégrale des Sonates pour violon & piano coproduction la Belle Saison

XXXVe SEMAINE SAINTE EN ARLES3 AU 7 AVRIL 2020

vendredi 3 avril à 20 h 30Amel BRAHIM-DJELLOUL, sopranoJean-François LOMBARD, haute-contreLes PALADINS Jérôme CORREAS, direction et clavecinLully : Le Triomphe de l’amour

dimanche 5 avril à 11 heuresSonia WIEDER-ATHERTON, violoncelleFrançoise RIVALLAND, cymbalumAmaryllis BILLET, violonRobin BILLET, bassonRémi MAGNAN, contrebasseBoccherini : Concerti pour violoncelle et ensemblecoproduction la Belle Saison

mardi 7 avril à 20 h 30Ensemble vocal Sequenza 9.3Catherine SIMONPIETRI, directionHenri DEMARQUETTE, violoncelleVocello : pièces pour violoncelle et voix

vendredi 5 juin à 20 h 30 - Concert de clôtureRécital de Nikolaï LUGANSKYProgramme autour de Beethoven coproduction Harmonia Mundi

Dimanche 13 octobre à 11 heures

DEUX DUOS LAURÉATS DE L’ACADÉMIE ORSAY-ROYAUMONT

Marie-Laure GARNIER, soprano

Célia ONETO BENSAID, piano

&Alex ROSEN, basse

Michal BIEL, piano

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Célia Oneto Bensaid est lauréate de la Fondation Royaumont, de l’École Cortot et de nombreux concours intenationaux, elle se pro-duit régulièrement dans de grands festivals tels que celui du Piano aux Jacobins et de grandes salles telles que la Philharmonie de Paris.

Marie-Laure Garnier est notamment lau-réate du Concours Nadia et Lili Boulanger 2017, elle se produit sur de grandes scènes internationales. À l’opéra, on la découvre dans notamment dans Tosca de Puccini.

Originaire de Californie, Alex Rosen est diplômé de la Juilliard School où il a no-tamment chanté Monteverdi sous la direc-tion de William Christie. Cette année, Alex Rosen fera ses débuts à l’Opéra de Cincinnati.

Michal Biel, diplômé de la Juilliard School, est lauréat de nombreux concours internationaux et a participé à plusieurs grandes académies dont l’Internationale Meistersinger Akademie à Neumarkt, il se pro-duit régulièrement sur des scènes prestigieuses.

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L’Académie de l’art de la mélodie et du lied, fondée par le Musée d’Orsay et la Fondation Royaumont, présente la deuxième édition du concert de ses lauréats. L’idée est de faire émer-ger une nouvelle génération de duos de chanteurs et pianistes tout en créant des liens entre le monde de la musique et des arts visuels. Quatre couples de chanteurs et pianistes ont été sélectionnés pour recevoir les conseils de prestigieux aînés réunis en duos, dont le baryton Stéphane Degout et le pianiste Alain Planès ou la soprano Véronique Gens et la pianiste Susan Manoff. Nous accueillons deux de ces duos de jeunes talents à découvrir, la relève est assurée !

Production Fondation Royaumont, Musée d’Orsay.En partenariat avec la Fondation Royaumont et le Musée d’Orsay. Grand mécène de la Fondation Royaumont, la Fonda-tion Daniel et Nina Carasso soutient la formation, la préparation et l’accompagnement des artistes musiciens. En 2018 et 2019, la Caisse des Dépôts soutient l’Académie Orsay-Royaumont. La Fondation Orange soutient en 2018 les ate-liers “Voix” de la Fondation Royaumont. Les Amis de Royaumont s’associent collectivement, depuis 45 ans, au pro-jet de la Fondation. En 2019, l’Association poursuit son aide historique aux jeunes talents par l’attribution de bourses.

Franz Schubert : Romanze, Der Zwerg, Gruppe aus dem Tartarus, Der Schiffer, Der Strom, Fischerweise, Erlkonig

Carl Loewe : Der Nöck opus 129, n o 2, Odins Meeresritt

Henri Duparc : Invitation au voyage, Manoir de Rosemonde, La Vie Antérieure, Extase, Lamento

Gabriel Fauré : opus 85, La fleur qui va sur l’eau, Dans la forêt de Septembre, Accompagnement

Francis Poulenc : Le bestiaire, La Dame de Monte-Carlo, Banalités

Dimanche 24 novembre à 11 heures

QUATUOR MONA

Verena CHEN, violon

Roxana RASTEGAR, violon Arianna SMITH, alto

Caroline SYPNIEWSKI, violoncelle

JOURNÉE QUATUORS

© Quatuor Mona DR

Le Quatuor à cordes en fa majeur de Maurice Ravel fut composé entre décembre 1902 et avril 1903. La création eut lieu le 5 mars 1904 par le Quatuor Heyman. Le compositeur fit quelques minimes retouches et republia son quatuor en 1910. Il est dédicacé à Gabriel Fauré, alors professeur de composition de Ravel.

L’écriture du Quatuor n o 12 en fa majeur, dit “Américain” fut réalisée en seize jours, du 8 au 23 juin 1893 à Spilville, petite cité de l’Iowa où Dvorak séjourna auprès d’immigrants tchèques et retrouva ses racines bohêmes. Influencé par ce séjour, les impressions exotiques des espaces américains s’accordent idéalement dans le quatuor. Ce mariage plein de lumière est perceptible tout au long du quatuor, dont la substance demeure la nostalgie du pays natal, que souligne la beauté des ultimes mesures (après l’imitation, ou plutôt la transfiguration, d’un gospel song mélancolique et imprégné par l’esprit de la danse).

Depuis sa création, le Quatuor Mona a eu l’occasion de recevoir les conseils de grands musiciens comme Mathieu Herzog, Valentin Erben, Martin Beaver, Luc-Marie Aguera, Yovan Markovitch et Jérôme Pernoo. Elles se produisent dans des salles comme la Philharmonie de Paris, l’Orangerie de Sceaux aux côtés de Marie-Josèphe Jude et Philippe Graffin, l’Église de Ciboure, Reid Hall ainsi que la Dianasaal de Schloss Engers et Villa Wieser.

Le Prix de l’Orangerie de Sceaux ainsi que le prix du Méjan leur sont attribués au cours de l’Académie Ravel à Saint-Jean-de-Luz. Depuis juin 2018, le Quatuor Mona est résident à la fondation Villa Musica en Allemagne ainsi qu’à ProQuartet depuis février 2019.

Maurice Ravel : Quatuor à cordes en fa majeur

Antonin Dvorak : Quatuor n o 12 en fa majeur, opus 96 dit “Américain”

Jeune ensemble fondé en janvier 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elles se perfec-tionnent actuellement dans la classe de musique de chambre de François Salque. En participant à l’académie Musique à Flaine, le Quatuor Mona a eu la chance de rencontrer le pianiste et compositeur Abdel Rahman El Bacha, qui leur a offert une de ses pièces pour quatuor à cordes.

Dimanche 24 novembre à 15 heures

QUATUOR AROD

Jordan VICTORIA, violon

Alexandre VU, violon Tanguy PARISOT, alto

Samy RACHID, violoncelle

Franz Schubert : Quatuor à cordes n o 4, en do majeur D. 46

Wolfgang Amadeus Mozart : Divertimento en ré majeur K. 136

Alexander von Zemlinsky : Quatuor à cordes opus 15 n o 2

Le Quatuor Arod compte parmi les formations montantes en ce moment en France. Créé en 2013, il a récemment remporté le Premier Prix du prestigieux Concours International de l’ard de Munich dans la lignée du Quatuor Ébène avec lequel il a d’ailleurs travaillé. En 2017 et 2018, le Quatuor Arod s’est notamment produit à l’Auditorium du Louvre, au Théâtre des Bouffes du Nord et à la Philharmonie de Paris, à l’Arsenal de Metz, à Bordeaux et à Montpellier, au Mozarteum de Salzbourg, au Konzerthaus de Vienne, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wigmore Hall de Londres, à Tokyo, en Finlande, en Suisse, en Italie ou encore en Serbie. Les quatre musiciens issus du Conservatoire de Paris ont réussi à trouver un son qui leur est popre en seulement quelques années, et leur mélange de jeunesse et de confiance séduit les auditoires. Ils interprèteront une œuvre d’un compositeur qui leur tient à cœur, né à Vienne et mort, presque oublié, aux États-Unis, Alexander von Zemlinsky.

Le Quatuor à cordes n o 4, en do majeur D. 46, fut écrit en très peu de jours, en mars 1813 par Schubert, inaugurant une période d’une incroyable fécondité. Sa structure est identique à celle du Quatuor “Les Dissonances” K. 465 de Mozart, tout en contrastes et en profondeur, il présente un fond dramatique affirmé en quatre mouvements aux atmosphères variées.

Lorsqu’il s’attelle à la composition du Divertimento en ré majeur K. 136, Mozart n’a que seize ans, mais il est déjà un compositeur chevronné. Nourri de ses voyages en Italie, le berceau de cette nouvelle esthétique en musique, Mozart en intègre des éléments dans le Divertimento pour cordes K. 136 lorsqu’il le compose à Salzbourg avec deux autres divertimenti (K. 137 et 138), en 1772.

Composé en 1913, dix-sept ans séparent le Quatuor à cordes opus 15 n o 2 et la précédente partition de chambre de Zemlinsky. Composé durant la Première Guerre mondiale, cet ample et luxuriant quatuor manifeste l’influence de Schönberg, dont Zemlinsky fut un temps le professeur, ainsi que celle de Mahler, parcourant l’ensemble de son œuvre

Le Quatuor Arod collabore avec des artistes tels que les altistes Amihai Grosz et Mathieu Herzog, le pianiste Eric Lesage, les clarinettistes Martin Fröst, Romain Guyot et Michel Lethiec ou encore les violoncellistes Raphaël Pidoux, François Salque ou Bruno Philippe et se produit dans de nombreux festivals. En 2017, il crée le premier quatuor à cordes du compositeur français Benjamin Attahir (commande de La Belle Saison, de ProQuartet et du Quatuor Arod). Il est actuellement en résidence à la Chapelle Musicale de la Reine Elisabeth de Bruxelles ainsi qu’à la Fondation Singer-Polignac et à ProQuartet - cemc. Le Quatuor Arod est lauréat hsbc de l’Académie du Festival d’Aix, et des Fondations Banque Populaire et Safran. Mécénat Musical Société Générale est son mécène principal.

JOURNÉE QUATUORS

© Marco Morggreve

© Thomas O’Brien Photographe Videomaker

Dimanche 8 décembre à 11 heures

TRIO CHAUSSON

Matthieu HANDTSCHOEWERCKER, violon

Antoine LANDOWSKI, violoncelle Boris DELAROCHELAMBERT, piano

Fondé en 2001, le Trio Chausson est devenu aujourd’hui une référence incontournable du paysage musical. 1er prix du Concours international de musique de chambre de Weimar en 2005 et Rising Star en 2007, les trois musiciens privilégient une grande qualité de son et une belle richesse de couleurs, sans que ce soit au détriment de l’élégance ou de la transparence ; la musique devient alors une expérience sonore sensuelle. Homogénéité sonore et grande énergie seront au rendez-vous pour ce concert du trio qui arrive à faire vivre la musique grâce à une belle union et un excellent sens de la phrase et de l’architecture des mouvements.

Depuis ses débuts, le Trio Chausson se produit dans les plus prestigieuses salles du monde telles que Carnegie Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Wigmore Hall de Londres, Mozarteum de Salzburg, Musikverein de Vienne, Herkulessaal de Munich, Philharmonie de Cologne, Cité de la Musique, l’Auditorium du Louvre et la salle Gaveau de Paris, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg ou le Conservatoire de Moscou...

Le répertoire du Trio Chausson témoigne de sa passion pour la musique française et le classicisme viennois ; les trios de Haydn en particulier, dont la richesse et la liberté d’écriture sont une source d’inspiration inépuisable. Séduits par la générosité et la poésie d’Ernest Chausson, ils ont à cœur de jouer des trios de compositeurs romantiques français parfois injustement oubliés.

Également friands de transcription, ils ont à leur actif plus d’une quinzaine d’arrangements pour trio tels que la Valse de Ravel ou l’Introduction et la brillante Polonaise de Chopin. La transmission musicale étant particulièrement importante à leurs yeux, ils enseignent le piano à Torcy et la musique de chambre à Angers.

Ludwig van Beethoven : Trio n o 7, opus 97 “l’Archiduc”

Ernest Chausson : Trio en sol mineur, opus 3

Beethoven écrivit le très important Trio n o 7, opus 97 “l’Archiduc” entre le 3 et le 26 mars 1811, qui est une dédicace à l’Archiduc Rodolphe d’Autriche, élève de Beethoven dont il resta un ami et protecteur fidèle. L’inspiration sublime du morceau souligne sa fantaisie inventive au point de vue thématique, tonal et harmonique, digne de ses plus grands chefs-d’œuvres, il a servi de modèle et de référence absolue dans le genre à tout le xixe siècle.

Chausson composa le Trio en sol mineur, opus 3 en 1881. Ce trio constitue sa première composition d’envergure, mais aussi un exutoire après qu’il a raté le prix de Rome et la possibilité d’exercer une résidence artistique à la Villa Médicis. Bien que novice, le jeune compositeur français démontre tout le long des quatre mouvements un sens de l’architecture déjà assez développé ainsi qu’une certaine audace. Le second mouvement, intitulé Vite, rappelle presque les scherzos de Mendelssohn par sa légèreté.

Dimanche 19 janvier à 11 heures

Marion TASSOU, soprano

Alexandre PASCAL, violon Juan-Miguel HERNANDEZ, alto

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TRIO MESSIAEN

David PETRLIK, violon Volodia van KEULEN, violoncelle

Théo FOUCHENNERET, piano

© Tomy Henrion

Fondé en 2013 au sein du cnsm de Paris, le Trio Messiaen réunit trois jeunes instrumentistes qui ne craignent pas les défis. Vainqueur de prestigieux concours de musique de chambre, l’ensemble est en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis 2014. Au sein d’un programme réunissant les plus grands compositeurs de la France et de la Russie de la fin du xixe siècle, le trio s’associe à la chanteuse Marion Tassou, à l’altiste Juan-Miguel Hernandez et au violoniste Alexandre Pascal.

Le Trio Messiaen est composé de jeunes musiciens lauréats de prestigieux concours (Young Concert Artists de New York, concours Jascha Heifetz, concours Rodolfo Lipizer, concours Gabriel Fauré). Il est actuellement en master de musique de chambre au cnsmdp dans la classe de François Salque, et en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris depuis 2014. Ils nous proposent un programme révélant la littérature comme source d’inspiration pour la composition dans les pièces de Chostakovitch et de Chausson. Les Sept romances de Chostakovitch ont par exemple été composées sur des paroles d’Alexander Blok et la Chanson perpétuelle de Chausson tire son texte du Coffret de Santal de Charles Cros. Cette œuvre, à l’écriture sûre et soignée, atteste de la solide formation dont le compositeur a bénéficié auprès de Franck. Dans son Quintette pour piano et cordes, ce dernier excelle dans l’emploi d’une même mélodie au sein de chaque mouvement.

Dmitri Chostakovitch : Trio n ° 1 en ut mineur, opus 8

Dmitri Chostakovitch : Sept romances, opus 127

César Frank : Quintette pour piano et cordes

Ernest Chausson : Chanson perpétuelles, opus 37

Marion Tassou intègre la maîtrise de l’opéra de Nantes à l’age de 9 ans où elle fait la découverte du répertoire lyrique et entre au Conservatoire National de Région de Nantes. Elle fait ses débuts dans l’une des plus grandes maisons d’opéra d’Allemagne, le Staatsoper de Hambourg, et se produit dans de nombreux festivals. Alexandre Pascal termine ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris. Après l’obtention de ses premiers prix de violon, il se perfectionne au Pôle Supérieur de Paris avant d’inté-grer le cnsmdp et se produit dans de nombreux festivals. Les interprétations de l’altiste Juan-Miguel Hernandez lui ont valu de jouer dans les salles les plus prestigieuses du monde et dans de nombreux festi-vals. En 2016, il est nommé professeur à la Royal Academy of Music, à Londres et devient membre du jury du Concours international Johannes Brahms en 2017 et du Concours du Sphinx aux États-Unis en 2018.

© David Ignaszewski, DR, DR

Dimanche 9 février à 11 heures

LE CONCERT DE LA LOGE

Julien CHAUVIN, violon & direction

DR

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.Cet orchestre, créé en 1783, est resté célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, qui aurait été réalisée par l’intermédiaire du Chevalier de Saint-George.

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye avec Vera Beths fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma. En 2003, il est lauréat au Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. De nos jours, ce nouvel orchestre à géométrie variable est construit sur un modèle inédit en France qui fait une large place à l’invitation de grands solistes et de chefs d’orchestre. Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, qu’elles s’inspirent des usages de la fin du xviiie siècle (mêlant différents genres et artistes lors d’une même soirée), ou conçoivent des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Reicha était un théoricien et professeur ayant compté parmi ses élèves de grandes figures du xixe siècle comme Liszt, Berlioz, et Franck. Les musiciens du Concert de la Loge ont redécouvert à la Bibliothèque Nationale ces partitions peu connues, portant le titre de Trois grandes symphonies de salon, composées par Reicha vers 1825. Ce terme de symphonie renvoie d’abord à la formation, mais aussi au ton de l’œuvre puissant et tumultueux. Les mouvements vifs semblent inspirés par le style de l’opéra-comique et de Rossini, alors très à la mode et avec lequel Reicha entretenait des relations cordiales.

Le Septuor pour cordes et vents, de Beethoven est composé entre 1799 et 1800 et publié en 1802 avec une dédicace à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. L’œuvre est donnée en public le 2 avril 1800, mais avait probablement déjà été interprétée dans une soirée privée chez le Prince Charles Philippe de Schwarzenberg. Le septuor eut un succès considérable du vivant de son auteur et reçut les éloges de la critique. Œuvre de la fin de la première période créatrice de Beethoven, elle est d’une facture classique et épouse la forme ancienne du divertimento.

Antoine Reicha : Grande symphonie de salon

Ludwig van Beethoven : Septuor pour cordes et vent

Vendredi 20 mars à 19 h 30

Samedi 21 mars à 19 h 30

Dimanche 22 mars à 11 heures

David GRIMAL, violon

Marie-Josèphe JUDE, piano

© Julien Mignot

Ils ont joué ensemble avec bonheur et renouent le dialogue à l’occasion de l’année Beethoven. Marie-Josèphe Jude est l’une des grandes dames du piano français, célébrée par ses enregistrements consacrés à Brahms ou à Beethoven, autant que son goût de la transmission aux jeunes générations au sein du Conservatoire de Paris. Fondateur des Dissonances, chambriste recherché, investi dans la création contemporaine autant que dans le grand répertoire, David Grimal est un soliste hors-normes. Ces deux figures de la musique française reviennent à leurs premières amours pour une intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven. Dix monuments en trois concerts pour une expérience hors normes, qui permet de percevoir toutes les facettes du génie allemand.

Ludwig van Beethoven : Intégrale des Sonates pour violon & piano

© E. Manas

Violoniste autant investi dans le répertoire soliste que chambriste, David Grimal se produit sur les plus grandes scènes du monde telles que le Suntory Hall de Tokyo, la Philharmonie de Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Wigmore hall de Londres, le Lincoln Center de New York ou le Conservatoire Tchaïkovski de Moscou... Il collabore en tant que soliste avec de grands orchestres. De nombreux compositeurs lui ont dédié leurs œuvres : Marc-André Dalbavie, Brice Pauset, Thierry Escaich, Lisa Lim, Alexandre Gasparov... Depuis dix ans il consacre une partie de sa carrière à développer Les Dissonances dont il est le directeur artistique. Dans ce laboratoire d’idées, conçu comme un collectif de musiciens, David Grimal et ses amis vivent la musique comme une joie retrouvée et abordent dans l’esprit de la musique de chambre le répertoire symphonique.

Après avoir obtenu ses premiers prix de piano et de musique de chambre, ainsi que la licence de concert de harpe à l’Ecole Normale de musique de Paris, Marie-Josèphe Jude sera Lauréate du Concours International Clara Haskil de Vevey en 1989 et Victoire de la Musique en 1995. Sa carrière de soliste la mène dès lors dans les salles et festivals du monde entier, de Montpellier à Bath, de la Roque d’Anthéron à Kuhmo, de Bagatelle à Locarno, ainsi qu’à collaborer avec de très nombreux grands orchestres. Marie-Josèphe Jude consacre aussi une grande partie de son activité à l’enseignement : après avoir été professeur au cnsmd de Lyon durant 4 ans, elle enseigne depuis 2016 au cnsmd de Paris. Elle est nommée Présidente et directrice artistique de l’Académie Internationale d’été de Nice en octobre 2017.

Près d’une quinzaine d’années séparent les dix œuvres, de l’hommage aux maîtres viennois – celles dédiées au compositeur Salieri en 1796 – à l’affirmation puissante du génie en 1812 avec l’ultime Sonate n ° 10 en sol majeur. Le genre est alors prisé par la bonne société viennoise, et Beethoven livre huit sonates en neuf ans, dont la fameuse Sonate pour violon et piano n ° 9 ou Sonate à Kreutzer en 1803, en hommage au célèbre interprète français Rodolphe Kreutzer, alors professeur au Conservatoire de Paris, qui lui donne régulièrement des nouvelles de la France révolutionnaire puis bonapartiste. Les ultimes sonates de Beethoven sont celles de l’affirmation : qualifiées de “bizarres”, taxées d’“obscurs artifices” par les critiques contemporains, elles témoignent d’un éloignement définitif d’avec la Vienne classique.

Vendredi 3 avril à 20 h 30

Amel BRAHIM-DJELLOUL, soprano

Jean-François LOMBARD, haute-contre

LES PALADINS Jérôme CORREAS, direction & clavecin

XXXV e Semaine Sainte en Arles

du 3 au 7 avril 2020

En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l’esprit baroque français, délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l’imaginaire. C’est dans cet esprit que Jérôme Correas fonde en 2001 son ensemble vocal et instrumental qui explore principalement le répertoire musical dramatique italien et français des xviie et xviiie siècles. L’interprétation des Paladins est résolument théâtrale. Grâce à sa double formation de chanteur et de claveciniste, Jérôme Correas développe un style et un son particuliers. Les Paladins se produisent régulièrement en France et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, au Japon, dans les grands festivals en Europe. En janvier 2019, Les Paladins ont créé au Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint, l’opéra de Haendel, Amadigi, dans une mise en scène contemporaine de Bernard Levy. Ils ont enregistré une dizaine de disques récompensés à de nombreuses reprises et sont en résidence à l’opéra de Massy et au Centre des bords de Marne au Perreux-sur-Marne et Artistes Associés à la Fondation Singer-Polignac.

Jean-Baptiste Lully : Le Triomphe de l’amour

© Ashraf Kessaissia DR

Les Paladins et Jérôme Correas sont rejoint par Amel Brahim-Djelloul et Jean-François Lombard pour l’interprétation d’un opéra d’un compositeur dont l’influence s’exerce sur toute la musique européenne contemporaine, Jean-Baptiste Lully. Coups de foudre, désillusions, batailles, trahisons, réconciliations : dans les opéras de Lully, les héros ont fort à faire pour vaincre les obstacles qui se dressent entre eux et leur bien aimé. Avec Le Triomphe de l’amour, il composait un chant d’amour à l’amour lui-même.

© Senfter

A la croisée des cultures, la soprano Amel Brahim-Djelloul fascine tout autant qu’elle attire à elle des artistes de différents horizons. Diplômée du cnsmd de Paris, pas-sée par le Jardin des Voix de William Christie et nommée en 2007 dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique clas-sique, elle a rapidement incarné de nombreux rôles à l’opéra. Régulièrement invitée par de grands orchestres et ensembles, Amel Brahim-Djelloul élargit sa palette de projets person-nels qui souvent, relient Orient et Occident.

Jean-François Lombard chante déjà à l’âge de dix ans dans Tosca de Puccini à l’Opéra de Rouen. Il y rejoint ensuite les classes de chant, solfège et histoire de la musique du Conservatoire. Il poursuit son parcours au sein de la maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles et collabore avec divers ensembles baroque : Le Poème harmonique, Les Paladins, Les Musiciens du Louvre, Les Arts florissants... À l’opéra, il incarne de grands rôles et est professeur de chant au département pour jeunes chanteurs du Conservatoire à rayonnement régional de Paris.

Dimanche 5 avril à 11 heures

Sonia WIEDER-ATHERTON, violoncelle

Françoise RIVALLAND, cymbalum

Amaryllis BILLET, violon

Robin BILLET, basson

Rémi MAGNAN, contrebasse

XXXV e Semaine Sainte en Arles

du 3 au 7 avril 2020

“Cela fait très longtemps que j’ai le désir de jouer des concertos de Boccherini en formant un ensemble autour du cymbalum. Autant pour entendre ses mille couleurs que pour toutes les images qu’il suggère à notre imaginaire. Pour que de sa présence jaillissent les rythmiques populaires, les danses, les chants et les contre chants. Pour réinventer le rôle de chacun au gré des pages. Et que des dialogues naissent et des histoires se racontent. C’est comme ça que nous avons travaillé les transcriptions.”

Françoise Rivalland a étudié la percussion, le zarb et la direction d’orchestre. Interprète de musique contemporaine en musique de chambre avec de nombreux ensembles internationaux et en solo, elle travaille avec divers compositeurs à la création et l’interprétation de leurs œuvres. Elle a également mis en scène Kagel, Schnebel, Cage, Beckett... Elle centre ses activités sur le cymbalum, le zarb, le santour et la voix pour différents spectacles et concerts. Depuis 2016, en relation avec différents travaux de composition musicale et de recherches en lutherie informatique, elle s’engage auprès de personnes en situation de handicaps, physiques, cérébraux afin de faire valoir les richesses de la différence.

Sa soif d’expérimentation, son désir de naviguer d’un répertoire à l’autre et son jeu immédiatement identifiable font de Sonia Wieder-Atherton une interprète rare, inclassable et libre. Avec sa complice Françoise Rivalland, elle partage le goût de l’exploration et du voyage sans limites. Leur nouvelle aventure musicale nous conduit dans l’Espagne de la fin du xviiie siècle aux côtés de Luigi Boccherini pour nous en proposer une transcription pour cordes : violoncelle, violon, basson, contrebasse et cymbalum. L’occasion pour les artistes de faire résonner l’expressivité et la virtuosité de ces pages.

Luigi Boccherini : Concerti pour violoncelle et ensemble Transcriptions de Sonia Wieder-Atherton & Françoise Rivalland

Zoltan Kodaly : Rondo hongrois

© Xavier Arias © archambault/charmoille

Sonia Wieder-Atherton a toujours cherché à faire de la musique une langue ouverte au monde. Née à San Francisco, elle a grandi à New-York puis entre au Conservatoire National Supérieur à Paris. À 19 ans elle passe le rideau de fer et part vivre à Moscou pour étudier avec Natalia Chakhovskaïa au Conservatoire Tchaïkovski. De retour en France elle devient lauréate du Concours Rostropovitch. Elle collabore avec de nombreux compositeurs contemporains et joue en soliste sous la directions de grands chefs et est à l’origine de nombreux projets qu’elle conçoit et met en scène. En 2011, elle reçoit le prix des Arts de la Fondation Bernheim. En 2015, elle est nom-mée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

– Sonia Wieder-Atherton

Mardi 7 avril à 20 h 30

ENSEMBLE VOCAL SEQUENZA 9.3

Catherine SIMONPIETRI, direction

Henri DEMARQUETTE, violoncelle

L’Ensemble vocal Sequenza 9.3 est composé de solistes professionnels. La qualité vocale et la dimension artistique de chacun ainsi que le travail de précision qu’ils mènent sous la direction exigeante et généreuse de Catherine Simonpietri, ont contribué à donner aux interprétations de l’ensemble relief et finesse. À la recherche d’un idéal esthétique, Catherine Simonpietri articule le projet artistique de l’ensemble à travers la création, élan vital d’aujourd’hui, et la tradition, héritage d’un patrimoine fondateur. Depuis 1998, Sequenza 9.3 a interprété plus de 60 créations et collaboré avec de multiples musiciens et artistes du spectacle vivant, fort de ses vingt années d’expérience, l’ensemble vocal Sequenza 9.3 est reconnu pour son exigence artistique et se produit dans de grands festivals et de grandes salles de concerts.

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XXXV e Semaine Sainte en Arles

du 3 au 7 avril 2020

Vocello, pièces pour violoncelle et voix :

Henri Demarquette, violoncelliste féru de chant choral, souhaitait associer son instrument et sa passion pour les voix. Ainsi est né Vocello, magnifique programme de création musicale lancé en 2013 avec Catherine Simonpietri et l’Ensemble vocal Sequenza 9.3, sur la base d’un constat largement partagé : le violoncelle est l’instrument dont les sonorités se rapprochent le plus de la voix humaine.

Henry Purcell : Dido and Aenas : When I am laid in earth

Arvo Pärt : Fratres

Jean-Frédéric Neuburger : Création

Johannes Ockeghem : Déploration sur la mort de Gilles Binchois

Eric Tanguy : Stabat Mater

John Dowland : Flow my tears

Thierry Escaich : Night’s birds

Juste Janulyte : Plonge

DR

Henri Demarquette entre à 13 ans au cnsm de Paris. Il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et est aussitôt remarqué par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvorak à Prague et à Paris. Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers. Il s’exprime au sujet du programme Vocello et de toutes les nuances qu’offrent la voix : “Il en parcourt tout le spectre, avec une dualité belle et troublante, parce qu’il couvre autant les voix d’hommes que les voix de femmes” et explique combien il est persuadé qu’ “un musicien ne peut rêver plus bel écrin que d’être entouré par un ensemble vocal”.

Jazz in Arlesdu 6 au 16 mai 2020

Nous vous invitons à vivre, dix jours durant, au rythme du jazz. La 25

e édition du festival Jazz in Arles tiendra encore, cette année, toutes ses promesses : avec une programmation ouverte et éclec-tique, à l’image du jazz. Tout au long de la semaine, nous vous proposerons de belles surprises, avec des concerts gratuits et des concerts en soirée où nous aurons le plaisir d’accueillir de jeunes musiciens prometteurs ainsi que des artistes confirmés prestigieux. À tous les amoureux du jazz, rendez-vous à partir du 6 mai.

Nathalie BASSON & Jean-Paul RICARD

- Programme détaillé disponible en janvier 2020 -

Parmi les artistes qui ont marqué les dernières éditions :

Carla Bley, Louis Sclavis, Andy Sheppard... en 2014Barre Phillips, Andy Emler, Riccardo Del Fra... en 2015Géraline Laurent, Louis Sclavis, Michel Portal... en 2016

Airelle Besson, Sylvie Courvoisier, Avishai Cohen... en 2017Enrico Pieranunzi, André Ceccarelli, Émile Parisien... en 2018

Philip Catherine, Théo Ceccaldi, Paul Lay... en 2019

Jazz in Arles appartient au réseau :

Vendredi 5 juin à 20 h 30

Récital de Nikolaï LUGANSKY, piano

CONCERT DE CLÔTURE

Pour clôturer cette saison musicale et célébrer ensemble le 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven, Nikolaï Lugansky nous propose un récital unique autour du compositeur.

Programme autour de Ludwig van Beethoven

© JB Millot

Nikolaï Lugansky a étudié à l’École centrale de musique puis au Conservatoire de Moscou. En avril 2013, il est nommé Artiste du Peuple de Russie. Décrit par Gramophone comme “l’inter-prète le plus novateur et le plus brillant de tous”, Nikolaï Lugansky est un pianiste d’une profondeur et d’une polyvalence extraordinaires. Il travaille régulièrement avec des chefs d’orchestre de haut niveau tels que Osmo Vänskä, Yuri Temirkanov ou Mikhaïl Pletnev, et participe entre autres à des tournées européennes avec l’Orchestre philharmo-nique royal de Stockholm et avec l’Orchestre natio-nal de Russie. Il donne des récitals dans le monde entier comme au Wigmore Hall de Londres, au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, au 92nd Street Y de New York, à la Grande Salle du Conservatoire de Moscou, à Aix-en-Provence ou Rio de Janeiro. Il participe régulièrement à des festivals parmi les plus prestigieux. Les enregistrements de Nikolaï Lugansky lui ont valu de nombreuses récompenses, dont, plus récemment, un Diapason d’Or et le Prix echo Klassik. En Russie, Lugansky est directeur artistique du Festival Rachmaninov de Tambov et il soutient activement le Musée-domaine Rachmaninov à Ivanovka, où il joue régulièrement.

Ludwig van Beethoven est né à Bonn en Allemagne, en décembre 1770. Son père, musi-cien à la Cour de Bonn, lui enseigne la musique. Il devient ensuite l’élève de Christian Gottlob Neefe qui écrit à son sujet “S’il continue ainsi, il sera sans aucun doute un nouveau Mozart”. Beethoven devient rapidement un pianiste et compositeur hors pair. Il rencontre ainsi d’autres grands noms de la musique comme Joseph Haydn ou Wolfgang Mozart. À partir de 1796, Beethoven devient progressivement sourd mais choisit de ne pas renoncer à la musique, il affronte ce handicap et compose d’immenses chefs-d’œuvres tels que la Neuvième symphonie mais également et la Missa solemnis. Beethoven meurt en mars 1827 à Vienne, en Autriche. Entre 10 000 et 30 000 personnes se réunissent pour l’accompagner dans sa der-nière demeure dont Franz Schubert, grand admi-rateur du compositeur. Il est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de l’Histoire.

Peinture de Joseph Karl Stieler d’après nature, 1820

L’École du Mélomane

Sensibilisation à la musique vivante Écoles maternelles et élémentaires

La création artistique et l’accès à l’art sont aujourd’hui reconnus comme étant une dimension nécessaire et incontournable de la formation des jeunes. Avec l’École du Mélomane, à côté de la formation et des pratiques artistiques, l’association du Méjan et le Conservatoire du pays d’Arles proposent à chaque enfant l’opportunité de se fami-liariser avec la musique vivante.

L’apprentissage des codes d’une représentation, la découverte des répertoires dans leur plus grande diversité, la rencontre des artistes sont les ingrédients du succès considérable réservé par les élèves et les enseignants des écoles de notre territoire aux programmations de l’École du Mélomane.

Depuis 2011, le Conservatoire de musique du Pays d’Arles et l’association du Méjan se sont associés pour proposer une programmation spécialement dédiée aux écoles maternelles et primaires de la Communauté d’Agglomérations Arles Crau Camargue Montagnette. 6 à 10 concerts sont organisés par saison, auxquels assistent plus de 3000 enfants. Ces concerts ont lieu à Arles mais aussi dans d’autres communes de l’ACCM, favorisant ainsi la décentralisation et sensibilisant un large public à la musique classique.

Les salles du réseau La Belle Saison :

Albi, Théâtre des lices – Arles, Le Méjan – Aveyron, Saison du vieux Palais d’Espalion – Beauvais, Maladrerie Saint-Lazare – Béziers, Nouvelle Société de Musique de Chambre – Blois, La Halle aux grains, Scène Nationale – Bruxelles et Waterloo, Chapelle Musicale Reine Elisabeth – Calvi La Villa et Auditorium de Pigna – Cherbourg-en-Cotentin, Le Trident, Scène Nationale – Coulommiers, Théâtre à l’italienne – Gerberoy, Collégiale – Metz, Arsenal – Padoue, Auditorium Pollini et Sala dei Giganti – Paris, Théâtre des Bouffes du Nord – Saint-Dizier, Théâtre à l’italienne – Saint-Omer, Théâtre à l’italienne – Saint-Théoffrey (Isère), Maison Messiaen – Sceaux, Saison musicale d’été (Orangerie).

La Belle Saison - Concert Halls

À l’initiative du Théâtre des Bouffes du Nord, se réunissaient en 2013 cinq théâtres et salles de concerts pour ouvrir un espace de création, de rencontre et de partage avec les publics sur la musique de chambre. Un espace qui offre aux artistes le temps du travail, de l’exploration, de la maturation de programmes musicaux exigeants. Ces lieux parte-naires créent La Belle Saison et se donnent les moyens de produire et réaliser ensemble des projets qui s’inscrivent sur la durée, portés par des artistes qui s’engagent auprès des publics au-delà des concerts. L’ambition partagée est de favoriser l’accès à la musique de chambre et de dynamiser les territoires investis, qu’ils soient urbains ou ruraux.

Le public, notamment le plus jeune, est activement mobilisé en amont des concerts pour découvrir ce répertoire, le travail musical et l’acte de création. Au-delà du simple rôle de spectateur, chacun est convié à accompagner l’artiste dans une logique de partage autour de l’objet musical, jusqu’à son aboutissement en concert.

Ces résidences et concerts, qui visent un ancrage culturel régulier sur chacun des territoires, sont autant d’histoires, de rencontres et de proximité qui favo-risent le développement des publics, sa curiosité, sa fidélité. La Belle Saison fédère aujourd’hui 19 théâtres et salles de concerts singuliers qui par leur qualité acoustique, leur jauge et la richesse de leur territoire, servent ainsi la musique de chambre dans les meilleures conditions, tant pour les artistes que pour le public.

En 2019, La Belle Saison c’est plus de 100 concerts, pour 25 000 spectateurs et près de 8 000 enfants investis dans les programmes éducatifs sur les territoires.

Tarifs des Matinées & Soirées musicales d’Arles

22 € : plein tarif

20 € : tarif réduit (seniors, adhérents, groupe de 5 personnes et plus)

8 € : tarif étudiant, demandeur d’emploi

Formules d’abonnement dès 3 concerts : 48 €

L’Association du Méjan remercie ses partenaires publics et privés pour leur soutien :

Réservation :

[email protected]

Tél : 04 90 49 56 78 Fax : 04 90 96 95 25

Association du MéjanBP 90038

13633 Arles cedex

Contact presse :Doris Desvignes

[email protected]

Tél 04 90 49 56 78

www.lemejan.com