Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Massy - Albi 16-19

Massy douché à la dernière minute http://www.leparisien.fr - Franck Gineste | 7 sept. 2014, 07h00

Le silence de mort dans le vestiaire en disait long. Comme il y a quinze jours lors de la défaite contre Pau (12-

14), suivie d'une autre à Perpignan (42-21), le promu massicois est encore passé tout près d'accrocher à son

tableau de chasse un gros morceau de Pro D 2. Des espoirs douchés à la dernière minute par une pénalité pour

une faute au sol dans un regroupement. « On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Notre mauvais jeu au

pied en 2 e période nous coûte cher. Il faut comprendre qu'on n'est plus en Fédérale 1 », peste Olivier Nier.

Faut-il craindre le retour du spectre d'il y a deux ans, lorsque Massy enchaînait les revers frustrants ?

« Bizarrement, je ne suis pas inquiet, assure le coach. Même avec 19 blessés, on a fait jeu égal avec l'équipe

en forme du moment. »

Deux recrues sont attendues cette semaine, le pilier Fernando Lopez (Pucara, élite argentine) et un ailier en

tant que joker médical, qui pourrait être le Gallois Martyn Thomas (Gloucester, élite anglaise) ou Youri Mege

(Carcassonne, Pro D 2).

Dans la mêlée à 39 ans ! http://www.leparisien.fr - Franck Gineste | 7 sept. 2014, 07h00

Massy (Essonne), hier. Davit Ashvetia dirige la mêlée massicoise d’une main de fer. (LP/Icon Sport.)

« Allez Davit ! Même sur une jambe, tu es le plus fort ! » Les encouragements du public n'y changeront rien.

Un genou à terre et à bout de souffle, Davit Ashvetia cède sa place à vingt minutes de la fin avant d'assister

à la cruelle défaite des siens face à Albi, hier.

Le pilier droit de Massy depuis 2009 peut tout de même avoir le sentiment accompli. Malgré ses 39 ans, le

solide Géorgien (1,80 m ; 130 kg) a encore dirigé la mêlée d'une main de fer, jouant plus que prévu en raison

des nombreuses blessures. « A mon âge, une mi-temps, ça suffit. Après, c'est trop dur. Heureusement, on ne

me demande pas de courir, mais de tenir la mêlée », avoue le 2 e joueur le plus âgé de Top 14 et Pro D 2,

derrière le talonneur de Toulon, Sébastien Bruno (40 ans), inactif depuis un an.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

« Sous ses airs pato, c'est une enclume de la mêlée, souligne son coach Olivier Nier, qui l'avait connu à

Oyonnax (Pro D 2). Et quelqu'un de très doux en dehors. Dire que le Racing (Pro D 2) affirmait qu'il était fini

pour le rugby à cause de ses cervicales. » L'ex-international géorgien s'est offert une belle prolongation.

« Quand on est redescendus en Fédérale 1, je voulais faire remonter le club et effectuer une dernière saison

en pro, explique-t-il. Finir à 40 ans en Pro D 2, c'est bien. »

La tradition des piliers géorgiens à Massy n'est toutefois pas prête à disparaître. Sur les six de l'effectif,

en comptant son grand ami Viktor Didebulidze, ancien joueur devenu entraîneur des avants, quatre jouent en

1 re ligne. « En Géorgie, tu ne trouves pas beaucoup d'arrières, mais plutôt des avants gaillards, rigole-t-il. On

aime le combat, c'est dans notre culture. La lutte est le sport national, avec le judo. On en fait tous à l'école.

Je me suis mis au rugby à 14 ans en suivant un cousin. »

Le fils d'agriculteurs à 10 km de Koutaisi, 2 e ville du pays, a de qui tenir. Repéré dans son club local, multiple

champion d'URSS, l'ancien chasseur à la volaille a débarqué dans l'Hexagone il y a quinze ans via Claude

Saurel, ex-sélectionneur français de la Géorgie. Direction Aire-sur-l'Adour (Féd. 1) avant Nîmes (Féd. 1) puis

Montferrand (Top 16). « J'ai toujours été supporteur de la France. Je me souviens de la demi-finale de la

Coupe du monde 1995 perdue contre l'Afrique du Sud, avec Benazzi qui aplatit sur la ligne », raconte celui qui

a trouvé « une vraie famille » à Massy.

Alors, la France ou la Géorgie pour la retraite ? « Je ne sais pas encore, souffle le père de deux garçons (5

et 9 ans). Mes enfants sont nés ici. J'adore la France, mais j'aimerais bien aider à améliorer la vie en

Géorgie. » Citoyen actif, Davit Ashvetia a même manifesté contre la Russie avec la communauté géorgienne

l'an dernier au Trocadéro. « On a déjà été agressés deux fois par les Russes dans le passé, et ils occupent

des petits territoires de Géorgie, déplore-t-il. Quand on voit ce qui se passe avec l'Ukraine... Les jeunes sont

stressés, ils se sentent en danger. Mais je ne veux pas lancer en politique, ça ne m'intéresse pas. »

Massy 16 - Albi 19

Mi-temps : 13-13.

1 640 spectateurs.

Arbitre : M. Charabas.

Massy. 1 essai : Vailea (16e) ; 3 pénalités : Hickey (19e, 35e, 59e) ; 1 transformation : Hickey.

Albi. 1 essai : Farré (10e) ; 4 pénalités : Peluchon (13e, 22e, 62e, 80e + 2) ; 1 transformation : Peluchon.

Carton jaune. Albi : Rokoduru (49e).

Massy : Hickey - Vailea (Diemer, 65e), Ratinaud (Tidjini, 62e), Lilomaiava, Vakaloa - (o) Latorre, (m) Coudol

(Prier, 53e) - Méité (cap.), Macovei (Dibel, 70e), Sutiashvili - Molitika (Purdy, 53e), Huete - Ashvetia

(Akhobadze, 57e), Tadjer (Denoyelle, 67e), Kuparadze (Bonnot, 76e). Entr. : Nier et Dibebulidze.

Défaite cruelle pour le RCME face à Albi ESSONNE INFO | Par Gérald Delin | Publié le Lundi 8 septembre 2014 à 05:18

Ce samedi soir au stade Jules Ladoumègue de Massy, le RCME s’est incliné 19-16 dans les dernières

secondes du match face à Albi.

De l’engagement, des occasions, beaucoup d’espoirs, mais au final, une troisième défaite en autant de match

pour le RCME. Ce samedi soir, les hommes d’Olivier Nier ne sont pas forcément tombés sur plus forts, mais

assurément sur plus réalistes qu’eux. Le manque d’expérience en Pro D2 aura une nouvelle fois eu raison des

Franciliens, comme face à Pau lors de la première journée.

20 premières minutes de folie

Le début de match est pourtant légèrement à l’avantage du RCME. Les Essonniens se montrent costauds dans

les duels, récupèrent de bons ballons, et parviennent même à se créer quelques situations dangereuses. Mais

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

c’est bien Albi qui va inscrire les premiers points de la rencontre, et rapidement mener 10-0 après seulement

13 minutes de jeu. Sur une énorme chandelle albigeoise, le troisième ligne Vincent Farre profite d’une petite

mésentente massicoise pour aller aplatir dans l’en-but des bleu et noir (10e). Mathieu Peluchon transforme,

puis inscrit une première pénalité quelques minutes plus tard (13e).

Mais alors que le RCME aurait logiquement pu accuser le coup, l’ailier Latuselu Vailea inscrit le premier essai

de son équipe après une mauvaise transmission albigeoise (16e). Eoghan Hickey transforme l’essai, puis une

pénalité dans la foulée pour ramener les deux équipes à égalité après 20 minutes de jeu. Une égalité qui ne

durera que 2 petites minutes puisque Mathieu Peluchon transforme aisément sa deuxième pénalité du jour

(10-13, 22e). Les 10 dernières minutes de la première période sont massicoises, le RCME force les Albigeois à

défendre. Après une énorme poussée, Eoghan Hickey ramène une nouvelle fois les deux équipes à égalité

(33e). Il a ensuite l’occasion de donner pour la première fois l’avantage à son équipe, mais sa tentative passe à

côté des poteaux (13-13, 35e).

Duel de buteurs

La deuxième période démarre sur le même rythme. Les contacts sont rudes, un peu trop même puisque l’ailier

albigeois, Timilai Rokoduru, est exclu pour un plaquage dangereux (49e). Eoghan Hickey loupe une deuxième

pénalité et le RCME ne parvient pas à faire la différence même en supériorité numérique. Ce n’est qu’à la 58e

minute de jeu qu’Eoghan Hickey permettra à son équipe de mener pour la première fois du match, profitant

d’un nouveau hors-jeu albigeois. Une fois de plus Albi ne prendra que 2 minutes pour revenir par

l’intermédiaire de Mathieu Peluchon, qui transforme sa troisième pénalité en autant de tentatives (16-16,

60e).

Et si le bloc massicois se montre régulièrement supérieur en mêlée, c’est malheureusement le duel des

buteurs qui va sceller le sort de cette rencontre. En manque de réussite dans cet exercice, Eoghan Hickey

enregistre un nouvel échec à la 68e minute. Le score restera à 16 partout jusqu’au retentissement de la

sirène, avant que l’arbitre ne vienne siffler une faute très constable en faveur du SC Albigeois (80e).

Mathieu Peluchon ne tremble pas et réalise un sans faute pour donner la victoire à son équipe.

Côté massicois la déception est immense, d’autant plus que le RCME a fait jeu égal avec une équipe albigeoise

au top de sa forme depuis le début de saison (3 victoires en 3 matchs). « On doit pouvoir tuer le match plus tôt, c’est vraiment dure de perdre comme ça », lâche Mehadji Tidjini. « On fait des bons matchs. Une fois que les petits détails tourneront en notre faveur, ça sera plus facile », poursuit-il.

Le weekend prochain le RCME ira défier Mont-de-Marsan, un autre habitué de la Pro D2, qui reste sur deux

défaites consécutives. « On sait que ce sera très dure tous les weekend. On va une nouvelle fois tout donner

pour rapporter quelque chose », conclut Mike Tadjer. En attendant le RCME reste scotché au fin fond du

classement avec seulement 2 petits points en 3 matchs.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

PRO D2 / MASSY- SC ALBI 16-19 http://www.sca-albi.fr –le 07/09/14 par Maurice Charbonnières

Stade Jules Ladoumègue Massy (Samedi 18h30) - Arbitre : Thomas Charabas ( Côte Basque-Landes)

SC ALBI : Peluchon ; Lacroix, Taumoepeau, Bonnet, Rokoduru (Naquiri 63°); (O) Hough, (m) Rick (Entraygues

53°), Faleafa (Tavalea 40°), Calas (Nakiri 57°), Farre, ; Tonga (Damiani 57°), André (cap), Hamadache

(Sheklashvili 69°), Ponnau (Gau 69°), Lafoy (El Jaï 69°)

1 Essai : Farre 10° Transformation : Peluchon 10° 4 Pénalités : Peluchon ( 13°-22°-67°-80°+2)

Carton jaune : Rokoduru (49° placage dangereux)

MASSY : Hickey ; Vailea (Diemer 66°), Ratinaud (Tidjini 62°), Lilomaiava, Vakaloa, (o) Latorre, (m) Coudol

(Prier53°), Meite, Macovei (Diebel 70°), Sutiashvili, Molitika (Purdy 53°), Huete, Ashvetia (Akhobadze 57°),

Tadjer, Kuparadze ( Bonnot 77°)

1 Essai : Vailea 15°, 1 Transformation Hickey 15°, 3 Pénalités : Hickey 19°-43°-60°

ET UN ET DEUX ET TROIS : MAIS QUE CE FUT DIFFICILE

Mathieu PELUCHON L’HOMME DU MATCH

Avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la troisième journée du Championnat 2014-2015, les

deux précédentes rencontres pour le Compte de la Pro D2 2012-2013, s’étaient soldées par autant de succès

pour les Albigeois de Julien Raynaud : 29-34 le 2 septembre 2012 à Massy et 26-19 le 9 février 2013 au

Stadium Municipal d’Albi , victoires auxquelles il faut ajouter la rencontre amicale lors du premier match

d’entraînement de cette saison à Sainte-Foy-La Grande. Malgré cela, Ugo Mola et son staff avaient toutes les

raisons de craindre cette rencontre. Il a été nécessaire, alors que la sirène avait retentie et que bénéficiant

d’une ultime pénalitée, celle de la gagne, que le pied de Mathieu Peluchon ne tremble pas pour que des 40

mètres, l’arrière albigeois envoi le cuir entre les barres. Explosion de joie dans le camp tarnais. Consternation

dans le camp de Massy qui ne pouvait qu’avoir des regrets après deux pénalités manquées et une autre jouée

vite à la main alors que les trois points étaient dans les cordes du buteur massicois Eoghan Kevin Hickey.

Il s’en est donc fallu de peu, alors que le promu massicois pouvait espérer au minimum en un partage des

points (16-16 à la sirène), s’inclinait finalement pour la troisième fois en autant de rencontres cette saison.

Plombés par une entame de match ratée (0-10, 13e), les Franciliens étaient pourtant parvenus à revenir

progressivement dans la partie. Avec ce troisième succès en autant de rencontres le SCA, est décidément la

bonne surprise de ce début de saison. Cette victoire, les Albigeois sont allé la chercher avec les tripes : il

reste cinq minutes à jouer, le suspens est à son comble avec ce score de parité (16-16) ; Mêlée introduction

Massy, mais Albi récupère le ballon et se dégage. Les Albigeois bénéficient d’une touche dans le camp

massicois, et organisent un ballon porté. Albi avance et cherche la pénalité face aux poteaux adverses mais se

met à la faute. Sur la pénalité, Hickey ne trouve pas la touche, Vakaloa relance dans ses 22 mètres, le chrono

tourne, tourne….Nouvelle touche des Albigeois aux 40 mètres. Il reste trente secondes au tableau

d’affichage, Albi qui monopolise le ballon, joue au ras alors que la sirène retentie et c’est la faute de Massy

dans son camp. Albi a affiché suffisamment de maîtrise pour obtenir cette pénalité. Depuis les 40 massacois,

Mathieu Peluchon pose le cuir, s’élance, le ballon passe entre les perches….C’est fini. La suite on connait, les

Albigeois poursuivent leur marche en avant….Seule la victoire est belle.

UN JEU EN DEMI-TEINTE

Dès troisième minute, sur la première mêlée avec introduction Albi, c’est Massy qui récupère le ballon. Les

locaux prennent le dessus sur Albi en mêlée. Toutefois Coudol, qui donne un petit coup de pied par dessus la

défense albigeoise trouve une bonne touche dans les 22 tarnais. 10° : Sur un ballon récupéré par les

« hommes » de Matthieu André, Albi joue au large, mais Mathieu Peluchon commet un en avant. Nouvelle

action tarnaise : sur une chandelle de Mathieu Péluchon Grégory Coudol , le demi de mêlée massicois , «

vendange » la réception, le troisième ligne albigeois Vincent Farre va entre les poteaux. Ce sera le seul essai

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

pour Albi, essai qui sera bonifié par Mathieu Peluchon (0-7 à la10° minute) lequel Peluchon ajoute trois points

supplémentaires sur une pénalité (0-10 à la 13° minute).

15ème : Il ne faut attendre que deux minutes pour que Massy se réveille : sur un ballon perdu par Albi sur

mêlée, Coudol, prolonge au pied sur Vailea qui marque en coin, l’essai sera transformé par Hickey (.7-10 5ème)

19ème : hors-jeu d’Albi, pénalité et Hickey égalise (10-10).

22ème : l’avantage au tableau d’affichage de Massy sera de courte durée : mêlée pour Albi dans les 22 de

Massy , la sortie est difficile, mais les tarnais bénéficient d’une nouvelle pénalité et Mathieu Peluchon

redonne l’avantage aux Tarnais ( 10-13).

Certes les locaux ont la main sur le ballon mais ils ne parviennent pas à trouver l’ouverture.

32ème : Une touche avec lancer Albi est perdue.

34ème : mêlée pour Albi récupérée par Massy qui bénéficie d’une pénalité 36ème : Hickey ne laisse pas passer

l’occasion d’égaliser (13-13).

C’est le score à la mi-temps, Dame Victoire n’a toujours pas choisi son camp

DEUXIÈME PÉRIODE

A la reprise, pour Albi, Tavalea remplace le 3ème ligne centre Faleala.

Sur la première mêlée au centre du terrain, le N° 8 massicois s’échappe plein champ…sans suite ! Puis sur une

pénalité rapidement jouée, Massy qui affiche de bonnes intentions, commet un en avant imité par le demi de

mêlée albigeois Shannon Rick. Bref, c’est un estival de ballons tombés. La rencontre évolue d’un camp à l’autre

jusqu’à la 49ème minute où Timilai Rokodu écope d’un jaune pour une cravate sur Vailea suite à un ballon perdu

par Albi et joué rapidement par Massy.

Sur cette pénalité Hickey rate l’occasion de donner l’avantage à son équipe. 60ème : Il faut attendre l’heure de

jeu pour que, sur une pénalité pour un hors-jeu albigeois, Massy prenne les commandes au tableau

d’affichage.(16-13). Toutefois à la 62ème minute, Mathieu Peluchon, remet les pendules à l’heure de

l’égalisation (16-16). 67ème : Hickey rate sa deuxième pénalité de la seconde période.

68ème César Damiani s’offre une percée le long de la touche. 70ème : Rokoduru laisse sa place à Naquiri. Il

reste huit minutes à jouer. Aucune équipe n’a pris le dessus, si ce n’est qu’Albi a attaqué cette seconde

période en affichant de meilleures intentions mais comme l’on pouvait s’y attendre la mêlée massicoise a fait

souffrir sa vis-à-vis. Elle obtient une pénalité en poussant les albigeois à la faute, et Hickey préfère

chercher la touche….

On notera une belle escarmouche de Rokoduru dans son camp.

Pour les ultimes minutes, voire les ultimes secondes, voir plus haut.

Et un et deux et trois victoires (pour trois rencontres), c’est bon pour le moral avant de recevoir Dax samedi,

les dacquois ayant été battus sur leur pelouse par Bourgoin (20-26), puis le déplacement à Narbonne.. Avant

la journée dominicale des rencontres restant à jouer et notamment pour Pau qui devait recevoir Agen, et

Narbonne qui accueillait Béziers, les Albigeois, au terme de cette journée de samedi (18h30) se sont installés

à la première place du classement. Au pire, ils peuvent se retrouver second derrière les Palois.

Mathieu Peluchon offre la gagne aux Albigeois (19-16) grâce à

une pénalité à la sirène

http://www.letarnlibre.com - Publié le 06/09/2014 à 21h27 | Mis à jour le 06/09/2014 à 21h38

Le Sporting Club Albigeois confirme son bon début de saison. Pour son troisième match officiel, l'équipe du

manager Ugo Mola a encore frappé. Après Bourgoin et Biarritz, c'est le promu Massy qui a fait les frais de la

machine jaune et noire. Les Albigeois s'imposent dans l'Essonne 19-16, grâce à un essai du troisième ligne

Vincent Farré (10e) et à la botte du métronome Mathieu Peluchon (1 transformation et quatre pénalité),

auteur du coup de pied de la gagne à la sirène alors que les deux équipes étaient à égalité (16-16). Grâce à ce

nouveau succès, les Albigeois prennent provisoirement la tête du Pro D2.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Quelques commentaires relevés sur

http://www.rugbyfederal.com

allez Massy Membre Inscription : 17/01/2011 - Messages : 1 045 - Email - MP

Re : MASSY EN PROD2

L’amertume provoquée par les conditions de cette défaite m’a incité à nouveau à prendre le temps de digérer

un peu avant d’écrire.

Alors commençons par une citation de l’article du Midol du jour : « Le match nul devait être une logique

conclusion. Mais l’arbitre a décidé d’offrir à Albi une pénalité franchement déplacée juste après la sirène, sur

une intervention au sol très propre de Massy. » Eh oui, l’arbitre du match contre Pau ne siffle pas une des 5

fautes visibles sur la vidéo LNR lors de la dernière action de la partie, nous privant ainsi de la balle de match,

mais celui d’hier n’a pas hésité pas à en discerner une qui nous prive de notre premier match sans défaite.

Selon que vous serez puissant ou misérable … comme dans la fable de Jean de la Fontaine. Pas question pour

autant de stigmatiser plus avant l’arbitre qui n’a pas fait un mauvais match par ailleurs. Trop facile de

chercher des raisons à la défaite de ce côté-là alors que nous avions vraiment les moyens de remporter cette

partie.

Continuons par les regrets qu’on peut avoir. D’abord on laisse filer 12 points au pied quand Peluchon enquille à

chaque occasion. Malheureusement, cela fait trois matchs qu’on ne profite pas de toutes les garanties que

devrait nous apporter notre buteur. Alors qu’il est coutumier des points grandes distances, il ne veut pas

tenter une pénalité de 55 mètres à un moment où elle aurait fait du bien (et au vu de notre prestation en

touche, un renvoi éventuel aux 22 en cas d’échec n’aurait été pire qu’une pénaltouche perdue). On fait une

erreur (touche non trouvée par un centre et ballon qui revient par une chandelle parfaite), on se fait contrer

au saut en troisième rideau pour la réception et Albi compte 3 joueurs en soutien pour récupérer la gonfle

contre aucun autre Massicois. Un seul réel moment d’inattention suivant une erreur : 7 points. A 13 partout,

un 3ème ligne gâche bêtement 3 points en jouant à la main sous les poteaux, alors même qu’Albi était revenu

en place. Et quand un renvoi aux 22 de filou joué par le demi-de-mêlée devrait se poursuivre 20 mètres et

deux passes plus loin par un ailier mis en orbite sur les 40, la dernière passe est mal ajustée car donnée sans

regarder. Contrairement au Midol qui met un accessit à un ailier pour sa rentrée d’après blessure, je trouve

qu’on a trop souvent essayé de relancer en mauvaise posture et on ne doit qu’à l’énergie dépensée par ses

soutiens de n’avoir pris de points sur ces actions jouées près de notre ligne. Alors qu’on a plané sur la touche

lors des 2 premiers matchs, on perd trois touches offensives dans les 22 albigeois. Alors qu’on domine

miraculeusement la mêlée dans l’ensemble malgré l’hécatombe de blessés, on en perd une en très bonne

position sur la fin. On n’arrive plus en ce moment à initier nos fameux groupés pénétrants. Mais surtout, on

loupe la touche en étant trop gourmands sur une pénalité à la 88ème, qui nous aurait permis en jouant chez

les adversaires de conforter le match nul, voire d’obtenir la pénalité (ou le drop, ou l’essai) de la gagne.

Cette énumération, c’est pour finir de me convaincre que la principale raison de cette défaite tient à nous

seuls, quels que soient la prestation arbitrale, le niveau adverse ou la composition de notre formation

affaiblie par les blessures.

Après, il y a également ce qu’on ne peut que difficilement se reprocher : comment pourrait-on attendre de

deux avants de plus de 37 ans de tenir 80 minutes avec la même intensité ? A un moment il faut bien faire

rentrer les joueurs du banc. Même si on sait qu’ils n’ont pas le même niveau sur phase statique, ils peuvent

courir et se battre dans les rucks. Pas de chance si se joue peu après une mêlée offensive qui aurait pu être

décisive. Pas d’étonnement non plus à ne pas voir les Bleu et Noir dominer physiquement la fin de match avec

des joueurs qui ne peuvent souffler et d’autres qui reviennent de blessure mais n’ont pas encore le rythme.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Ensuite, il y a les satisfécits, nombreux sur cette partie. D’abords on met pour le moins en difficulté le

leader du classement qui n’est pas venu en ayant fait vraiment tourné son équipe. On a vu (Midol) : « une très

belle défense, disciplinée, solide et maîtrisée et leur détermination offensive à défaut de créer des brèches

a provoqué des fautes (…)mais le buteur n’a pas su mettre la chose à profit ». Je n’ai pas relevé dans les

messages depuis le match qu’on a eu une très bonne discipline et qu’on n’est tombé dans aucun des pièges

tendus par l’incertitude du résultat final. Pourtant on a eu quelques belles scènes de pilonnage des Albigeois,

notamment après la rentrée de leur n°8 titulaire. L’engagement, la volonté des Massicois, l’absence de

relâchement pendant tout le match (sauf sur l’essai encaissé). La détermination qui les empêche d’abandonner

le navire une fois menés 10 à 0 et que les affaires paraissent bien mal embarquées. On sent que les joueurs

sont conscients de leur responsabilité, jouent l’un pour l’autre et ne se laissent pas démoraliser sur le pré

autant que nous par la cascade de blessures.

Côté individuel, je tire mon chapeau à Datchi qui n’avait jamais été titularisé de sa vie à gauche de la pile (et

son bref passage en cours de match contre Périgueux s’était vite soldé par un repositionnement au talon). Il a

pourtant largement dominé les 140 kgs du droitier albigeois que l’on présentait comme la révélation de la

proD2 à ce poste, avant qu’il croise la route de Monsieur Kuparadze. Après sa prestation majuscule en finale

de Fédérale 1 et son très bon match contre Pau, Datchi va en étonner plus d’un cette saison. Pour ce que j’en

ai vu, ce n’est pas Mathieu Bonnot qui prend la marée lors de la dernière mêlée, mais un problème de timing.

Davit a fait preuve de… longévité, ce qui n’étonnera personne, mais Akhobadze n’a pas été en dedans sur la

fin. Les talonneurs ont fait leur match (sauf sur certains lancers en touche ?). Les 2ème et 3ème ligne ont

fait leur boulot, mais entre les retours de blessures et l’usure des deux premiers matchs, ils n’ont pas pu

mettre la surmultipliée dans les 5 dernières minutes. Le manque de lucidité de Shalva, qui coûte 3 points et

en fait perdre 3 autres, est à mettre en rapport avec ses 80 magnifiques minutes de folie jouées en n°5 à

aimé Giral, 6 jours plus tôt. Greg fait à nouveau un très bon match et Adrien Latorre confirme ses bonnes

dispositions. Au centre, on n’a pas créé de brèches mais on ne s’est pas fait percer par la belle armada

albigeoise qui était à la fête jusque là (même à l’extérieur). Ce n’est pas rien. Aux ailes, on a du punch, de

l’envie, reste à trouver le juste moment pour tenter et celui pour donner de l’oxygène au pied. Quant à

Eoghan, si on ne peut lui reprocher ses échecs au pied, j’ai pour ma part le sentiment que contrairement à ses

coéquipiers, il ne fait pas preuve d’un total engagement, et c’est bien ce qui m’ennuie le plus.

J’oublie le must de la semaine, le coup de chapeau que je veux tirer aux entraîneurs, Viktor pour la mêlée

notamment, mais également pour les rucks, Olivier pour réussir à nous bâtir une équipe aussi performante que

celle-ci malgré les difficultés et à leur donner un plan de jeu qui aurait dû aboutir à la victoire. Parce que tout

à l’amertume de cette défaite de la 81ème minute, on en oublierait presque qu’on se demandait en début de

semaine ce qu’on allait bien pouvoir aligner de cohérent et de crédible face au leader en pleine bourre. Le jour

où je saurais faire la même chose, je leur donnerais des leçons de coaching !

Alors pas question de minimiser la gravité de la situation au classement et des deux échecs à domicile, mais

on peut effectivement sans faire l’autruche remarquer qu’on a joué les 3 premiers du classement, qu’aucun ne

nous a mis le BO, même devant 10 000 spectateurs, qu’on a réussi à chaque fois à remporter le BD (qui cette

année est plus délicat à engranger). Avec l’hécatombe en cours, et les moyens financiers limités dont nous

disposons pour trouver des jokers performants, on pourrait être bien plus mal que cela. Là on sent qu’on est

dans le coup, on sait qu’il reste 27 matchs pour remonter, qu’on finira bien par ne plus être décimés, qu’on

aura plus de fraîcheur en fin de partie en ayant la possibilité de faire tourner, notamment les vieux

guerriers. Aucune raison de ne plus y croire. D’autant que désormais on sait qu’il ne faut pas tarder pour

remplacer des blessés et que sont annoncés pour les tout prochains jours le pilier argentin et l’arrière gallois.

A la lueur de l’expérience d’il y a deux ans où on avait remporté les deux premiers matchs à la maison (Aix et

Béziers) et ramassé deux raclées à l’extérieur, avant de perdre à domicile contre le SCA, on vit le paradoxe

de se savoir en bien meilleure posture, alors qu’on n’a pas réussi à décrocher d’aussi bons résultats pour le

moment. Pas d’inquiétude mortifère, çà va viendre… J’en suis persuadé.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Finalement, malgré l’énorme déception, on a pu profiter de cette excellente et inédite initiative du pôle

formation du club et déguster de délicieux tapas arrosés de gouleyante sangria. Dans une famille, on vit tous

ensemble les bons moments comme les (un peu) moins bons…

Que l'hilarité dépasse l'affliction...

Rugbiere Inscription : 25/05/2012 - Messages : 169 - Email - MP

Re : MASSY EN PROD2

Arbitre pas arbitre ce match nous aurions du le gagner.

J’espère que l'on va encore en tirer les leçons et que c'est la dernière fois que l'on repart du Ladoumegue

avec ce vieux sentiment qui nous ramène 2 ans en arrière

Alors mes amis, voici de quoi vous donner de l'espoir ce lundi.

L'an dernier a la 3 eme journée, Albi, qui avait commencé la saison avec beaucoup de blessés, était dernier

du championnat avec 1 point ! Il ont terminé 12 eme avec 54 points et 11 matchs gagnés.

Pour compléter la similitude Albi avait reçu lors de ses 3 premieres journées Agen et Lyon et s’était déplacé

a La Rochelle... ça ne vous rappel rien ?

Quant à Bourg en Bresse ils étaient 8éme avec 6 points.

Nous avons rencontré les 3 premiers, et leurs avons livré des oppositions que personne n'auraient soupçonné

avant le début du championnat

Alors on y croit et on va y arriver

Allez Massy !!!

PRO D2, J3 - Massy-Albi : le RCME doit franchir un cap, le

SCA s’impose à nouveau http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 6 septembre 2014.

Si Massy doit encore franchir un cap pour enfin s’imposer, l’équipe d’Albi vit, elle, un début de saison plutôt

intéressant avec trois victoires en trois rencontres, ainsi qu’un point de bonus offensif. Massy est relégable,

Albi est dans les hauteurs du classement.

Il va falloir que Massy franchisse un cap et vite car Massy y est presque mais Massy ne gagne pas. Le RCME

compte aujourd’hui trois défaites, dont deux bonifiées, mais après trois journées, cela ne suffit plus pour

rester en dehors de la zone de relégation. Si Narbonne s’impose contre Béziers durant cette troisième

journée de PRO D2, les Massicois risquent de se retrouver lanterne rouge.

Pour Albi, ce début de saison ne pourrait être meilleur : trois matchs, trois victoires dont deux à l’extérieur

et une bonifiée. L’équipe est assurée à l’issue de cette journée de faire partie des écuries de ce championnat.

Toutes les informations relatives au match :

http://www.lnr.fr/match_11318.html

Impression https://pro.lekiosk.com/Lecture.Imprimer.aspx?pub=73&num=18909...

1 sur 2 08/09/2014 09:42

Impression https://pro.lekiosk.com/Lecture.Imprimer.aspx?pub=73&num=18909...

1 sur 2 08/09/2014 09:44

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

PRO D2, J3 - Pau-Agen : double bonus http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 7 septembre 2014.

Les équipes se quittent sur un bonus pour chacune, mais Agen enchaine une troisième défaite tandis que Pau

compte une troisième victoire. Dans un match à suspense jusqu’au bout, les Palois ont pu inscrire trois essais

au cours d’une seconde mi-temps plus intense.

Les équipes se quittent sur un bonus pour chacune. Avec cette victoire 26-21, Pau enchaine une troisième

victoire et se place leader du championnat tandis qu’Agen avec cette troisième défaite bonifiée reste collé au

bas du classement.

Après une première mi-temps tendue, où quatre cartons jaunes ont été délivrés, la seconde période a permis

aux équipes de jouer plus librement et notamment Pau, qui a fini par marquer trois essais, synonymes de

bonus.

PRO D2, J3 - Aurillac-Montauban : première victoire à

domicile bonifiée http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 6 septembre 2014.

Première victoire, et première victoire bonifiée pour les Aurillacois qui ont vécu un début de championnat

mouvementé avec une courte défaite en J1 et un large échec en J2. Les Montalbanais sont eux stoppés net

dans leur progression et repartent dans point sur leurs terres.

Après deux journées compliquées pour les Auvergnarts où en J1, la victoire leur est passée sous le nez face à

Biarritz et en J2, où ils ont été corrigés à Pau, voilà enfin une victoire, bonifiée, à domicile, qui efface les

déboires des semaines précédentes. Trois essais et surtout, une seconde mi-temps de haut niveau où les

Aurillacois ont empêché les Montalbanais d’inscrire le moindre point.

Ils n’étaient pourtant qu’à un seul point des locaux à la mi-temps, mais cette défaite 25-9 marque un coup

d’arrêt pour Montauban qui enchaîne avec une seconde défaite.

PRO D2, J3 - Colomiers-Carcassonne : bonus défensif pour les

Audois http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 6 septembre 2014.

Colomiers a assuré l’essentiel, ce qui lui permet d’engranger quatre points et permet également aux Audois de

l’USC d’en récupérer un de leur déplacement. Ces derniers semblent retrouver des couleurs après leur

victoire la semaine passée à domicile.

Deux essais n’auront pas suffit à Carcassonne pour s’imposer à Colomiers, qui n’en aura inscrit qu’un. Les

Columnérins auront mené cette partie de bout en bout, même si l’USC a effectué un retour au score en toute

fin de rencontre, qui lui permet de repartir avec un important point de bonus défensif.

Carcassonne reprend des couleurs après sa victoire du week-end dernier et même si ce match ne se solde pas

par quatre points, il permet toute de même d’en gagner un et de ne pas glisser trop bas au classement.

Colomiers assure l’essentiel dans ce match.

PRO D2, J3 - Tarbes-Perpignan : occasions manquées http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 7 septembre 2014.

Occasions manquées, car de chaque côté, les points laissés en route ont rendu ce match serré de bout en

bout. Le TPR s’impose finalement 16-15 à domicile et l’USAP repart avec le point de bonus défensif pour sa

première défaite de la saison.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Occasions manquées car de chaque côté, les points laissés en route ont rendu ce match serré de bout en bout

alors que l’une ou l’autre des deux équipes aurait pu créer de la distance assez rapidement avec son

adversaire. Nombreuses pénalités manquées, occasions ratées près de la ligne d’essai… Rapidement pénalisée

par un carton jaune, cela n’empêche pas l’USAP de marquer le premier essai de la rencontre.

En seconde mi-temps, chaque équipe se renvoie la balle et les points au score. Si en début de période, les

visiteurs comptaient jusqu’à 6 points d’avance sur les locaux, cette avance se réduira comme peau de chagrin

pour voir le TPR s’imposer d’un petit point à domicile, 16-15. L’USAP repart avec le bonus défensif pour sa

première défaite de la saison.

PRO D2, J3 - Biarritz - Mont-de-Marsan : difficile victoire à

domicile http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 7 septembre 2014.

Le BO, trop prévisible et manquant de précision, laisse Mont-de-Marsan prendre l’avantage, et ce, pendant

une majeure partie de la rencontre. Les locaux finissent par l’emporter toutefois, en concédant le point de

bonus défensif.

Le BO, trop prévisible et manquant de précision, laisse Mont-de-Marsan prendre l’avantage, et ce, pendant

une majeure partie de la rencontre. Le SMR croit en ses chances, prend les devants et se montre

entreprenant, lui qui a perdu son premier match à domicile la semaine passée, mais l’avait emporté à

l’extérieur en J1. Retrouveront-ils le succès hors de leurs terres en J3 ? Après deux essais, il était permis

de penser que oui, mais Biarritz entame finalement une remontée en seconde mi-temps, en inscrivant deux

essais qui font passer l’équipe en tête, pour la première fois de la partie, à moins d’un quart d’heure de la fin.

Nerveux, les Montois se mettent à la faute, concèdent des pénalités et surtout la victoire. Succès du BO à

domicile 24-20, mais le Stade Montois repart avec le bonus défensif.

PRO D2, J3 - Narbonne-Béziers : première victoire et

premier échec de la saison http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 7 septembre 2014.

L’issue du derby a été favorable à Narbonne qui remporte ainsi sa première victoire de la saison, après un

premier échec à domicile face à Mont-de-Marsan et une défaite chez le voisin carcassonnais.

L’issue du derby a été favorable à Narbonne qui remporte ainsi sa première victoire de la saison, après un

premier échec à domicile face à Mont-de-Marsan et une défaite chez le voisin carcassonnais. Prenant

l’avantage sur les Héraultais, les Audois ont profité du manque de discipline adverse pour creuser l’écart et

se mettre définitivement à l’abri en fin de rencontre.

Pour Béziers, première sortie rime avec première défaite, après deux succès à domicile contre Agen et

Tarbes. Reprise en main prévue pour la réception de Pau la semaine prochaine, à la Méditerranée.

PRO D2, J3 - Dax-Bourgoin : les Berjalliens enchainent à

l’extérieur http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 6 septembre 2014.

Bourgoin a fait le plein de points à l’extérieur en s’imposant à Agen la semaine dernière et lors de cette J3 à

Dax (20-26). De bon augure avant de retrouver le terrain de Rajon, contrairement aux Dacquois qui comptent

à présent deux défaites en trois rencontres cette saison.

Nouvelle victoire pour les Berjalliens à l’extérieur après un succès précieux à Agen le week-end dernier.

Cette fois-ci, c’est Dax qui a subit les attaques des Isérois, le score culminant à 20 - 26 en fin de rencontre.

Malgré une défaite en ouverture de championnat à la maison, Bourgoin ne pouvait rêver meilleure entame de

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

saison à l’extérieur. Avant de retrouver Rajon, les Berjalliens ont fait le plein de points.

Tout comme l’an passé, Dax n’aura pas su préserver sa pelouse des Isérois (match nul la saison dernière) et

compte à présent deux défaites en trois matchs.

Pro D2 J3- Albi confirme, Bourgoin voyage encore très bien http://www.rugbyrama.fr - Par Thomas Gourdin - Publié le le 06/09/2014 à 20:33

Albi continue son parcours sans faute en s'imposant à Massy (16-19). Après son succès à Agen, Bourgoin

gagne à Dax (20-26). Aurillac a relevé la tête contre Montauban.

Dax-Bourgoin : 20-26

Bourgoin voyage décidément très bien. Une semaine après son déplacement victorieux à Agen, le CSBJ a

remis le couvert à Dax. Un succès bâti sur la botte de Jérôme Bosviel, auteur de seize points, et sur les

réalisations de Zane Price et Puyo. Malgré trois essais dont celui de Salle-Canne dans les derniers instants,

les Landais échouent à un point du bonus défensif et signent dont un zéro pointé à domicile.

Colomiers-Carcassonne : 20-17

Le club de la Colombe n'a pas tremblé pour sa première sortie de la saison à Marcel-Bendichou. Face

Carcassonne, les Columérins signent un second succès de rang qui les place déjà en embuscade au classement.

De son côté, à l'image de sa mêlée, l'USC a soufflé le chaud et le froid. Mais après avoir été bousculés,

notamment en début de deuxième mi-temps, les Audois ont finalement accroché le bonus défensif après la

sirène, sur un dernier effort des avants.

Massy-Albi : 16-19

Il s'en est fallu de peu, mais le promu massicois s'incline finalement pour la troisième fois en autant de

rencontres cette saison. Plombés par une entame de match ratée (0-10, 13e), les Franciliens étaient pourtant

parvenus à revenir progressivement dans la partie. Mais une ultime pénalité de Peluchon sur la sirène a

finalement offert un troisième succès au SCA, décidément la bonne surprise de ce début de saison.

Aurillac-Montauban : 25-9

Aurillac redresse la barre. Et avec la manière. Après avoir débuté leur saison par deux revers, les Cantaliens

ont assez facilement disposé du promu montalbanais. Malgré une réussite au pied intermittente de Maxime

Petitjean, ils ont rapidement pris l'avantage. Avant de sceller leur victoire bonifiée sur un contre de Gaston

en fin de match. C'est la première fois de la saison que Montauban ne prend pas de point.

Pro D2 J3- Pau enfonce un peu plus Agen http://www.rugbyrama.fr - Par Bruno Poussard - Publié le le 07/09/2014 à 20:42

Au Hameau, les Palois ont repris la tête du championnat grâce à leur succès bonifié. Pour Agen, troisième

défaite en autant de rencontres (26-21).

Le suspense a été de très longue durée. Dans un affrontement tendu, il a fallu attendre les derniers instants

pour que les Palois valident enfin leur courte victoire, après un dernier ballon échappé par les Agenais devant

leur ligne. Après avoir pris l’avantage à la 76e minute par leur ailier Pourailly, les Béarnais s’offrent donc le

droit de prendre seuls la tête du Pro D2, avec 14 points. Au terme d’une rencontre extrêmement serrée mais

longtemps très pauvre, les Lot-et-Garonnais, pour leur part, subissent leur troisième défaite. Maigre

consolation d’un match qu’ils se sont longtemps imaginés gagner, les hommes de Mathieu Blin partent

néanmoins du Hameau avec un nouveau point de bonus défensif (26-21).

Une indiscipline énorme, un combat féroce au sol, le début de match s’est pourtant avéré sacrément pauvre.

Si les Palois ont dominé dans la possession, ils se sont montrés incapables de prendre la rencontre en mains.

Au jeu du non-match, les Agenais, grâce à la botte de Burton Francis, ont donc d’abord pris l’avantage. Avec

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

une cinquième pénalité réussie à la 40e minute, le buteur a permis au SUALG de rentrer au vestiaire avec un

petit avantage (9-15), au terme d’une première période se résumant à deux tentatives d’envolées et un grand

nombre de mêlées écroulées.

Ballons échappés, mêlées écroulées

Avant que les Palois ne décident de changer de stratégie. S’ils ont commencé par rendre plusieurs ballons au

pied à leurs adversaires, ils ont ensuite gardé la main sur le cuir. Un bon dynamisme impulsé par Marques, puis

Moa. Et une activité résumée par les trois essais inscrits en deuxième mi-temps. Par Bouilhou, d’abord, sur du

jeu rapide (51e). Par Boutaty, tout en puissance, ensuite (67e). Puis par Pourraily, enfin (76e), parfaitement

lancé d’une passe ingénieuse de son demi de mêlée.

Un dernier essai qui, pourtant, n’a pas délivré de suite les Bérnais. A cinq points (26-21), les Agenais y ont cru

jusqu’au bout, allant même jusqu’à choisir la touche à trois minutes du terme de la rencontre pour tenter de

reprendre l’avantage. Avant qu’un dernier ballon ne soit échappé juste devant l’en-but palois, à quelques

secondes de la sirène, illustration parfaite de l’indiscipline qui a régné au Hameau ce dimanche. Au

classement, cette victoire bonifiée permet néanmoins aux Palois de prendre la tête du Pro D2, avec un petit

point d’avance sur Albi. Finalistes l’an passé, les Lot-et-Garonnais, par contre, doivent se contenter d’un

troisième bonus défensif. L’heure tourne déjà.

ProD2 : Narbonne remporte le derby face à Béziers (25-15) www.midilibre.f - il y a 3 heures 4 MIDI LIBRE

Le Racing s'est imposé face à l'ASBH ce samedi dans son Parc des Sports, lors de la 3e journée de

Pro D2, à l'issue d'un derby d'abord très équilibré puis très heurté, marqué par l'expulsion de Pinto-

Frerrer (50e) qui a tout changé.

Après deux belles victoires à domicile, Béziers, en infériorité numérique durant toute la deuxième période,

subit sa première défaite cette saison. Tout l'inverse du Racing qui signe enfin sa première victoire et

respire un grand coup.

Le match, qui s'est résumé à un duel de buteurs, entre Eadie et Gerber, jusqu'à la pause (12-12), a basculé

après l'expulsion de Pinto Ferrer à la 50e. A 15 contre 14 et même à 15 contre 13 après l'exclusion

temporaire de Martin (l'un des six cartons jaunes du match), le Racing s'est définitivement envolé grâce à

Rattez (75e), signant le seul essai du match.

Pack contre pack. Le derby, où les deux équipes ont mis l'accent sur le combat, n'a pas donné lieu à

de grandes envolées. OLIVIER GOT

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

NARBONNE - BEZIERS......................................................... 25-15

A Narbonne, Parc des Sports. Mi-temps : 12-12.

Temps : lourd. Terrain : bon. - Spectateurs : 9 000 environ. - Arbitre : Tual Trainini (Côte d'Azur).

Pour Narbonne : 1 essai (Rattez 75'), 1 transformation (Eadie, 75') 6 pénalités (Eadie 6', 18', 28', 34', 49',

62').

Pour Béziers : 5 pénalités (Gerber 10', 25', 30', 36', 60').

Exclusions temporaires à Narbonne : Navakadretia (plaquage à retardement, 35'), Strauss (faute au sol,

37') ; à Béziers : Pinto-Ferrer (anti-jeu 17') , Aho (faute technique, 33'), Martin (faute au sol 65').

Carton rouge à Béziers : Pinto-Ferrer (45').

Le week-end prochain, Narbonne essayera d'enchaîner à Agen tandis que Béziers voudra se relancer avec la

réception de Pau.

Narbonne: Christopher Ruiz a rejoué plus tôt que prévu http://www.rugbyrama.fr - Par Robert FAGES - Publié le le 07/09/2014

Alors que l’intéressé déclarait la semaine dernière qu’il pourrait effectuer son retour le 20 septembre pour la

réception d’Albi, le demi d’ouverture narbonnais Christopher Ruiz a déjoué tous les pronostics en participant

au derby Narbonne-Béziers, gagné par les Audois (25-15).

Pour rappel, il avait été tenu éloigné des terrains pendant plusieurs mois suite à une rupture du ligament

croisé antérieur du genou droit. Christopher Ruiz est entré à la 59e minute et sa reprise s’est avérée

convaincante notamment aux yeux du co-entraîneur Justin Harrison qui a déclaré à la fin de la rencontre "son retour a été positif".

4e journée Pro D2 - Vincent Rattez (Narbonne): "On s’est

retrouvé sur les bases" http://www.rugbyrama.fr - Par Robert FAGES - Publié le le 07/09/2014 à 19:23

A l’issue de la victoire du Racing sur le voisin biterrois ce dimanche lors de la 3e journée de Pro D2 (25-15),

l’ailier narbonnais Vincent Rattez, auteur du seul essai du match, ne cachait pas sa satisfaction. D'autant que

les Audois avaient perdu leurs deux premières rencontres de championnat.

"Ce premier succès de la saison nous redonne confiance. Nous privons Béziers du point de bonus défensif. Au niveau personnel, je reconnais que ça fait plaisir d’ouvrir son compteur avec l’essai que je marque juste avant la fin du match. La rencontre a été très engagée. On s’attendait à un match difficile et ce fut le cas. Ce n’est pas plus mal que d’avoir eu à faire à une opposition un peu dure à la maison. On s’est retrouvé sur les bases pour peut-être lancer notre saison. Désormais, tout le monde est rassuré et j’espère que nous avons fait plaisir au public. Aujourd’hui (dimanche, ndlr), il est resté après la fin du match. Il y a deux semaines, il était parti juste après la sirène. Ça nous avait fait mal au cœur".

3e journée Pro D2 - Tarbes-Perpignan (16-15) - Tarbes,

premier bourreau de Perpignan http://www.rugbyrama.fr - Par Clément Mazella - Publié le le 07/09/2014 à 16:00

Grâce à sa mêlée et l'apport de son banc de touche, Tarbes a infligé à Perpignan la première défaite de sa

saison (16-15). L'Usap a manqué d'efficacité.

Le film du match

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Tarbes a ramené Perpignan à la dure réalité de la Pro D2. Désormais, les Catalans vont devoir faire face à

d'énormes combats en mêlée et dans le jeu au sol. Dans le premier domaine, les hommes d'Alain Hyardet ont

énormément souffert ce dimanche. Pour preuve, cette dernière munition à 5m de l'en-but tarbais (78e). Sur

la poussée pure, le pack catalan reculait et perdait le ballon sur son introduction. Pis, Forletta se faisait

pénaliser et offrait la possibilité à Tarbes de se donner de l'air. Et surtout de garder son maigre avantage au

score (16-15). Une avance conservée lors d'une ultime minute bien maîtrisée. Le TPR demeure la première

équipe cette saison à s'imposer devant l'Usap. Une victoire qui fait un bien fou aux Bigourdans, corrigés la

semaine d'avant à Béziers. Perpignan s'est rendu compte que cette saison en Pro D2 ne serait pas une simple

sinécure.

L'impact du banc tarbais

Tarbes, lui, a alterné le chaud et le froid. Une entame dominée avec une pénalité de Laharrague (14e),

consécutive au carton jaune de Taumalolo pour une belle cravate. Puis un déchet assez incroyable dans le jeu

avec notamment beaucoup de pertes de balle et une occupation au pied défaillante. Il n'en fallait pas plus à

l'Usap pour virer en tête à la pause avec un essai de Michel (16e) et une pénalité de Bousquet (39e), ce

dernier ayant laissé par ailleurs énormément de points en route. Après la réalisation de Piukala (51e), on

pensait que Perpignan allait prendre le large, dominant notamment dans la dimension physique. C'était sans

compter sur l'apport du banc tarbais avec les entrées bénéfiques de Grobler, Costa Repetto, Koberidze et

Nemsadze. Le pack bigourdan trouvait alors un second souffle et martyrisait le huit de devant catalan.

Haddon (62e) permettait à son équipe de reprendre l'avantage au score. Pour ne plus le lâcher grâce à une

défense courageuse et le manque d'efficacité de l'Usap. Tout n'a pas été parfait du côté tarbais mais cette

victoire constitue une belle bouffée d'oxygène.

L'USAP se saborde à Tarbes http://www.lindependant.fr - Le 08 septembre à 6h00 par A Tarbes, Valérie Huck

Malgré sa première défaite de la saison, l'USAP de Basilaia et Kulemin conserve la 3e place au

classement de Pro D2. PHOTO/© D.R

Par manque d'efficacité, de discipline, l'USAP n'a jamais su tuer un match à sa main. Et Tarbes a battu les

Catalans (16-15), plombés par leur gestion de fin match. Comment transformer un premier voyage en une

première déception malgré un point de bonus défensif ? Demandez donc à l'USAP, cocufiée comme une bleue

de la Pro D2 hier à Tarbes, vainqueur sur le fil 16 à 15. L'USAP s'est fait assassiner pour n'avoir pas su tuer

le match. Et pour avoir parfois joué à contresens à l'image de cette pénalité jouée en touche en infériorité

numérique et finalement perdue (20e). "Cette défaite est regrettable car on était venu pour gagner. Nous n'avons pas été opportunistes, ni réalistes", peste Romain Terrain. Perpignan a été enfumé pour avoir

abandonné 14 points au pied en route (17 si l'on ajoute le drop manqué de Bélie) tout en oubliant de

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

concrétiser ses occasions notamment dans le premier acte. Débordée par sa fougue, l'USAP s'est aussi

perdue dans l'indiscipline (7 pénalités et un jaune à Taumalolo contre 2 pénalités à Tarbes à la 30e) et

surtout, surtout, elle s'est oubliée dans sa gestion de fin de partie. Elle a ainsi saccagé deux balles de

matches dans les cinq dernières minutes. "On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On s'est donné les moyens de tuer la rencontre mais on ne l'a pas fait", constate Jean-Pierre Pérez.

Sur un maul et une mêlée...

Il aura suffi d'un ballon porté dévastateur bigourdan conduisant Haddon à l'essai, transformé, après l'heure

de jeu pour inverser le cours d'un match où Tarbes n'avait jamais été dangereux. Et d'une dernière mêlée

pour aviver les regrets des Catalans qui menaient à la pause après un bel essai de Michel - en infériorité

numérique- au sortir d'une percée de Piukala (15e). Grégory Patat a raison de répéter à l'envi qu'en Pro D2,

ce n'est effectivement pas l'équipe qui a la possession qui s'impose. Les Catalans en ont fait l'amère

expérience, oubliant leur instinct de tueur. C'est ainsi qu'ils se sont tiré une balle dans le pied dans les cinq

dernières minutes, là où le surplus de motivation était bigourdan, l'impatience et le déchet catalans. D'abord

Bélie, par ailleurs précieux dans le jeu au pied, ratait, en coin, la pénalité qui aurait pu sceller la victoire. Le

coup de grâce était porté sur une mêlée à 5 m à la 77e minute. Non seulement l'USAP rendait sa mise en jeu

mais, double peine, elle était pénalisée. Sur son unique introduction perdue de l'après-midi dans un secteur où

Tarbes a fait meilleure impression.

"Toute la pression s'est inversée sur un maul et une mêlée", déplore Grégory Patat. La faute aux 'sang et or',

pourtant en progrès dans l'alternance, la défense et présents dans l'envie. A 15-9 après un essai de Piukala,

jamais ils n'ont éjecté Tarbes du match malgré une 2e période maîtrisée. L'USAP avait le ballon, jouait dans

le camp adverse mais ne marquait pas (2/6 pour Bousquet et 0/1 pour Bélie). "Nous ne sommes pas arrivés à nous détacher pour une somme de petits détails qui n'en sont pas", regrette François Gelez. C'est ainsi que

les Catalans ont fini par s'empaler sur le pic du midi de Bigorre. Les avants tarbais mettaient leur griffe sur

cette fin de match, le coaching en première ligne et le changement d'ouvreur (Laharrague remplacé par

Moeke 59e) étant déterminant pour Tarbes. "C'est frustrant mais il ne faut pas voir la vie en noir. Cela doit nous faire grandir rapidement", encourage le coach des arrières perpignanais. L'apprentissage à l'extérieur

se poursuivra samedi à Montauban, battu à Aurillac (25-9).

RCNM : Tombent, tombent... les cartons ! http://www.lindependant.fr - Le 08 septembre à 6h00 par Éric Sirach

Les deux cartons reçus par Pinto Ferrer (N.2) ont pesé lourd. PHOTO/© D.R

Quatre cartons jaunes contre Béziers, dont un rouge à la 46e minute. L'ASBH a tenu, avant de craquer. Et

Narbonne en a profité.

Narbonne n'oubliera pas. Le chronomètre affiche la 46e minute. Le talonneur biterrois Marco Pinto Ferrer,

déjà sanctionné d'un carton jaune, se rend coupable d'un mauvais geste sur la ligne d'essai narbonnaise et

contre l'arrière Quentin Etienne. Ce dernier reste au sol. Touché. L'arbitre, M. Trainini, consulte son juge de

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

touche. Et la sanction tombe. Carton jaune, le deuxième pour le numéro 2 héraultais. Deux jaunes synonymes

de... rouge ! "C'était engagé, très engagé même", avoue Vincent Rattez, auteur du seul essai du match. Il

poursuit : "C'était un vrai derby contre une équipe de Béziers venue avec un esprit de revanche". L'arbitre,

lui, n'a pas voulu que ce derby très accroché lui échappe. Durant le premier acte, quatre cartons jaunes ont

été distribués. Deux contre Béziers et deux contre Narbonne.

Des 'orange et noir' qui ont même terminé la première période à 13 contre 14. Pendant ces dix minutes,

Narbonne a su faire le dos rond, a été solidaire et vaillant à souhait. Les joueurs de Manny Edmonds, eux,

n'ont pas su en profiter. Au contraire du RCNM et de son buteur Clint Eadie qui dérouille le compteur d'une

pénalité. Quatre cartons sortis en première période, donc, ce qui n'empêche M. Trainini de mettre la main à

la poche à deux reprises durant le deuxième acte. La première fois, pour sanctionner Rémy Martin. La

deuxième, celle de trop, pour réprimander le talonneur héraultais, exclu sur cette action. Le tournant du

match, sans aucun doute. "C'est vrai que sur ce match il y a eu plus de cartons que d'essais. Je pense que le carton rouge et les autres minutes passées en supériorité numérique nous facilitent drôlement la tâche. En seconde période, on a plus dominé et Béziers s'est agacé", analyse Rattez. Et même si Narbonne met

beaucoup de temps à se libérer, l'essai marqué à 15 contre 13 vient après un long temps fort audois. Une

indiscipline qui, pour une fois, fait sourire le RCNM.

Pro D2 : la Section Paloise éteint la révolte agenaise http://www.sudouest.fr - Publié le 08/09/2014 à 06h00 par Denys Kappès-Grangé

Longtemps contrariés par un SUA solide à défaut d’être créatif, les Palois s’imposent finalement avec un point de bonus qui leur permet d’être seuls leaders.

L’arrière palois Acebes a contribué à débloquer le match. © Photo david le deodic

Qui à la pause aurait pu imaginer un seul instant que la Section allait s'imposer face à Agen avec le point

bonus (26-21) ? Alors que les Palois sont rentrés aux vestiaires avec six points de retard (9-15, 40e), aucun

de leurs supporteurs n'auraient sans doute risqué ses économies en pariant sur un tel scénario. Eh bien, ils

ont eu tort. Et cela inspira juste ce commentaire à Simon Mannix, le manager béarnais, à la fin du match : «

Dans le rugby, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. »

C'est très certainement ce que se disent les Agenais ce matin. Le point de bonus défensif qu'ils ont accroché

ne rendra pas plus doux le souvenir du principal tournant du match qu'ils ont raté. Car qui peut dire également

ce qu'il se serait passer si l'ouvreur du SUA avait converti en points sa tentative de drop (6-15, 48e) alors

que la deuxième période venait de débuter ?

Mais au lieu de torpiller le moral des Béarnais, le ballon heurta le poteau. La relance de la Section termina en

touche, mais pour avoir tergiversé, le talonneur Djalil Narjissi lui offrit un ballon qu'elle convertit en essai

grâce à son troisième ligne Jean Bouilhou (16-15, 50e).

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

C'est à ce moment là que le vent a définitivement tourné. Le chassé-croisé s'est poursuivi, mais la Section

timorée et indisciplinée des 40 premières minutes a cédé la place à une formation entreprenante qui a

débordé un SUA resté fidèle à un jeu restrictif. Deux nouveaux essais de Boutaty (66e) et Pourailly (75e)

ont scellé le succès pallois

Série inédite pour le SUA

Vincent Campo apprécie : « Agen a bien joué le coup. Mais on a su trouver les mots à la pause. (...) Le jeu est

récompensé. » Ce matin, son équipe est donc seule leader de la Pro D2. Déjà significatif ? « C'est beaucoup

trop tôt », coupe le talonneur.

De la même manière, il est trop tôt pour enterrer le SUA. Mais cela n'empêche pas de souligner qu'Agen est

sur une série inédite en Pro D2 de trois défaites consécutives. Quatre même en comptant la finale

d'accession. Le centre et capitaine Lionel Mazars s'accroche tout de même aux signes positifs : « On était

venu chercher un état d'esprit, on l'a trouvé. On part un peu de loin, on a grillé nos jokers d'entrée. Mais il

faut être patients et j'espère qu'on sera dans une progression constante sur toute la saison. » Le SUA l'a

appris à ses dépens, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer...

Biarritz-Mont-de-Marsan en Pro D2 : « On avait besoin de

fessées » http://www.sudouest.fr - Publié le 07/09/2014 à 06h00 , modifié le 07/09/2014 à 09h30 par Maxime Klein

Takudzwa Ngwenya est désormais le plus ancien joueur du BO. Il sait que l’arrivée d’un coach rigide comme O’Sullivan va faire du bien au club.

Auteur de 70 essais avec le BO, Takudzwa Ngwenya a remporté le Challenge Européen (2012) et

disputé une finale de H-Cup en 2010. Aujourd'hui, il est resté ferrailler en Pro D2. © Photo Chopin Jean Daniel

C'est le seul survivant. Avec le départ des derniers champions de France (NDLR, Harinordoquy, Traille,

Yachvili et Peyrelongue), Takudzwa Ngwenya est désormais l'ultime joueur de l'effectif biarrot à avoir

disputé la finale de H-Cup perdue au Stade de France contre Toulouse en 2010. Du haut de ses 28 ans, l'ailier

américain, quasi-inconnu lors de son arrivée sur la Côte basque en 2007, est désormais le joueur le plus ancien

et le plus expérimenté avec le BO (il va fêter aujourd'hui sa 200e avec le club basque, toutes compétitions

confondues).

Révélé aux yeux du monde entier pour son essai contre les futurs champions du monde sud-africains lors de la

Coupe du monde 2007, avec notamment un débordement sur Bryan Habana, Takudzwa Ngwenya a confirmé les

espoirs placés en lui avec 70 essais en sept saisons au Pays basque. Très attaché au BO, l'Américain s'est

volontiers lancé cet été dans l'opération remontée avec son club de cœur. « Il y a eu quelques doutes, mais je

suis né ici.» Sous-entendu, rugbystiquement. «C'est à Biarritz que j'ai tout appris et que je suis devenu ce

joueur. J'ai préféré couper mon portable cet été pour ne pas écouter ce qui se disait. Je voulais rester ici. »

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

« Je veux être champion »

Rester ici, donc, pour repartir sur un nouveau projet. Ngwenya est un des rares titulaires de l'an passé à ne

pas avoir quitté le navire. D'où son implication grandissante dans un groupe qui mise beaucoup sur la jeunesse.

« C'est sûr que beaucoup de choses ont changé depuis mon arrivée. On a plus de jeunes et plus d'étrangers.

Les joueurs voient sur le papier que le BO a fait ci et gagné ça. Mais cette expérience et ce vécu ont quitté le

groupe. C'est pour ça que je parle un peu plus, et que je gueule un plus aussi, se marre le joueur qui pourrait

disputer une troisième Coupe du monde de rang l'année prochaine. En sept ans, j'ai vécu des hauts et des bas

et je sais comment le club fonctionne. Je veux montrer le chemin. »

Après avoir connu les étoiles et évolué au Stade de France, à Twickenham, à Anoeta et biens d'autres

pelouses prestigieuses en Europe, Takudzwa Ngwenya ferraille maintenant contre Aurillac, Albi ou Mont-de-

Marsan, comme cet après-midi. Pas de quoi, néanmoins, lui faire regretter son choix. « Ça me fait bizarre, oui,

mais je ne veux pas trop y penser, note l'international américain (20 sélections). Je n'ai qu'un objectif,

retrouver au plus vite le Top 14. Peu importe contre qui on joue, je veux être champion de Pro D2 pour gagner

un bouclier. Je vise haut. Je suis triste quand je regarde les matchs de Top 14 le vendredi et samedi. Il me

tarde de remonter tout de suite et de retrouver ce jeu, avec beaucoup de vitesse, alors qu'en Pro D2, les

ballons sont énormément ralentis. »

« Fini mes conneries »

Depuis le début de la saison, le natif du Zimbabwe n'a que très peu eu l'occasion de se montrer, les ballons

n'arrivant pas aux ailes. Pourtant, il est un des hommes de bases du système O'Sullivan. Un coach qu'il

connaît bien, pour l'avoir côtoyé deux ans comme sélectionneur des États-Unis (2009-2011). Et qui ne lui a

pas laissé forcément de bons souvenirs. « Quand j'ai appris sa venue, j'étais déçu, sourit-il. Je sais comment

il est. Avec, lui, on file droit. On ne peut pas s'amuser, je le sais. Maintenant, c'est fini toutes mes conneries

(rires). Mais pour le BO, c'est très bien. Il faut de l'autorité. On a besoin de quelqu'un qui nous met des

fessées. L'an passé, on était beaucoup trop dispersé. Le club avait besoin de ça et Eddie (O'Sullivan) va nous

faire grandir. »

Takudzwa Ngwenya aimerait finir sa carrière à Biarritz « si le club retrouve vite le Top 14 ». Il sera cette

saison l'un des fers de lance de son équipe et devra apporter sa qualité de finisseur pour atteindre ses

objectifs. Sous peine de se faire taper sur les doigts par son coach.

« Le scénario catastrophe » http://www.sudouest.fr - Publié le 08/09/2014 à 06h00 Propos recueillis par Julien Grousset

L’entraîneur montois Christophe Laussucq s’avouait très déçu de rapporter seulement le bonus défensif du Pays basque mais satisfait de l’état d’esprit des siens.

Christophe Laussucq : «À 17-9, il ne manque pas grand-chose pour les assommer. » © Photo archives p. bats

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Dominer pendant 60 minutes ne suffit pas en rugby. Mont-de-Marsan l'a appris à ses dépens hier. Alors que

les jaune et noir semblaient au-dessus et menaient 17 à 9, ils ont encaissé 12 points en deux minutes pour

finalement s'incliner 24 à 20. Rageant, pour Christophe Laussucq et ses hommes. Mais encourageant, aussi, au

regard des progrès affichés par rapport à la semaine dernière et au cruel revers face à Colomiers.

« Sud Ouest ». Quel est votre sentiment après ce revers ?

Christophe Laussucq. Autant on a failli gagner, la semaine dernière, sans le mériter. Autant si on avait gagné

ce match, il n'y aurait pas eu grand-chose à dire. Les rencontres serrées et de bon niveau se jouent sur des

détails. En l'occurrence, un ou deux ballons qu'on n'a pas conservés dans leurs 22 mètres et qui se sont

soldés par des contres alors que nous n'étions pas forcément dans des phases de dominations du BO. Ces

deux ballons perdus dans leurs 22, on les paie très cher. Ils ont des individualités de très haut niveau. Mais il

y a aussi des motifs de satisfaction, même si on est déçu de perdre aujourd'hui (hier, NDLR).

Que s'est-il passé sur les deux essais ? On a l'impression qu'il y a eu comme cinq minutes d'absence ?

Oui… Un ballon perdu amène la première pénalité, le carton jaune et l'essai quand l'autre nous coûte un essai

directement sur le contre. On est 17 à 9 et j'ai l'impression que l'on peut tuer le match, si on remarque à ce

moment-là. Mais là, ce sont eux qui nous contrent et qui reviennent au score…

Avez-vous l'impression d'avoir dû faire face à une baisse de régime de votre équipe en fin de

rencontre ?

Peut-être. Il y a eu beaucoup d'engagement et d'intentions de jeu de notre part. On savait que si on voulait

les déstabiliser, eux qui sont costauds et lourds, il fallait les déplacer. Et je crois que quand on a réussi à le

faire, on les a mis en danger. Je pense que c'est par là (le fait de jouer, NDLR) que notre salut viendra. Mais

c'est vrai que cet enthousiasme, il amène forcément des fautes. Quand on veut jouer, on s'expose davantage

que si on ne fait que des chandelles et des ballons portés. Mais ce n'est pas dans ce style de jeu que nous

serons performants.

Regrettez-vous, en revanche, de ne pas avoir concrétisé davantage au plus fort de votre domination ?

Bien sûr. Ils étaient à l'agonie pendant 60 minutes. Il ne manquait pas grand-chose pour les breaker. On

marque deux très beaux essais mais on peut en marquer d'autres. Et eux n'ont pas eu énormément

d'occasions…

Êtes-vous néanmoins satisfait des progrès affichés par rapport au match de Colomiers ?

Évidemment puisque Colomiers a été un non-match pour nous, que ce soit en termes d'état d'esprit ou de

combat. J'ai dit aux joueurs que je ne voulais plus jamais qu'on perde un match de cette façon-là, sans jouer.

Face à Biarritz, au moins on a joué. Malheureusement, ça n'a pas tourné en notre faveur. Mais avec ce genre

de performance, on gagnera des matches.

Comment qualifierez-vous ce point de bonus défensif ?

Il est amer car à 17-9, il ne manque pas grand-chose pour les assommer. Et finalement, pendant cinq minutes,

c'est le scénario catastrophe. À un moment donné, on n'a même plus le bonus, ce qui est dur à encaisser. Mais

malgré tout, on a réussi à aller chercher ce bonus à nouveau. C'est une maigre consolation mais c'est

important d'avoir pris ce point.

Face à Massy et Montauban, vos deux prochains matches à Boni, il vous faudra capitaliser…

Déjà, sur nos deux déplacements, on a pris des points à l'extérieur. Et je pense qu'on en gagnera d'autres.

Maintenant, à Boni, on s'était promis d'être bien meilleurs cette année. On a mal démarré, mais il reste 14

réceptions pour se rattraper. Et là, Massy arrive, et Montauban après. Il faut que l'on gagne ces matches. Il

n'y a pas d'autres issues. Mais je pense qu'avec la confiance acquise aujourd'hui et ce qu'on a montré en tant

qu'équipe, on doit capitaliser la semaine prochaine.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Pro D 2 : Massy ne se résigne pas http://www.leparisien.fr - F.G. | 6 sept. 2014, 07h00

Décidément, le début de saison est gratiné pour Massy. Après ses défaites devant le leader Pau (12-14) et

chez le 3 e Perpignan (42-21), le promu s'attaque au dauphin Albi. La tâche s'annonce encore plus corsée avec

la cascade de blessés -- une quinzaine -- dont certains devraient tout de même tenir leur place (Vakaola,

Meité, Macovei, Iapteff). « On va s'accrocher et serrer les dents. C'est dans ces moments-là qu'il faut s'en

sortir plus forts et solidaires. On apprend à se construire dans le dur », relativise Olivier Nier. Le coach

essonnien n'envisage pas la défaite. « On doit gagner, martèle-t-il. C'est très important dans notre tableau

de marche pour le maintien. »

MASSY - ALBI, aujourd'hui (18 h 30), stade Jules-Ladoumègue. Arbitre : M. Charabas.

Massy : Hickey - Vailea, Ratinaud,. Lilomaiava, Vakaola - (o) Latorre, (m) Coudol - Meité (cap.), Macovei,

Sutiashvili - Molitika, Huete - Ashvetia, Tadjer, Iapteff. Rempl. : Denoyelle, Kuparadze, Purdy, Dibel, Tidjini,

Prier, Diemer, Akhobadze. Entr. : Nier.

3e journée Pro D2, Massy-Albi - Olivier Nier: "On s’en fout

de bien jouer" http://www.rugbyrama.fr - Publié le le 04/09/2014 à 17:41 Par Gaspard Augendre

Calme, lucide, perfectionniste, exigeant… autant de qualificatifs pour décrire Olivier Nier. L’entraîneur de

Massy (dernier ex æquo), à deux jours d’une rencontre capitale face à Albi (1er ex æquo avec Pau), revient

sur le début de championnat de son équipe, presque novice en Pro D2, et réaffirme les objectifs d’un groupe

en pleine progression.

Que penser de ces deux premiers matchs (défaite bonifiée à domicile face à Pau, et défaite à

Perpignan) ?

Olivier NIER: Le match, contre Pau, ça reste une grosse frustration. Mes joueurs sont parvenus, à certains

moments, à dominer un prétendant à la montée. Mais on a payé cher deux ou trois erreurs. Il nous manque

encore cette gestion tactique pour gagner ce genre de match. L’arbitrage de Monsieur Clancy n’a pas été

assez vite compris par les gars. On a pilonné la ligne, sans obtenir de pénalité. L’arbitrage était inhabituel sur

les mauls, mais cohérent, et on n’a pas été capables de s’adapter. Face à Perpignan, c’est autre chose. On fait

moins d’erreurs dans le jeu… On fait même vingt premières minutes de rêve. Intensité, soutien, déplacement,

tout y était. On menait 14-3, devant 12 000 personnes. Certains pouvaient penser que l’équipe ne supporterait

pas cette pression, face à un gros du championnat, avec un tel public. Ce qui nous a manqué finalement, c’est

cette gestion tactique, mais aussi un banc conséquent. On est parti avec une seule première ligne.

A ce propos, l’effectif est déjà diminué…

O.N.: (Il coupe) Il est hors de question de se plaindre à ce stade. De se plaindre tout court, d’ailleurs. Le

groupe va grandir dans la difficulté, dans l’adversité. Il est important de se construire dans le dur. Il faut

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

faire appel à nos ressources, la solidarité, l’état d’esprit toujours positif. Pour le moment, les recrues

donnent pleine satisfaction. Après, c’est vrai que certains joueurs sont arrivés blessés (Daguin), ou ont été

touchés pendant la préparation (Chauveau). D’autres, comme Olivier Chaplain ou Erwann Iapteff, des

nouveaux vraiment impliqués dans la vie du groupe, ont réalisé de très belles performances sur le terrain,

mais sont aujourd’hui blessés. On est déjà obligés de batailler pour recruter.

A quel(s)poste(s) ?

O.N.: Au poste de pilier droit. En ce moment, on recherche un ou deux joueurs à ce poste. Pour le reste, on

devrait enregistrer quelques retours, comme Mani Vakaola, qui devrait être opérationnel ce week-end.

" Albi, c’est zéro fioriture"

Et ce week-end, c’est Albi à la maison. Une équipe qui réalise un très bon début de saison…

O.N.: Albi, on a fait jeu égal avec eux en match amical. Mais c’était un rodage pour les deux équipes. C’est une

formation qui joue bien, avec une vraie efficacité, zéro fioriture. Je les trouve vraiment bien en place. En

plus, ils ont recruté des joueurs impressionnants à des potes clés, au centre notamment. Des mecs propres,

durs, rapides. Taumeaopeau, par exemple.

Quel est votre objectif sur ce match ?

O.N.: Gagner, prendre quatre points, c’est le minimum. C’est primordial de l’emporter. Si tu perds, tu

retombes dans tes travers. Les mecs se mettent à réfléchir, pensent à leur saison d’il y a deux ans. « On perd

mais on joue bien ». Mais on s’en fout de bien jouer. Nous, on veut obtenir notre maintien, et gagner le

respect de la Pro D2. Et ça passe par la victoire.

Vous faites partie des quatre équipes à n’avoir remporté aucun match. Qu’est-ce qu’il manque à

Massy ?

O.N.: Un peu d’expérience, et pas mal de gestion tactique. L’équipe est assez jeune, elle est belle. Les mecs

montrent de belles choses, mais un mauvais choix, un ballon perdu, ça peut complètement changer la

physionomie d’un match. On est ambitieux, on ne peut pas se contenter de 30 minutes de beau jeu. Il faut

tenir 80 minutes à haut niveau. Physiquement, on est bien, la préparation a été très bonne. Mentalement,

tout va bien pour le moment. Il faut juste apprendre à vitesse grand V.

Le Sporting Club Albigeois vise la passe de trois http://www.ladepeche.fr - Eric Théron - Publié le 06/09/2014 à 08:56

Entre Albi, premier et invaincu et Massy, déjà en queue de peloton, la rencontre paraît déséquilibrée. Ce

serait mal connaître la capacité de réaction des Franciliens.

Ne pas s'enflammer :

Huit essais, 66 points inscrits en deux matches, difficile de débuter la saison de façon plus éclatante. Après

160 minutes de jeu, les supporters du SCA se voient déjà en haut de l'affiche à ferrailler au printemps

prochain en phase finale. Ce serait aller un peu vite en besogne et le staff du SCA répète à l'envi qu'il reste

encore vingt-huit journées à disputer. «Il faut éviter la surchauffe, prévient Ugo Mola. On a battu une équipe

de Bourgoin en sursis et une formation de Biarritz qui n'était pas en place au niveau de l'animation offensive.

On a bien négocié ces deux rendez-vous, mais le plus dur reste à venir. Massy sera le match le plus

difficile…»

Attention au piège :

Les béotiens ne comprendraient pas qu'une équipe qui vient de battre Biarritz dans les grandes largeurs

s'incline à Massy, un promu qui ne compte qu'un point en deux rencontres. Mais les banlieusards parisiens ont

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

débuté dans le dur avec Pau et Perpignan pour adversaires. Les connaisseurs savent bien que le piège est tout

tendu.

En 2012, les Albigeois avaient été tout heureux de revenir de leur escapade avec les quatre points (34-29),

mais Massy avait chèrement vendu sa peau. Ugo Mola n'était pas du voyage mais la vidéo a fonctionné à plein.

«Comme tous ces matchs que l'on dit plus faciles, c'est la pire des rencontres. Massy est tout sauf une

équipe de fédérale 1, on l'a bien vu pendant une demi-heure face à Perpignan. Cette équipe s'appuie sur une

organisation de très bonne facture et est capable de fulgurances individuelles avec des joueurs comme Meité

ou Vakaola.»

Quelle mêlée ?

D'un week-end à l'autre, d'un match à l'autre, la qualité de la mêlée épouse une courbe sinusoïdale. Face à

Biarritz, Lafoy et Hamadache ont bien tenu la baraque, avant que le coaching du staff biarrot n'inverse la

tendance. «On était déjà en difficulté avant le coaching car nous avions été pénalisés deux fois, relève Mola.

Je pense qu'il y a eu un relâchement général après le troisième essai. On a travaillé, il y a eu une remise en

question effectuée par les avants.» Bastien Dedieu et Sheklashvili sont d'ailleurs sortis du groupe.

Turnover ou pas ?

Ugo Mola n'est visiblement pas un adepte des «tournantes». Hormis quelques bobos, son XV reste quasiment

le même. En revanche, il a innové sur le banc des remplaçants en faisant appel à Kunavore, El Jaï, Entraygues

et Davetawalu qui font leur première apparition.

jours> De travail. Entre le match de dimanche et le voyage à Massy vendredi, les Albigeois n'ont eu que

quatre jours pour préparer la rencontre.

Le chiffre : 4

«On a bien négocié le déplacement à Bourgoin et la réception de Biarritz, mais le plus dur reste à faire». Ugo

Mola, manager du SCA.

Daniel Faleafa remplace Tunu Tavalea au poste de 3ème ligne centre./Photo DDM Marie-Pierre Volle

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Massy c'est possible http://www.ladepeche.fr - Publié le 05/09/2014 à 09:11 par Cyrille Pomero

Battu en finale de Fédérale 1 par Montauban, Massy a conservé la majorité de son effectif./Photo

DDM C.L.

Le Sporting, toujours invaincu en préparation et en compétition, se rend à Massy demain (18 h 30). Le promu

vaut mieux que son classement. Explications.

Les commentaires élogieux ne suffisent pas à contenter Olivier Nier. Massy avait un tableau de marche pour

ce début de saison et ne l'a pas respecté. Certes, le calendrier était compliqué (réception de Pau et voyage à

Perpignan). Le coach francilien ne veut pas s'abriter derrière lui : «On a des regrets sur la réception de Pau

où l'on prend le bonus défensif (12-14) alors que l'on comptait gagner. Face à l'USAP, on fait 20 bonnes

minutes, on mène 14-3 et puis on ne tient pas la distance (42-21). Alors, oui, on a montré de belles choses,

l'expérience d'il y a deux ans nous sert car un gros noyau de joueurs est toujours au club, mais l'essentiel ça

reste les points.»

Lors de la saison 2012-2013, pilotée par Jeff Dubois, Massy avait connu un départ diesel avant de finir

comme un obus mais d'échouer pour le maintien. Olivier Nier veut s'éviter cette course à handicaps : «J'ai

l'impression qu'on est plus mâture, qu'on a un groupe plus équilibré. Mais quand tu ne gagnes pas, ça peut vite

rejaillir sur l'état d'esprit. Entre la Fédérale 1 et la Pro D2, le gouffre se situe au niveau de la régularité.

Chaque temps faible se paie.» Sur le plan du jeu, cet ami des Laurent du Racing et ancien Castrais (Travers,

Labit) sait très bien où il en est : «On a bien avancé le chantier des déplacements collectifs, de la défense.

On a une conquête stable. Notre image était celle d'une équipe avec un gros pack. Depuis l'an dernier, saison

où on a battu le record d'essais en majorité grâce à nos trois-quarts, on est plus dans l'alternance.» Bref,

Massy s'annonce une équipe de pénibles, surtout à domicile.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Le petit poucet francilien veut exister aux côtés du Racing et du Stade Français. «Il y a de la place pour

trois ! Albi a réussi dans une région déjà richement pourvue en équipes d'élite. C'est un modèle à suivre. À

Paris, On a des passerelles avec les deux clubs, via Travers et Labit d'un côté, et évidemment Jeff Dubois de

l'autre.»

Reste à savoir si ça sera suffisant pour faire vaciller Albi alors que l'infirmerie affiche encore complet (19

blessés !). Samedi, Martin Purdy (2e ligne) et Mihai Macovei (3e ligne) effectueront leur retour alors que le

déplacement à l'USAP a fait deux nouvelles victimes : Christophe Desassis (2e ligne, entorse du genou) et

Erwann Iapteff (pilier, entorse de la cheville) : «Albi est impressionnant depuis le début de saison, très en

place. L'équipe met beaucoup d'engagement, semble difficile à déstabiliser, bien équilibrée.»

matches>sans défaite. Le SCA est invaincu en amical (deux victoires et un nul) et en championnat (deux

succès).

Le chiffre : 5

«Malik Hamadache était un impact player, mais s'il peut devenir player, ça me va bien.» Ugo Mola, manager du

SCA.

PRO D2 / LE SCA A MASSY SANS CHATEAURAYNAUD MAIS

AVEC TONGA EN 2ème LIGNE http://www.sca-albi.fr – Publié le 04/09/14 Par Maurice Charbonnières

Le demi de mêlée Yohann Chateauraynaud qui doit se faire examiner par le corps médical pour un problème à

un genou, ne sera pas du voyage à Massy où il sera remplacé par Théo Entraygues, tandis que le sud-africain

Shannon Rick sera titulaire à la mêlée ainsi que Nomani Tonga en seconde ligne à la place de César Damiani

(remplaçant)..

Le quinze titulaire : Lafoy, Ponnau,Hamadache ; André, Tonga ; Calas, Farre, Faleafa (m) Rick, (o) Hough ;

Rokoduru, Bonnet, Taumoepeau, Lacroiix , ; Peluchon.

Les remplaçants seront choisis parmi : Sheklashvili, Djebablah, Dedieu, Damiani, Maisuradze, Hecker,

Entraygues, Tavalea, Gau.

MASSY SE MEFIE ….

Ce déplacement dans la banlieue de Paris ne s’annonce pas comme une simple promenade de santé. Tout

d’abord parce que le déplacement en bus est long (départ vendredi 7h30), ensuite parce que Massy ne

compte que des défaites en deux rencontres dont une à domicile face à Pau et l’autre en déplacement à

l’USAP (42-21 avec 5 essais catalans contre trois pour les Parisiens –Meite, Algissi, Macalou-) enfin parce que

ce quinze est tout sauf un faire-valoir. Les Albigeois avaient pu s’en rendre compte lors de la rencontre

amicale disputée à Sainte-Foy-la-Grande.

« Face à Albi, crédité de 2 succès dont un de prestige dimanche face à Biarritz, il s’agira non plus ce

prochain samedi à la maison de surprendre mais de concrétiser. Sinon, comme il y a deux ans, on sortira sous

les applaudissements comme les vaillants guerriers qui se sont jetés dans une bataille déjà perdue. En Pro D2,

le mérite ne fait pas tout. Seuls les points comptent. Après leurs succès contre Bourgoin et Biarritz, c’est

avec de grosses ambitions qu’Albi voyagera ce week-end» Propos d’après la rencontre à Aimé Giral de Grégory

Coudol (demi de mêlée) sur le site du club. Alors le SCA super favori ?

…LE SCA AUSSI !

Ugo MOLA : « Il faut éviter la surchauffe. Nos succès sont le résultat d’un gros travail effectué durant

l’intersaison qui a été très exigeante de ma part et de moi par rapport à mon staff, et par domino du staff

envers les joueurs. Au final nous avons un niveau de forme intéressant. Après lorsque nous avons reçu le

calendrier, avec le contexte sursitaire de points enlevés pour Bourgoin plus le contexte de Biarritz qui

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

descendait et qui avait envie aussi de marquer son territoire, c’était deux rencontres délicates que l’on a

plutôt bien négociées. Mais je pense réellement que le plus dur reste à venir et à commencer par ce week-end

à Massy qui va être comme tous ces matches que l’on vous donne souvent comme étant les plus faciles et

gagnés avant de les jouer. Ce sont les pires des rencontres et les pires préparations à mener, donc à nous de

faire en sorte de se mettre dans de bonnes conditions. Nous avons eu une semaine un peu compliquée avec une

semaine très courte, avec un match le dimanche, un long voyage le vendredi vers Massy, donc quatre jours de

réel travail, et comme nous sommes au milieu du bloc on voulait récupérer aussi un peu, donc nous avons fait

une semaine light dans l’entrainement et aussi au final dans l’investissement. Je trouve que nous n’étions pas

forcément avec tous les voyants au vert, mais de petits pépins, de petits coups avec un match contre Biarritz

qui a laissé des traces parce qu’il était en terme d’intensité assez élevé. Mercredi j’étais inquiet mais je ne le

suis moins après l’entrainement de mercredi qui était plutôt de qualité. Mais on sait très bien qu’à Massy il va

falloir combattre et être en mesure de pouvoir mettre notre rugby en place car lorsqu’on voit la première

demie heure de Massy à Perpignan, nous savons à quoi nous en tenir et surtout que nous allons être

attendus sur ce match là ».

LE SCA AVEC DES AMBITIONS

Pour autant, Ugo Mola se veut pragmatique « Bourgoin devait marquer le coup contre Albi, Biarritz devait

lancer sa saison contre Albi. C’est normal que Massy soit dans ces dispositions là et cela ne me gêne pas outre

mesure. Nous, il faut que nous concentrions vraiment pour ne pas tomber dans le panneau d’un combat

excessif. Il ne faut pas que l’on se trompe de guerre tout simplement. C’est un match très compliqué à

négocier, parce que Massy est une belle équipe qui est tout sauf une équipe de fédérale 1 et en plus avec en

toile de fond un match amical qui ne traduisait pas forcément le contexte du match en terme de points et de

résultat. Sachez que je suis vigilant mais le problème c’est qu’ il faut que les 23 joueurs alignés le soient

encore plus que moi. Et surtout que nous élevions notre niveau de combat et d’agressivité au niveau de celui

de Massy. Cette équipe a des fulgurances individuelles avec d’excellents joueurs comme Maité, Makaloa ,

Vakaloa , deux ailiers supersoniques, Molitika le fidjien en seconde ligne, Chaplain qui arrive de Lyon, avec une

première ligne très expérimentée, deux très bon talonneurs. C’est une équipe qui, en plus, dispose d’une

organisation menée par Olivier Nier de très bonne facture. Vous n’allez pas me croire, mais cette équipe est

sur les compte-rendus et sur les préparations de match celle qui m’impressionne le plus et ce sera surement

la plus dure que nous aurons à jouer, parce que Biarritz nous savions qu’elle n’était pas forcement en place sur

leur animation offensive, et Bourgoin nous savions très bien que le climat psychologique ne leur était pas

favorable. Massy a le couteau entre les dents et en plus c’est une équipe qui joue bien au rugby. Si on veut

ramener des points de Massy il faudra sortir une copie quasi parfaite. Nous sommes sur une dynamique

positive mais nous avons une gestion de groupe à opérer, la difficulté c’est de pas forcément toujours

exposer les mêmes mais d’un autre côté c’est difficile aussi de changer quelque chose qui fonctionne, donc

nous allons opérer quelques changements au sein d’un groupe quasi identique hormis les blessures avec

quelques changements à l’intérieur de ce groupe-là. Nous devons valider les deux premières performances

d’Albi sur cette saison mais tout est à faire car il reste 28 rencontres à disputer. Le pire serait de croire

qu’avec un minimum d’efforts on pourrait gagner ce genre de match et notamment celui de Massy.».

Rugby / Narbonne : Marc Dal Maso au chevet de la mêlée du

Racing http://www.midilibre.fr – Publié le 05/09/14 par ERIC MARTY

L 'ancien pilier international renforce le staff technique narbonnais depuis mercredi, dans un secteur

de jeu où les critiques autour du RCNM se font virulentes.

Quelles soient justifiées ou parfois exagérées, le Racing a en peut-être eu assez des critiques visant la

faiblesse supposée de sa mêlée. Sans doute a-t-il été également agacé de lire que ses adversaires avaient

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

comme plan de jeu de mettre la pression dans ce secteur. Le staff narbonnais a donc décidé de faire appel à

un intervenant, spécialiste de la mêlée.

Mercredi, Marc Dal Maso a pris ses marques auprès des avants narbonnais. L'ancien pilier d'Agen, Colomiers,

Perpignan et de l'équipe de France (33 sélections) a réussi un passage de sept ans à Mont-de-Marsan, où il

était en charge des avants. Une expérience marquée par deux accessions en Top 14 en 2008 et 2012.

Marc Dal Maso a changé d'horizon puisqu'il fait désormais partie du staff de l'équipe nationale du Japon, que

dirige l'Australien Eddie Jones. Son travail auprès de la mêlée japonaise a été, dit-on, couronné de succès.

C'est sans doute ce qui a interpellé le Racing.

Le Racing a fait appel à un spécialiste de la mêlée. OLIVIER GOT

Rugby / Narbonne : pour Anthony Hill, "l’équipe est meilleure" http://www.midilibre.fr – Publié le 05/09/14 par ERIC MARTY

Anthony Hill : "Autour du club, je vois des gens qui baissent la tête mais je peux vous assurer que ce

n'est pas le cas des joueurs !" OLIVIER GOT

L e président du Racing estime que son équipe, qui a démarré la saison par deux défaites, à un

potentiel plus élevé que celle de la saison dernière.

On ne pourra pas dire que le président aura changé d'avis tel une girouette prise dans la tempête. Quitte à

faire hurler les supporters échaudés par les deux premières défaites, Anthony Hill reste droit dans ses

bottes. "Je pense sincèrement que notre équipe est meilleure que la saison dernière", juge-t-il. Un constat

qui, il est vrai, ne saute pas encore aux yeux, mais qui se base sur le potentiel estimé du collectif, futurs

renforts compris.

Faire le dos rond

En attendant, le président du Racing incite tout le monde à faire le dos rond. Avec un point au classement, le

Racing ne peut qu'opter pour le profil bas, dans l'optique de jours meilleurs. Anthony Hill table, d'ailleurs, sur

un mauvais passage ponctuel. "Si tout le monde avait joué à son niveau, on aurait certainement battu Mont-

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

de-Marsan et Carcassonne. A Carcassonne, c'est le jeu de la première mi-temps qui est le plus embêtant.

Heureusement, la seconde période a été meilleure".

"Pas question de tout transformer"

Le Racing a donc perdu les deux premiers matchs de la saison, mais Anthony Hill exhorte son équipe à garder

sa ligne de conduite, celle qui l'a mené jusqu'en demi-finale, il y a quelques mois. "Je veux qu'on continue sur

le jeu qui est le nôtre. Il n'est pas question de tout transformer parce qu'on a eu un problème sur la dernière

mêlée, à Carcassonne !"

Comme c'est celui qui dit, qui fait, Anthony Hill entend montrer l'exemple. "Ce n'est pas maintenant que je

vais commencer à poser des questions aux entraîneurs. J'ai confiance en leur travail. Ça fonctionne parce que

chacun reste dans son rôle", souligne-t-il.

Un derby contre Béziers et ça repart ?

Le président narbonnais n'est pas dupe. Il sait bien que le Racing n'aborde pas le prochain derby dans les

meilleures dispositions, mais il compte sur la particularité du match pour "rebooster" tout le monde. "On se

sait jamais ce qui peut se passer. Béziers tourne bien et arrive à Narbonne avec un capital confiance, note-t-

il. Ici, autour du club, je vois des gens qui baissent la tête, mais je peux vous assurer que ce n'est pas le cas

des joueurs".

Anthony Hill connaît parfaitement la valeur d'un Racing - ASBH. "Il est indispensable de gagner chaque

match contre Béziers", assène-t-il. Ce qui ne l'empêche pas de voir au-delà de ce rendez-vous dominical :

"J'attends qu'on retrouve notre fond de jeu et un physique de quatre-vingts minutes", prévient-il. Narbonne

doit profiter du derby pour lancer véritablement sa saison. L'inverse, à la veille d'un déplacement à Agen,

serait quelque peu ennuyeux.

Colomiers doit repenser sa charnière http://www.ladepeche.fr - Publié le 05/09/2014 à 03:48 par X.T.

Colomiers (31) - Rugby. Pro D2. US Colomiers-US Carcassonne, demain, à 18h30, au stade Michel-Bendichou

David Skréla sera absent pour au moins 3 semaines./Photo DDM

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Au moment de recevoir Carcassonne, demain soir, à l'occasion du premier rendez-vous à domicile de la saison,

le staff columérin va devoir repenser sa charnière. David Skréla, blessé lors de l'échauffement à Mont-de-

Marsan la semaine dernière, est forfait, victime d'une déchirure aux adducteurs qui va le tenir éloigné des

terrains 3 à 4 semaines. Il rejoint ainsi à l'infirmerie Fabien Berneau (fracture du nez), Quentin Viozelange

(poignet), Wame Lewaravu (clavicule), Pierre Belzunce (quadriceps). Qui occupera donc le poste d'ouvreur

demain soir ? Yannick Lafforgue, Cédric Coll et Christopher Hilsenbeck sont sur la ligne de départ avec

avantage au premier pour son profil de buteur. Mais sait-on jamais, les entraîneurs columérins pourraient

adopter une autre stratégie et confier le rôle de buteur au jeune demi de mêlée Joris Cazenave. Dans cette

optique, tous les cas de figure sont possibles pour le poste d'ouvreur.

Un seul mot d'ordre

Car n'oublions pas que Bernard Goutta et Philippe Filiatre n'ont pas hésité un seul instant à aligner deux

équipes totalement différentes, du 1 au 15, à Perpignan, puis à Mont-de-Marsan. «C'est juste une question de

gestion d'effectif car nous avions des joueurs qui n'avaient pas tout à fait le même niveau de préparation

physique», explique Bernard Goutta. «En fait, ce match à l'USAP est arrivé un poil trop tôt, c'était presque

un dernier match de préparation pour nous car certains joueurs ont eu des petits pépins au cours de la

préparation et ce match d'ouverture était juste l'occasion de les remettre en selle.»

Demain, il ne sera plus question de remise en selle mais bel et bien d'assurer un résultat «car le mot d'ordre

cette saison, c'est de rester maître à domicile», rappelle Bernard Goutta.

Le groupe : Falatea, Weber, Rioux, Van der Westhuizen, Castellina, Brits, Mémain, Bortolaso, Vivalda, Beco,

Puech, Thomas, Baluc-Rittener, Amosa, Culinat, Cazenave, Lafforgue, Coll, Hilsenbeck, Battle, Nicot,

Bolakoro, Piron, Lagain, Saout, Czekaj.

Pro D2 : Tisseau repart au combat avec l'USC http://www.lindependant.fr - Le 05 septembre à 6h00 par Propos recueillis par G. R.

François Tisseau a contribué au succès, samedi dernier, dans le derby audois. PHOTO/Ch. B.

Ancien joueur de Top-14, le 2e ligne de l'USC est un élément indispensable du pack. Omniprésent dans les regroupements et les phases de conquête, il sera un des atouts de l'USC, ce samedi 6 à Colomiers.

François Tisseau fait partie des joueurs qu'il vaut mieux avoir avec soit. Ce 2e ligne au gabarit

impressionnant (1,98 m, 115 kg) avait débuté le rugby à 14 ans dans son Maine-et-Loire natal. Il avait ensuite

rejoint Langon (Fédérale 2), puis Bordeaux-Bègles (Pro D2) trois saisons, Albi trois saisons, puis de nouveau

deux ans à Bordeaux, mais en Top-14 cette fois.

Âgé de 30 ans, le colosse s'épanouit dans les phases de conquête… et de combat ! Il avait reçu quatre cartons

jaunes en 23 matchs, la saison passée, avec l'USC, ce qui en faisait un des joueurs les plus sanctionnés du

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

championnat. Mais François Tisseau avait aussi participé à 9 des 10 succès carcassonnais. Ce qui en dit long

sur son importance. Rencontre avant le déplacement, à Colomiers, demain.

Que retenez-vous de la victoire contre Narbonne ?

"Ce qui est intéressant, c'est qu'on a réussi à revenir quand notre adversaire était repassé devant. On a cassé la mauvaise routine de la saison passée. Ce succès est bon pour la confiance, mais il faut l'oublier. Maintenant, l'objectif, c'est de faire un gros match à l'extérieur. On était passé à côté à Montauban, et on espère faire mieux."

Que vous inspire Colomiers ?

"Cette équipe a fait un bon match à Perpignan (22-9), et a créé l'exploit en gagnant à Mont-de-Marsan (24-26) qui nous avait largement dominés en match de préparation. A la vidéo, on a pu voir qu'ils sont pragmatiques, qu'ils avancent avec le ballon et le tiennent bien. C'est une équipe complète et dangereuse. Il va d'abord falloir les contrer en conquête, et être patients derrière. Il faudra repartir la tête haute, quel que soit le résultat."

Vous connaissez des joueurs à Colomiers ?

"Oui, Laurent Balluc-Rittener (3e ligne). On avait joué ensemble à Albi. C'est un bon joueur de ballon. Il est aussi très percutant pour casser les lignes de défense adverses. Il fera partie des joueurs à surveiller…"

Vous avez un rôle ingrat au sein du pack…

"Oui, mais c'est aussi gratifiant de mettre la tronche dans un ruck que de marquer un essai en coin. Et comme je ne me vois pas comme un ailier (rires). Mon rôle, c'est de récupérer les ballons sur les mêlées et les touches, conserver l'avancée sur les rucks et fournir des ballons à l'équipe."

Qu'est-ce qui a changé par rapport à la saison passée pour l'USC ?

"On a un effectif plus large. Du coup, on sait qu'on peut sortir du groupe si on passe à travers. Cette concurrence élève le niveau. Il y a aussi des jeunes qui poussent, comme Kevin (Gimeno) qui a fait un gros match contre Narbonne, Carol (Raynaud), Benjamin (Caminati), José (Lima)… Ils vont passer un cap et nous aider. On a aussi commencé la saison plus sereinement. L'été dernier, on avait souffert de la rétrogradation administrative (finalement annulée). Cette fois, on a fait une bonne préparation."

Béziers, un destin à forcer face à Narbonne http://www.lindependant.fr - Le 05 septembre à 6h00 par Jérémy Fahner

Béziers a fait forte impression samedi dernier contre le TPR de Jérôme Schuster (à gauche).

PHOTO/ML

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

L'ASBH court après une victoire à l'extérieur depuis deux ans et demi. Et mettrait bien un terme à

cette série à Narbonne

Toutes les séries ont une fin. Elle met simplement plus ou moins longtemps à venir. Béziers, vainqueur lors des

deux premières journées en Pro D2, c'était inédit depuis huit ans et ça fait le plaisir du club. Mais la

statistique dont les Biterrois aimeraient véritablement se débarrasser, c'est celle de leur incapacité à

s'imposer hors du stade de la Méditerranée. "Deux victoires consécutives, ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé, apprécie François Ramonéda, le capitaine 'rouge et bleu'. J'espère qu'on ne va pas tomber dans l'excès de confiance. Maintenant on est conscients qu'on n'a pas gagné un seul match à l'extérieur depuis pas mal d'années", s'empresse-t-il de souligner.

"Un test de comportement"

Deux ans et demi exactement. Une éternité. C'était à Tarbes, le 3 mars 2012. L'ASBH l'avait emporté 26-18.

Depuis, le club aux onze Brennus a collectionné 34 déplacements sans décrocher le moindre succès : 32

revers, et deux petits matchs nuls pour sauver la face… L'essentiel est donc là pour Béziers. "On va voir si on a grandi par rapport à la saison dernière, juge Manny Edmonds, le coach des trois-quarts. Que ce soit Narbonne ou une autre équipe, on va attaquer le match dans l'optique de concrétiser notre jeu à l'extérieur comme on a su le faire à la maison lors des deux premiers matchs". Les propos de l'ancienne idole de l'USAP

induisent un regard posé plus sur la manière que le résultat. Gare, donc, à l'excès de confiance. "C'est le danger en effet, estime Ramonéda. On va passer un test de comportement à Narbonne. Les équipes se construisent à l'extérieur". L'ASBH a-t-elle grandi ? Réponse dimanche au Parc des sports.

Les Arlésiennes biterroises

Une semaine de derby reste toujours spéciale. Qu'on soit Languedocien, Australien, ou bien même Fidjien.

Hier, au point presse hebdomadaire de l'ASBH, les anciens Narbonnais désormais à Béziers ont joué les

Arlésiennes. Jo Ravulovulo, le centre ou ailier fidjien découvert par Narbonne il y a trois ans, a ainsi prétexté

une urgence chez lui pour éviter les journalistes, alors qu'il était prévu parmi les joueurs à interviewer. Josh

Valentine, lui, avait prévenu qu'il ne serait pas disponible. Impossible de l'approcher. Quant à Thomas Fournil,

Narbonnais de naissance et toujours habitant de la ville de Trenet, il s'en est tiré par une pirouette au

moment d'aller s'entraîner au jeu au pied. Infirmerie Marco Pinto-Ferrer (9 points de suture au visage et

entorse de la cheville), Danré Gerber (entorse acromio claviculaire) et Vitolio Manukula (mollet) se sont

ajoutés à la liste des blessés. Liste qui compte, de longue durée, Marc Baget (dos) Clément Poux (cervicales)

et Conrad Marais (genou).

Pro D2, CSBJ: Bourgoin montre qu’il a du répondant http://www.rugbyrama.fr - Par Laurent Genin - Publié le le 03/09/2014 à 18:00

Après s’être incliné à domicile contre Albi en ouverture de la Pro D2, le CSBJ a réussi à s’imposer à Agen la

semaine dernière, l’un des prétendants à la montée en Top 14. Cette semaine, le club isérois se déplace une

nouvelle fois, à Dax, avec l’objectif de poursuivre sur cette dynamique enclenchée contre les Agenais.

Les pronostiqueurs qui veulent parier sur les matches de Bourgoin en ce début de saison doivent avoir de

sérieux maux de tête. En effet, peu de personnes sans doute auraient imaginé que Bourgoin s’incline d’entrée

à Pierre-Rajon contre Albi (23-32) mais l’emporte à Agen (36-33), l’un des candidats à un retour en Top 14.

Maël Moinot, qui a marqué un essai après son entrée en jeu à Armandie, en convient. "En début de saison, on ne s’était pas fixés comme objectif de gagner à Agen", confie l’arrière du CSBJ. "On sait que c’est une équipe qui prétend au Top 14. Nous, on est encore novices en Pro D2, c’est notre deuxième saison. Par contre, on voulait être invaincus à la maison. On a perdu contre Albi. Cette défaite qui plus est à la maison, nous a mis une grosse épine dans le pied. Après, on a prouvé la semaine dernière contre une grosse écurie de Pro D2 qu’on arrivait à répondre présent, même sans faire du grand jeu."

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Moinot : "On est un peu une équipe à réaction"

Les multiples rebondissements de la partie ont fait vivre beaucoup d’émotions au CSBJ. "C’est un peu scénario "bizarre" parce qu’à la mi-temps, on pensait avoir fait le plus "dur" ", explique le manager Camille Levast. "On menait de neuf points (22-13). Les vingt premières minutes de la seconde mi-temps, il y a un peu de relâchement (un 20-0 pour Agen). Surtout je pense qu’on s’est trompés un peu au niveau de la stratégie. Ce qui est très bien, c’est que le groupe a réagi tout de suite et a su faire les vingt dernières minutes avec une grosse intensité et aller chercher la victoire au bout. Au moins à Agen, on a vu de la qualité rugbystique et un état d’esprit. On a ancré les choses." "Le symptôme qu’on a, c’est qu’on est un peu une équipe à réaction",

constate Mael Moinot. "Contre Albi, dans les vingt dernières minutes, on arrive à remonter au score, trop tard malheureusement. Contre Agen, on a aussi un passage à vide lors des vingt premières minutes de la deuxième mi-temps. On se remobilise, on revient au score et on parvient dans les dernières secondes à l’emporter. On manque un peu de maturité." En tout cas, cette performance à Agen a effacé "la déconvenue"

contre Albi, dixit Moinot.

Levast : "Si on veut viser l’objectif du haut de tableau, il faut enchaîner ce genre de performances."

Pour Bourgoin, il s’agit maintenant de confirmer ce beau succès. Le calendrier lui propose un deuxième

déplacement consécutif et lointain, à Dax. "On veut rester sur la dynamique du match d’Agen", indique Maël

Moinot. D’autant plus qu’avec cette victoire, les Dacquois vont sans doute nous attendre de pied ferme, avec une grosse agressivité, beaucoup d’engagement. Ça ne va pas être un match facile à ce niveau-là. On va là-bas sans beaucoup de pression mais pour ramener quelque chose de positif." Camille Levast, lui, estime que ce

succès en déplacement doit renforcer la confiance du groupe. "Cette victoire à Agen fait prendre conscience aux joueurs de la qualité qu’il y a dans ce collectif. Il ne faut pas se poser de questions. Si on veut viser l’objectif du haut de tableau, il faut enchaîner ce genre de performances. C’est tout l’enjeu du match à Dax." Reste aussi à savoir ce que décidera la commission d’appel de la FFR à propos du retrait de 10 points, pour un

problème administratif, infligé au club par la DNACG. Le club a fait appel de cette sanction, appel qui est

suspensif. Mercredi matin, le CSBJ n’avait pas encore reçu de convocation des instances. "Pour l’instant, on en fait complètement abstraction", précise Maël Moinot. "On verra bien ce qu’il adviendra dans la saison par rapport à cette décision. C’est sûr que si on peut avoir 10 points de plus que le premier relégable à la fin du championnat, on sera soulagés." Le CSBJ n’aurait ainsi pu à craindre cette épée de Damoclès au-dessus de la

tête.

Le groupe berjallien a bien réagi après sa défaite à domicile contre Albi. Son succès à Agen en

témoigne - 3 septembre 2014 - Icon Sport

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

PRO D2, J3 : De vrais tests, à domicile comme à l’extérieur http://www.lnr.fr - Par Marine Gallego, le 3 septembre 2014.

Cette troisième journée va donner l’occasion à plusieurs équipes, et notamment à Narbonne, Aurillac, Massy,

Biarritz et Colomiers, en mal de points et/ou de victoires, de se refaire une santé au classement et

d’engranger plus de confiance pour la suite du championnat. D’autres effectifs, comme ceux de Perpignan et

Béziers, vivront leur première sortie, après deux succès à domicile. Le match Pau / Agen, deux grandes

écuries de PRO D2, viendra en clôture de cette journée.

AURILLAC – MONTAUBAN

Si le début de saison avait été cruel pour Aurillac, avec une défaite sur le fil à Biarritz (qui leur avait

néanmoins rapporté un point de bonus défensif), la J2 l’a été d’autant plus. La cause ? Une défaite 41-3 chez

l’un des cadors du championnat, Pau. Il était temps pour les Auvergnats de retrouver leur terrain pour

espérer remporter leur première victoire cette saison et décoller de la dernière place du classement. L’an

passé, le stade Jean-Alric avait été le théâtre de dix victoires et cinq défaites. Face au promu, même en

verve, les Aurillacois, n’ont pas le choix : gagner et si possible, avec un bonus. Mais les Montalbanais,

contrairement à leurs adversaires, réussissent leur début de saison. Leader d’entrée, ils sont aujourd’hui,

après une défaite bonifiée contre Dax en J2, cinquième au classement. Attention à la bête blessée que peut

être Aurillac qui voudra se refaire une santé lors de cette J3.

COLOMIERS – CARCASSONNE

Après un premier échec à l’extérieur contre Perpignan lors de la J1, dans un match abordable en première mi-

temps, trop délicat en seconde, qui ne leur a finalement rapporté aucun point, les Columérins ont enfin réussi

leur coup, et ce sont les Montois qui en ont payé le prix. Colomiers, en s’imposant de peu sur les terres

montoises a ainsi fait un bond au classement et se place neuvième. Une introduction parfaite à leur retour à

domicile contre Carcassonne ce week-end où un succès est attendu, après six victoires contre cette même

équipe ces dernières années. Les Audois ont la tête hors de l’eau, mais de peu. Défaits lourdement à

Montauban, ils ont réussi à prendre le dessus sur leurs voisins narbonnais dans le derby (15-13). Pour

définitivement se rassurer, l’USC doit passer par une victoire qui sera compliquée à obtenir ce week-end.

DAX – BOURGOIN

Voilà deux équipes défaites, sans bonus, lors de la J1 qui ont retrouvé le sourire en J2 mais léger avantage

pour les dacquois au classement. Léger avantage aussi peut-être, grâce au terrain ? C’est à Maurice-Boyau

que seront reçus les Berjalliens, qui ont décroché là-même le nul l’an dernier. Mais le CSBJ devra faire

attention à sa défense, qui traîne actuellement dans les dernières places du classement de PRO D2,

contrairement aux attaques et défenses de Dax, en milieu de classement. Mais il faut souligner que Bourgoin

a tout de même frappé un grand coup en s’imposant face aux agenais, prétendants à la montée, chez eux, en

ouverture de la J2. Ce signe, envoyé par les Isérois, pourrait faire peur à plus d’une équipe. Pour Dax,

l’objectif sera de ne pas répéter les erreurs du passé en flirtant avec la relégation et pour Bourgoin,

engranger un maximum de points, se mettre à l’abri et venir titiller le haut du classement.

MASSY – ALBI

Si Massy a su faire jeu égal à domicile avec Pau pour la J1, et tenir tête à Perpignan au stade Aimé-Giral, ces

rencontres se sont toutefois soldées par deux défaites, un point et une place de relégable. Les Massicois en

sont conscient : s’ils souhaitent ne pas redescendre en Fédérale 1 d’entrée, ils doivent engranger un maximum

de points et notamment à domicile. Face à Albi, une nouvelle chance se présente ce week-end, mais les

Albigeois semblent avoir des ambitions. Le collectif tarnais, après deux journées, se classe aujourd’hui

second, derrière Pau, avec deux victoires (à l’extérieur et à domicile) dont une bonifiée face à Biarritz, tout

juste relégué de TOP 14. Les Albigeois, s’ils continuent sur ce rythme, à l’extérieur notamment, sont en passe

de faire oublier leur douzième place de la saison passée.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Le dernier résumé vidéo :

http://www.lnr.fr/video-massy-albi-29-34-j5-saison-2012-2013,2259.html

Massy - Albi 29 - 34

5ème journée Saison 2012-2013

TARBES – PERPIGNAN

La région Languedoc-Roussillon sera-t-elle synonyme de défaite pour les Tarbais cette saison ? C’est bien la

dernière chose qu’ils espèrent. Après une victoire en J1, le TPR a été sèchement arrêté à Béziers en J2 (41-

17). Pour une équipe ne s’étant imposée que trois fois à l’extérieur la saison passée, le résultat n’est pas

forcément étonnant, mais le score est peu flatteur. Face à Perpignan, les quatorze victoires à domicile de

l’exercice précédent viendront soutenir les convictions des locaux, surtout que l’USAP vivra son premier

déplacement en PRO D2. Si Aimé-Giral leur a pour l’instant été clément, et cela se ressent au classement (8

points et troisième place), les Catalans devront se méfier de cette première sortie, eux qui n’avaient connu la

victoire qu’à une reprise hors de leurs terres en TOP 14 en 2013/2014. Pour espérer se maintenir en haut de

tableau, pas le droit au relâchement car la sanction sera rapide en PRO D2.

BIARRITZ – MONT-DE-MARSAN

Après l’euphorie de la victoire en ouverture de championnat, c’est la défaite qui a suivi en J2 pour ces deux

équipes. Biarritz avait déjà frôlé la correction mais le coup de massue (34-16) est venu face à des Albigeois,

habitués du championnat. Peu convaincants depuis leur descente, les Biarrots sont onzièmes et doivent

absolument frapper un grand coup chez eux, pour marquer les esprits de leurs adversaires et les leurs aussi.

Mont-de-Marsan, filou et victorieux à l’extérieur s’est fait reprendre par Colomiers, à la maison, en J2. Si

cette défaite bonifiée ne leur permet pas d’intégrer le top 3 du classement, ils se classent tout de même

sixièmes, à l’affut. Mais les montois en attendent plus de cet exercice : s’ils ne parviennent à rejouer un bon

coup chez les basques, ils n’auront pas le choix en J4.

NARBONNE – BEZIERS

Il est venu le temps du derby entre deux équipes au profil bien différent de la fin de saison dernière.

Narbonne qui paradait dans les hauteurs du classement et jouait les demi-finales est aujourd’hui réduit à la

quatorzième place, sans victoire, ni à domicile, ni à l’extérieur. Pour Béziers, dixième à l’issue du dernier

exercice, c’est pour l’instant carton « presque » plein à domicile, avec deux victoires, sans bonus offensif

cependant. Les Biterrois seront-ils aussi performants hors de la Méditerranée ? Ils peuvent en tout cas faire

mieux que l’an passé (zéro victoire, un nul). Le RCNM est-il l’adversaire idéal pour se refaire une santé ? Oui,

si les Audois ne réagissent pas, non si toute la frustration des deux premiers matchs perdus rejaillit ce

week-end. L’issue est donc bien indécise.

PAU – AGEN

Pau et Agen sont deux prétendants à la montée. Déjà demi-finaliste et finaliste de PRO D2, version

2013/2014, leurs objectifs n’ont pas changé. C’est pour l’instant Pau qui bénéficie d’un net avantage avec

deux victoires, à l’extérieur et à domicile (celle-ci large et bonifiée) qui leur permettent de se placer en tête

du classement. Au stade du Hameau, où ils sont tombés par deux fois l’an passé, les Palois auront tout de

même l’avantage. Agen n’a pas encore réussi à franchir le cap : deux matchs, deux défaites, certes bonifiées,

mais qui ne les sauvent pas de la treizième place. Il y a urgence à réagir si les Agenais tiennent à tenir leur

rang car en fin de saison, ces points laissés en route feront la différence.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Rugby/Pro D2 : De Luca, première avec le Biarritz Olympique ? http://www.sudouest.fr - Publié le 03/09/2014 à 14h27 , modifié le 03/09/2014 à 15h05 par M. K.

Le centre international écossais Nick De Luca (30 ans) devrait faire sa première apparition dans le groupe, ce dimanche, contre Mont-de-Marsan. Il devrait même démarrer la rencontre.

C'est l'une des recrues phares de l'été pour le Biarritz Olympique. Le 3/4 centre international écossais

Nick De Luca (34 sélections avec le XV du charbon), absent depuis la reprise à cause d'une entorse de la

cheville, a repris l'entraînement collectif la semaine dernière.

Encore trop juste contre Albi dimanche dernier, il s'est entraîné, ce mercredi, avec les probables titulaires

de la rencontre de dimanche (7 septembre) à Aguilera face à Mont-de-Marsan (15 h), et devrait faire ses

débuts sous ses nouvelles couleurs ce week-end. L'Écossais devrait faire équipe avec Charles Gimenez.

À noter également les probables retours au coup d'envoi de Takudzwa Ngwenya à l'aile, Mathias Marie en

deuxième ligne, Laurant Cabarry en première ligne et Benjamin Noirot au talonnage.

L'équipe probable : Baby - Ngwenya, Gimenez, De Luca, Davies - (o) Boulogne, (m) Lucu - Evans, U. Fono

(cap), Molcard - Marie, Soqeta - Clément (ou Van Staden), Noirot, Cabarry.

Le centre écossais Nick De Luca(à droite) devrait faire ses débuts avec le BO ce dimanche après-midi.

USAP : du meilleur et du pire http://www.lindependant.fr - Le 02 septembre à 6h00 par Valérie Huck

A l'image Joffrey Michel, les Catalans sont au point physiquement. PHOTO/Michel Clementz

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Absente les 25 premières minutes face à Massy, trouée en défense mais plus entreprenante en

attaque, l'USAP a encore du boulot.

1 Deux sur deux Avec deux réceptions lors des deux premières journées, l'USAP n'avait pas le droit de

flancher. Elle a tenu son rang validant deux victoires sur Colomiers (22-9) et Massy (42-21), inscrivant 64

points - la 3e attaque du championnat - et 6 essais. «Il n'y a pas eu de piège, mais on doit faire encore plus», exige néanmoins Grégory Patat. Bien que les Catalans puissent regretter le bonus offensif négligé face au

promu, ils sont déjà perchés sur le podium de Pro D2 (3e) avec 8 points. Un premier capital confiance dont

tout le monde ne peut pas s'enorgueillir. Ainsi, Narbonne, demi-finaliste la saison passée, et Agen, dernier

finaliste, comptent deux défaites chacun, dont une à domicile.

2 Entame et défense 'Katastrophiques' En rugby, la vérité est fluctuante d'une semaine sur l'autre.

Autant la défense a été positive contre Colomiers - comme la conquête cette fois approximative - autant le

maillage défensif a connu de vilains accrocs avant-hier. «On ne peut pas se faire déchirer sept ou huit fois»,

peste Alain Hyardet. Au coeur du problème, les montées et la redistribution d'une défense censée être haute

et agressive. «On a pêché dans l'agressivité défensive», confirme Joffrey Michel. L'USAP a également fauté

dans son entame de match, ce qui a d'ailleurs fortement déplu à Hyardet. «Défensivement, on n'y était pas, on les a regardé et pendant 25 minutes, nous étions à côté de nos pompes», fulminait le directeur de rugby

après la rencontre. «Nous étions un peu amorphes, en dedans. J'espère que que ça nous servira de leçon pour l'avenir», positive le 2e ligne Loïc Charlon.

3 Attaque en progrès Quand elle a réussi à aligner plusieurs temps de jeu, l'USAP a trouvé des solutions

offensives et des espaces. Avec 5 essais, pour un refusé à Taumalolo et un autre vendangé par Votu perdant

la balle au moment d'aplatir, les Catalans ont proposé de belles séquences. Il leur reste à être plus patient

dans la construction, éliminer les scories pour ne pas uniquement flamber par intermittence. «Nous avons

marqué des essais, c'est intéressant», apprécie Michel. «On a été capable de faire de très belles choses. Mais il a manqué cette continuité dans le jeu et sur les 80 minutes», analyse Patat.

4 En forme physique S'il est un domaine où l'USAP est au top, c'est au niveau physique. Après avoir fait la

différence face à Colomiers dans ce secteur, les sang et or ont encore marqué l'adversaire, certes un promu,

finissant fort la partie malgré la chaleur. «Comme contre Colomiers, on a vu que de nombreux joueurs de Massy restaient au sol. On a éprouvé physiquement l'adversaire. Nous sommes en avance sur pas mal d'équipes à ce niveau et il faut s'en servir. C'est le gros point positif», estime l'entraîneur des avants.

5 Premier déplacement à Tarbes Dimanche prochain, l'USAP sera de sortie pour la première fois de la

saison. Elle pourra donc mesurer son caractère à l'exportation, elle qui n'avait ramené qu'un succès (à

Biarritz) et un nul (au Racing-Métro) en déplacement l'an dernier. Le voyage à Tarbes, corrigé samedi à

Béziers (41-17), sera un premier révélateur. «Tarbes va nous faire un bon apprentissage des déplacements en Pro D2», lance Charlon, l'un des rares joueurs de l'USAP rompu aux charmes des réceptions de ce

championnat.

Pro D2, Massy. Olivier Nier: «Cette défaite est trop lourde» http://www.leparisien.fr - Propos recueillis par Christophe Lemaire | Publié le 01.09.2014, 16h28

Olivier Nier, l'entraîneur de Massy. | LP/Christophe Lemaire

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Après onze heures de train de nuit, Massy a regagné la région parisienne ce lundi matin au lendemain de la

défaite à Perpignan, 42-21, pour le compte de la deuxième journée de Pro D2. Les Franciliens enchaînent un

deuxième revers d'affilée après celui concédé à domicile face à Pau, 14-12. Olivier Nier, l'entraîneur des Ciel

et Noir, apporte son analyse d'après-match.

Olivier, quel est votre sentiment après cette défaite honorable ?

OLIVIER NIER. Un journaliste catalan nous a demandés si on aurait peur des 12000 spectateurs d'Aimé-

Giral. Je crois qu'il est content ! On a mené 14-3 et c'est pas nous qui avions peur. Sur l'entame, sur l'état

d'esprit et sur l'engagement, c'était très bien. On a réussi à les faire douter sur les points fragiles qu'on

avait identifiés. Mais au bout de vingt minutes, on s'est relâchés, sans doute parce qu'on avait fait une très

très bonne entame. On était bien en mêlée là où ils avaient décidé de nous prendre. On a faibli dans notre

organisation. On leur a notamment rendu des ballons au pied, sur les contacts. Les trois essais qu'on prend en

première mi-temps, ce sont trois ballons qu'on rend facilement à l'adversaire.

La défaite est finalement lourde...

Elle est trop lourde. On a eu trois occasions franches de marquer qui ont échoué de peu. Après le premier

essai, par Christophe (Desassis, NDLR) qui se blesse en plus sur la tentative. On en a une autre avec Shalva

(Sutiashvili) qui confond la ligne des 5 mètres et la ligne d'essai et plonge trop tôt. Et une dernière en fin de

match qui nous aurait permis de revenir tout près de bonus lorsque Vailea fait une interception mais commet

un en-avant.

Avez-vous la sensation d'avoir perdu ce point du bonus défensif ?

Non, il faut être lucide. Aller à Perpignan, une équipe au complet, qui joue la montée... Après, on a montré ce

qu'on voulait, gagner le respect de tout le monde. On a été capables de les faire douter, de mettre un essai

sur une séquence qui dure plus de 2 minutes 30. Dans le courage et dans l'engagement physique, on a été

présents de la première à la dernière minute. Mais il reste ces moments où on manque de concentration. A

chaque fois, on est immédiatement punis. Ce groupe doit continuer à avancer pour corriger ce qui nous coûte

des essais trop faciles.

Êtes-vous néanmoins rassurés ?

Non, parce qu'on a encore en travers la défaite de Pau. On devrait avoir 4 points, on n'en a qu'un.

Le prochain match...

Samedi, ce sera un gros combat face à une équipe d'Albi qui a pris le bonus offensif contre Biarritz (victoire 34-16 dimanche, NDLR), un des favoris pour le titre. On sait à quoi s'attendre.

Il faudra faire avec de nouvelles blessures et sans doute quelques forfaits de plus...

C'est le gros problème de ce début de saison. On a trop de bobos mais c'est aussi parce que l'engagement

est très important. On a un groupe polyvalent. Les joueurs sont prêts au sacrifice pour le groupe. "Datchi"

(Kuparadze, pilier droit, NDLR), c'était le premier match de sa vie à gauche. Sutiashvili, notre 3e ligne, a joué

numéro 5, et il a été énorme.

INFIRMERIE. De nouveaux blessés...

Cinq joueurs ont été touchés plus ou moins gravement face à l'USAP. Leur indisponibilité doit être

déterminée ce lundi ou ce mardi.

Erwan Iapteff (pilier) : entorse du genou, a joué 30 minutes au courage avant d'être remplacé.

Christophe Desassis (3e ligne) : grosse entorse de la cheville.

Bakary Meïté (3e ligne, capitaine) : contusion sur les cervicales.

Sekou Macalou (3e ligne) : luxation du coude.

Joachim Algisi (talonneur) : grosse ouverture au visage, au niveau de l'oeil (20 points de suture).

La vidéo du match :

http://www.lnr.fr/video-perpignan-massy-42-21-j2-saison-2014-2015,4147.html

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

2e journée Pro D2 - L'Usap était sur courant alternatif http://www.rugbyrama.fr - Par Julien Puyuelo - Publié le le 01/09/2014 à 16:32

Jean-Pierre Perez, troisième ligne de Perpignan - Icon Sport

Si le score est large, 42-21, il laisse malgré tout un goût d’inachevé. Jouant sur courant alternatif, les

Catalans n’ont jamais pu enfoncer le clou et passent de peu à côté de la victoire bonifiée. Rageant.

Disque rayé L’Aviron bayonnais a le Vino Griego, Toulon le Pilou-Pilou et l’Usap l’Estaca, chant traditionnel catalan qui

accompagne l’entrée des joueurs sur la pelouse… Mis à part que dimanche, le "disque" était rayé, bloqué sur le

deuxième couplet… Fallait-il y voir un signe prémonitoire de la performance de l’Usap ? Peut-être bien…

Déséquilibrée sur le papier, l’opposition s’est finalement avérée plus que consistante, les Massicois s’offrant

le luxe de mener deux essais à zéro après vingt minutes. Comme face à Narbonne en amical, puis contre

Colomiers la semaine passée, les Catalans ont encore mis du temps avant de se mettre en route. Pour l’heure

les avertissements sont sans frais…

Patat: "Nos bases n’ont pas été assez solides pour se mettre en confiance" Pas du genre à se cacher derrière son petit doigt, Alain Hyardet a eu la dent dure avec ses troupes, et ce

malgré une victoire plutôt large. "Notre début de match a été catastrophique, pestait le manager catalan. On les a regardé jouer, on voulait tout faire : plaquer mais pas trop pour essayer de récupérer le ballon, puis faire la passe, puis réceptionner la passe, bref on a été à côté de nos pompes !" A vouloir tout enclencher

trop vite, les Catalans en ont parfois oublié l’essentiel, prendre le dessus sur l’adversaire : "On arrive à enchainer plusieurs temps de jeu, il y a cinq Massicois par terre et on leur rend le ballon alors que dans ce moment-là il faut les mettre à l’agonie ! On ne peut pas se faire déchirer sept ou huit fois en défense !"

Bilan : les fringants promus sont allés deux fois à dame en vingt minutes sans que le hasard ou la chance ne

puisse être invoqués. Occupation, relance, tenue du ballon, bonne conquête, bref Massy est équipé… Mais

l’Usap aussi et lorsque les Catalans accélèrent et arrivent à se transmettre le ballon sans passer par le sol

tout redevient facile, les trois essais inscrits en moins de dix minutes en témoignent. "On est capables de faire de très belles choses mais il a manqué cette continuité dans le jeu, regrette Gregory Patat. Il faut que les joueurs prennent conscience que chaque équipe va venir 'mourir' ici. Ça va nous obliger à être patients et se dire qu’à l’heure de jeu on peut tout mettre en route, que tout peut se débrider. On éprouve nos adversaires et il faut s’en servir. Nos bases n’ont pas été assez solides pour se mettre en confiance". Avant

de construire son jeu, l’Usap a donc oublié de détruire celui de son adversaire. La deuxième mi-temps n’a fait

que confirmer l’impression générale : du bon mais aussi des relâchements coupables qui privent l’Usap d’une

victoire bonifiée.

Le retour de Perez Il avait promis de "tout donner jusqu’à la dernière goutte de carburant" et il a tenu promesse. Jean-Pierre

Perez, éloigné des terrains car suspendu depuis le 19 avril et la défaite face à Toulon, a effectué une rentrée

plus que convaincante : plaqueur, gratteur, sauteur, il s’est aussi proposé à plusieurs reprises autour de son

demi d’ouverture. Tommy Allan n’a pas hésité à le servir et ses charges plein gaz ballon sous le bras ont

éprouvé la défense adverse. Il a également fait office de "papa" du pack, prodiguant quelques conseils à ses

coéquipiers. A court de rythme il est sorti peu avant l’heure de jeu. Sous les applaudissements.

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

L'USAP au mastic face à Massy http://www.lindependant.fr - Le 01 septembre à 12h18 par Valérie Huck

Votu, auteur du 4e essai, et les Catalans ont évolué sur courant alternatif face à Massy.

PHOTO/MICHEL CLEMENTZ

L’USAP a su se remettre d’une entame désastreuse contre le promu Massy, pour signer, hier, son

deuxième succès en Pro D2. Sans le bonus entrevu.

"C’est tripant pour nous mais aussi pour les autres de jouer à Aimé-Giral ». L’aveu est de Grégory Patat, le

coach des avants. Hier, c’était surtout flippant pour l’USAP, victorieuse 42 à 21 (5 essais à 3), cueillie à froid

sous la chaleur étouffante d’un été revenu faire sa rentrée des classes. Là, où avant le match, le supporter

expédiait Massy au massicot et ad patrem, ce sont les Catalans qui étaient découpés par le promu épatant.

Comme ses 20 premières minutes et plus généralement comme son baptême du feu à Aimé-Giral. « Peut- être qu’inconsciemment on s’est dit c’est une petite équipe, on va lui mettre une taule. En fait, c’est Massy qui a imposé son rythme », admet l’arrière, Joffrey Michel. Et quel rythme après une valse à mille temps de jeu,

l’excellent n° 8 et capitaine Meite concluait un surnombre en position d’ailier. Massy 7 - USAP 0 dès la 3e

minute. Il en fallait encore 20 de plus pour que les Catalans, spectateurs passifs ou acteurs un brin

suffisants achèvent leur sieste digestive. En entre dans « ce match bizarre », d’après Patat où, stupeur,

après un 2e essai d’Algisi, Massy menait 14-3 (21e).

L’ouvreur Allan (20 points), déterminant, sonnait enfin le réveil, fracassant la défense massicoise pour

déferler vers l’enbut. Le premier des trois essais (Allan, Beaux, Piukala), transformés, inscrits en 10 minutes,

l’USAP empilant 29 pions en 23 minutes (23e-46e). Il y avait alors plus de liant, d’ambition dans le rugby des

sang et or, des libérations plus rapides, plus de discipline (seulement 2 pénalités concédées dans le 1er acte)

plus de franchissements que la semaine précédente face à Colomiers. Et globalement, des progrès dans le jeu,

malgré une baisse d’intensité vers la 50e. Et surtout un relâchement punit par le 3e essai de Massy par

Macalou.

Alors que la conquête de l’USAP était inégale, le déchet, l’impatience et les errements défensifs s’invitaient à

Giral. Perpignan était ébranlée par les départs de Meite derrière sa mêlée, enfumée par les appuis de l’ailier

Vailea ou la vitesse et la puissance du centre Lilomaiava. Une situation qui excédait Alain Hyardet, malgré un

4e essai de Votu laissant espérer un bonus offensif qui ne viendra jamais.

La température déjà chaude, devenait caniculaire quand le directeur de rugby prenait la presse à contre-pied

en fusillant, sévèrement, la prestation de son équipe (son interview en suivant ce lien). Le mercure avait

également grimpé dans les vestiaires, à la mi-temps, puis après le match où « on s’est fait un peu allumer ce qui était normal vu nos approximations et notre entame, selon l’arrière Joffrey Michel. On est passé au travers en défense, dans l’agressivité en conquête ».

Pourtant, une nouvelle fois, l’USAP a gagné la bataille de l’impact physique et éprouvé durement son

adversaire. Hélas, sans parvenir à enfoncer le clou malgré un 5e et ultime essai de Basilaia en supériorité

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

numérique. « Dès qu’on a repris l’axe, qu’on a été plus patient, on a pu écarter. Dommage, il y avait la place pour prendre 5 points », constate le 2e ligne, Loïc Charlon.

Oui, dommage avant d’aller mesurer son caractère à l’exportation à Tarbes dimanche prochain.

Après Usap- MAssy,

La nuit porte conseil et j'espère que les joueurs catalans réfléchiront à leur match de ce dimanche d'été :

Malgré les alertes, personne n'a pris au sérieux, au début, cette équipe "parisienne". Pourtant il suffisait de

se remémorer leur saison passée déjà en prod2 et la saison dernière pour savoir que le RCME ne lâche jamais

et l'on y pratique du très bon rugby...

Hier donc, cette équipe à peut être eu le tort de vouloir trop bien faire d'entrée ... Néanmoins cela lui a

permis de marque 2 essais à la barbe d'un aime giral méduse . Un premier quart d'heure de feu au cours

duquel l'USAP n'a pas touché le ballon !!!

Dans leur enthousiasme, les joueurs bleu et noir avaient oublié que l'USAP avait un allié chaud, très chaud !

Le soleil catalan ! Ça tapait sec surtout quand tu viens du "grand nord" !!!!!

Et puis, et puis, il y avait quand même une hiérarchie à respecter même si les joueurs de l'USAP avaient

oublié inconsciemment (?) le respect que l'on doit à chaque équipe dans le rugby.

Le rugby est une affaire d'hommes et sur ce plan la, Massy est aussi bien équipée !!

Donc les pendules ont été rapidement (ré) mises à l'heure ... Même si l'USAP a subi une hémorragie cet été,

il lui reste de sérieux arguments que n'a pas les moyens de se procurer Massy et cela s'est vu sur le terrain.

Ensuite ce fut une question d'envie. L'USAP retomba dans l'approximatif, le jeu de baballes, les exercices

individuels et s'aperçut , à 5mn de la fin, qu'il aurait été bien et judicieux de prendre le bonus !

Entre temps MAssy, fidèle à elle même, n'a jamais baissé les bras !

J'ai d'ailleurs rarement vu à aime giral une équipe adverse sortir sous les acclamations du public ! Cela veut

tout dire ...

Chapeau au gars de MAssy, vivement le match retour, bon vent !

Quant à l'USAP, il y a du boulot d'ailleurs Alain hyardet à fait connaître ses sentiments ... Inutile d'en

rajouter !

Pour la petite histoire et puis rester humble, il est bon de savoir que l'équipe de Massy à rejoint la capitale

par train de nuit et certains étaient au boulot dans la matinée ...

Téléssonne : la fin d’une histoire ESSONNE INFO | Par Julien Monier | Publié le Vendredi 5 septembre 2014 à 06:00

C’est terminé pour Téléssonne. La dissolution de la chaîne essonnienne a été actée ce jeudi soir. A

quelques jours de son vingt-cinquième anniversaire, la fermeture de l’antenne locale était inéluctable

aux yeux de ses actionnaires.

Fin d’antenne programmée pour la fin septembre (MM/EI)

Saison 2014/2015 : n°03 du 08/09/2014

Téléssonne cessera d’émettre à la fin du mois. Une Assemblée générale des actionnaires votera la dissolution

de la chaîne et de ses actifs le 30 septembre. C’est ce qu’a décidé le Conseil d’administration de l’antenne

essonnienne qui se réunissait ce jeudi soir à Massy. La chaîne présente depuis 25 ans dans le département

était proche de la fermeture au début de l’été, à la suite d’une nouvelle baisse de sa subvention du Conseil

général, combinée à la non-attribution par le CSA d’une fréquence sur la TNT francilienne. Malgré l’obtention

d’un sursis lors du Conseil d’administration du 7 juillet, afin de trouver de nouveaux partenaires privés, et

l’annonce d’une ouverture des candidatures pour une fréquence TNT laissée vacante en Ile-de-France, il

n’était plus possible de continuer pour les financeurs.

Au sortir d’un Conseil d’administration de plus de deux heures, c’est « la mort dans l’âme » que Jérôme Guedj

annonce la nouvelle aux salariés présents, ses collègues lui laissant volontiers la parole. Le président du

Conseil général et président de Téléssonne décrit sobrement ce qui a été acté. « On va proposer à l’AG une dissolution à l’amiable. Il n’y a pas eu de retentissement cet été, et l’appel à candidature du CSA arrive trop tard, ce qui ne donne pas les conditions optimales pour y postuler » résume-t-il. Avec la réduction des

ressources des collectivités et les économies à réaliser par le département, il n’était plus possible selon lui de

continuer à subventionner la chaîne, même si « Téléssonne a été la dernière entité concernée par les baisses de nos dotations » précise Jérôme Guedj.

« Une énorme désillusion »

Les dix salariés de Téléssonne vont donc être licenciés dans les prochaines semaines, et l’actif sera vendu.

« Nous assumerons nos responsabilités envers les salariés » indique Jérôme Guedj, qui affirme vouloir

« fermer proprement » la chaîne. Face à lui, une partie de l’équipe écoute attentivement ses propos, se

doutant des conclusions de la réunion. Parmi eux Patrice Arditti, le rédacteur en chef et présentateur de

Téléssonne, ne peut cacher son amertume. « C’est une énorme désillusion, lâche-t-il, il y avait énormément d’espoir depuis plusieurs années parce que la TNT on y croyait tous. Encore cet après-midi on y croyait. Je trouve d’une débilité féroce qu’on n’ait pas réussi à nous faire patienter jusqu’à la décision finale du CSA, en décembre ou janvier. On échoue très près du but » .

Journaliste depuis deux ans à Téléssonne, Maxime Le Men se montre aussi triste : « c’est dommage pour l’Essonne de perdre un média, et surtout un média de télé. Tous les politiques, les artistes locaux, font leur début dans les télévisions locales. Aujourd’hui qui va venir les filmer? » Et de s’interroger sur « l’avenir de l’information sur le département » . « Pour les jeunes gens de Téléssonne, ils l’oublieront au bout d’un certain temps car ils ont tout leur avenir professionnel à faire. Mais pour moi c’est un peu plus dur » grimace Patrice

Arditti, qui affirme en vouloir « terriblement » à ceux qu’il nomme les « fossoyeurs » . Le présentateur de

Téléssonne parle ainsi de personnes « qui seront ravies » de cette fermeture, « car si Téléssonne capote, ça sera mis à l’actif ou au passif de certains. Et saborder ces personnes là à travers Téléssonne, c’est peut être bien pour les gens qui ont contribué à nous faire ce naufrage » .

Cette fin programmée pour Téléssonne sonne le glas d’une expérience de télévision locale adossée aux

collectivités. Plusieurs chaînes en région ont également cessé d’émettre ces derniers mois. IC1 (ex Clermont

1ère), Calaisis TV et Voo TV (Dijon) ont arrêté leur diffusion, tandis que TV8 Mont-Blanc est placée en

redressement judiciaire. A Toulouse, TLT doit sa survie à une réinjection d’argent de la part de la

municipalité. « C’est une réalité, les chaînes régionales en province ferment » commente Michel Pouzol,

présent au CA de Téléssonne.

Jérôme Guedj ajoute cependant qu’il n’exclue pas que Téléssonne puisse renaître de ses cendres : « ce n’est peut-être pas une fin totale, il faut envisager toute sorte de possibilités et partenariats pour voir exister un média télévisuel dans le département » . « Pourquoi pas une autre chaîne locale essonnienne, imaginons que quelque chose d’autre se monte » se demande le journaliste Maxime Le Men, je croise les doigts pour que ça se fasse » .