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Septembre 2012 Numéro 21 Regarde toujours le côté lumineux des choses! Et si elles n’en ont pas? Alors frotte le côté sombre jusqu’à ce qu’il brille. Proverbe scandinave A l’heure actuelle, nous n’enregis- trons pas d’envolées économiques et les perspectives d’avenir sont encore très incertaines. Mais ce n’est pas le moment de nous résigner! Jusqu’à présent, l’hôtellerie valaisanne a su tirer son épingle du jeu, malgré une crise persistante. Nos établissements hôteliers ont passé haut la main la classification d’hotelleriesuisse. Dans les portails d’évaluation internationaux, ils font partie des meilleurs. Nos hôteliers accueillent des clients de tous hori- zons et savent s’adapter aux besoins les plus variés. Beaucoup de collè- gues autrichiens seraient heureux s’ils pouvaient prendre congé de leurs hôtes avec un «Sayonara», un «Goodbye» ou un «Au revoir», à la place d’un «Servus». Continuons à frotter nos capacités jusqu’à ce qu’elles brillent à nou- veau de mille feux. Je vous souhaite une bonne fin de saison d’été et espère pouvoir vous saluer nombreux à Zinal le 20 sep- tembre prochain pour notre assem- blée générale. Pierre-André Pannatier Investissons pour demain le Mot du président Cette période de crise est propice aux remises en question et aux projets d’avenir. Notre parc hôtelier a toujours besoin d’améliorations: pourquoi ne pas s’y atteler dès aujourd’hui afin de répondre aux exigences des clients de demain? Il existe des aides cantonales et fédérales pour les projets hôteliers. s’adresser? Découvrez notre dossier consacré au soutien à l’investissement: pages 2-3-4 Hôtels responsables: la demande est là Page 5 Connaissance du vin: diplôme international Page 6 Cours-blocs: profitons-en! Page 6 Prochaine AG: les sujets chauds Page 7 Notre avis Page 8

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Septembre 2012Numéro 21

Regarde toujours le côté lumineux des choses! Et si elles n’en ont pas? Alors frotte le côté sombre

jusqu’à ce qu’il brille. Proverbe scandinave

A l’heure actuelle, nous n’enregis-trons pas d’envolées économiques et les perspectives d’avenir sont encore très incertaines. Mais ce n’est pas le moment de nous résigner! Jusqu’à présent, l’hôtellerie valaisanne a su tirer son épingle du jeu, malgré une crise persistante.

Nos établissements hôteliers ont passé haut la main la classification d’hotelleriesuisse. Dans les portails d’évaluation internationaux, ils font partie des meilleurs. Nos hôteliers accueillent des clients de tous hori-zons et savent s’adapter aux besoins les plus variés. Beaucoup de collè-gues autrichiens seraient heureux s’ils pouvaient prendre congé de leurs hôtes avec un «Sayonara», un «Goodbye» ou un «Au revoir», à la place d’un «Servus». Continuons à frotter nos capacités jusqu’à ce qu’elles brillent à nou-veau de mille feux.

Je vous souhaite une bonne fin de saison d’été et espère pouvoir vous saluer nombreux à Zinal le 20 sep-tembre prochain pour notre assem-blée générale.

Pierre-André Pannatier

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Cette période de crise est propice

aux remises en question et aux

projets d’avenir. Notre parc hôtelier

a toujours besoin d’améliorations:

pourquoi ne pas s’y atteler dès

aujourd’hui afin de répondre aux

exigences des clients de demain?

Il existe des aides cantonales et

fédérales pour les projets hôteliers.

Où s’adresser? Découvrez notre

dossier consacré au soutien à

l’investissement: pages 2-3-4

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Les hôteliers peu- vent financer leurs pro-jets grâce à des aides cantonales et fédérales. Quelles sont ces aides et

à qui s’adresser?Explications et témoignages.

Deux structures, la première au niveau cantonal et la seconde au niveau fédéral, existent pour sou-tenir les projets hôteliers valaisans. Coordonnées entre elles, elles sont également en relation avec les banques pour monter des solutions financières avantageuses. Il suffit donc de frapper à l’une de ces deux portes pour obtenir informations et conseils:1. Business Valais, la promotion économique

cantonale: crédits sans intérêt sur 15 ans, cau-tionnements de crédits bancaires avec prise en charge d’intérêts, ainsi que cofinancements de projets de coopération hôtelière.

2. la Société suisse de crédit hôtelier (SCH): expertises et prêts à intérêt avantageux, cumu-lables avec l’aide cantonale.

Aides cantonalesVia le Service du développement économique (SDE), Business Valais propose, pour des projets de construction, d’acquisition, de transformation ou de rénovation d’hôtels, des crédits sans intérêt amortissables sur environ 15 ans. De tels crédits peuvent être sollicités pour des projets repré-sentant un investissement total d’au minimum CHF 200’000.- pour des constructions exis-tantes, ou d’au minimum CHF 1 million pour de nouvelles constructions. Ils peuvent couvrir jusqu’à 25% de l’investissement projeté. Procédure: les antennes régionales (RWO AG et Antenne Régions Valais Romand) sont char-gées d’accompagner les porteurs de projet tout au long de la procédure et de préaviser chaque demande, la compétence de décision incombant au Conseil d’Etat.Limites: Les possibilités d’engagement sont ré-parties entre les trois régions socio-économiques du canton et dépendent des disponibilités budgé-

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Besoin d’argent…A quelle porte frapper?

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taires. Actuellement, les demandes provenant du Haut-Valais sont en attente, les budgets d’enga-gement pour cette région ayant été totalement affectés. Business Valais peut également, via le Centre de Compétences Financières (CCF), être solli-cité pour des projets qui ne correspondent pas aux critères d’octroi de prêts sans intérêts, mais qui contribuent au maintien du parc hôtelier. Le CCF propose ainsi des garanties sous forme de cautionnement et/ou de prises en charge d’inté-rêts. La garantie couvre l’octroi de crédits ban-caires jusqu’à maximum CHF 2’000’000.-, pour une durée d’amortissement de 10 ans en principe. La prise en charge d’intérêts (PECI) permet de réduire le coût du crédit et d’améliorer les liquidi-tés. La réduction peut atteindre 4% max. jusqu’à concurrence de CHF 20’000.- par an, pour une durée de 3 ans. Le CCF soutient également des actions lancées par des groupements hôteliers, et ce, dans deux secteurs: les démarches commer-ciales et la participation à des foires spécialisées.Procédure: le Centre de Compétences Finan-cières est chargé d’accompagner les porteurs de projet tout au long de la procédure et de décider des aides accordées.

Contacts :Antenne Régions Valais romand, Hervé Fournier027 720 60 16, [email protected] de Compétences Financières, Irene Rieder027 327 35 50, [email protected]

Aide fédéraleLa Société suisse de crédit hôtelier propose un financement généralement complémentaire à celui des banques. Elle assure des prêts garan-tis par un gage immobilier, de rang postérieur, principalement à taux fixe: 1,5% pour 3 ans et 2% pour 5 ans dans la phase de lancement. Puis pour des périodes de 2 à 10 ans, entre 1,1% et 3,5% selon le rating. Elle peut aussi octroyer des prêts à l’investissement pour des exploitants locataires de leur établissement. En général, le montant des prêts n’excède pas 2 millions de francs, des exceptions étant pos-sibles pour des objets particulièrement dignes d’encouragement. Critère déterminant: l’en-semble des engagements financiers doit être supportable. La SCH peut octroyer des prêts jusqu’à concurrence de la valeur de rende-ment future, sous conditions que la tenue des charges et le financement de la modernisation courante de l’établissement soit assurée. Documents à fournir pour l’analyse finan-cière du projet: plan d’affaires, planification financière pour 3 à 5 ans, informations sur l’emprunteur et sur l’objet.En règle générale, selon l’usage du crédit, un prêt est remboursable dans un délai de 12 à 15 ans, mais au plus tard sur 20 ans.

Contact:Sandra Parravicini, 044 209 16 [email protected], www.sgh.ch.

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La Société suisse de Crédit hôtelier (SCH) est l’interlocuteur incontournable des hôteliers qui souhaitent construire, acheter ou rénover un établissement. Entretien avec son directeur Philippe Pasche.

En 2012, la SCH a pris des mesures conjoncturelles pour soutenir l’hôtel-lerie. Est-ce que les hôteliers valai-sans en ont profité?Il est encore trop tôt pour tirer un bi-lan chiffré. Mais nous constatons que les suspensions d’amortissement sur 2 ans ont été très demandées. La possibi-lité d’un financement rétroactif pour les investissements 2010-2011 représente également une aide précieuse pour tous ceux qui ont besoin de liquidités. Rappe-lons aussi que les hôteliers ayant un prêt à taux fixe ont bénéficié d’une réduc-tion automatique de leur taux d’emprunt de 0,5% cette année. C’est un coup de pouce important. Nous déciderons d’ici décembre si nous reconduisons ces me-sures pour 2013.

En quoi la SCH est-elle différente d’une banque?Nous n’avons aucun objectif de profit et assurons un financement complé-mentaire à celui des banques. Notre travail est de soutenir et d’encourager la branche hôtelière. Bien que s’agissant de prêts remboursables, nos financements sont économiquement assimilables à des fonds propres. Notre analyse de cré-dit et de risque est similaire à celle des banques, sauf que nous disposons d’un savoir-faire particulier pour mieux ap-préhender les chances d’un projet. Mais surtout, nous pouvons financer à des conditions d’intérêt favorables, jusqu’au 100% de la valeur de rendement future escomptée. Alors que les banques n’ex-cèdent généralement pas 50% à 60% de

«Les hôteliers doivent être prêts à affronter le marché»

cette valeur. Nous fournissons égale-ment des expertises, permettant d’obte-nir des prêts auprès des banques ou des aides cantonales.

Est-ce vraiment le bon moment pour investir?Depuis quelques mois, la politique de crédit s’est un peu resserrée au niveau des banques. On observe une légère hausse des taux, sans que l’on puisse vraiment parler de restriction de cré-dits. Les banques reviennent vers nous pour des financements complémen-taires. Mais les conditions restent ex-ceptionnellement bonnes. Les hôteliers devraient en profiter pour adapter leurs infrastructures et leurs offres à la de-mande de la clientèle. Investir, ça rap-porte. Le faire maintenant, c’est se pré-parer à la fin de la crise. D’ailleurs, nous observons que beaucoup de petits éta-blissements se mettent à rénover leurs chambres et leurs infrastructures.

Philippe Pasche: «Nous n’avons aucun objec-tif de profit et assurons un financement com-plémentaire à celui des banques.»

Elections: renseignez-vous!Certains candidats sont plus sen-sibles au tourisme que d’autres. Pourquoi ne pas les soutenir? Pour les élections communales de cet automne, vérifiez que les personnes de votre choix sont prêtes à se battre pour les thèmes qui vous sont chers. Une partie de l’avenir de la branche hôtelière se joue au niveau commu-nal, avec les règlements de construc-tion, les autorisations d’exploiter, ou encore les dispositions pour les restaurants et terrasses. Soutenons les candidats qui s’engagent pour un développement durable du tourisme valaisan.

Attention, changement de fréquences!A partir du 1er janvier 2013, les microphones et systèmes audio sans fil changent de fréquence. Sur déci-sion du Conseil fédéral, la bande de fréquences utilisée actuellement (790-862 MHz) sera exclusivement attribuée à des services de communi-cation mobile. Pour réaliser les adap-tations nécessaires et être conforme à la nouvelle réglementation, il faut contacter le fabricant ou le revendeur local de vos appareils.

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A Bettmeralp, la famille Berchtold a réalisé une extension de son hôtel, situé à 2000 mètres d’altitude. Mal-gré la difficulté des démarches et des factures plus élevées que prévu, elle ne regrette pas l’investissement.

Propriétaire du Waldhaus depuis 1957, la famille Berchtold a réalisé plusieurs réno-vations (1980, 1987 et 1994) avant de son-ger à un agrandissement. «Nous pouvons compter sur une clientèle très fidèle, mais elle vieillit. Nous devions agir pour main-tenir un certain confort et attirer des clients plus jeunes», explique Daniela Berchtold, fille et assistante du propriétaire. Le projet prévoit une extension, avec un ascenseur, 2 nouvelles chambres, une suite, un bar et un fumoir. Il se chiffre à 1,5 million de francs. Une solution financière est trouvée avec l’Etat du Valais, la SCH et la banque. «Ces soutiens sont vraiment importants, mais je trouve que le processus pourrait être plus rapide. Nous avons dû attendre plusieurs mois avant d’obtenir l’accord écrit de l’Etat, alors que la promesse orale avait été faite.», remarque Daniela Berchtold. Les mesures conjoncturelles de 2012 sont un soulage-ment: l’amortissement de la SCH a été sus-pendu pour un an, celui de l’Etat pour deux ans. «Cela nous aide beaucoup en ces temps de crise où nous manquons de liquidités.»

Dépassements imprévusMalgré la lenteur des démarches adminis-tratives, l’hôtel a pu inaugurer son exten-sion pour Noël 2011, comme prévu. Mais certains dépassements de coûts ont contraint les propriétaires à revoir leurs ambitions à la baisse. Il a fallu trouver un prêt person-nel supplémentaire de CHF 100’000.- et mettre la main à la pâte pour réduire le bud-get du bar, du fumoir et de la cave à vin. «Nos clients habituels sont très contents du résultat. Nous avons également développé

notre site internet et notre politique marke-ting pour toucher de nouveaux clients: et ça marche!», se réjouit Daniela Berchtold, qui prévoit d’agrandir toutes les chambres de l’hôtel d’ici 5 à 7 ans. Structure de financement du projet Waldhaus

Source Montants Intérêt Amortissement/an

Banque 700’000.- 2,65% (3 ans)2,75% (5 ans) 50’000.-

Aidecantonale

375’000.- ------- 20’000.-

Aide SCH 325’000.- 2,75% 22’000.-Fondspropres

100’000.-

Total 1’500’000.-

Pour chaque demande, les partenaires finan-ciers cherchent la solution la plus adaptée. Dans l’exemple de ce projet d’extension, les aides cumulées de l’Etat et de la SCH repré-sentent la moitié de l’emprunt.

Hôtel Central à Crans-Montana: «35% de nuitées supplémentaires!»Construit en 1961 et rénové en 1990, l’Hôtel Central*** subissait régulièrement des dé-gâts d’eau et avait besoin d’un coup de jeune. Pour régler ce problème, il fallait revoir le système de tuyauterie. «Autant dire...Tout refaire! Nous avons revu la déco et l’agen-cement des chambres, et intégré les dernières normes anti-incendie. Cet investissement nous paraissait indispensable: je suis là pour les 50 prochaines années! Mon but est d’at-teindre le chiffre d’affaires que mon grand-père réalisait pendant les belles années», explique Stéphanie Nanchen Pedersoli, qui a repris l’établissement familial à l’âge de 24 ans avec sa sœur Valérie Roppa. Ces travaux réalisés en 2009 lui ont permis d’augmenter les nuitées de 35%. «Ces trans-formations ont suscité beaucoup de curiosité. Nous avons changé notre façon de travailler et gagné en visibilité», explique la gérante/propriétaire, qui souhaite continuer à investir: «Ma sœur et moi avons constitué un fonds de rénovation annuel pour assurer le maintien et l’amélioration constante du Central.»

S O U T I E N A L’ I N V E S T I S S E M E N T: T É M O I G N AG E S

Hôtel Waldhaus:«Les nouveaux clients arrivent!»

L’extension du Waldhaus a permis d’augmenter le confort et de rajeunir l’image de l’hôtel.

Selon une étude du groupe Accor, les clients veulent des actions concrètes pour l’eau, l’éner-

gie, les déchets, etc. Un tiers d’entre eux sont désormais prêts à payer plus cher pour un hôtel responsable.

Le groupe hôtelier Accor a lancé une étude sur les attentes de la clientèle hôtelière en matière de développement durable. L’enquête a été menée dans 6 pays de cultures différentes et de ni-veaux de développement économiques variés: Brésil, Chine, Angleterre, France, Australie, Allemagne. Près de 7000 per-sonnes ont été interrogées, du client low cost au haut de gamme, en séjour de loi-sirs ou d’affaires.

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Voici quelques résultats intéressants:

1. Plus de 8 clients sur 10 se déclarent sensibles au développement durable

2. Ils attendent des actions concrètes pour l’eau, l’énergie, les déchets et la protection de l’enfance.

3. Les clients se déclarent prêts à agir et à faire évoluer leurs comportements.

4. 1 client sur 2 prend en compte le dé-veloppement durable lors du choix de l’hôtel.

5. Plus de 2 clients sur 3 se déclarent prêts à «sacrifier» la localisation au profit du développement durable.

6. 1 client sur 3 se dit prêt à payer plus cher pour un hôtel responsable

7. Pour 2 clients sur 3, développement durable et confort sont parfaitement compatibles: ils sont d’accord de ré-gler la climatisation et d’allumer les lumières eux-mêmes en rentrant dans la chambre.

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L’hôtel Alex à Naters se chauffe avec une pompe à chaleur depuis 2010. Pour le pro-priétaire de l’hôtel, Monsieur Armand Imhof, c’est évident: «L’investissement est profitable, et ceci à triple titre:La pompe à chaleur est un choix rentable. Bien que nous ayons dépensé 150’000 francs pour les travaux de forage et les installa-tions électriques, l’investissement est payant. Nous ne dépendons plus des prix du pétrole en constante augmentation, puisque la géo-thermie est une source d’énergie gratuite. En outre, la pompe à chaleur ne nécessite prati-quement pas d’entretien; nous économisons ainsi sur les frais de ramonage et de service du brûleur à mazout. L’approvisionnement annuel du mazout est également supprimé. Selon nos calculs, l’installation devrait être amortie en 11 ans.

Nous contribuons à la protection de l’envi-ronnement. En chauffant avec la pompe à chaleur, nous utilisons une énergie renouve-lable à la place du pétrole. Avec l’abandon du chauffage à mazout, nous dégageons moins de dioxyde de carbone, un bienfait pour notre environnement. En plus, les transports régu-liers de pétrole vers notre hôtel ont cessé.Nos hôtes apprécient beaucoup la pompe à chaleur. Le fait d’apporter une contribu-tion active à la protection de l’environnement a suscité beaucoup de remarques positives de la part de nos hôtes. Ils savourent en particu-lier l’air propre à l’intérieur comme à l’exté-rieur de l’hôtel.Pour notre hôtel, l’investissement dans la pompe à chaleur a été plus que gratifiant. Nous ne pouvons que le recommander à tous nos collègues hôteliers. »

Développement durable: plus de 8 clients sur 10 disent oui!

Allumer la lumière, régler la climatisation: des gestes simples qui ne dérangent pas le confort des clients.

Vous trouvez l’intégralité de l’étude «Hôtellerie durable: ready to check in?» sur le site www.accor.com

La pompe à chaleur de l’hôtel Alex à Naters, une solution verte et rentable.

«Un investissement qui en vaut la peine!»

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Chez ritzy*, on peut désormais gravir tous les échelons du pres-tigieux Wine & Spirit Education Trust (WSET).

Et se préparer aux Fêtes de fin d’année avec l’atelier Champagne!

Le Wine & Spirit Education Trust (WSET) est une institution internationale qui assure forma-tion et qualifications aux professionnels de la gastronomie. Cette organisation existe depuis 40 ans. C’est la référence mondiale en matière de connaissances œnologiques. Le titre presti-gieux de «Weinakademiker» s’obtient après 4 niveaux de formation. Grâce à sa collaboration avec l’école du Vin Genève-Lausanne, centre agréé en Suisse, ritzy* organise des cours WSET à des prix défiant toute concurrence!

Trois fois moins cher Ceux qui ont suivi le niveau 2 vont pou-voir tenter le diplôme niveau 3 dès le mois de décembre: les frais de vins et d’examen s’élèvent à CHF 660.-, alors qu’ils coûtent

CHF 1940.- dans le reste de la Suisse. Les titulaires du niveau 3 sont capables de décrire les caractéristiques des principaux vins et spi-ritueux du monde et de parler des principaux facteurs affectant le style, la qualité et le prix. Ils pourront ainsi conseiller la direction de dif-férents types d’établissements, répondre aux questions des clients en toute connaissance de cause, et bien choisir les produits adaptés à diverses situations.

Champagne - l’atelierL’atelier du Champagne offre l’occa-sion de comprendre la production du vin de Champagne, la dégustation pro-fessionnelle et les différents styles de Champagne: Brut Sauvage, Brut, Moel-leux, Riche, Millésime, Cuvée Prestige. À la fin de cet atelier, le participant est ca-pable de décrire et d’évaluer de façon pro-fessionnelle un Champagne, lire l’étiquette et expliquer la différence d’un Champagne de Manipulateur Négociant et d’une Marque d’Acheteur.

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Prochains cours:Association des vins et des mets II - WSET® Niveau 1 Award in Wines:Sierre, le 27 novembre 2012

WSET® Niveau 3 Award in Wines and Spirits: Sierre, les 11, 12, 13, 18 et 19 décembre 2012

Champagne - l’atelier:Sierre, le 17 décembre 2012

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C’est la formule idéale pour les hôtels de station, qui ont besoin de leurs apprentis pendant la haute saison. Les cours-blocs per-mettent aux jeunes cuisiniers de se former pendant les périodes touristiques creuses, sur une période de 5 semaines en automne, et une période de 4 semaines au printemps. Assurés par l’école professionnelle inter-cantonale de Hotel&Gastro formation, une institution reconnue dans le domaine depuis 85 ans, ces cours sont une alternative à l’en-seignement hebdomadaire et sont tout aussi complets. Aux cours théoriques s’ajoute l’enseignement pratique des cours interen-treprises (CIE). L’internat et la vie en com-munauté encouragent le travail d’équipe et valorisent les compétences personnelles des apprentis.

Cours à La Fouly menacésEn Valais, les cours-blocs ont lieu à Fiesch pour les germanophones et à La Fouly pour les francophones. La Fouly reste le seul centre pour les cours-blocs de Suisse romande, alors que la Suisse alémanique en possède encore trois. La participation fran-cophone a beaucoup baissé ces dernières années, et l’unique centre romand risque de disparaître. Il est donc important que les entreprises formatrices soient informées de l’existence de ces cours-blocs et en profitent!

Contact:Hotel & Gastro formation,041 392 77 77 ouService de la formation professionnelle du Canton du Valais 027 606 42 78.

Vins et spiritueux:diplôme international

Byron Catéchis, directeur de l’Ecole du Vin, tra-vaille avec le Wine and Spirit Education Trust de-puis 2002. Il est régulièrement mandaté comme expert dans les concours internationaux.

N’oubliez pas les cours-blocs!

Se former pendant la basse saison, c’est possible!

Programme de l’AG à Zinal

9h: café à la salle polyvalente de l’Hôtel Europe9h45: assemblée générale11h10: table ronde «Lex Weber: chances et risques pour l’hôtellerie valaisanne», avec: Jean-Michel Cina, conseiller d’Etat Gugliemo Brentel, président hotelleriesuisse Philippe Pasche, directeur SCH Jean-Daniel Clivaz, hôtelier12h15: apéro12h45: repas chasse à Sorebois

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A S S E M B L E E G É N É R A L E D E L’A H V

«Une journée pour parlerdes sujets importants»

Les hôteliers du val d’Anniviers accueillent leurs collègues le 20 septembre à Zinal, pour un programme

convivial et authentique. Entretien avec Claude Buchs, le président du comité d’organisation.

Qu’est-ce que cette journée de l’AG repré-sente pour vous ?C’est un lieu de rencontre et de convivialité, l’occasion de se retrouver et de parler des choses qui nous tiennent à coeur. Nous avons opté pour la simplicité. Nous offrirons un menu chasse classique, et quelques discours pour évoquer notre région et l’organisation touristique.

En quoi ces discours sont-ils intéressants?Ils peuvent donner des idées à d’autres. Par exemple, la fusion des offices du tourisme a fait beaucoup de bien à nos stations. Les animations de nos hôtels sont désormais relayées dans toute la vallée. L’action Anni-viers Liberté, qui offre la gratuité des bus et remontées mécaniques à nos clients pendant l’été, est un franc succès.

Quels sujets chauds vont animer les con-versations? La lex Weber, bien sûr, qui va faire l’objet d’une table ronde après l’assemblée. Mais aussi notre système de réservation Booking Valais, dont nous sommes très contents. Il faudrait que tous les hôteliers valaisans s’y mettent, car le but est de l’étendre au reste de la Suisse. Encore un sujet très important: la nouvelle structure Promo Valais, dont on ne sait encore rien. Quelle sera la place des hôteliers et comment l’argent sera-t-il utilisé? Je ressens un certain sentiment de frustration vis-à-vis de Valais Tourisme, j’attends donc beaucoup de cette nouvelle structure.

Quoi, par exemple?Une vraie collaboration avec les hôteliers! Pourquoi devons-nous toujours nous battre

pour être présent dans les commissions liées au tourisme? Un autre exemple: le système de réservation. Comment expliquer qu’un système ait été choisi sans l’aval du pré-sident de notre association? Des initiatives individuelles pour promouvoir le Valais sont régulièrement perçues comme une concurrence. Alors que nous devrions tous travailler dans le même sens! J’aimerais que l’Etat arrête de nous dire que le tourisme est l’activité numéro 1 alors que rien n’est fait concrètement pour le soutenir massivement. Il est temps de passer des paroles aux actes. Il faut développer des activités à long terme, et que les communes investissent dans des infrastructures dignes de ce nom.

Quelles infrastructures pourraient aider le tourisme dans le val d’Anniviers, par exemple?Il faudrait un spa par village. C’est devenu un critère de sélection et un standard pour les touristes. C’est une activité de bien-être idéale en cas de mauvais temps, qui retient les hôtes en station. Des infrastructures de ce genre peuvent également attirer des gens à l’année, ce qui est bénéfique pour la commune.

Claude Buchs: «Que l’Etat nous démontre que le tourisme est bien l’activité numéro 1 de ce canton!»

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Pour votre

agenda…

Gastronomia, salon professionnel ro-

mand de l’hôtellerie et de la restauration,

du 4 au 7 novembre à Lausanne.

Tourisme professional Meeting (TpM),

le 7 décembre à la HES-SO Valais à

Sierre. Thème: « eCommerce in Tourism:

Learn from the Swiss Leaders»

Congrès «Les Voies de l’Innovation tou-

ristique», les 15 et 16 novembre à Cham-

béry, formation continue et partage de

compétences dans le tourisme.

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Des promesses et de l’aide…

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Ouf ou Fou? A vous de juger… Le 26 juin der-nier, l’Union suisse des arts et métiers (usam) lançait le référendum contre la révision de

la loi sur l’aménagement du territoire. (LAT) Cette révision adoptée par les Chambres fédérales est un contre-projet à l’Initiative pour le paysage, lancée pour lutter contre le mitage du territoire. Mais les opposants la jugent inacceptable sur trois points essentiels: • obligation de déclasser les zones à bâ-

tir surdimensionnées• obligation de construire dans un délai

imparti• réglementation fédérale de la taxe sur

la plus-value.

Editeur: A s s o c i a t i o n h ô t e l i è r e d u Va l a i s - R u e P r é F l e u r i 6 - 1 9 5 1 S I O N - Té l . 0 2 7 3 2 7 3 5 1 0 - Fa x 0 2 7 3 2 7 3 5 1 1 - w w w. v s - h o t e l . c h -w w w. h o t e l - v a l a i s . c h - h t t p : / / b l o g. v s - h o t e l . c h - i n f o @ v s - h o t e l . c h

Impossible d’oublier ma joie en août 2011, lorsque M. le conseiller fédé-ral Schneider-Amman déclarait publiquement que le Conseil fédéral avait décidé d’attribuer 2 milliards de francs pour soutenir le tourisme face à l’envolée du franc

suisse. Cette promesse va se réduire à sa plus insignifiante expression: 100 millions offerts à la Société suisse de Crédit Hôte-lier. Mais qu’ont fait nos financiers de cette manne dont personne ne voulait, ont-ils été

judicieux? Pour une fois, je dois dire que je ne suis pas déçu pas la réaction du Conseil d’administration et de la direction de la SCH. En effet, ils ont réduit le taux d’inté-rêt variable de 1% et le fixe de 0.5% sans attendre. Les nouveaux prêts de lancement ont eux aussi bénéficié d’une baisse de 1.5% à 2%, ce qui place les taux autour de 2%, tout à fait comparables avec les meilleures conditions du marché. Les nouveaux taux fixes ont eux aussi baissé de 0.5% et sont de-venus tout à fait compétitifs. Mieux encore: la SCH a repris pour elle une de nos reven-dications auprès de l’Etat du Valais, en faci-litant le report des modalités de rembourse-

ment sur 4 semestres jusqu’à fin 2013. Mais là où j’ai été bluffé, c’est lorsque j’ai appris qu’ils proposaient un financement rétroactif pour les investissements réalisés en 2010 et 2011 avec leurs fonds propres. Je sais que des hôteliers valaisans en ont bénéficié et cela a apporté un bol d’oxygène dans leur trésorerie mise à mal. Voilà une décision courageuse et qui va au-delà de ce que nous aurions osé demander. Comme quoi, il faut toujours garder espoir, les solutions existent et les bonnes âmes aussi. Merci à la Société de Crédit Hôtelier pour ces propositions courageuses et innovantes.

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Le Valais est particulièrement touché, car le taux de propriétaires y est plus élevé: plus de 80% de la population est proprié-taire de terre et 60% de logement. Ainsi, la Chambre immobilière valaisanne es-time que le dézonage va engendrer une perte de valeur de 6,5 milliards de francs pour notre canton. Le parlement valai-san a chargé son gouvernement de lancer un référendum cantonal. 7 autres can-tons doivent faire de même d’ici octobre pour que la démarche aboutisse. Quant au référendum populaire, il doit obtenir 50’000 signatures d’ici le 4 octobre. S’il réussit, une votation pourrait avoir lieu au premier semestre 2013.