MARK O’CONNOR en France !!! Spécial banjo · Canntabile Duets for mandolin and guitar avec John...

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Page 1 Le numéro 71 se termine. Notre 15 ème – Faux - Votre numéro, car vous êtes de plus en plus souvent mis à contribution. Et vous le faites bien volontiers, et nous vous en remercions sincèrement – sans aucune flagornerie. Bluegrass comme lieu d’information mais aussi lieu d’expression. Nous nous sommes fixés 5 ans de réalisation du journal Bluegrass. Un quinquennat. 5 ans, c’est bien, mais c’est assez ; Davantage, c’est s’installer sans doute dans la routine, et même dans le conformisme. Mais vous méritez mieux que cela. Alors cela dit, nous voici juste à moitié. Encore 15 numéros. Il y a sûrement quelques points qui mériteraient d’être amélio- rés : Par exemple, la rubrique « Courrier des lecteurs » reste vide. Bon, même si les lecteurs s’expriment différemment ... Ce mois-ci, l’actualité est riche. D’abord, c’est un « Spécial Banjo », avec interviews et tablature, le deuxième « Spécial Banjo » mais sans doute pas le dernier ; Mais c’est l’occasion de rencontrer une fois encore des gens formidables, des gens disponibles : par ordre alphabétique : Jean-Michel Gardin de Springfield, ; Erick Millet de Blue Quitach, Gilles Rezard de Banjomaniacs, Claude Rossat de Bluegrass Deluxe, Mathieu Rue de Lonesaone et Zacques Zerr de Signé Bluegrass. Et puis il y a de nombreux stages : à La Grange Rouge, à Virton, … des concerts comme à Calais avec la venue de Mark O’Connor qui joue avec Didier Lockwood…, des programmes comme à La Roche, des chroniques de disques (le terrible banjard a écouté les derniers CD de Just’in et de Bluegrass Doc), des news, l’état de la Carte de France des banjoïstes, et l’avancement du projet France Bluegrass 2 … Mais aussi quelques nouvelles dont on se serait bien passées : un vol d’instruments au détriment du groupe Alambic, le décès d’un mandoliniste, Butch Baldassari. Enfin, la routine concernant une musique qui ne se porte pas si mal que cela … François ROBERT ÉDITORIAL MARK O’CONNOR en France !!! Spécial banjo avec: Gilles REZARD Claude ROSSAT Mathieu RUE Erick MILLET Jacques ZERR Jean Michel GARDIN Le festival de La Roche sur Foron, c’est 5 jours de Blue- grass non stop du 29 juillet au 2 août 2009. Le festival est entiè- rement préparé, géré et encadré par des bénévoles, sous l’égide de l’association (loi 1901) Roch’événements. Voici, en avant-première les groupes invités : C’est un festival gratuit. C’est le meilleur moyen pour faire décou- vrir le Bluegrass au plus grand nombre de personnes, et réunir un maximum de groupes et leur permettre de jouer dans de bon- nes conditions devant un public important et enthousiaste. Carrie Hassler & Hard Rain (en partenariat exclusif avec Craponne), Sally & Chris Jones, Monogram (Cz) & Acousticure (H), & Philippe Naudot & Vodopad (F/Sk) LA ROCHE 2009 Bluegrass Workshop. Le stage aura lieu du 27 au 29 juil- let. Détails sur: www.larochebluegrass.fr 90 € pour 3 jours (+ 60 € si pension complète). Nouvelle approche d’un stage Bluegrass : Oser improviser et taper le boeuf ! ( Harmonie et rythmique: accords, pompes, cycles, tonalités. Mélodie et rythmique: métronome, médiator, tempo). Et animé par des musiciens comme vous, qui au- raient aimé apprendre au plus tôt à s’affranchir des tablatures, afin de s’éclater en bœuf. Stage pour ceux qui ont des notions de leur instrument, à l’aise avec les accords de base et capa- bles de jouer quelques thèmes et mélodies du bluegrass.

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Le numéro 71 se termine. Notre 15ème – Faux - Votre numéro, car vous êtes de plus en plus souvent mis à contribution. Et vous le faites bien volontiers, et nous vous en remercions sincèrement – sans aucune flagornerie. Bluegrass comme lieu d’information mais aussi lieu d’expression. Nous nous sommes fixés 5 ans de réalisation du journal Bluegrass. Un quinquennat. 5 ans, c’est bien, mais c’est assez ; Davantage, c’est s’installer sans doute dans la routine, et même dans le conformisme. Mais vous méritez mieux que cela. Alors cela dit, nous voici juste à moitié. Encore 15 numéros. Il y a sûrement quelques points qui mériteraient d’être amélio-rés : Par exemple, la rubrique « Courrier des lecteurs » reste vide. Bon, même si les lecteurs s’expriment différemment ... Ce mois-ci, l’actualité est riche. D’abord, c’est un « Spécial Banjo », avec interviews et tablature, le deuxième « Spécial Banjo » mais sans doute pas le dernier ; Mais c’est l’occasion de rencontrer une fois encore des gens formidables, des gens disponibles : par ordre alphabétique : Jean-Michel Gardin de Springfield, ; Erick Millet de Blue Quitach, Gilles Rezard de Banjomaniacs, Claude Rossat de Bluegrass Deluxe, Mathieu Rue de Lonesaone et Zacques Zerr de Signé Bluegrass. Et puis il y a de nombreux stages : à La Grange Rouge, à Virton, … des concerts comme à Calais avec la venue de Mark O’Connor qui joue avec Didier Lockwood…, des programmes comme à La Roche, des chroniques de disques (le terrible banjard a écouté les derniers CD de Just’in et de Bluegrass Doc), des news, l’état de la Carte de France des banjoïstes, et l’avancement du projet France Bluegrass 2 … Mais aussi quelques nouvelles dont on se serait bien passées : un vol d’instruments au détriment du groupe Alambic, le décès d’un mandoliniste, Butch Baldassari. Enfin, la routine concernant une musique qui ne se porte pas si mal que cela …

François ROBERT

ÉDITORIAL

MARK O’CONNOR en France !!!

Spécial banjo avec: • Gilles REZARD • Claude ROSSAT • Mathieu RUE • Erick MILLET • Jacques ZERR • Jean Michel

GARDIN

Le festival de La Roche sur Foron, c’est 5 jours de Blue-grass non stop du 29 juillet au 2 août 2009. Le festival est entiè-rement préparé, géré et encadré par des bénévoles, sous l’égide de l’association (loi 1901) Roch’événements. Voici, en avant-première les groupes invités :

C’est un festival gratuit. C’est le meilleur moyen pour faire décou-vrir le Bluegrass au plus grand nombre de personnes, et réunir un maximum de groupes et leur permettre de jouer dans de bon-nes conditions devant un public important et enthousiaste.

Carrie Hassler & Hard Rain (en partenariat exclusif avec Craponne),

Sally & Chris Jones,

Monogram (Cz) &

Acousticure (H),

& Philippe Naudot & Vodopad (F/Sk)

LA ROCHE 2009

Bluegrass Workshop. Le stage aura lieu du 27 au 29 juil-let. Détails sur: www.larochebluegrass.fr 90 € pour 3 jours (+ 60 € si pension complète). Nouvelle approche d’un stage Bluegrass : Oser improviser et taper le boeuf ! ( Harmonie et rythmique: accords, pompes, cycles, tonalités. Mélodie et rythmique: métronome, médiator, tempo). Et animé par des musiciens comme vous, qui au-raient aimé apprendre au plus tôt à s’affranchir des tablatures, afin de s’éclater en bœuf. Stage pour ceux qui ont des notions de leur instrument, à l’aise avec les accords de base et capa-bles de jouer quelques thèmes et mélodies du bluegrass.

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Bluegrass ! Journal bimestriel de : France Bluegrass Musique Association 145 Rue de la Croix F—74800 la Roche sur Foron tel. (33/0) 450 03 42 04 http://www.france-bluegrass.org

Bureau Président : Christopher Howard-Williams [email protected] Vice président : Gérard Vandestoke [email protected]

Secrétaire : Christophe Constantin [email protected]

Trésorier : Valérie Morin [email protected]

Webmaster: Joël LeDoyen [email protected]

Directeur de publication : François Robert [email protected]

Rédaction / conception: Dominique Guillot, François Robert.

Abonnements : Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE

Ont participé à ce numéro Bluegrass Doc (Pascal Cerutti) Pauline Dumontet Dominique Fosse Florence Giuliani Jean-Michel Gardin Dominique Guillot Jean-Charles Godderis Christopher Howard-Williams Just’in Christian Labonne Le Banjard Masqué Thierry Lecocq Erick Millet Gilles Rezard Claude Rossat Mathieu Rue Jacques Zerr (Pardon à ceux que nous aurions oublié …) Le journal décline toute responsabilité en cas de perte de détérioration ou de non-retour des documents qui lui sont confiés. Les informations données par le journal ne dispensent pas les lecteurs de compléter et d'adapter cette documentation à leur propre usage. Elles n'engagent pas la responsabilité de FBMA et de sa rédaction. Les citations des marques et les adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles sont données à titre d'information, sans but publicitaire. Les prix des produits sont indicatifs et peuvent être sujets à variation. Les opinions exprimées dans Bluegrass! par les auteurs des articles, ne sont pas nécessairement celles de FBMA.

HOMMAGE A UN GRAND PÉDAGOGUE par Dominique Guillot

Il fut de ces musiciens qui s’épanouissent en passant leur savoir aux autres. Malgré une discographie assez impressionnante, il restera avant tout un des grands représentants d’une pédagogie toute améri-caine, se situant entre mé-thode instrumentale avec support audio, « Mandolins Camps » et universités d’é-té, … les mandolinistes d’aujourd’hui lui doivent beaucoup. Butch Baldassari au terme d’un long combat contre une tumeur au cer-veau a quitté la planète Bluegrass pour d’autres espaces inconnus. Si tu croise Big Mon fais lui une bise de notre part… Né en 1952, il est sans doute le premier mandoli-niste à avoir effacé les dis-tances entre musique clas-sique et folk. Il a joué avec de nombreux groupes, reçu les honneurs de l’International Bluegrass Mu-sic Association,… Il avait découvert la mando-line de Bill Monroe au début des années 70 et rejoint un premier groupe, « The Bottle Hill Boys » à peu près au même moment. Il fait ses études à l’université de Scranton avant de rejoindre son premier véritable Blue-grass Band: « The Weary Hearts » avec le-quel il rencontre un certain succès dans la années 80. Le groupe se sépare en 1990 et Butch part à Nashville. Il contribue très rapide-ment à l’émergence du « Nashville Mandolin Ensemble » dans l’esprit des célèbres orchestres du genre aux USA dans les années 1900 et qui faisait fureur à l’épo-que. Ces groupes étaient composés de toute la gamme des mandolines, mandoles, mando-loncelles, basse, … L’orchestre se distingue par un répertoire très éclectique, de Vivaldi au Bluegrass, en passant par les musiques celti-ques et jazz. Un album naîtra de cette aven-ture « Plectrasonics » en 1995 qui comprend des musiques des Beatles, de Charles Min-gus, Bill Monroe, et même le thème de Star-trek, la série télé aux grandes oreilles… L’al-bum est produit par Richard Bennet, qui a travaillé entre autres avec Emmylou Harris et Neil Diamond. Un second album sortira en 1998, intitulé « All The Rage » qui reçu l’Ayward du meilleur album classique par le Nashville Music Association. Butch aura aussi été membre de nombreuses formations Bluegrass, « Lonesome Standard Time Band » avec lequel il sort 3 albums, puis en 1995 il joue avec Richard et enregistre deux magnifiques albums, « Wolves are Ho-wling » en 96 puis en 97 « Sales Tax Todles » qui sera élu meilleur album Bluegrass en 1997. Il fut un grand enseignant, un éminent militant de la cause mandolinesque, il enseigna à la Blair School of Music à l’université Vanderbuilt de Nashville, et a réalisé de très nombreuses méthodes et vidéos, des workshops dans les festivals y compris la très sélecte Telluride Rocky Grass Bluegrass Academy. Il est parti pour d’autres aventures ce 10 jan-vier 2009 à l’âge de 57 ans et nous laisse quelques références à conserver précieuse-ment sans nos discothèques : Des albums sous son nom:

Old Town (rebel 1990, Evergreen (CMH 1994), Duets for mandolin and guitar (Soundart 1998) new classic for bluegrass mandolin (Soundart 1998)

Des participations : avec le « Lonesome Standard Time » : Mighty lonesome (sugar hill 1993) avec le Nashville Mandolin En-semble « Plectrasonic » (CMH1995) avec The Grass is Greener « Wolves are Howlin » et « Sa les Sax Todd le » (1996/97) avec John Reischmann et Robin Bul-l o c k « T r a ve l l e r s » (Soundart 2000) Sa contribution à la péda-gogie musicale et l’ensei-gnement de la mandoline est impressionnante, dans le désordre (à voir dans vos sites de vente à dis-

tance préférés) : Canntabile Duets for mandolin and guitar avec John Mock, Bill Monroe 16 gems for mandolin, Butch Baldassari Mandolin tunes for practice and repertoire, New classics for bluegrass mandolin, Thirty fiddle tunes for the mandolin. Et en vidéo chez homespun, entre autres : Butch Baldassari bluegrass mandolin work-shop, You can play bluegrass mandolin.

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NIOUZES D’HIVER

Un violon et une guitare ont été volés dans les loges du festi-val Trad'Hivernales à Sommières (30) le samedi 17 janvier au soir. Ils appartiennent aux musiciens du groupe ALAMBIC. Le violon: Il est contenu dans un étui revêtu d'un tissu de couleur bordeaux. Cet étui contient également deux archets , un portant la marque Marc Raposo et un autre dont la ba-guette est de couleur brun très foncé. Le violon caractérisé par un fond et une table *très voutés* ne portant pas d'éti-quette est monté avec un cellule Hervé Prudent (préampli dans la mentonnière ). La guitare : C'est une guitare de luthier avec une étiquette à l'intérieur indiquant qu'elle a été fabriquée par Manolo pour Rémy Massé. Sa rosace est assez grande et elle est décorée de motifs géométriques en marqueterie de couleur (avec du bleu notamment). Le pré-ampli, qui est fixé à l'arrière de la caisse, est tenu par une plaque en bois et est consolidé par un gros scotch noir. Elle est dans un étui gris dont la poignée qui était cassée est refaite en corde. Appelez-nous si vous retrouvez l'un ou l'autre de ces instru-ments. Merci par avance.

Jean-Pierre AUFORT (violon) : 06 72 55 15 45. Rémy MASSE (guitare) : 03 81 60 00 62

AVIS DE RECHERCHE

Début décembre 2008, Christian Labonne a rejoint le groupe Tennessee Stud pour remplacer le banjoïste, Fabien Costille. Le 1er concert est prévu début février 2009. Tennessee Stud : Il faut attendre fin 2004 pour que Thierry Aïli (guitare acoustique, chant) Jean-Marc Salas (guitare acoustique, dobro), Pascal Rabilloud (basse) et Fabien Costille (banjo) décident de monter le groupe Tennessee Stud, 2 ans après s'être rencontré dans le cadre de l'atelier Bluegrass animé par Gilles Rézard (Zipcode 2025). Ils revisi-tent des standards de country music, de blues, de western swing, de bluegrass en piochant largement dans le ré-pertoire de Doc Watson. Sandrine Varnet apporte son charme et sa voix limpide début janvier 2007, Philippe Jeof-froy apporte sa batterie en mai 2008. Quand le groupe adapte des reprises des répertoires coun-try-rock ou Blue-grass à ses instru-ments acousti-ques, ce sont ses arrangements originaux qui don-nent une couleur musicale qui lui est propre. Après la sortie du CD "The First One" en mai 2007, après la tournée des festivals 2008, le groupe travaille actuel-lement sur son 2ème CD, qui devrait voir le jour en juin 2009, et prépare les festivals de l'année 2009, notamment Cra-ponne sur Arzon. Pour plus de renseignements:

AVIS DE NAISSANCE

Chers collègues banjoïstes, Deux stages sont sur les rails, pour le mois de mai 2009 : Le pre-mier : du 1 au 3 mai à La Rochelle, chez mon ami Antoine Por-teaux et sa compagne, qui nous accueilleront comme la dernière fois magnifiquement dans leur havre de paix. Et le deuxième : les 30 et 31 mai, à Mercurey, qui présente aussi certains avantages, gastronomiques notamment… Comme dorénavant, ils sont tous niveaux (sauf vrais débutants). Les formulaires d'inscription avec l'essentiel des infos, sont à télé-charger (format pdf) sur mon site à la page des stages. Il y aura également un stage d'une semaine complète dans le haut-beaujolais, du 5 au 10 mai prochains. Le programme et le formulaire d'inscription sont en préparation, mais les personnes intéressées peuvent d'ores et déjà se manifester. Ce stage inten-sif sera limité à 5 stagiaires. En vous souhaitant à tous un moral d'acier, et beaucoup de plaisir avec notre instrument favori ! Ami-calement, Gilles www.gillesrezard.com http://banjo.over-blog.fr/

VOUS AVEZ DIT REZARD?

Stage Virton du 06 au 11 avril 2009 : 24e stage international de musique acoustique, avec: Dobro : Henrich Novak (SK) d’Allan Mikusek and Grasscountry, Violon Old Time : Betse Ellis (USA) du groupe The Wilders, Mandoline : Jesper Rubner-Petersen (DK), Contrebasse et basse : André Klénès, Blues : Marc Lelangue, Guitare fingerstyle : Chris de Pauw, Guitare manouche : Pierre Szpirglas et André Vandomber, Guitare flatpicking : Roberto Dalla Vecchia, Banjo : Jean-Marie Redon, Violon irlandais : Kieran, Harmonica : Thierry... qui veut rester anonyme... Equipements dobro : Claude Boussemaere Date limite d’inscription : 25 mars 2009. Infos : http://www.musiqueacoustique.org/joomla_fr/

DERNIER AVIS AVANT VIRTON

BLUEGRASS EN GASCOGNE Jean-Charles Godderis nous communique : Association Bg en GascogneDany Souillart, banjoïste de Mirande dans le Gers, vous annonce la création de la première Association "Bluegrass" dans le sud-ouest : 'Bluegrass en Gascogne'. - Un premier évènement a eu lieu les 16, 17 et 18 janvier sous la forme d'un stage Banjo animé par Eric Gloaguen. - Une nouvelle rencontre est prévue le week-end de l'ascension (21, 22, 23 et 24 Mai) sur le thème de la Musique Américaine Acoustique, au Ranch 'Paro-vent' 46700 Sérignac (voir site web). Possibilités: Camping uniquement (apporter sa tente ou camping-car ou réservation de tipis et maisons de trappeurs), aux tarifs de : - Emplacements 15 euros/jour (tente ou camping-car) ; - Pension complète: 40 € / jour / personne (emplacement, petit déjeuner, déjeuner, dîner).

Dans le prochain Cri, le numéro 110, Dominique Fosse nous cause des CDs de : - Chris Stuart & Backcountry, - Carrie Hassler & Hard Rain, - Danny Paisley & the Southern Grass, - Northern Lights - Donna Ulisse

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Petit jeu où l’on ne gagne rien ...

Quelques-uns des nombreux banjoïstes américains venus en France. Retrouvez-les ! Liste alphabétique page 15, Résultats dans le prochain numéro.

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QUAND GILLES FAIT SON EDWIGE La carte des banjoïstes, modeste contribution à la cause du plus bel instrument du monde, est d'ores et déjà un grand succès ! En effet, plusieurs banjoïstes ont, avec toute la retenue qui les caractérise, laissé éclater une émotion bien compréhensible en découvrant qu'à quelques minutes de chez eux vivait un collègue banjoïste, frère de passion, confrère de douleur dans la maîtrise du roulement qui tue, jumeau cosmique as-cendant Scruggs et partageant les mêmes souvenirs émus à l'évocation de la BO de Délivrance (et je ne parle pas de la scène du cochon) … Le pire est à redouter, car des ren-contres ont déjà eu lieu ! Et oui, plusieurs, dans diverses ré-gions de France … Ah qu'elles doivent me bénir les épouses des suscités, qui n'ont plus à supporter un, mais deux banjoïs-tes dans le canapé. Pourvu que ça n'aille pas plus loin…

De mon côté, j'entends une petite voix satanique dans mon esprit tortueux de banjoïste qui me pousse à inciter les man-dolinistes et les guitaristes, voire même les contrebassistes (après tout, il faut être charitable…). Et même les violonistes, pourquoi pas, mais on s'expose à de graves représailles aux sein des couples jusqu'alors parfaitement heureux en ménage ou le mari ne jouait que quelques minutes par semaine, et encore, pas trop fort, avec un coussin sous la peau, ou des pinces à linge sur le chevalet … Ca va être terrible. Le blue-grass risque de s'immiscer dans des chaumières jusqu'alors à l'écart de toute nuisance, des petits groupes risquent de se former (j'ai même déjà quelques craintes). Non, c'est trop hor-rible, j'ai honte … Je crois que je vais aller me cacher au fond d'une grotte, en Patagonie, ou sur une île déserte, pour faire pénitence. Et pour me punir encore plus, j'emmènerai mon banjo. Yes ! Amitiés,

Gilles

France Bluegrass Number 2

Bonne nouvelle : nous avons eu suffisamment de réponses positives pour valider la faisabilité du projet. Il y a aujourd’hui 28 participants déclarés dont 15 « nouveaux » et 13 « anciens » qui étaient déjà là pour le premier épisode. Il y aura donc environ 50 % de nouveaux groupes par rapport à l'édition 2004. Ce qui est très bien, puisque ce sont surtout des musiciens confirmés ou ayant déjà une certaine maturité. Nous avons commencé à recevoir des inscriptions et des morceaux. Nous attendons encore quelques confirmations, mais nous sommes à présent confiants. Ce succès en terme de nombre d'inscrits peut poser un pro-blème suivant la durée des morceaux et suivant le nombre d'abandons possibles. Si la durée maximale d'un CD nous oblige à limiter le nombre de groupes participants, la priorité sera alors accordée aux groupes ayant fourni un dossier com-plet en fonction de critères artistiques dont nous assumerons la difficile responsabilité… Il se peut aussi qu'il y ait de la place pour tout le monde ou que le CD devienne double ! Suivant un rituel organisationnel bien français, la feuille d'ins-cription a été considérée par une majorité comme anecdoti-que. Nous ne sommes pas particulièrement formalistes mais ce serait bien de nous l'envoyer pour montrer que l'on peut compter sur vous. N'attendez pas de tout avoir pour nous l'envoyer, la mise en page peut commencer de notre coté avant que le mixage ne soit fini du vôtre ! Nous ferons appel à un illustrateur Lyonnais pour cette se-conde édition. Il s'appelle Arnaud Jouffroy (HYPERLINK "http://www.arnaudjouffroy.fr" \o "http://www.arnaudjouffroy.fr/" www.arnaudjouffroy.fr), il est sympa et très talentueux. Ce qui tombe bien puisque d'après les premiers morceaux reçus, le CD s'annonce excellent ! Pour résumer, nous avons différé la date de remise des mor-ceaux définitifs au 30 avril. Il va sans dire que le plus tôt sera le mieux, car ensuite les ennuis commencent : Il va falloir recueillir d'une part les photos, textes, adresses et autres

infos de chaque groupe, les vérifier et les corriger. Ce sera le travail de Christian, et avec plus de 20 groupes, ça en fait des coups de téléphones et des heures devant l'écran ! Et en parallèle, le mastering et la playlist. Ca c'est plutôt le job de Gilles. Le but étant que l'auditeur ait l'impression d'une cohérence de l'ensemble… Il y a deux solutions : soit on prends le morceau ayant le moins bon mixage et on nivelle tout par le bas, ce qui est assez simple, soit on fait l'inverse, ce qui est impossible ! Entre les deux, il y a une alternative assez acrobatique, qui consiste à jouer autant sur le remaste-ring que sur l'ordre des morceaux. Et ça, c'est passionnant ! Puis Christian gérera les contacts avec les différents presta-taires (graphiste, presseur, SDRM, transporteur, etc.) pour que le CD soit disponible à Craponne, soit le dernier week-end de juillet. Il y aura des extraits sur différents sites : FBMA, gillesrezard.com, landofplenty.fr.fm et d'autres. Et comme pour le précédent, on le soumettra à différentes critiques en France (Le Cri du Coyote, Bluegrass ! …) en Europe et aux Etats-Unis (Bluegrass Europe, Bluegrass Unlimited, Banjo Newsletter, County Sales, Elderly, …). Pour toute info d'ordre logistique, contactez Chris-tian : HYPERLINK "mailto:[email protected]" \o "mailto:[email protected]" [email protected] Pour toute info du domaine artistique, contactez Gilles : HYPERLINK "mailto:[email protected]"\o"mailto:[email protected]" [email protected]

Les groupes

Ceux qui souhaitent participer pour la 1ère fois : Bluegrass Deluxe, Ellis Island et François Vercambre, Hoboes, Jacques & Danielle, Patrice Jania, Keep off the Grass, Ghislain Kosi-ba, Thierry Massoubre, Nashville Airplane, Palomino Blue-grass Band, Tante Agathe’s, Tennessee Stud, Usual Sus-pects, Jean-Paul Wahl Distel et Thierry Lecocq et Cabine 12.

Et ceux qui étaient du premier voyage : Blue Quitach, Blue-grass 43, Bluegrass Avenue, Crazy Buffalo et Isabelle Groll, Gilles Rézard, Goody Old Style et Lonesaone, Lonesome Day, Mary & Co, Marylou, Moonshine Bluegrass Band, Quar-tier Français, Turquoise, Zip Code 2025.

Merci à tous ceux qui nous ont envoyé leurs vœux … Si ces derniers se passent toujours comme sur la photo, je vais rejouer du Blue-grass.

Concert organisé par la Grange Rouge : - 28 mars, Concert Vouv Tia Venou - 10 avril, Bœuf Bluegrass, entrée libre - 11 avril Concert , Théâtre de Louhans, Munde, Hurst et Berline - 13 et 14 juin, Trad en Fête, folk et Bluegrass, plus de 150 musi-ciens se retrouvent pour jouer en bals.

Stages Musique - Masterclass Bluegrass 11 et 12 avril 2009 Mandoline et violon : Byron Berline, Guitare : Jim Hurst, Banjo : Alan Munde ; 180 € (12h stage, 2 nuits, 3 repas et le concert). La Grange Rouge – 71500 La Chapelle Naude [email protected] www.lagrangerouge.fr Accueil : 03 85 75 85 75

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LOCKWOOD / O’CONNOR

Petite histoire introductive, chargé de mission musique (et danse) pour le Conseil général du Pas-de-Calais j’ai eu à rédi-ger un schéma départemental des enseignements artistiques. Avec la complicité de directeurs de conservatoires, nous avons imaginé la mise en place d’un orchestre symphonique susceptible de jouer un rôle déterminant en matière de péda-gogie musicale sur le Département. Celui s’est donc constitué de professeurs et d’élèves, il comporte à peu près 70 musi-ciens et sa première prestation est programmée en Mai pro-chain.

Il fallait un « parrain » à cet orchestre, issu du cru si possible, nous l’avons trouvé en la personne de Didier Lockwood violo-niste de jazz originaire de Calais et grand improvisateur et fils spirituel de Stéphane Grappelli. J’imagine déjà vos figures interloquées devant ce début d’article, mais qu’est ce qu’il lui

prend au Ch’timi ? Pète un câble, s’est gouré de cantine ? Sait plus où il crèche ? C’est un journal Bluegrass M… !! Attendez, vous allez comprendre ! Pas de panique !… Me voici donc avec mon parrain,… On convient des morceaux à faire jouer, des trucs symphoniques, compositions diverses et variées pour violon et orchestre, commande d’une œuvre à un compositeur,… Et dans la conversation, Didier Lockwood lance une idée, comme ça… Et si on invitait un deuxième quidam ? Genre improvisateur, avec qui il pourrait en quelque sorte jongler de mesure en mesure, comme on échange au tennis comme ça d’égal à égal avec si possible un violoniste du même gabarit ? Bonne idée… On approuve ! On adopte ! Et le voilà qui lance le nom d’un gars qu’il a découvert par

hasard, qu’il considère comme le maître incontesté du « fiddle » : Mark O’Connor. Là vous voyez où je veux en venir. Sur le coup j’en tombe de ma chaise, puis convenons de re-chercher les contacts. On les trouve à New York, on lance l’invitation O’Connor dit ok et nous voilà en route pour l’incon-nu... Là je vous dois quand même une petite explication. O’Connor habite New York souhaite être désormais reconnu comme un violoniste, exit le terme « fiddle » de ses documents de com-munication, il s’est lancé dans la composition contemporaine depuis quelques années, a fait depuis plusieurs disques clas-siques joué avec Yo Yo Ma, Nadja Salerno Sonnenberg et a même été presque Oscarisé en 2000 avec la musique du film « The Patriot » composée par John Williams et dont il a exé-cuté toutes les parties solo. Mais revenons au présent car je n’ai pas assez d’espace pour faire plusieurs chapitres. Au bout du compte voici ce qui sera proposé en guise de pro-gramme en ce mois de Mai 2009 : 2 concertos pour violon et orchestre écrits par Lockwood 1 concerto pour deux violons et orchestre écrit par Mark O’Connor 1 concerto pour violon en création mondiale qui fera la part belle à une improvisation des deux maîtres. S’ajoutera à ces 4 œuvres une improvisation libre entre O’Connor et Lockwood.

3 concerts sont prévus dans le département les 22 à Calais, 23 à Saint-Omer et 26 à Boulogne-sur-Mer ; 1 concert exceptionnel sera donné au Casino de Paris le Mercredi 27 mai à 20h30. Billetterie sur place et réserva-tion à la FNAC. Mais ce n’est pas tout !! Lockwood et O’Connor ont un point commun, celui d’avoir eu en jazz le même mentor : STE-PHANE GRAPPELLI. Didier Lockwood vient de sortir un al-bum « for Stéphane » pour les 100 ans de la naissance de Grappelli avec un nombre impressionnant de Guests : Cecca-relli, Thielemans, Azzola, Humair, Lagrène, Fosset, Caratini, …. Mark O’Connor a sorti, lui aussi un album en 2005 « Hot Swing Live in New York » hommage au maître et considéré comme « l’un des plus grands disques de jazz américain » par une critique unanime. Il ne restait qu’à les réunir sur ce thème, c’est fait avec un concert au Château d’Hardelot, commune de Condette entre le Touquet et Boulogne sur Mer, le dimanche 24 Mai à 17heures concert unique en hommage au géant du violon Swing. Ils seront accompagnés de Jean Marie Ecquet à la guitare et de Marc Michel le Bevillon à la contrebasse. J’ou-bliais, détail d’importance, c’est la première fois que Mark O’Connor est invité dans ces circonstances en Europe. Autant vous dire que vous risquez de vivre ici un grand moment de l’histoire de la musique qui mérite les kilomètres à parcourir… Alors ne venez pas nous dire que vous avez une communion ce jour là, ou que votre belle sœur se marie ou encore que c’est la fête de fin d’années à l’école primaire de vos lardons, fâchez vous avec tout le monde s’il le faut mais surtout soyez aux rendez-vous… un de ceux-là en tous cas.

Dominique Guillot

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LE BANJARD SONNE TOUJOURS 2 FOIS ...

JUST’ IN : Under The Apple Tree Just’ In est un groupe normand composé de Luc Benoit (banjo, mandoline), Brigitte Chevallot (basse), Pierre Gorriez (guitare, harmonica) et Louis Pasquet (fiddle, guitare). Malgré de nombreuses imperfections vocales et instrumentales, Un-der The Apple Tree est un album intéressant à plus d’un titre. Just’ In n’hésite pas à se frotter aux chants à 4 voix si délicats du bluegrass avec une version a capella du gospel My Rock bien en place et un Hot Corn accompagné seulement par le banjo. Le répertoire comprend une moitié de standards récur-rents dans ce genre d’albums (Way Downtown, Country Road, Rollin’ In My Sweet Baby’s Arms, Salty Dog) mais aus-si Caravan de Duke Ellington, Devil’s Dream arrangé mi-bluegrass mi-irlandais et un Dylan inattendu (Man Gave Na-mes To All The Animals de sa courte période reggae). Il n’y a qu’une seule composition et on le regrette car Mexican Pass de Luc Benoit a une ambiance mexicaine réussie avec la bonne idée d’un accompagnement au banjo plutôt que la mandoline qui aurait donné un son beaucoup plus conven-tionnel. Enfin, le groupe se démarque par la présence sur la moitié des chansons de solos de guitare électrique, donnant sa touche jazz naturelle à Caravan mais aussi à des classi-ques du bluegrass comme Duellin’ Banjo ou Salty Dog.

BLUEGRASS DOC Tout n’est pas parfait non plus chez Bluegrass Doc d’autant que ce premier CD a été enregistré en un après-midi à la maison (à Montpellier comme peut le suggérer le nom du groupe) dans des conditions proches d’un enregistrement public. La maîtrise technique est plus grande que chez Just-’In. Ils jouent un bluegrass classique. Le répertoire est d’ail-leurs exclusivement composé sinon de standards (Clinch Mountain Backstep, Country Roads), du moins de titres connus de tous les amateurs de bluegrass, à l’exception de la chanson western My Rifle, My Pony and Me, très réussie. A écouter ces 15 titres, on a du mal à croire que certains mem-bres du quatuor ont à peine 20 ans et que le groupe existe depuis moins d’un an tant ils font preuve de cohésion. La rythmique n’est pas loin d’être idéale avec un contrebassiste (Patrice Corbalan) qui insuffle une vraie dynamique et un guitariste (Pascal Cerutti) qui n’a pas été batteur pendant 30 ans pour rien (ah oui, pour le coup, lui est un peu moins jeune). La réussite d’une chanson aussi difficile et diffusée que Man Of Constant Sorrow est en grande partie due à cette cohésion et cette maîtrise rythmique accentuée par le drive de Joseph Vuvan au banjo qui déroule un style classique, efficace et parfait dans ce contexte. Andy Lawson alterne mandoline sur les morceaux plutôt rapides et le dobro sur les chansons laid back (Country Road, Rock Salt and Nail, Song For Life). Les parties instrumentales sont variées puisqu’en plus du banjo et de la mandoline ou du dobro, elles proposent des solos de guitare sur la plupart des titres y compris un standard comme Down The Road où on n’a pas l’habitude d’en entendre, et même quelques breaks de contrebasse. Comme souvent, la technique vocale est moindre. Bluegrass Doc se lance également dans des passages a capella, des quartets gospel (Bury Me Beneath The Willow, Where The Soul of a Man). En plus de Man of Constant Sorrow et My Rifle, …, les chants de Country Road, Misty Mountain et Some Old Day sont plutôt réussis. La plupart des titres est interprétée par Pascal. Il prend généralement la partie tenor sur les refrains, ce qui enlève un peu à la cohésion de l’en-semble, d’autant que sa voix aiguë a tendance à décrocher dans les hauteurs, un peu à la John Duffey, alors que le style classique de Bluegrass Doc nécessiterait un trio vocal plus resserré. Andy supplée Pascal en lead sur les refrains. Son timbre très agréable mériterait d’être davantage utilisé. Cet album bricolé à la maison montre que ce jeune groupe a déjà de nombreuses qualités et tout le potentiel pour nous propo-ser un vrai bon album enregistré en studio d’ici quelques temps. (Contact: [email protected])

Le Banjard Masqué

Bluegrass Doc en concert

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DOSSIER BANJO: FAÇON REZARD 1 Je veux apprendre le banjo : comment faire ?

Certaines personnes ont des apti-tudes très développées pour l’au-to-apprentissage. C’est forcément plus long puisque l’on apprend de ses propres erreurs, mais c’est une méthode efficace et qui a fait ses preuves. Autrement, le plus simple est de prendre un cours ou deux au départ, puis repartir explo-rer l’instrument tout seul quelques temps. Ensuite, on revient pour une autre cours particulier, ou en-core à un stage. La formule « stage » permet en outre d’é-changer, de prendre des repères et d’en apporter à d’autres, cons-

ciemment ou pas. Le stage reste pour moi un outil pédagogi-que essentiel. Chacun, quel que soit son niveau, peut appor-ter aux autres un regard personnel, une idée, une expérience qui va permettre aux autres d’avancer. Je favorise maintenant volontairement les différences de niveau à l’intérieur d’un même stage pour cette raison. Et puis chez soi, il est absolument essentiel d’écouter les groupes et musiciens que l’on aime, sans restriction… En France on n’a malheureusement pas beaucoup d’occasions d’écouter du bluegrass en live, mais on trouve maintenant sur Internet des tas de vidéos, notamment chez l’incontournable Michael Johnathon <www.woodsongs.com> page

"archives", ou encore sur Youtube, avec le meilleur et le pire comme chacun sait… Et il y a aussi les milliers de concerts archivés sur <www.sugarmegs.org>: à découvrir sans mo-dération. Et pour les CD, sachez qu’on peut trouver chez <www.elderly.com> tous les enregistrements auxquels a participé votre musicien favori, grâce à un moteur de recher-che spécialisé. 2 Comment est l’élève-type (qui n’existe pas, bien sûr) : son âge, sa profession, sa motivation, d’où vient-il ?

Il a entre 30 et 60 ans, il est enseignant ou artisan, ou exerce une profession dans une certaine autonomie, et il avait décou-vert le banjo dans les années 70 ou 80, sans avoir réellement décidé de s’y mettre sérieusement. Ou bien il a pratiqué à cette époque, puis a fait sa vie (famille, travail …) et arrive dans une situation ou il dispose d’un peu plus de temps et de moyens qui lui permettent de s’y consacrer. Mais je rencontre aussi parfois des gens plus jeunes qui ont flashé sur le banjo et cherchent à s’y mettre plus ou moins sérieusement. La vogue country-line-dance a aussi cet effet projecteur sur le banjo, avec très souvent quelques clichés encore bien tena-ces genre veste à frange et chapeau de cow-boy, mais bon, cela reste marginal parmi le nombre d’élèves… 3 Il me faut un instrument de quel genre pour commen-cer?

Il faut si possible posséder un psalterion ou une épinette des Vosges, mais avec un banjo 5 cordes on peut y arriver…

N’importe quel banjo 5 cordes permet de s’initier. Certains ont même débuté avec une guitare customi-sée en 5 cordes ! Ensuite, si la passion s’installe, on évoluera vers des instruments plus décents selon son budget et les opportunités. 4 Sans vouloir remplacer Bela Fleck, mais en jouant hon-nêtement il faut combien de mois, combien d’années et y consacrer combien de temps par jour (une moyenne …)

En travaillant 45 mn par jour selon un planning précis et une méthode personnelle que j’ai élaborée, et d’après de savants calculs, je pense pouvoir affirmer qu’en partant de zéro, il faut exactement 3 ans, 4 mois, et 11 jours 1/2 pour jouer correcte-ment Cripple Creek à 120 à la noire… Non, sérieusement, il n’y a vraiment pas de règle ni de constante. L’apprentissage de quoi que ce soit passe l’automatisation, et le processus d’automatisation passe par la répétition. Cela est vrai pour tout le monde, sauf que d’une personne à l’autre, l’automati-sation peut prendre plus ou moins de temps. Pour la musique interviennent en tout cas des qualités de mémorisation mélo-dique, l’oreille absolue ou relative, le sens du rythme, de l’har-monie, une bonne gestion de son temps entre le désir de jouer et la maîtrise technique, et des dizaines d’autres fac-teurs comme la motivation, la sensibilité, et les vies antérieu-

res…On a tous un passé différent, et les expériences de cette seule vie ne suffisent pas à tout expliquer à mon avis. Bref, difficile donc de faire une moyenne ou même une estimation à priori… La seule chose dont je soit à peu près certain, c’est que le travail finit par payer, et que chacun devrait, au mini-mum, être capable de reproduire ce qu’il entends. Et là des-sus, d’une personne à l’autre il y a certainement des différen-

ces considérables. 5 Explique nous l’intérêt d’avoir des cours à distance, en vidéo conférence ?

L’intérêt principal est qu’on n’a plus besoin de se déplacer, d'où un gain de temps, des économies de carburant, et le confort d’être chez soi. N’oublions pas que la question n’est pas de comparer un cours physique à un cours en vidéo-conférence, mais bien la vidéoconférence à pas de cours du tout, ce qui convient très bien à beaucoup de banjoïstes.

Zipcode 2025 à La Roche en 2006

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GASTON SCHMÜRTZ … PAR CHRIS ELSASS REZARD, LA SUITE...

6 Si je veux aller plus vite encore dans l’apprentissage, existe-t-il des méthodes miracles ?

En effet : je travaille actuellement sur un élixir à base de plan-tes et d’oligoéléments dont l’élaboration demande la maîtrise des énergies cosmo-telluriques, de la biologie moléculaire et de la physique quantique. Là, je galère un peu mais si ça fonc-tionne on devrait pouvoir diviser la durée d’apprentissage par 40. Dès que c'est prêt, je vous tiens au courant, promis… 7 À part le rassemblement de La Grange Rouge et le cam-ping de Craponne, existe-t-il des rassemblements de ban-joïstes ?

Il y a bien sûr le Festival de La Roche qui se développe et c’est un événement majeur. De mon côté, je bosse sur un concept de semaine complète familiale avec banjo (et autres instruments bluegrass) pour les uns et activités diverses pour les autres (cuisine, botanique, massages, rando, sophrologie, etc…) pour permettre aux musiciens et à leur famille de se retrouver dans un cadre agréable, avec à la fois du temps pour soi et du temps à partager. Toutes les personnes intéres-sées peuvent prendre contact bien sur. 8 Le Bluegrass, c’est avant tout une musique de groupe ? Comment faire pour trouver des copains (copines) tolé-rants ?

Je perçois dans cette question comme une pointe de vécu personnel, non ? Pareil pour tout le monde je pense, à des degrés divers. Ren-contrer des gens qui partagent cette passion pas trop loin de chez soi… c'est miraculeux ! Souvent, il faut savoir se dépla-cer un peu pour trouver des gens avec qui ça peut fonction-ner. Cela dit, j’aime bien le vieil adage « quand l’élève est prêt, le maître se présente ». Ce qui tendrait à indiquer que les rencontres ne sont pas fortuites… Ou en d’autres termes, plus on progresse, plus on arrive à s’entourer de gens intéres-sants. Moralité : ne jamais se désespérer, et continuer à avan-cer, même seul, en attendant mieux… Et cela m'est arrivé souvent. Cela dit, les occasions de rencontre restent à déve-lopper en France. J'ai à cet effet créé une carte de France sur Google map, (voir mon site ou mon blog) sur lequel peuvent apparaître tous les banjoïstes qui le souhaitent. Plusieurs ren-contres ont déjà eu lieu entre "voisins" banjoïstes ! 9 J’ai entendu Mike Lili, ex Country Gentlemen, au stage de Châteauvallon affirmer qu’avant de jouer n’importe quel style de banjo, il fallait parfaitement maîtriser le ‘Scruggs Style », qui n’est pas si facile. Qu’est-ce que tu en penses ?

C’est vrai pour le bluegrass car personne mieux que Scruggs n’a su faire sonner le banjo bluegrass. Et ça reste vrai pour tous les dérivés de ce style, ou en tout cas, les styles qui em-pruntent à la technique de Scruggs, à laquelle il n’y a rien à jeter ni à rajouter. Cela dit, pour d’autres styles (single string, classique, jazz, pop) il me semble intéressant d’avoir une ap-proche différente. Tout dépends de ce que l’objectif souhaité. Pour ma part, j’ai démarré assez vite sur le mélodique (Bill Keith, Trischka, Fleck), et je suis tombé bien plus tard dans le traditionnel (Scruggs Style) en écoutant notamment JD Crowe, Sonny Osborne, Sammy Shelor et d'autres. Je travaille assez régulièrement les roulements de base, quel que soit le style que que je pratique par ailleurs. 10 Pourquoi beaucoup de banjoïstes sont souvent prof de maths, ou au moins scientifiques ?

Parce que beaucoup de scientifiques sont fous dans leur tête. 11 Si tu veux nous dire quelque chose d’important ou qui te tient à cœur.

Le bluegrass est une musique positive, conviviale, familiale et tout public, ce qui est assez rare finalement. On n’y retrouve ni drogue, ni sexe, ni message particulier, juste le plaisir des oreilles. Je m’estime très privilégié de pouvoir jouer cette mu-sique et d’y faire un très modeste chemin. Et je suis très heu-reux aujourd’hui de pouvoir transmettre à travers les stages, les cours ou les concerts cette petite fenêtre de ciel bleu à d’autres personnes.

Mail : [email protected] Site web : www.gillesrezard.com Blog : http://banjo.over-blog.fr/

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CLAUDE ROSSAT 1 Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?

La question qui tue ! J’ai choisi le banjo après avoir entendu du Bluegrass. Je crois que les premiers trucs étaient Dueling Banjo, l’album des Country Gazette « A Traitor in Our Midst », et après avoir vu sur scène les Bluegrass Matinée à la MJC d’Ambérieu en Bugey, ça devait être en 1977. Le banjoïste à l’époque était Bertrand Coquegniot. Mais en fait, j’ai acheté mon premier banjo quelques années plus tard. 2 Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur quel(s) instrument(s) joues-tu ?

C’est très simple : au début des années 80, pour écouter de la musiques en général et du Bluegrass en particulier, il fallait se rendre chez son disquaire et acheté des vinyles. Mon dis-quaire à moi s’appelait Guy Pellotier, à Bourg en Bresse, chez qui d’ailleurs j’avais acheté tous mes instruments. L’homme tient désormais un Bar à Louhans… L’homme était réputé pour vendre au premier venu des commandes que d’autres clients avaient fait, de peur de voir ses commandes lui rester sur les bras, j’imagine. J’en sais quelque chose puisqu’un soir je lui avais réservé une guitare pour le lendemain, guitare vendue entre temps à un autre client intéressé. Bref, je passe un jour dans sa boutique et regarde les derniers arrivages de vinyles. Je tombe à mon grand bonheur sur une très probable commande de vinyles de chez Rounder. Ces disques ont été mes influences. Je les écoutais en boucle. Il y avait : les Os-borne Brothers, les Country Cooking, les Kentucky Colonels, le disque du film Delivrance et un David Grisman (prêté et perdu depuis)…

Ensuite je me suis procuré les essentiels de Doc Watson, quelques Bill Keith dont Banjo Paris Session, Peter Rowan, « Here Today » l’album de Vince Gill avec Herb Pedersen au banjo, les Country Gazette, etc… Je pense que les trois ban-joïstes que j’écoutais le plus au début étaient Sonny Osborne, Bill Keith et Herb Pedersen. J’écoutais aussi beaucoup Tony Trischka et Peter Wernick dans les Country Cooking, mais j’étais plus fasciné par la musicalité et le drive des trois pre-miers. Ensuite j’ai beaucoup écouté Alan Munde et ai décou-vert son style, ensuite Bela Fleck, Tony Furtado, Ron Block, puis beaucoup plus tard Earl Scruggs. J’ai joué au départ sur un Banjo Eagle acheté chez Pellotier en 1981, avec un fût en aluminium, que j’ai bricolé par la suite pour le faire sonner correctement. L’instrument était limité mais j’en avais tiré sa quintessence. Ensuite, à la suite d’un voyage en Arizona en 1987, j’ai acheté mon premier vrai ban-jo que j’ai vendu récemment à Patrice Jania. Le banjo était en kit, puisque Steve Peck (Sagebrush Intruments à Flagstaff) le luthier vendeur, l’avait préparé pour lui. Le fût était tourné, les pièces de l’accastillage étaient complètes et le manche était

presque prêt à vernir, comme le fût. Je suis resté à Flagstaff quelques jours, le temps pour Steve de finir les filets du manche et les trous des mécaniques. Je suis ren-tré à Montréal pour vernir le banjo. Je suis rentré en France plus tard. J’ai joué ce banjo une bonne dizaine d’années. En-suite, j’ai rencontré Georges Assaban qui m’a fabriqué un magnifique banjo que j’ai joué 8 ans et que j’ai toujours. Ce sera l’instrument ultime que je garderai. Depuis, je joue un Gibson RB7. C’est un Top Tension (tension de la peau par le dessus du cerclage supérieur) Cet instrument est exceptionnel dans le spectre du son qu’il pro-duit. Il est presque parfait, mais putain qu’est-ce qu’il est lourd ! 3 Historique de ta carrière musicale (les groupes, les en-registrements …)

Ma carrière, si tant est qu’on puisse évoquer une carrière, a commencé avec les Bluegrass Burger en 1995. Cependant, j’ai commencé à gratouiller la guitare à 13 ans, en 1972, puis le banjo en 1981 avec une parenthèse « trompette de cavale-rie » lors de mon passage sous les drapeaux où je jouais éga-lement dans l’orchestre de bal en tant que guitariste chanteur. J’ai ensuite beaucoup travaillé sur le Sagebrush à la maison, à décortiquer les tablatures de Bill Keith. Ma démarche à tou-jours été autodidacte jusqu’au jour où je suis tombé sur un « Fret Magazine » lors d’une visite aux US et qui publiait une tablature d’Alan Munde, instructor at South Plains College, Texas. Ni une ni deux, je me renseigne sur cette école qui hébergeait un département Bluegrass et Country Music, et décide de planifier une éventuelle inscription à cette école. La chose n’a pas été simple car j’ai dû bosser dur à l’usine pen-dant deux ans pour mettre les fonds de coté, et passer le « TOEFL test » (test of English as a foreign langage) pour pouvoir intégrer l’école. J’ai raté le test deux fois mais j’ai ren-contré entre temps Bill Keith lors du Festival de Dore l’Eglise en 1992, la très fameuse année ! ! ! Lui parlant de mon projet, Bill m’a dit : ton anglais est suffisant pour prendre des cours de banjo, je vais téléphoner à Alan Munde pour qu’il fasse en sorte de te faire venir. Deux mois plus tard, je recevais mon visa et partais plein Ouest. J’y suis resté deux années et j’ai obtenu un « Associate of Arts in Commercial Music », diplôme qui correspond à un bac+2 selon le Rectorat de Lyon. Depuis, j’ai une belle jambe musclée et poilus et surtout la reconnaissance du maître. Les groupes : le premier à été (de 1987 à 1990) Eddy and the Hot Necks, ensuite j’ai joué dans deux groupes aux Texas, les Country Bounds et les Yellow House Canyon Band. J’aimais cette période car j’avais vrai-ment le sentiment d’être intégré dans le pays, même si l’ar-gent des gigs ne suffisait qu’à remplir le réservoir de la ba-gnole. Ne pouvant plus rester au Texas car plus de visa et plus d’argent, je suis rentré en France. Les Bluegrass Burger cherchaient un banjoïste pour remplacer Maurice Marabuto : l’affaire était faite. J’ai quitté le groupe quelques années plus tard, mais je joue toujours à l’occasion avec eux. Ensuite j’ai beaucoup tourné avec Jean René, le chanteur pour enfants, avec qui d’ailleurs je travaille toujours sur des enregistre-ments et arrangements. J’ai vraiment aimé ce boulot car il me permettait de jouer plusieurs instruments sur scène, dont le banjo bien sûr, mais aussi la pedal steel, les guitares acousti-ques et électriques ainsi que la contrebasse, le tout dans une structure vraiment professionnelle et des conditions de scène appréciables. Entre temps nous avions monté le Red Barn String Band avec Guy Mutel, Pierre Sassard et Jean Loup Pardon. Là aussi, nous avons joué un nombre conséquent de concerts à droite à gauche. Depuis un an, nous avons monté un répertoire traditionnel et très intéressant avec Gérard Van-destoke, Jean Marie Troupeau et Philippe Bony, le groupe s’appelle les « Bluegrass Deluxe ». Je citerai aussi « Bluegrass Avenue » le groupe de Jean Baptiste Louwagie, avec qui j’ai tourné encore récemment. Je ne compte pas les différents et nombreux remplacements que j’ai fait et que je fais toujours pour les groupes de potes, dès que l’occasion se présente (c’est toujours un grand bon-heur) ni non plus les groupes à géométrie variable montés au dernier moment pour un « Hold Up » et dans lesquels je suis embarqué, là c’est souvent Rock’n Roll …et amusant !

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y CLAUDE ROSSAT

Le Bluegrass étant une musique peu diffusée, il me faut diver-sifier mes activités instrumentales et j’accompagne plusieurs formations à la basse électrique et à la contrebasse. Ces acti-vités annexes m’ont fait prendre conscience de l’exclusivité de chaque instrument. L’expérience est malgré tout très enri-chissante. En ce qui concerne les enregistrements, les premiers ont été faits au Texas. Le premier disque distribué en France dans lequel j’apparais est « Flying Burger » avec les Bluegrass Burger. Ensuite, je ne me souviens pas de tous. Je dirais qu’avec Jean René, j’ai vraiment bouffé du studio car je fai-sais toutes les pistes des instruments à cordes, ceci sur 6 ou 7 disques. Thierry Réocreux est venu à la rescousse vers la fin, à la contrebasse. Les autres enregistrements que j’ai faits ont été plus ponctuels. Ceux-là sont nombreux : chanteurs, chanteurs pour enfants, groupes de rock, méthodes instru-mentales, etc… En fait, je n’ai jamais tout référencé. Je de-vrais le faire. 4 Quelle place doit avoir le banjo dans une formation bluegrass ?

A droite de préférence, entre la mandoline et la contrebasse ! En fait, je n’en sais rien. Cela dépend de la personnalité du banjoïste, quand il y en a un. 5 Description de ton répertoire ?

Mon répertoire est définitivement Bluegrass, j’entends tradi-tionnel. C’est difficile de définir cette notion de « traditionnel » car le Bluegrass n’est pas une musique traditionnelle puis-qu’elle évolue en permanence. Je dirai que j’aspire plus à jouer avec une solide main droite, autant que possible, comme les banjoïstes dont je me suis inspiré. Le Bluegrass actuel que j’écoute laisse moins de place au banjo, grâce à l’amplification des autres instruments et aux mixages des enregistrements, et certainement aussi par le jeu différent des banjoïstes actuels souvent plus léger et plus technique.

6 Tes projets ?

Mes projets : nous avons en ce moment quelques idées de répertoire et d’arrangements avec Grégory Theveniau, un bassiste de Jazz. La chose est encore floue et devons encore beaucoup bosser, poursuivre avec les Deluxe bien entendu, bosser la contrebasse et la guitare car j’en ai besoin pour assurer l’intendance avec les formations que j’accompagne, et bien sûr bosser le banjo, mais ça, ce n’est que du plaisir ! Par expérience, je sais qu’un groupe arrive à une bonne co-hésion après bien des répétitions et des passages sur scène. La technique et le métier gomme bien des choses, mais pas la cohésion. Nous sommes un jeune groupe et avons besoin de cohésion

1 Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?

Je crois savoir : étudiant, j’écoutais en boucle les albums de Marcel Dadi, et un déclic s’est opéré avec Poor Lonesome Dadi (album La Guitare à Dadi, volume 1, EMI 1992), dans lequel le back-up de Jean-Marie Redon donne une belle cou-leur de far-west au morceau. Sur la pochette on voit un petit panneau « wanted » avec les bouilles de Doc Watson, Jerry Reed, Merle Travis et Chet Atkins. J’ai cherché à en savoir plus sur ces figures de la musique nord américaine en fouil-lant dans les bibliothèques (le wifi n’existait encore pas..) et je suis peu à peu arrivé au banjo Bluegrass. Quelques années après, sous les conseils avisés de Jean Lacote, Jean-Paul Puccio et Claude Rossat, j’ai tourné mes premiers roule-ments. C’était en 1999 et je tiens à remercier mes voisins de résidence universitaire pour m’avoir supporté ! C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré Valérie (il fallait être coura-geuse !). Grâce à Jean nous avons peu à peu pris de l’assu-rance. C’est aussi en grande partie grâce aux rencontres de la Grange Rouge et à la petite communauté FBMA qui nous a toujours encouragé. 2 Quelles sont tes influences et sur quel(s) instrument(s) joues-tu ?

Tous les premiers banjoïstes que j’ai rencontré, m’ont influen-cé. Gilles Rézard représente sans conteste la plus grande part, son jeu est varié et toujours adapté. Pub : c’est un musi-cien que je recommande à tous les débutants ! J’apprécie aussi beaucoup le banjoïste tchèque de Monogram, Jaromir Jahoda. Je n’ai bien évidemment pas fini de me lasser du monument qu’est Béla Fleck. La découverte de l’album Drive reste pour moi un grand moment. Je suis par ailleurs très atti-ré par l’œuvre de David Grisman. Je joue sur un banjo Stel-ling Masterpiece de 1996, acheté il y a 2 ans et demi. Il appar-

tenait à Jean-Loup, le mari de Michèle Reymond. 3 Quelques mots sur ton parcours

J’ai bossé la guitare classique et le finger-picking assez jeune. Je suis un autodidacte du banjo, j’évolue entre stages, ren-contres et tablatures. Il y a des passages en creux, liés en grande partie à mon travail d’archéologue très prenant. Je joue au sein du groupe 100 % bourguignon Lonesaône (Jean

Lacote notre vétéran, Benoît Devanne, Ro-bin Limoge et Valérie Morin) et ma fois, cette formule me convient très bien… 4 Quelle place doit avoir le banjo dans une formation blue-grass ?

Pas plus que les au-tres instruments ! 5 Tes projets ?

Rencontrer Cia Cher-ryholmes !! Plus sé-rieusement, poursui-vre mon apprentis-sage, composer et participer au dévelop-pement du bluegrass en France, car nous avons encore pas mal de travail…

MATHIEU RUE

Bluegrass Deluxe à La Grange Rouge, en 2008

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ERICK MILLET de BLUE QUITACH 1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ?

Au départ, c'est la musique bluegrass elle-même que j'ai choisie. Comme tous les bluegrasseux de ma génération, c'est avec Mar-cel Dadi, Bluegrass Long Distance et Bluegrass Connexion que j'ai eu le déclic. Un jour, dans un journal local, je découvre une annonce: « Banjoïste cherche guitariste pour monter un groupe ». Guitariste picking d'assez bon niveau, je réponds à l'annonce et me retrouve, après quelques répétitions au banjo: instrument dont la technique se rapprochait le plus de ce que je savais faire .C'était il y a plus de 30 ans ! Depuis, le banjo est devenu mon principal instrument, mais je pratique toujours la guitare (flat picking maintenant) et la mando-line.

2) Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur quel(s) instrument(s) joues-tu ?

Toutes les influences...Au départ, mélodique, car comme tous les débutants, je voulais que le morceau que je jouais ressemble à quelque chose. A cette époque, je jouais dans des groupes folk locaux ou seul sur scène dans les campings du bord de mer. Mon activité professionnelle de l'époque (organisateur de specta-cle pendant 10 ans) m'a permis de côtoyer Bill Keith, Eddie Add-cock (et Talk of the Town), Peter Rowan, Shady Grove Band, Bluegrass Unit (White Rice, Jimmy Gaudreau et Kevinn Church) , Mike Marshall et Darol Anger ...et de nombreux groupes français. Autant de musiciens au style si différent! Actuellement, je suis plutôt style traditionnel : Scruggs, Crowe, Shelor, Mills...avec quelques couleurs mélodiques. Mes instruments principaux : un banjo Gibson Earl Scruggs de 1985 (avec la signature du maître!) et un Rich and Taylor de 1993 Sonny Osborne (signé Greg Rich), un instrument extraordi-naire. J'ai aussi un vieux Gibson de 1959 et un Ibanez Grand Artist. Ma guitare est une Martin D18 de 1973 (j’ai aussi une Beu-zon et une Ovation).

3) Historique de ta carrière musicale (Les groupes, les enre-gistrements …)

Au départ, j'écumais les bals folks avec un groupe occitan, fai-sant découvrir, avec mon banjo, la musique américaine à un pu-blic non averti. Mon premier groupe de bluegrass s'appelait, en 1979, Le Bluegrass de Monaco (avec déjà Claude à la mando-line) mais le décès accidentel de la princesse nous a amenés à

changer de nom, d'où la naissance de Blue Quitach en 1981, un long chemin pour le groupe qui, actuelle-ment, se compose de Claude Jamot (mandoline), Benoît Robbe (guitare), Jean-Maurice Lassouque (basse), Laurent Aigon (sonorisation et éclairage) et moi-même. J'ai participé à une quin-zaine d'enregistrements, dont cinq avec Blue Quitach, dont notre dernier CD Bluegrass Denim, d'autres avec différents chanteurs locaux (Chanson Plus Bifluorée; Patric, chanteur occitan très connu dans le sud). 4) Quelle place doit avoir le banjo dans une formation blue-grass ?

Pour qu'un groupe soit homogène, la part de chaque instrument ainsi que les voix doit être égale .C'est, du moins, ce que nous essayons de faire. J'ai bien essayé de faire dominer le banjo,

pour toucher un plus gros cachet, mais ça n'a pas marché! 5) Description de ton répertoire :

Le répertoire de Blue Quitach est assez hétéroclite. Nous aime-rions parfois jouer un répertoire plus traditionnel mais notre pu-blic, « monsieur tout le monde », pourrait s'y ennuyer. Ainsi, Lo-nesome River Band, Francis Cabrel, Eddy Mitchell, Roch Voi-sine et Joe Dassin font bon ménage, pour le plaisir de tous.

6) Tes projets :

Très simple: m'acheter une nouvelle guitare, une Mike Long, le plus dur c'est de le faire accepter par Fabienne, ma femme! Nous sommes heureux de participer au 2° volume de Bluegrass FBMA et préparons nos différents concerts cet été, ça s’annonce pas mal!

JACQUES ZERR de SIGNE BLUEGRASS 1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument ? Pour le son. Je me souviens de l'émotion ressentie, en 1968, à St Etienne, quand j'ai assisté à un concert du "Wandering Group". Un type est apparu avec un banjo dont le manche était plus court que celui de Pete Seeger, avec des incrustations "Hearts and Flowers" (je l'ai appris plus tard), avec une façon de jouer qui m'a scotché (du bon vieux Scruggs style) ; en plus, il s'est mis à faire des trucs bizarres en tripotant quelque chose derrière la tête du banjo, s'accorde-t-il tout en jouant ?? C’est pour obtenir ce son glissant ?? Il avait monté ces cames qui mo-difient la tension des cordes (les "Keith tuners" n'existaient pas) ...etc., etc. Ce banjoïste, connu sous le nom de "Mémé", marseillais je crois, m'a passé le virus, ainsi qu'à une dizaine de personnes dans la salle Le son, c'est aussi celui de « Home Sweet Home », version Don Reno, c'est surtout pour ce morceau que j'ai voulu apprendre le Bluegrass.

2) Quelles ont été tes influences et tes références ? Sur quel(s) instrument(s) joues-tu ? Don Reno, Earl Scruggs, Bela Fleck, Gilles Rézard et beaucoup d’autres. Je joue sur un "Price" depuis 1981, après être passé par plein d'autres modèles plus ou moins intéressants.

3) Historique de ta carrière musicale (les groupes, les enre-gistrements …)

Carrière tranquille au sein du groupe "Signé Bluegrass" avec Pierre Chamussy guitare, Luc Lorimy contrebasse, et François Migeon mandoline.

4) Quelle place doit avoir le banjo dans une forma-tion bluegrass ? Comme les autres instruments, le ban-jo doit jouer plu-sieurs rôles succes-sivement : acompa-gnateur, leader, improvisateur, le rôle de maintenir le drive, savoir relancer un morceau, savoir communiquer avec les autres instruments, mettre en valeur le lead …

5) Description de ton répertoire ? Essentiellement des reprises en Scruggs style.

6) Tes projets ? Que la formation "Signé Bluegrass" perdure, car nous sommes une bonne bande de copains qui jouent dans la bonne humeur sans se prendre le chou ; et puis je souhaite longue vie à FBMA.

Jacques Zerr

A Toulouse, en 185

Avec « Signé Bluegrass »

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JEAN-MICHEL GARDIN de SPRINGFIELD 1) Pourquoi avoir choisi le banjo comme instrument

Je pense plus précisément que c’est le banjo qui m’a choisi. Je jouais déjà de la guitare comme beaucoup de mes camarades lorsque j’ai découvert le Banjo alors, peut-être par volonté de me démarquer des autres, d’être un peu différent, le banjo s’est im-posé à moi. Son timbre, sa forme qui me rappelait le balancier de l’horloge comtoise de mon enfance en Normandie et puis ses origines noires africaines ! En fait, c’est un si vieux copain que je ne sais plus vraiment ce qui nous a poussé l’un vers l’autre. Par contre, je sais que l’on ne pourrait plus vivre l’un sans l’autre.

2) Quelles ont été tes influences et tes références ?

J’ai toujours beaucoup aimé le blues, la bossa et aussi les belles mélodies. Au début, j’ai appris des trucs de Steve Waring mais je n’arrivais pas à maîtriser les techniques du “Frailing” et autre “Double Thumbing”. Comme je me débrouillais mieux en finger picking à la guitare, je me suis orienté vers le “Three finger pic-king” ou “trois doigts”.J’ai pris quelques cours avec Gérard Van-destoke (Gérard, si tu me lis, je te rends hommage !) qui m’a fait partager sa passion et fait écouter plein de disques (Seldom Scene, II Génération, Carl Jackson, Pete Wernick, Bill Keith, Courtney Johnson et tant d’autres). Patrick et Hervé Vergnaud, que j’ai rencontré en faisant “la manche” à la gare Montparnasse, m’ont fait découvrir Tony Trischka. Là, ce fut le choc ! J’avais cru un temps que le banjo était limité....!!!! Enfin est venu la rencontre des idoles (Pete Wernick, Tony Trischka, Christian Séguret, etc...) à l’Anarchie des Accords où j’ai exercé le métier de ven-deur pendant quelques mois au côté de Victor Woronov (un grand banjoïste).

Sur quel(s) instrument(s) joues-tu ?

Je joue sur un Gibson TB3 de 1929 transformé en 5 cordes (celui de Victor) et aussi sur un Stelling “Bellflower” de 1981. Côté gui-tare, je joue sur une D28 Martin de 1996. Je pratique aussi un peu la mandoline et le violon (celui de ma mère).

3) Historique de ta carrière musicale (les groupes, les enre-gistrements

Si tu veux appeler ça une carrière ! Je te laisse en juger. J’ai commencé la guitare à 14 ans après avoir vu un film de Pierre Barrou sur la Bossa nova. Grosse émotion pour moi. Baden Po-well m’avait envoûté ! J’ai pris des cours avec un copain de ma cité : Khaled Malki. Il jouait de la guitare et de la flûte traversière avec un groupe “les Quatre Vents” qui accompagnait Renaud Sechan. De lui, j’ai appris les belles mélodies, le mariage des accords et les rythmes orientaux. Bien sûr, quelques temps après j’ai souhaité joué en groupe et avec quelques copains de collège, nous avons créé “Hésitant Grass” puis “Blue Gral Fly” puis “Foreign Office” qui donna nais-

sance en 1980 à “Woodpickers” et qui fit la première partie de Seldom Scene à Toulouse en 1983. Enfin tout cela, tu l’as sûrement lu dans la Bio qui me concerne sur le site de Springfield (www.springfieldbluegrassband.fr). Finalement, j’ai réalisé beaucoup de démos mais pas vraiment de disque ou CD. J’ai eu l’honneur de participer à l’un des disques de Patrick Moulou : “Vous avez dit Guitare !” ainsi qu’au CD de Shady Hill Band avec Lesley Kline et James Field.

4) Quelle place doit avoir le banjo dans une formation blue-grass ?

C’est une place complexe ! Tu dois être à la fois très présent pour soutenir le “Drive” et suffisamment effacé pour ne pas écraser la guitare et la mando. Comme le disait Christian Séguret dans la préface du livre de Dominique Fosse, le Bluegrass est une musi-que à la simplicité trompeuse. Le banjo, c’est les cuivres du Big Band ! Il doit être fort et généreux dans les relances, humble et présent dans les back-up, efficace et créatif dans les chorus. C’est la force électrique (avec le “sustain” en moins) d’un ensem-ble acoustique.

5) Description de ton répertoire ?

Mon répertoire est constitué d’un peu de tout ! Classique, break-downs, hornpipes, reels, blues, ragtime, swing, jazz, enfin tout ce qui correspond à mon humeur du moment. J’ai longtemps repi-qué des morceaux à droite et à gauche, en raison d’une mélodie, d’un rythme, d’une émotion issue d’une suite d’accords ou d’une technique de doigt. Aujourd’hui, avec Springfield, j’essai beau-coup plus de composer, de créer quelque chose qui sonne avec le groupe en utilisant mes acquis. Avec ces trois fondus de Blue-grass (Louis, Philippe et Pierre-Jean), c’est du grand bonheur. Le travail est rude en répétition mais quel plaisir !

6) Tes projets ?

Pour l’instant, nous enregistrons le second CD du groupe Spring-field. Nous prévoyons d’enregistrer d’autres CD ensemble : ins-trumentaux, vocaux, etc... Des idées en tête, j’en ai des tas ! Le temps nécessaire pour les réaliser est beaucoup plus restreint. Merci encore à toi François pour ton intérêt, pour ton temps et ta gentillesse.

A La Roche, 2007

A La Roche, 2007

A La Grange Rouge en 2007

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Les Brèves… la suite Tablature/banjo

Norwegian Wood, musique de McCartney, arrangement perso. J'adore McCartney, c'est un mélodiste de génie, la preuve, c'est que même au banjo c'est joli ! (Gilles) www.gillesrezard.com http://banjo.over-blog.fr/ On peut pas vraiment dire que ce soit du Bluegrass mais c’est quand même un joli morceau… On dit que c’est même l’idéal pour emballer les filles l’été au coin du feu… Merci d’essayer et de nous dire ce qu’il en est, ça incitera peut-être certains d’entre nous à apprendre le banjo.

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FAITS DIVERS

Ne vont bientôt plus recevoir le journal (Dernier rappel) : ABIVEN Rémy, BENOIT Luc, BONNIOT Franck, DUBOIS Hu-bert, LAROCHE/GUIOT Philippe/Virginie, LOISEAU Philippe, MASSONEAU Florence, O'HATNICK Cathy, PEILLON Patrick, PER-RARD Philippe, PREAU Éric, TUEL Martial, WAHL-DISTEL Jean Paul, WOOS Jean Pierre, COUSIN Eric, REY Christian, SOMERS Steve, CHECA Philippe, GARDIN Jean Michel, LORRE Louis, LORRE Pierre-Jean. Et alors ?! PENOT Didier, FRITZ Gilles, OCHIN Philippe, MABIT Yves, JOUVE Nicolas, RICAUX Dorian, RICAUX Valmy, MI-GLIASSO Noël, AEGC Bluegrass, HENON Pascal, DERENNES Andre, RUE-MORIN Mathieu et Valérie, BONY Philippe. C’est à votre tour : LABONNE Christian, JAMOT Claude, BARANGER Yvan, DELAHAYE Didier, TRONELLE Jeff, MOREL Claude, MELLIER Benoit, GUYOT Jeff, ELSASS Chris, LETORT Gilles.

Les nouveaux (ré)abonnés qui sont les bienvenus : MARIUS Christian, LE CHAT Pierre Yves et Réjane, ZERR Jacques, DELMAS Bernard, BOUVILLE Michel, NAVARRE Yves, LE-GRAND Patrice, ROSSILLON Michel, CROGUENNOC Jean-Jacques, McCAFFERRY Kenneth, RAFFIN Jean-Paul, THEBAULT Marion, BLANC Jean-François, BREMOND Jacques, LELOU Hervé.

Bulletin d'adhésion à F.B.M.A. A renvoyer à Valérie Morin et Mathieu Rué, Châtenay 71290 SIMANDRE — avec chèque de 20,00 € à l'ordre de France Bluegrass Musique Association (abonnement et adhésion à FBMA pour un an)

Nom: ........................................................................................ Prénom:.................................................................

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Service offert gracieusement aux groupes avec 2 musi-ciens adhérents à FBMA.

Contact achat vente: Christopher Howard Williams 145 rue de la Croix, 74800 La Roche sur Foron

MODE D’EMPLOI : Noter l'artiste et le nom des CD que vous voulez recevoir. Envoyer un chèque pour le montant total (en y incluant les frais de port), à l'ordre de France Bluegrass Musique As-sociation (précisez le nom et l'adresse destinataire pour l'envoi

des disques). Prix unitaire : 15 € le CD, sauf mention + port :

4,75 € pour 1 ou 2 CD. Plus d’infos sur le web

Big Break BGB (Feeling home), Bluegrass Avenue (En Cavale), Bluegrass Factory (Fastory), Blue Railroad Train (Going Back to the Riverside), Cactus Pickers (Hola Tornad !), Canyon Band (From Kentucky to Louisiana), Eric Gloaguen, (3CD : Dear Old Dixie - B’downs and Fiddle

Tunes for Banjo - Hot’n Blue), Eric Gloaguen & James Field (Blue Railroad Train), Lonesome Day (3 CD : You put the Blue in Me - Gaston

Schmurtz Revival - Ode to the losers), Mary & Co (Scène 1 (10 €), et Scène 2 : Un peu d’insouciance), Quartier Français (Sitting on the Fence), Gilles Rézard (Wood, Metal & Skin), G. Rézard 10 principales techniques, méthode banjo, CD : 27€ Gilles Rézard (Recueil Banjo et CD’), Springfield (Opening), Station (2 CD : Trucks et Space), Thierry Lecocq (Push), Various Artists (France Bluegrass), Zip Code 2025 (3 CD : Et après… . - C’est une course qui com-

mence - Le Nouveau Disque), Zip Code 2025, DVD (Rencontre du 3ème Zip – 18 €)

Vente CD’s Liste alphabétique des banjoïstes (photos p: 4)

Eddie Adcock (and Talk of the Town) - Numéro: ... Dick Brown (Lost Highway) - Numéro: ... Greg Cahill (Special Consensus) - Numéro: ... Daniel Casey (The Shady Grove Band) - Numéro: ... Cia Leigh (Cherryholmes) - Numéro: ... Ben Eldridge (Seldom Scene) - Numéro: ... Dick Fegy (David Bromberg band) - Numéro: ... Bela Fleck (New Grass Revival) - Numéro: ... John Hickman (Byron Berline, Dan Crary, John Hickman) - Numéro: ... Bill Keith (Bicentenial Bluegrass Band) - Numéro: ... Ron Lyman (Front Range) - Numéro:... Ted Lundy (Bob Paisley and The Southern Grass) - Numéro: ... Alan O’bryant (The Nashville Bluegrass Band) - Numéro: ... Don Parmley (Bluegrass Cardinals) - Numéro: ... Louis Purtle (South Bound) - Numéro: ... Tony Trischka (Skyline) - Numéro: ... Pete Wernick (Hot Rize). Numéro: ...

Bientôt ...

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Agenda Abdoumens - http://www.aegc-buegrass.org/abdoumen.htm Acoustic River - [email protected] Banjomaniacs – [email protected] Bluegrass 43 – [email protected] Bluegrass Burger – [email protected] Blue Grass Deluxe - [email protected] Bluegrass Factory – [email protected] Blue Quitach - [email protected] Blue Railroad Train – [email protected] Blue Side of Town – www.bluesideoftown.de Cabine 12 - [email protected] Cactus Pickers – [email protected] Crazy Buffalo – http://crazybuffalo.monsite.wanadoo.fr Ellis Island – [email protected] Foxchase - [email protected] Howlin’Fox http://.howlin-fox.com Jack Danielle’s String Band - [email protected] Just'in – [email protected] Keep off the Grass – http://keepoffthegrass.free.fr La Bluegrass Compagnie - [email protected] Lampridic - [email protected] Lone Saône – www.lonesaone.fr.st Lonesome Day – [email protected] Mart O'Pickers – http://www.iaho.net Mary & Co. – [email protected] Mary Lou - [email protected] Melting Potes - [email protected] Moonshine – [email protected] Nashville Airplane – [email protected] Nobody's Business – [email protected] On a r’trouvé les clés [email protected] Prime Time Bluegrass - [email protected] Quartier Français – www.myspace.com/quartierfrancais2 Paris Bluegrass Band – [email protected] Roots 66 – http://roots-66.com Rosewood Bg Music – http://rosewood.neuf.fr/index.htm Sandwich-Express - [email protected] Signé Bluegrass – [email protected] Springfield - [email protected] Stepping Stones – 03.88.47.35.24 [email protected] Sweet Mix Trio – [email protected] Tante Agathe's – [email protected] Tennessee Stud - www.tennesseestud.com Turquoise Bluegrass Band – [email protected] Two D.A.Y.S – [email protected] Wyatt Fair Foot - [email protected]

Luthiers

- Jean-Paul Aleman: 63490 Condat-les-Montboissier 04 73 72 18 67 [email protected] - Guitares Beuzon (Languedoc-Roussillon), Allée de Fontbonne, route d’Arles, Villevielle BP 62019 30252 Sommières Cedex 04 66 80 30 72 www.guitaresbeuzon.com - Lutherie Celtic (Ile de France) 01 60 23 03 63 6 Cours de Verdun 77100 Meaux - Hervé Coufleau (Saône-et-Loire) 03 85 36 95 80 www.coufleauguitars.com - Pierre Lajugée (Alsace) 03 88 89 62 39 7 rue des Roseaux 67340 Ingwiller - François Migeon (Vichy) 04 70 98 73 66 www.luthier-guitare.com - Daniel Oger (Lille) 03 20 54 60 87 [email protected]

GROUPES Mars

06 & 07 Tranzeb avec Th. Lecocq, Ch. Dupeu, Zeb et Ch. Mathias, Théâtre de Moret/Loing (77250) 07 Cactus Pickers, fête équestre en soirée à Ebreuil (03) 07 Mary-Lou en trio, ferme d’Eugénie (dîner concert), Ecommoy (72) 08 Pascal Papin, Thierry Lecocq, World Music, Thés tre François Dyrek, Joinville (94340) 12 Tranzeb avec Thierry Lecocq, Christophe Dupeu à St Cloud (92) 14 & 15 Ian Scott, Thierry Lecocq, Bruno Besse au Grand Rex à Paris (75002) 17 Nashville Airplane, au Patrick’s 33, rue de Montreuil, 75011 Paris, métro Faidherbe-Chaligny 17 Thierry Lecocq et Celtic-Station, “St. Patrick” à Dar vault (77140) 20 TWO D. A. Y. S. PM à Turquant (49730). Si vous ve nez, Tel : 06 03 52 12 20 21 Thierry Lecocq et Celtic-Station, “St. Patrick” à Dar vault (77140) 21 Just’in, Soirée St Patrick’s Day aux Ventes Saint Ré my (76) Tel : 02 35 34 27 38 22 Just’in, animation 11h30 et 14h30 parc des exposi tions, Rouen (76) Tel : 06 84 58 97 64 24 Banjomaniacs, Salle des fêtes, Blanzy (71) 25 Tante Agathe’s, Hot Club de Lyon, 26 rue Lanterne 69001 Lyon Tel : 07 78 39 54 74 28 Thierry Lecocq à Château-Thierry (02400)

Avril

02 Just’in à Gamaches (80) Tel : 02 35 50 93 22 04 Cactus Pickers, soirée country-blues avec JP Vi mont Blues à Luray (28) 04 Tennessee Stud, La Vignette, Izernore (01580) 10 Banjomaniacs, Espace Ried Brun, Mutzenheim (68) 18 Tennessee Stud, Saint Blaise de Buis (38140) 18 Just’in, Motocyclette club, St Quentin Lamotte (80) Tel : 02 35 50 93 22 18 Ellis Island à Martot (27). Le concert est précédé d’un stage banjo et guitare (François Vercambre) et de violon (Bertrand Buirette). Info Normandy Country.

Quelques affiches sympas, de janvier, février, ou mars. Plus que 9 mois, et on change d’année ...