MASQUES G L D - Le Télégramme€¦ · depuis les grandes civilisations Nok (500 avant J.-C.-300...

16
Masque Gèlèdè Efè, Yoruba-Nago, Bénin. Coll. JY Augel. Publié dans Yoruba, J. Rivallain et F.-A. Iroko, Editions Hazan, Paris, 2000. Photo : Studio Chouet – Guingamp. MASQUES GÈLÈDÈ Art, culture et tradition du Bénin Expositions – Conférences 2 mars-6 avril 2012 – Pommerit-Jaudy

Transcript of MASQUES G L D - Le Télégramme€¦ · depuis les grandes civilisations Nok (500 avant J.-C.-300...

  • Mas

    que

    Gèlè

    dèEf

    è,Yo

    ruba

    -Nag

    o,Bé

    nin.

    Coll.

    JYAu

    gel.

    Publ

    iéda

    nsYo

    ruba

    ,J.R

    ival

    lain

    etF.-

    A.Iro

    ko,E

    ditio

    nsHa

    zan,

    Paris

    ,200

    0.Ph

    oto

    :Stu

    dio

    Chou

    et–

    Guin

    gam

    p.

    MASQUES GÈLÈDÈArt, culture et tradition du Bénin

    Expositions – Conférences2 mars-6 avril 2012 – Pommerit-Jaudy

    Du jeudi au dimanche – 14 h-18 h. Tél. 02 96 31 35 63

  • Sommaire

    Masques Gèlèdè :Art, culture et tradition du Bénin........................................................................................... page 12

    Au patrimoine mondial de l’UNESCO......................................................................... page 14

    Un foyer d’art......................................................................................................................................................................... page 15

    Le pouvoir des femmes............................................................................................................................... page 17

    Le parcours de l’exposition :trois thématiques et trois lieux.................................................................................................. page 19

    Les objets exposés.................................................................................................................................................. page 10

    Le cycle de conférences.............................................................................................................................. page 11

    1000 élèveset une communauté bretonne mobilisés........................................................... page 14

    1

  • Masques GèlèdèArt, culture et tradition du Bénin

    Ce thème constitue le fil conducteur du parcours initiatique proposépar Jean-Yves Augel, consultant, collectionneur et organisateur d’événe-ments culturels, en partenariat avec le Conseil régional de Bretagne, laCommunauté de Communes du Pays Rochois et le Lycée Pommerit. Unparcours autour de trois lieux d’exposition présentera des masques, desobjets, des images (films et photographies) et des sons de la commu-nauté Yoruba-Nago, principalement établie au sud-est du Bénin.

    En 2009 déjà, et pour la première fois en France, un ensemble uni-que de masques Gèlèdè de la culture Yoruba-Nago puisant ses racinesdans la religion animiste teintée de culte Vaudou (entre Nigeria, Béninet Togo) a été présenté par Jean-Yves Augel, en partenariat avec la Villede Guingamp. L’occasion fut ainsi donnée à un public et des médiasvenus en masse de pénétrer les multiples facettes d’un genre oral quivoue un culte aux «Mères» ancestrales («awon iya») et honore la puis-sance des femmes sur fond de chants, de danses, de sonorités et demascarades rythmant les saisons de récoltes comme les aléas de la vie.La qualité comme l’originalité de l’exposition «Masques Gèlèdè, magie etpouvoir des Mères au Bénin» n’ont pas échappé en 2009 aux meilleursspécialistes. Hélène Joubert, conservateur en chef, responsable del’unité patrimoniale Afrique au musée du Quai Branly, a donné la confé-rence inaugurale. Pierre Amrouche, expert en art primitif, était le parrainde l’exposition guingampaise.

    Ce nouveau rendez-vous avec le patrimoine Yoruba-Nago, fleuronde la culture béninoise, permettra en mars et avril 2012 aux nombreuxvisiteurs attendus de découvrir la richesse humaine, artistique, cultu-relle, musicale et théâtrale du Gèlèdè.

    L’événement sera placé sous le haut parrainage de son ExcellenceMonsieur Olabiyi Babalola Joseph Yaï, ambassadeur de la République duBénin auprès de l’UNESCO, ancien président du Conseil exécutif de

    2

  • l’UNESCO, ancien professeur d’université au Bénin, au Nigeria, au Brésil,au Japon, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, spécialisé en langueset littératures africaines.

    Son Excellence Monsieur Olabiyi Babalola Joseph Yaï inaugureral’exposition le jeudi 1er mars 2012 (à 18 heures: vernissage à la chapelleSaint-Antoine, Pommerit-Jaudy; à 19 heures: cérémonie officielle, à lasalle des fêtes de Pommerit-Jaudy). À 20 heures, son Excellence don-nera la conférence inaugurale sur le thème du «Dialogue descultures».

    Jean-Yves Augel, commissaire de l’exposition, partage son tempsentre la Bretagne et sa terre d’adoption, l’Afrique de l’Ouest. Il a fait jouerses relations en mettant en place un cycle de conférences qui accueillerapendant les six semaines de l’événement plusieurs spécialistes de laculture Yoruba parmi lesquels :

    – Madame Hélène Joubert, conservateur en chef du patrimoine, res-ponsable de l’unité patrimoniale des collections d’Afrique au musée duQuai Branly, professeur à l’école du Louvre, auteur de nombreux ouvra-ges sur l’art et les cultures africaines,

    – Madame Rachida de Souza, socio-anthropologue, muséologue,professeur à l’Université Senghor (Alexandrie, Égypte), conseiller tech-

    nique auprès du ministre de laCulture et de la Communication(Cotonou, République du Bénin),auteur d’ouvrages et d’articles deréférence sur le Gèlèdè,

    – Monsieur Pierre Akpona,président de l’AIGG, spécialistedes traditions orales et du patri-moine immatériel, premierconseiller à la délégation perma-nente du Bénin auprès del’UNESCO.

    3

    Masque buffle articulé, Bénin, fin 20e.Collection particulière.

  • Au patrimoine mondial de l’UNESCO

    Le genre oral Gèlèdè a été solennellement proclamé en mai 2001 parl’UNESCO chef-d’œuvre du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

    Appuyée par des photographies et des documentaires (Voyage ausein d’une cérémonie Gèlèdè, réalisé par Jean-Yves Augel en 2009 ; LeGèlèdè au quotidien, réalisé par Cyrille Noyalet en 2011) l’exposition pré-sentera une sélection exceptionnelle de plus de cent pièces. Les mas-ques cimiers et ventraux, représentatifs d’un siècle de tradition Gèlèdè,côtoieront, sur un fond sonore d’orchestrations et de chants tradition-nels, des tambours, des gongs, des calebasses musicales et autres son-nailles de chevilles. Les organisateurs entendent ainsi mettre en lumièreun patrimoine communautaire très vivant qui puise sa créativité contem-poraine dans sa tradition ancestrale.

    4

    Sortie de Efè (masque «mâle»),Festival des arts et traditions de Shabè, août 2011. (Photo: Jean-Yves Augel.)

  • Un foyer d’art

    Le genre oral Gèlèdè puise ses origines au sein du groupe Yoruba.Forts de 30 millions d’habitants, majoritaires au sud-ouest du Nigeria,les Yoruba sont également présents au sud-est du Bénin (Yoruba-Nago),ainsi qu’à l’est du Togo.

    La sphère Yoruba s’affirme comme l’un des foyers d’art les plusprolifiques, les plus aboutis, les plus extraordinaires d’Afrique, et cedepuis les grandes civilisations Nok (500 avant J.-C.-300 après J.-C.) etd’Ifè (11e-14e siècle).

    Le culte Gèlèdè serait né dans la deuxième partie du 18e siècle,selon toute vraisemblance à Kétu (aujourd’hui à l’est du Bénin), presti-gieux royaume Yoruba, réputé notamment pour la dextérité de ses sculp-teurs. L’origine mythique du Gèlèdè reflète le passage d’une sociétématriarcale à un système patriarcal. Ayant dérobé le pouvoir aux

    5

    Masque lion articulé, Bénin, fin 20e. Collection particulière.

  • femmes, les hommes décidèrent de consacrer un culte à la toute puis-sance de la mère primordiale Iyà Nlà, la «Grande Mère» qui, dans laculture Yoruba, assure l’ordre du monde tout en menaçant sa stabilité.

    Pour apaiser la colère des Mères, solliciter leur aide et leur protec-tion, leur rendre hommage afin d’assurer l’harmonie au sein de lasociété, les communautés rurales des Yoruba-Nago, mais également desFon-Mahi organisent chaque année des mascarades rituelles après lesrécoltes, ou à l’occasion de calamités (sécheresse, épidémies…) etd’événements importants (festivals, funérailles…).

    La société est dirigée au plus haut niveau par une femme âgée appe-lée Iyalashé, la «Grande-Mère».

    6

    Sortie de Efè (masque «mâle»),Palais royal, Festival des arts et

    traditions de Shabè, Bénin, août 2011.(Photo: Jean-Yves Augel.)

  • Le pouvoir des femmes

    En adorant les «Mères», le Gèlèdè célèbre le pouvoir des femmes etle rôle central qu’elles occupent dans la société Yoruba et son organisa-tion, tant sociale que spirituelle. En donnant la vie, elles maîtrisent sesmystères, insondables pour les hommes. En devenant sorcières, ellespeuvent aussi semer le désordre, reprendre la vie. Le pouvoir mystiquedes «Mères» tient de l’ambivalence, partagé entre l’àjé rere et l’àjébúrukú : le bien et le mal. Rendre hommage au pouvoir spirituel des fem-mes, les apaiser, les divertir, conjurer leurs forces négatives, obtenir d’el-les fécondité dans la procréation comme dans la terre…

    En régulant la vie sociale, en renforçant la cohésion et l’équilibre dugroupe, le genre oral Gèlèdè favorise la catharsis collective. Son specta-

    cle multi-médiatique constitueune remarquable synthèse de laculture Yoruba: il en porte lesexpressions historiques, my-thico-religieuses, épiques, litté-raires, didactiques, éthiques,lyriques, chorégraphiques,théâtrales, artistiques, esthéti-ques, sculpturales…

    Les cérémonies religieusesGèlèdè, dansées et chantéesaux rythmes des percussions,mettent en scène nuitammentdes porteurs de masques (tou-jours des hommes), souvent

    7

    Sortie de Tètèdè (masque «femelle»),Palais royal, Festival des arts et traditionsde Shabè, Bénin, août 2011.(Photo: Jean-Yves Augel.)

  • parés d’attributs féminins et de magnifiques costumes ornés de symbo-les. Véritables œuvres d’art, les masques cimiers (portés sur le haut ducrâne), polychromes, sculptés dans un bois blanc et léger, affichent lestraits caractéristiques de l’esthétique Yoruba, tels les yeux en amande,les scarifications…

    Au fil des décennies, le rituel s’est adapté. Les masques se sontsophistiqués, prenant la forme de superstructures protéiformes, souventarticulées. Au cours du 20e siècle, les cérémonies de jour sont apparues,fêtes populaires et carnavalesques mêlant messages sociaux ou satiri-ques, afin par exemple de mettre en évidence certaines déviancescomme l’adultère. Les mascarades diurnes, en marge de la magierituelle de la nuit, se présentent comme une «magie médiatique» trèspopulaire au sud-est du Bénin dans les régions de Savè, Kétu, Covè,Pobè ou encore Sakètè.

    8

    Masque articulé contemporain signé du sculpteur Fon Eloi Lokossou (Covè – village de Naogon,Bénin), mettant en scène deux musiciens, début 20e. Collection particulière.

  • Le parcours de l’exposition :Trois thématiques et trois lieux

    Les pouvoirsChapelle Kerrod, Pommerit-Jaudy.

    Masques (et films) traduisant le pouvoir de la femme, le pouvoir des ancêtres,le pouvoir divin, le pouvoir royal, le pouvoir politique…

    La vie quotidienne et les métiersSalle d’exposition Tourony, Lycée Pommerit.

    Masques (et photographies) traduisant les activités de la communauté, et deses membres à l’ouvrage (menuisier, sculpteur, boucher, chasseur, cultivateur,éleveur, forgeron, meunier, prêtre, instituteur, devin, féticheur…).

    Le monde animalChapelle Saint-Antoine, Pommerit-Jaudy.

    Masques traduisant l’importance des animaux dans le Gèlèdè (oiseau, serpent,singe, lion, léopard, buffle, tortue, caméléon, porc-épic, éléphant, crocodile,cheval, vache, chien, cochon, grenouille, écureuil, papillon, poisson…).

    Les trois salles d’exposition seront ouvertes du jeudi au dimanche, de 14 heures à 18 heures.Les autres jours, possibilité de visite sur réservation. Les matinées du lundi au vendredi sontréservées aux visites des scolaires.• Tarifs (accès aux trois salles) : adultes 3 €, scolaires 2 €.

    9

    Grand masque Efè. Covè-Naogon, Bénin,2009. (Photo: Jean-Yves Augel.)

    Cérémonie de nuit, Covè-Naogon, Bénin, 2009.(Photo: Jean-Yves Augel.)

  • Les objets exposésLes pièces présentées (plus de cent) proviennent de grandes collec-

    tions particulières. Cette sélection comportera des pièces rares etanciennes de la fin du 19e, du début et du milieu du 20e siècle, quicôtoieront des créations de facture contemporaine, souvent signéesd’artistes-sculpteurs renommés, comme Amidou Dossou, KifouliDossou, ou encore Eloi Lokossou.

    – Masques cimiers.– Masques ventraux.– Instruments de musique (tambours, gongs, calebas-

    ses, clochettes, sonnailles…).– Parures.

    Des panneaux explicatifs jalonneront le parcours de l’exposition.Chaque pièce présentée sera accompagnée d’un cartel présentant sonnom (en Yoruba, en Fon et en français), son origine géographique, sonobjet, sa signification…

    Le comité scientifique, mis en place par Jean-Yves Augel, commissaire de l’expo-sition, est composé de spécialistes du Bénin et de la culture Yoruba :– Madame Rachida de Souza, anthropo-

    logue, muséologue, universitaire,– Monsieur Pierre Akpona, président de

    l’Association Internationale GroupeGèlèdè,

    – Monsieur Patrick Effiboley, historien,muséologue, chercheur, CNRS,

    – Monsieur Guénaël Fassier, marchandd’art, ancien doctorant en anthropolo-gie, EHESS,

    – Monsieur Pierre Amrouche, auteur,expert en art africain,

    – Monsieur Patrice Monfort, poètevoyageur et journaliste indépendant.

    10

    Masque ventral, Bénin, fin 20e.Collection particulière.

  • Le cycle de conférences

    Au fil des six semaines de l’événement, des conférenciers éminentsseront présents dans le cadre de conférences et d’échanges avec lepublic, animés par Monsieur Yves Philippe.

    Dialogue des cultures et diversité culturellePar son Excellence Monsieur Olabiyi Babalola Joseph Yaï, ambassadeur du Béninauprès de l’UNESCO, ancien Président du Conseil exécutif de l’UNESCO.

    Conférence inaugurale, amphithéâtre Michel-Commault, Lycée Pommerit. Jeudi1er mars 2012 – 20 heures.

    Gèlèdè, pouvoirs, savoirs et créativitéPar Madame Rachida de Souza, socio-anthropologue, muséologue, anciennedirectrice du patrimoine culturel (Cotonou, Bénin), professeur à l’UniversitéSenghor (Alexandrie, Égypte).

    Amphithéâtre Michel-Commault, Lycée Pommerit. – Samedi 3 mars 2012. –18 heures.

    Gèlèdè et spiritualitéau quotidienPar Monsieur Cyrille Noyalet, réalisateur,spécialisé dans l’anthropologie partagée.Projection en avant-première de son der-nier film réalisé au Bénin: Le Gèlèdè auquotidien.

    Amphithéâtre Michel-Commault, LycéePommerit. – Jeudi 8 mars 2012 – 20heures.

    11

    Cérémonie de jour,Covè-Naogon, Bénin, 2009.

    (Photo: Jean-Yves Augel.)

  • Art et esthétique: masques, parures,instruments dans les cérémonies GèlèdèPar Monsieur Jean-Yves Augel, consultant, collectionneur d’art africain, commis-saire de l’exposition.

    À la salle polyvalente, Cavan. Mardi 13 mars 2012 – 20 heures.

    La restauration d’objets ethnographiqueset d’œuvres sculptéesPar Madame Marie Soula, diplômée de l’Université de Paris I, Master«Conservation et restauration de biens culturels», restauratrice de biens culturelsauprès de musées, de collectivités et de collectionneurs privés.

    À la salle des fêtes, La Roche-Derrien. Samedi 17 mars 2012 – 15 heures.

    La centralité de la femmedans l’imaginaire et les rites GèlèdèPar Monsieur Pierre Akpona, premier conseiller à la délégation permanente duBénin auprès de l’UNESCO, président de l’Association internationale groupe Gèlèdè(AIGG), spécialiste du patrimoine immatériel.

    Amphithéâtre Michel-Commault, Lycée Pommerit. Mercredi 21 mars 2012 –18 heures.

    12

    Masques jumeaux masculins Lossou couverts chacun de leur gobi, Nigeria, fin 19e.Anciennes collections: William Wright, New York; Pierre Robin, Paris; Lance Entwistle, Londres;

    Serge Schoffel, Bruxelles. Collection particulière.

  • Le genre oral Gèlèdèau patrimoine culturel immatériel de l’HumanitéPar Monsieur Patrick Effiboley, historien, muséologue diplômé de l’ÉcoleSupérieure des Arts d’Amsterdam (AHK), doctorant au CNRS et à l’UniversitéParis X (thèse en préparation sur les musées béninois), auteur de plusieurs articleset contributions sur le patrimoine culturel immatériel.

    Amphithéâtre Michel-Commault, Lycée Pommerit. – Lundi 26 mars 2012 –14 heures.

    Dialogue avec le divin,un millénaire d’art et de culture YorubaPar Madame Hélène Joubert, professeur à l’école du Louvre, auteur de plusieursouvrages sur la culture Yoruba, conservateur en chef du patrimoine, responsablede l’unité patrimoniale des collections d’Afrique au musée du Quai Branly.

    Conférence de clôture, amphithéâtre Michel-Commault, Lycée Pommerit. Jeudi5 avril 2012 – 20 heures.

    13

    Masque contemporain signé du sculpteur Fon KifouliDossou (Covè – village de Naogon, Bénin), mettant enscène un éleveur conduisant deux bovins surplombéspar un pic-bœuf, début 20e. Collection particulière.

  • 1000 élèves et une communauté bretonnemobilisés autour du Gèlèdè

    Premier lycée breton d’enseignement privé et deuxième de Francedans les domaines agricole et agro-alimentaire, situé au cœur de lanature dans un cadre exceptionnel, le Lycée Pommerit accueille plus demille élèves, étudiants, apprentis et stagiaires. Collège technologique,lycée professionnel, lycée technologique et d’enseignement général,pôle d’enseignement supérieur, le lycée propose de multiples formationsde la 4e à la licence, vers des métiers variés (agriculture, agro-alimen-taire, agroéquipement, gestion, environnement, protection de la nature,cheval, canin, félin…) ou des poursuites d’études. Lieu de formationmais aussi espace de vie, le lycée dispose d’équipements remarquables.

    Un important projet pédagogique accompagne l’exposition et lecycle de conférences. Les thématiques présentées dans le parcours del’exposition (et les conférences) seront étudiées à travers des modulesintégrées aux programmes scolaires et universitaires, afin de permettreà chaque élève de rentrer dans le projet en tenant compte de son âge(collégien, lycéen, étudiant) et de la filière suivie.

    Des exercices puis des évaluations seront intégrés dans le parcoursde formation des élèves. Ceux-ci devront mener autour de l’expositiondes actions de communication internes et externes, rédiger des comp-tes-rendus de visites, de conférences, filmer et prendre des photos,organiser des entretiens…

    Parallèlement aux heures consacrées à l’enseignement, des ateliersd’animation seront créés: danse, théâtre, musique, sculpture, chant,écriture. Les élèves seront particulièrement sensibilisés au considérabletravail d’artisanat préalable aux cérémonies (sculpture des masques,confection des costumes…).

    Cet ambitieux projet éducatif et culturel sera partagé avec de nom-breux autres établissements de la région:

    – écoles primaires,– collèges,

    14

  • – lycées,– universités partenaires ayant vocation à accueillir une partie des

    élèves dans le cadre de leur poursuite d’études: Universités catho-liques de l’Ouest à Guingamp (Côtes-d’Armor) et à Angers(Maine-et-Loire); Université de Bretagne occidentale à Brest;Université de Rennes.

    En résumé, l’exposition «Masques Gèlèdè, art, culture et traditiondu Bénin» se prépare à accueillir pendant six semaines, du 1er mars au6 avril 2012 des milliers de visiteurs, élèves, parents d’élèves, étudiants,journalistes, chercheurs, spécialistes de l’Afrique…

    Notre vœu le plus cher est d’établir un passionnant dialogue decultures entre nos communautés et nos patrimoines oraux Yoruba-Nagoet breton, d’en promouvoir les valeurs et les richesses humaines.

    NB.– Ce concept «Masques Gèlèdè, Art, culture et tradition du Bénin –Exposition et conférences» est proposé aux institutions, collectivités ouentreprises désireuses de mettre à l’honneur un art et une culture injuste-ment méconnus du grand public.Nous avons ainsi constaté qu’il n’existe aucune monographie en languefrançaise consacrée au Gèlèdè. Notre comité scientifique est à l’œuvre pourréparer cette anomalie. Les différents contributeurs travaillent actuellementsur les textes et l’iconographie de cet ouvrage dont nous souhaitons faire laréférence en la matière. Plusieurs éditeurs se montrent intéressés par cettepublication. Des négociations sont en cours pour une parution en septem-bre 2012.

    ContactJean-Yves AUGEL, commissaire de l’exposition : 06 86 26 44 [email protected]

    15