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Par chèque ou mandat-poste à l’ordre de : Philatélie Québec, 275 rue Bryant Sherbrooke (Québec), Canada JIJ 3E6 ou au moyen de Pay Pal à l’adresse courriel suivante : [email protected]

No 294 / Mars 2011

Afin d’assurer la survie de la revue, merci de faire un don

au moyen de PayPal ou par chèque ou mandat-poste

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3Philatélie Québec No 294, mars 2011

Dans ce numéro...04 Éditorial

07Merci aux généreux donateurs

08 À peine un an {…}

le Britannia n’existait plus

10 Surcharge pour Haïti

12Hilaire Sainte-Marie

14 Krieghoff : imprimés à Winnipeg

18Une pièce de 10 ¢ à la place du timbre

19 Finlande, 22 timbres émis le même jour

21 Présentation Une Page

26 Daniel Miroux chez

« Les timbrés de Boisbriand »

27 Émission conjointe Irlande – Chili

30 À vos marques, partie 46

37 L’univers de l’orgue partie 7

45 Le Bouddhisme au Laos

Communiqué # 8;

Vient de paraître; premier février 2011

Communiqué # 9;

Postes Canada; émissions du premier février

Communiqué # 10;

Postes Canada et le mariage royal

Communiqué # 11;

Postes Canada 07 février et Saint-Valentin

Communiqué # 12;

Vient de paraître à l’ATA

Communiqué # 13;

Royale 2011 Royal; du 13 au 15 mai 2011

Communiqué # 14;

Postes Canada; art canadien Daphne Odjig

Communiqués publiés sur le site au cours du mois de février 2011

Afin d’assurer la survie de la revue,

merci de faire un don au moyen de

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Un don pour la passion du timbre!

Merci!

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4 Philatélie Québec No 294, mars 2011

ÉditorialBonjour à vous tous,

Chers Amis Lecteurs!

Le look du site internet de la revue, prise deux. Leslecteurs nous ont fait remarquer que le look du site internetde la revue avait changé pour le mieux avec la mise enligne du numéro de février. J’en suis des plus heureux; cen’est que le début. Merci d’apporter vos suggestions.

Boutique. Avec la parution du numéro de mars, l’équipes’est attaquée à l’amélioration de la partie du site où seloge la boutique de la revue. L’accès s’y fera dorénavantd’une façon plus rapide. Il ne se fera plus de ventes suroffre sur le site. Les ventes seront maintenant uniquementà prix fixe et suivant le principe du « premier arrivé, pre-mier servi »; les objets à vendre seront annoncés et ilsseront enlevés du site dans les plus brefs délais après leurvente.

Il est entendu que le site de la revue, partie boutique,n’entend pas faire compétition aux gigantesques sites deventes qui se trouvent actuellement sur le web. Je vousinvite cependant à le consulter; peut-être y trouverez-vous une pièce que vous cherchez? Ou encore, peut-êtrevoudrez-vous supporter la revue en achetant des timbresque vous utiliserez sur votre courrier? Dans le même esprit,avez-vous pensé faire un don de pièces philatéliques à larevue? Pour la revue, c’est une façon d’assurer sa survie.

Expositions : les Présentations Une Page (P 1 P). Ces présentations étant de plus en plus popu-laires dans les expositions, j’ai préparé un article sur ce genre d’exposition. Dans ce secteur, je penseque, un jour et avant longtemps, il faudrait unifier les règlements (et surtout, les faire connaître)

car, afin de préparer mon article, j’ai consulté quatre documents différents qui me sont parvenus dequatre sources différentes; et, il y en aurait d’autres. Pris chacun séparément, le contenu de chacunde ces documents est excellent mais un jour, ne pourrait-on pas en avoir un seul applicable à tousles philatélistes de cette province. J’ose espérer que le présent article sera le début d’une réflexionsur le sujet et j’ose aussi espérer que quelqu’un, quelque part, se lèvera et prendra l’initiative afinque l’on discute sérieusement de l’ensemble du dossier des expositions.

Dans ce numéro. Philippe Drillien, un nouveau à la revue, présente « Le Bouddhisme au Laos ».L’article ici publié est, en fait, un chapitre d’une parution au même titre, publié par l’Association inter-nationale des collectionneurs de Timbres-poste du Laos. Cette parution est le résultat de plusieursmois de travail acharné et l’utilisation de notes accumulées pendant plus de 40 ans. Elle a pour but derecueillir quelque argent pour un des membres de l’association qui fait face à des difficultés financières

Éditorial

Site Internet :www.philateliequebec.com

N° 294 (vol. XXXVIII, n° 3)Mars 2011

Rédacteur en chef : Guy Desrosiers

Rédactrice de textes : Marjorie Gosselin

Webmestre : Marie-Claude Benoît

Graphisme : Graphic-Art

Publicité : Lionel Laurens

Les textes publiés dans la revue PhilatélieQuébec n’engagent que leur auteur, en consé-quence, la revue décline toute responsabilité àcet égard. La direction se réserve en tout tempsle droit d’adapter les textes soumis pour publi-cation. L’emploi du genre masculin est utilisésans aucune discrimination, uniquement dansle but d’alléger le texte.

Pour nous joindre (publicité, petites annonces, renseignement) :

Philatélie Québec275, rue Bryant, Sherbrooke QC J1J [email protected] • www.philateliequebec.com

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5Philatélie Québec No 294, mars 2011

275, rue BryantSherbrooke QC J1J [email protected]

Pour me joindre :

et les bénéfices de la vente lui seront intégralement reversés. Chers lecteurs, vous avez aimé ce quevous avez lu, alors pour une bonne cause, pourquoi ne pas vous procurer le volume; informationsen page 51.

Benoit Carrier présente « L’univers de l’orgue; partie 7 », la dernière partie. François Brisse nousrevient avec sa chronique « À vos marques, No 46 ». C’est à l’intérieur de cette chronique queRichard Gratton donne un tuyau sur la façon de décoller les timbres autocollants; il répond à unequestion qui nous fut souvent posée. Michel Monicard présente un article sur une émission conjointeIrlande – Chili; il suggère aussi une intéressante thématique à développer au sujet de l’indépendancedes pays de l’Amérique du Sud.

Lionel Laurens, notre Lionel à la revue, fait le résumé d’une conférence donnée par Daniel Miroux chez« Les Timbrés de Boisbriand »; on trouvera dans le communiqué No 15 toutes les photos prises parson collègue Gaston Verreault lors de cet événement. Un court article présente Hilaire Sainte-Marie,un des fondateurs de la Société Philatélique de la Rive-Sud. Je profite de l’occasion afin d’inviter lesclubs à faire connaître leurs activités. Comme mentionné antérieurement, la revue est lue sur la toileet la revue peut vous faire connaître mais si la revue n’est pas informée de vos activités, il devientdifficile d’en parler.

Je vous laisse le soin de découvrir les autres articles tel celui au sujet de la Finlande qui émet 22 timbresen un seul jour et celui où l’on a placé une pièce de 10 ¢ à la place du timbre.

Sur ce, bonne lecture!

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Petites annoncesLa revue Philatélie Québec version copie papier ne

contenait pas, pour ainsi dire, de section petites

annonces. Vous cherchez une pièce philatélique;

vous voulez vendre une pièce philatélique; alors

pourquoi ne pas utiliser la revue Philatélie Québec

maintenant qu’elle sera consultée et lue sur toute

la planète.

Avec votre paiement, envoyer votre petite annonce à :Revue Philatélie Québec, 275, rue Bryant, SherbrookeQc Canada J1J 3E6. Des copies / collées seront faitespour publication sur le web; à la revue, on ne retou-chera pas les petites annonces reçues.

En voici des exemples :

Vous avez un Penny Black à vendre ou vous voulezacheter un Penny Black mais vous ne voulez faireconnaître vos coordonnées qu’à seulement et uni-

quement la personne avec laquelle le marché sera

conclus, alors pourquoi ne pas utiliser la revuePhilatélie Québec qui publiera l’annonce pour vouset mettra les parties en contact que pour la transac-tion finale.

Vous avez une grosse collection à vendre…

C’est un service à développer et ce sera du cas parcas. Il est entendu que la revue servira d’intermé-diaire uniquement; la revue mettra en contact lesintéressés sans se porter garant du contenu de lavente ou de l’achat.

Recherche pièces philatéliques

concernant le timbre de la GRC Scott# 223, émis le premier juin 1935. Oncommunique avec Guy Desrosiersà [email protected]

Coût par parution de cette petiteannonce : $6.00 taxes incluses.

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concernant le timbre de la GRC Scott# 223, émis le premier juin 1935. Oncommunique avec Guy Desrosiersà [email protected]

Coût par parution de cette petiteannonce : $10.00 taxes incluses.

Un don pour la passion des timbres...

Dons. Depuis le mois de janvier 2010, larevue Philatélie Québec est publiée dix fois l’an,un numéro tous les mois sauf en juillet et enaoût, gratuitement et en couleur sur le web. Larevue deviendra aussi accessible à tous, philaté-listes ou non.

La gratuité c’est très intéres-sant. Cependant il ne faudrapas oublier que des person-nes devront être rémunéréespour préparer le contenu dechaque numéro de la revue;que des personnes devront

être rémunérées pour garder un site internet à jour etintéressant; que des coûts seront chargés à la revuepour héberger son site internet et que des coûtsseront chargés à la revue pour tous les autres gugus(sic) d’administration dont la liste est parfois longueet surprenante.

Alors afin d’assurer la survie et afin d’assurer une longue vie à la revue, pourquoi ne pas faire un don àl’ordre de la Revue Philatélie Québec et de faire parvenir ce don à Revue Philatélie Québec, 275, rueBryant, Sherbrooke Qc Canada J1J 3E6.

Merci d’avance.

Intermédiaires.

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7Philatélie Québec No 294, mars 2011

Merci à vousMERCI aux généreux donateurs de la revue Philatélie Québec

1- Merci à Monsieur Jean Grignon de Eastman

qui a fait un don à la revue.

2- Merci à un fidèle lecteur de la région deGranby – Farnham qui a fait un substantiel donà la revue tout en désirant garder l’anonymat.

3- Merci à Madame Micheline Corneau deJonquière qui a fait un don à la revue et quiajoute : « Félicitations pour votre beau travail.C’est toujours avec grand intérêt que je vous lis ».

4- Merci à Monsieur René Forand de Montréal

qui a fait un don à la revue et qui écrit : « Ungrand merci pour le travail de géant consacré ànotre folie sérieuse, la philatélie dans notre languefrançaise ».

5- Merci à Monsieur Laurent Poulin de Québec

qui a fait un don en pièces philatéliques à larevue et qui écrit : « Je suis très heureux de conti-nuer à lire la revue même si je n’ai pas l’internetmoi-même ».

6- Merci à la Société Philatélique de la Rive-Sud

(SPRS) qui a fait un don à la revue.

MERCI

aux généreux

donateurs de la revue

Philatélie Québec

Neuf ? Gomme originale ? Charnière ? Papier vélin ou vergé ou bible ? Réparé ?

Les faux et falsifiés sont très nombreux particulièrement sur l’internet!

Avant d’acheter, exigez un certificat pour protéger votre investissement.

Expertise Philatélique

Timbres et enveloppes

du Canada et des Provinces

Richard Gratton,expert reconnu et membre de l’Association Internationale des Experts en Philatélie

et de l’Académie Québécoise d’Études Philatéliques.

Contact par courriel seulement : [email protected]

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8 Philatélie Québec No 294, mars 2011

Imprimeur / Quantité :

Canadian Bank Note, Limited; 1 100 000

Dentelure : 12

Créateur(s) :

• D’après une peinture d’Arthur James Wetherall Burgess

• Scène gravée par Harold Osborn• Conçu par Herman Herbert Schwartz

Œuvre d’art originale :

Arthur James Burgess, « Britannia » RoyalCollection, Londres, Royaume-Uni

Le premier avril 1935, le contrat de fabrication des timbres-poste et des entiers postaux canadiensest revenu à la Canadian Bank Note Compagny, Limited, à Ottawa. Le 6 mai 1935, le roi George V acélébré le 25ième anniversaire de son avènement au trône, en 1910. Afin de commémorer ce jubilé d’ar-gent, le Canada s’est joint aux autres pays de Commonwealth pour rendre hommage au souverain, lui-même un philatéliste passionné, en émettant six timbres-poste spéciaux. Vue du yacht royalBritannia, d’après une peinture d’A.J.Burgess. Le roi George V a autorisé l’utilisation de cette illus-tration. Le ministère des Postes du Canada a choisi ce sujet parce que le Britannia était si étroite-ment associé à Sa Majesté George V. Le Britannia, construit en 1893 pour le roi Édouard VII qui étaitalors le prince de Galles, a fait sensation dans le monde de la voile. En tout, durant une carrière de43 ans comme voilier de course, le Britannia a remporté 231 premiers prix et 129 autres sur 625départs. À gauche, à l’arrière-plan, on voit un vapeur qui se déplace dans la même direction que leBritannia. C’est probablement le yacht royal Victoria and Albert.

Qui eut prévu, à la sortie du timbre montrant le yacht royal Britannia en mai 1935, qu’à peine un anplus tard, ce fin voilier aurait cessé d’exister et reposerait au fond de la mer? Pourtant, le roi GeorgeV, qui en était le propriétaire et le chérissait plus que tout autre bateau, s’est réjoui du choix dugouvernement canadien de montrer le Britannia, dans la série émise à l’occasion de son jubilé d’argent. Le timbre de 13 cents, émis le 4 mai 1935, saluait en effet le vingt-cinquième anniversairedu début du règne de George V.

Le roi lui-même ne survécut pas longtemps à ces célébrations et disparaissait le 20 janvier 1936.Selon ses propres volontés, le Britannia était expressément coulé en mer, au large de l’île de Wight,le 9 juillet suivant. Le monarque avait voulu ainsi épargner au yacht royal, gagnant de tant de régates, l’humiliation de finir ses jours dans un chantier de démolition. Pour lui, la fin la plus dignepour un tel bateau était d’être enseveli en mer.

Le Britannia avait été construit en 1893 aux chantiers de D. & W. Henderson, à Glasgow, à la demandemême du roi Édouard VII, qui rêvait d’une place honorable dans les régates internationales.L’architecte G.L. Watson, un maître du design dans la construction navale, s’était surpassé : il avait

À peine un an après la sortie du timbre,le Britannia n’existait plus!*

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9Philatélie Québec No 294, mars 2011

conçu pour que le Britannia une coque si gracieuse que celle-ci ne fut jamais modifiée tout au longde sa carrière, bien que le gréement, au gré des changements apportés dan les règlements et les caté-gorisations des courses, dut être changé pas moins de six fois. Le timbre canadien le représente dansson dernier accoutrement, celui d’un cotre bermudien, de classe J.

En remportant sa première course, le 25 mai 1893, le Britannia, avec son envergure de voile de 10300pieds carrés, donnait le ton à toutes les autres courses auxquelles il allait participer. Parmi toutes lescourses, George V, surnommé The Sailor King, affectionnait particulièrement les régates annuelles deCowes, dans l’île de Wight, et ne manquait pas d’y participer, s’installant parfois lui-même à la barre.

Le Britannia jaugeait 221 tonneaux et accusait une longueur de 26.30 m à la ligne de flottaison(36.75m hors-tout). La coque du bateau était noire. Toutes les installations à l’intérieur étaient pinblond et d’acajou; des tapisseries et des cretonnes ornaient les murs. On y trouvait quatre cabinesoù les invités pouvaient dormir, un spacieux salon, une cabine pour le capitaine et des dortoirs pourles trente membres de l’équipage, en plus d’une cuisine et d’un garde-manger.

Le Britannia changea de mains fréquemment, surtout au début de son existence. Vendue une pre-mière fois en 1897, le roi Édouard VII le rachetait en 1899 pour livrer la lutte au yacht de Sir ThomasLipton. Mais il le revendait l’année suivante et le rachetait une nouvelle fois en 1920. À partir decette date, toutefois, le Britannia fut confié à la Royal Navy jusqu’à sa fin.

Le timbre représente une vue du Britannia en mer d’après une peinture d’Arthur J. W. Burgess, peintrede marine et éditeur d’art. Le graveur Harold Caborn, de l’American Bank Note, à New York, œuvrantpour la Canadian Bank Note, s’inspira d’une photo du tableau de Burgess envoyée à Ottawa. Le choixtrès judicieux d’une teinte de bleu tout à fait appropriée à une scène marine ajoutait encore à labeauté du timbre et a son esthétique pleinement réussie.

Certains sont d’avis que la petite masse informe se profilant à l’horizon, à l’avant du Britannia, pour-rait être une représentation minuscule d’aune autre yacht royal escortant ce dernier, le Victoria andAlbert. Celui-ci, troisième du même nom, était un navire à aubes construit en 1903 pour la reineVictoria. Il s’agissait d’un vaisseau très élancé, à coque de bois et jaugeant 5 500 tonneaux, munide deux cheminées et de trois mâts. C’était le plus grand des yachts royaux et il fut utilisé aussi bienpar Edouard VII que par George V. En 1939, il fut transformé en navire auxiliaire et fut finalementlivré aux démolisseurs en 1954.

*N.D.L.R. : le présent article a été préparé à partir de deux sources différentes. La première, « ArchiviaNet : Recherche en ligne » présente les données techniques du timbre, telles qu’ellesapparaissent sur le site internet de Bibliothèque et Archives Canada. La seconde est le texte intégrald’un article « À peine un an après la sortie du timbre, le Britannia n’existait plus! » publié parfeu Denis Masse dans Philatélie Québec, juillet – août 1995, No 194, aux pages 6 et 7.

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10 Philatélie Québec No 294, mars 2011

À 50 kilomètres environ de Rome, au sommet du mont Guadagnolo qui domine la vallée deGiovenzano, se dresse le magnifique sanctuaire de la Mentorella, considéré comme le plus anciend’Italie et dédié à Sainte Marie des Grâces. Selon la tradition, il a été édifié par l’empereur Constantinqui, en accord avec le Pape Sylvestre qui le consacra ensuite, le fit ériger sur le lieu de la conversionde Placide, général romain sous l’empereur Trajan, et futur Saint Eustache, un des premiers martyrsde la religion chrétienne. Le sanctuaire fut administré par les bénédictins jusqu’au XVe siècle. Il futensuite abandonné avant d’être repris par le Père Atanasio Kircher qui chercha et obtint, de quelquessouverains européens, des financements pour le restaurer. Il est aujourd’hui, et depuis 1857, confiéà la congrégation polonaise des Pères de la Résurrection. Ce sanctuaire comptait beaucoup pourJean-Paul II et fut d’ailleurs le lieu de sa première visite officielle hors de Rome, le 29 octobre 1978(et, au cours de son pontificat, le lieu de nombreuses autres visites privées). 27 ans après, jour pour jour,le Pape Benoît XVI, suivant les traces de son Prédécesseur, visita le Sanctuaire et y célébra une messe.

POUR LES VICTIMES DU TREMBLEMENT DE TERRE DE HAITI

Le governatorato de l’État de la Cité du Vatican, afin d’offrir une aide concrète à la population deHaïti frappé par le violent tremblement de terre le 12 janvier 2010, a décidé de surcharger avec 0.20Euro la série philatélique dédiée au 1500ème Anniversaire de la fondation du Sanctuaire Mère desGrâces de la Mentorella. Le produit de cette initiative sera complètement affecté aux populationsfrappées par le séisme.

La poste du Vatican surcharge ses timbres pour Haïti Par : La Poste de la Cité du Vatican

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11Philatélie Québec No 294, mars 2011

Fiche Technique; Mini-feuille

Date d’émission :

05 mars 2010

Nombre de valeur : 1

Valeur faciale :

Euro 0.65 + 0.20

Valeur d’affranchissement :

Euro 0.65

Format : 29.79 X 40.64 mm

Dentelure : 15, 14

Artiste : Giorgio Borghesani

Mini-feuille de : 6 timbres

Dimensions de la mini-

feuille : 176 X 115 mm

Type d’impression : offset

Imprimerie : BDT (Irlande)

Prix de la série : Euro 0.85

Prix de la mini-feuille :

Euro 5.10

Tirage max. : 900 000 sériescomplètes

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12 Philatélie Québec No 294, mars 2011

Hilaire Ste-Marie naît à St-Hubert le 2 octobre1889. Il réside à Saint-Lambert à compter de 1895.Il fut employé au département de la finance duBureau des Postes à Montréal pendant 40 ans et ilprit sa retraite en 1950.

Il fit partie des Forces armées canadiennes de 1914 à 1919 et fut décoré de la médaille militaire LongService à son retour d’Europe (Angleterre et France). Il fut l’un des directeurs de l’Escadrille VignalNo 70 des cadets de l’air de Saint-Lambert durant la guerre de 1939 à 1943. Pendant la dernièreguerre, il prit charge du bureau de poste militaire à Saint-Bruno, Québec. Il faisait partie du Corpspostal canadien depuis 1913.

De 1950 jusqu’au premier mars 1961, il fut propriétaire du magasin Blue and Gray Wool Shop au 450rue Victoria à Saint-Lambert.

Il fut membre de plusieurs clubs et associations notamment de la Société historique de Montréal, dela Légion canadienne No 68 de Saint-Lambert, membre à vie de l’Association athlétique amateurenationale, membre du Westmount Stamp Club, de l’Union philatélique de Montréal, de la Société phi-latélique du Canada, de la Chambre de Commerce des jeunes de Saint-Lambert, membre-fondateur duConseil Santa Maria 2267 des Chevaliers de Colomb, Grand Chevalier et par la suite, secrétaire finan-cier du même conseil pendant 16 ans.

Hilaire Sainte-Marie

Pli souvenir de la Société Philatélique de la Rive-Sud

Timbre – photo sur enveloppe qui a voyagé

Signature de Monsieur Sainte-Marie

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13Philatélie Québec No 294, mars 2011

Il fut marguillier et s’occupa de plusieursorganisations religieuses. Il pratiqua diverssports tels que les quilles et le tennis et futmembre pendant 15 ans du MontrealToboggan Club.

Époux de Honorine Bertrand, il eut deux fils,Roger et Paul, aujourd’hui décédés.

Il fut le fondateur, avec six amis anglopho-nes, de la Société philatélique de la Rive-Sud qui portait à l’origine le nom de SouthShore Stamp Club.

Il meurt en janvier 1985 à l’âge de 95 ansaprès une vie bien remplie.

Carton de remerciements des Fêtes du 60ième anniversaire

Verso partiel du pli

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14 Philatélie Québec No 294, mars 2011

Imprimeur / Qualité :

British American Bank Note Company 29 600 000

Dentelure : 12.5

Créateur(s) :

• D’après une peinture de Cornelius Krieghoff• Conçu par William Rueter

Œuvre d’art original :

• Cornelius Krieghoff, « The Blacksmith’s Shop »• 1871• Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto,

Ontario

Notice historique : L’un de nos plus grands pionniers de l’art, auteur de plus de 700 tableaux, auraitpu ne jamais faire du Canada sa patrie si, en 1837, une jeune et ravissante Canadienne n’était pasallée à New York. Cornelius Krieghoff échoua, cette année-là, à New York où il rencontra LouiseGautier, dite Saint-Germain, de Longueuil, près de Montréal. Nous ne savons pas grand chose despérégrinations du couple jusqu’au début des années 40, où nous les trouvons vivant à Longueuil,avec la famille Gautier. Louise, leur fille, Emily, et le reste de la famille Gautier apparaissent dansbeaucoup des tableaux qu’il peignit à cette époque. Le studio de Krieghoff et la maison des Gautierétaient les lieux des rendez-vous favoris des villageois et il semble que Krieghoff jouissait d’une trèsgrande popularité car c’était un homme aimable et plein d’humour, doublé d’un ami loyal. Corneliuspouvait à peine gagner sa vie à Montréal car les bourgeois de la ville préféraient aux paysages cana-diens les reproductions de tableaux de maîtres européens. Pendant un certain temps, Krieghoff dut,par nécessité pécuniaire, occuper un emploi de peintre d’enseignes. Il semble que l’influence deLouise cessa d’agir sur Krieghoff lorsqu’il rencontra John Budden, en 1853. Deux ans auparavant,Budden qui était l’un des associés d’une entreprise d’encanteurs, avait emporté quelques-uns destableaux de Krieghoff à Québec. Lorsqu’il revint à Montréal, en 1853, il trouva les Krieghoff dans laplus grande gêne et leur proposa de gagner Québec où Krieghoff serait, selon lui, beaucoup plusapprécié. Grâce à cette décision Krieghoff allait connaître les plus belles années de sa carrière d’artiste. Le paysage de Québec était tout autre que celui de Montréal et exigeait de nouvelles ressources de Krieghoff. Il releva le défi et de 1854 à 1860, la période la plus productive de sa vie,il réalisa des progrès constants. Cependant, après 1860, il cessa de s’améliorer et son évolutiondemeura stationnaire pendant 3 ans. La période 1864-1867 vit son art décliner tant du point de vuede la qualité que de celui de la quantité, bien qu’il exécutât quelques-unes de ses plus belles œuvresaprès 1864. Nous ne savons pas ce qu’il advint de lui entre 1866 et 1870 sinon qu’il se rendit àChicago pour vivre avec sa fille et son gendre. Un grand changement s’opéra en lui après 1867. Il neressentait plus le besoin impérieux de travailler et sa belle vitalité créatrice ne l’habitait plus. Ilrevint au Canada en 1871, pour rendre visite à ses anciens amis. La réunion fut teintée de tristesse.Budden le pressa de reprendre ses pinceaux. Son énergie réapparut pendant un certain temps durant

Krieghoff : imprimés à Winnipeg*

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lequel il peignit quatre ou cinq de ses meilleurs tableaux, dont « La forge », que reproduit le nou-veau timbre canadien. L’accueil chaleureux réservé aux visiteurs affluant dans l’atelier nous donne unaperçu de l’hospitalité de « l’habitant » au milieu de l’hiver. Mais Cornelius était partagé entre sonamour pour sa fille et pour son pays d’adoption où il avait passé 19 ans de sa vie. Il revint à Chicagoet peu après, alors qu’il écrivait à John Budden, lui parlant des jours heureux passés dans le paysqu’il avait fait sien, il mourut d’une défaillance cardiaque. Les tableaux de Krieghoff sont aussi impor-tants, comme documents sociaux, qu’ils le sont comme œuvres d’art car ils dépeignent la vie et l’es-prit du Québec. Ils débordent d’enthousiasme et reproduisent avec précision le travail, les jeux et lescostumes des personnes de son entourage et le cadre où elles vivaient.

C’est David Gronbeck-Jones qui a été le premier à révéler dans une récente édition de Linn’s StampNews, que les timbres reproduisant une peinture de Cornelius Krieghoff (émis en 1972) avaient étéimprimés à Winnipeg, chez Sault/Pollard Limited, et non pas par la British American Bank Notecomme tout le monde pensait et comme l’indique, du reste, l’inscription inscrite dans la marge desfeuillets.

La BABN en effet avait obtenu le contrat pour l’impression de ces timbres mais comme il avait étédécidé que seule la lithographie pourrait rendre justice à la peinture de Krieghoff et que la BABNn’était pas équipée à l’époque pour réaliser ce genre d’impression, elle s’est adressée à cette entre-prise manitobaine. Saults/Pollard n’avait aucune expérience dans des travaux similaires et n’était pasun atelier spécialisé dans les titres et valeurs. Aussi cette émission est-elle remplie d’imperfectionsqui constituent de nombreuses variétés.

L’imprimerie dut même jeter tout le premier jet des timbres et recommencer à zéro à cause des tropnombreuses imperfections relevées sur la production originale. Les timbres de Krieghoff se présen-tent donc sur deux sortes de papier au moins. Ces papiers offrent des différences dans la fluorescenceet se détectent surtout à la lampe à rayon ultra-violet.

On trouve également dans cette émission des timbres marqués et d’autres pas.

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Quant aux variétés produites par des imperfections sur les plaques, elles sont nombreuses. La plusconnue et la plus courante est celle du « bouton de porte » ou de « cadrage brisé ». Il s’agit d’unebrisure dans le cadrage de la porte de l’appentis qui se trouve à droite de la maison. Elle s’observesur tous les timbres de la 4e rangée verticale. Ce qui veut dire que tout bloc de coin droit, supérieurou inférieur, en recèle deux.

Un poteau de clôture supplémentaire qui est en fait une minuscule rayure brune, apparaît sur la 50e

timbre de l’un des quatre panneaux seulement, ce qui lui donne un ratio de rareté de 1 sur 200. Cettevariété se trouve immédiatement sous la cariole.

Une autre variété constante consiste en une tache bleue apparaissant sur le toit de la maison, justesous la lucarne de gauche. Il y en a bien d’autres mais ce sont là les trois plus importantes.

Pour finir, comme pour mettre la cerise sur le « sundae », quelqu’un a mal épelé le nom du peintreKrieghoff apparaissant dans la marge des feuillets. Il a été écrit « Kreighoff » au lieu de « Krieghoff ».Comme cette erreur d’orthographe apparaît sur tous les feuillets portant l’inscription, il s’agit au premier chef d’une erreur d’impression et non d’une erreur philatélique.

Le timbre Krieghoff a été l’un des plus populaires à avoir été émis par les Postes canadiennes. Endépit de son tirage élevé de 28 millions d’exemplaires, l’émission a été vendue au complet assez rapi-dement.

L’une des raisons de cette popularité est d’abord la popularité du peintre lui-même dont les œuvrestrès recherchées se vendent couramment 150,00$ et plus.

Il y a aussi la date d’émission du timbre qui a certainement contribué à sa popularité. Le timbre aété mis en vente le 29 novembre, soit juste à temps pour l’envoi des cartes de Noël. Comme le tim-bre représente un agréable paysage d’hiver, les gens l’ont préféré en général aux timbres de Noël émisun mois plus tôt (le premier novembre) et qui montraient des bougies.

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La recherche des nombreuses variétés et l’erreur d’orthographe dans le nom de Krieghoff ont aussiété des facteurs indiscutables de la popularité de ce timbre de huit cents.

« La Forge ». Le tableau de Krieghoff choisi pour ce timbre, intitulé « La Forge », est caractéristi-que de l’œuvre de ce peintre québécois qui a toujours préféré des scènes d’hiver et d’automne duQuébec.

Cette œuvre conservée à la Galerie d’Art d’Ontario, a été exécutée par Krieghoff quelques mois avantsa mort, soit en 1871, alors qu’il venait de rentrer au Québec après un séjour aux États-Unis où ilavait tenté de s’établir définitivement.

Né en 1815 en Hollande, éduqué en Europe, Krieghoff combattit dans les rangs de l’armée américainecontre les indiens Seminoles en Floride, puis déserta l’armé dans le Vermont, passa au Canada, mariaune fille de Longueuil et mourut à Chicago en 1872.

Pendant ses années de création artistique les plus productives, il vivait soit à Montréal ou à Québecou dans les environs de l’une ou l’autre des deux villes. En temps normal, c’était un joyeux vivant,faisant bonne chère et levant le coude volontiers. Dans ses périodes creuses, il offrait ses peinturesde porte à porte sur la rue Saint-Jacques, à Montréal et pendant un certain temps même, il ajouta àses revenus en donnant des leçons de guitare.

Krieghoff était partagé entre son amour pour sa fille et pour son pays d’adoption où il avait passé19 ans de sa vie. Il revint à Chicago {…}. Il mourut d’une défaillance cardiaque.

N.D.R.L. : Le présent article a été préparé à partir de deux sources différentes. La première, « ArchiviaNet : Recherche en ligne », présente les données techniques du timbre, telles qu’ellesapparaissent sur le site internet Bibliothèque et Archives Canada. La seconde est le texte intégral d’un article « Krieghoff : imprimés à Winnipeg » publié par feu Denis Masse dans La Philatélie auQuébec, volume 8, No 2, octobre 1981 (No 61, nouvelle numérotation) en page 15.

Postée en France mardi 08 février2011; arrivée à son destinataireau Canada vendredi 11 février 2011

Le timbre tunisien a-t-il fait ladifférence? Elle n'a pas voyagé àdos de chameau, c'est certain.

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Une pièce de 10 ¢ apposée à la place du timbre; le compte y est

Enveloppe oblitérée à Cowansville le 14 février 1977 à 19h.30Le tarif est passé à 12 ¢ le premier mars 1977

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Le 24 janvier dernier la poste de Finlande a émis 22 timbres en une seule journée; toutefois, elle n’apas battu de record. Les timbres sont tous autocollants et certains ont un découpage que l’on peutqualifier de curieux. Malheureusement, il est très difficile de montrer ce découpage en raison premiè-rement, de la couleur et deuxièmement, dû au fait qu’ils sont autocollants. À part les détails techni-ques qui ne seront pas repris ici, il y a pénurie d’information au sujet de ces timbres. C’est surtoutleur découpage qui les rend intéressants.

22 timbres finlandais émis le 24 janvier 2011

Par : Poste de la Finlande, adaptation d’un communiqué

Une série de cinq timbres présente des boîtes aux lettres.

Patriotisme oblige, on a émis un timbre aux couleurs du drapeau finlandais; le découpage du timbre montre un drapeau au vent.

Deux timbres sont consacrés au bouleau; onmontre des feuilles sur l’un et des bourgeonssur l’autre.

Merci de faire un don à la revue Philatélie Québec!

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Cinq timbres de carnets illustrentle printemps; un peu hâtif tout demême en ce 24 janvier.

Cinq timbres sont consacrés à la fête de la Saint-Valentin. Il y acependant ambiguïté quant à la journée d’émission dans le commu-niqué reçu; 24 janvier ou au mois de février, avant la Saint-Valentin.

Un bloc feuillet de quatre timbres honore l’Opéra National Finlandais.

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À qui est destiné cet article.

Cet article est destiné à deux catégories de collectionneurs qui veulent réaliser des P 1 P. Toutd’abord aux novices sans expérience qui voudraient bien se lancer dans l’aventure mais que la peur del’inconnu inquiète grandement. À ces novices, je vous dis n’ayez crainte et plongez; l’expérience en vautla peine et elle est enrichissante à tous les points de vue. Deuxièmement, aux personnes qui ont déjàtenté l’expérience. Ces dernières constateront que ce qui suit n’est évident pas complet et que, à la lec-ture de cet article, une sensibilisation quelconque s’effectuera, du moins peut-on espérer…

Depuis un certain temps, la « Collection Une Page » ou, la « Présentation Une Page » ou, la pré-sentation « Une page, un thème » semble gagner en popularité dans les expositions philatéliques.Ces expressions désignant, en fin de compte, la même chose ou presque, l’expression « Présentation

Une Page (P 1 P) » sera utilisée dans cet article. Afin de me permettre de rédiger cet article, desdocuments m’ont été fournis par Messieurs Jacques Charbonneau, Pierre Lavigne et René-Paul Saint-Laurent; que ces personnes soient remerciées car sans leur support, il m’aurait été difficile de rédigercet article en me basant uniquement sur mes seules expériences philatéliques.

Dans un quatrième document, trouvé sur le site internet de La Royale 2011, on remarque qu’un espace de48 pages sera réservé au P 1 P lors de l’exposition locale du club du Lakeshore en mai prochain et oninvite les collectionneurs (invitation qui s’applique aussi aux non membres du club du Lakeshore) à expo-ser des P 1 P avec un maximum de trois pages par exposant. Le système de points utilisés pour noter lesP 1 P est aussi mentionné. Les critères d’évaluation et les points y attribués sont à peu près les mêmessur les quatre documents consultés; il en sera fait mention plus loin.

Règles générales à suivre afin de réaliser une « Présentation Une page » :

1- Une page blanche ou de couleur pâle format papier lettre (8 1⁄2 X 11) doit être utilisée.

2- Chaque page doit avoir un titre.

3- Chaque page doit être une présentation philatélique et doit contenir au moins trois élémentsphilatéliques : timbre (s), carnet, épreuve, pli premier jour, feuillet – souvenir, entier postal,oblitération, etc. Les pièces doivent être de la meilleure condition possible eu égard à la pièceelle-même et au sujet traité.

4- Si des pièces non philatéliques sont incluses dans une P 1 P, elles ne peuvent pas être consi-dérées comme l’équivalent d’une pièce philatélique.

5- Le texte doit être court, rédigé proprement et sobrement. Le texte manuscrit n’est pas interditmais il est préférable, pour des raisons évidentes, de l’écrire à la dactylo ou à l’ordinateur.

6- Les pièces et le texte d’une P 1 P doivent présenter un sujet complet en lui-même c’est-à-direque le sujet traité n’a peu ou pas de possibilité d’expansion; le sujet doit être épuisé en uneseule page.

7- Dans une P 1 P, il faut utiliser au maximum chaque centimètre carré de la page.

Présentation Une Page (P 1 P) Par : Guy Desrosiers

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Les critères d’évaluation d’une « Présentation Une Page » :

Il y a de légères différences, selon les documents consultés, au sujet de la classification des critèresutilisés et de l’attribution des points par les juges. Indépendamment de ce fait, on peut mentionnerque quatre critères principaux sont considérés lors de l’évaluation.

Le sujet.

Dans tous les documents consultés, la plus grande partie des points est attribuée au sujet. Y a-t-il unintérêt pour ce sujet? Vaut-il la peine de le traiter? Le sujet convient-il à la P 1 P? Dans l’affirmative,est-il traité d’une façon à créer l’intérêt? Est-ce que le sujet inspire le lecteur? À quel point le sujetest-il original ou est-ce du réchauffé? Si l’auteur revient sur un sujet déjà traité, est-ce que dernierdonne vraiment une nouvelle dimension au sujet? Les faits y présentés, le sont-ils d’une façon concise?

L’attribution des autres points se fait à peu près en part égale entre l’effort, le matériel et la présentation.

L’effort; connaissance.

Les connaissances sont évidentes par la sélection soigneuse du matériel utilisé et par leur identificationexacte et précise. L’effort de recherche est démontré par l’apport nouveau que cette P 1 P apportera à laphilatélie. Les pièces et le texte sont-ils présentés d’une façon correcte et sans fausseté? Une affir-mation non vérifiée peut amener une fausseté et il est toujours préférable de ne rien écrire plutôt qued’écrire une fausseté.

Le matériel.

Le matériel convient-il vraiment au sujet traité? Le matériel pourrait-il être autre et de meilleure qualité?En relation avec le sujet traité, les pièces qui sont présentées, ont-elles un facteur certain de rareté oud’exclusivité; une pièce trouvée à tous les coins de rue n’impressionne personne, même pas l’auteur dela P 1 P. Attention : ici, la rareté ne s’entend pas de la valeur au catalogues mais bien de la diffi-culté d’acquisition des pièces.

La présentation.

Au premier regard, est-ce que la P 1 P plaît au lecteur? Est-ce que la présentation est lourde, maladroiteou encore, donne l’impression de soupe étirée par ses vides d’espace; il n’est pas toujours facile detrouver le juste milieu d’une page dite bien balancée. Est-ce qu’il y a une logique certaine entre lespièces philatéliques et le texte rédigé? Le texte contient-il des fautes d’orthographe et de syntaxe?Les pièces et le texte sont-ils bien présentés sur la page? La pièce clé est-elle bien en évidence?

Conclusion.

Le présent article peut paraître tout à fait abstrait; évidement, il ne peut pas répondre à toutes lesquestions qu’une personne peut se poser relativement à la P 1 P. Et n’oublions pas, lors d’une évalua-tion, il y a aura toujours une certaine subjectivité qui est exercée par les juges qui sont des humainsaprès tout. Trois P 1 P suivent cet article. À partir de ce qui précède, n’aimeriez-vous pas, dans unpremier temps, essayer de jouer au juge en évaluant ces trois pages et, par la suite, n’aimeriez-vouspas vous-même plonger et réaliser des P 1 P. Votre participation de présentateur et de visiteur auxexpositions ne fera que bonifier à tous les points de vue notre monde de la philatélie.

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À connaître...

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Souvenir...

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Photos : Gaston Verreault

Le 31 janvier dernier, « Les Timbrés de Boisbriand » recevaientpour une septième année consécutive, Monsieur Daniel Mirouxmembre du club philatélique « Le Cagou » de la Nouvelle-Calédonie. La revue Philatélie Québec était présente lors decette soirée.

Pour une première fois et sortant des sentiers philatéliquesauxquels il nous avait habitués, Monsieur Miroux qui est aussiprésident de « L’Alliance française de la Nouvelle-Calédonie »a entretenu un auditoire attentif au sujet de « L’accent dansla parlure française chez les canadiens d’origine française ».Surprenant de savoir que l’accent du français que nous parlonsde nos jours est le même que celui du français qui se parlaità la cour du roi de France et le même qui se parlait enNouvelle-France au moment de la conquête.

À la cour du roi de France où se parlait « l’accent du bel usage » on disait fret et menteux alorsque pour les orateurs qui parlaient le français « avec usage soutenu » on disait froid et menteur.Avec la Révolution, « l’accent du bel usage » a été remplacé par « l’accent avec usage soutenu » deRobespierre et compagnie. En France, la Révolution française fut accompagnée de la révolution pho-nétique de la langue française alors que, la Nouvelle-France étant coupée de la France, l’accent estdemeuré le même. Étonnant, n’est-ce pas?

Voici quelques unes des photos qui ont été prises lors de l’événement; merci à Gaston Verreault luiaussi membre du club des Timbrés de Boisbriand.

Daniel Miroux chez « Les Timbrés de Boisbriand » Par : Lionel Laurens

Autres photos, communiqué # 15 sur le site

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L’année 2010 a marqué le 200ème anniversairedu début de la lutte du Chili pour gagnerson indépendance de l’Espagne. DeuxIrlandais ont été au cœur de la réussite decette lutte pour l’indépendance.

Bernardo O’Higgins. Considéré comme l’undes pères fondateurs du Chili, O’Higgins estné en 1778 fils illégitime du Gouverneurdu Chili qui était né irlandais. Après êtreallé à l’école à Londres, il est retourné auChili et en 1810 s’est associé à la révoltecontre le gouvernement espagnol. C’étaitun combattant éminent et courageux et ilgravit les échelons pour devenir le chefdes forces patriotiques.

En 1817, O’Higgins était devenu le premier homme à la tête d’un Chili indé-pendant. Chef décidé et énergique, il a construit des universités, des biblio-thèques et des hôpitaux pendant son règne qui a duré six ans. Il a aussi créél’Ecole Militaire du Chili et fondé la Marine chilienne.

Finalement, O’Higgins a été destitué en 1823 et il est parti en exil pour nejamais rentrer au Chili de son vivant. Il est décédé en 1842 et fut d’abordinhumé au Pérou, jusqu’à ce que ses restes soient rapatriés au Chili en 1869.

Aujourd’hui il y a au Chili des villages, des Parcs Nationaux, des navires de la marine et même unebase scientifique en Antarctique qui, en son honneur, portent son nom.

John (Juan) MacKenna. Juan MacKenna est né dans le comté de Tyrone en 1771.Son oncle l’aemmené en Espagne pour qu’il fasse ses études et, finalement, il entra dans l’Armée. On l’envoya enAmérique du Sud et il fut nommé Gouverneur d’une des villes les réputées du Chili, Osorno, où on luiattribua la tâche de la reconstruire.

En 1809, il déménagea à Santiago et épousa une femme de la région dont la famille avait des liensavec des révolutionnaires. Quand la guerre éclata, il s’engagea avec les rebelles; on lui confia la res-ponsabilité de l’équipement de la nouvelle armée chilienne et il assura l’entraînement de ses premiersingénieurs militaires. On le nomma sur un poste clef d’officier dans l’armée et, en fin de compte, ilfut nommé Général en Chef de l’armée par Bernardo O’Higgins. Sous les ordres directs d’O’Higgins, ilenregistra une célèbre victoire à Membrillor où ses soldats ont vaincu une armée bien plus impor-tante.

Après un coup d’état, MacKenna a été exilé en Argentine en 1814 et est décédé à Buenos Aires aprèsun duel contre un autre officier de l’armée.

Émission conjointe Irlande – Chili; le rôle de l’Irlande dans l’indépendance du Chili

Par : Michel Monicard,traduction et adaptation

d’un document reçu de la poste irlandaise

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Ces deux timbres marquent le bicentenaire de l’indépendance du Chili. Ils ont été créés par GerGarland et présentent des portraits de chaque chef dans son uniforme militaire. C’est la première foisqu’An Post entreprend une émission conjointe avec un pays d’Amérique du Sud.

Données techniques

Date d’émission: 28 octobre 2010

Valeur faciale et quantités: Diptyque à 82c x 2 (298,000)

Création: Ger Garland

Dimensions des timbres irlandais: 30 mm x 51.46 mm

Dimensions des timbres chiliens: 30 mm x 48 mm

Couleur: Polychrome avec bandes de phosphore

Présentation: Feuillets de 12

Dentelures: 13 x 13

Procédé d’impression: Lithographie

Imprimeur: Irish Security Stamp Printing Ltd

L’intérêt de cette émission conjointe est renforcé par les timbres que le Chili a déjà émis pour hono-rer ces deux personnages historiques. Il y a un net déséquilibre puisqu’une seule émission a été faitepour évoquer Juan MacKenna.

À l’occasion du sesquicentenaire du premier gouvernement national, une série de trois timbres-postea été mise en vente en 1964. Le timbre à 50c est illustré de deux portrais dont celui de JuanMacKenna. Par contre, O’Higgins semble un sujet favori de la philatélie au Chili. Le libérateur d’ori-gine irlandaise est apparu à de nombreuses reprises sous forme de portrait mais il a aussi été évo-qué par son œuvre. Dès 1911, le timbre à 5c de la série courante comportant 15 valeurs présente sonportrait. Vingt ans plus tard, il en est de même d’un timbre d’usage courant à 10c.

En 1942, c’est le centenaire de sa mort qui est célébré par une série de quatre timbres, dont troisdécrivent ses faits militaires. D’ailleurs deux autres batailles sont commémorées sur un autre timbreparu en 1975. Un portrait d’O’Higgins est encore utilisé pour trois valeurs courantes, en 1948, 1952et 1953 successivement.

Tout comme Juan MacKenna apparaît sur un timbre de la série du sesquicentenaire du premier gou-vernement national, deux timbres à 2c et 1 escudo consacrés à O’Higgins ont été vendus pour la posteaérienne.

Une nouvelle commémoration en 1970 évoque le 150ème anniversaire du départ de l’expédition libé-ratrice au Pérou. Cette double émission (poste et poste aérienne) a eu lieu la même année que cellesoutenant la campagne pour l’érection d’un monument national à sa gloire. Il y avait là aussi deuxtimbres distincts, un timbre-poste à 40c et un timbre pour la poste aérienne à 1 escudo. Tout à faitlogiquement, le timbre à 40c a été surchargé 100 escudos en brun en 1974 lors de l’inauguration dumonument.

La création de l’Ecole Militaire par O’Higgins a été fêtée en 1972 lorsque son 150ème anniversaire adonné lieu à l’émission d’un timbre bleu et jaune. Toujours dans les hommages, on peut citer le tim-bre de 1974 inclus dans une série de 5 valeurs; le dernier de la série porte les quatre emblèmes des

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forces armées et de la police ainsi qu’un portrait de Bernardo O’Higgins. Enfin, le Chili a rendu hom-mage à son rôle politique par un timbre à 260 pesos émis pour les 190 ans de son élection commedéputé au premier Congrès National en 1811.

Dans le même temps il semble que la poste irlandaise n’ait jamais honoré séparément chacun de ceslibérateurs; cette émission conjointe a fini par le faire.

Cette émission conjointe pourrait initier une thématique plus polyvalente et plus riche en se tour-nant vers les différents grands hommes qui ont œuvré pour la libération de plusieurs pays d’Amériquedu Sud dans le courant du 19ème siècle. Il s’agirait de s’intéresser à des grands noms tels que SimonBolivar, Francisco de Miranda, Jose de San Martin, Manuel Belgrano ou Antonio Jose de Sucre.

« Saint Jacques, le Camino Francès et Compostelle »

Cet article est paru aux pages 30 à 51 du No 293, février 2011 de la revue PhilatélieQuébec. L’auteur de l’article ainsi que rédaction de la revue prient les lecteurs denoter que cet article avait déjà été publié une première fois, aux pages 135 à 155,des Cahiers de l’Académie québécoise d’études philatéliques (AQEP), l’OPUS XVI,en juin 2009. Cette mention aurait dû apparaître dans l’article.

Par : Martin Filion

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AU CANADA

Grinrod, Colombie-Britannique. Centième anniversaire. Depuis juin2010. Représente le vieux pont construit en 1910 qui enjambe larivière Shuswap qui traverse la ville. Le pont original n’existe plus,reconstruit en 1950, mais il est associé aux débuts de la ville (Ill. 1).

Prince Rupert, Colombie-Britannique. Je n’ai pas pu détermi-ner depuis quand cette oblitération est utilisée. Mais surtout jene m’explique pas ce qu’elle représente (Ill. 2). Un lecteur pour-rait-il m’aider?

Bear River, Nouvelle-Écosse. C’est depuis 4-5 ans que le Festivaldes cerises est signalé par une oblitération qui est en usage aubureau de poste de Bear River depuis juin 2007 (Ill. 3).

Christmas Island, Nouvelle-Écosse. Le bureau de poste de Christmas Island, reçoit à cette époquede l’année un gros volume de courrier. L’illustration du cachet de 2010 diffère de celui utilisé depuisau moins 10 ans. Il représente toujours une couronne de Noël mais les feuillages et les baies de houxsont nouveaux (Ill. 4). Comme par le passé le cachet est appliqué deux fois, l’un en vert et l’autreen rouge. Cela produit une jolie pièce philatélique (excepté quand la poste décide que le timbre n’estpas assez oblitéré).

À vos marquesPar : François Brisse

AEP, AQEP, FSRPC

Rubrique No 46

Ill. 3. Le Festival des cerises de Bear River.

Ill. 4. La nouvelle couronne de Noël de Christmas Island.

Ill. 1. Le vieux pont de Grinrod.

Ill. 2. Qu’est-ce que cela représente?

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Dartmouth, Nouvelle-Écosse. L’exposition philatélique nationale, Novapex 2010, s’est tenue àDartmouth les 21-23 octobre 2010. Des souvenirs philatéliques furent offerts aux collectionneurs. Ilsétaient basés sur l’émission du Centenaire de la marine du Canada (Ill. 5). Ce pli a reçu l’oblitérationmilitaire FMO/BPF (Fleet Mail Office / Bureau de Poste de la Flotte).

Yarmouth, Nouvelle-Écosse. À Yarmouth et à plusieurs autres endroits dela Nouvelle-Écosse, une oblitération a été mise en service pour marquer250 ans de Communauté (Ill. 6). Les autres communautés de la Nouvelle-Écosse qui utilisent cette oblitération sont: Arcadia, Carleton, Glenwood,Hebron, Kemptville, Lower East Pubnico, Lower Wedgeport, Lower WestPubnico, Newport, Port Maitland, Pubnico, Anne-du-Ruisseau, Tusket.

Ottawa, Ontario. 2011 a été déclarée l’année de la chimie. Voici, pour débuter l’année, un affranchis-sement mécanique de l’Institut de chimie du Canada signalant La chimie, notre vie, notre future (Ill. 7).

Ill. 5. Pli souvenir disponible durant Novapex 2010.

Ill. 6. Yarmouth et une douzaine d’autres communautés ont une oblitération semblable.

Ill. 7. EMA de l’Institut de chimie du Canada annonçant l’année internationale de la chimie.

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Baie St Paul, Québec. Ville d’art et de patrimoine. C’est parhasard que j’ai découvert cette oblitération en passant aubureau de poste de Baie St Paul (Ill. 8). Elle n’est pas indiquéesur le site web des oblitérations de Postes Canada.

Beaconsfield, Québec. C’est le 100e anniversaire de la ville de Beaconsfield. Une oblitération com-mémorative, qui est illustrée du logo du centenaire, est en usage au bureau de poste situé dans lemagasin Pharmaprix du Centre commercial Beaconsfield. Un pli souvenir reprenant le logo du cente-naire et oblitéré du cachet commémoratif est illustré ici (Ill. 9).

Berthierville, Québec. Pour marquer le lancement du livre de JacquesNolet sur l’Histoire postale de Berthierville, une oblitération est mainte-nant en usage au bureau de poste. L’illustration du cachet est basée surune carte postale de l’Ancien bureau de poste (Ill. 10).

Inverness, Québec. Une belle oblitération en usage à Inverness (Ill. 11)préparée pour marquer le Festival du “Ti-bœuf d’Inverness”. La mise enservice de l’oblitération était prévue lors du 28e festival. Malheureusementce n’est que deux mois après le festival que le tampon a pu enfin apparai-tre sur les envois. Cette information nous a été communiquée par madameSylvie Duguay, maitresse de poste.

Ill. 8. Baie-St-Paul utilise ce cachet depuis deux ans.

Ill. 9. Pli souvenir marquant le 100e anniversaire de Beaconsfield.

Ill. 10. Un vieux bureau de poste de Berthierville.

Ill. 11. Le Festival du bœuf d’Inverness.

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La Durantaye, Québec. Centième anniversaire de la paroisse uti-lisation depuis le 1er mars 2010 (Ill. 12). L’illustration représentel’église qui, une fois rénovée, servira pour le culte, mais elle seraaussi un centre communautaire.

LaSalle, Québec. Ophilex 2010. Cette exposition organisée par le Club Philas et la Fédération qué-bécoise de philatélie s’est tenue au Centre commercial CarrefourAngrignon, du 29 au 31 octobre 2010. A cette occasion trois obli-térations illustrées ont marqué l’évènement: l’Hôtel de ville deLaSalle (Ill. 13), de l’Édifice Douglas de l’Institut universitaire ensanté mentale (Ill. 14) et du logo d’Ophilex 2010 (Ill. 15).

Les Éboulements, Québec. On y utilise encore un marteau d’acier (Ill. 16).Remarquer que ‘année est indiquée par un tout petit 10.

Ill. 16. Marteau d’acier en usage aux Éboulements.

Ill. 12. Le centenaire de La Durantaye

Ill. 13-15. Les trois oblitérations d’OPHILEX 2010 à LaSalle en octobre dernier.

Montréal, Québec.

TIMBRE RÉUTILISÉ/REUSED STAMP.Ce tampon a été appliqué sur destimbres, certains d’entre euxsemblaient bien avoir été réutili-sés (Ill. 17). La lettre, qui avaitété retournée à l’envoyeur, étaittaxée de 98 cents.

Ill. 17. Marque postale TIMBRE RÉUTILISÉ / REUSED STAMP

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Montréal, succursale Place d’Armes. La Basilique Notre-Dame deMontréal au bureau de poste de la succursale Place d’Armes. Cettemarque postale est utilisée depuis juin 2010 (Ill. 18).

Saint Frère André. Le saint du Mont Royal. Le lancement d’unTimbre-photo créé par le Centre d’Interprétation et de RecherchePhilatélique du Canada, CIRPC (Ill. 19)

Point-à-la-Croix, Québec. L’oblitération mise en service en juin 2010pour Point-à-la-Croix comporte une faute typographique. En effet, leE de Pointe est manquant (Ill. 20). Le cachet sera t-il corrigé un jour?Tenez-moi au courant. Merci. —- En juillet 1760, la Baie desChaleurs fut le théâtre de la Bataille de la Ristigouche, la dernièrebataille navale entre la France et l’Angleterre pour la possession duterritoire nord-américain. Cet événement est marqué par une oblité-ration bien dessinée qui est aussi disponible à plusieurs bureaux deposte au Nouveau-Brunswick: Atholville, Campbellton, Caraquet,Charlo, Dalhousie, St-George, et Tide Head.

Saint-Narcisse, Québec. C’était la Fête de la Solidarité à Saint-Narcisse en août 2009. Cette fête populaire qui s’adresse à toute lafamille aura encore lieu cette année durant le mois d’août. La pro-grammation comprend entre autres des spectacles musicaux, desexpositions et des feux d’artifice. Un parc aménagé propose des jeuxet des spectacles organisés tout spécialement pour les enfants. (Ill.21).

Ill. 18. La Basilique Notre-Dame de Montréal à la succursale Place d’Armes.

Ill. 20. Point-à-la-Croix où manque le E de Pointe

Ill. 19 Canonisation du Frère André à l’Oratoire.

Ill. 21. Saint-Narcisse fête de la Solidarité

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Sherbrooke, Québec. Le 40e anniversaire du Club philatélique de Sherbrooke était marqué par uneexposition philatélique, la préparation d’un pli souvenir et un timbre-photo commémoratif (Ill. 22)

Cupids, Terre-Neuve et Labrador. Utilisée seulement en 2010 pour marquerle 400e anniversaire de l’arrivée des Européens à Terre-Neuve (23). Le cachetillustré ici est le moins pire de la douzaine que j’avais envoyée au bureaude poste de Cupids.

Ill. 23. 400e anniversaire de l’arrivée des colons à Terre-Neuve.

Inuvik, Territoire du Nord-Ouest. Lanouvelle oblitération représente uninukshuk devant le soleil de minuit.Elle est utilisée depuis juin 2010.Comparez l’oblitération annoncée surle site web de Postes Canada et celleeffectivement en usage à Inuvik (Ill. 24 et 25).

Ill. 22. Pli souvenir du 40e anniversaire du club philatélique de Sherbrooke.

Ill. 24, 25. L’oblitération utilisée à Inuvik et celle qui est annoncé sur le site web de Postes Canada.

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Whitehorse, Territoire du Yukon. Découverte récente de cette oblitération utilisée en 2007 à l’occasion des Jeux du Canada (Ill. 26) et une vieille cabane ?? (Ill. 27).

Ill. 26. Jeux du Canada tenus à Whitehorse en 2007. Ill. 27. Ma cabane au Canada se trouve à Whitehorse !

Le décollage des timbres autocollants.

Le décollage des timbres autocollants est un cauchemar pour tous les philatélistes. Dans lemoment sur le marché, il n’y a aucun « produit miracle décollant » connu même si de temps àautre des essais ont été mentionnés. Voici un petit truc que nous a mentionné Monsieur

Richard Gratton : mettre les timbres au micro ondes 30–40 secondes maximum et dès leur

sortie du micro ondes, enlever immédiatement et délicatement les timbres de leur support;

il ne faut pas laisser la colle refroidir car elle va redurcir…

Vient de paraître

Association Française de

Philatélie Thématique

Aux Éditions Techniques des

Industries de la Fonderie

44 avenue Division Leclerc

92318 Sèvres; France

www.etif.fr

« Les cloches ont du timbre »

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L’univers de l’orgue, partie 7 (dernière) par Benoit Carrier

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