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http://al9ahira.com/
Itinraire d'accs Al9ahira (point B sur la carte) en partant de la Place Ibria
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1Concours National Commun - Session 2014
Corrig de lpreuve de mathmatiques IIFilire MP
Sous-espaces deM2(IK) forms de matrices diagonalisables
Corrig par M.TARQI 1
Exercice1. Puisque A est symtrique relle, alors elle est othogonalement diagonalisable. Soit une valeur
propre de A etX Mn,1 un vecteur propre associ . Puisque X 6= 0, (X |X) > 0 do :(X |AX) = (X |X)
ou encore =(X |AX)(X |X 0.
2. Il existe une matrice P orthogonale telle que A = PDtP ,D tant une matrice diagonale dont leslments diagonaux i sont positifs ( daprs 1. ).Pour tout i [[1, n]], posons i = 2i . Soit 4 = diag(1, ..., n). On a A = PDtD = (P4)t(P4).Donc il suffit de prendreM = t(P4).
3. (a) Soit X Mn,1(IR) tel que AX = 0 et donc tMMX = 0 et aussi tXtMMX = (MX |MX) =0, doncMX = 0. Rciproquement, siMX = 0, alors AX = tMMX = 0.
(b) La question prcdente montre que kerA = kerM , donc A etM ont le mme rang.
4. (a) PosonsM = (mij)1i,jn. On a, pour tout (i, j), aij =n
k=1
mkimkj ; cest le produit scalaire
des vecteurs colonnes Ci et Cj . Donc aij = (Ci|Cj) = tCiCj .(b) Par ingalit de Cauchy-Schwarz, on a (Ci|Cj)2 (Ci|Ci)(Cj |Cj), cest dire aij aiiajj .
5. On sait que A est de rang 1 si et seulement si, M est de rang 1 ou encore il existe i tel queCi = 1C1 ( on changeant au besoin le numrotage on peut supposer la colonne C1 est nonnulle ), et donc lingalit de Cauchy-schwarz dvient une galit, ainsi i [[1, n]], a2ij = aiiajj .Cette condition est suffisante pour que le rang soit gale 1.
6. (a) Si B est positive, daprs ce qui prcde, b2ij biibjj ou encore aiiajj a2ii, donc, en tenantcompte de la question 4(b), a2ij = aiiajj . Ainsi A est de rang 1 ( daprs la question 5. )
(b) Soit u lendomorphisme canoniquement associ A. u est de rang 1 si et seulement si,il existe a IRn non nul tel que x IRn il existe x IR, u(x) = xa. Il est clair quelapplication : x 7 x est une forme linaire non nulle.NotonsB = (e1, e2, ..., en) la base canonique de IRn, la matrice de u dans cette base scrit :
M =
l(e1)a1 l(e2)a1 . . . l(en)a1l(e1)a2 l(e2)a2 . . . l(en)a2
......
. . ....
l(e1)an l(e2)a2 . . . l(en)an
= XtY,
1. M.Tarqi-Centre Ibn Abdoune des classes prparatoires-Khouribga. Maroc. E-mail : [email protected]
-
2o X = t(l(e1), l(e2), ..., l(en)) 6= 0 et Y = a = t(a1, a2, . . . , an) 6= 0.Mais A = tA, et comme B est une bon, alors M = tM ce qui donne XtY = YtX puisXXtY = XYtX , donc X et Y sont colinaires. Soit donc IR tel que Y = X , doncncessairement TrM = tXY = tXX , donc > 0. Il suffit donc de prendre U =
X .
Posons U = t(u1, ..., un), alors i, aij = uiuj et donc bij = 1ui
1
uj, donc B = tV V o
V = t(
1
u1, ...,
1
un
), donc B est positive.
ProblmeSous-espaces deM2(IK) forms de matrices
diagonalisables
Premire partieCaractrisation des homothties en dimension 2
Application au commutant1.1
1.1.1 Soit x un vecteur non nul. Puisque x et f(x) sont colinaires, alors il existe x tel quef(x) = xx.
1.1.2 Soit (e1, e2) une base de E, montrons que e1 = e2 . On a
f(e1 + e2) = e1e1 + e2e2 = e1+e2(e1 + e2),
donc (e1 e1+e2)e1 + (e2 e1+e2)e2 = 0, donc e1 e1+e2 = e2 e1+e2 = 0, doe1 = e2 .
1.1.3 Soit x = e1 + e2 E, on a :
f(x) = f(e1) + f(e2) = e1e1 + e2e2 = (e1 + e2) = x,
donc f est une homothtie de rapport .
1.2
1.2.1 Il est clair que IdE C (f) et que si g, h C (f) et IK, alors g + h C (f), donc C (f)est un sous-espace vectoriel deL (E).
1.2.2 Si f est une homothtie, alors g L (E), fg = gf , donc C (f) = L (E).1.3
1.3.1 Puisque f nest une homothtie, alors il existe e E, tel que (e, f(e)) soit libre, cest dire une base de E.
-
31.3.2 Les scalaires et sont les coordonnes du vecteur g(e) dans la base (e, f(e)). Dautre part,si g C (f), on a :
g(f(e)) = f(g(e)) = f(e+ f(e)) = f(e) + f(f(e)) = (IdE + f)(f(e).
Donc les deux endomorphismes g et IdE + f concident dans la base (e, f(e)), donc ilssont gaux : g = IdE + f .
1.3.3 Daprs ce qui prcde, C (f) = Vect(IdE , f), donc (IdE , f) est une famille gnratrice deC (f), de plus elle est libre, en effet, si IdE + f = 0, alors en particulier e + f(e) = 0,donc = = 0, car (e, f(e)) est une base de E.En conclusion, C (f) est un sous-espace vectoriel de dimension 2.
1.4 Traduction matricielle1.4.1 SiA est unematrice scalaire, on aAM =MA pour toutM M2(IK), donc C (A) =M2(IK).1.4.2 Si A nest pas une matrice scalaire, comme dans 1.3, {I2, A} forme une base de C (A), donc
C (A) = Vect(I2, A) et dimC (A) = 2.
Deuxime partieDiagonalisation simultane dansM2(IK)
2.1 Si a 6= c A est diagonalisable ( le polynme caractristique scind racines simples ). Si a = cet b 6= 0 A nest pas diagonalisable ( A nest pas une matrice scalaire ). En conclusion, A estdiagonalisable si et seulement si, a 6= c ou bien a = c et b = 0.
2.2 Daprs la question 2.1, la matrice(
1 10 1
)nest pas diagonalisable dansMn(IK).
2.3 La matrice A est diagonaliable si et seulement si, il existe une matrice P inversible telle queA = PDP1, donc A + I2 = P (D + I2)P1, ce qui montre que A + I2 est semblable unematrice diagonale, donc A+ I2 est diagonalisable.Inversement, supposons quil existe D diagonale et P inversible tels que A + I2 = PDP1,donc A = P (D I2)P1, donc A est diagonalisable.
2.4
2.4.1 Si A est une matrice scalaire, toute base de vecteurs propres de B est une base de veceurspropres de A. Donc A et B sont simultanement diagonalisables.Supposons maintenantA est semblable unematrice diagonaleD = diag(, ) avec 6= .Posons E = Vect(e1) et E = Vect{e2} les sous-espaces propres associs et respec-tivement ( sont des droites vectorielles ). Comme AB = BA, E et E sont stables par B,ceci montre que e1 et e2 sont des vecteurs propres de B. Donc B est diagonalisable dansla mme base de vecteurs propres de A, cest direA et B sont simultanement diagonali-sables.
2.4.2 Posons PAP1 = D1 et PBP1 = D2 o D1 et D2 sont des matrices diagonales. Doncpour tout IK, P (A + B)P1 = D1 + D2, donc A + B est diagonalisable dansM2(IK).
2.5 Familles de matrices diagonalisables
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42.5.1 Si toutes les matrices sont scalaires nimporte quelle base convient, sinon on choisit unematrice Ai0 qui nest pas scalaire de valeurs propres et , et posons E = Vect(e1) etE = Vect{e2}. On dcompose IK2 comme somme directe des sous-espaces propres :
IK2 = E ELes droites vectorielles E et E sont stables par les matrices (Ai)iI , donc {e1, e2} estune base de vecteurs propre pour chaque Ai. On note P la matrice dont les colonnes sontdonnes par les composantes de e1 et e2, alors, i I , PAiP1 est une matrice diagonale.
2.5.2 On remarque que les matrices (Ai)1im sont diagonalisables puisque A2i I2 = 0 ( Aiest racine dun polynme scind racines simples ) et puisque les Ai commutent, alors ilexiste une matrice inversible P telle que i [[1,m]], PAiP1 soit diagonale. Posons alors
Di = PAiP1 = diag(i, i).
Les valeurs possibles de Ai sont 1 ou 1, donc il y a au plus 4 valeurs possibles pourchaque Di, ce qui donne 4 valeurs propres possibles pour les Ai. Ainsi on a montr quem 4.
2.6
2.6.1 IR, la matrice J + K est diagonalisable dansM2(IR), car elle est symtrique relle.
2.2.2 On a JK =(
0 01 d
)etKJ =
(0 10 d
), donc les matrices J etK ne commutent pas.
2.7
2.7.1 Puisque B est diagonalisable et nest pas scalaire, alors B admet deux valeurs propres et
distinctes. Donc il existe une matrice P inversible telle que B = P(
00
)P1.
2.7.2 On a P1 (A+ (B 2))P =(
a bc d+
). Comme le polynme caractrisqtique est
invariant par changement de base, alors (X) = X2 (a+ d+ )X + a(d+ ) bc, etpar consquent = (a+ d+ )2 4a(a+ ) 4bc ; cest un polynme de degr 2 et .
2.7.3 Soit 0 C tel que 0 = 0, donc le polynme caractristique deA+0(BI2) admet uneracine double. Dautre part, on sait que A + 0(B I2) est diagonalisable ( car A + 0Best diagonalisable ) donc A+ 0(B I2) est une matrice scalaire.
2.7.4 PosonsA+0(BI2) = 0I2, donc lamatriceA est un polynme enB, donc elle commuteavec B.
Troisime partietude des sous-espaces deM2(IK) forms de matrices
diagonalisables3.1
-
53.1.1 SoitB F non scalaire, donc IK,A+B est diagonalisable, carF est un sous-espacevectoriel, et par suite, daprs la question 2.7, AB = BA, donc B C (A). partir de linclusion F C (A), on a F = C (A) ou bienF = Vect(A). Dans le premiercas dimF = 2 ( la question 1.4), dans le second cas dimF = 1.
3.1.2 SiF contient I2, alors F soit une droite vectorielle ou bien un plan vectoriel, de la formeC (A), ou un hyperplan deM2(IR).dimF 3, carM2(IR) contient des matrices non diagonalisables ( la question 2.1 ).
3.2 Le sous-espace vectoriel engendr par la matrice I2, form par des matrices diagonalisables (matrices scalaires ) , est de dimension 1.
Le sous-espace vectoriel engendr par les matrices(
1 00 1
)et(
0 11 0
)est de dimension 2.
3.3 LapplicationM 7 PMP1 est un automorphisme despace vectoriel deM , donc PMP1 estun sous-espaces vectoriel deM2(IR), comme image dun sous-espace vectoriel par une applica-tion linaire et dim(PMP1) = dimM .
3.4 On aS2(IR) = Vect((
1 00 0
),
(0 11 0
),
(0 00 1
)). Donc dimS2(IR) = 3 = dimM2(IR)
1, doncS2(IR) est un hyperplan deM2(IR). Comme toutes les matrices symtriques relles sontdiagonalisables, alorsS2(IR) est form des matrices diagonalisables.
3.5 Daprs la question 3.3, RS2(IR)R1 est un sous-espace vectoriel de mme dimension queS2(IR), donc cest un hyperplan, de plus si A est diagonalisable, alors il est de mme de lamatrice RAR1, doncS2(IR) est form des matrices diagonalisables.
3.6
3.6.1 Si I2 ntait pas un lment de V , lensembleM2(IR) = IRI2V serait constitu dematricesdiagonalisables, ce qui est faux ( il existe des matrices non diagonalisables ). Donc I2 estun lment de V .
3.6.2 Il existe unematrice P inversible et , des complexes distincts tels queA = P(
00
)P1.
Mais on a
A = P
( 00
)P1 = I2 + ( )Q
(1 00 0
)Q1.
Donc
Q
(1 00 0
)Q1 =
1
(A I2) V .
3.6.3 On a successivement
B =
(a bc d
)=
(a d 00 0
)+
(d 00 d
)+
(0 bc 0
)= (a d)A1 + dI2 +
(0 bc 0
)
et par suite(
0 bc 0
) W .
Supposons quil existe et tels que(
0 bc 0
)=
(1 00 1
)+
(1 00 0
)
-
6Donc = = 0, et par suite b = c = 0 ce qui est faux. Ainsi(
0 bc 0
) W \Vect(I2, A1).
Comme il sagit dune matrice diagonalisable et non colinaire I2, alors son polynmecaractristiqueX2 bc doit tre scind racines simples, ce que donne la condition bc > 0.
3.6.4 On a1
c
(0 bc 0
)=
(0 b
c
1 0
) W , il suffit donc de prendre w =
b
c.
La famille {I2, A1, B1} est libre ( vrification immdiate ), et comme W Vect(I2, A1, B1)et de dimension 3, alors W = Vect(I2, A1, B1).
3.6.5 Les valeurs propres deB1 sont w etw, des vecteurs propres associs sont respectivement(w, 1) et (w, 1). Notons P =
(w w1 1
)la matrice de passage de la base canonique la
base de vecteurs propres.SoitM = I2 + A1 + B2 un lment quelconque de W , alors on a :
M = P
(I2 + P
1A1P +
(w 00 w
))P1.
On a P1A1P = 12
(1 11 1
), donc I2 + P1A1P +
(w 00 w
) S2(IR), ce qui
montre que W est conjugu S2(IR), par transitivit il est de mme deF etS2(IR).
3.7 Soit V un sous-espace vectoriel de M2(IR), form de matrices diagonalisables, donc cest unsous-espace de dimension 3, car il existe des matrices non diagonalisables. Le cas de la dimension 3 est trait dans la question 3.6. En outre, le rsultat est clair pour les espaces vectoriels de dimension 1.Maintenant, si V = Vect(M,N) est un plan vectoriel de matrices diagonalisables, alors deuxcas sont possibles : Si I2 V , alors V = Vect(I2, A), o A est une matrice non scalaire de V . Introduisons P lamatrice de passage de la base canonique vers une base de diagonalisation de A.Alors P1V P est un sous-espace vectoriel de matrices symtriques, ce qui tablit le rsultatdans ce premier cas. Si I2 / V alors cest un sous-espace vectoriel de lhyperplan de matrices diagonalisablesVect(I2, A,B) qui est conjugu S2(IR). Ainsi V est conjugu un sous-espace vectoriel deS2(IR).
3.8 Soit V un sous-espace vectoriel de M2(IR), forms des matrices orthogonalement diagonali-sables. Si dimV = 3, on trouveS2(IR). Si dimV = 1, on trouve les droites vectoriels engendres par des matrices symtriques ( toutematrice orthogonalement diagonalisable est symtrique ). Si dimV = 2, on trouve les plans vectoriels deS2(IR).
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