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Mardi 7 février 2017 Les Echos // 21 START UP VU D’AILLEURS AMSTERDAM Didier Burg Correspondant aux Pays-Bas En quête d’innovations dernier cri en matière de services et de produits bancaires, ABN AMRO vient de se rapprocher de six start-up aux projets prometteurs. Outre des bureaux mis à leur disposition, ces start-up vont bénéficier de la coopération de la banque dans toutes les étapes de leur projet, y compris pour mener en interne des tests grandeur nature. Mais l’accord avec ces start-up ne prévoit « aucune relation com- merciale, comme, par exemple, l’octroi d’un prêt »,détaille un porte-parole de la banque néerlandaise, dont la majorité du capital est détenu par l’Etat. Ouverte à toutes les idées, la banque fait appel à des jeunes pousses susceptibles de déni- cher des innovations pour un large spectre d’activités. « L’objectif est de trouver des services inédits ou des techniques novatrices pour les clients ou le back-office sans se limiter aux activités en ligne de la banque », précise-t-on au siège d’ABN AMRO. Les projets des six start-up ont de grandes chances d’aboutir. ABN AMRO a effecti- vement limité les risques en menant ces six derniers mois une sélection parmi les fintech néerlandaises les plus en vue. A cet effet, la banque a créé en juin dernier une structure ad hoc, Economic, qui s’est alliée avec le hub HighTechXL situéà Eindhoven, berceau de la fine fleur des fintech néerlandaises. Cet écosystème a joué un rôle d’incubateur pour dénicher les jeunes pousses présentant des idées « ready-to-market ». Le palmarès final est composé d’Amber Mobility, qui planifie les déplacements des salariés pour leur offrir des modes de transport plus durables ; Clear- Predictions, qui analyse des données permettant de cerner de nouveaux clients potentiels ; Expat Spouse Initiative, sorte de chasseur de têtes à dimension internationale ; Golden Egg Check, qui a mis au point un logiciel jaugeant les chances de succès d’une proposition com- merciale ou d’une opération ; et InvoiceFinance, un service facilitant le paiement des factures des clients de la ban- que dès leur réception. n ABN AMRO couve six jeunes pousses Les heureuses élues ont été choisies parmi les fintech néerlandaises les plus en vue. Christiane Navas Correspondante à Nice Monter sur un vrai ring pour défen- dre son entreprise ! Au stade Azur Arena de Sophia Antipolis, huit start-up ont relevéle défi, fin janvier, pour quatre combats singuliers : deux en poids légers, deux en poids moyens, selon des catégories défi- nies par les valorisations, inférieu- res à 500.000 euros pour les pre- mieres, à 2,5 millions d’euros pour les secondes. Pas besoin de gants de boxe, la joute était verbale et dans la langue de Shakespeare en cinq rounds de 30 secondes. But du jeu : asséner les arguments les plus per- cutants pour renvoyer le challenger dans les cordes. Projet, réalisations, business model et marché ou encore besoins financiers étaient au menu des figures imposées. Res- taient trente petites secondes pour se démarquer dans le programme libre. Le tout animé par un arbitre « chauffeur de salle » – le combat est public – devant un jury de finan- ciers et de business angels. « Le format de la compétition Get in the Ring est très réglementé et imposé par la Fondation Kauffman, qui a lancé ce concours pour pro- mouvoir des start-up prometteuses auprès d’investisseurs internatio- naux », explique Georges Dao, pré- sident de BA06, organisateur de la session française. L’accélérateur entrepreneurial niçois a signé une licence avec la fondation néerlan- daise et compte bien pérenniser ce rendez-vous chaque année. Pour l’ édition 2017, quelque 31 start-up étaient en lice, pour la plupart de la région Provence-Côte d’Azur, aux- quelles s’ajoutaient des jeunes pousses étrangères (Belgique, Tunisie, San Francisco, dans le cadre du French Tech Ticket). « Cette année, faute de temps, nous n’avons pas pu attirer les poids lourds [valorisation de plus de 5 millions d’euros, NDLR], regrette Georges Dao. Ce sera au programme l’an prochain. » Préparation minutieuse « Outre la rencontre des investis- seurs, l’intérêt de ce concours tient beaucoup à la préparation qui l’entoure », explique Cédric Ulmer, de France Labs, start-up spécialisée dans les moteurs de recherche BtoB, vainqueur pour la France en 2016. Les jeunes entrepreneurs sont pris en main par des coachs, ils sui- vent un media training pour se rôder au format du pitch et se sentir à l’aise dans le « combat » qui les attend. Les éliminatoires ont lieu dans les heures qui précèdent mais toutes les start-up, même celles qui n’auront pas la chance de monter sur le ring, ont l’opportunité de ren- contrer des investisseurs. Les deux lauréats 2017 ont gagné leur billet d’avion pour la finale qui réunira les finalistes de plus de 80 pays à Singa- pour en mars. Guillaume Bourda et Sean Morris, pour les poids légers, y défendront le potentiel de Rugby Centric, leur projet d’application et de plate-forme dédié aux joueurs et entraîneurs de rugby. Florent Garivier retrouvera, lui, une Asie qu’il vient de quitter pour la Côte d’Azur. Ce jeune financier français a créé à Hong Kong, il y a quatre ans, Helper Choice, « une entreprise sociale » qui met en rela- tion le personnel de maison avec des employeurs potentiels. « Les agences traditionnelles font payer jusqu’à six mois de salaire les jeunes Philippines ou Indonésiennes qui cherchent du travail au Moyen- Orient ou dans les mégalopoles asia- tiques. Notre plate-forme leur pro- pose ce service gratuitement, et nous nous rémunérons avec les adhésions payées par les employeurs. » Helper Choice a développé un système de mise en relation par algorithme qui adéjà séduit plus de 150.000 clients payants, l’adhésion au service étant bien moins élevée que la rémunéra- tion demandée par les agences tra- ditionnelles, pour une prestation se voulant plus efficace. Le potentiel de développement est important pour la start-up, qui n’a pour le moment pas de concurrent direct. Elle cherche à lever 2 millions de dollars pour faire monter en puis- sance sa plate-forme sur un marché qui, de l’Asie, pourrait s’ étendre à d’autres zones géographiques. n REPORTAGE Trente et une start-up ont participéà l’ édition française de Get in the Ring à Sophia Antipolis. Les deux finalistes iront à Singapour en mars présenter leurs projets à des investis- seurs internationaux. Quand les start-up montent sur le ring pour en d é coudre Nicolas Richaud @NicoRichaud Tout arrive, la France a désormais son homme politique en holo- gramme. Après l’actuel Premier ministre indien, Narendra Modi, dès 2012 ou Recep Tayyip Erdogan en Turquie deux ans plus tard, Jean- Luc Mélenchon s’est essayéà cette technologie. Dimanche, le candidat de La France insoumise tenait le meeting d’ouverture de sa campa- gne présidentielle au centre de convention EurexpoàLyon et appa- raissait dans le même temps sur une scène du Dock Pullman, à Aubervilliers (93). « Où suis-je ? Je suis à Lyon… et maintenant à Paris », a voulu s’assurer Jean-Luc Mélen- chon à l’apparition de son double virtuel. Annoncée il y a plusieurs semaines et très attendue, la perfor- mance n’a souffert d’aucun couac ou bug technique. « Pour nous, cela n’avait rien d’un coup de poker, cela fait six ans que l’on travaille avec cette technologie », note Sébastien Mizer- mont, cofondateur et gérant d’Adre- naline Studio, la start-up parisienne sur laquelle s’est appuyée l’ équipe de Jean-Luc Mélenchon. Mieux valait être sûr de son coup puisque, dimanche, le député européen était sans filet : il s’est livréà l’exercice en quasi-direct quand les prises de parole de Modi et d’Erdogan étaient, elles, préenregistrées. Le montant de la facture ? « Près de 50.000 euros. Cela nous a pris trois semaines pour mener le projet à bien avec une semaine de test intensif dans notre studio de 200 m 2 », poursuit le dirigeant, qui a commencé sa car- rière dans l’animation 3D et la réali- sation de films, avant de bifurquer vers l’entrepreneuriat. Lancé en 2007, Adrenaline Stu- dio met un pied dans l’holographie quatre ans plus tard via une colla- boration avec Citroën. Au lance- ment de la DS5, près de 300 salariés du groupe sont conviés à un show de présentation du produit tous les jours pendant trois mois. Et la start-up fait le choix de s’appuyer sur la technologie holographique pour détailler le fonctionnement de la voiture. Même procédé avec le directeur marketing et le directeur France, dont les interventions sont filmées en amont. Une fois en boîte, leurs sil- houettes sont modélisées en 3D pour être diffusées aux salariés. L’essai est concluant. En six ans, la société tricolore travaillera sur une trentaine de projets similaires allant de la tournée de Stromae, à la pré- sentation du tramway d’Alstom à Dubaï en 2014. « Nos prix s’étalent de 15.000 jusqu’à 100.000 euros. Cer- tains projets nous ont déjà demandé de trois à six mois de travail en post- production »,détaille Sébastien Mizermont. Pour mettre au point ces hologrammes, Adrenaline Stu- dio a recours à la technologie déve- loppée en propre par la société lon- donienne Musion Events, à laquelle elle reverse des royalties. Une activité rentable Dernièrement, Adrenaline Studio a participéàla nouvelle pièce de théâ- tre de Francis Veber, « Un animal de compagnie ». Dans celle-ci, un pois- son rouge est dotéde la parole et dis- cute avec les personnages, avec la voix off de Gérard Jugnot. Mais diffi- cile de trouver un poisson à même de faire l’acteur. « C’était ingérable pour eux. Le poisson était parfois du mauvais côté du bocal au moment où on devait l’entendre parler, les specta- teurs ne le voyaient donc pas et on nous a demandé d’en concevoir un hologramme », raconte Sébastien Mizermont. Bénéficiaire, la société adégagé un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros en 2016, en hausse de 25 % sur un an. Avec le coup de projecteur de dimanche, les commandes devraient vite affluer sur le bureau du dirigeant. Bien réelles celles-ci. n POLITIQUE La société française Adrenaline Studio a permis au candidat à la présidentielle de tenir un double meeting à Paris et Lyon ce dimanche. Le studio qui d é double M é lenchon en hologramme Les lauréats 2017 : Guillaume Bourda (Rugby Centric) et Florian Garivier (Helper Choice). Photo DR Le double meeting en hologramme de Jean-Luc Mélenchon n’a eu à déplorer aucun couac. Photo Thomas Samson/AFP Il a dit « Outre la rencontre des investisseurs, l’intérêt de ce concours tient beau- coup à la prépara- tion qui l’entoure. » CÉDRIC ULMER Président de France Labs et vainqueur 2016 Photo France Labs 70 LEVÉES DE FONDS Après une année 2016 record (2 milliards), la French Tech démarre bien 2017. Selon Fundraise Advisor, les start-up françaises ont levé plus de 200 millions d’euros en janvier, sur 70 opérations. Q START Le néerlandais Booking.com vient de lan- cer un nouvel accélérateur, le Booking Booster. Le géant du voyage en ligne sou- haite aider les start-up qui agissent pour un tourisme durable. Durant trois semaines, à partir du mois de juin, les entreprises sélectionnées disposeront d’ate- liers, de conférences et de formations, à Amsterdam, puis seront suivies de manière hebdomadaire, au cours des mois suivants. Elles pourront aussi obtenir des financements allant jusqu’ à 500.000 euros. = EN DÉCALÉ Cheerz envoie des photos dans le ciel. La start-up française, spécialisée dans l’impres- sion photo, avait noué un partenariat avec la compagnie aérienne Transavia, fin 2016, pour organiser un concours de photographies sur le thème du voyage. Le dispositif va désormais un peu plus loin : les 18 photos sélectionnées ont été imprimées sur l’un des engins de la compagnie. Le Boeing 737 de Transavia va ainsi sillon- ner l’Europe pendant une dizaine de mois avec les cli- chés, visibles sur la gouverne de direction.

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Mardi 7 février 2017Les Echos //21

START

UP

VUD’AILLEURSAMSTERDAM

Didier Burg— Correspondant aux Pays-Bas

En quête d’innovations derniercri en matière de services et deproduits bancaires, ABNAMRO vient de se rapprocherde six start-up aux projetsprometteurs. Outre desbureaux misà leur disposition,ces start-up vont bénéficier de lacoopération de la banque danstoutes lesétapes de leur projet, ycompris pour mener en internedes tests grandeur nature. Maisl’accord avec ces start-up neprévoit«aucune relation com-merciale, comme, par exemple,l’octroi d’un prêt », détaille unporte-parole de la banquenéerlandaise, dont la majoritédu capital est détenu par l’Etat.

Ouverteà toutes les idées, labanque fait appelàdes jeunespousses susceptibles de déni-cher des innovations pour unlarge spectre d’activités.«L’objectif est de trouver desservices inédits ou des techniquesnovatrices pour les clients ou leback-office sans se limiter auxactivités en ligne de la banque »,précise-t-on au siège d’ABNAMRO. Les projets des sixstart-up ont de grandes chancesd’aboutir. ABN AMRO a effecti-vement limité les risques enmenant ces six derniers moisune sélection parmi les fintechnéerlandaises les plus en vue.

A cet effet, la banque a crééen juin dernier une structure adhoc, Economic, qui s’est alliéeavec le hub HighTechXL situéàEindhoven, berceau de la finefleur des fintech néerlandaises.Cetécosystème a jouéun rôled’incubateur pour dénicher lesjeunes pousses présentant desidées« ready-to-market ». Lepalmarès final est composéd’Amber Mobility, qui planifieles déplacements des salariéspour leur offrir des modes detransport plus durables ; Clear-Predictions, qui analyse desdonnées permettant de cernerde nouveaux clients potentiels ;Expat Spouse Initiative, sorte dechasseur de têtesàdimensioninternationale ; Golden EggCheck, qui a mis au point unlogiciel jaugeant les chances desuccès d’une proposition com-merciale ou d’une opération ; etInvoiceFinance, un servicefacilitant le paiement desfactures des clients de la ban-que dès leur réception. n

ABNAMROcouvesixjeunespousses

Les heureuses éluesont été choisiesparmi les fintechnéerlandaisesles plus en vue.

Christiane Navas— Correspondante àNice

Montersurunvrairingpourdéfen-dre son entreprise ! Au stade AzurArena de Sophia Antipolis, huitstart-upontrelevéledéfi,finjanvier,pour quatre combats singuliers :deux en poids légers, deux en poidsmoyens, selon des catégories défi-nies par les valorisations, inférieu-res à 500.000 euros pour les pre-mieres, à 2,5 millions d’euros pourles secondes.Pas besoin de gants deboxe, la jouteétait verbaleetdans lalangue de Shakespeare en cinqrounds de 30 secondes. But du jeu :asséner les arguments les plus per-cutantspourrenvoyerlechallengerdans les cordes. Projet, réalisations,business model et marché ouencore besoins financiers étaientaumenudesfigures imposées.Res-taient trente petites secondes pourse démarquer dans le programmelibre. Le tout animé par un arbitre« chauffeur de salle » – le combatest public – devant un jury de finan-ciers et de business angels.« Le format de la compétition Get

in the Ring est très réglementé etimposé par la Fondation Kauffman,qui a lancé ce concours pour pro-mouvoir des start-up prometteuses

auprès d’investisseurs internatio-naux », explique Georges Dao, pré-sident de BA06, organisateur de lasession française. L’accélérateurentrepreneurial niçois a signé unelicence avec la fondation néerlan-daise et compte bien pérenniser cerendez-vous chaque année. Pourl’édition 2017, quelque 31 start-upétaient en lice, pour la plupart de larégion Provence-Côte d’Azur, aux-quelles s’ajoutaient des jeunespousses étrangères (Belgique,Tunisie, San Francisco, dans lecadre du French Tech Ticket).« Cette année, faute de temps, nousn’avons pas pu attirer les poidslourds [valorisation de plus de5 millions d’euros, NDLR], regrette

GeorgesDao. Ceseraauprogrammel’an prochain. »

Préparationminutieuse« Outre la rencontre des investis-seurs, l’intérêt de ce concours tientbeaucoup à la préparation quil’entoure », explique Cédric Ulmer,de France Labs, start-up spécialiséedans les moteurs de rechercheBtoB, vainqueur pour la France en2016.Lesjeunesentrepreneurssontpris en main par des coachs, ils sui-vent un media training pour serôderauformatdupitchetsesentirà l’aise dans le « combat » qui lesattend. Les éliminatoires ont lieudans les heures qui précèdent maistoutes les start-up, même celles qui

n’auront pas la chance de montersur le ring, ont l’opportunitéde ren-contrer des investisseurs. Les deuxlauréats 2017 ont gagné leur billetd’avionpourlafinalequiréuniralesfinalistesdeplusde80paysàSinga-pour en mars. Guillaume Bourda etSeanMorris,pourlespoidslégers,ydéfendront le potentiel de RugbyCentric, leur projet d’application etde plate-forme dédiéaux joueurs etentraîneurs de rugby.

Florent Garivier retrouvera, lui,une Asie qu’il vient de quitter pourla Côte d’Azur. Ce jeune financierfrançais a créé àHong Kong, il y aquatre ans, Helper Choice, « uneentreprise sociale »qui met en rela-tion le personnel de maison avec

des employeurs potentiels. « Lesagences traditionnelles font payerjusqu’à six mois de salaire les jeunesPhilippines ou Indonésiennes quicherchent du travail au Moyen-Orient ou dans les mégalopoles asia-tiques. Notre plate-forme leur pro-pose ce service gratuitement, et nousnous rémunérons avec les adhésionspayées par les employeurs. »HelperChoice a développé un système demise en relation par algorithme quia déjà séduit plus de 150.000 clientspayants, l’adhésion au service étantbienmoinsélevéequelarémunéra-tion demandée par les agences tra-ditionnelles, pour une prestation sevoulant plus efficace. Le potentielde développement est importantpour la start-up, qui n’a pour lemoment pas de concurrent direct.Elle cherche à lever 2 millions dedollars pour faire monter en puis-sancesaplate-formesurunmarchéqui, de l’Asie, pourrait s’étendre àd’autres zones géographiques. n

REPORTAGE

Trente et une start-upont participé à l’éditionfrançaise de Get in theRing à Sophia Antipolis.

Les deux finalistesiront à Singapour enmars présenter leursprojets à des investis-seurs internationaux.

Quand les start-up montentsur le ring pour en découdre

Nicolas Richaud@NicoRichaud

Tout arrive, la France a désormaisson homme politique en holo-gramme. Après l’actuel Premierministre indien, Narendra Modi,dès 2012 ou Recep Tayyip ErdoganenTurquiedeuxansplustard,Jean-Luc Mélenchon s’est essayé à cettetechnologie. Dimanche, le candidatde La France insoumise tenait lemeeting d’ouverture de sa campa-gne présidentielle au centre deconventionEurexpoàLyonetappa-raissait dans le même temps surune scène du Dock Pullman, àAubervilliers (93). «Où suis-je ? JesuisàLyon…etmaintenantàParis »,a voulu s’assurer Jean-Luc Mélen-chon à l’apparition de son doublevirtuel. Annoncée il y a plusieurs

semaineset trèsattendue, laperfor-mance n’a souffert d’aucun couacou bug technique. « Pour nous, celan’avait rien d’un coup de poker, celafaitsixansquel’ontravailleaveccettetechnologie », note Sébastien Mizer-mont,cofondateuretgérantd’Adre-nalineStudio, lastart-upparisiennesur laquelle s’est appuyée l’équipede Jean-Luc Mélenchon. Mieuxvalait être sûr de son coup puisque,dimanche, le député européen étaitsans filet : il s’est livré à l’exercice enquasi-direct quand les prisesde parole de Modi et d’Erdoganétaient, elles, préenregistrées. Lemontant de la facture ? « Près de50.000 euros. Cela nous a pris troissemaines pour mener le projetàbienavecunesemainedetestintensifdansnotre studio de 200 m2 », poursuit ledirigeant, qui a commencé sa car-rière dans l’animation 3D et la réali-sation de films, avant de bifurquervers l’entrepreneuriat.

Lancé en 2007, Adrenaline Stu-dio met un pied dans l’holographiequatre ans plus tard via une colla-boration avec Citroën. Au lance-ment de la DS5, près de 300 salariésdu groupe sont conviés à un showde présentation du produit tous lesjours pendant trois mois. Et la

start-up fait le choix de s’appuyersur la technologie holographiquepourdétailler lefonctionnementdela voiture.

Même procédé avec le directeurmarketing et le directeur France, dont les interventions sont filmées enamont.Unefoisenboîte,leurssil-houettes sont modélisées en 3D

pour être diffusées aux salariés. L’essai est concluant. En six ans, la société tricolore travaillera sur une trentainedeprojetssimilairesallantde la tournée de Stromae, à la pré-sentation du tramway d’Alstom à Dubaïen2014.«Nosprixs’étalentde15.000 jusqu’à 100.000 euros. Cer-tains projets nous ont déjà demandé

de trois à six mois de travail en post-production », détaille SébastienMizermont. Pour mettre au point ces hologrammes, Adrenaline Stu-dio a recours à la technologie déve-loppée en propre par la société lon-donienne Musion Events,à laquelleelle reverse des royalties.

Une activité rentableDernièrement, Adrenaline Studio aparticipéà lanouvellepiècedethéâ-tredeFrancisVeber,«Unanimaldecompagnie ». Dans celle-ci, un pois-sonrougeestdotédelaparoleetdis-cute avec les personnages, avec lavoixoffdeGérardJugnot.Maisdiffi-cile de trouver un poisson àmêmede faire l’acteur. « C’était ingérablepour eux. Le poisson était parfois dumauvaiscôtédubocalaumomentoùondevait l’entendreparler, lesspecta-teurs ne le voyaient donc pas et onnous a demandé d’en concevoir unhologramme », raconte SébastienMizermont. Bénéficiaire, la sociétéa dégagé un chiffre d’affaires de1,6 million d’euros en 2016, enhausse de 25 % sur un an. Avec lecoupdeprojecteurdedimanche,lescommandes devraient vite affluersur le bureau du dirigeant. Bienréelles celles-ci. n

POLITIQUE

Lasociété françaiseAdrenalineStudioapermisaucandidatà laprésidentiellede tenirundoublemeetingàParis etLyoncedimanche.

LestudioquidédoubleMélenchonenhologramme

Les lauréats 2017 : Guillaume Bourda (Rugby Centric) et Florian Garivier (Helper Choice). Photo DR

Le doublemeeting en hologramme de Jean-LucMélenchonn’a eu à déplorer aucun couac. Photo Thomas Samson/AFP

Il a dit

« Outre la rencontredes investisseurs,l’intérêt de ceconcours tient beau-coup à la prépara-tion qui l’entoure. »CÉDRIC ULMERPrésident de France Labset vainqueur 2016

Photo France Labs

70LEVÉES DE FONDSAprès une année 2016 record(2 milliards), la French Techdémarrebien2017.SelonFundraiseAdvisor, les start-up françaises ontlevéplus de 200 millions d’euros enjanvier, sur 70 opérations.

QSTART

Le néerlandais Booking.com vient de lan-cer un nouvel accélérateur, le BookingBooster. Le géant du voyage en ligne sou-

haite aider les start-up qui agissent pour un tourismedurable. Durant trois semaines, à partir du mois dejuin, les entreprises sélectionnées disposeront d’ate-liers, de conférences et de formations, àAmsterdam,puis seront suivies de manière hebdomadaire, aucours des mois suivants. Elles pourront aussi obtenirdes financements allant jusqu’à 500.000 euros.

=EN DÉCALÉ

Cheerz envoie des photos dans le ciel. Lastart-up française, spécialisée dans l’impres-sion photo, avait noué un partenariat avec la

compagnie aérienne Transavia, fin 2016, pour organiserun concours de photographies sur le thème du voyage.Le dispositif va désormais un peu plus loin : les 18 photossélectionnées ontété imprimées sur l’un des engins de lacompagnie. Le Boeing 737 de Transavia va ainsi sillon-ner l’Europe pendant une dizaine de mois avec les cli-chés, visibles sur la gouverne de direction.

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Des start-up combattent sur un ring pour sedémarquer

L'événement «Get in the ring» réunit des start-up sur un ring pour en découdre.Dans le public, une kyrielle d'investisseurs jugent leur prestation. Aucun gant deboxe n'est nécessaire : les participants doivent briller par leur joute oratoire.

Savoir «se vendre», selon l'expression, consiste à rassembler et étaler tous les arguments possiblespour montrer que l'on est la personne de la situation. L'événement «Get in the ring» poussel'expression à son paroxysme. Il s'agit de monter sur un ring de boxe pour en découdre, et prouverque l'on est le meilleur. Nulle trace de Brahim Asloum ou Jean-Marc Mormeck : sur le ring, ce sont des représentants destart-up qui sont là pour «se vendre» et montrer l'étendue de leur talent.En tout, c'est 31 start-up qui étaient en lice pour participer à cet événement atypique, qui se déroulaitfin janvier au stade Azur Arena de Sophia Antipolis!

Publié le 08/02/2017 à 06:00Par Quentin Périnel (http://plus.lefigaro.fr/page/quentinperinel)

Crédit: Sanit Fuangnakhon

(http://plus.lefigaro.fr/tag/brahim-asloum) (http://plus.lefigaro.fr/tag/jean-marc-mormeck)

(http://plus.lefigaro.fr/tag/start-up)

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Quentin Périnel

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Rassurez-vous: le ring et la boxe ne sont que des images. La portée est symbolique. Sur le ring,aucun uppercut n'est distribué. Le combat se joue sur la joute oratoire et la puissance du verbe. Riende plus! Huit start-up se sont donc affrontées en quatre combats singuliers. Deux en poids léger,deux en poids moyen. Deux d'entre elles sont valorisées à moins de 500.000 euros, et les deuxautres à plus de 2,5 millions d'euros. La règle? Faire ses preuves en cinq rounds de trente secondes.Un concours d'éloquence court et dynamique, digne d'un «speed dating». Au menu: projets, valeurs,business model...

Un arbitre chauffeur de salleUn arbitre chauffeur de salle

Pour éviter que les esprits ne s'échauffent, un arbitre - également chargé de chauffer la salle - veillesur le bon déroulement du combat. «Le format de la compétition Get in the Ring est très réglementéet imposé par la Fondation Kauffman, qui a lancé ce concours pour promouvoir des start-upprometteuses auprès d'investisseurs internationaux», explique aux Échos Georges Dao, président deBA06, organisateur de la session française. Petite déception cependant: faute de temps, les start-upfrançaises les plus prometteuses - dont la valorisation excède 5 millions d'euros - n'ont pas pu êtreconviées.

L'aspect insolite de l'événement n'est pas son seul intérêt. C'est surtoutla préparation qui importe: les participants sont pris en main par des coachs et suivent unentraînement intensif (argumentation, éloquence...) afin qu'ils soient prêts le jour J. Qu'ont-ilsexactement à gagner? L'opportunité de rencontrer le public: un large panel d'investisseurs quipeuvent potentiellement parier sur leur start-up. «Outre la rencontre des investisseurs, l'intérêt de ceconcours tient beaucoup à la préparation qui l'entoure», précise aux Échos Cédric Ulmer, présidentde France Labs et vainqueur de l'édition 2016.

Guillaume Bourda (Rugby Centric) et Florian Garivier (Helper Choice), les vainqueurs de cetteannée, ont également gagné leur billet d'avion pour Singapour, où se rencontreront les finalistes deplus de 80 pays participants en mars prochain.

(http://plus.lefigaro.fr/tag/insolite)

(http://plus.lefigaro.fr/page/quentinperinel)

(http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-fr (http://www.lefigaro.fr/medias/2017/10

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Get In The Ring à Antibes : RugbyCentric et Helper Choice championsPublié le 27 January, 2017 - 15:18 par Jean-Pierre Largillet - Vu 41 fois

Rugby Centric, chez les "poids moyens" et Helper Choice, chez les"poids plume" ont gagné la final France de Get In The Ring hier soirà l'AzurArena d'Antibes et remporté un ticket pour la finale monde àSingapour. A la mode "battles", le grand show des startupinnovantes!

Rugby Centric, chez les "poids moyens" et Helper Choice, chez les "poidsplume" ont été sacrés champions de France et ont remporté hier soir àl'AzurArena d'Antibes leur ticket pour la finale monde à Singapour. Ce n'estpas bien sûr des vainqueurs d'un combat de boxe au sommet qu'il s'agit,mais des start-up qui ont remporté la finale France de Get In The Ring, unconcours iconoclastes de start-up monté autour d'une série de "battles" à lamode de The Voice.

Les puristes crieront peut être à l'hérésie ou à la futilité, mais ce show,mené rondement par un Vincent Garnier en animateur survolté, apporteun regard nouveau sur les projets innovants et sur ceux qui les mènent.Pour cette seconde édition sur la Côte de Get In The Ring, 31 startupss'étaient présentées à l’AzurArena d'Antibes hier matin jeudi. Dans le détail,16 s’étaient inscrites dans la catégorie Lightweight (Poids légers –valorisation de l’entreprise inférieure à 500 k€) et 15 dans la catégorieMiddleweight (Poids moyens – valorisation entre 500 k€ et 2,5 M€). Leurprovenance : 18 issues du 06, 3 issues des Bouches du Rhône, 2 enprovenance de Paris, 1 startup monégasque, 1 startup belge en provenancede Ghent, 1 startup installée à HongKong et Nice et enfin 2 startups issuesdu French Tech Ticket enregistrées via l’incubateur Paca Est en provenancede Tunis et de San Francisco.

Les startups sélectionnées par l’organisateur de l’événement pour la France,l’accélérateur BA06, ont participé à cette journée exceptionnelle avec unprogramme très dense. Le matin était réservé au "Bootcamp Pitch Training"en groupe avec une quinzaine de coachs et un seul objectif : avoir lemeilleur pitch en 5 rounds de 30 secondes (Team, Achievements, BusinessModel & Market, Financial Proposition et FreeStyle). L’après-midi débutaitpar 2 sessions en parallèle et des rendez-vous en One to One avec desinvestisseurs/financeurs français anglais et américains, des donneursd'ordre et des experts.

Puis, à partir de 18h30, les 8 startups sélectionnées par le jury del'après-midi, se sont enfin affrontées sur le ring en 5 "rounds" de 30secondes devant un jury de 10 investisseurs et devant un public de 150personnes. Le show a commencé avec les "light weight" (Coviago,TradingLinks, Rugby Centric et Night4us). Il s'est terminé avec les"middle weight (Cuddl’Up, Swike, Navily et Helper Choice). Et desvainqueurs sont sortis des finales : Rugby Centric et Helper Choice.

Pour les "poids légers", Rugby Centric avec Guillaume Bourda à Biot, adéveloppé Player+ and Coach+, deux applications web destinées auxjoueurs de rugby et aux entraineurs. Rugby Centric a également remportéle prix du public qui s’est tenu au cours d’un vote par SMS opéré par lastartup partenaire de l’événement SMS Factor.

Dans les "poids moyens", HelperChoice avec Florian Garivier (HongKong-Nice) s'est donné pour mission de permettre aux travailleursdomestiques migrants d’avoir accès aux conditions d’un marché du travailéquitable et de permettre aux employeurs de trouver facilement etrapidement la bon ou la bonne candidate. Les remises des trophées s'estdéroulée avec la participation de la CCI Nice Côte d’Azur, du CEEI Nice Côted’Azur et de la French Tech Côte d’Azur.

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Provence-Côte-d'Azur

JDE Edition

Alpes-Maritimes. GITR France : Rugby Centric et HelperChoice, vainqueurs par KOajouté le 31 janvier 2017 à 10h29

Trente et une start-up se sont présentées fin janvier sur lering de la finale France du concours international Get in thering organisée par BA06 à l'Azur Arena d'Antibes. Et cesont les azuréennes Rugby Centric et Helper Choice qui ontremporté les combats dans les catégories poids légers etpoids moyens. Zoom sur ces championnes qui participeront àla finale monde  programmée à Singapour au printempsprochain.

Rugby Centric, championne France catégorie poids légers, s'attache à numériser l'industriedu rugby

Avec Get in the ring (GITR), Rugby Centric sort du bois. "Il est vrai que jusqu'à présent nous avonsdéveloppé notre produit dans l'ombre", concède Guillaume Bourda. L'occasion GTIR a donc, selonla formule consacrée, fait le larron, d'autant que la jeune pousse azuréenne n'a pas loupé son entréepuisqu'elle représentera au printemps prochain la France, dans la catégorie poids légers, lors de lafinale monde de Singapour. Ses armes ? Deux applications web, Player+ et Coach+, disponibles enfrançais et en anglais, destinées aux joueurs de rugby et aux entraîneurs. La première consiste enune plateforme gamifiée permettant au joueur de planifier sa préparation, d'évaluer sa formephysique, de suivre l'évolution de ses stats ou encore de comparer ses performances. "Environ 200joueurs européens amateurs l'ont utilisée pour des programmes de pré saison en 2016", indiqueGuillaume Bourda. La seconde, destinée aux entraîneurs, s'attache au management d'équipes, de lacréation de programmes de préparation physique au suivi des joueurs via des systèmes de trackinget d'analyse vidéo. Deux pilotes d'un an sont actuellement en cours auprès de l'équipe espoirs du RCToulon et des Blues d'Oxford University RFC. "L'objectif dans un premier temps est de trouverd'autres clubs partenaires afin de valider le concept", confie Guillaume Bourda qui vise enparticulier les centres de formation, niveau amateur et semi-pro. Il sera ensuite question de lever desfonds pour accélérer le développement et, à terme, couvrir l'ensemble des joueurs, "même pros".

Helper Choice, championne France catégorie poids moyens, veut disrupter le marché destravailleurs domestiques

Helper Choice n'est pas encore azuréenne, mais cela ne saurait tarder. C'est en effet à Nice que lajeune pousse, née en 2012 à Hong Kong, veut implanter en 2017 ses volets techniques etadministratifs et, par la même occasion, ouvrir son activité à l'Europe. A savoir, la mise en relation,via une plateforme dédiée, des travailleurs domestiques migrants avec des employeurs. "A l'origineHelper Choice s'est créée sur une mission, celle de permettre aux travailleurs domestiques migrantsd’avoir accès aux conditions d’un marché du travail équitable, sans avoir à passer par desintermédiaires plus ou moins douteux, et de permettre aussi aux employeurs de trouver facilementet rapidement le bon ou la bonne candidate", explique Florian Garivier, cofondateur de la jeunepousse de 6 personnes, déjà présente dans 8 pays et qui revendique 150.000 membres en Asie et au

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Moyen-Orient, deux zones géographiques qui concentrent la majorité des 12 millions de travailleursdomestiques migrants dans le monde. "Les besoins existent aussi en Europe même si chaque pays asa propre réglementation en la matière". D'où sa volonté d'attaquer le continent par quatre premierspays cibles (Italie, Espagne, Royaume-Uni, Suisse) avec un focus particuliers sur les expatriés (35%de sa clientèle) de retour au pays et qui souhaitent conserver le système des "helpers". "Notreobjectif est de disrupter cette industrie composée encore aujourd'hui d'une multitude de petitesagences aux pratiques archaïques et pas toujours recommandables, de peser en terme de lobbyingauprès des instances internationales pour que les lois protégeant ces populations soient respectées etde former une communauté de helpers", reprend le dirigeant qui entend doubler de taille d'ici à lafin de l'exercice en cours. Et cherche à lever des fonds - 2 millions d'euros - auprès "d'investisseursqui comprennent ce qu'est une entreprise sociale, qu'elle peut parfaitement être solide et profitable àcondition de s'inscrire dans la durée".

Get in the ring, kesako ?

Pour en savoir plus sur Get in the ring

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